GRATUIT - N°22 - Edition israélienne du 24 au 30 Octobre 2018
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition israélienne du 24 au 30 Octobre 2018
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Élections municipales : les francophones en première ligne hdod, Tel-Aviv ou encore Raanana, sans oublier l’incontournable Netanya, où nombre de Français ont élu domicile, le bulletin de vote de ces olim est une manne, mais aussi un élément à prendre très au sérieux. Les maires en place, dans ces municipalités, ont su « draguer » notre communauté. Mais leur tentative de séduction a-t-elle convaincu ? Par ailleurs, les olim français maîtrisent-ils tous la ligne politique de chaque partie et les propositions concrètes des candidats qui les représentent ? La question mérite d’être posée, car reconnaissons-le franchement, le système électoral et la vie politique, en Israël sont loin d’être faciles à intégrer…
Derniers jours de campagne pour les prochaines élections municipales en Israël, qui auront lieu le 30 octobre prochain, soit dans une semaine jour pour jour, à l’heure où nous écrivons ces lignes. Pour la première fois dans l’histoire d’Israël, ces élections, socle majeur de la vie politique du pays, verront nombre de candidats francophones défendre les intérêts des olim français. Sur toutes les listes, dans tous les partis, la nécessité d’intégrer des candidats francophones s’est imposée, au cours des derniers mois. Force économique, sociale et désormais force politique, les quelque 150 000 Français que compte le pays au sens large veulent aussi être représentés. Peu concernés, jusqu’ici, par la vie politique locale, dont ils ne comprennent pas toujours les rouages et le fonctionnement électoral, les Français d’Israël ont tendu l’oreille et manifesté de l’intérêt, lorsque certaines figures sont venus leur proposer d’être enfin entendus, que leurs besoins, à l’échelon local, soient pris en compte. Leurs aspirations et leurs envies pour le pays qui les adoptés aussi. Côté politique, la prise au sérieux de ce nouvel entrant sur l’échiquier politique, à savoir l’olim français, a eu du mal à se faire. Mais lorsque les leaders communautaires sont venus solliciter les différents chefs de partis, avec des programmes construits, des propositions étudiées et des idées, ils ont vite perçu l’intérêt d’accepter d’intégrer des candidats francophones sur leurs listes. Pour certaines mairies, comme celles d’AsDirecteurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France Directeur commercial France: Patrick Haddad : 06 42 22 17 56
Pour autant, je vois, dans cette présence francophone notable, au sein des listes, une réelle avancée : enfin, les Français d’Israël ont appris à revendiquer leur place. Enfin, ils se penchent sur la nécessité de s’impliquer dans la vie politique israélienne. Une manière de façonner le pays, d’apporter sa pierre à l’édifice. Certains iront simplement voter, mais c’est déjà beaucoup, car auparavant le scrutin ne les intéressait pas. D’autres se présentent sur une liste, désireux d’aider le couple qui vient de faire son alyah à trouver une école adéquate pour leurs enfants ou du travail, à mieux comprendre et apprendre la langue ou à récupérer un permis de conduire en règle. Tous, électeurs comme futurs élus (du moins, on le leur souhaite !), ont, au cœur, le même désir : celui de ne plus être simple spectateur, mais acteur à part entière des bouleversements de la société israélienne. Dans la défense de leurs droits et de l’image d’Israël, les Français d’Israël ont su se manifester en élisant, pour la France, Meyer Habib comme députés de la 7ème circonscription des Français de l’étranger avec le score époustouflant de 88 % des suffrages exprimés. Il leur faut, aujourd’hui, puisqu’ils ont un pied en Europe, un pied au Proche-Orient, retrouver une forme d’équilibre en élisant leurs représentants au sein de la patrie où ils ont élu domicile. Bonne chance et bon courage à tous les candidats. Quant aux électeurs, je n’aurai qu’une seule parole à leur adresser : le vote est une chance qui, dans les pays voisins d’Israël, n’est pas donné à beaucoup, ou du moins, pas toujours en totale liberté d’opinion et d’expression. Soyez fiers de votre démocratie et donnez-lui une chance de durer : votez ! Am Israël Hai Alain Sayada
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Le mot de Thora Le Judaïsme à l’âge zéro
Mazal Tov ! Mazal Tov! Pouvait on entendre scander. La musique bat son plein et tous les invités s’associent à la joie. L’acteur principal de la cérémonie est le seul à pleurer et à crier. Le nourrisson qui vient d’être circoncis voudrait poser une seule question: Papa, maman: pourquoi ? La brith mila est la Mitsva la plus émouvante mais aussi la plus populaire dans le peuple juif.
D’après des études statistiques,il s’avère que 97 % des garcons juifs en Israël sont circoncis. C’est la plus vieille Mitzvah déjà accomplie par nos patriarches. La Paracha de la semaine relate qu’Itshak Avinou a été le premier enfant juif circoncis à l’âge de 8 jours. Le Midrash décrit la discussion entre Itshak et Ishmael. Itshak défend le point de vue selon lequel plus grand est le mérite de la circoncision à 8 jours . En revanche Ishmael prétend le contraire en considérant la circoncision à13 ans comme résultant d’un choix volontaire pris en toute conscience. De prime abord il semble que le bon sens va avec Ishmael. La mitsva réalisée avec entendement et option délibéré paraît plus pertinente spirituellement que l’accomplissement d’une mistva imposée. Suivant ce raisonnement nous aurions été tentés par l’adéquation brith mila -bar mitsva.Mettons nous à présent en situation et imaginons notre jeune bar mitzvah mettre les tefilines et monter à la torah puis... arrive Le Mohel et pratique la brith mila... Néanmoins la torah ordonne au peuple juif de faire la circoncision à 8 jours comme Itshak Avinou.
Editeur Agence Keyweb 112, avenue de Paris 94300 Vincennes 06 68 17 25 55 Tirage 10 000 exemplaires
Pourquoi à un âge si précoce ? L’explication est que à un âge plus mature l’enfant développe sa compréhension intellectuelle. Il commence à parler, à comprendre des choses simples ,à avoir des réflexions, à affirmer et construire sa personnalité , à ressentir la chaleur et l’amour de sa famille et avoir confiance dans son entourage. En réalité la question de savoir à quel âge on doit pratiquer la brith mila revient à se demander quand démarre notre lien avec D.ieu. La Torah nous enseigne que ce lien ne débute pas à l’âge de l’adolescence lorsque notre intelligence se développe mais dès l’âge zéro avec le lait de sa maman. Chez l’enfant juif le lien avec D.ieu est naturel et il est intrinsèque comme le lien avec son père et sa mère. Certains parents peuvent penser que l’éducation juive commence à l’âge de la puberté et qu’il n’y a aucun sens à donner une éducation à un nourrisson.En vérité ,l’éducation Juive commence à l’âge zéro. D’où la nécessité de transmettre dès les premiers instants de vie des mots de Torah .C’est pourquoi on enseignera au nourrisson des versets de Torah ,les bénédictions et on s’assurera que quand il sera en âge de gagner la crèche ou le Gan ,il sera instruit dans des institutions qui lui donneront le plein épanouissement avec une éducation pleinement juive. Chalom chalom ! Rav Meir Haiun 058 4877 012 Habadfrhadera.com Beth Habad Francophone Ha dera
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Interview avec le premier maire francophone de Netanya ?
Israël Actualités a rencontré YONI CHETBOUN, candidat au poste de maire de Netanya
YoniChetboun, fils d’olim de France, a grandi et a fait toute sa scolarité à Netanya avant de s’enrôler à Tsahal au sein de l’unité d’élite Golani. Il a ensuite été sélectionné pour intégrer l’unité d’élite de l’unité Golani, l’unité Egoz, spécialisée en opérations anti-terroristes. Par la suite, il devient officier et commandant de l’unité Egoz lors de plusieurs opérations au Liban, à Gaza, ainsi qu’en Judée-Samarie et il est encore aujourd’hui lieutenant-colonel de réserve. Au cours de son service militaire, il reçoit la haute distinction du chef d’état-major pour ses actions durant la deuxième guerre du Liban. Après avoir servi 10 ans à Tsahal, il se lance en politique, rejoint le parti HabaitHayehudi et est élu député et vice-président de la Knesset.Durant son mandat, il siège au comité des affaires étrangères et de la défense. De plus, conscient de la recrudescence de l’Alya de France et des difficultés de l’Etat pour répondre aux attentes de ces nouveaux olim, il fonde et préside le 1er lobby francophone à la Knesset. Aujourd’hui, il se présente au poste de maire de Netanya. S’il est élu, il sera le premier francophone à accéder à cette fonction dans l’histoire du pays. Rencontre avec celui que rien n’arrête. IA : Bonjour YoniChetboun, parlez-nous de votre slogan de campagne : « Rassemblés avec YoniChetboun pour Netanya » ? YONI C : Bonjour. Ce slogan est très représentatif de ce que je suis, un homme de rassemblement qui œuvre pour le vivre ensemble. Pourquoi notre ville est si belle ? Parce qu’elle est un symbole de diversité : 250 000 habitants de tout horizon s’y cô-
toient : orthodoxes, religieux, traditionnalistes, laïcs, sabras, olim. Mais il faut à tout prix faire attention que cette diversité ne se communautarise pas mais qu’il y ait au contraire un réel échange, un partage entre les résidents et que chacun puisse apprendre de l’autre : c’est ma vision pour Netanya, je veux être le maire de tous les habitants de Netanya, celui qui les rassemble plutôt que de les diviser. De plus, ce slogan est parfaitement adapté à la situation des olim de France. Quand j’étais président du lobby francophone à la Knesset, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas deux ou trois associations qui représentaient les olim mais au moins 50. Et chacune fait un très bon travail mais dans son coin sans concertation avec les autres ce qui n’est pas efficace. Mon objectif a donc été de réunir tous les organismes et associations qui œuvraient pour les immigrants francophones en Israël afin qu’ensemble ils aient du poids. Ce que j’ai fait à la Knesset, je veux le faire à Netanya. Pourquoi les olim de France ne sont toujours pas représentés à Netanya malgré leur grand nombre ? Parce qu’ils sont trop divisés. L’Alya de France ne manque pas de personnes talentueuses ayant des compétences, des qualités extraordinaires et qui sont prêts à tout donner à notre pays. Mais pour avoir une influence, les olim de France doivent intégrer l’espace politique, cesser d’être divisés et se rassembler, se mobiliser derrière un candidat unique. Je veux et je peux les aider à exister politiquement. Je vous demande de me laisser faire entendre votre voix. J’ai toujours œuvré pour vous depuis le début de ma carrière politique et je continuerai à me battre pour vous, faites-moi confiance.
IA : Quelles sont pour vous les principales choses à améliorer dans la belle ville de Netanya ? YONI C : Au niveau général, il est impératif que tout habitant, qu’il soit ancien, nouveau olé ou sabra, habitant au centre-ville, dans le nord, le sud, l’est ou près du bord de mer, reçoive les mêmes services sans aucune différence. Netanya est aujourd’hui malheureusement divisée entre les citoyens de première et de seconde zone, entre les olim d’un côté et les israéliens de l’autre, entre les habitants d’un quartier qui reçoivent avantages ou services tandis que ceux d’un autre quartier n’en reçoivent pas. 50% de la ville est composée de quartiers très vieux laissés à l’abandon : centre-ville, Dora, Ezorim, KiriatNordau… qui n’ont pas été rénovés depuis 45 ans. Je veux donc améliorer les services municipaux à Netanya, proposer des services accessibles à tous et répondant aux besoins différents de chacun. Il n’y a pas les mêmes besoins à Ir Yamim et à Dora, il faut donc un système qui prenne en compte ces différences. Il y a aujourd’hui près de 250 000 habitants, la ville a beaucoup grandi, on ne peut donc plus la gérer sur un modèle centralisé datant d’il y a 20 ans !! Je vais créer 7 arrondissements. Dans chaque arrondissement, il y aura une mairie d’arrondissement qui proposera des services municipaux de proximité, accessibles aux habitants et dans chaque mairie, un représentant francophone. Par exemple, dans mon système il y aura un département propreté dans chaque arrondissement pour enfin proposer aux habitants un service de qualité et de proximité dans ce domaine.
Il y a aussi beaucoup de choses à améliorer dans l’accompagnement des olim pour faciliter leur intégration : - Il faut aider ceux qui sont clairement pénalisés par la langue, je pense notamment au senior pour qui il est trop difficile d’apprendre une nouvelle langue et qui sont complétement perdus dans les méandres de l’administration israélienne. Je veux mettre en place un standard téléphonique en français à la mairie, ainsi que des représentants parlant français dans les principaux services municipaux et les documents officiels seront traduits en français. Je mettrai également en place à la mairie un interlocuteur francophone chargé des questions de santé et je créerai un poste de coordinateur en lien permanent avec toutes les associations d’olim. - Il faut aussi aider les familles qui malgré leur motivation ont de grandes difficultés à s’insérer sur le marché du travail israélien. Je propose un plan concret pour aider les olim dans leur recherche d’emploi avec notamment une réelle collaboration avec les entreprises israéliennes, de nombreuses mesures pour favoriser l’entreprenariat, la création d’une véritable maison de l’emploi ouverte 6 jours sur 7 avec des conseillers emploi parlant français et en son sein un pôle reconnaissance des diplômes, des ateliers sur les CV et les entretiens d’embauche, des conférences sur le droit du travail et un open-space mis à disposition des associations et des entrepreneurs. - Enfin, il faut aider nos enfants et proposer un plan d’accompagnement des enfants d’olim dans les écoles : oulpan d’été thématique pour permettre aux enfants l’acquisition d’un hébreu de base et du vocabulaire propre à chaque matière avant sa rentrée scolaire, aides aux devoirs obligatoires l’après-midi, création de postes de coordinateurs (aujourd’hui, il n’y en a que 3 pour tous les gan et toutes les écoles de Netanya),formations pour les professeurs pour qu’ils soient aptes à s’adapter aux enfants d’olim, mise en place de structures d’éducation professionnelle avec des stages en entreprises pour les olim et de journées d’orientation sur des sujets comme l’armée, l’université, les droits et aides des étudiants en Israël. Enfin, je demanderai une concertation entre le misradahinoukh, la mairie et les parents d’élèves pour étudier la possibilité de mettre en place une cantine dans les écoles. Et bien sûr, il est essentiel de prendre en charge nos enfants l’après-midi, j’ai tout un projet dans ce sens. IA : Justement, quel est votre programme global pour l’éducation, qui sera vous l’avez dit un des thèmes principaux de votre mandat ? Yoni C : L’éducation sera un thème prioritaire de mon mandat : les moyens budgétaires seront alloués en conséquence. Ma vision est simple : la mairie a le devoir d’accompagner un enfant avant, pendant et après sa scolarité, pendant et après les cours et doit pouvoir s’adapter à chaque enfant, chacun ayant des besoins différents. J’ai
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Interview avec le premier maire francophone de Netanya ?
Israël Actualités a rencontré YONI CHETBOUN, candidat au poste de maire de Netanya huit enfants grâce à D…, je suis donc parfaitement conscient de cette réalité et des lacunes du système éducatif actuel à Netanya. L’école doit être un centre éducatif 24 /24. Les gymnases et cours des écoles, aujourd’hui peu utilisés l’après-midi, seront ouverts sous la supervision de la mairie. Les salles de classes serviront après les cours pour organiser des activités pour les enfants et des conférences pour les parents. Je collaborerai aussi avec les mouvements de jeunesse qui prendront en charge les enfants dans les écoles l’après-midi. De plus, des activités (hougim) de qualité, proposées par des acteurs privés, ne sont pas accessibles à tous. En tant que maire, je leur permettrai de louer gratuitement les gymnases des écoles et en contrepartie, ces acteurs devront baisser les prix des hougim. Enfin je mettrai en place un plan pour une meilleure surveillance dans les crèches. IA : Il y a également un point assez important pour les habitants de Netanya : La Arnona ! Vous parlez dans votre programme de baisser également celle-ci, comment ? YONI C : Oui, je m’engage à baisser la Arnona à Netanya qui a constamment augmente entre 2008 et 2018, de 24% pour être précis. La Arnona est un impôt injuste puisque tout le monde le paye peu importe sa situation économique. Le maire qui veut baisser la Arnona doit présenter un plan au MisradHapnim (ministère de l’intérieur) montrant les sources de revenus alternatifs qu’il compte dégager pour compenser cette perte de baisse de Arnona. J’ai un plan carré, organisé et efficace à soumettre au ministère. D’abord, en arrêtant le gaspillage astronomique qui s’élève à des millions de shekel, on dégagera des revenus alternatifs. Ensuite, en modifiant les plans d’urbanisme de la ville, en proposant par exemple des 2 ou 3 pièces sur le marché, on fera aussi baisser automatiquement la Arnona. Enfin, notre centre-ville qui ressemble aujourd’hui aux rues de gaza doit être rénové. Je veux redéfinir le centre-ville et ses commerces comme une zone prioritaire, en faire une zone animée, touristique et commerciale en expansionpour augmenter la croissance, ce qui profitera aux habitants, renforcera les commerces et augmentera les recettes municipales. Si la maire sortante est reconduite, la Arnona continuera d’augmenter car elle n’a pas de plans pour la baisser. C’est mon engagement en tant que maire et tous ceux qui racontent des histoires en disant qu’il est impossible de baisser la Arnona sont soit au mieux des gens qui manquent de courage ou ne connaissent pas le sujet, soit au pire des gens qui se soucient peu du sort des habitants. Pour en savoir plus sur le programme de YoniChetboun : https://fr.yonichetboun. co.il/planfr/ IA : Parlons de votre liste : Liora Levy, ola de France est numéro 2, c’est une pre-
mière dans toute l’histoire de Netanya. Pourquoi ce choix ? J’ai grandi dans une famille d’Olim, j’ai appris les joies et j’ai compris les difficultés de l’Alya à travers mes parents. Je suis extrêmement admiratif du courage des olim qui n’hésitent pas à tout quitter juste par amour pour notre pays. C’est très difficile d’abandonner sa vie et de recommencer àzéro dans un autre pays totalement différent. Il faut l’avoir vécu pour en être conscient. Quand j’ai commencé ma carrière politique, c’était donc naturel pour moi que le développement de l’Alya et l’aide à l’intégration fassent partie de mes priorités. Quand je me suis présenté au poste de maire de Netanya, c’était tout aussi naturel de constituer une équipe francophone au côté de mon équipe israélienne pour traduire intégralement ma campagne afin que chacun puisse avoir accès à la politique de sa ville. Et puisque c’est très important pour moi que les olim de France soient suffisamment bien représentés pour compter, j’ai proposé à Liora Levy d’être numéro 2 pour lui donner le maximum de chance d’être élue et de représenter les francophones. Liora a cette force, ce courage qui m’impressionne chez les olim. Elle a fait l’Alya seule à 18 ans, a affronté les difficultés seule, s’est construite seule et a réussi seulement grâce à sa force de caractère. Aujourd’hui, elle est titulaire d’un diplôme d’ingénieur informatique du Technion et d’un MBA de l’Open University, mère de deux petites filles de 6 et 4 ans et aide bénévolement sans arrêt depuis des années tous les olim qui traversent ces diffi-
cultés qu’elle connait si bien. Les francophones ne doivent pas être naïfs : il faut comprendre que s’ils ne sont toujours pas représentés depuis 20 ans c’est parce que la maire sortante a toujours fait en sorte de les diviser pour mieux régner : elle a placé un olé ou un francophone dans sa liste à chaque élection pour diviser l’électorat francophone mais à chaque fois à des places irréelles. Encore cette année, les olim de France sont placés à la 11e et à la 14e position donc inéligibles puisqu’aux dernières élections, la maire sortante a obtenu 9 mandats et cette année, selon les sondages, elle devrait en avoir beaucoup moins. Le numéro 5 est certes francophone mais né en Israël à la différence de Liora qui est donc plus à même de comprendre les difficultés quotidiennes des olim, les ayant intrinsèquement vécues elle-même. Quant au reste de ma liste «Aharay», elle est à l’image de la ville, composée d’une équipe dynamique, représentative de la diversité de Netanya. Elle comprend des hommes et des femmes, des laïcs et des religieux, des nouveaux immigrants et des résidents de longue date issus de divers quartiers de la ville et j’ai eu le souci de choisir des personnes de terrain, profondément attachées à leur ville et proches des habitants.
maire (sur le mien il sera écrit )ןובטש ןתנוי et un bulletin blanc pour la liste municipale (pour ma liste, ilfaut choisir le bulletin avec les lettres םרécrites en gros et en-dessous sera écrit יירחא- )ןובטש ןתנוי תואשרב. J’insiste sur le fait qu’il est important de permettre au maire élu d’avoir une liste majoritaire pour pouvoir agir : je demande donc à tous mes soutiens de voter pour moi et pour ma liste « Aharay ». Mais en discutant sur le terrain avec les olim, je me suis rendu compte que beaucoup ne comprenaient pas encore le système. C’est pourquoi nous avons fait une vidéo explicative avec Liora. Retrouvez-la sur mon site de campagne : https://fr.yonichetboun.co.il/ guide/ et si besoin, n’hésitez pas à contacter mon équipe de campagne au 0559280672. Le terrain, les sondages disent tous la même chose, les habitants de Netanya veulent du changement ! Merci pour votre soutien depuis le début de la campagne, jecompte sur votre mobilisation jusqu’au bout, j’ai confiance en vous : cette fois, bezratHachem, rassemblés, nous allons gagner.
IA : Pour finir et pour ceux qui ne le savent pas, comment voter le 30 octobre ? La grande différence entre les élections municipales en France et en Israël est le fait qu’il n’y a pas 1 mais 2 bulletins à mettre dans l’urne : un bulletin jaune pour élire le
YONI C : Merci à vous, je souhaite également une grande réussite au journal Israël Actualités à Netanya et partout en Israël.
Merci beaucoup YoniChetboun de nous avoir reçus pour cette interview. Sachez que nous vous soutenons et nous vous souhaitons beatslaha.
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Tribune de Avy Msellati, professeur en philosophie et prospective portionnelle pour diviser ou affaiblir l’autre camp. Ils roulent avec un programme foure tout, ne bousculent rien, sont prêts à tout dire, une chose et son contraire. Et puis il a les sortants, pour être précis : ceux qui ne veulent pas sortir. S’ils pouvaient vivre cinq siècles, ils seraient candidats cinq siècles, avec l’argument fatal que ça va changer, bref que cette fois-çi, ils feront ce qu’ils n’ont pas pu faire, cette fois-ci les promesses seront réalisées.
Nous voici arrivés au scrutin municipal qui déterminera la politique de la ville pour les cinq prochaines années. Certains voteront avec leurs convictions, et c’est toujours bien d’avoir des convictions. Ils voteront pour un parti politique, une idéologie, bref ils resteront enfermés dans leurs idées, ne voudront rien écouter de nouveau, laisser une chance à l’innovation. Il y a les indécis, ceux qui ne savent pas vraiment : ils sont sur le quai de la gare sans savoir où ils vont aller et quel train prendre. Il y a aussi ceux qui ne veulent pas, après tout rien ne change, alors voter est une perte de temps. C’est peut-être vrai mais si on ne fait jamais rien, on ne changera rien. Ce sont ces gens du vide absolu, ceux qui n’osent pas pour être certains de ne jamais se trom-
per mais qui finalement sont ceux qui se trompent toujours. Vous les rencontrerez souvent, ce sont ceux qui critiquent tout, se plaignent tout le temps, veulent toujours autre chose, autrement, plus ou moins, jamais contents. Et malgré tout ils ne font rien, ils parlent fort pour ne rien dire et sont certains de leur bonne pensée. Ce sont les idéologues du rien. Maintenant regardons les candidats. Les groupies de partis politique, sans vision personnelle, ils suivent la ligne. Le même programme pour Netanya et pour Dymona, avec les mêmes slogans, les mêmes imprimés, à la limite inter-changeables ; le monde du copier-coller. Il y a les faux nouveaux, ceux qui roulent en arrière pour des partis politiques et qui profitent de la pro-
Par exemple, une sortante de Netanya vient de s’apercevoir qu’il y a des francophones à Netanya, et même des olim qui pouvaient rencontrer des difficultés d’intégration. Cela après trois ou quatre mandats ! Pour rectifier l’erreur, elle s’est placardée liftée avec des francophones. Deux jeunes olim, bien beaux, bien de chez nous, francophones. On pourrait penser qu’ils sont en seconde et troisième position. Vous pensez mal ils ne sont même pas dans les 10 premiers. Faut bien dire la vérité, elle ne pouvait pas bousculer les russes, les promoteurs immobiliers, les réseaux bobos et bourgeois d’affaire. Que voulez-vous, c’est le marché qui gouverne, qui dicte ses règles, on ne peut rien faire, mais on va faire quand même, ou pour le moins leur faire croire. A la cinquième place, un francophone figure bien sur l’affiche et il ne risque pas d’être très dangereux à la mairie. Donc l’image est belle pour la sortante de Netanya, la place sera un strapontin, mais ce sera joué. Et il y a ceux qui changent de camp pour avoir un poste, les opportunistes qui n’admirent rien d’autre que leur égo. Ceux-là dans leurs incompétences ne savent pas que changer de camp laissera toujours une trace. Trace indélébile en politique qui fera que le camp qui va l’accueillir se méfiera toujours de lui comme on se méfie des agents doubles, toujours tout prêt à vendre pour arriver à ses fins. Hors c’est précisément eux qui connaîtront la fin. Et il y a un candidat qui ne cherche ni idéologie partisane, ni les réseaux d’intérêts.
Israélien, francophone qui unit tradition et modernité. Un rêveur qui comme tous les sionistes pensent que l’on peut toujours changer les choses. Il suffit de le vouloir, il suffit d’une dose de courage et d’une dose de volonté. Cet homme c’est Yoni Chetboun, audacieux à vouloir baisser la Arnona, volontaire pour intervenir sur le réseau éducatif pour que disparaissent les laissés pour compte du système éducatif qui sont quelques centaines d’enfants en grande majorité des olims et surtout des olims de France. Courageux pour vouloir une autre politique urbaine, une autre vision de l’immobilier qui permettra aux jeunes couples d’accéder à la propriété, bref vos enfants et vos petits-enfants. Courage pour affirmer que tous et toutes qui êtes à la recherche d’emploi puissent au minimum trouver un interlocuteur pour l’aider à le trouver. Volonté d’assister les plus anciens, nos pères et nos mères dans leurs démarches. Volonté encore de vouloir un réseau de transports qui ne laissera plus le monopole à des sociétés privées, véritable racket des taxis dans certains quartiers. En finir avec la centralité municipale qui laissait s’installer les lobbys et permettre la fluidité des décisions, de l’information, ce qui s’inscrit dans la démocratie pour chaque quartier de la ville. Et pour en rajouter, une jeune femme, ola de France, seconde sur sa liste, brillante, pertinente, qui ajoute une vraie plus-value, une note bienvenue de féminité à l’équipe, et ce n’est pas une formule. Une jeune maman qui vie, subit et connaît toutes les réalités du quotidien. Enfin cette volonté de croire que les francophones peuvent devenir une force politique considérable s’ils arrêtent de se regarder le nombril en s’unissant derrière un seul et unique candidat. Tout est possible, il suffit seulement d’y croire. C’est maintenant à nous d’y croire et à nous de choisir les 2 bons bulletins : le jaune pour élire le maire où est écrit Yonatan Chetboun, le blanc pour élire le conseil municipal ou sont écrites les lettre RAM ()רם.
Marilyn Monroe était-elle juive? Son sidour en vente Le Siddour (Livre de prières juives) qui appartenait à Marilyn Monroe va être mis aux enchères le mois prochain. Le livre de couleur crème, publié en 1922, sera vendu aux enchères par la société J. Greenstein & Co le novembre 12 à Cedarhurst (Long Island). L’enchère de départ sera de 4.600 $.
Marilyn Monroe s’est convertie au judaisme (par une communauté juive réformiste) en 1956, avant d’épouser l’écrivain américain juif Arthur Miller. Bien que le couple ait divorcé cinq ans plus tard, Monroe a toujours déclaré qu’elle n’abandonnerait pas sa nouvelle religion.
Le rabbin réformiste Robert Goldburg, de la communauté Mishkan Israel, à New Haven, dans le Connecticut, est le rabbin qui a supervisé sa conversion et officié à son mariage avec Miller, elle lui avait alors confié qu’elle était désormais juive et pour toujours. Le siddour est vendu au nom de son propriétaire actuel, un Américain résidant en Israël qui l’a acheté aux héritiers de Monroe en 1999. Le livre de prières avait déjà été mis aux enchères en 2017 mais n’avait pas trouvé preneur. Monroe semble avoir utilisé le Siddour car selon l’agence J. Greenstein & Co, celui-ci contient des notes « écrites de la main de l’actrice ».
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Michel Boujenah : « Le public israélien est extrêmement sensible »
L’humoriste qui réconcilie les générations finira l’année 2018 et débutera 2019 en Israël, où il jouera son dernier spectacle, « Ma vie encore plus rêvée », dans trois villes du pays : Netanya, Tel-Aviv et Jérusalem. Traversée par le personnage de la mère juive séfarade, pilier de son œuvre, cette réflexion tragi-comique sur ce que nous pourrions être si nous n’avions pas été ce que nous sommes, fait, comme d’habitude, autant rire qu’elle fait pleurer. « On ne fait rire qu’avec des choses tristes », dit-il. Avant de se contredire et de nous faire pleurer ! Entretien, totalement survolté mais tellement, tellement enjoué ! tement joué le seul rôle qu’on lui octroyait, celui qu’on l’a obligée à interpréter, faute de personnages féminins : les femmes de cette époque ne travaillaient pas, ne quittaient pas leurs maris, n’écrivaient pas… Alors elles ont joué, avec une sincérité poussée à l’extrême, la mère inquiète, dévouée, stressée dès que son fils bouge une oreille…
Michel Boujenah, bonjour, vous finirez l’année 2018 en Israël avec plusieurs représentations de votre dernier spectacle, « Ma vie encore plus rêvée ». Vous l’avez déjà beaucoup tourné en France, mais peut-on en connaître la trame ? J’ai déjà joué ce spectacle 450 fois et mon envie, lorsque je l’ai écrit, c’était de dire aux gens qu’il faut rêver sa vie. Parce qu’à force de rêver, on fait de son rêve quelque chose qui existe, et que l’on vit vraiment ! Donnons envie, si tant est que ce soit nécessaire, au public israélien : quel accueil rencontre ce dernier spectacle ? Ah les gens me disent qu’ils aiment, que ça leur fait du bien, mais soyons honnêtes, je ne suis pas le mieux placé pour vous répondre, ce n’est pas à moi qu’ils le diront s’ils n’ont pas aimé ! Plus sérieusement, ce que j’entends, souvent, c’est qu’ils ont ri, mais aussi que ça leur a fait du bien. Parce que je fais rire avec des situations, des souvenirs, des anecdotes pas toujours drôles. C’est mon style depuis le début. Si l’on excepte l’humour de banquet, de fin de bar-mitsva où on raconte des bêtises, attablé, un verre à la main, j’ai le sentiment que rien n’est drôle si ce n’est pas appuyé sur du vécu un peu triste. Les gens se retrouvent dans cette idée, et dans ce spectacle, plus particulièrement. Je pense d’ailleurs que c’est celui qui me ressemble le plus… Pourtant nous avions, nous, admirateurs, l’impression que tous vos spectacles vous ressemblaient beaucoup… Oui, mais la vie, c’est comme un millefeuilles : à chaque fois que l’on avance, on ajoute une feuille ! C’est ainsi que l’on construit une œuvre, même si ce terme est impropre me concernant. Disons que c’est
ainsi que je fais mon travail, que je trace mon chemin. Dans ce spectacle, je règle quelque chose avec la nostalgie, je retourne aux racines… D’où est venu le fil conducteur de cette histoire ? Corinne Atlas, avec laquelle j’écris, m’a montré l’interview d’une femme sur les réseaux sociaux qui m’a beaucoup touché : elle racontait, entre autres, l’histoire d’un rabbin posté sur un pont. Et quand on a fini par lui demander ce qu’il faisait là, il a dit : ‘je cherche la trace du petit enfant frappé et jeté dans cette rivière par les nazis’. ‘Vous le connaissiez, cet enfant ?’, lui a-t-on encore demandé. Il a répondu : ‘oui, c’était moi…’ Cette histoire m’a bouleversé. Car même si ma propre histoire n’a rien à voir avec celle de ce survivant de la Shoah, l’exil de Tunisie y tient une place fondamentale, autant que dans celle que je raconte au fil des différents spectacles. Alors je crois que je dois retourner chez moi, pour retrouver le petit garçon qui est resté là-bas… C’est l’histoire de ce petit garçon resté en Tunisie, que vous nous racontez dans « Ma vie encore plus rêvée » alors ? Oui et non ! Je raconte une vie qui est la mienne. Mais tout est inventé ! (Il rit) Ce qui est vrai, c’est l’émotion que j’essaie d’en faire émerger. Et rien d’autre ne compte à part cette émotion. J’essaie aussi de regarder le passé avec du recul, de la maturité. De me demander si ce que j’ai décrit, au fil des spectacles, n’était pas finalement, une invention aussi. Par exemple, je m’amuse à casser l’image de la mère juive inquiète et excessive que j’ai créée, à travers les confessions de Simone Boutboul. Elle se livre, ici, et avoue qu’elle a parfai-
Celle qui menace de mourir si son fils prend le train, « tout seul, la nuit », c’est cela ? Oui, elle avoue, dans ce spectacle, elle dit qu’elle n’avait pas le choix : qu’aurait-on pensé d’elle si elle avait dit à son fils : ‘mais vas-y barre-toi, prends tes frères et ton père avec toi, d’ailleurs, surtout ton père ! Je vais tellement avoir la paix toute seule’ Cette femme, comme toutes celles qui lui ressemblent, a fabriqué de grands névrosés, la preuve, ce sont quand même les juifs qui ont inventé la psychanalyse ! Mais elle avoue aujourd’hui, elle n’avait pas le choix, alors elle a dit à son fils, ‘mange ou je saute par la fenêtre et commetiébo’, elle l’a tellement répété qu’il a cru que c’était son prénom, ‘commetiébo’. Jusqu’au jour où une fille lui a dit ‘commetiégros !’ Elle le sait, Simone, qu’elle lui a menti, mais en même temps, qu’auraient pensé les voisins, les amis, la famille, si elle avait dit à son fils : ‘en toute sincérité, t’es vraiment pas terrible !’ On l’aurait prise pour un monstre, Simone ! Ce spectacle, c’est peut-être la preuve que j’ai mûri : je regarde ces femmes, toutes ces femmes, y compris ma mère avec un autre œil ! Elles ont joué un rôle, à la perfection, mais elles n’ont pas vécu… Qu’y-a-t-il de votre propre mère, finalement, dans ce personnage de mère qui traverse toute votre œuvre ? On s’en moque ! Les journalistes veulent toujours savoir ce qui est vrai et ce qui est inventé. Ca n’a aucune importance ! Si vous saviez d’ailleurs tous les bobards que je leur ai racontés, aux journalistes, au fil des années ! (il rit). Ce qui compte, c’est que l’émotion que je crée soit vraie. Jean Valjean n’est pas plus vrai que le héros de mon spectacle. Mais son histoire nous touche au plus haut point. C’est un comble d’ailleurs quand on connaît le rapport qu’entretenait Victor Hugo avec la sexualité. Hugo était un tombeur, aux mœurs parfois très légères, un DSK du 19ème siècle. Et il nous émeut aux larmes avec ce personnage de père courage qui n’a jamais connu l’amour charnel. C’est une escroquerie ! Pour en revenir à ma mère, c’est elle, néanmoins, qui m’a inspiré l’une des réflexions que ce spectacle illustre : à la mort de mon père, elle s’est retrouvée seule. Elle n’a jamais eu de travail, de vie sociale, elle n’a pas fait d’études, même si élever quatre garçons à Tunis, pour moi, ça vaut Polytechnique. Je me suis alors demandé quel aurait été son destin si elle n’avait pas laissé cette inquiétude typique de la mère juive occuper toutes ses heures de libre. Simone Veil par
exemple, a pu se réaliser sans pour autant délaisser ses enfants. Ma mère, elle, se rattrape aujourd’hui : elle a 94 ans, elle lit des milliers de bouquins, elle ne s’arrête plus de lire et elle ne veut plus cuisiner : elle a dit à ma fille aujourd’hui : ‘bon, tu peux venir déjeuner, mais c’est toi qui prépare le repas ! Parlons justement des mères qui vont venir vous voir en Israël. Le public est-il le même, là-bas, ici ? Oui et non. Oui, parce que ce sont des êtres humains. Que l’on connaisse ou pas mon univers, je m’adresse à l’humain, je lui raconte des histoires drôles et tristes qui peuvent le toucher quel que soit son histoire et ses origines : j’ai joué à La Gacilly, fief de la marque Yves Rocher, où s’est créé récemment un théâtre flambant neuf car la commune est riche : le public ne me connaissait pas, il a donc mis quelques minutes avant de se laisser embarquer, puis il a ri, il a pleuré, il a fini debout et ça m’a énormément touché. Quant aux mères juives israéliennes, elles ne sont, en revanche, pas du tout les mêmes que celle que j’ai eue, celles des exilés d’Afrique du Nord : la mère, lorsqu’on quitte son pays natal, c’est la terre, c’est le seul attachement qu’il nous reste. Les Israéliens, eux, ont une terre : elle les attache, elle les relie, ils la défendent avec passion. Mais aucun Israélien n’irait à la guerre si les mères juives là-bas étaient les mêmes : elles cacheraient leurs enfants sous les lits pour les protéger ! Outre les mères, je dirais du public israélien qu’il est sensible, très à fleur de peau. Il attend beaucoup de marques d’amour, parce que ce qu’il vit au quotidien est violent : savoir qu’une grosse partie du monde nous déteste et nous veut du mal n’est pas facile à vivre tous les jours. A ce titre, la démagogie de certains artistes m’écœure : ils professent, là-bas, un amour inextinguible pour Israël, mais se garderaient bien de prononcer des déclarations aussi mielleuses en France. Mon amour pour Israël est connu de tous, je le dis en France, je le dis en Israël, nous sommes peu à le faire ! Comment vous préparez-vous pour ces représentations israéliennes ? Comme pour les autres, en faisant du sport, je n’aime pas ça, mais mon corps est mon outil de travail : une représentation c’est très physique, je perds 1,5 kilo par soir ! Dommage que ce ne soit que de l’eau. Pour être mince à la fin d’une tournée, il faudrait que j’arrête de manger de l’huile d’olive et du pain ! Mais que voulez-vous, je suis Tunisien ! Michel Boujenah : « Ma vie encore plus rêvée », A partir de 20 h 30, le 30 décembre à Jérusalem, le 2 janvier 2019 à Netanya, le 3 janvier 2019 à Tel-Aviv. Réservations sur www.culturaccess.com
À LA UNE
Edition israélienne du 24 au 30 Octobre 2018
Le debrief de la semaine Par Jack-Yves Bohbot
La Shoah étudiée aux collégiens marocains Le roi Mohammed VI a ordonné l’enseignement de la Shoah dans le programme d’études secondaires au Maroc. « L’école doit présenter les plus grands moments de l’Humanité ainsi que les moments les plus sombres », a déclaré le roi chérifien.
Le Bnai Brith dénonce un tweet antisémite d’un syndicat Le Bnai Brith a récemment pointé un tweet antisémite émanant de la CFTC de la Loire et s’attaquant au porte-parole de SOS Méditerranée, Jean-Yves Abecassis. Le syndicat chrétien a rapidement condamné des « propos inadmissibles ». Miss Liban déchue de son titre pour avoir posée avec Miss Israël Miss Liban a été déchue de son titre après avoir posée en photo avec Dana Zriek, arabe israélienne et miss Israël, en marge du concours international « Miss Earth ». Les autorités libanaises ont argué « une hostilité historique entre le Liban et Israël, non seulement au niveau militaire, mais également au niveau culturel et dans les concours de beauté » … Tension entre la Jordanie et Israël ? Le roi Abdallah II de Jordanie a an-
noncé qu’il refusait de reconduire deux dispositions du traité de paix liant ces deux pays depuis 1994. Le souverain ne veut plus renouveler un accord qui prévoyait que des terres frontalières – la zone Baqoura-Naharayim et la zone Al-Ghamr-Zofar –, sous souveraineté jordanienne, seraient mises gratuitement à la disposition des fermiers israéliens pour une période de vingt-cinq ans. La justice tente de bloquer un site d’extrême-droite Première en France. Le procureur de la République de Paris a assigné neuf opérateurs de télécommunications, dont SFR, Bouygues, Orange et Free – pour bloquer un site « DemocratieParticipative.biz » connu par ses propos racistes, antisémites et homophobes. Les opérateurs ont quinze jours pour s’exécuter, mais les experts doutent de l’efficacité de cette mesure. Les mariés de l’année à Neuilly A l’occasion des « Dix jours du Consistoire », l’institution francilienne réunit dans une synagogue les couples qui se sont mariés pendant l’année. C’est la synagogue de Neuilly qui accueillait dimanche plusieurs centaines de couples, bénis par Grand Rabbin de Paris après un spectacle musical.
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La Francophonie toujours sans Israël
Le dernier sommet de l’Organisation internationale de la francophonie qui s’est tenu le 11 octobre à Erevan n’y a rien changé. Israël n’est toujours pas membre de cette instance internationale !
Aussi étrange que cela puisse paraître pour bon nombre de nos compatriotes qui ont séjourné en Israël et constaté la progression fulgurante de la présence française, de sa culture et de sa langue, Israël n’est toujours pas considéré comme un pays membre de la Francophonie cinquante ans après sa création. C’est à n’y rien comprendre. Quand on consulte la liste à jour des quatre-vingt quatre membres de cette organisation, on y trouve la trace de la sympathique Ile de Sainte-Lucie où sont recensés cinq mille francophones ou de la Lituanie, état balte où ils sont soixante-sept mille à parler le français et même depuis 2012, du Qatar… qui pour intégrer cette organisation avait fait valoir qu’il accueillait de nombreux expatriés francophones et qu’il avait financé une radio publique de langue française…
Pourtant le discours du Président de la République à Erevan était ambitieux : développer l’usage du français à travers le monde et réinventer la francophonie, « pas un club convenu, un espace fatigué, mais un lieu de reconquête ». Il lui reste à ne pas détourner son regard du seul état démocratique au Proche-Orient où près d’un million de citoyens parlent notre langue, lisent nos écrivains et apprécient notre gastronomie et nos vins. « Ma patrie, c’est la langue française » disait Albert Camus. Oui. Mais pour faire rayonner notre langue, encore faut-il aimer et respecter tous ceux et toutes celles qui la parlent dans le monde. Sans ostracisme. Jack-Yves Bohbot
Mais toujours pas Israël où vivent désormais près de 800 000 francophones dont près de 170 000 Français, en raison de la position du Liban qui s’oppose à l’entrée d’Israël dans cette organisation. Le député Meyer Habib avait pourtant consacré sa première question au gouvernement en 2013 sur ce sujet. Et il y a quelques semaines, il écrivait au Président Macron pour lui demander de peser de tout son poids pour « mettre fin à ce boycott honteux ». En mars dernier, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, dénonçait lui aussi l’absence d’Israël au sein de la Francophonie.
Le juge de la Cour suprême David Mintz attaqué par des terroristes Des terroristes palestiniens ont tenté d’attaquer le juge de la Cour suprême David Mintz près du village de Dolev, où il réside, en judée Samarie.
lon la police, l’attaque s’est déroulée sur la route 463. Les trois suspects se sont ensuite enfuis dans une voiture possédant une plaque d’immatriculation palestinienne.
Le juge David Mintz a déclaré à la police ce lundi matin que les trois hommes avaient bloqué sa voiture et s’étaient avançés vers lui avec des marteaux. L’attaque s’est déroulée près du village de Dolev, en Judée Samarie. David Mintz s’est échappé de justesse et n’a pas été blessé lors de l’attaque. Les suspects n’ont pas encore été localisés mais de nombreuses forces de sécurité ratissent le secteur afin de mettre la main sur les terroristes.Se-
Source Koide9enisrael
À LA UNE
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Un donneur de leçons nommé Mélenchon
Vous avez pu voir en boucle ces jours-ci l’attitude scandaleuse de celui qui s’est auto désigné comme l’Insoumis. Je parle évidemment de Monsieur Jean-Luc Mélenchon, ce parlementaire accompagné de son équipe ou plutôt de sa bande, qui s’est mis en scène lamentablement devant des caméras qu’il avait lui-même commandées.
Hurlant, menaçant et bousculant les forces de l’ordre et de justice chargées de la perquisition dans ses locaux, il nous a dévoilé son véritable visage. Non pas celui d’un Représentant de la Nation mais celui d’un chef de gang bafouant les lois de la République. Je tiens à saluer le sang-froid impressionnant des policiers présents, qui n’ont pas céder à la provocation. Les images montrent bien que Mélenchon et ses proches cherchaient à provoquer une « bavure » dont ils auraient su profiter. Cette scène est non seulement scandaleuse mais nous pose aussi le problème de l’Exemplarité. Comme la déclaré un représentant des forces de police: la conduite des insoumis peut être comparée à celle des bandes de voyous qui agressent la police lors des perquisitions dans certains quartiers faisant souvent partie de ces fâcheux territoires perdus de la république. Aujourd’hui les petits voyous ont une nouvelle icône qui s’appelle Monsieur Mélenchon et peuvent aussi se réclamer de l’insoumission plutôt que de la délinquance. Mélenchon et les siens cherchent à se victimiser et ont même recréé « l’Union Sacrée
des victimes de la police Politique » lorsque l’on voit et entend le soutien de Marine le Pen et des siens. Les populistes ont fait cause commune et nos extrémistes se sont retrouvés. Chacun d’eux pensant par son discours cristalliser autour de lui les mécontents et les égarés de notre pays. Les deux jouent avec le feu ! Ils réveillent les haineux et les poussent à la violence. Une violence bien présente qui coupe le lien entre l’autorité et certaines franges de notre population. Une violence qui relance la haine et nous le voyons, l’antisémitisme. Les leaders populistes savent qu’en se conduisant ainsi, ils font du racolage et offrent même à nombre de perturbés : Un Étendard Idéologique. Demain, les casseurs se diront Insoumis et les antisémites se définiront comme les Défenseurs des opprimés. Face à ce danger, le droit et la justice doivent être forts et rester sourds aux vociférations et gesticulations des manipulateurs du peuple et ennemis de la République. Hier comme aujourd’hui, l’extrême gauche et l’extrême droite montrent leur proximité et leurs visages dangereux. Les masques tombent, aussi faut-il le voir et ne pas se taire. Mélenchon ne doit pas oublier que les grands révolutionnaires Danton et Robespierre ont fini guillotinés place de la Concorde. Gil Taieb
Du mépris pour séduire
Israël aux Commémorations de la 1ère Guerre Mondiale. Poutine, Trump seront là Le président Vladimir Poutine se rendra à Paris le 11 novembre pour prendre part aux commémorations de la Première guerre mondiale, auxquelles participera également Donald Trump, a annoncé mardi le conseiller du Kremlin Iouri Ouchakov. Pour Israël rien n’est vraiment clair. Mais une invitation a bien été envoyée par la France à Israël. Selon (1) : « M. Poutine « participera aux commémorations sur les Champs-Elysées, puis au repas de travail organisé par le président Macron. Il déposera également des fleurs au monument dédié au corps expéditionnaire russe sur les quais parisiens, qu’il a lui même inauguré il y a quelques années », a indiqué aux journalistes M. Ouchakov. « Pour le moment, la question de pourparlers (entre MM. Poutine et Trump) n’est pas à l’étude », à Paris en novembre ou d’une
manière générale, a précisé M. Ouchakov. Le président français Emmanuel Macron a convié plus de 80 dirigeants et représentants d’organisations internationales aux commémorations du 11-Novembre, pour marquer le centième anniversaire de la fin de la Première guerre mondiale. Les célébrations auront lieu en présence de troupes, avec notamment une cérémonie à l’Arc de Triomphe à Paris. Un « Forum de Paris sur la Paix » sera également organisé, selon l’Elysée. La dernière visite de M. Poutine en France remonte à mai 2017, lorsqu’il avait été reçu par M. Macron à Versailles pour leur premier tête-à-tête. Le président russe avait ensuite reçu son homologue français en mai 2018 près de Saint-Pétersbourg ». (1) Source : i24News
En écoutant Jean-Luc Melenchon au Grand Rendez-vous sur Europe 1, dimanche, je me suis réellement demandé, comment un homme aussi méprisant, pouvait prétendre, présider aux destinées d’un pays, comme la France? Ils déteste toute personne qui s’adresse à lui. Il est vulgaire, graveleux, et, n’hésitons pas, méchant. Quand il nomme les 5 premiers de son groupe, les noms avancés inspirent le dégoût. Les médias lui font la part belle en répétant à longueur de temps, que l’homme est cultivé, que c’est un bon orateur...etc... Il ne fait pas faire un gros effort de mémoire, pour se souvenir qu’un autre orateur, lisait la bible, Kent et Goethe et réalisant le plus effroyable, des crime contre l’humanité.
Le simple ton de la voix de JLM fait se dresser les cheveux. Aujourd’hui, il fait l’objet d’une perquisition. Quel autre citoyen aurait pu utiliser les mots employés à l’endroit des auteurs de la perquisition? Il se montre violent et la police dépose plainte près du ministre de l’intérieur. N’importe quel autre citoyen se serait comporté aussi violemment, il était arrêté menotté et jugé. Mais surtout, condamné. Il n’hésite pas à filmer et à diffuser l’opération. Quand en plus, il reçoit le soutien de Marine, cele fait suffisamment d’arguments, pour prévenir nos amis de s’éloigner de ces démons. A force de se victimiser, il finira par ternir son image. Et c’est tant mieux. René SEROR
FRANCE
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L’homme politique le plus détesté par Israël, Mélenchon président Mélenchon, il n’appartient à aucun d’entre nous de remettre en cause le texte constitutionnel et le principe fondamental de l’indépendance de la justice (…). La justice est évidemment indépendante », a insisté Édouard Philippe, qui a dit « pouvoir comprendre » « l’émotion et la colère » du leader de LFI. « Demain, ils trouveront une excuse pour me foutre en cabane comme Lula » Les internautes qui suivent Jean-Luc Mélenchon sur Facebook ont été les premiers informés de la venue de policiers chez lui.
Hier, jour noir pour J.L Mélenchon. En Israël les images incroyables prisent en direct de cet homme face à la justice n’ont pas du tout ému les israéliens. Simple rappel en qui concerne l’image de ce leader politique : c’était en début d’année 2018. Francis Kalifat, président du Conseil représentatif des institutions juives de France, après avoir annoncé la tenue d’une marche en hommage à Mireille Knoll, Française juive de 85 ans tuée vendredi le 23 mars à Paris, avait indiqué, après avoir invité « tous les Français à se rassembler », que « ni Jean-Luc Mélenchon et les insoumis, ni Marine Le Pen et le FN ne seraient les bienvenus ». Des propos de Francis Kalifat sur RTL : « La surreprésentation des antisémites, tant à l’extrême droite qu’à l’extrême gauche, rend ces deux partis infréquentables. A nos yeux, ils ne sont pas les bienvenus. Ils ont besoin d’éclaircir les positions, et notamment JeanLuc Mélenchon et l’extrême gauche, en ce qui concerne le boycott d’Israël, la haine d’Israël dans notre pays. » Selon (1) : »En colère, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une « énorme opération de police politique » après les perquisitions qui ont eu lieu mardi 16 octobre à son domicile ainsi
qu’aux sièges de La France insoumise et du Parti de gauche. Des perquisitions ont été menées mardi matin au siège de La France insoumise (LFI) et au domicile de son leader Jean-Luc Mélenchon dans le cadre d’enquêtes sur des emplois présumés fictifs de parlementaires européens et sur les comptes de campagne présidentielle de l’ancien candidat. Ce dernier n’a pas manqué de dénoncer une « énorme opération de police politique », le jour du remaniement ministériel. Interpellé par Jean-Luc Mélenchon à l’Assemblée mardi, le Premier ministre, Édouard Philippe, a défendu « l’indépendance de la justice », « qui fait qu’il n’y a aucune instruction individuelle donnée au procureur ». Dans sa question, le chef de file des députés Insoumis avait dénoncé une « mise en scène », soulignant qu’il n’y avait « aucun motif d’urgence » justifiant ces perquisitions multiples. « Il m’appartient, parce que je suis Premier ministre, parce que je suis respectueux de la loi et du texte constitutionnel, de faire prévaloir en toutes circonstances l’indépendance de la justice », a rappelé le chef du gouvernement. « Il ne m’appartient pas, monsieur le
« Nous sommes perquisitionnés chez tout le monde. La secrétaire générale du groupe à l’Assemblée, mes anciens assistants qui ont vu débouler aussi les flics à 7 heures du matin, on leur prend leurs téléphones, on leur prend leurs ordinateurs. Au siège du Parti de gauche dont je suis membre, au siège du mouvement La France insoumise », fulmine Jean-Luc Mélenchon dans une vidéo filmée avec son téléphone et diffusée en direct sur le réseau social, tandis que des policiers s’affairent en arrière-plan. « Demain, ils trouveront une excuse pour me foutre en cabane comme Lula » (l’ancien président brésilien, incarcéré, NDLR). « Ce n’est pas normal ! (…) Ce gouvernement naît dans la honte », s’insurge l’ancien candidat à la présidentielle, bien décidé à utiliser les réseaux sociaux pour dénoncer un « coup de force » en plein remaniement gouvernemental. Un peu plus tard dans la matinée, changement de décor. Au siège de LFI, près de la gare du Nord à Paris, la scène est cette fois filmée par un journaliste de Libération. « Enfoncez la porte, camarades ! », crie Jean-Luc Mélenchon à ses proches, pour tenter d’entrer dans les locaux du mouvement, où les policiers mènent leur perquisition. Pendant plusieurs minutes, le groupe fait le forcing devant des policiers impassibles. Une porte s’ouvre finalement de l’autre côté du palier. On entend un cri : « On pousse !
», et les députés Insoumis envahissent les locaux. Trois journalistes parviennent à s’introduire dans la pièce au milieu des cris, Jean-Luc Mélenchon interpelle le représentant du parquet et les policiers. « Vous me perquisitionnez depuis quatre heures chez moi. Vous avez été prendre neuf personnes à domicile, vous envahissez deux sièges politiques. Je suis le président d’un groupe d’opposition. Vous n’avez pas à me traiter de cette manière. Je n’ai pas volé de cigarettes ! » « Nous menons des opérations de police judiciaire dans un cadre légal », répond le parquetier. Sur des images diffusées dans la soirée dans l’émission « Quotidien », Jean-Luc Mélenchon pousse le parquetier ainsi qu’un policier qui s’interpose. Dans une autre séquence filmée au moment où les Insoumis forcent l’entrée des locaux, un policier semble plaquer au sol un membre de LFI avant de se relever. Le député Alexis Corbière hurle alors : « Vous vous calmez ! Vous l’avez étranglé. » « Je suis député, moi, monsieur », en levant le doigt vers le policier. « Résistance » Une fois les policiers partis, les Insoumis, pour certains sous le choc, improvisent une conférence de presse dans la rue, tandis que des sympathisants appelés à la rescousse crient « Résistance ». « On m’a empêché d’assister à la procédure administrative alors que je suis le responsable légal de La France insoumise, je n’ai pas pu assister aux opérations (…). Aucun PV ne m’a été proposé à être signé », dénonce Manuel Bompard, coordinateur des campagnes de LFI. « Un policier m’a attrapé par le cou, attrapé par le bras, m’a tiré. Ce policier, sa hiérarchie est venue en lui disant ‘calme-toi’. J’ai été violenté, agressé (…). Ce qui s’est passé est inacceptable », accuse le candidat aux élections européennes, affirmant qu’il va « porter plainte au commissariat pour les coups qui (lui) ont été portés ». S’exprimant à son tour, Jean-Luc Mélenchon prend à témoin la foule et les journalistes. Derrière lui, le député Alexis Corbière, dénonçant une « agression politique intolérable », a l’air au bord des larmes. « Nous sommes des honnêtes gens, nous ne participons à aucun trafic, nous n’avons rien à cacher ! », clame Jean-Luc Mélenchon en promettant de publier toutes les factures de sa campagne. Et, regardant la caméra, il traite le président Emmanuel Macron de « petit personnage » avant de s’en prendre à la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, rectrice à l’époque où M. Mélenchon était ministre délégué à l’Enseignement professionnel : » Belloubet (…), vous devriez avoir honte de ce que vous êtes en train de me faire. Parce que vous m’avez connu comme votre ministre, vous m’avez connu autrefois il y a longtemps comme votre ami. Ce que vous êtes en train de faire est une honte ! ». (1) Avec AFP
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Patrick Drahi rencontre 185 Christine Lagarde repousse un voyage prévu en Arabie Saoudite entrepreneurs de Bretagne à Jérusalem L’homme d’affaire franco-israélien Patrick Drahi a rencontré 185 entrepreneurs bretons à Jérusalem, mardi 16 octobre. L’occasion de leur assurer que SFR se portait bien et de promouvoir sa chaîne i24news.
C’est dans un décor grandiose, la citadelle de Jérusalem (appelée aussi Tour de David) privatisée pour l’occasion, que 185 entrepreneurs bretons ont passé leur dernière soirée en Israël, ce mardi 16 octobre. Partis de Rennes samedi dernier, ils ont passé quatre jours à la découverte du pays hébreu avec l’Union des entreprises d’Ille-et-Vilaine.
La directrice du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a repoussé un voyage prévu au ProcheOrient, qui comportait une étape en Arabie saoudite et sa participation à une conférence controversée depuis la disparition du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. « Le voyage au Proche-Orient initialement prévu de la directrice a été reporté », a indiqué un porte-parole du FMI dans un bref communiqué, sans donner d’explication. Christine Lagarde devait participer à une conférence sur les investissements dans le royaume, boycottée par de nombreux invités prestigieux, depuis la disparition le 2 octobre de Jamal Khashoggi après une visite au consulat saoudien à Istanbul. Des accusations plus pressantes sur l’implication de l’Arabie saoudite Samedi encore, lors des réunions d’automne du fonds à Bali, Christine Lagarde avait indiqué qu’elle se rendrait à cette conférence à Ryad où le gotha de l’industrie et de la finance devait se retrouver du 23 au 25 octobre. Je suis horrifiée. Mais je dois conduire les affaires du FMI aux quatre coins du globe »Christine Lagarde, samedi 13 octobre
« Les droits de l’homme, la liberté de l’information sont essentiels (…) Je suis horrifiée. Mais je dois conduire les affaires du FMI aux quatre coins du globe », avait-elle dit. « Quand je visite un pays je dis toujours ce que je pense, vous me connaissez, je le fais », a-t-elle souligné. « Donc, à ce stade, je ne vais pas changer mes projets mais je serai très attentive aux informations qui vont apparaître ces prochains jours et je vais m’exprimer », a averti la responsable. Depuis, l’affaire Khashoggi a explosé et les accusations sur la responsabilité de l’Arabie saoudite à un très haut niveau se font plus pressantes en particulier de la part des autorités turques qui pensent que le journaliste, contributeur du Washington Post et critique du régime, a été tué à l’intérieur du consulat par une équipe d’assassins venus de Ryad. Les désistements de participants à la conférence se sont multipliés de la part de groupes de presse qui s’y étaient associés comme le New York Times, The Economist ou encore la chaîne CNBC mais aussi de nombreux dirigeants d’entreprises comme Jamie Dimon, le patron de la première banque américaine JPMorgan Chase, ou Richard Branson, fondateur du groupe Virgin. huffingtonpost.fr
Ce voyage était né d’une invitation de Patrick Drahi, à Rennes, lors d’un dîner à l’initiative du Medef. L’homme d’affaires franco-israélien, à la tête d’un empire des télécoms et des médias, avait alors suggéré eux patrons bretons de venir en Israël. « Je vais faire du business ici » Il les a accueillis, ce soir, à Jérusalem. « Je suis très heureux et très touché de vous voir ici. Mon histoire avec Israël a démarré il y a très longtemps. Mais je n’ai décidé d’y venir qu’en 2009. Je me suis dit : je vais faire du business ici. Je me suis intéressé à l’opérateur de câble Hot. C’est beaucoup plus gros que SFR et combine de la télé, du câble, du mobile, des infrastructures… » À la tête de la multinationale Altice (SFR, Virgin mobile, Hot, Portugal Telecom, Suddenlink, mais aussi Libération et l’Express) Patrick Drahi a aussi lancé en Israël i24news, une chaîne d’information continue et internationale. « J’ai eu cette idée ici, un soir sur une plage à Tel Aviv… où je me suis pris trois missiles sur la tête. Heureusement, ils ont été neutralisés avant de frapper, sinon je ne serai pas là pour vous en parler. » Israël ? « Tout le monde a un avis distingué » Avec i24news, Patrick Drahi souhaite proposer « une alternative à Al Jazeera » et « montrer le vrai visage d’Israël au monde, sans être un instrument de propagande » . « Quand on parle d’Israël, tout le monde a un avis distingué, très précis, s’agace-t-il.
Mais quand on demande aux copains « tu y as déjà mis les pieds ? », c’est non. Alors j’invite les copains. Et tous repartent changés. » Hervé Kermarrec, président de l’union des entreprises d’Ille-et-Vilaine, opine : « On a découvert un pays radicalement différent de ce qu’on pensait. Il est tourné vers l’économie, malgré l’histoire, les histoires qui s’entrecroisent ici et rendent la situation complexe. » « SFR va beaucoup mieux cette année » Patrick Drahi a un peu évoqué l’actualité de SFR avec les patrons bretons : l’opérateur de télécommunications français a récupéré ses abonnés perdus au cours de ces trois dernières années. Une réussite permise notamment grâce à l’acquisition de droits de diffusion de la Ligue des Champions, en mai 2017, pour 350 millions d’euros par an. « SFR va beaucoup mieux cette année. On est reparti très fort, après avoir été un peu coincé au niveau réorganisation. » Ouvrir le capital pour la fibre Prochain challenge : l’installation de 5 millions de prises de fibre optique dans les agglomérations de taille moyenne en France. Pour financer ce déploiement, tout en réduisant la dette de 31 milliards d’euros d’Altice Europe, Patrick Drahi veut ouvrir le capital du réseau fibre ZMD et RIP de SFR. Une dizaine de fonds d’infrastructure sont candidats. Aux entrepreneurs bretons, Patrick Drahi lance : « Vous n’êtes que quatre millions en Bretagne, mais on vous voit beaucoup. Nous sommes 14 millions en Israël et c’est pareil, on nous voit beaucoup. C’est un point commun. »
L’homme d’affaires, né à Casablanca, a lancé une nouvelle invitation à l’union des entreprises d’Ille-et-Vilaine : « Venez au Maroc. » « On est tenté de dire chiche ! », a répondu Bruno Cressard, vice-président de l’Union des entreprises d’Ille-et-Vilaine. Source : ouest-france.fr
ISRAËL
Edition israélienne du 24 au 30 Octobre 2018
La communauté nudiste d’Israël se retrouve dans un cinéma de Tel-Aviv
Une centaine de personnes nues se sont réunies à Tel Aviv pour assister à la projection du film français « Normandie nue ». Cela a été le premier évènement de ce genre organisé pour les nudistes en Israël, relate le quotidien Haaretz. Environ 80 personnes ont participé à une projection spéciale à Tel Aviv organisée pour la communauté nudiste pour le film français Normandie nue de Philippe Le Guay, lit-on dans le quotidien Haaretz. C’est notamment devenue la première projection de film nudiste en Israël, précise le média, ajoutant que «la plupart des participants étaient des laïcs, mais il y avait aussi des religieux, et même quelques juifs ortho-
Innovation Révolution. Une aquaculture de pleine mer avec Gili Ocean
doxes, à qui on avait dit de ne pas enlever leur kippa».Les amateurs de cinéma français ont dû respecter notamment quelques règles comme par exemple «maintenir l’espace personnel», garder à l’esprit que «la nudité n’est pas une invitation au sexe», laisser son portable et son appareil photo à la maison ainsi que d’apporter sa propre serviette. Le film « Normandie nue » parle d’un photographe étranger venu dans un petit village normand dont les éleveurs ont été touchés par une crise. Le maire de la localité tente alors de persuader les Normands de réaliser une photo commune tout nus bien que tout le monde ne soit pas d’accord. https://fr.sputniknews.com
Des acheteurs israéliens pour le home de Justin Timberlake. En vente $6,4 millions
Ce qui n’était qu’un projet financé par l’UE en 2017, avec pour objectif de rendre l’élevage piscicole plus « Bio » et plus économique, est devenu réalité quotidienne d’une firme israélienne, « Gili Ocean Technologies » (GOT), qui propose désormais une aquaculture de pleine mer pour produire un poisson plus sain. Habituellement, l’alevinage en eau de mer était implanté dans des zones abritées près des côtes « parce que plus simple à gérer dans la mesure où l’on n’a pas à lutter contre l’océan ou la pleine mer », déclare Josef Melchner, alors coordinateur du projet. Toutefois on perd la plus grande partie de ces bienfaits naturels, – Concentrations en oxygène et leurs flux de micros-éléments tels que les micros-algues qui participent à la nutrition des poissons. Par ailleurs, même si elle semble plus facile lorsqu’elle a lieu près des côtes, l’aquaculture peut être la source de nombreux problèmes du genre pollution des eaux par déjections de cette gente muette, restes de nourritures, maladies parasitaires et sources d’alimentations controversées, sachant qu’aujourd’hui encore, on nourrit les poissons de culture avec des farines de poissons issues de la pêche traditionnelle.
Pour les stars aussi il est parfois compliqué de vendre un bien immobilier. C’est actuellement le cas de Justin Timberlake, qui en est même venu à baisser de 400.000 dollars le prix de son appartement newyorkais dans le quartier de Soho. Et ce n’est pas la première ristourne. L’appartement du chanteur est désormais
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en vente pour 6,4 millions de dollars, indique TMZ ce dimanche 21 octobre, alors que son prix de départ avait été fixé à 7,9 millions de dollars en mars. Doté d’une entrée privée et d’un gymnase, il s’étale sur 240m² dont 80m² de terrasse. Des israéliens se sont montrés très interéssés par ce bien immobilier.
de la pisciculture. « Remettre les poissons à l’eau », déplacer les cages piscicoles en haute-mer, voilà ce qui devrait révolutionner en tous points l’idée même de la pisciculture ! » Cette belle histoire a donc vu le jour via le « HiCenter », un incubateur de start-ups situé à Haïfa. Tandis que la compagnie de commencer à travailler sur des prototypes implantés, notamment, en mer Rouge, 2016 marque la réalisation du premier essai grandeur nature à 12 kilomètres au large du port d’Ashdod. Bien installée, la société fait appel au programme de financement européen « Horizon 2020 » pour les petites et moyennes entreprises. Il lui est attribué la modique somme de 2 millions d’euros auxquels devra s’ajouter une aide du gouvernement israélien. Comment ça marche ? Le système consiste en une succession de cages liées entre elles par une structure flexible qui reste en suspension grâce au courant marin mais descend rapidement en cas de tempêtes dans le calme des profondeurs afin de protéger installation et poissons.
Sans compter les défis techniques qu’il leur a fallu relever comme la maîtrise des effets de puissants courants, mesurer l’impact des fortes vagues ou tempêtes et réussir la mise en place de structures marines capables de répondre à toutes les demandes.
Ajoutez à cela la distribution automatique de nourriture selon le nombre de poissons présents et le suivi en temps réel des pertes occasionnées par la mort naturelle de ces gentils animaux et vous aurez l’explication du pourquoi Israël peut se vanter d’avoir mis sur pied « la plus grande structure piscicole de haute-mer du monde ! »
Révolutionner en tous points l’idée même
Source : https://www.diplomatie.gouv.fr
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Good News d’Israël pour garder le sourire. Médailles d’or et argent à Buenos Aires
Israël a remporté deux médailles, l’or et l’argent, lors des épreuves individuelles de natation et une médaille d’argent par équipe dans l’épreuve de gymnastique lors des Jeux olympiques junior qui ont eu lieu à Buenos Aires. Les Jeux se sont terminés vendredi. Le 15 octobre, le duo formé par Yonatan Fridman et Noa Kazdo Yakar a remporté la médaille d’argent en gymnastique acrobatique, dans la catégorie mixte. Au premier jour des Jeux, le 6 octobre, Anastasya Gorbenko s’est hissée sur la première marche du podium en nage mixte, dans l’épreuve du 200 mètres femmes, établissant un nouveau record israélien avec un chrono de 2:12.88. Times of Israel Qu’est ce que les Jeux Olympique de la Jeunesse ? Les jeux olympiques de la jeunesses sont une compétition sportive multisupports comme les Jeux Olympiques que nous connaissons tous. La particularité est que ces jeux sont réservés aux jeunes âgés de 15 à 18 ans. Comme son homologue, les Jeux Olympiques de la jeunesse ont lieu tous les 4 ans en alternance entre les jeux d’hiver et d’été qui eux sont alternés tous les deux ans. De plus il faut savoir que toutes les disciplines au programme des Jeux Olympiques sont présentes aux Jeux Olympiques de la Jeunesse, soit 28 disciplines différentes. Un peu d’histoire sur ces Jeux Qui en a eu l’idée ? Les jeux olympiques de la jeunesse ont commencé à voir le jour lorsque Jacques Rogge président du comité international olympique en a fait sa priorité en juillet 2001. Cependant cette idée est toutefois bien plus ancienne, puisque l’Autrichien Johann Rosenzopf a été reconnu comme « inventeur » de ce concept par Jacques Rogge et le CIO. C’est lui qui avait en 1998 contacté le Comité olympique autrichien afin de créer des « Jeux olympiques juniors ». Ce n’est qu’ en avril 2007 que la commission exécutive du Comité international olympique a voté à l’unanimité de créer et mettre en place les Jeux Olympiques de la Jeunesse. Le 5 juillet 2007, les 110 membres présents lors de cette session approuvent à l’unanimité le projet d’organisation de la première édition des Jeux olympiques d’été de la jeunesse en 2010. Puis des Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse en 2012. Après l’annonce de la décision, le président du CIO, Jacques Rogge, estime qu’il s’agit d’un « moment historique pour le mouvement olympique. Nous devons cela à la jeunesse du monde entier ». Les premières éditions C’est 3 ans plus tard que les premiers Jeux Olympiques de la jeunesse ont vu le jour. En effet ces premiers JOJ d’été ont été or-
ganisés en 2010 dans la ville de Singapour. C’est en 2012 que la première édition d’hiver des jeux a eu lieu en Autriche dans la ville d’ Innsbruck, seulement quelques mois avant que Londres n’accueille les Jeux olympiques d’été. La deuxième édition de ces jeux d’été ont eu lieu en 2014 à Nankin en Chine. Tandis que les jeux d’hiver ont eu lieu en 2016 en Norvège dans la ville de Lillehamer. Les prochaines éditions auront lieu pour celle d’été cette année (2018) à Buenos Aires en Argentine et pour la saison d’Hiver en 2020 en Suisse plus précisément à Lausanne. Plus qu’une simple compétition sportive Au-delà de la compétition sportive, l’objectif des Jeux Olympiques de la Jeunesse est de promouvoir la pratique du sport notamment au sein des jeunes générations. Cet événement, en plus du volet sportif, a pour ambition de transmettre un fort volet éducatif et culturel, reposant sur les valeurs prônées par l’olympisme. Effectivement en plus des valeurs du dépassement de soi les jeux olympiques représentent, la fraternité, l’universalité, la paix, ainsi qu’ un mode de vie valorisant l’éducation à la santé, ainsi que la compréhension et le respect de son environnement. C’est pour cela qu’ en complément des compétitions sportives, sont organisés des initiations, des démonstrations, ainsi que des spectacles musicaux afin de promouvoir le sport et la culture aux citoyens du pays organisant les jeux . L’importance pour Buenos Aires d’organiser ces jeux L’Argentine a déjà eu l’occasion d’organiser et d’accueillir de nombreux événements sportifs sur son territoire. Effectivement le pays du football a eu l’honneur d’organiser la coupe du monde de football en 1978, qui avait eu pour conséquence la construction de nombreuses infrastructures. Toujours dans le domaine du foot l’Argentine a accueilli 9 Copa-America. Dans d’autres domaines le pays a réalisé plusieurs éditions du mythique Dakar depuis 2009, mais aussi le championnat du monde de basket en 1990. Et pourtant, avec ce long palmarès, Buenos Aires n’a jamais eu l’occasion d’organiser les Jeux Olympiques, malgré ses candidatures notamment en 1956 et plus récemment pour les Jeux de 2004. C’est d’ailleurs le seul membre fondateur du Comité International Olympique à n’avoir jamais organisé les Jeux Olympiques. C’est pour cela que ces jeux olympiques peuvent être un gros coup de pouce pour une future participation aux Jeux Olympiques en 2032. De plus, cette participation a pour conséquence de pousser la ville à relever deux défis.
Un défi politique En effet l’organisation des JOJ doit être le point de départ d’une politique ambitieuse du pays sur le plan sportif. Effectivement, comme dit précédemment l’objectif à termes des autorités argentines est de candidater à l’accueil des Jeux Olympiques. Pour ce faire, l’organisation des JOJ apparaît cohérente vis-à-vis du CIO. De plus cela permettra au pays de développer des compétences en matière d’accueil d’événements sportifs. Un défi social L’ autre enjeu de ces JOJ est de promouvoir la pratique de sports auprès de la jeunesse.
C’est pour cela que les organisateurs se sont beaucoup penchés sur le développement de la communication sous tous ses angles. Et plus précisément au niveau des médias sociaux et numériques afin de toucher le public le plus large, et surtout le plus jeune possible, sur les valeurs prônées par ces Jeux. Par ailleurs, il est important de noter que cette politique de promotion du sport vise aussi à lutter contre l’obésité, aujourd’hui estimée à plus de 20 % en Argentine.
SPORT
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Lille et Montpellier confirment ! Première ratée pour Thierry Henry à la tête de l’Asm.
Programme et pronostic de la prochaine journée: Nîmes- Saint-Étienne ( victoire Nîmes ) Angers-Lyon (victoire Lyon) Monaco-Dijon (victoire Monaco ) Toulouse-Montpellier (nul) Lille-Caen (victoire Lille) Guingamp-Strasbourg (victoire Guingamp) Amiens-Nantes ( nul) Rennes-Reims (victoire Rennes) Bordeaux-Nice (nul) Marseille-Psg (victoire Psg) En bref en Europe.. En Italie le derby milanais a trouvé son vainqueur dans les arrêts de jeu grâce à l’inévitable Mauro Icardi. Dans le haut du tableau la Juve portée par Cr7 est invaincue avec 8 victoires et un nul.
La dixième journée de ligue 1 a été riches en enseignements. Le leader parisien continue de survoler la ligue 1 avec un dixième succès en autant de match. Marseille a quand à lui glané trois points précieux sur la pelouse de l’allianz riviera grâce à Morgan Sanson. En tête de la ligue 1, les poursuivants du Psg se nomment Lille et Montpellier! Ces deux équipes confirment leurs débuts de saison canon. Thierry Henry fraîchement nommée a la tête de Monaco a trébuché pour sa première chez des strasbourgeois difficilement prenables dans leur antre. Autre première mais réussie celle de Vahid Halilodzic à la beaujoire. 10/10 pour le Psg Pour l’ouverture de cette journée l’Olympique Lyonnais s’est facilement imposé à la maison face au Nîmes olympique grâce à des réalisations de Moussa Dembele (24e) et Memphis Depay en fin de rencontre (90e). Le lendemain, l’ogre parisien recevait Amiens et son brésilien Ganso. Le Psg n’a pas fait dans la dentelle en s’imposant logiquement 5-0, le tarif habituel pour les parisiens au parc ces dernières semaines: Marquinhos, Rabiot , Draxler ,Mbappe et Moussa Diaby sont les buteurs rouges et bleus.10/10 pour les parisiens irrésistibles en ce début de saison. Derrière l’ogre parisien, les poursuivants du Psg sont autres que le Losc de Christophe Galtier et le Montpellier Hérault ! Lille et Montpellier en pleine forme ! Solide dauphin de l’épouvantail parisien, les lillois emmenés par l’excellent Christophe Galtier sont sur un petit nuage et confirment leur beau début de saison. Le Losc s’est imposé 2-0 à l’extérieur chez des dijonnais hermétiques chez eux. La décision s’est faite en première période grâce à une réalisation sur penalty de l’inévitable Nicolas Pepe
(21e) et à Luiz Araujo en fin de première période (43e). Medhi Abeid réduira le score sur penalty (81e) ce qui n’empêchera pas Lille de conforter sa surprenante deuxième place. Derrière les lillois une autre surprise cette saison s’empare de la troisième place.. Montpellier est l’une des belles surprises de la saison. Invaincu en championnat depuis 8 matches maintenant, le MHSC recevait Bordeaux dimanche après midi avec l’objectif de capitaliser et de grimper sur le podium. Solide défensivement et développant un football attrayant offensivement les Montpelliérains n’ont fait qu’une bouchée des girondins en s’imposant 2-0 grâce notamment à Gaétan Laborde sans pitié face à son ancien club ( 17e), Andy Delort enfoncera le clou en début de seconde période sur penalty (53e). Avec cette victoire le MHSC s’empare de la troisième place. Henry rate sa première, Halilodzic fait chavirer la beaujoire Cette dixième journée était le début de la nouvelle ère asemiste: exit Leonardo Jardim et retour de l’enfant prodige Thierry Henry. Le champion du monde 98 alignait pour son premier match une équipe résolument offensive face aux strasbourgeois de Thierry Laurey. Malheureusement le come back dans l’hexagone ne s’est pas passé comme prévu pour l’ancien Gunner. Les strasbourgeois intenables à la meinau sont venus enfoncer un peu plus les monégasques dans les bas fonds du classement. Thomasson et Mothiba (17,84e) sont les bourreaux des hommes du neo coach de l’Asm. La réduction du score de Tielemans en fin de rencontre sur penalty ne changera rien et Monaco et plus que jamais relégable. Autre première ce week-end celle de coach Vahid a la beaujoire. Première réussie à la maison pour le Bosnien lui aussi de retour dans l’hexagone. Il a offert du spectacle et une belle victoire aux supporters nantais 4-0
face à des toulousains apathiques. Les résultats de la journée: Lyon 2-0 Nîmes Psg 5-0 Amiens Dijon 1-2 Lille Strasbourg 2-1 Monaco Reims 1-1 Angers Caen 0-0 Guingamp Nantes 4-0 Toulouse Montpellier 2-0 Bordeaux Saint-Étienne 1-1 Rennes Nice 0-1 Marseille Classement :
En Angleterre, match bouillant entre Chelsea et United a stanford bridge: ce match à rebondissements s’est soldé par un nul 2-2 et une égalisation des locaux par Barkley a la 97e au bout du suspense. Égalisation qui a provoqué une polémique car suite au but de Barkley l’adjoint de Sarri a eu le don de provoquer José Mourinho ce qui a fait sortir de ses gonds le spécial one. Altercation entre les deux hommes qui fait les gros titres en Angleterre ces derniers jours. En Espagne, nouvelle défaite des madrilènes face à Levante. La casa blanca réalise un des pires devis de saison de son histoire. On parle déjà d’une éviction du nouvel entraîneur Lopetgi. Florentino Perez aurait sondé l’entourage de Jardim pour le remplacer. Affaire à suivre .. © Anthony Tayar