Israël Actualités n°600 by epsilon media Associés

GRATUIT - Numéro 600 - Edition du 9 au 15 juin 2021

Journal israélien en langue française

Nucléaire iranien: l’AIEA estime que la situation est «grave»- page 4

Policier assassiné sur les Champs-Elysées en 2017: le procès s’est ouvert à Paris page 14

Israël: «Les ultra-orthodoxes ne nous apprendront pas ce qu’est le judaïsme et encore moins le sionisme» - page 17

ÉDITO

Edition du 9 au 15 juin 2021

Séisme politique

Je suis être fier de vous annoncer que notre journal fête cette semaine sa 600ème parution. C’est pour cela nous sommes fiers, malgré les déboires liés à la conjoncture actuelle, de ce qu’il s’est passé depuis la création de notre journal. Nous sommes fiers de sa position de leader sur le marché communautaire. Nous tenons à vous remercier, cher lecteurs, amis et annonceurs, de nous avoir soutenus contre vents et marées ... Mille fois MERCI ...

Vous devez être surpris de retrouver le journal cette semaine, malgré l’annonce faite la semaine dernière de l’arrêt provisoire de nos parutions comme nous le faisons tous les ans pour des vacances estivales. Je souhaiterais, dans cet édito, revenir sur le séisme politique qui a eu lieu la semaine dernière avec la réussite de Yesh Atid dans la formation d’un nouveau gouvernement. Bien évidemment, nous avons été surpris. L’onde de choc pour la droite israélienne n’a de pareil que la trahison ... Mais aujourd’hui et jusqu’à nouvel ordre, la réalité est bien là ... Nous aussi, nous avons été surpris du vote des citoyens israéliens mais telle est la démocratie. Ce n’est pas que nous sommes contre les opposants des forces de droite car tel est le jeu. Ce qui surprend plus, c’est cette alliance hybride qui laisse présager des jours incertains. Pour l’instant, ce sont les partis de gauche Avoda, Yesh Atid, Meeretz, parti communiste et le parti islamiste Raam qui composent cette coalition. Ils peuvent aussi compter sur le ralliement du parti de droite, Yamina, dont son représentant, Mr Bennett a choisi de siéger à coté de Abbas. Ne parlons pas de Lieberman. Mes amis, nous pouvons encore être surpris, mais cette coalition pour évincer Benjamin

Directeurs de la publication Alain SAYADA - alain@sayada.com

Netanyahu a tenu toutes ses promesses. Le futur premier ministre sera Bennett mais pendant combien de temps ? Une chose est sûre, ce mariage sorti de nulle part ne pourra pas tenir longtemps avec de tels alliés dont les pensées et les objectifs politiques sont opposés. Leur façon de voir leurs projets respectifs est radicalement différente. Yamina et Israël Beitenou ont une position pure et dure alors que le Parti Meeretz, pro-palestinien, et le parti Raam, eux, ne ratent pas une occasion de soutenir les attaques du Hamas contre Israël en apportant systématiquement le soutien aux terroristes. C’est pour cela que je ne crois pas un instant que ce gouvernement d’Union Nationale aura une chance de survie. C’est pour cela que nous allons irrémédiablement vers une 5ème élection. En attendant, il suffit de faire le dos rond en espérant que les dégâts qui résulteront de leur politique ne seront pas irrémédiables. Soyons positifs comme nous l’avons toujours été. Le meilleur est à venir. Seule la démocratie sortira gagnante, que ce soit la droite ou la gauche. Israël est l’une des seules démocraties du Moyen-Orient. Sans aucun doute le plus belle et la plus grande. Mais pour gouverner faut-il vendre son âme au diable ? Telle est la question M. Bennett. Vous avez réussi dans les affaires en revendant votre entreprise 145 millions de dollars mais on ne gère pas un pays comme on gère une entreprise. Encore moins en trompant les électeurs. Il est sûr que nous allons directement vers une 5eme élection. Souhaitons voir disparaitre de l’échiquier politique ce genre d’alliances contre nature. Am Israel Hai Alain SAYADA

Rédacteur en chef Alain Sayada Rédactrice adjointe Katy Sayada Israël Actualités est une marque déposée en France

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À LA UNE

Edition du 9 au 15 juin 2021

«L’Iran pourrait bientôt atteindre le seuil de rupture s’il continue à violer l’accord sur le nucléaire»

Nucléaire iranien: l’AIEA estime que la situation est «grave» Les Etats-Unis négocient de manière indirecte avec l’Iran depuis deux mois pour tenter de sauver l’accord Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a averti lundi que le «délai de rupture» dont l’Iran a besoin pour fabriquer une bombe atomique pourrait être réduit à quelques semaines seulement, si Téhéran continue de violer l’accord de 2015 limitant son programme nucléaire.

«Nous avons un pays qui a un programme nucléaire développé et ambitieux, très proches du niveau d’armement» La situation en Iran est «grave», a estimé lundi à Vienne le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi. «Nous avons un pays qui a un programme nucléaire très développé et ambitieux, avec des taux d’enrichissement de l’uranium extrêmement élevés (...), très proches du niveau d’armement», a-t-il affirmé devant des journalistes. Il est également déclaré qu’il est «de plus en plus difficile» d’envisager une nouvelle prolongation de l’arrangement temporaire avec l’Iran sur les inspections nucléaires. «Je vois cet espace se rétrécir», a regretté Rafael Grossi, au premier jour de la réunion trimestrielle du Conseil des gouverneurs de cet organisme onusien. En février, Téhéran a suspendu certaines

inspections de l’AIEA, ce qui a conduit l’agence à conclure un accord temporaire lui permettant de poursuivre ses activités, même si le niveau d’accès est réduit. Fin mai, ce compromis a été prolongé jusqu’au 24 juin. Le chef de l’AIEA a aussi abordé la question de plusieurs sites iraniens non déclarés, qui suscitent «l’inquiétude» de l’organisme. Des «réunions techniques» ont été initiées début avril pour «sortir de l’impasse» mais elles «n’ont pas produit les résultats escomptés», selon un rapport délivré la semaine dernière. «Les attentes n’ont pas été satisfaites. (...) Il n’y a aucun progrès concret», a déploré M. Grossi. Même si ce sujet est distinct des discussions en cours à Vienne, «tout est interconnecté», a-t-il martelé. «Il faut de la confiance. Le chemin de la confiance passe par l’information, la clarification, les inspections et la transparence totale».

S’adressant à des membres du Congrès, M. Blinken a déclaré qu’il n’était pas certain que l’Iran soit «prêt et disposé» à se conformer à nouveau à l’accord, alors que les Etats-Unis négocient de manière indirecte avec l’Iran depuis deux mois pour tenter de sauver l’accord sur le nucléaire iranien «Pendant ce temps, son programme va de l’avant (…). Plus ça dure, plus le délai de rupture diminue (...) Selon les rapports publics il est maintenant réduit à quelques mois au mieux. Et si cela continue, ce ne sera plus qu’une question de semaines», a déclaré Antony Blinken, cité par Reuters. L’ex-président américain Donald Trump

avait claqué la porte en 2018 de cet accord international conclu trois ans plus tôt pour empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique, le jugeant insuffisant, avant de rétablir et renforcer les sanctions économiques de Washington contre Téhéran. En riposte, les autorités iraniennes se sont progressivement affranchies des limites imposées par le texte à leur programme nucléaire. Le nouveau président des Etats-Unis, Joe Biden, s’est dit prêt à revenir dans l’accord si l’Iran revient dans les clous des restrictions nucléaires. Par l’intermédiaire des autres signataires (Européens, Chine, Russie), les deux pays ennemis négocient depuis début avril à Vienne ce compromis que les Américains appellent «plein respect contre plein respect» de l’accord. Les tractations doivent reprendre en fin de semaine dans la capitale autrichienne. «Nous n’en sommes même pas encore au stade d’un retour au +respect pour respect+, nous ne savons pas si cela va pouvoir se faire», a insisté Antony Blinken.

À LA UNE

Edition du 9 au 15 juin 2021

Jérusalem: le Hamas salue l’annulation de la Marche des drapeaux

Israël: le président de la Knesset confirme que Yaïr Lapid est en mesure de former un gouvernement «Une annonce sur la date du vote sera publiée plus tard», a déclaré Yariv Levin Le président du Parlement israélien (Knesset) Yariv Levin, a indiqué lundi officiellement que le chef de Yesh Atid, Yaïr Lapid est en mesure de former un gouvernement, mais n’a pas encore donné dedate pour le vote de confiance de cette nouvelle coalition. La date du 14 juin prochain avait initialement été avancée sans être confirmée. «Une annonce sur la date du vote sera publiée plus tard», a déclaré Yariv Levin.

Le Hamas avait menacé de lancer des roquettes sur Israël si le défilé était maintenu Le Hamas dans la bande de Gaza a salué lundi la décision d’interdire la Marche des drapeaux qui était prévue à Jérusalem jeudi, en raison des menaces sécuritaires. Le groupe terroriste avait mis en garde contre la tenue de cette marche, menaçant de lancer des roquettes si le défilé passait notamment par le quartier musulman de la Vieille ville. La marche devait initialement avoir lieu le mois dernier, mais avait été reportée en raison des tirs de roquettes depuis Gaza sur Jérusalem, au premier jour de l’opération «Gardien du mur» qui a duré 11 jours, pendant lesquels plus de 4.300 missiles ont été tirés sur Israël.

«L’annulation de la marche constitue un nouvel écart aux principes d’Israël et l’établissement d’une nouvelle équation dans laquelle Jérusalem est une ligne rouge», a déclaré le Hamas. Les responsables sécuritaires avaient envisagé de modifier le parcours du défilé afin qu’il ne traverse pas le quartier musulman de la Vieille ville, avant de l’annuler complètement. Les organisateurs ont toutefois été conviés à coordonner avec la police une nouvelle date pour l’événement. La Marche des drapeaux a lieu chaque année pour marquer «la journée de Jérusalem», commémorant la réunification de la ville en 1967.

La Corée du Nord accuse Israël «d’avoir massacré des enfants palestiniens à Gaza» Pyongyang a publié sa réaction sur le site du ministère des Affaires étrangères La Corée du Nord a accusé lundi Israël d’avoir transformé Gaza en «immense abattoir humain» et d’avoir «massacré des enfants palestiniens», lors de l’opération «Gardien du mur» le mois dernier, où 4.300 roquettes ont été tirées depuis Gaza sur l’Etat hébreu en 11 jours. Pyongyang a publié sa réaction sur le site du ministère des Affaires étrangères. «Les massacres d’enfants, comme des petits bourgeons qui n’ont pas encore fleuri, sont un défi contre le futur de l’humanité et un acte inhumain. L’acte criminel d’Is-

raël d’avoir massacré des enfants avec l’ambition d’étendre son territoire ne peut en aucun cas être justifié», poursuit le communiqué du ministère. Lors du conflit, les terroristes du Hamas et du Jihad islamique ont lancé des milliers de missiles en direction du territoire israélien faisant 13 morts, des dizaines de blessés et plusieurs dégâts. En riposte, l’armée israélienne a bombardé sans relâche les infrastructures terroristes dont le métro du Hamas qui abrite des dizaines de kilomètres de cache de munitions, et a éliminé 225 membres des factions terroristes.

La décision de Levin semble viser à donner plus de temps au Premier ministre Benyamin Netanyahou et au bloc religieux de droite pour tenter de contrecarrer le «changement de gouvernement», tandis

que les partis qui forment la nouvelle coalition appellent à un vote rapide. B. Netanyahou a déclaré dimanche qu’il ferait tout pour contrer ce gouvernement qu’il juge «dangereux». La semaine dernière, Naftali Bennett a annoncé qu’il formerait un gouvernement avec Yaïr Lapid, les partis de gauche Meretz et Avoda, le parti islamiste Ra’am et le parti Nouvel Espoir. Depuis cette annonce, la sécurité a été renforcée autour des députés du parti de Bennett Yamina, les autorités craignant un «meurtre politique», car beaucoup d’électeurs de droite se sont «sentis trahis». Selon le nouveau gouvernement, Naftali Bennett serait Premier ministre pendant deux ans puis laisserait sa place à Yaïr Lapid.

Israël: «Ce gouvernement sera créé et tiendra bon»

«Il y a eu des élections, nous avons la majorité, nous formons un gouvernement. C’est la démocratie»

que nous avons gagné. C’est le moment d’unir la société israélienne, ils (les opposants) ne sont pas nos ennemis».

«Ce gouvernement sera bon et durera parce qu’il est basé sur de bonnes valeurs - la confiance, la décence, la bonne volonté», a déclaré lundi Yaïr Lapid lors d’une conférence de presse, peu avant l’annonce du président de la Knesset qui doit présenter officiellement la formation d’une coalition gouvernementale par le chef de l’opposition.

«Si la violence et l’incitation (à la haine) sont employées contre les membres de la Knesset, contre leurs enfants, contre l’essence même du processus démocratique, alors nous avons besoin de changement», a encore expliqué M. Lapid tandis que la Knesset a ordonné une sécurité rapprochée autour de plusieurs députés du parti de droite Yamina ces derniers jours.

«Ce gouvernement va être établi parce qu’il est majoritaire. Il y a eu des élections, nous avons la majorité, nous formons un gouvernement. C’est la démocratie, c’est sa force, c’est le choix qu’a fait Israël», a-t-il souligné.

«Si notre culture politique est basée sur des mensonges, des menaces, la haine des Arabes, et la haine des gens de gauche, alors nous avons besoin de changement», a-t-il répété.

Le leader centriste a par ailleurs affirmé que ce gouvernement représentera aussi «les électeurs du Likoud, de Shas, du Judaïsme unifié de la Torah et du Sionisme religieux», promettant qu’ils découvriront que «nous sommes justes à leur égard, que nous respectons leurs croyances et leurs opinions, et nous écouterons leurs besoins». Il a par ailleurs appelé «les partisans du prochain gouvernement d’union nationale à ne pas attiser les tensions». «Nous n’avons pas besoin de fêter notre victoire sur la place de la ville et de crier

«Nous ne choisissons pas les minorités violentes qui incendient les synagogues, nous choisissons ceux qui se sont dressés contre eux avec courage, appelant à réparer ensemble», a-t-il insisté. «Nous ne choisissons pas le judaïsme de rabbins extrémistes qui s’impliquent dans le jeu politique et s’enrôlent dans l’incitation. Nous choisissons un judaïsme qui nous dit de choisir la vie», a-t-il assuré. «C’est ce que nous avons choisi. C’est ce que la majorité du public israélien a choisi. Ne l’oublions pas», a-t-il conclu.

À LA UNE

Edition du 9 au 15 juin 2021

Israël: «Bennett est avide de «Carte de l’islam» en Autriche: Juifs et catholiques se joignent aux critiques pouvoir et il est même prêt à vendre le pays» (B. Netanyahou) «Pourquoi une religion a-t-elle été pointée du doigt?», déplore le plus haut responsable religieux

ristes où qu’elles se manifestent», a-t-il écrit dans une tribune publiée dans le journal à grand tirage Heute.

Le cardinal Christoph Schönborn a critiqué vendredi la présentation par le gouvernement autrichien d’une «carte de l’islam» en ligne, condamnée aussi par la communauté juive et provisoirement inaccessible pour «raisons techniques».

Le président de la Conférence des rabbins européens et grand rabbin de Moscou, Pinchas Goldschmidt, s’est lui aussi immiscé dans le débat.

«Pourquoi une religion a-t-elle été pointée du doigt?», déplore le plus haut responsable religieux dans ce pays d’Europe centrale majoritairement catholique, évoquant la publication fin mai sur internet d’une carte officielle recensant plus de 600 structures musulmanes. «Je pense qu’il est dangereux de donner l’impression que l’une des communautés religieuses fait l’objet d’une suspicion générale. Notre droit pénal est suffisamment clair pour poursuivre les tendances terro-

«Je suis prêt à tout faire pour empêcher la formation de ce gouvernement dangereux» Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a donné une interview sur Channel 20 dimanche soir suite à l’annonce de la coalition formée par Naftali Bennett et Yaïr Lapid, qui doit être votée au Parlement la semaine prochaine. «Facebook a bloqué les messages de la droite appelant à une manifestation devant la maison du député de Yamina Nir Orbach, mais pour une raison quelconque, le réseau n’a pas pas bloqué les messages identiques venant de la gauche,» a déclaré le Premier ministre. Il a notamment rappelé que «l’incitation est un appel à la violence ou au meurtre», alors que les partisans de droite sont accusés par la gauche d’inciter à la violence et à la haine contre les politiciens de droite de Yamina et du parti Nouvel Espoir. «Depuis près de deux ans, le mouvement des drapeaux noirs financé par des organisations de gauche en Israël et dans le monde appelle au meurtre contre ma personne, ma femme et mes enfants. Avezvous déjà entendu les forces de l’ordre s’opposer à cela?» a-t-il questionné. Le chef du Shin Bet a mis en garde samedi soir contre les discours haineux, notamment en ligne, qui pourraient «mener à des drames». «Bennett vend l’État d’Israël. Il a pris des votes de la droite et les a passés à gauche d’une manière flagrante. 95% des gens de droite disent notamment que c’est un gou-

vernement de gauche. Bennett est avide de pouvoir, il veut réussir à tout prix et il est même prêt à vendre le pays,» a affirmé Netanyahou.

Dans l’agence catholique Kathpress, il a «exhorté le gouvernement» à «respecter les droits à la liberté d’association et de religion», à une époque où «le sentiment anti-musulman» est en hausse «dans toute l’Europe». Depuis que le gouvernement autrichien de coalition entre les conservateurs et les Verts a présenté cette carte où figurent les noms, les adresses, l’identité des responsables et les liens étrangers de mosquées et d’associations musulmanes, la polémique ne faiblit pas.

Allemagne: nomination d’un premier grand rabbin dans l’armée

Quant au fait que le parti islamiste Ra’am ait signé l’accord de coalition, le Premier ministre estime qu’il «a donné aux Arabes d’Israël plus que tous les gouvernements réunis.» «Je continuerai à donner au public arabe mais je n’ai jamais accepté de former un gouvernement avec Ra’am, tout cela n’est que mensonge, d’ailleurs Bennett ment tout le temps,» a-t-il assuré. A propos de la menace iranienne, il a déclaré que «lorsque l’Iran dispose d’un arsenal nucléaire, nous sommes sous une menace existentielle.» «J’estime qu’il y aura un nouvel accord avec l’Iran dans quelques semaines. Le nouveau gouvernement ne mènera aucune opération significative tandis que moi j’ai dit à Biden: je ferai tout mon possible pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires,» a-t-il dit. «Je continuerai à diriger le camp de droite. Je l’ai dit aujourd’hui également à mon parti Likoud. Je suis prêt à tout faire pour empêcher la formation de ce gouvernement dangereux», a affirmé le Premier ministre. «J’ai peur du sort du pays. Il y a des personnes irresponsables ici. C’est une association dangereuse d’irresponsabilité et d’incompétence combinée à de la mégalomanie,» a-t-il conclu, faisant référence à la nouvelle coalition.

Le rabbin Mordechai Eliezer (Zsolt) Balla affirme qu’il «aidera tous les Juifs à vivre une vie juive» Pour la première fois en 100 ans et 76 ans après la fin de la Shoah, un grand rabbin a été nommé au sein de l’armée allemande. La cérémonie de nomination du rabbin Mordechai Eliezer (Zsolt) Balla aura lieu à Leipzig dans trois semaines, selon plusieurs rapports. Au moins dix autres rabbins seront également nommés à divers postes dans l’armée allemande. «C’est une grande responsabilité. Nous devons aider tous les Juifs à vivre une vie juive, s’ils recherchent de la nourriture casher et l’opportunité de prier», a déclaré jeudi M. Balla à la chaîne publique Kan.

L’Allemagne aurait alloué 5 millions d’euros pour établir le nouveau rabbinat en chef de l’armée. L’armée allemande ne recense pas les affiliations religieuses de ses membres. Mais selon les estimations, environ 300 Juifs, 1.400 musulmans et 94.000 chrétiens composent les forces armées de la Bundeswehr, ont rapporté les médias allemands. En 2019, le gouvernement allemand avait approuvé un projet de loi visant à permettre aux rabbins d’officier au sein de l’armée allemande, un signe supplémentaire, selon lui, censé montrer que la vie juive fait partie intégrante du pays.

À LA UNE

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La justice internationale confirme en appel la condamnation à perpétuité de Ratko Mladic

Le verdict prononcé par cinq juges du MTPI est final et ne peut plus faire l’objet d’un appel

(TPIY) après la fermeture de celui-ci en 2017, est final et ne peut plus faire l’objet d’un appel.

La justice internationale a confirmé mardi en appel la condamnation à perpétuité de l’ancien chef militaire serbe de Bosnie Ratko Mladic pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis pendant la guerre de Bosnie de 1992 à 1995.

Les mères de certains des 8.000 hommes et garçons musulmans tués par les forces serbes de Bosnie à Srebrenica en 1995 avaient fait le déplacement à La Haye.

«La chambre d’appel confirme la sentence de prison à vie à l’encontre de M. Mladic», a déclaré dans un communiqué le Mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux (MTPI), basé à La Haye, rejetant l’appel de l’ex-général, reconnu coupable notamment de génocide pour son rôle dans le massacre de Srebrenica, le pire en Europe depuis la Seconde guerre mondiale. Le verdict, prononcé par cinq juges du MTPI, qui a pris le relais du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie

«C’est un jour historique, non seulement pour nous les mères, mais aussi pour l’ensemble des Balkans, de l’Europe et du monde», a déclaré Munira Subasic, présidente de l’une des associations des «mères de Srebrenica». Ratko Mladic, surnommé le «Boucher des Balkans», âgé de près de 80 ans, «est un monstre qui ne s’est pas repenti de ce qu’il a fait, même après 26 ans», a-t-elle poursuivi devant le MTPI, en amont du verdict. «Partout où leur armée est venue, partout où ils ont mis les pieds, ils ont commis un génocide», a-t-elle ajouté.

Hassan Nasrallah dissipe les rumeurs sur son état de santé lors d’un discours télévisé

«Un être humain est un être humain, vous êtes parfois malade ou fatigué» Le chef du groupe chiite libanais Hezbollah a fait mardi sa première apparition publique depuis que des rumeurs ont circulé selon lesquelles il était gravement malade. Hassan Nasrallah a rassuré ses partisans affirmant qu’il allait bien, lors d’un discours diffusé sur la chaîne Al-Manar.

«Un être humain est un être humain, vous êtes parfois malade ou fatigué», a-t-il déclaré, remerciant «tous ceux qui ont prié pour lui». Mardi dernier, des proches du leader cités par le journal libanais Al Joumhouria avaient affirmé que l’état de santé du chef du Hezbollah s’était «amélioré» depuis son apparition une semaine plus tôt lors d’un discours entrecoupé de quintes de toux.

À LA UNE

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Hommage à Liliane Klein-Lieber Le debrief de la semaine par

Jack-Yves Bohbot

Le conseil de Paris, qui s’est réuni la semaine dernière, a rendu hommage à une personnalité importante et attachante de la communauté juive française, Liliane Klein-Lieber. Une plaque commémorative sera apposée sur l’immeuble où elle vécut à Paris, square Moncey dans le 9ème arrondissement. Une véritable femme libre qui a traversé le siècle dernier en nous laissant par son parcours et ses engagements un précieux témoignage de vie, une philosophie du courage et de la lucidité. C’est peut-être dans ses premières jeunes années d’éclaireur israélite qu’elle découvrira et adoptera les clés d’une conduite qui la guidera toute sa vie. « Je leur en serai éternellement reconnaissante » disait-elle à la fin de sa vie « car nos chefs étaient des femmes et des hommes de grande valeur, dont les noms se retrouvent à travers l’histoire de la seconde guerre mondiale. Ils nous ont enseigné, par l’exemple, ce que signifient les mots : fraternité, solidarité, hospitalité, courage. » Elle fait partie elle aussi de « ces femmes de grande valeur » : car pendant la guerre, elle participera au sauvetage de nombreux enfants aux côtés de Georges Loinger, ce résistant qui sauva quatre cent cinquante enfants juifs en leur faisant traverser la frontière suisse : haute figure de la résistance juive, elle fut notamment aidée dans sa mission par des Scouts protestants et aussi par Sœur Joséphine, devenue Juste Parmi les Nations en 1989. Après la guerre, elle ne cessera son engagement au service des autres. Elle est une des créatrices au début des années

60, au sein du Fonds Social Juif Unifié, de la Coopération Féminine, mouvement de femmes bénévoles qui agira au profit des Juifs en difficulté, notamment des rescapés de la Shoah , et, en 1962, elle se mobilisera en faveur des Juifs d’Afrique du Nord. Son plus beau succès fut la création en 1993 d’un ESAT, les Ateliers de la Coopération, qui accueille aujourd’hui des travailleurs handicapés mentaux légers. Liliane a bien mérité cette plaque qui signalera désormais aux passants le lieu de son dernier domicile parisien et le rôle essentiel qu’elle joua dans la résistance juive française. Jack-Yves Bohbot

Vote de confiance dimanche pour le gouvernement La Knesset organisera dimanche le vote de confiance au nouveau gouvernement, dernière étape avant l’installation au pouvoir de la coalition qui succédera au gouvernement de Benjamin Netanyahu, a annoncé ce mardi son président, Yariv Levin : « Le débat et le vote sur le nouveau gouvernement se tiendront dimanche 13 juin 2021 lors d’une session spéciale du Parlement ». Démantelement d’un groupe antisémite en Italie La police italienne a demantelé un groupuscule néo-nazi dénommé « Ordine Aria Romano » qui publiait sur les réseaux sociaux des textes et des vidéos à contenu antisémite et raciste, incitant à commettre des actions violentes contre des personnes d’origine juive et des citoyens étrangers. Haïm Korsia réélu pour un deuxième mandat Victoire inconstestable pour le grand rabbin de France qui a réuni près de 75% des suffrages exprimés lors de l’assemblée générale du Consistoire central de France réunie ce dimanche au Centre Européen du Judaïsme. Haïm Korsia accomplira une deuxième et dernier mandat d’une durée de sept ans.

Le conseil de Paris rejette un vœu anti-isralien Les élus communistes proposaient la semaine dernière l’adoption d’un vœu condamnant Israël. Il a été repoussé grâce au vote des élus LR et socialistes. Audrey Pulvar, adjointe au maire de Paris, s’est abstenue, sans donner d’explication à son vote… Vaccination des 12-16 ans en Israël Après avoir vacciné de deux doses plus de la moitié de sa population, l’Etat hébreu a lancé ce dimanche la vaccination des adolescents. « Le vaccin est efficace et sûr » et « les risques inhérents au virus sont plus importants que ceux liés à la vaccination », a déclaré un responsable du ministère de la Santé, après avoir évoqué « un possible lien » entre le vaccin Pfizer et des cas de myocardite chez de jeunes hommes. Le PDG de Pfizer félicite Israël Albert Bourla, le patron de Pfizer, a félicité dans une vidéo les israéliens pour « leur fantastique campagne de vaccination d’Israël contre le coronavirus » ; Israël est ainsi devenu le leader mondial dans ce domaine et le premier pays au monde à éradiquer la pandémie. « Pfizer a collaboré avec de nombreux gouvernements dans le monde pour lutter contre cette épidémie. Mais il n’y a aucun endroit où cette coopération a été plus efficace qu’en Israël », a-t-il précisé.

À LA UNE

Edition du 9 au 15 juin 2021

Faut-il quitter le Mali ?

Après avoir léché les babouches des Mollahs, après avoir fait le joli cœur auprès de FAIROUZ, trop peur du Hezbollah, et surtout aucun dialogue possible, après une génuflexion au Rwanda, Voilà le gendarme au Mali. Après le putsch des militaires, Emmanuel Macron se demande s’il ne faut pas retirer les troupes du Mali. Il faut dire qu’il y a une grande fatigue malienne. Aucun dirigeant français n’irait à Tombouctou comme Francois Hollande en s’écriant que «c’est le plus beau jour de sa vie.» Le Mali use à grande vitesse, le matériel et le politique. Le Mali est un laminoir. Il y a 8 ans, les francois partaient nettoyer la colonne de djihâdistes qui descendait vers Bamako. Pour se justifier, l’Elysee dénonçait des massacres de femmes et d’enfants, qui n’avaient pas lieu. La France menait une guerre préventive avec la bénédiction de l’ONU, dans la stricte indifference de ses voisins européens. Les têtes d’affiches d’Al Kaida, neutralisées, Mission accomplie. Après les frappes chirurgicales, la France est passée à la médecine. Il fallait soigner, guérir... On n’avait pas prévu que ce serait l’opération extérieure française la plus longue depuis la guerrd l’Algerie, et qu’il

faudrait 30 ans pour tout reconstruire. Faute de solution politique, la France ne voit pas, comment se replier. Même si Emmanuel Macron fait semblant d’en rêver, quad il pense, le dimanche a Bamako. Après avoir trouvé le coup d’état inacceptable ses voisins l’ont accepté. Il s veulent juste un Premier Ministre civil, pas un militaire. Comme en Europe, en Afrique, le président français se retrouve seul. Alors, il cherche ls raisons de se désengager. Il dit suil qu’il se repliera si le Mali va dans le sens d’un islam radical. Comme à l’accoutumée, la formule est ambiguë. Il veut barrer la route à l’Ipam Mahmoud Dico, qui incarne l’islamisme politique au Mali. Sa victoire serait amère, mais les négociations avec les groupes djihâdistes existent déjà! On l’a vu, lors de la libération de l’otage Sophie Petronin. Elle fut échangée contre 200 djihadistes. Décidément, ce président pour un an encore, se fait mener par le bout du nez Il croit gendarmer le monde et c’est le monde qui le gendarme. Il n’y a qu’Israël qui se comporte avec honnêteté. Sur ce point, je pense qu’Israël ne devrait pas! René Seror.

David Dushman, dernier libérateur survivant du camp d’Auschwitz, est décédé «Il était l’un des derniers à pouvoir raconter ces événements à partir de sa propre expérience»

expérience», a-t-elle poursuivi, regrettant la perte «d’un homme courageux et honnête».

M. Dushman, Russe de confession juive, s’est éteint à Munich dans le sud de l’Allemagne où il résidait depuis plusieurs années, a indiqué dimanche la commanauté juive de la ville.

Originaire de l’ancienne Union soviétique, David Dushman était soldat pendant la Seconde Guerre mondiale et a combattu les armées du IIIè Reich. Il a notamment participé à la meurtrière bataille de Stalingrad, perdue par l’Allemagne nazie.

«Tout temoin de cette époque qui nous quitte est une grande perte, mais prendre congé de David Dushman est particulièrement douloureux», a réagi l’une des principales voix de la communauté juive en Allemagne, Charlotte Knobloch, qui préside la communauté de Munich. «Il a fait partie en tant que ‘héros d’Auschwitz’ des libérateurs du camp de concentration et a sauvé d’innombrables vies», a poursuivi Mme Knobloch, une survivante de la Shoah. «Il était l’un des derniers à pouvoir raconter ces événements à partir de sa propre

Aux commandes de son char, il participe le 27 janvier 1945 à la libération du camp d’Auschwitz situé en Pologne alors occupée par les nazis, où se trouvent quelque 7.000 survivants. Il a alors 21 ans. Plus d’un million de victimes ont péri dans ce camp de concentration. Après des études de médecine et de sport, il devient le meilleur escrimeur de l’Union soviétique en 1951, avant d’entraîner l’équipe d’escrime féminine de 1952 à 1988.

Allemagne: un homme suspecté La Suisse adopte la définition d’avoir mis le feu à une synagogue recherché de l’IHRA de l’antisémitisme «L’antisémitisme est une certaine perception des Juifs qui peut se manifester par une haine à leur égard. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme visent des individus juifs ou non et/ ou leurs biens, des institutions communautaires et des lieux de culte», est-il déclaré sur le site internet de l’IHRA.

“Cette définition peut servir de guide supplémentaire pour identifier les incidents antisémites en Suisse» Le gouvernement suisse a adopté vendredi la définition de l’antisémitisme promulguée en 2016 par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA), faisant de la nation alpine le 36e pays à approuver la résolution. “Cette définition peut servir de guide supplémentaire pour identifier les incidents antisémites dans le cadre de diverses mesures de lutte contre l’antisémitisme en Suisse”, a déclaré vendredi le Conseil fédéral, plus haute autorité exécutive du pays, reconnaissant dans un rapport «la valeur et la pertinence pratique» de cette définition opérationnelle.

L’organisation cite également exemples illustrant la définition.

des

Le rapport du Conseil fédéral constate par ailleurs que «les agressions physiques et verbales contre des personnes de confession juive et les dommages matériels sont plus rares en Suisse que dans d’autres pays». Video poster Selon cette source, l’antisémitisme dans ce pays d’Europe n’y a pas progressé de manière significative ces dernières années, mais se manifeste plus clairement, notamment sur internet. Le Conseil fédéral prévoit de mettre en place une stratégie nationale contre le racisme et l’antisémitisme, et souhaite activement informer et sensibiliser la population concernant ces fléaux.

La police a déclaré que le suspect s’était enfui avant l’arrivée des forces de l’ordre La police allemande a lancé un appel à témoin après qu’un homme a tenté de mettre le feu à une synagogue dans la ville d’Ulm ce samedi. La police d’Ulm a déclaré que l’homme avait été aperçu en train de verser une bouteille de liquide sur un mur de la synagogue avant d’y mettre le feu. Un témoin a immédiatement appelé les pompiers, qui ont pu éteindre l’incendie en quelques minutes. La police a déclaré que le suspect s’était enfui avant l’arrivée des forces de l’ordre. Il a été décrit comme mesurant environ

1,80 mètre et portant un sweat à capuche noir et un masque anti-coronavirus blanc. L’incendie n’aurait toutefois causé aucun dommage au bâtiment. L’Allemagne doit assurer une protection «sans faille» des synagogues dans le pays, a déclaré le mois dernier le ministre des Affaires étrangères, après un regain d’incidents antisémites liés à l’opération «Gardien du mur» entre Israël et les terroristes à Gaza. «L’État doit garantir une sécurité sans faille des synagogues», a déclaré le social-démocrate Heiko Maas au groupe de médias Funke. «Il ne doit y avoir aucune tolérance face à des attaques contre des synagogues dans notre pays», a-t-il insisté.

À LA UNE

Edition du 9 au 15 juin 2021

Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

Un semblant de calme, une activité politique purement hexagonale, les élections régionales tremplin d’une présidentielle sans surprise, pense-t-on ? Rien n’est moins sûr : chaque formation politique aiguise son programme, « PARAITRE OU DISPARAITRE « that is the question ? « ENSEMBLE » LEIT MOTIV, en fait pour cacher le « CHACUN POUR SOI ». Surprise, il y aura des coups bas, des approches politiques mal comprises, peu appréciées, le courage d’opinion à contre coup du « politiquement correct » sur fond de colère impuissante. Qu’importe, chacun sent la France à la mesure de son affect et la crainte de la perte de son identité. Prioritaire comme préoccupation, aucune loi ne permet l’amalgame religieux dans la réponse pénale. « La montée en puissance de la violence » : comment en est-on venu à cette situation ? Il y a des réponses déplaisantes qui font le jeu des extrêmes, ont-ils vraiment torts ? Un jour lointain, on l’avouera tant cela parait évident : nous n’en sommes pas encore là ? L’évolution sociétale, vers le meilleur ou le pire ? Et si » on regardait la réalité en face ? » Sursaut vindicatif d’une autorité perdue ou abandonnée à la loi des rues, sans consistance, la diversité mal encadrée, le racisme endémique sous la pression migratoire, la loi des clans pour signifier que la violence des banlieues atteint les cités dortoirs à la périphérie des grandes métropoles ou la jeunesse s’affronte et se déchaine dans une haine dont on ne saisit pas les causes ? Manque de perspectives futures, en tout cas, ce sombre tableau social est catastrophique, nous pénétrons dans un monde qui n’est plus le nôtre. Du moins de celui que nous avons connu.

Après le COVID, la reprise, la confusion à cette reprise, sur tous les fronts E. MACRON a la recherche de son électorat, une majorité déboussolée sans âme et son chef, MACRON décevant essaie de palier à ce déficit. « Les réponses concrètes tardent à venir » en vain ! « MACRON se pose en successeur du système ». La tentation revendicative contre le pouvoir ne reste qu’au stade des formules sans effet, émeutes associées à de critiques acerbes relatives à la gestion de la crise COVID : mais la braise est syndicale, anticiper le retour à la normalité, être en phase avec la demande sociale. E.MACRON constate, « il a 66 millions de procureurs », mais la France a 66 millions de médecins et autant de spécialistes, une gageure dans la société ou tous peuvent guérir de leurs propres certitudes. Désordre et ses conséquences nauséeuses ont imprégnées une France au bord de la crise de nerf, les traumatismes conséquents au confinement, les conflits conjugaux s’amplifient, la rupture des interdits, la libération du flux émotionnel déviant sur une réalité oubliée ? Au début, une peur instillée par un virus inconnu le COVID et l‘impéritie du pouvoir à en créditer la nuisance et la guérir.

La fin de la crise, les congés d’été pousse à l’excès l’irresponsabilité des Français face aux gestes barrières : c’est la France, d’où cette marque de dépit face à leur insoumission atavique. Il me souvient ce fameux MAI 1968, printemps qui a changé la société. Je m’égare, les accords de Grenelle et le carburant débloqué dans toutes les stations-service a permis aux Français de profiter du WEEK END de la Pentecôte, fin de crise. Ce sera moins facile pour E. MACRON, comme préliminaire en Afrique du Sud, nouer des liens nouveaux sur ceux qu’il a perdu, le RWANDA la vérité, effacer ou faire oublier l’implication de la France dans ce génocide. Le tout en même temps, est ce utilement constructif ? Bientôt un TOUR DE FRANCE électorale, quel accueil, la vindicte populaire n’est pas en sa faveur, entre NOUS, QUI DE MIEUX ?

En Algérie nous avons été humilié sans que notre diplomatie n’ait pu agir, ni répondre, de même l’UE avec la Turquie sans que nous ayons eu mot à redire, sinon accepter l’affront, les faits nous déshonorent et seule l’approche critique d’ISRAEL comble l’affront et donne un courage de perdants à notre diplomatie. Il y a des pays où il vaut mieux ne pas chercher des « NOISES » et des pays que l’on peut discréditer moralement sans la crainte d’attentats, de menaces sans équivoque, ISRAEL est un bon élève de la discrimination négative « ne serait-ce pas l’effet d’un antisémitisme systémique ? « A défaut d’obsession raciale, la répression serait glaçante et proche de l’enfer, par contre l’anti JUIF à la grande faveur des puissances : qui donnerait sa vie pour ISRAEL, seul un ISRAELIEN. L’ONU aime nous condamner, les résolutions anti ISRAEL animent et dominent les débats, la normalité banalisée faisant partie des us et coutumes. Pouvons-nous avoir confiance en la France compte tenu de ce qui précède ? Avons-nous la considération d’un Etat qui nous courtise pour nos technologies de pointe et nous humilie et agit sur ceux qui PRECHE NOTRE DESTRUCTION existence. Cela vaut-il que l’on en parle ? .L’autre réalité à laquelle nous allons avoir droit, nos futurs élus discourent, des messages, des promesses, des illusions, les yeux dans les yeux, larmoyants dans la mesure où ils font une profession de foi, leur élection, succès - échec la peur au ventre, l’humiliation à venir, peu encourageant : c’est dire l’impact sur les électeurs, à 60 % abstentionnistes, c’est un peu « PARLER AU MUR » paraphrasant une formule bien de chez nous D’ailleurs, je ne pessimisme pas, les prétendants ne convainquent pas une France amorphe de 16 mois d’une crise sanitaire inattendue, reste le spectre d’une 4 ème vague, la réadaptation peut être longue mais momentanément n’offre aucun intérêt majeur. Le jeu des élections un leurre qui ne changera en rien dans le climat sociétal actuel déjà laminé par le COVID et ses conséquences. La haine d’ISRAEL a un temps

fait oublier les revendications, ce fut l’heure de gloire des opposants, les identifiants anti sionistes retrouvèrent un court instant les plateaux de télé et sans faillir à apporter leur sympathies au HAMAS, débattre de sujets qu’ils se refusent à comprendre et les appels consensuels à des manifestations interdites, pour la raison qu’elles propageaient un flux antisémite violent. Un conflit dont la coutume est d’haïr les sionistes en toute bonne conscience, référence indigne mais qui n’effraie pas le pouvoir. LA CIVILISATION est un défaut qui pèse sur les consciences et l’éducation semble être le privilège des NANTIS : ces qualités de bonne conduite sont mortifères, plus d’inconvénients que d’avantages.

La France ose considérer ISRAEL comme une Nation pratiquant l’« APARTHEID », le symbole destructeur de notre démocratie si imparfaite soit elle mise au pilori des Etats. Comment voulez-vous être consensuel alors qu’ISRAEL est une des plus honnêtes et sincères démocraties de la planète. Faut-il se conduire comme la SYRIE ? Et les autres ? Le cliché répétitif, agressif tant la permanence référentielle agace et pousse à la colère ? Ce parti pris d’individus obtus se réjouissant de nos drames comme s’ils assistaient à un match ou la victime DOIT TRE QU’ISRAEL. Est-ce un incident diplomatique provoqué volontairement pour asseoir l’équilibre des sympathies entre ISRAEL et les tenants PRO PALESTINIENS ? Pourtant c’est une ingérence douteuse, poindre le doute comme une accusation dans les affaires d’un autre Etat ? Ce n’est pas digne de la France envers ISRAEL et du message adressé à la communauté JUIVE. Il ne faut pas sans émouvoir, c’est dans le ton de la concertation dite d’apaisement. Une preuve que l’amitié de la France prête à confusion à défaut d’être sincère, elle a ses commanditaires partiaux qui font bonne figure à l’Assemblée Nationale. ISRAEL, sa disgrâce obéit à des besoins politiques moyens orientaux, les Palestiniens pierre angulaire de cette haine à considérer comme « PERSONA NON GRATA » : malgré leur association avec des groupes terroristes dont le seul message de paix est « LA DESTRUCTION D’ISRAEL », sombre prétexte à un avenir moins radieux pour l’OCCIDENT ? Est-ce sérieux, je le crois ? Une pensée qui noyaute toute possibilité de paix. Il y a eu un temps où l’on a posé la question « ISRAEL est-il un Etat de trop ? » Le « peuple PALESTINIEN, une obscure émanation de l’histoire devenue obsessionnelle n’avait ni passé, ni avenir en 1947/48 : un peuple inconnu hier et aujourd’hui mis au-devant d’une émotion victimaire serait la matrice de la radicalisation de tous les conflits du monde. Une étincelle paranoïaque de l’humanisme ONUSIEN, le tiers monde devient le MONDE. ISRAEL, la terre de nos patriarches cernée par nos « AMALEKS » médiatiques, aux discours partiaux s’en tiennent à leur vérité tronquée. Il nous reste au fond du cœur

une amertume délétère ou une logique indéracinable qui entretient les fadaises « du protocole des Sages de Sion ». Les raisons ne changent en rien le regard qu’ils portent sur le JUIF des ghettos et les SIONISTES d’aujourd’hui, le paradoxe est que le judaïsme, notre culture est moins contestée que notre existence. Nos édiles suivent ce mouvement d’osmose républicaine, nous sommes récompensés de notre résilience patrimoniale et glorieusement républicaine par la visite du président et des notables en nos synagogues les jours du SOUVENIR veille de KIPPOUR, porteurs de sourires radieux et d’une sympathie à double usage. Dans 3 semaines les français sont conviés aux élections régionales, un euphémisme pour dire, sont invités à s’exprimer malgré le peu d’intérêt qu’ils portent sur le sujet : l’essentiel tel le mépris affiché pour le monde politique, les politiques souffrent d’un déficit d’image, le peu de courage qu’ils ont à affronter le verdict des urnes, dit-on, le deal NATIONAL ne s’arrête pas à une représentation de façade, argumenter, se battre, aller au-devant des mécontents, puiser en soi les ressources nécessaires afin d’ être à la hauteur de la Nation en quête d’un programme de coexistence, un avenir apaisé, porteur du rêve républicain gravement oublié, il leur faut la volonté de la gagne ! Les précédentes mandatures leur ont laissé leurs problèmes, la sécurité ou l’insécurité, l’écologie punitive, les énergies renouvelables, le chômage s’ajoute la censure idéologique, liberticide des sujets à récupération politiques qui s’ancrent dans notre subconscient au point de se neutraliser. On se rappelle les « gilets jaunes » le début de l’expression du malaise, les « GAUCHES » insoumises, substituts d’un pouvoir inepte qu’ils veulent offrir à la France. » Quelle France ». De ce que pourrait devenir la France ? Quel extrême est-il meilleur pour la France ? Depuis plus de 20 ans, ces sujets sont différés, une coexistence pacifique en attente de solutions improbables ? Faute de discernement ou de volonté ? Le COVID, comment exister après le COVID, comment relancer le pays, l’économie, des supports légers pour cacher l’INSECURITE, les BANLIEUES, le cœur de la France, défiante du pouvoir mais à l’écoute de saltimbanques politiques qui nous vendent la France en « PROMOTIONS » au meilleur prix, aux avantages irresponsables, la même fureur à l’égard des classes aisées, l’ISF, l’IFI, impôts jaloux, mais prendre conscience du disfonctionnement sociétale ce n’est pas de leur fait, l’acquit demeure quoiqu’il en coûte, ils attendent le miracle. Silence banalisé sur les victimes des policiers en service, « l’UNIFORME NE PROTEGE PAS MAIS EXPOSE », la justice, la police, la « DISCORDE » consensus inexistant, le conflit récurrent entre la répression et la sanction, une pratique suspendue. Une délicate promiscuité entre ces deux pouvoirs, au travers d’images, de paroles, de manifestations, rien ne se règlent : la fracture accroit et la

À LA UNE

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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

délinquance jouit du privilège de l’impunité, et prolifèrent et ses trafics de drogues et la radicalisation : son emprise devient totale dans les territoires perdus de la République » définitivement perdus ». Ainsi, notre société aborde un nouveau quinquennat, le risque dangereux de l’actuel président et de l’opposante de « l’extrême droite » ou « d’une droite extrême »

se confond par la perte d’une droite nostalgique, d’une gauche plurielle insignifiante ou il ne reste plus que les regrets de l’ère Mitterandienne . Le pouvoir rallie de nombreux républicains, le résultat à mesure qu’il approche, sème le doute, il angoisse, il arbitre toujours le moins pensant, un challenge fera-t-il changer les mentalités, la question dans toute son acuité ? Contexte PARADOXAL, le pire est toujours plus

accessible à la raison. L’effervescence verbale ou se trouve l’hérésie de compromis lamentables sous prétexte d’arrangement, plaire à la diversité, plaire aux marginaux, aux groupes identitaires dont l’influence ne cesse de se répandre telle une idéologie malfaisante. Au profit d’une complaisance peureuse et lâche, ne pas porter préjudice à notre art de vivre au nom de la discrimination positive voire tragiquement heureuse.

Nul bonheur dans une atmosphère déliquescente et à sens unique. Une dernière question « quand on dit NATIONAL c’est diabolique, lorsque l’on dit REPUBLICAIN c’est démocrate ? Y a-t-il une différence ? Bernard Korn Brzoza

Macron aurait-il peur de Zemmour ? Turquie : Confessions d’un mafieux Le feuilleton qui scotche les turcs à leur écran et qui fait vaciller le pouvoir. Sedat Peker est un chef de la mafia turque et un lanceur d’alerte, qui a révélé des informations sensibles sur la structure du pouvoir politique turc et de nombreux engagements du gouvernement dans des activités potentiellement illégales via sa propre chaîne YouTube.

C’est Stéphane Séjourné qui parle. Il est président du groupe des députés macronistes au Parlement européen et conseiller politique en titre du chef de l’État. Autant dire que sa parole n’est pas anodine et qu’elle reflète une VERITABLE INQUIÉTUDE au sommet du pouvoir. Qu’est-ce qui les inquiète? La montée en puissance de la chaîne d’info CNews et le succès grandissant de ses programmes de débat. Leur préoccupation, ce sont les cartons d’audience de Pascal Praud ou Eric Zémour qui débattent, donnent leur avis et impriment à cette chaîne un ton, considéré comme populiste et totalement à droite. Leur reproche, c’est qu’à l’antenne, ces éditorialistes remplacent de plus en plus les politiques et que le pluralisme des expressions n’est donc plus assuré. L’idée de Stéphane Séjourné, c’est donc de décompter le temps de parole des éditorialistes en fonction de leur couleur politique. Une idée invraisemblable, rejetée par le CSA. Pour le conseiller politique d’Emmanuel Macron, il faudrait décompter les temps de parole des éditorialistes «les plus engagés». ACCEPTER LES NULS! Si le propos d’un journaliste ou d’un expert est fade, neutre, sans aspérité, c’est ok. S’il est militant, alors son expression doit s’imputer sur le crédit d’heures de la formation politique dont il est proche.

Premier problème, qui va décider qu’un journaliste est «plus» ou moins engagé ? Deuxième problème, à partir de quand l’interdire de parole ? Troisième problème, pourquoi s’émouvoir aujourd’hui alors qu’on sait tous que, au hasard, dans le service public, certaines antennes sont ouvertement militantes, mais de gauche, ce qui doit être plus supportable. POLICE DE LA PENSÉE. Cette police de la pensée, cette façon de trier les idées et de faire de la télé avec un sablier, c’est un truc hors d’âge, une uniformisation de la pensée. Contrairement à ce qui se passait au siècle dernier, il y a aujourd’hui au moins quatre chaînes d’info en continu en France, plus des réseaux sociaux sur lesquels les opinions sont libres. Il ne faut pas laisser chaque canal choisir le positionnement politique qui lui plaît et plaît à ses téléspectateurs ? A charge, pour le gouvernement, d’aller défendre ses idées face à ces polémistes, de prendre la parole plutôt que de la limiter pour d’autres. Au siècle dernier, David Lloyd George, un Premier ministre britannique, disait: «Un politicien est un individu dont les opinions sont contraires aux vôtres ; s’il a les mêmes idées que vous, c’est un homme d’Etat». Cette maxime n’a pas vieilli. René Seror.

Plan fixe dur l’image du mafieux, chemise largement ouverte sur une chaîne en or, et un ton jovial sur lequel il déballe ses souvenirs. Il règle ses comptes. Rassurez-vous! Il ne soulage pas sa conscience. Il dénonce. Le gendre d’Erdogan, ex-ministre de l’économie. Le ministre de l’intérieur Et son prédécesseur. Il est très certainement en exil. A Dubai, selon certains. Il raconte: Les assassinats maquillés en suicide, -comme celui d’une journaliste violee et étranglée par un député. - un conseiller d‘Erdogan, auquel étaient destinées 5 tonnes de cocaine. Il dénonce en vrac, les coups tordus, les

provocations. A sa 3 e intervention, il révèle le soutien turc au terrorisme islamique en Syrie. On voit la vidéo d’un convoi de camions, bourrés d’armes et... escortés par les services secrets et destinés au front AL NOSTRA filiale d’AL KAIDA! Ce qui ressort de ses dénonciations, c’est la corruption du régime, son cynisme et la permanence de l’état profond! Ce réseau du crime organisé avec les services secrets et les milieux d’affaires, qui mènent des actions clandestines au service du parti au pouvoir et sa proximité avec les terroristes islamiques. Sedat Peker prend des risques énormes et devrait faire attention. Bien qu’il ménage le président, Erdogan vient de prendre parti pour son ministre de l’intérieur, Les services secrets sont à ses trousses. Il a intérêt à bien se cacher et à courir vite. Belle démonstration que le régime turc, méprisé profondément l’état de droit. René Seror

Tartufferie à la française Scandale au Danemark. La NSA américaine, utilisait les services danois pour espionner les dirigeants européens. NSA: La National Security Agency est un organisme gouvernemental du département de la Défense des États-Unis, responsable du renseignement d’origine électromagnétique et de la sécurité des systèmes d’information du gouvernement américain. Emmanuel Macron et Angela Merkel veulent des explications. A la conférence de presse qui a clôturé le séminaire franco-allemand, le président et la chancelière ont pris un air grave pour déplorer l’inacceptable. Un numéro de cirque. Mais quelle tartuferie. D’abord, il faut être flatté quand on vous écoute. Surtout pour les états. Ça prouve qu’ils comptent. Il n’y a que les valises diplomatiques qui sont sacrées, protégées par le droit international. Dans la réalité, tout le monde écoute

tout le monde. On est scandalisé quand ce sont les chinois ou les russes. On râle quand les américains s’en servent pour rafler des contrats. On se méfie de tout le monde, mais la Grance n’est pas ma dernière. La différence, c’est qu’elle, la France n’avoir jamais. Le modèle américain de sécurité repose sur la suprématie de leur technologie. Elle assure leur domination , ce qui explique l’angoisse de se faire doubler par les chinois. Prenez pour exemple la bataille mondiale de la 5G. Il faut remercier les américains d’écouter en permanence. Sans leurs grandes oreilles, les hommes basés au Sahel (BARKAN) seraient aveugles et sourds dans l’immensité du Sahel. Le problème n’est pas que les USA écoutent. Ils n’écoutent que ce qui a, pour eux, de l’intérêt. Certains feraient bien d’en prendre de la graine. René Seror

SÉCURITÉ

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Israël: trois nouvelles personnes Tsahal arrête deux suspects entrés mises en examen suite à l’attaque illégalement en Israël depuis le Liban d’un Arabe israélien à Bat Yam

Le lynchage de Saïd Mousa par des militants d’extrême droite avait choqué l’ensemble de la classe politique Les autorités israéliennes ont mis en examen lundi trois nouvelles personnes pour le brutal passage à tabac d’un Arabe à Bat Yam le mois dernier, ce qui porte à six le nombre de personnes accusées dans cette attaque à connotation ethnique. Saïd Mousa a été grièvement blessé lors de l’attaque du 12 mai, qui a été filmée en direct à la télévision et qui s’est déroulée dans un contexte d’escalade des tensions ethniques entre Juifs et Arabes dans les villes mixtes d’Israël, alors que le pays était engagé dans un conflit armé avec les groupes terroristes de Gaza.

Selon l’armée, les deux hommes ne semblent pas avoir de lien avec une organisation terroriste

ban, à la frontière avec l’Etat hébreu, il y a quelques semaines, pour dénoncer les bombardements israéliens à Gaza.

Saïd Mousa se rendait sur une plage de Bat Yam lorsqu’il a été attaqué par un groupe qui s’était rassemblé pour attaquer les Arabes et les commerces arabes de la ville, selon un précédent acte d’accusation.

Les forces de sécurité israéliennes ont arrêté lundi deux suspects qui étaient entrés illégalement dans le pays depuis le Liban la nuit dernière.

L’armée israélienne avait dû tirer des fumigènes et des gaz lacrymogènes contre des manifestants qui tentaient d’escalader le mur de séparation.

Selon les procureurs, Saïd Mousa a tenté de faire marche arrière pour échapper à la foule, mais a heurté une voiture derrière lui. Il a ensuite accéléré en avant, les gens se jetant hors du chemin, avant de percuter une autre voiture.

De vastes recherches avaient été lancées tôt dans la matinée pour les retrouver. L’armée a indiqué que les deux hommes ne semblent pas avoir de lien avec une organisation terroriste.

Lors d’une autre manifestation, des émeutiers ont escaladé le mur frontalier pour hisser des drapeaux du Hezbollah, et ont également caillassé la clôture et un char israélien.

Des personnes dans la foule ont justifié ce lynchage en affirmant que l’homme était un Arabe ayant tenté de foncer sur un rassemblement de partisans d’extrême droite.

Seul l’un des trois inculpés lundi, David Bitayer, 35 ans, a été accusé de terrorisme.

Après l’incident, la victime a été emmenée à l’hôpital Ichilov de Tel Aviv dans un état grave. Son état s’est amélioré depuis.

Shai Simhon, 40 ans, a été inculpé de vol à motivation raciale et de coups et blessures volontaires aggravés. Yaakov Cohen, 31 ans, a été inculpé de dégradation intentionnelle d’un véhicule.

Le mois dernier, trois hommes avaient été arrêtés. Netanel Binyamin, 25 ans, Lahav Ohanina, 18 ans, et un mineur de 16 ans avaient été inculpés de terrorisme pour cette attaque.

Israël: un officier du renseignement de Tsahal décédé en prison, a causé «de graves dommages à la sécurité nationale»

«L’officier a coopéré lors de son interrogatoire et a reconnu la plupart des actes dont il était accusé» L’officier du renseignement de Tsahal qui est décédé dans une prison militaire le mois dernier avait été accusé d’avoir commis des infractions ayant causé «de graves dommages à la sécurité nationale», a déclaré lundi l’armée israélienne. Les détails clés de l’affaire, ainsi que l’identité de l’officier et la nature exacte de ses crimes présumés, restent interdits à la publication. Cette décision a été prise bien que le nom et la photo du militaire aient été largement partagés en ligne ces derniers jours. Cependant, l’armée a autorisé à publier

Les suspects, apparemment des migrants turcs à la recherche de travail, ont été arrêtés dans une zone proche de la clôture de sécurité qui est densément couverte de broussailles et d’arbres, selon l’armée. Les tensions à la frontière se sont multipliées ces dernières semaines, dans le sillage du conflit de 11 jours qui a opposé Israël au mouvement terroriste Hamas dans la bande de Gaza, le mois dernier. Plusieurs personnes ont manifesté au Li-

Lors du conflit entre l’Etat hébreu et le Hamas du mois du mai, des roquettes ont été tirées depuis le Liban en direction d’Israël mais sont tombées en territoire libanais. En représailles, l’armée israélienne a tiré plusieurs obus contre deux secteurs du sud du Liban. Pendant cette même période, l’armée israélienne a également affirmé avoir repéré plusieurs personnes tentant, côté libanais, d’endommager la clôture de sécurité à sa frontière.

Italie: la police démantèle un groupuscule antisémite et raciste

le fait que l’officier a servi dans une unité technologique du renseignement militaire. Selon Tsahal, l’officier, qui a été retrouvé dans un état grave dans sa cellule le mois dernier et déclaré mort à l’hôpital peu de temps après, était accusé d’avoir «sciemment commis un certain nombre d’actes portant gravement atteinte à la sécurité nationale». «L’officier a coopéré lors de son interrogatoire et a reconnu la plupart des actes dont il était accusé», a indiqué l’armée. Tsahal soutient cependant que le soldat a agi seul et n’a pas commis les actes pour le compte d’un gouvernement étranger, pour des raisons financières ou pour une idéologie spécifique, mais en raison de «motivations personnelles.»

Des perquisitions ont été effectuées dans tout le pays La police italienne a démantelé lundi un groupuscule propageant sur les réseaux sociaux des idées antisémites et racistes, visant douze présumés néo-nazis, dont une femme déjà élue «Miss Hitler» dans un concours russe. Le groupe menait aussi «des activités de planification, encore à l’état embryonnaire, d’une action spécifique contre une structure de l’Otan au moyen d’engins explosifs fabriqués grâce à des instructions trouvées sur internet et avec la collaboration de certains militants appartenant à des associations étrangères similaires, actives

au Portugal», selon la police. L’enquête du parquet de Rome, démarrée fin 2019, s’est penchée sur les activités du groupe «Ordine Ario Romano», qui compte des membres âgés de 26 à 62 ans, publiant sur Facebook et un réseau social russe (VK) des textes, vidéos et images à contenu raciste, antisémite et négationniste, précise un communiqué de la police. Elle a mis en lumière «une incitation à commettre des actions violentes contre des personnes d’origine juive et des citoyens étrangers», précise le texte. Des perquisitions ont été effectuées dans tout le pays.

SÉCURITÉ

Edition du 9 au 15 juin 2021

Un responsable iranien, membre fondateur du Hezbollah, meurt du Covid

Mohtashamipour avait perdu sa main droite dans un attentat à la bombe imputée à Israël en 1984

Ali Akbar Mohtashamipour, un religieux chiite qui, en tant qu’ambassadeur d’Iran en Syrie, a participé à la fondation du groupe terroriste libanais Hezbollah, est mort lundi du coronavirus à l’âge de 74 ans.

Mir Hossein Mousavi et Mahdi Karroubi lors des manifestations du Mouvement vert qui ont suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en 2009. Cependant, trois ans auparavant, il avait participé à une conférence très décriée organisée par Ahmadinejad dans le but de nier la Shoah.

Proche de l’ancien guide suprême iranien, l’ayatollah Khomeini, Mohtashamipour a formé dans les années 1970 des alliances avec des groupes musulmans dans tout le Moyen-Orient.

«Toutes les études et recherches menées jusqu’à présent ont prouvé qu’il n’y a aucune raison de croire que l’Holocauste ait eu lieu et que ce n’est qu’un conte», a-t-il déclaré lors de la conférence.

Après la révolution islamique de 1982, il a contribué à la création des Gardiens de la révolution en Iran et, en tant qu’ambassadeur en Syrie, a introduit cette force dans la région pour aider à former le Hezbollah.

Il avait perdu sa main droite dans un attentat à la bombe imputé à Israël en 1984. La bombe, qui était cachée dans un livre décrit comme un «magnifique ouvrage en anglais sur les lieux saints chiites en Iran et en Irak» le jour de la Saint-Valentin, a explosé lorsque Mohtashamipour a ouvert le livre.

Nommé ministre de l’Intérieur dans un gouvernement tenant d’une ligne dure, il a rejoint la cause des réformateurs en Iran dans les dernières années de sa vie, espérant changer la théocratie de la République islamique de l’intérieur. Il a soutenu les leaders de l’opposition

Le leader chiite a survécu, mais l’explosion lui a arraché la main droite et deux doigts de la main gauche.

Famille musulmane tuée par une voiture-bélier au Canada: J. Trudeau dénonce une «attaque terroriste»

L’auteur de l’attaque, arrêté peu après les faits, est inculpé de quatre chefs de meurtre avec préméditation

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a dénoncé mardi une «attaque terroriste» à caractère «islamophobe», après la mort dimanche soir de quatre membres d’une famille musulmane délibérément fauchés par le conducteur d’un pick-up à London, dans l’Ontario. «Cette tuerie n’était pas un accident. C’était une attaque terroriste, motivée par la haine, au cœur de l’une de nos communautés», a commenté M. Trudeau lors d’un discours devant la Chambre des Communes. L’auteur de l’attaque, arrêté peu après les faits, a été inculpé de quatre chefs de meurtre avec préméditation et plusieurs dirigeants de la communauté musulmane ont appelé la justice à qualifier cet acte de terrorisme. Un garçon de neuf ans de cette même famille a également été hospitalisé dans un état grave à la suite de l’attaque, survenue dimanche soir dans la ville de London, à 200 km au sud-ouest de Toronto. «On espère tous que le petit garçon pourra

se remettre de ses blessures rapidement. Même si on sait qu’il vivra longtemps avec la tristesse, l’incompréhension et la colère causées par cette attaque lâche et islamophobe», a ajouté le chef du gouvernement canadien. Le Premier ministre a rappelé que plusieurs attaques contre la communauté musulmane avaient été perpétrées au Canada depuis la fusillade de la mosquée de Québec qui avait fait six morts en 2017. «Ils ont tous été visés en raison de leur foi musulmane», a-t-il souligné. «Ça se passe ici, au Canada, et ça doit cesser», a ajouté M. Trudeau, promettant notamment de renforcer la lutte contre les groupes extrémistes. Ce drame a provoqué émotion et colère au sein de la communauté musulmane canadienne. Une veillée funèbre est prévue mardi en début de soirée à London, en hommage aux victimes. La police de London avait affirmé lundi que le suspect, Nathaniel Veltman, 20 ans, avait délibérément foncé sur une famille musulmane avec son pick-up dans le cadre d’un acte «prémédité et planifié, motivé par la haine».

FRANCE

Edition du 9 au 15 juin 2021

Vox populi, vox Deï !

Policier assassiné sur les Champs-Elysées en 2017: le procès s’est ouvert à Paris

L’avocate de Nourredine Allam «conteste la qualification terroriste retenue» Le procès de quatre hommes jugés pour leur rôle dans l’assassinat du policier Xavier Jugelé, tué sur les Champs-Elysées en avril 2017 dans une attaque terroriste islamiste, s’est ouvert lundi à Paris devant la cour d’assises spéciale. En l’absence de l’assaillant Karim Cheurfi, abattu de deux balles après avoir tué Xavier Jugelé le 20 avril 2017, un seul des quatre hommes est jugé sous la qualification terroriste. Nourredine Allam, âgé de 31 ans, est poursuivi pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un crime, soupçonné d’avoir vendu à Karim Cheurfi le fusil d’assaut avec lequel Xavier Jugelé a été tué, à trois jours du premier tour de l’élection présidentielle. Les trois autres accusés sont jugés pour

détention et/ou cession d’armes. Un seul comparaît libre. Clarisse Serre, l’avocate de Nourredine Allam, vêtu d’une veste sombre et cheveux courts, nie les charges retenues contre son client et «conteste la qualification terroriste retenue». A la veille de l’ouverture du procès, JeanLuc Mélenchon a cité le cas de Xavier Jugelé parmi d’autres avant de prédire «un grave incident ou un meurtre» dans la «dernière semaine de la campagne présidentielle», créant la polémique. «Ca a été Merah en 2012 (auteur jihadiste des tueries de Toulouse et de Montauban, notamment dans une école juive, NDLR), ça a été l’attentat la dernière semaine sur les Champs Elysées, avant on avait eu Papy Voise (Paul Voise, un retraité agressé chez lui à Orléans en avril 2002), dont plus personne n’a jamais entendu parler après. Tout ça, c’est écrit d’avance», a lancé le leader de la France insoumise.

L’expression courante « Vox populi, vox Dei », généralement traduite par « La voix du peuple est la voix de Dieu » souligne l’importance de celui ci dans une élection , voire une nomination dans des institutions laïques ou religieuses. Elle sous entend que derrière toute désignation se cache la volonté divine . De la même manière - comme me l’a enseigné le Rav Avraham Mimoun-( Talmud Berahot 9 Rav Hanan Bar Rav au nom de Rav Yohanan) il est précisé que même un superviseur d’irrigation est nommé par le royaume du ciel,à plus forte raison ce principe s’applique pour des fonctions qui disposent d’un pouvoir plus large .Que lit on dans la paracha de cette semaine ( section hebdomadaire ) Korah? Ce dernier, bien que noble parmi les hébreux conteste le pouvoir et les actions de Moïse et Aaron( BamidbarChapitre 16/Vers1-3) , qui ont tout de même réussi la bagatelle de libérer une population de l’esclavage des mains de la puissante Egypte . L’homme sauvé des eaux est malmené par Korah , qui clairement veut sa place. Il était mécontent de ne pas avoir été nommé à la tête des enfants de Kéhat, la famille de prêtres à laquelle il appartenait. On connaît la suite , Korah et ses adeptes sont ensevelis dans un trou béant « la terre ouvrit son sein et les dévora, eux et leurs maisons, et tous les gens de Korah, et tous leurs biens »( BamidbarChapitre 16/Vers32). D’après certains de nos sages ,l’erreur de ce contestataire au delà de ses fausses accusations est que quand bien même il avait l’envergure de devenir un chef et de bonnes visions , son moment n’était pas venu ! « C’est avoir tort que d’avoir eu raison trop tôt »(Marguerite Yourcenar) Le Arizal nous apprend que Korah était quelqu’un de supérieur, d’une grande élévation, et pourtant, le Talmud ( Sane-

drin109b) rapporte au nom de Rav, que tout celui qui entretient une dispute comme celle-ci, transgresse un interdit de la torah« l’Histoire ne se répète pas , elle bégaie » Nous venons de vivre une élection du Grand Rabbinat de France - oh combien importante dans cette période delicate où quelques adversaires et leurs soutiens voilés ou dévoilés , ont décidé de remettre en cause l’action du leader spirituel actuel Haïm Korsia à coup d’arguties pour en faire des arguments. Des soupçons de pseudo vérité érigés en doctrine absolue, tels les explorateurs ( Bamidbar Chapitre13)On connaît le résultat final, Il a été réélu au premier tour avec près de 75% des voix . Comme l’on dit pour un match de foot , un score sans appel. Les adversaires comme les supporters du GRF, s’ ils sont un tant soit peu croyants , ne peuvent ignorer le décret divin ou pour les plus sceptiques la providence de mère nature. Toutefois comme l’enseigne notre tradition « Tout vient des cieux , sauf la crainte des cieux»(Talmud Berahot33b)Faudra pourtant en faire preuve, à défaut tout au moins d’ humilité, pour accepter le résultat . Le débat démocratique est une bonne chose mais il doit se faire sur la base de la construction d’ un projet et non pas l’envie d’ un rejet , comme nous l’ a bien appris l’ épisode de Korah. Paul Fitoussi

ISRAËL

Edition du 9 au 15 juin 2021

Israël: la start-up Voiceitt lance une application de reconnaissance vocale pour les personnes handicapées «Tout le monde mérite de pouvoir s’exprimer et d’être compris»

«Israël défend l’importance de la liberté de la presse et assure la sécurité des journalistes partout»

La start-up israélienne Voiceitt a lancé mardi une application pour aider les personnes souffrant de troubles de la parole.

suite de la pandémie du Covid-19 ont laissé de nombreuses personnes souffrant de troubles de la parole et de la motricité soit séparées de leurs proches, soit coupées des établissements de soins et autres soutiens, souvent essentiels à leur bien-être.

Celle-ci va leur permettre de parler et d’être compris via leurs appareils intelligents avec leurs propres commandes vocales.

«Tout le monde mérite de pouvoir s’exprimer et d’être compris», a déclaré Danny Weissberg, PDG et cofondateur de Voiceitt, selon le Times of Israel.

L’application sera disponible via l’Apple Store et pourra être téléchargée gratuitement pendant une période limitée par des particuliers ou des institutions, des établissements de soins infirmiers et des organisations.

«Avec ce lancement, d’innombrables personnes ayant un discours non standard pourront utiliser leur propre voix pour communiquer facilement avec les soignants, leurs proches et même leurs appareils ménagers intelligents», a-t-il ajouté.

Alors que l’utilisation de technologies vocales telles que Siri d’Apple et Alexa d’Amazon se développe à l’échelle mondiale, des millions de personnes vivent avec une parole difficile à comprendre et ne peuvent pas utiliser leur propre voix pour faire fonctionner leurs appareils.

L’application Voiceitt s’intègre à Alexa d’Amazon pour rendre l’assistant vocal capable de comprendre les personnes ayant des troubles de la parole et de la motricité, autant celles ayant été victimes de lésions cérébrales ou d’accidents vasculaires cérébraux, que celles souffrant d’un handicap.

L’isolement et la distanciation sociale à la

Deux Jordaniens infiltrés en Israël transférés vers leur pays

Selon le Shin Bet, les deux hommes seront toutefois poursuivis en Jordanie «La tour abritant les locaux de l’AP était utilisé par le Hamas pour y développer des technologies militaires»

gies pour déjouer le système de défense israélien Dôme de fer», a déclaré l’ambassadeur dans un communiqué.

L’ambassadeur d’Israël aux États-Unis et aux Nations Unies, Gilad Erdan, s’est rendu lundi au siège de l’Associated Press (AP) à New York où il a rencontré le président et chef de la direction Gary Pruitt ainsi que le vice-président des nouvelles internationales Ian Phillips.

«C’est pourquoi il a été prioritaire pour Tsahal de la cibler lors de l’opération du mois dernier», a-t-il indiqué.

M. Erdan a souligné qu’Israël défendait «l’importance de la liberté de la presse et assure la sécurité des journalistes partout», tandis qu’un bâtiment à Gaza, où se trouvaient l’AP et Al Jazeera a été détruit par l’aviation israélienne le 15 mai, Tsahal affirmant que «des équipements militaires du groupe islamiste Hamas y étaient cachés». «J’ai expliqué aux directeurs de l’AP que la tour qui abritait leurs locaux à Gaza était utilisé par des terroristes du Hamas qui tentaient de développer des technolo-

«L’AP est l’une des agences de presse les plus importantes au monde et Israël ne soupçonne pas ses employés de savoir qu’une unité secrète du Hamas utilisait la tour de cette manière», a-t-il poursuivi. «Israël a tout fait pour s’assurer qu’aucun employé ou civil ne soit blessé au cours de cette opération. En revanche, le Hamas est une organisation terroriste génocidaire qui place délibérément sa machine terroriste dans des zones civiles, y compris dans des bâtiments utilisés par les médias internationaux», a-t-il martelé. «Israël est disposé à aider l’AP à reconstruire ses bureaux à Gaza», a-t-il promis.

Le ministère jordanien des Affaires étrangères a annoncé mardi qu’Israël avait retiré les charges pesant contre deux Jordaniens s’étant infiltrés à la mi-mai dans l’Etat hébreu et qu’une procédure était en cours pour les remettre aux autorités jordaniennes. «Les autorités israéliennes ont décidé de retirer les charges contre les citoyens jordaniens Mussab Daajah et Khalifa Onouz et mettre fin à leur arrestation», a indiqué mardi le ministère jordanien. «La procédure pour aboutir à leur libération est en cours afin de les remettre aux autorités jordaniennes», ajoute-t-on de même source. Mais, selon un communiqué du Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien, les deux hommes «seront poursuivis» en Jordanie. «Le 16 mai, deux citoyens jordaniens

âgés de 37 et 27 ans, sans permis d’entrée, en possession de couteaux et de corde, avaient été arrêtés par l’armée et la police israélienne (dans la région du parc de) Gilboa (Galilée) et transférés au Shin Bet», a précisé le communiqué. Le Shin Bet a par ailleurs affirmé qu’il «s’est avéré, selon (son) enquête, que les deux hommes projetaient de se rendre à Jérusalem pour y mener une attaque au couteau contre des soldats israéliens sur le mont du Temple». Ces arrestations ont eu lieu tandis qu’Israël et les Palestiniens étaient engagés depuis début mai dans une escalades de violences, suivie d’une riposte israélienne contre des positions militaires du Hamas au pouvoir à Gaza après des tirs de roquettes sur l’Etat hébreu.

ISRAËL

Edition du 9 au 15 juin 2021

«La coopération entre Israël et la Roumanie est un merveilleux potentiel pour nos pays»

«Travailler ensemble pour construire un avenir prospère et sûr» Le président israélien Reuven Rivlin a entamé mardi une visite en Roumanie, accueilli par une garde d’honneur lors d’une réception d’État au Palais présidentiel de la capitale Bucarest. Après la cérémonie, M. Rivlin a tenu une réunion politique avec le président roumain Klaus Johannes, à l’issue de laquelle les deux ont fait des déclarations communes aux médias sur place. «Israël et la Roumanie sont des partenaires stratégiques […] Les liens profonds entre nous sont basés sur le passé que nous partageons et notre avenir commun. La communauté juive de Roumanie a grandement contribué à la culture juive, le développement de l’économie roumaine et l’établissement et la croissance de l’État d’Israël», a déclaré M. Rivlin. Il a également souligné l’»importance de l’engagement» des dirigeants roumains qui «luttent contre l’antisémitisme et font perdurer la mémoire de la Shoah». «Nous sommes très reconnaissants pour les mesures prises par la Roumanie pour faire de la promesse ‘plus jamais’ une

réalité. Parmi ces étapes figurent la décision de construire un musée de l’histoire juive et de la mémoire de la Shoah, le rôle central joué par le président roumain dans l’adoption de la définition de l’antisémitisme-IHRA et sa participation au sommet des dirigeants pour marquer le 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz Birkenau à Jérusalem».

Israël: «Les ultra-orthodoxes ne nous apprendront pas ce qu’est le judaïsme et encore moins le sionisme»

«Lorsque nous travaillons ensemble pour préserver les leçons du passé, nous travaillons également ensemble pour construire un avenir prospère et sûr. Je crois que la coopération entre Israël et la Roumanie est un merveilleux potentiel pour nos pays, pour nos citoyens et pour toute la région» a affirmé le président israélien. Son homologue roumain, Klaus Johannes, s’est de son côté réjoui «d’accueillir le président de l’Etat d’Israël, un pays avec lequel la Roumanie célèbre 73 années consécutives de relations diplomatiques». «Notre nation poursuit ses efforts pour préserver la mémoire et lutter contre l’antisémitisme, et est un modèle pour y faire face. Nous avons parlé de l’adoption par le gouvernement roumain de la première initiative nationale pour prévenir et combattre l’antisémitisme», a indiqué M. Johannes.

M. Bennett a condamné des expressions «graves» qui reflètent «une perte de sang-froid» Le Premier ministre désigné, Naftali Bennett, a déploré mardi les accusations des chefs de file des partis orthodoxes Shas et Judaïsme unifié de la Torah, selon lesquelles le prochain gouvernement va «détruire l’identité juive de l’État d’Israël». «Je déplore profondément les expressions employées par les députés Moshe Gafni, Arié Deri et Yaakov Litzman», a déclaré M. Bennett, lui-même un homme religieux, condamnant des termes «graves» qui ne leur «font pas honneur et reflètent une perte de sang-froid». «Les députés ultra-orthodoxes ne nous apprendront pas ce qu’est le judaïsme et certainement pas ce qu’est le sionisme», a souligné le leader du parti de droite Yamina, promettant dans le même temps de «prendre soin des intérêts du public ul-

tra-orthodoxe et du monde de la Torah», au poste de Premier ministre. Plus tôt, lors d’une réunion des partis orthodoxes, Arié Déri, président du parti Shas a averti que «l’État juif était en danger», craignant un «déracinement de la religion», après la mise en place du prochain gouvernement tandis que le vote de confiance doit avoir lieu dimanche. M. Gafni (Judaïsme unifié de la Torah) a de son côté exhorté les électeurs de Yamina à boycotter ses leaders, tandis que son colistier M. Litzman a appelé M. Bennett à «ôter sa Kippa». «Si l’intention de ces attaques hystériques est de nous dissuader de mettre en place une commission d’enquête d’État sur la catastrophe du mont Meron, cela ne fonctionnera pas. 45 civils israéliens ont été tués. Nous devons apporter une réponse», a répliqué Naftali Bennett.

POLITIQUE

Edition du 9 au 15 juin 2021

Israël: le député de Yamina Nir Israël: la ministre Pnina Tamano Orbach annonce qu’il va soutenir le Shata reçoit le Prix Begin pour «gouvernement du changement» son leadership et son action en

Le député a reçu des messages l’invitant «à ses propres funérailles»

Le député du parti nationaliste Yamina (droite) Nir Orbach a déclaré à ses proches qu’il avait l’intention de soutenir le «gouvernement de changement», a rapporté lundi la chaîne Channel 12. Nir Orbach, qui n’a pas encore annoncé publiquement sa position sur la proposition de gouvernement que le chef de son parti, Naftali Bennett, a accepté de former avec le leader de Yesh Atid, Yaïr Lapid, a fait l’objet de pressions intenses pour s’opposer à la coalition proposée. Channel 12 a également diffusé la capture d’écran d’un message que Nir Orbach a reçu aujourd’hui, l’invitant «à ses propres funérailles.» Le message indique que les funérailles auront lieu ce soir et accuse M. Orbach d’avoir «soutenu un gouvernement qui porte atteinte au Shabbat et à l’étude de la Torah, et qui a importé les [Juifs] réformés et l’assimilation en Terre Sainte». Par ailleurs, des militants de droite ont or-

ganisé, ces derniers jours, des rassemblements devant le domicile de Nir Orbach, qui, jusqu’à aujourd’hui, affirmait ne pas être sûr de soutenir une telle alliance.

Si le député avait décidé de voter contre la coalition, cette dernière n’obtiendrait pas la majorité (61 députés sur 120) nécessaire, ce qui entraînerait probablement la tenue d’un cinquième scrutin en un peu plus de deux ans. Les partisans de droite reprochent aux partis de droite «Nouvel espoir» et Yamina de «trahir» leurs électeurs en rejoignant le gouvernement de Yaïr Lapid, qui inclut des partis de gauche, plutôt que de rejoindre le Likoud et Benyamin Netanyahou. Le Parlement israélien s’est donné lundi jusqu’à sept jours pour organiser le vote de confiance au nouveau gouvernement. Le président de la Knesset a annoncé sous les huées des parlementaires qu’il utiliserait les sept jours requis par la loi, soit «jusqu’au lundi 14 juin» pour organiser cette consultation formelle, sans donner de date précise.

Russie: V. Poutine promulgue la loi ouvrant la voie à l’exclusion d’opposants des élections

Vladimir Poutine, selon le document publié sur le portail officiel des législations russes. La loi est largement considérée par les détracteurs du Kremlin comme visant les partisans de l’opposant Alexeï Navalny, le parquet ayant demandé à la justice de classer ses organisations comme «extrémistes», au même titre que des formations ultra-nationalistes et religieuses.

Une mesure décriée par l’opposition qui y voit un moyen de la neutraliser avant les législatives de septembre Le président russe Vladimir Poutine a promulgué vendredi la loi interdisant aux collaborateurs d’organisations «extrémistes» de participer aux élections, une mesure décriée par l’opposition qui y voit un moyen de la neutraliser avant les législatives de septembre. La loi, adoptée par les députés en mai et mercredi par les sénateurs du Conseil de la Fédération, a été promulguée vendredi par

faveur des nouveaux immigrants

L’issue de cette procédure laisse peu de doutes: le réseau de bureaux régionaux de l’opposant a déjà été classé «extrémiste» par les services de surveillance financiers et a annoncé son auto-dissolution pour se prémunir d’éventuelles poursuites judiciaires contre ses membres. Selon l’opposition, le pouvoir cherche à faire le ménage avant les élections législatives de septembre alors que le parti du Kremlin, Russie Unie, est impopulaire selon des sondages, dans un contexte de stagnation économique et de multiples scandales de corruption.

«L’Alyah n’a jamais cessé depuis la création d’Israël, et je continuerai d’agir dans cette voie» La ministre israélienne de l’Immigration et de l’Intégration, la députée Pnina Tamano Shata a reçu dimanche le Prix Begin au Begin Heritage Center à Jérusalem, pour son leadership et ses actions envers l’Etat d’Israël et les nouveaux immigrants. Pnina Tamano Shata a remporté le prix pour ses nombreuses réalisations consacrées à la lutte pour l’égalité sociale et contre les injustices envers les communautés défavorisées, en mettant l’accent sur la communauté éthiopienne. «Etre ici aujourd’hui et recevoir le Prix Begin pour le leadership israélien, en tant que petite-fille et descendante de la communauté des Beta Israel, est un immense honneur. Begin savait que la mission la plus importante du gouvernement israélien n’est pas seulement de construire un pays, mais aussi de bâtir une société forte et unie,» a déclaré la ministre. «L’héritage historique de Begin nous transmet la façon dont il rassemblait les différentes parties de la société israélienne

et de la nation juive, et c’est aussi ma mission en tant que représentante publique: agir pour l’unité de la nation, continuer à promouvoir l’Alyah et lutter contre le racisme», a-t-elle ajouté. «J’ai pris mes fonctions il y a un an, à une époque difficile où le monde et Israël étaient confrontés à l’apparition du Covid-19. Dans le cadre de mes fonctions, mon plus grand défi était de m’assurer que les frontières d’Israël resteraient ouvertes pour l’Alyah à tout moment. L’Alyah n’a jamais cessé depuis la création d’Israël, et je continuerai d’agir pour la réalisation de la vision de Begin: rendre possible l’Alyah depuis tous les pays du monde,» a-t-elle ajouté. Herzl Makov, le PDG du Begin Heritage Center a rappelé que Pnina Tamano Shata était «entrée dans l’histoire en tant que première ministre de la communauté éthiopienne et en tant que première femme d’origine éthiopienne élue à la Knesset.» «Le fait qu’elle soit la première et qu’elle ouvre la voie fait d’elle un symbole et un modèle de leadership pour la communauté éthiopienne et pour la société israélienne dans son ensemble,» a-t-il conclu.