GRATUIT - Numéro 605 - Edition du 15 au 21 septembre 2021
Journal israélien en langue française
Le Hamas et l’AP fustigent le plan de Yaïr Lapid pour la reconstruction de Gaza - page 4
Le directeur général de l’AIEA se rendra dimanche à Téhéran - page 8
France: Eric Zemmour n’aura plus d’émission sur CNews après la décision du CSA - page 24
ÉDITO
Edition du 15 au 21 septembre 2021
Le deal israélien pour Gaza
Quelques mois seulement après les violentes attaques du Hamas contre les cités israéliennes, le ministre israélien Yaïr Lapid lance une initiative diplomatique originale avec un plan pour « normaliser » les relations avec Gaza. Il propose aux Gazaouis le deal suivant : Israël s’engage à améliorer leurs conditions de vie en échange d’un retour au calme. Le titre de son plan « l’économie en échange de la sécurité » en résume bien le contenu. Il a été présenté dimanche à Jérusalem lors d’une conférence sur la sécurité. Même si ce texte n’a pas été encore soumis au gouvernement, on n’imagine pas que sa divulgation se soit faite sans l’approbation du premier ministre Naftali Bennett.
Le premier ministre de l’Autorité Palestinienne, Mohammad Shtayyeh, en appelle à des pourparlers politiques globaux qui engloberaient tous les sujets de discorde. Oui, mais comment discuter avec le Hamas, considéré comme terroriste par les États-Unis, l’Union européenne et Israël, dont bon nombre de ses dirigeants sont visés par des sanctions en raison de leur corruption et dont les textes fondateurs comportent des références antisémites ? Jack-Yves Bohbot
Il s’agit tout d’abord de rétablir des infrastructures indispensables pour améliorer les conditions de vie des habitants de Gaza, en réparant les lignes électriques, en connectant le gaz et en construisant une usine de dessalement d’eau construite. Dans un second temps, il s’agira de désenclaver Gaza par la construction d’un port et d’une route entre la bande de Gaza et les territoires de Judée et de Samarie gérés actuellement par l’Autorité palestinienne. En échange, les dirigeants du Hamas devraient s’engager à un « calme de longue durée », sinon – en cas de violences - la réplique d’Israël serait « plus forte que par le passé », menace Yaïr Lapid. Ces initiatives seraient de nature selon le ministre des Affaires étrangères à « créer de meilleures conditions pour de futurs pourparlers ». Sans surprise, il n’a fallu que quelques heures pour les Palestiniens – Hamas et Autorité Palestinienne – pour rejeter catégoriquement le plan israélien.
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À LA UNE
Edition du 15 au 21 septembre 2021
Vaccin Covid: la 3e dose pour tous n’est pas justifiée, selon des experts de l’OMS L’OMS y voit une mesure sans fondement scientifique et inégalitaire pour les pays pauvres
Le Hamas et l’AP fustigent le plan de Yaïr Lapid pour la reconstruction de Gaza
Injecter des doses de rappel de vaccins anti-Covid-19 à l’ensemble de la population n’est pas justifié actuellement car ils restent très efficaces contre les formes graves, même face au variant Delta, estiment lundi des experts de l’OMS et la FDA, l’agence du médicament américaine. «Ces vaccins, qui sont en quantité limitée, sauveront le plus de vies s’ils sont fournis aux personnes qui ont un risque important d’être atteints par une forme grave (du Covid) et n’ont pas encore été vaccinées», écrivent ces experts dans la revue médicale britannique The Lancet. «Les données actuelles (...) ne montrent pas le besoin de rappels de vaccin en population générale, chez laquelle l’efficacité contre les formes graves reste élevée», poursuit ce groupe d’experts internationaux, composé de spécialistes de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), de la FDA et de plusieurs organismes de recherche à travers le monde. L’éventualité d’une dose de rappel (le plus souvent une troisième dose) pour toute la
«Le recours à un tel plan indique son incapacité à faire face à la résistance et à notre peuple» L’Autorité palestinienne et le Hamas ont fustigé les propositions du ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid, selon lesquelles Gaza pourrait se voir confier des projets économiques en échange d’un engagement au «calme» du mouvement terroriste au pouvoir. «L’ennemi a recouru à diverses propositions afin d’affaiblir la résistance, et elles n’ont pas réussi. Le recours à un tel plan indique son incapacité à faire face à la résistance et au peuple palestinien», a déclaré le porte-parole du Hamas, Hazim Qasim. M. Lapid a proposé un plan en deux temps, sans toutefois passer par des négociations directes avec le Hamas. Dans une première phase, «les lignes électriques seraient réparées, le gaz connecté et une usine de dessalement d’eau construite» à Gaza.
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En échange, les terroristes du Hamas devront s’engager à un «calme de longue durée», a ajouté M. Lapid, précisant qu’en cas de violence, la réplique d’Israël serait «plus forte que par le passé». Dans un second temps, un port et un «lien» routier seront construits entre Gaza et la Cisjordanie, où siège l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas. Le plan de M. Lapid verrait l’Autorité palestinienne prendre en charge la mise en œuvre des initiatives sur le terrain à Gaza. Dans des remarques adressées au cabinet palestinien, le Premier ministre de l’AP, Mohammad Shtayyeh, a également critiqué la proposition. «Le problème de Gaza est politique. C’est le même problème auquel toute la Palestine est confrontée, y compris Jérusalem. Il doit y avoir un processus politique sérieux basé sur le droit international, pour mettre fin à l’occupation et lever le blocus… cela rendrait la reconstruction de Gaza possible et durable», a estimé M. Shtayyeh.
population fait l’objet de vifs débats. En Israël, la troisième dose est disponible dès l’âge de 12 ans, cinq mois après la vaccination. Et les Etats-Unis lanceront une campagne de rappel le 20 septembre, en commençant sans doute par les plus âgés. Ces pays invoquent une baisse de l’efficacité des vaccins contre l’infection au variant Delta, déclin qui semble s’accentuer avec le temps. Mais l’OMS a désapprouvé à plusieurs reprises le principe d’une dose de rappel pour toute la population, qu’elle voit comme une mesure sans fondement scientifique et inégalitaire pour les pays pauvres. Les experts qui s’expriment dans The Lancet jugent que même si le taux d’anticorps baisse avec le temps chez les personnes vaccinées, cela ne signifie pas pour autant que les vaccins seront moins efficaces contre les formes graves. Ils jugent préférable de travailler à la mise au point de rappels spécifiquement conçus pour faire échec aux variants résistants qui pourraient apparaître à l’avenir, plutôt que d’administrer des doses supplémentaires de vaccins existants.
Israël/Coronavirus: 7.686 nouveaux cas, le taux de contamination en baisse Le nombre de patients dans un état grave reste élevé et se situe lundi à 691 7.686 nouveaux cas de contamination au coronavirus ont été diagnostiqués en 24 heures, a rapporté lundi le ministère de la Santé. 157.412 tests de dépistage ont été effectués, indiquant un taux de contamination de 5,24%, en baisse ces derniers jours, tandis que le nombre R de reproduction repart à la hausse et atteint le seuil 1. Le nombre de patients dans un état grave reste élevé et se situe lundi à 691, 187 d’entre eux sont placés sous respirateurs artificiels. Dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de coronavirus, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a évoqué dimanche lors d’une réunion du cabinet qu’un mécanisme d’analyse génétique était actuellement en cours de développement et sera à terme déployé à l’aéroport Ben Gourion.
«Nous travaillons sur un système de scannage pour tous ceux qui entrent en Israël», a affirmé M. Bennett, «Israël deviendra ainsi le radar du virus». M. Bennett s’est par ailleurs félicité de ne pas avoir entraîné Israël dans un nouveau confinement, tout en permettant la rentrée des classes et les réunions de famille en cette période de fête du Nouvel An hébraïque. Il a de nouveau appelé «tous ceux qui hésitent encore» à se faire vacciner, assurant que «les vaccins sont efficaces». Le chef du gouvernement a par ailleurs mis en garde les personnes qui n’ont pas encore reçu de troisième dose de vaccin, «ils sont paradoxalement les plus exposés au risque». «Certains d’entre vous se sentent protégés parce qu’ils sont vaccinés. Mais le vaccin s’estompe», a-t-il prévenu.
À LA UNE
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Nucléaire: le chef de l’AIEA promet Covid-19: N. Bennett souhaite mettre en place un dispositif de contrôle la «fermeté» face à l’Iran
Les médias iraniens ultraconservateurs criaient victoire au lendemain d’un compromis entre les deux parties
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a assuré lundi de sa «fermeté» à l’égard de l’Iran, alors que les médias iraniens ultraconservateurs criaient victoire au lendemain d’un compromis entre les deux parties. «Depuis le premier jour, j’ai eu une approche ferme et juste avec l’Iran», a déclaré Rafael Grossi devant la presse à Vienne, un journaliste lui demandant s’il n’était pas temps de durcir le ton. L’arrangement annoncé dimanche donne aux inspecteurs de l’instance onusienne la possibilité de vérifier le matériel de surveillance dans les installations iraniennes relevant de l’accord de 2015. Ils vont désormais pouvoir se rendre sur place pour changer les disques durs, réparer ou remplacer les caméras si nécessaire... Mais il s’agit uniquement de maintenance et ils ne repartiront pas avec les données.
Depuis février, Téhéran refuse de fournir les images des caméras, mais s’est engagé à les transmettre si les négociations diplomatiques pour sauver l’accord, torpillé en 2018 par le retrait des Etats-Unis, aboutissent. La presse iranienne conservatrice se félicitait lundi du fait que l’AIEA n’aura toujours pas accès aux cartes mémoire des caméras, alors que dans le même temps le programme nucléaire iranien monte en puissance. «Les yeux grands fermés», titrait ainsi le journal Vatan-é Emrouz, tandis que le quotidien Javan lançait: «L’Iran n’a pas révélé ses secrets à l’agence». Interrogé sur l’ampleur de la tâche quand viendra le temps de passer en revue l’ensemble des images, M. Grossi a admis qu’il s’agissait d’une opération «qui n’avait jamais été faite, dans une certaine mesure». Il a par ailleurs redit ses inquiétudes concernant quatre sites non déclarés, où des matières nucléaires ont été détectées.
Yaïr Lapid propose une «nouvelle vision» des relations entre Israël et Gaza «Pour Israël, l’organe représentatif des Palestiniens n’est pas le Hamas mais l’Autorité palestinienne» Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, a présenté dimanche une «nouvelle vision» des relations entre Israël et la bande de Gaza, affirmant que l’Etat hébreu devait «s’orienter vers un processus économique pluriannuel concernant le territoire palestinien, en échange de la sécurité». Le but d’une telle initiative est de «créer la stabilité des deux côtés de la frontière», a-t-il affirmé lors de la conférence de l’Institut pour la politique antiterroriste de l’Université Reichman. M. Lapid a toutefois précisé qu’il ne s’agissait pas «d’une proposition de négociations avec le Hamas», le groupe islamiste au pouvoir à Gaza. «Israël ne s’adresse pas aux organisations terroristes qui veulent le détruire. Pour l’Etat hébreu, l’organe représentatif des Palestiniens n’est pas le Hamas mais l’Autorité palestinienne», a-t-il souligné.
génétique à l’aéroport Ben-Gourion
«Israël n’a rien à offrir à une organisation terroriste et n’affaiblira pas l’Autorité palestinienne qui coopère régulièrement avec nous», a-t-il indiqué ajoutant que le gouvernement israélien «ne renoncera pas non plus au rapatriement des otages». Le Hamas détient toujours deux Israéliens - Avraham Mengistu et Hisham al-Sayed - qui seraient entrés de leur propre gré à Gaza en 2014 et 2015. Les corps de deux soldats de Tsahal tués au combat, Hadar Goldin et Oron Shaul, sont également entre les mains du groupe depuis la guerre de Gaza en 2014. «Les habitants de Gaza doivent savoir que le terrorisme du Hamas les sépare d’une vie normale», a estimé Yaïr Lapid, «le Hamas vous conduit à la ruine». «Il est temps d’amener les Gazaouis à faire pression sur le Hamas, ils savent ce qu’ils ont à perdre sous l’emprise du terrorisme et ce qu’ils ont à gagner s’il y mettent fin».
«Nous travaillons sur un système de scannage pour tous ceux qui entrent en Israël»
a affirmé M. Bennett, selon les commentaires de la réunion divulgués dans les médias israéliens.
Israël travaille sur un système visant à effectuer des analyses génétiques destinées à tous ceux qui arrivent dans le pays afin de mieux identifier les voyageurs contaminés par le coronavirus, a déclaré le Premier ministre Naftali Bennett lors d’une réunion du cabinet dimanche.
«Israël deviendra ainsi le radar du virus», a-t-il poursuivi.
M. Bennett a affirmé aux ministres que le système serait finalement déployé à Ben Gourion, le principal aéroport du pays. «Nous travaillons sur un système de scannage pour tous ceux qui entrent en Israël»,
Aucun autre détail sur le système ou son fonctionnement n’a été communiqué. Naftali Bennett a exprimé son soutien à la ministre de l’Égalité sociale, Meirav Cohen, qui avait averti que «le prochain variant de l’épidémie viendrait en Israël via Ben Gourion», affirmant que les tests génétiques proposés aideraient à empêcher que cela ne se produise.
Israël/Covid: la morbidité tarde à décroître malgré la campagne vaccinale pour la 3e dose
Parmi les nouveaux cas d’infection, 54,4% ont moins de 19 ans
10.774 nouveaux cas de contamination au coronavirus ont été diagnostiqués au cours des dernières 24 heures, a rapporté mardi le ministère de la Santé, qui constate que malgré la campagne de rappel du vaccin qui bat son plein, la morbidité demeure importante. «J’espérais voir une baisse plus nette des contaminations, mais ce n’est pas encore le cas», a déclaré Nachman Ash, le directeur général du ministère de la Santé. Parmi ces nouveaux cas d’infection, 54,4% ont moins de 19 ans. 673 patients sont dans un état grave, soit
un chiffre en baisse par rapport aux jours précédents, tandis que le nombre de personnes placées sous respirateurs artificiels, actuellement de 194, connaît une légère hausse. 65% des personnes se trouvant dans un état grave ne sont pas vaccinées. Au total, 7.428 personnes sont décédées des suites de l’épidémie dans le pays. Malgré ces chiffres pour le moins mitigés, le ministère de la Santé a annoncé ce mardi avoir approuvé l’exemption de passeport vert pour l’accès aux piscines en plein air. Cette suppression pourrait être étendue à d’autres lieux publics dans les prochains jours.
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Nucléaire iranien: l’accord «donne Nucléaire: l’Iran va autoriser du temps à la diplomatie» l’AIEA à «entretenir» son
équipement de surveillance
L’instance onusienne n’aura toujours pas accès aux données des caméras L’Iran va autoriser l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à «entretenir» son matériel de surveillance lié au programme nucléaire iranien, après des entretiens avec le directeur de l’instance onusienne Rafael Grossi, a rapporté dimanche l’agence de presse iranienne Tasnim. «Les inspecteurs de l’AIEA ont l’autorisation d’intervenir pour entretenir l’équipement et remplacer les disques durs», a peu après précisé l’Agence dans un communiqué conjoint avec l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.
Les inspecteurs de l’instance onusienne vont pouvoir accéder au matériel de surveillance L’arrangement conclu dimanche entre l’Iran et l’AIEA sur la surveillance du programme nucléaire permet de «donner du temps à la diplomatie», a estimé le directeur général de l’instance onusienne, en référence aux pourparlers de Vienne pour sauver l’accord international de 2015. Rafael Grossi revenait d’un voyage express à Téhéran, où il a pu renouer le contact après avoir dénoncé dans un rapport délivré en début de semaine le manque de coopération de la République islamique. «D’ici quelques jours», les inspecteurs vont pouvoir accéder au matériel de surveillance sur les différents sites iraniens et s’assurer qu’il fonctionne correctement après plusieurs mois d’incertitude, a-t-il expliqué. L’Agence internationale de l’énergie ato-
mique (AIEA), dont l’accès est fortement restreint depuis février, n’aura certes toujours pas accès dans l’immédiat aux données des caméras. Mais «nous pourrons conserver toutes les informations nécessaires pour maintenir une continuité» dans la surveillance jusqu’à ce que les pourparlers de Vienne aboutissent, a souligné M. Grossi. «Il n’y aura pas d’interruption».
Elle n’aura toujours pas accès aux données des caméras mais en février, Téhéran s’est engagé à les lui fournir à terme, en cas de succès des pourparlers pour sauver
M. Grossi est arrivé cette nuit à Téhéran, selon les médias officiels iraniens, pour tenter de désamorcer les tensions entre les Occidentaux et l’Iran, accusé d’un manque de coopération quant à la surveillance de son programme nucléaire. Selon un rapport de l’instance onusienne publié mardi dernier, l’Iran a considérablement augmenté sa production d’uranium hautement enrichi ces derniers mois, et avait par ailleurs refusé de reprendre sa pleine coopération avec les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique. La visite du directeur général de l’AIEA intervient peu avant la tenue, à partir de lundi, d’une réunion trimestrielle du Conseil des gouverneurs de l’Agence.
Le directeur général de l’AIEA se rendra dimanche à Téhéran presse à son retour dimanche soir à l’aéroport de Vienne, aux alentours de 20H30 (18H30 GMT).
Il a toutefois souligné qu’il ne saurait s’agir «d’une solution permanente», évoquant une «mesure pour donner du temps à la diplomatie».
Selon un rapport de l’instance onusienne publié mardi, l’Iran a considérablement augmenté sa production d’uranium hautement enrichi ces derniers mois, tout en refusant de reprendre sa pleine coopération avec les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Le directeur de l’AIEA a fourni «ces nouveaux éléments» au Conseil des gouverneurs, qui se réunit à partir de lundi dans la capitale autrichienne. «Je pense qu’ils vont peser» dans les discussions en cours, alors que planait la menace d’une résolution pour sanctionner l’Iran.
l’accord international de 2015.
«Rafael Grossi va rencontrer le vice-président iranien et le chef de l’OIEA» Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) se rendra dimanche à Téhéran pour tenter d’atténuer les tensions entre l’Iran et l’Occident, tandis que les Etats-Unis sont «proches» d’abandonner leurs efforts pour relancer l’accord sur le nucléaire iranien. «Rafael Grossi va rencontrer le vice-président de la République islamique et le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami», a indiqué samedi l’Agence internationale de l’énergie atomique dans un communiqué. M. Grossi tiendra une conférence de
La visite du directeur général de l’AIEA intervient juste avant la tenue la semaine prochaine d’une réunion trimestrielle du Conseil des gouverneurs de l’instance onusienne. Les puissances occidentales doivent décider d’adopter ou non une résolution afin de prendre des mesures contre la République islamique qui «entrave» les activités de vérification et de surveillance. Le ministère iranien des Affaires étrangères a mis en garde contre une telle résolution. «J’espère que le Conseil des gouverneurs, sous l’influence de certaines pressions, ne prendra aucune mesure qui détruirait le processus de coopération habituel entre l’Iran et l’agence», a déclaré le porte-parole Saeed Khatibzadeh, selon l’agence de presse Fars.
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La Slovaquie s’excuse pour sa Antisémitisme en Europe: «une législation antijuive durant la mèche qui doit être éteinte», prévient le pape à Budapest Seconde Guerre mondiale Le pape François a entamé dimanche un voyage en Europe centrale par une étape à Budapest
images diffusées sur le compte Facebook du Premier ministre hongrois et montrant la poignée de mains des deux hommes.
Le pape François, qui a entamé dimanche un voyage en Europe centrale par une étape à Budapest, a évoqué «la menace de l’antisémitisme qui circule encore en Europe et ailleurs», estimant qu’il s’agissait d’une mèche qui doit être éteinte».
Le président Janos Ader et deux des plus hauts responsables de la Curie romaine étaient également présents.
«Le meilleur moyen de la désamorcer, c’est de travailler ensemble de manière positive, c’est de promouvoir la fraternité», a ajouté le pape, lors d’une rencontre avec les représentants de confessions chrétiennes et de communautés juives hongroises. Le pape François a également rencontré brièvement le dirigeant souverainiste Viktor Orban, derrière des portes closes, avant de célébrer une messe clôturant un grand congrès international religieux. Peu après son arrivée, le chef des 1,3 milliard de catholiques s’est entretenu avec le Premier ministre hongrois, selon des
La Slovaquie a envoyé plus de 70.000 de ses citoyens juifs dans des camps de concentration Le gouvernement slovaque s’est excusé mercredi pour la législation mise en place par le pays lors de la Seconde Guerre mondiale, qui avait privé les Juifs de leurs droits humains et civils. Alors que la Slovaquie marquait le 80e anniversaire du «Code juif» adopté le 9 septembre 1941, le gouvernement a déclaré dans un communiqué que cela constituait une occasion de se souvenir des exactions commises à l’encontre des Juifs slovaques, et qu’il «se sentait une obligation morale d’exprimer publiquement sa tristesse face aux crimes du régime de l’époque».
Le pays d’Europe de l’Est a noué des relations diplomatiques et militaires étroites avec Israël ces dernières années. Le ministre slovaque des Affaires étrangères Ivan Korčok s’est rendu dans l’Etat hébreu en mai dernier à l’invitation du ministre des Affaires étrangères de l’époque, Gabi Ashkenazi. Une visite effectuée avec d’autres diplomates européens en signe de solidarité avec l’État juif durant le dernier conflit avec le Hamas. Lors de ce déplacement, Ivan Korčok avait déclaré que son pays reconnaissait le droit d’Israël de protéger ses citoyens contre les attaques des groupes terroristes palestiniens.
Cette législation, considérée comme l’une des plus dures parmi celles adoptées en Europe contre les Juifs pendant la guerre, empêchait notamment l’accès de ces derniers à l’éducation et autorisait le transfert de leurs biens à des propriétaires non juifs.
Plus tôt, en avril, la Slovaquie a signé un contrat d’achat de 17 systèmes radar de fabrication israélienne pour 500 millions de shekels (131,7 millions d’euros) dans le cadre d’un accord d’exportation de matériel de défense.
La Slovaquie, Etat fantoche nazi pendant la Seconde Guerre mondiale, a envoyé plus de 70.000 de ses citoyens juifs dans des camps de concentration, où la plupart d’entre eux ont péri.
Le ministre de la Défense Benny Gantz s’était félicité de cet accord, le qualifiant de «preuve de l’approfondissement de la coopération avec les pays de l’OTAN».
La chaîne du Vatican n’a pas immédiatement diffusé d’images de la discussion, pour bien marquer son statut privé. De leurs côtés, les médias pro-Orban ont qualifié François «d’imbécile», ne manquant pas de relever la visite éclair de sept heures du pape, tandis qu’il va consacrer trois jours à la Slovaquie voisine pour une véritable visite d’Etat. «Il veut humilier la Hongrie!», s’est indigné un commentateur de télévision. François est en fait venu à Budapest à l’invitation spécifique du Congrès eucharistique international, sur les pas de JeanPaul II qui avait assisté à l’événement en 1985 à Nairobi (Kenya).
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A. Blinken va réunir Israël et trois Le debrief de la semaine par pays arabes pour l’anniversaire de Jack-Yves Bohbot leur normalisation
Ils discuteront des manières d’approfondir les relations Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken va réunir vendredi, virtuellement, ses homologues d’Israël et de trois pays arabes pour marquer le premier anniversaire des accords de normalisation de leurs relations, a annoncé mardi le département d’Etat. Le secrétaire d’Etat va s’entretenir avec les ministres des Affaires étrangères de l’Etat hébreu, des Emirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc pour «commémorer le premier anniversaire de la signature des accords d’Abraham et discuter des manières d’approfondir les relations et bâtir une région plus prospère», a dit un porte-parole. Le 15 septembre 2020, les Emirats arabes unis et Bahreïn étaient devenus les premiers pays du Golfe à normaliser pu-
bliquement leurs relations avec Israël, sous l’égide du président américain de l’époque, Donald Trump. Le Maroc et le Soudan avaient ensuite fait de même. Le Soudan ne sera pas représenté à la réunion virtuelle de vendredi, sans que le département d’Etat n’en précise la raison. Après son arrivée au pouvoir, le gouvernement du président Joe Biden et son secrétaire d’Etat Antony Blinken ont dit approuver ces accords considérés comme un des principaux succès diplomatiques de leurs prédécesseurs républicains. Après les Emirats et Bahreïn, les yeux ont un temps été rivés sur l’Arabie saoudite, première puissance économique arabe, terre des lieux les plus saints de l’islam et proche partenaire des Etats-Unis. Mais Ryad a rejeté toute normalisation sans un règlement de la question palestinienne.
Israël : attaques majeures déjouées Les chaines de télévision israélienne ont indiqué que les services de sécurité – Shin bet et police – ont déjoué un certain nombre d’attentats ces derniers jours. La police est en état d’alerte, craignant de nouvelles violences pendant la fête de Yom Kippour, notamment à Jérusalem où deux mille policiers ont été déployés dans la ville. Naftali Bennett en Egypte Première visite d’un chef de gouvernement israélen en Egypte depuis dix ans pour Naftali Bennett qui a rencontré lundi le président Abdel-Fattah al-Sissi à Char al-Cheikh. Ils ont évoqué les « efforts pour relancer le processus de paix » entre Israéliens et Palestiniens, au point mort depuis 2014, a précisé le porte-parole de la prési-
dence Bassam Radi. Israël : premiers succès de la troisième dose Après une campagne qui a démarré depuis trois semaines, près de 1,6 million d’Israéliens avaient reçu ce lundi une troisième dose du vaccin Pfizer. Selon les données du ministère de la Santé publiées dimanche par Channel 12 News, seuls 0,2% des Israéliens ayant reçu une troisième dose ont été contaminés par le Covid-19 dans les sept jours suivant l’injection. Quatre des six Palestiniens évadés ont été retrouvés Depuis l’évasion des six Palestiniens de la prison de haute sécurité de Gilboa (Nord), la police israélienne a déployé des renforts en Judée et en Samarie. Les six fuyards – tous condamnés à vie - sont de dangereux terroristes, membres de groupes armés palestiniens et avaient été écroués pour avoir préparé ou mené des attaques contre des Israéliens. Gulf Air en Israël La compagnie aérienne Gulf Air lance à la fin du mois du septembre une nouvelle liaison entre Manama et Tel Aviv, la première entre le Bahreïn et Israël. La compagnie nationale du Bahreïn proposera deux vols par semaine entre sa base à Manama et l’aéroport de Tel AvivBen Gurion, opérées en Airbus A320neo pouvant accueillir 16 passagers en casse Affaires et 120 en Economie. Yona Linke nous a quittés Administrateur de la synagogue Nazareth, Yona Linke a servi avec dévouement pendant de très longues années le Consistoire de Paris, en qualité de directeur des communautés. Il était aussi un enseignant exceptionnel qui a formé plusieurs générations de bne mitsvot. Ses acrostiches nous manqueront lors du Yom Kippour.
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Maroc, la déroute des islamistes
Au pouvoir avec 125 députés, le parti islamiste n’en a plus que 12, après les élections législatives. Défaite aussi cinglante qu’inattendue. Le COVID a stoppé le tourisme. La Récession tourne à un peu moins de 10%. Le taux de pauvreté a été multiplié par 10.
Pourtant, tout ça ne suffit pas à expliquer la déroute d’un parti qui gagnait du trrrzin depuis 25 ans. Il y a en fait, 3 raisons: L’usure du pouvoir. 10 ans. Replacement du leader par un chef falot et insignifiant. Le gouvernement arti a eu du mal, à trouver des candidats pour ces élections. Ajoutons qu’il a eu, enchanté re plus de mal, à trouver ses électeurs. Au moment du printemps arabe, Mohamed VI a eu l’intelligence de réformer les institutions. Le parlement n’est plus une simple chambre d’enregistrement et le gouvernement n’est plus le repas du cabinet royal. Le Roi garde la main sur les affaires étrangères, La Défense, la sécurité. Il est e reste le principal acteur économique. Et sur la religion, il est le commandeur des croyants, qui dit la prière le vendredi. Aussi, quand le Maroc renoue avec Israël,
c’est le palais que négocie. Alors les américains reconnaissent les droits du Maroc dur le Dahara occidental. Mais pour le parti islamiste qui préfère parler d’»entité sioniste» c’est dur à avaler.
En Algérie, le parti islamiste est très lié au régime. En Libye, c’est juste un clan, qui ne sont pas un parti politique. Les printemps arabes avaient mis en orbite, des partis islamistes, qui étaient l’opposition la plus radicale, capable de canaliser la colère populaire. 10 ans après, plus personne ne croit, que l’islam est la solution. Ceux qui y croient, sont ceux qui préfèrent l’exil au Djihâd. René Seror
milliers de juifs dans les camps de la mort allemands. «Le nom de Dieu a été déshonoré : dans la folie de la haine, durant la Seconde guerre mondiale, plus de cent mille juifs slovaques ont été tués. Et puis, lorsqu’on a voulu effacer les traces de la communauté, la synagogue a été détruite», a dénoncé le pape François.
Le pape François a exprimé lundi sa «honte» pour le massacre des juifs slovaques, déplorant que le nom de Dieu ait souvent été utilisé «dans la folie de la haine» durant la Seconde guerre mondiale. Le pape argentin, qui s’exprimait devant la communauté juive de Slovaquie à Bratislava, sur une place où était érigée jadis une synagogue détruite sous le communisme, a en outre une nouvelle fois condamné toute forme d’antisémitisme. Trois jours avant l’arrivée du pape, Bratislava avait présenté ses excuses officielles pour l’héritage sombre de l’époque du président Jozef Tiso, un prêtre catholique qui accepta d’envoyer des dizaines de
L’embarras des Américains
Enfin, la 3eme raison: la droite libérale a fait une campagne efficace. Ils se sont concentrés sur l’accès aux soins, aux écoles, rien que du concret. Est-ce le symptôme d’une régression de l’islamisme politique dans l’ensemble du Maghreb? On répondra que le jeu démocratique qui vire les frères musulmans, c’est une exception marocaine. En Tunisie et en Égypte, ls Presidents s’en sont débarrassés par un coup de force.
Devant les juifs slovaques, le pape exprime sa «honte» du passé
«Le nom de Dieu a souvent été utilisé dans la folie de la haine durant la Seconde guerre mondiale»
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«Ici, devant l’histoire du peuple juif, marquée par cet affront tragique et indescriptible, nous avons honte de l’admettre : combien de fois le nom ineffable du Très-Haut a été utilisé pour commettre des actes indicibles d’inhumanité ! Combien d’oppresseurs n’ont-ils pas déclaré : ‘Dieu est avec nous’ ; mais c’était eux qui n’étaient pas avec Dieu», a-t-il ajouté. Sans toutefois pointer spécifiquement du doigt Jozef Tiso. Après la création en 1939 de la première République slovaque, un pays totalitaire satellite de l’Allemagne nazie, plusieurs lois antijuives ont servi de base aux déportations de dizaines de milliers de juifs slovaques. Moins de 300 survivants restèrent dans le pays à l’issue de la guerre. Aujourd’hui la communauté ne compte plus qu’environ 2.000 personnes.
On sent comme une lassitude et disons-le, un découragement chez Antony BLINKEN. Mettons-nous à sa place. Dans l’avion qui le ramène du ProcheOrient, il était allé remercier les QATARIS pour avoir accueilli les afghans qui ont fui Kaboul. N’oublions pas, qu’auparavant, ils avaient aussi accueilli les Talibans. Au milieu de tous ces salamalecs, le gouvernement afghan se dévoile. HORREUR ET CONSTERNATION. L’homme fort et ministre de l’intérieur Afghan, Sirajuddin Haqqani, le meilleur ami d’Al Kaida, va nommer les gouverneurs de province. Il n’est pas le seul terroriste dont la tête est mise à prix par les américains. Il y a d’autres gibiers de potence parmi ces excellences ministérielles. Un malheur n’arrivant jamais seul, voilà que l’AIEA, l’agence de l’énergie atomique dévoile les manigances de l’autre ami du Qatar: L’IRAN. Les Mollahs jouent à cache-cache avec la police nucléaire et lui rient au nez! Ils se moquent à la fois de l’Amerique et du reste du monde. L’AIEA vient de produire un rapport exceptionnellement sévère à l’égard de l’Iran. Il faut dire que depuis que Donald Trump a fait des confettis avec l’accord de Vienne, en réclamant plus de garanties, Que les iraniens arrrtét de renforcer leurs missiles balistiques, Qu’ils cessent de faire chanter toute la région avec leurs milices, Hezbollah et autres… Imaginez que les iraniens ont repris, étapes après étapes leur projets guerriers vers l’atome. Depuis que Joe Biden est en place, les négociations ont été péniblement relancées, puis suspendues pour l’été, et les iraniens ne sont pas pressés de retourner à Vienne. En revanche, à Téhéran, ils ne perdent pas leur temps. Depuis 6 mois, la production d’uranium se fait à jets continus. Le combustible nucléaire est dangereusement enrichi. Normalement, la limite haute est
à 3,67%. Ils en sont à 10 kilos à 60% et plus de 80 kilos à 20%. Dire que ça ne leur sert à rien, ne serait pas faux, sauf pour un usage militaire, et c’est la, le plus inquiétant. Depuis 6 mois, ils empêchent les inspecteurs d’inspecter, Ils les ont privés d’accès aux caméras de surveillance. La police nucléaire se retrouve sourde et aveugle. Elle s’en plaint. Alors qu’habituellement, elle est prudente et même muette. Les iraniens ont fait preuve de fausse maladresse en détruisant un certain nombre de ces caméras. Soudain, on apprend que des traces de matière nucléaire ont été découverts dans plusieurs sites suspects en 2019. Le pire, c’est qu’ils ne fournissent aucune explication. Voilà qu’Antony BLINKEN avoue qu’il est trop tard, pour revenir à l’accord de Vienne de 2015. Ce qui veut dire que, quand les iraniens auront la bombe, ou quand ils seront capables de l’acheter, quand ils atteindront le «SEUIL NUCLÉAIRE» tous les équilibres stratégiques seront remis en cause et le monde basculera. L’accord de Vienne est mort-né. Joe le sénile avait l’ambition de le ressusciter en se faisant élire! (A moins que l’idée ne lui ait été soumise par un ancien président) C’était une ILLUSION, comme c’était une illusion, il y a 40 ans déjà, quand il était au cabinet de Carter. De croire que détrôner le Shah d’Iran ferait advenir la démocratie! Quelle stupidité! BLINKEN a de quoi se décourager. Il est victime des erreurs de son patron. QUI aura le courage, aujourd’hui, de dire que Trump et Natanyaou avaient RAISON ? PERSONNE ! Parce qu’il faut du courage pour ça! De nos jours, on hurle avec les loups, quand on est en meute. Individuellement, le monde politique est dépourvu de tout courage. René seror
SÉCURITÉ
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Attaque au couteau à Jérusalem: Les forces de sécurité israéliennes 2 Israéliens blessés, le terroriste auraient arrêté le frère et le cousin d’un des prisonniers en fuite neutralisé
L’auteur de l’attaque est un Palestinien de 17 ans, originaire de la ville de Hébron
Deux civils israéliens ont été blessés modérément dans une attaque au couteau lundi après-midi, devant la gare routière centrale de bus de Jérusalem. Selon les premières informations, le terroriste a été neutralisé par les forces de sécurité qui se trouvaient sur place, tandis que les deux victimes, toutes les deux âgées de la vingtaine, ont été prises en charge par les services de secours. La police a affirmé que l’auteur de l’attaque «est entré dans un magasin de la rue Jaffa à Jérusalem, et a poignardé deux civils avec un couteau». «Des agents de la police des frontières ont repéré l’incident. L’un d’eux a alors tiré sur le terroriste le neutralisant», a ajouté la police qui a souligné que l’auteur de l’at-
taque avait lui aussi été pris en charge par les services de secours. Le terroriste est un Palestinien de 17 ans, originaire de la ville de Hébron, en Cisjordanie. Dans la matinée, un Palestinien muni d’un tournevis a tenté d’agresser un groupe de soldats de l’armée israélienne posté au carrefour de Gush Etzion en Cisjordanie. Le terroriste s’est précipité sur les officiers en criant «Allah Akbar». Il a finalement été neutralisé par les militaires, et aucun blessé n’a été signalé côté israélien. Ces attaques surviennent sur fond de tensions après l’évasion de six Palestiniens d’une prison israélienne la semaine dernière et alors que des groupes terroristes palestiniens ont appelé à des manifestations en soutien aux prisonniers. Quatre des six évadés ont été capturés.
Le Shin Bet n’a fait aucun commentaire sur ces informations
Les forces de sécurité israéliennes ont arrêté tôt lundi matin en Cisjordanie le frère et le cousin du prisonnier toujours en fuite Ayham Kamamji, ont rapporté les médias palestiniens. Selon ces sources, le frère de Kamamji, Emad, un résident de Jénine, a été interpellé ainsi que son cousin Qaysar, originaire de la ville voisine de Kafr Dan. Les forces de sécurité auraient par ailleurs mené des perquisitions dans les localités situées à proximité de de la ville palestinienne de Jénine - notamment à Yamun, Araqah, Ya’bad et Kafr Dan - dans le nord de la Cisjordanie. Un responsable du groupe islamiste Hamas présent dans la région, Yousef alLaham, résident à Bethléem, aurait également été arrêté dans la nuit.
En tout, une quinzaine de Palestiniens auraient ainsi été appréhendés lundi matin en lien avec deux des six prisonniers qui se sont évadés lundi dernier, selon les médias palestiniens, et qui n’ont pas encore été retrouvés. Le Shin Bet (Service de sécurité intérieure israélien) qui supervise les opérations de recherche et d’arrestation nocturnes en Cisjordanie, n’a fait aucun commentaire sur ces informations. Les forces de sécurité ont capturé ce week end quatre des six détenus qui s’étaient enfuis de la prison de haute sécurité Gilboa, une chasse à l’homme en Israël et en Cisjordanie se poursuit pour retrouver deux membres du Jihad islamique, Ayham Kamamji, 35 ans et Mounadel Infeiat, 26 ans. L’un des deux est très probablement passé en Cisjordanie, selon des déclarations du ministre de la Sécurité intérieure, Omer Bar-Lev auprès de Channel 12.
Israël: «300 tentatives d’évasion Israël/Jérusalem: les deux victimes ont été déjouées au cours des de l’attentat à l’arme blanche sont dix dernières années» sorties de l’hôpital de la semaine dernière, l’une des plus sérieuses de l’histoire du pays.
L’administration pénitentiaire est dans l’œil du cyclone après l’évasion de 6 détenus de la prison de Gilboa La directrice des services pénitentiaires israéliens, Katy Perry, a été convoquée lundi devant la commission de la Sécurité intérieure de la Knesset, afin de répondre aux critiques visant son administration après l’évasion, la semaine dernière, de six détenus palestiniens de la prison de haute sécurité Gilboa. «Nous avons déjoué près de 300 tentatives d’évasion de prisons au cours de la dernière décennie», a affirmé Katy Perry à la commission, afin de défendre le bilan des services pénitentiaires. Katy Perry, qui est entrée en fonction en janvier, a repoussé les appels à la démission à la suite de l’évasion spectaculaire
Dans une lettre adressée aux gardiens et au personnel de l’IPS, Mme Perry a reconnu que l’incident avait ébranlé l’organisation et a déclaré qu’il était nécessaire «d’enquêter en profondeur» sur toute négligence ayant conduit à cette évasion, et de mettre en œuvre les conclusions de l’enquête. Les forces de sécurité ont capturé ce week-end quatre des six Palestiniens qui s’étaient enfuis. Ils ont tous été appréhendés à une trentaine de kilomètres de la prison de Gilboa. Les autorités avaient lancé une vaste opération de recherche pour mettre la main sur les six Palestiniens évadés, et avaient déployé des renforts en Cisjordanie. Des images des services carcéraux ont montré un tunnel sous une large céramique de salle de bain, au pied d’un évier, par lequel les détenus avaient fui. À l’extérieur, les policiers avaient localisé un trou creusé dans le sol. Cette évasion rare a mis les autorités israéliennes dans l’embarras.
L’attaque a été perpétrée par Basil Shawamra, un terroriste palestinien de 17 ans Les deux hommes blessés lundi dans l’attaque terroriste à l’arme blanche à l’extérieur de la gare routière centrale de Jérusalem sont sortis de l’hôpital Shaare Zedek où ils avaient été transportés pour y être soignés, ont rapporté les médias israéliens. Les deux victimes, qui sont des étudiants de yeshiva (école talmudique) âgés d’une vingtaine d’années, ont été modérément blessées par des coups de couteau dans le haut du corps. L’attaque a été perpétrée par Basil Shawamra, un terroriste palestinien de 17 ans originaire de la région d’Hébron.
La police est actuellement en état d’alerte, craignant de nouvelles violences pendant la fête de Yom Kippour (jour du Grand Pardon), qui commence mercredi soir. Selon Channel 13, près de 2.000 policiers ont été déployés dans la capitale israélienne. Lundi matin, un terroriste palestinien a tenté de poignarder un soldat israélien au carrefour du Gush Etzion, en Cisjordanie, selon l’armée israélienne. Ces attaques surviennent sur fond de tensions après l’évasion de six Palestiniens d’une prison israélienne la semaine dernière, et alors que des groupes terroristes ont appelé à des manifestations en soutien aux détenus. Quatre des six fugitifs ont depuis été capturés.
SÉCURITÉ
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Les États-Unis retirent leurs «Tsahal n’a pas l’intention de systèmes de défense antimissile nuire aux Palestiniens dans la d’Arabie saoudite chasse aux fugitifs» (B. Gantz) «Les forces de sécurité sont déployées et préparées à défendre les citoyens d’Israël contre toute menace»
Le ministre de la Défense Benny Gantz a mis en garde mardi les groupes terroristes palestiniens contre toute attaque contre Israël durant la fête de Yom Kippour (jour du Grand pardon), lors d’une visite en Cisjordanie pour rencontrer le chef d’état-major de Tsahal Aviv Kochavi et d’autres officiers impliqués dans la recherche de deux fugitifs palestiniens, évadés de prison la semaine dernière.
Les plates-formes des batteries de missiles Patriot sont désertes, aucune activité n’y est détectée Les États-Unis ont retiré d’Arabie saoudite ces dernières semaines leurs systèmes de défense antimissile les plus avancés, dont les batteries de missiles Patriot, alors même que le royaume fait face à des attaques aériennes continues de la part des rebelles houthis du Yémen, a rapporté samedi l’Associated Press (AP), à partir de photos satellite prise par la société privée américaine Planet Labs. L’Arabie saoudite, qui dirige la coalition engagée depuis 2015 contre les houthis, dépend fortement des batteries Patriot pour intercepter les missiles et les drones tirés contre son territoire par ces rebelles soutenus par l’Iran. Mais en juin dernier, les Etats-Unis avaient annoncé une réduction du nombre de leurs troupes et de leurs unités de défense an-
ti-aérienne déployées au Moyen-Orient. Selon l’agence de presse, des clichés de Planet Labs montraient vendredi les plates-formes des batteries désertes, sans qu’aucune activité n’y soit détectée. Ce repli depuis la base aérienne Prince Sultan, près de Riyad, intervient au moment où les alliés des États-Unis parmi les États du Golfe observent avec inquiétude le retrait chaotique des forces américaines d’Afghanistan.
«Les forces de sécurité sont déployées et préparées à défendre les citoyens d’Israël contre toute menace. Si les organisations terroristes tentent de relever la tête, nous prendrons soin de les abattre. C’est vrai pour la Cisjordanie et pour la bande de Gaza», a-t-il affirmé.
Israël est confronté à une recrudescence de la violence depuis la bande de Gaza, avec cinq roquettes tirées depuis le territoire au cours de la semaine dernière. Lundi, une attaque à l’arme blanche à Jérusalem a fait deux blessés modérés, tandis qu’une autre a été déjouée en Cisjordanie. Le ministre de la Défense a déclaré que si l’armée s’efforce de retrouver les fugitifs et de protéger les civils israéliens, elle n’a pas l’intention de s’imposer indûment à la population palestinienne de Cisjordanie. «Israël n’a pas l’intention de nuire à la routine quotidienne des Palestiniens et nous sommes prêts à apporter des concessions économiques et humanitaires ainsi que de renforcer la coordination avec l’Autorité palestinienne», a-t-il ajouté.
Quelque 1.400 détenus palestiniens vont entamer une grève de la faim
Lors d’une déclaration auprès de l’AP, le ministère saoudien de la Défense a affirmé que l’armée saoudienne était «capable de défendre son territoire, ses voies maritimes et son espace aérien, et de protéger son peuple». Il a dans le même temps souligné les relations «fortes et de longue date» entre le royaume et les Etats-Unis. Ils veulent dénoncer la détérioration de leurs conditions de détention en Israël Près de 1.400 prisonniers palestiniens s’apprêtent à entamer une grève de la faim pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de détention en Israël après l’évasion de détenus la semaine dernière, dont certains ont depuis été capturés, a indiqué mardi l’Autorité palestinienne. Les prisons israéliennes, qui comptent plus de 4.000 détenus palestiniens, ont connu une montée des tensions la semaine dernière après l’évasion de six Palestiniens, membres de groupes terroristes armés, du centre pénitentiaire de Gilboa (nord) via un tunnel creusé sous un évier. Les tensions ont débuté après le transfert de plusieurs centaines de personnes depuis cette prison durant lequel des fouilles ont été opérées et des objets personnels confisqués, d’après le Club des prison-
niers palestiniens. Des incendies avaient été allumés par des détenus dans certaines prisons. «La situation à l’intérieur des prisons est très mauvaise, ce qui a incité les prisonniers à observer une grève de la faim», a indiqué Qadri Abou Bakr, président de la Commission chargée des prisonniers, organe de l’Autorité palestinienne, précisant que 1.380 détenus feraient grève à partir de vendredi, puis d’autres se joindraient au mouvement la semaine prochaine. Quatre des six fugitifs palestiniens, écroués pour leur responsabilité dans des attaques anti-israéliennes, ont été capturés en fin de semaine dernière dans le nord d’Israël. M. Qadri s’est «inquiété» de leur sort mardi, affirmant que ni leurs avocats ni la Croix-Rouge n’avaient eu le droit de leur rendre visite.
FRANCE
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Procès des attentats du 13 Novembre: les enquêteurs à la barre
France: Eric Zemmour n’aura plus d’émission sur CNews après la décision du CSA
Pour la première fois, la cour et les avocats pourront poser des questions sur le fond du dossier Après l’enregistrement des parties civiles et le résumé des faits, place aux enquêteurs: le procès «historique» des attentats du 13 novembre 2015 entre dans le vif du dossier, avec l’audition de ceux qui ont remonté la piste des commandos jihadistes. La cour d’assises spéciale de Paris doit entendre lundi un des responsable de la sous-direction terroriste de la police judiciaire française, puis mardi la juge antiterroriste belge Isabelle Panou. Tentaculaires, les investigations menées en Europe et au-delà ont permis de reconstituer la préparation et le déroulement des attaques pilotées par le groupe Etat islamique (EI), qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés à Paris et Saint-Denis.
«Je pense que c’était inévitable. Je pense que le CSA l’a fait exprès» L’éditorialiste français Eric Zemmour, qui entretient le flou sur une possible candidature à l’élection présidentielle de 2022, n’aura plus de chronique dans l’émission télévisée quotidienne, a annoncé lundi la chaîne CNews. A sept mois de l’élection, et alors que la France est entrée de facto en campagne électorale, son éventuelle candidature agite de plus en plus le paysage politique. La semaine dernière, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), instance de régulation, avait demandé aux médias de «décompter» «les interventions portant sur le débat politique national» du polémiste
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phare de CNews. «Bien qu’Eric Zemmour ne se soit pas déclaré candidat à l’élection présidentielle qui aura lieu dans 7 mois, le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel)» oblige Cnews à prendre cette décision, regrette ainsi la chaîne du groupe Canal+ «J’en suis fort triste», a commenté Eric Zemmour, invité sur Cnews. «Je pense que c’était inévitable. Je pense que le CSA l’a fait exprès». «Finie l’aventure des mousquetaires», a de son côté réagi Christine Kelly, la présentatrice de «Face à l’info». «Fini le chroniqueur sur mon plateau, place à l’invité sur les plateaux. A ce soir 19h, pour la suite ...», a-t-elle tweeté.
Même si des questions demeurent, les enquêteurs sont parvenus en quatre ans à identifier commanditaires, planificateurs, artificiers, convoyeurs et intermédiaires de la cellule, ainsi que leur parcours de la Syrie à la Belgique puis la France, via la route des migrants. Pour la première fois depuis le coup d’en-
voi de l’audience, la cour, les avocats généraux, les avocats des parties civiles ou de la défense pourront poser des questions sur le fond du dossier. Mercredi et jeudi derniers, les deux premiers jours de ce procès-marathon étiré sur près de neuf mois ont été consacrés à l’appel des plus de 1.800 parties civiles déjà constituées et à l’enregistrement de centaines d’autres, victimes des attentats les plus meurtriers jamais perpétrés sur le sol français. Largement muet depuis son arrestation en mars 2016, le seul survivant des commandos Salah Abdeslam y a fait une entrée tonitruante en multipliant les provocations. Se présentant comme un «combattant de l’Etat islamique», le Franco-Belge de 31 ans s’est octroyé la parole pour dénoncer ses conditions de détention, dédouaner trois de ses coaccusés puis demander si «les victimes en Syrie pourront avoir la parole». «J’entends aujourd’hui que vous allez» parler «et c’est très bien, mais ce n’est pas le moment», lui a répondu le président Jean-Louis Périès, avant de lui couper le micro.
FRANCE
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France: ouverture d’une commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Sarah Halimi
E. Macron confirme l’élaboration d’une loi de programmation et d’orientation de la sécurité présentée début 2022 Les travaux de la commission se poursuivront pendant plusieurs mois Les auditions d’une commission d’enquête parlementaire débutent ce lundi à la recherche «d’éventuels dysfonctionnements de la justice et de la police» dans l’affaire Sarah Halimi. En juin dernier, les députés UDI avaient annoncé leur intention de créer une telle commission, après une confirmation de la Cour de cassation le 14 avril de l’irresponsabilité pénale du meurtrier de la retraitée de 65 ans de confession juive, sauvagement tuée en avril 2017. La plus haute instance judiciaire avait entériné le caractère antisémite du crime, mais confirmé, selon les conclusions de sept experts psychiatriques, l’impossibili-
té de juger le meurtrier, un consommateur de cannabis, compte tenu de l’abolition de son discernement lors des faits. Dans le cadre de cette commission, les avocats de la partie civile - Me Jean Alex Buchinger, Me David-Olivier Kaminski, Me Gilles-William Goldnadel et Me JeanÉric Callon - seront auditionnés lundi matin. Les travaux de la commission se poursuivront pendant plusieurs mois, avec notamment l’audition de la famille de la défunte, de celle du meurtrier et de ses proches, de fonctionnaires de police, des experts médicaux, et des témoins. Le député Didier Paris, président de cette commission, devra rendre au plus tard un rapport le 13 janvier prochain.
France/Présidentielle de 2022: le maire de Tel-Aviv soutient la candidature d’Anne Hidalgo
«Anne Hidalgo est une vraie amie d’Israël et je la considère comme une candidate exceptionnelle»
Le maire de Tel-Aviv Ron Huldai a exprimé son soutien à Anne Hidalgo qui a officiellement annoncé dimanche sa candidature à la présidentielle de 2022. «Après une longue et chaleureuse amitié avec la maire de Paris Anne Hidalgo, une vraie amie d’Israël, je la considère comme une candidate exceptionnelle à la présidence et lui souhaite le meilleur des succès lors des élections», a tweeté M. Huldai.
Anne Hidalgo s’est lancée dans la course à l’Elysée à Rouen, une candidature pour «bâtir une France plus juste» et «réinventer le beau modèle français», qui s’ajoute aux nombreuses déjà recensées à gauche. Anne Hidalgo est créditée actuellement de 7 à 9% des voix selon les sondages, «mais c’est à partir d’aujourd’hui que tout commence», estime Mathieu Klein, le maire de Nancy (PS). En mai dernier, Anne Hidalgo avait soutenu la décision de Gérald Darmanin d’interdire les manifestations pro-Palestine à Paris.
Le président français veut «doubler sur dix ans» la présence de policiers sur le terrain
terrain des «policiers et des gendarmes» et a souhaité la mise en place de «la plainte en ligne» en 2023.
En clôture du Beauvau de la sécurité, Emmanuel Macron a confirmé mardi à Roubaix l’élaboration d’une loi de programmation et d’orientation pour la sécurité intérieure (Lopsi), qui sera présentée début 2022, et demandé une «simplification drastique» de la conduite des enquêtes.
Le chef de l’Etat a également évoqué la mise en place d’»une instance de contrôle parlementaire des forces de l’ordre», en réponse aux critiques visant l’IGPN et l’IGGN (police et gendarmerie) dont les rapports, a-t-il ajouté, seront désormais «rendus publics».
Le chef de l’Etat a en outre demandé au ministre de l’Intérieur de préparer cette «Lopsi», qui ne pourra pas être votée sous ce quinquennat.
Il a annoncé un budget supplémentaire de 500 millions d’euros en 2022 pour mettre en oeuvre les mesures décidées lors du «Beauvau de la Sécurité», qui va renforcer les moyens des forces de l’ordre.
Il a également chargé le garde des Sceaux d’engager une simplification des procédures pénales dans le cadre des états généraux de la Justice avec des premières mesures concrètes attendues d’ici à trois mois. Le président français a par ailleurs dit vouloir «doubler en dix ans» la présence sur le
Au total le budget du ministère de l’Intérieur augmentera de 1,5 milliard d’euros en 2022, a indiqué le président. Les 500 millions d’euros constituent une rallonge par rapport à la hausse de 900 millions annoncée par le Premier ministre Jean Castex fin juillet.
ISRAËL
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Israël, quatrième au classement mondial du bien-être numérique
L’Etat hébreu fait partie des pays les plus à la pointe pour la qualité de vie numérique
Israël a considérablement amélioré la qualité de son Internet mais reste incertain en matière d’infrastructure, selon l’indice annuel de qualité de vie numérique 2021, qui classe 110 pays dans le monde. L’étude comparative publiée la semaine dernière par le fournisseur de réseau privé virtuel Surfshark classe Israël à la quatrième place du classement général, qui compte 85 pays, en hausse de quatre places par rapport à 2020.
Israël: 156 millions de shekels alloués à l’intégration des citoyens d’origine éthiopienne
La société israélienne «doit continuer à changer son attitude envers les immigrants d’Éthiopie» Le cabinet ministériel a approuvé dimanche un budget de 156 millions de shekels (41 millions d’euros) en faveur de l’intégration des Israéliens d’origine éthiopienne, et de la lutte contre la discrimination de cette communauté. La société israélienne «doit continuer à changer son attitude envers les immigrants d’Éthiopie», a déclaré le Premier ministre Naftali Bennett lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, soulignant également que la «conscience collective» devait aussi évoluer. «Tout ne peut pas être simplement une question de budget», a-t-il insisté. La ministre de l’Immigration et de l’Intégration, Pnina Tamano-Shata, qui a ellemême quitté l’Éthiopie à l’âge de 3 ans,
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En 2021, Israël est classé devant les ÉtatsUnis, qui sont cinquième, la Suisse, huitième et le Royaume-Uni, dixième. Le Danemark caracole en tête du clas-
sement, suivi de la Corée du Sud et de la Finlande. Les cinq derniers pays sont l’Éthiopie, le Cambodge, le Cameroun, le Guatemala et l’Angola. L’enquête annuelle, qui en est maintenant à sa troisième année, évalue les pays sur la base de cinq indicateurs : l’accessibilité et la qualité de la connexion à Internet, le développement de l’infrastructure et de l’administration électronique (services publics en ligne), ainsi que la cybersécurité. L’étude est basée sur des informations «open source» fournies par les Nations Unies, la Banque mondiale, Freedom House, l’Union internationale des communications et d’autres sources. Six pays européens figurent parmi les dix premiers dont la France qui se classe en septième position.
Israël: une société informe la police de l’existence d’un groupe Telegram vendant de faux tests COVID négatifs aux pèlerins d’Ouman
a estimé de son côté qu’il y avait «encore beaucoup de travail à faire». Il s’agit de commencer par «réduire les interventions policières excessives, et créer l’égalité des chances dans l’éducation et sur le marché du travail», selon la ministre. Lors des négociations budgétaires cet été, Mme Tamano-Shata a menacé de démissionner du gouvernement et de s’opposer au budget de la Knesset si des fonds suffisants n’étaient pas alloués à l’immigration en provenance d’Éthiopie. L’ancienne avocate espère par ailleurs faire venir en Israël quelque 3.000 Ethiopiens d’ici la fin 2022, dans le cadre de l’opération «Rock of Israel» qu’elle a lancée l’année dernière, grâce à laquelle 2.000 membres de la communauté ont immigré en Israël au cours des années 2020 et 2021.
Le groupe sur Telegram proposait des faux tests Covid pour 100 shekels La société de cybersécurité israélienne Check Point a informé dimanche la police de l’existence d’un groupe sur le réseau Telegram qui propose de vendre de faux tests négatifs aux pèlerins revenant d’Ouman, en Ukraine, a rapporté le journal Globes. Selon Check Point, le groupe «Certificats de vaccination Covid/tests Covid» fonctionne depuis juin et a proposé ces dernières semaines des «tests Covid négatifs pour ceux qui reviennent d’Ouman» pour 100 shekels (26 euros). Check Point a transmis l’information à l’unité de police Lahav 433 qui lutte contre les fraudes afin qu’elle puisse identifier les opérateurs du groupe et engager
des poursuites contre eux, selon le rapport. Le Magen David Adom a estimé que 10 % des voyageurs revenant d’Ouman ont été testés positifs au Covid, et soupçonne que le nombre de pèlerins ayant utilisé de faux tests pour rentrer chez eux pourrait se compter en plusieurs centaines. L’Autorité israélienne de contrôle des frontières, une branche du ministère de l’Intérieur, a indiqué qu’il s’agit «de voyageurs qui ont quitté Ouman pour Israël, qui ont été testés là-bas et qui se sont avérés porteurs». Le Premier ministre Naftali Bennett a ordonné à la police d’ouvrir une enquête et d’inculper les personnes impliquées dans les fraudes, les falsifications et la propagation intentionnelle de la maladie.
ISRAËL
Edition du 15 au 21 septembre 2021
Chute de téléphérique en Italie: enlèvement présumé vers Israël du seul survivant
«On l’a ramené à la maison, c’est ce que ses parents voulaient, ils devaient rentrer»
La justice italienne a ouvert dimanche une enquête pour «enlèvement» après le départ en Israël du petit Eitan, seul survivant de l’accident de téléphérique qui avait coûté la vie à 14 personnes en mai à Stresa, dans le nord de l’Italie. Eitan Biran, six ans, a été emmené samedi en Israël par son grand-père maternel à bord d’un jet privé, lors d’un droit de visite à l’issue duquel il était censé le ramener chez la sœur de son père, Aya Biran-Nirko, résidente de la province de Pavie (nord) qui en avait la tutelle légale. Le parquet de Pavie a ouvert une enquête pour enlèvement, selon l’agence Ansa. Les parents d’Eitan, six ans, ainsi que son petit frère et deux arrière-grands-parents, ont péri dans la chute d’un téléphérique survenue le 23 mai à Stresa, une station balnéaire du Piémont sur les rives du lac Majeur. Grièvement blessé, Eitan avait passé plusieurs semaines à l’hôpital de Turin. Depuis sa sortie, sa famille paternelle, résidente en Italie, et sa famille mater-
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Tsahal ferme les points d’entrée depuis la Cisjordanie et Gaza en amont des célébrations de Roch Hachana
nelle, résidente en Israël, s’en disputaient la garde. Eitan avait été confié à sa tante paternelle par le tribunal pour mineurs de Turin, tandis que la famille de sa mère avait un droit de visite. La justice italienne avait également ordonné la restitution de son passeport dont sa famille maternelle était en possession. «Nous ne l’avons pas kidnappé (...), nous l’avons ramené à la maison. Nous avons dû le faire car nous n’avions pas d’informations sur la santé physique et mentale d’Eitan», a expliqué dimanche sa tante maternelle, Gali Peleg à la radio israélienne 103 FM. «On l’a ramené à la maison, c’est ce que ses parents voulaient, ils devaient rentrer et ont repoussé à cause du coronavirus mais quand ils étaient ici il y a quelques mois, on avait parlé avec eux du retour», a-t-elle assuré. Les parents d’Eitan, Amit Biran, 30 ans, et Tal Peleg, 27 ans, vivaient depuis plusieurs années en Italie où Amit était étudiant en médecine. Leur fils cadet, Tom, y était né en 2019.
Des autorisations spéciales pourront toutefois être accordées pour des «raisons humanitaires ou médicales» L’armée israélienne a annoncé dimanche que les points d’entrée depuis la Cisjordanie et la bande de Gaza seront fermés à partir de lundi après-midi peu avant le début des célébrations du Nouvel An hébraïque. Ces restrictions, une procédure habituelle lors des fêtes nationales, resteront en vigueur jusqu’à la fin de de Roch Hachana mercredi minuit. De mêmes mesures seront également imposées dans les semaines à venir à l’occasion de Yom Kippour, et des fêtes de Souccot.
Des autorisations spéciales d’entrée sur le territoire israélien pourront toutefois être accordées pour des «raisons humanitaires, médicales et exceptionnelles», a indiqué l’armée israélienne. Mercredi, l’Etat hébreu a rouvert le point de passage de Kerem Shalom avec Gaza et étendu la zone de pêche au large du territoire palestinien sous contrôle du groupe islamiste Hamas. Il a également été décidé d’acheminer davantage d’eau et faire passer de 2.000 à 7.000 le nombre de permis pour les commerçants palestiniens les autorisant à traverser le point de passage d’Erez, des mesures «conditionnelles» au maintien de la sécurité à la barrière frontalière qui sépare Israël de Gaza.
POLITIQUE
Israël: «Une attaque contre l’Amérique est une attaque contre nous»
«Nous partageons les mêmes valeurs de liberté, d’égalité et de tolérance, et nous avons les mêmes ennemis»
«Israël soutiendra toujours les EtatsUnis», a déclaré dimanche le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, lors d’une cérémonie marquant le 20e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001. «Je veux envoyer un message au peuple américain et à tous ceux qui cherchent à leur porter préjudice: une attaque contre l’Amérique est une attaque contre nous», a-t-il affirmé lors de la cérémonie devant le ministère des Affaires étrangères à Jérusalem, où le drapeau américain a été mis en berne. L’Amérique a commémoré samedi le 11-Septembre en rendant hommage aux quelque 3.000 personnes tuées il y a 20 ans dans les pires attentats de l’Histoire,
Le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid a rencontré son homologue russe Sergueï Lavrov à Moscou ce jeudi. Lors de la conférence de presse commune qui a suivi leur entretien, les deux hommes ont indiqué s’être mis d’accord pour renforcer le partenariat israélo-russe sur un certain nombre de dossiers régionaux. «Nous avons convenu de poursuivre nos efforts communs sur plusieurs points, notamment la question des relations israélo-palestiniennes et de la paix au ProcheOrient, qui est d’une importance cruciale pour Moscou», a déclaré Sergueï Lavrov. Le problème de la Syrie a également été évoqué lors de la rencontre entre les deux ministres. «Nous avons par ailleurs souligné l’importance de préserver l’intégrité de la Syrie afin d’assurer son avenir, et sur la nécessité d’y transférer de l’aide humanitaire», a dit le ministre russe, affirmant que des initiatives en ce sens avaient été récemment bloquées à l’ONU. Yair Lapid a pour sa part mentionné qu’il
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Le président égyptien accueille le Premier ministre israélien, une première depuis plus de dix ans
des attaques jihadistes contre la première puissance mondiale.
de Taba entre Israël et le Sinaï sans limite sur le nombre de permis d’entrée.
«Nous partageons les mêmes valeurs de liberté, d’égalité et de tolérance», a rappelé M. Lapid soulignant que «nous avons les mêmes ennemis».
Israël a par ailleurs réduit son avis de sécurité aux voyageurs se rendant dans la péninsule pour la première fois depuis des années, une décision prise après la visite le mois dernier du chef du renseignement égyptien Abbas Kamel en Israël pour des entretiens de haut niveau sur la bande de Gaza.
«L’Amérique est notre plus grand ami et allié», a-t-il martelé. «Nous avons mis en berne notre drapeau en nous souvenant du choc et de l’horreur d’une terrible matinée», a de son côté indiqué le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis en Israël, Michael Ratney, présent à la cérémonie. «Nous le hisserons pour nous rappeler de la manière dont l’Amérique et ses amis, alliés et partenaires – y compris très certainement Israël – se sont remis de ce choc pour lancer une nouvelle campagne mondiale conjointe contre le terrorisme», a-t-il ajouté.
Yair Lapid rencontre le ministre des Affaires étrangères russe à Moscou Le programme nucléaire iranien constitue «une menace existentielle pour Israël»
Edition du 15 au 21 septembre 2021
n’y aurait aucune paix ni en Syrie ni dans la région tant que l’Iran y serait présent. «L’Iran est le premier exportateur de terrorisme et Israël ne restera pas passif alors qu’il renforce ses bases au nord de l’Etat hébreu, et qu’il fournit des armes sophistiquées à ses ennemis», a-t-il dit. «Nous sommes déterminés à assurer notre sécurité face à la Syrie et aux autres pays qui nous menacent, tout en reconnaissant que la Russie possède certains intérêts dans la région», a-t-il poursuivi. «C’est pourquoi nous avons mis en place un système d’entente militaire sur le terrain qui a prouvé son efficacité.» Le ministre israélien a enfin indiqué que les discussions avaient également porté sur le programme nucléaire iranien. Sur ce point, Yair Lapid a dit souhaiter que la communauté internationale s’exprime d’une même voix pour dire que ce problème n’était pas uniquement celui d’Israël, mais qu’il concernait le monde entier, étant donné qu’un Iran nucléaire «entraînerait une course à l’armement dans tout le Moyen-Orient», a-t-il précisé. «Il s’agit d’une menace existentielle pour Israël qui se réserve le droit d’agir par tous les moyens pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire», a conclu Yair Lapid.
Israël a réduit son avis de sécurité aux voyageurs se rendant dans le Sinaï Le Premier ministre israélien Naftali Bennett sera accueilli ce lundi par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi à Charm elCheikh, ville balnéaire de la péninsule du Sinaï, une première depuis plus de dix ans, a annoncé le bureau du chef d’Etat. Leurs entretiens porteront notamment sur les «efforts de relance du processus de paix» entre Israéliens et Palestiniens, précise le porte-parole de la présidence, Bassam Radi, dans son communiqué. La réunion intervient quelques heures après la réouverture du point de passage
La réunion lundi entre les deux leaders intervient tandis que M. al-Sissi s’est entretenu au début du mois au Caire avec le roi de Jordanie, Abdallah II, et le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, afin de relancer le processus de paix au Moyen-Orient et de renforcer le cessez-lefeu qui a mis fin au conflit de mai dernier entre Israël et le Hamas. La dernière rencontre entre un président égyptien et un Premier ministre israélien remonte à janvier 2011. Le défunt Hosni Moubarak avait alors reçu le Premier ministre israélien de l’époque Benyamin Netanyahou.
Israël/Egypte: «Nous avons jeté les bases d’une relation profonde pour l’avenir» Les deux hommes ont évoqué les «efforts pour relancer le processus de paix» entre Israéliens et Palestiniens Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a déclaré avoir eu «une réunion importante et très bonne» avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi à Charm el-Cheikh, au cours de laquelle les deux hommes «ont jeté les bases de liens profonds pour l’avenir.» Naftali Bennett est le premier chef de gouvernement israélien à se rendre en Egypte depuis plus de 10 ans Selon un communiqué publié par le bureau du Premier ministre, les deux dirigeants «ont discuté d’un large éventail de questions, notamment des moyens d’approfondir et de renforcer la coopération entre les pays, en mettant l’accent sur l’élargissement de la portée des échanges commerciaux mutuels, ainsi que d’un large éventail de questions régionales et internationales.» Le Premier ministre Bennett a remer-
cié M. Sissi pour le «rôle important de l’Egypte dans la région», notant qu’après plus de quatre décennies, l’accord de paix entre Israël et l’Egypte «continue de servir de pierre angulaire à la sécurité et à la stabilité du Moyen-Orient», indique le communiqué. Les deux hommes ont évoqué les «efforts pour relancer le processus de paix» entre Israéliens et Palestiniens, au point mort depuis 2014, a de son côté indiqué le porte-parole de la présidence égyptienne. Le journal Al-Arabiya a rapporté que M. Sissi comptait proposer d’accueillir une conférence de paix internationale lors de cette rencontre, mais aucune déclaration officielle n’a confirmé cette proposition. Alors que M. Sissi avait reconnu que son armée entretenait avec Israël la coopération «la plus étroite» de leur histoire contre les terroristes dans la péninsule égyptienne du Sinaï (est), la question sécuritaire a de nouveau été au menu des discussions lundi.