Israël Actualités n°603 by epsilon media Associés

GRATUIT - Numéro 603 - Edition du 1er au 8 septembre 2021

Journal israélien en langue française

Le Hamas et le Jihad islamique condamnent M. Abbas pour sa rencontre «répréhensible» avec B. Gantz - page 5

Attentat de Kaboul: «Israël se tient aux côtés des États-Unis» - page 8

Israël: «Il n’y aura pas de confinement pendant Roch Hachana» - page 24

ÉDITO

Edition du 1er au 8 septembre 2021

Le ridicule ne tue pas

Chers amis, nous nous retrouvons après deux mois de pause. Israël Actualités revient pour commencer cette année 5782. Vous avez été nombreux dans le courant de l’été à vous inquiéter de ne plus trouver votre journal. Bonne nouvelle, nous revoilà, afin de vous tenir au courant des dernières informations qui circulent en France, en Israël et dans le monde. Ces deux mois nous ont paru longs, comme pour vous j’imagine, et nous sommes ravis de vous retrouver. Pour commencer, je souhaiterais honorer la mémoire d’un homme exceptionnel qui nous a quittés cette semaine. Mr Vaniche, professeur d’Hébreu à l’Enio dans les années 80. J’ai eu la chance de l’avoir côtoyé en tant que professeur puis en tant que Rabbin officiant à Antony. Mr Vaniche était un homme bienveillant, érudit, simple et rempli de Hessed pour les autres. Je suis fier d’avoir eu la chance de suivre son enseignement durant mon année à l’Enio. Nous tenions à présenter à sa famille nos plus sincères condoléances. M. Vaniche Zal que Hm vous reçoive au Gan Eden comme un Tsadik. Je voudrais aussi revenir sur ce qui se passe actuellement en Afghanistan où les occidentaux, notamment les Américains, les Français et les Allemands ont purement et simplement lâché leurs alliés, laissant derrière eux le chaos à Kaboul et le pouvoir entre les mains des Talibans et de leurs milices. Nous pouvons nous poser la question légitime de savoir si ce genre d’événement pourrait arriver avec Israël. Les précédents présidents américains ont toujours apporté un soutien inconditionnel à l’état d’Israël, et plus encore avec le président Trump qui est allé plus loin que ses prédécesseurs en reconnaissant la souveraineté de Jérusalem à l’état d’Israël et en déménageant leur ambassade de Tel Aviv dans la

Directeurs de la publication Alain SAYADA - alain@sayada.com

capitale éternelle. Mais aujourd’hui, la donne a changé avec Joe Biden dont la position à l’égard d’Israël est beaucoup moins flexible que celle de Trump. Il montre plus de retenue à apporter son soutien ouvertement à Israël … alors que le danger iranien est toujours plus présent sur le dossier nucléaire, alors que le soutien de l’Iran aux mouvements terroristes s’amplifie de jour en jour. Les Juifs du monde entier et Israël voient cette « trahison » envers le peuple Afghan d’un mauvais œil. Aujourd’hui l’Afghanistan, demain l’Irak … jusqu’où cette nouvelle administration ira-t-elle ? Prendrat-elle des positions diamétralement opposées aux intérêts d’Israël ? Le gouvernement israélien doit impérativement faire en sorte que ce que vivent les Afghans ne se reproduise pas en Israël, notamment en ne réduisant pas les dépenses militaires vitales à Israël pour contrer ces ennemis. Le nouveau président américain, qui n’est autre que le vice-président de Barack Obama, n’aura obtenu ce qu’il mérite avec la mort de treize soldats américains qui pèse sur sa conscience. Ils devaient rentrer chez eux la semaine suivante. Valérie Pécresse a déclaré à la télévision : « Les Etats-Unis ont choisi le déshonneur, ils auront la guerre ». Alors que les Afghans étaient libérés de l’obscurantisme Taliban depuis plus de 20 ans après les attentats du 11 septembre 2001, le président américain aura la mort de centaines, voire de milliers d’innocents sur la conscience après le départ de tous les occidentaux d’Afghanistan. Aujourd’hui, l’Afghanistan, demain l’Irak, les Émirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite ou bien Israël ? Qui sait de quoi demain sera fait ? Quel pays aura la surprise d’être lâché par son allié américain ? C’est pour cela que le peuple juif dans son ensemble saura vers qui se tourner avec l’aide de

Rédacteur en chef Alain Sayada Rédactrice adjointe Katy Sayada Israël Actualités est une marque déposée en France

Hm durant ces prochains jours sacrés pour le peuple juif (fêtes de Roch Hachana et Jeûne de Yom Kippour). En mon nom, en celui de toute l’équipe éditoriale, de Katy Sayada, mon épouse, d’Alexandre et Eythan Sayada, de Patrick Haddad sans oublier nos amis Alain AZRIA, Jack-Yves Boboth, René Seror, Bernard

Régie publicitaire exclusive AJP Communication 77 bi, rue Robespierre 93100 Montreuil Tel : 06 68 17 25 55 Photographe : Alain Azria

Korn-BRZOZA, René Taieb souhaitons un Bon Chana Tova 5782 à toutes vos familles. Que cette année soit remplie de Joies, de Santé, de Parnassah et de tout ce que vous désirez. Que la paix jaillisse en Israël pour nos enfants et pour la venue du MASCHIA. Am Israel Hai Alain Sayada

Directeur commercial France: Patrick Haddad Tel : 07 49 05 81 11 Directeur commercial Israel: Yohann Azoulay Tel : 06 68 75 46 26

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À LA UNE

Edition du 1er au 8 septembre 2021

Israël va accorder un prêt de 500 millions de shekels aux Palestiniens

«Au fur et à mesure que l’Autorité palestinienne se renforce, le Hamas s’affaiblit»

Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a déclaré qu’Israël offrait un prêt de 500 millions de shekels (131 millions d’euros) à l’Autorité palestinienne afin de l’aider à sa reconstruction et empêcher ainsi son effondrement économique.

Hommage Une seouda sera offerte pour l’élévation de notre sœur Myriam à l’issue de l’office.

Nous avons le regret de vous annoncer la perte de notre soeur Anne Marie Myriam BAOURIDA SENOUSSI , survenue dans sa 71 ième année le 5 Elloul 5781 ( 13 août 2021) Les chlochim ( prières du mois) auront lieu le dimanche 5 septembre 2021 à 18 h 15 précises à la synagogue 62 rue Lavoisier 93110 Rosny sous bois et nous vous y attendons nombreux.

Notre sœur a pendant 20 ans tenu et occupé les fonctions de BALANIT au mikvé de fontenay sous bois et n’a jamais ménagé son temps pour accompagner et préparer les jeunes femmes aux lois de pureté familiale , et à la préparation au mariage. Elle intervenait également au sein de plusieurs associations pour prodiguer ses précieux conseils, pleins de hessed et de sagesse. Nous tenons à remercier chaleureusement ici l’association HAHESSED qui a permis , par une chaîne de dons, qu’elle puisse désormais reposer en paix en erets ISRAËL, à BET SHEMESH La prière est la soeur tremblante de l’amour disait VICTOR HUGO Par l’amour qu’elle a prodigué à sa famille , elle fut plus qu’une sœur: une deuxième mère pour les siens . Elle va nous manquer.

Cet arrangement permet au gouvernement israélien de contourner une loi adoptée en 2018 qui l’oblige à compenser les paiements que l’Autorité palestinienne verse aux familles de Palestiniens blessés, emprisonnés ou tués par Israël - y compris les terroristes déclarés - en confisquant le même montant des recettes fiscales palestiniennes qu’Israël recueille. Le prêt d’un demi-milliard de shekels qu’Israël accorde aux Palestiniens sera remboursé sur ces fonds confisqués. L’annonce de M. Gantz est intervenue après une réunion qu’il a tenue la veille avec le président de l’AP Mahmoud Abbas. Il s’agissait de la première réunion de ce type entre des responsables israéliens et palestiniens de haut niveau depuis près d’une décennie. «J’ai dit à Abu Mazen que nous n’allions

nulle part et que les Palestiniens n’allaient nulle part. Je suis allé à la réunion afin de renforcer la confiance et de préserver les intérêts de l’État d’Israël et les liens importants que nous avons avec l’Autorité palestinienne», a déclaré M. Gantz. «Au fur et à mesure que l’Autorité palestinienne se renforce, le Hamas s’affaiblit. Tant qu’il aura une meilleure gouvernance, nous aurons davantage de sécurité et donc nous aurons moins à intervenir», a-t-il ajouté. Le ministre de la Défense a déclaré qu’Israël reconnaîtrait également le statut de milliers de Palestiniens vivant actuellement en Cisjordanie sans papiers valides, dont la plupart sont venus de la bande de Gaza ou de l’étranger sans approbations certifiées au fil des ans. Cela ne s’appliquerait qu’aux adultes et serait effectué conformément aux protocoles de sécurité, a déclaré son bureau. 16.000 Palestiniens supplémentaires seront également autorisés à travailler en Israël, dont 1.000 dans le tourisme, et Israël approuvera davantage de constructions dans la zone C de la Cisjordanie, qui est entièrement sous contrôle israélien, a indiqué Benny Gantz.

L’UE réimpose des restrictions sur les voyages non essentiels depuis Israël et les Etats-Unis

La famille Senoussi

Les Etats membres conservent cependant la possibilité de lever ces restrictions L’Union européenne a décidé de réimposer des restrictions aux voyages non essentiels vers son territoire depuis cinq pays, dont Israël et les Etats-Unis, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, selon un communiqué publié

lundi. Les Etats membres conservent cependant la possibilité de lever ces restrictions pour ce type de voyage pour les personnes totalement vaccinées, ajoute le communiqué. Le Kosovo, le Monténégro et la Macédoine du Nord sont également rayés de la liste.

À LA UNE

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Le Hamas et le Jihad islamique condamnent M. Abbas pour sa rencontre «répréhensible» avec B. Gantz Abbas avec le ministre israélien de la Défense Benny Gantz est un coup de poignard dans le dos du peuple palestinien et de ce qu’il a sacrifié. C’est une trahison du sang des martyrs», a déclaré le porte-parole du Hamas Abd al-Latif al-Qanou dans un communiqué. MM. Gantz et Abbas se sont rencontrés à Ramallah dimanche soir, lors de la première rencontre de ce type entre les parties depuis plus d’une décennie. La dernière rencontre similaire avait eu lieu entre l’ancien Premier ministre Benyamin Netanyahou et M. Abbas à Jérusalem en septembre 2010.

«Cette rencontre est un coup de poignard dans le dos du peuple palestinien» Le Hamas et le Jihad islamique ont condamné lundi le président de l’Autorité

palestinienne Mahmoud Abbas pour avoir rencontré le ministre de la Défense Benny Gantz, après que les deux hommes ont tenu une entrevue dimanche soir. «La rencontre du président Mahmoud

Un deuxième porte-parole du Hamas, Hazim Qasim, a en outre accusé Mahmoud Abbas d’»encourager les pays arabes à normaliser leurs relations avec Israël» en rencontrant le haut responsable israélien. «Cela affaiblit la position palestinienne qui rejette la normalisation», a-t-il affirmé.

Le groupe terroriste du Jihad islamique a également fustigé Mahmoud Abbas pour avoir rencontré Benny Gantz, un ancien chef d’état-major de Tsahal qui a supervisé l’armée israélienne lors des batailles successives entre Israël et le Hamas. «Le sang des enfants tués par l’armée sur ordre de Gantz n’a pas encore séché, alors même que le président Abbas le rencontre à Ramallah», a déclaré le porte-parole du Jihad islamique Tariq Silmi dans un communiqué. Un communiqué du bureau de Benny Gantz a indiqué que les deux hommes avaient discuté de questions liées à la sécurité, à la diplomatie, à l’économie et aux affaires civiles lors de discussions. Le nouveau gouvernement israélien s’est engagé à renforcer l’économie en difficulté de l’Autorité palestinienne, la considérant comme un intérêt israélien clé.

À LA UNE

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L’essence au plomb officiellement éradiquée de la planète Il y a encore 20 ans, plus d’une centaine de pays utilisaient encore l’essence au plomb L’essence au plomb n’est plus utilisée dans aucun pays du monde, a annoncé lundi le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), saluant une «étape majeure» qui permettra de sauver chaque année plus d’1,2 million de vies et d’économiser plus de 2.400 milliards de dollars.

Les menaces visant l’aéroport de Kaboul restent «réelles» et «précises»

Près d’un siècle après les premiers avertissements sur les effets toxiques de l’essence au plomb, l’Algérie, dernier pays à utiliser ce carburant, a épuisé ses stocks le mois dernier, a déclaré le PNUE. «L’application réussie de l’interdiction de l’essence au plomb constitue une étape majeure pour la santé dans le monde et pour notre environnement», s’est félicité Inger Andersen, directrice exécutif du PNUE, dont le siège est situé dans la capitale kényane Nairobi.

Il y a encore 20 ans, plus d’une centaine de pays utilisaient encore l’essence au plomb, malgré les études scientifiques la pointant comme cause de morts prématurées, d’effets néfastes sur la santé et de pollution de l’air et des sols. La première alerte a été donnée en 1924, lorsque des dizaines de travailleurs ont été hospitalisés et cinq déclarés morts après avoir souffert de convulsions dans une raffinerie du New Jersey (Etats-Unis). Néanmoins, jusqu’aux années 1970, presque toute l’essence vendue dans le monde contenait du plomb. Lorsque le PNUE a lancé sa campagne en 2002, plusieurs grandes puissances, comme les Etats-Unis, la Chine et l’Inde, avaient déjà cessé d’utiliser ce carburant. Mais il est resté largement utilisé dans les pays à faible revenu.

Israël/Coronavirus: 7,81% de cas de contamination, le taux le plus élevé depuis février

Israël, 160 d’entre eux sont placés sous respirateurs artificiels.

«Nous sommes en communication avec les talibans (...) pour nous assurer qu’il n’y a pas d’erreurs» Les menaces visant l’aéroport de Kaboul restent «réelles» et «précises», a déclaré lundi le porte-parole du Pentagone, John Kirby, à la veille de l’achèvement du retrait américain d’Afghanistan. «Cette opération a toujours été dangereuse, mais nous sommes à un moment particulièrement dangereux», a souligné M. Kirby au cours d’un point de presse. «Les menaces sont encore réelles, actuelles et souvent précises.»

Ces chiffres, en hausse également, tendent toutefois à se stabiliser en marge d’une baisse continuelle du nombre R de reproduction qui se situe à 1,1, présageant d’une imminente diminution des taux d’infection.

ricains, l’armée américaine a dit avoir déjoué dimanche un attentat à la voiture piégée et contré lundi des tirs de roquettes sur l’aéroport de Kaboul. Le Pentagone a ouvert une enquête sur la frappe de dimanche, qui aurait, selon le Washington Post, tué 10 civils, y compris plusieurs enfants, tous membres d’une même famille. «Nous enquêtons», a dit M. Kirby. «Si nous avons des informations vérifiables selon lesquelles nous aurions ôté la vie à des innocents, nous serons transparents».

«Nous sommes en communication avec les talibans (...) pour nous assurer qu’il n’y a pas d’erreurs ou de malentendus», a-t-il ajouté, refusant de dire quand le retrait américain total, prévu mardi, serait effectif.

«Personne ne veut de ce genre de choses», a poursuivi le porte-parole du ministère américain de la Défense. Mais «il existait une menace très réelle, très spécifique et très imminente contre l’aéroport, nos forces sur cet aéroport et les civils autour de l’aéroport».

Depuis l’attentat de jeudi aux abords de l’aéroport, revendiqué par l’État islamique au Khorasan (EI-K) et qui a fait plus d’une centaine de morts dont 13 militaires amé-

Le général Hank Taylor a précisé que plus de 122.000 personnes avaient été évacuées d’Afghanistan depuis juillet, dont 5.400 Américains.

Le nombre R de reproduction poursuit toutefois sa baisse et se situe à 1,1 Le nombre de cas de contamination au coronavirus continue d’augmenter, tandis qu’Israël déploie sa campagne vaccinale de rappels, accordant une 3e dose de vaccin pour tous les adultes et les adolescents de plus de 12 ans.

Selon le directeur général du ministère de la Santé, le Pr. Nachman Ash, il s’agit de résultats «suffisamment encourageants» pour ne plus envisager de confinement à l’approche des fêtes du Nouvel an hébraïque. M. Ash a par ailleurs dit espérer qu’au cours du prochain mois, toutes les personnes ayant reçu une 2e dose de vaccin il y a au moins cinq mois, se présenteront aux différents centres de vaccination pour un rappel.

Sur les 87.225 tests effectués, 7,81% ont été positifs - soit 6.576 nouveaux cas en 24h - selon les chiffres du ministère de la Santé publiés lundi, le taux le plus élevé depuis le mois de février.

«Nous avons compris que nous ne pouvions pas compter sur deux doses pour protéger la population», a-t-il déclaré à la radio Kan Reshet Bet, soulignant que «six mois après la deuxième injection, l’effet du vaccin diminue de manière importante».

731 patients sont dans un état grave parmi les 1.145 personnes hospitalisées en

A ce jour, 2.041.949 Israéliens ont reçu une troisième de dose de vaccin.

À LA UNE

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Afghanistan: les États-Unis affirment pouvoir évacuer les 300 Américains restants dans le temps imparti

«Nous en avons évacué bien plus que ça hier» Les États-Unis ont la capacité d’évacuer les quelque 300 citoyens américains restant en Afghanistan qui souhaiteraient partir avant la date butoir du 31 août fixée par le président, ont déclaré dimanche de hauts responsables de l’administration Biden. «C’est la période la plus dangereuse d’une mission déjà extrêmement dangereuse ces derniers jours», a déclaré le secrétaire d’État Antony Blinken, peu avant la confirmation d’une attaque de roquettes à l’aéroport de Kaboul. Les évacuations se poursuivent «sans interruption», a annoncé la porte-parole de la Maison blanche, Jen Psaki. «Le président a reconfirmé aux commandants l’ordre de redoubler d’efforts afin de faire en priorité tout ce qui est nécessaire pour protéger nos forces sur le terrain», a-t-elle ajouté. Le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a de son côté appelé les quelque

300 ressortissants à «se rendre à l’aéroport et à prendre un avion dans le temps imparti». «Nous en avons évacué bien plus que ça hier. Donc, de notre point de vue, les citoyens américains peuvent se rendre à l’aéroport et être évacués en toute sécurité et efficacement», a-t-il insisté. M. Sullivan a par ailleurs précisé que les États-Unis ne prévoyaient pas de maintenir une présence diplomatique après le retrait final des troupes américaines, mais ils «veilleront à l’évacuation en toute sécurité de tout citoyen américain» après mardi, ainsi que «des Afghans qui nous ont aidés». Antony Blinken a pour sa part noté qu’il existait «d’autres moyens de quitter l’Afghanistan, notamment par la route et de nombreux pays bordent l’Afghanistan». Les États-Unis, a-t-il dit, «veillent à mettre en place tous les outils et moyens nécessaires pour faciliter l’évacuation de ceux qui chercheraient à quitter l’Afghanistan» après mardi.

Allemagne/Belgique: le réchauffement en cause dans les inondations dévastatrices

L’Allemagne va devoir consacrer 30 milliards d’euros à la reconstruction des zones sinistrées

Le réchauffement climatique a renforcé la probabilité et l’intensité des inondations qui ont ravagé l’Allemagne et la Belgique en juillet, faisant plus de 200 morts et des milliards d’euros de dégâts, selon une étude rendue publique mardi. La survenue d’un tel épisode extrême sur ces régions a été rendue jusqu’à 9 fois plus probable par le réchauffement dû à l’activité humaine, avec au moins 20% de probabilité supplémentaire. Le changement climatique a également «fait augmenter la quantité de pluie sur une journée entre 3% et 19%», selon les scientifiques du World Weather Attribution (WWA), qui regroupe des experts de divers instituts de recherche dans le monde. Il s’agit de la deuxième étude pointant le réchauffement dans les catastrophes naturelles qui se sont multipliées cet été. Le WWA avait déjà calculé que le «dôme

de chaleur» qui a fait suffoquer le Canada et l’Ouest américain fin juin aurait été «presque impossible» sans les effets du changement climatique. Début août, les experts climat de l’ONU (Giec) avaient eux aussi sonné l’alarme dans un rapport choc, pointant un réchauffement de la planète encore plus rapide et plus fort qu’on ne le craignait, menaçant l’humanité de désastres «sans précédent». Le seuil de +1,5°C - objectif idéal à ne pas dépasser selon l’accord de Paris - pourrait ainsi être atteint autour de 2030, soit 10 ans plus tôt qu’estimé. Les effets dévastateurs - sécheresses, incendies ou inondations - se font déjà sentir à travers le monde. L’Allemagne va devoir consacrer 30 milliards d’euros à la reconstruction des zones sinistrées et la catastrophe a placé la question de l’urgence climatique au centre du débat public à quelques semaines d’élections décisives fin septembre pour la succession de la chancelière Angela Merkel.

Joe Biden remercie N. Bennett lors d’un appel téléphonique pour sa «compréhension» au sujet du report de leur entrevue La première rencontre en face-à-face entre les deux dirigeants est prévue à 10H25 vendredi Le Premier ministre Naftali Bennett s’est entretenu par téléphone avec le président américain Joe Biden jeudi soir, et a exprimé son soutien à la suite d’une attaque meurtrière près de l’aéroport de Kaboul qui a fait plusieurs victimes, dont certaines Américaines. «La réunion bilatérale du président (...) a été reportée à demain», a communiqué brièvement l’exécutif américain quelques heures après l’annonce de plusieurs explosions meurtrières en Afghanistan. Le leader israélien Naftali Bennett a exprimé ses condoléances aux Etats-Unis. La première rencontre en face-à-face entre les deux dirigeants, prévue à 10H25 ven-

dredi (14H25 GMT) selon l’entourage du Premier ministre israélien, doit être l’occasion pour eux de se jauger après la prise de fonctions de Naftali Bennett en juin. Au cours de l’appel, M. Biden a remercié Naftali Bennett pour sa compréhension des circonstances et sa volonté de prolonger son voyage, a déclaré le bureau du Premier ministre dans un communiqué. Les conseillers du Premier ministre israélien avaient auparavant assuré aux membres du personnel de la Maison Blanche qu’ils comprenaient parfaitement le retard du sommet prévu, affirmant que la délégation israélienne se rendrait disponible si nécessaire, selon les médias israéliens. Naftali Bennett est à Washington pour son premier voyage officiel à l’étranger en tant que Premier ministre.

À LA UNE

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Attentat de Kaboul: «Israël se tient aux côtés des États-Unis»

Le Premier ministre israélien a présenté ses condoléances pour les soldats américains tués jeudi

Joe Biden dans la journée, mais la réunion a été reportée à vendredi, en raison de l’attaque.

Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a présenté ses condoléances pour les soldats américains tués jeudi dans un attentat suicide devant l’aéroport de Kaboul.

Le ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid a lui aussi présenté ses condoléances aux Etats-Unis sur Twitter, se disant «choqué et attristé».

«Au nom du peuple d’Israël, je partage notre profonde tristesse face à la perte de vies américaines à Kaboul», a-t-il affirmé sur Twitter. «Israël se tient aux côtés des États-Unis dans ces moments difficiles, tout comme l’Amérique s’est toujours tenue à nos côtés».

«Les prières du peuple d’Israël vont vers les familles des civils et des soldats qui ont été assassinés aujourd’hui», a-t-il affirmé, ajoutant que Jérusalem se tient «aux côtés des États-Unis dans la lutte contre le terrorisme».

«Nos pensées et nos prières vont au peuple des États-Unis», a-t-il ajouté.

La crise afghane a pris un nouveau tour dramatique jeudi après un double attentat revendiqué par le groupe Etat islamique (EI) qui a fait des dizaines de morts, dont 12 Américains, à l’aéroport de Kaboul où se poursuivaient les évacuations d’étrangers et d’Afghans fuyant le nouveau régime taliban.

La rencontre entre N. Bennett et J. Biden reportée à vendredi en raison de l’attentat à l’aéroport de Kaboul Israël/Covid: les chiffres révisés indiquent Naftali Bennett est actuellement à Washington pour sa première visite officielle à l’étranger en tant que Premier ministre, et devait rencontrer le président américain

Les deux dirigeants doivent notamment aborder la lutte contre le programme nucléaire iranien

La rencontre entre le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Naftali Bennett prévue jeudi a été reportée à vendredi, a annoncé la Maison Blanche. «La réunion bilatérale du président (...) a été reportée à demain», a communiqué brièvement l’exécutif américain quelques heures après l’annonce qu’un attentat à Kaboul avait fait plusieurs victimes, dont certaines Américaines selon le Pentagone. N. Bennett et J. Biden devaient aborder la lutte contre le programme nucléaire iranien et le renforcement du soutien à Israël. En amont de son premier déplacement officiel à l’étranger en tant que Premier ministre, Naftali Bennett a affirmé devant la presse que Joe Biden était «un vieil et vrai ami de l’Etat d’Israël».

Le Premier ministre israélien a déjà affirmé que l’Iran serait le principal sujet de sa visite. Les Etats-Unis tentent actuellement de revenir sur la décision de l’ancien président Donald Trump de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 qui avait levé les sanctions sur l’Iran en échange de restrictions sur son programme nucléaire.

que les cas quotidiens ont dépassé les 11.000 pour la première fois lundi

présent ce mardi, portant le nombre d’infections actives à 83.470. Il y a actuellement 716 personnes hospitalisées dans un état grave avec des complications liées à la maladie, dont 159 sous respirateurs artificiels.

Depuis cette décision, l’Iran est revenu sur certains engagements-clés, y compris sur l’enrichissement d’uranium. «Le Premier ministre pense que revenir au sein de l’accord sur le nucléaire iranien (...) est une erreur», a affirmé un haut responsable israélien à la presse, jugeant que l’accord n’avait pas freiné les «agressions régionales» de l’Iran. Naftali Bennett a déclaré qu’il présenterait un «plan méthodique» à Joe Biden à ce sujet.

Le nombre de morts s’élève à 7.030. Le nombre de morts s’élève à 7.030 Les chiffres du ministère de la Santé révisés montrent que 11.077 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés lundi, marquant un record du nombre d’infections quotidiennes en Israël depuis le début de la pandémie. 5.393 autres cas ont été confirmés jusqu’à

Sur les plus de 88.000 tests effectués depuis minuit ce mardi, 6,35% d’entre eux sont revenus positifs, ce qui est en baisse par rapport à ces derniers jours. Selon le ministère de la Santé, 5.978.120 personnes ont reçu une dose de vaccin, 5.484.158 ont reçu deux injections et 2.192.334 ont reçu une troisième dose.

À LA UNE

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Les dirigeants turc et émirati veulent réchauffer les relations bilatérales

Ils ont abordé plusieurs «dossiers régionaux et internationaux d’intérêt commun»

Le prince héritier d’Abou Dhabi, Cheikh Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, et le président turc, Recep Tayyip Erdogan, ont discuté des relations entre les deux pays rivaux lors d’un appel téléphonique lundi, a rapporté l’agence de presse officielle émiratie WAM. Cet appel est le premier du genre entre des dirigeants de haut rang de ces deux pays qui s’opposent sur de nombreux dossiers régionaux, dont le conflit libyen et l’islam politique et qui entretiennent jusqu’à récemment des relations crispées. Il intervient deux semaines après une rare visite d’une délégation émiratie à Ankara, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale, cheikh Tahnoun ben Zayed, qui a évoqué la question de la coopération économique. Lors de leur entretien, le président turc et le dirigeant émirati ont passé en revue les «relations bilatérales et les moyens de les renforcer», indique WAM.

le chef d’état-major menace de riposter aux émeutes à la frontière avec Gaza

«Les émeutes et la terreur conduiront à une réponse ou à une opération forte» S’adressant à des responsables de la défense lundi soir, le chef d’état-major israélien, Aviv Kochavi, a averti qu’Israël ne tolérerait pas les émeutes à la barrière de sécurité qui sépare l’Etat hébreu de la bande de Gaza. «Nous avons amélioré notre capacité d’attaque dans la bande de Gaza ainsi que nos plans opérationnels», a-t-il affirmé, au moment où des centaines de Gazaouis manifestaient à la frontière pour une troisième nuit consécutive. «Si le calme n’est pas préservé à la frontière sud, nous n’hésiterons pas à nous lancer dans une nouvelle campagne», a-til prévenu. Ces déclarations sont intervenues tandis que des milliers de personnes à Tel Aviv ont rendu un dernier hommage à l’officier de la police des frontières Barel Hadaria Shmueli, qui a succombé lundi à ses blessures après avoir été blessé par balle lors d’émeutes le 21 août. «Le calme et la sécurité permettront une amélioration des conditions civiles, mais les émeutes et la terreur conduiront à une réponse ou à une opération forte», a souligné le chef d’état-major.

Ils ont aussi abordé plusieurs «dossiers régionaux et internationaux d’intérêt commun», selon la même source. La Turquie multiplie les gestes d’ouverture en direction de plusieurs pays rivaux dans la région, dont l’Egypte et les Emirats, au moment où Ankara cherche à rompre son isolement régional.

De leur côté, les Emirats cherchent eux aussi à se rapprocher de pays rivaux, dont le Qatar, accusé de soutenir des mouvements extrémistes, après une rupture des relations qui a duré trois ans. «L’entretien entre Recep Tayyip Erdogan et Cheikh Mohammed ben Zayed (Al-Nahyane) était très positif et cordial», a écrit sur son compte Twitter l’ancien ministre

d’Etat émirati aux Affaires étrangères, Anwar Gargash, actuellement conseiller à la présidence. Les Emirats «cherchent à construire des ponts et renforcer les points communs et le travail conjoint avec les (pays) amis afin de garantir la stabilité régionale et la prospérité» à l’avenir, a-t-il ajouté.

À LA UNE

Edition du 1er au 8 septembre 2021

Coopération économique France-Israël: un énorme potentiel mais des résultats encore modestes groupes français comme la SNCF, Alstom, ou encore EDF Energies nouvelles, tandis qu’un certain nombre de partenariats technologiques - notamment dans le domaine des drones - se sont noués, et que des enseignes comme Décathlon se sont solidement implantées en Israël. Côté israélien, une cinquantaine d’entreprises blanc bleu installées dans l’Hexagone emploient quelque 1.500 personnes. Parmi elles, les 600 employés du fabricant de sous-vêtements Eminence racheté en 2018 par Delta Galil, qui a réalisé l’un des rares investissements directs d’une société israélienne sur le sol français.

«Les échanges pourraient être facilement doublés, voire triplés» Les années se succèdent mais le constat, comme une rengaine, reste le même. Qu’il s’agisse de François Hollande en 2013, d’Emmanuel Macron en 2015 ou de Bruno Le Maire en 2017, les derniers dirigeants français à s’être rendus en Israël ont chacun conclu leur visite en déclarant que les échanges commerciaux entre l’Hexagone et l’Etat hébreu étaient insuffisamment développés. Et tous ont fait le vœu, avant de reprendre l’avion, d’œuvrer pour remédier à ce qu’ils ont décrit comme une anomalie chronique. Seulement voilà : près d’une décennie après le voyage du président Hollande en Terre sainte, au cours duquel le chef d’Etat n’avait pas tari d’éloges face aux réussites économiques du pays, force est de constater que les noces commerciales annoncées

n’ont toujours pas eu lieu. Certes, le volume des échanges entre les deux pays a augmenté de 6,8% en 2019, atteignant le record de 2,84 milliards d’euros : un bond significatif, si l’on considère que celui-ci n’avait progressé que de 2,1% par an en moyenne entre 2008 et 2018. Les Israéliens ont ainsi acheté encore plus de véhicules, de matériel électronique, électrique ainsi que de produits cosmétiques fabriqués dans l’Hexagone; les Français, de leur côté, ont confirmé leur intérêt pour les équipements mécaniques, le matériel électronique et informatique made in Israël, ainsi que les fruits locaux. La part des services, portée à 30% en 2019, est quant à elle de plus en plus importante dans les transactions entre les deux pays. Soulignons aussi que d’importants accords ont été conclus ces dernières années dans l’Etat hébreu par quelques grands

Il n’empêche, cependant, que les chiffres peinent à décoller véritablement. La France stagne depuis des années au 10e rang parmi les fournisseurs d’Israël, avec une part de marché qui a même accusé un léger recul en 2019 par rapport à l’année précédente. Quant à l’Etat hébreu, 16e exportateur de services dans le monde, il n’est que le 50e fournisseur de l’Hexagone (biens et services confondus). Des lacunes ainsi résumées dans le rapport du Trésor français de 2019 sur les échanges bilatéraux : «Les échanges commerciaux entre les deux pays ne sont ni à la mesure du poids économique de la France, ni à la mesure du niveau de développement d’Israël». Des écueils structurels Ces freins dans les échanges franco-israéliens ont plusieurs origines, selon Daniel Rouach, président de la Chambre de commerce et d’industrie Israël France (CCIIF). La barrière linguistique, tout d’abord. Les Israéliens, qui maîtrisent généralement très bien l’anglais, se tournent plus naturellement vers les pays anglo-saxons lorsqu’il s’agit de faire des affaires. Et il n’est un secret pour personne que les patrons des PME françaises sont loin d’être des champions des langues étrangères.

La barrière culturelle est également non négligeable : on ne conclut pas des contrats en Israël de la même manière qu’on le fait en France. «Les Israéliens ont une perception très opaque du milieu des affaires dans l’Hexagone, ils ont beaucoup de mal à l’appréhender. Ils comprennent mal par exemple l’importance des réseaux d’affaires ou des réseaux universitaires français», affirme Daniel Rouach à i24NEWS. Arié Bensemhoun, le directeur exécutif d’Elnet, une organisation qui œuvre au renforcement des relations bilatérales entre Israël et l’Europe, explique pour sa part que lorsqu’il s’agit de négocier, les Français s’inscrivent dans la durée, tandis que les Israéliens sont des «deal makers» : ils foncent et sont dans l’action immédiate, ce qui les rapproche encore naturellement des Anglo-saxons. Les obstacles administratifs ainsi que ceux posés par certaines instances françaises telle la pointilleuse CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés), qui empêche nombre de logiciels et outils technologiques de pénétrer le marché hexagonal, constituent d’autres écueils importants, explique Arié Bensemhoun à i24NEWS. Côté israélien, l’ouverture du marché continue à pâtir de la réglementation très stricte sur les importations, et du problème récurrent des monopoles. Autant d’obstacles structurels, donc, que les parties peinent à surmonter pour faire véritablement exploser les échanges. «Contrairement à ce qu’on croit souvent, les Israéliens aiment beaucoup la France mais ils la voient avant tout comme une destination touristique et culturelle, et non pas comme un pôle économique», affirme le président de la CCIIF. Il en veut pour preuve le test qu’il avait fait passer à des étudiants israéliens en MBA à l’Institut du Technion, leur demandant de citer des noms d’entreprises françaises. «A part Renault, Peugeot et le Club Med, ils n’en

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Coopération économique France Israël: un énorme potentiel mais des résultats encore modestes ... suite

connaissaient aucune», regrette Daniel Rouach.

Un manque d’engagement véritable Mais au-delà de ces difficultés, ce qui est surtout pointé est le manque d’efforts de la part des acteurs institutionnels pour développer le commerce bilatéral. «Le problème de la France réside dans un sous-investissement et un sous-financement pour s’ancrer dans le marché israélien, tandis que l’Etat hébreu, pour sa part, se tourne spontanément vers les Etats-Unis, ou d’autres pays d’Europe comme l’Allemagne, avec laquelle il entretient un lien particulier», dit le président de la CCIIF. Pour changer la donne, ce dernier souhaiterait notamment organiser un tour de France des grandes entreprises à l’adresse des hommes d’affaires israéliens. Arié Bensemhoun note de son côté l’absence de suivi nécessaire pour permettre de traduire l’expression des bonnes volontés en réalité concrète. Il raconte à ce propos avoir participé à un déjeuner réunissant l’ancien Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, plusieurs patrons du Cac 40 ainsi que le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, au cours duquel celui-ci avait proposé, très enthousiaste, de débloquer un budget de 80 millions d’euros pour développer les échanges entre l’Hexagone et l’Etat hébreu. Une rencontre qui n’a toutefois pas été suivie de résultats en raison du manque de «follow up» par des intermédiaires pertinents, affirme le directeur exécutif d’Elnet. «Les relations bilatérales souffrent d’un manque d’acteurs et d’interlocuteurs vraiment efficaces», dit-il à i24NEWS, soulignant que les échanges économiques franco-israéliens pourraient être facilement doublés, voire triplés, particulièrement dans les domaines du cyber, de l’information ou de l’environnement. «Israël et la France possèdent tous deux des économies modernes, libérales et tournées vers l’innovation, qui ont une vocation naturelle à collaborer et à se potentialiser mutuellement», dit-il. Collaboration renforcée à l’ère post-Covid ? La véritable embellie dans les échanges franco-israéliens pourrait venir d’une collaboration féconde entre startups. C’est en tout cas le souhait réitéré du président français Emmanuel Macron, qui lorsqu’il était ministre de l’Economie avait été à l’origine de l’implantation de la French Tech à Tel-Aviv, dont l’objectif est de créer des ponts entre les écosystèmes technologiques des deux pays. Dans la perspective d’une numérisation effrénée de l’économie à l’ère post-Covid, Israël est plus que jamais perçu par la France comme un partenaire stratégique de premier plan, ca-

pable de lui offrir les clés de sa résilience économique. Et dans ce contexte de dynamisation des partenariats franco-israéliens 2.0, c’est Erel Margalit qui pourrait bien faire figure d’homme providentiel. L’homme d’affaires israélien, fondateur et président du fonds d’investissement Jerusalem Venture Partner (JVP), s’apprête en effet à établir un hub d’innovation à Paris, à l’image de ceux qu’il a déjà mis en place à Jérusalem et New York. Avec pour objectif de faire de la capitale française un centre d’innovation européen majeur. Identifier les freins aux échanges bilatéraux revient immanquablement à se demander si l’image d’Israël, souvent façonnée à l’aune du conflit israélo-palestinien, n’est pas l’un d’eux. «Ce n’est plus le cas», affirme Daniel Rouach, qui assure que les Français font désormais la part des choses, et qu’ils ne sont pas prêts à sacrifier des échanges économiques féconds avec la «Startup Nation» au nom de divergences politiques ou idéologiques. Il mentionne toutefois que les sociétés israéliennes qui réussissent dans l’Hexagone font plutôt profil bas, par peur d’un éventuel boycott. Arié Bensemhoun se montre plus timoré. S’il relève une véritable évolution des mentalités, il note également que de nombreux entrepreneurs français se posent encore la question du «qu’en dira-t-on», et de l’influence que ces deals auront sur l’image de leur société, d’autant plus à l’ère du diktat des réseaux sociaux. «Le véritable changement doit venir de l’establishment politique français, qui doit assumer une relation totalement décomplexée avec Israël en tant que pays allié et ami. Le reste suivra», assure-t-il. Plus globalement, le directeur exécutif d’Elnet est convaincu que c’est l’Union européenne dans son ensemble qui doit renforcer ses liens avec Israël sur le plan économique, mais aussi stratégique. Si l’Europe est déjà le premier partenaire commercial de l’Etat hébreu, il est important selon lui qu’elle s’engage dans une véritable alliance avec le Moyen-Orient dessiné par les accords d’Abraham, pour faire la différence face aux géants chinois et américain, et relever les défis actuels. «Le terrorisme islamiste, l’immigration clandestine et l’émergence d’idéologies dangereuses menacent le rêve européen. C’est également la première fois dans l’histoire de l’humanité que toutes les crises sont conjuguées : crise sanitaire, environnementale, économique, sécuritaire etc. Cette situation inédite nécessite de rebattre les cartes et de se repositionner sur l’échiquier mondial», dit Arié Bensemhoun. «Le Goliath européen a besoin du David israélien. Il en va de sa survie.»

Israël: le ministère des Affaires étrangères salue l’arrivée de l’ambassadeur de Bahreïn

«Son arrivée constitue une étape importante dans le développement des relations bilatérales» Le ministère des Affaires étrangères a salué mardi après-midi l’arrivée en Israël de Khaled Yousif al-Jalahmah, premier ambassadeur de Bahreïn auprès de l’Etat juif. «L’arrivée de l’ambassadeur et l’ouverture officielle prochaine de l’ambassade de Bahreïn en Israël marquent une étape importante dans le développement des relations bilatérales entre les deux pays et leurs peuples», a déclaré le porte-parole du ministère, Lior Haiat.

«L’ambassade de Bahreïn en Israël, ainsi que l’ambassade d’Israël à Bahreïn, ont un rôle central dans le renforcement des relations bilatérales et constituent une autre étape importante de la vision des accords de paix signés en 2020», a-t-il ajouté. Khaled Yousif al-Jalahmah, le premier ambassadeur de Bahreïn en Israël, est arrivé à Tel-Aviv pour prendre ses fonctions. Un communiqué diffusé par l’agence de presse de Bahreïn vante son arrivée comme «une étape importante dans le développement des relations entre les deux pays et leur peuple».

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Israël veut installer davantage Réinventer le sens de la vie ! de bornes de recharge pour les véhicules électriques La période de slihot que nous partageons avant Roch Hachana est quand même très particulière.

Le ministère de l’Énergie veut interdire l’achat de toutes les voitures non électriques à partir de 2030. Le ministère de l’Énergie investira 24 millions de shekels (6,3 millions d’euros) pour déployer davantage de stations de recharge pour véhicules électriques dans tout le pays. Les chargeurs seront installés dans les parkings, les espaces publics, les centres commerciaux et les autoroutes. L’annonce fait suite à une allocation an-

térieure de 30 millions de shekels (7,9 millions d’euros) pour mettre en place quelque 2.500 points de recharge d’ici la fin de cette année. Le ministère de l’Énergie veut interdire l’achat de toutes les voitures non électriques à partir de 2030. La société israélienne StoreDot avait annoncé début 2021 qu’elle avait réussi à développer la première batterie de voiture électrique au monde pouvant être complètement rechargée en seulement cinq minutes.

Tout d’abord dans ce que nous lisons, il y a une volonté de retour vers la spiritualité qui s’affirme avec joie, alors que nous avouons ce qui parait impardonnable. C’est cela l’espérance Juive ! Incompréhensible d’un point de vue de la logique humaine, mais pas dans l’optique de la pensée hébraïque. D’ailleurs, le peuple juif a toujours défié le système, on le voit même dans le fonctionnement de nos institutions communautaires ou au sein de l’Etat d’Israël. Combien de fois as-t-on vu des projets voués à l’échec atteindre des réussites inespérées ? Ensuite, ces solennités sont vécues de manière différente par chacun, mais avec une intensité qui nous est propre ! Personne n’est au-dessus des autres ni en-dessous dans la part qu’il doit prendre dans cette fête.

Cette préparation à trouver du sens à un instant est tout aussi importante que la célébration de l ‘ année juive. Le Jour J de Roch Hachana, c’est celui où on se lance dans notre projet de changement. Cela peut-être, tout simplement, réinventer le sens de ce que nous faisons au quotidien. « Il faut savoir rentrer dans une logique de l ‘innovation avec ce que nous possédons déjà tant

du point de vue matériel que spirituel. C’est le moment où on se situe face à nos obligations, on a pu vivre une vie et désormais choisir d’en prendre une autre » (Rabbin Haïm Korsia Emission à l ‘origine du 29 août France 2). De la même manière que l’acidité de la pomme est adoucie par le fait de la tremper dans le miel, nous devons être capables de tirer de la douceur de moments de vies qui contiennent de l’amertume. Les slihots et Roch Hachana, c’est aussi marqué le temps qui nous répare. Trouver en nos erreurs des potentialités pour notre réussite ! Un grand homme n’est pas celui qui n’échoue jamais ; c’est celui qui peut être recalé mais ne baisse jamais les bras. Ce n’est qu’à travers le creuset de l’échec et de la persévérance que l’on peut atteindre la grandeur. « Car sept fois le juste tombe et sept fois, il se relève » – Roi Salomon (Proverbes, 24, 16) Cette citation se complète parfaitement avec ce que disait Albert Einstein « Ce n’est pas que je suis si intelligent, c’est simplement que je reste plus longtemps avec les problèmes ». Au fond, pendant cette période de retour à la Torah, nous restons un certain temps avec nos dilemmes afin d’arriver à des solutions pour notre futur. Paul Fitoussi Chef d’établissement Groupe Scolaire Yavné Marseille

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Xavier, Valérie, Michel, Philippe, Le debrief de la semaine par Eric et les autres Jack-Yves Bohbot

Un grand magazine titrait il y a quelques jours : « Vont-ils s’entendre ? ». Cette interpellation ne concernait pas les joueurs de l’équipe de France mais bien les cinq prétendants de droite à l’élection présidentielle : Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Philippe Juvin et Eric Ciotti. Car la belle victoire des régionales a redonné des couleurs à la droite, une puissante dynamique aux Républicains à qui certains prédisaient pourtant, il y a quelques mois pour tout avenir, celui d’un astre mort.

Mais comment faire pour éviter une guerre fratricide, une querelle des égos du genre que celle que la droite aime pratiquer avec délice : personne n’a oublié les affrontements entre Giscard et Chirac, le même Chirac contre Balladur ou plus récemment les dernières primaires qui avaient laissé la droite en lambeaux. Et la question est de première importance car aujourd’hui un candidat de droite semble en mesure de troubler le deuxième tour que tous les sondeurs nous promettent, Macron/Le Pen. La droite dispose avec ses personnalités d’un beau vivier de candidats crédibles mais si dans la vie « abondance de biens ne nuit pas », au premier tour de l’élection présidentielle, il vaut mieux n’avoir qu’un seul candidat pour être qualifié au deuxième tour. Une droite divisée au premier tour n’aurait aucune chance pour s’imposer. Tous les experts de la droite cherchent à imaginer et à mettre en place un système de départage qui apaisent les ambitions et

impose un candidat unique pour la droite et le centre.

La primaire ? Elle est demandée par tous sauf Bertrand. Même si l’exercice démocratique parait séduisant, le choix de militants risque de conduire à un choix radical, éloigné des préoccupations des électeurs. Christian Jacob, le patron des Républicains, plaide pour une démarche plus sophistiquée : d’abord ne pas se précipiter, profiter de l’été pour organiser quelques rencontres discrètes, consulter un panel de 15 000 personnes pour cerner les attentes de l’opinion et voir si un prétendant s’impose, et faire entériner cette décision par un congrès des Républicains en novembre. Tout cela sonne très bien. Sauf que le président des Hauts-de-France s’est lancé depuis plusieurs semaines dans la campagne présidentielle et qu’aucune primaire ni aucun congrès ne l’arrêtera… Jack-Yves Bohbot

Reprise des échanges israélo-palestiniens Abandonnés depuis près de sept ans, c’est au plus haut niveau que les échanges ont repris entre Mahmoud Abbas et un ministre israélien, en l’occurrence Benny Gantz, chargé de la Défense. Peu disert sur sa conversation avec le président de l’Autorité palestinienne, Benny Gantz a déclaré : « plus l’Autorité palestinienne est forte, plus faible sera le Hamas. Plus sa capacité à gouverner sera grande, plus nous serons en sécurité, et moins nous aurons à faire nous-mêmes ». Volte-face ? Les deux présidents israélien et turc se sont entretenus en juillet, le président Erdogan félicitant son homologue pour son investiture. Le président turc avait en mai dernier critiqué Israël pour ses frappes dans la bande de Gaza, dénonçant dans une violente tirade des « meurtriers » qui « tuent des enfants âgés de cinq ou six ans ». « Il n’y a que sucer le sang qui les assouvit », avait-il estimé…

Hommage à Claude Barouch Un an après son décès, un bel hommage a été rendu à Claude Barouch par Edward Amiach et l’UPJF à la synagogue de la rue de la Roquette, le 4 juillet dernier. De nombreuses personnalités se sont exprimées – tour à tour – pour rappeler les combats de l’ancien dirigeant communautaire, notamment contre l’antisémitisme, l’antisionisme et la désinformation dans les médias. Israël desserre l’étau autour de Gaza Israël a décidé d’alléger les restrictions qui s’appliquaient à Gaza depuis le dernier conflit avec le Hamas. Un communiqué de Tsahal indique que « la zone de pêche de la bande de Gaza sera étendue de neuf à douze milles nautiques ». Les importations dans la bande de Gaza depuis Israël d’équipement médical, d’équipement de pêche, de matériaux de base pour l’industrie et le textile seront de nouveau permises ainsi que les «exportations de textiles depuis la bande de Gaza vers Israël». Londres invite Bennett Le premier ministre britannique Boris Johnson a convié son homologue israélien à Londres pour échanger notamment sur leurs stratégies respectives pour lutter contre la pandémie et de convenir d’une coopération sur cette question. Les deux dirigeants ont loué leur coopération dans divers domaines, y compris les questions de sécurité. Eric Ciotti veut déplacer l’ambassade de France à Jérusalem Le député des Alpes-Maritimes candidat à la primaire de la droite et du centre, demande à la France de « reconnaître Jérusalem comme la capitale unifiée de l’État d’Israël » et d’y transférer son ambassade. « Reconnaître Jérusalem comme la capitale unifiée de l’État d’Israël et faire en sorte que l’ambassade de France qui est aujourd’hui à Tel-Aviv soit déplacée à Jérusalem, comme les États-Unis l’ont fait. Donald Trump l’a fait, je note que Biden n’a pas modifié cette position » a-t-il déclaré sur France-Info.

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La Corée du Nord semble avoir Pologne: la communauté juive dénonce redémarré un réacteur nucléaire l’inauguration d’une exposition sur la

Ces activités constituent une «violation claire» des résolutions des Nations unies

La Corée du Nord semble avoir redémarré son réacteur produisant du plutonium dans le complexe nucléaire de Yongbyon, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui se dit préoccupée. «Depuis début juillet, il y a des signes, notamment le déversement d’eau de refroidissement, compatibles avec le fonctionnement du réacteur», a indiqué l’AIEA dans son rapport annuel. Un redémarrage de ce réacteur, d’une capacité de cinq mégawatts, pourrait signifier que Pyongyang poursuit son programme de développement nucléaire en violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. L’avenir de ce complexe nucléaire fut l’un des points de contentieux du deuxième sommet du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un avec le président américain Donald Trump qui s’est soldé par un échec en 2019 à Hanoï. La Corée du Nord avait proposé de démanteler une partie du complexe de Yongbyon

mais pas ses autres infrastructures de production nucléaire, en échange d’une levée «partielle» des sanctions économiques. Cette offre avait été rejetée par Washington et depuis les négociations entre les deux pays sont au point mort.

«culture de l’effacement»

Les experts de l’AIEA ont été expulsés de la Corée du Nord en 2009 et, depuis, l’agence surveille les activités de ce pays depuis l’étranger. Un éventuel redémarrage de ce réacteur fait suite à une information récente selon laquelle Pyongyang utilise également un laboratoire radiochimique situé à proximité pour séparer le plutonium du combustible usagé provenant du réacteur. Les signes de fonctionnement du réacteur et du laboratoire sont «profondément troublants», a déclaré l’AIEA, ajoutant que ces activités constituent une «violation claire» des résolutions des Nations unies. Un haut responsable du département d’Etat américain a déclaré que ce rapport «souligne le besoin urgent de dialogue et de diplomatie afin de parvenir à la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne».

Amsterdam va restituer un tableau de Kandinsky à une famille juive acquis pendant la Seconde Guerre mondiale La famille d’Irma Klein se bat depuis plus d’une décennie devant les tribunaux pour récupérer l’oeuvre

tableau dans les années 1940 pour l’équivalent d’environ 1.600 $ pour subvenir à leurs besoins en temps de guerre.

«Nous n’acceptons pas le soutien des personnes répandant la haine, l’intolérance et l’hostilité»

Suite à un tollé international, la fondation d’art moderne et contemporain d’Amsterdam devrait restituer une peinture de Vassily Kandinsky acquise auprès d’une famille juive forcée de vendre ses trésors pendant la Seconde Guerre mondiale.

La Conférence sur les réclamations matérielles juives contre l’Allemagne (Claims), chargée de réclamer des dédommagements pour les victimes du nazisme et les survivants de la Shoah, considère que le tableau a été volé.

Des représentants de la communauté juive en Pologne ont dénoncé l’inauguration vendredi d’une exposition à Varsovie comprenant des œuvres de l’artiste suédois Dan Park, condamné pour discours de haine.

La toile «Bild mit Hausern» (Peinture avec maisons), dont la valeur est estimée à au moins 22 millions de dollars (près de 19 millions d’euros), devrait être remise par le Stedelijk Museum à la famille d’Irma Klein, qui se bat depuis plus d’une décennie devant les tribunaux pour récupérer l’oeuvre, a indiqué jeudi la municipalité de la capitale néerlandaise dans un communiqué, selon le Jewish Telegraphic Agency (JTA).

Les autorités néerlandaises ont admis cette version, mais estimé dans le même temps que «l’intérêt public» de l’exposition du tableau au Stedelijk Museum l’emportait sur celui de la famille de récupérer son bien.

L’une de ses œuvres faisant partie de l’exposition «Art politique» représente le tueur d’extrême droite norvégien Anders Behring Breivik en mannequin pour la marque de vêtements Lacoste.

Cette position, qui enfreint les règles internationales de restitution, a entraîné des pressions et des protestations internationales, notamment de la part des autorités néerlandaises chargées de traiter les demandes de restitution.

«Nous n’acceptons pas le soutien des personnes répandant la haine, l’intolérance et l’hostilité», lit-on dans la lettre ouverte signée entre autres par le grand rabbin de Pologne Michael Schudrich et Zygmunt Stepinski, le directeur du musée POLIN de l’histoire des Juifs de Pologne.

Le musée et la ville sont en pourparlers avec la famille pour procéder à la restitution au plus vite, a par ailleurs indiqué le communiqué. Irma Klein et son époux avaient vendu le

«En Pologne - un pays où en raison de la politique nazie six millions de citoyens ont été tués - les activités de créateurs tels que Dan Park insultent les sentiments de tous les Polonais», ont-ils déclaré.

Dan Park a été condamné à plusieurs reprises pour ses propos et ses actes provocateurs, notamment en 1996 après avoir porté un blouson d’aviateur frappé d’une croix gammée, des mots «Heil Hitler» et «SS», ainsi que du symbole de la tête de mort. Il avait alors affirmé devant le tribunal qu’il s’agissait d’une provocation et non pas d’un acte partisan au nazisme. Park est populaire auprès des mouvements d’extrême droite. L’exposition au Centre d’art contemporain du château Ujazdowski, financée par le ministère polonais de la Culture, est décrite par les organisateurs comme une célébration de la liberté d’expression et une plate-forme pour les artistes victimes de la «culture de l’effacement» («cancel culture «en anglais, ndlr). «Les artistes qui prônent une expression débridée et des idées anti-mainstream paient souvent le prix le plus élevé pour avoir testé les limites de la tolérance et pour s’être confrontés aux dogmes politiques», selon le musée.

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Une université espagnole annule le séminaire «Auschwitz/Gaza» comparant la Shoah au conflit israélo-palestinien

Le séminaire avait été fustigé par plusieurs spécialistes de la Shoah et des organisations juives Une université espagnole a annulé un séminaire intitulé «Auschwitz/Gaza : un terrain d’essai pour la littérature comparée», après avoir reçu des critiques de plusieurs spécialistes de la Shoah et d’organisations juives, a rapporté jeudi le Jewish Telegraphic Agency. «Le séminaire de l’Université de SaintJacques-de-Compostelle en Galice a banalisé la Shoah en le comparant au conflit israélo-palestinien», ont soutenu des groupes juifs. Le Centre Simon Wiesenthal a condamné le séminaire dans une lettre envoyée lundi au ministre espagnol des Universités, Manuel Castells Oliván. «Ce titre même et ce contenu attendu n’est pas une question de ‘liberté d’expression’, mais une banalisation de la Shoah, qui peut inciter à la haine et à la violence contre les Juifs», a écrit Shimon Samuels, le directeur.

L’université n’a pas commenté la décision, mais le Congrès juif européen a signalé l’annulation du séminaire mercredi. Celui-ci devait être dispensé par la Faculté de philologie du Département de littérature comparée. Mario Sinay, spécialiste de l’éducation de la Shoah, a déclaré mardi à une radio juive argentine : «Je suis totalement indigné par la banalisation de la Shoah dans sa forme la plus complète, déguisée en intellectualisme et présentée comme un discours rationnel, dans le cadre d’un séminaire universitaire». L’Association galicienne d’amitié avec Israël, située dans la région autonome du nord de l’Espagne, avait également publié une déclaration sur Facebook. «Il existe un consensus majoritaire pour considérer, comme une forme claire d’antisémitisme contemporain, la banalisation de la Shoah et la comparaison du génocide juif avec le conflit israélo-palestinien».

Lituanie: des fouilles israélo-lituaniennes dévoilent des restes de l’ancienne synagogue de Vilnius Une école avait été construite sur les lieux Des fouilles menées à Vilnius, en Lituanie, sur le site de la Grande Synagogue de Vilna ont permis de dévoiler l’Aron Kodesh (Arche de la Torah) et la Bimah (estrade), détruites il y a 60 ans par les nazis et les soviétiques. Les fouilles, qui visaient à mettre au jour les vestiges du monument, ont été dirigées par l’archéologue de l’Autorité des antiquités d’Israël, le Dr Jon Seligman. «En tamisant le sol devant l’Aron Kodesh, nous avons également trouvé un Yad en argent, qui est le pointeur utilisé pour lire le rouleau de la Torah», ont déclaré les archéologues. La Grande Synagogue de Vilna, construite au 17ème siècle dans le style Renaissance et baroque, constituait le cœur du grand centre juif d’étude de la Torah qu’était la ville lituanienne. On trouvait alors à Vilnius pas moins de 12 synagogues et salles de prière, un bain public et des mikvés (bains rituels), ainsi que le bâtiment du conseil communautaire

et une célèbre bibliothèque. La Grande Synagogue, qui occupait une place à part pour les Juifs de Lituanie, a été pillée et incendiée par les nazis, et en 1956-1957, ses vestiges ont été complètement détruits par les autorités soviétiques. Une école avait alors été construite sur les lieux. «Quand nous avons mis au jour l’Aron Kodesh et la Bimah, depuis lesquelles des générations de Juifs ont lu la Torah pendant 300 années consécutives, nous avons constaté que le cœur de la synagogue avait été considérablement endommagé par la destruction soviétique,» a déclaré le Dr Jon Seligman. Endommagé à la suite d’un incendie survenu au 18e siècle, l’Aron Kodesh, qui apparaît dans toute sa splendeur sur les nombreuses images de la synagogue, a été rénové grâce à la contribution de la fondation «Yesod» Yehuda ben Eliezer.

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La chancelière allemande Angela Merkel annule son voyage en Israël en raison de la crise afghane

La visite de la chancelière était prévue du 28 au 30 août La chancelière allemande Angela Merkel a annulé son prochain voyage en Israël, a annoncé jeudi un porte-parole du Premier ministre Naftali Bennett. M. Bennett s’est entretenu avec Mme Merkel depuis son hôtel à Washington et a appris qu’elle ne voyagerait pas en Israël la semaine prochaine comme prévu, en raison de la crise en Afghanistan et de la nécessité de retirer les troupes allemandes du pays,

Où est la tranquilité d’antan ?

selon son bureau. Le chef du gouvernement de l’Etat hébreu a affirmé qu’il comprenait la situation et a souhaité la réussite du retrait, en ajoutant qu’il espérait accueillir Angela Merkel en Israël prochainement. La visite de la chancelière était prévue du 28 au 30 août. Les médias allemands ont précisé que l’évacuation des troupes allemandes s’était terminée mardi.

Les migrants sont en train de devenir une arme de déstabilisation de l’Europe! La Biélorussie accueuillr les demandeurs

d’asile à bras ouverts, pour les pousser vers ses voisins. Depuis 2 semaines, une trentaine d’afghans campent aux frontières. Personne ne saurait dire s’ils sont du côté de la Pologne ou de la Biélorussie. Les soldats se regardent en chiens de faïence. Les migrants survivent à la belle étoile grâce aux activistes qui les aident en douce. Le gouvernement de Varsovie refuse de les laisser passer, malgré son opposition libérale et des ONG humanitaires. Pourquoi? Parce que c’est un chantage. Ces migrants sont manipulés par les gouvernements voisins. C’est la «chair à canon» d’une guerre bizarre. Ils sont une arme entre les mains d’Alexandre Loukachenko, le Président Biélorusse, contre ses voisins européens. Mais ces 30 migrants égarés ne sont pas un cas isolé. Depuis 15 jours, plus de 4000 d’entre eux, ont débarqué en Pologne. Les soldats biélorusses les repoussent avec des boucliers anti-émeutes les migrants en Lettonie. Pays qui a décrété l’état d’urgence. C’est pareil en Lithuanie, qui déroule des barbelés de 3 mètres de haut. Ce n’est pas le rideau de fer, mais la clôture contre l’invasion. Tout ce manège n’a qu’un but: Loukachenko veut Obliger l’Europe à lever les sanctions qui l’étranglent. Que peut faire l’Europe? Elle va financer les barbelés, l’opposition, et placer le président Loukachenko, médiocre maître chanteur, au pied du mur. Toute cette gabegie nous mène à une conclusion: Avec l’UE, quand tout pourrait bien se passer, exemple ISRAEL, il faut absolument qu’il y ait désordre! Sans doute, pour prouver son utilité. Personne n’est dupe. Certains chantent: il est où le bonheur? Et nous, on aspire à la quiétude. Est-ce trop demander? René Seror

SÉCURITÉ

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Le garde-frontière grièvement Afghanistan: l’EI-K revendique blessé par des Palestiniens lors l’attaque aux roquettes contre d’affrontements est décédé l’aéroport de Kaboul

Barel avait été touché à la tête par un tir palestinien et avait été plongé dans le coma

Le garde-frontière israélien, Barel Hadaria Shmueli, grièvement blessé à la tête samedi dernier lors d’affrontements à la barrière de sécurité qui sépare Gaza d’Israël est décédé lundi après-midi. Barel avait été touché à la tête par un tir palestinien lors de heurts avec des émeutiers gazaouis, il était dans le coma depuis 9 jours. Son état s’était brusquement détérioré dimanche soir. «J’ai reçu avec une profonde tristesse la nouvelle amère de la mort du combattant, Barel Hadaria Shmueli, tombé en défendant la sécurité d’Israël. Aucun mot ne sera assez puissant pour réconforter sa famille en deuil. Barel a toujours été un guerrier et il l’a été aussi pendant sa mort. Il s’est battu pour sa vie jusqu’au dernier moment, alors que le peuple d’Israël priait pour sa guérison,» a réagi le Premier ministre Naftali Bennett. L’ancien Premier ministre Benyamin Ne-

tanyahou a également adressé ses condoléances à la famille de Barel.

«Ces derniers jours, nous avons prié avec tout le peuple d’Israël pour sa guérison. Barel et ses camarades se sont battus avec détermination et héroïsme contre le terrorisme de Gaza. Nous n’oublierons jamais son héroïsme. Que sa mémoire soit bénie et toujours conservée dans nos cœurs», a-t-il dit. La semaine dernière, des centaines d’émeutiers palestiniens se sont rassemblés à la frontière pour affronter les forces de l’ordre israéliennes, lançant des pneus enflammés et des projectiles en leur direction. De nouvelles manifestations ont eu lieu samedi et dimanche soirs, et le Hamas a prévenu qu’elles se poursuivraient au moins jusqu’à jeudi. L’armée israélienne riposte automatiquement à toute attaque sur son territoire en visant les positions terroristes dans la bande de Gaza.

Liban: quatre morts lors d’une explosion dans une usine à Beyrouth

Selon des médias locaux, un chauffe-eau aurait explosé provoquant d’importants dégâts Au moins quatre personnes ont péri lundi dans une explosion dans une usine de la capitale libanaise, a rapporté l’agence nationale de l’information (ANI). L’explosion s’est produite à l’intérieur d’une usine située dans le quartier de Bourj al-Barajneh, dans la banlieue sud de Beyrouth, selon l’ANI, qui n’a pas précisé

la cause de l’incident. Selon des médias locaux, un chauffe-eau aurait explosé provoquant d’importants dégâts. Des images diffusées par les chaines locales montrent des véhicules endommagés garés à l’extérieur de l’usine, tandis qu’une vidéo relayée sur les réseaux sociaux montre trois corps ensanglantés au sol à l’intérieur du bâtiment.

«Les soldats du califat ont ciblé l’aéroport international de Kaboul, avec six roquettes»

Le groupe jihadiste Etat islamique au Khorasan (EI-K) a revendiqué les tirs de roquettes lundi contre l’aéroport de Kaboul en Afghanistan. «Les soldats du califat ont ciblé l’aéroport international de Kaboul, avec six roquettes», a déclaré le groupe dans un communiqué. Un responsable des talibans sur les lieux a indiqué que cinq roquettes avaient été tirées et qu’elles avaient été interceptées par le système de défense anti-missile de l’aéroport. Dimanche, une attaque à la roquette a été perpétrée à proximité de l’aéroport touchant une habitation, deux personnes sont décédées dont un enfant, et trois autres ont été blessées.

Le président américain Joe Biden a fixé à mardi l’échéance pour retirer les dernières troupes américaines d’Afghanistan où elles étaient entrées en 2001 pour chasser du pouvoir les talibans, en raison de leur refus de livrer le chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, après les attentats du 11 septembre. Deux décennies plus tard, les talibans ont profité du retrait américain progressif ces derniers mois et de l’effondrement des forces de sécurité afghanes pour entrer dans Kaboul le 15 août et reprendre le pouvoir, après une offensive militaire éclair non anticipée par Washington. Le retour des islamistes au pouvoir a obligé les Occidentaux à évacuer dans la précipitation depuis l’aéroport de Kaboul leurs ressortissants et des Afghans susceptibles de subir des représailles de la part des talibans, notamment pour avoir travaillé pour les forces étrangères.

Allemagne: une femme soupçonnée de soutenir l’EI arrêtée

Denise S. risque d’être accusée de soutien à une organisation terroriste étrangère

consistait à établir des contacts avec des membres féminins de l’EI et de les informer des prochains transferts d’argent.

Une femme de nationalité allemande a été arrêtée près de Munich, soupçonnée d’avoir porté assistance au groupe État islamique (EI) en facilitant le transfert d’argent à des militants, selon les procureurs, a rapporté lundi l’Associated Press.

Elle aurait également demandé à Aymen A.-J. de transférer 200 euros à un membre de l’Etat islamique basé à Idlib, en Syrie.

Denise S. a été arrêtée dans la ville de Geretsried, située en Bavière, et risque d’être accusée de soutien à une organisation terroriste étrangère, pour son aide prêtée à Aymen A.-J., un Irakien interpellé en Allemagne au début de l’année. Selon les procureurs fédéraux, sa mission

Aymen A.-J. est pour sa part accusé d’avoir transféré au moins 12 000 $ (plus de 10.000 euros) vers la Syrie et le Liban entre juin et septembre 2020 pour aider les combattants de l’EI. Selon les procureurs, il a été arrêté à la frontière germano-suisse en janvier alors qu’il quittait le pays pour retrouver une cellule du groupe, en Syrie ou en Afrique.

FRANCE

Edition du 1er au 8 septembre 2021

Tambouille politique Rentrée de tous ls partis. Ils ont tous le même objectif: Occuper le terrain, de préférence sans polémique. Les vœux pieux sont à l’image des promesses électorales: Ceux qui les prononcent les oublie tres vite. Obsession commune: être plébiscité par les militants. Tenter de rassembler le plus possible.

La migration afghane ne sera pas comparable à la migration syrienne de 2015

Commençons par Jean Luc Mélenchon; La France insoumise, très abîmée par les récentes polémiques, Leur patron, pas très haut dans mes sondages, Et voilà qu’un sondage le place à 11% d’intentions de vote au premier tour. Il est en tête des candidats de gauche. Comme disait Coluche: Il est pas arrivé le pauv’ mec! Au Parti socialiste, on n’a pas le moral. On a sans doute sauvé les meubles aux régionales, mais ça n’a pas résolu le problème de leadership. Toute l’attention des militants est concentrée sur Anne Hidalgo. Elle veut montrer sa capacité à rassembler, mais le même sondage la donne à 7%. Elle est loin de crever l’écran. Ne voulant pas être enfermée dans les logiques de partis. Si la gauche n’arrive pas fédérée les écologistes et tous les groupes de gauche, il lui faudra abandonner l’idée d’une possible victoire. Comme pour JLM: elle est pas rendue, là pov’ dam’. A droite, c’est la grande rentrée de républicains. On connaît les noms des candidats. Michel Bernier,Valérie Pectesse, Éric Ciotti et Philippe ju-

Discuter des évacuations avec les talibans «ne préjuge pas d’une reconnaissance» ultérieure Les arrivées de migrants afghans attendues en Europe après la prise de pouvoir des talibans ne seront pas aussi nombreuses que les arrivées massives de 2015 liées à la guerre en Syrie, a estimé dimanche Emmanuel Macron. «Je ne pense pas que la situation que nous allons vivre soit comparable à 2015 parce que l’Afghanistan n’est pas la Syrie, et parce qu’il y a déjà eu de très fort mouvements» de migrants afghans au fil des ans, a déclaré le chef de l’Etat. «Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura plus de monde qui essaiera de venir en Europe et donc cela créera une pression sur nos capacités à accueillir», a-t-il déclaré, en référence aux flux migratoires illégaux. En 2015, l’Europe avait subi une vague importante de migration illégale, provoquée notamment par la guerre en Syrie. Concernant l’Afghanistan, ouvrir des discussions avec les talibans n’implique pas une reconnaissance ultérieure de leur gouvernement, a affirmé dimanche Emmanuel Macron.

«Nous avons des opérations à conduire, qui sont des évacuations» et «ceux qui ont le contrôle de Kaboul et du territoire (afghan) sont les talibans, donc de manière opérationnelle, (...) nous devons avoir ces discussions» mais «cela ne préjuge pas d’une reconnaissance, parce que nous avons posé des conditions», a affirmé le chef de l’Etat depuis Erbil. M. Macron cite trois conditions dans cet entretien enregistré. «La première chose, c’est que les talibans respectent le droit humanitaire et la protection de toutes celles et ceux qui ont le droit d’être protégés par l’asile», a-t-il fait valoir.

pin. A cette liste, il faut rajouter Xavier Bertrand, qui ne participe pas à la primaire. Candidat direct. Ils tentent tous d’afficher leurs soutiens. Eric Ciotti, dans les alpes maritimes. C’est le département qui compte le plus d’adhérents LR. Valérie Pectesse, réunit ses soutiens de Corrèze. Je ne suis pas convaincu qu’entre le candidat qui sortira du résultat des primaires et Xavier Bertrand, il y ait entente! Et surtout, je doute qu’il y ait suffisamment de voix LR pour apporter leur soutien à ces frères ennemis. La droite avance, mais elle ne règle rien. Eux non plus, ne sont pas arrivés. ET MACRON, DANS TOUT ÇA! A l’image d’un chasseur, Il observe les fauves s’écharper, tels des gladiateurs dans l’arène, Et lui, il boit du P’tit lait. Il a tout fait pour ne pas être confronté aux problèmes de parti, en ne donnant aucun poids, ni aucune structure véritable à son propre parti. LREM. Il devrait se déclarer le plus tard possible. Car aussitôt sa candidature annoncée, il passe du statut de Président à celui de President-candidat. Ce qui le placera à portée de ses concurrents. Stratégiquement, ça n’a aucun interet. Dans l’ombre de la campagne, Marine semble sereine. Les sondages la donnent à 43%. Qui peut citer une seule législature qui se sera déroulée sans la moindre surprise ee dernière minute. PATIENCE: même une tambouille doit mijoter. Le tout, étant de ne pas finir dans la casserole. René Seror

Le chef de la diplomatie iranienne dit avoir été invité à Paris

Le président français cherche à se rapprocher de l’Iran, selon Hossein Amir-Abdollahian

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a affirmé avoir été invité à Paris par le président français Emmanuel Macron qui, selon lui, cherche «à se rapprocher» de l’Iran, a rapporté mardi la télévision d’Etat iranienne. L’Elysée n’a de son côté pas commenté dans l’immédiat. Video poster

La deuxième condition est «qu’ils soient très clairs à l’égard de tous les mouvements terroristes» car «s’ils pactisent avec les mouvements terroristes présents dans la région, évidemment ce sera inacceptable pour nous tous».

Samedi, le nouveau chef de la diplomatie iranienne a participé à un sommet régional à Bagdad, aux côtés de M. Macron, seul dirigeant occidental présent à cette réunion largement consacrée à la lutte contre le terrorisme et à l’impact de la prise de Kaboul par les talibans en Afghanistan.

«La troisième chose c’est le respect des droits de l’homme, des valeurs qui sont les nôtres, en particulier du respect de la dignité des femmes afghanes», a-t-il affirmé.

«Les Français étaient très intéressés de profiter de cette opportunité (à Bagdad) pour se rapprocher de l’Iran», a déclaré M. Amir-Abdollahian, cité sur le site de la chaîne de télévision iranienne.

«M. Macron (...) est venu me voir à deux reprises (...)», a ajouté le ministre. «Il a appelé son ministre des Affaires étrangères et a dit +J’ai invité (Amir-Abdollahian) (...) nous devons revoir les relations bilatérales». Six cycles de négociations entre l’Iran et les puissances internationales, dont la France, ont eu lieu à Vienne entre avril et juin pour tenter de sauver l’accord international sur le nucléaire iranien. Censé encadrer le programme nucléaire de Téhéran, cet accord est moribond depuis le retrait unilatéral en 2018 des Etats-Unis qui ont rétabli de sévères sanctions visant Téhéran. En représailles, l’Iran s’est affranchi de la plupart de ses engagements clés qu’il avait acceptés dans l’accord. L’Iran et la France, en plus du RoyaumeUni, de la Chine et de l’Allemagne, sont toujours parties prenantes de l’accord nucléaire conclu en 2015. Les parties avaient convenues fin juin de se retrouver pour un nouveau cycle de pourparlers qui se fait toujours attendre.

ISRAËL

Edition du 1er au 8 septembre 2021

Israël: «Il n’y aura pas de confinement pendant Roch Hachana»

Israël: 60 millions de shekels alloués à la restauration des forêts ravagées par les incendies près de Jérusalem

Aucune autre restriction ne devrait être imposée La ministre israélienne de l’Intérieur Ayelet Shaked a déclaré samedi soir à Channel 13 qu’il n’y aurait pas de confinement pour le Nouvel An juif (Roch Hachana), qui commence le lundi 6 septembre. «Nous passerons tous Roch Hachana en famille», a déclaré Ayelet Shaked, prédisant qu’il n’y aurait pas non plus de restrictions supplémentaires. La ministre a souligné qu’il était toutefois important que les citoyens continuent de se faire vacciner, afin de faire baisser la courbe des infections.

Les feux s’étaient déclarés en raison des températures caniculaires enregistrées ce mois-ci Le ministre israélien des Finances Avigdor Lieberman annonce que le gouvernement a approuvé un plan de 60 millions de shekels (environ 15 millions d’euros) pour aider à restaurer les forêts et les collines de Judée près de Jérusalem qui ont été ravagées par d’immenses incendies il y a quinze jours.

Les habitants de Beit Meir, Kislon, Ramat Raziel, Shoresh, Kiryat Ya’arim et Shoeva avaient été priés de quitter leur domicile et la route 395 avait été fermée à la circulation dans les deux sens. Les feux de forêt avaient été maîtrisés après 52 heures de lutte contre les flammes, à sept endroits différents, avec le soutien de 20 avions de lutte contre l’incendie.

«Nous avons une grande responsabilité envers les citoyens, l’environnement et le paysage de notre beau pays», écrit A. Lieberman sur Twitter.

L’opération de trois jours avait nécessité l’intervention de 1.500 pompiers, et vingt pompiers de l’Autorité palestinienne ont également participé aux efforts.

Des incendies de grande ampleur s’étaient déclarés dans la forêt et les montagnes de Jérusalem près de Beit Meir.

Les feux s’étaient déclarés en raison des températures caniculaires enregistrées ce mois-ci.

Les effets de la troisième dose de rappel commencent à se faire ressentir, après qu’Israël a connu un regain important de l’épidémie cet été. Fin juillet, Israël a été le premier pays au monde à proposer un rappel vaccinal, d’abord aux citoyens de plus de 60 ans et aux personnes immunodéprimées, puis aux plus de 40 ans et enfin aux plus de 30 ans la semaine dernière. A ce jour, près de 2 millions de citoyens ont déjà reçu les trois doses de vaccin. Dès la semaine prochaine, tous les Israéliens de plus de 12 ans qui ont reçu leur 2e dose de vaccin il y a plus de 5 mois pourront recevoir leur 3e dose.

Le premier ambassadeur de Bahreïn est arrivé à Tel-Aviv pour prendre ses fonctions Il sera désormais le quatrième représentant diplomatique arabe à Tel Aviv

fonctions de premier ambassadeur de Bahreïn en Israël», a-t-il tweeté plus tôt.

Khaled Yousif al-Jalahmah, le premier ambassadeur de Bahreïn en Israël, est arrivé à Tel-Aviv pour prendre ses fonctions.

Nommé officiellement fin juin, il sera désormais le quatrième représentant diplomatique arabe à Tel Aviv, après les ambassadeurs d’Égypte, de Jordanie et des Émirats Arabes Unis.

Un communiqué diffusé par l’agence de presse de Bahreïn vante son arrivée comme «une étape importante dans le développement des relations entre les deux pays et leur peuple». Avant d’atterrir en Israël, M. al-Jalahmah a publié un tweet en hébreu, arabe et anglais. «Je suis honoré d’annoncer mon arrivée à Tel-Aviv aujourd’hui pour prendre mes

La mission diplomatique israélienne à Bahreïn devrait ouvrir ses portes au cours du mois prochain, selon le ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid. Israël et Bahreïn avaient annoncé en novembre dernier l’ouverture réciproque de leurs ambassades, deux mois après la signature de l’accord de normalisation des relations entre les deux pays.

POLITIQUE

Edition du 1er au 8 septembre 2021

L’ex-ambassadeur des États-Unis Israël: «Je me présenterai aux en Israël nommé interlocuteur de primaires du Likoud, je serai l’Etat hébreu sur l’Iran meilleur que Netanyahou» «J’ai l’intention de me présenter à la direction du Likoud et je vise un poste au gouvernement. Vous aurez un jour l’occasion d’interviewer le Premier ministre Avi Dichter», a-t-il affirmé. «Si je dois être confronté à Benyamin Netanyahou, je serai meilleur que lui», a estimé l’ancien directeur du Shin Bet (Service de sécurité intérieure israélien).

Il se concentrera sur la coordination avec Israël au sujet du programme nucléaire de Téhéran Dan Shapiro, un ancien ambassadeur américain en Israël, a été nommé responsable du département d’État américain auprès de l’Etat hébreu concernant l’Iran, a rapporté le site d’information Walla. Citant des responsables anonymes du département d’État, le rapport indique que M. Shapiro fera partie de l’équipe diplomatique de l’envoyé iranien Robert Malley et se concentrera sur la coordination avec Israël au sujet du programme nucléaire de Téhéran et des activités régionales iraniennes.

Selon le site d’information, M. Shapiro a commencé à travailler la semaine dernière et a conseillé des responsables de la Maison Blanche avant que le président américain Joe Biden n’accueille le Premier ministre Naftali Bennett pour des entretiens. Dan Shapiro était ambassadeur des ÉtatsUnis en Israël sous l’administration Obama, lorsque Joe Biden était vice-président. La nomination annoncée intervient alors que les pourparlers sont au point mort sur le rétablissement de l’accord de 2015 limitant le programme nucléaire iranien en échange d’un allégement des sanctions.

Selon Avi Dichter, M. Netanyahou «devrait peut-être être remplacé puisqu’il n’a pas réussi à former un gouvernement», malgré la taille du parti.

«Vous aurez un jour l’occasion d’interviewer le Premier ministre Avi Dichter» Le député du Likoud Avi Dichter a annoncé sa candidature aux primaires du parti, même au cas où l’ex-Premier ministre Benyamin Netanyahou déciderait de briguer un nouveau mandat à la présidence du parti, selon la radio publique Kan Reshet Bet.

«Au final, ce n’est pas le Likoud qui dirige la droite, alors qu’il représente le quart de la Knesset (Parlement israélien)», a-t-il noté. «Ces élections ont abouti à des résultats qui n’ont jamais existé dans le pays. Je ne sais pas si c’est à cause de Netanyahou, mais au final nous subissons les choix politiques de petits partis», a-t-il déploré. Il n’a toutefois pas encore été décidé si des primaires allaient avoir lieu au sein du Likoud.

L’Iran et la Syrie s’engagent à lutter

Benny Gantz avertit qu’un Iran contre le «terrorisme économique» nucléarisé déclenchera une des sanctions américaines course régionale aux armements

Le président iranien a nommé dimanche un nouveau directeur pour le programme nucléaire

Le ministre israélien de la Défense Benny Gantz a mis en garde dimanche contre la perspective d’un Iran doté de l’arme nucléaire, prédisant que cela déclencherait une course aux armements au MoyenOrient. «Il est très important que le monde entier s’enrôle pour la mission avant qu’il ne soit trop tard, car le risque d’un Iran nucléarisé n’est pas seulement une menace pour Israël, mais cela augmenterait son impact dans la région et mènerait à une course aux armements qui mettra en danger de nombreux États», a-t-il déclaré. L’obtention par l’Iran de la bombe atomique «est susceptible à l’avenir de mettre également des armes avancées entre des mains instables et irresponsables des ré-

gimes terroristes», prévient Benny Gantz.

Le président iranien a nommé dimanche un nouveau directeur pour le programme nucléaire du pays, rapporte la télévision d’État, remplaçant le scientifique nucléaire le plus éminent d’Iran par un ministre sanctionné par l’ONU ayant des liens avec le ministère de la Défense. Le président iranien nouvellement élu, Ebrahim Raïssi, a choisi Mohammad Eslami, un ingénieur civil de 64 ans qui supervisait auparavant le réseau routier du pays, pour diriger le programme nucléaire iranien. Il succède à Ali Akbar Salehi, un scientifique formé aux États-Unis qui a été un acteur clé au cours des années de diplomatie internationale intense qui ont conduit à l’accord nucléaire historique de Téhéran en 2015 avec les puissances mondiales.

Les deux pays «prendront ensemble des mesures drastiques pour réduire la pression sur nos peuples»

L’Iran et la Syrie se sont engagés dimanche à prendre des «mesures drastiques» pour faire face aux sanctions américaines imposées aux deux alliés régionaux, affirmant que leurs relations se renforceraient sous la direction iranienne. L’annonce a été faite par le nouveau ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, accueilli à l’aéroport de Damas par son homologue syrien, Fayçal al-Meqdad, a rapporté l’Associated Press. L’Iran a été l’un des plus grands soutiens du président Bachar el-Assad, envoyant des milliers de combattants de toute la région pour assister ses troupes dans le conflit syrien qui a fait un demi-million de morts et déplacé la moitié des 23 millions d’habitants du pays.

Aidées également de la Russie, les forces gouvernementales syriennes contrôlent désormais une grande partie de la Syrie, mais le pays souffre depuis des années de sanctions américaines et européennes. Washington a également imposé des sanctions à Téhéran après le retrait américain en 2018 de l’accord nucléaire signé entre l’Iran et les puissances mondiales trois ans plus tôt à Vienne. Ces restrictions ont provoqué de graves pénuries de carburant en Syrie, qui dépend principalement des cargaisons de pétrole iranien qui ont été soumises à de mystérieuses attaques au cours des deux dernières années, attribuées par Damas et Téhéran à Israël. «Les dirigeants des deux pays prendront ensemble des mesures drastiques pour lutter contre le terrorisme économique et réduire la pression sur nos peuples», a déclaré M. Amir-Abdollahian à l’aéroport, sans fournir plus de détails.