Israël Actualités n°565

GRATUIT - Numéro 565 - Edition du 17 au 23 Juin 2020

Journal israélien en langue française

Coronavirus: «Israël est entré dans la deuxième vague» page 4

Interview de Marie Toubiana, candidate les Républicains dans du 19ème arrondissement - page 10

«Nous sommes entrés dans une guerre idéologique qui pourrait mener à la guerre civile» - page 19

ÉDITO

Edition du 17 au 23 Juin 2020

Nous faudra-t-il mettre un genou à terre ?

Une nouvelle fois, la place de la République a été le théâtre de dérives antijuives. Samedi, des cris antisémites ont été lancés depuis une manifestation qui se voulait pourtant antiraciste. Dans les années 2000 – au moment de la deuxième intifada - des manifestants d’extrême-gauche avaient déjà lancé « Mort aux Juifs ».

« Le devoir de mémoire n’a rien appris » disait alors Jean Kahn, l’ancien président du Consistoire central.

Oui. Alors que le propos de l’enseignement de la Shoah et de la genèse des crimes nazis étaient justement d’enseigner le processus idéologique qui avait conduit à la destruction du peuple juif en Europe afin d’éviter une résurgence de l’antisémtisme, les Juifs sont insultés et menacés comme jamais depuis la deuxième guerre mondiale.

niste et une détestation exacerbée d’Israël, il a conduit des compatriotes juifs à quitter des territoires en banlieue livrés aux islamistes et aux gangs, et les autres à faire leur alyah pour Israël ou pour d’autres pays.

Mais plus grave encore, les manifestants qui marchaient samedi contre le racisme ne s’étonnaient même plus des cris antisémites qui partaient de leurs rangs et n’en paraissaient nullement gênés.

Nous faudra-t-il mettre à genou à terre et nous excuser de la politique du gouvernement israélien ?

Jack-Yves Bohbot

Pire. L’obsession d’Israël a conduit une frange de la population française a inversé les rôles : les Israéliens sont devenus des bourreaux et les Palestiniens, des victimes.

Ainsi dans une précédente manifestation antiraciste, au début du mois de juin, une pancarte portée par un manifestant accusait Israël d’avoir formé les policiers assassins de George Floyd, le nord-américain tué à Minneapolis par étouffement.

Une autre banderole dénonçait « Israël, laboratoire des violences policières ».

L’antisémitisme ne cesse de progresser dans notre pays depuis vingt ans.

Nourri par une active propagande antisio-

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Editeur 2SCOM Limited 50 Rehov Dizengoff Tel Aviv Journaliste Gary Bensoussan

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À LA UNE

Edition du 17 au 23 Juin 2020

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Le nombre de cas confirmés à Israël/coronavirus: le nombre Tel Aviv deux fois supérieur au de nouveaux cas repasse taux national sous la barre des 100

Le taux de tests positifs dans la ville balnéaire a franchi la barre des 3%

de Jaffa ou les secteurs du marché de Levinsky et de la gare routière.

Le nombre de cas confirmés de Covid-19 continue d’augmenter en Israël depuis deux semaines, plus particulièrement à Tel Aviv, a indiqué lundi le Centre national d’information sur le coronavirus, un organe de la Division du renseignement de Tsahal.

La surpopulation dans ces quartiers alimente la crainte d’un risque de propagation plus rapide du coronavirus.

Selon cette source, le taux de tests positifs dans la ville balnéaire - supérieur à 3% - est deux fois plus élevé que le taux national.

10% des individus ont contracté la maladie après avoir été exposés à un patient habitant dans une résidence partagée, 9% ont été contaminés dans un établissement scolaire, 5% lors d’un événement social, et 3% sur leur lieu de travail.

Le centre recommande dans son rapport de limiter les rassemblements dans la ville côtière, tandis qu’Israël vient d’autoriser la participation d’un maximum de 250 personnes aux événements familiaux.

Les quartiers les plus touchés se trouvent au sud de la ville, comme Ajami, le centre

Selon une étude réalisée sur 80 cas avérés, la grande majorité des personnes (73%) ont été infectées au sein de leur famille.

397 personnes diagnostiquées positives au coronavirus à Tel Aviv souffrent actuellement de symptômes, tandis que le pays recensait lundi matin 3.433 malades, selon un bilan officiel.

Chine/Coronavirus: 10 nouveaux quartiers placés en quarantaine à Pékin

Un jeune homme de 26 ans est décédé d’une complication rare du Covid-19 Le ministère israélien de la Santé a fait état dimanche du nouveau bilan de la pandémie de coronavirus dans le pays, enregistrant 83 nouveaux cas.

Pour la première fois depuis plusieurs jours, le nombre de nouveaux cas est repassé sous la barre des 100. 33 patients sont dans un état grave, dont 24 sous respirateurs artificiels.

Plus de 15.300 personnes sont toutefois guéries. 300 décès ont été recensés au total.

Au total, 19.055 cas ont été confirmés depuis l’apparition du coronavirus dans le pays.

Un jeune homme de 26 ans, originaire de Kfar Saba est décédé dimanche soir au centre Sheba de Ramat Gan d’une complication cardiaque rare, après avoir contracté le Covid-19.

Il s’agit de la plus jeune victime du pays recensée à ce jour.

La ville a découvert de nouveaux cas de contamination dans un marché Dix nouvelles zones résidentielles ont été placées en quarantaine à Pékin, a annoncé lundi la mairie, alors que la capitale chinoise a dénombré 36 nouveaux cas de coronavirus au cours des dernières 24 heures.

La ville a découvert de nouveaux cas de contamination dans un marché de gros du nord-ouest de la capitale, dans le district de Haidian, après avoir déjà fermé la semaine dernière un gigantesque marché de produits frais dans le sud de la métropole, dans le district de Fengtai. Onze quartiers résidentiels avaient été placés en quarantaine dans ce secteur.

Après avoir pratiquement endigué l’épidémie depuis mars, la Chine, où le Covid-19

a fait son apparition fin 2019, a connu au cours du week-end une résurgence du nombre de cas de contamination, centrée autour du marché géant de Xinfadi, dans le sud de la capitale.

Le marché a été fermé à l’exception du secteur fruits et légumes.

Les autorités ont engagé un dépistage massif des employés du marché et de ses visiteurs, ainsi que des habitants du secteur, dont plus de 10.000 ont déjà été testés.

Au cours des dernières 24 heures, 49 nouveaux cas ont été dénombrés dans tout le pays, dont 36 à Pékin, la métropole de plus de 20 millions d’habitants qui avait jusqu’ici été relativement épargnée par l’épidémie.

Le virus aurait provoqué chez Oshri Asulin une maladie inflammatoire multisystémique, accompagnée de lésions du myocarde.

En outre, 526 élèves et enseignants ont été testés positifs au coronavirus et 186 établissements scolaires ont dû fermer.

Le professeur Sigal Sadetzky, cheffe de service au ministère de la Santé a déclaré dimanche qu’»Israël était entré dans la seconde vague», alors que le pays a connu depuis plusieurs semaines une augmentation inquiétante des contagions.

Le directeur général sortant du minstère de la Santé, Moshe Bar Siman-Tov a toutefois affirmé que le pays pourrait surmonter la recrudescence des infections sans reconfiner la population de manière globale.

Il a notamment souligné l’importance du masque, qui devait être porté par tous dans l’espace public. La distanciation sociale et le lavage fréquent des mains sont également indispensables pour limiter la propagation du virus.

Coronavirus: «Israël est entré dans la deuxième vague» Depuis plusieurs jours, Israël connait une hausse importante des contaminations au Covid-19 Israël est entré dans la deuxième vague de coronavirus, a indiqué dimanche la cheffe des services de santé au ministère de la Santé, le professeur Sigal Sadetzky, lors d’une table ronde organisée avec les députés à la Knesset.

«Nous avons eu une longue période de plus de deux semaines avec moins de 20 infections par jour. Puis, ça a commencé à grimper progressivement, et maintenant nous constatons près de 200 nouveaux malades par jour», a-t-elle affirmé.

«Ce qui caractérise la vague que nous voyons aujourd’hui, c’est qu’elle frappe l’ensemble du pays. Nous ne savons pas

vraiment encore comment identifier les groupes à risque. Nous voyons le virus se diffuser partout, et s’étendre sur une très large zone géographique, et pas seulement dans les actuelles zones rouges», a-t-elle ajouté.

L’intervention du Pr Sadetzky fait suite à plusieurs jours consécutifs de hausse des contaminations dans le pays.

Samedi, 177 Israéliens ont été diagnostiqués positifs au coronavirus. L’épidémie a touché 19.008 personnes à ce jour, dont 15.360 qui se sont rétablies.

Le ministère de l’Éducation a indiqué dimanche que le nombre d’élèves et d’enseignants touchés par le Covid-19 était de 506 ce matin et qu’un total de 183 établissements d’enseignement avaient fermé.

À LA UNE

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Toute à moi trement, pourquoi s’en prendraient ils au juif du coin, place de la Republique.

Les fois où nous avons cédé de nos terres tel que nous l’avons fait avec les catastrophiques «accords d’Oslo» en Judée, en Samarie puis notre retrait total du Gush Katif, nous l’avons fait dans un espoir de «paix», ou du moins de tranquillité. C’est la guerre que nous avons apportée depuis à la porte de nos foyers. Imaginez-vous un état terroriste dans le Coeur même du pays. Imaginez-vous gaza à chaque coin de rue. Quand apprendrons-nous des erreurs du passé et cesserons de faire les mêmes idioties qui nous coutent des milliers de vies ?

«Elle (la Terre d’Israël) m’appartient entièrement», ainsi intitule en 1937 Jabotinsky l’un de ses chants.

Le 1er Juillet avance à grand pas. C’est la date à laquelle notre Premier Ministre s’est engagé à enfin faire reconnaitre notre souveraineté en Judée, Samarie et la Vallée du Jourdain.

C’est exactement de ce point-là que nous devons aborder le sujet. Eretz Israël appartient depuis toujours au peuple d’Israël et uniquement au Peuple d’Israël. A vrai dire, non seulement la rive ouest du Jourdain mais également la rive orientale oubliée ces dernières années, espérons cependant, pas pour longtemps.

Depuis plus d’un an, nous entendons parler du «plan Trump» ou appelé aussi «plan du siècle». Au fur et à mesure que les jours passent, de plus en plus de détails sont révélés en ce qui le concerne. Personnellement, depuis le début je m’y oppose.

La première raison est que nous n’avons pas besoin de la bénédiction ou pire encore de l’autorisation de qui que ce soit pour déclarer et savoir que la Terre d’Israël appartient au Peuple d’Israël et uniquement à celui-ci. Je ne suis pas la seule à le dire.

Le Tana»h le dit, l’histoire l’a montré, les nations ont tenté de le cacher puis la terre elle-même ne cesse de le prouver à chaque instant étant elle-même fidèle qu’a son seul et unique propriétaire.

La seconde raison est que la terre d’Israël appartient dans son intégralité au Peuple d’Israël donc aucune concession ne doit être faite. Nous n’avons pas reçu cette terre et chacun de ses centimètres en héritage de nos ancêtres mais bien plus que cela. C’est notre patrimoine. La différence entre les deux c’est qu’un héritage nous pouvons en faire ce que nous voulons, un patrimoine nous exige de le

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transmettre aux générations à venir tel qui nous l’a été transmis auparavant. Cette terre nous appartient en tant que Peuple et non pas en tant qu’individus. D-ieu a choisi cette terre pour être Notre, quel droit avons-nous d’enfreindre sa volonté ?

Quant aux nations bien évidemment elles sont totalement conscientes de cela. Elles ne veulent tout simplement pas l’avouer pour différents intérêts à différents tournants de l’histoire. Toutes les civilisations aillant elles-mêmes occupées ces terres connaissent leur véritable propriétaire.

Les romains, les grecs, les croisés, les ottomans, les britanniques et aujourd’hui les arabes. Ils l’ont reconnu pendant les guerres qu’ils ont déclaré aux habitants qui s’y trouvaient, l’ont à nouveau fait par le biais des différents traités et accords tels que Balfour, San Remo, 181, Oslo…. Sans même se référer à la Bible qui le prouve et le décrit à chaque ligne. Par quel droit hypocrite peut-on prétendre à la légitimité des juifs sur Tel Aviv et non pas en Judée et en Samarie, berceau de notre histoire.

La présence d’arabes sur notre terre est un fait. Mais il faut que les choses soient claires. Il ne s’agit aucunement d’un litige autour de lopins de terre; puisqu’ils ont toujours rejeté toute proposition depuis la résolution 181 adoptée par l’ONU le 29 novembre 47, passant par leur déclaration de guerre en 1948 puis en 1967, sans oublier les maudits «accords» d’Oslo en 1993 et en 1995, étant respectés uniquement du côté israélien et transgressé à chaque article par le second signataire, via tous ces premiers ministres tels que Barak et Olmert et leurs nombreuses propositions pour arriver à un accord.

Tous ceux qui aspirent à un accord, y compris l’opinion mondiale, oublient sans cesse qu’il ne s’agit pas d’un «litige» de terre mais d’existence! Ceux-là ne nous veulent pas, uniquement non pas sur nos terres, mais sur la terre toute entière. Au-

Je ne peux accepter pour aucune raison de renoncer à Mes Terres. A aucun centimètre de celle-ci. Donc je ne peux accepter ce «plan du siècle». Pour qui exactement l’est-ce? Uniquement pour ceux qui désirent entrer dans l’histoire et se trouver immortalisés en photo derrière un podium poignées serrées. Après cet instant se sont des couteaux que nous recevons. Pas dans notre dos! Du moins, plus dans notre dos! arafat et Rabin l’avaient déjà fait. arafat avait de son côté dit «no more terror» a bon ?! C’est pire encore ! Il est temps de changer la donne et de commencer à se comporter en propriétaires que nous sommes ! Nous devons refuser ce plan.

Ils disent prenez 30% et après on verra pour le reste au fur et à mesure. Quoi donc ?! Non seulement je n’ai pas besoin du monde ou des nations pour me donner ce qui m’appartient, encore moins pour qu’elle m’endorme sur mes lauriers. Comment pourrions-nous prétendre à quoi que ce soit une fois que nous l’avons nousmêmes cédé. Surtout que d’expérience nous savons que, même si le second signataire enfreint les closes, nous nous continuons à respecter les nôtres.

Pour ceux qui se demandent que ferons-nous de tous ces arabes sur nos terres ? Ce que nous faisons jusqu’à’ présent.

Nous les respectons et leur donnons du travail dans leur ensemble, puis punissons et éliminons ceux qui lèvent leurs armes pour nous détruire. L’éducation est aussi un point sur lequel nous devrons nous attarder pour mettre fin à la propagande terroriste inculquée depuis le plus jeune âge et qui enfreindra ces lois, sera sévèrement sanctionné. Bien évidemment il ne s’agit pas de leur donner la nationalité, trop important est déjà le cancer pour l’aggraver.

Ils n’ont qu’à crier apartheid, c’est ce qu’ils font déjà même à partir du podium du parlement israélien. Assez ironique non ?! De toute manière, à présent que même leurs frères arabes des pays du golf se réveillent et rejoignent le camp sioniste bien plus que «les pauvres palestiniens», ils peuvent toujours compter sur l’Europe qui croit encore à leur bluff pour subventionner leurs projets terroristes.

STOP !!!!!

Il faut construire, et construire et construire. Construire car nous en avons besoin point de vue démographique, sécuritaire, mais surtout car c’est notre droit de le faire, là-bas précisément, bien plus qu’à Netanya ou à Ashdod d’ailleurs !

Jabotinsky parlait de la «muraille de fer».

En quoi consiste-t-elle. C’est le fait d’être irréprochable quant à nos principes et nos droits. L’occupant lève la tête quand il a une raison de le faire. Nous l’avons alimenté toutes ces années d’un fantasme, celui que nous leur donnerions de Notre Terre et contribuerions à la création de leur état terroriste. Il est temps de mettre fin à cette absurdité. Quand ils comprendront qu’ils doivent enfin avouer tel qu’ils le savent pertinemment qu’ils vivent sur la Terre d’Israël et l’Etat hébreu, bien mieux que nul par ailleurs, et que de ce fait ils doivent au contraire nous remercier à chaque instant, c’est là qu’il y aura la «paix», du moins la tranquillité. La majorité d’entre eux veulent vivre et travailler. Ils seraient sans nul doute prêts à voter Netanyahou plutôt que Abou Mazen.

Quant aux organismes d’extrême gauche et à l’opinion mondiale, eux seraient disposés à les empêcher d’émigrer dans un autre pays pourvu de continuer à alimenter ce conflit devenu leur obsession.

Tous doivent comprendre, les nations, les arabes, et nous-mêmes d’abord, il n’y aura pas d’état terroriste en Terre d’Israël !

Chers frères et sœurs, il est temps de sortir de l’exil dans lequel nous sommes malgré la création de l’Etat hébreu il y a 72 ans. En Europe aux siècles passés, les juifs étaient persécutés, subissaient des injustices, des pogroms… nous devions alors baisser la tête, nous étions des victimes, nous devions céder tout ce que nous avions pour peut-être rester en vie. Nous devions accepter ce que le monde nous exigeait.

Chers frères et sœurs, nous ne sommes plus en exil ! Nous sommes de retour sur Notre Terre. Nous avons une armée forte.

Nous sommes un exemple pour qui nous respecte. Nous sommes la 8eme puissance mondiale !

Qu’ils nous critiquent. Qu’ils nous accusent. C’est ce qu’ils font déjà. Ça leur passera peut-être, et si ce n’est pas le cas, peu m’importe.

Il est temps d’agir sans plus tarder : Oui à la correction des erreurs du passé.

WE WANT RIBONOUT (souveraineté) NOW !

La Terre d’Israël au Peuple d’Israël !

Nili Pitchon Déléguée du Betar en France Porte-parole d’Israël Is Forever

À LA UNE

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L’amérique latine, épicentre de la pandémie

Aujourd’hui, l’épicentre de la pandémie semble s’être déplacé de l’Europe vers l’Amérique latine. Même si nous sommes marqués par les images du Brésil avec un Président Jaïr BOLSONARO contestant le confinement et les décisions des Gouverneurs des États, la situation est très différente selon les États, les régions.

Commençons par le plus grand pays du sous-continent, le Brésil. Depuis le début du fléau, le président n’a cessé de minimiser le phénomène, allant jusqu’à qualifier la maladie de « petite grippe saisonnière ». Comme Donald TRUMP, il a régulièrement critiqué les Gouverneurs des États, véritables décisionnaires en la matière dans cet État fédéral. Son arbitrage était clair, accepter une surmortalité plutôt qu’une crise économique.

En avril, il est même allé jusqu’à limoger son ministre de la santé, M. Luiz Henrique MANDETTA qui avait osé afficher ses désaccords avec la stratégie suivie au niveau fédéral.

Pour braver ses détracteurs, il n’a pas hésité à s’afficher dans des rassemblements de très nombreuses personnes sans aucun respect des règles de distanciation.

Aujourd’hui, la presse nationale accuse le gouvernement fédéral de maquiller les statistiques sur les effets du fléau, et notamment sur le nombre de morts qui serait de près de 40 000, pour une population de plus de 210 millions d’habitants.

Très critique à l’égard du Président, elle utilise des expressions fortes comme « coup d’État statistique », « responsabilité d’un véritable génocide » … Le Président BOLSONARO est l’objet d’une trentaine de procédures en destitution.

Il est encore trop tôt pour connaître l’im-

pact économique de la pandémie même si le gouvernement a légèrement revu à la baisse la prévision de croissance pour l’année. Á la différence du Brésil, l’Argentine a géré la pandémie avec une extrême rigueur et plus de 80 jours de confinement, peut être un record mondial. Le résultat est au rendez-vous. Pour une population de 44 millions d’habitants, le pays a enregistré moins de 700 morts pour plus de 22 000 personnes atteintes. Survenu en pleine catastrophique économique, le confinement n’a pas amélioré la situation…

Fin décembre 2015, la victoire de Mauricio MACRI à la présidence de l’Argentine permettait d’envisager une véritable et durable de sortie de crises. Il avait pris des engagements forts tant macroéconomiques que structurels. Au-delà d’un véritable « big bang » libéral, l’élection de Mauricio MACRI devait marquer la fin du péronisme.

Cette perspective a permis au pays de mettre fin au conflit avec les créanciers, et notamment « les fonds vautours » américains qui avaient refusé, en 2005 et 2010, des rééchelonnements de la dette souveraine. Cela a même conduit les marchés à occulter les difficultés récurrentes de l’Argentine depuis plus de 50 ans, ainsi que les huit défauts depuis son indépendance en 1816 et à lui prêter à nouveau.

Mais cela n’a pas duré longtemps et l’Argentine a renoué avec ses démons.

Sans entrer dans le détail des causes du retournement macroéconomique, l’année 2019 a été particulièrement chahutée : récession pour la seconde année, inflation supérieure à 50 %, taux de pauvreté en augmentation au-delà des 40 %, grève générale contre les mesures d’austérité

adoptées pour obtenir 57 Md$ du FMI, difficultés pour assurer le service de la dette au point que le FMI la déclare non soutenable, dépréciation du peso de près de la moitié de sa valeur, mise en place d’un contrôle des changes… Le nouveau Président élu il y a huit mois, M. Alberto FERNANDEZ a promis de « remettre le pays sur les pieds… ». C’était avant le COVID 19.

La pandémie est en ce moment à son pic au Chili avec près d’une centaine de morts par jour. Bien qu’ayant fermé ses frontières et déclaré « l’état d’exception constitutionnel pour catastrophe » permettant le déploiement de l’armée, le Gouvernement a longtemps refusé le confinement notamment pour la région de Santiago où est concentrée la pandémie ; il a allégé le dispositif courant avril avant de le durcir à la mi-mai. Il a clairement privilégié l’économie d’autant que le mouvement de protestation contre le gouvernement a pris fin avec la pandémie. Á ce jour, le pari est peut-être réussi avec un peu plus de 2 200 morts pour une population de plus de 22 millions d’habitants.

Le Venezuela a le quatrième PIB latino-américain. Il est en réduction constante depuis 2013. Au-delà de la crise institutionnelle, le pays enregistre une diminution de 90 % de sa capacité industrielle, connait une hyper inflation, un effondrement de ses réserves en or et devises et du Bolivar..., nonobstant un des prix, des changes, la mise en place d’une économie totalement administrée par des fonctionnaires et des apparatchiks.

Le désastre du socialisme bolivarien est caractérisé par une statistique : avant l’arrivée au pouvoir d’Hugo CHAVEZ, le pays était au premier rang latino-américain pour la production par habitant ; vingt

ans après, elle est de moitié inférieure à celle du premier du classement, le Chili.

Doté d’immenses réserves pétrolières, sa production n’a cessé de baisser faute d’investissements, et il en est arrivé à importer des produits raffinés.

La crise économique se traduit par une crise humanitaire de grande ampleur avec des pénuries de médicaments et de produits alimentaires…, tout cela dans un climat de terreur alimenté par les milices à la solde du pouvoir en place. Près de 90 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté, ce qui a conduit près de deux millions d’entre eux à fuir leur pays notamment vers la Colombie voisine dont les performances lui ont permis d’intégrer récemment l’OCDE, mais aussi pour le Chili à la prospérité florissante. Le drame vénézuélien peut durer longtemps grâce aux soutiens chinois et russe cherchant à accaparer la rente pétrolière.

L’Équateur est le pays latino-américain le plus touché avec plus de 3 500 morts pour plus de 17 millions d’habitants et malgré des mesures drastiques. Enclavé, le Paraguay s’est protégé derrière ses frontières, a pris des mesures drastiques d’isolation dans les hôtels et de confinement ; plus de dix morts et de 1 200 cas sur une population de plus de 7 millions d’habitants.

Au-delà de ses chiffres et des dispositifs adoptés, la crise a mis en évidence la faiblesse des structures hospitalières dans ses pays très inégalitaires ; les pauvres ont difficilement accès aux hôpitaux. Elle démontre une nouvelle fois l’absence de coordination entre ses pays.

Dov ZERAH

USA: Catholiques et Juifs de New York poursuivent A. Cuomo pour violation de leurs droits pendant la pandémie «Les mesures liées au Covid-19 prétendent être neutres, mais n’interdisent pas les activités laïques» Une plainte a été déposée contre le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, et le maire de la ville, Bill de Blasio, pour violations présumées des droits religieux constitutionnels des NewYorkais pendant la pandémie de coronavirus, a rapporté vendredi le National Review.

Les prêtres catholiques Steven Soos et Nicholas Stamos et les fidèles juifs ultra-orthodoxes Elchanan Perr, Daniel Schonborn et Mayer Mayerfeld ont déposé une plainte dans le district nord de New York, selon la publication.

D’après la plainte, certaines restrictions prises par les autorités pour endiguer la propagation de l’épidémie auraient violé les droits des personnes pratiquantes garantis par le premier amen-

dement de la Constitution.

La plainte allègue notamment que des fidèles ont été la cible de menaces de poursuites pénales et de 1.000 dollars d’amende pour violation des mesures interdisant les rassemblements, alors que des manifestations généralisées avaient lieu dans tout l’État après la mort de George Floyd le 25 mai.

«Les mesures liées au Covid-19 prétendent être neutres, mais elles n’interdisent pas les activités laïques mettant en danger l’intérêt de l’État dans le domaine de la santé publique, de la même manière qu’elles proscrivent les activités religieuses», a déclaré l’avocat des plaignants, Christopher Ferrara.

À LA UNE

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Séjours casher de l’été 2020 : « nous ne rattraperons nos pertes de Pessah via des augmentations indues »

Le Président l’a annoncé, les voyages à destination des pays d’Europe peuvent reprendre. Une bonne nouvelle pour l’ensemble des organismes de séjours casher qui lancent, avec quelques semaines de retard mais beaucoup d’enthousiasme, la saison estivale 2020. Conditions sanitaires, tarifs, préparation des équipes… Autant de sujets sur lesquels nous avons fait le point avec Daniel Ohayon, créateur du ClubNess One, qui lance dès cette semaine un séjour en Crète, dans l’un des plus luxueux complexes hôteliers de l’île…

Vous proposez un séjour en Crète du 2 au 30 août 2020. Quel sera, pour chaque semaine réservée, le protocole mis en place afin de respecter les conditions sanitaires et rassurer la clientèle ? « Nous avons choisi un hôtel de très haut niveau. Ce 5 étoiles luxe nous offre de nombreuses garanties, à commencer par la certitude qu’aucune liberté ne sera prise avec les mesures sanitaires. Le protocole sera fidèle en tous points à celui dicté par les autorités sanitaires du pays d’accueil. Pour ce qui est du transport, c’est la compagnie aérienne qui fixe les règles.

Je ne veux pas vous donner de consignes exactes car, vous le savez, tout évolue au jour le jour et personne, aujourd’hui, ne peut dire quelles seront les mesures sanitaires à respecter d’ici au mois d’août. Ce que je peux dire, en revanche, c’est que l’hôtel que nous avons sélectionné est irréprochable et qu’il est prévu, en début de semaine prochaine, que je me rende à l’hôtel, en Crête, pour une réunion avec la direction de l’établissement afin que tout soit clairement établi. Ceci étant, il faut savoir que le gouvernement grec met tout en œuvre pour organiser la réouver-

ture des hôtels, prévue pour la mi-juillet.

Quand le protocole sera annoncé, nous nous engageons à le suivre à la lettre, que ce soit avec les compagnies aériennes, les transporteurs, etc. Des masques et du gel hydro-alcoolique seront à disposition de nos clients. Au sein de l’établissement, les mesures de distanciation sociale pourront également être respectées parce que le resort est très grand. A titre d’exemple, le spa à lui tout seul fait 1900 mètres carrés.

Quelles sont les espaces que l’hôtel met à disposition de votre club ?

Cela évolue au cours du mois. Nous savons, par expérience que la première semaine d’août nous mène à occuper 25 à 30 chambres. Entre le 9 et le 23, nous accueillons environ 260 personnes, soit 65 à 80 chambres en termes d’occupation et pour ces deux semaines, nous affrétons un avions de 189 sièges. Pour la fin du séjour, le quota sera à peu près le même que pour la première semaine, puisque ce sont, en général, entre 50 et 70 personnes qui clôturent avec nous la saison. La réservation, comme à l’accoutumée, est d’une semaine minimum.

Pensez-vous pouvoir tenir une politique de prix stables avec les différents protocoles imposés par la crise de la Covid-19 ?

La grille tarifaire sera exactement conforme à celle de l’an dernier. Il n’y aura pas d’augmentation, que ce soit pour les hôtels ou pour l’avion. Si les prix avaient été trop élevés, sincèrement, je n’aurais pas fait aboutir le projet. Logiquement, en fonction des suites, le prix variera. Nous ne pouvons pas demander à nos clients d’assumer les pertes des voyages de Pessah annulés pour cause de confinement, ce n’est pas correct. En ce qui concerne nos clients qui avaient réservé pour Pessah mais qui n’ont pas pu partir, ils ont été les premiers informés de la possibilité de réservation pour la Crète, en août. Ils disposent d’un avoir qu’ils peuvent utiliser pour la saison estivale ou l’an prochain à Pessah s’ils ont d’autres projets cet été, à leur convenance.

L’organisation du séjour est-elle compliquée, dans la mesure où vous accusez le coup de plusieurs semaines de retard ?

Cela fait deux mois que je travaille sur

le projet, il n’y a donc absolument aucun retard. Toute l’équipe que j’avais pour Pessah est disponible ; la directrice du mini-club, les animateurs, le personnel de restauration, dont le chef de cuisine, tout le monde est partant ! Pour tout vous dire, je n’ai jamais arrêté de travailler sur le projet. Je n’ai été ni pessimiste ni optimiste, juste prévoyant et plein d’espoir ! J’ai cherché minutieusement un hôtel qui saurait répondre à mes critères. Si je n’avais pas trouvé un lieu correspondant à mes standards, je ne serais pas aller au bout du projet.

Pourquoi avoir choisi cette destination ?

La Crète est une île fantastique ! Depuis le temps que j’exerce ce métier, je n’ai jamais réussi à avoir cette destination en été car le taux de remplissage des hôtels hors période de pandémie est de 120 à 130 % ! L’hôtel, en plus d’être somptueux, respectait tous mes critères. C’est une réelle opportunité pour moi mais aussi pour ma clientèle. J’espère qu’après cette expérience estivale, nous pourrons pérenniser nos relations et organiser bien d’autres superbes séjours dans ce resort fabuleux !

À LA UNE

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Interview exclusive avec Marie Toubiana, candidate les Républicains dans du 19ème arrondissement parisien et à créer une antenne de crise à la Mairie pour venir en aide aux commerçants et habitants.

En augmentant les impôts ?

Certainement pas ! Il faut optimiser le budget de la Ville de Paris. Trop de dépenses sont inutiles. Lorsque Rachida Dati sera élue Maire de Paris, le budget d’aides à l’activité économique et à la solidarité sera prioritaire. Beaucoup de commerces souffrent dans le 19ème ; ils étaient déjà en grande difficulté. Une plateforme de la solidarité à la Mairie du 19ème sera dédiée aux personnes isolées ou en difficulté.

Nous reverrons la taxe de balayage, augmentée par la Maire actuelle, qui pénalise les maisons individuelles, par exemple celles de la Rue de Mouzaia, très typiques dans l’arrondissement.

Madame Toubiana, vous êtes la candidate de Rachida Dati dans le 19ème arrondissement de Paris. Avant d’aborder les élections municipales, pouvez-vous nous donner votre ressenti sur la crise sanitaire que nous avons vécue et qui n’est pas finie ?

L’histoire dira sans doute que nous aurons vécu la pire des crises sanitaire et économique. Mes pensées vont aux nombreuses victimes, à leurs familles et en particulier à celles du 19ème arrondissement durement éprouvées. J’en profite pour avoir une pensée pour André Touboul, directeur de l’école Beth’ Hanna, la plus grande école juive d’Europe. Il avait réussi à en faire une école d’excellence. C’était un homme cultivé, de grande qualité.

La crise économique que nous allons affronter nous oblige, comme responsable politique et municipal, à faire un vaste plan de relance économique au niveau

On dit qu’il y a un « exode » de la communauté juive vers les quartiers de l’Ouest parisien C’est tout à fait marginal ! Les juifs veulent continuer à vivre dans le 19ème, c’est l’une des plus grandes communautés à Paris. Ils demandent plus de propreté et c’est une de mes priorités, avec des services mieux organisés et modernisés, opérationnels 24h/24.

Et bien sûr, plus de sécurité. Nous aurons une police municipale armée, qu’Anne Hidalgo a toujours refusée ! Cette police travaillera en étroite collaboration avec les commissariats. Elle est indispensable pour régler les problèmes du quotidien, les incivilités ou pire, les agressions, dont souffrent quelquefois les juifs, adultes et enfants, qui portent leurs kippas dans les rues.

Il n’est pas normal que ce soit des fidèles qui surveillent les synagogues les samedis ou jours de fête. Inadmissible que ce soit

des parents bénévoles qui assurent la sécurité des enfants à la sortie de l’école Lucien de Hirsch, car beaucoup ont déjà subi des agressions. C’est à la police municipale d’assurer la tranquillité des habitants.

Chaque fois que j’ai rencontré des responsables de la communauté ou des fidèles, la lutte contre l’insécurité était leur priorité.

L’insécurité, c’est un gros problème dans le 19ème. Certains quartiers sont envahis de dealers et toxicomanes En effet autour de la Place Stalingrad, ou au jardin d’Éole ; j’y suis allée rencontrer des riverains, et retournée avec Rachida Dati. Les riverains vivent un enfer dans l’indifférence la plus totale. Nous mettrons fin à cette situation inadmissible.

Trop de promesses ont été faites dans le passé, jamais tenues. Certains quartiers de l’Est parisien ont été abandonnés par la municipalité actuelle.

Des propos antisémites ont été proférés lors de la manifestation contre le racisme Place de la République La France n’est pas antisémite, mais il y a en France des antisémites. Les juifs ont payé un lourd tribut : assassinats, agressions physiques ou verbales. Je regrette que ces propos antisémites, haineux lors d’une manifestation contre le racisme n’aient pas été condamnés fermement par le Président de la République lors de son allocution dimanche. Les média les ont évoqués très rapidement, ou pire, pas du tout…. Lors de ces manifestations, souvent d’extrême gauche, il est hélas devenu « habituel » d’entendre des slogans antisémites et de voir des banderoles contre les Juifs et Israël. La Préfecture de Police a seulement signalé qu’elle allait transmettre à la Justice ! J’attends des condamnations fermes par la Justice de mon pays !

Madame Toubiana, pourquoi vous présentez-vous aux Élections Municipales dans le 19ème ?

Je suis profondément attachée au 19ème.

Mes parents, en rentrant de Tunisie, s’y sont installés. Étudiante, mariée, j’y ai vécu. Mon premier enfant y a été élevé.

C’était un arrondissement où il faisait bon vivre, où toutes les communautés se côtoyaient sans problème, où tout le monde se sentait en sécurité. Je souhaite donner à l’arrondissement sa qualité de vie qui s’est estompée au fil des années.

Pourquoi soutenez-vous Rachida Dati ?

J’ai toujours eu beaucoup d’estime pour Rachida Dati ; c’est une femme volontaire qui tiendra ses promesses pour changer Paris. C’est la seule candidate qui puisse battre la Maire actuelle. Madame Hidalgo a recueilli au 1er tour moins du 1/3 des voix des électeurs!

Si les habitants veulent un 19ème plus sûr, plus propre, plus fluide, mieux géré, le changement est possible en votant pour la liste « Engagés pour changer Paris, avec Rachida Dati » dont je suis la candidate dans le 19ème arrondissement de Paris.

Les Parisiens sont mécontents de la gestion actuelle. Ils décideront de leur avenir pour les 6 prochaines années. Pour cela, il faut aller voter le dimanche 28 Juin .

Le premier tour a été marqué par un fort taux d’abstention, en particulier dans le 19ème !

Je m’engage à tenir mes promesses.

Je demande à tous les électeurs de ne pas se laisser voler leur destin.

Propos recueillis par Jack-Yves Bohbot pour Israël Actualités

À LA UNE

Edition du 17 au 23 Juin 2020

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Chronique éclairée de mon amie Martine Eckerling de Las Vegas

Martine est l’Achkenaze la plus tune que je connaisse.

CE QUI MANQUE À CES BOBO GOCHOS: LE COURAGE! Puisque je n’ai aucune intention de m’agenouiller devant qui que ce soit et que je ne me sens coupable de rien, Puisque je n’ai nulle intention de laver les pieds de qui que ce soit exceptés mes petit-fils, Puisque je ne peux pas faire autrement que d’être blanche et que je n’ai pas envie de m’en excuser, Puisque tout ce que je vois et lis dernièrement me révolte au plus au point et me fait horreur, Puisque je ne reconnais plus le pays dont autrefois j’étais si fière d’être devenue citoyenne, Puisque je ne vois pas l’avenir drapé d’un voile d’optimisme, Puisqu’il n’y a rien que je puisse faire pour changer actuellement le cours des choses, Puisque je me sens totalement impuissante, Puisque dire librement ce que l’on pense est devenu pratiquement impossible, Et puisque je ne vais embêter personne avec mes angoisses existentielles, J’ai décidé de me taire pour un bon moment. Je vous aime et vous embrasse.

Martine ECKERLING. Son papier m’a inspiré cette réflexion. Je ne souhaite pas dissocier ces 2 textes.

JE N’AI RIEN À ME REPROCHER! Depuis l’enfance, je n’ai connu de la délinquance que des voyous de cinéma.

C’est la même chose pour les policiers.

Ceux de mon enfance se nommaient Lemy Caution, entres autres. Il se superposait à Eddie Constantine. En grandissant nos héros évoluaient. L’inspecteur Harry pouvait revêtir sa tenue de cow-boy, c’était toujours Clint Eastwood que je voyais.

Adulte, j’ai pris du plaisir en compagnie du Commissaire Moulin de Veronique Genest Lescaut, de Pierre Mondy Cordier et du très grand Roger, lequel je ne savais plus son nom: Hanin ou Navarro.

Et même si les histoires étaient plutôt légères, c’était une bonne façon de décompresser après une journée de travail. Ne me reprochez pas d’en oublier, s’il vous plaît!

J’écris sous la pulsion de cette comédie qui nous horrifie. Une mascarade dont on se demande chaque jour, si ce n’est pas un gag, grandeur nature. Je cherche les caméras, tellement c’est grotesque. Nous sommes nombreux à appartenir à une génération, qui a l’appel de son nom, réagissait aussitôt. Jamais je n’ai dit à mes parents «Attends une minute» Notre réaction était instantanée. Il en était de même avec les forces de l’ordre. Je n’ai pas commis plus ou moins d’infractions qu’un autre. Mais si un policier me fait signe. J’obtempère. Je n’ai rien à me reprocher. Mes papiers sont en règle. Je n’ai jamais manqué de respect à un être humain, en fonction de sa couleur de peau, de sa religion ou de sa race. Je n’ai rien à me reprocher. Je n’ai rien en a me faire pardonner.

En mon fort intérieur, j’ai toujours su qu’il y a des délinquants. On m’a cambriolé, plusieurs fois, on a vandalisé ma voiture, volé mes papiers. Je ne vais pas me lamenter. Je sais bien que la délinquance est un fléau. Mais les délinquants doivent savoir aussi, qu’ils prennent des risques.

Comment en sommes nous arrives à ce stade? Les voyous portent plainte et c’est la police qui est blâmée? La mort d’un homme est un drame. Évidemment! Qui le nierait?

Cependant, la réaction du ministre de l’intérieur est un camouflet envers une police dont on vantait les mérites juste avant le confinement. Les directives de ce ministre reviennent à exiger des maçons qu’ils bâtissent sans ciment. A un boulanger de pétrir sans farine. A force de plier, on encourage la délinquance. Les voyous ne risquent plus rien. La loi est de leur côté.

En revanche, ne risques pas de stationner 5 minutes. Il y a bien plus de dresseurs de contraventions que de redresseurs de torts.

René seror

Parti pris de l’Europe L’infamie de la CADH Auriez-vous imaginé que la Cour Européenne des Droits de l’Homme condamné la France? Pourquoi?

Des militants pro-palestiniens avaient manifesté dans un supermarché, pour dissuader les clients d’acheter des produits israéliens. La France devra verser des dommages et intérêts à ces BDS. (Bandes De Sagouins) Dans un premier temps, ils furent condamnés par la justice français. En fin de compte, c’est l’Europe qui les disculpe.

On savait l’hostilité envers Israël, d’une Europe qui met un genou à terre devant les voyous, mais qui trouve normal de boycotter un état souverain.

AVIS À TOUS Appeler au boycott des produits israéliens n’est plus «inciter à la discrimination, à la haine ou à l’intolérance.» Les juges européens ont donné leur bénédiction. Même si c’est fait avec virulence et polémique.

Et tout ça, au nom de la LIBERTÉ D’EXPRESSION! sic

Article 10 de la convention Européenne des droits de l’homme. Voilà de quoi passionner diplomates et juristes, antisémites et anti sionistes de tous acabits. Bref, tous ceux qui veulent mettre Israel au ban des nations, remportent une bataille contre ceux qui soutiennent Israel. BDS est relancé. La mise en cause de la justice européenne aussi. Heureusement!

SUIVEZ MOI. Une enquête publiée il y a 3 mois, révèle que nombres des juges sont liés aux 7 ONG les plus actives auprès de la cour.

Ils en ont été des militants, des salariés, des conseillers juridiques. Ensuite, ils sont passés de l’autre côté. Sur 100 (cent) juges dont le CV a été épluché, 22 étaient issus de ces ONG et 12 autres, directement liés à l’Open-Society de Georges Sorros qui finance ces 7 organisation militantes. Le conflit d’intérêt est évident. Le soupçon est légitime. L’impartialité de la CADH (Cour Des Droits de l’Homme) est en cause. De quoi envisager le boycott de cette justice infâme et hors sol.

René Seror

À LA UNE

Edition du 17 au 23 Juin 2020

Partage

A l’époque où ce mot est sur toutes les bouches, au moment où partage est entré dans le langage populaire, le monde arabe avec la complicité de l’Occident, voudrait partager le seul PETIT état dont dispose le peuple juif. Cet état ne porte aucun nom en dehors d’Israel! Cet état est doté de 26000 km2. Et on veut le partager. Le couper. Le diviser. Et bien sûr, partager, couper, diviser sa CAPITALE. Alors, par curiosité, Je me suis livré à une petite étude. Oh! Certainement fausse. Mais fausse, parce qu’en deçà de la réalité. Ce sera quand même mon point de comparaison. Je vous entends dire: «On sait tout ça! A quoi ça sert d’énoncer des vérités?...» Ça sert à enfoncer le clou.

Et entres nous, quand je vois le niveau de Castaner et de SIBETH, je me dis qu’en fait, ils ne savent pas grand chose. Je me dis aussi que les européens qui voudraient nous faire la leçon, n’en savent pas plus. Ils vont enfin apprendre.

Je me suis amusé à comptabiliser la superficie et la population du GRAND MAGHREB: Tunisie, Algérie, Maroc et Mauritanie. 4.400.000 km2 100.000.000 d’habitants.

VALLÉE DU NIL 3.000.000 km2 - 150.000.000 d’habitants.

CROISSANT FERTILE, MO. et CORNE DE L’AFRIQUE 13.500.000 km2 - 50.000.000 d’habi-

tants Cela nous donne 20.900.000 lm2 Pour 300.000.000 d’habitants.

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Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot

Je n’ai cité que ceux-là, car les prétendus pales... n’auraient aucun problème d’adaptation avec eux. Langue, religion, mode de vie...

Je n’ai pas cité l’Iran, l’Inde, le Pakistan, le Népal, l’Afghanistan, le Bangladesh, les Maldives, le Sri Lanka... J’en oublie sans doute.

Nous avons un copain à Paris que l’on traite souvent de farfelu. Mais après m’être livré à cette petite étude, je me dis qu’il n’a pas, tout à fait, tort. Il prétend que si nous devons partager notre terre, que les arabes partagent leurs territoires!

Dans le fond, je pense que les plus farfelus sont les européens. Ils plient le genou face à des délinquants. Et Ils voudraient nous soumettre?

Messieurs, la meilleure leçon d’histoire serait de relire les «Mémoires de Menahem Begin». Vous y apprendrez qu’un Juif ne plie le genou devant personne.

Un juif se prosterne devant l’Eternel.

J’aimerais simplement rappeler que les arabes ont pris ces km2 par la force.

Qu’ils les gardent, mais qu’ils fassent preuve d’altruisme envers leurs frères.

René Seror

Coronavirus : Israël entre dans la deuxième vague.

Après des tergiversations, les responsables sanitaires israéliens semblent s’accorder sur le retour de l’épidémie dans leur pays. « Nous avons eu une longue période de plus de deux semaines avec moins de 20 infections par jour. Puis, ça a commencé à grimper progressivement, et maintenant nous constatons près de 200 nouveaux malades par jour » a déclaré le professeur Sigal Sadetzky, cheffe des services de santé au ministère de la Santé.

Coronavirus : le virus circule partout en Israël « Nous ne savons pas vraiment encore comment identifier les groupes à risque.

Nous voyons le virus se diffuser partout, et s’étendre sur une très large zone géographique, et pas seulement dans les actuelles zones rouges » a ajouté la responsable sanitaire. Samedi, 177 Israéliens avaient été diagnostiqués positifs au coronavirus.

Toutefois les dirigeants n’envisagent pas de confinement.

Coronavirus : l’épidémie reprend à Tel Aviv Le Centre national d’information sur le coronavirus indique que le taux de tests positifs dans la métropole- supérieur à 3% - est deux fois plus élevé que le taux national. Les quartiers les plus touchés sont situés au sud de la ville, le centre de Jaffa, le quartier du marché Levinsky et de la gare routière et la grande majorité des personnes ont été infectées dans leur famille.

Israël dénonce les cris antisémites à Paris Le gouvernement israélien par la voix de son ministre des Affaire de la Diaspora, Omer Yankelevich, s’est ému des insultes antisémites proférées lors de la manifestation antiraciste à Paris. « Nous ne devons pas rester silencieux face à ce grave phénomène » a déclaré la ministre, ajoutant dans un tweet que « l’antisémitisme a de multiples visages. Des manifestants ont tenté de détourner la lutte contre le racisme en s’en prenant aux Juifs de France et à l’État d’Israël. Ils ont crié «sales juifs» et ont affirmé que l’État d’Israël était un «laboratoire des violences policières ».

Coronavirus : la sécurité du Premier ministre contaminée Signe de la progression du virus dans l’Etat hébreu, trois gardes de sécurité chargés de surveiller la résidence du Premier ministre israélien ont été testés positifs au Covid 19. Benjamin Netanyahou testé négatif, ne sera pas obligé de s’isoler car il ne serait pas entré en contact avec les gardes de sécurité concernés.

L’avertissement des Emirats « L’annexion mettra certainement fin aux aspirations israéliennes à de meilleures relations avec le monde arabe et les Émirats sur les plans sécuritaire, économique et culturel » a déclaré lundi l’ambassade des Emirats unis à l’ONU, Youssef al-Otaiba. Alors que la coopération entre les Emirats et Israël s’est amélioré ces derniers mois, notamment dans les domaines sécuritaire, économique, commercial, scientifique, l’annexion annoncée d’une partie de la Cisjordanie pourrait compromettre ces avancées diplomatiques.

À LA UNE

Edition du 17 au 23 Juin 2020

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Colin Powell : la mort de Floyd lui donne du relief

Je m’intéresse aux événements politiques, depuis JFK. Je l’avoue, plutôt de loin. Mes parents lisaient la presse, se réjouissaient de la victoire de Kennedy, alors j’étais aussi pour lui.En ce temps là, et pour les mandats suivants, habité par le rêve américain, je n’ai jamais fait de différence entre un candidat démocrate et un républicain.Je ne pense pas être seul dans ce cas.

Il en fut de même jusqu’à Obama. Auparavant, seul comptait pour moi l’attachement de l’exécutif américain envers Israël.

Dans les années 80, nous voyons apparaître le bout du nez de Colin Powell. Il est alors conseiller de Ronald Reagan. Le premier officier afro-américain et le plus jeune à ce poste. Dans les années 90, il est chef d’état-major des armées. Le premier afro-américain, patron du Pentagone.

Et le premier a n’être passé, ni par west point, ni par l’académie navale. Tout ça, tend à prouver que la couleur de la peau n’est pas un handicap. Tout au long de sa présence politique, toutes sortes de bruits courraient. Entres autres, Il parle Yiddish couramment. Ces bruits n’étant fondés sur aucune base solide et n’ayant jamais été prouvées, nous n’avons pas couru après.

En 2001, il devient secrétaire d’état de Georges Bush junior. Encore une fois, il est le premier afro-américain, à être nommé ministre de la guerre. Colin Powell est un républicain politiquement TRÉS correct.

Il est contre le parti démocrate. Comme disait Pierre DAC: TOUT CONTRE. Il a soutenu Obama lors de ses 2 mandats et en 2016, il soutient Hillary Clinton. Aujourd’hui, son ralliement à Joe Biden est prévisible. Les manifestations anti racistes le mettent en valeur.

rent qui a émigré ou qui vit là-bas. Les affirmations de Powell nous glacent d’effroi. La seule raison de ces mensonges, est de justifier que l’Amerique et ses alliés se lancent à l’assaut de l’Irak. Cette guerre mensongère a détruit l’Irak, renforcé l’Iran, engendré Darsh. Le Moyen-Orient est retourné au moyen-âge. L’Europe n’en finit pas de le payer. Au moment où tout le monde occidental, journalistes, éditorialistes, humoristes, caricaturistes traitent Donald Trump de menteur, au moment où Colin Powell joue la même partition, avec eux, a l’unisson, nous constatons que tout ce beau monde s’exprime en connaisseurs, experts en mensonges, toutes catégories.

Voilà pourquoi, depuis 4 années que Trump est Président, que n’avons nous pas entendu à son sujet? Fou, irresponsable, menteur... La liste est si longue.

Je le disais en introduction, j’étais incapable de faire la différence entre un démocrate et un républicain. Dorénavant je situe les démocrates. Ce sont de mauvais perdants. Ils sont capables de tous les mauvais coups pour arriver à leurs fins.

IMPEACHEMENT, MENSONGES, MAGOUILLES, MAUVAISE FOI... Un homme comme SORROS pourrait dépenser sa fortune afin de déstabiliser l’Amerique. Du reste, un témoin dit qu’il finance les soulèvements actuels. Voilà 128 mois de croissance économique de l’Amerique sous Trump. Le Covid a brouillé les cartes.

Des musulmans originaires de Judée-Samarie occupent des places de premier rang au sein des démocrates. Tous, sont prêts à tout, pour déstabiliser TRUMP. Pour le remplacer par une marionnette dont ils tireront les ficelles.

Ce qu’on retient de cet homme, ce n’est pas l’histoire d’un ambitieux qui aurait pu devenir Président des États-Unis.

On retient surtout, cette fameuse séance du conseil de sécurité, où il brandit à la face du monde, les preuves BIDON, que Saddam Hussein détient des armes de destruction massives. Bien sûr, c’est faux.

Mais il a convaincu le monde.

Joe Biden, l’homme a qui, Menahem Begin a dit: Un juif ne se prosterne devant personne... Ce même homme s’est agenouillé, ce jour, pour collecter des voix.

En ce début de semaine elle, nous avons tous un enfant qui étudie en Israël, un pa-

René Seror

GEORGES WASHINGTON, ABRAHAM LINCOLN Ou êtes-vous?

L’Amérique est en danger.

Est-ce que ce monde ...

La citation la plus célèbre sur le MONDE, est : « Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. » Nous la devons à Albert EINSTEIN. Mais quel est ce gouvernement français qui se voulait propre! Plus blanc que blanc, sans analogie avec des événements actuels. Jugez par vous-mêmes!

Un Président, Emanuel Macron, himself, qui déclare, en petit comité, certes, mais il l’a dit: Je suis prêt à démissionner, et à me représenter, parce qu’aujourd’hui, je suis sûr d’être réélu! Ces propos aussitôt démentis sont rapportés par Le Figaro.

Pouvoir fantasque, lunatique. En vedette américaine, vous avez CASTANER. Un ministre de l’intérieur qui fait et dit n’importe quoi. Qui est désavoué par sa police.

Une police en colère contre son patron.

Ceci ne se serait jamais passé sous PASQUA ou SARKOZY. Un ministre Qui gouverne à la façon des girouettes! Toujours, d’où vient le vent. Et ses hommes le

jugent INDIGNE d’être ministre.

Il est dans une impasse et a dressé une autoroute devant les Mafias des banlieues. A ces baltringues vous rajoutez Sibeth et Beloubet avec toutes les recettes d’une mauvaise tambouille. Mensonges, hypocrisie, mauvaise foi... Rien ne manque. Sauf qu’elles contribuent à prendre les français pour des pigeons.

Après, vous avez ceux qui sont accusés d’agression sexuelles, prétendant au poste de Premier Ministre. Mais aussi des premiers de cordée qui, à la surdité rajoutent la cécité. Ce qui nous ramène à la citation d’Albert Einstein.

Gouvernés par des branquignoles? Ça ne va pas aller en s’améliorant!

Lisez bien mon manifeste, que j’ai volontairement voulu perfide. Il vous aidera peut-être à mieux comprendre l’intervention de Macron, Dimanche soir.

René Seror

À LA UNE

Edition du 10 au 16 Juin 2020

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Le billet de Bernard Korn Brzoza

L’information a peur du vide, une peur irraisonnée, la routine ne fait pas l’audience, l’événement au quotidien, la parole au tragique, les photos, les vidéos, BFMTV en raffolent, tous en raffolent mais cette chaine a fait ses preuves durant le confinement jusqu’à satiété, quand un événement dure, une bénédiction, on en parle, on en pleure, on plonge dans l’hystérie, les survivants à confesse, nous avons survécu au COVID 19, les victimes par milliers, chacune son histoire, les héros en blouses blanches sans masque, c’est du cynisme, recueillement sincère pour les familles, je le pense, mais la vérité n’est pas demandée au point de faire souffrir, des procès à venir, des proches des victimes, des associations, une vraie colère qui risque de durer, les émois, les excuses, les mea culpa, la main sur le cœur, le pouvoir sans avoir été absent n’a pas été à la hauteur, il est pris dans une tourmente entretenue par les Français et les oppositions, responsable de ses conseillers scientifiques de ces technocrates diplômés sans savoir-faire.

Nos « donneurs de leçons » se chiffrent par milliers, autant d’invraisemblables « crétins » à nous apprendre à gouverner, loin de l’autorité, dans les coulisses d’un pouvoir hors de portée, si on les écoutait ils nous auraient guéri du COVID 19 bien avant qu’il ne se déclare, c’est si facile avec des « SI ». Je ne condamne pas l’exécutif, certes, il n’a pas été au top, on le sait, il s’est rattrapé depuis même si sa vérité tient sur des mensonges, son discours a évolué vers une logique de crise sanitaire que l’on trouve actuellement trop prudente, le peuple n’est jamais content, constatation, d’ailleurs les « gestes barrières » à minima, les Français tous répréhensibles face à la loi, les masques dans les lieux publics, irresponsable, demain les effets du COVID 19 seront oubliés.

Reste un moment anxiogène qui a uni le peuple dans la même peur et dans une solidarité magnifique.

Bref, l’inconnu de ce virus a changé le monde d’avant en une diabolique perspective nébuleuse, j’emploie ce mot à dessein parce que il y a encore quelques jours nous étions dans l’expectative d’un demain en interrogation, nous savions plus ou moins ce qui nous attendait : un chômage explosif crédité à 12 %, l’avenir de nos jeunes diplômés, un déficit abyssal, un PIB angoissant, l’économie, une priorité avant qu’elle ne devienne politique, accélérer le déconfinement à nos risques et périls.

Est-ce que d’un coup toute la misère du monde qui nous tombe des cieux et ce virus arrivant de Chine changera en mieux ce qui n’allait pas déjà avant la crise sanitaire ? Ce virus, le principe de précaution, il ne faut pas trop en parler, il circulera à nos dépens, mourra t’- il un jour ? Peutêtre, peut-être pas ? On apprend qu’il au-

rait été actif dès août 2019, une théorie qui va faire les beaux jours des scientifiques et remettre en selle BFMTV et sa pseudo info qui se joue de nos peurs, elle focalisait l’actualité sur un sujet jusqu’à l’indigestion. On recommence, l’angoisse n’a pas encore disparue que survient cette information qui remet tout en question.

Ségolène Royal ajoute sa morale « gouverner c’est apaiser ! » dit-elle, je souffre d’entendre une « has been » qui n’a eu de cesse de tout rater dans l’exercice de ses fonctions. Localisation, relocalisation, comment ? Les charges, les normes, l’administratif pointilleux de Bercy plombe notre économie, nous sommes en dehors du créneau concurrentiel, à peine arriverons nous au niveau compétitif, nos élites économiques en sont-elles conscientes ? Les prix s’envolent, on pense que les Français vont acheter Français, rumeur, il ne faut pas rêver, avec ce qu’il reste sur les fiches de paie à la fin du mois, peut-on faire des folies ? Nous, nous avons une palme d’or, et oui, sans honneur, nous sommes le pays aux prélèvements d’impôts 56% sur le travail dit ’on , le plus important d’Europe, cumulant l’absurde à l’inconscience administrative, les fausses promesses rassurantes, tout au plus « des effets d’annonces » : Bercy, les divers ministères s’emploient à différer des scénarios optimistes vers 2021, il faut reprendre le travail, travailler durant les congés payés, pas question, le confinement psychologiquement était fatiguant , moralement, quand j’entends cela, la « rage » me prend, ainsi parle-t-on dans les banlieues.

Je reste dans le ton de ce qui me perturbe. « Il faut sortir de la spirale des trois « P » peur, panique, psychose et créer une culture du risque ». Avec nos syndicats, nos « sociopathisants » ultime caricature d’un socialisme universel vouant la fin de l’équilibre de nos sociétés et se perdent dans un prêchi prêcha désuet et dépassé hors des réalités actuelles.

Nous sommes au confluent de deux problèmes sociétaux, l’un s’achève avec sa part de risque et le retour à une normalité de vie et celle qui nous arrive des USA, un drame à prime abord ou nous n’étions pas concernés, mais dérives de ces manifestes raciaux, répond à une gauche indigéniste, un totalitarisme adopté par les socialistes ils en ont perdu l’initiative et se sont soumis à l’antiracisme et au racisme, une perversion du mot liberté qui se nourrit de sa petite émotion et à l’ambiguïté racialiste : une colère qui s’est amplifié sur les campus américains par un racisme anti noir qui loin de régresser est devenu l’option politique d’une révolte victimaire, aux relents de fin cvilisationnels :« c’est une constante dans l’histoire, les mouvements les plus totalitaires et les plus violents se sont abrités derrière des belles idées, et gagnent du terrain grâce aux idiots utiles qui les soutiennent ». De l’inédit ! En principe, les extrêmes se rejoignent rarement

pour le meilleur.

L’après confinement commence en fanfare. Il nous prend en traitre, imprévisible, impensable, le monde s’émeut « le racisme ». Les tragédies surviennent souvent quand nul ne les attend. L’après COVID 19 tant redouté nous tombe dessus telle une nouvelle pandémie bien plus grave puisqu’elle remet en cause notre civilisation, « le nouvel antiracisme met en accusation notre civilisation » Alain Finkielkraut : celui de la repentance, notre passé colonial, l’idée même d’une République des lumières, les effets éclatent et mettent en branle tout l’échiquier politique mondial, peut être un grand mot pour parler d’un événement banal pour les USA, en l’occurrence celui-ci fut un crime racial à l’encontre d’un citoyen noir GEORGE FLOYD un délinquant sans grand intérêt, toutefois un HOMME. Rien n’excuse le drame, mais sa résonnance à soulever et s’est exporté vers la France qui n’est jamais à même de développer de nouvelles rancunes face à « l’establishment ». De quoi s’agit-il ? « Le mouvement de contestation des nèos identitaires importé des USA attise la haine de l’autre sous le vernis de l’antiracisme, l’américanisation de la pensée est en marche, rien ne l’arrête ».

Un long article paru dans un journal USA, met l’accent sur l’importance du risque à venir, d’abord, un constat d’une Amérique blanche qui en dit long sur le martyr de GEORGES FLOYD et son interprétation, c’est la vexation du peuple américain et le commentaire qui suit. « Les funérailles de GEORGES FLOYD sont comparables en importance à celle du président KENNEDY, l’Amérique n’honore plus ses héros, aujourd’hui les USA rendent hommage aux toxicomanes et aux voyous et l’Amérique du politiquement correct s’agenouillent devant les HUNS ». Un peu comme en France, un JUIF ASSASSINE ne fait pas le buzz, rappelons-nous Sarah Halimi, Mireille Knoll, Ilan Halimi et les autres, nous voulions la justice, pas la révolution, qu’avons-nous eue ? Des expertises, des expertises, une justice qui nous a flouées ? Une promesse, en attente ! Silence sur l’antisémitisme noir et musulman, avec leurs préjugés invariables, la richesse et le pouvoir. N’oublions pas trop vite, Sarah Halimi, Mireille Knoll, Ilan Halimi et nos frères assassinés porte de Vincennes et ailleurs.

Je me dois d’être objectif, le « politiquement correct » incisif est une forme de censure à la liberté d’expression dont on a tant débattu récemment à l’Assemblée Nationale avec la loi AVIA. Ce qui ne changera rien, fatalité d’une gouvernance soumise à ceux qui poussent à la sécession de la France. Dans ce cas particulier la dimension locale de ce crime a réussi à mobiliser toutes les bonnes et mauvaises consciences que comptent nos démocraties partiales. Du crime abominable par

étouffement, une agonie de 8 minutes et 47 secondes, malgré les supplications de la victime « I CAN’T BREATHE », ces derniers mots devenus le symbole de l’oppression raciste anti noir aux USA, repris et amalgamé avec la mort d’Adama Traoré, d’une famille de délinquant notoire aux condamnations impressionnantes, décédé dans les locaux de police le 19 juillet 2016.

Et bien entendu, la fronde s’installe en France, comme à l’habitude, la police qui casse, qui frappe des innocents qui comme par hasard se baladaient sur les lieux des manifestations , comme c’est dommage, Macron va répondre au silence assourdissant qu’on lui reproche « il s’adressera à la Nation dimanche 14 juin », le ministre, le gouvernement, l’autorité se déchaine, scandale et on englobe le problème racial avec une victime auto proclamée Adama Traoré comme un crime de policiers qui l’ont appréhendé, mort à l’intérieur de l’hôtel de police, ce qui ajoute à la présomption coupable des policiers, et d’expertises en expertises, ce statu quo est la référence d’une procédure complexe que la famille réfutera jusqu’à la condamnation des policiers, d’ailleurs la seule vérité est celle des délinquants. C’est parti pour le feuilleton d’une justice qui ne sait se décider OUI ou NON, « la France a peur de toutes les vérités » » la justice ne juge pas les crimes, elle est dans l’engrenage de l’opinion ».Traoré est-il décédé d’un arrêt cardiaque ou suite à une bavure policière ?

Qui renoncera le premier ?

Belle excuse pour relancer l’affaire en regard du crime raciste de GEORGE FLOYD, ce qui parait incontestable au vue de la vidéo, autres pays autres mœurs, le racisme ambiant aux USA ne laisse planer aucun doute, en France le racisme n’est pas une valeur entretenue textuellement dans notre quotidien, pourtant il existe dans notre intime, c’est la peur, la violence des banlieues, une délinquance dont le pouvoir n’a pas encore trouvé une solution, seulement le compromis comme un intérimaire de longue durée et sans fin, les raisons de cette crainte anxiogène, rodéos sauvages, deal, incivilités et divers actes provocateurs, les derniers en date, les foules autour un match de football, en interdiction totale avec le décret concernant le confinement à raison sanitaire, il y a aussi le fait du « PRINCE » le laisser faire, éviter l’affrontement, la peur de l’émeute, l’Etat est responsable, les sanctions sans effet immédiat, la tolérance trop longtemps acceptée comme une forme de prise de conscience de la grandeur de la France à l’égard de ses minorités, le pardon tel l’acceptation de leurs différences, mais cela devrait avoir un temps, le laxisme résilient profite aux délinquants et aux criminels, ce long plaidoyer sur la justice est l’exemple même du dérapage de la contestation, de l’insurrection pour tous motifs, tous prétextes, la permissivité aux caillassages sur les forces de l’ordre, l’impossibilité à toute autorité civile de pénétrer dans

À LA UNE

Edition du 10 au 16 Juin 2020

15

Le billet de Bernard Korn Brzoza

« ces territoires perdus de la République » de plus, une violence urbaine nauséeuse ou chaque ethnie serait l’ennemie de l’autre, en fil conducteur on transfert le racisme comme une volonté de l’état à le poursuivre par la violence des forces de l’ordre, le fait est résumé en une très belle phrase de Mathieu BASTARAUD « Ce mouvement concerne tout le monde, ce n’est pas NOIR contre BLANCS , c’est l’humanité contre le RACISME et non la police et l’homme blanc ».

Et notre ministre de l’intérieur Castaner « l’émotion doit primer sur la loi », se mettant à défaut du décret sur le décon-

finement. On en revient à cette pratique de la permissivité, un signe à tous les dérèglements civiques, un blanc-seing à la délinquance et la réserve frustrante des forces de l’ordre à ne pas pouvoir exercer leurs fonctions régaliennes. Donnant raison aux manifestants sur les propos présumés racistes des forces de l’ordre et de leurs violences d’une rare brutalité, un amalgame réducteur de l’arbitraire raciste policier, une rengaine déstabilisant le pouvoir et notre sécurité.« La UNE « Castaner a-t-il lâché la police ?» Objectivement il y a quelque chose qui ne va pas « cette soumission fait dire à Philippe de Villiers nous sommes face à un « ministère de la

pétoche ». Le président Macron »le racisme, un fléau de l’universalisme européen » est représentatif des malheurs de la colonisation et de l’esclavage, impardonnable, nous sommes condamnés à plus ou moins brèves échéances, silence, chut sur l’idée même, écoutez les, les meneurs en diatribes anti blanc, et les nouvelles gauches sédimentent leurs racines et leurs griefs, un appel névrotique à toutes les victimes des temps anciens. J’en ai peur, les propos du ministre de l’Intérieur Castaner au lendemain de la manifestation réunissant 23000 participants alors que nous étions en période de déconfinement, la loi ne permet que 10 personnes, un encoura-

gement futur, on peut penser ce que l’on veut, l’après COVID 19 nous pousse vers des lendemains désastreux, une manipulation de citoyens lambda porteur d’une telle détestation de leur intégration génératrice d’une haine modelée par des organisations subversives, vous devinez la suite, ce boni profite à ceux qui nous voient comme une société à remplacer. Pessimisme pour pessimiste, une phrase d’Alain Finkielkraut »la honte d’être blanc a supplanté la mauvaise conscience bourgeoise ».

Bernard Korn Brzoza

Le billet de Gil Taieb Depuis le drame de Minneapolis, une onde de choc traverse la planète. Partout, les images de cet assassinat ont réveillé les consciences. Partout, le problème du racisme et des bavures policières s’est posé.

Les scènes caricaturales de demande de pardon, les demandes d’interdiction de films, les dégradations et demandes de déboulonnement de statues montrent le danger de la racialisation de la situation actuelle.

ou assassine un homme, une femme ou un enfant pour ce qu’il est. Je suis un être humain tout simplement. Riche de mes valeurs juives et républicaines.

Aujourd’hui plus que jamais : je suis Juif Francais, je suis un Citoyen du Monde, je suis Noir, je suis Blanc, je suis Jaune, je suis Rouge.

Oui il y a danger car ce combat est le nôtre.

Ces réactions, au demeurant saines, se sont malheureusement vite retrouvées récupérées, dévoyées et détournées de leur sens premier.

Nous ne pouvons et ne devons rester sans réaction face à ce danger.

Qui plus que le juif connaît les dangers de la haine. Les juifs dont les millions de morts sont les témoins de ce que peut être la barbarie Les juifs si souvent les victimes directes ou collatérales de ces Haines que l’on voit ressurgir et qui rongent notre société aujourd’hui

Aujourd’hui, comme hier, je vais me dresser contre tous les Racismes, les Antisemites, les Homophobes, les Sexistes, les fascistes de l’extrême-droite et de l’extrême gauche, les terroristes, les fanatiques et tous les Populistes : Contre les ennemis de la Liberté, l’Egalité et la Fraternité

Nous avons pu ainsi voir le combat légitime et indispensable contre le racisme, se transformer en lutte raciale, en mise en accusation de toute la police et en appel à la révolte.

Oui il y a du racisme et de l’antisémitisme en France, notre communauté sait de quoi elle parle pour en avoir payé le prix, mais, la France n’est pas un pays raciste.

Oui, il existe des hommes et des femmes qui par leur comportement déshonorent l’uniforme qu’ils portent.

Mais la police et l’immense majorité de ceux qui y servent, restent et demeurent un rempart contre la violence, le désordre et le fanatisme.

Depuis prés de 15 jours, nous assistons à une récupération lamentable et dangereuse du meurtre de Georges Floyd.

Des « artistes » insultent la République et s’érigent en porte paroles L’extrême droite profitant des débordements, revêt son costume de chevalier blanc luttant contre l’envahisseur.

L’extrême gauche toujours à l’affût d’une cause à récupérer qui pourrait lui rapporter des voix, s’allie à tous les appels à la désobéissance et à la révolte.

Aujourd’hui il y a danger !

L’histoire dramatique et honteuse de l’esclavage des noirs, le racisme, la ségrégation, l’antisémitisme doivent être l’affaire de tous. Elle n’est pas celle de deux couleurs qui s’affrontent.

La victoire contre ces fléaux a tout au long de l’histoire trouvé des défenseurs de toutes origines et de toute religions Cette victoire indispensable ne pourrait être obtenue par la division et la stigmatisation.

L’Humanité ne sera sauvée que par les hommes et les femmes de toutes origines et couleurs qui décideront ensemble de faire de cette lutte contre les Haines, leur Combat. Les déclarations délirantes de haine de Assa Traoré sont plus des appels au chaos qu’à la justice. Elle manipule et utilise une jeunesse perturbée par ce qu’elle vit et subit.

Les déclarations outrageantes des Zemmour, Le Pen et autres sont plus des slogans racoleurs politiques que des analyses d’une situation qui met notre démocratie en danger.

Il est urgent de remettre la République et ses valeurs au centre de notre réflexion et de notre action. Je ne connais rien de mieux et de plus fort pour nous protéger des fossoyeurs et vautours qui rôdent, se nourrissent des drames et attendent que la République mette un genou à terre.

Je ne suis ni noir ni blanc ni jaune ni rouge, lorsqu’on maltraite, humilie, blesse

Gil Taïeb

SÉCURITÉ

Edition du 17 au 23 Juin 2020

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Agression contre un Palestinien à Londres: attaque au couteau contre un homme de confession juive Hébron: deux nouveaux suspects israéliens arrêtés

Six autres personnes, soupçonnées d’avoir lancé des pierres contre des véhicules, ont été appréhendées

Tous les suspects devraient être traduits lundi pour un renvoi de l’audience devant le tribunal d’instance de Jérusalem.

Deux nouveaux suspects ont été arrêtés lundi matin, soupçonnés d’avoir participé à l’attaque contre un Palestinien en Cisjordanie, a annoncé lundi la police israélienne.

Samedi soir, deux soldats de la brigade Golani étaient intervenus pour porter secours à un Palestinien agressé à Hébron par un groupe d’Israéliens.

Un homme et un mineur ont été emmenés pour être interrogés, après l’arrestation dimanche de deux adolescents israéliens.

La police a également indiqué que six autres personnes - trois hommes et trois mineurs - ont été appréhendées, soupçonnées d’avoir lancé des pierres et endommagé des véhicules appartenant à des Palestiniens.

La victime, âgée d’une cinquantaine d’années, souffre de multiples blessures à la tête

Un homme de confession juive, membre de la communauté ultra-orthodoxe, a été poignardé vendredi matin dans le quartier de Stoke Newington à Londres.

Il s’agit d’un «crime de haine» présumé, ont rapporté les médias britanniques.

Dans une vidéo filmée par des caméras de surveillance, on peut voir un groupe d’individus asséner plusieurs coups à l’homme avant l’intervention d’un soldat visant à dégager la victime de ses assaillants.

L’assaillant a été plaqué au sol par des ouvriers du bâtiment, qui travaillent sur un chantier à proximité, avant qu’il ne soit arrêté par la police pour «tentative de meurtre».

Ibrahaim Badar, l’homme palestinien agressé, avait souligné samedi l’héroïsme des soldats mais regretté qu’aucune arrestation n’ait été effectuée malgré la diffusion des images.

La victime, âgée d’une cinquantaine d’années, souffre de multiples blessures à la tête.

«Nous avons été appelés aujourd’hui (vendredi) à 10h56 (heure locale) concernant une attaque au couteau dans le quartier de Stoke Newington», a déclaré un porte-pa-

role du London Ambulance Service au média The Mirror.

«Nous avons dépêché une ambulance sur place, ainsi qu’un hélicoptère. Après un premier état des lieux sur place, la victime a été transportée vers un centre de traumatologie», a-t-il ajouté. Son état serait stable.

L’assaillant, qui souffre de blessures mineures à la tête, a également été transporté à l’hôpital.

«J’ai l’intention de mettre en œuvre un programme spécial de lutte contre l’antisémitisme à destination des communautés juives du monde entier», a réagi Omer Yankelevich, la ministre israélienne de la Diaspora.

De nombreux incidents antisémites ont eu lieu dans la capitale britannique ces derniers mois. En novembre dernier, un homme de confession juive avait été agressé dans le métro.

Pays-Bas: un groupe islamiste avait projeté d’attaquer la Gay Pride Israël: des ballons transportant un explosif présumé retrouvés près de la frontière avec Gaza

Il s’agit de la première attaque présumée de ce type depuis plusieurs mois, bien qu’un petit nombre de ballons sans explosifs ont déjà été envoyés depuis Gaza pendant cette période.

L’incident intervient alors que des groupes associés à des organisations terroristes dans la bande de Gaza ont menacé ce week-end de reprendre l’envoi d’engins incendiaires vers Israël.

Hardi N., le chef du réseau, a reconnu avoir une «vision radicale du monde»

taque, et qu’il avait besoin de l’aide de personnes s’y connaissant en armes.

Aucun engin explosif n’avait été envoyé depuis la bande de Gaza depuis le mois de février

Un groupe islamiste néerlandais avait projeté d’attaquer en 2018 la Gay Pride d’Amsterdam, qui attire chaque année des dizaines de milliers de personnes, selon l’audition vendredi de témoins au procès de six suspects arrêtés il y a deux ans, et jugés à Rotterdam.

Le suspect, âgé de 36 ans, avait également prévu d’attaquer une base de l’armée, de tirer sur des soldats faisant de la course à pied et sur un night-club, a rapporté la télévision publique NOS.

Un groupe de ballons transportant un engin explosif présumé a atterri dimanche matin devant la localité israélienne de Tidhar, ont indiqué des responsables locaux.

Au cours du procès, il a reconnu avoir une «vision radicale du monde» mais nié toute appartenance à une organisation terroriste ou intention de commettre un attentat terroriste, selon les médias néerlandais.

Les autorités soupçonnent que les ballons ont été envoyés depuis la bande de Gaza.

Selon la déposition d’un témoin, un policier infiltré a déclaré que le chef du réseau, identifié uniquement sous le nom de Hardi N., avait prévu d’attaquer la Gay Pride.

Hardi N. avait confié à ce policier infiltré qu’il avait rêvé que le prophète Mohammed lui avait ordonné de procéder à l’at-

Hardi N. a été accusé d’avoir projeté de se rendre en Syrie en 2014 pour rejoindre les rangs de l’organisation islamiste Jabhat al-Nusra.

La police a indiqué avoir envoyé une unité sur les lieux pour neutraliser l’objet suspect.

«Des unités ont fermé la zone pour éviter toute blessure», a déclaré le porte-parole.

Dans une interview accordée à la télévision palestinienne samedi, un membre éminent du Jihad islamique palestinien, Ahmed al-Modallal, a indiqué que des groupes terroristes avaient donné leur feu vert à cette pratique, affirmant que les ballons étaient lancés par ”des jeunes qui laissent exprimer la frustration de vivre sans horizon”.

L’envoi de ballons incendiaires vers Israël a cessé en février dernier, au moment où l’Etat hébreu et le groupe terroriste Hamas au pouvoir à Gaza ont commencé à négocier un cessez-le-feu à long terme et un échange de prisonniers.

Dans cet intervalle, le Hamas a freiné le Jihad islamique et d’autres groupes terroristes dans le territoire palestinien, et interdit la tenue de manifestations violentes le long de la frontière de Gaza.

SÉCURITÉ

Edition du 17 au 23 Juin 2020

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Cisjordanie: deux soldats israéliens interviennent pour aider un Palestinien agressé à Hébron

«L’incident s’est produit lors d’une violente confrontation entre Palestiniens et Juifs», a indiqué l’armée Deux soldats de la brigade Golani sont intervenus pour aider un Palestinien à Hébron en Cisjordanie, lors d’une confrontation avec un groupe d’Israéliens de la ville, a rapporté samedi le Jerusalem Post.

Ibrhaim Badar a déclaré qu’il marchait dans la rue lorsqu’il a été agressé. Deux soldats de l’armée israélienne se sont alors précipités pour l’aider.

Dans une vidéo, on peut voir un groupe d’Israéliens en train d’attaquer l’homme, lui assénant plusieurs coups. On voit ensuite un soldat de la brigade Golani courir vers le groupe, pousser l’un des Israéliens sur le côté et essayer d’aider la victime à se dégager.

Ibrhaim Badar a souligné l’héroïsme des

soldats, mais a aussi précisé qu’en dépit du fait que l’incident avait été filmé par des caméras de surveillance, aucun de ses agresseurs n’avait été arrêté par l’armée.

Des policiers locaux enquêtent toutefois sur l’affaire.

«L’incident s’est produit lors d’une violente confrontation à Hébron entre Palestiniens et Juifs», a pour sa part indiqué Tsahal.

La Cisjordanie est le théâtre d’un regain de tensions ces dernières semaines.

La semaine dernière, des Palestiniens ont manifesté dans plusieurs villes pour protester contre le projet israélien d’annexion de pans de ce territoire, comme prévu par le plan de l’administration Trump.

Des rassemblements ont eu lieu à Naplouse (nord), Hébron (sud) et Ramallah (centre).

Un néonazi allemand jugé pour le meurtre d’un élu pro-migrants

C’est la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale qu’une affaire de ce type est jugée dans le pays

Le meurtre il y a tout juste un an d’un élu favorable à l’accueil de migrants avait choqué l’Allemagne et réveillé le spectre du terrorisme d’extrême droite. Le procès du tueur présumé, sympathisant néonazi, s’ouvre mardi à Francfort.

C’est la première fois depuis la Deuxième Guerre mondiale qu’une affaire de ce type est jugée dans le pays.

Durant la nuit du 2 juin 2019, Walter Lübcke, élu du parti conservateur CDU d’Angela Merkel, fume une cigarette sur la terrasse de sa maison à Cassel en Hesse, lorsqu’il est tué d’une balle dans la tête tirée quasi à bout portant.

Après deux semaines d’enquête, un suspect, Stefan Ernst, 45 ans, proche de la mouvance néonazie, est interpellé et avoue le crime, avant de se rétracter et d’accuser un complice présumé. Sans convaincre les enquêteurs.

Le parquet fédéral allemand, chargé des affaires les plus sensibles, l’accuse de «meurtre aggravé et «tentative de meurtre

aggravé». Il encourt la réclusion à perpétuité.

Ernst ne sera pas seul dans le box des accusés. Son complice présumé, présenté comme Markus H., est accusé de l’avoir entraîné au tir en forêt, «y compris avec l’arme utilisée» pour le meurtre, sans pour autant être «au courant des plans réels de l’attentat».

Les deux suspects ont également, selon les enquêteurs, assisté ensemble à une réunion publique au cours de laquelle Walter Lübcke avait apporté son soutien à la politique généreuse d’accueil des migrants décidée en 2015 par la chancelière Angela Merkel.

Syrie: deux commandants jihadistes tués dans une attaque de drone

L’attaque aurait été probablement menée par les Etats-Unis

Deux commandants d’un groupuscule lié au réseau Al-Qaïda ont été tués dans une attaque de drone dimanche dans la ville d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

L’OSDH a indiqué que l’attaque aurait été probablement menée par les Etats-Unis qui dirigent la coalition internationale antijihadistes.

Un porte-parole de la coalition a affirmé que celle-ci n’avait mené aucune opération dans le nord-ouest de la Syrie ces dernières semaines.

Selon le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, «un chef militaire de nationalité jordanienne, Qassam al-Ourdouni, et un autre de nationalité yéménite, Bilal al-Sanaani, membres de Houras al-Din, ont été tués par un missile tiré par un drone contre leur voiture».

Ce groupe est lié à Hayat Tahrir al-Cham (HTS), l’ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, qui contrôle plus de la moitié de la province d’Idleb y compris son chef-lieu éponyme, ainsi que les territoires adjacents dans les provinces de Hama, de Lattaquié et d’Alep.

D’autres groupes jihadistes y sont aussi présents de même que des factions rebelles.

Ces régions constituent l’ultime grand bastion jihadiste et rebelle de Syrie, pays en guerre depuis 2011.

Une trêve précaire, négociée par Moscou, allié du régime, et la Turquie, parrain de certains groupes rebelles, est entrée en vigueur en mars dans le bastion jihadiste après plusieurs mois d’une offensive meurtrière du pouvoir syrien soutenu par l’aviation russe.

Les Etats-Unis ont tué en 2019 plusieurs chefs jihadistes dans des attaques dans la province d’Idleb.

FRANCE

Edition du 17 au 23 Juin 2020

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Francis Kalifat : « Une partie de la jeunesse française est victime d’intoxication du fait des promoteurs de haine » Le Président du Crif n’a, comme à son habitude, pas perdu de temps pour réagir aux cris antisémites prononcés lors de la manifestation contre les violences policières à l’initiative de la famille Traoré. Pour lui, pas de doute, c’est la justice française qui doit faire son œuvre et se montrer intraitable afin que l’antiracisme ne soit pas dévoyé. Entretien.

Israël: la ministre de la Diaspora dénonce les propos antisémites tenus samedi à Paris «Nous ne devons pas rester silencieux face à ce grave phénomène» «Nous ne devons pas rester silencieux face à ce grave phénomène», a dénoncé dimanche soir la ministre des Affaires de la diaspora, Omer Yankelevich, après que des insultes antisémites ont été proférées samedi lors d’une manifestation à Paris en soutien à Adama Traoré.

«L’antisémitisme a de multiples visages.

Des manifestants ont tenté de détourner la lutte contre le racisme en s’en prenant aux Juifs de France et à l’État d’Israël. Ils ont crié «sales juifs» et ont affirmé que l’État

d’Israël était un «laboratoire des violences policières», a-t-elle tweeté, vidéo à l’appui.

La police, qui avait immédiatement réagi aux insultes, a saisi la justice.

Le chef de file de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a accusé la préfecture de Police de colporter des «ragots antisémites».

Plus de 15.000 personnes s’étaient rassemblées à Paris, ce samedi 13 juin contre les violences policières et le racisme.

Emmanuel Macron se rendra à Londres pour le 80e anniversaire de l’appel du 18 juin Le président remettra la Légion d’honneur à la ville de Londres

à Clarence House, résidence du prince Charles et de son épouse.

Emmanuel Macron se rendra jeudi à Londres à l’occasion du 80e anniversaire de l’appel du 18 juin lancé par le général de Gaulle, ont annoncé vendredi les services du prince Charles.

Emmanuel Macron remettra la Légion d’honneur à la ville de Londres, qui deviendra la septième ville à être décorée après Alger, Belgrade, Brazzaville, Liège, Luxembourg et Volgograd, pour le rôle qu’elles ont joué dans les guerres mondiales.

Il traversera la Manche après avoir assisté dans la matinée à la traditionnelle cérémonie au mémorial du Mont-Valérien, en région parisienne.

Le président et sa délégation échapperont toutefois à la quarantaine imposée aux voyageurs entrant au Royaume-Uni, conformément aux exemptions prévues par le gouvernement britannique, selon un porte-parole de Downing Street.

Le couple présidentiel français sera reçu

Dans le message diffusé par la BBC le 18 juin 1940, le général de Gaulle avait appelé les militaires, ingénieurs et ouvriers français à le rejoindre pour poursuivre la lutte contre l’Allemagne nazie malgré la volonté du gouvernement du maréchal Pétain de conclure un armistice.

«Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas», avait-t-il déclaré.

La mort de Georges Floyd, aux États-Unis, et les rebondissements de l’enquête sur la mort d’Adama Traoré ont eu d’importants retentissements outre-Atlantique comme sur notre sol. Avant d’aborder le sujet des cris antisémites, pourriez-vous nous livrer votre sentiment sur les parallèles qui sont faits entre les deux décès ? Dans ce cas précis, comparaison n’est pas raison, pas du tout même. Il y a une histoire du racisme, de l’esclavage, de la ségrégation qui est, aux États-Unis, inscrite dans l’inconscient collectif et les codes culturels. Il n’en va pas de même en France. Si la lutte contre le racisme ne peut se fonder sur des particularismes, si les principes fondamentaux sont les mêmes, il n’est pas pour autant acceptable de faire des amalgames simplistes. Je voudrais donc rappeler qu’aucun corps d’état en France n’est raciste et que la police est là pour faire régner l’ordre et protéger les populations, en aucun cas pour les discriminer ou leur faire subir abus et violences. Échappe-t-elle pour autant à toute accusation de racisme ? Non, bien évidemment car elle fonctionne sur les mêmes cadres que la société en elle-même et n’est pas exempte de brebis galeuses. Il faut dénoncer et poursuivre les promoteurs de racisme mais certainement pas généraliser. Si les contrôles au faciès existent, alors ils sont inacceptables, a fortiori pour nous, juifs, qui avons vécu mise au ban et discrimination. Mais jeter l’opprobre sur tout un corps de métier n’est pas la solution.

Que pensez-vous de l’affaire Adama Traoré ?

Je ne peux me prononcer sur cette affaire, car l’enquête est en cours. Le rôle de la police n’est pas de faire justice, mais de déférer les mis en cause devant la justice. Il appartiendra aux enquêteurs de faire la lumière sur les conditions de la mort de ce jeune homme et de déterminer si les forces de l’ordre ont une responsabilité avérée dans son décès. Quelles que soient les conclusions des enquêteurs, je réfute l’idée que la police et la gendarmerie dans leur ensemble soient des corporations racistes car ce n’est pas la réalité.

Parlons des cris de « sales juifs » entendus pendant la manifestation qui s’est tenue le week-end dernier et relayés sur les réseaux sociaux. Quel est votre sentiment à ce sujet ?

C’est une dérive inacceptable. Lorsque l’on vient manifester pour dénoncer un acte raciste et un climat général qui conduit à la discrimination de personnes en fonction de leurs origines ou de leur couleur de peau, on ne peut se laisser aller à être raciste soi-même. Cette dérive dit bien une chose : l’identification du juif comme étant l’incarnation de tout ce que l’on rejette.

Avez-vous entendu les propos de cette sociologue qui explique que, pour ces manifestants, dire sale juif représente l’expression de quelque chose ou quelqu’un que l’on déteste

et n’a pas grand-chose à voir avec de l’antisémitisme ? Oui j’ai entendu ces propos. J’ai l’impression qu’il arrive un moment où l’on ne sait plus quelle thèse, quels arguments avancer pour excuser ces comportements !

S’il faut en retenir une notion, c’est peut-être qu’une certaine jeunesse voue une haine irrationnelle aux juifs. Pourquoi et comment combattre cette inquiétante évolution ?

La jeunesse, du moins une partie d’entre elle, est victime d’une intoxication intellectuelle.

Cette intoxication est le fait de théoriciens de l’antisémitisme qui se servent, entre autres, des fantasmes et clichés sur les juifs et alimentent la haine d’Israël. Pour populariser leurs idées, ils se servent désormais de la lutte antiraciste en dévoyant la cause et en plaçant les juifs du mauvais côté. L’antiracisme s’est laissé infiltrer par l’antisionisme et c’est ce que je veux dénoncer.

Quelles actions entendez-vous mener pour répondre à ces comportements ? Notre rôle est de dénoncer et d’alerter les pouvoirs publics.

Notre espoir c’est qu’il y ait une réponse ferme.

Le Président de la République a rappelé qu’il ne fallait pas se laisser entraîner vers la division et le communautarisme et son discours a été ferme.

Je salue également la réaction du Préfet de Police qui, par le biais d’un article 40, a signalé au Procureur les insultes antisémites prononcés durant la manifestation afin qu’il ouvre une enquête. J’attends donc l’action en justice, car c’est à la Justice qu’il appartient de se montrer à la hauteur du défi que représente cette dérive. La réponse doit être forte et dissuasive.

La justice, certes, mais les promoteurs de haine, ne faut-il pas les confronter à leurs actions et aux conséquences qu’elles produisent ? Ceux qui abreuvent la jeunesse de haine antisioniste savent très bien ce qu’ils font et ils l’assument. On est, ne nous leurrons pas, également dans une démarche politique purement clientéliste.

Pensez-vous à Jean-Luc Mélenchon ?

M. Mélenchon, par ses dires, s’est ridiculisé lui-même. Les propos sont avérés, les enregistrements ne laissent aucun doute et il accuse le préfet de colporter des ragots. Un tel déni le discrédite. Il n’est, cependant, pas le seul à diaboliser Israël et le sionisme. Je pense qu’aujourd’hui les responsables politiques s’étant complu dans cette idéologie politique doivent assumer leurs responsabilités : en France, depuis le début des années 2000, 12 juifs sont morts pour le simple fait d’être juif. C’était des hommes, des femmes, de très jeunes enfants, des personnes âgées. Et l’unique cause de leur mort est leur judéité. Voilà à quoi mène les amalgames et la haine antisioniste. Lorsqu’on se complaît à promouvoir la haine, on doit en connaître et en assumer les conséquences…

FRANCE

Edition du 17 au 23 Juin 2020

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Elie sans interdit: «Nous sommes entrés dans une guerre idéologique qui pourrait mener à la guerre civile»

La gauche veut conquérir l’électorat des banlieues ”de plus en plus massif et majoritaire” Le néo-féminisme, les conséquences de la mort de George Floyd ou encore les dérives de l’antiracisme étaient au cœur des interventions des philosophes Alain Finkielkraut et Philippe Bruckner, dans l’émission Elie sans interdit, dimanche soir sur i24NEWS. Les deux penseurs étaient invités à réagir face aux récentes manifestations antiracistes, et ont fait part de leur inquiétude devant la propagation du discours «anti-occident» des groupuscules indigénistes dans l’espace public.

«Nous vivons sous la tyrannie des minorités qui ont des relais très complaisants dans l’université (…) et qui changent complètement le visage de l’antiracisme.

Maintenant c’est un combat contre l’Occident. Le racisme serait consubstantiel à l’Europe, et il doit être extirpé», a dénoncé Alain Finkielkraut, prenant notamment comme exemple le déboulonnage de la statue de Winston Churchill, pourtant grand héros de la Seconde Guerre mondiale.

«On se dit que les choses vont continuer dans ce sens étant donné l’ampleur du changement démographique en Europe.

Ces revendications seront de plus en plus stridentes, et beaucoup d’intellectuels plieront le genou dans un geste d’expiation en apparence, mais qui est en fait un geste de soumission», s’est alarmé le philosophe.

De son côté, Pascal Bruckner a estimé que s’était opéré, depuis l’assassinat de George Floyd «un transfert idéologique magique des Etats-Unis à la France», faisant allusion à la puissance du politiquement correct dans le débat public.

«Nos histoires sont radicalement différentes (…) En France, nous sommes liés

par un idéal républicain universel, alors que les indigénistes voudraient instaurer une démocratie raciale et sexuelle”, a-t-il affirmé.

L’essayiste a également fustigé le «formidable conformisme» des médias qu’il accuse de «présenter comme des martyrs et des victimes, des gens dont le CV est pour le moins ambigu», faisant référence à un reportage sur la famille d’Adama Traoré dans Paris Match.

France: «la République n’effacera aucune trace de son histoire»

«Les médias s’engouffrent dans des voies faciles parce qu’ils cherchent à la fois de l’audience, et le visage d’une nouvelle victime incontestable», a-t-il ajouté.

Alain Finkielkraut a également dénoncé le «conformisme de la presse qui ne sait pas prendre de distances, et qui donne un écho démesuré à des mouvements qui devraient être regardés avec recul et circonspection, alors qu’on les voit sur tous les plateaux de télévision”. Le philosophe s’est notamment inquiété de la présence accrue de la représentation du Parti des indigènes de la république dans les médias.

Il a par ailleurs souligné la gravité de la pratique du clientélisme dans le monde politique, affirmant que la gauche voulait conquérir un électorat des banlieues «de plus en plus massif et majoritaire».

Les deux philosophes ont enfin partagé leurs craintes quant à un possible affrontement, en France, entre les mouvements identitaires antiracistes qui souhaitent «la soumission de l’occident», et ceux qui refusent de renier l’histoire du pays.

«Nous sommes entrés dans une guerre idéologique qui pourrait mener à la guerre civile», s’est alarmé Alain Finkielkraut, tandis que Pascal Bruckner s’est inquiété de la possible alliance, dans un futur proche, de l’ultra-gauche violente avec le terrorisme islamiste, dans le but de mener des attentats sur le territoire.

«Nous serons intraitables face à l’antisémitisme» «La République n’effacera aucun nom ou aucune trace de son histoire», a affirmé dimanche Emmanuel Macron lors d’une intervention télévisée, sur fond de polémique sur les monuments liés à l’histoire coloniale ou la traite esclavagiste.

La France «ne déboulonnera pas de statues», a déclaré le chef de l’Etat alors que l’ancien Premier ministre et actuel président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, Jean-Marc Ayrault, a demandé de rebaptiser une salle Colbert à l’Assemblée nationale ainsi qu’un bâtiment de Bercy portant le nom du ministre à l’initiative en 1685 du Code noir.

«Nous seront intraitables face au racisme, à l’antisémitisme et aux discriminations» a-t-il ajouté, «mais ce combat noble est dévoyé lorsqu’il se transforme en communautarisme, en réécriture haineuse ou fausse du passé.»

Par ailleurs, E. Macron a annoncé que le second tour des élections municipales «pourra se dérouler dans les communes concernées le 28 juin.»

«Il faudra éviter au maximum les rassemblements» qui resteront «très encadrés» car «ils sont la principale occasion de propagation du virus», a-t-il ajouté.

En outre, il a annoncé que toute la France passerait au «vert» dès lundi 15 juin, sauf en Guyane et à Mayotte où le virus circule encore.

«Nous pourrons tourner la page du premier acte dès demain sur tout le territoire,»a-t-il dit en détaillant l’accélération des mesures de réouvertures, dont celle dès lundi des restaurants en Ile-de-France.

Concernant les visites dans les maisons de retraites et les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), elles seront «autorisées» «dès demain», lundi.

ISRAËL

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Coronavirus: Israël en pourparlers pour acheter le vaccin de la société Moderna

Le vaccin expérimental sera testé sur 30.000 volontaires Israël est en pourparlers avec la société américaine de biotechnologie Moderna pour acheter son vaccin contre le coronavirus qui entre dans sa phase finale de tests, a rapporté dimanche le site Ynet.

Ynet, citant des responsables anonymes du ministère israélien de la Santé, n’a cependant pas fourni de détails supplémentaires. Un porte-parole du ministère a refusé de commenter l’information.

Le vaccin expérimental contre le Covid-19 de la biotech américaine Moderna, cofinancé par le gouvernement américain, entamera en juillet sa troisième et dernière phase d’essais cliniques portant sur 30.000 volontaires, avait annoncé la société jeudi.

Cette phase déterminante des essais, effectués sur un très grand échantillon de personnes saines, permettra de vérifier si

le vaccin est plus efficace qu’un placebo pour empêcher la contamination par le nouveau coronavirus. Le protocole a été finalisé avec l’Agence américaine des médicaments (FDA), et l’essai sera mené en collaboration avec les Instituts nationaux de santé (NIH).

Moderna fait actuellement course en tête dans la recherche mondiale d’un vaccin contre le coronavirus, talonnée de près par l’université d’Oxford, qui a aussi lancé un essai à grande échelle sur 10.000 volontaires et attend des premiers résultats en septembre.

L’entreprise de biotechnologie a reçu 483 millions de dollars de subventions du gouvernement américain pour développer son vaccin. Elle a annoncé le 18 mai des premiers résultats encourageants sur un petit nombre de volontaires (huit), dans le cadre de la première phase de ses essais cliniques.

«Israël est plus sûr que les États-Unis», estime un ex-joueur afro-américain du Maccabi Tel Aviv

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Israël: le cabinet approuve le budget pour développer la localité de Ramat Trump

Huit millions de shekels seront alloués au développement de la localité nommée en l’honneur du président US Le cabinet israélien a voté ce dimanche en faveur du budget initial pour développer la localité de Ramat Trump, nommée en l’honneur du président américain après la reconnaissance par la Maison blanche, en mars 2019, de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan.

La décision du cabinet intervient le jour même de l’anniversaire de Donald Trump qui fête aujourd’hui ses 74 ans.

La construction du village, situé dans les hauteurs du Golan près de Kela Alon, avait été annoncée par le gouvernement il y a un an. Le nom de la localité, écrit en lettres dorées, avait été dévoilé sur le site lors d’une cérémonie en grande pompe.

Les plans de développement approuvés par le cabinet s’élèvent à huit millions de shekels (2,04 millions d’euros), dont trois millions qui seront alloués au ministère du Logement et de la Construction, et cinq millions à l’Organisation sioniste mondiale pour l’édification d’habitations préfabriquées.

Des appels d’offres pour la construction devraient, par ailleurs, bientôt être lancés.

Lors de la réunion du cabinet, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a une nouvelle fois salué la décision de Donald Trump et du secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, de sanctionner financièrement tout responsable de la Cour pénale internationale (CPI) qui enquêterait sur des militaires américains ou les inculperait «sans le consentement des Etats-Unis».

Le chef du gouvernement a «également dénoncé les accusations «politisées» et «absurdes» de la CPI à l’encontre d’Israël.

«Je remercie le président Trump et son administration de se tenir du côté de la vérité et de la justice», a ajouté B. Netanyahou.

Israël prépare le recensement des Palestiniens vivant dans les zones qu’il compte annexer Jérusalem veut bloquer un éventuel afflux de Palestiniens dans les zones où sera appliquée la souveraineté

«J’ai vécu en Israël pendant 20 ans et je n’ai jamais été agressé. Aux États-Unis, je l’étais.»

L’ancienne star du basket-ball du Maccabi Tel Aviv, Derrick Sharp, a félicité Israël pour son traitement des personnes d’ascendance africaine par rapport aux ÉtatsUnis.

M. Sharp, qui est afro-américain et citoyen israélien, est apparu fin mai lors d’un événement organisé par le consulat israélien à New York.

«Aujourd’hui, il est plus sûr d’être en Israël que partout ailleurs, en particulier pour une personne de couleur», a-t-il dé-

claré lors de l’événement.

L’ex-légende du basket faisait référence à la récente vague de protestations à la suite de la mort de George Floyd, un homme afro-américain décédé par asphyxie lors de son interpellation à Minneapolis, après qu’un officier de police a fait pression sur son cou avec son genou.

«Nous avons vu ce qui s’est passé dans le Minnesota et dans le reste du monde avec la violence», a-t-il poursuivi.

«J’ai vécu en Israël pendant 20 ans et je n’ai jamais été agressé. Aux États-Unis, je l’étais.»

Israël se prépare à effectuer un recensement de la population palestinienne dans les territoires qu’il cherche à annexer en Cisjordanie, ont rapporté jeudi les journaux Yedioth Ahronoth et Haaretz, citant des responsables.

Les autorités souhaiteraient évaluer le nombre de résidents qui seront soumis au régime civil israélien, et bloquer ainsi un éventuel afflux de Palestiniens dans ces zones avant que la souveraineté n’y soit appliquée.

Ces dernières semaines, l’administration civile, l’organe du ministère de la Défense qui gouverne la Cisjordanie, s’est ainsi préparée à la possibilité d’effectuer un recensement des Palestiniens vivant sur le territoire qui sera annexé à Israël, selon les rapports.

Le décompte porterait sur la zone C, qui est aujourd’hui entièrement sous contrôle israélien, et comprend les principaux blocs d’implantations du nord et du sud de la Cisjordanie, ainsi que la vallée du Jourdain.

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a promis d’étendre rapidement et unilatéralement la souveraineté israélienne à environ 30% de la Cisjordanie.

Selon les estimations de Ramallah, des dizaines de milliers de Palestiniens vivent aujourd’hui dans des villages situés dans les zones concernées.

B. Netanyahou, qui souhaite procéder à l’annexion dès le mois prochain, a toutefois déclaré que des dizaines de milliers de Palestiniens qui vivent dans la vallée du Jourdain, une zone stratégique clé pour l’annexion, continueraient de vivre dans des ”enclaves” sous contrôle administratif de l’Autorité palestinienne, sans obtenir la citoyenneté israélienne.

ISRAËL

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Avec l’approbation d’Israël, le Israël a augmenté le nombre de ses ogives nucléaires, malgré une Qatar devrait transférer 50 millions de dollars à Gaza cette semaine tendance mondiale à la baisse

L’Etat hébreu détient actuellement 90 têtes nucléaires aéroportées, contre 80 l’année dernière (Sipri)

principalement des Etats-Unis et de la Russie, qui détiennent à eux deux 90% des armes atomiques.

Israël a augmenté son nombre d’ogives nucléaires depuis 2019, d’après un rapport publié lundi par l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), qui alerte sur les «sombres» perspectives de contrôle de ces arsenaux.

Le rapport indique également que les États-Unis, le Royaume-Uni, la Russie et la France ont déployé 3.720 missiles à têtes nucléaires l’année dernière, dont 1.800 en état d’alerte élevé.

Selon cette source, l’Etat hébreu détient actuellement 90 têtes nucléaires aéroportées, contre 80 l’année dernière, tandis que leur nombre dans le monde a légèrement baissé durant l’année écoulée.

Début 2020, les Etats-Unis, la Russie, la Grande-Bretagne, la France, la Chine, l’Inde, le Pakistan, Israël et la Corée du Nord détenaient 13.400 armes nucléaires, selon des estimations du Sipri - soit près de 500 de moins que début 2019.

La baisse de ces dernières années vient

Parallèlement les puissances nucléaires continuent de moderniser leur arsenal et la Chine, comme l’Inde, en augmentent également la taille.

Cette année, le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), considéré comme la pierre angulaire de l’ordre nucléaire mondial, fête ses 50 ans.

Le nombre d’armes atomiques a radicalement baissé depuis le pic du milieu des années 1980, lorsqu’ il atteignait presque 70.000.

Israël: «Il faudra encore quelques semaines pour savoir quand les touristes pourront venir» Israël avait espéré commencer à accueillir des vacanciers étrangers dès le 1er juillet Alors que les vols ont repris lundi dans certaines parties de l’Europe, la perspective d’une réouverture du ciel israélien devrait prendre encore «quelques semaines», selon le ministère des Affaires Étrangères.

Israël espérait commencer à accueillir des vacanciers étrangers dès le 1er juillet, mais le pic actuel du nombre de cas de coronavirus a mis un frein à ce projet, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lior Hayat, selon le Times of Israel.

«Il faudra encore quelques semaines pour savoir quand les touristes seront autorisés à venir en Israël», a déclaré L. Hayat, ajoutant qu’il y a à peine une semaine, il s’attendait à ce que l’objectif du 1er juillet soit atteint.

Il existe actuellement quelques vols à destination et en provenance d’Israël. L’Etat hébreu a également entamé des pourparlers avec la Grèce, Chypre et certains autres pays considérés comme à faible risque, pour autoriser la reprise des vols.

Le dernier bilan du ministère de la Santé publié lundi soir fait état de 182 nouveaux cas de contamination au Covid-19 dans les dernières 24 heures, alors qu’Israël était pourtant repassé sous la barre des 100 cas la veille.

Aucun décès supplémentaire n’a été enregistré - le bilan est toujours de 302 morts -, mais le nombre de malades s’élève désormais à 3.520.

A ce jour, 35 personnes se trouvent dans un état grave. Parmi elles, 25 patients ont été placés sous respiration assistée.

Les Palestiniens cesseraient en contrepartie l’envoi de ballons incendiaires depuis Gaza vers l’Etat hébreu Israël a autorisé le transfert cette semaine de 50 millions de dollars dans la bande de Gaza donnés par le Qatar, a rapporté lundi le quotidien libanais Al-Akhbar.

Selon le journal, en contrepartie de cette subvention, les Palestiniens cesseront l’envoi de ballons incendiaires depuis Gaza vers l’Etat hébreu.

Dimanche, plusieurs ballons reliés ensemble ont été découverts dans la localité de Tidhar au sud d’Israël, transportant des explosifs. Un démineur a été dépêché pour neutraliser l’engin.

Il s’agissait du premier envoi de ballons lancés par des Gazaouis en direction d’Israël depuis février dernier.

Pour l’heure, aucune décision officielle sur le renouvellement des manifestations près de la barrière de sécurité qui sépare les deux territoires, ou sur toute autre action contre Israël n’a été prise, a rapporté la chaîne israélienne Kan selon un média palestinien qui citait un haut responsable du groupe islamiste Jihad islamique.

D’après cette source, les ballons incendiaires ont été lancés dimanche en direction de l’Etat hébreu par «de jeunes Palestiniens».

Dans le même temps, un responsable de la «Grande marche du retour» a de son côté indiqué que le mouvement étudiait de quelle manière il était possible de réorganiser les rassemblements près de la clôture, tout en respectant les directives liées à la lutte contre l’épidémie du coronavirus.

Israël/Coronavirus: 182 cas supplémentaires en 24 heures Aucun nouveau décès n’a été enregistré, mais le nombre de malades s’élève désormais à 3.520 Le dernier bilan du ministère de la Santé publié lundi soir fait état de 182 nouveaux cas de contamination au Covid-19 dans les dernières 24 heures, alors qu’Israël était pourtant repassé sous la barre des 100 cas la veille.

Aucun décès supplémentaire n’a été enregistré - le bilan est toujours de 302 morts -, mais le nombre de malades s’élève désormais à 3.520.

A ce jour, 35 personnes se trouvent dans un état grave. Parmi elles, 25 patients ont été placés sous respiration assistée.

Par ailleurs, le bilan du ministère indique

que 8.840 tests de dépistage au coronavirus ont été réalisés depuis dimanche.

Les villes qui ont enregistré le plus de nouveaux cas de contamination au cours des trois derniers jours sont Tel-Aviv - le taux de tests positifs y est d’ailleurs deux fois plus élevé que le reste du pays -, Rahat, Baqa al-Gharbiyye, Haïfa et Jérusalem.

Cette annonce intervient alors que le Premier ministre Benyamin Netanyahou a exhorté lundi les Israéliens à respecter les gestes barrières préconisés par le ministère de la Santé : port du masque, distanciation sociale, lavage des mains.

Si ces mesures sont respectées, le gouvernement pourra alors «restaurer l’économie, au même niveau qu’avant le début de la pandémie», a assuré M. Netanyahou.

POLITIQUE

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Menace de mort contre une juge Israël/Coronavirus: «90% de de la Cour suprême: «la police notre économie fonctionne doit agir avec force» de nouveau»

«Ces menaces sont le résultat direct d’une incitation incontrôlée et continue contre le pouvoir judiciaire»

«Aucune tolérance ne sera accordée envers quiconque ose menacer de mort des juges ou des élus», a souligné dimanche le Premier ministre Benyamin Netanyahou.

«J’exhorte la police à agir rapidement et avec force contre toute incitation (à la haine)», a-t-il ajouté à l’ouverture du Conseil des ministres.

L’organe chargé de garantir la sécurité des tribunaux a déposé plainte après une lettre de menaces adressée à Anat Baron, une juge de la Cour suprême d’Israël, a annoncé un porte-parole du pouvoir judiciaire.

Un second communiqué, qui ne mâchait pas ses mots, a également été émis.

«Le contenu ignoble de la lettre de menaces adressée à la juge de la Cour suprême Anat Baron, est le résultat direct d’une incitation incontrôlée et continue contre le système judiciaire et ses juges», a-t-il indiqué.

«Les tentatives pour terroriser les juges israéliens ne les dissuaderont pas (d’agir) et

ils continueront d’exécuter leur tâche sans crainte», a-t-il été ajouté.

Aucun détail n’a été fourni concernant le contenu de la lettre adressée à la juge Baron.

«L’animosité continue contre le système judiciaire est dangereuse…. Les juges à Jérusalem continueront de faire leur travail comme il se doit», a insisté le ministre de la Justice Avi Nissenkorn.

Le chef de l’opposition, Yair Lapid, a de son côté accusé le Premier ministre d’être responsable de ces provocations.

«Les menaces contre la juge de la Cour suprême sont la conséquence directe de l’incitation (à la haine) dont Netanyahou est lui-même l’auteur», a-t-il lancé.

Le Premier ministre a pour sa part estimé que ces menaces étaient semblables à celles dont il a également fait l’objet.

«J’ai moi aussi déposé trois plaintes ce mois-ci contre des menaces de meurtre proférées à l’encontre de ma famille et moi-même», a-t-il rappelé devant les ministres.

Israël: la loi dite norvégienne adoptée par le Parlement

13 ministres envisagent d’utiliser la loi pour faire place à un nombre égal de nouveaux députés

Outre le Premier ministre, le nouveau gouvernement a entamé son mandat avec 33 ministres, assistés de quelque 16 adjoints.

Le parlement israélien (Knesset) a adopté lundi un projet de loi qui autorise les ministres à démissionner de leur poste de député pour permettre à un autre membre de leur liste d’entrer au Parlement.

Selon l’accord conclu entre Benyamin Netanyahou et Benny Gantz, un partage équitable des ministères est prévu avec pas moins de 36 ministres, le gouvernement le plus large de l’histoire du pays.

Cette loi dite norvégienne a été approuvée en deuxième et troisième lectures avec 66 voix pour et 43 contre. Il faut une majorité de 61 voix pour que la loi passe.

Le prix des frais généraux de cette nouvelle coalition a été estimé à un milliard de shekels (251 millions d’euros).

Avec ce texte, pas moins de 13 ministres de différents partis envisagent d’utiliser la loi pour laisser leurs places à un nombre égal de nouveaux députés.

Les parlementaires de l’opposition ont accusé le gouvernement de gaspiller l’argent des contribuables avec cette nouvelle mesure, alors que la coalition est déjà largement critiquée pour son nombre de ministres.

Si les mesures sanitaires sont respectées, «l’économie pourra revenir au même niveau qu’avant la crise» Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a fait un point lundi concernant la crise du coronavirus dans le pays, notamment au niveau économique, et a tenu à rappeler l’importance du respect des mesures sanitaires.

«90% de notre économie fonctionne de nouveau et nous continuons à aller de l’avant», a-t-il affirmé.

Le chef du gouvernement a également annoncé une nouvelle allocation pour tout fonctionnaire ou employé qui retournera au travail, «s’ajoutant aux autres mesures déjà prises par le passé» par le gouvernement pour aider les entreprises, comme «la déduction des taxes municipales».

«Le virus [du Covid-19] est toujours là», a-t-il cependant rappelé, insistant sur l’importance de respecter les mesures sanitaires préconisées par le ministère de la Santé : port du masque, distanciation sociale, lavage des mains, installation de plaques de plexiglass dans les taxis, etc.

Si ces mesures sont respectées, le gouvernement pourra alors «restaurer l’économie, au même niveau qu’avant le début de la pandémie», a assuré M. Netanyahou.

Le discours du Premier ministre intervient alors que le nombre de cas de contamination est toujours en hausse en Israël, et plus particulièrement à Tel-Aviv.

Selon un organe de la Division du renseignement de Tsahal, le taux de tests positifs dans la ville balnéaire - supérieur à 3% - est deux fois plus élevé que le taux national.

«L’annexion de la Cisjordanie portera atteinte à la normalisation entre Israël et les pays arabes» «L’annexion défie le consensus arabe concernant le droit des Palestiniens à l’autodétermination» L’ambassadeur des Emirats arabes unis à Washington, Yousef Al Otaiba, a affirmé dans une tribune publiée vendredi matin dans le journal israélien Yedioth Ahronoth que l’application de la souveraineté d’Israël en Cisjordanie allait entraver les efforts de normalisation entre l’Etat hébreu et le monde arabe.

Yousef Al Otaiba, qui est également ministre au sein du gouvernement émirati, a expliqué que «l’annexion porterait un coup immédiat aux aspirations israéliennes concernant l’amélioration des relations sécuritaires, économiques et culturelles avec le monde arabe».

«L’annexion est une prise de contrôle illégale des terres palestiniennes. Elle défie le consensus arabe - et même international concernant le droit des Palestiniens à l’autodétermination. Elle suscitera la violence et réveillera les extrémismes», a ajouté le ministre.

Al-Otaiba a également prédit que l’annexion aurait un impact majeur sur la Jordanie, «dont la stabilité - qui est parfois tenue pour acquise - profite à toute la région et à Israël en particulier».

«Nous soutenons depuis des années les efforts de paix au Proche-Orient mais restons des soutiens enthousiastes du peuple palestinien et de l’initiative de paix du monde arabe», rappelle M. Otaïba, dans sa tribune.

Le quotidien israélien a par ailleurs publié un tweet en hébreu du ministère émirati des Affaires étrangères reprenant les thèmes principaux des propos du diplomate.

Historiquement, les pays arabes, hormis l’Egypte et la Jordanie, ont fait du règlement du conflit israélo-palestinien la condition de la normalisation de leurs relations avec Israël.

Mais au cours des dernières années, les autorités israéliennes ont développé des relations officieuses avec des pays du Golfe, dont les Emirats arabes unis.

Un premier vol de la compagnie aérienne Etihad Airways, basée à Abou Dhabi, s’est ainsi posé mardi en Israël, chargé d’aide humanitaire pour les Palestiniens. Ceuxci ont toutefois refusé cette assistance, regrettant qu’elle ait été coordonnée avec l’Etat hébreu plutôt qu’avec eux.