GRATUIT - Numéro 587 - Edition du 27 janvier au 2 février 2021
Journal israélien en langue française
USA: la Cour suprême referme un des fronts judiciaires ouvert contre Donald Trump - page 5
«Grande convergence de vues» entre Emmanuel Macron et Joe Biden, notamment sur le Covid et le climat - page 13
B. Netanyahou et Y. Lapid se renforcent, le Parti travailliste passe le seuil d’éligibilité - p 18
ÉDITO
Edition du 27 janvier au 2 février 2021
Israël : qu’attendre de Joe Biden ?
Sur le bureau du président élu, est posé l’épineux dossier du Proche-Orient, sujet sur lequel Joe Biden est resté prudent pendant la campagne présidentielle. Car Donald Trump avait poussé au maximum le curseur d’un soutien sans faille à Israël avec la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’Etat, l’annexion du plateau du Golan, l’établissement des accords dit d’Abraham qui desserrent l’étau arabe autour d’Israël et l’accroissement de l’aide militaire et technologique américaine. Les éléments qui laissent à penser que la relation Israël/USA pourrait évoluer vers un rééquilibrage moins favorable à Israël sont nombreux : Biden a été le vice-président d’Obama dont un des derniers gestes politiques a été de lâcher Israël à l’ONU, le parti démocrate est tiraillée par une aile gauche progressiste très influencée par les thèses pro palestiniennes et Biden peut être tenté par un changement de cap pour tout simplement pour se différencier de son prédécesseur en matière de politique étrangère.
De son côté, Benjamin Netanyahu a pris les devants en invitant Biden à poursuivre le dialogue dans le renforcement de l’alliance et faire face ensemble à la menace que constitue pour les deux pays, l’Iran. Car on perçoit une inquiétude en Israël en entendant Anthony Blinken prêt à revenir dans l’accord nucléaire avec Téhéran si ce dernier respecte à nouveau ses engagements. Donc pour l’instant pas de raison de s’inquiéter d’une approche diplomatique qui ne cherche pas – pour l’instant - à s’affranchir des choix décisifs de Donald Trump et de ses formidables acquis pour Israël… Jack-Yves Bohbot
Une récente audition devant les sénateurs du nouveau secrétaire d’Etat, le ministre américain des affaires étrangères, nous en apprend un peu plus. Et ses propos se veulent rassurants. D’abord, Anthony Blinken confirme le maintien de l’ambassade américaine à Jérusalem. Il se déclare favorable à une solution à deux Etats même s’il considère que cette solution n’est pas réalisable à court terme. Enfin, il réaffirme que l’engagement du futur gouvernement américain en faveur de la sécurité d’Israël est « sacrosaint ».
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À LA UNE
Edition du 27 janvier au 2 février 2021
Rav David Zaoui «zal»
Israël/Covid-19: «Nous avons l’impression que la crise va bientôt se terminer mais ce n’est pas le cas» «Je ne veux pas vous dire que tout sera ouvert dans un mois parce que ce ne sera pas le cas» Le ministre de la Santé, Yuli Edelstein, a dénoncé lundi le comportement de certains Israéliens vis-à-vis des restrictions actuellement en vigueur pour enrayer la propagation du Covid-19 dans le pays, assurant que la crise sanitaire n’était pas encore terminée malgré une campagne de vaccination menée tambour battant. «Nous devrons vivre encore longtemps dans l’ombre du coronavirus», a-t-il assuré lors d’un discours au Parlement. «On m’a appris à ne pas mentir et je ne veux pas vous dire que tout sera ouvert dans un mois parce que ce ne sera pas le cas».
«Certains pensent qu’il ne s’agit que ‘d’une vague de plus’ et que cela se terminera après ça. Mais nous devons le dire en toute honnêteté : ce n’est pas le cas», a martelé le ministre.
Plus de 30 millions de cas de contamination au nouveau coronavirus ont été officiellement recensés en Europe. Les 52 pays de la région (qui va à l’Est jusqu’à l’Azerbaïdjan et la Russie) constituent la zone la plus touchée dans le monde en nombre de cas, devant les EtatsUnis/Canada (23.994.507 cas), l’Amérique latine et les Caraïbes (16.989.628 cas), l’Asie (14.485.588), le MoyenOrient (4.323.966), l’Afrique (3.170.837) et l’Océanie (31.443). En Europe, les pays les plus touchés sont la Russie (3.520.531 cas, 64.495 décès), le Royaume-Uni (3.260.258 cas, 86.015 décès), la France (2.851.670 cas, 69.313 décès), la Turquie (2.364.801 cas, 23.495 décès), l’Italie (2.336.279 cas, 80.848 décès) et l’Espagne 2.211.967 cas, 53.079 décès).
Il y a des visages, des regards, des sourires qui en disent long sur l’âme. Notre ami le Rav David Zaoui zal fait partie de ceux qu’on oublie jamais. Il était bon, généreux et plein de Vie. Il était l’ami de tous ceux qui avaient la chance de le croiser. Les défis ne lui faisaient jamais peur. Aucun n’obstacle n’était infranchissable pour cet ange. Il nous a quitté brusquement et bien trop jeune, lui qui avait encore tant à donner. Nous pleurons un ami. Nous pensons à sa famille. David Zaoui zal n’est plus mais son œuvre et son sourire resteront à jamais dans nos mémoires. Gil Taieb
Covid-19: le vaccin de Moderna efficace contre les variants britannique et sud-africain
M. Edelstein a par ailleurs appelé à «la prudence» dès lors que le confinement généralisé se terminera la semaine prochaine. Dans le même temps, le coordinateur en charge de la lutte contre la pandémie, Nachman Ash, a également appelé à la prudence lors d’un point presse, indiquant que le confinement actuel pourrait ne pas être le dernier dans le pays, notamment en raison de l’apparition et de la propagation de nouveaux variants.
Coronavirus: plus de 30 millions de cas comptabilisés en Europe
Vendredi, le continent déplorait 646.022 décès
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Avec l’Amérique du Nord, l’Europe est la région qui compte le plus de nouvelles contaminations quotidiennes dans le monde. La semaine dernière, ces deux régions enregistraient en moyenne 260.000 nouveaux cas par jour. Au niveau mondial, environ 730.000 cas étaient recensés quotidiennement. Parmi les pays dont la hausse des cas déclarés sur les sept derniers jours est la plus marquée, l’Espagne a connu une augmentation de 168% par rapport à la semaine antérieure (193.545 nouvelles infections), suivi par le Portugal (+49%, 60.502) et la Belgique (+29%, 14.587). L’Europe avait été la première région du monde à passer le seuil du demi-million de morts recensés le 17 décembre. Vendredi à 08H00 GMT, le continent déplorait 646.022 décès, devant l’Amérique latine et les Caraïbes (542.243) et les Etats-Unis/ Canada (406.049).
Les experts s’attendent à ce que le vaccin «protège contre les variants détectés à cette date» Le vaccin de Moderna contre le Covid-19 reste efficace contre les variants britannique et sud-africain du coronavirus, a annoncé lundi la société de biotechnologie américaine dans un communiqué. Les experts s’attendent à ce que le vaccin «protège contre les variants détectés à cette date», a-t-elle affirmé au terme d’essais. Moderna a toutefois précisé qu’elle allait travailler à développer une dose additionnelle pour accroître encore la protection contre ces variants. «L’étude n’a pas montré d’impact significatif sur les titres (niveaux, ndlr) d’anticorps contre le variant B.1.1.7 par rapport à de précédents variants», a expliqué Moderna à propos du variant britannique. En revanche, «une réduction par six»
des niveaux d’anticorps contre le variant sud-africain (B.1.351) a été observée. «Malgré cette réduction», les niveaux d’anticorps «restent au-dessus de ce qui est attendu comme nécessaire pour procurer une protection», écrit le laboratoire. Pour étudier l’impact de son vaccin, appelé mRNA-1273, Moderna a réalisé des prélèvements de sang sur huit personnes ayant reçu les deux doses de son remède. «Nous sommes encouragés par ces nouvelles données, qui renforcent notre confiance dans le fait que le vaccin de Moderna contre le Covid-19 devrait protéger contre ces nouveaux variants détectés», a déclaré le patron Stéphane Bancel. «Mais par précaution, (...) nous mettons à l’essai un candidat pour un rappel contre le variant» sud-africain, «pour déterminer s’il serait plus efficace pour augmenter les niveaux (d’anticorps) contre ce variant et d’autres futurs variants potentiels», a-t-il ajouté.
À LA UNE
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Nucléaire iranien: J. Biden prévoit Israël: Facebook supprime un «une nouvelle approche» et la mise message publié par Benyamin en place d’un «dialogue direct» Netanyahou avec Téhéran
Cette «nouvelle approche» sera permise grâce à l’établissement de contacts avec les pays alliés de Washington
Le nouveau président américain Joe Biden prévoirait de lancer une nouvelle initiative par le biais de «médiateurs européens» afin de mettre en place un «dialogue direct» avec la République islamique concernant son programme nucléaire, a rapporté lundi le média Sky News Arabia, citant «une source à Washington». Selon le responsable américain cité sous couvert d’anonymat, «cette nouvelle approche viserait à la fois à trouver une solution à ce conflit avec Téhéran», tout en «réaffirmant la position dissuasive des Etats-Unis dans la région». Ce dernier a en outre ajouté que cette
«nouvelle approche» sera permise grâce à l’établissement de contacts avec les pays alliés de Washington au Moyen-Orient, en particulier avec les pays du Golfe et l’Etat hébreu. La source citée par Sky News Arabia n’a toutefois pas précisé comment un «dialogue direct» pourrait être instauré grâce à ces «médiateurs européens», dont l’identité n’a pas été révélée. Ce rapport intervient alors que Téhéran aurait posé sept conditions préalables à l’administration du président américain Joe Biden pour relancer les discussions sur son programme nucléaire, a révélé dimanche une source du bureau du président iranien Hassan Rohani au journal koweïtien al-Jarida.
Il avait appelé le public à fournir des détails sur les personnes âgées de 60 ans non vaccinées
Le réseau social Facebook a supprimé ce lundi un message publié par le Premier ministre Benyamin Netanyahou, dans lequel il appelait la population à lui fournir des détails sur les personnes de plus de 60 ans qui n’ont pas encore été vaccinées contre le coronavirus afin qu’il puisse les convaincre de le faire. La publication a également été diffusée via le chatbot du Premier ministre, et a donc également été bloquée par le réseau social. «Conformément à notre politique de confidentialité, nous n’autorisons pas le partage de contenu ou la demande d’informations médicales à des personnes. Suite à une violation de ces règles, nous avons supprimé le message et suspendu temporairement le chatbot qui partageait ce contenu», a réagi Facebook Israël.
En réponse à cette décision, le Likoud a déclaré que la campagne du Premier ministre sur les réseaux sociaux «visait à encourager les Israéliens de plus de 60 ans à se faire vacciner afin de sauver leur vie après que M. Netanyahou a apporté des vaccins à chaque citoyen israélien». «Nous appelons tout le monde à se faire vacciner afin que nous puissions ouvrir l’économie et être les premiers au monde à émerger de la crise liée au coronavirus», ajoute le communiqué. Ce n’est pas la première fois que M. Netanyahou fait face à des sanctions de la part du géant du web pour l’utilisation de son chatbot. Le jour des élections en septembre 2019, Facebook a suspendu le chatbot de M. Netanyahou du début de l’après-midi jusqu’à la fermeture des bureaux de vote, après avoir partagé illégalement des informations concernant le scrutin, ce qui est interdit en Israël lors des législatives.
A. Navalny: l’UE envisage des sanctions contre la USA: la Cour suprême referme Russie, envoie Josep Borrell un des fronts judiciaires ouvert à Moscou contre Donald Trump
Le mouvement d’A. Navalny appelle à de nouvelles manifestations dans toute la Russie dimanche
L’Union européenne a décidé lundi de dépêcher son représentant Josep Borrell à Moscou début février, envisageant d’imposer des sanctions contre des personnalités russes après l’arrestation de plus de 3.500 partisans de l’opposant Alexeï Navalny samedi à travers la Russie, ont indiqué plusieurs sources diplomatiques. «Josep Borrell va se rendre à Moscou début février porteur d’un message clair de l’UE et il rendra compte de la situation en Russie lors de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE le 22 février», a expliqué l’un de ces diplomates. Plus tôt, plusieurs ministres des Affaire étrangères de l’UE avaient évoqué la possibilité d’adopter des sanctions, jugeant l’arrestation de M. Navalny et de ses partisans «inacceptable». «Les principes de l’État de droit doivent également s’appliquer en Russie et nous attendons que ceux qui ont manifesté paci-
fiquement, et qu’il n’y a aucune raison de détenir, soient libérés immédiatement», a insisté le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas.
publique d’accepter des rétributions d’origine étrangère, sans accord du Congrès.
Alexeï Navalny a été arrêté le 17 janvier à son retour à Moscou après avoir été soigné en Allemagne à la suite d’un empoisonnement avec un agent neurotoxique. Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue à l’appel de cet ennemi juré du Kremlin et pourfendeur de la corruption pour exiger sa libération, donnant lieu à quelque 3.500 arrestations, ainsi qu’à des heurts dans plusieurs grandes villes, notamment à Moscou. Lundi, l’équipe de l’opposant russe a appelé à de nouvelles manifestations dans tout le pays dimanche, après le succès de la mobilisation organisée ce weekend. «Le 31 janvier, 12H00. Toutes les villes de Russie. Pour la libération de Navalny. Pour la liberté de tous. Pour la justice», a écrit sur Twitter un proche allié de l’opposant emprisonné, Leonid Volkov.
Les dossiers sont jugés «caducs», selon la plus haute juridiction La Cour suprême des Etats-Unis a ordonné lundi de refermer les procédures judiciaires engagées contre Donald Trump au nom d’une clause de la Constitution qui interdit à un président d’accepter des revenus d’origine étrangère. Les deux dossiers, qui portent notamment sur l’hôtel que Donald Trump possède à Washington, sont «caducs», a jugé la plus haute juridiction, prenant acte de son départ de la Maison Blanche. Peu après son élection en 2016, des procédures avaient été intentées à Washington et New York au nom de la «clause sur les émoluments» de la Constitution, qui interdit à toute personne occupant une fonction
Les plaignants estimaient que des délégations étrangères privilégiaient le Trump International Hotel, près de la Maison Blanche, dans l’espoir de s’attirer les bonnes grâces du président, en violation de cette règle. Le président, soutenu par le ministre de la Justice, rétorquait que cette clause visait à empêcher les agents publics d’empocher des pots-de-vin, et non de faire des affaires. Les tribunaux avaient rendu des décisions contradictoires, et la Cour suprême n’apportera finalement pas le dernier mot à cette question légale. Cette conclusion éclaircit un peu l’horizon judiciaire de Donald Trump qui reste toutefois très chargé. Accusé d’avoir encouragé ses partisans à se lancer à l’assaut du Capitole le 6 janvier, il doit être jugé par le Sénat en février pour «incitation à l’insurrection».
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Les Etats-Unis annoncent qu’ils Le debrief de la semaine par «reprendront leurs relations avec Jack-Yves Bohbot les Palestiniens»
M. Mills a exhorté les Israéliens et les Palestiniens à éviter de prendre «des mesures unilatérales»
selon laquelle Israël vivra en paix et en sécurité, aux côtés d’un État palestinien viable», a-t-il ajouté.
Richard Mills, chargé d’Affaires des Etats-Unis aux Nations unies, a annoncé mardi au Conseil de sécurité que son pays travaillerait sur «la reprise des relations» avec l’Autorité palestinienne (AP), en rouvrant notamment les bureaux de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Washington.
M. Mills a par ailleurs exhorté le gouvernement israélien et les Palestiniens à éviter de prendre «des mesures unilatérales».
Le responsable américain a également déclaré que les Etats-Unis renouvelleraient leur aide financière aux Palestiniens. La politique du président américain Joe Biden au Moyen-Orient «consistera à soutenir une solution à deux États convenue d’un commun accord [entre les parties],
Côté israélien, le responsable américain a listé «le [développement] d’implantations israéliennes» et «l’annexion de territoires», et côté palestinien, M. Mills a cité «les paiements versés par l’AP aux terroristes et à leur famille», ainsi que «l’incitation à la haine» contre l’Etat hébreu. Le chargé d’Affaires a en outre assuré que les récents accords de normalisation entre Jérusalem et les pays arabes n’étaient pas «un substitut à la paix entre Israéliens et Palestiniens».
Israël annonce l’ouverture d’une ambassade aux Emirats arabes unis… … quatre mois après la signature d’un accord de normalisation de ses relations avec cette monarchie arabe du Golfe. « L’ouverture de cette mission va permettre (…) le développement complet et rapide de l’ensemble du potentiel de nos relations », s’est félicité le chef de la diplomatie israélienne, Gabi Ashkenazi. Israël : suspension des vols internationaux Le gouvernement israélien a décidé que les vols - à partir de et vers Israël - seront interdits dès minuit dans la nuit de lundi à mardi et ce, jusqu’au 31 janvier, date prévue de la fin des mesures de confinement. « Nous fermons le ciel de façon hermétique, sauf pour de très rares exceptions, afin d’empêcher l’entrée de mutations virales, et aussi pour nous assurer que nous progressons rapidement avec notre campagne de vaccination » a déclaré Benjamin Netanyahu
Israël : début de la vaccination des adolescents Israël a commencé ce week-end à vacciner les adolescents contre le coronavirus dans le cadre de sa campagne nationale qui a déjà couvert plus de 40% de la population. Israël a obtenu un stock de vaccins du géant pharmaceutique Pfizer en échange notamment du partage rapide de données sur les effets de cette immunisation sur sa population, selon les termes de l’accord entre les deux parties, rendu public. Decaux porte plainte contre une campagne de boycott d’Israël Après une campagne illégale du Collectif « Palestine vaincra » qui a publié le mois dernier des affiches anti-israéliennes sur plusieurs panneaux publicitaires à Toulouse, une nouvelle campagne de boycott est apparue sur les abribus parisiens contre le laboratoire pharmaceutique israélien Teva. La société Jean-Claude Decaux a porté plainte à Toulouse et à Paris. Un variant israélien ? Des médias israéliens évoquent la mise en garde d’un groupe de travail de l’armée israélienne contre l’émergence potentielle d’une mutation israélienne du coronavirus résistante aux vaccins. Les auteurs d’un rapport craignent que « la campagne de vaccination de masse qui se déroule actuellement en même temps que l’épidémie active en Israël peut entraîner une pression évolutive sur le virus et générer des mutations » … Affrontements en Israël contre le confinement Des affrontements ont éclaté dimanche à Jérusalem, Ashdod et Bnei Brak alors que la police tentait de faire respecter les restrictions du confinement pour lutter contre le coronavirus dans plusieurs communautés orthodoxes en fermant des écoles ouvertes illégalement. A Bnei Brak, la nuit a été émaillée d’incidents, notamment par l’incendie d’un autobus. Le maire de la ville, Avraham Rubinstein, assailli par la foule, a été contraint de quitter les lieux.
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Emmaunel macron, la dernière chance !
La prochaine élection présidentielle est dans 450 jours. Le temps presse, surtout pour un président sortant qui souhaiterait se représenter. Il faut donc que les prochains mois soient actifs. Lors du dernier séminaire gouvernemental, Emmanuel Macron l’a dit sans détour. Une ministre a rapporté ses propos : «on a énormément fait, mais ça ne sera jamais suffisant tant que les gens ne le verront pas dans leur quotidien». Il est temps d’être efficace. Voilà pourquoi, depuis plusieurs semaines, les mesures doivent être visibles. Le marketing politique est poussé au maximum. Les rares déplacements du président sont dédiés à des annonces marquantes. Prenez depuis le début du mois. Les étudiants sont en difficulté ? Deux repas à un euro par jour pour tous ! Il y a des impayés pour les pensions alimentaires ? La CAF s’en charge. Sur tous les sujets, le président veut désormais des actions quasi-palpables, du très concret sur lequel il pourra s’appuyer le moment venu. Est-ce que ça veut dire que les milliards du plan de relance, le «quoi qu’il en coûte», ne paie pas politiquement ? Cela veut dire que tant que l’école de vos enfants n’aura pas été rénovée, avec pendant des mois une bâche «France Relance» sur l’échafaudage, vous n’avez pas l’impression que c’est réel. C’est donc ça «l’obsession» du président, que ses actions soient visibles. Lors d’un déplacement dans l’Eure mardi, il nous explique que «le plan de relance doit arriver vite, fort, il doit être tangible». Les ministres sont donc poussés pour aller le plus possible sur le terrain, pour expliquer, montrer, démontrer que le plan de relance est une réalité. «On est dans une crise sans précédent mais la vie continue», confiait cette semaine la même ministre. Emmanuel Macron veut montrer qu’il est au boulot. Et ce plan de relance, doublé du fameux «quoi qu’il en coûte», tombe finalement assez bien. Le président peut quasiment dépenser sans
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Faute avouée ... non pardonnée ... en 2022
compter et espérer en récolter les fruits. Mais l’accélération voulue par le président n’est pas si simple que ça ? Evidemment pas. A cela plusieurs raisons. La première, c’est le Covid. Difficile de se projeter à plus de sept à dix jours. Il y a aussi la réalité des lourdeurs administratives, les complexités de la procédure. Et puis, il y a une réalité politique : celle d’un parlement qui n’a plus beaucoup de temps pour légiférer, et encore moins pour que les réformes rentrent en vigueur avant 2022. Il faut donc sélectionner, aller encore une fois au plus efficace, au plus symbolique, au plus visible. La loi séparatisme, la loi climat avec les propositions de la convention citoyenne : voilà le haut du panier. C’est politiquement très attendu. La réforme du grand âge, les retraites, la proportionnelle : c’est mission impossible. Mais vous voyez bien ce qu’il y a derrière ce volontarisme affiché. Emmanuel Macron veut envoyer aussi le signal que la crise ne sera pas éternelle et c’est peut-être important pour le moral. On va donc beaucoup entendre Emmanuel Macron rappeler ses réformes. Il faut bien comprendre que le Covid a fait voler en éclat le quinquennat, éparpillé façon puzzle. Donc, les efforts déployés sur l’emploi, la compétitivité, les baisses d’impôts, paraissent loin. Qui se souvient des ordonnances travail, de la suppression de la taxe d’habitation, de la réforme de la SNCF ? Il reste quelques mois au président pour rassembler les pièces du puzzle. C’est donc la dernière chance pour lui de prouver qu’il est le réformateur qu’il avait promis d’être. Il lui faudra rappeler que la crise n’a pas tout effacé, que les Français ont été protégés et soutenus financièrement. Souvenez-vous de cette phrase, d’Alain Juppé, qui revient régulièrement en macronie : «on n’est pas élu sur un bilan, mais si le bilan est mauvais, on ne gagne pas». Cette phrase, Emmanuel Macron l’a probablement bien en tête actuellement. René Seror
Jeudi, Emmanuel Macron a dénoncé «la traque incessante de l’erreur». Ce qui n’a évidemment pas manqué de faire réagir ses adversaires politiques. Au fond, c’est un sujet de philo qu’Emmanuel Macron aurait sûrement adoré traiter à l’occasion d’une des interviews fleuve qu’il affectionne particulièrement : SUJET : est-ce que c’est une erreur de revendiquer le droit à l’erreur ? Et donc, erreur ou pas erreur ? En fait, le chef de l’État a prononcé ces mots devant des scientifiques, des chercheurs, des étudiants en physique, des gens qui, parce qu’ils passent leur temps à défricher l’inconnu, côtoient en permanence l’erreur. L’erreur, c’est leur univers. Ils doivent la surmonter et s’adapter afin d’avancer. Pour trouver, il faut chercher, pour chercher, il faut assumer de se tromper. Donc, Emmanuel Macron, de ce point de vue, a eu raison. Sauf que sa déclaration est publique et qu’elle s’adresse à tout le monde. C’est là que l’exercice de philo se corse. Dans l’entourage du Président de la République, on assure que c’était une façon de glorifier auprès de tous les Français la prise de risque, de rappeler l’ADN du Président sur l’audace, le goût pour l’innovation, la création. C’est sûrement vrai. Mais le message est un peu compliqué à faire entendre dans un contexte où, après les masques, le gel et les tests, c’est la stratégie des pouvoirs publics sur le vaccin qui est maintenant mise en accusation. Bien sûr, le virus est imprévisible, et les médecins qui se bousculent sur les plateaux de télé passent leur temps à faire des erreurs.
Mais c’est forcément plus convaincant de plaider le droit à l’erreur lorsqu’on a enfin pu aligner un succès. Et puis, inutile dans ces cas-là d’accuser les autres. 66 MILLIONS DE PROCUREURS! 66 millions de Français sont devenus, selon le chef de l’État «66 millions de procureurs» ? Ça ressemble aux tristement célèbres «Gaulois réfractaires». C’est le mot de trop, celui qui écrase tout le reste du message en passant pour une tentative de se défausser de ses propres erreurs sur les Français en leur reprochant leur défiance. Pour un dirigeant politique, c’est toujours un exercice compliqué de reconnaître une erreur. Emmanuel Macron l’avait déjà fait publiquement, en soulignant que personne n’a la science infuse, ou en assumant que «des choses n’ont pas été faites parfaitement». C’était plus subtil, moins provoquant, et certainement plus efficace. Je sais que personne n’aime les chiffres. Cependant, ceux-ci sont faciles à retenir. Fin 2019, le déficit de la France: 90 milliards. Avec le «QUOI QU’IL EN COÛTE» Fin 2020, déficit 180 milliards. On double et ce n’est pas fini. Quand va-t-on reconnaître que, la fermeture des restaurants, des bibliothèques, des stations de ski, des magasins de marchandises qualifiées de «non essentielles» des lieux de culture... étaient autant d’erreurs que personne ne reconnaîtra? René Seror
À LA UNE
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Le billet de Bernard Korn Brzoza
« Le COVID a fait éclater au grand jour l’ampleur de l’inadaptation de notre Etat aux temps actuels ». (Olivier BABEAU). Fallait-il attendre si longtemps ou être victime du CORONAVIRUS pour le CONSTATER ? Triste réalité, je m’en veux de le reprendre à mon compte, nous en sentions les prémices par ces cafouillages constants, l’impéritie de l’Etat face à une crise qui défie la planète. Le président Macron qu’il soit meilleur ou moins bon que ses prédécesseurs, probablement mieux, quelle importance, en fait il n’a retenu aucune leçon du passé, c’est cela qui est grave. La France colporte les rancunes d’une présidence à l’autre au point d’entamer un quinquennat qu’il est déjà soupçonné d’incompétence. Face à un pays fractionné par la culture du débat et ses contradictions, une oraison atavique a une bêtise incrustée dans les gênes d’un peuple que l’on « caricature verticalement d’irréductible » : fort dans la revendication et la mauvaise humeur, nonobstant son droit à la parole critique voire irrespectueuse, une attitude s’apparentant à une sénilité désolante et précoce. Sans gloire ! Je me refuse d’écrire « MORBIDITE » comme le qualificatif d’un climat désenchanteur subit et accepté faute de mieux, faute de pire également : a-t-on toujours le choix ? La crise aura bon dos, le regard du mal FRANÇAIS a mis en évidence et fini par nous convaincre que le mieux rêvé est un leurre, la pérennisation d’un fiasco de 40 ans. On va m’agonir, j’assume. D’ailleurs ne sommes pas des milliers voire des millions à le penser ? A l’horizon, des troubles sociaux en perfusion, latents, une guerre civile en embuscade, je « pessimisme » mais pourquoi attendraient ils si longtemps ? Pourquoi ne pas déciller ? « OPEN THE EYES » d’une chanson ou d’un slogan. Elle est à nos portes, dans nos territoires perdus depuis tant d’années, s’ajoutent les drames insupportables subits chaque samedi sans que nos autorités ne puissent l’éradiquer ? Ironie, il pourrait y avoir de la violence sans la haine, imaginons la raison ? Le toujours « PLUS » valide notre faiblesse et finalement la détestation du gouvernement est dû à son absence de réponse adéquate, le DROIT, sans exception se doit d’être suivi avec autorité . Sécurité, MAITRE MOT de nos angoisses est celui d’une cacophonie sémantique qui amène les Forces de l’Ordre tenaillées entre le devoir et la colère à la fronde. Le mot est fort, soit, que dire ? Que fontils ? On casse, on pille, on barbarise une civilisation sous la coupe d’un multiculturalisme d’Etat en contradiction à la logique de la loi de 1905 sur la LAICITE : on laisse faire, le chacun pour soi devient le COMMUNAUTARISME cautionné par l’autorité politique, a-t-on trouvé une solution ? Une stratégie ? Les Français
se sont battus pour imposer une loi civile et s’opposer au diktat religieux, une loi respectueuse de la neutralité ou de la préséance à titre individuel de la religion n’est plus reconnue dans la direction de l’Etat, toutefois on en sauvegarde les traditions sans les imposer. On négocie, on invente un leurre sémantique « le SEPARATISME », cela signifie, chacun dans sa bulle, le principe républicain de l’assimilation ou de l’intégration n’est pas validé, même s’il est inscrit dans la Constitution. Qu’en est-il ? Se déjuger ? Dans l’attente de son application» LA CHARTE DES PRINCIPES DE L’ISLAM APPROUVEE ». « Rejet de la loi contre le séparatisme à l’Assemblée Nationale ». GOOD NEWS ? Nouvelle donne sociétale, égaux en droits et nuls dans nos droits constitutionnels bafoués. Nous avons abandonné notre droit souverain et d’intégration au profit de leurs lois, cela fut si aisée, pourquoi ne nous en demandent ils pas plus ? On parle « d’une »,CHARTE DES IMAMS BEAUCOUP PLUS EXIGEANTE » se soumettront-ils ? Georges Bensoussan écrit « Une intégration déconnectée de l’assimilation peut donner naissance à un autre modèle de société ». Le toujours plus « endémique dans notre espace national est souvent acté après bien des turbulences. Voir les guerres d’indépendance ! Le pire, ce scénario à la réflexion est parfaitement concevable, il est dans le domaine des POSSIBLES, bien sûr, les faits, nous avons peur d’eux, ils n’ont pas peur de nous : nous, nous craignons notre justice, nous subissons l’ordre, nous subissons l’arbitraire administratif, nous subissons une atteinte de nos libertés, nous subissons le diktat sanitaire, nous subissons les « POINTS PRESSE » de nos responsables politiques, double langage, saupoudrage infantilisant et répétitif pour « NOTRE BIEN », le chaos ou le virus nous vaincra? Un réquisitoire à charge, ça me gêne, les VACCINS promis, les bonnes volontés déboutées au moment ou se développe une énergie commune, aidé à booster l’inertie vaccinale. Pénurie, la crainte, mais sous le couvert d’une information « oubliée », la France aurait ou fait pression sur l’UE à ne pas s’engager dans l’achat en grandes quantité du vaccin PFIZER afin de favoriser le VACCIN DE SANOFI : la presse allemande « DER SPIEGEL et le DIE ZEIT » témoignent. Est-ce une FAKE NEWS ? Silence médiatique pudique. La dernière communication gouvernementale complète cette INFO « SANOFI » reste un challenge malheureux, la colère du secrétaire de la CGT « le pourquoi des licenciements » ? Tandis que dans nos banlieues en ébullition, la délinquance alimente notre rancœur, notre société se débat, tourmentée par le demain incertain, et les troubles qui entachent la sécurité sanitaire ne semblent pas les calmer, ils vivent de ce chaos et ils agissent sans la crainte de sanction, ils mettent à mal notre justice coupable au
prétexte d’une stigmatisation simpliste, une partialité non fondée, on leur accorde des droits que l’on nous retire ? Logique, non ! C’est dans l’ordre des choses, nous cultivons leur victimisation, nous pleurons sur leurs cantiques d’antan, leurs drames sont largement subventionnés par nos impôts, une délinquance intouchable, une responsabilité par le regard que nous leur portons disent les biens pensants. Bref, quittons une France inhospitalière pour les autochtones ? Nous avons perdu le sens de notre HISTOIRE, elle serait à les écouter criminelle, les « IDIOTS UTILES » cautionnent ces propos. Nous perdrions le privilège d’honorer nos héros. Elisabeth Levy écrit « BIENTOT NOUS FORMERONS UNE COMMUNUTE PARMI D’AUTRES » ». Nos stèles, faudra t’il effacer les noms de nos héros ? Débaptiser nos rues, par quels noms les remplacera t’on ?
La France n’a pas évolué, la mondialisation vue comme la panacée du futur, déstructuration industrielle, l’état des lieux fondés sur une stratégie du moins cher « plombée » par une pression fiscale insoutenable, nos « largesses subventionnent toutes les strates étatiques et l’humanisme universel, tremplin de la morale sociale, le droit à la rédemption de toute la misère du monde. Et la nôtre, en suspens, les Gilets Jaunes ? ? Et puis la capitulation face au « pouvoir de la rue ». Nos autorités ont failli depuis 40 ans. Les conséquences liées à la pandémie COVID, le rapport, à nous fragmenter en digression sociale, nous en avons bradé nos services hospitaliers ? L’administratif a tué l’initiative populaire, les talents et le courage, le précautionneux fait étalage de son impuissance, le silence de l’opposition démontre une fois de plus leur incapacité de gérer une crise. Nos politiques indécis, Macron » le président des sincérités successives », les beaux parleurs se justifient pas des colères bruyantes, nous sommes dans une démocratie du verbe, après le doute vient le temps de l’impatience. Une caste les « ENARQUES » comme excuse d’imprévoyance, d’impéritie au niveau national, ils nous dirigent, ils échouent à même que leur dessein est de nous guérir des crises qu’ils ont parfois provoqués. Curieux, le sérail des hommes politiques de première importance au dernier subalterne ne se précipitent pas à la vaccination du moins ils ne le communiquent, par un prétexte, un au hasard « ils ne veulent pas figurer parmi les premiers, distanciation afin d’éviter la polémique d’un favoritisme politique qui ne correspond à l’éthique démocratique. Nos élites trop nombreuses pour être efficace. Nos politiques n’ont pas pour autant développer le sens du sacrifice et encore moins le sens du ridicule à moins qu’il ne le cache bien. Ils attendent leur tour comme si cela aller changer la phase vaccinale dont le score est bien en deçà des promesses faites,
avouer que nous nous étions préparés à cette éventualité ? Les Etats major s’activent, la présidentielle 2022, c’est si loin et si proche, la vie politique s’est résumée au COVID, aux mesures, aux critiques, aux cafouillages, tous les élus ayant voix dans le crédo républicain, ceux qui s’affairent à affaiblir la République, ceux qui s’activent à détruire l’autorité, toujours les mêmes au devant d’une scène d’un théâtre d’ombres se cherchent une grandeur, une hauteur de dirigeant, un pieux mensonge ou à une désinformation calibrée pour les électeurs. Fini les PRIMAIRES, on y a côtoyé le pire et le moins mauvais, l’intelligence n’est pas un spectacle de PRIME TIMES. Ils parlent, ils sous traitent leurs conciliabules, leurs alliances, les rapports de force, la crédibilité, tous les noms ayant une audience sortie d’un chapeau. Hidalgo on craint la catastrophe, c’est du domaine du possible, une gauche désespérée en mal de cohabitation, faux débats idéologiques comme un dernier combat, l’amertume d’une défaite assurée. Mais qui croit encore à un PS réactif et crédible ? Donner une force au RN, la condition SINE QUA NON que Marine Le Pen quitte définitivement la direction du parti, le RN serait crédible, plus d’intelligence plus les formules, c’est cela que nous voulons entendre d’ici mai 2022. JL Mélenchon, le méchant « la République c’est lui « ou la gauche c’est encore LUI, mais pas la démocratie, j’ai lu une possible présence de F Hollande caricature qui a encore un « fan club « , ou allons nous ? Taubira pour un arbitrage final, Jadot l’utopiste EELV en mal de soutien, Montebourg l’oublié revient plein d’allant se taille une énergie de vainqueur, bref tout le monde tâtonne, plus de candidats plus les reports seront inquiétant, c’est aussi vrai pour la droite, qui de nos vaillants républicains, qui veut assumer, nos Gaullistes de salon, les fervents trop silencieux pour une destinée « EXPLOSIVE », aujourd’hui un nom Michel BARNIER l’homme du Brexit, « peut il relancer la droite ? « Le vrai sujet à défaut de la bonne réponse, trouver le discours rassembleur, la thématique crédible au SACRE présidentielle, la voix qui inspire, le physique qui plait, notre société ne produit plus d’homme providentiel, reste les sondages qui détermineront par les pourcentages acquits le choix du présidentiable, L’HOMME DESTIN à assumer cette responsabilité, et s’imposer dans la sphère internationale en représentant dignement la FRANCE ET LES FRANCAIS ». Déjà 2022, à 500 jours de la présidentielle « ils vont s’entretuer pour laisser toutes ses chances à Macron. Le décompte à déjà commencé ! Benrard Korn Brzoza
À LA UNE
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Tunisie : 3 jours d’émeutes ! Retour Le BNVCA alerté d’une agression à motif crapuleux et apparemment au calme. 600 arrestations non antisémite, au domicile d’une famille à Montmagny
Decidemment, janvier est le mois de tous les dangers en Tunisie. Le gouvernement aurait dû y penser avant de décréter 4 jours de confinement. Il y a 10 ans, très exactement, le 14, Ben Ali tombait. En janvier, également, Le début du soulèvement pour l’indépendance, Les émeutes dans le sud, Les grandes manifestations... Tout un passé que rumine une population qui s’enfonce.
populaire pour dire que le chaos ne permet pas d’avancer.
Certes, le gouvernement a peur du Covid! On le comprend. L’épidémie a fait près de 6000 morts. C’est beaucoup. Mais le virus fait bien pire. Il est en train de tuer l’économie. Un quart des emplois dépendent du tourisme qui est quasi inexistant. La misère s’étend. Ce virus a aussi ruiné la vie sociale. Il est interdit de manifester. Les écoliers sont retenus à la maison 1 jour sur 2, depuis septembre. Sans compter qu’ils ont été privés de cours les 3 trimestres précédents.
En fait, il voudrait régner comme les rois de France. Il aimerait une alliance entre le Palais de Carthage et le pays profond. C’est le doux rêve d’un professeur de droit constitutionnel. Mais il ne va pas se débarrasser comme ça des grands féodaux. Les islamistes, l’opposition, les technocrates, ceux qui citent Bourguiba et regrettent en silence Ben Ali. Même les politiciens sont à des années-lumière de la réalité sociale.
Le couvre-feu est avancé à 16 heures au lieu de 20 heures. Les jeunes ont refusé de s’entasser à domicile. Alors ce week-end, ils ont affronté la police avec des cailloux. On regrette quelques pillages. Les 600 émeutiers arrêtés, ont entre 15 et 25 ans. Ça rend la VIOLENCE grande consolatrice de l’idéal impatient. Le Président s’est rendu dans un quartier
Seulement, il n’a pas dit, comment avancer? Ce président au visage immobile reste une énigme. On ne comprend pas ce qui l’habite. Pendant la campagne, il avait été baptisé ROBOCOP. Un an plus tard, on s’interroge toujours sur le programme de cette machine. Un ordinateur vivant.
Le Premier ministre vient de virer les ministres proches du Président. En avait-il le droit? Les juristes se disputent depuis la semaine dernière, comme les religieux byzantins s’interrogeaient sur le sexe des anges, alors que la ville assiégée s’apprêtait à tomber entre les mains de l’ennemi. (... les religieux byzantins étaient occupés à discuter de la question théologique du sexe des anges, facilitant la prise de Constantinople) René Seror
Décès de l’artiste autrichien Arik Brauer, survivant de l’Holocauste Partageant sa vie entre l’Autriche et Israël, il a reçu de nombreux prix et récompenses
les nazis contre les Juifs, il a trouvé refuge chez le gardien de l’atelier de cordonnier de son père.
Le chanteur et peintre autrichien Arik Brauer, représentant de l’Ecole viennoise du «réalisme fantastique», est décédé dimanche à l’âge de 92 ans, laissant derrière lui une oeuvre prolifique.
Après la guerre, Arik Brauer étudie aux Beaux-Arts de Vienne avant de partir s’installer à Paris avec sa femme, Naomi, où le couple gagne sa vie en chantant.
«J’étais heureux avec ma femme, ma famille, mon art et ma forêt viennoise. Mais on ne vit qu’un temps, entre deux éternités où l’on n’existe pas»: tels furent ses derniers mots selon une déclaration de sa famille, citée lundi par la presse locale. Né en 1929 à Vienne dans une famille d’artisans juifs, son enfance a basculé quand les Nazis ont annexé l’Autriche en 1938. Si son père est mort dans un camp de concentration, lui a survécu en se cachant. Pendant la «Nuit de cristal», le vaste pogrom mené les 9 et 10 novembre 1938 par
Il est aussi réputé en Autriche pour sa carrière de musicien compositeur, privilégiant des paroles en dialecte viennois. Arik Brauer, artiste touche-à-tout, s’est aussi intéressé à l’architecture, au graphisme et avait conçu en 1975 des décors et costumes pour l’Opéra de Paris. Partageant sa vie entre l’Autriche et Israël, il a reçu de nombreux prix et récompenses non seulement pour son art, mais aussi pour sa défense de la démocratie et des droits de l’homme, un rôle salué lundi sur Twitter par le président autrichien Alexander Van der Bellen.
Le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme, BNVCA, a été alerté par ses correspondants de l’agression d’une famille juive, ce vendredi à Montmagny. Des individus usurpant l’identité d’agents ERDF, ont pénétré dans l’appartement de M. Z. G, l’ont violenté en exigeant de lui, à tort, des montres de grandes marques qu’il ne possédait pas. La victime, qui a résisté et mis en fuite ses agresseurs au nombre de cinq, selon les dires de la victime, seraient d’origine nord-africaine et âgés de 18 à 20 ans. La victime insiste sur le fait que cette agres-
sion à motif crapuleux n’a pas de caractère antisémite et demande que les éventuelles vidéos de l’agression ne circulent pas sur les réseaux sociaux mais soient transmises à la police. Le BNVCA est convaincu de la prochaine identification et arrestation des auteurs des faits par la police d’Enghien, en charge du dossier. Le Président de l’UCJ, René Taïeb, prévenu dès le vendredi, intervenu auprès de la victime pour lui apporter tout son soutien, reste en contact étroit avec le BNVCA pour suivre l’évolution de cette affaire.
Joe Biden / investiture : Sacre ou exorcisme ?
Cérémonie d’investiture Joe B. Tout, dans la mystique. C’était plutôt un Sacre. Le sacré débordait de toutes parts. Joe Biden en a fait des tonnes. Pour commencer la journée, La messe à la cathédrale, La minute de prières en silence à midi. La Bible familiale pour prêter serment. Un discours comme une homélie, qu’on peine à suivre. On attend que la chorale revienne. Du coup, Lady Gaga chantant l’hymne National, semblait une vestale du culte à l’être suprême! La première dame en violet, comme un évêque. Hillary Clinton aussi. Ni rouge, ni bleu. Les deux à la fois! Cette couleur liturgique serait celle de la réconciliation? C’est surtout et avant tout, l’étendard du parti unique, Le parti des professionnels de Washington, qui ont tendance à jouer aux petits saints. Joe Biden a dit: «écoutons-nous!» Et aussi «nous sommes un peuple bon.» La religiosité, le messianisme parlent à l’Alerique profonde, sauf que les américains n’étaient pas la! La grand-messe se déroulait dans une église vide. Les seuls paroissiens, c’étaient le clergé, les professionnels, les politiciens, la garde nationale, les gardes du corps. Dans les rues voisines, il y avait plus de militaires qu’à Bagdad. Et la peur de l’attentat, la peur que reviennent les furieux de la semaine dernière. On n’a pas vu le moindre manifestant. Cette veillée d’armes absurde, contrastait avec l’entresoi sur la terrasse. On a vu, à la fin de l’office, les paroissiens s’attarder sur le parvis de l’église, avant de grimper dans la limousine. Comme si, la page Trump était
tournée! La réconciliation EN MARCHE. Cette cérémonie se voulait UN SACRE, c’était surtout UN EXORCISME! Le Pape Francois a envoyé un message. Il encourage Joe Biden à favoriser la réconciliation et la paix. Il veut prendre Biden au mot. Ils sont de la même génération, de la même religion. Joe Biden est le second Président catholique, après John Kennedy. La différence, c’est qu’il n’a pas rassemblé le vote catholique. La moitié préféré Donald Trump. Les latinos, notamment. Les catholiques et l’épiscopat sont profondément divisés. Joe Biden luimême est divisé. Il met sans cesse sa foi en avant. Mais dans la pratique, il est pour l’avortement, le mariage gay, très progressiste sur les questions bio-ethiques. Bref, en opposition à l’enseignement de l’église universelle, il faudrait un miracle, pour que ce drôle de paroissien, réconcilie les américains. Dans la presse américaine, les déclarations de Joe Biden sont reprises en une. La «démocratie» l’a emporté, pour le New York Times. Un autre titre «un jour d’histoire et d’espoir «L’unité est la voie à suive» pour le Washington Post. Mais avant tout, la presse s’interroge sur la guérison de l’Amérique. ...Joe Biden peut réparer... et Politico montre déjà son scepticisme: «Non, il n’y aura pas d’unité.» «Le programme de Joe Biden n’est pas consensuel mais progressiste». Et le magazine développe les fractures idéologiques, culturelles et géographiques, entre démocrates et républicains. Des différences qui ne peuvent pas être aplanies par la seule bonne foi et la bonne volonté. René Seror
SÉCURITÉ
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«La Syrie ne doit pas être un champ de bataille israélo-iranien»
«Israël devrait informer la Russie des menaces sécuritaires en Syrie plutôt que d’y répondre immédiatement»
Cisjordanie: un Israélien attaqué par des Palestiniens alors qu’il faisait son jogging
«Israël devrait signaler les menaces sécuritaires en Syrie plutôt que d’y répondre immédiatement afin d’éviter que le pays ravagé par la guerre civile ne se transforme en champ de bataille contre l’Iran», a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, selon le média russe Spoutnik. S’exprimant lors d’une conférence de presse, M. Lavrov a critiqué Israël pour avoir répondu aux menaces iraniennes en Syrie, tout en soulignant que Moscou n’»approuvait pas le fait que la Syrie soit également utilisée contre Israël». «Si Israël dispose de faits montrant qu’il est confronté à des menaces en prove-
nance du territoire syrien, rapportez-les de toute urgence, et nous prendrons toutes les mesures pour neutraliser la menace», a lancé M. Lavrov, toujours selon Spoutnik. Ces dernières semaines, les bombardements imputés à Israël se sont intensifiés dans l’est de la Syrie, où des milices formées de combattants étrangers parrainées par l’Iran sont déployées dans la province de Deir Ezzor, frontalière de l’Irak. Déclenchée en 2011 par la répression brutale de manifestations prodémocratie, la guerre en Syrie s’est complexifiée au fil des ans, impliquant plusieurs puissances et groupes armés étrangers. Elle a fait plus de 380.000 morts et entraîné le déplacement de millions de personnes.
L’Indonésie saisit des pétroliers iranien et panaméen
L’homme a été hospitalisé avec des blessures légères après l’incident Un habitant de l’implantation juive de Har Bracha, située dans le nord de la Cisjordanie, a été attaqué par des Palestiniens près du village de Burin alors qu’il faisait son jogging, ont annoncé lundi des médecins. L’homme a été transporté à l’hôpital Meir de Kfar Saba avec des blessures légères, selon le Magen David Adom. Aucune arrestation immédiate n’a été annoncée à la suite de cette agression. Le site d’information palestinien Ma’an a rapporté pour sa part que des troupes israéliennes avaient placé des barrages routiers à proximité de Burin et empêchaient les
habitants d’entrer ou de sortir du village. Les Palestiniens de Burin auraient fait l’objet d’une attaque présumée de jets de pierres samedi depuis l’avant-poste voisin de Givat Ronen. Un porte-parole de la division de la police israélienne a déclaré au Times of Israël qu’un suspect de confession juive avait été arrêté en relation avec le jet de pierres. Le même suspect a ensuite été libéré sous condition. Ces incidents surviennent un mois après qu’Esther Horgen, 52 ans, mère de six enfants, a été assassinée après avoir couru dans la forêt de Reihan près de chez elle, dans la localité de Tal Menashe.
L’Iran a été accusé de mener des ventes clandestines de pétrole pour éviter les sanctions américaines
Les autorités indonésiennes ont indiqué lundi avoir saisi deux pétroliers iranien et panaméen, soupçonnés d’avoir effectué un transfert illégal de pétrole brut dans les eaux du pays d’Asie du Sud-Est. Les pétroliers, le MT Horse battant pavillon iranien, et le MT Freya battant pavillon panaméen, ont été détectés dimanche au large de la province de Kalimantan et ont été arraisonnés après avoir refusé des contacts radio, a indiqué l’agence de sécurité maritime indonésienne. «Nous avons saisi les deux pétroliers étrangers hier et poursuivons notre enquête», a indiqué le porte-parole de l’agence, Wis-
nu Pramandita. «L’équipage est en cours d’interrogation». Les membres de l’équipage sont soupçonnés de plusieurs délits, notamment de ne pas avoir déployé les drapeaux des navires, d’avoir éteint leurs systèmes d’identification pour éviter d’être détectés et d’avoir transféré illégalement du pétrole brut d’un navire à l’autre. L’Iran a été accusé à plusieurs reprises de mener des ventes clandestines de pétrole pour éviter les sanctions américaines. L’administration de Donald Trump a imposé en octobre de nouvelles sanctions contre le secteur pétrolier iranien après des transactions avec plusieurs pays dont la Syrie et le Venezuela.
SÉCURITÉ
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Israël/Emeutes: le maire de Bnei Brak et la police conviennent d’un plan pour rétablir le calme
«Nous ne permettrons certainement pas à des factions marginales de ternir l’image de la ville» Le maire de la ville de Bnei Brak, Avraham Rubinstein, et le commissaire adjoint de la police, David Bitan, ont convenu d’un plan pour restaurer le calme dans la ville, touchée par de violentes émeutes dans la nuit. «Nous ne permettrons certainement pas à des factions marginales de ternir [l’image de] la ville et de nuire à notre mode de vie», a mis en garde l’élu dans un communiqué, suite à une rencontre avec M. Bitan. Au cours de leur entretien, les deux hommes ont convenu de tout faire pour éviter «l’anarchie» et de rétablir le calme
par le biais d’»actions modérées», précise le document. Au cours de ces émeutes qui ont éclaté dans la nuit de dimanche à lundi, un autobus a été incendié et un chauffeur du bus a été légèrement blessé par des manifestants. Le véhicule a été complètement détruit par les flammes avant l’arrivée des pompiers, endommageant des câbles électriques et provoquant une panne de courant dans plusieurs parties de la ville, située près de Tel-Aviv. Plusieurs résidents des immeubles voisins ont été évacués par crainte d’une explosion.
Xi Jinping met en garde contre «une nouvelle guerre froide»
M. Xi s’est posé en défenseur du multilatéralisme et de la mondialisation Le président chinois Xi Jinping a mis en garde lundi contre une «nouvelle guerre froide» qui ne peut conduire qu’à «une impasse», en s’adressant par vidéo interposée au Forum économique mondial de Davos. Sans jamais nommer les Etats-Unis, M. Xi s’est posé en défenseur du multilatéralisme et de la mondialisation, comme il l’avait déjà fait face au même forum il y a quatre ans, juste avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. Moins d’une semaine après l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, l’homme fort de Pékin a paru mettre en garde ce
dernier contre une poursuite de la politique chinoise de son prédécesseur qui avait fait de la Chine son rival numéro un, notamment sur les plans commercial et technologique. Le régime communiste redoute notamment que Joe Biden veuille ressouder les Occidentaux face à lui. «Bâtir des clans ou déclencher une nouvelle guerre froide, rejeter, menacer ou intimider les autres, imposer le découplage, le bouleversement des chaînes d’approvisionnement ou des sanctions afin de provoquer l’isolement ne fera que pousser le monde dans la division et même la confrontation», a averti Xi Jinping. «Et la confrontation nous emmènera dans une impasse».
Le FBI contrôle les militaires avant l’investiture de Joe Biden
Après l’assaut du Capitole, il est apparu que certains manifestants avaient des liens avec l’armée Les agences américaines chargées de faire respecter la loi contrôlent les membres de la Garde nationale pour s’assurer qu’ils ne présenteront aucun risque le jour de la cérémonie d’investiture du président Joe Biden, mercredi, a déclaré dimanche le général Daniel Hokanson. Après l’assaut meurtrier du Capitole le 6 janvier, quand des supporters du président sortant Donald Trump avaient envahi le siège du Congrès, il est apparu que certains des manifestants avaient des liens passés ou actuels - avec l’armée. Le général Daniel Hokanson, qui dirige le Bureau de la Garde nationale, a été interrogé par CBS News pour savoir si les militaires avaient été contrôlés avant leur
arrivée à Washington. «En coordination avec le Secret Service et le FBI, tous les militaires qui sont arrivés ont été passés au crible», a répondu le général Hokanson. Militaires à tous les coins de rues, fils barbelés et imposants grillages... Joe Biden sera investi mercredi dans une capitale méconnaissable, transformée en camp retranché. Quelque 25.000 membres de la Garde nationale ont été déployés dans la capitale. Dans une lettre récente aux troupes américaines, les chefs d’états-major ont affirmé que les émeutes du 6 janvier étaient «incompatibles avec l’Etat de droit» et ont demandé aux soldats d’»incarner les valeurs et les idéaux de la nation».
FRANCE
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France/Covid-19: Pasteur arrête son principal projet de vaccin, pas assez efficace
France/Covid-19: les hospitalisations en hausse
Le vaccin de Pasteur utilisait comme base le vaccin contre la rougeole, adapté pour combattre le Covid-19
Le vaccin de Pasteur utilisait comme base le vaccin contre la rougeole, adapté pour combattre le Covid-19.
L’Institut Pasteur a annoncé lundi qu’il arrêtait le développement de son principal projet de vaccin contre le Covid-19, car les premiers essais ont montré qu’il était moins efficace qu’espéré.
Pour le concevoir et le distribuer, l’institut de recherche français s’était allié au laboratoire pharmaceutique MSD (nom du groupe américain Merck hors des EtatsUnis et du Canada).
Un autre acteur français, le laboratoire Sanofi, avait annoncé en décembre que son vaccin avait pris du retard et ne serait prêt que fin 2021, en raison de résultats moins bons qu’attendu.
MSD avait en effet racheté l’an dernier la société de biotechnologie autrichienne Themis, avec laquelle Pasteur travaille depuis plusieurs années sur l’élaboration de différents vaccins, dont celui contre le Covid-19.
Dans le cas du vaccin de Pasteur, «les réponses immunitaires induites se sont avérées inférieures à celles observées chez les personnes guéries d’une infection naturelle ainsi qu’à celles observées avec les vaccins autorisés» contre le Covid-19, a expliqué l’Institut pour justifier sa décision de mettre fin à son projet.
Les essais de phase 1 (le premier stade des essais sur l’humain) avaient commencé en août dernier. Pasteur a précisé qu’il poursuivait ses travaux sur d’autres projets de vaccin contre le Covid, à un stade toutefois préliminaire.
Nucléaire: l’Iran doit «respecter» l’accord s’il veut voir les Etats-Unis y revenir et le Groupe des Six (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) avaient conclu à Vienne un Plan d’action global commun (JCPOA en anglais) censé régler la question nucléaire iranienne après douze années de tensions. Le taux de positivité parmi les personnes testées était de 7,1% Le nombre de patients hospitalisés pour cause de Covid-19 a franchi dimanche la barre des 26.000, au plus haut depuis décembre, dont près de 3.000 sont dans un service de réanimation, un chiffre qui refuse de baisser depuis plusieurs jours, selon les données de Santé publique France. Les hôpitaux français accueillaient dimanche 26.357 patients atteints par le Covid-19, contre 25.864 samedi et 25.235 il y a sept jours. Sur les dernières 24 heures, 918 personnes sont entrées à l’hôpital. Dans les services de réanimation, qui accueillent les cas les plus graves, on comptait 2.955 malades (dont 175 transférés ces dernières 24 heures). Ils étaient 2.766 malades en réa il y a une semaine. Santé publique France a annoncé 172 décès dimanche, portant le nombre total de
morts causées par l’épidémie à 73.049. Le taux de positivité parmi les personnes testées était de 7,1%, stable par rapport à samedi (ce taux était de 6,6% dimanche 17 janvier). 18.436 personnes ont été testées positives au virus ces dernières 24 heures. Face à ces chiffres qui ne baissent pas et la présence sur le territoire français des variants, britanniques et sud-africains notamment, bien plus contagieux, l’hypothèse d’un troisième confinement est de plus en plus évoquée. Le gouvernement dit attendre --pour cette semaine-- le verdict sur les effets du couvre-feu à 18H00 mis en place il y a presque 15 jours. Plus d’un million de personnes (1,027 million) avaient reçu la première dose du vaccin dimanche, depuis le début de la campagne, à la toute fin décembre.
Paris n’a pas explicité selon quel séquençage les Iraniens pourraient revenir au respect de leurs engagements L’Iran doit cesser toute «provocation» et revenir au «respect» de ses propres engagements s’il veut voir les Etats-Unis réintégrer l’accord nucléaire de 2015, a déclaré mardi la présidence française. «S’ils sont sérieux sur les négociations et s’ils veulent obtenir un réengagement de l’ensemble des parties prenantes au JCPOA (l’accord sur le nucléaire, ndlr), d’abord il faut qu’il s’abstiennent d’autres provocations et deuxièmement qu’ils respectent ce qu’ils ne respectent plus, c’està-dire leurs obligations», a souligné un conseiller de l’Elysée lors d’un échange avec l’Association de la Presse diplomatique française. En 2015, la République islamique d’Iran
Mais il menace de voler en éclats depuis que Donald Trump en a sorti unilatéralement les Etats-Unis en 2018, rétablissant puis intensifiant les sanctions américaines contre Téhéran, accusé de chercher à se doter en catimini de l’arme atomique. Téhéran s’est affranchi depuis 2019 de la plupart de ses engagements, tout en démentant chercher à chercher à obtenir une capacité nucléaire militaire. Paris n’a pas explicité selon quel séquençage les Iraniens pourraient revenir au respect de leurs engagements et les Américains procéder à la levée des sanctions qu’ils ont réintroduites après leur sortie de l’accord en 2018 sous l’impulsion de Donald Trump. «Il va falloir, ça c’est un débat que nous aurons avec les Américains, voir comment au fond le retour des Etats-Unis au JCPOA se paie de geste vérifiables de la part des Iraniens», a souligné l’Elysée.
FRANCE
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«Grande convergence de vues» entre Emmanuel Macron et Joe Biden, notamment sur le Covid et le climat
Les deux chefs d’Etat ont également acté «leur volonté d’agir ensemble pour la paix au Proche et Moyen-Orient» Emmanuel Macron et Joe Biden ont «constaté une grande convergence de vues» sur les grands dossiers internationaux, en particulier pour lutter contre le Covid-19 «dans le cadre de l’OMS» et sur le climat après le retour des EtatsUnis dans l’Accord de Paris, a indiqué dimanche l’Elysée. Pour leur premier entretien téléphonique depuis l’entrée en fonction du président américain, les deux chefs d’Etat ont également acté «leur volonté d’agir ensemble pour la paix au Proche et Moyen-Orient, en particulier sur le dossier nucléaire iranien», a précisé la présidence dans un communiqué. De son côté, la Maison Blanche a indiqué que Joe Biden avait affirmé à Emmanuel Macron «son désir de renforcer les liens
bilatéraux» avec la France, «notre allié le plus ancien», mais aussi «la relation transatlantique» par «le biais de l’Otan et le partenariat des Etats-Unis avec l’Union européenne». Les deux dirigeants se sont accordés sur la nécessité de se coordonner sur les «défis communs comme le changement climatique, le Covid-19 et le rétablissement de l’économie mondiale», selon le communiqué de la Maison Blanche.
«Scandalisé» par Génération identitaire, G. Darmanin met à l’étude sa dissolution
«Ils se sont aussi mis d’accord pour travailler ensemble sur les priorités partagées en politique étrangère, notamment sur la Chine, le Moyen-Orient, la Russie et le Sahel», précise-t-il. Sur tous ces sujets, les deux présidents «sont convenus de rester en contact très étroit dans les prochaines semaines», selon l’Elysée, même si aucune rencontre physique ne peut être fixée pour le moment en raison de la crise du Covid-19.
«Si les éléments sont réunis, je n’hésiterais pas à proposer la dissolution» Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est dit mardi «scandalisé» par les opérations anti-migrants de Génération identitaire (GI) dans les Alpes et les Pyrénées et a annoncé avoir demandé à ses services de réunir les éléments permettant de dissoudre le groupuscule d’extrême droite. «Si les éléments sont réunis, je n’hésiterais pas à proposer la dissolution», a déclaré le ministre, «scandalisé par le travail de sape de la République des militants de Génération identitaire», qui ont mené la semaine dernière une opération anti-migrants entre Luchon (Haute-Garonne) et l’Espagne. Le ministère agira «évidemment dans le cadre des lois et des règlements de la République en proposant notamment, une fois que ces éléments seront réunis, le contradictoire dû à chaque association», a
ajouté Gérald Darmanin à Paris lors de la conférence de presse mensuelle sur l’activité des forces de l’ordre. C’est la première fois que M. Darmanin condamne publiquement les agissements de ce groupuscule et évoque la possibilité de sa dissolution. Ces dernières semaines, son ministère avait obtenu celle d’associations soupçonnées d’accointances avec l’islamisme (CCIF, BarakaCity, collectif Cheikh Yassine). Mardi dernier, une trentaine de militants de GI «dans des voitures sérigraphiées +Défend Europe+» se sont installés au Col du Portillon, certains sont «partis en randonnée» en utilisant «un drone» pour surveiller la frontière. Selon un message de Génération identitaire posté sur les réseaux sociaux, cette campagne entendait lutter contre le «risque terroriste et migratoire dans les Pyrénées».
FRANCE
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France/Attentat de la rue Copernic: le seul suspect fixé mercredi sur son éventuel procès
Depuis trois ans, les victimes espèrent voir infirmer le non-lieu accordé à Hassan Diab
Verdict la semaine prochaine sur les effets du couvre-feu en France
«Si on voit que le virus se remet à progresser fortement, on ferme. On le fera si on n’a pas le choix» Le verdict sur les effets du couvre-feu tombera la semaine prochaine, a indiqué dimanche le ministre de la Santé Olivier Véran, qui évoque la prise de «mesures supplémentaires», appelées «confinement», «si ça ne baisse pas et si les variants commencent à se diffuser partout». «J’attends d’abord d’être fixé sur les effets du couvre-feu. On le sera la semaine prochaine», déclare le ministre de la Santé au Parisien de dimanche. «Si ça ne baisse pas, si les variants commencent à se diffuser partout, alors on prendra des mesures supplémentaires, évidemment». «Et cela s’appelle le confinement», ajoute-t-il. «Si on voit que le virus se remet à progresser fortement, on ferme. On le fera si on n’a pas le choix», poursuit Olivier Véran. «Celui qu’on a instauré en octobre a été
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efficace. Mais je peux vous dire qu’il n’y a pas de plan caché, ni de scénario préécrit». Sur les ratés de de la campagne vaccinale, le ministre a assuré qu’il n’y aurait plus de «mauvaise expérience» dans la répartition des doses de vaccins par centre de vaccination. «Dès ce début de semaine, les Français sauront sur le site www.data.gouv.fr, de combien de vaccins dispose chaque centre et le nombre de rendez-vous déjà pris. Cela va grandement faciliter les choses», promet-il. Interrogé sur la mise en place d’un passeport vaccinal, le ministre a estimé que pour l’heure «la question ne se pos[ait] pas car tout le monde n’a pas encore accès au vaccin, et on ne sait pas s’il empêche la transmission». Mais «dans quelques mois quand les choses auront évolué, on ne pourra pas priver les Français de ce débat», estime le ministre.
Quarante ans après l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic à Paris, la cour d’appel de Paris doit dire mercredi si elle renvoie l’unique suspect devant une cour d’assises ou si elle confirme le non-lieu, vivement contesté par les victimes. Cette décision dans ce dossier, l’un des plus vieux de l’antiterrorisme français, est très attendue. Aussi bien par les victimes qui espèrent un procès que par le suspect, Hassan Diab, un universitaire libano-canadien de 66 ans qui n’a cessé de clamer son innocence. Depuis trois ans, les victimes espèrent voir infirmer le non-lieu accordé à M. Diab, accusé d’avoir posé la bombe de cet attentat attribué au Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales (FPLP-OS), un groupe issu en 1975 d’une scission du FPLP fondé par Georges Habache et Ahmed Jibril.
En janvier 2018, les juges antiterroristes ont en effet, contre l’avis du parquet, renoncé à renvoyer aux assises M. Diab, considérant que les charges réunies contre cet ancien étudiant de Beyrouth n’étaient «pas suffisamment probantes». Le 26 novembre, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris avait toutefois rouvert les débats après avoir reçu une énième expertise graphologique sur une fiche au cœur du débat judiciaire. Mais Hassan Diab assure qu’il avait perdu son passeport depuis plusieurs semaines et qu’à cette période il passait ses examens à Beyrouth. A l’audience, le parquet général a maintenu ses réquisitions de renvoi. Tout en admettant des «doutes» sur la présence de M. Diab à Paris le jour de l’attentat, le ministère public estime que le faisceau d’indices réuni par les enquêteurs mérite d’être débattu devant une cour d’assises.
ISRAËL
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Guide Michelin: le restaurant «Shabour» du chef israélien Assaf Granit décroche sa première étoile
«Shabour» est devenu l’un des lieux les plus prisés à Paris Le restaurant «Shabour» de la star internationale de la cuisine israélienne Assaf Granit, situé à Paris, a décroché lundi sa première étoile Michelin. De Jérusalem à Londres en passant par Paris, «Shabour», son dixième restaurant, le deuxième dans la capitale française après «Balagan», est devenu l’un des lieux les plus prisés de la Ville Lumière. Ouvert en septembre 2019, l’établissement «Shabour» avait déjà été classé dans le top 3 des meilleurs restaurants de la capitale française la même année, selon un classement effectué par le Figaroscope.
Cette année, 54 nouvelles adresses se voient attribuer leur première étoile et 33 établissements sont distingués avec une étoile «verte», introduite l’année dernière, pour leur démarche écoresponsable. Si la sélection est moins étoffée que les années précédentes, chaque restaurant promu le mérite pleinement, souligne Michelin. «Cette année, les chefs n’ont vraiment pas démérité (...). C’est le moment de remettre en lumière tous ces talents, d’encourager les professionnels et de garder mobilisée la clientèle des restaurants» dans l’attente d’une réouverture, a commenté Gwendal Poullennec, directeur du guide Michelin.
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98% du personnel ayant reçu la deuxième dose du vaccin ont un fort taux d’anticorps contre le Covid-19
«Il y a certainement lieu d’être optimiste» Une nouvelle étude sérologique menée au centre médical Sheba à Ramat Gan a montré que 98% des travailleurs hospitaliers ayant reçu la deuxième dose du vaccin contre le coronavirus ont développé un taux élevé d’anticorps pour lutter contre le virus.
fait un bond à un niveau 6 à 20 fois plus élevé que celui observé après la première vaccination. Des centaines d’échantillons supplémentaires doivent être examinés. Seuls deux employés n’ont développé que de faibles niveaux d’anticorps, ont montré les tests.
L’étude menée sur 102 échantillons, prélevés une semaine après qu’Israël a commencé à administrer la deuxième dose - lorsque le vaccin devrait atteindre son efficacité maximale - a montré que la plupart des vaccinés avaient un nombre d’anticorps plus élevé que parmi ceux qui se sont rétablis du Covid-19.
Le Dr Gili Regev-Yochay, directeur de l’unité d’épidémiologie des maladies infectieuses à l’hôpital Sheba, a affirmé que les résultats «sont en accord avec les essais de Pfizer et vont même au-delà des [résultats] attendus. Je m’attends à ce que les tests des autres employés participants soient similaires».
L’hôpital affirme qu’une semaine après avoir reçu la dose finale, les anticorps ont
«Il y a certainement lieu d’être optimiste», a-t-elle ajouté.
Des tests de dépistage avec des résultats en quatre heures bientôt disponibles à l’aéroport Ben Gurion Israël/Coronavirus: 4.868 nouveaux cas Ces tests permettront «un processus de suivi plus rapide et plus précis des patients» Des tests de dépistage au Covid-19 fournissant des résultats dans les quatre heures qui suivent seront bientôt disponibles à l’aéroport international Ben Gurion, ont rapporté lundi les médias israéliens. Cette annonce a été permise suite «à un effort conjoint mené entre le ministère de la Santé, le ministère des Transports et l’autorité aéroportuaire israélienne» et permettra «un processus de suivi plus rapide et plus précis des patients». La station de dépistage «Check2Fly» a été installée et inaugurée dans le terminal 3 de l’aéroport Ben Gurion lors d’une cérémonie officielle à la mi-novembre.
Ce rapport intervient alors que la directrice de la section coronavirus du ministère de la Santé, le Dr Orly Greenfeld, a déclaré lundi matin qu’elle recommandait de fermer l’aéroport Ben Gurion pendant une courte période, afin d’empêcher l’entrée de porteurs de la variante sud-africaine du coronavirus. «En termes de santé, il aurait été préférable de fermer l’aéroport Ben Gourion pendant quelques jours», a-t-elle dit, «mais cela a des conséquences.»
en 24h, un taux de positivité de 9.3%
A ce jour, 4.419 Israéliens sont décédés des suites de la maladie 4.868 nouveaux cas de contamination au Covid-19 ont été enregistrés dimanche en 24h en Israël, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, qui a par ailleurs précisé que 54.109 tests de dépistage avaient été réalisés, soit un taux de contamination de 9.3%. L’Etat hébreu dénombre 70.836 cas actifs de la maladie et 1.140 patients se trouvent dans un état grave. A ce jour, 4.419 Israéliens sont décédés des suites de la maladie. Dans le même temps, le gouvernement is-
raélien a approuvé dimanche la fermeture de l’aéroport Ben Gurion dès lundi minuit pour une période au moins d’une semaine en raison des craintes croissantes concernant les nouveaux variants du coronavirus considérés comme plus infectieux. Les nouveaux variants britannique et sud-africain représentent 40% des nouvelles infections et sont en partie responsables du taux de morbidité élevé, malgré le confinement général en vigueur depuis plusieurs semaines. Selon un communiqué du ministère israélien de la Santé, les vols cargos internationaux seront maintenus car ils ne sont pas concernés par les nouvelles mesures.
ISRAËL
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Israël: «Nous espérons normaliser nos relations avec 4 nouveaux pays dans les prochains mois»
Selon une note, Israël espère normaliser ses relations avec le Qatar pour se rapprocher des Frères musulmans Le ministre israélien du renseignement Eli Cohen a assuré mercredi que l’Etat hébreu va signer de nouveaux accords de normalisation avec au moins quatre pays musulmans dans les prochains mois. «Nous comptons signer d’autres accords avec l’Arabie Saoudite, Oman, la Mauritanie et le Niger dans les prochains mois. Le rapprochement entre le Qatar l’Arabie Saoudite augmente également les chances de normalisation (entre Doha et Jérusalem)», a-t-il indiqué au site d’information Ynet. Selon le radiodiffuseur public Kan, Israël espère normaliser ses relations avec le Qatar, afin de tenter de se rapprocher des Frères musulmans dans la région. Un document interne du département de recherche du ministère du Renseignement, révélé par la chaîne israélienne, révèle que
l’importance du Qatar pour l’État hébreu réside dans sa capacité à bâtir un réseau de contacts qui comprendrait les soutiens aux Frères musulmans dans la région. «Les relations avec le Qatar peuvent être un facteur de stabilisation dans la bande de Gaza et contribuer à atténuer les tensions existantes avec la Turquie», souligne le document. La note liste également les domaines dans lesquels une collaboration serait possible entre les deux pays : achats d’armes, énergie, investissement économique, agroalimentaire, agriculture, tourisme, aviation et sports. La semaine dernière, un accord de réconciliation a été signé entre le Qatar et l’Arabie Saoudite, les Émirats, Bahreïn et l’Égypte. Selon le document du ministère, la réconciliation de ces pays peut permettre la reprise d’un dialogue politique et économique entre le Qatar et Israël.
Israël: le ministère de l’Intérieur ne reconnaît pas la communauté ougandaise Abayudaya comme juive Cette décision pourrait avoir un impact sur le statut juridique d’autres communautés
Israël/Coronavirus: «40% des nouveaux cas de la variante britannique concernent les enfants»
faire son «alyah» - de s’installer en Israël et d’en devenir un citoyen.
Le ministère de l’Intérieur a déclaré à la Haute Cour de justice que la communauté ougandaise Abayudaya, qui pratique le judaïsme et a été reconnue comme juive par l’Agence juive en 2016, ne pourrait pas immigrer en Israël en vertu de la loi du retour, a rapporté lundi le quotidien Haaretz.
Si la Haute Cour de justice d’Israël approuve cette déclaration, en réponse à une requête déposée par un membre de la communauté Abayudaya et dont la demande d’immigration a été refusée, cela pourrait avoir un impact sur le statut juridique de communautés juives similaires dans le monde.
La loi du retour permet à toute personne de confession juive et à toute personne ayant un parent ou un grand-parent juif de
Cette communauté ougandaise est constituée d’environ 2.000 personnes et ses racines remontent au début du 20e siècle.
«Nous constatons une augmentation des infections chez les 6-9 ans»
quotidiens sont causés par la variante britannique.
Le coordinateur chargé de la lutte contre le coronavirus en Israël Nachman Ash a déclaré lundi que les souches mutées de Covid-19 introduites dans le pays par les voyageurs «entravent les efforts pour contenir l’épidémie», ont rapporté les médias israéliens.
“40% des nouveaux cas concernent les enfants (...) Nous constatons une augmentation des infections chez les 6-9 ans, qui est exactement le groupe d’âge qui est censé retourner à l’école», a pour sa part souligné Sharon Alroy-Preis, responsable de la santé publique au ministère de la Santé, précisant que le ministère «surveille» l’évolution de la situation.
Nachman Ash a déclaré qu’au cours des deux derniers jours, des informations en provenance du Royaume-Uni - où la variante britannique a été détectée pour la première fois - ont indiqué que la souche provoque des symptômes pouvant atteindre un taux de gravité et un taux de mortalité jusqu’à 30% plus élevés. Il a également affirmé que les responsables estiment que 40 à 50% des nouveaux cas
Deux autres variantes du virus, provenant d’Afrique du Sud et de Californie, ont également été détectées en Israël. Les mutations «nous retardent dans la lutte contre la maladie», a insisté Nachman Ash, ce qui a conduit à un confinement plus long et une fermeture imminente de l’aéroport Ben Gourion.
POLITIQUE
Edition du 27 janvier au 2 février 2021
Israël redoute que l’arrivée de Joe Biden n’incite la CPI à ouvrir une enquête pour «crimes de guerre» Une telle enquête aurait des implications pour de nombreux responsables israéliens de haut niveau Israël redoute que l’arrivée de Joe Biden au pouvoir aux États-Unis incite les juges de la Cour pénale internationale de La Haye à ouvrir une enquête contre Israël concernant des crimes de guerre présumés lors de l’opération «Bordure protectrice» à Gaza en 2014, a rapporté dimanche le radiodiffuseur public Kan. Si la décision est suspendue depuis décembre 2019, plusieurs sources à Jérusalem ont affirmé craindre que, débarrassé de l’ancien président américain Donald Trump, le tribunal puisse ouvrir une enquête, sans que cela n’entraîne de frictions avec Washington. Une telle enquête aurait des implications pour de nombreux responsables politiques et militaires israéliens de haut niveau, et le tribunal pourrait émettre des mandats d’arrêt contre certains d’entre eux.
Israël: Merav Michaeli, élue à la tête du parti travailliste, promet de le reconstruire
Merav Michaeli a obtenu 77% des 9.651 votes exprimés, sur plus de 37.000
Elle avait toutefois demandé un autre avis aux juges du tribunal sur la question de savoir si «les territoires palestiniens relevaient ou non de la compétence du tribunal», mais rien n’a encore été statué. En juin dernier, l’administration Trump a menacé d’imposer des sanctions aux magistrats de la Cour pénale internationale, suite à une enquête sur des allégations de crimes de guerre commis par les troupes américaines en Afghanistan entre 2003 et 2014. Donald Trump avait alors souligné que les sanctions en question étaient également motivées par le fait que le tribunal enquêtait sur l’Etat hébreu.
de droite de Gideon Saar, 14 sièges. La Liste des partis arabes unifiée partagerait la troisième position avec Yamina de Naftali Bennett comptabilisant chacun 10 sièges.
«Mes amis, il est maintenant temps de rentrer à la maison», a déclaré M. Michaeli dans son discours de victoire. «Vous, à qui ils ont menti et qu’ils ont trompés en prenant votre vote, retrouvez un parti de la vérité», a-t-elle ajouté.
La député Merav Michaeli a remporté dimanche les primaires du parti travailliste, face à Avi Shaked, un allié du chef travailliste sortant Amir Peretz, ont rapporté les médias israéliens.
En décembre 2019, la procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda, avait annoncé qu’il existait suffisamment d’éléments pour ouvrir une enquête sur des soupçons de crimes de guerre commis par Israël dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Israël/Elections: B. Netanyahou et Y. Lapid se renforcent, le Parti travailliste passe le seuil d’éligibilité
membres inscrits tandis qu’Avi Shaked a obtenu 19,08% des voix et Gil Beilin, le fils de l’ancien ministre Yossi Beilin, a recueilli 2,37% des suffrages.
«Je comprends que l’heure est grave et j’ai pour mission de sauver et de reconstruire» ce parti
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Les partis religieux - le Judaïsme unifié de la Torah et Shas - occuperaient respectivement 7 et 6 sièges à la Knesset.
Les remarques de M. Michaeli semblaient viser A. Peretz, qui a promis à plusieurs reprises de ne pas rejoindre un gouvernement dirigé par Benyamin Netanyahou, mais l’a fait après les élections de mars dernier.
Le Premier ministre n’est toutefois toujours pas en mesure de former une coalition, selon l’enquête
«Au dernier moment, nous avons sauvé ce mouvement de l’oubli. Je comprends que l’heure est grave et j’ai pour mission de le sauver et de le reconstruire», a encore dit M. Michaeli.
Le Likoud de Benyamin Netanyahou et la liste centriste Yesh Atid du chef de l’opposition Yair Lapid gagnent du terrain, selon un sondage publié dimanche par Channel 13.
En vue des prochaines élections législatives, elle n’a fait aucune mention d’une éventuelle course conjointe avec d’autres factions de gauche, affirmant que les travaillistes pourraient éventuellement revenir en tant que parti au pouvoir.
Selon l’enquête, le parti du Premier ministre reste à la première place et se renforce obtenant 32 sièges si des élections avaient lieu aujourd’hui. Il serait suivi de Yaïr Lapid qui décrocherait 18 sièges devant la nouvelle formation
Avigdor Lieberman reculerait pour ne décrocher que 5 sièges, tout comme le parti Meretz, devant les listes Bleu Blanc de Benny Gantz et Les israéliens du maire de Tel Aviv Ron Huldai (4 sièges). Pour la première fois depuis des mois, le Parti travailliste franchirait le seuil d’éligibilité avec 4 sièges également, après l’éléction de la députée Merav Michaeli à la tête du parti lors de primaires qui se sont déroulées dimanche. Mais si le Likoud progresse selon ce sondage, la coalition favorable à Benyamin Netanyahou s’affaiblit avec 55 sièges (Likoud + Shas + Judaïsme unifié de la Torah + Yamina), un résultat qui ne permettrait pas au Premier ministre d’atteindre la majorité minimale de 61 députés au Parlement.