GRATUIT - Numéro 589 - Edition du 10 février au 16 février 2021
Journal israélien en langue française
G. Ashkenazi s’entretient avec son homologue russe au sujet de la menace iranienne - page 4
Interview de Patrick Journo, Président de l’association Or Shimchon Raphael- page 13
Israël/Procès pour corruption: B. Netanyahou rejette les accusations à son encontre - page 18
ÉDITO
Edition du 10 février au 16 février 2021
Rassemblement National ?
Dans un peu plus d’un an aura lieu la prochaine élection présidentielle et nous retrouvons en tête des différents sondages le couple Macron-Le Pen devant les autres candidats comme cela avait été le cas en 2017. Mais ce sondage nous montre que l’écart se resserre entre les deux favoris qui se retrouvent à égalité avec chacun 25% d’intentions de. Ce qui est indéniable depuis 2007, c’est bien évidemment l’augmentation du nombre de Français votant pour le parti de Marine Le Pen, passant de 3,8 millions de votants en 2007 (soit 10,49% des suffrages) pour passer en 2012 à 6,4 millions de votants (soit 17,90% des suffrages) et en 2017, le parti de Marine Le Pen accède au second tour avec 7,6 millions votants (soit 22,36%) des suffrages. Pour 2022, le parti de Le Pen serait en passe de devenir le premier parti de France avec plus de 25% des voix. Soit plus de 9 millions de citoyens qui voteront pour elle. La question que nous pouvons bien évidemment tous nous poser, c’est de savoir si aujourd’hui, Marine Le Pen pourrait devenir la prochaine présidente de la république. Certains se gargarisent en disant que cela est impossible mais en ce qui me concerne, je prendrai ce scénario au sérieux. En effet, n’oublions pas que le Front National de Jean-Marie Le Pen avait fait son apparition en 1974 et ne récoltait que 0,75% des suffrages avec 190 000 votants. Il serait judicieux de se poser la question suivante : pourquoi les Français et certains de nos coreligionnaires se tournent vers le Rassemblement National ? Beaucoup de paramètres peuvent justifier ce revirement mais l’un d’entre eux est certainement dû à l’insécurité grandissante dans notre
Directeurs de la publication Alain SAYADA - alain@sayada.com
pays. Il en va de même pour les positions du gouvernement sur de nombreux faits de société, la gestion du Covid ou encore ceux qui souhaitent que la France sorte de l’Union Européenne comme l’ont fait les Britanniques. Les islamistes radicaux et les attentats terroristes n’ont pas franchement aidé non plus. Le séparatisme qui divise la France effraie tout comme les territoires perdus de la République. Nous pourrions, rien que sur la dernière année en citer des dizaines ou ces territoires sont gangrénés par l’Islam radical, les salafistes ou extrémistes de tout poil qui tentent de déstabiliser la France. Ces personnages et leurs occultes associations sont financés par des puissances étrangères telles que la Turquie. Ce que nous vivons aujourd’hui n’est pas la faute de tel ou tel gouvernement mais le laxisme des différents gouvernements qui se sont succédés, qui ont laissé faire, qui ont acheté la paix sociale pour ne pas faire de vagues. Certaines municipalités comme celle de Trappes fait du clientélisme depuis toujours. Les Français recherchent le vivre-ensemble en France. « Vivre Français », tel est le slogan du RN. Si nous ne voulons pas que le Rassemblement National puisse un jour être à la tête du pays, le gouvernement doit faire en sorte que des mesures radicales puissent être prises. N’est-il pas déjà trop tard ? L’abstentionnisme grandissant à chaque élection fera t’il le jeu de Marine Le Pen ? Chers amis, entre la peste et le choléra, quel sera le choix que nous prendrons entre notre âme et conscience pour l’avenir de la France ? Entre la sécurité de nos enfants et de nos familles, l’insécurité et les incivilités grandissantes contre notre communauté, la montée de l’islamo-gau-
Rédacteur en chef Alain Sayada Rédactrice adjointe Katy Sayada Israël Actualités est une marque déposée en France
chisme … je suis malheureusement pessimiste. Je préfère rester sur mes gardes et de faire le bon choix pour ma famille. Je pense que vous serez nombreux à être d’accord avec moi ...
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À LA UNE
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Les personnes vaccinées sont moins susceptibles de transmettre le coronavirus «Les résultats de notre étude reflètent d’excellentes données»
G. Ashkenazi s’entretient avec son homologue russe au sujet de la menace iranienne
Le plus grand laboratoire de test COVID-19 d’Israël affirme avoir trouvé des preuves qui indiquent que le vaccin Pfizer-BioNTech réduit considérablement la transmissibilité du coronavirus, offrant une réponse provisoire à l’une des questions actuellement les plus répandues au sujet du vaccin, a rapporté lundi le Time Of Israël. Un article publié en ligne lundi affirme que les résultats des tests positifs des patients âgés de 60 ans et plus présentaient une charge virale jusqu’à 60% plus faible sur l’écouvillon de test que le groupe d’âge des 40-59 ans, à partir de la mi-janvier, lorsqu’une grande partie de la population, âgée de 60 ans et plus avait déjà été vaccinée avec au moins une dose. Les résultats ont été publiés par le laboratoire MyHeritage, qui gère plus de 10.000 tests par jour, dans une étude co-écrite par plusieurs chercheurs, y compris le statisticien Eran Segal de l’Institut Weizmann.
B. Netanyahou s’est entretenu au même moment avec V. Poutine concernant la situation dans la région Le chef de la diplomatie israélienne, Gabi Ashkenazi, s’est entretenu lundi avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, au sujet de la menace iranienne, a annoncé le ministre dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux. «J’ai eu une longue et fructueuse conversation aujourd’hui avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. La Russie a un rôle important au MoyenOrient, notamment pour empêcher l’Iran de développer des armes nucléaires et de s’établir durablement dans la région», a expliqué M. Ashkenazi.
«Cette année, nous célébrons les 30 ans de la reprise des relations diplomatiques entre Israël et la Russie. M. Lavrov et moimême avons convenu de célébrer ce moment avec une série d’événements en Israël et en Russie, qui mettront l’accent sur la force des relations entre nos peuples», a ajouté le ministre. Ces propos interviennent alors que le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahou s’est entretenu au même moment avec le président russe Vladimir Poutine, «au sujet des questions régionales et de la coordination continue entre Israël et la Russie face aux développements sécuritaires dans la région», selon un communiqué du bureau du Premier ministre.
USA: Les avocats de Donald Trump demandent l’abandon d’un procès «anticonstitutionnel»
«Une mise en scène politique dangereuse pour la démocratie»
Les avocats de Donald Trump ont demandé lundi au Sénat de refermer immédiatement le procès de l’ancien président, qu’ils dénoncent comme une violation de la Constitution et une «mise en scène politique dangereuse pour la démocratie».
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«L’acte d’accusation adopté par la Chambre est anticonstitutionnel à plusieurs titres, et un seul suffirait à le déclarer immédiatement nul et non avenu», ont écrit Me David Schoen et Bruce Castor dans un argumentaire de 78 pages transmis à la chambre haute du Congrès à la veille de l’ouverture des débats.
Les résultats ne sont basés que sur des données partielles, car MyHeritage ignore si les échantillons individuels provenaient de patients qui avaient été vaccinés ou non. Mais dans l’ensemble, les résultats semblent montrer qu’une fois qu’une personne est vaccinée, même si elle a le virus, est moins susceptible de le transmettre car elle a moins de gouttelettes infectieuses de SRAS-CoV-2 qui pendent autour du nez et de la gorge. «Les résultats de notre étude reflètent d’excellentes données, car ils présentent exactement ce que nous attendons du vaccin, à savoir la réduction de la transmission», a déclaré lundi le professeur Yaniv Erlich, chef du laboratoire MyHeritage, au Times of Israël. «Cela montre, dans une certaine mesure, que cela réduit la charge virale dans le nez et la gorge, qui est le principal canal de transmission du virus», a-t-il ajouté.
Israël/Procès pour corruption: manifestation anti B. Netanyahou devant la Cour de Jérusalem
Benyamin Netanyahou et ses avocats ont présenté lundi matin les grandes lignes de leur défense
ministre de droite fort, pour former un gouvernement de gauche dirigé par (Yaïr ) Lapid», a-t-il dit.
Des centaines de manifestants se sont rassemblés lundi devant le tribunal de district de Jérusalem alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu devait s’y rendre pour présenter sa défense dans le cadre d’un procès pour corruption présumée.
Lors de sa première comparution, M. Netanyahou, qui ne bénéficie d’aucune immunité, venait de former un gouvernement d’union avec son rival Benny Gantz. Mais depuis, les manifestations contre le Premier ministre se sont multipliées et la coalition au pouvoir a éclaté.
La police sur place a estimé qu’entre 250 et 300 personnes étaient présentes afin de protester contre le Premier ministre accusé de corruption, fraude et abus de confiance dans trois dossiers. Benyamin Netanyahou et ses avocats étaient attendus lundi matin à la Cour de Jérusalem pour présenter les grandes lignes de leur défense. Dimanche, des membres du Likoud, parti du Premier ministre, ont annoncé qu’ils comptaient l’accompagner, mais M. Netanyahou s’y est opposé. «Tout le monde se rend bien compte que cette campagne contre moi s’écroule, qu’il s’agit de la tentative flagrante de renverser un Premier
Ce procès se tient à 45 jours de nouvelles élections - les quatrièmes en moins de deux ans - ce qui soulève des craintes quant à un possible impact sur le vote.
À LA UNE
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Qui est Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale ?
La CPI vient de se déclarer compétente pour enquêter sur des « crimes de guerre » censés avoir été commis notamment lors des opérations israéliennes à Gaza. La magistrate présente un profil controversé. L’information est tombée ce vendredi 5 février 2020. Après des années de bras de fer judiciaire, la Cour pénale internationale vient de se déclarer compétente pour enquêter sur des « soupçons de crimes de guerre commis dans les territoires palestiniens ». La formulation est vague, volontairement, mais elle vise, au premier chef, Israël. Ce n’est pas sans raisons que les Palestiniens ont exulté à l’annonce de cette décision accueillie comme une victoire. Les Israéliens ont vivement réagit en condamnant sans ambages la décision de la CPI. Dans une déclaration diffusée sur son compte Twitter, le Premier ministre Benyamin Netanyahu a qualifié cette procédure de « pur antisémitisme ». L’ambassade d’Israël en France a publié une série de tweets pour souligner que la CPI s’en prenait à l’unique démocratie de la région et refusait dans le même temps de mener des enquêtes sur les exactions et les crimes des dictatures arabes. La presse française s’accorde au moins sur un point : c’est bien Israël qui est menacé par la procédure de la Cour pénale internationale. Le Journal du Dimanche a publié un portrait – bref mais élogieux – de Fatou Bensouda, la procureure générale de la Cour pénale internationale à l’origine de cette décision. Le JDD retrace ainsi sa carrière qui l’a
menée au sommet de la juridiction internationale de La Haye, et se borne à indiquer qu’elle est une « ancienne avocate gambienne ». Sans plus de précision. Depuis des années, Fatou Bensouda bénéficie d’un traitement très bienveillant des médias français. Dans ce portrait qui lui était dédié en 2013, Le Monde raconte la belle histoire d’une petite Africaine issue des milieux défavorisés qui a gravi les échelons pour consacrer sa vie à la défense des pauvres et des opprimés, avant de traquer les criminels de guerre. Fatou Bensouda a été ministre de la Justice d’un dictateur africain La réalité est plus mitigée et le passé de Fatou Bensouda suscite quand même quelques controverses même si les journalistes du Monde et du Journal du Dimanche n’ont pas jugé nécessaire d’en informer leurs lecteurs.
par Fatou Bensadou ont été semble-t-il appréciés puisque deux ans plus tard elle est nommée procureure, puis procureure générale du pays et enfin ministre de la Justice. Elle restera à ce poste jusqu’en 2000 puis quittera ses fonctions avant d’aller tenter sa chance à la Cour pénale internationale avec le succès que l’on sait. Par quel tour de passe-passe diplomatique est-elle parvenue à une telle reconversion ? A La Haye, dans les couloirs de la CPI, l’étrange carrière de Mme Bensouda fait quand même grincer quelques dents. Certains l’accusent d’avoir fermé les yeux sur les atrocités commises par le dictateur gambien pendant les six années où elle a fait partie de sa garde rapprochée.
La carrière de Fatou Bensouda a connu un sacré coup d’accélérateur en 1994, à l’occasion du coup d’Etat militaire mené en Gambie par Yahya Jammeh qui a renversé le président en place (et par ailleurs son beau-père…) Dawdad Jawara.
La CPI bâtit le dossier d’accusation contre Israël en travaillant avec les groupes terroristes Depuis que les Palestiniens et leurs soutiens ont lancé une procédure contre Israël devant la Cour pénale internationale, les services de la procureure générale Fatou Bensouda n’ont pas chômé.
Cet article publié dans le journal israélien Yedioth Aharonoth en décembre 2019 détaille les promotions en cascade qu’a connues la juriste gambienne dès lors qu’elle s’est mise au service du nouvel homme fort du pays.
En décembre 2019, le Jerusalem Post a révélé que des représentants du FPLP et du Hamas faisaient partie de la délégation désignée par l’Autorité palestinienne pour défendre le dossier d’accusation contre Israël devant la Cour pénale internationale.
Juste après le coup d’Etat, elle est nommée « solliciteur générale » et conseillère juridique du dictateur Yahya Jammeh.
La CPI n’a pas démenti l’information, se bornant à indiquer qu’elle entretenait des contacts « avec toutes sortes de groupes au sein des sociétés israéliennes et palestiniennes… ».
Parmi les mesures mises en place par son régime, la répression des opposants politiques, de la presse, mais aussi des homosexuels. Les « conseils juridiques », prodigués
Une instruction partiale et déséquilibrée ? NGO Monitor a publié le mois dernier cet article soulignant le caractère très déséqui-
libré de l’enquête menée par Fatou Bensouda sur les dossiers concernant le conflit israélo-palestinien dont elle est saisie. Selon NGO Monitor, la procureure de la CPI a multiplié les rencontres et les contacts avec diverses organisations palestiniennes, prétendument de « défense des droits de l’homme » mais dont l’agenda politique se concentre essentiellement sur des actions anti-israéliennes. Fatou Bensouda a ainsi établi des liens de travail avec des organisations telles que Al-Haq, Adalah, Al Mezan… actives en Cisjordanie et à Gaza. Ces organisations relaient toutes une propagande relative aux « violations des droits de l’homme » qui seraient commises par Israël mais sont beaucoup plus discrètes sur l’état des libertés publiques dans les territoires administrés par l’Autorité palestinienne ou le Hamas. NGO Monitor souligne qu’à sa connaissance, Fatou Bensouda n’a pas cherché à entrer en contact avec des organisations israéliennes de défense des victimes du terrorisme. En poste depuis 2004 à la CPI, Fatou Bensouda prendra sa retraite en juin prochain. L’un de ses derniers actes importants aura donc été d’ouvrir la voie à des enquêtes pour « crimes de guerre » visant essentiellement Israël. L’instrumentalisation et le dévoiement du droit international sont de longue date l’une des armes favorites des ennemis d’Israël dans leurs tentatives de délégitimer l’Etat juif. Tout n’est pas encore joué à La Haye, puisque la décision de la CPI est encore susceptible d’appel et que de nombreux pays européens sont opposés à l’ouverture de telles « enquêtes » dévoyées.
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La loi sur le Séparatisme à l’épreuve du réel L’intervention médiatique du profes- hiérarchie administrative lui propose de seur de philosophie de Trappes a replacé le débat qui se tient actuellement au Parlement sur la loi concernant le séparatisme sur son vrai terrain : celui du réel.
La dénonciation de l’emprise islamique dans le lycée où il enseigne et dans la ville où il demeure par Didier Lemaire, ne nous a rien appris de nouveau sur l’emprise islamique de nos banlieues. Trappes est bien à l’image de la transformation qu’ont connu des villes populaires de la banlieue parisienne passées en vingt ans du communisme à l’islamisme. Tout avait commencé par un déni : le 10 octobre 2000, l’incendie de la synagogue de Trappes avait marqué le départ progressif de la communauté juive pour une commune voisine, celle de Maurepas. Deux ans plus tard, le procureur de la République concluait à un incident causé par un mégot…Le mois d’octobre 2000 était le prélude à quatorze mois d’actes antisémites en France en réponse au déclenchement de la deuxième intifada. Trappes, qui a vu naître Omar Sy, Jamel Debbouze et Nicolas Anelka, s’est ensuite profondément transformé sous l’influence des prédicateurs islamiques. A quelques kilomètres du château de Versailles, la ville est devenue une enclave, un autre monde… Aujourd’hui, un professeur de lycée de cette ville est désormais sous protection policière. Parce qu’il a dénoncé une évidence, l’influence des thèses islamistes sur ses élèves. Pour seule réponse, la
changer d’établissement et se soumet donc à une réalité qui la dépasse.
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Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot
Combien de renoncements la République acceptera-t-elle encore ? Combien de temps encore niera la réalité que vivent sur le terrain des millions de Français ? Si la République ne peut pas protéger un de ses fonctionnaires, c’est qu’elle renonce à protéger des territoires qu’elle considère désormais comme perdus. Il faudra plus d’une timide et naïve loi sur le séparatisme pour combattre réellement une contre-société qui s’est désormais installée durablement dans nos quartiers. Jack-Yves Bohbot
Décision politique de la Cour Pénale Internationale La Cour Pénale Internationale (CPI) a décidé vendredi à la majorité que la juridiction territoriale de la Cour, pour la situation en Palestine, s’étendait aux « territoires occupés par Israël depuis 1967 ». Israël a regretté cette prise de position considérant que la CPI se transforme en « organe politique ». Les Etats-Unis se sont de leurs côtés déclarés sérieusement préoccupés par les tentatives du CPI d’exercer une juridiction sur les militaires israéliens. Accord entre la Grèce et Israël Les deux pays ont conclu en début de semaine un accord aux termes duquel leurs citoyens respectifs ayant été vaccinés contre le coronavirus peuvent voyager sans restriction en Israël et en Grèce. « L’accord permettra aux touristes israéliens de se rendre en Grèce sans aucune
limitation, ni quarantaine », s’est félicité Benjamin Netanyahu. Israël sort progressivement de son troisième confinement Depuis dimanche, les israéliens peuvent retrouver leurs salons de coiffure et leurs commerces non essentiels et marcher sur plus d’un kilomètre. Mais les autorités restent vigilantes : malgré les mesures de confinement et la formidable campagne de vaccination, le mois de janvier a été le plus meurtrier depuis le début de la pandémie en Israël, avec plus de mille décès. Et reste donc à rouvrir le système éducatif… Le conseil de Paris adopte la définition de l’IHRA sur l’antisémitisme Soutenu par le groupe politique (Changer Paris) présidé par Rachida Dati, le maire du 16ème, Francis Szpiner, a fait voter la semaine dernière par le conseil de Paris la définition de l’antisémitisme qui établit le lien entre la haine d’Israël et l’antisémitisme. Paris est la première capitale européenne à adopter la définition de l’IHRA Premier bilan de la banque d’Israël sur la crise épidémique Dans son rapport sur la santé économique d’Israël pour l’année 2020, la banque d’Israël met en garde sur l’apparente stabilité d’une économie soutenue par le gouvernement et la Banque d’Israël : les ménages ont réduit leur épargne en puisant dans leurs économies, près de huit cent mille entreprises sont en risque de dépôt de bilan, soit le double de la moyenne des années précédentes. Un juif autrichien lègue sa fortune à un village français Le quotidien du soir, Le Monde, nous apprend qu’Erick Schwam a fait don de deux millions d’euros au Chambon-sur-Lignon, village de deux mille cinq cents habitants situé dans la Haute-Loire. Il avait été probablement hébergé et protégé chez plusieurs familles pendant la guerre. Chambon-sur-Lignon a déjà été désigné « Justes parmi les nations », par le mémorial Yad Vashem, en 1990.
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Des traités sans confiance
La confiance est chancelante entre Moscou et Washington. Russes et Américains ont signé la prolongation pour 5 ans, du traité sur les armements nucléaires. Le traité devenait caduque cette semaine. Le New Start, c’est 450 ogives nucléaires de part et d’autre. Suffisant pour rejouer MAD Max à la planète. Ce New Start porte mal son nom. Il rappelle la vieille guerre froide. Depuis le 26 décembre 1991, c’est à dire depuis la dissolution de l’URSS, la confiance n’a jamais été aussi basse avec les Etats-Unis. Soyez certains que Donald Trump ne l’aurait pas reconduit. Il savait se placer en position de force et ne craignait personne. Mais Joe Biden, la marionnette s’est empressé de le signer. Depuis son arrivée à la Maison Blanche, il est enchaîné à son bureau, résolu à faire le contraire de son prédécesseur. A moins, qu’on ne l’y contraigne? Lui, ne tweet pas, il signe des décrets, à longueur de journée devant les caméras. Sa priorité, c’est le plan de sauvetage de l’économie, pas la politique étrangère. Il a décrété -la fin du chantier du mur à la frontière mexicaine, -la délivrance de visas aux ressortissants de pays islamiques... Mais l’état de grâce s’achève! A l’intérieur comme à l’extérieur! Joe Biden a beau recevoir des élus républicains dans le bureau ovale, il n’a pas réussit à les convaincre de voter son plan à 1.900 milliards. La même désillusion est à prévoir en politique étrangère. L’entourage du Président dénonce à qui mieux-mieux: -les militaires birmans, -les dirigeants vénézuéliens -les menées contre-productives de l’Iran. Antony BLINKEN s’indigne du sort réservé à Navalny. Il menace: «nous allons faire rendre des comptes à la Russie.» Même si le ton est ferme, cela n’a rien à voir avec Trump qui répugnait à s’en mêler. En réalité, les Etats-Unis signent le New Start mais ne relancent pas le dialogue. Il ne se passe rien, mais la nouvelle équipe a demandé à la CIA un rapport sur tout ce qu’ils pourraient reprocher aux russes. Quand ils veulent gagner du temps, les français désignent une commission, et les américains commandent un rapport. Remarque: Biden n’a toujours pas appelé Bibi. Se croit-il plus fort qu’Oba-
ma? Le moment venu, Biden et son équipe mangeront dans la main de notre Premier Ministre. ASSASSINAT AU LIBAN. Au sud-Liban, un homme est retrouvé criblé de balles. 1 dans le dos et 5 dans la tête. Son nom: LOKMAN SLIM. Sa qualité: intellectuel. Sa faute: critiquer le Hezbollah Il n’a pas vu les tueurs, mais il connaît ses assassins. Il les avait dénoncé à plusieurs reprises. Nabih Berri le chef d’AMAL et Hassan Nasrallah le chef du HEZBOLLAH. Les deux parrains de la communauté chiite. Lokman Slim avait prévenu: La campagne menée contre lui était si violente qu’il avait dénoncé les coupables par anticipation. Bien qu’une enquête ait été ouverte Bien que l’on connaisse les coupables, Ca n’ira pas plus loin. Au Liban, on sait tout! Le dossier d’instruction restera vide. Celui à qui profite le crime n’est jamais condamné. L’EXCEPTION ? Quand le tribunal a jugé 4 membres du Hezbollah pour l’attentat contre Rafic Harriri, 15 ans d’enquête pour 4 seconds couteaux. 1 seul condamné... par contumace. Le procès le plus cher et le plus dérisoire dans l’histoire du terrorisme. Ça fait 6 mois que le port de Beyrouth et une partie de la ville ont été soufflés. Ca n’a pas ébranlé le pouvoir du Hezbollah. Il a noyauté l’état et a interdit toutes les réformes. L’élan de solidarité international s’est brisé. Le Liban s’enfonce! Le Hezbollah ne supporte plus la moindre critique. L’EXPÉRIENCE NE SERT À RIEN. Alors, me direz-vous, quel est le rapport entre les 2 parties de ce papier? C’est tout simplement Macron! Le rêveur. Il veut aider au dialogue USAIran. Il veut aider le Liban à former un gouvernement. Il veut envoyer les français en vacances en Février. Il est incapable de gérer la crise sanitaire dans son pays. J’ai bien dit gérer, pas régler! Quand on se réveille après un rêve, la réalité prend le dessus. Un simple citoyen se rendort ou s’en va travailler. Un président poursuit son rêve, les yeux ouverts. Soudain, il n’est plus rien. Il accusera alors les populistes. Il connaît pourtant le scénario par cœur. Pourtant, ça ne l’empêche pas de tomber dans les mêmes pièges que les autres. Giscard, Sarkozy, Hollande... René Seror
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Il n’y a pas que le corona qui tue ! Ce slogan des manifestants de Tripoli (Liban) veut désigner la maladie bien plus meurtrière qui les frappe : LA PAUVRETÉ. L’accès de colère et de violences qui embrase depuis plusieurs jours la deuxième ville du Liban s’apparente clairement à des émeutes de la faim. En témoigne la scène bouleversante, vue dans un reportage, d’un père qui remet sa fille de 2 ans entre les mains d’un soldat: «Je ne peux plus lui assurer ni lait ni nourriture, alors prenez-la». C’était vendredi, au milieu des affrontements entre manifestants et force de l’ordre de la ville, avant que le Sérail, le bâtiment public central, ne soit incendié par les émeutiers. Si la dernière vague de protestation a été déclenchée par le confinement strict imposé depuis le 14 janvier par les autorités libanaises pour raison sanitaire, la ville de près d’un million d’habitants souffrait déjà d’une accumulation de misères. Négligée depuis des décennies par le pouvoir central à Beyrouth, Tripoli comptait la plus grande proportion de pauvres au Liban depuis 2018. Chiffres communiqués par la banque mondiale, avant l’effondrement économique général du pays. En majorité les habitants travaillent comme journaliers, et sont encore plus touchés par l’interdiction de toute activité, y compris la vente à l’étalage de fruits et légumes ou autres produits alimentaires. Maintenant que plus de la moitié des Libanais vit sous le seuil de pauvreté, la solida-
rité avec les démunis de Tripoli s’exprime. Dimanche, des centaines d’habitants de Beyrouth ont pris la route pour manifester aux côtés de leurs concitoyens du Nord. L’union des Libanais se fait dans la detresse, la fureur et le désespoir. Ils n’ont plus aucun horizon à guetter pendant que leur pays et leurs vies s’enfoncent dans les abîmes. Face à cela, ils subissent l’automne interminable de patriarches aussi insensibles qu’inamovibles, qui les dirigent sans les gouverner. Leurs politiciens ineptes continuent d’engager des bras de fer pour des intérêts communautaires et partisans. Ils ont même réussi à mettre en échec Emmanuel Macron, qui s’était présenté en sauveur au lendemain de l’explosion qui avait ravagé le port de Beyrouth. L’embrasement à Tripoli a poussé le dirigeant français à rappeler le président Michel Aoun, ce week-end, pour lui redire qu’il attendait toujours la formation d’un gouvernement. Mais Macron semble aussi se repencher sur le dossier, avec l’ambition (sic) de jouer un rôle dans un rapprochement entre l’Iran et les Etats-Unis, deux forces influentes au Liban. De son côté, la Turquie s’est mise en avant à l’occasion des émeutes de Tripoli. Son ambassadeur s’est rendu sur place dimanche et s’est engagé à restaurer le Sérail (de style ottoman), détruit par les manifestants, et à apporter de l’aide aux plus démunis. Ceux-là peuvent-ils se consoler de ne compter que dans les calculs cyniques de certains ? René seror.
Pologne: deux historiens spécialistes de l’Holocauste condamnés à s’excuser pour «inexactitudes» dans un livre Les chercheurs ont annoncé vouloir faire appel La justice polonaise a ordonné mardi à deux historiens renommés de publier des excuses en raison d’»inexactitudes» dans un livre sur l’Holocauste dont ils sont les auteurs, à l’issue d’un procès en diffamation qui a suscité un vif débat sur la liberté de la recherche scientifique dans le pays. Les professeurs Barbara Engelking, présidente du Conseil international d’Auschwitz, et Jan Grabowski de l’Université d’Ottawa, sont co-auteurs d’un ouvrage intitulé «Plus loin, c’est encore la nuit», qui fait état de nombreux cas de complicité de Polonais dans le génocide juif pendant la Seconde Guerre mondiale. Le procès a été intenté par la nièce d’Edward Malinowski, qui fut maire du village de Malinowo (nord-est) pendant
l’occupation allemande, et dont l’implication présumée dans un massacre de Juifs est brièvement évoquée dans cet ouvrage. La juge Ewa Jonczyk a conclu à l’»inexactitude» des affirmations sur l’implication de M. Malinowski dans ce massacre et a reconnu le droit de la plaignante, Filomena Leszczynska, au «culte de la personne décédée». La magistrate a toutefois rejeté une requête en dédommagement de plus de 22.000 euros pour éviter un «effet dissuasif pour d’autres recherches». Les chercheurs ont annoncé vouloir faire appel. «Je respecte la décision de justice mais j’ai dû mal à l’accepter. J’espère que nos raisons seront prises en compte» en appel, a précisé le professeur Grabowski au quotidien Gazeta Wyborcza.
À LA UNE
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Le billet de Bernard Korn Brzoza
« Il y a d’un côté » ceux qui sont tout, et de l’autre ceux qui ne sont rien » Olivier BABEAU. L’information est bavarde, mais elle n’a qu’un sujet le COVID 19 : notre planète connait des zones d’incertitude plus nombreuses que jamais : l’élection de Joe Biden, le poids d’un pays leader sur les épaules bien fragiles d’un presque octogénaire : gommer Trump de l’histoire des Etats Unis dans un procès politique vengeur, sa destitution changera t’elle l’avenir des USA ? Les démocrates en rêvent, toutes les démocraties dormantes applaudissent. Les « BLACK LIVES MATTER » et ses dérivés racistes. Quand l’Amérique met à jour ses fractures ne peut-on pas imaginer un recul significatif de son influence dans le monde ? Le rempart américain devient obsolète ! La Chine n’avouera jamais sa responsabilité dans la diffusion du COVID et son DENI des droits de l’homme ? Mais qui songerait à une rupture diplomatique ? « La Chine n’est pas dans un registre coopératif et bienveillant ». Un retour à un antisémitisme de mauvais augure, la tentation de réveiller un VIRUS bien plus hostile aux démocraties qu’il n’y parait ? La libération de la parole antisémite sur Internet s’exprimant en toute liberté permet sa généralisation. Nos ennemis de l’intérieur, on les cite avec gêne, dangereux, ils le sont, ils sont nos voisins et pourtant !. Faut il creuser nos angoisses, le SEPARATISME ne convainc pas, la voie d’un consensus menacé pour raison de divergence inconciliable avec les valeurs de la République. La menace sociale, dans le déni de l’urgence et du pragmatisme d’Etat. Une énumération complète des sujets à traiter prendrait tout l’OPUS. Il y a une raison de plus d être inquiet, ça vaut un sourire ou une ironie douteuse : question VANITE et du SAVOIR FAIRE A LA FRANCAISE, l’aveu de l’institut PASTEUR de jeter « l’éponge » sur le VACCIN ANTI COVID, reste SANOFI qui va devenir le sous traitant de PFIZER ou de ASTRAZENECA mais « VANITE DES VANITES » SANOFI continue ses recherches pour un vaccin ANTICOVID FRANÇAIS prévu fin 2021 au mieux. C’était un petit récapitulatif celui qui préoccupe la planète, celui qui a mis en émoi toutes les têtes scientifiques au service de l’humanité, dans le désordre, des noms « d’OISEAUX » comme dialogue inter collègue, une malveillance jalouse de nos pseudos « SAVANTS », à qui « mieux mieux « une déroute du savoir, mais leurs susceptibilités vivaces ne nous réjouissent pas autant, et ne nous rassurent pas sur les décisions attendues. Le mot persévérance est un combat qui refuse de se conclure faute de gagnant, reste l’espoir, l’OPIUM du peuple, face à un VIRUS inodore, vicieux, variant, mutant, dont tous les Conseils Scientifiques sont perplexes se sont mis enfin d’accord, il faut éviter un suicide collectif, une question « que faire » ? Envisager le pire ? L’emprisonnement, vertu sanitaire de la population, c’est le retour à un univers carcéral ?
Oui l’accepte ? Non, cri du cœur ? Combien de temps encore? Une lueur, le VACCIN sitôt arrivé, rupture des stocks, ces chaines de production ne suivent pas la demande, la panique, la peur s’accrochait à un pan d’espérance, est ce la fin ? Un ajustement sémantique et pervers de PFIZER, nous avons commandé des flacons, le contenant est pour 6 vaccinations, vous les avez utilisés pour 5 injections, à « vos risques et périls » l’usurpation quantitative est elle une mauvaise info du laboratoire ou le Conseil Scientifique n’en aurai pas tenu compte ? Le ministre de la Santé assure malgré cet aléa plus par DEVOIR A SA PAROLE, bien compromise, que la deuxième injection se fera dans le délai imparti par le laboratoire, quitte à retarder d’autant les vaccinations à venir.
La vague PEUREUSE, les plus bravaches, ceux qui criaient le plus fort, une société les ANTIS de tout, les récalcitrants, les ceux qui savent tout exigent désormais à être les premiers vaccinés. Le président Macron soulève la contestation en parlant de la vindicte négative de tout ce qu’il entreprend « 66 millions de procureurs « à défaut de nous voir en nous « 66 millions de victimes « ! Une sémantique de l’esquive, oui, et la raison est que le passif de la crise sanitaire ne plaide pas en sa faveur. On juge trop vite, partialité selon les partis au gouvernement, est bon qui plait, on déteste l’autre, en France, c’est une question d’HOMME, l’IMAGE NARCISSIQUE a son importance, ce côté irrationnel fait douter du bon sens des citoyens, il complète le diagnostic ambigüe de nos Scientifiques, trop d’hésitations, trop de « parlottes médiatiques » l’impuissance est bavarde, pour retarder l’instant de dire « NOUS NE SAVONS PAS » elle est la conséquence d’égo surdimensionnés. Sans vouloir offenser qui que se soit, confinement, reconfinement se joue comme une partie de POKER MENTEUR, qui a raison, des pessimistes et des optimistes ? Le pouvoir, en permanence sur le « QUI VIVE », l’angoisse de la faute, une déroute électorale possible, le confinement est ce une solution réaliste ? Au problème épidémiologique, s’ajoute le psychique citoyen aux bords de la crise de nerfs, le reconfinement se pense comme une atteinte à nos libertés, prise de conscience, seuil de tolérance au COVID 19, les commerçants pour une désobéissance civile, prévoir les émeutes citoyennes comme un droit absolu à se libérer d’une tutelle sanitaire disproportionnée, les caprices de nos syndicalistes et les rassemblements en guise d’avertissement, le gouffre économique quoiqu’en dit notre ministre du budget, il faudra le payer, la fiscalité est un travail de dentelle bien rodé par nos énarques à Bercy, et pour réjouir les « les Gauches dispersées » unies prônent le retour à la ISF, comme étant la panacée et gage du retour à bonne fortune de notre désastre économique : faut il être stupide pour le croire, même une prix Nobel Française le considère comme une exigence ? Est-on compétent à ce niveau ? Elle ou le JURY ?
Je l’ai souvent écrit, la France dans le doute a besoin d’un responsable, d’un coupable, toute initiative ou prise de décision entraine en tollé critique, bien ou mal, la solidarité est individuelle, les politiques voulant s’assurer un avenir jouent « PETITS BRAS ». Le président Macron doute et redoute un 3 iéme confinement, en mémoire suspensive 2022 ? Une hérésie populaire qui a des racines si profondes qu’elle en est devenue une tare d’ajustement à une ignorance des réalités : elles peuvent nuire à des carrières, surtout ne pas soulever l’ire populaire, le mensonge d’Etat n’est pas le seul à être stigmatisé, toutes les strates administratives, politiques, industrielles, scientifiques, civiles sont utilisées à bon escient sans que cela interférent vraiment dans la continuité de l’exécutif ? La moralité des mœurs, scandales condamnables par principe n’a de répréhensible que si elles sont prises en flagrant délit médiatique. « Le Canard Enchainé « cible au cœur, cela ne peut être dû au hasard, il agit si ponctuellement tel un détonateur dangereux qu’il fait choir les « ROIS » ou s’affranchit des obstacles. Le président du Conseil Scientifique répète « nous avons à faire face à un virus diabolique et bien plus intelligent qu’il n’y parait », la longue litanie des recommandations devient une urgence nationale, Karine Lacombe infectiologue à Paris Saint Antoine, suppose « un retour à une certaine normalité courant septembre ». Nous sommes « à un nouveau Moyen Age « pandémique, l’histoire véhicule encore ces sombres clichés, l’itinéraire d’un malaise qui ne cesse de nous perturber, nous avions oublié le HIER sécurisant, sommes nous tombés dans la main du diable ? Il y a des frayeurs qui ne nous quittent jamais, le COVID 19 en est l’archétype. Une parenthèse ! Le monde se débat, est il celui de l’asservissement à une société voulant une juste tolérance et d’équilibre entre ceux qui ont et ceux qui n’ont pas ? « AU TOUJOURS PLUS », ce n’est plus le bonheur des gens qui importe, c’est leur soumission aux faveurs du pouvoir, tout cela avec l’extrême onction « de la bien pensance ». Nos adversaires de l’intérieur aux idéologies revanchardes aiment ces instants de trouble civil, ils désirent changer leur passé et de plus ils veulent s’approprier notre monde qui leur doit tout. Leur faiblesse, c’est leur DENI à tout dialogue sur fond d’excuses victimaires, une dialectique empruntée dite morale et de justice s’achèvera toujours par une négociation perdante, humiliante, le fossé se creuse : quand on n’a pas la maitrise d’un argumentaire solide on s’investit dans la lutte armée. Le COVID 19 a dévoyé notre société, l’a affaibli au point que son autorité vacille, que « le remis en question » « le BEAUVAU DE LA SECURITE ». On efface ce qui fut, le pardon est le corollaire d’une culpabilité sans appel. La grande idée « HUMANISER L’HUMANITE » cri d’alarme sans aucun écho. La morale d’Etat est un triste héritage d’un passé que nous n’avons pas su assumer et un présent que nous n’avons pas réussi
à maitriser. Il apparait comme un naufrage à la fureur des haines de la décolonisation, comme le prolongement d’une guerre qui ne dit pas son nom, elle s’active dans nos banlieues, maintes fois répétées, une situation qui empire. Une discrimination positive sous le couvert d’une repentance n’apporte que confusion et injustice parmi les nôtres : le privilège de la naissance sur le mérite est bien contraire à la promesse républicaine : nous le payons par une colère raciale endémique, le prix de l’incivilité, de la casse, du privilège réprouvé et haï de l’HOMME BLANC, indicateur physique de notre suprématie à combattre, à disparaitre : nous sommes l’ennemis et le N°1 des sujets ou un consensus moral ne pourra se faire que dans la douleur. En France, le chemin que nous suivons présentement est à la charnière d’un séparatisme préoccupant mais que l’autorité subodore comme une situation intérimaire que le temps règlera. Ainsi, cet Occident doctrinaire chargé d’un humanisme pleurnichard n’est plus celui qui est exigé par le peuple. Comme si la DEMOCRATIE était le prototype d’une gouvernance équilibrée et juste. Ce n’est plus exact ! Etrangement, nous sommes coincés avec le COVID, notre autonomie perdue ou notre dépendance au Conseil scientifique a-t-elle été excessive ? Les avis divergent, le risque ZERO n’EXISTE PAS. Une vérité, un ami médecin interrogé : faut il croire ou ne pas croire aux vaccins ? Celui-ci est nul, l’autre n’est pas validé, les contre indications, j’en passe, et les commentaires « éclairés « de notre exécutif au parfum sinistre voire démoralisant. La tribune hebdomadaire, le « COLLECTIF SANITAIRE» réponse à toutes les questions, attentif à ce discours, l’insécurité, l’analyse, l’espoir, demain, éviter l’engorgement dans les hôpitaux, nous rassurer sur l’approvisionnement des vaccins, à éviter le « SPOUTNIK » le Russe n’est pas sûr, un Etat régit sous le signe de la tyrannie intérieure ne peut réaliser des VACCINS VALIDES, les opinions, comme les préjugés ont bon dos, quand nous risquerons tous d’être contaminés, quelles seront les braves qui se refuseront à ce dernier espoir ? Je le questionnais au préalable « Bourrage de crane, la parole politique Française est elle en adéquation avec la réalité ? Et je pense aussi que plus il y a de mensonges plus ce que l’on cache est grave ». Sa réponse, accrochez vous ! « On nous a fait croire que la Science médicale serait capable de venir à bout de toutes les calamités qui nous tomberaient dessus. Cela a été longtemps vrai, il va arriver de plus en plus souvent que l’on se heurte à des résistances et qu’on ira droit dans le mur ». « Le propre des viroses c’est de faire des dégâts et un jour de disparaitre spontanément et on dira que c’est grâce aux PROGRES DE LA SCIENCE ET DE LA MEDECINE ». KADDISCH POUR NOS 6 MILLIONS DE HEROS ANEANTIS PENDANT LA SHOAH. Bernard Korn Brzoza
À LA UNE
Edition du 10 février au 16 février 2021
La revanche de Trump lui viendrait-elle d’ailleurs ?
Plus de 5000 manifestants ont été interpellés dimanche en Russie. Ils réclamaient la libération d’Alexei Navalny. Les Etats-Unis et l’Europe protestent. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borel déclare: «Les gens doivent avoir le droit de manifester sans crainte de répression.»
Une fois de plus, 2 poids, 2 mesures. Il fait cette déclaration pour les manifestants de Moscou, mais passe sous silence, les 500 belges interpellés à Bruxelles, parce qu’ils manifestaient contre les mesures anti Covid. Sous le nez du même Borell. Visiblement, ça ne l’a pas choqué. Le nouveau secrétaire d’état américain est également indigné. Il proteste contre la brutalité de la police russe. Cela veutil dire que la police américaine est plus LIGHT ? J’aimerais connaître la réaction d’Antony BLINKEN, si des milliers d’américains, chauffés à blanc par les réseaux sociaux, manifestaient sans autorisation, au cœur de Washington, en dénonçant le parti au pouvoir, le parti des escrocs, Ce parti qui a volé l’élection? Et le tout, à l’appel d’un leader populiste, anti-immigration. Suivez mon regard. Quand ça se passe a Moscou, Antony BLINKEN est indigné. A Washington, il applaudirait. Une fois ce parallèle établi, on voit bien que les situations ne sont pas
comparables. Seulement, les occidentaux devraient se méfier de l’indignation automatique, et surtout trop facile. Le mouvement qui vient de naître en Russie est sans précédent. Il impose la prudence. 85 villes russes qui manifestent en même temps! Du jamais vu, depuis la révolution d’Octobre. Ils criaient: « Poutine voleur!» En Sibérie, ils manifestent par moins 25! Depuis une semaine, Poutine patauge. La vidéo produite par Navalny sur le palais a 1 MILLIARD d’€, construit sur les bords de la mer noire, a été vue 100 millions de fois. Un record sur YouTube. Un documentaire politique qui fait mieux que n’importe quel discours. Les russes réagissent par écrit au luxe de ce palais de nababs. Ils sont des millions. Dans ce palais, la moindre brosse de nettoyage est en plaqué or et coûte plus de 700 €. C’est plus que le salaire moyen. On aurait envie de chanter: C’est peut-être un détail pour vous, mais c’est le détail qui tue. Il est démagogique. Il y a sans doute une part de mensonge, mais il est révolutionnaire. Un homme qui avait autant de pouvoir...! A la place de certains Erdogan ou même d’autres, je me méfierais. René Seror
GB/Covid-19: le frère de J. Corbyn arrêté pour avoir comparé la campagne de vaccination à Auschwitz «L’antisémitisme, le racisme et la haine ne sont pas tolérés dans ce pays, ni sur cette planète» Piers Corbyn, frère de l’ancien chef du Parti travailliste Jeremy Corbyn, a été arrêté pour avoir comparé dans des tracts la campagne de vaccination contre le Covid-19 au Royaume-Uni au camp d’extermination nazi d’Auschwitz, a rapporté jeudi le site d’informations Daily Mail. Les tracts en question, distribués à Londres, comprenaient notamment un dessin représentant les portes de l’ancien camp de la mort, sur lesquelles figure l’inscription «Les vaccins sont un chemin sûr vers la liberté». «L’antisémitisme, le racisme et la haine ne sont pas tolérés dans ma maison, ni dans ce pays, ni sur cette planète», a réagi Philip Normal, maire du borough londonien de Lambeth, selon des propos rapportés par le média britannique.
Ce rapport intervient alors que le gouvernement britannique a appelé jeudi les réseaux sociaux à la responsabilité pour lutter contre la désinformation qui entoure les vaccins contre le Covid-19, s’inquiétant de la méfiance au sein des minorités au sujet de la campagne de vaccination massive en cours. Le ministre chargé des vaccins, Nadhim Zahawi, a déclaré jeudi à la Chambre des Communes que le gouvernement disposait d’une «unité chargée de lutter contre la désinformation liée au Covid-19». L’unité a été établie en mars et travaille en collaboration avec les plateformes numériques pour identifier et supprimer les fausses informations. «Mon message pour eux, que ce soit Twitter ou Facebook ou autre : ‘Vous devez être responsables et jouer votre rôle dans l’élimination de cette désinformation dès que nous vous la signalons’», a déclaré M. Zahawi devant les députés.
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La Covid révèle les faiblesses congénitales de l’Europe
Plus que jamais donneur de leçons, Emmanuel Macron a exhorté les Européens à faire preuve de «plus d’efficacité».
L’Europe et le Covid, c’est l’histoire d’un fiasco retentissant. Depuis le début de la crise sanitaire, l’Europe a globalement tout raté. D’abord, sa réponse à l’épidémie : si tous les Européens ont eu droit à un moment ou à un autre à un ou plusieurs confinements, les périodes, les restrictions de libertés et les résultats ont été différents. Même cacophonie entre pays lorsqu’il a fallu se procurer en urgence de quoi lutter contre le virus, des masques, du gel, des test C’ÉTAIT CHACUN POUR SOI Sauf qu’à côté de cet individualisme, il y a eu aussi un réflexe commun : c’est l’Europe qui a négocié et acheté les vaccins. UNE FAUSSE BONNE IDÉE. A priori, C’était une bonne idée: faire masse pour peser sur les négociations. Sauf que la Commission a mis plus de temps que partout ailleurs dans le monde pour conclure ses négos avec les labos, puis on a pris du retard dans la certification des vaccins, Pour couronner le tout, la confidentialité des clauses de l’accord a fini par créer de la défiance sur l’ensemble du dispositif. D’ailleurs tout ça, a en par-
tie volé en éclat puisque les laboratoires pharmaceutiques n’ont pas pu respecter les contrats, et livrer les quantités promises de doses de vaccins. Résultat, une grave crise diplomatique en Europe, entre la Commission européenne et Londres, avec des dommages collatéraux sur l’Irlande. Le projet de bloquer les vaccins aux frontières de l’Angleterre a très vite été annulé, mais la Présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, ressort affaiblie de ce magistral loupé, et ça laissera des traces. Au fond, cette crise du Covid qui dure depuis bientôt un an a révélé et accentué les faiblesses congénitales de l’Europe. Individualisme exacerbé de quelques pays, lourdeur des procédures, bureaucratie : même le lancement d’un emprunt commun de 750 milliards d’euros, un projet historique porté conjointement par Emmanuel Macron et Angela Merkel, a mis des mois à être avalisé, ensablé à Bruxelles et au Parlement européen (d’ailleurs seule une poignée de milliards a été débloquée). On en est là, avec des opinions publiques nationales qui ont appris à comparer les performances ou les ratés de leur gouvernement, exactement l’inverse d’un état d’esprit communautaire. Voilà que depuis lundi les frontières sont fermées, y compris entre pays européens. C’est sûr, si le virus a fait une victime inattendue, c’est bien de l’Union européenne et de la Commission qu’il s’agit.
Pologne: la recherche sur la Shoah au coeur d’un procès en diffamation
Pour Yad Vashem, «ce procès constitue une attaque grave contre une recherche libre et ouverte»
Deux historiens polonais renommés, spécialistes de la Shoah, sont jugés à l’issue d’un procès en diffamation qui a suscité un vif débat sur la liberté de la recherche scientifique dans un pays ayant peine à se confronter à son passé. Les historiens accusés sont les co-auteurs d’un ouvrage intitulé Plus loin, c’est encore la nuit, qui fait état de nombreux cas de complicité de Polonais dans le génocide juif pendant la Seconde Guerre mondiale. Le procès s’est tenu dans un climat de défiance, encore renforcée depuis l’arrivée au pouvoir en Pologne d’une droite nationaliste soupçonnée de vouloir réécrire l’histoire du pays et décourager les enquêtes sur les agissements polonais sous l’occupation allemande.
Le Mémorial de la Shoah de Jérusalem a vivement condamné dans un communiqué les poursuites judiciaires engagées contre les professeurs Barbara Engelking, présidente du Conseil international d’Auschwitz, et Jan Grabowski de l’Université d’Ottawa. Pour Yad Vashem, «ce procès constitue une attaque grave contre une recherche libre et ouverte», et «contre les efforts visant à obtenir une image complète et équilibrée de l’histoire de l’Holocauste». En 2018, la majorité conservatrice en Pologne avait adopté une loi prévoyant des peines de trois ans de prison pour ceux qui attribueraient «la responsabilité ou la coresponsabilité de la nation ou de l’Etat polonais pour les crimes commis par le Troisième Reich allemand». Face au tollé international, Varsovie a, depuis, supprimé les sanctions pénales prévues dans le texte initial.
SÉCURITÉ
Edition du 10 février au 16 février 2021
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Une chanteuse marocaine reçoit des menaces de mort pour avoir fait un duo avec un artiste israélien
«C’était une alliance naturelle»
Une chanteuse marocaine a été la cible de menaces de mort pour sa collaboration musicale avec l’artiste israélien Elkana Martziano, a rapporté lundi Channel 12. Sanaa Mohamed est «entrée dans la clandestinité» et a annulé une interview avec un média israélien au milieu des réactions négatives, indique le rapport, ajoutant qu’»elle va bien».
«Nous parlons beaucoup. Je parle un peu la langue… C’était une alliance naturelle. Elle est au Maroc et je suis marocain. Donc, faire cette collaboration est passionnant et est le plus beau cadeau que je puisse obtenir», a témoigné pour sa part M. Marziano. M. Marziano a confié par ailleurs qu’il aimerait jouer pour le roi du Maroc. Jérusalem et Rabat ont rétabli leurs relations diplomatiques le mois dernier.
Syrie: 26 combattants prorégime tués dans une attaque de l’EI
La Russie, la Chine et l’Iran vont organiser des exercices navals conjoints dans l’océan Indien
«Ces exercices permettront d’assurer la sécurité des voies navigables dans cette région» Moscou prévoit d’organiser ce mois-ci des exercices navals conjoints avec Téhéran et Pékin dans l’océan Indien, a rapporté lundi l’ambassadeur russe en Iran, Levan Dzhagaryan, lors d’une interview avec l’agence de presse RIA. «Les prochains exercices navals multilatéraux auront lieu dans la partie nord de l’océan Indien à la mi-février 2021», a annoncé le diplomate russe lors de cet entretien. «Ces exercices permettront notamment de s’entraîner à des opérations de recherche et de sauvetage, tout en assurant la sécurité des voies navigables dans cette région»,
a expliqué M. Dzhagaryan. La Russie, la Chine et l’Iran avaient organisé des exercices similaires dans l’océan Indien en décembre 2019. Ce développement intervient alors que les Gardiens de la Révolution (CGRI), armée idéologique de la République islamique, ont tiré mi-janvier des missiles balistiques sur des cibles dans l’océan Indien dans le cadre d’exercices militaires.
Malgré sa mise en déroute en mars 2019, l’EI continue de lancer des attaques meurtrières Au moins 26 soldats et miliciens prorégime en Syrie ont été tués lundi dans une embuscade du groupe jihadiste Etat islamique (EI) qui a perdu 11 de ses membres, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Les missiles avaient ciblé «les navires de guerre ennemis et les ont détruits à 1.800 km» de là, selon le site des CGRI.
Les jihadistes, qui ont multiplié les attaques ces deux derniers mois, ont tendu une embuscade aux combattants qui menaient des opérations de ratissage dans une région désertique près de la ville d’Al-Mayadine, dans la province de Deir Ezzor, selon l’OSDH.
Les exercices ont eu lieu dans le centre de l’Iran avec des cibles situées dans le «nord de l’océan Indien», avaient indiqué les Gardiens de la Révolution.
L’attaque a été suivie d’affrontements. Dans les rangs du régime, au moins sept soldats ont péri ainsi que 19 miliciens alliés, en majorité des Syriens, selon l’ONG.
Malgré sa mise en déroute en mars 2019 avec la perte des régions sous son contrôle, l’EI continue de lancer des attaques meurtrières, notamment dans une région désertique s’étendant des provinces centrales de Homs et Hama, jusqu’à celle de Deir Ezzor, dans l’extrême est du pays. Cette zone désertique a été le théâtre de combats réguliers entre les jihadistes, qui ont renoué avec la clandestinité, et les forces du régime, appuyées par des frappes aériennes de l’allié russe. Le conflit syrien, déclenché en mars 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, s’est complexifié au fil des ans avec l’implication d’une multitude de factions armées et de puissances étrangères et la montée en puissance des jihadistes. La guerre a fait plus de 387.000 morts.
SÉCURITÉ
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Indonésie: deux chrétiens flagellés à Aceh en vertu de la loi islamique Les deux hommes chrétiens ont reçu lundi 40 coups de canne chacun infligés par un exécutant masqué
Deux hommes de confession chrétienne ont été flagellés pour avoir consommé de l’alcool et joué pour de l’argent lundi à Aceh, la seule province d’Indonésie qui applique la charia. Cette punition est rarement exercée sur les non musulmans dans la province du nord
Covid-19: l’Iran présente son second projet de vaccin
«Nous commencerons les essais dans les prochains jours ou une semaine au plus tard» Téhéran a dévoilé lundi son second projet de vaccin contre le coronavirus développé en Iran, à la veille du début de la campagne de vaccination dans ce pays le plus touché par la pandémie au Moyen-Orient. «Nous commencerons les essais dans les prochains jours ou une semaine au plus tard», a déclaré Massoud Soleimani, membre du comité national du vaccin iranien lors d’une conférence de presse. Selon M. Soleimani, le vaccin «Razi Cov Pars» a été conçu à l’Institut Razi de recherche sur les vaccins et les sérums, lié au ministère iranien de l’Agriculture. Cette déclaration intervient au lendemain de l’annonce par le ministre iranien de la santé, Saïd Namaki, selon laquelle la campagne de vaccination contre le Covid-19 avec le vaccin russe Spoutnik V allait commencer mardi. Les premiers lots du vaccin russe sont arrivés jeudi à Téhéran, et deux autres sont attendus d’ici les 18 et 28 février, selon les responsables iraniens. La République islamique a acheté au total «deux millions de doses» de vaccin russe, a indiqué samedi Kianouche Jahanpour, porte-parole du ministère de la Santé. «Les personnels soignants seront les premiers à recevoir le vaccin», suivis des personnes âgées et des personnes atteintes de maladies chroniques, selon les autorités. Outre le vaccin Spoutnik V, l’Iran va recevoir de la part du groupe anglo-suédois AstraZeneca «4,2 millions de doses de vaccin en février via Covax», un dispositif destiné à fournir des vaccins aux pays les plus défavorisés, selon le ministre de la Santé, Saïd Namaki.
de l’île de Sumatra, où deux hommes ont reçu près de 80 coups de canne en rotin chacun la semaine dernière pour des relations sexuelles entre personnes du même sexe, prohibées par la loi islamique en vigueur. Les deux hommes chrétiens ont reçu lundi 40 coups de canne chacun infligés par un exécutant masqué à Banda Aceh, la capitale de la province qui pratique un islam conservateur.
L’un des deux, identifié par ses seules initiales JF, a indiqué avoir choisi cette punition au lieu d’un procès civil qui aurait pu le conduire en prison pour un maximum de six mois. «La police de la charia nous a donné deux options et nous avons choisi en conscience de nous soumettre à la loi islamique. Personne ne nous y a forcé», a-t-il indiqué.
Aceh est la seule province à appliquer une version de la loi islamique en Indonésie, qui compte la plus grande population musulmane au monde. Les non musulmans qui ont commis un délit en vertu des lois nationales et religieuses peuvent choisir entre les deux systèmes judiciaires, civil ou islamique. Sept personnes ont été flagellées au total lundi à Banda Aceh.
FRANCE
Edition du 10 février au 16 février 2021
Le clin d’œil de Gilles Fiszenson
Nous approchons à grands pas du 6 Adar, le jeudi 18 février 2021, qui marquera les deux ans du départ de ce monde de Rav ‘Haïm Tsvi Rozenberg zatsal. A cette occasion, l’initiative de son fils Rav Yossef Rozenberg Chlita mérite d’être saluée. Précisions.
Nucléaire iranien: une médiation de Macron n’est pas nécessaire, selon Téhéran
Seul l’Iran a «le droit de fixer les conditions de la continuation» du pacte
gères, Saïd Khatibzadeh, lors d’une conférence de presse, sans évoquer M. Macron.
Téhéran a jugé inutile lundi la proposition de médiation du président français Emmanuel Macron entre l’Iran et les Etats-Unis pour renégocier l’accord sur le nucléaire iranien.
«Lorsque vous écrivez un texte avec une telle précision et longueur, cela signifie qu’il n’est pas nécessaire de rediscuter (...) Tout est écrit sur plus de 150 pages», a-t-il ajouté.
Le président français a déclaré jeudi vouloir «soutenir toute initiative américaine pour réengager un dialogue exigeant» avec l’Iran sur l’accord nucléaire, proposant d’être «un facilitateur» dans les discussions.
Le nouveau président américain, Joe Biden, veut revenir dans l’accord de Vienne, mais il a conditionné cette décision à un retour préalable de l’Iran au respect strict de ses engagements, dont il a commencé à s’affranchir en riposte aux sanctions américaines.
Téhéran «est beaucoup plus proche d’avoir une bombe nucléaire qu’avant la signature» de l’accord et «nous devons régler également le sujet des missiles balistiques», a déclaré M. Macron, estimant nécessaire une renégociation du pacte. «L’accord sur le nucléaire n’a pas besoin d’un médiateur», a affirmé lundi le porte-parole iranien des Affaires étran-
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Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a affirmé dimanche que seul l’Iran a «le droit de fixer les conditions de la continuation» du pacte, et non pas Washington et les membres européens de l’accord qui, selon lui, ont «violé tous leurs engagements».
Tous ceux qui ont connu Rav Rozenberg zatsal témoigneront à quel point le Rav était versé dans l’étude de la Torah et aussi à quel point il mettait en pratique son amour du prochain. Véritable érudit en Torah, il dispensait des cours de haut niveau à ses élèves et à sa communauté de Rachi Choule dans le neuvième arrondissement de Paris. C’est ainsi que ses cours regorgeaient de nombreuses références précises de la Loi écrite et de la Loi orale et aussi de nombreux commentateurs tels que des ouvrages peu connus de rabbins des siècles passés. Rav Rozenberg zatsal dispensait des cours d’une Torah très riche en enseignements et, de ce fait, veillait à renouveler sans cesse ses discours. Il présentait cette particularité de ne jamais se répéter. Qui plus est, il se rappelait même des questions qui lui avaient été posées plusieurs années auparavant ! Rav Rozenberg zatsal incarnait également pleinement l’étude qui mène à l’action. Sa vie était action en faveur de ses proches, de ses élèves et de tous ceux qui s’adressaient à lui. Rempli de bonté (‘hessed), il était actif dans de nombreux projets tels qu’un gma’h, des associations d’aide humanitaire et un soutien sans faille aux malades arrivant à Paris pour se faire soigner leur procurant tout le nécessaire pour leur accueil et leur vie physiques et morales. Sa disponibilité pour son prochain mérite d’être soulignée. Son emploi du temps quotidien bien rempli ne l’empêchait pas de trouver le temps d’être à l’écoute de chaque personne et de prodiguer ses avis et conseils et de répondre précisément aux questions halakhiques. Depuis son départ de ce monde, le Rav est toujours dans le cœur de nombreuses personnes et bien évidemment dans celui de son fils Rav Yossef Rozenberg qui continue à faire vivre le site de diffusion des enseignements de son père ahavatorah.fr et qui lance, pour ce deuxième anniversaire de décès (Yartseit), un projet innovant dans la continuité des actions de son père. Dans la ville que son père affectionnait tant, Jérusalem, il fonde un Collel destiné
à accueillir dix érudits en Torah. La particularité de ce Collel est qu’il comportera également un centre d’hébergement pour des jeunes francophones étudiants en Israël ou bien débutant dans la vie active. Ce projet répond à un réel besoin. Les jeunes immigrants intègreront un centre chaleureux, une communauté de vie et éducative de qualité qui les accompagnera le temps qu’il faudra. Les érudits du Collel partageront ainsi leurs enseignements avec les étudiants hébergés sur leur temps libre. Les étudiants seront ainsi encadrés pour faire face au changement drastique que constitue l’arrivée en Israël. Ils auront ainsi l’opportunité d’être aidés à intégrer la vie israélienne et à se forger de nouveaux repères tout en étant plongés dans un cadre de Torah. Le Rav Rozenberg zatsal enseignait sur la Guemara, la paracha, la haftara, la hala’ha, le chir hachirim, le Pélé Yoets, le Michna Beroura et bien d’autres sujets encore. Il dirigeait la vie religieuse de la Rachi Choule et enseignait également à la rue Cadet son célèbre Daf hayomi entres autres activités. Parmi de nombreux centres d’études francophones internationaux, ces deux endroits de Torah étaient largement représentés l’année dernière lors du gala d’inauguration du Sefer Torah pour l’élévation de l’âme du Rav zatsal. L’idée de faire un nouveau gala cette année a germé afin de financer ce projet de Collel. Dans le contexte de la situation sanitaire liée au coronavirus, ce gala ne pourra pas se tenir. II sera remplacé par un appel de dons sur la plateforme Allodons. Les personnes qui souhaitent soutenir ce projet innovant pourront le faire le mercredi 17 février et le jeudi 18 février 2021 en se connectant sur https://allodons.fr/lesoeuvresderavrozenberg (reçu Cerfa immédiat). Ce projet de Collel pour jeunes francophones conjuguera ainsi amour de la Torah et amour du prochain, à l’image de Rav Rozenberg zatsal. Un jour, à la question de savoir s’il fallait s’attrister ou se réjouir le 7 Adar, jour de la naissance et du décès de Moché Rabbénou, le Rav zatsal répondit qu’il fallait se souvenir de ses actions et les poursuivre. Rav Yossef Rozenberg met en pratique cet enseignement de son père. Aidons-le à réussir ce merveilleux projet en le soutenant.
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Interview de Patrick Journo, Président de l’association Or Shimchon Raphael Quelles sont les missions et objectifs que vous vous êtes fixés pour cette année ? En période de crise économique, social et sanitaire il nous a été impossible d’organiser notre soirée annuelle représentant l’essentiel du budget permettant d’assurer les demandes de plus en plus nombreuses. L’objectif principal à travers cet appel est de rétablir à minima le fonctionnement normal de notre structure, et d’honorer les besoins premiers des familles nécessitant notre aide tout au long de l’année. Notre objectif utopique, si toutefois la générosité des donateurs le permet, serait d’ouvrir le resto du cœur « TOV ACTION » toute l’année et de pouvoir accueillir plus de famille.
Bonjour Patrick, vous êtes une institution du Hessed au sein de la communauté pourriez-vous vous faire connaître auprès de ceux qui ne vous connaissent pas encore ? et son origine ? Suite à un tragique événement, la perte de notre fils SHIMCHON RAPHAEL zal . Nous avons décidé avec mon épouse, il y a 30 ans de créer en sa mémoire une association caritative ayant pour vocation de venir en aide au plus démunie de notre communauté. Au quotidien nous apportons un soutien financier, matériel, juridique, psychologique et spirituel. L’aventure a démarré par le soutien de quelques familles, aux files du temps l’engouement a pris de telle proportion que le nombre de familles dans le besoin n’ont cessé d’augmenter de jour en jour. A ce jour, faute de moyens limités, et d’infrastructure restreinte, nous ne pouvons venir en aide à plus de 450 familles. Au fil des années, observant la misère et la détresse de ces familles, dans la communauté, il nous a semblé indispensable d’offrir à ces derniers un moment chaleureux et convivial dans nos locaux autour d’un repas chaud pendant la période hivernale. De cette initiative est née le resto du cœur « TOV ACTION » qui assure plus de 100 repas quotidiens. Avec l’aide d’une poignée de donateur nous assurons également la prise en charge de Brit-Milote, Bar-Mitsvote, mariages et enterrements. Vous organisez une collecte de dons le 21 Février 2021, à qui sera destinée cet appel ? L’appel du 21 février 2021 est ouvert à tous les donateurs sensibles à notre cause.
Pouvez-vous nous parler des personnes que vous aidez ? Nous venons en aide à toute personne dans le besoin sur la région parisienne (familles nombreuses, personnes âgées, isolées, veuves, orphelins, SDF …) Êtes-vous soutenus par la communauté ? Nous sommes soutenus par une infime minorité de la communauté, faute de temps et de moyens notre communication n’a jamais été accès sur le digital, réseaux sociaux qui sont aujourd’hui un levier essentiel à notre développement. Notre notoriété n’est construite que par le bouche à oreille et de quelques fidèles donateurs. Faites-vous aussi un appel aux bénévoles afin de vous aider ? De façon naturelle, des bénévoles se sont joints à notre cause, leur mobilisation assure le bon déroulement de nos actions. Quel est le message que vous voulez faire passer à la communauté juive de France et aux donateurs ? Plus que jamais, dans un contexte difficile nous demandons à la communauté de se mobiliser et de contribuer à notre œuvre Pouvez-vous me donner un synonyme du mot Hessed ? Le Hessed ce mot réveille en moi un sens dans la vie comme on le trouve dans la thora. Le monde a été créé pour le Hessed ! donné un sens à sa vie par l’amour du prochain. Je compte sur vous afin de répondre présent à la collecte de dons qui aura lieu le 21 Février 2021 Merci pour eux Patrick Journo Président de l’association Or Shimchon Raphael www.allodons.fr/tovaction
Une France à la gouvernance tango
«Les heures que nous vivons sont cruciales», c’est le message qu’Emmanuel Macron a fait passer aux Français, samedi. Pour dire que s’ils veulent éviter un troisième confinement, il fallait faire «tout pour freiner ensemble l’épidémie». Encore une lapalissade dont il a le secret.
C’est clair, le chef de l’État donne aux Français la main sur une partie des événements à venir dans la lutte contre le Covid. Évidemment, c’est un gros pari de sa part, pas tellement parce que les français seraient indisciplinés (la soumission de tous lors du premier confinement le prouve assez bien), mais parce que les variants du virus sont pour l’instant non maîtrisables. Un reconfinement reste donc parfaitement possible. D’ailleurs, la communauté scientifique dans son écrasante majorité le demande. Mais ce qu’ils n’ont pas vraiment intégré, tous ces médecins et scientifiques, c’est que les éléments de la décision ne sont plus les mêmes qu’il y a un an. À l’époque, Emmanuel Macron avait eu à arbitrer entre deux données : -le risque sanitaire d’une épidémie -et le risque économique et social d’une fermeture du pays. Son choix s’est résumé en une expression : le sanitaire «quoi qu’il en coûte». Sauf qu’il y a aujourd’hui une nouvelle composante, une nouvelle donnée à intégrer dans la décision : la donnée psychologique, l’état du moral du pays. Celui-ci s’est dégradé, et l’acceptabilité d’un troisième enfermement a nettement
reculé.
D’où cette décision du Président de la République de rejeter un confinement que tout, au contraire, laissait prévoir. Et que tous ses ministres avaient d’ailleurs quasi-annoncée ! Les ministres, les députés de la majorité, oui, le sujet était mûr. Ce qui veut dire que le chef de l’État avait avalisé cette communication destinée à préparer l’opinion publique et qu’il change d’avis. Cette affaire met en lumière trois caractéristiques du mode de management du chef de l’État. D’abord, le fait qu’il prend sa décision le plus tard possible (au risque de provoquer des couacs, on l’a déjà vu). Ensuite qu’il la prend seul : la façon dont Jean Castex a expédié les annonces de renforcement du couvre-feu, vendredi soir, dit assez qu’il n’était pas ravi de cette décision, lui qui répète sans cesse que le sanitaire est sa priorité numéro 1. C’est lui, et lui seul, qui a pris le risque d’aller contre les scientifiques, et d’être éventuellement démenti par les faits. C’est le troisième trait de caractère d’Emmanuel Macron : la prise de risque maximum. Un retour aux sources politiques et peut-être un nouvel équilibre du pouvoir dans la gestion de la suite de l’épidémie. Les jeunes générations ignorent tout du tango. C’est très facile. 1 pas à droite et 2 à gauche. Ou 2 pas à droite et 1 à gauche. Ou 1 pas devant et 2 derrière. Et ainsi de suite. L’idéal c’est d’accompagner au bandoneon. Mais si, comme certains vous savez le violon, ça peut le faire. René Seror
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Nouvelle Crèche Metivta
J’ai eu l’immense plaisir de participer ce matin à la pose de la première pierre de la nouvelle crèche METIVTA à Sarcelles, en présence de Monsieur le sous-préfet de Sarcelles, M. Denis DOBO-SCHOENENBERG , des deux députés de la circonscription Messieurs Francois PUPPONI et Dominique DA SILVA, et moi-même en tant que président des collectivités juives du département, ou nous avons félicité le directeur Chlomi ELHADDAD pour ce nouveau projet qui devient réalité.
doyant.
Cette nouvelle crèche accueillera 80 lits tellement utiles au sein d’un espace ver-
Longue vie à METIVTA !
Je tiens à remercier vivement la Présidente du Conseil Departemental du Val d’Oise, Madame Marie-Christine CAVECCHI,pour son écoute, le suivi du projet et de son aboutissement. Cette initiative devenu une réalité apportera beaucoup de satisfaction aux jeunes familles, qui souhaitent s’installer et se développer dans les meilleurs conditions dans notre si beau département.
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BNVCA
On ne présente plus cette redoutable association à but antiraciste, ennemie jurée des antisémites de tous poils, fondée en 2004 par l’infatigable Samy GOZHLAN, commissaire de Police honoraire. Après un millier de plaintes, actions judiciaires, interventions auprès des Autorités publiques, conférences, communiqués, assistance et soutien au bénéfice de victimes d’actes judéophobes, les combats se poursuivent prochainement contre Hervé LALIN ( 17 / 02 / 21 ), DIEUDONNE ( 10 / 03 / 21 ) à Pontoise le 4 / 06 / 21...
La voie sera portée par Franck SERFATI, avocat qui intervenait déjà pour le B. N.V. C.A partie civile dans le procès Hypercacher, attentats 2015. Ce dernier succède à Maître Charles BACOUCHE, toujours vice – Président et consultant, membre actif des « Amis du BNVCA », présidé par Jo Murciano ; outre nouvelle plainte pour obtenir la fermeture judiciaire du compte incriminé VK, farouchement antisémite et hostile aux droits de l’Etat d’ISRAEL, à suivre ... ISRAËL ACTUALITÉS Partenaire du B. N. V. C. A
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Le Japon a investi plus d’un milliard de dollars en Israël en 2020, un record
Il s’agit d’une hausse de 20% par rapport à 2019
ont déclaré Elhanan Harel et Ziv Tetruk, les auteurs du rapport.
L’année 2020 a été une année record pour les relations entre Tokyo et Jérusalem, alors que les entreprises japonaises ont signé 51 accords d’investissement en Israël pour un montant total d’1,1 milliard de dollars, a rapporté lundi le Times of Israel, citant une étude du cabinet de conseil Harel-Hertz Investment House.
Les relations entre les deux pays ont été florissantes ces dernières années, après un démarrage difficile dû au fait que les Japonais craignaient de contrarier les fournisseurs de pétrole des pays arabes.
Il s’agit d’une hausse de 20% par rapport à 2019, lorsque les entreprises japonaises avaient investi 914 millions de dollars à travers 67 accords d’investissement.
La tendance a cependant changé après la visite du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou au Japon en mai 2014 et après la visite de l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe en Israël en janvier 2015, avec une augmentation du nombre d’accords d’investissement.
Le Japon représente désormais 11,1% de tous les investissements étrangers dans le secteur de la haute technologie israélienne, contre seulement 1,8% en 2016,
Jérusalem et Tokyo ont notamment signé plusieurs accords d’investissements dans les domaines sécuritaire et de l’agriculture.
Israël/Déconfinement: nouvelles discussions lundi sur une réouverture des écoles, incertaine
Covid-19: Israël et la Grèce signent un accord bilatéral dans le domaine du tourisme pour les personnes vaccinées
Le PM grec a félicité B. Netanyahou pour la campagne de vaccination menée en Israël Jérusalem et Athènes ont signé lundi soir un nouvel accord bilatéral dans le domaine du tourisme pour les personnes vaccinées contre le Covid-19, lors d’une cérémonie virtuelle à laquelle ont participé des ministres israéliens et grecs. «Il s’agit d’une politique sans aucune limite, sans avoir à se placer à l’isolement, sans rien», a annoncé en parallèle le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou lors d’une conférence de presse à Jérusalem avec son homologue grec, Kyriakos Mitsotakis. Ce dernier a souhaité «saisir cette occasion pour féliciter B. Netanyahou pour la
Des responsables ont averti des conséquences potentiellement dévastatrices de la réouverture des écoles Une réunion du comité chargé de la lutte contre le coronavirus s’est achevée dimanche soir sans qu’aucune décision ne soit prise concernant la réouverture du système éducatif. De nouvelles discussions devraient avoir lieu ce lundi, mais les chances d’une reprise des cours en présentiel mardi comme prévu initialement s’amenuisent. Le troisième confinement national mis en place fin décembre a été levé partiellement dimanche, malgré un taux de contamination qui demeure élevé. 4.557 cas de contamination au coronavirus supplémentaires ont été enregistrés
dimanche en 24h en Israël, a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué, précisant que 53.618 tests de dépistage ont été effectués, soit un taux de contamination de 8,8%. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou et les responsables du ministère de la Santé ont émis des avertissements lors de la réunion sur les conséquences potentiellement dévastatrices de la réouverture des écoles, les variants du coronavirus frappant les enfants plus sévèrement que les souches précédentes. «Il devient clair pour nous tous que la situation est très complexe et que nous avons des marges de sécurité très réduites. Nous parviendrons à une décision commune avec les ministres de la Santé et de la Défense et l’annoncerons demain», a-til été déclaré.
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vitesse à laquelle vous vaccinez votre population». M. Mitsotakis s’est également dit «réjoui» de pouvoir accueillir prochainement les touristes israéliens en Grèce lorsque les restrictions relatives à la pandémie de Covid-19 seront levées. «J’ai toujours été très favorable a l’établissement de passeports de vaccination au sein de l’Union européenne et nous avons l’intention de faire cela avec Israël, un pays bien avancé en termes de vaccination», a-t-il ajouté. Les deux responsables ont par ailleurs salué les différentes collaborations qui unissent la Grèce et Israël, notamment en termes de défense et sécuritaire.
Israël: les ministres approuvent un contrat d’armement pour l’armée de l’air d’un montant de 9 milliards USD L’armée de l’air attendait depuis trois ans l’approbation de ce budget par l’échelon politique Le comité ministériel israélien pour l’équipement a approuvé dimanche soir l’acquisition d’appareils pour l’armée de l’air pour un montant d’environ 10 milliards de dollars (8,3 milliards d’euros). Le contrat d’achat validé concerne l’acquisition d’hélicoptères, d’avions de combat et d’avions de ravitaillement. Les ministres ont approuvé le plan de passation des marchés exigé par l’armée israélienne après des heures de discussions, la principale polémique ayant tourné autour de l’opposition du ministère des Finances quant au mode de financement.
Celui-ci proviendra finalement de l’aide américaine pour la sécurité d’Israël. L’armée de l’air attendait depuis trois ans l’approbation de ce budget par l’échelon politique, et le ministre de la Défense, Benny Gantz, avait fait pression ces derniers mois pour que le comité ministériel se réunisse et tranche sur la question. En octobre dernier, l’armée de l’air et l’état-major avaient convenu que les prochains avions de combat que Tsahal achèteraient seraient des F-35. Dix avions seront achetés au cours d’une première phase et seront livrés en Israël après l’arrivée des 50 avions «Adir» prévue pour 2024.
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Israël/Coronavirus: 4.557 nouveaux cas en 24h, un taux de positivité de 8.8%
A ce jour, 5.121 Israéliens sont décédés des suites de la maladie
4.557 nouveaux cas de contamination au Covid-19 ont été enregistrés dimanche en 24h en Israël, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, qui a par ailleurs précisé que 53.618 tests de dépistage avaient été réalisés, soit un taux de contamination de 8.8%. L’Etat hébreu dénombre 67.651 cas actifs de la maladie et 1.059 patients se trouvent dans un état grave. A ce jour, 5.121 Israéliens sont décédés des suites de la maladie. Dimanche, la responsable des services de santé publique au sein du ministère de la Santé, Sharon Alroy-Preis, a affirmé que la campagne de vaccination en Israël ne sera pas suffisante pour obtenir l’immunité collective, même si toutes les personnes
éligibles sont vaccinées.
«Comme il y a 2,5 millions d’enfants qui ne peuvent être vaccinés, nous n’atteindrons probablement pas l’immunité collective même si le reste de la population est vacciné», a-t-elle expliqué devant la commission des lois de la Knesset. Par ailleurs, elle a expliqué que rouvrir le pays alors qu’il y a près de 1.000 patients graves est une «folie», ajoutant toutefois que le gouvernement ne voulait pas tenir le pays en otage. L’Etat hébreu a commencé dimanche à sortir de son troisième confinement depuis le début de la pandémie de Covid-19 sur fond d’offensive de vaccinations. Israël a vacciné plus de 3,4 millions de personnes (près de 40% de sa population), dont plus de deux millions ont déjà reçu une seconde dose.
L’actrice israélienne Shira Haas nommée aux Golden Globes Award
Les Golden Globes font partie des prix les plus convoités du cinéma américain L’actrice israélienne Shira Haas, révélée dans la mini-série Netflix «Unorthodox» en 2020 a été nommée mercredi meilleure actrice dans la catégorie «mini-séries et téléfilms», lors de la cérémonie des Golden Globes Award à Los Angeles. Dans «Unorthodox», Shira joue le rôle d’Esty Shapiro, jeune juive orthodoxe très pratiquante qui vit dans le quartier de Brooklyn et décide de fuir sa communauté un an après son mariage arrangé. Elle part secrètement pour Berlin, rejoindre sa mère, qui a elle-aussi quitté la communauté quelques années auparavant. Esty découvre alors une toute autre réalité, celle de la vie moderne. En seulement
quatre épisodes, le spectateur est plongé dans un contraste entre deux mondes que tout oppose. Shira a également joué le rôle de Rohami, dans la célèbre série israélienne «Les Shtisel», qui relate les aventures d’une famille ultra-orthodoxe à Jérusalem. Les Golden Globes font partie des prix les plus convoités du cinéma américain: ils sont un indicateur majeur des films et acteurs ayant de bonnes chances d’obtenir un Oscar. Les récompenses seront remises dès le 28 février, à l’occasion d’une cérémonie virtuelle depuis Beverly Hills, avec près de deux mois de retard sur le calendrier habituel en raison de la pandémie de coronavirus.
Normalisation: une délégation marocaine est arrivée en Israël «Aujourd’hui, nous écrivons l’histoire» (G. Ashkenazi)
Une délégation marocaine est arrivée ce mardi en Israël, dans la lignée de la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays fin 2020, a annoncé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. La mission est conduite par Abderrahim Beyyoud, chef du bureau de liaison du Maroc en Israël qui se situera à Tel-Aviv. Le chef de la diplomatie israélienne, Gabi Ashkenazi, a rencontré le diplomate marocain à son arrivée et lui a souhaité «bonne chance dans son importante mission qui vise à développer les collaborations» entre les deux pays, précise le communiqué. Abderrahim Beyyoud s’est dit pour sa
part «très heureux» d’avoir été nommé à ce poste en Israël par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et «se réjouit de pouvoir promouvoir les liens entre les deux pays». «Aujourd’hui, nous écrivons l’histoire», s’est félicité M. Asheknazi. Le Maroc a été le quatrième pays arabe à annoncer en 2020 la normalisation de ses relations avec Israël, après les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan, dans le cadre d’accords négociés par l’administration de l’ancien président américain Donald Trump.
Fin janvier, les deux pays ont d’ailleurs annoncé fin janvier la création de groupes de travail en vue de renforcer la coopération bilatérale.
POLITIQUE
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Israël/Procès pour corruption: B. USA: ouverture au Sénat du second procès de D. Trump Netanyahou rejette les accusations à son encontre après les violences au Capitole
Le procès historique de l’ancien président républicain a débuté par un appel solennel au silence Le Sénat des Etats-Unis a entamé mardi le second procès de Donald Trump, accusé d’avoir «incité» ses partisans à se lancer à
l’assaut du Capitole le 6 janvier. Le procès historique de l’ancien président républicain a débuté par un appel solennel au silence, rapidement suivi par la mise au vote d’une résolution détaillant le cadre des débats.
Elections palestiniennes: début des discussions entre Hamas et Fatah au Caire
La défense a demandé que les témoins ne soient pas entendus avant quelques mois
ral, Avichai Mandelblit de mal gérer l’affaire. Selon eux, une partie de l’enquête a été ouverte sans les autorisations requises.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a de nouveau rejeté lundi les accusations de corruption à son encontre lors d’une brève comparution au tribunal de Jérusalem, à six semaines de nouvelles élections en Israël.
La défense a demandé que les témoins ne soient pas entendus avant quelques mois, arguant qu’elle avait besoin de temps pour préparer le dossier. Les juges ont levé l’audience sans répondre à cette requête et sans annoncer de date pour la prochaine audience.
«J’approuve la réponse écrite en mon nom», a déclaré le Premier ministre en allusion à une lettre rédigée par ses avocats et présentée à la justice le mois dernier, dans laquelle il «nie toutes les charges» retenues contre lui. Au tribunal, les avocats Boaz Ben Zur et Amit Hadad ont accusé le procureur géné-
Israël/Procès pour corruption: B. Netanyahou devant la justice ce lundi pour présenter sa défense
«Je sais que vous voulez me soutenir face à des affaires fabriquées de toute pièce et aux mensonges» Les discussions visent à lever les obstacles à la tenue des législatives et de l’éléction présidentielle
cles à la tenue des élections législatives, prévues en mai, et de la présidentielle fin juillet.
Les factions palestiniennes, dont les rivaux du Hamas islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, et du Fatah laïc du président Mahmoud Abbas, ont entamé lundi au Caire des discussions clés en vue des premières élections depuis 15 ans, a indiqué la télévision d’Etat égyptienne.
Parmi les questions épineuses à l’ordre du jour figurent le système juridique et sécuritaire à adopter lors des scrutins et le sort des électeurs de Jérusalem-Est.
Les travaux ont débuté «avec la participation de toutes les factions sous les auspices du président (égyptien) Abdel Fattah al-Sissi», a annoncé la chaîne. Au total, 14 factions palestiniennes participent au dialogue. Les discussions visent à lever les obsta-
Parallèlement, une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe sur la question palestinienne doit se tenir lundi au Caire. En 2006, les dernières législatives palestiniennes avaient conduit à la victoire du Hamas, qui n’avait pas été reconnue par ses rivaux du Fatah, menant à des affrontements entre les deux camps et à la naissance de deux systèmes politiques séparés.
Dans le même temps, des centaines de manifestants se sont rassemblés lundi devant le tribunal de district de Jérusalem. La police sur place a estimé qu’entre 250 et 300 personnes étaient présentes afin de protester contre le Premier ministre accusé de corruption, fraude et abus de confiance dans trois dossiers.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou revient lundi devant la justice pour se défendre face aux accusations de corruption à l’approche de nouvelles élections législatives le 23 mars et neuf mois après sa première comparution. Il avait dénoncé des charges «ridicules» à l’ouverture en mai 2020 de ce procès, le premier de l’histoire d’Israël visant un chef de gouvernement en fonction. Ses avocats avaient alors demandé à la justice plusieurs mois pour étudier les éléments de preuve contre le Premier ministre. Au lendemain d’un allègement des mesures sanitaires pour lutter contre la pandémie de Covid-19 et après un report de l’audience initialement prévue en janvier,
Benyamin Netanyahou et ses avocats sont attendus lundi matin à la Cour de Jérusalem pour présenter les grandes lignes de leur défense pour les accusations de corruption, fraude et abus de confiance dans trois dossiers. «Je sais que vous voulez me soutenir face à des affaires fabriquées de toute pièce et aux mensonges», a déclaré dimanche M. Netanyahou dans un communiqué. Lors de sa première comparution, M. Netanyahou, qui ne bénéficie d’aucune immunité, venait de former un gouvernement d’union avec son rival Benny Gantz. Mais depuis, les manifestations contre le Premier ministre se sont multipliées et la coalition au pouvoir a éclaté. Ce procès se tient à 45 jours de nouvelles élections - les quatrièmes en moins de deux ans - ce qui soulève des craintes quant à un possible impact sur le vote.