Israël Actualités n°630

1€ - Numéro 630 - Edition du 30 mars au 5 avril 2022

Journal israélien en langue française

ÉDITO

Edition du 30 mars au 5 avril 2022

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Hommage

Que nos ennemis soient anéantis !

Nous venons d’apprendre le décès d’Anny Trouvé, une femme exceptionnelle, mon amie depuis plus de 35 ans. Nous ne nous rencontrions pas souvent, mais à chaque fois, nous prenions le temps de refaire le monde.

Elle était emplie de hessed qu’elle faisait autour d’elle.

Toujours à s’enquérir des nouvelles et de s’inquiéter pour tout le monde sans penser à elle.

Anny, tu vas nous manquer. Hm te recevra comme une reine aux cotés de ton mari Willy zal.

Barouh Dayan Aemet

Les attentats se suivent et le nombre de victimes s’allonge quotidiennement.

Toutes les villes sont aujourd’hui à la portée des terroristes palestiniens. Une fois, ce sont les djihadistes, une autre fois, ce sont les terroristes du Hamas.

Aujourd’hui, ce sont ceux de Daesch.

Que se passe-t’il en Israël ?

Depuis la coalition Bennet-Lapid avec le soutien des partis arabes, Israël est aujourd’hui sous le feu. La libération anticipée des deux terroristes de Daech prouve encore une fois que le désordre est bien installé dans le pays. Beersheva, Jérusalem, Hadera, ce matin Netanya ... des morts, des blessés, il est temps que cela s’arrête. Mais le gouvernement actuel a-t-il vraiment la possibilité de le faire ?

Leur coalition est tellement fragile qu’elle pourrait voler en éclat. Mais chacun est tellement bien au chaud dans ses petits souliers. Ils sont si bien qu’ils n’envisagent pas une seconde de prendre leurs responsabilités en démissionnant.

Directeurs de la publication Alain SAYADA - alain@sayada.com

Aujourd’hui, nous pleurons nos morts, des familles sont en deuil. Et de l’autre côté, dans les villes palestiniennes, les enfants offrent des bonbons aux passants pour célébrer les auteurs des attentats. Le temps est venu de penser à demain. Mais que faire contre ces fanatiques de la mort ? Trop de démocratie tue la démocratie, trop de droit de l’homme tue la liberté de chacun de vivre en tranquillité. Il est temps que le gouvernement fasse ce qu’il doit faire face à ces terroristes. S’il n’en est pas capable qu’il laisse la place. Nous avons besoin d’un gouvernement dur et sans concession. Sinon nous irons directement vers la guerre civile avec d’un côté les Juifs et de l’autre les Arabes israéliens qui, pour la majorité d’entre eux, ont prêté allégeances au Fatah, au Djihad Islamique ou bien au Hamas … tout en profitant du système israélien ...

Il y a quelques temps, nous parlions de 5ème colonne. Maintenant, ce que nous

Rédacteur en chef Alain Sayada Rédactrice adjointe Katy Sayada Israël Actualités est une marque déposée en France

Alain et Katy Sayada Fabrice et Sigale SIKSIK

pensions être une utopie est devenu réalité. Chacun des protagonistes doit choisir de quel côté il se trouve tout en sachant que chaque Arabe a dans le cœur le rêve de jeter les Juifs à la mer. Ce qui n’arrivera jamais avec l’aide de D... Rappelons que le peuple juif n’a jamais été aussi fort que lorsqu’il était attaqué et mis au dos du mur !

Président du Consistoire de Paris. C’était un homme rempli de hessed, le fondateur de la communauté de Montrouge, un professeur de Kodech à l’école Maïmonide dans laquelle j’ai eu la chance de suivre son enseignement. Que sa mémoire soit bénie et qu’Hm le reçoive auprès de lui au Gan Eden avec les grands rabbanim aux côtés de son épouse Sol Mergui zal.

Prions pour que nos ennemis soient anéantis et que le malheur tombe sur ceux qui espèrent la disparition d’Israël.

En mon nom et en celui de mon épouse Katy, Alain Azria, toute l’équipe éditoriale de notre journal, nous tenons à présenter nos plus sincères condoléances à toi, Joël ainsi qu’à toute ta famille pour cette disparition. Que le nom de ton père soit béni.

Qu’Hm Bénisse le peuple juif et Israël.

Pour finir, je voudrai rendre hommage à un Tsadik qui vient de nous quitter. Le Grand Rabbin Jacob Mergui zal, qui n’est autre que le père de mon ami Joël Mergui,

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À LA UNE

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Israël compte 10.000 immigrants de Covid-19: la 4e dose de vaccin réduit les décès de façon spectaculaire, l’ex-Union soviétique depuis selon une étude israélienne l’invasion de l’Ukraine par la Russie

«C’était un voyage épuisant qui s’est terminé par cette belle réception»

Sasha Zlobjn, originaire de Kharkiv, en Ukraine, est la 10.000e personne à immigrer en Israël en provenance de l’ancienne Union soviétique depuis que la Russie a envahi l’Ukraine le mois dernier, a indiqué le ministère de l’Immigration et de l’Intégration.

Mme Zlobjn est arrivée en Israël avec ses grands-parents plus tôt ce lundi sur un vol avec des dizaines d’autres réfugiés ukrainiens, fuyant la guerre dans leur pays.

«J’ai fui Kharkiv avec ma grand-mère et mon grand-père, mais malheureusement mes parents sont restés sur place. C’était un voyage épuisant qui s’est terminé par cette belle réception», a déclaré Mme Zlobjn aux responsables de l’immigration, selon le ministère.

Plus des deux tiers des 10.000 personnes qui ont immigré en Israël au cours du mois dernier sont originaires d’Ukraine, selon le ministère. Les autres sont originaires de

Russie et de Biélorussie.

Comme le gouvernement considère que tous ces immigrants de l’ex-Union soviétique fuient des crises humanitaires - la guerre en Ukraine et la répression accrue en Russie et en Biélorussie - le ministère a décidé de les regrouper pour effectuer ses statistiques.

La ministre de l’Immigration et de l’Intégration, Pnina Tamano-Shata, a salué la vague massive de migration en provenance d’Ukraine, mais reconnaît qu’elle est motivée par des «circonstances difficiles».

Mme Tamano-Shata a affirmé qu’il y avait «un véritable engagement national et gouvernemental dans l’intégration des immigrants».

Les responsables israéliens ont estimé que des dizaines de milliers de personnes supplémentaires d’Ukraine, de Russie et de Biélorussie immigreront en Israël dans les semaines et les mois à venir en raison de la guerre.

«Des pourparlers entre V. Poutine et V. Zelensky seraient contre-productifs», selon le ministre russe des Affaires étrangères

«Vladimir Poutine n’a jamais refusé de rencontrer le président Zelensky»

Des pourparlers directs entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky seraient «contre-productifs», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, alors que les délégations se préparent pour une nouvelle sessions de pourparlers organisés par la Turquie.

«Vladimir Poutine n’a jamais refusé de rencontrer le président Zelensky. La seule chose qu’il considère comme fondamentalement importante est qu’une telle réunion soit bien préparée», a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à des journalistes, après que le président ukrainien a appelé à une réunion avec son homologue russe.

«La crise actuelle couve depuis si longtemps qu’un grand nombre de problèmes se sont accumulés, donc se contenter de se rencontrer et d’échanger les points de vue de chacun serait tout simplement contre-productif à l’heure actuelle», a assuré Serguei Lavrov.

La dernière rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine remonte à 2019 à Paris. Depuis le début de l’invasion de son pays, le président ukrainien a appelé à plusieurs reprises à l’organisation de pourparlers directs avec son homologue russe, formulant même le vœu qu’ils soient organisés à Jérusalem.

Alors que les deux pays sont sur le point de reprendre des pourparlers de paix à Istanbul, le ministre des Affaires étrangères russe a indiqué que Moscou maintenait ses exigences de démilitarisation et de «dénazification» de l’Ukraine.

«La démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine sont une composante essentielle des accords que nous essayons de conclure», a-t-il dit.

«Nous avons intérêt à ce que ces pourparlers aboutissent à un résultat qui nous permette d’atteindre ces objectifs fondamentaux», a ajouté le ministre.

L’OMS avait jusqu’ici exprimé son opposition aux doses de rappel avant de faire volte-face Une nouvelle étude israélienne indique que l’administration d’une quatrième dose du vaccin Pfizer-BioNTech contre le coronavirus, a réduit les décès de façon spectaculaire parmi la population âgée du pays durant la vague Omicron.

Les Israéliens ayant complété leur triple protection par un quatrième vaccin ont ainsi réduit leurs risques de décès de 78 %, selon l’étude conjointe effectuée par la Caisse de santé Clalit et le Sapir College.

Ces données ont été obtenues en étudiant les taux de mortalité chez les Israéliens âgés de plus de 60 ans, ayant reçu leur troisième vaccin depuis quatre mois sur une période de 40 jours durant la vague Omicron. L’étude montre que pour cinq décès parmi les malades n’ayant pas reçu de quatrième dose, un seul décès a été recensé parmi les patients qui en avaient bénéficié.

Cette étude, publiée en ligne mais pas encore évaluée par des pairs, intervient trois mois après le lancement en Israël de la campagne pour la quatrième dose à desti-

nation des personnes âgées, des personnes à risque et du personnel médical.

L’Organisation mondiale de la santé avait jusqu’ici exprimé son opposition aux doses de rappel avant de faire volte-face il y a trois semaines et de déclarer qu’elle y était favorable.

«L’administration de la deuxième dose de rappel est encore très controversée, principalement en raison du manque de preuves de son efficacité, et des préoccupations majeures concernant l’inégalité mondiale en matière de vaccins», a indiqué le Dr Ronen Arbel, principal auteur de l’étude, qui a dit espérer que les dernières données publiées allaient pouvoir convaincre de l’intérêt de la quatrième dose.

Le Dr Arbel a ainsi affirmé que «des centaines de vies» auraient pu être sauvées rien qu’en Israël si un plus grand nombre de personnes âgées avait reçu le deuxième booster.

Tandis qu’une étude précédente menée par l’hôpital israélien Sheba a montré que la quatrième dose n’était pas efficace pour prévenir les infections, le Dr Arbel a souligné que le booster servait à éviter les décès.

Attentat de Hadera: «Un extrémisme cruel menace l’avenir et la sécurité de l’État d’Israël» (ministre de la Sécurité intérieure)

«Nous sommes prêts et déterminés à combattre tous nos ennemis»

Le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Omer Bar-Lev, s’est rendu aux funérailles du sergent Yezen Falah, un policier des frontières tué dimanche soir dans l’attaque terroriste de Hadera au nord de Tel-Aviv.

«Un extrémisme cruel menace l’avenir et la sécurité de l’État d’Israël. Je vous promets ici et aujourd’hui qu’il ne sera pas possible pour les extrémistes de nuire à l’unité de notre pays», a dit le ministre lors de l’enterrement qui a réuni plusieurs milliers de personnes dans le village druze de Kisra-Sumei au nord du pays.

«Nous sommes prêts et déterminés à combattre tous nos ennemis», a ajouté Omer Bar Lev. «Yezen Falah était un combattant qui avait un rêve, progresser dans les échelons sécuritaires du pays. Pendant son service, il a risqué sa vie tous les jours. C’est grâce à lui et à ses compagnons d’armes que nous

sommes là», a encore dit le ministre.

L’attentat à l’arme automatique revendiqué par l’Etat islamique a également tué Shirel Abukarat, une franco-israélienne qui officiait aussi dans la police des frontières. Elle a été inhumée au cimetière de Netanya. Les deux victimes étaient âgées de 19 ans.

Omer Bar Lev avait été vivement critiqué la semaine dernière pour ses déclarations lors de l’enterrement d’une victime de l’attentat de Beersheva.

Alors que le terroriste avait été tué par des passants armés, tout de suite après ses attaques à l’arme blanche qui ont fait quatre victimes, le ministre avait promis lors de ces funérailles «que les forces israéliennes ne trouveraient pas le repos avant d’avoir mis la main sur le terroriste».

À LA UNE

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V. Zelensky se dit prêt à faire des concessions pour parvenir à la paix «sans délai» Tout en faisant allusion à d’éventuelles concessions, M. Zelensky a également souligné que la priorité de l’Ukraine était de garantir sa souveraineté et son «intégrité territoriale», c’est-à-dire d’empêcher la Russie de découper le pays, ce qui, selon l’Ukraine et l’Occident, pourrait désormais être l’objectif de Moscou.

«Garanties de sécurité et neutralité, statut non-nucléaire de notre État - nous sommes prêts à y aller», a déclaré M. Zelensky dans une interview accordée à des médias russes indépendants.

«Garanties de sécurité et neutralité, statut non-nucléaire de notre État - nous sommes prêts à y aller»

afin de garantir la paix «sans délai», a déclaré le président Volodymyr Zelensky à la veille d’une nouvelle série de pourparlers.

L’Ukraine pourrait déclarer sa neutralité, offrir des garanties de sécurité à la Russie et éventuellement accepter un compromis sur les zones contestées dans l’est du pays

Selon le président ukrainien, seule une rencontre en face à face avec le dirigeant russe pourrait mettre fin à la guerre.

Le dirigeant ukrainien avait déjà suggéré auparavant que des concessions étaient possibles, mais rarement avec autant de force, et ses dernières déclarations pourraient créer une dynamique pour les discussions qui doivent reprendre mardi.

La Russie exige depuis longtemps que l’Ukraine abandonne tout espoir de rejoindre l’alliance occidentale de l’Otan, que Moscou considère comme une me-

nace.

M. Zelensky a également souligné à plusieurs reprises que l’Ukraine avait besoin de garanties de sécurité propres dans le cadre de tout accord.

«Nous devons parvenir à un accord avec le président de la Fédération de Russie, et pour cela, il doit sortir et venir me rencontrer», a-t-il également affirmé dans une interview que la Russie a interdit à ses médias de publier.

Des pourparlers directs entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky seraient «contre-productifs», a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères.

Le gouvernement ukrainien a estimé lundi à plus de 500 milliards d’euros les pertes économiques engendrées par la guerre avec la Russie, a annoncé lundi sur Facebook la ministre de l’Économie ukrainienne, Ioulia Sviridenko.

À LA UNE

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La Russie veut restreindre l’accès aux ressortissants de pays «inamicaux»

L’attaque iranienne contre Erbil serait une «réponse» aux négociations sur le gaz impliquant Israël

Le diplomate a ajouté que ce projet prévoyait «toute une série de restrictions» pour entrer en Russie Le chef de la diplomatie russe a annoncé lundi qu’un décret était en préparation pour limiter l’accès au territoire russe aux ressortissants de pays auteurs d’actes «inamicaux», en pleine vague de sanctions contre Moscou depuis son offensive en Ukraine.

«Un projet de décret présidentiel est en préparation pour introduire des mesures de représailles, concernant les visas, en lien avec les actions inamicales de plusieurs gouvernements étrangers», a déclaré Sergueï Lavrov, lors d’une réunion du parti au pouvoir Russie Unie.

Le diplomate a ajouté que ce projet prévoyait «toute une série de restrictions» pour entrer en Russie, mais sans préciser quels pays et quels types de personnes seraient sanctionnés en particulier.

Face aux sanctions économiques occidentales, Moscou a publié début mars une liste de pays «inamicaux» qui comprend notamment les Etats-Unis, les membres de l’Union européenne, le Royaume-Uni, le Canada, le Japon, la Suisse, Taïwan, la Corée du Sud, la Norvège et l’Australie.

Lundi, M. Lavrov n’a pas précisé si le décret en préparation s’appliquerait contre ces pays.

Le sommet du Néguev devient un forum annuel

«Tout ce qu’envisage Israël, du secteur énergétique à l’agriculture, ne se concrétisera pas», selon l’Iran L’attaque de missiles iraniens contre Erbil au début du mois serait en partie due à la colère de Téhéran à la suite de discussions impliquant Israël sur la possibilité que la région du Kurdistan irakien fournisse du gaz à la Turquie et à l’Europe, selon des responsables turcs et irakiens.

Le Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran a affirmé que les missiles visaient un «centre stratégique» israélien à Erbil. Il a également indiqué qu’il s’agissait d’une «réponse» à une frappe aérienne israélienne présumée en Syrie qui a tué deux officiers du Corps des gardiens de la révolution islamique.

La villa visée par l’attaque appartient à un magnat kurde du pétrole, qui a nié que sa maison - qui aurait accueilli les pourparlers - était une base du Mossad.

Selon le rapport, des spécialistes israéliens de l’énergie ont pris part aux pourparlers, mais le rôle d’Israël n’a pas été défini. La Turquie a récemment évoqué une possible coopération avec l’État hébreu dans le domaine de l’énergie.

Un haut responsable iranien cité dans le rapport, a déclaré que l’attaque était un «message à usages multiples adressé à de nombreuses personnes et groupes. C’est à eux de l’interpréter. Tout ce qu’envisage (Israël), du secteur énergétique à l’agriculture, ne se concrétisera pas.»

Cette initiative «permettra à davantage de personnalités du monde arabe de participer dans les années à venir»

Le sommet du Néguev va devenir un forum annuel qui réunira les chefs des diplomaties présents lors de cette première rencontre, et permettra à davantage de personnalités du monde arabe de participer dans les années à venir, a déclaré lundi Oded Yosef, directeur général adjoint du ministère israélien des Affaires étrangères pour le Moyen-Orient.

Lundi matin, les discussions ont directement porté sur les défis sécuritaires auxquels sont confrontés les pays réunis dans la localité de Sde Boker, un kibboutz du désert du Néguev (sud) où repose la dépouille du fondateur d’Israël David Ben Gourion, a-t-il été ajouté.

«Ces défis incluent notamment ceux posés par l’Iran et ses mandataires armés», a souligné le responsable, tandis que les entretiens étaient «francs et honnête sur de vrais problèmes et sur la façon dont nous les traiterons ensemble.»

«Ce qui est vraiment ressorti aujourd’hui, c’est que personne n’a ignoré les écarts qui existent, et d’un autre côté, il était très clair que ces écarts étaient significativement minimisés», a remarqué le directeur général adjoint.

L’»architecture de sécurité régionale» discutée lors du sommet inclut «l’affrontement des menaces posées par l’Iran et ses mandataires», a-t-il détaillé, et comporte «une présence américaine significative».

Pourim - Cirque Bormann - 20 MARS 2022 © Crédit photos - Alain Azria

À LA UNE

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Transmission : Les idiots inutiles tie de nos loisirs à nous entredéchirer, pour des virgules ou des questions d’égos, nous oublions de transmettre aux générations futures. Ainsi nous ouvrons nous-même la porte à une renaissance d’une nouvelle haine du juif.

Si les flèches volent sur le sieur Zemmour, pourfendeur d’un monde d’hier, c’est qu’il s’estime le héros des films de fiction : « retour vers le futur improbable».

Ne dit-on pas que les tous les chemins mènent à Rome ? Et bien je vous affirme aujourd’hui que tous les détours mènent à l’antisémitisme !

Et nous en sommes souvent un des meilleurs vecteurs de contamination. Contrairement aux vaccins classiques, il ne suffit pas d’une souche du virus pour faire anticorps.

La question, qui mériterait certainement d’être posée est la suivante « certains juifs ne seraient-ils pas les meilleurs agents de l’antisémitisme ? « Pendant que nous passons une bonne par-

Deux documentaires made in Netflix sont de véritables bombes à fragmentation planétaire. Le silence assourdissant de la communauté ajoute de la puissance au scandale : le premier documentaire s’intitule « Les rois de l’arnaque ». Tout est déjà dans le titre : une bande de pieds nickelés, qui n’ont rien à envier à Stavisky, escroquent les Etats via la taxe carbone !

Je ne désire vraiment pas les nommer tellement ces escrocs de la taxe carbone, mériteraient l’oscar de la honte. L’argent achèterait-il le déshonneur ? L’argent achèterait-il l’honneur ? Quelles valeurs peut-on transmettre à ses enfants ? Est-il possible d’oublier sans rédemption ?

Le deuxième bijou d’alimentation planétaire de l’antisémitisme est « l’arnaqueur de Tinder ». Ce documentaire vante les néfastes turpitudes, d’un jeune homme Israélien qui se fait passer pour un diamantaire.

Il courtise sur Tinder de jeunes femmes

avant de leurs soutirer des sommes folles !

Nous avons ici à faire à un arna-coeur international de haut vol, qui conjugue le mot sentiment avec celui de dollar.

Je ne désire pas vous révéler les trames de ces deux documentaires tant ils participent à la naissance d’un nouvel antisémitisme pour l’avenir.

Je vous conseille de regarder ces deux films et d’en parler avec vos enfants. Non le judaïsme n’est pas une arnaque ! Non les juifs ne sont pas tous des brigands !

Nous avons même des valeurs millénaires.

Les arnaqueurs, les voleurs, les truands ne sont pas juifs par essence. Comme dans toutes les familles nous avons tous les comportements : le bon grain et le mauvais grain.

bienveillance et compréhension envers son prochain.

Ami(e)s lecteurs, je sais que vous êtes de plus en plus nombreux. Je tiens à vous remercier pour vos encouragements. Je tiens également à vous dire ma gratitude pour tout ce que j’ai également la joie d’apprendre chaque semaine grâce à vous.

Qu’il est bon dans un monde si tourmenté, si naturellement polarisé vers la haine de l’inconnu de vous savoir présent, vous qui m’éclairez de nos différences ...

Alain Lewin Krief .

Krief.alain@orange.fr

Pour conclure, cette semaine avec ma triste critique télévisuelle, je voudrais vous conseiller un livre « Balagan » de Corine Braka (éditions Maia). Ce livre inspire l’énergie et l’ouverture d’esprit.

Il démontre que malgré toutes nos différences nous pouvons apprendre des autres le bonheur.

Ce livre, au titre provocateur, nous offre peut-être des chemins d’apaisements et des solutions au questionnement perpétuel sur l’avenir du judaïsme. Il le fait avec

Entretien avec le Pr. Emmanuel Messas - Président de Hadassah Nous avons eu le plaisir d’interviewer le Professeur Emmanuel Messas, Président de Hadassah France, qui nous a entretenus de l’actualité de Hadassah.

En effet, l’actualité est riche et dense pour l’Association.Tout d’abord avec la propre Clinique Hadassah, établie à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne par le C.H.U. Hadassah de Jérusalem. Deux délégations médicales ont déjà été envoyées sur place pour prendre en charge les centaines de milliers de réfugiés ukrainiens, tant sur le plan physique que psychologique.

A cet égard, Hadassah France organise actuellement une grande collecte de fonds pour financer cette mission humanitaire, qui est dans l’ADN même des 2 Hôpitaux Hadassah à Jérusalem, Ein Kerem et Mont-Scopus : « La Médecine n’a pas de frontières ».

En parallèle, sur un plan plus léger et après 2 ans de crise sanitaire, Hadassah France est heureuse de pouvoir enfin reprendre ses événements, afin de rassembler la grande famille Hadassah : - Dès demain, Jeudi 31 mars, à 19h à la Mairie du XVIème arrondissement, Hadassah organise une magnifique Exposition-Vente de plus de cent œuvres d’art de

Danièle Neumann-Lumbroso z’’l, artiste, journaliste et fidèle amie de Hadassah - Puis, Mardi 14 juin, Salle Gaveau à Paris, se tiendra, après 3 ans d’absence, la grande Soirée de Gala annuelle, avec un superbe concert autour de la violoniste virtuose Sarah Nemtanu, l’Orchestre et le Chœur Paris Sciences et Lettres dirigés par le chef Johan Farjot, la chanteuse de jazz Isabelle Georges accompagnée de son partenaire Frederik Steenbrink, et du Chœur Maayan du Conservatoire de TelAviv.

Les bénéfices de ces événements seront reversés à Recherche médicale menée au CHU Hadassah de Jérusalem, et tout particulièrement en Oncologie Pédiatrique afin de pouvoir guérir un jour tous les enfants atteints de cancer.

Vous trouverez plus d’informations sur ces nombreux projets via le site internet www. hadassah.fr ou sur les réseaux sociaux de Hadassah France, notamment Facebook et Instagram.

Le Pr. Emmanuel Messas a conclu cet entretien très instructif en souhaitant à tous les lecteurs et à la communauté juive en général, une excellente Fête de Pessa’h, ‘Hag Pessa’h Samea’h !

À LA UNE

Edition du 27 octobre au 2 novembre 2021

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Juifs d’Iran: une communauté en sursis

«En cas de guerre avec Israël, les mollahs n’hésiteront pas à se servir d’eux comme d’une monnaie d’échange» En 1979, peu après la Révolution islamique en Iran et l’arrivée au pouvoir des mollahs, des notables de la communauté juive du pays avaient demandé à rencontrer l’ayatollah Khomeini, nouvel homme fort du pays. Les responsables juifs avaient apporté un plateau garni, fait d’or et d’argent dans lequel ils avaient dissimulé un chèque de dix millions de dollars : la communauté juive d’Iran venait d’acheter sa tranquillité. Dès le lendemain, Khomeini déclarait que tout celui qui s’en prendrait à un Juif devrait rendre des comptes.

Après la chute du Shah et de son autocratie, les Juifs n’aspiraient en effet qu’à continuer de vivre le plus paisiblement possible dans cette contrée où ils se trouvaient depuis 2.000 ans. Car contrairement à d’autres communautés juives en terre musulmane, cette minorité n’a jamais souffert de persécutions en Iran, et ne s’est donc jamais trouvée contrainte de partir. Ceux qui ont rejoint l’Etat juif après sa fondation en 1948, l’ont fait de leur plein gré.

Ces espoirs n’ont toutefois pas fait long feu. L’exécution arbitraire, au terme d’un simulacre de procès, de l’homme d’affaires Habib Elghanian, l’une des figures les plus fortunées et les plus influentes de la communauté juive d’Iran, a marqué pour beaucoup de Juifs iraniens le signal du départ : alors qu’ils étaient 100.000 avant la Révolution islamique, la grande majorité d’entre eux a quitté le pays.

Les autres ont choisi de rester, et s’y trouvent toujours avec leurs enfants et petits-enfants. Comptant aujourd’hui entre 9.000 et 15.000 personnes selon les estimations, la communauté juive d’Iran demeure la troisième du Moyen-Orient, après celles d’Israël et de Turquie. Comment expliquer que les Juifs soient encore si nombreux à vivre dans ce pays musulman intégriste, qui nourrit une véritable obsession pour l’éradication d’Israël ?

Une prison dorée Le fait que cette communauté compte un grand nombre de personnes âgées ne parlant que le persan, et pour lesquelles le dé-

part serait difficile, n’est pas négligeable.

Cependant, la raison principale qui pousse les Juifs à rester réside dans leur aisance financière relative. «Les Juifs connaissent une réussite matérielle indéniable en Iran, et savent que leurs biens et leurs économies convertis en dollars ne vaudraient pratiquement rien. Ils s’accrochent à ce qu’ils ont», explique à i24NEWS Zion Hassid, président de la communauté juive d’Iran en Israël.

Zion Hassid, qui vit à Jérusalem, a quitté l’Iran pour Israël il y a une soixantaine d’années, alors qu’il était âgé de 20 ans.

Cet homme d’affaires, qui a fait fortune dans l’immobilier, finance des activités culturelles destinées à rapprocher les Israéliens de leurs origines iraniennes, et tente de promouvoir l’alyah d’Iran qui demeure, à son grand regret, obstinément modeste.

Alors qu’Israël a accueilli quelque 600 Juifs iraniens au début des années 2000, cela fait plus d’une dizaine d’années que peu ou pas d’immigration en provenance de ce pays n’a été enregistrée dans l’Etat hébreu. Même les incitations financières du gouvernement en 2007, soutenues par des philanthropes, n’y ont rien fait : les 10.000 dollars promis à chaque immigrant iranien dès son arrivée n’ont pas suffi à déclencher une alyah d’envergure, et seule une centaine de familles a répondu à l’appel. La période paraissait pourtant particulièrement propice, avec la présence au pouvoir du président Mahmoud Ahmadinejad, qui n’avait de cesse d’aiguiser sa rhétorique assassine à l’égard d’Israël, appelant à rayer le pays de la carte. Mais les Juifs du pays, là encore, ont choisi de faire le dos rond.

Certains réflexes, garants de leur sécurité, font intégralement partie du mode de vie des Juifs iraniens. Ces commerçants, exportateurs ou hommes d’affaires, qui vivent pour la plupart à Téhéran avec leurs familles, ne cachent pas leurs origines, mais savent qu’ils doivent vaquer à leurs occupations sans faire de vague et se garder par-dessus tout de discuter politique. Ainsi, les bijoutiers de la capitale n’hésitent pas à mettre des pendentifs en forme de Magen david ou de Hai dans leurs vitrines, mais évitent les sujets sensibles avec leurs clients.

L’antisionisme et le soutien aux Palestiniens que beaucoup de ces Juifs affichent est également dicté par ce même instinct de conservation. En 2015, on a ainsi pu voir le Dr Ciamak Moresadegh, député juif, se livrer à une violente diatribe anti-Israël aux côtés du président Rohani qu’il accompagnait à l’Assemblée générale de l’ONU. «Ils critiquent Israël en public car ils savent que c’est ce que l’on attend d’eux, mais dans le fond de leur cœur et dans les synagogues, leurs prières sont tournées vers Jérusalem», affirme Zion Hassid à i24NEWS. Au-delà de ces contraintes, les Juifs d’Iran, pratiquants pour la plupart, profitent d’une vie communautaire comme en trouve dans de nombreux pays de diaspora : ils disposent de synagogues où l’on célèbre mariages et bar mitzvot (on en trouve une quinzaine rien qu’à Téhéran), d’écoles, de bains rituels ainsi que de produits et restaurants cacher. Tout cela sous l’œil bienveillant du régime, qui tout en clamant son aversion pour Israël et le sionisme, a toujours pris soin d’établir une distinction avec le judaïsme. Il ne manque ainsi jamais de mettre en avant son respect des Juifs pour faire sa publicité.

Le siège réservé à la communauté juive au Parlement – comme à chaque minorité -, ou les réfections récentes de synagogues et du tombeau de Mordekhai et Esther (héros de la fête de Pourim), grassement financées par les autorités, font partie de cette stratégie de la «patte blanche».

«Contrairement à l’Europe, il n’y a pas de gardiens à l’entrée de nos synagogues et de nos écoles», se félicitait ainsi le grand rabbin d’Iran, Yehuda Garami, en 2020.

Autant d’aspects qui permettent aux Juifs d’affirmer qu’ils sont traités à égal avec la population musulmane du pays, avec laquelle ils entretiennent de bons rapports.

«Les Iraniens n’ont pas d’hostilité envers les Juifs. La plupart n’en ont même pas vis-à-vis d’Israël. Ils haïssent le régime et ne sont pas solidaires de ses positions», affirme Zion Hassid.

Mais les Juifs qui ont quitté l’Iran ne sont pas dupes. «Cette communauté vit dans une prison dorée et ne se rend pas compte à quel point ses droits sont restreints. Elle évolue dans un espace circonscrit qu’elle appelle liberté car elle n’a pas d’autre référence», explique Zion Hassid à i24NEWS. «Enfants, nous nous faisions frapper quotidiennement sur le chemin de l’école, et nos mères n’avaient pas le droit de toucher les fruits et les légumes au marché sous prétexte que les Juifs étaient impurs, mais nous pensions que tout cela était normal car c’est ainsi que nous avions toujours vécu», déplore-t-il, pointant que les Juifs ne peuvent travailler ni dans la fonction publique, ni dans l’armée, ni dans l’éducation supérieure et que les voyages en

Israël leur sont devenus interdits. Des citoyens tout sauf ordinaires, donc.

Antisionisme versus antisémitisme Pour l’intellectuel et écrivain iranien Ramin Parham, qui vit en France, le déni qui frappe les Juifs iraniens résulte aussi bien de l’instinct de survie que de la propagande du régime. Il souligne que le concept selon lequel l’antisionisme est distinct de l’antisémitisme n’a pas été inventé par le BDS ou la gauche radicale, mais qu’il a été mis au point par les pères de la révolution islamique dans le but de rassurer le monde occidental. «Les mollahs sont avant tout de fins communicants, qui ont vite compris que la crédibilité du régime sur la scène internationale résidait pour beaucoup dans son respect des Juifs et des autres minorités du pays. Mais il ne s’agit que de sauver les apparences», explique Ramin Parham à i24NEWS. Juifs versus «régime sioniste» : une rhétorique qui a, dans le même temps, permis à l’Iran de faire d’Israël son ennemi numéro un, engendrant un conflit de loyauté insoluble pour les Juifs du pays. «Nous sommes juifs, mais nous ne sommes pas sionistes», clament ces derniers. Ils le savent, le régime a des yeux et des oreilles partout, et les soupçons de double allégeance ne sont jamais loin. Ils n’oublient pas non plus le sort réservé à dix Juifs iraniens condamnés en 2000 pour espionnage au profit d’Israël, et dont certains ont été exécutés. Tout au plus les a-t-on entendu dire, face aux concours de caricatures sur la Shoah et au négationnisme d’Ahmadinejad, que le président «ne devait pas être suffisamment informé».

George vit depuis plusieurs années en Israël, tandis que ses parents sont encore en Iran. Pour autant, les stigmates de la peur sont toujours présents, et il se montre réticent à parler d’eux, par crainte pour leur sécurité. On sent qu’il pèse chacun de ses mots. Il assure que les Juifs du pays vivent bien et que la population les respecte.

«S’ils travaillent et vivent dans leur coin sans se faire remarquer, il n’y a pas de problème», dit-il à i24NEWS. Il regrette toutefois que ses parents n’aient pas la possibilité de voyager en Israël et que lui ne puisse leur rendre visite. Cela fait trois ans qu’il ne les a pas vus…

Ramin Parham l’affirme : cette distinction entre les Juifs et Israël ne survivra pas à un éventuel conflit ouvert entre la République islamique et l’Etat hébreu. Une éventualité qui semble de plus en plus probable, alors que l’Iran n’a jamais été aussi proche du seuil nucléaire, et que le nouvel accord en passe d’être signé à Vienne ne sera pas en mesure de freiner longtemps ses ambitions. «Les Juifs d’Iran sont tous des otages potentiels. En cas de guerre avec Israël, les mollahs n’hésiteront pas à se servir d’eux comme d’une monnaie d’échange. Ils sont en sursis.»

À LA UNE

Edition du 30 mars au 5 avril 2022

A nos Maîtres

Le rabbin Yaakov Mergui, père de Joël Mergui, président du Consistoire de Paris, s’est éteint lundi. Son enseignement, son engagement pour l’étude et l’élévation de la jeunesse laissent une marque indélébile et puissante dans la communauté juive française.

Lors de la cérémonie lui rendant hommage à la synagogue de Montrouge, je voyais les générations témoigner et exprimer leur douleur devant la perte de leur Maître.

Le patrimoine immense du Judaïsme est indissociable de nos Maîtres. Plus qu’un enseignement factuel, ils façonnent notre rapport à l’autre, notre éthique et nous fournissent une matière à réflexion permanente qui conditionne nos actions.

Les Maîtres du judaïsme ont cette particularité qu’ils ne sont pas de simples érudits dont on écoute la leçon.

Nos Maîtres sont des bâtisseurs. Ils bâtissent sans cesse des lieux d’enseignement, des outils de transmission. Ils font de la jeunesse les acteurs d’un patrimoine vivant au service de la vie. Ils bâtissent une connaissance sans cesse plus riche car leur humilité les conduit malgré leur immense érudition à considérer celle-ci comme parcellaire.

Mais surtout, nos maîtres bâtissent des générations. Ils leurs donnent les outils pour bâtir le monde, l’appréhender et construire une existence où l’humilité nous interdit l’individualisme.

La perte d’un Maître est au-delà de la perte d’un être cher. Elle crée un sentiment de solitude et d’impuissance. Sommes-nous capables d’affronter les épreuves et les complexités du monde sans eux ? Com-

ment pouvons-nous prendre les bonnes décisions sans la présence de leur sagesse et de leur savoir à nos côtés ?

C’est précisément là où la puissance du patrimoine juif s’illustre. Si nos maîtres ne sont plus à nos côtés, leur œuvre est ancrée dans nos esprits et dans nos cœurs.

Leur force rejaillit lorsqu’à notre tour, à notre échelle nous cherchons à bâtir pour transmettre à de nouvelles générations ce patrimoine.

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Le debrief de la semaine par Jack-Yves Bohbot

Lorsque nous doutons, nous nous interrogeons. Comment aurait-il raisonné ? Que m’aurait-il dit ? Et si notre savoir est bien plus modeste que le leur, l’incroyable succès de leur œuvre et de nous avoir appris à penser avec cœur et mesure pour prendre les décisions les plus justes.

Ainsi, nous faisons perdurer la contribution de nos Maîtres à travers les générations et leur œuvre continue de bâtir le monde.

En somme, nos Maîtres continuent sans cesse d’apporter leur contribution à la vie.

Alors dédions leurs quelques instants de réflexion et une pensée émue.

A nos Maîtres. A la vie.

Jack-Yves Bohbot

Hommage à André Touboul Plusieurs centaines de personnes sont venues lundi soir à la grande synagogue de la Victoire rendre un hommage à André Touboul, ancien directeur du lycée Beth Haya Mouchka, rue Petit dans le 19ème.

La soirée était animée par Haïm Nissenbaum et plusieurs personnalités – parmi lesquelles le maire du 19ème, François Dagnaud et le Grand Rabbin de Paris, Michel Gugenheim, se sont exprimés devant une assistance particulièrement émue.

Attaque terroriste à Hadera Deux policiers israéliens, dont l’une avait également la nationalité française, sont morts dimanche soir dans une attaque terroriste dimanche soir à Hadera, ville située dans le nord d’Israël. L’une des victimes, Shirel Aboukrat, âgée de dix-neuf

ans, était originaire de Marseille : elle résidait à Netanya avec ses parents et son frère.

Un bébé se noit dans un pot de peinture Terrible drame domestique en début de semaine à Netivot où un enfant âgé de quinze mois est mort noyé dans un pot de peinture laissé ouvert devant son domicile. Les secouristes n’ont pu réanimer la petite victime, malgré une intervention très rapide.

Sommet historique entre Israël et quatre pays arabes Le Sommet du Néguev a réuni autour du secrétaire d’Etat américain, Anthony Blinken, les ministres des Affaires étrangères de l’Egypte, des Emirats Arabes Unis, de Bahreïn, du Maroc et bien sûr d’Israël.

Plusieurs sujets, notamment sécuritaires et économiques, ont été abordés lors de cette rencontre historique.

Plus de six mille immigrants ukrainiens déjà accueillis en Israël La ministre de l’Immigration et de l’Intégration, Pnina Tamano-Shata, a salué la vague massive de migration en provenance d’Ukraine, depuis l’invasion de ce pays par l’armée russe. Les responsables gouvernementaux estiment que des dizaines de milliers de personnes provenant d’Ukraine, de Russie et de Biélorussie immigreront en Israël dans les prochains mois en raison de la guerre.

Marine Le Pen contre l’abattage rituel La candidate du Rassemblement national a annoncé sur M6 qu’elle souhaitait interdire l’abattage rituel des animaux sans étourdissement préalable. De fait, si elle était élue à la présidence de la République, les viandes hallal et cacher se trouveraient interdites dans notre pays !

À LA UNE

Edition du 30 mars au 5 avril 2022

MLP et EZ : des droites opposées

essentielles de sa base. Ces propositions sont basées sur une tentative de présidentialiser son personnage et sur une stratégie dite de second tour. Elle a compris, avec son échec en 2017, qu’elle n’avait aucune chance d’accéder au pouvoir sans, au second tour, un programme d’ouverture et de rassemblement. Quand sa base ouvrira les yeux, elle aura aussi ses gilets jaunes.

Depuis un certain temps, nombre d’entres nous, croyaient inévitable une alliance entre MLP et EZ. Or, les stratégies des deux candidats sont complètement opposées. Plus on s’approche du premier tour de la présidentielle, plus les stratégies de Marine Le Pen et d’Éric Zemmour divergent… L’analyse politique de la situation, nous offre plusieurs exemples assez flagrants de cette opposition entre les deux candidats.

Prenons le cas du ministère de la «Remigration» remis en avant il y a quelques jours par Éric Zemmour. Son projet, avec ce ministère qu’il propose de créer s’il arrive au pouvoir, c’est de faire repartir chez eux, 1 million d’étrangers en 5 ans.

Les critères de sélection pour la «remigration» ne sont pas très précis, mais le candidat de Reconquête, compte, chaque année, renvoyer chez eux 100.000 personnes «dont on ne veut plus», auxquelles il ajoute 100.000 personnes dont les visas ne seraient pas prolongés. Ce qui est intéressant, c’est pourquoi Éric Zemmour a ressorti cette proposition. Il veut refaire le coup du ministère de l’Identité nationale, proposé par Nicolas Sarkozy à la fin de sa campagne victorieuse de 2007, et reprise en 2012, sans succès. L’objectif était de frapper avec une mesure forte qui lui assurerait le soutien du vote le plus à droite.

La différence, c’est que pour Nicolas Sarkozy, il ne s’agissait là que d’un élément d’un programme, alors que pour Éric Zemmour, il s’agit d’un point important du programme et du chiffrage complets, qu’il vient de présenter. C’est une manière de se positionner sur la partie la plus visible de ses propositions : LA LUTTE CONTRE L’IMMIGRATION C’est bien ce qui le différencie de Marine Le Pen. La candidate du Rassemblement national a vivement critiqué le concept de «remigration», jugé peu respectueux de l’état de droit. Ça fait longtemps que Marine Le Pen peaufine une candidature respectueuse de l’état de droit, qu’elle polit les aspérités de ses propositions, sur l’Euro, les retraites, ou encore les Gilets jaunes, qu’elle ne veut pas amnistier, parce qu’ils ont violé la loi. En édulcorant son propos, elle se reproche de Macron, de Pecresse et s’éloigne des préoccupations

L’inverse de la stratégie adoptée par Éric Zemmour qui se reconcentre sur son électorat de cœur, une stratégie de premier tour qui a l’inconvénient de nourrir le rejet dont il est l’objet de la part des autres certes, mais de conserver l’esprit de ce qui l’a poussé à se lancer en politique. Au moins, Éric Zemmour restera fidèle jusqu’au bout à ses idées. Il ne va pas feindre de déclarer aux français des propositions qu’ils veulent entendre, pour ensuite, appliquer une politique différente.

Ce qui est le cas depuis 40 ans. Des promesses aux mensonges, il n’y a qu’une campagne électorale. il y a d’autres exemples de cette opposition entre les deux stratégies! Avec cette question du second tour en toile de fond. Éric Zemmour prétend que Marine Le Pen sera perdante face à Macron, qu’elle n’a aucune chance d’être élue, qu’elle est abonnée à la défaite, et que tout le monde le sait dans son parti.

Au RN, on a décidé de faire l’inverse. Le patron par interim du parti, Jordan Bardella, a récemment rendu hommage au parcours accompli par l’ex-journaliste, Il a loué son talent de polémiste, et ouvertement tendu la main à ses électeurs pour un rassemblement au second tour.

Tout est fait pour atténuer les différences, apaiser les hostilités.

Tout est fait pour préparer le combat face à Emmanuel Macron.

Les sondages continuent d’ailleurs à bouger, en particulier pour le second tour où l’on voit désormais Marine Le Pen se rapprocher chaque jour un peu plus d’Emmanuel Macron.

Pour l’Ifop, elle pointe à 45,5% (là où elle n’avait réalisé que 34% il y a 5 ans). À ce jour, sa stratégie de second tour semble pertinente.

Pourtant, en entendant les affirmations d’EZ, qui tiennent plus de certitudes que de doutes, on et en droit de se demander, si c’est une variante de la méthode COUÉ ou si le vote caché est une réalité.

Dans tous les cas, si EZ passe le premier tour, il pourra fièrement s’en féliciter. Personne ne l’y aura aidé.

René Seror

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Un Juif à la Knesset

Moscou, qui regarde ailleurs et n’active pas ses missiles. De plus, Moscou est seul capable de bloquer la normalisation avec l’Iran. Joe Biden est prêt à remettre en route l’accord sur le nucléaire iranien!

Le seul Predident juif au monde, en dehors d’israël est applaudi debout par les députés britanniques, américains, allemands, européens, Pourtant il ne réussit pas à convaincre la Knesset à appliquer des sanctions contre la Russie ou à lui livrer des armes.

Volodomir Zelansky tente de séduire ses frères lointains. Seulement en Israël, 20% de la population est russe et il reste une forte minorité juive en Ukraine. Comment avancer, sans prendre les précautions nécessaires, pour rouler sur un champ de mines?

L’autre souci d’Israel, c’est la guerre avec l’Iran. Une guerrd de 40 ans, obscure, permanente, vitale. De ce fait, il faut ménager la Russie. Avant de bombarder les milices pro-iraniennes en Syrie, Israël prévient

Pour Israël, ce marché de dupes est inacceptable. Il faut l’empêcher à tout prix.

Naftali Bennet s’est rendu à Moscou. Officiellement et sans mise en scène, c’était pour tenter une médiation, dans le conflit ukrainien, qui n’aura pas donné plus de résultat que celle d’un certain autre.

Alors, Bennet aurait-il sacrifié son Shabbat en vain? Pas du tout! Puisque Moscou exige des garanties avant de co-signer l’accord sur le nucléaire iranien.

La CONCLUSION est claire: Bennet a bien joué.

La MORALE est: Les états n’ont pas d’amis, même s’ils sont des nôtres et plaident avec éloquence.

Les états ont des INTÉRÊTS! Ils doivent les défendre. Ça ne doit pas être facile de nager entre deux eaux en permanence, sans pour autant s’allier avec le diable.

René Seror

Les sanctions contre la Russie touchent l’Afrique

Le Président de l’union africaine demande de l’aide pour faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine.

Et voilà que Bruxelles devient la capitale de l’Europe. Le carrefour du monde libre. Tous les dirigeants du continent vont aller chercher protection auprès de Joe Biden. Dans la même journée, 3 sommets vont se tenir à Bruxelles: L’OTAN, le G7 et l’UE. 3 SOMMETS, UN SUJET UNIQUE! L’UKRAINE! Pourtant ce pays n’appartient Ni à l’OTAN Ni au G7 Ni à l’Union Européenne.

Cette guerre va révolutionner l’ordre du monde. Les prix s’envolent, l’énergie, les céréales, l’huile, les engrais… Le renforcement des sanctions va encore aggraver la tendance. Et comme toujours, ce sont les plus fragiles qui en souffrent. C’est terrible pour l’Afrique. Seulement, quand l’assemblée générale des Nations Unies a dénoncé l’agression de l’Ukraine, les africains se sont abstenus, prétextant que cette guerre n’est pas la leur!

C’est une affaire de blancs! Quel paradoxe! Ils sont les premières victimes. 15 d’entres eux, dépendent à plus de 50% de la Russie et de l’Ukraine pour se nourrir.

Blé, mais, sucré, huile, tournesol…

La hausse des cours arrive à un moment critique, les caisses sont vides, Et l’augmentation démesurée du brut provoque l’envolée du fret. Rajoutez le Covid. Et le pire, au cours des derniers mois, la météo est désastreuse pour les récoltes. En Égypte, le pain a augmenté de 35%.

En Afrique du Sud, l’essence se fait rare et va être rationnée. Au Sahel le prix de l’huile s’envole. Au Maghreb, pénurie de farine. Les populations stockent en prévision du Ramadan. La famine menace. Les habitants du Yémen, du Soudan du Sud ou du Nigeria risquent de mourir de faim. Le vrai risque, c’est le retour des émeutes de la faim! L’explosion sociale.

Des manifestations contre la vie chère ont déjà commencées au Maroc. 500 millions d’habitants d’Afrique et du Moyen Orient sont directement concernés par l’effondrement du système alimentaire mondial.

C’est ce qu’annonce le secrétaire général de l’ONU. On dénonçait un complot international destiné à diminuer la population mondiale devenue trop nombreuse. On va finir par y croire.

CITATION: Dans une époque troublée, quand la croyance en D s’effondre, la théorie du complot s’étoffe.

René Seror

SÉCURITÉ

Edition du 30 mars au 5 avril 2022

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Israël: un homme originaire d’une Israël: Yezen Falah et Shirel Abukarat, victimes de l’attaque terroriste à ville bédouine du sud du pays arrêté Hadera revendiquée par l’EI pour ses liens présumés avec l’EI

L’homme a été arrêté vendredi soir et sa détention provisoire a été prolongée jusqu’à mercredi

Un homme de 23 ans originaire de la ville bédouine de Tel Sheva, dans le sud du pays, a été arrêté pour ses liens présumés avec le groupe djihadiste État islamique.

Selon la police, l’homme a été arrêté vendredi soir et sa détention provisoire a été prolongée jusqu’à mercredi.

«La police israélienne et le service de sécurité du Shin Bet prennent très au sérieux toute implication de citoyens israéliens dans des activités terroristes et toute affiliation à des groupes terroristes, et conti-

nueront à traquer ceux qui cherchent à nuire aux citoyens et aux forces de sécurité», a déclaré la police dans un communiqué.

Les deux officiers n’avaient que 19 ans, «ils ont sauvé de nombreuses personnes au péril de leur vie»

Cette annonce intervient un jour après une attaque meurtrière à Hadera, commise par deux Arabes israéliens qui étaient des partisans de l’État islamique.

Les agents de la police israélienne des frontières, Yezen Falah et Shirel Abukarat, tous deux âgés de 19 ans, ont été identifiés comme étant les victimes de l’attaque terroriste commise dimanche soir et revendiquée par le groupe Etat islamique (EI).

Elle intervient également une semaine après qu’un homme originaire de la ville bédouine de Hura, dans le sud du pays, qui avait purgé une peine de prison pour avoir tenté de rejoindre le groupe djihadiste en Syrie, a tué quatre personnes dans une attaque terroriste à Beersheva.

Israël: N. Bennett demande la détention administrative des personnes suspectées de terrorisme

«Les deux officiers sont morts au combat ce soir tués par des terroristes armés», a indiqué la police des frontières dans un communiqué, ajoutant que trois autres officiers avaient été blessés.

Yezen Falah, un habitant du village druze de Kisra-Sumei en Galilée a rejoint la police des frontières il y a un an et laisse dans le deuil ses parents, un frère et une sœur, a indiqué la police.

La franco-israélienne Shirel Abukarat, une résidente de Netanya, a rejoint l’unité il y a 6 mois et laisse dans le deuil ses parents et un frère, selon la même source.

«Les soldats se sont battus avec bravoure, nous partageons le chagrin des familles

des héros Yezen et Shirel qui ont défendu des citoyens au péril de leur vie et sauvé de nombreuses personnes», a souligné le communiqué.

L’attentat a été commis par deux Arabes israéliens identifiés par le renseignement israélien comme des agents locaux de l’EI. «Deux membres des forces de police juives ont été tués et plusieurs ont été blessés dans une attaque d’un commando infiltré», a revendiqué l’EI dans un communiqué diffusé lundi sur un site de propagande, indiquant que deux de ses militants étaient les auteurs de cette fusillade.

Cet attentat survient quelques jours après une attaque terroriste meurtrière dans la ville méridionale de Beersheva, également commise par un Arabe israélien ayant auparavant tenté de rejoindre l’EI, faisant craindre de nouvelles attaques revendiquées par le groupe.

Les responsables sécuritaires avaient dernièrement mis en garde contre une flambée de violence avant et pendant le mois du Ramadan, qui commence samedi.

Iran: Washington maintiendra les sanctions contre les Gardiens de la Révolution même en cas d’accord la Révolution de leur liste des organisations terroristes.

Naftali Bennett estime qu’Israël «se trouve dans une situation nouvelle»

israélienne à porter des armes et enfin de surveiller les réseaux sociaux.

Le Premier ministre Naftali Bennett a donné l’ordre lundi aux services de sécurité de placer les personnes suspectées de terrorisme en détention administrative, au lendemain de la mort de deux policiers lors d’une fusillade à Hadera par des partisans de l’État islamique.

Naftali Bennett estime qu’Israël «se trouve dans une situation nouvelle qui exige des services de sécurité qu’ils se préparent et s’adaptent aux circonstances.»

Selon un communiqué du bureau de M. Bennett, il déclare que cette pratique - qui est généralement déployée contre les Palestiniens en Cisjordanie - devrait être utilisée «dans des circonstances appropriées selon lesquelles il est possible de présenter une base juridique adéquate.»

Lors d’une évaluation sécuritaire avec plusieurs responsables, le Premier ministre a également demandé de poursuivre «l’effort opérationnel général», de déployer davantage de troupes, d’autoriser davantage de conscrits et de réservistes de l’armée

Le Premier ministre a participé virtuellement à la réunion après avoir été testé positif au Covid-19.

Cinq suspects ont été arrêtés en Israël après l’attaque perpétrée par l’organisation jihadiste Etat islamique, a rapporté la police israélienne.

Les funérailles des deux victimes, des membres de la police aux frontières israélienne âgés de 19 ans, doivent avoir lieu lundi. L’une des deux victimes, Shirel Aboukrat, possédait la double nationalité française et israélienne, d’après l’ambassade de France à Tel-Aviv.

Samedi, l’Iran a confirmé que ce retrait figurait parmi les points encore en discussion dans les négociations pour relancer l’accord sur le nucléaire iranien.

Ils «resteront sanctionnés en vertu de loi américaine» Les Etats-Unis maintiendront les sanctions contre les Gardiens de la Révolution iraniens, l’armée idéologique de la République islamique, même en cas d’accord sur le nucléaire, a déclaré dimanche l’émissaire américain pour l’Iran, Robert Malley, lors du Forum de Doha au Qatar.

Ils «resteront sanctionnés en vertu de loi américaine et notre perception (à leur égard) sera toujours la même», a déclaré le diplomate, alors que Téhéran exige des Etats-Unis qu’ils retirent les Gardiens de

A Doha, où sont réunis des dirigeants politiques et du monde de l’économie, Robert Malley a prévenu qu’un accord n’était ni «inévitable» ni «tout proche».

«Nous sommes assez proches», a-t-il déclaré à propos des négociations, mais «nous sommes assez proches maintenant depuis un certain temps. Et je pense que cela vous dit tout ce que vous devez savoir sur la difficulté des questions» abordées.

Egalement présent à Doha, Kamal Kharazi, ancien ministre iranien des Affaires étrangères et désormais conseiller du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a fait valoir que les Gardiens de la Révolution étaient «l’armée nationale et l’armée nationale ne peut pas être placée sur la liste d’organisations terroristes».

FRANCE

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«Macron assassin» au meeting de Zemmour: «ne jamais laisser passer ce type de propos», selon G. Attal

La France a immobilisé près de 850 millions d’euros d’avoirs russes L’entourage d’Eric Zemmour a indiqué que le candidat d’extrême droite n’avait «pas entendu» le slogan Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a reproché lundi à Eric Zemmour d’avoir laissé la foule scander «Macron assassin» lors de son meeting dimanche au Trocadéro, estimant qu’il ne fallait «jamais laisser passer ce type de propos (...) absolument insupportables».

«Les sanctions font mal à la Russie, mal à l’Etat russe, mal (au président russe) Vladimir Poutine» La France a immobilisé près de 850 millions d’euros d’avoirs d’oligarques russes - yachts, appartements, comptes bancaires - sur son territoire suite à la guerre en Ukraine, a affirmé dimanche le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire.

En pratique, une immobilisation des biens revient à ce que leurs propriétaires ne puissent «plus en avoir l’usage, les revendre ou les monétiser».

«En revanche, ils ne sont pas saisis au sens où l’Etat en deviendrait propriétaire et pourrait ensuite les revendre. Pour qu’il y ait saisie, il faut qu’il y ait une infraction pénale», a précisé le ministre.

«Soit Éric Zemmour n’a pas d’autorité sur ses militants, soit il cautionne ce type de propos; dans les deux cas, c’est assez inquiétant sur sa capacité à exercer les fonctions de président de la République», a estimé sur Public Sénat le soutien d’Emmanuel Macron.

Prônant «la bienveillance en politique», il a souligné que «quand on laisse tenir des propos inacceptables sur un candidat qui appellent à la violence, il ne faut pas s’étonner derrière qu’il y ait de la violence contre les élus, (...) et donc il ne faut jamais laisser passer ce type de propos».

«Nous avons immobilisé (...) 150 millions d’euros de comptes de particuliers, de lignes de crédit en France, dans des établissements français», a-t-il indiqué lors de l’émission radiotélévisée Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.

«Les sanctions font mal à la Russie, mal à l’Etat russe, mal (au président russe) Vladimir Poutine», a martelé Bruno Le Maire, qui a souligné l’immobilisation de 22 milliards d’euros d’actifs de la Banque centrale russe.

En outre, «nous avons immobilisé pour 539 millions d’euros de biens immobiliers sur le territoire français, correspondant à une trentaine de propriétés ou d’appartements, et nous avons immobilisé deux yachts pour 150 millions d’euros», a détaillé le ministre.

Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine fin février, les pays occidentaux ont adopté plusieurs trains de sanctions économiques, auxquels la Russie a répliqué par des contre-sanctions.

Interrogé à plusieurs reprises dimanche, l’entourage d’Eric Zemmour a indiqué que le candidat d’extrême droite n’avait «pas entendu» le slogan, qu’»il condamne ce qu’a dit la foule à ce moment-là», qu’»il ne reprend pas l’expression à son compte», qu’»il n’a jamais utilisé un tel terme et ne l’a jamais laissé entendre dans son discours».

Vendredi, la Banque centrale russe a jugé «extrêmement difficile» de faire des prévisions macro-économiques du fait de ces sanctions. Fin février, elle avait plus que doublé son taux directeur en le portant à 20% contre 9,5% précédemment.

Le slogan a été scandé sur l’esplanade du Trocadéro une dizaine de fois après que le candidat de Reconquête!, évoquant notamment les meurtres de Sarah Halimi ou de Mireille Knoll, a déploré dans son discours qu’»on ne rendra jamais justice à

«Au total, ce sont (près de) 850 millions d’euros de biens, d’avoirs d’oligarques russes, qui ont été immobilisés sur le territoire français», a indiqué Bruno Le Maire.

tous ceux que l’Etat n’a pas su protéger».

Eric Zemmour a alors fait une pause tandis que montaient les cris, sans toutefois intervenir.

«Quand vous parlez dans un meeting, vous entendez très bien la foule», a remarqué lundi sur Europe 1 le candidat écologiste Yannick Jadot, dénonçant un «message indigne» et appelant à «sortir des invectives» à deux semaines du premier tour de la présidentielle.

Le candidat communiste Fabien Roussel a jugé «extrêmement choquantes toutes ces violences, ces mots durs», et a appelé à «débattre projet contre projet avec bienveillance».

La socialiste Anne Hidalgo avait «condamn(é) très fermement» dimanche sur Twitter «cette violence et ces propos haineux» qui «n’ont et n’auront jamais leur place dans notre démocratie».

La candidate Lutte Ouvrière Nathalie Arthaud a pour sa part hésité lundi sur RTL, avant de considérer: «en tout cas ce sont des raccourcis que personnellement je ne ferais pas».

A droite, la candidate LR Valérie Pécresse, dénonçant dès dimanche des propos «dangereux pour la République», a estimé lundi sur BFMTV et RMC qu’Eric Zemmour était «totalement discrédité pour présider la France».

La candidate RN Marine Le Pen, concurrente de M. Zemmour à l’extrême droite, a estimé qu’il y avait «une forme d’outrance qui répond à une forme d’outrance», et a jugé le slogan «regrettable».

FRANCE

Edition du 30 mars au 5 avril 2022

Le double rôle de Macron

Le candidat et le Président. Le candidat parle sur France Bleue et c’est repris par Fr3. Le candidat donne une conférence de presse. Puis il rencontre de «vrais gens» à Pau. Et c’est tout pour le candidat.

Le Président a célébré le 70e anniversaire des accords d’Eviean qui ont mis fin à la guerre d’Algérie. Le Président a commémoré le 10eme anniversaire de la tuerie de Toulouse, perpétrée par Merrah.

Mais en tant que candidat, RIEN! Mais le Président sera présent aux grands rendez-vous internationaux. Sommet de l’OTAN, G7 et conseil européen. Cette absence d’implication dans une campagne électorale, c’est du JAMAIS VU. Est-ce que cette absence du chef ne risquet-elle pas de démobiliser les militants et de démotiver les électeurs? Le risque est clairement identifié dans la majorité. Les sondages le donnent gagnant avec une telle certitude Et 3 personnes interrogées sur 4 en sont si sûrs, que le candidat se voit élu. Son programme est annoncé pour les 5 ans à venir. Et comme il ne doutd

de rien, il élabore un programme jusqu’en 2050 et les dépenses qui vont avec.

Et nous nous morfondons devant des sondages (certainement pipés)qui font s’évanouir nos rêves de reconquête, Alors que le Candidat qui s’y voit déjà, Et le Prédisent omniprésent feraient bien de regarder du côté des vrais sondages.

Car, quand on regarde de près, l’effervescence d’un meeting de Zemmour, nous prouve qu’on nous ment.

«Israël et la France partagent la même civilisation et le même regard sur le monde» Nucléaire iranien «Je partage les réticences contre cet accord», a assuré M. Ciotti, qui n’a «jamais» été favorable à ce pacte, «qui porte en lui beaucoup de menaces».

«On sait aujourd’hui que l’Iran a avancé dans la recherche, on met le pied dans une forme de naïveté par rapport à l’Iran qui a fait profession de détruire l’Etat d’Israël», a-t-il averti

En conclusion et en l’état actuel de la campagne, Et si, comme tout le monde le dit: 40% d’abstention, Il semble que les adeptes du Candidat Président iront à la plage, Et la RECONQUISTA sera présente.

Le vote secret va se révéler au grand jour, Et les instituts de sondage feront profil bas.

Entre nous, si je me trompe, qui s’en souviendra? En revanche il faudra le rappeler à ces mauvais sondeurs!!!!!!

René Seror

Attentat à Hadera: «Le jihad frappe en Israël comme en France»

«Il faut que demain nous changions notre logiciel de politique étrangère» A deux semaines du premier tour de la présidentielle en France, Eric Ciotti, député et conseiller de la candidate LR Valérie Pécresse, s’est rendu en Israël à la rencontre des électeurs, et était dimanche soir l’invité du Grand Oral des GGMO sur i24NEWS. Seul politique à faire le trajet, M. Ciotti a estimé qu’il était «du devoir de tout responsable politique de redire notre soutien à la seule démocratie de cette région tourmentée du monde».

«Pour moi Israël et la France partagent la même civilisation et le même regard sur le monde et nous avons un devoir de solidarité et de fraternité», a-t-il affirmé.

Sommet du Néguev, où est la France?

Eric Ciotti a par ailleurs regretté que l’Europe n’avait pas participé à la réalisation des accords d’Abraham, qui «ont constitué une formidable avancée, un pas extrêmement important vers la paix et je regrette que la France ne s’y soit pas associée».

«Nous n’en pouvons plus de ces tragédies [...] Je serai intraitable» «Le jihad frappe en Israël comme en France. Nous n’en pouvons plus de ces tragédies. Je pense aux familles et aux victimes : je serai intraitable», a réagi le candidat à la présidentielle Eric Zemmour au lendemain de l’attentat perpétré à Hadera (nord d’Israël) par des Arabes israéliens proches de la mouvance Etat islamique.

Cette attaque est survenue quelques jours après une autre ayant fait quatre morts dans le sud d’Israël, à Beersheva. L’assaillant avait été identifié par les autorités israéliennes comme étant un enseignant condamné en 2016 à quatre ans de prison pour avoir planifié de se rendre en Syrie

afin de combattre au sein de l’EI.

«Il faut que demain nous changions notre logiciel de politique étrangère, qui est dans une forme de conformisme immobile depuis des années», a-t-il déploré.

«Il nous reste 14 jours, c’est une éternité»: Eric Zemmour a mobilisé des dizaines de milliers de partisans dimanche place du Trocadéro, à Paris, où il a adressé plusieurs clins d’œil à l’électorat des Républicains pour conjurer les sondages dans lesquels il est en baisse.

«La France a raté un tournant historique», selon M. Ciotti qui a par ailleurs dénoncé «certains» votes de la France sur les résolutions «stupides» de l’ONU ou de l’UNESCO, «notamment sur le caractère exclusivement musulman du mont du Temple», faisant référence à deux textes votés par l’organisme onusien présentant le mont du Temple (l’Esplanade des Mosquées pour les musulmans) comme un lieu saint pour les seuls musulmans.

Sous un soleil de plomb, Eric Zemmour a revendiqué «la plus grande démonstration de force de cette campagne, un sondage grandeur nature, un avant-goût de la surprise à venir» dans les urnes, selon lui.

«Je me dis que non seulement on a raté l’opportunité de faire avancer la paix, mais on se maintient dans une forme d’obscurantisme totalement erroné et que c’est une faute lourde», a-t-il insisté.

Le candidat met l’immigration et l’islam radical comme point d’orgue de sa campagne.

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Jérusalem, capitale des deux Etats?

Le conseiller a admis avoir sur ce point des positions différentes avec sa candidate, Valérie Pécresse, qui se dit elle favorable à une capitale (Jérusalem) commune à deux Etats.

Mais «qui peut imaginer qu’il y ait une capitale d’Israël autre que Jérusalem?», a-til interrogé, révélant souhaiter le transfert de l’ambassade de France de Tel Aviv à Jérusalem.

Il a rappelé que Jean-Yves Le Drian avait de son côté évoqué «un Etat apartheid» (concernant Israël), ce qui est «extraordinairement dangereux».

Il y a par ailleurs «des gens qui ont toujours nourri une forme d’ambiguïté avec l’antisémitisme, il y a des ennemis déclarés d’Israël», a-t-il noté, citant Jean-Luc Mélenchon.

«Donc il faut choisir dans une globalité, et Valérie Pécresse sera la plus proche de l’amitié mais aussi des intérêts d’Israël», a conclu M. Ciotti.

La guerre en Ukraine «Je considère que la diplomatie doit avancer sans aucune limite et sans aucune réserve, elle se fait sous la contrainte des sanctions que j’approuve», a dit M. Ciotti, «mais on en sortira pas autrement que par le dialogue», a-t-il insisté, mettant en garde contre une «escalade», tandis que «nous devons aboutir à un accord de paix durable».

Eric Ciotti a souligné être opposé à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, ou à «celle d’autres pays entre l’Europe et la Russie».

«Rien n’excuse l’invasion russe de l’Ukraine, c’est un acte que je condamne mais on peut se poser des questions sur des erreurs diplomatiques qui ont été commises depuis la chute du mur de Berlin», a-t-il remarqué, souhaitant une France forte qui ne serait pas «systématiquement» alignée sur d’autres positions, «elle aurait alors plus de puissance».

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Israël: le ministère de la Santé lance une campagne de vaccination contre la polio

«Nous assistons sans aucun doute à une épidémie de polio en Israël»

Le ministère de la Santé va lancer dans le courant de la semaine une campagne de vaccination contre la polio, a indiqué une haute responsable dimanche.

Cette décision intervient après que les autorités sanitaires ont confirmé au début du mois le premier cas de cette maladie potentiellement débilitante dans le pays depuis plus de 30 ans.

Israël: «Les forces de sécurité doivent s’adapter à une nouvelle menace» (N. Bennett)

Le Dr Sharon Alroy-Preis, directrice de la santé publique du ministère, a déclaré au radiodiffuseur public Kan que la campagne visera à compléter le schéma vaccinal à deux doses pour les enfants âgés de trois mois à 17 ans qui n’ont reçu qu’une seule dose.

Elle a expliqué qu’au cours des années 2005-2013, les vaccinations contre la polio ont été réduites, la maladie ayant été vaincue dans le pays, et que de nombreux bébés qui sont passés depuis par le système de santé n’ont pas reçu les deux doses.

La campagne, appelée «Deux gouttes», commencera plus tard cette semaine à Jérusalem, où le cas de la maladie a été identifié, et sera ensuite étendue au reste du pays.

«Nous assistons sans aucun doute à une épidémie de polio en Israël», a déclaré Mme Alroy-Preis.

Au début du mois, le ministère de la Santé a confirmé qu’une forme mutée du virus - qui peut provoquer des maladies chez les personnes non vaccinées - a été découverte chez un garçon de 4 ans à Jérusalem qui n’avait pas été vacciné contre la maladie.

Depuis, sept cas de polio ont été recensés dans la région de Jérusalem, mais pour l’instant, un seul d’entre eux présente des symptômes.

Ce cas serait le premier diagnostic de polio en Israël depuis 1989, après qu’Israël a largement éradiqué la maladie grâce à une campagne de vaccination massive.

Israël: la police se prépare à de nouvelles attaques terroristes dans les prochains jours

«J’exhorte les citoyens à continuer d’être vigilants. Ensemble, nous pourrons également vaincre cet ennemi» Les forces de sécurité ont réagi «rapidement» à une nouvelle menace, a félicité lundi le Premier ministre israélien Naftali Bennett dans un communiqué, opérant depuis son domicile après avoir été testé positif au coronavirus.

«Une deuxième attaque commise par des partisans de l’État islamique en Israël a obligé les forces de sécurité à s’adapter rapidement à une nouvelle menace, et elles l’ont fait», a-t-il affirmé au lendemain de l’attentat meurtrier qui a causé la mort de deux agents de la police des frontières à Hadera, quelques jours après une attaque terroriste à Beersheva qui a fait quatre morts.

«J’exhorte les citoyens à continuer d’être vigilants. Ensemble, nous pourrons également vaincre cet ennemi», a-t-il souligné.

«Nous avons le cœur brisé par la mort des

agents de la police des frontières Yezen Falah et Shirel Abukarat, tués alors qu’ils protégeaient des civils contre de lâches meurtriers», a-t-il déploré.

«Nous n’oublierons pas leur héroïsme.

Je souhaite un rétablissement complet aux blessés et j’adresse mes plus sincères condoléances aux familles», a ajouté M. Bennett.

La police et le Shin Bet (Service de sécurité intérieure israélien) ont mené une opération conjointe à Umm al-Fahm la nuit dernière au cours de laquelle des perquisitions ont été effectuées dans plusieurs maisons de la ville.

Selon un communiqué de la police, des pistolets et des fusils Airsoft, des appareils cellulaires, des documents, des ordinateurs et des brochures liés au groupe Etat islamique ont été découverts.

Cinq suspects soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste ont été arrêtés, a-t-il par ailleurs été indiqué.

Le Mont du Temple et Jérusalem sont les points chauds les plus sensibles dans la période à venir

La police israélienne a estimé que d’autres attaques terroristes devraient avoir lieu avant même le Ramadan après avoir procédé à une évaluation de la situation, a rapporté mercredi soir le radiodiffuseur public Kan 11.

La police est arrivée à cette conclusion, à la lumière notamment des attentats de ces derniers jours.

Une source au sein de l’appareil sécuritaire a indiqué qu’»il n’y a pas de lien clair entre les attaques mais il est évident pour nous que quelque chose se passe. Nous assistons également à une hausse de l’incitation à la violence».

Selon la source, même après l’attaque de Beersheva, qui a fait quatre morts mardi, l’évaluation des services de sécurité indique que le Mont du Temple et Jérusalem sont les points chauds les plus sensibles dans la période à venir.

Six des terroristes qui ont perpétré les huit attentats du mois dernier ont une carte d’identité israélienne : cinq d’entre eux viennent de Jérusalem-Est et un du Néguev, tandis que les deux autres sont des Palestiniens de Cisjordanie.

La source a indiqué qu’il n’y a eu aucune mobilisation de renfort en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, mais que cette situation sera réexaminée dans les prochains jours.

Israël a enterré mercredi quatre victimes d’une attaque perpétrée par un homme inspiré de l’idéologie du groupe Etat islamique (EI) à Beersheva, ville du Sud devenue témoin d’un des assauts les plus meurtriers ces dernières années dans le pays.

Deux hommes et deux femmes ont été tués mardi dans une attaque au couteau et à la voiture bélier dans la principale ville du désert du Néguev, où se concentre la minorité bédouine d’Israël. Deux autres femmes qui ont été blessées sont hospitalisées à l’hôpital local de Soroka et leur état est stable, selon le centre médical.

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Funérailles des quatre Israéliens tués dans l’attaque de Beersheva

Les Etats-Unis, l’ONU et la France ont condamné cette attaque, l’une des plus mortelles ces dernières années Israël a enterré mercredi quatre victimes d’une attaque terroriste perpétrée par un homme inspiré de l’idéologie du groupe Etat islamique (EI) à Beersheva.

Deux hommes et deux femmes ont été tués mardi dans une attaque au couteau et à la voiture bélier dans la principale ville du désert du Néguev, où se concentre la minorité bédouine d’Israël. Deux autres femmes qui ont été blessées sont hospitalisées à l’hôpital local de Soroka et leur état est stable, selon le centre médical.

Les obsèques de Doris Yahbas et Menahem Yehezkel Menuhim ont eu lieu dans l’après-midi, et celles de Laura Yitzhak, mères de trois enfants, et du rabbin Moshe Krivitski, père de quatre enfants, plus tard en soirée.

«Menahem Yehezkel Menuhin (...) est sorti de chez lui pour aller marcher mais a été poignardé par un meurtrier (...) et cela simplement parce qu’il est juif», a déclaré lors des funérailles à Beersheva, Yifat Shasha-Biton, la ministre israélienne de l’Education.

«Tu étais un homme simple et modeste qui suivait les préceptes (du judaïsme), étudiait la Torah à la synagogue ou à la maison avec des amis et l’une de tes plus grandes qualités était de donner incognito aux plus pauvres (...)», a témoigné sur place son frère, Yifrach Yehezkel.

Le terroriste a été identifié par les autorités comme étant Mohammed Abou al-Kiyan, un enseignant de la ville bédouine de Hura, dans le Néguev.

Il avait été condamné en 2016 à quatre ans de prison pour avoir planifié de se rendre en Syrie afin de combattre au sein de l’EI et pour des prêches faisant l’apologie de ce groupe jihadiste.

Les Etats-Unis, l’ONU et la France ont condamné cette attaque, l’une des plus mortelles ces dernières années en Israël.

Par la voix de son porte-parole, le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a salué cette attaque sans la revendiquer.

Dans un communiqué, le parti arabe israélien Raam, qui concentre ses appuis parmi la minorité bédouine du Neguev et soutient le gouvernement de coalition, l’a lui dénoncée.

Au moins 4 morts et plusieurs blessés dans deux fusillades à Bnei Brak Des terroristes en moto auraient tiré sur les passants Au moins 4 personnes ont été tuées et 5 autres blessées dans une double fusillade à Bnei Brak près de Tel-Aviv en Israël.

Quatre d’entre elles sont dans un état

grave.

Des terroristes en moto auraient tiré sur les passants, selon les premières informations.

Il s’agit du 3e attentat en une semaine en Israël

La Cour suprême décide que le prix d’Israël doit être décerné à un professeur accusé de soutenir le mouvement BDS

La ministre de l’Education «regrette la décision des juges»

La Haute Cour de justice a ordonné mardi à la ministre de l’Education Yifat Shasha-Biton de remettre le prix d’Israël à un professeur à qui elle l’avait refusé parce qu’il aurait soutenu les boycotts anti-israéliens.

Une pétition contre la décision de Mme Shasha-Biton a été déposée par les membres du comité du prix qui avait initialement attribué le prix au mathématicien Oded Goldreich.

La décision du tribunal a été prise à la majorité, les juges Yael Willner et Yitzhak Amit se rangeant du côté de l’appel et le juge Noam Sohlberg s’y était opposé.

En réponse à l’affirmation de Mme Shasha-Biton selon laquelle un boycott académique a un impact sur la liberté d’expression académique, Yitzhak Amit

a jugé que «le préjudice causé à la liberté d’expression académique en refusant le prix au professeur Goldreich est bien pire».

Refuser cet honneur à un universitaire reconnu pour des commentaires qu’il a faits est «une invitation à surveiller, traquer et persécuter les universitaires en Israël», a-t-il estimé.

Mme Shasha-Biton a déclaré qu’elle regrettait la décision des juges mais qu’elle la respecterait. Elle a fait remarquer qu’étant donné que la cour avait précédemment affirmé que le ministre de l’Education devait décider de l’affaire, elle aurait dû respecter sa décision.

«Une personne qui appelle au boycott d’une institution universitaire israélienne n’est pas digne d’un prix d’État, quelles que soient ses réalisations ou ses opinions politiques», a-t-elle souligné.

POLITIQUE

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Le roi jordanien Abdallah II en Cisjordanie pour rencontrer le président Abbas

La visite du roi jordanien intervient quelques jours avant le ramadan

de semaine, est vue comme une tentative d’apaiser les tensions dans la région.

Le roi Abdallah II de Jordanie est arrivé lundi à Ramallah en Cisjordanie pour s’entretenir avec le président palestinien Mahmoud Abbas, a indiqué la présidence, au moment où se tient une rencontre inédite en Israël entre des ministres américain et arabes.

Des responsables palestiniens ont à de nombreuses reprises averti que la situation en Cisjordanie était sur le point d’»exploser».

Ce rare déplacement du roi jordanien à Ramallah, le premier depuis 2017, fait suite à une rencontre, dimanche, entre Mahmoud Abbas et le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken.

La visite du roi jordanien, qui intervient quelques jours avant le ramadan, le mois du jeûne musulman devant débuter en fin

Des agressions au couteau contre des civils israéliens ou les forces de l’ordre israéliennes ont par ailleurs lieu sporadiquement en Israël et en Cisjordanie.

Dimanche soir, deux policiers ont été tués et plusieurs personnes blessées dans une attaque terroriste revendiquée par l’organisation Etat islamique (EI) dans la ville israélienne de Hadera (nord), le jour de la visite de responsables arabes et américains, selon les autorités.

Le secrétaire d’Etat américain A. Anthony Blinken a demandé à Israël Blinken est arrivé en Israël pour un d’envisager de fournir une aide sommet historique de deux jours militaire à l’Ukraine

Le sommet est considéré comme une démonstration d’unité diplomatique contre l’Iran

Le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid accueille dimanche ses homologues des États-Unis, des Émirats arabes unis, de Bahreïn, du Maroc et d’Égypte, lors d’un sommet historique mettant en lumière l’évolution du paysage politique au Moyen-Orient.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken est arrivé hier soir en Israël à Jérusalem, où il a rencontré dimanche matin le Premier ministre Naftali Bennett.

MM. Blinken et Lapid ont ensuite tenu une conférence de presse conjointe au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem.

Ils se dirigeront dans l’après-midi vers le sud pour un sommet du Néguev avec les dirigeants arabes dans le kibboutz de Sde Boker.

Les ministres tiendront lundi des réunions de travail bilatérales. A. Blinken rencontrera également d’autres dirigeants israéliens et le président palestinien Mahmoud Abbas pendant sa visite.

Le sommet portera sur les menaces, les défis et les opportunités dans la région. Parmi les questions cruciales au programme des réunions, figurent les pourparlers sur le nucléaire iranien à Vienne et la guerre russo-ukrainienne.

Le sommet est considéré comme une démonstration d’unité diplomatique contre l’Iran.

Le gouvernement actuel d’Israël a également fait du renforcement des Accords d’Abraham une priorité absolue.

Les Accords d’Abraham ont été signés entre Israël, les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, pour normaliser leurs relations diplomatiques et favoriser les partenariats.

Naftali Bennett aurait rejeté à plusieurs reprises les demandes d’assistance militaire de Kiev

Poutine, peu après le début de l’invasion, et multipliant les entretiens téléphoniques avec M. Zelensky.

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a demandé à Israël de renforcer son soutien à l’Ukraine, compte tenu de l’invasion russe, en envisageant notamment de fournir une assistance militaire, a rapporté dimanche soir Channel 12.

Selon les médias israéliens, M. Bennett a rejeté à plusieurs reprises les demandes d’assistance militaire de Kiev.

Le chef de la diplomatie américaine est arrivé samedi en Israël, pour participer au Sommet du Néguev dimanche et lundi avec des responsables de pays arabes ayant normalisé leurs relations avec l’État hébreu.

Jusqu’à présent, Israël a opté pour une position prudente dans ce conflit, tandis que l’Autorité palestinienne ne s’est pas prononcée clairement.

Naftali Bennett a tenté de lancer une médiation entre l’Ukraine et la Russie, se rendant à Moscou pour rencontrer M.

Jusqu’à présent, Israël n’a fourni qu’une aide humanitaire à Kiev, alors que l’État hébreu tente de maintenir de bonnes relations avec l’Ukraine et la Russie.

Il n’a ainsi pas rejoint le train des sanctions occidentales à l’encontre de la Russie et d’oligarques jugés proches du président Poutine, dont certains ont aussi la nationalité israélienne, à l’instar de Roman Abramovitch, propriétaire du club anglais de football de Chelsea.

Israël s’est cependant engagé la semaine dernière à ne pas permettre à Moscou et aux oligarques visés de «contourner» les sanctions et va déployer cette semaine une clinique dans l’ouest de l’Ukraine.