Israël Actualités n°585

GRATUIT - Numéro 585 - Edition du 6 au 12 janvier 2021

Journal israélien en langue française

Vaccins: l’UE «prête à aider» à accroître la production page 5

France/Vaccination: le président du Grand Est dénonce «un scandale d’Etat» - page 12

Israël: le gouvernement approuve un confinement généralisé de deux semaines à partir de jeudi - p 17

ÉDITO

Edition du 5 au 12 janvier 2021

France… One point !

C’est l’Eurovision qui, immédiatement, m’est venue à l’idée. Vous savez ce télé-crochet mondial où la France chaque année, se retrouve extrêmement mal classée, voire tellement bas dans le classement que le monde entier, les Français en tête, se demandent pourquoi elle s’acharne à participer. L’Eurovision est un show. Un concours pour lequel les dés sont sans doute pipés, mais rien de très grave en fait. Pour la campagne de vaccination contre le COVID, ce sont des vies, celles de nos concitoyens qui sont en jeu. Et le gouvernement, soyons clairsn se fiche de nous sur ce sujet ! Alors que d’autres pays, en Europe comme ailleurs, vaccinent à tour de bras, parfois même gratuitement, nous sommes, lourdeur administrative oblige, en train de regarder 3 tondus et deux pelés se faire vacciner devant les caméras de BFMTV pour prouver que c’est génial notre lenteur ! De qui se moque-t-on. A ce rythme, il faudra des dizaines et des dizaines d’années pour vacciner la population et la France, grande nation éclairée, passe pour un pays sous-développé sur la scène internationale. Pologne, Croatie, Allemagne, Royaume-Uni, Israël, que le pays soit riche ou pauvre, grand ou petit, les gouvernants ont mis le paquet pour vacciner plus fort et plus vite. Pendant ce temps, en France, on tire au sort des citoyens lambda pour donner un avis éclairé sur la marche à suivre. Et si mâme Michu ou Msieur Gaspard décide qu’à la place des vaccins, il faut donner des bonbons, on fait quoi ?

L’affaire est tellement pathétique qu’il se dit qu’en haut lieu, le Président s’est passablement fâché. Il aurait soufflé (masqué bien sûr ! ) dans les bronches d’Olivier Véran pour lui dire sa façon de penser

Directeurs de la publication Alain SAYADA - alain@sayada.com

!Voici donc venue, à l’heure où j’écris ces lignes, la communication 3.0 au sujet de la vaccination : « Allez fini de jouer avec Mauricette et Gaston de l’Ehpad de Petzouille les Flots, on passe aux choses sérieuses, nous déclame le ministre de la Santé. Centres de vaccination de ville, vaccinodromes, liste d’attente… Le message est clair : on accélère… Un sprint qui, pour Olivier Véran, pourrait bien être le dernier. Las de ses changements de cap et de son manque de capacité à donner aux Français, l’impression qu’il sait ce qu’il fait, le docteur Véran serait sur la sellette.

On connaîtrait même déjà le nom de son remplaçant : un maire d’une ville de l’Est qu’on a beaucoup vu dernièrement…

Pour la communauté juive de France, pour tous ceux qui n’ont pas vu leurs proches en Israël depuis de longs mois, ce retard pris par l’Hexagone déçoit autant qu’il attriste : la séparation durera plus longtemps, il faut s’y attendre. Car on voit mal comment l’État hébreu, qui vaccine à vitesse grand V sa population accepterait sur son sol des hordes de Français non vaccinés…

En attendant, il faut être aussi prudent que responsable, maintenir les gestes barrière et les mesures d’hygiène et se dire, avec philosophie que si le COVID nous a appris quelque chose, c’est bien qu’on peut protéger enfants, seniors et malades de la grippe, de la bronchiolite ou de la gastro-entérite, avec un geste tout simple : se laver les mains !

Qu’Hachem vous protège, chers lecteurs et soyez assurés, qu’en ce début d’année 2021, nous sommes absolument ravis de vous retrouver !

Am Israël Haï Alain SAYADA

Rédacteur en chef Alain Sayada Rédactrice adjointe Katy Sayada Israël Actualités est une marque déposée en France

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À LA UNE

Edition du 5 au 12 janvier 2021

Israël: B. Netanyahou prévoit de réunir le cabinet dans les 48h pour durcir le confinement

Israël/Coronavirus: 5.135 nouveaux cas en 24h, un taux de positivité de 6,6% 49.643 personnes sont actuellement malades, 731 patients sont dans un état grave 5.135 cas de contamination au coronavirus supplémentaires ont été enregistrés dimanche en 24h en Israël, a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué, précisant que 79.395 tests de dépistage ont été effectués, soit un taux de contamination de 6,6%.

49.643 sont actuellement malades, 731 patients sont dans un état grave et 201 d’entre eux sont placés sous respirateurs artificiels.

«Avec un confinement plus strict, nous sauverons de nombreuses vies» Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré lundi qu’il convoquerait une réunion du cabinet corona, en charge des mesures liées à la pandémie de Covid-19 dans le pays, afin de durcir le confinement quasi généralisé actuellement en vigueur.

«Avec un confinement plus strict, [d’une durée] courte, nous sauverons de nombreuses vies et serons les premiers au monde à rétablir notre économie», a souligné le chef du gouvernement.

Les propos de M. Netanyahou interviennent alors que la propagation du nouveau coronavirus ne faiblit pas en Israël, si bien que 5.145 cas de contamination ont

été enregistrés dimanche en 24h dans le pays, selon le dernier bilan du ministère de la Santé.

79.655 tests de dépistage ont été effectués dimanche, soit un taux de contamination de 6,6%. L’Etat hébreu dénombre par ailleurs 50.041 cas actifs de la maladie, 797 patients se trouvent dans un état grave et 203 d’entre eux ont été placés sous respirateurs artificiels.

A ce jour, 3.433 Israéliens sont décédés des suites de la maladie.

En outre, le radiodiffuseur public Kan a affirmé dimanche que les hôpitaux israéliens étaient mis à rude épreuve en raison de la recrudescence des infections dans le pays.

Coronavirus: les Palestiniens espèrent recevoir les premiers vaccins en février

«L’acheminement des vaccins commencera le mois prochain»

Les Palestiniens ont indiqué lundi qu’ils espéraient recevoir les premiers vaccins contre le Covid-19 en février, avec pour objectif de couvrir 20% de la population de Cisjordanie et de Gaza, grâce au dispositif international «Covax» d’aide aux pays les plus pauvres.

«Nous avons reçu une lettre officielle de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) selon laquelle l’acheminement des vaccins commencera le mois prochain afin de couvrir 20% de la population», a indiqué Yasser Bouzia, un responsable au ministère de la Santé à Ramallah.

D’après M. Bouzia, directeur général de

la Santé publique, ces vaccins seront délivrés dans le cadre du dispositif Covax mis en place par l’OMS et l’Alliance pour les vaccins (Gavi), qui rassemble environ 190 pays dont plus de 90 à revenus faibles et intermédiaires.

Selon ce responsable, ils doivent être administrés en Cisjordanie (2,8 millions d’habitants) ainsi que dans la bande de Gaza (deux millions d’habitants), enclave dirigée par le groupe terroriste Hamas.

Les vaccins prévus dans le cadre du dispositif Covax seront distribués aux frais de l’OMS et le reste de la population sera prise en charge sur le budget de l’Autorité palestinienne ou grâce à des pays donateurs, a encore précisé M. Bouzia.

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des écoles».

Confronté à une reprise du nombre de contaminations, Israël a décrété le 27 décembre un nouveau confinement quasi généralisé d’au moins deux semaines.

Mais contrairement aux deux précédents confinements, le système scolaire fonctionne partiellement, et 50% du personnel des secteurs ne recevant pas de public peuvent être présents dans les locaux, selon les règles de restrictions.

3.416 personnes à ce jour sont décédées de la maladie.

«Nous allons exiger un confinement total pendant deux semaines. Nous devons porter un coup dur au taux de morbidité et nous engager ensemble sur une nouvelle voie», a martelé M. Edelstein.

Optimiste quant à l’évolution de la campagne de vaccination, le ministre israélien de la Santé Yuli Edelstein a toutefois estimé dimanche qu’avec la hausse du taux d’infection, «il est impossible d’éviter un confinement total incluant la fermeture

Dans le même temps, plus de 12% de la population a déjà reçu une première injection du vaccin Pfizer, mais Israël risque de devoir ralentir la cadence à partir de la semaine prochaine, en raison d’une pénurie de vaccins.

Covid-19: le Royaume-Uni a commencé à administrer le vaccin d’AstraZeneca/Oxford

520.000 doses sont prêtes à être distribuées, a indiqué le service public de santé britannique (NHS) Le Royaume-Uni est devenu lundi le premier pays à administrer à sa population le vaccin développé par le laboratoire britannique AstraZeneca et l’université d’Oxford, accélérant ainsi sa campagne de vaccination lancée début décembre, face à l’aggravation de la pandémie de nouveau coronavirus.

Brian Pinker, Britannique de 82 ans, a reçu à l’hôpital Churchill de l’université d’Oxford la première injection de ce vaccin «national», dont 520.000 doses sont prêtes à être distribuées, a indiqué le service public de santé britannique (NHS) dans un communiqué.

«Je suis très heureux de recevoir aujourd’hui ce vaccin contre le Covid et très fier qu’il ait été inventé à Oxford», a-t-il déclaré.

Le vaccin d’AstraZeneca-Oxford est moins coûteux, plus facile à stocker et donc plus adapté à une campagne d’immunisation à grande échelle que ceux de ses concurrents Moderna et Pfizer-BioNTech, déjà approuvés et distribués dans plusieurs pays, notamment aux Etats-Unis.

Alors que le vaccin Pfizer-BioNTech a déjà été injecté à plus d’un million d’habitants du Royaume-Uni depuis début décembre, les autorités britanniques ont commandé 100 millions de doses de celui d’AstraZeneca-Oxford.

Le lancement de ce vaccin «est un tournant dans notre combat contre cet horrible virus», s’est félicité le ministre de la Santé Matt Hancock.

Avec plus de 75.000 morts, le RoyaumeUni est l’un des pays d’Europe les plus endeuillés par le coronavirus.

À LA UNE

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Vaccins: l’UE «prête à aider» à accroître la production

ment en France, où la lenteur du processus alarme, et en Allemagne, où des médecins déplorent que le personnel hospitalier ne soit pas prioritaire faute de doses en nombre suffisant.

«Ces difficultés, pour l’heure, ne tiennent pas au volume des commandes mais à l’insuffisance à l’échelle mondiale des capacités de production. Et c’est le cas pour BioNTech», a expliqué la commissaire européenne à la Santé Stella Kyriakides, dans un entretien à l’agence allemande DPA diffusé par ses services.

La campagne de vaccination a commencé le week-end dernier dans les 27 pays de l’UE Alors que les campagnes de vaccination contre le Covid-19 accusent des retards, l’UE a reconnu samedi une «insuffisance mondiale» des capacités de production de vaccins, tout en se disant «prête à aider» pour les augmenter, selon la commissaire à la Santé.

Le démarrage de la vaccination fait l’objet de critiques à travers l’Europe --notam-

Après avoir initialement commandé en novembre 200 millions de doses du vaccin développé par l’américain Pfizer et l’allemand BioNTech, l’UE a exercé une option d’achat de 100 millions supplémentaires pour 2021.

La campagne de vaccination a commencé le week-end dernier dans les 27 pays de l’UE, après le feu vert de Bruxelles fin décembre à ce vaccin, le premier autorisé dans l’Union.

«L’UE a fourni de bonne heure des financements à BioNTech, 100 millions d’euros pour développer ses capacités de production (...) La situation va s’améliorer peu à peu», assure Mme Kyriakides.

Vaccination : Quand la haine d’Israël sert de vecteur d’informations aux complotistes…

Depuis quelques jours, la photo d’un homme politique israélien recevant une injection vaccinale fait le tour du web. Publiée par un collectif anti-vaccin, citoyens en colères, la publication a pour but de faire croire que l’élu en question prend la pose mais qu’il n’y a pas d’aiguille au bout de la seringue… Une Fake News que les médias sérieux se sont empressés de démonter !

Coronavirus: plus de 20 millions de cas aux Etats-Unis, retards dans la vaccination

Seuls 2,8 millions d’Américains avaient reçu vendredi la première dose de leur vaccin contre le Covid-19 Plus de 20 millions de cas de Covid-19 recensés aux Etats-Unis, retards dans les campagnes de vaccination dans de nombreux pays: 2021 a commencé sous de mauvais auspices, refroidissant les espoirs d’embellie en cette nouvelle année.

La flambée de l’épidémie ne donne aucun signe de ralentissement aux Etats-Unis, le pays le plus endeuillé du monde avec plus de 347.500 morts du virus.

Le rythme des nouvelles infections s’est emballé depuis l’automne, aggravé par les déplacements de millions d’Américains pour la grande fête familiale de Thanksgiving fin novembre et les réjouissances de fin d’année, malgré les nombreux appels des autorités à rester chez soi.

Les espoirs d’une éradication de la maladie nourris par l’arrivée des vaccins ont

de leur côté été refroidis par la lenteur de la campagne de vaccination américaine, plombée par des difficultés logistiques et des hôpitaux débordés.

Seuls 2,8 millions d’Américains avaient reçu vendredi la première dose de leur vaccin contre le Covid-19, loin de l’objectif affiché par l’administration Trump, de 20 millions de personnes vaccinées d’ici la fin de l’année.

Un retard déploré par le président élu Joe Biden, qui s’est toutefois montré déterminé à accélérer la cadence. «Soyons clairs: l’administration Biden-Harris ne va pas ménager ses efforts pour faire en sorte que les gens soient vaccinés», a-t-il assuré vendredi.

«Je suis plus optimiste que jamais (...) nous avons les équipes les plus efficaces au monde», avait aussi déclaré la veille le démocrate qui prendra ses fonctions le 20 janvier.

Il s’appelle Beni Ben Muvchar et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne s’attendait pas à récolter une triste célébrité mondiale, simplement parce qu’il a donné l’exemple en se faisant vacciner ! L’homme est le dirigeant du conseil régional de Mevoot Hermon, dans le district Nord d’Israël. Il est venu se faire vacciner à l’hôpital Clalit Health Services Group de Kiryat Shmona le 23 décembre dernier. À l’occasion, il a accepté de se faire filmer par un employé de l’hôpital pour remercier le personnel soignant et inciter les Israéliens à se faire vacciner. C’est dans cette vidéo destinée aux réseaux sociaux de l’hôpital qu’on voit l’infirmière mimer le geste avec la seringue. Il n’en fallait pas plus pour les complotistes de tous poils !

L’une des publications les plus populaires relayant cette vidéo a recueilli 2,8 millions de vues sur Facebook pour 72 000 partages. La légende indique : «Jusqu’où ira

le mensonge, regarder (sic) bien je vous en conjure il n’y a ni aiguilles ni pression.

Vous en jugerez vous-même.» On aura facilement compris l’idée : tout est faux et même les politiques n’ont pas confiance dans le vaccin !

Dommage pour les amateurs de complot, Ben Ben Muvchar, lui, a totalement confiance et il a bien été vacciné. Il a donc publié, sur ses propres réseaux sociaux une autre vidéo où on le voit clairement recevoir l’injection de la première dose : « Je comprends que les opposants au vaccin soient heureux de cette vidéo (celle faite par les employés de l’hôpital-NDLR), mais je les informe que je suis déjà sur la liste d’attente pour recevoir la deuxième dose de vaccin et que j’appelle tout le monde à venir dans les lieux de vaccination pour faire face au Covid-19. » A quand le même exemple montré par nos élus français ? Patience…

À LA UNE

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Vaccination : le modèle israélien Le debrief de la semaine par

Dix jours après le lancement de la campagne de vaccination dans notre pays, la polémique reste vive sur la lenteur de son déploiement. En attendant l’accélération promise pour la semaine prochaine, la France reste désespérément en bas du classement mondial des pays vaccinés, alors que chacun pointe l’exemple israélien.

tégie de fortes commandes anticipées de vaccins.

Un tweet posté lundi par le ministre de la Santé nous apprenait que près de 14% de la population israélienne avait déjà été vaccinée : à l’échelle de notre pays, cela représenterait 10 millions de personnes !

Quelles sont les raisons de ce succès foudroyant ?

Netanyahu, confronté jusqu’à présent à une population déçue de sa réponse à la crise épidémique, est en train de gagner son incroyable pari. Ce qui pourrait lui permettre d’aborder les prochaines élections législatives prévues le 23 mars dans les meilleures conditions.

D’abord, et malgré le scepticisme ambiant, le gouvernement israélien a cru dans sa campagne de vaccination et l’a largement promue dans les médias et les réseaux sociaux. Dans le même temps, le ministère de la Justice a obtenu de Facebook la suppression de quatre groupes anti-vax.

Jack-Yves Bohbot

Et les dirigeants ont montré l’exemple : Benjamin Netanyahu a été le premier israélien à recevoir le vaccin le 19 décembre 2020 dans le centre médical de Sheba à Ramat Gan et a lancé un objectif très clair à ces concitoyens : être le premier pays à sortir de la pandémie, s’ils coopèrent.

Israël s’est donné tous les moyens pour réussir ce formidable défi : lancement d’une campagne de vaccination massive dans trois cents centres disposant d’espaces réfrigérés suffisants, mobilisation de toutes les équipes médicales, notamment militaires, testées préalablement lors de simulations d’attaque biologique, stra-

De plus, le pays bénéficie de structures médicales solides et d’un système de santé hautement numérisé : ainsi, chaque israélien âgé de plus de soixante ans ou à risque a reçu un SMS pour qu’il fixe un rendez-vous afin de se faire vacciner.

Jack-Yves Bohbot

Israël leader de la vaccination mondiale Malgré un troisième confinement débuté le 27 décembre, Israël caracole en tête dans le classement mondial des pays vaccinés. Les vaccinations rapides et les restrictions « nous permettront de sortir les premiers au monde » de la pandémie, a promis Benyamin Netanyahou.

Israël met le prix En novembre, Benyamin Netanyahou a téléphoné au PDG du laboratoire pharmaceutique américain Pfizer à deux heures du matin et a conclu avec lui un accord pour l’achat de huit millions de doses de vaccins. Le gouvernement aurait payé 25 euros par dose, un montant supérieur

de 40% environ à ceux négociés par les Etats-Unis et l’Union européenne.

Un enfant marocain opéré dans un hôpital en Israël Youssef, âgé de neuf ans et originaire de Casablanca, a subi une opération chirurgicale à cœur ouvert en Israël, le guérissant d’une maladie handicapante dans sa vie quotidienne. L’opération s’étant déroulée en février 2020, l’enfant n’a pu retourner au Maroc qu’à la fin de l’été en raison du confinement et de l’arrêt des liaisons aériennes.

Approche rabbinique sur la vaccination Le Consistoire et l’aumônerie israélite des hôpitaux organise le mercredi 6 janvier à 20 heures 30 une conférence zoom sur le thème « la vaccination contre le Covid 19, une approche scientifique et rabbinique ».

Les intervenants sont le grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim, le rabbin Michaël Journo, le professeur Jean-Michel Molina et le président du Consistoire, Joël Mergui.

Dérapage présidentiel Les médias nous ont appris en fin d’année l’organisation d’un déjeuner réunissant le 14 octobre Marion Maréchal et le conseiller « Mémoire » du Président de la République, Bruno Roger-Petit. Cette rencontre a été largement critiquée par la classe politique, y compris dans les rangs de la majorité présidentielle.

Dérapage présidentiel (bis) Le président du B’nai B’rith, Philippe Meyer, a jugé troublants les récents propos du président de la République qualifiant Pétain de « grand militaire ». De son côté, le président du Crif, Francis Kalifat, a regretté que ces propos « remettent en lumière des antisémites notoires ».

À LA UNE

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Ivry Gitlis : le violon de l’amour

8 jours après Robert Castel et 24 heures après Rika Zarai, j’ai le sentiment désagréable que toutes les personnalités que j’ai eu le bonheur de rencontrer, nous quittent. Les unes après les autres. Je ne résiste pas au plaisir de vous raconter cette rencontre avec un être merveilleux: IVTY GITLIS. C’était le 27 juillet 1983. J’avais entendu sur une radio périphérique, que Mort Shuman avait écrit une comédie musicale, qui s’intitulait «PARISIENNES» et dont Nicoletta tiendrait le rôle principal. J’avais une amie qui travaillait sur TF1 avec PPDA. Elle avait un carnet d’adresses bien fourni et n’hésitait pas à m’aider. Il faut dire, qu’à l’origine des radios libres, on disait Radio privée. Un jour le regretté Herbert Pagani me dit: vos radios privées, sont privées de tout. J’expose à mon amie «attachée de presse» mon projet d’émission. Une heure plus tard, l’agent de Mort Shuman et Nicoletta m’appelle. En moins de 5 minutes, elle accepte mon projet et me propose, également de recevoir un violoniste dont j’entends le nom pour la premier fois.

Jeudi 27 juillet1983.

Il est 19 heures. Le grand studio de Radio Shalom, rue Béranger est prêt. Les micros crachent un peu, mais ça marche. C’est la 3 eme émission avec du public. La salle contient 150 places. Il en vient toujours 2 à 3 fois plus. Certains acceptent d’être debouts. D’autres sont forcément refusés. Je vois alors, une femme fluette qui me dit être l’attachée de presse de Mort et Nicole. Le temps des présentations est rapide. Aussitôt elle me demande si j’ai pensé au Whisky. Je tombe des nues, mais je comprends vite que c’est vital pour l’émission. J’ai 200 francs sur moi. J’envoie un jeune chez l’épicier du coin.

Il ramène 2 bouteilles de l’indispensable breuvage. 19h30 la salle est pleine à cra-

quer. Mort Shuman et Nicoletta ont déjà ingurgité une demie bouteille du breuvage écossais. 19h59, je demande le silence. 20 h, mon générique démarre. Musique de Gabriel YARED. Je lance Shalom Vesalam. Suit une salve d’applaudissements.

Je commence l’interview. Ils sont un peu éméchés. Je me demande, comment ça va se terminer. Il y a 4 heures d’émission à couvrir. Au moment où je ne pense plus du tout à lui, avec une demie heure de retard, un homme aux longs chauves blonds ou blancs surgit de nulle part. Il tient un violon et c’est sans doute à cela que je le reconnais. IVRY GITLIS. Sans la moindre gêne. Sans se soucier du fait qu’on est en pleine émission. Que les micros sont ouverts. C’est une effusion interminable avec Mort Shuman. Ça donne à ce moment, à l’émission, un cachet que je ne retrouverai jamais. Il embrasse Nicoletta et mes invités parlent à tue-tête, comme s’ils étaient dans un restaurant à Taïwan.

Le whisky coule et je crains d’être à sec.

Je deviens transparent. Les deux hommes évoquent leur jeunesse à Manhattan, en toute simplicité. La chambre d’étudiant qu’ils partageaient.

Quand Ivry GITLIS a joué, c’était le cœur de l’Amerique et celui de Jerusalem qui communiaient. Merveilleux artistes au cœur rempli d’amour et à la simplicité incomparable. La discussion repris de plus belle. En YDISH. On ne comprenait pas un mot. Mais de voir ces 2 hommes, si heureux de se retrouver, ravissait l’assistance. Ce soir la, Cupidon avait accompli un miracle. Un vent d’amour soufflait sur le studio. Cet amour que seule la mort arrête. Ce soir, après avoir lu ce souvenir, tapez IVRY GITLIS sur YouTube. Je suis certain qu’il vous sourira de là-haut. Après 98 ans de musique, il a décidé de donner ses concerts très haut. Repose en paix.

René Seror

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Rika, Claude et les autres

Je ne voudrais pas me spécialiser dans les nécrologies, mais il faut toutefois avouer que cette année, nous avons été servis.

Entre ceux qui sont connus, ceux que j’ai rencontré et ceux dont je n’ai jamais entendu parler, il y a, sans doute là-haut, un pavillon où les VIP doivent se sentir à l’étroit. Chaque jour qui passe nous apporte son lot de disparitions. C’est devenu à ce point routinier, que plus rien ne nous étonne. Plus rien ne nous surprend.

On annonce les décès sur Facebook ou Twiter. Sans la moindre émotion, on reprend la routine. Tout est banalisé, même la mort. Certains, même si nous ne les avons jamais rencontrés, sont devenus nos amis! Par leur talent, c’était le cas de CLAUDE Brasseur. Quand je l’ai vu pour la première fois, c’était dans VIDOCK. Je pensais alors, il ne sera jamais son père.

Au fil du temps, il se révélait aussi bon que son père. Ce qui fit dire à certains; La pomme ne tombe jamais...

Un survol rapide: Dom Juan, La Boum, Camping... Les plus grands rôles de Claude Brasseur. Il nous a quittés à l’âge de 84 ans. De Sganarelle à Fouché en passant par le sensible Daniel d’Un éléphant ça trompe énormément, pas de doute, vous êtes tous partis au Paradis.

Yves Robert et Victor Lannoux, et Daniel Gelin... et les autres. En guise d’hommage à son talent, Peut-être parce que ce fut le dernier rôle dans lequel je l’ai vu.

Je trouve qu’il a apporté dans Camping, à ce franchouillard ordinaire, des lettres de noblesse. Salut CLAUDE. C’est certain, tu manques déjà.

Et ce matin, celle dont on ne manquait jamais de la présenter comme «le sergent de Tsahal» s’en est allé, danser le CASATCHOC dans le ciel, sans chemise et

sans pantalon. Rika Zarai, à la télé, c’était toujours un peu d’Israel à notre table. Je n’ai pas souvenir, que lors de ses apparition publique, elle n’ait pas parlé du pays qu’elle a servit. Elle chantait en français ou en hébreu. Et on aimait.

Elle était peu, une cousine qui rentrait du pays. Elle n’avait pas le temos de venir nous voir, mais elle nous donnait de ses nouvelles per médias interposés. Je l’ai reçue plusieurs fois à la radio. Elle était toujours à l’aise et mettait à l’aise son interviewer. Un grand souvenir. Un jour, sur une scène parisienne, nous sommes nombreux. Plusieurs animateurs en herbe et Rika. J’étais chargé de proposer aux enchères, des bougies à la mémoire de Tsadikom pour Hanouka. 82 ou 83.

Chaque participant tentait d’intervenir.

Impossible d’en placer une, dans ce vacarme. Soudain, une voix s’élève: C’est Rika. Elle dit, avec cette énergie qu’on lui connaît: «Allez-vous le laisser faire à la fin!» Il s’ensuivit un silence sur scène.

Et ce jour là, en direct, un homme depuis sa votive a offert une somme considérable, en direct, à la radio. Rika était une icône.

Quand les radios libres ont commencé, elle était toujours disponible. Elle ne prenait parti pour personne. C’était l’amie de tous. Toujours avec gentillesse et spontanéité. Chère Rika, chère grande amie, Quand là-haut, tu feras chanter les anges, je ne doute pas que nous vous entendrons.

Bonjour à Line Monty. Je ne peux oublier ce jour, où je vous ai réunie. Je n’ai pas dit un mot en 2 heures. Mais après, on m’a dit que l’émission était formidable. Mais, moi je sais, que tu étais formidable. Que vous étiez formidables, toutes les deux.

Que ton âme repose en paix au Gan Eden des artistes.

René Seror

La route de la soie ... jonchée d’épines Nathan Law, l’une des grandes figures de la lutte pour la démocratie à HongKong, demande l’asile politique à Londres.

Si l’on peut comprendre son choix de fuir Hong Kong, on comprend moins le choix de Londres, à l’heure ou le Brexit et l’épidémie de Covid obligent les britanniques à se barricader chez eux. L’exil, dans une île en quarantaine, coupé du monde, c’est réécrire l’histoire de Napoleon à Sainte Hélène. Un choix qui peut surprendre, alors que le Royaume-Uni, qui s’apprête à sortir de l’Union européenne, oblige une partie de ses habitants à se reconfiner à cause d’une résurgence de l’épidémie de Covid-19.

Cet homme, un inconnu pour nous, est une

figure. Une vraie vedette. En 2014, à 21 ans, il occupe le centre de HK, pendant 2,5 mois, pour réclamer la démocratie. En 2016, il était le plus jeune élu de l’histoire du conseil législatif. En 2017, il est destitué. En 2018, il est emprisonné.

En 2019, il relance la mobilisation, décidé à empêcher Pekin de soumettre Hong Kong. Hélas, tout ça pour rien. La loi sur la sécurité nationale est adoptée en juin.

Et quelle loi! Elle réprime la subversion, et surtout la collusion avec l’étranger, au même titre que le terrorisme. 10.000 arrestations.

Le parti que présidait Nathan Law a été dissout. Alors il a fuit. Boris Johnson a offert une visa de 5 ans à tous les titulaires du passeport britannique d’Outre-mer. Avec un leader comme Nathan Law, il pourrait

le regretter. Ce dernier pense que l’Europe est le ventre mou des démocraties face à la Chine. Il espère ôter aux européens, l’idée que la Chine peut être un partenaire stratégique. Pour les réveiller de leur lethargie, Qu’ils prennent conscience que le Parti communiste chinois est un danger pour le monde démocratique.

La route de la soie est, décidément, pleine d’épines. En Europe, on cède aux intérêts économiques à court terme. A l’heure où Huawei choisit l’Alsace pour installer sa première usine, hors de Chine, Nathan Law veut démasquer la Chine. Ça ne manque pas de panache. Mais même avec beaucoup de bonne volonté, on sent bien que le courage ne suffira pas.

René Seror

À LA UNE

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Le billet de Bernard Korn Brzoza « Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots » BABEL : genèse 11-1-9

Le monde s’obscurcit de tant d’idées nauséeuses, de tant de controverses, tant de faiseurs d’opinion, tant de rumeurs inspirant le « complotisme », le « populisme » ceci à tous les niveaux, les langues déliées s’acharnent sur tout ce qui s’exprime, une insondable perplexité qui cache ses propres défaillances sur une même thématique, une même attitude a donné tant d’interprétations qu’elle bouleverse toute logique et toute vérité. Le questionnement est dans l’humeur du temps, prévoir pour ne pas s’engager, ne rien dévoiler, hésiter telle l’ambigüité d’un choix impossible, personne n’entend, personne n’écoute, les leaders, devant des foules agitées disent les mêmes mots, développent le ressenti contre le pouvoir, des masses d’individus que l’ennui pousse à la rue, un ressassement verbeux sans âme et la Terre tourne dans cette invraisemblance cosmique dilatoire ou la faiblesse de l’Etat permet de trahir les principes respectueux que l’on doit à son autorité.

Demeure cette haine du « FLIC », un tract manuscrit apposé sur un mur en dit assez pour comprendre l’état d’esprit de ceux qui trainent l’Etat Français dans l’ignoble, le mensonge et le déni de vérité d’un Etat dont ils en ont largement profité et pourquoi ne pas le souligner « ABUSER ». « Tous les hommes, tous des FLICS, parce que leur violence est systémique et non le fruit d’actes séparés ».

La France et son histoire hier exemplaire, force et culture, royaume et empire, nos guerres héroïques, les images d’Epinal, un folklore naïf qui a fleuri notre imaginaire d’enfant. Aujourd’hui, nos enseignants ont abandonné cet héritage. Il ne faut pas froisser la susceptibilité des diversités « qui en auraient été victimes ». Nous en sommes venus à nous en défaire en faisant fi d’une gloire passée jugée trop tapageuse : une référence à l’universel, et s’entretient encore dans nos excellentes institutions du savoir, le Collège de France, nos temples mémoriaux d’un humanisme à l’origine de cœur obsolète dans la période décadente que nous partageons avec les diversités et les autochtones. L’Académie refuge des Immortels, un des derniers bastions de nos traditions d’intelligence et d’excellence et d’esprit. La rue domine, étrangement, la culture change de ton, elle devient un acte barbare, un langage hybride, un foisonnement parfois exagéré pour ne pas dire outrancier, mélange argotique, d’onomatopées, la convergence de mœurs liée à l’accueil de nouvelles ethnies, certaines ont pris possession de quartiers, y ont adapté une culture sociale sans comparaison avec notre art de vivre, ou violence côtoie une envoutante logorrhée musicale. Provocation, certes, mais tant de tolérance à des textes abjects, des paroles nocives bafouent la France et

ça enchantent et exaltent un public d’une jeunesse acculturée, telle une meute de « fans » ensauvagés. Il y a de quoi être consterné, déçu voire effaré par l’attitude du chef d’Etat à les avoir reçus un 14 juillet à l’Elysée.

Que laisserons nous à nos enfants, le respect du pouvoir quand il se dévoie avec ceux dont les mots qu’ils délivrent sont délirants, offensants, surtout par les idées développées, les refrains médiatisés à grand renfort de pub ne sont pas en l’honneur de celui qui nous est censé nous représenter.

Tout serait à revoir, « la société a changé, les structures sociales ont éclaté, la plus petite unité n’est plus la famille mais l’individu ».Plus fort que l’Etat, plus écouté que la parole présidentielle, l’incroyable montée des réseaux sociaux : des chiffres déments, le discours politique n’est plus à la hauteur, la libération de la parole assouvit les plus monstrueux instincts, une triste réalité, nul dialogue, nul débat : il y a plus d’un milliard de connections chaque mois sur FACEBOOK, la confidentialité n’est plus un tabou, bien au contraire, on expose sa vie, ses souvenirs, ses vices, ses rêves, le passé, les traumatismes se libèrent, les haines se déploient jusqu’à devenir des appels aux meurtres. Cette société qui s’adonne aux confidences extrêmes s’exportent à d’autres plateformes en formation. L’individu isolé, ignoré, se cherche un monde ou tout peut être dit, pas de reproche, nul censure : » il devient un maillon dépendant aux réseaux sociaux et on y subodore une corrélation vers un comportement narcissique ». » La technologie nous prend en otage et nous perdons notre identité, notre quête naturelle d’interactions et notre acceptation sociale ».

La réalité c’est une déconnexion avec le UN, l’homme UN et INDIVISIBLE devenu INVISIBLE en tant qu’homme mais DEHUMANISE en tant que citoyen, et une STATISTIQUE en tant que consommateur, infantiliser ne sachant plus penser ni réfléchir sans ses paramètres, abrutit par un lavage de cerveau plonge l’individu dans une sorte de torpeur suicidaire, qui est loin d’être un MIEUX. Prisonnier d’un savoir immédiat et continu, avec l’INTERNET impossibilité de départager le vrai du faux? L’information est si denses, seules, celles qui étayent notre point de vue valent quitus, les autres si elles parviennent à émerger s’émancipent vers des extrêmes et deviennent viral et tristement dommageable. Robot collatéral d’une technologie qui vole nos existences. Les réseaux sociaux expriment par leurs idées subversives, commentaires apolitiques, détresse et misère, le vertige négationniste, les horreurs des civilisations sans aucune excuse, la résilience un non dit sépulcrale, il y a dans tous ces « LINKS » une recherche des internautes vivant dans un bulle qui est sur le long terme destructrice et profon-

dément malsaine. Elles sont les racines de notre névrose actuelle et des violences dans lesquelles nous nous débattons, elles ne peuvent que s’amplifier. Ils vivent dans un monde virtuel et dans un confinement idéologiquement pollué ». Avec l’extinction des idéaux, il faut souligner en aparté le propos du philosophe Marcel Gauchet « les élites dirigeantes sont devenus incultes ». Alors qu’ils soient religieux ou politiques, le consumérisme n’a plus de contre pouvoir ». Sans nous rassurer pour autant, nous, les générations d’hier, sacrifiées « nous nous engouffrons dans un monde nouveau, bien plus dangereux qu’on ne le croit ». Et c’est celui que nous allons donner en héritage à nos enfants !

Si la crise sanitaire remet l’homme à son niveau humain, fragile, inconstant, indéterminé, irresponsable, nous demeurons le danger et les accélérateurs du virus du COVID en tant qu’entité supposé CONTAMINANTE, un relâchement coupable s’accompagne d’augures du monde médical qui nous prédit le pire : il sous entend une troisième vague. Des aprioris sur le vaccin PFIZER et J.L Mélenchon donne son avis spécialiste es matière « le vaccin ne me rassure pas, j’écouterai sans doute mon médecin ». Le parti pris des médias « faire parler le seul qui puisse influer sur la décision de se faire vacciner. Le professeur Delfraissy nous demande de patienter encore six mois. Le confinement, couvre feu, NOEL, lassitude des Français, alors que le gouvernement fait tout pour nous protéger, tant de la crise sanitaire mais de ce futur incertain, nous n’en voyons pas la fin. Karine Lacombe « si une troisième vague est à prévoir, une meilleure connaissance du COVID 19 permettra de surmonter avec plus de sérénité. La vaccination à venir nous fait entrer dans une nouvelle ère de la lutte contre la pandémie ». Nous revoilà à la case départ ! Va-t-on reparler des masques ?

Bienvenu dans le monde actuel, un REEL fait d’angoisse, comment y échapper ? En fait et pourquoi, quand tout ce qui nous entoure se délite, nos divergences politiques, des déclarations de guerre, nos excès égoïstes ou seul prime le SUPER MOI, une émotion qui ne sert plus à rien, seul subsiste dans ce gâchis sociétal, l’irrespect à l’Etat , le soi disant « mépris » n’engage pas à la joie, ni la foi en l’Etat, nous réceptionnons les informations mais nous ne les traduisons pas. Les leaders d’opinion s’en chargent, ces affrontements de rues pèsent sur un quotidien amer, souvent invivable pour des milliers de Français, venant d’un quinquennat dont nous attendions mieux ?

Des factions de toutes sortes nous embastillent dans une colère revendicative largement suggérée, une préparation sémantique permet d’envisager un chaos social à l’ampleur de la catastrophe annoncée. Il a fallu peu de temps pour changer notre

hier à notre présent, « rien ne se perd, rien ne se créé » tout a une cause, étape après étape nous avons creusé les racines de notre déclin : si indolores, si pernicieuses, si précieusement voilées, une société annexe s’est emparée d’une partie de notre liberté de parole et d’agir au titre d’un amalgame présupposé raciste, une radicalité qui a trouvé des relais pertinents parmi notre bien pensance, toujours en avance d’ un mauvais débat : des personnalités de premier plan, tant politiques, médiatiques, intellectuels, artistiques. Tout un faisceau de nature à engendrer une sorte d’adéquation avec la population qui en a fait son premier argument politique et de créer ainsi de toute pièce un sentiment victimaire et compassionnelle à leur égard en tenant compte d’un passé réinventé pour la circonstance.

Et, comme il va de soi, ces forces doctrinaires, implacables et une vertu sans appel c’est la tolérance zéro d’une idéologie conquérante, ils se sont appropriés des espaces de colère et d’affrontement en s’en assurant le pouvoir : zones ghettoïsées et intronisées par le discours victimaire des minorités. Le temps de trois ou quatre présidences, une certaine idée de la France est tombée, il pourrait y avoir une révolte citoyenne, qui oserait la déclancher ? Ils seraient Immédiatement confondus avec les extrêmes du politiquement incorrect ou du politiquement correct bien que la distanciation de l’un à l’autre ne soit pas si importante que cela. Est ce à dire « que les extrêmes se rejoignent » ?

Suivis par d’autres groupuscules aux sinistres résonnances racistes, xénophobes.

Malek Bennadi écrit « la colonisation ne fut pas un caprice politique : c’est une fatalité de l’histoire. On cesse d’être colonisé lorsqu’on cesse d’être colonisable : c’est une loi immuable «.

Conclure, « le tout en même temps » en France a besoin d’un héros, d’un martyr et d’un homme providentiel, les honneurs du peuple, le rêve citoyen de redorer le blason tricolore et l’amour de la Nation, ce « tout en même temps » appartient aux crédules, aux rêveurs symptomatiques, aux cyniques désabusés ». De plus, il y a des mots qui ne veulent plus rien dire mais restent des sources de querelles, de divergences qui au nom de la « DEMOCRATIE, de l’ECOLOGIE, du PROGRES, de la SOLIDARITE ne sont que les ressorts d’une manipulation partisane propre à chaque parti. Alors que l’on ne vote plus pour un programme ou pour des prophètes de la morale, ou pour l’unité retrouvée , mais CONTRE QUELQU’UN. Bernard Korn Brzoza

À LA UNE

Edition du 5 au 12 janvier 2021

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Lettre à Donald trump

Pendant les 4 années de ton mandat, j’ai souvent parlé de toi, sans jamais m’adresser à toi.

Ce matin, j’ai écouté l’info sur toutes les chaînes, toutes les stations et tous les journaux. Alors je t’écris et je te tutoie, comme un copain lointain. Mon ami américain, avant de refermer la porte derrière toi, je veux que tu saches que nous sommes nombreux, non, très nombreux à penser que TU a emporté ces élections. Du reste 74 millions d’américains ne s’y sont pas trompés.

Nous savons que les démocrates t’ont volé ta victoire. De les entendre jubiler ce matin, en annonçant la victoire de ton adversaire, j’ai été pris de révulsions incontrôlables. Cher Donald, ils t’ont pris pour un farfelu, parfois pour un fou et même pour un malade. Cependant, tu as insufflé un souffle et un esprit nouveau.

Sûr qu’à présent, guidés par une marionnette téléguidée, les choses vont changer.

Mais ceux qui te regretteront ne resteront pas dans leur coin à ronger leur frein. Ils vont rendre à cette classe bien-pensante, qui se croit supérieure, coup pour coup, ce qu’ils t’ont fait subir. Non par esprit de vengeance, mais pour la vérité. Nous savons déjà qu’aucun président n’a fait ou ne fera, autant que toi.

Certes, nous juifs, savons ce que nous te devons. Notre fierté, déjà. Si ce n’était que ça, DAYENOU!! Mais nous, que sommes

nous? Une poignée. Mais tu as affronté pour nous, le monde arabe, la Russie, l’Iran... Je ne vais pas m’étaler et commencer un couplet qui dirait tes louanges.

Pourtant, tu les mérites, largement. Avant de te quitter, j’aimerais te dire, au nom de tous les miens, qu’il n’existe pas de mots, dans aucune langue, qui soient suffisamment forts, pour te dire notre reconnaissance.

Notre génération continuera a t’appeler MISTER PRÉSIDENT, alors que pour l’autre, nous dirons L’AITRE. Je ne pense pas que nous aurons beaucoup d’occasions de le nommer, puisque ceux qui l’ont fait élire, vont maintenant le border et mener ton pays à sa perte. Il n’est pas un seul domaine où tu ne fus pas le meilleur.

N’était ce satané virus, tu l’emportait haut la main. Tu as été un homme de vérité. Un vieux proverbe dit que La vérité engendre la haine.

Et un autre prétend que Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle?

Alors moi, auteur de cette lettre, très en deçà de la vérité, je rajoute «Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l’amour.” Ce jour là, soit tu reviendras, soit un poulain formé à ton école jaillira, comme tu as jaillit. Au revoir Donald, mêle si le mot t est faible, MERCI. Qu’HM te bénisse et t’accorde une longue vie.

Hommage à Simon Chemaoun TOUBOUL Ben Djoar

René SEROR

Pologne: un rappeur fait référence à la Shoah pour qualifier la pandémie de Covid-19

Grabowski, mieux connu en Pologne sous son nom de scène, Quebonafide. C’est l’un des rappeurs les plus connus du pays.

Jeudi, il a récolté plus de 900.000 vues sur YouTube pour le clip de «Matcha Latte», qui comporte un refrain évoquant les problèmes financiers des artistes pendant la pandémie et le sentiment d’isolement. «À l’extérieur de la fenêtre, un Holocauste moderne», rappe Quebonafide.

«À l’extérieur de la fenêtre, un Holocauste moderne», rappe Quebonafide Un rappeur populaire en Pologne a fait référence à l’Holocauste pour décrire comment le Covid-19 a affecté son pays, suscitant les critiques d’un survivant des camps de concentration, rapporte le Jewish Telegraphic Agency.

La référence à la Shoah fait partie d’une chanson sortie mardi par le rappeur Jakub

Edward Mosberg, un survivant de la Shoah né en Pologne et président du groupe de commémoration de l’Holocauste From the Depths, a déclaré que la référence à l’Holocauste est «inacceptable et banalise notre histoire commune», celle des Juifs et des Polonais.

Le rappeur de 29 ans s’est défendu en affirmant que l’expression «Holocauste moderne» était une référence artistique à un titre de la chanteuse Maria Peszek.

Originaire de Tlemcen, Monsieur Simon TOUBOUL a été tout au long de sa vie un militant associatif de la communauté juive.

Arrivé en 1971 à Créteil, il s’investit dans la communauté dès 1972 au sein de la commission administrative de la synagogue du 8 mai où il assumera les responsabilités de Trésorier-Adjoint.

Toujours avec le sourire et avec sa bienveillance, il milite au sein de l’Appel Unifié Juif de France et poursuit en parallèle son action en faveur du KKL.

Membre de la Hévra Kadicha, il était toujours disponible pour participer aux veillées funéraires.

Ces belles valeurs, il a su les transmettre à ses enfants et restera un exemple pour ses petits-enfants et arrières petits-enfants.

Les communautés de CRETEIL, VALENTON et RIS ORANGIS lui ont rendu un grand hommage à l’occasion de son décès.

A présent, il repose en paix au Gan Eden avec son épouse Josette Rachel Ben Simha.

SÉCURITÉ

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L’Iran annonce un exercice «à grande échelle» avec des drones Ces drones doivent mener des simulations de «combat et de surveillance» à courtes et à longues portées L’armée iranienne compte mener à partir de mardi une opération «conjointe et à grande échelle» d’entraînement avec des drones impliquant plusieurs branches militaires et qui doit se dérouler principalement dans le centre du pays, a indiqué lundi l’agence officielle iranienne Irna.

Cet exercice de deux jours doit concerner «des centaines de drones opérationnels des forces armées de terre, de l’air et de la marine dans la province de Semnan et dans différentes régions» du pays, a précisé Irna.

Ces drones de fabrication iranienne doivent mener des simulations de «combat, de surveillance, de reconnaissance et de guerre informatique» à courtes et à lon-

gues portées, a-t-elle poursuivi.

L’armée iranienne compte également faire la démonstration de ses «accomplissements» en matière de conception de drones lors d’une présentation à laquelle des commandants militaires de haut rang doivent assister.

Cette annonce intervient dans un contexte de tensions accrues entre l’Iran et les Etats-Unis et au lendemain de la commémoration par Téhéran du premier anniversaire de l’assassinat de son général Qassem Soleimani par une frappe aérienne américaine à Bagdad.

Les États-Unis ont par ailleurs annulé dimanche leur décision de faire revenir le porte-avions USS Nimitz, situé dans le Golfe, en raison de «menaces» iraniennes visant le président sortant Donald Trump et d’autres hauts responsables américains.

Israël a besoin d’une autre escadrille de F-35, selon Benny Gantz

«L’assassin d’Esther Horgen voulait venger la mort d’un prisonnier palestinien»

Le nom du suspect est Mohammad Maroh Kabaha, 40 ans, originaire d’un village près de Jénine

«Le Palestinien soupçonné du meurtre d’Esther Horgen dans le nord de la Cisjordanie le mois dernier l’a fait pour se venger de la mort d’un prisonnier palestinien avec qui il était ami», a déclaré lundi le Shin Bet (Agence de sécurité israélienne).

Le nom du suspect est Mohammad Maroh Kabaha, un habitant de 40 ans originaire du village de Tura près de Jénine.

d’une maladie.

À la recherche d’un endroit pour mener une attaque, Kabaha est passé à travers un trou dans la barrière de sécurité et a vu que des Israéliens marchaient dans la forêt de Reihan.

Le 20 décembre, alors qu’il faisait de la contrebande de cigarettes dans la forêt près de la clôture, il a repéré une femme israélienne marchant seule, puis l’a attaquée et assassinée, selon un communiqué du Shin Bet.

Kabaha a purgé une peine de prison dans le passé, en raison d’actions liées au terrorisme. Avec lui, quatre autres suspects ont été arrêtés. Ils sont soupçonnés de l’avoir aidé à se cacher des forces de sécurité israéliennes qui le recherchaient après l’attaque.

Après l’attaque, il a fui les lieux et a trouvé refuge dans le village de Deir al-Ghusun.

Le Shin Bet a ajouté que lors de son interrogatoire, Kabaha a précisé qu’il avait planifié l’attaque un mois et demi à l’avance.

L’une des raisons était de venger la mort de son ami Camal Abu Wae’r - un prisonnier palestinien mort en prison des suites

Le Shin Bet a ajouté que «les forces de sécurité continueront à agir avec détermination afin de contrecarrer les attaques terroristes et à agir contre ceux qui sont impliqués dans de telles actions».

L’enquête sur l’affaire est toujours en cours et, à l’issue de celle-ci, Kabaha devrait être jugé par un tribunal militaire de Samarie.

Le ministre de la Défense n’a pas précisé combien de F-35 Israël cherchait à ajouter à son arsenal Le ministre israélien de la Défense et Premier ministre suppléant Benny Gantz a appelé lundi les Etats-Unis à fournir à Israël une autre escadrille d’avions de combat furtifs F-35, a rapporté Ynet.

Dans une interview accordée au journal israélien, B. Gantz a déclaré qu’il avait déjà contacté les États-Unis et exprimé l’espoir qu’un accord puisse être conclu alors que le président américain Donald Trump est toujours en fonction.

«Il ne fait aucun doute que nous devons élargir la gamme des F-35. Actuellement, nous avons deux escadrilles. Je pense que nous allons augmenter cela. C’est ce que j’ai demandé aux Américains», a déclaré

le ministre de la Défense Benny Gantz à Ynet TV. Le ministre de la Défense n’a pas précisé combien de F-35 Israël cherchait à ajouter à son arsenal.

Cette demande survient alors que les sénateurs démocrates ont échoué le mois dernier dans leur tentative de bloquer la vente de chasseurs F-35 et de drones américains aux Emirats, décidée in extremis par le gouvernement de Donald Trump.

Cette transaction, présentée comme cruciale pour la stratégie américaine contre l’Iran, a été approuvée par le département d’Etat américain rapidement après l’accord de normalisation des relations entre les Emirats et Israël, sous l’égide de Donald Trump.

SÉCURITÉ

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Israël: 28 soldats morts en 2020, dont 9 suicides

Les chiffres de l’armée publiées dimanche sont sensiblement les mêmes que l’année dernière La direction des ressources humaines de Tsahal a indiqué dimanche que 28 soldats israéliens sont morts en 2020, soit le deuxième total le plus faible de l’histoire du pays.

Selon les chiffres de l’armée, neuf d’entre eux se sont suicidés en 2020, contre 12 en 2019.

Le major général Moti Almoz a affirmé, à l’occasion de la publication de ces chiffres, que Tsahal dispose aujourd’hui de moyens plus rapides pour localiser les soldats disparus ou ceux dont la vie est en danger.

S’il fallait parfois plusieurs heures, autrefois, pour que n’intervienne la police militaire, les capacités technologiques actuelles permettent de localiser l’emplacement des soldats en seulement quelques minutes, notamment par le biais de leurs téléphones portables.

«C’est ainsi que nous avons retrouvé

quatre soldats qui étaient vraiment sur le point de mettre fin à leurs jours», a expliqué le général Almoz. «Nous agissons également rapidement face aux messages que les soldats postent sur les réseaux sociaux, qui indiquent des intentions suicidaires», a-t-il ajouté.

Le général Almoz a précisé qu’aucun des neuf suicides de l’année écoulée n’avait de lien direct ou indirect avec les crises associées au coronavirus.

Cependant, au moins un soldat a tenté de se suicider à cause des difficultés économiques de sa famille, provoquées par la pandémie.

Selon l’armée, un soldat, Amit Ben Yigal, a été tué après avoir été blessé à la tête lors d’une opération près de Jénine, en Cisjordanie, six soldats ont été tués dans des accidents de la route, et deux dans un accident d’avion.

Deux soldats ont été tués dans des accidents du travail, trois dans d’autres accidents faisant l’objet d’une enquête et le reste des suites de maladies.

Israël: Tsahal déjoue une tentative d’infiltration depuis le Liban

Deux soldats français tués samedi au Mali

Yvonne Huynh, qui avait 33 ans, est la première femme de l’armée française tuée au Sahel depuis l’intervention Serval en 2013. Loïc Risser avait 24 ans. Tous deux étaient engagés dans un régiment spécialisé dans le renseignement.

«Leur véhicule a été l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé lors d’une mission de renseignement» Des soldats ont empêché plusieurs hommes venus du Liban de se rendre sur le territoire israélien Des soldats israéliens ont empêché mardi plusieurs hommes venus du Liban de traverser la frontière israélienne, a indiqué l’armée dans un communiqué.

Tsahal a indiqué que ses soldats ont repéré des suspects près de la clôture frontalière, et que l’un d’eux était parvenu à l’escalader et a marché quelques mètres sur le territoire israélien.

Les soldats ont procédé à des tirs de sommation et l’homme est retourné au Liban.

Tous les suspects ont alors quitté la zone, a indiqué l’armée.

Pays voisins, le Liban et Israël sont techniquement en état de guerre et Beyrouth interdit notamment à ses ressortissants de se rendre en Israël.

La dernière grande confrontation entre le mouvement terroriste libanais Hezbollah et Israël remonte à l’été 2006. Depuis, les deux camps échangent de manière sporadique des tirs le long de la frontière entre les deux pays et l’aviation israélienne frappe en Syrie voisine des positions de milices pro-iraniennes, y compris le Hezbollah.

Deux soldats français ont été tués et un troisième blessé samedi dans le nord-est du Mali dans une attaque à l’engin explosif improvisé, après la mort de trois militaires français dans des circonstances similaires lundi, a annoncé la présidence française.

Le président Emmanuel Macron a «appris avec une grande tristesse» la mort dans la région de Ménaka de «deux soldats du 2ème régiment de hussards de Haguenau, le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser», selon un communiqué du palais présidentiel de l’Elysée.

Ces deux décès portent à 50 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations antijihadistes Serval puis Barkhane, a précisé l’état-major des armées.

«Leur véhicule a été l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé lors d’une mission de renseignement», a précisé la présidence française.

Les jours de leur camarade blessé ne sont pas en danger, a-t-elle ajouté.

Emmanuel Macron a salué la mémoire des deux soldats, «morts pour la France dans l’accomplissement de leur devoir».

Il a aussi réaffirmé «la détermination de la France dans son combat contre le terrorisme», cinq jours après une autre mortelle contre la force Barkhane dans le centre du Mali.

FRANCE

Edition du 5 au 12 janvier 2021

La France verse 10 millions de dollars à un groupe palestinien qui promeut le boycott d’Israël

L’argent a été versé à une ONG qui promeut «les bonnes pratiques gouvernementales» en Cisjordanie

Le gouvernement français a alloué environ 10 millions de dollars (plus de 8,1 millions d’euros) à une organisation palestinienne qui est l’un des principaux promoteurs du mouvement de boycott d’Israël.

La promotion du boycott a été jugée illégale en France dans plusieurs affaires très médiatisées, selon le JPost.

Des lois qui font FLOP ! risque de «dictature sanitaire», de climat «totalitaire».

Le gouvernement ne rendra pas obligatoire le vaccin pour se déplacer dans certains lieux. Invité du 20h de TF1 mardi soir, le ministre de la Santé Olivier Véran a précisé les contours du projet de loi sur les urgences sanitaires.

Et le passeport sanitaire, un temps évoqué, passe à la trappe. Un nouveau couac. La campagne de vaccination n’a même pas commencé que, déjà, le gouvernement doit désamorcer une polémique, déclenchée par quelques mots au détour d’un projet de loi adopté en Conseil des ministres. L’idée de ce texte était de donner les moyens au gouvernement, en cas de crise sanitaire, la preuve qu’on est protégé par un vaccin.

VACCIN, voilà le mot qui a tout déclenché. Parce que cette façon de permettre au gouvernement de n’autoriser certains déplacements qu’à la condition d’être vacciné, est dénoncée comme une tentative cachée du pouvoir de rendre la vaccination obligatoire. Les attaques les plus soudaines et les plus violentes sont venues de la droite la plus à droite : Marion Maréchal, Marine Le Pen, bientôt suivies de Nicolas Dupont-Aignan et de Guillaume Peltier, le vice-président délégué du parti Les Républicains. La présidente du Rassemblement national a même parlé de

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Qu’est-ce que ça a d’étonnant ?

Toutes ces critiques viennent d’hommes et de femmes politiques qui se sont déjà montrés réservés sur le vaccin. De là à parler de dictature, de totalitarisme, de projet liberticide, il y a un pas. Dans un premier temps, les différents ministres qui se sont exprimés ont renvoyé à une prochaine discussion de ce projet de loi par le Parlement. Matignon a souligné que cette affaire était née d’une idée émise par une mission parlementaire, bref qu’il n’y avait pas de quoi s’emballer. Mais ça n’a pas suffi. Olivier Véran a annoncé dans la soirée d’hier que le projet serait reporté.

C’est, en médecine, ce qu’on appelle un traitement de choc : le texte sera amputé.

Tout se mettait en place pour rejouer un nouvel épisode façon «article 24», vous savez cet article de loi défendu par Gérald Darmanin, et qui donnait au gouvernement les moyens d’interdire de filmer la police et la gendarmerie, lors d’opérations de maintien de l’ordre. Il fallait arrêter ça d’autant plus vite que ce «procès en totalitarisme» vient percuter les tentatives du chef de l’Etat de se relégitimer comme défenseur des libertés publiques et individuelles, lui qui se retrouve trop souvent caricaturé comme ennemi de la liberté.

Encore une mesure qui passe à la trappe. Était-ce une bonne mesure de protection sanitaire ?

En fait, tous ceux qui n’ont plus le droit depuis des mois de recevoir du public aimeraient bien qu’on trouve un moyen, une sorte de passe, pour revoir des clients. La preuve d’un vaccin pourrait être intelligemment utilisée. Chacun pourrait naturellement garder sa liberté de choix : Celle de se faire vacciner ou pas et d’aller au restaurant et au théâtre… ou pas.

René Seror

L’Agence française de développement, ou AFD, qui se concentre sur «le climat, la biodiversité, la paix, l’éducation, le développement urbain, la santé et la gouvernance», a accordé l’année dernière une subvention de 8 millions d’euros à l’ONG Development Center, ou NDC, un groupe palestinien qui affirme promouvoir les «bonnes pratiques gouvernementales» en Cisjordanie.

Il était à l’origine du «Code de conduite des ONG palestiniennes» de 2008, un document incluant un rejet de «toute activité de normalisation avec l’occupant [Israël], que ce soit au niveau de la sécurité et de la

politique, ou bien encore au niveau culturel ou du développement».

NGO Monitor, un groupe israélien qui enquête sur les activités des organisations non gouvernementales dans le cadre du conflit israélo-palestinien, a appelé la semaine dernière le gouvernement français à «réviser sa subvention conformément au rejet clair de la France contre le mouvement BDS».

En France, des dizaines de promoteurs du boycott contre Israël - notamment par le biais du BDS - ont été condamnés pour incitation à la haine ou à la discrimination sur la base de la loi Lellouche, votée en 2003, qui condamne notamment les boycotts à caractère raciste, antisémite ou xénophobe.

La porte-parole de l’AFD, Magali Mevellec, a certifié que ce financement «est conforme à la loi française».

La France «soutient le renforcement des capacités locales qui améliorent la vie des populations dans ce que la France considère comme des Territoires palestiniens», a expliqué Mme Mevellec.

France/Vaccination: le président du Grand Est dénonce «un scandale d’Etat» nation», a-t-il ajouté, montrant du doigt «une forme d’impréparation, d’irresponsabilité».

«On poursuit une politique qui a fait la preuve de son échec par le passé» Le président de la région française du Grand Est, où la situation épidémique est particulièrement alarmante, a dénoncé lundi «un scandale d’Etat» sur la lenteur de la campagne de vaccination contre le Covid-19 en France.

«Je considère qu’aujourd’hui on est face à un scandale d’Etat», a déclaré Jean Rottner, membre du parti Les Républicains (LR, droite), interrogé sur la chaîne publique France 2 à propos de la stratégie du gouvernement en matière de vaccination.

«On poursuit une politique qui a fait la preuve de son échec par le passé: les masques, les tests, aujourd’hui la vacci-

Face aux doutes de certains Français sur la vaccination, «ils ont un gouvernement qui fait l’éloge de la lenteur à certains moments et depuis hier, hyper-accélère», a déclaré le président de la région Grand Est, médecin de formation et qui s’est fait particulièrement entendre depuis le début de la pandémie.

«On se moque de nous. Aujourd’hui se faire vacciner, cela devient plus compliqué que d’acheter une voiture», a-t-il critiqué, ajoutant que son objectif était d’avoir «des morts en moins et des gens qui souffrent en moins».

«Il faut que les choses s’accélèrent, être extrêmement transparents vis-à-vis des Français», a réclamé Jean Rottner, demandant «officiellement» que les collectivités locales puissent, «une fois les stocks européens écoulés, être à l’origine de commandes de vaccins» et que soit permis «à tous les professionnels de santé de vacciner».

FRANCE

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France/Vaccins: le gouvernement promet d’accélérer la cadence, craintes d’un rebond du virus

«On ne peut pas envisager de rester sur ce rythme... Il faudrait 3.000 ans pour être vaccinés» Au lendemain des fêtes de fin d’année, le gouvernement craint un rebond de l’épidémie de Covid-19 susceptible d’entraîner de nouvelles restrictions, et tente dans le même temps d’étouffer la polémique grandissante autour de la lenteur de la campagne de vaccination.

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncé dimanche dans Le Parisien une accélération de l’arrivée des doses chaque semaine et un renforcement des moyens pour les transférer aux Ehpad.

Mais avec 516 personnes vaccinées au 1er janvier selon le ministère de la Santé, les attaques ne faiblissent pas face à une campagne au compte-gouttes qui comprend une visite pré-vaccinale pour déceler d’éventuelles contre-indications et recueillir le consentement des personnes.

«On ne peut pas envisager de rester sur ce rythme. Les calculs laissent envisager qu’il faudrait 3.000 ans pour être vaccinés», a regretté dimanche sur BFMTV le Pr Bruno Megarbane, chef du service de réanimation médicale et toxicologique de

l’hôpital Lariboisière (AP-HP).

«Pour la première phase, (...) ce sont les vaccins qui se déplacent à nos aînés, pas l’inverse. Les Allemands ont eux un champ plus large en ciblant d’autres populations», a plaidé Gabriel Attal.

«Pour la deuxième phase, dès début février, (le ministre de la Santé) Olivier Véran a annoncé des +centres de vaccination en ville+: ce ne seront pas des +vaccinodromes+ géants nécessitant des kilomètres de déplacement mais, à terme, des lieux en grande proximité dans nos communes», a-t-il ajouté.

Le Premier ministre Jean Castex a de son côté assuré la veille que «dans les mois qui viennent, à l’arrivée, la situation sera totalement équilibrée en terme de vaccination en Europe».

«Mon inquiétude c’est qu’on est face à une demande mondiale pour ces vaccins considérables», a déclaré l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, auprès de BFMTV. «Est-ce que dans trois mois on aura des doses suffisantes pour l’Europe et le reste du monde?», s’est-il interrogé.

Deux attentats islamistes déjoués en France en 2020

Elle est «endogène» et «de plus en plus difficile à détecter».

«Le passage à l’acte se fait de manière extrêmement rapide», a-t-il poursuivi en citant l’assassinat du professeur Samuel Paty en octobre.

«Le terrorisme islamiste sunnite est endogène et de plus en plus difficile à détecter» Deux «attentats terroristes islamistes sunnites» ont été déjoués en France «en 2020 et 33 depuis 2017», a affirmé dimanche Laurent Nuñez, coordonnateur national du renseignement.

Invité du «Grand rendez-vous» émission des medias français Europe1, CNews et Les Echos, Laurent Nuñez n’a donné aucune indication sur la nature de ces deux projets d’attentats déjoués.

Il a souligné que le «terrorisme islamiste sunnite» était «une menace prioritaire».

Laurent Nunez a souligné un «point commun» entre les trois derniers attentats attribués à cette mouvance (contre les anciens locaux de Charlie Hebdo, contre Samuel Paty et dans une basilique de Nice): «le blasphème, la volonté de venger le prophète».

Pour lui, la menace exogène (en provenance de l’étranger) est «moins probable», même si les services français «restent extrêmement vigilants» à ce sujet.

Interrogé sur le suivi des condamnés pour terrorisme qui devraient sortir de prison en 2021, M. Nuñez a affirmé qu’ils feront l’objet «d’obligations administratives» (pointage régulier, interdiction de paraitre dans tel ou tel endroit...).

Calendrier de vaccination, comité représentatif tiré au sort… Comprendre les dernières annonces du gouvernement !

On vaccine doucement, on prend des précautions. Le 27 décembre dernier, c’était le ton et le discours adopté par le ministre de la santé. Depuis, face à la vaccination en masse pratiquée par plusieurs pays du RoyaumeUni à Israël en passant par l’Allemagne, la Pologne ou la Croatie, la France a compris qu’elle devait accélérer. Israël Actualités a synthétisé quelques éléments clés pour mieux comprendre et se faire une idée du sujet…

Le calendrier de vaccination La campagne de vaccination a démarré, dans le pays, ce dimanche 27 décembre 2020. Les personnes dites prioritaires et les personnes âgées en Ehpad dépendant d’hôpitaux sont les premières à être vaccinées. Cette phase initiale devrait s’étendre jusqu’à fin janvier.

Depuis ce lundi 4 janvier, les soignants âgés de 50 ans et plus peuvent aussi se faire vacciner. Un accès à la vaccination avancé de quelques semaines, prévu initialement en phase 2.

Le ministre de la santé a également annoncé, en début de semaine, l’ouverture de centres de vaccination dans les grandes villes de France avant la fin janvier : 500 à 600, selon ses déclarations.

Les Français volontaires pour être vaccinés sont également invités à se faire connaître via une liste d’attente mise en ligne prochainement.

A compter de février 2021 et jusqu’au printemps, les personnes âgées en dehors des Ehpad, les personnes jugées à risque (obèses, diabétiques, etc), ainsi que le personnel médical seront concernés par

la vaccination. Enfin, la vaccination sera progressivement ouverte à tous dès le mois d’avril.

Le comité consultatif tiré au sort Lundi 4 janvier, 35 Français (30 titulaires et 5 suppléants) ont été tirés au sort pour intégrer le comité consultatif sur la campagne de vaccination anti-COVID. Ils seront chargés de partager les interrogations et de dissiper les doutes quant aux choix stratégiques adoptés par les instances sanitaires concernant la vaccination. Selon Gabriel Attal, interrogé par Le Parisien, ce collectif de citoyens sera formé le 10 janvier et se verra attribuer la mission suivante : « Émettre les questionnements relatifs à la vaccination, que ceux-ci réfèrent aux problématiques scientifiques, sanitaires, techniques ou financières. Pourront également être exprimées les craintes, résistances ou questions liées aux enjeux éthiques de la campagne nationale de vaccination », détaille le Cese (Conseil économique, social et environnemental) qui pilote l’opération. Souhaité par Emmanuel Macron, ce comité n’aura, ceci dit, aucun pouvoir ni poids dans l’orientation stratégique de la campagne. Du coup, on se demande bien pourquoi on perd temps, énergie et argent à le créer…

FRANCE

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COVID 19 : A quand les vaccins ?

Frédérique Andriot, docteur en pharmacie : « A ce rythme, il faudra des décennies pour vacciner les Français ! ». Il y a deux mois, Frédérique Andriot, docteur en pharmacie installée en région parisienne, nous avait dressé les perspectives d’espoir que l’arrivée d’un vaccin laissait entrevoir. Israël Actualités est de nouveau allé à sa rencontre pour connaître son sentiment sur la méthode choisie par la France pour vacciner. Lenteur, complexité administrative, retard important par rapport aux voisins européens… Tout la surprend, pour ne pas dire la déçoit ! Entretien.

Bien sûr, il y a les annonces de la semaine : centres de vaccination urbains, liste d’attente des volontaires, accélération du rythme… Olivier Véran semble avoir entendu l’urgence et la grogne populaire. Dans la réalité, quel regard portent les professionnels de santé sur la manière dont est menée cette campagne vaccinale ?

Un regard perdu autant qu’incrédule, je ne vous le cache pas ! Il a été décidé de vacciner d’abord les résidents d’Ehpad attachés à des hôpitaux. En somme une poignée de personnes âgées. Pourquoi ce choix logistique aussi compliqué que restreint ?

C’est très inégalitaire. J’ai une grand-mère presque centenaire qui souhaite être vaccinée. Que dois-je lui dire ? Qu’elle n’est pas concernée car elle ne vit pas en maison de retraite hospitalière ? C’est à n’y rien comprendre.

Soyons clairs pour que nos lecteurs comprennent bien : un Français lambda ne peut pas se faire vacciner à l’heure où nous parlons ?

Non. Comme pour les masques, lors du premier confinement, le gouvernement a fait le choix d’un protocole compliqué et entièrement centralisé qui décide arbitrairement de qui peut et va recevoir une injection, et ce au compte-goutte. A ce rythme, il faudra près de 4 ou 5 ans pour qu’un Français moyen sans risque de comorbidité soit vacciné. Je ne serais d’ailleurs pas étonnée de voir naître une forme de tourisme vaccinal : un petit week-end à Berlin et hop, un vaccin !

Plus sérieusement, je conçois bien qu’il faille commencer par les personnes à risque, soit du point de vue de leur santé, soit du point de vue de leur profession, mais si je suis volontaire, pourquoi me refuserait-on le vaccin ? Je suis une citoyenne comme les autres ! Pour moi le malaise, dans la population va grandissant : interdiction de délivrer des masques aux pharmaciens, interdiction faite aux médecins de ville de soigner des COVID, durant

l’hiver 2020. Voici, à l’aube de 2021, une autre étape franchie dans la confiscation de la liberté de soigner : être vacciné, pourquoi pas, mais seulement si et quand le gouvernement et l’ARS nous l’autorisent…

Le gouvernement semble justifier le retard à l’allumage par la volonté de ne pas bousculer les Français, méfiants vis-vis du vaccin. Vous n’avez pas l’air convaincu par cette stratégie…

Non, en tant que professionnelle de santé, je peux vous dire que c’est une mauvaise stratégie. Il y a quelques années, je me suis moi-même fait vacciner contre la grippe H1N1, alors que j’étais enceinte et en fin de grossesse. Les clients de ma pharmacie, me voyant sortir du centre de vaccination, m’ont avoué par la suite avoir été rassurés et encouragés à se faire vacciner eux-mêmes après m’avoir vue. Y aller doucement pour rassurer, c’est donc une mauvaise stratégie. Il faut vacciner les médecins et les professionnels de santé de ville.

Ce sont eux qui rassurent le public et qui montrent l’exemple…

Le président lui-même trouver la méthode trop lente, pas à la hauteur des Français ? Mais qui décide de la lenteur des procédures ?

Je ne comprends pas plus que vous ! On est en guerre nous dit le Président depuis le début de l’épidémie sur le sol français. Je suis d’accord sur ce point, mais je trouve que les mesures prises sont loin d’être à la hauteur d’une guerre. Il n’y a pas d’organisation, de stratégie, de plan d’action clairs. On a l’impression de plans vaguement bricolés, qu’on change au gré du retour du terrain, de ce qu’il se passe ailleurs, etc. On aurait pu mobiliser l’armée, par exemple sur le sujet du vaccin.

Avant de faire venir l’armée, les pharmaciens, comme vous, les médecins auraient pu être mis à contribution…

Tout à fait. Les pharmaciens pourraient être un relai important de cette campagne vac-

cinale. Or, les pharmaciens sont consternés. Masques, absence d’investissement de l’ordre des Pharmaciens, décisions à l’emporte-pièce… Tout a été fait pour les rendre inutiles dans cette guerre. Idem pour le système de santé de ville qui n’est pas utilisé. L’administration française s’ingénie à nous pondre des protocoles compliqués, lents, lourds… On ne comprend pas !

Mais où sont les vaccins français ?

Je me pose la question. Dans tous les autres pays où la vaccination a débuté, les doses ont été déployées sur le territoire et on peut se vacciner n’importe où. En France, on ne sait pas où sont les vaccins… Il y a certes, une nécessité de prévoir une vaccination sur deux injections, avec 21 jours d’écart entre les deux injections et la France a opté pour mettre de côté la deuxième dose de chaque vacciné. Mais ça ne peut justifier un tel retard. Je ne comprends pas et je me demande même si la France a bien reçu les doses de vaccin qu’elle a achetées. Et si, comme pour les masques, ils avaient été récupérés par d’autres pays…

Revenons, indépendamment des vaccins, au sujet des contaminations. Enfants contagieux ou pas, asymptomatiques ou pas, nouvelle souche dangereuse ou pas… On ne comprend pas grand-chose non plus…

Sur le sujet des enfants, je partage le point de vue du ministre de l’éducation. Que les enfants soient ou non des réservoirs de contamination, comme du reste, pour tous les autres virus est moins grave que d’interdire à des enfants d’aller à l’école.

Pour les enfants, la privation d’école a été désastreuse lors du premier confinement.

Il faut que nos enfants continuent à mener une vie à peu près normale. Pour le reste : la vie d’un virus est faite de mutations permanentes. En Afrique du sud et en Angleterre, on a découvert un SARS COV II notablement différent dans chacun de ces deux pays. On se retrouve donc avec trois virus circulants. La variante anglaise n’est

La jolie histoire de Solange Coucou, c’est Solange. Je reviens avec une nouvelle histoire vraie de ma petite enfance. Cette fois-ci, c’était avec mon papa ...

Par un bel après-midi, Solange et son papa décident d’aller se promener un peu. En revenant, ils passent devant un magasin et décident d’aller acheter des nouvelles chaussures et des chaussons. Dans le magasin, la vendeuse fait essayer une première paire. Elle appuie sur l’extrémité de la chaussure pour vérifier la pointure.

Le papa demande à sa fille de marcher un peu et lui demande si ça va bien, si elle a mal, si les chaussures sont belles...tout va bien. Solange est enchantée. La vendeuse amène ensuite une boîte de chaussons et de nouveau elle fait essayer les chaussons, vérifie la pointure, fait marcher la petite fille. Solange est heureuse. Elle va avoir de nouvelles chaussures et de beaux chaussons. « Ce sera tout monsieur ? » demande la vendeuse. « Oui, je prends les deux paires » répond le papa. La vendeuse remballe

alors les chaussures et les chaussons dans leurs boîtes respectives tandis que le papa remet les anciennes chaussures aux pieds de sa fille.

Solange regarde la scène étonnée. Elle ne comprend pas pourquoi on range les nouvelles chaussures et pourquoi on lui remet les anciennes. Son père finit d’attacher les chaussures aux pieds de sa fille et tout d’un coup Solange déclare « Elles me font mal aux pieds... Elles sont trop petites...je n’arrive pas à marcher avec... » !

pas plus dangereuse, mais beaucoup plus contagieuse, d’où le reconfinement décidé par le Premier ministre. Idem pour la souche sud-africaine et lorsque le pays s’en est rendu compte, les autorités ont décidé de se couper du reste du monde. Or, cette même souche a été détectée chez un vieux monsieur de l’Est de la France ayant fait un test PCR en Suisse. En Suisse, comme dans d’autres pays européens, on cherche d’office à savoir par quelle souche le patient a été contaminé. Pas en France. Ce monsieur n’est peut-être pas le seul. Mais comme on ne va pas au bout des tests, on ne peut pas savoir. Pourquoi un grand pays comme la France choisit-il de rester dans l’ignorance de ces données alors qu’elles sont clés pour soigner et mettre en place des stratégies de lutte… On ne cherche pas à savoir, du coup, on peut officiellement dire que la souche sud-africaine ne circule pas en France…

Puisqu’on ne la cherche pas !

Au train où vont les choses, lors de notre dernier entretien, vous nous aviez dit que le vaccin était une excellente nouvelle, mais il semblerait que les Français ne puissent pas en profiter avant bien longtemps ?

Au regard de ce que Pfizer annonçait, je pensais qu’une grande partie de la population européenne pourrait être vaccinée d’ici juin, ce qui aurait permis de repousser un éventuel pic épidémique à mars 2022. Mais là, en France, si on continue à avancer à ce train, on n’atteindra jamais un taux de couverture vaccinale suffisant. Je sais que le ministre de la santé a annoncé l’ouverture de centre de vaccination de ville, de liste d’attente sur lesquelles on peut s’inscrire si l’on est volontaire. Mais le ministre en question fait des annonces à tout va, une le matin, une le soir ! Il est assez clair que la déception des Français a été entendue, mais qu’y aura-t-il après les effets d’annonce ? Comme n’importe quel citoyen, aujourd’hui, je m’inquiète…

ISRAËL

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La compagnie Emirates devrait débuter ses vols vers Tel-Aviv à partir du 15 février

La compagnie Emirates devra faire face à une concurrence féroce sur la liaison Dubaï/Tel-Aviv La compagnie aérienne Emirates, basée à Dubaï, a demandé à l’autorité aéroportuaire israélienne des créneaux d’atterrissage et de décollage à l’aéroport Ben Gourion à partir du 15 février, a rapporté lundi le magazine économique Globes.

Le nom du transporteur aérien figure déjà sur le tableau des arrivées et des départs de l’aéroport Ben Gourion depuis fin novembre, en raison d’un accord de partage de codes avec la compagnie flydubai, mais aussi pour les vols en correspondance qu’elle propose aux passagers israéliens à destination de l’Asie de l’Est notamment.

Le transporteur émirati avait par ailleurs annoncé en septembre dernier que sa division restauration allait commencer à produire des plats casher, dans la lignée des accords d’Abraham signés entre les deux pays.

Etihad Airways assurera pour sa part des vols en direction d’Israël à partir du 28 mars prochain.

Israël/Coronavirus: les chefs d’hôpitaux tirent la sonnette d’alarme Plus d’1.500.000 personnes ont reçu la première dose du vaccin Les chefs d’hôpitaux en Israël ont averti que les établissements étaient «sous tension permanente» et ont mis en garde contre une éventuelle saturation des services, alors que le nombre de malades graves est en hausse. Selon eux, Israël entre dans la pire vague de la pandémie de coronavirus, avec une augmentation significative des hospitalisations et des patients atteints de formes graves de plus en plus jeunes.

«Nous sommes au tout début d’une vague très sérieuse», a déclaré le professeur Pierre Singer, responsable des soins intensifs au centre médical Beilinson de Petah Tikva, à Channel 13.«Les patients arrivent à l’hôpital dans un état grave… Il nous reste encore quelques mois au cours desquels nous devons respecter les règles…

Israël: présentation devant la Commission des lois du «passeport vert» qui sera remis à toute personne vaccinée

«Le passeport vert est aussi notre façon d’encourager de plus en plus de gens à se faire vacciner» La compagnie Emirates devra ainsi faire face à une concurrence féroce sur la liaison Dubaï/Tel-Aviv, alors que jusqu’à 16 vols quotidiens étaient programmés en décembre par les compagnies Arkia, Israir, El Al et flydubai.

C’est tellement dommage et inutile de tomber malade maintenant, quand on voit enfin la lumière au bout du tunnel,» a-t-il ajouté.

Le cabinet coronavirus a décidé de renforcer le confinement général dès jeudi soir, en imposant pendant deux semaines la fermeture du système scolaire et des entreprises et en limitant les rassemblements.

Les déplacements seront limités à 1km autour du domicile. En ce qui concerne les voyages, seuls les passagers qui ont acheté des billets avant jeudi soir seront autorisés à embarquer sur présentation de la référence d’achat.En parallèle, la campagne de vaccination fait preuve d’un grand succès avec plus d’1.500.000 personnes ayant reçu la première dose.

Israël a enregistré plus de 8.000 nouveaux cas de coronavirus en 24h et 3.495 décès au total.

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Le ministre de la Santé Yuli Edelstein a présenté lundi à la Commission des lois de la Knesset les éléments qui constitueront le «passeport vert» qui sera attribué à tous les Israéliens ayant reçu les deux doses du vaccin contre le coronavirus.

«Le peuple d’Israël se fait vacciner! Et c’est la seule manière de vaincre le coronavirus», a déclaré M. Edelstein.

«Le passeport vert est aussi notre façon d’encourager de plus en plus de gens à se faire vacciner et à juste titre. Les personnes vaccinées ne sont pas dangereuses», a-t-il ajouté.

Le document sera disponible pour les personnes vaccinées une semaine après l’administration de la seconde dose de vaccin, via l’application du ministère de la Santé et sur son site Internet.

Ce certificat permettra à toute personne qui le détient d’éviter notamment une mise en quarantaine après un contact avec un patient testé positif, ou après un retour de l’étranger.

Les personnes en possession du «passeport vert» seront également exemptées de test de dépistage. Pour l’heure, il est toutefois difficile de déterminer si le précieux document sera reconnu au niveau international.

Israël: les hôpitaux débordés devant l’afflux de malades du coronavirus Plusieurs milliers d’opérations non-urgentes ont été annulées dans les hôpitaux du pays Les hôpitaux israéliens sont mis à rude épreuve en raison de la recrudescence des infections, a rapporté dimanche le radiodiffuseur public Kan. La hausse des hospitalisations de malades atteints du coronavirus a obligé de nombreux centres médicaux du pays à annuler entre 10 et 40 % des opérations non-urgentes et à transformer les salles d’opération en salles de fortune pour les patients Covid.

«Le nombre de patients graves est plus élevé. Nous sommes obligés d’ouvrir plus de services pour les malades du coronavirus», ont-ils ajouté.

Kan a par ailleurs rapporté que le ministère de la Santé s’attend à ce que la situation continue à empirer.

Le ministère a déclaré plus tôt dans la journée que 30 cas confirmés du variant britannique du virus ont été identifiés dans le pays, dont sept aujourd’hui.

Selon Kan, les hôpitaux du pays souffrent d’une pénurie de personnel et de lits, la pire depuis le début de la pandémie.

Plusieurs cas ne sont pas liés à des personnes arrivées de l’étranger, ce qui indique que le variant britannique s’est propagé après son irruption sur le territoire israélien.

«La troisième vague est plus grave que la seconde», ont indiqué à la chaîne des responsables des hôpitaux Hadassah, à Jérusalem, et Rambam, à Haïfa.

Plus de 435.800 personnes ont été contaminées en Israël, selon le dernier bilan communiqué par le ministre de la Santé dimanche, et 3.400 sont décédées.

ISRAËL

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Israël compte faire avancer la construction dans les implantations avant l’entrée en fonction de J. Biden

108 unités de logement dans le quartier de Ramat Shlomo, à Jérusalem, devraient être approuvées Israël devrait donner son feu vert à la construction de nouvelles unités de logement dans la partie orientale de Jérusalem en Cisjordanie avant la prestation de serment du président américain élu Joe Biden, le 20 janvier prochain, a révélé samedi soir le radiodiffuseur public Kan. L’organe du ministère de la Défense chargé d’autoriser la construction dans les implantations devrait se réunir dans les deux prochaines semaines afin de faire avancer les projets de construction.

Selon la municipalité de Jérusalem, le sous-comité devrait approuver la construction de 108 unités de logement dans le quartier de Ramat Shlomo.

Lorsqu’il était vice-président de Barak Obama, Joe Biden avait dénoncé la

construction de 1.600 logements dans la partie orientale de Jérusalem en 2010, lors d’un voyage en Israël, affirmant qu’une telle entreprise «sape la confiance dont nous avons besoin et va à l’encontre des discussions constructives que j’ai eues ici».

Le sous-comité supérieur de planification de l’administration civile se réunit généralement quatre fois par an. En octobre, après une interruption de sept mois, le sous-comité a approuvé la construction de plus de 5 000 logements en deux jours.

Plusieurs centaines de ces approbations concernaient des maisons déjà construites illégalement, mais qui seront légalisées rétroactivement.

Selon le mouvement anti-implantation «La Paix maintenant», 12.159 unités de logement ont déjà été approuvées cette année, soit près de 4.000 de plus que l’année dernière.

Israël: le gouvernement approuve un confinement généralisé de deux semaines à partir de jeudi

Les écoles, les jardins d’enfants et les entreprises non-essentielles seront fermés Le gouvernement israélien a voté mardi soir en faveur d’un confinement généralisé qui doit entrer en vigueur dans la nuit de jeudi à vendredi, pour une durée minimum de deux semaines.

Les écoles, les jardins d’enfants et les entreprises non-essentielles seront fermés.

Par ailleurs, les rassemblements seront limités à cinq personnes en intérieur, et à dix personnes en extérieur.

Il sera également interdit de se déplacer à plus d’un kilomètre de son domicile et les transports publics seront réduits de moitié.

Les Israéliens ayant acheté d’avion avant le confinement seront autorisés à voyager à Les autres personnes devront

un billet généralisé l’étranger. demander

une autorisation.

Cette mesure a été décidée suite à la recrudescence du nombre de cas de contamination au Covid-19 dans le pays, alors que plus de 450.000 Israéliens ont été infectés depuis le début de la pandémie.

Le confinement généralisé pourra en outre être prolongé en fonction de la situation sanitaire.

Ce développement intervient alors que le pays a commencé fin décembre à vacciner sa population, si bien que plus d’un million d’Israéliens a reçu à ce jour la première dose du vaccin.

Selon le directeur général du ministère de la Santé, Chezy Levy, l’Etat hébreu devrait atteindre l’immunité collective lorsque le nombre combiné de personnes vaccinées et de personnes s’étant remises du Covid-19 atteindra les cinq millions.

Tesla acquiert une licence pour pouvoir importer et commercialiser ses véhicules en Israël La société américaine va commencer à accepter des commandes en ligne dans les prochains jours Le constructeur américain de véhicules électriques Tesla a obtenu une licence auprès du ministère israélien des Transports lui permettant d’importer et de commercialiser ses véhicules en Israël sans limite de volume, a rapporté lundi le magazine économique Globes.

Jusqu’à présent, Tesla opérait ses activités en Israël en tant que «petit importateur» et était limité à une vingtaine de véhicules seulement, principalement pour réaliser des tests.

C’est la première fois qu’un constructeur automobile reçoit une licence pour pou-

voir directement importer et vendre ses véhicules en Israël, sans avoir à passer par l’intermédiaire d’un concessionnaire local.

La société américaine commencera à accepter des commandes en ligne dans les prochains jours, et les premières voitures Tesla devraient arriver en Israël dans quelques mois, en fonction de la situation sanitaire.

Le constructeur automobile devrait commencer dans un premier temps à promouvoir son modèle Tesla Model 3 SR+, un véhicule disposant d’une autonomie d’environ 440 kilomètres et qui pourrait être vendu entre 250.000 et 300.000 shekels (entre 63.400 et 76.100 euros).

POLITIQUE

Edition du 5 au 12 janvier 2021

Israël: les partis Yamina et Nouvel espoir signent un accord concernant la répartition des voix excédentaires N. Bennett et G. Saar ont tout deux récemment annoncé leur candidature au poste de Premier ministre

qu’il n’accepterait pas de rejoindre une coalition gouvernementale dirigée par l’actuel chef du Likoud.

La formation de droite Yamina, sous la direction de Naftali Bennett, et la nouvelle liste Tikva Hadasha (Nouvel espoir), dirigée par Gideon Saar, ont signé lundi un accord de répartition des voix excédentaires en vue des prochaines législatives prévues fin mars.

Selon certains médias israéliens, les deux formations pourraient s’unir et concourir ensemble sur une seule et même liste lors du prochain scrutin, bien que le parti Foyer juif a annoncé lundi son intention de s’allier à la formation de droite Yamina.

Ce développement intervient alors que les deux dirigeants ont tout deux récemment annoncé leur candidature au poste de Premier ministre, afin de remplacer Benyamin Netanyahou.

Selon la loi israélienne, l’accord de répartition des excédents de voix permet de reconduire les votes en faveur d’un parti dont la somme ne constitue pas un mandat complet vers une autre liste, lui attribuant ainsi un siège supplémentaire - parfois plus - à la Knesset, après le scrutin.

M. Saar a d’ailleurs affirmé dimanche lors d’une interview accordée à Channel 12,

Israël: B. Netanyahou reporte à nouveau son premier voyage aux EAU et à Bahreïn

Le voyage a été reporté à cause du confinement général en Israël qui a débuté dimanche La première visite officielle du Premier ministre Benyamin Netanyahou aux Émirats arabes unis et à Bahreïn a été reportée en raison du confinement général en Israël qui a débuté dimanche, a rapporté le site d’information Walla citant des sources israéliennes et émiraties.

C’est la deuxième fois en un mois qu’une première visite officielle historique dans les pays du Golfe d’un dirigeant israélien - à la suite des récents accords de normalisation - est reportée quelques jours avant

le départ.

La visite devait avoir lieu la semaine prochaine, indique Walla.

Un voyage à Bahreïn prévu pour plus tôt ce mois-ci avait déjà été repoussé, à la demande des Bahreïnis qui souhaitaient que la visite fasse partie d’une plus grande tournée régionale comprenant aussi les Émirats arabes unis.

Le 18 octobre, Israël et Bahreïn ont scellé un accord formalisant l’établissement de relations entre les deux pays et ont signé sept mémorandums d’entente.

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Israël: le ministre des AE Gabi Ashkenazi va annoncer son retrait «temporaire» de la politique

Le numéro 2 du parti Bleu Blanc avait des désaccords de fond avec son chef Benny Gantz Le ministre israélien des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi va annoncer ce mardi ou mercredi qu’il quitte temporairement la politique, ont révélé plusieurs médias israéliens.

Les raisons du départ du numéro 2 du parti Bleu Blanc sont liées à la chute annoncée de sa formation et aux divergences qu’il entretient avec son chef Benny Gantz, rapporte le quotidien Haaretz.

Gabi Ashkenazi avait demandé à B. Gantz de lui céder la direction du parti en vue des

prochaines élections, ce que le ministre de la Défense a refusé.

G. Ashkenazi reproche également à B. Gantz de ne pas partager suffisamment d’informations avec les autres membres du parti.

L’ancien chef d’état-major de Tsahal quitte le parti quelques jours après le ministre de la Justice Avi Nissenkorn. Ce-dernier a annoncé mardi qu’il rejoignait le nouveau parti du maire de Tel-Aviv, Ron Huldai.

Le parti Bleu Blanc, qui dispose actuellement de 14 députés à la Knesset, s’attend à perdre de nombreux soutiens lors des prochaines élections générales du 23 mars.