Israël Actualités n°596

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GRATUIT - Numéro 596 - Edition du 12 au 18 mai 2021

Journal israélien en langue française

Jérusalem: le Conseil de sécurité de l’ONU contraint au silence par les Etats-Unis - page 4

Dossier spécial écoles juives- page 10

Israël: des premiers accords pour une coalition menée par N. Bennett et Y. Lapid pourraient être signés dans les prochaines 24 heures - page 21



ÉDITO

Edition du 12 au 18 mai 2021

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Réseaux sociaux : le dépotoire

Que se passe-t-il sur les réseaux sociaux communautaires ? Lieux virtuels sur lesquels la délation, le lachon hara et les escrocs se répandent comme une trainée de poudre … Je sais que cela ne fera certainement pas plaisir à certains d’entre vous mais cela est ma vérité et mon sentiment sur la façon dont les gens se comportent sur ces lieux d’échange virtuels. Pour être franc, ces comprtements me donnent la nausée. Des groupes se créent et laissent la parole libre à tous leurs abonnés sans aucune restriction en leur laissant déverser les torrents de haine qui coulent en eux contre telle ou telle personne. Ces gens sont des jaloux, ses rageux dont la vie (bien réelle, elle) doit être bien peu intéressante pour qu’ils aient tant de temps à gâcher à vociférer des paroles d’une stupidité et d’une méchanceté sans limites. Au sein de ce groupe, ils se sentent puissants alors qu’en réalité, en face à face, 90% d’entre eux sont des lâches et ne feraient pas un quart de ce qu’ils font sur les réseaux. Aucun responsable de groupe modère les posts laissés sur leurs pages. Le plus navrant, c’est qu’aucune vérification de la véracité de l’information ne soient prise en compte. On jette en pâture à ces décérébrés, des hommes et des femmes qui sont soumis bien malgré eux à la vindicte populaire. Alors chers gens qui participez à attiser la haine sans savoir de quoi il en retourne vraiment, sachez que ceux qui font des posts infâmants, calomnieux et diffamatoires comme ceux qui les hébergent sur leur page ou groupe sont passibles de plaintes pénales. Car à moins d’avoir la preuve de vos affirmations, ce qui est bien évidemment discutable, sans que la partie

Directeurs de la publication Alain SAYADA - alain@sayada.com

adverse n’ait donné sa version des faits, vous êtes passibles de poursuites. Les réseaux sociaux ne peuvent se prévaloir d’être un tribunal. Messieurs, Dames, vous êtes avertis. Nous pourrions nous poser la question du pourquoi ces groupes, ces pages ou ces quidams font cela. Quels sont leurs objectifs ? Que se passe-t-il dans leur tête vide pour vouloir déverser autant de haine envers autrui sans leur laisser la chance de pouvoir s’expliquer ? J’aurai voulu avoir la position de rabbins sur la question. Les réseaux sociaux sont devenus un exutoire pour déchainer leur haine, et bien souvent, avec de faux profils. A la lâcheté, ils ajoutent la couardise. Malheureusement, c’est l’ensemble de notre communauté qui n’est pas épargnée ... Nos jeunes ne le sont pas non plus. Ces personnes qui donnent libre cours à leur haine sur les réseaux font beaucoup de mal en polluant notre quotidien. Il est vrai que certains abusent du système qu’ont engendré lees réseaux sociaux. Estce pour autant qu’ils se sentent investis du rôle de juge ? Les simples d’esprit, les stupides, les moutons, les béotiens … Je dis que ceux-là, il faut les condamner et les montrer du doigt. Que les torrents de boue qu’ils soulèvent en s’attaquant parfois à des personnes innocentes (ou qui du moins ne méritent pas un tel traitement) se retournent contre eux. Ils comprendront alors la douleur morale qu’ils infligent aux autres. Je propose à mon tour de les dénoncer. Ils ne glorifient en rien notre communauté. Pour calomnier, ils sont très fort mais savent-ils le mal qu’ils font ?

Rédacteur en chef Alain Sayada Rédactrice adjointe Katy Sayada Israël Actualités est une marque déposée en France

Par ailleurs, je voudrais apporter mon soutien inconditionnel à tous nos soldats qui font face en Israël à la haine, elle aussi sans limites, des palestiniens envers Israël et sa population. Ils appellent à jeter les Juifs à la mer. A Jérusalem, sur le Mont du Temple, appuyons encore plus notre soutien aux gardes-frontières que nous avons soutenu il y a peu avec l’association

Régie publicitaire exclusive AJP Communication 77 bi, rue Robespierre 93100 Montreuil Tel : 06 68 17 25 55 Photographe : Alain Azria

Migdal et son président ainsi qu’avec tous les migdaliennes et Migdaliens qui leur apportent un soutien quotidien. Au péril de leur vie, ils protègent Israël. Soyons solidaires de nos frères en Israël et ne les oublions pas. Am Israel Hai Alain SAYADA

Directeur commercial France: Patrick Haddad Tel : 07 49 05 81 11 Directeur commercial Israel: Yohann Azoulay Tel : 06 68 75 46 26

Responsable Logistique : Mickael lehiani Abonnements : Tel : 06 67 44 3000

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À LA UNE

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Tirs de roquettes incessants depuis Gaza sur le sud d’Israël, deux morts à Ashkelon Le chef responsable des lancements de roquettes du Jihad islamique éliminé par l’armée israélienne Des dizaines de salves de roquettes sont tirées depuis Gaza sur Israël sans interruption depuis lundi après-midi. Mardi, deux femmes de 80 et 60 ans sont décédées à Ashkelon lors de tirs directs sur leurs immeubles.

quettes tirées sur leurs habitations. Deux immeubles ont été frappés de plein fouet dans la ville d’Ashkelon ainsi qu’une maison de l’un des kibboutz situés dans le conseil de Sha’ar Hanegev, frontalier à la bande de Gaza. 150 roquettes ont été tirées en l’espace de 5 minutes mardi.

Plus tôt ce matin, 7 personnes ont été blessées à Ashkelon par des impacts de ro-

Près de 400 roquettes ont été tirées depuis lundi 18h.

«Les Etats-Unis sont engagés pour garantir que toute action du Conseil contribue à apaiser les tensions»

les tensions», s’est bornée à indiquer dans le courant de l’après-midi un porte-parole de la mission américaine auprès de l’ONU.

Tirs de roquettes sur Israël: le Jérusalem: le Conseil de sécurité maire d’Ashkelon affirme que de l’ONU contraint au silence par 25% des habitants n’ont pas les Etats-Unis accès à un abri pour se protéger

«La vie normale qui devient un état d’urgence en quelques minutes, ça n’est plus possible» Le maire d’Ashkelon dans le sud d’Israël a affirmé que 25% des habitants n’ont pas accès à un abri pour se protéger des tirs de roquettes alors que plusieurs missiles tirés depuis Gaza ont touché des immeubles de la ville mardi matin, faisant 7 blessés dont des enfants. Les habitants de ses immeubles n’ont pas de pièce protégée dans leurs appartements, et n’ont pas eu le temps de se mettre sous les escaliers au rez-de-chaussée pendant la sirène d’alerte à la roquette qui a retenti vers 6h du matin. «La vie normale qui devient un état d’urgence en quelques minutes, ça n’est plus possible. Il est temps de frapper le Hamas et le Jihad islamique d’un coup dur», a dé-

claré Tomer Glam, le maire d’Ashkelon. «Il y a des maisons qui datent des années 1960 où il n’y a pas d’abris - il est temps pour les responsables des finances et ceux qui prennent les décisions de comprendre ce qui se passe dans la ville», a-t-il ajouté. Un résident a affirmé qu’il comptait sur le «Dôme de fer» pour les protéger, le système anti-missile intercepte environ 90% des roquettes. Depuis lundi 18h, plus de 250 roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza sur Israël dont plusieurs ont atteint la région de Jérusalem. Des dommages ont été constatés près d’habitations. En riposte, l’armée israélienne a frappé des dizaines de positions terroristes du Hamas et du Jihad islamique dans l’enclave palestinienne.

Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni lundi en urgence sur les violences à Jérusalem, mais sans s’entendre sur une déclaration commune, les Etats-Unis jugeant qu’un «message public n’était pas opportun à ce stade», selon des diplomates. A l’issue de nouvelles consultations dans l’après-midi sur la possibilité de publier un texte commun appelant à une désescalade, plusieurs diplomates ont indiqué qu’il ne devrait pas y en avoir lundi. Video poster Dans la matinée, les Etats-Unis avaient expliqué à leurs 14 partenaires du Conseil, lors d’une visioconférence qui s’est tenue à huis clos, «travailler en coulisses» pour apaiser la situation et «n’être pas sûrs qu’à ce stade une déclaration aiderait». «Les Etats-Unis sont engagés de manière constructive pour garantir que toute action du Conseil de sécurité contribue à apaiser

Lors de la réunion tenue à la demande de Tunis, la Norvège, la Tunisie et la Chine avaient présenté un projet de déclaration réclamant «à Israël d’arrêter les activités de colonisation, de démolitions et d’expulsions» de Palestiniens, «y compris à Jérusalem-Est». Dans ce document, le Conseil exprimait aussi «sa grave préoccupation face aux tensions et violences croissantes dans la Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est». Il soulignait aussi «l’importance» pour toutes les parties «de s’abstenir de prendre des mesures unilatérales qui exacerbent les tensions et sapent la viabilité de la solution à deux États». Et il leur demandait de «faire preuve de retenue, de s’abstenir de toute provocation et de rhétorique, et de maintenir et respecter le statu quo historique dans les lieux saints».



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Yom Yérouchalaïm

28 Iyar; ce jour-là il y a 54 ans, le peuple juif retrouvait son cordon ombiblical arrâché voilà deux millénaires. Le Kotel, le Temple, la Judée-Samarie lui redonnaient souffle et racines.

qué quelque peu. Un virus venu d’ailleurs empêchait tout transport de joie et de personnes. Les pierres du Kotel pouvaient en témoigner, leurs poches vides de toutes les lettres recommandées du Monde.

Et depuis, chacun, de Paris, New-York ou Béer-Chéva peut venir à tout moment célébrer réjouissances personnelles et nationales là sur l’esplanade face au Temple, après seulement quelques heures d’avion ou de bus.

Les choses heureusement ont bien changé aujourd’hui. Rires et chants emplissent à nouveau places et jardins, tous masques tombés. Mais ils sont loin d’être tombés partout. Ailleurs, en dehors d’Israël, ils continuent d’assombrir espérance de vie et vie d’espérance. Finie la liberté de se déplacer sans limite.

L’an dernier pourtant, le souffle a man-

Pour les juifs du monde entier, cela signifie l’interdiction de se rendre à volonté en Israël. Auparavant, tout était tellement simple, surtout pour les juifs de France : 400 Dollars pour le billet d’avion, 4 heures pour le voyage matinal et les voilà déjà au Kotel dans l’après-midi et dès le soir devant un félafel au kikar de Natania. Pour la première fois depuis 54 ans, plus d’une telle possibilité et cela leur est tout simplement insupportable, impensable même. Soudainement, toute la diaspora n’est plus que soupirs, frappée de langueur lancinante, ce terrible mal: Sion, la Terre d’Israël est là, toute proche, à portée d’avion; mais impossible d’embrasser l’objet de sa passion. Dramatique, absolument dramatique! En l’espace d’une simple année d’épidémie, la diaspora actuelle revit dans sa chair ce qu’ont subi les millions de millions de nos ancêtres : Deux mille ans d’exil, d’amour fou pour la fiancée promise mais deux mille ans d’un désir impossible. Il est certain qu’une fois le mal passé, beaucoup de ceux revenus enfin ne voudront plus quitter la bien-aimée retrouvée. Ils se retrouveront alors avec nous tous sur l’esplanade du Kotel. Mais revenir de si loin et se retrouver devant un Mur? Peut-être après deux mille ans d’errance et 54 ans d’attente devant le Mur, pourrons-nous enfin espérer mériter un jour de la Grâce divine le droit d’entrer au Sanctuaire. N’avons-nous pas après tout des droits d’ancienneté : 830 ans de service quotidien des encens sur l’autel d’or, des Lévi chantant les Cantiques et sonnant de leurs trompettes sur les quinze marches d’honneur, de Cohen-Gadol aussi en parure de lin à Kippour dans le Saint-desSaints? Oui, 830 ans de Service dans les deux Temples réunis. Jamais deux sans trois dit-on, n’est-ce pas? Et ce jour-là sera alors le vrai YOM YÉROUCHALAÏM Moché COHEN-SOLAL



À LA UNE

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L’ONU «profondément inquiète» Gaza: riposte israélienne contre de l’escalade des violences en 130 cibles après des salves de Israël et dans les territoires roquettes «Le Hamas place délibérément ses moyens militaires au cœur de la population civile de la bande de Gaza»

Après les tirs de plus de 250 roquettes sur Israël depuis Gaza dans la nuit de lundi à mardi, l’armée israélienne a indiqué avoir riposté et frappé 130 positions du groupe islamiste Hamas au pouvoir dans le territoire palestinien. «Des avions de combat et des hélicoptères ont ciblé des sites terroristes du Hamas», a indiqué l’armée israélienne dans un communiqué.

«Nous condamnons les divisions ethniques et les provocations» L’ONU est «profondément inquiète» de l’escalade des violences en Israël et dans les territoires, a déclaré mardi un porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, alors que plus de 250 roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza sur Israël. «Nous condamnons toute violence et toute incitation à la violence, ainsi que les divisions ethniques et les provocations» a déclaré Rupert Colville lors du briefing régulier de l’ONU à Genève, au moment où la région connaît la pire escalade des tensions depuis des années. Concernant les affrontements entre Palestiniens et forces de l’ordre sur le mont du Temple à Jérusalem, le porte-parole a esti-

mé que les policiers n’ont «clairement pas respecté ces derniers jours leur obligation de répondre de façon proportionnée et de garantir de droit de se réunir pacifiquement.» Depuis plusieurs jours, des heurts ont lieu chaque soir sur le mont du Temple et à Cheikh Jarrah à Jérusalem-Est, suite à l’éventuelle expulsion de quatre familles palestiniennes. En outre, des violences et des lynchages ont été rapportés dans des villes arabes israéliennes lundi soir, à Lod, Ramle, Nazareth ou encore Haïfa. L’armée israélienne a renforcé ses effectifs aux frontières nord et sud et se tient prête à appeler 5.000 réservistes supplémentaires si besoin pour maintenir l’ordre public.

«Nous avons frappé 130 cibles militaires qui appartiennent principalement au Hamas», a déclaré le porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus. Selon l’armée, «des sites de production d’armes et des complexes militaires des organisations terroristes Hamas et Jihad islamique palestinien», ont été visés mais aussi deux tunnels d’attaque, ainsi que «le domicile

d’un commandant de bataillon de l’organisation terroriste Hamas». «Selon nos estimations actuelles, nous avons éliminé 15 membres du Hamas et du Jihad islamique», a-t-il été précisé. «L’organisation terroriste Hamas place délibérément ses moyens militaires au cœur de la population civile de la bande de Gaza», a-t-il été souligné par l’armée israélienne, qui a affirmé «prendre toutes les précautions pour minimiser les dommages aux civils au cours de ses activités militaires». Des salves de roquettes ont été tirées tout au long de la nuit de lundi à mardi depuis Gaza sur le sud d’Israël, six personnes ont été blessées. Deux immeubles ont été frappés de plein fouet dans la ville d’Ashkelon ainsi qu’une maison de l’un des kibboutz situés dans le conseil de Sha’ar Hanegev, frontalier à la bande de Gaza.

Israël: barrage de roquettes tirées depuis Gaza tout au long de la nuit, 6 blessés

Plus de 250 roquettes ont été tirées depuis lundi soir, 2 immeubles ont été frappés à Ashkelon

Des salves de roquettes ont été tirées tout au long de la nuit de lundi à mardi depuis Gaza sur le sud d’Israël, plusieurs personnes ont été blessées. Dans la ville d’Ashkelon, deux immeubles

ont été frappés de plein fouet, six personnes ont été touchées, parmi lesquelles quatre membres d’une même famille, dont deux enfants âgés de 12 et 6 ans. Ils ont été évacués vers le centre médical de Barzilai. Le père, 40 ans, a été victime d’un traumatisme crânien, la mère, 39 ans, est dans un état modéré, les enfants ont été légèrement blessés. Deux autres personnes, âgées de 82 ans et 63 ans, ont également été légèrement blessées. Peu avant ces impacts, une maison de l’un des kibboutz situés dans le conseil de Sha’ar Hanegev, frontalier à la bande de Gaza, a également été frappée, une femme a été légèrement blessée. Depuis lundi soir 18H, plus de 250 roquettes ont en tout été tirées depuis le territoire palestinien contre l’Etat hébreu. En représailles, l’armée israélienne a mené 130 frappes contre des positions du groupe islamiste Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza. «Nous avons frappé 130 cibles militaires qui appartiennent principalement au Hamas», a indiqué le porte-parole de l’armée, Jonathan Conricus. «Selon nos estimations actuelles, nous avons éliminé 15 membres du Hamas et du Jihad islamique», a-t-il précisé.


À LA UNE

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Israël: «Que personne ne conteste la puissance de nos forces. Ne les mettez pas à l’épreuve»

et les avertissons clairement: la sécurité de nos citoyens ne doit pas être perturbée. Nous ne permettrons à personne d’interrompre notre vie quotidienne. Quiconque cherche à tester notre résilience trouvera un mur défensif, une main de fer. Que personne ne conteste la puissance meurtrière de nos forces. Ne les mettez pas à l’épreuve,» a-t-il affirmé. «J’adresse mes remerciements au nom de tous les Israéliens à nos forces de sécurité, travaillant constamment ces derniers jours pour assurer l’ordre public. Dans le nord, le sud, ici à Jérusalem, nous tous, ensemble, merci. Ayons foi en vous, nous savons que nous pouvons compter sur vous», a-t-il dit.

«J’adresse mes remerciements au nom de tous les Israéliens à nos forces de sécurité» Le président israélien Reuven Rivlin a fait une déclaration suite aux vives tensions à Jérusalem-Est lundi et aux tirs de roquettes incessants depuis Gaza sur Israël depuis la fin d’après-midi. «Ce soir, nous regardons les ennemis d’Israël, sur tous les fronts, droit dans les yeux

Alors qu’Israël célébrait aujourd’hui la réunification de Jérusalem, le «Yom Yerushalaim», la vieille ville a été le théâtre de très vives tensions au cours desquelles des centaines de palestiniens et des dizaines de policiers ont été blessés. Depuis vendredi, des heurts éclatent chaque jour sur le mont du Temple et dans le quartier de Cheikh Jarrah à Jérusalem-Est entre Palestiniens et forces de l’ordre.

Manifestations organisées à travers le Royaume-Uni en L’Allemagne commémore le 100e anniversaire d’une icône solidarité avec les Palestiniens de la résistance au nazisme

Des dizaines de jeunes de Munich participent dimanche à un spectacle sur la vie de Sophie Scholl

L’Allemagne commémore dimanche le 100e anniversaire de Sophie Scholl, une jeune femme devenue une icône pour son rôle prépondérant dans le groupe de résistance au nazisme «la Rose blanche», fondé en 1942. Sophie Scholl et d’autres membres du groupe ont été arrêtés en 1943 après avoir lancé des tracts critiquant le régime d’Adolf Hitler et la guerre depuis un balcon de l’Université de Munich. Sophie avait également distribué les tracts dans la rue, glissant des feuillets sur les voitures en stationnement et effectué des voyages dans tout le pays pour promouvoir les idées de la «Rose blanche» auprès d’étudiants sympathisants. Sophie et son frère Hans ont été exécutés quatre jours plus tard, après avoir refusé de s’excuser auprès des autorités.

«Aqsa! Aqsa! Ne pleure pas! On ne te laissera jamais mourir!» ont scandé les manifestants

Des dizaines de jeunes ont ainsi participé dimanche à Munich à un spectacle sur la vie de Scholl, organisé en plein air en raison des restrictions dues à la pandémie. Les récentes tentatives des manifestants anti-confinement de présenter Sophie Scholl comme un exemple de la nécessité de résister aux règles gouvernementales sur le port de masque et la distanciation sociale ont été dénoncées par des organisations représentant les survivants de la Shoah, dont le Comité international d’Auschwitz. Josef Schuster, le chef du Conseil central allemand des Juifs, a critiqué les comparaisons entre les manifestants anti-confinement et les victimes de la persécution nazie, les qualifiant de «répugnantes et intolérables». De son côté, le gouverneur de Bavière, Markus Soeder, a rendu hommage à Sophie Scholl vendredi, notant qu’à 21 ans, elle avait «sacrifié sa vie pour la liberté.»

Des foules de manifestants se sont rassemblées dimanche dans le centre de Londres pour manifester contre les expulsions prévues de familles palestiniennes à Jérusalem cette semaine, ce qui a déclenché des affrontements dans la ville sainte. Organisé par le Forum palestinien en Grande-Bretagne et d’autres groupes, les manifestants se sont rassemblés devant Downing Street à Londres, dans le centre-ville de Manchester, Birmingham et Bradford, pour exprimer leur «indignation» face aux violences à Jérusalem. «Nous sommes ici aujourd’hui en sachant que les occupants transgressent les droits des Palestiniens. Ce qui se passe en Palestine et à Jérusalem aujourd’hui, est la poursuite de l’occupation illégale. C’est la continuation du vol illégal de terres qui a commencé en 1948», ont lu un communiqué des organisateurs de la marche. «Nous sommes ici ensemble en solidarité avec nos frères et sœurs en Palestine qui

font face à une grave injustice de la part de leurs occupants. Ils sont sans défense face aux balles, aux gaz lacrymogènes et aux grenades, mais ils conservent leur foi et leur conviction de lutter contre la tyrannie et l’injustice et de défendre leur peuple et d’autres à travers le monde», ont-ils ajouté. Les manifestants ont appelé le gouvernement britannique à «prendre des mesures» contre l’Etat hébreu et à condamner la «violence contre les Palestiniens». Le gouvernement a également été appelé à «imposer un embargo sur les armes aux Forces de défense israéliennes pour «éviter de nouvelles victimes». «Aqsa! Aqsa! Ne pleure pas! On ne te laissera jamais mourir!» ont scandé les manifestants devant la résidence du Premier ministre, agitant des drapeaux palestiniens et tenant des pancartes. «Nous manifesterons tous les jours ici à l’extérieur de Downing Street jusqu’à ce que de véritables changements soient apportés», a déclaré un manifestant.


DOSSIER En 1945, la France comptait trois groupes scolaires juifs. En 1950, les écoles juives scolarisaient environ 400 élèves d’une communauté décimée par la Shoah. En 1970, 30 groupes scolaires avaient 3 000 élèves. En 2021, la France comptait environ 300 établissements scolaires juifs qui scolarisaient à peu près 3 000 élèves, et leur enseignent le hol (enseignement général) ainsi que le kodesh (enseignement religieux), généralement sous contrat d’association avec l’Etat. Plus des deux tiers de ces établissements se trouvaient dans la ré-

On a déjà évoqué les noms de plusieurs réseaux offrant une scolarité juive à plein-temps, ainsi que certains aspects de leur philosophie, en particulier pour les écoles de l’Alliance israélite universelle ou de l’ORT à l’époque de leur création. On voudrait maintenant tenter une typologie correspondant plus aux options actuelles des écoles31. On propose de situer celles-ci sur un continuum allant de l’ultra-orthodoxie la plus stricte à un judaïsme plus culturel, en passant par une orthodoxie moderne aux contours mouvants. Les variables différenciatrices de ces trois pôles portent sur deux domaines importants de la vie scolaire : le type d’enseignement juif proposé d’une part (ses contenus, son importance par rapport aux enseignements généraux), d’autre part le degré de pratique religieuse exigé dans l’école (concernant la mixité, la tenue vestimentaire, etc.) – et éventuellement au-delà, au sein de la famille. 22Le pôle ultra-orthodoxe est caractérisé par un respect très strict des commandements religieux : refus de la mixité en classe dès le cours préparatoire, tenue vestimentaire distincte pour les filles (astreintes à des jupes ou robes longues, couvrant intégralement leurs bras et leurs jambes) et pour les garçons (obligation du port de la kipa et d’un petit châle rituel sous la chemise), tête couverte pour les enseignantes mariées (perruque ou foulard). Au sein du réseau « harédi », le courant le plus ancien ou historique de l’ultra-orthodoxie, le respect de ces règles est en outre exigé au sein de la famille, y incluant l’absence de télévision au domicile des parents et même des grands parents32. Quant à l’enseignement juif, il consiste ici en un apprentissage intensif (pouvant aller jusqu’à 15 h par semaine) des commentaires de la Bible et du Talmud pour les garçons, et des principales lois régissant la vie domestique pour les filles (dont les règles de la vie de couple pour les adolescentes). La vie scolaire, rythmée par le calendrier des fêtes religieuses, inclut en outre des temps quotidiens de prière, réduits pour les plus petits.

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L’école juive en France

gion Ile-de-France.

Cet essor, surtout dans les années 19701980, s’explique par l’arrivée en France des Juifs contraints de quitter le monde Arabe ou/et musulman, un «sursaut identiaire», l’inquiétude liée à la guerre des Six-jours, l’insécurité et la baisse de niveau dans des écoles publiques... Le Fonds d’investissement pour l’éducation (FIPE), dans lequel le FSJU (Fonds social juif unifié) a joué un rôle majeur, pour «accompagner ce véritable «boom»... Il y avait en 1986, 88 groupes scolaires et 15 000 élèves scola-

risés dans les écoles juives, à plein temps. En 16 ans, les effectifs avaient été multipliés par cinq» (ibid). En 2002, les écoles juives françaises comptent plus de 24 000 élèves dans celles sous contrat avec l’Etat, et 2 000 élèves dans celles hors contrat.» Après la crise financière des années 1990, nombre de ces établissements se sont restructurés : déplacement géographique d’Est en Ouest de la région francilienne - pour des raisons de sécurité, pour éviter l’antisémitisme, etc. -, mise aux normes, agrandissements, ouverture de nouveaux

Le réseau des écoles juives

23Le pôle orthodoxe moderne est aussi attaché au respect des commandements religieux, mais de manière moins stricte (qui sera de fait variable selon les établissements). La mixité des classes y est admise, sauf parfois dans certains cours d’enseignement juif (la séparation entre garçons et filles peut être proposée en option aux élèves) ; les filles peuvent porter le pantalon, mais on attend toujours d’elles une tenue « décente » : bras partiellement couverts, jupe ou robe descendant au moins jusqu’au genou ; on n’y exige pas des enseignantes mariées qu’elles se couvrent la tête. L’enseignement juif dispensé, a priori moins intensif que celui des ultra-orthodoxes (de 6 à 8 h par semaine), inclura des éléments d’« histoire juive », comprenant aussi bien des épisodes bibliques (par exemple la sortie des Hébreux d’Égypte sous la conduite de Moïse), que des événements plus contemporains comme la Shoah (un court voyage de visite d’un camp est proposé aux lycéens les plus grands) et la création de l’État d’Israël. Pour les orthodoxes modernes d’une manière générale, et à la différence des écoles ultra-orthodoxes, la solidarité avec l’État d’Israël est une référence identitaire importante : ainsi la célébration du jour anniversaire de son indépendance fait partie du calendrier des jours fériés de l’établissement ; en outre un voyage d’une semaine en Israël est proposé aux élèves de terminale, baptisé « Bac Bleu Blanc », et destiné à leur faire connaître les possibilités de poursuivre des études dans ce pays. 24Du côté des culturels enfin, l’enseignement juif ne comporte pas de cours religieux et consiste essentiellement en des cours d’« histoire juive » – au sein de laquelle l’État d’Israël est une expression contemporaine majeure ; si cette histoire inclut des épisodes de la période biblique, c’est d’abord pour leur valeur de mythes fondateurs. L’enseignement juif inclut également l’apprentissage de l’hébreu moderne (et non celui des textes religieux) ; son horaire est globalement réduit (de 4 à 6 heures hebdomadaires) par rapport à celui proposé dans les autres courants. Quant à la vie scolaire, elle est rythmée par le calendrier juif du shabbat et des

fêtes, impliquant un minimum de règles religieuses (alimentation cachère à la cantine de l’école). 25Comment les différents réseaux et les écoles indépendantes se situent-ils par rapport à ces pôles ? Peut-on donner une estimation de la répartition des écoles sur ce continuum ? On s’appuiera ici sur les informations recueillies lors de nos entretiens et sur les éléments statistiques établis en 2008 par le FSJU33. 26Les écoles proches du pôle culturel constituent un ensemble très minoritaire (moins de 10 %), dans lequel on inclura les 6 écoles de l’ORT et une école de l’est parisien, affiliée au réseau AIU. Outre les caractéristiques citées plus haut pour ce pôle, il faut noter que ces écoles sont ouvertes à des élèves non juifs (réseau de l’ORT), ou à des enfants de couples mixtes dont la mère n’est pas juive ou s’est convertie chez les libéraux. Pour le reste, c’est-à-dire la plus grande partie des établissements (90 %), deux ensembles aux frontières floues ou poreuses peuvent être envisagés. 27Le premier ensemble, situé vers le pôle ultra-orthodoxe, comprend à son extrême les écoles dites « indépendantes », qui sont le plus souvent liées à un maître spirituel fondateur et dont le réseau « harédi » constitue le cœur historique (au total 24 %). Les écoles des réseaux Ozar Hatorah et Loubavitch s’en rapproche (respectivement 14 % et 20 %), mais s’en distingue par tel ou tel aspect de leur pratique. Ainsi par exemple certaines écoles du réseau Ozar Hatorah ou liées au mouvement Loubavitch acceptent de célébrer le jour anniversaire de l’indépendance d’Israël – elles se rapprochent en cela des orthodoxes modernes – mais la majorité des écoles de ces réseaux s’en abstiennent ou marquent plus ou moins cette journée34. D’autre part ces écoles accueillent « tous publics juifs », n’exigeant pas a priori des parents le même respect des règles dans leur famille que celui imposé à l’école35. D’une manière générale, sauf pour le courant harédi vers lequel se dirige un public

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établissements, fermeture d’autres ou de certaines sections, contractualisation qui permet le recours à des enseignants diplômés d’Etat, formation continue des professeurs à l’Institut André Néher, proposition de pédagogies innovantes . L’ecole juive compte aujord’hui environ 30000 élèves répartis au sein de divers réseaux et d’écoles juives indépendantes.Certaines sont communautaires d’autres ne le sont pas.

très précis et distinct, il semble que des compromis avec les règles strictes sont acceptés ponctuellement, dans telle ou telle école, en fonction du contexte local ou de la personnalité du chef d’établissement : ainsi une directrice d’école Pour synthétiser nos analyses, on soulignera d’abord l’importance du pôle ultra-orthodoxe et, dans une moindre mesure, du pôle orthodoxe moderne, alors que le pôle culturel est extrêmement minoritaire. On peut dire aussi que ce qui différencie les écoles résulte de la combinaison de deux options essentielles. La première porte sur la conception de l’identité juive : depuis l’exclusivité accordée au strict respect des commandements religieux (pour les ultra-orthodoxes) jusqu’à une vision plus historique et sécularisée (pour les culturels), en passant par une conception qui associe respect plus ou moins strict des commandements religieux et ouverture à des références identitaires contemporaines, comme la Shoah et la création de l’État d’Israël (pour les orthodoxes modernes). La seconde option fondamentale concerne l’importance accordée à l’identité juive par rapport à d’autres identifications, française en particulier : les ultra-orthodoxes accordent une primauté absolue à l’identité juive, secondarisant totalement les autres appartenances41, tandis que les culturels et les orthodoxes modernes souhaitent associer étroitement les deux appartenances ; mais ces derniers peuvent vivre cette association plus en tension, du fait de leur attraction vers le pôle ultra-orthodoxe ou de la centralité qu’ils accordent à Israël dans leur identification comme juifs.indépendante refuse de se couvrir la tête (bien que mariée) et impose la mixité dans les classes (toutes de niveau primaire), face au fondateur soucieux de garder cette directrice pour ses compétences, et forcé alors d’élaborer une justification religieuse à cette mixité. Cet ensemble à proximité du pôle ultra-orthodoxe constitue la plus grande partie des écoles juives de France (58 % des établissements selon le schéma du FSJU en 200836). 29Du côté du pôle orthodoxe moderne (32 % des écoles), l’ensemble comprend la Fédération Nationale des Écoles Juives


DOSSIER

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Le réseau des écoles juives - suite

Autonomes (27 %) et le réseau de l’Alliance israélite universelle (5 %). Là encore, on doit tenir compte de la diversité interne de cette catégorie, notamment du fait qu’une partie de ces écoles sont attirées par le pôle ultra-orthodoxe et s’engagent alors dans une surenchère avec ce pôle, surtout au niveau de l’étude des textes de la tradition37. Ces écoles tendent alors à accorder plus d’importance que les autres à l’enseignement juif par rapport à l’enseignement général, ou valorise plus « l’histoire juive » que l’histoire des Juifs dans ses rapports avec l’histoire générale. Si toutes ces écoles accueillent, comme celles des réseaux Ozar Hatorah et Loubavitch, des élèves juifs venant de familles plus ou moins pratiquantes – et se disent donc « communautaires » – une d’entre

elles, affiliée au réseau AIU, s’en distingue par son ouverture aux enfants de couples mixtes dont la mère n’est pas juive ou s’est convertie auprès du mouvement du Judaïsme libéral ; elle est proche en cela des écoles du pôle culturel38. D’une manière générale au sein de ce pôle orthodoxe moderne, les écoles du réseau AIU paraissent mieux préserver l’équilibre entre identités juive et française, alors que celles de la Fédération Nationale des Écoles Juives Autonomes, associées au FSJU, tendent à plus valoriser l’identité juive, dans sa dimension religieuse surtout mais aussi par leur encouragement à partir en Israël pour s’y installer39. 40 M. Mathieu, « L’École juive au bord du divorce avec la République », Le Monde

Entretien avec Mr Paul Fitoussi Chef d’Etablissement Yavné Marseille Conseiller du Grand Rabbin de France Haïm KORSIA

1- Que pensez-vous de l’école juive actuellement ? L’école juive est plutôt sérieuse avec un encadrement de qualité, elle a su s’adapter aux différentes crises de ces dernières années et s’il y a parfois des vagues et des remous, il n’empêche que la plupart des Chefs d’Etablissement tiennent bon la barre. 2-l’Ecole Juive est-elle de qualité ? Oui, je le pense sincèrement, même s’il existe certaines écoles qui ne le sont pas, mais c’est une minorité. Qu’il s’agisse des résultats du BAC ou même POST BAC, nombreux sont les élèves qui ont réussi dans différents domaines tels que le médical, politique, rabbinique etc… D’ailleurs, récemment on a pu voir à la télévision française le professeur Cyril Cohen qui parlait de la gestion de la pandémie en Israël et qui n’est autre qu’un ancien élève de l’école Yavne Marseille. Je pense que plusieurs écoles juives peuvent citer des réussites similaires.

Le plus de l’école juive c’est de savoir s’adapter aux enfants. 3- comment voyez-vous l’avenir de l’école Juive ? Je ne suis pas prophète, je pense qu’on en aura toujours besoin. Pour l’instant, le nombre d’élèves reste stable avec certaines zones favorisées ou défavorisées en termes de population juive. Nul doute qu’à terme, sauf bouleversement démographique, il faudra réaliser des fusions ou des unions. Il ne faut pas oublier que l’école juive n’est même pas un micromarché, c’est une niche économique. 4- Quels sont d’après vous les objectifs que doit maintenir l’école juive ? A mon sens et en premier lieu, les valeurs du judaïsme, qui inclut l’attachement à Israël, et n’est pas incompatible, bien au contraire, avec les valeurs républicaines. Enfin, la qualité doit être maintenue quant aux enseignements dispensés.

de l’éducation, janv (...) 30Ce rapport variable entre identités juive et française apparaît également dans les réactions des directeurs d’écoles à une phrase que nous leur proposions, à la fin de notre échange, une citation de Raphaël Elmaleh dans un entretien accordé au Monde de l’éducation en janvier 2008 : « L’école juive transformait hier des petits juifs en petits Français ; on lui demande aujourd’hui de métamorphoser de petits Français en petits juifs40. » Si tous ont reconnu le rôle historique des premières écoles juives, celles de l’Alliance en particulier, dans la formation de « petits Français », certains directeurs ont par contre rejeté la dernière partie de la proposition et affirmé qu’ils formaient autant des « petits juifs » que des citoyens français –

ces directeurs se situent du côté du pôle culturel ou orthodoxe moderne – d’autres, plus proches du pôle ultra-orthodoxe, ont souligné plutôt l’importance de préserver l’identité juive aujourd’hui face à une société trop assimilatrice, ou la difficulté à s’adresser à un public souvent déjudaïsé et ignorant. Quelle que fut leur réaction, elle atteste en tout cas que leur proposition identitaire juive s’inscrit bien dans un moment où l’intégration est achevée – peutêtre « trop » achevée, selon certains – ce pourquoi on parle de dynamique identitaire « post-intégration ». (Source/Extrait de l’Ouvrage/L’ETAT ET L’ENSEIGNEMENT PRIVE ; Presse universitaire de Rennes Martine Cohen)


À LA UNE

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Si je t’oublie Jérusalem

La capitale de l’Etat d’Israël a été lundi la cible d’une attaque inédite du Hamas au moment où se déroulaient les traditionnelles célébrations de la journée de Jérusalem (Yom Yeroushalayim) qui marque l’anniversaire de sa réunification et de sa libération. Sept missiles sont tombés sur la capitale. Une agression hautement symbolique à laquelle Israël a immédiatement répondu en visant des positions du mouvement islamiste à Gaza.

A peine sorti de la crise épidémique, et au moment même où il cherche à se doter d’un gouvernement, l’Etat hébreu se trouve confronté à une nouvelle crise, cette fois sécuritaire. Et le risque est grand de voir la situation s’enflammer sur tous les fronts du pays, selon les observateurs militaires. La journée de Jérusalem a souvent été pour les opposants arabes le moment choisi pour crier leur haine et leur détestation d’Israël, mais aussi signifier leur refus de reconnaître la légitimité juive sur Jérusalem. Pourtant, ce sont bien les Israéliens qui ont rétabli la liberté religieuse sur tous les sites sacrés dès la fin de la guerre des Sixjours pour les trois religions monothéistes, alors qu’après la guerre de 1948, les sites religieux et l’accès au Mur occidental étaient interdits aux Juifs. Car à Jérusalem où les Lieux saints sont particulièrement nombreux et proches les uns des autres, le respect de la tolérance

religieuse est essentielle pour la tranquillité de la Cité. La vieille ville, qui comprend le Mur Occidental, le Saint Sépulcre et le Dôme du Rocher, n’est effectivement pas plus grande que notre place de la Concorde. La relance des actions violentes palestiniennes dans la Ville Sainte et le sud d’Israël aura au moins eu un premier effet positif : celui de réunir tous les partis politiques israéliens pour condamner l’agression terroriste du Hamas. Et pourrait avoir pour conséquence de faciliter la création d’un gouvernement d’union nationale ? On peut toujours croire aux miracles.

Ça changeait des discours bateaux, auxquels nous ont habitués les politiques. Tout en admirant ce courage et appréciant cette verve, je me suis surpris à m’interroger; «Si Madame la Ministre était devant moi et que j’étais chargé de l’interviewer, je lui aurais posé une question: «Certes, la mort de CHAINRZ est impardonnable, Certes, je sens éclater votre colère, Certes, vous n’étiez pas ministre quand fut assassinée SARAH HALIMI. En revanche, vous étiez en poste quand fut rendu le dernier verdict ignominieux, à propos d’une

Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot

Jack-Yves Bohbot

Strasbourg adopte sa définition de l’antisémitisme Critiqué pour ne pas avoir adopté il y a deux mois la définition de l’IHRA de l’antisémitisme, la maire verte Jeanne Barseghian a fait voter après des débats houleux une motion n’intégrant qu’une partie de cette définition. Elle ne retient que « l’antisémitisme est une certaine perception des Juifs qui peut se manifester par une haine à leur égard ». Sans faire référence à l’antisionisme…

Féminicide ou meutre ! Où est la différence ?

Il ne fait aucun doute que le feminicide commis par cet homme, dont on ne connaît pas le nom, dont on ne voit pas le visage, envers son épouse et mère de 3 enfants est un acte répugnant et méprisable. Je me refuse à établir une hiérarchie de l’horreur, mais en écoutant ce soir, au journal de RTL Élisabeth Moreno, ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, j’étais impressionné par la vigueur du discours. La ministre m’a secoué.

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bouffée délirante, Pourquoi n’avons nous pas entendu la même colère? Encore une question qui restera sans réponse. Sarah est morte, Mireille est morte, Ilan est mort, Jonathan et ses enfants sont morts, Myriam est morte. Et les policiers? Et les victimes collatérales? Entre un feminicide et un acte terroriste, je ne vois pas de différence. Ce feminicide est un acte terroriste! Mais avant tout, Ce sont tous des crimes gratuits. Vous connaissez les moyens de les éradiquer. Vous ne voulez pas le mettre en place. 5000 points de vente de drogue, dit des secteurs où la police a peur de s’aventurer? Vous trouvez ça normal? Des gens qui vivent dans la terreur. Qui ont peur de rentrer chez eux. Vous trouvez ça normal? Pendant ce temps, vous êtes occupés à magouiller pour votre réélection? 5 ans de plus? Il y a bien quelqu’un qui va rallumer la lumière. Sinon ces la révolution. Elle guette. Rene Seror

Rivlin cherche à former un gouvernement Après l’échec de Benjamin Netanyahu, le président israélien a reçu Yaïr Lapid et Naftali Bennett pour qu’ils forment un gouvernement. Le « bloc du changement » de Yaïr Lapid rassemble actuellement cinquante et un députés : pour atteindre le seuil de soixante et un députés, il devra convaincre les dix députés des partis arabes ou les sept députés de Bennett. Emeutes à Jérusalem Réagissant aux manifestations ayant fait plus de trois cents blessés ces derniers jours à Jérusalem, le premier ministre Benjamin Netanyahu a averti que l’Etat hébreu « continuera d’assurer la liberté de culte, mais n’autorisera pas des émeutes violentes. » Il a ajouté : « Je dis aussi à nos meilleurs amis : Jérusalem est la capitale

d’Israël. » Les précautions du consulat général de France Compte tenu du contexte sécuritaire actuel et à titre de précaution, le consulat général de France en Israël vient de publier sur son site une liste de consignes habituelles à respecter : « suivre l’actualité et les consignes émanant des autorités locales, identifier l’abri le plus proche de votre logement et installer sur votre téléphone portable l’application officielle du Home Front Command. » Election du Président de l’Etat d’Israël Une élection chasse l’autre. Le parlement israélien, la Knesset, vient de confirmer la date de la prochaine élection présidentielle qui aura lieu le mercredi 2 juin 2021. Le futur président sera élu par les cent vingt membres du parlement et exercera un mandat de sept ans non renouvelable. Emirates à Tel Aviv A partir du 15 juin prochain, la compagnie aérienne Emirates Airlines devrait inaugurer une nouvelle liaison quotidienne entre Dubaï et Tel Aviv. La compagnie émiratie sera donc la dernière à desservir la métropole israélienne en Boeing 777 après ses concurrentes Arkia, El Al, Israir et la low cost Flyduba.


À LA UNE

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Va-t-on voyager en 2022 ? Terrorisme et le refus de le nommer

Malgré la crise du secteur aérien liée à la pandémie, 90 compagnies aériennes se lancent ou sont sur le point de se lancer. Alors que le secteur aérien subit depuis un an la plus grave crise de son histoire, on n’a jamais vu autant de nouvelles compagnies se créer. On en recense plus de 90 un peu partout dans le monde, 90 compagnies qui se lancent ou sont sur le point de se lancer. Comment expliquer cette floraison de nouvelles compagnies aériennes ? D’abord parce que la pandémie a considérablement réduit le coût d’entrée sur ce marché. On trouve des avions moitié prix ! Exemple : en Australie, la nouvelle compagnie Rex, a pu louer six Boeing 737 à 50% du tarif d’avant la pandémie. En Europe, on loue des avions avec 40 à 50% de rabais. Autre facteur, les aéroports font tout pour attirer les nouvelles compagnies, y compris à coup de subventions. Enfin il y a le personnel: comme les compagnies traditionnelles licencient, il est plus facile de recruter de bons pilotes et

du personnel de bord. Est-ce que ces compagnies sont sérieuses ? Elles sont fondées par des gens qui connaissent parfaitement le business. On retrouve les mêmes actionnaires, les mêmes avions à moitié prix et du personnel qualifié. Une de ces nouvelle compagnie proposera d’ici la fin de l’année un Paris Charles de Gaulle-New York à un tarif low cost. Les crises ont toujours favorisé les nouveaux entrants. Aux ÉtatsUnis, JetBlue a pris son envol après le 11 septembre, en Europe, easyJet et Ryanair ont réellement décollé à cette période, alors que le transport aérien traversait sa pire crise, avant celle du Covid. La même histoire se répète... Un jour, on prendra l’avion depuis Tel Aviv comme on prend un autobus. On prédisait la fin du trafic aérien, c’est seulement la fin des abus. Souhaitons que ça profite aux voyageurs. René Seror

Calculs politiques Thierry Mariani, ancien LR, tête de liste Rassemblement national aux élections régionales en Paca, s’est largement réjoui de la fusion, avant même le premier tour, de la liste En Marche avec celle des Républicains. Son parti n’en finit plus, d’envoyer des messages aux électeurs traditionnels de la droite républicaine sur le thème: «Ils vous ont trahi, ils pactisent avec Macron, votez pour nous, pour une vraie droite de conviction». Est-ce justifié ? Le parti de Marine Le Pen a-t-il raison de se réjouir ? Son espoir, c’est que cette affaire pousse dans ses bras des cohortes d’électeurs de droite qui ne voudront pas voter Macron, et ça change toute la physionomie de l’élection. Un peu partout, le parti présidentiel est si faible que, s’il avait franchi le premier tour, rien ne garantit qu’il aurait pu s’aligner au second. Il aurait donc vraisemblablement appelé à se ranger derrière Renaud Muselier et sa liste LR. Les Républicains. Autrement dit, ce qui s’est passé avant le premier tour se serait produit avant le second. La preuve, Christian Jacob, le patron des Républicains, avait fixé comme ligne politique : pas d’accord avec La République en Marche avant le premier tour. Ce que l’on sait, et les élections municipales de l’an dernier l’ont largement prouvé, c’est que les ralliements entre les deux tours d’une élection, c’est loin d’être toujours gagnant.

La preuve à Bordeaux où la droite a cru faire une bonne affaire en accueillant des représentants LREM sur sa liste avant le second tour. Résultat, la droite a perd cette ville. Mais à l’inverse, un peu plus au sud, à Toulouse, le maire sortant LR, qui avait topé avec En Marche avant le premier tour a été joliment réélu au second. Donc le Rassemblement national aurait tort de se réjouir trop vite! Sur le cas de la région Sud, OUI! Le parti de Marine Le Pen va un peu vite en besogne. Plus il crie cocorico, plus il se met en risque de violent retour de flamme en cas de défaite aux régionales. Mais c’est vrai que pour la suite, c’est-à-dire pour l’élection présidentielle de l’an prochain, il est vrai que le scénario qui s’est déroulé sous nos yeux consacre la domination de deux figures sur la scène politique française : Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Ce n’est pas une surprise, mais dans un univers aussi secoué que la politique en temps de Covid, cette réassurance vaut cher. René Seror

Depuis les attentats de l’école Otsar Hatorah de Toulouse, en 2012, le terrorisme s’est installé dans le quotidien des français et de leurs hommes politiques. Les formules «nous sommes en guerre» et «la Nation toute entière doit être mobilisée» sont sur toutes les bouches. En guerre, certes, mais ils ont du mal à identifier et comprendre l’ennemi. Si le terrorisme est nommé, ceux qui l’utilisent et l’idéologie que celui-ci sert, sont souvent oubliés. Parler du terrorisme semble une façon bien commode, de ne pas parler d’autre chose et surtout de ne pas évoquer l’essentiel. Or, on ne peut pas être en guerre contre le terrorisme, car ce n’est pas un adversaire mais une technique. Le terrorisme est à la fois une arme de guerre et un objet politique qui embarrasse tout autant qu’il sert les dirigeants. UNITÉ NATIONALE. Face au terrorisme, le peuple est invité à l’unanimisme. Il est appelé à l’unité nationale et à faire bloc derrière ses chefs d’état, comme s’il n’était plus possible de penser et de réfléchir, sur les causes et les objectifs du terrorisme. Nom plues, sur l’opportunité des moyens employés pour le combattre. On peut décréter des journées nationales d’hommage aux victimes, ériger des statues, éclairer la Tour Eiffel en proclamant: «La haine ne passera pas!» On ne voit pas, comment de telles attitudes permettront de lutter contre le mal véritable. Lnacte terroriste est souvent l’idiot utile, que l’on qualifiera de déséquilibré, de malade ou sujet à une «bouffée délirante.» Ça peut être aussi, l’heureuse surprise, qui permet à des chefs d’état sans gloire et sans panache de remonter dans l’opinion de leur peuple et d’invoquer une chimérique union nationale derrière eux. Parfois, il est tout simplement manipulé sans vergogne pour les victimes, comme l’attentat de la rue Copernic, habilement attribué à l’extrême-droite et aux neo-nazis avec une enquête orientée. De fait, aucun des responsables ne fut trouvé, et ce n’est que 40 ans après que la piste se dirige enfin vers le Moyeb-Orient. FAIRE PEUR, FAIRE PRRDRE LA RAISON. Le but du terrorisme, avant de tuer, est de provoquer la sidération. Les terro-

ristes veulent créer un climat de panique, contraindre les gouvernements à céder sous l’effet de la peur. Charles PASQUA voulait «terroriser le terrorisme.» Ce qui n’aurait été possible que par une action active et conjuguée des services de renseignements, de l’armée et de la police. Mais il reste difficile de faire comprendre à un peuple frileux et surtout désinformé que cette lutte passe par Bamako et Palmyre, autant que par Trappes et Clichy sous bois. Cela nécessite une ferme volonté politique, autant que d’importants moyens humains et financiers. Dans un monde qui ne veut plus la guerre, le terrorisme est un incongruité contre laquelle on se refuse à faire usage de la force. C’est alors que fleurit l’idée, selon laquelle, la pauvreté et l’ignorance, engendrent le terrorisme. C’est peut-être une belle idée, mais elle est fausse. A croire qu’il suffirait d’ouvrir des écoles et saupoudrer des aides humanitaires pour éradiquer le terrorisme. C’est une idée si fausse, et l’histoire démontre, que le terrorisme, quand il est accompagné d’un projet révolutionnaire, est le fait de la classe cultivée et aisée, même si, celle-ci se sert des bras armés des petites frappes perdues. Précisons que les jeunes des banlieues, gavés de se produits de divers trafics, ne sont pas particulièrement misérables. Quand on leur construit des écoles, ils les détruisent ou les brûler. MOINS DE LIBERTÉS, PAS DE SÉCURITÉ. Face à l’équation terroriste, les populations sont prêtes à renoncer à leur libertés fondamentales avec la VAINE ESPÉRANCE que cela renforcera leur sécurité. Du coup, la lutte contre le terrorisme justifie des restrictions intolérables. C’est ainsi que la liberté scolaire, doit passer à la trappe. La censure devient plus grande, les contrôles de plus en plus sophistiquées. Les villes deviennent des prisons à ciel ouvert, avec des milliers de caméras de vidéosurveillance, contrôle au faciès, police armée... Au lieu de s’attaquer aux origines du mal, le choix politique s’oriente de plus en plus vers les suppressions des libertés. Qu’ont donc a gagner les populations si, pour lutter contre le terrorisme, les politiques restreignent les libertés, sans pour autant améliorer la sécurité. René Seror


SÉCURITÉ

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Gaza: le chef de l’unité des Israël: un mort lors de violentes roquettes du Jihad islamique émeutes à Lod, la police arrête un suspect éliminé par l’armée israélienne Sameh Abed al-Mamluk a été éliminé avec plusieurs autres hauts responsables des roquettes

sa branche armée.

Le chef de l’unité spéciale en charge des roquettes du Jihad islamique a été éliminé mardi par l’armée israélienne dans le cadre d’une opération menée en coopération avec le Shin Bet.

«Nos martyrs, les commandants Sameh Fahim Al-Mamlouk, Kamal Tayseer Qureiqa et Muhammad Yahya Abu Al-Atta, ont saigné et nous affirmons que la réponse à leur assassinat sera sévère», a déclaré un porte-parole de la branche armée du Jihad islamique.

Sameh Abed al-Mamluk a été éliminé avec plusieurs autres hauts responsables des roquettes, selon l’armée.

Abu al-Atta est le frère de Baha Abu al-Atta, un haut dirigeant du groupe terroriste éliminé par Israël en 2019.

Le groupe terroriste jure de se venger après les frappes aériennes israéliennes qui ont visé et tué trois commandants de

Son assassinat ciblé a déclenché une escalade de tensions entre Israël et les groupes armés dans la bande de Gaza.

Incident détroit d’Ormuz: l’Iran dénonce le comportement «non professionnel» de la marine américaine

Lundi, le porte-parole du Pentagone John Kirby a affirmé que 13 vedettes d’attaque rapide des Gardiens de la Révolution s’étaient approchées à moins de 140 mètres de sept bateaux américains, avant que l’un des navires de l’US Navy ne tire 30 coups de semonce en deux salves pour les éloigner. Dans un communiqué publié sur leur site Sepahnews, les Gardiens de la Révolution ont eux indiqué qu’ils menaient des patrouilles «dans les eaux territoriales» iraniennes lorsqu’ils «ont rencontré sept navires américains qui avaient des comportements non professionnels, comme le survol d’hélicoptère, le tir de signaux lumineux et des tirs (...) provocateurs».

«Tout en maintenant la distance légale», la marine des Gardiens a mis en garde les Américains Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, ont dénoncé mardi le comportement «non professionnel» de la marine américaine dans le Golfe, au lendemain de coups de semonce contre des navires iraniens selon le Pentagone. L’incident s’est déroulé dans le détroit d’Ormuz, un passage stratégique où transite le tiers du pétrole transporté par voie maritime dans le monde.

Alors que les navires iraniens «maintenaient la distance réglementaire», ils ont mis en garde les navires américains contre leur «comportement risqué», ont-ils ajouté. Les forces maritimes des Gardiens «sont prêtes à répondre de manière décisive et courageuse à toute erreur de calcul» du côté américain, selon le communiqué. Le porte-parole du Pentagone a estimé de son côté que les navires américains avaient le droit «à la légitime défense». Il s’agit du deuxième incident de ce type en deux semaines dans le Golfe.

8 unités de la police des frontières ont été mobilisées pour renforcer les forces de l’ordre

Un Arabe israélien a été tué par balle et deux autres blessés lors de violentes manifestations tôt mardi matin dans la ville de Lod (centre) organisées en protestation aux affrontements qui éclatent depuis plusieurs jours à Jérusalem entre Palestiniens et policiers israéliens. Les victimes participaient aux émeutes, lançant des pierres et des bombes incendiaires sur des maisons. Les manifestants ont également incendié et démoli des panneaux de signalisation. Les services d’urgence de Magen David Adom (MDA) ont évacué un homme de 25 ans vers l’hôpital voisin d’Assaf Harofeh, où son décès a été déclaré. Une enquête a été ouverte par la police qui a par la suite arrêté un habitant de la ville âgé de 34 ans, soupçonné d’être impliqué dans la fusillade.

Dans le même temps, des dizaines d’émeutiers se sont précipités dans les salles d’urgence de l’hôpital, jetant des pierres, vandalisant du matériel, insultant et menaçant le personnel médical. La police a dû intervenir pour repousser les manifestants avec des grenades assourdissantes. Des vidéos filmées à Lod et dans la ville voisine de Ramla montraient des voitures renversées et incendiées, des pneus brûlés, des vitrines de magasins brisées. Dans le nord du pays, deux Israéliens ont été légèrement blessés par des jets de pierres lancées sur leur véhicule à Umm al-Fahm, ils ont été évacués vers le Centre hospitalier Haemek selon MDA. À la suite de consultations sécuritaires, après des violences perpétrées dans tout le pays durant la nuit, il a été décidé de mobiliser 8 unités supplémentaires de la police des frontières afin de renforcer les forces de l’ordre.

Financement du terrorisme: l’Allemagne interdit une ONG musulmane

«Si vous voulez combattre le terrorisme, vous devez tarir ses sources d’argent»

Le gouvernement allemand a annoncé mercredi l’interdiction de l’ONG musulmane Ansaar, accusée de financer le terrorisme islamiste sous couvert de son action caritative et visée par une série de perquisitions dans le pays. Le ministre de l’Intérieur Horst Seehofer «a interdit les associations +Ansaar International e.V.+ et ses branches», un réseau qui «finance le terrorisme dans le monde entier avec des dons», a tweeté le porte-parole du ministère. «Si vous voulez combattre le terrorisme, vous devez tarir ses sources d’argent», a déclaré M.Seehofer. Cette interdiction a pris effet mercredi matin et s’est accompagnée de perquisitions et de saisies dans des domiciles et garages situés dans dix régions d’Allemagne, selon la radio SWR. L’ONG, créée en 2012 et basée à Düsseldorf (ouest), est dans le viseur des autorités depuis plusieurs années. Elle récolte

des dons pour des actions caritatives dans les régions en crise comme la Syrie, le Yemen ou la bande de Gaza. Mais selon un document du ministère de l’Intérieur cité par SWR, l’association est proche de la mouvance salafiste et des actions de «prosélytisme» sont menées auprès d’enfants accueillis dans les locaux de l’organisation en Allemagne qui fait la promotion du «salafisme extrémiste». Les dons collectés par les associations servent également à soutenir le terrorisme via des organisations telles que la milice jihadiste syrienne Jabhat al-Nusra, qui a depuis été absorbée par la milice Hajat Tahrir al-Sham, le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza et de la milice Schebab en Somalie, avance le même document. En tout neuf organisations sont considérées par le ministère de l’Intérieur comme des sous-organisations d’Ansaar International - notamment le Somali Committee for Information and Advice à Darmstadt, en Hesse, une fondation de l’ancien professionnel du football Änis Ben-Hatira à Berlin et l’association WWR-Help.


SÉCURITÉ

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Allemagne: record des crimes d’extrême droite en 2020

Funérailles d’un Israélien tué dans une attaque terroriste palestinienne Yehuda Guetta est mort suite à une fu- proches. sillade qui a eu lieu au carrefour de Tapuah, en Cisjordanie

«Ces chiffres sont très préoccupants» L’Allemagne a enregistré l’an dernier un nombre record de crimes imputables à l’extrême droite qui reste «la plus grande menace pour la sécurité du pays», a annoncé mardi le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer. Ces infractions diverses vont des assassinats, comme ceux de neuf jeunes d’origine étrangère à Hanau (centre) en février 2020, à l’incitation à la haine raciale ou aux saluts hitlériens. Elles se sont élevées l’an dernier à 23.604, soit une hausse de 5,7% sur un an, selon le ministre conservateur, et représentent à elles seules plus de la moitié des infractions à motivations politiques (44.692) perpétrées en Allemagne.

Il s’agit du plus haut niveau jamais atteint depuis que des statistiques ont été mises en place en 2001. «Il y a clairement des tendances à la brutalité dans notre pays», a déploré Horst Seehofer, dénonçant également une hausse des crimes commis par l’extrême gauche et par des islamistes. «Ces chiffres sont très préoccupants», a-til jugé. «La tendance observée ces dernières années se consolide» alors que la pandémie a, selon lui, entraîné «une polarisation accrue» de la société. Les autorités allemandes mais aussi des organisations de la société civile n’ont cessé de tirer la sonnette d’alarme sur les dangers présentés par la résurgence de la mouvance d’extrême droite dans un pays hanté par son passé nazi.

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Une foule d’Israéliens a participé jeudi aux funérailles d’un jeune homme ayant succombé la veille à ses blessures infligées lors d’une attaque palestinienne près de Naplouse, en Cisjordanie. Dimanche, trois Israéliens ont été blessés par des tirs depuis une voiture dans le nord de la Cisjordanie , le ministre de la Défense Benny Gantz accusant des terroristes d’avoir mené cette attaque. La fusillade, qui a eu lieu au niveau d’une station de bus au carrefour de Tapuah, au sud de Naplouse, est typique d’une attaque terroriste palestinienne, selon l’armée israélienne.

L’Américain Jonathan Pollard, emprisonné pendant 30 ans aux Etats-Unis pour espionnage pour le compte de l’Etat hébreu, et arrivé en Israël en 2020, était également présent à la cérémonie. A l’issue d’une chasse à l’homme, l’armée israélienne a arrêté mercredi près de Ramallah en Cisjordanie l’auteur présumé de l’attaque qui avait pris la fuite. Il s’appelle Montasser Shalabi, 44 ans, ont indiqué les forces israéliennes, précisant qu’il n’appartenait «pas à une organisation terroriste». D’après des sources palestiniennes locales, M. Shalabi détient également la citoyenneté américaine.

Les trois Israéliens ont été identifiés comme étant des étudiants d’une école talmudique dans l’implantation juive voisine d’Itamar. Mercredi, l’un d’eux, Yehuda Guetta, 19 ans, est décédé.

Jeudi, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a félicité les forces de sécurité «pour leur action rapide et déterminée qui a conduit à l’arrestation du terroriste méprisable qui a assassiné Yehuda».

A Jérusalem, sa dépouille a été portée à travers la foule par des soldats et des

Aucun groupe palestinien n’a revendiqué l’attaque du carrefour de Tapuah.


FRANCE

Edition du 12 au 18 mai 2021

Projet d’attentat en France: un diplomate iranien définitivement condamné en Belgique à 20 ans de prison

On est plus en France. La chute de Jupiter

Opération politique ratée pour les élections régionales en PACA. Après Hubert Falco, le maire de Toulon et militant historique Les Républicains, c’est Christian Estrosi, le maire de Nice, qui claque la porte de son parti. L’opération fusion de la liste En Marche avec celle des Républicains en PACA aura été un fiasco total. Existe-t-il des opérations politiques qui ne font que des victimes, qui ne produisent que des dégâts ? l’opération fusion de la liste En Marche avec celle des Républicains en PACA aura été un fiasco total.

Première victime, le camp Macron, inconsistant sur le terrain, pas glorieux politiquement, et qui a échoué à infiltrer ses candidats dans le dispositif de Renaud Muselier, le patron LR de la région. Toujours côté macronie, l’ambition de placer les candidats En Marche sous un pavillon de droite a donné de l’urticaire à son aile gauche, une frange toujours prompte à gémir et à se plaindre du positionnement politique du chef de l’État. Rien de bien positif! Rien de bon non plus à droite. Non, rien ! Le parti s’est déchiré publiquement, les haines personnelles se sont ranimées et deux grands féodaux du parti ont claqué la porte des Républicains. Quant à Renaud Muselier, le président sortant de la région, il a été accusé de trahison, dégradé puis rétabli dans son ordre, mais en avalant des couleuvres XXL pour sauver son investiture. Le seul qui pourrait à la rigueur dire ouf, c’est Christian Jacob, le patron des Républicains, qui a réussi à passer la crise et à conserver une petite chance de garder la région à la droite. Donc, Un bilan très

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maigre.

Seuls les trois complices présumés du diplomate seront jugés en appel à Anvers

Emmanuel Macron, je le place aussi au nombre des victimes. Il a raté son opération intrusion en PACA. On verra d’ailleurs dans la journée comment il va s’y prendre avec Eric Dupond-Moretti dans les Hauts-de-France.

Un diplomate iranien condamné en février en Belgique à vingt ans de prison pour un projet d’attentat en France en 2018 contre des opposants au régime de Téhéran s’est désisté de son appel mercredi, ce qui rend sa condamnation définitive.

L’antipathie que m’inspire cet avocat ministre de l’injustice, avec ses idées progressistes, m’incite à lui souhaiter un échec retentissant. Que son parachutage lui serve à s’écraser lamentablement. Autre ratage,: Macron avait envoyé son Premier ministre à la tête de l’offensive sur PACA, en lui faisant annoncer la manœuvre fusion des listes En Marche et LR. L’échec de l’opération est aussi celui de Jean Castex qui a perdu là une bonne occasion de se montrer en chef de la majorité. La seule satisfaction côté Emmanuel Macron pourra être de se dire qu’il a réussi à mettre un sacré bazar dans la politique locale, comme il avait réussi, en 2017, à ringardiser les partis politiques traditionnels. Sauf qu’à l’époque, il avait une machine de guerre pour les remplacer, son mouvement La République en Marche qui est bien mal en point aujourd’hui. Xavier Bertrand a accusé le chef de l’État d’être: Un calculateur froid et destructeur! C’est la, un effet de ce Waterloo général : le niveau de violence dans les échanges politiques a franchi un cap. Aucun doute possible, les campagnes électorales s’annoncent mouvementées et très dures. René Seror

«L’avocat de M. (Assadollah) Assadi s’est désisté de son appel», a indiqué Eric Van Duyse, porte-parole du parquet fédéral belge, compétent en matière de terrorisme. Seuls les trois complices présumés du diplomate, condamnés le 4 février à Anvers à des peines de 15 à 18 ans, seront jugés en appel dans la cité flamande.

Tensions à Jérusalem: Paris craint «une escalade de grande ampleur», appelle à la «plus grande retenue»

«La France appelle l’ensemble des acteurs à faire preuve de la plus grande retenue»

La France a mis en garde contre une «escalade de grande ampleur» lundi après de nouveaux affrontements entre Palestiniens et policiers israéliens à Jérusalem et appelé tous les acteurs à «la plus grande retenue». Ces violences «font désormais peser le risque d’une escalade de grande ampleur», a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «La France appelle l’ensemble des acteurs à faire preuve de la plus grande retenue et à s’abstenir de toute provocation pour permettre un retour au calme dans les plus brefs délais», a-t-elle ajouté. De nouveaux heurts ont opposé lundi sur l’esplanade des Mosquées fidèles palestiniens et policiers israéliens, faisant plus de 300 blessés, en majorité palestiniens, après un week-end de violences dans la ville sainte.

La France a notamment condamné «les tirs de roquette depuis la bande de Gaza qui ont visé (dans la nuit de dimanche à lundi) le territoire israélien, en violation du droit international». Elle s’est dite aussi «vivement préoccupée par les menaces d’évictions forcées visant des résidents du quartier de Cheikh Jarrah à Jérusalem-Est, qui relèvent de la politique de colonisation, illégale en droit international, et exacerbent les tensions». Le sort de familles palestiniennes de Cheikh Jarrah, menacées d’expulsion est un des vecteurs de tension. Une audience de la Cour suprême israélienne dans cette affaire prévue lundi a été reportée sine die. «Toutes les déclarations provocatrices et tous les appels à la violence et à la haine sont inacceptables et doivent cesser immédiatement», a martelé la porte-parole du Quai d’Orsay. Face à l’escalade, une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU est prévue plus tard dans la journée, à la demande de la Tunisie, sur la situation à Jérusalem-Est.


FRANCE

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Premières injections de Moderna en pharmacie le 28 mai, selon des syndicats «Les commandes seront ouvertes les 17 et 18 mai, puis confirmées le 21, pour une livraison le 27» Médecins et pharmaciens pourront commander des vaccins anti-Covid Moderna à partir du 17 mai, pour une livraison prévue la semaine suivante et de premières injections possibles en officine dès le 28 mai, ont indiqué lundi les deux principaux syndicats de pharmaciens. Un premier vaccin à ARN messager arrive en ville: réservé jusqu’ici aux centres de vaccination, le Moderna devait basculer en juin; ce sera finalement un peu plus tôt que prévu. «Les commandes seront ouvertes les 17 et 18 mai, puis confirmées le 21, pour une livraison le 27, donc les premières vaccinations à l’officine auront lieu le 28», précise Philippe Besset, président de la FSPF, premier syndicat de pharmaciens.

Un agenda corroboré par Gilles Bonnefond, de l’Uspo (2e syndicat), qui ajoute que les soignants libéraux recevront 300.000 doses par semaine. Cela correspond aux deux tiers des 440.000 livraisons hebdomadaires attendues jusqu’à mi-juin, selon les données publiées par le gouvernement sur le site data.gouv.fr. Le tiers restant servira à assurer les secondes doses jusqu’en juillet, où la totalité du flux ira en ville. Les pharmaciens espèrent maintenant obtenir gain de cause pour le vaccin Pfizer. «Il faut très sérieusement y travailler en anticipation, pour qu’on en ait cet été», souligne M. Bonnefond, tandis que M. Besset se montre plus confiant: «On va y arriver».

Première «journée de la Mémoire» en Algérie qui exige «repentance» française

Covid-19: dès lundi, tous les Français âgés de 50 ans et plus pourront se faire vacciner La campagne de vaccination fait face à la défiance constante de la population à l’égard du vaccin AstraZeneca A la veille d’un nouveau coup d’accélérateur sur la vaccination contre le Covid-19, ouverte lundi aux plus de 50 ans, la prudence reste de mise, en raison d’une méfiance persistante vis-à-vis de l’AstraZeneca et d’une situation sanitaire toujours «préoccupante». A partir de mercredi, les injections seront en outre accessibles aux plus de 18 ans lorsqu’un créneau sera disponible la veille pour le lendemain sur les plateformes de prises de rendez-vous comme Doctolib, afin de ne gâcher aucune dose. La campagne fait face à plusieurs écueils, notamment la défiance persistante de la population à l’égard du vaccin AstraZeneca, dont seulement 75% des doses reçues ont été injectées, selon des chiffres arrêtés dimanche dernier. Au total, l’AstraZeneca a entraîné «30 cas, dont 9 décès» de thromboses rares en France, sur plus de 3.855.000 doses administrées au 29 avril, selon l’Agence française du médicament (ANSM).

Autre frein, la vaccination «deux à trois fois» moindre «les week-ends et les jours fériés», une tendance à combattre à l’approche de plusieurs ponts (Ascension, Pentecôte), insiste le patron de Doctolib, Stanislas Niox-Chateau, qui appelle également à se «reposer davantage» sur les médecins libéraux et les pharmaciens. La campagne vaccinale pourrait en outre pâtir des vacances estivales, en raison d’un manque de soignants ou du délai de six à douze semaines prévu entre deux injections selon les vaccins, source de problèmes organisationnels pour certains. Le gouvernement entend poursuivre la levée progressive des restrictions sanitaires, avec notamment le 19 mai la réouverture des magasins non essentiels, des lieux culturels et des terrasses, malgré la lente décrue du nombre de patients hospitalisés, notamment dans les services de réanimation (5.005 samedi, contre plus de 6.000 le 26 avril), et la baisse du rythme des décès, tombé à 176 samedi, pour un total de 106.306 morts.

La mise en place d’une «journée de la Mémoire» avait été décidée il y a un an par le président Tebboune L’Algérie a célébré samedi sa première «journée de la Mémoire» en hommage aux victimes de la sanglante répression par la France de manifestations indépendantistes le 8 mai 1945 et réclamé de nouveau la «repentance» de Paris pour ses crimes durant la colonisation. Des milliers de personnes ont participé à une marche commémorative à Sétif, dans l’est du pays, empruntant le parcours qu’avaient suivi il y a 76 ans des manifestants demandant l’indépendance de l’Algérie. Le 8 mai 1945, le défilé dans la ville célébrant la victoire des Alliés sur le nazisme se transforme en manifestation pour «l’Algérie libre et indépendante» et tourne à la tragédie, déclenchant des émeutes et une répression qui fera des milliers de morts.

La mise en place d’une «journée de la Mémoire» avait été décidée il y a un an par le président Abdelmadjid Tebboune, qui avait qualifié de «crimes contre l’humanité» les tueries perpétrées par les forces de l’ordre françaises dans le Constantinois (Sétif, Guelma et Kherrata) et les exactions de la période coloniale (1830-1962). Samedi, la foule menée par des scouts a défilé jusqu’à la stèle érigée à la mémoire de Bouzid Saâl, abattu à 22 ans lors de la manifestation de 1945 par un policier français parce qu’il refusait de baisser le drapeau algérien. Le cortège a déposé une gerbe de fleurs au pied de cette stèle, en présence d’Abdelmadjid Chikhi, conseiller du président algérien pour les questions mémorielles, ont rapporté des médias officiels. Les Algériens font état de 45.000 morts dans les émeutes du Constantinois et les historiens français de quelques milliers à 20.000, parmi lesquels 103 Européens.


FRANCE

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France: Emmanuel Macron commémore la Victoire du 8 mai 1945

Tour de France: la participation d’Israël est un instrument pour «changer l’image du pays»

«Si aucun d’eux n’a de chance de l’emporter à Paris, leur présence fera date dans l’Histoire du Tour»

Le président Macron a échangé quelques mots avec le petit-fils du général, Yves de Gaulle Emmanuel Macron a commémoré samedi le 76e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 devant la tombe du soldat inconnu à Paris, où il a longuement échangé avec les hautes autorités de l’armée. Le chef de l’Etat est arrivé en voiture, tout juste descendu de l’avion le ramenant du sommet européen de Porto au Portugal, pour déposer une gerbe devant la statue du général de Gaulle en bas de l’avenue des Champs-Elysées, vidée de tout public en raison de la pandémie de Covid-19. Un bleuet à la boutonnière, le président Macron a échangé quelques mots avec le petit-fils du général, Yves de Gaulle, avant de remonter dans sa voiture pour rejoindre

l’Arc de Triomphe.

«Si aucun d’eux n’a de chance de l’emporter à Paris, leur présence fera date dans l’Histoire du Tour car ils appartiennent à la première équipe israélienne à disputer l’épreuve. L’événement n’est pas seulement sportif, il est aussi politique», a estimé, de son côté, le site de la radio France Culture.

Le chef de l’Etat a ensuite longuement conversé devant les caméras avec les chefs d’états-majors des armées, au pied de l’Arc de Triomphe.

Le grimpeur israélien de l’équipe Israël SN, Guy Niv, est devenu le premier cy-

Prière de fin du ramadan: les rassemblements dans les stades pas autorisés «Je peux comprendre qu’il y ait une volonté de ne pas encourager les rassemblements» Le ministère de l’Intérieur a demandé à ses services de veiller à ce que les rassemblements dans les stades ou les salles communales ne soient pas autorisés pour la prière de fin du ramadan le 13 mai, en raison du contexte sanitaire. En 2020, quelques municipalités, notamment en Ile-de-France, avaient autorisé les musulmans à se rassembler dans des stades, en plein air, pour la prière de l’Aïd el-Fitr, la «fête de la rupture du jeûne». «La mise à disposition d’établissement recevant du public ne saurait être envisagée», une mesure «qui concerne l’ensemble des établissements sportifs, qu’ils soient couverts ou de plein air», indique

La participation de l’Etat hébreu au Tour de France serait un outil de communication pour «adoucir l’image du pays», a affirmé le média français France Inter.

Il y a retrouvé le chef du gouvernement, Jean Castex, les présidents du Sénat et de l’Assemblée, la ministre des armées Florence Parly, les deux anciens présidents de la République Nicols Sarkozy et François Hollande, ainsi que la maire de Paris Anne Hidalgo.

Ces images semblent marquer un message d’unité du chef de l’Etat, chef des armées, avec l’ensemble des plus hauts responsables de l’armée quelques jours après la publication d’une tribune choc signée par des militaires.

une note d’instruction d’un préfet envoyée aux mairies de son département. «Je peux comprendre qu’il y ait une volonté de ne pas encourager les rassemblements», a réagi Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman auprès de l’AFP après avoir, la semaine dernière appelé les mosquées «à se rapprocher de leurs municipalités afin de pouvoir célébrer la prière de l’Aïd dans des espaces ouverts». M. Moussaoui a invité les mosquées suffisamment grandes pour respecter les consignes sanitaires à multiplier les offices dans la journée de jeudi. Le mois de jeûne du ramadan a débuté le 13 avril et doit se terminer le 13 mai.

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cliste de son pays à courir le Tour de France, après l’annonce la semaine dernière par sa formation de sa sélection pour la Grande boucle (29 août-20 septembre). «L’équipe Israel Start-Up Nation, qui entre aussi dans l’histoire comme la première équipe israélienne à disputer le Tour de France, a sélectionné le grimpeur Niv à l’issue d’une compétition très disputée avec ses compatriotes pour cette place», indique dans un communiqué l’équipe appartenant aux hommes d’affaires Sylvan Adams et Ron Baron. La participation de l’équipe israélienne a provoqué la colère du mouvement BDS qui a lancé une large campagne sur les réseaux.

France/Projet d’attentat d’un groupe néonazi: trois suspects mis en examen et écroués

Deux hommes âgés de 29 et 56 ans et une femme de 53 ans ont été mis en examen

Trois membres d’un groupuscule néonazi, interpellés mardi dans l’est de la France en raison de soupçons sur un projet d’attentat contre une loge maçonnique, ont été mis en examen vendredi soir et placés en détention provisoire, a indiqué samedi une source judiciaire. Ces trois suspects, deux hommes âgés de 29 et 56 ans et une femme de 53 ans, ont été mis en examen par un juge antiterroriste parisien pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle», selon cette source. Trois autres personnes, deux hommes et une femme qui avaient également été arrêtées mardi et placées en garde à vue, ont pour leur part été relâchées sans poursuite à ce stade. Ces interpellations ont eu lieu dans le cadre d’une enquête préliminaire du parquet national antiterroriste, ouverte en

février sur ce groupuscule d’ultradroite baptisé «Honneur et nation». Selon une source proche du dossier, les suspects sont soupçonnés d’avoir voulu préparer une action violente, potentiellement contre une loge maçonnique. Le projet ne semblait toutefois pas imminent. Deux autres enquêtes antiterroristes liées à l’ultradroite portent, l’une sur un groupe proche de l’idéologie néo-nazie soupçonné de viser des lieux de cultes juifs et musulmans, l’autre sur un suprémaciste admirateur de l’auteur de l’attentat en 2019 contre des mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Début avril, le parquet antiterroriste a demandé un procès en correctionnelle pour neuf membres du groupe d’ultradroite surnommé OAS. Un autre groupuscule, issu d’un groupe Facebook surnommé «Les Barjols» et accusé d’avoir voulu attenter à la vie du président Emmanuel Macron, a été arrêté en 2018.



ISRAËL

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Israël s’apprête à vacciner les 12-15 ans après l’approbation du vaccin Pfizer/BioNTech par la FDA Le ministère de la Santé s’entretient avec les dispensaires en vue du lancement de cette nouvelle campagne

Les préparatifs sont en cours en Israël pour entamer la vaccination des jeunes adolescents après l’approbation de l’Agence américaine des médicaments (FDA) du vaccin Pfizer/BioNTech pour les enfants âgés de 12 à 15 ans, a déclaré mardi le ministère de la Santé. Le directeur général du bureau, Chezy Levy, a tenu des réunions et des consultations avec les organismes professionnels concernés et les associations de pédiatres pour se préparer à étendre la vaccination à cette tranche d’âge. Le comité chargé de la lutte contre l’épidémie de coronavirus «mènera des discussions sur cette initiative, abordant la

question de l’efficacité et de la sécurité, avant de soumettre ses recommandations au ministère de la Santé», a précisé le communiqué. Le ministère s’entretient parallèlement avec les dispensaires, chargés en Israël d’administrer les vaccins, en vue du lancement de la campagne pour les 12-15 ans. L’autorisation du vaccin contre le Covid-19 de Pfizer/BioNTech a été étendue aux adolescents âgés de 12 à 15 ans aux Etats-Unis, a annoncé lundi l’Agence américaine des médicaments, marquant une nouvelle étape dans la campagne de vaccination. L’Agence européenne des médicaments (EMA) étudie également cette extension du vaccin de Pfizer pour les adolescents.

Israël: la mairie de Tel Aviv lance un clip vidéo destiné à encourager le retour des touristes faire un cocktail. «Chers touristes, vous nous avez manqué! Le tourisme fait partie intégrante de l’identité de Tel Aviv, et je suis ravi de vous accueillir à nouveau bientôt», a déclaré le maire de la ville Ron Huldai.

«Chers touristes, vous nous avez manqué! Le tourisme fait partie intégrante de l’identité de Tel Aviv» Alors que les étrangers vaccinés contre le Covid-19 seront autorisés à se rendre en Israël dès le 23 mai, la mairie de Tel Aviv a lancé une campagne intitulée «Tel Aviv, on arrive», destinée à encourager la venue des touristes. Le clip vidéo humoristique a été diffusé sur les réseaux sociaux et montre les derniers préparatifs dans différents secteurs pour le retour des touristes. On y aperçoit un maître nageur qui ajoute du sel dans la mer, une femme de chambre qui dépose un petit chocolat sur un lit, un gardien de musée qui s’entraîne à dire «chut» à des visiteurs imaginaires ou encore une barmaid qui se chronomètre pour

«Votre sécurité et votre santé sont une priorité absolue pour l’ensemble de l’industrie touristique de la ville. Outre un service et une hospitalité de renomée internationale, nous ferons tout pour que vous vous amusiez et que vous rentriez chez vous en bonne santé,» a-t-il ajouté. Aujourd’hui, plus de 80% des citoyens éligibles à la vaccination à Tel Aviv ont reçu les deux injections du vaccin Pfizer. Grâce à la vaccination ou à un certificat de guérison, les Israéliens peuvent désormais profiter des activités en toute sécurité: hôtels, restaurants, salles de spectacles et de sport ou encore lieux de loisirs. Tel Aviv a connu une année touristique record avant l’épidémie de coronavirus en 2019, accueillant le concours de l’Eurovision qui a attiré des millions de personnes dans la ville blanche, avec un taux d’occupation moyen des hôtels de 76%. Le tourisme a contribué à hauteur de 1,34 milliard de dollars (1 milliard d’euros) à l’économie locale cette année-là.

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Violences à Jérusalem: Ies États-Unis «préoccupés» «Il serait plus utile que la pression soit dirigée contre ceux qui incitent à la violence» (M. Ben-Shabbat) Jake Sullivan a affirmé au conseiller à la sécurité nationale d’Israël Meir Ben-Shabbat, que Washington était «préoccupé» par les violents affrontements entre les forces de sécurité et les Palestiniens à Jérusalem. Selon les médias, M. Ben-Shabbat a déclaré au conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan lors d’un appel téléphonique que l’intervention internationale dans les événements, qui ont vu des émeutes quotidiennes dans la vieille ville et dans d’autres endroits de la capitale, «ne récompense que ceux qui incitent aux troubles». Israël gère les événements «dans une position de souveraineté, de manière responsable et avec bon sens malgré les provocations», a affirmé M. Ben Shabbat, selon une source diplomatique proche de la conversation qui a été citée par les médias israéliens. M. Ben Shabbat a poursuivi en disant que l»’ingérence internationale était un prix pour les émeutiers et ceux qui espéraient

faire pression sur Israël». «Il serait plus utile que la pression soit dirigée contre ceux qui incitent à la violence», a-t-il ajouté. M. Sullivan avait appelé M. Ben Shabbat pour discuter des «graves préoccupations de Washington concernant la situation à Jérusalem, y compris les affrontements violents au Haram al-Sharif / mont du Temple pendant les derniers jours du Ramadan», selon un communiqué de la Maison Blanche. L’appel téléphonique est intervenu quelques heures avant la marche annuelle prévue de milliers d’Israéliens à travers la vieille ville dans le cadre des célébrations de la Journée de Jérusalem, dont certains responsables de la sécurité craignent que la situation ne se dégrade. Sans donner de détails, M. Sullivan a noté l’»engagement de hauts responsables américains avec leurs homologues israéliens et palestiniens ainsi que des parties prenantes régionales clés dans un effort pour rétablir le calme», a indiqué la Maison Blanche.

Israël aurait partagé les numéros de téléphone de Soleimani avec les Américains avant l’assassinat

Au cours de son voyage de Damas à Bagdad, il avait changé trois fois de numéro

le général iranien a changé de téléphone portable trois fois, selon un responsable militaire américain», précise le rapport.

Israël aurait partagé trois numéros de téléphone utilisés par le général iranien Qasem Soleimani avec les services de renseignement américains dans les heures qui ont précédé son élimination par une frappe aérienne américaine le 2 janvier 2020, a rapporté samedi Yahoo News.

«À Tel Aviv, les agents de liaison du Joint Special Operations Command des ÉtatsUnis ont travaillé avec leurs homologues israéliens pour aider à pister les portables de Soleimani. Les Israéliens, qui avaient accès aux numéros de Soleimani, les ont transmis aux Américains, qui ont ensuite retracé son itinéraire jusqu’à son arrivée à Bagdad.»

La révélation offre un nouvel éclairage sur le rôle qu’Israël a joué dans le meurtre du général Soleimani, qui, selon le département d’État, était responsable de centaines de morts au sein des troupes américaines, en tant que chef de la Force d’élite Qods des Gardiens de la Révolution. Alors que trois équipes de tireurs d’élite de la Delta Force surveillaient Soleimani au sol et que trois drones américains survolaient la zone, Israël a partagé des renseignements avec l’armée américaine. «Dans les six heures qui ont précédé l’embarquement de Soleimani à Damas,

«Le martyre du général Soleimani a été dirigé par les sionistes, même si Trump était le commandant et le tueur», a par ailleurs affirmé le président iranien Hassan Rohani le mois dernier.


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Israël: des premiers accords pour «La formation d’un gouvernement une coalition menée par N. Bennett d’union n’est pas un compromis, et Y. Lapid pourraient être signés mais un objectif» dans les prochaines 24 heures Il s’agit de son premier discours depuis qu’il a été mandaté pour former un nouveau gouvernement

Le dirigeant de Yesh Atid, Yair Lapid, a prononcé jeudi soir son premier discours depuis qu’il a été chargé mercredi par le président Reuven Rivlin de former un nouveau gouvernement. «J’ai dit au président qu’un gouvernement d’union n’est pas un compromis mais un objectif», a-t-il déclaré.

MM. Lapid et Bennett devraient rencontrer le chef du parti islamiste Raam, Mansour Abbas, dans la journée Les premiers accords de coalition en vue d’un gouvernement conduit par le président du parti de droite Yamina, Naftali Bennett, et son homologue de la liste centriste, Yaïr Lapid, pourraient être signés dans les prochaines 24 heures, a rapporté lundi Channel 12, citant des responsables. Selon cette source, des progrès significatifs ont été accomplis dans les négociations notamment avec le parti de gauche Meretz et Israel Beiteinou d’Avigdor Liberman. Le parti de Nitzan Horowitz devrait ainsi se voir confier le ministère de la Santé ou celui des Transports, a indiqué la chaîne. Dans le même temps, la répartition des différents portefeuilles se poursuit - celui des Affaires sociales serait destiné au parti Yesh Atid, et celui de la Culture et

des Sports restera probablement entre les mains de Hili Tropper (Bleu Blanc). Gideon Saar, chef du parti de droite Nouvel espoir, devrait occuper le poste de ministre de la Justice, pourtant exigé pa Ayelet Shaked (Yamina), qui aura le choix entre l’Intérieur, la Sécurité publique, ou l’Education. La présidente du Parti travailliste, Merav Michaeli, prononcera de son côté une allocution devant les médias au début de la réunion de sa faction, prévue en début d’après-midi. Dans le même temps, MM. Lapid et Bennett rencontreront pour leur part Mansour Abbas, chef du parti islamiste Raam. Ces dénouements interviennent après des avancements importants entre les parties dimanche soir sur la voie d’accords qui pourraient permettre la présentation d’un gouvernement la semaine prochaine, après la fête juive de Chavouot.

Israël: le parti islamiste Ra’am devrait soutenir la coalition Bennett-Lapid

Plusieurs observateurs prédisent l’annonce de la coalition d’ici mardi

Le parti islamiste Ra’am devrait soutenir activement une coalition dirigée par le chef du parti Yamina Naftali Bennett et le leader de Yesh Atid, Yaïr Lapid, tout en restant en dehors du gouvernement, a rapporté dimanche le site d’information Ynet. En contrepartie, la probable coalition se serait engagée à honorer les demandes que Ra’am a adressées au parti Likoud du Premier ministre Netanyahou, selon le rapport. Naftali Bennett a rencontré Mansour Ab-

bas plus tôt dans la journée et, selon Channel 12, les deux hommes devraient se réunir à nouveau demain avec Yaïr Lapid. Par ailleurs, Ynet indique que des progrès significatifs ont été réalisés aujourd’hui dans les négociations de coalition entre Yesh Atid et Yamina. Jusqu’à présent, plusieurs sources avaient indiqué que les discussions bloquaient sur la répartition des ministères, mais les différents partis semblent avoir surmonté des difficultés importantes aujourd’hui, et plusieurs observateurs prédisent l’annonce de la coalition d’ici mardi.

«Le but d’un gouvernement d’union n’est pas seulement d’empêcher de nouvelles élections, mais de lancer une nouvelle alternative», a-t-il affirmé. Faisant référence au discours du Premier ministre Netanyahou mercredi qui s’en est pris à ses rivaux politiques, M. Lapid a déclaré que «c’est exactement ce que nous voulons changer». «Nous en avons assez de la colère et de la haine. Nous avons suffisamment discuté. Israël souffre et il a besoin de calme, il a

besoin d’unité et il a vraiment besoin d’un gouvernement qui fonctionne. Israël est fatigué de se battre. La société israélienne se tourne vers ses politiques et se demande quand arrêteront-ils de se disputer et commenceront-ils à travailler? Notre réponse est maintenant», a-t-il affirmé. Tout en reconnaissant les difficultés à former un gouvernement d’unité, M. Lapid a souligné «qu’il aura un objectif simple: sortir le pays des différentes crises: La crise liée au coronavirus, la crise économique, la crise politique et surtout la crise au sein du peuple d’Israël». «L’objectif principal est de commencer quelque chose de différent - plus propre, décent et qui fonctionne réellement», a-til réitéré. «Nous ne sommes pas ici pour nous battre pour le passé mais pour l’avenir. Quiconque veut se battre et être en colère peut le faire. Nous préférons travailler pour les citoyens israéliens», a assuré le chef de l’opposition.

Israël: l’ancien chef du parti travailliste, Amir Peretz, annonce qu’il n’est pas candidat à la présidence

L’actuel président Reuven Rivlin quittera son poste l’été prochain

L’actuel ministre de l’Économie, et ancien chef du parti travailliste (gauche) Amir Peretz, a annoncé mercredi qu’il se retirait de la course à la succession de Reuven Rivlin pour le poste de président de l’Etat d’Israël, mettant fin ainsi à une carrière politique de plusieurs décennies, pendant laquelle il aura été député, ministre et syndicaliste. Cette annonce signifie qu’il reste désormais deux principaux candidats à la présidence : le directeur de l’Agence juive, Yitzhak Herzog, lui-même ancien dirigeant du parti travailliste et fils du sixième président d’Israël, Chaim Herzog, et Miriam Peretz, éducatrice et militante, devenue une personnalité publique de premier plan après avoir perdu deux fils soldats dans les batailles du Liban et de Gaza. Reuven Rivlin quittera la présidence cet été, poste qu’il occupe depuis 2014.

Les attributions du président en Israël sont essentiellement honorifiques, mais il a le pouvoir de charger des candidats de former un gouvernement et d’accorder des grâces. Il est élu tous les sept ans lors d’un vote secret des 120 membres de la Knesset. «En tant que personne dont le nom a été fréquemment évoqué dans le cadre de la prochaine course à la présidence, je tiens à annoncer qu’après avoir soigneusement pesé la question, j’ai décidé de ne pas me présenter à ce poste», a écrit Amir Peretz dans un message publié sur Facebook. Il a ajouté que lorsqu’un nouveau gouvernement sera assermenté et qu’il sera remplacé au poste de ministre de l’Économie, il quittera la politique. M. Peretz, 69 ans, a dirigé le parti travailliste jusqu’en janvier, après avoir été maire de la ville de Sderot de 1983 à 1988, et avoir dirigé l’organisation syndicale Histadrout entre 1995 et 2005.


POLITIQUE

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«L’argent des contribuables américains ne devrait pas soutenir l’apartheid israélien» Gilad Erdan a défendu l’Etat hébreu affirmant qu’il était «l’endroit le plus sûr pour les musulmans au MO» Les affrontements entre les émeutiers palestiniens et les forces de sécurité israéliennes à Jérusalem ces derniers jours ont suscité les réactions de plusieurs politiciens américains de gauche, dont la représentante démocrate Rashida Tlaib, qui a appelé sur Twitter à ce que les impôts américains cessent de financer l’»apartheid» israélien à Jérusalem. «Trop nombreux sont ceux qui restent silencieux ou dédaigneux alors que l’argent de nos impôts américains continue d’être utilisé pour ce genre d’inhumanité», a tweeté R. Tlaib, qui est née de parents palestiniens ayant immigré aux États-Unis. «Je suis fatiguée que les gens agissent par la peur plutôt que de faire ce qui est juste à cause de l’intimidation des lobbyistes pro-israéliens», a-t-elle ajouté, avant de conclure: «C’est de l’apartheid, purement et simplement».

«Cela se passe alors que les musulmans prient tarawih et tahajud en Palestine. Pour les familles qui prient toute la nuit pendant le Ramadan, la mosquée est comme un foyer. Les Palestiniens méritent de trouver refuge dans une mosquée et la paix pendant le Ramadan», a tweeté Omar. C’est officiellement l’expulsion de familles palestiniennes du quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, décidée par la justice, qui est à l’origine des heurts. Alors que plusieurs sénateurs démocrates ont critiqué l’administration Biden, estimant que sa condamnation des décisions israéliennes était trop molle, l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Gilad Erdan, a défendu les initiatives de son pays, affirmant que l’Etat hébreu «est l’endroit le plus sûr pour les musulmans au Moyen-Orient». «Au cours du mois de Ramadan, des dizaines de milliers de Palestiniens ont prié sur leur site le plus sacré à Jérusalem et des milliers d’autres dans des mosquées à travers le pays. En Israël - contrairement à d’autres endroits - nous apprécions et préservons la liberté de culte, quelle que soit votre religion», a affirmé Gilan Erdan sur Twitter.

Twitter suspend des comptes qui relaient la parole de Donald Trump, banni à vie du réseau

La représentante Ilhan Omar, connue pour ses positions anti-israéliennes, a également réagi aux événements de Jérusalem, fustigeant l’usage de la force de la police dans l’enceinte de la mosquée al-Aqsa sur le Mont du Temple.

La plateforme l’avait d’abord suspendu provisoirement, avant de rendre la sanction permanente

Facebook confirme l’interdiction de Trump sur le réseau social

Twitter a suspendu cette semaine plusieurs comptes dont le but apparent était de relayer des messages de l’ancien président Donald Trump, définitivement banni de sa plateforme de prédilection en janvier dernier. Le réseau social a confirmé jeudi être intervenu contre ces profils, après des articles dans la presse américaine sur ces comptes qui reprenaient des propos tirés du blog du milliardaire républicain, «From the desk of Donald Trump» («Depuis le bureau de Donald Trump»). L’ex chef d’Etat a été évincé de Twitter en début d’année, pour avoir encouragé l’invasion du Capitole par une foule de ses partisans, pendant la cérémonie de certification de la victoire de Joe Biden le 6 janvier. «Comme précisé dans notre règlement sur les tentatives d’échapper à une exclusion, nous prenons des mesures contre les comptes dont l’intention apparente est de remplacer ou de promouvoir des contenus affiliés à un compte suspendu», a détail-

lé un porte-parole de l’entreprise californienne. La plateforme l’avait d’abord suspendu provisoirement, avant de rendre la sanction permanente. Jack Dorsey, le fondateur et patron de Twitter, s’était justifié sur son profil. Selon lui, il s’agissait de la «bonne» décision, mais elle représentait quand même un «échec à promouvoir une conversation saine». La plupart des grands réseaux sociaux avaient pris des mesures similaires, mais leur caractère temporaire ou définitif n’est toujours pas tranché. YouTube (Google), a indiqué attendre que le risque de violence diminue. Facebook s’en est remis à son conseil de surveillance, mais la jeune instance a renvoyé la balle au groupe, en le sommant de décider d’ici six mois si Donald Trump pouvait revenir ou pas, et quand. Les membres internationaux de cette sorte de «cour suprême» ont néanmoins reconnu la nécessité de le bannir sur le moment.

Le conseil de surveillance recommande toutefois un réexamen de la décision dans les six prochains mois Le conseil de surveillance de Facebook a décidé mercredi de maintenir la décision prise par le groupe d’interdire à l’ancien président américain Donald Trump de poster des messages sur sa page Facebook et sur son compte Instagram. Le conseil de surveillance estime toutefois qu’il n’était «pas approprié pour Facebook d’imposer» une sanction d’une durée indéfinie et lui demande de «réexaminer la décision arbitraire imposée le 7 janvier» dans les six prochains mois, a-t-il ajouté dans un communiqué. Le conseil de surveillance, dont les décisions sont contraignantes, a jugé que l’ancien locataire de la Maison Blanche «avait créé un environnement où un risque sérieux de violence était possible» avec ses commentaires le 6 janvier, jour de l’assaut du Capitole. «Au moment de la publication des messages de M. Trump, il y avait un risque clair et im-

Il a accusé les Palestiniens d’exploiter la situation à Cheikh Jarrah «pour attiser la violence et la haine envers Israël».

médiat de préjudice et ses paroles de soutien aux personnes impliquées dans les émeutes ont légitimé leurs actions violentes», a-t-il détaillé. En tant que président, M. Trump exerçait une forte influence, ont-ils également argué. «La portée de ses publications était importante, avec 35 millions d’abonnés sur Facebook et 24 millions sur Instagram», a-t-il poursuivi. L’ancien chef de cabinet de Trump, Mark Meadows, a condamné la décision, estimant que cela aurait un effet dissuasif sur la liberté d’expression et appelant à une plus stricte régulation ou à un démantèlement du groupe. «C’est un triste jour pour l’Amérique, c’est un triste jour pour Facebook», a-t-il affirmé sur Fox News. Facebook avait banni de sa plateforme l’ancien président américain au lendemain de l’invasion du Congrès en janvier par une foule de ses partisans, lors de la certification de la victoire de Joe Biden à l’élection de novembre 2020.




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