Israël Actualités n°27 - Edition israélienne

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GRATUIT - N°28 - Edition israélienne du 28 Novembre au 4 Décembre 2018

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition israélienne du 28 Novembre au 4 Décembre 2018

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La France rit jaune et le spectacle est désolant…

Alors que nos ministres et nos gouvernants aiment à parcourir le monde pour porter au sein des Nations moins « évoluées », la parole de la France des Lumières, patrie de la démocratie, du luxe et de la gastronomie, le spectacle que nous donnons, depuis des semaines, dit tout le contraire. Il dit le désastre de la vie politique française, la déconnexion des élus, quel que soit leur parti, coupés d’une France qui souffre et qui n’en peut plus de servir de vache à lait de remplacement, parce que les banques, les industriels et les ultra-riches, eux, ont les appuis et les moyens pour ne jamais passer à la caisse.

Si les revendications des gilets jaunes sont plus ou moins légitimes, car il faut le dire, il y a au sein de ce mouvement, une cacophonie qui rend les demandes parfois contradictoires, il y a aussi une gigantesque porte ouverte sur le pire. On le sait, que ce soit pour fêter la victoire en coupe du monde de foot ou une élection, pour manifester contre une loi ou demander au contraire qu’elle soit votée, les Français adorent descendre dans la rue. Et au milieu des mécontents, les casseurs, les voleurs, les voyous aiment mettre les villes à feu et à sang. Les images des Champs-Elysées dévastés, le week-end dernier, par les manifestations m’ont retourné les sangs. Tout autant d’ailleurs que les scènes de guerre filmées dans les rues de Marseille, Bordeaux ou l’île de la Réunion. Est-ce cela la France ? Des hordes de sauvages saccageant le pays ? Des extrêmes, de gauche comme de droite, se frottant les mains devant cette chienlit et des élus impuissants, cherchant surtout comment sauver leur petit royaume de privilèges… La faute à qui ? A notre classe politique, indéniablement, mais pas seulement. A ceux qui incitent les Français à descendre dans la rue, exploitant le ras-le-bol et la misère. Rappelons qu’il y a peu, les gilets des manifestants étaient rouges, estampillés CGT ou France Insoumise, voire oranges, comme ceux de FO. Mais quoi de mieux, finalement que se cacher derrière des Français fatigués de devoir réfléchir s’il vaut mieux remplir le frigo, le réservoir de la voiture ou celui de la chaudière, le 15 du mois, avec un compte en banque qui affiche un solde négatif… Les gilets jaunes n’ont pas de représentant, pas de protocole clair, pas de liste de revendications qui fasse consensus. Ils en ont marre et ils sont dans la rue pour le dire. Comment entendre les demandes d’un peuple si elles sont couvertes par le bruit et les gesticulations des voyous ? Comment savoir qui veut quoi et lui répondre, si personne ne parvient à dégager un volet de revendications commun à tous ceux qui descendent dans la rue ? Devant des représentants et des mouvements qui, toujours, s’intéressent à leur propre pré carré plutôt qu’au bien de tous et à des élus qui n’ont pas la Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France Directeur commercial France: Patrick Haddad : 06 42 22 17 56

main sur les grandes évolutions sociales, le peuple est descendu dans la rue. Mais maintenant qu’il y est, il ne sait plus que faire… Du moins ceux qui se battent pour leur pain et leur porte-monnaie sont perdus. Les mauvais, les casseurs, les fouteurs de pagaille, eux, sont ravis. Quant à ceux qui nous gouvernent, ils n’ont pas l’air de savoir comment aller vers une sortie de crise. Comme certains de ces Français qui souffrent et demandent qu’on allège le poids des taxes qui étouffent leurs finances, je voudrais voir nos politiques, de droite comme de gauche, cesser de presser la classe moyenne comme un citron à coup de fiscalité punitive. Comme les petits patrons, les artisans, les commerçants, les VRP, les indépendants, je voudrais voir ceux qui manifestent ne pas oublier qu’empêcher les gens de travailler n’a jamais solutionné les problèmes, bien au contraire. Comme nos élus, je voudrais que le calme revienne. Comme tous ces gens, je ne sais pas où se trouve la solution. Je sais une chose en revanche, tant que l’équité ne sera pas visible dans les décisions et les lois portées par les politiques, les Français râleront. Aujourd’hui, plus que la transition écologique, ce que veulent nos concitoyens les plus modestes, c’est vivre, tout simplement… J’appelle nos classes dirigeantes à réaliser que l’urgence est là, criante, simpliste, vulgaire, prête à se jeter dans la gueule du loup et à adopter ses bas instincts. Et que si elle n’est pas prise en compte, nous risquons de nous précipiter dans une crise sociale, démocratique, économique et politique sans précédent… Sur le plan communautaire et malgré cette débâcle, je salue les lumières de l’espoir que fait briller la généreuse campagne de la Tsedaka, qui bat son plein. Je salue l’esprit d’entreprise et l’enthousiasme qui animent notre communauté et se reflètent dans les succès du salon Jour J et du salon Icube. Ces réussites sont la preuve que jamais le peuple juif ne perd de temps à s’apitoyer sur ce qu’il ne peut pas changer, et se focalise toujours sur une seule idée : aller de l’avant. Et puisqu’il est question de lumières, je voudrais que celles de Hanouka brillent pour tous ceux qui sont dans la peine. A commencer par la famille et les proches de Daniel Levi. Le chanteur, inoubliable Moïse des « Dix commandements », serait, selon nos informations, hospitalisé à Marseille où il a subi une intervention chirurgicale. La sortie de son prochain album et la promotion qui y est associée sont, pour l’instant, reportées. Prions pour qu’il revienne, vite, nous enchanter. Et nous donner encore, toujours, l’envie d’aimer… Refoua chelema, amen. Am Israël Haï Alain Sayada

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Le mot de Torah Des rêves en vain raconteront

On se rencontre chaque nuit, dans les rêves. Tantôt ceux sont de bons rêves tantôt de mauvais. Parfois on se souvient d’eux, et d’autre fois on les oublie. Quelle est l’approche du judaïsme concernant les rêves ?

Dans le Tana’h, les rêves occupent une place importante. Dans la parasha de la semaine on nous relate quatre rêves - les rêves de Yossef et les rêves du maître échanson et le maître panetier. Après cela, dans la parasha de Miketz, on évoque les rêves de Pharaon. Ces rêves la ont changé l’Histoire, ont entraîné le vente de Yossef, sa nomination comme vice Roi, et a la fin, même la descente du am Israël dans l’exil de l’Égypte. La Torah dit que l’un des chemins qu’Hashem emprunte pour se dévoiler a l’Homme est le Rêve, comme c’est marqué «dans le rêve je lui parlerai»( Bamidbar 12,6). Et en effet, dans le Tana’h on nous parle de nombreux rêves, comme le rêve du Roi Chlomo, les rêves de nabuchodonosor roi de Babylone, etc. Malgré tout, les Hahamim ont fixé catégoriquement qu’il n’y a pas de conséquence Halah’ique des rêves, « les rêves en vain raconteront». La Halaha nous dit même que si un homme dont le père lui est apparu en rêve et lui a désigné précisément l’endroit ou se trouve une caisse de fruits, et lui a dévoilé que ces fruits ont été prélevé du maasser. L’homme a trouvé comme indiqué par son père la caisse, mais lorsque il a rapporté la chose devant les Hahamim ils lui ont ordonné que les fruits n’ont pas été prélevé de leur maasser, car « les rêves ni augmentent ni réduisent»( les lois).

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Si le Tana’h prend au sérieux ces rêves, pourquoi les Hahamim ne leur ont ils pas donné un sens? L’explication dépend de deux paramètres: Premièrement, quand est ce que le rêve a eu lieu. Au temps du Tana’h, résidait la prophétie et l’esprit divin dans le monde, et donc ce n’est pas étonnant qu’une partie des rêves venait du Ciel en guise d’information de ce qu’il allé se passer, comme les rêves de Yossef et de pharaons; mais après que la prophétie d’Israël s’est arrêté, la quasi totalité des rêves ne sont plus prophétiques. Deuxièmement, qui est le rêveur. Même de nos jours, si nous parlons d’un homme juste et saint, que toutes ses pensées et actions sont réservées pour des sujets de Kedousha uniquement, il y’a lieu de penser que les rêves viennent du Ciel; mais par rapport a la majorité des personnes, que leurs pensées et actions sont composés de sujets humains, sur eux a été dit « les rêves en vain raconteront». Pour eux, les rêves expriment uniquement ceux a quoi ils se sont consacrés durant toute la journée. En relation a cela le Rabbi de Loubavitch a répondu a un homme qui lui a demandé qu’elle est la signification de son rêve - que des gens comme nous ne devrait pas donner un sens prophétique a leurs rêves, au contraire la préoccupation dans ce sujet vient du mauvais penchant. Chabbat Chalom RAV Meir Haiun 058 4877 012 Habadfrhadera.com Beth Habad Francophone Hadera

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À LA UNE

Edition israélienne du 28 Novembre au 4 Décembre 2018

Le rôle du Qatar à Gaza est important stratégiquement pour Israël

Au bout d’une piste de sable, l’imposant palais de justice de Gaza tout juste sorti de terre matérialise l’emprise du Qatar sur l’enclave palestinienne. Le tribunal est le dernier projet en date financé par le petit émirat du Golfe à Gaza, où son influence grandissante a été mise en cause par l’ex-ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman, qui a démissionné le 14 novembre, fragilisant la coalition gouvernementale.

« Merci au Qatar » Ces dernières semaines, le Qatar a permis d’alléger le strict blocus imposé par Israël à Gaza depuis plus de dix ans.

Plusieurs figures du Hamas ont trouvé refuge au Qatar, dont son ancien dirigeant Khaled Mechaal. Et environ 100.000 Palestiniens y vivent.

En plus de contribuer à payer l’administration du Hamas, il a financé des livraisons de fioul ayant spectaculairement augmenté l’approvisionnement en électricité du territoire éprouvé où les coupures sont très fréquentes.

« Le Qatar a toujours vu la question palestinienne, et plus spécifiquement son rôle de lien avec le Hamas, comme un moyen d’être utile aux Américains », explique Tobias Borck, chercheur associé au Royal United Services Institute, un centre de réflexion britannique.

Cette démission fait notamment suite à l’autorisation donnée par le gouvernement israélien au Qatar de délivrer 15 millions de dollars (13 millions d’euros) en liquide pour payer les salaires des fonctionnaires du mouvement islamiste Hamas. Trois guerres ont opposé Israël au Hamas depuis 2008.

Mais les centaines de millions de dollars qataris façonnent depuis plus longtemps une partie du paysage gazaoui: la promenade le long de la mer dans la ville de Gaza, la route à quatre voies traversant l’enclave du nord au sud ou le tribunal inauguré en septembre ont tous été financés par l’émirat.

M. Lieberman a surtout pris ombrage du cessez-le-feu conclu indirectement entre Israël et les groupes gazaouis pour mettre fin à la plus grave confrontation dans la zone depuis la guerre de 2014. Le Qatar passe pour être également intervenu dans ces tractations.

A l’entrée de l’hôpital al-Thani dans la ville de Gaza, les portraits de l’émir du Qatar et de son père rappellent aux visiteurs qui a mis la main à la poche.

Mais le coup d’éclat de M. Lieberman ne devrait guère affecter l’engagement de l’émirat dans l’enclave.

Plus au sud, à Khan Younès, le Qatar a construit un ensemble de 3.000 logements, baptisé « la ville Hamad », du nom de l’ancien émir. Au milieu d’immeubles flambant neufs se trouvent des jardins, des écoles et une mosquée.

« Le rôle du Qatar à Gaza est important stratégiquement pour Israël », estime Sigurd Neubauer, spécialiste du Moyen-Orient basé à Washington. Cela lui permet de renforcer « des liens avec un Etat du Golfe avec lequel il n’entretient pas de relations diplomatiques formelles ».

« Avant, la maison de mon fils faisait 70 mètres carrés », explique Aitaf Aouda, dans son salon lumineux. Désormais, les sept membres de la famille vivent dans 130m2. « Il y a un jardin, les rues sont belles », se réjouit-elle. « Les enfants ne sont plus bloqués à la maison ».

Jouer les intercesseurs entre Gaza et Israël permet aussi à Doha, soumis à un blocus de la part de ses voisins arabes du Golfe depuis 2017, de se faire entendre sur la scène régionale.

Près de chez eux, le vendeur d’une échoppe située à côté de la mosquée l’a baptisée « Merci au Qatar ».

« Le dossier palestinien reste important pour tous les pays cherchant à jouer un rôle dans la région », explique Jamal al-Fadi, professeur de sciences politiques à Gaza.

Subtil équilibre L’alliance entre le Qatar et le Hamas s’appuie sur une proximité idéologique, l’émirat et le mouvement islamiste s’inspirant tous deux des Frères musulmans, mais surtout sur des intérêts communs.

Même si son lien privilégié avec le mouvement lui a été un temps préjudiciable: en juin 2017, lorsque ses voisins ont rompu leurs relations diplomatiques avec lui, ses liens avec le groupe palestinien -considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne ou le Canada- a été utilisé pour le discréditer. Le message des Emirats arabes unis et de l’Arabie saoudite auprès de l’administration Trump « était que le Qatar soutenait le Hamas, soit en d’autres termes le terrorisme », selon M. Neubauer. Doha semble avoir réussi à convaincre Washington qu’il pouvait au contraire être un acteur clé pour contenir le Hamas. Ces dernières semaines, en négociant avec lui tout en contournant l’Autorité palestinienne internationalement reconnue, les Nations unies, Israël et l’Egypte ont renforcé l’émirat dans son rôle d’intercesseur. Officiellement, le Qatar et Israël n’ont pas de relations diplomatiques même si des liens existent depuis plus de vingt ans, l’Etat hébreu ayant eu une représentation commerciale dans l’émirat. Il est peu probable que des contacts officiels soient établis, mais « la relation va continuer », assure M. Neubauer. Source : https://fr.sputniknews.com

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En raison des « Gema’him », Israël va t-il rejoindre la liste des paradis fiscaux?

Israël risque d’encourir des sanctions internationale s’il ne se plie pas à des mesures anti-blanchiment prévue par l’OCDE, après que le chef de la puissante commission parlementaire des Finances a déclaré qu’aucun autre débat n’aurait lieu tant que le ministère de la Justice ne prolonge pas le temps de réalisation des procédures. Israël n’a pas fait entrer en vigueur le CRS [Common Reporting Standard ou ‘norme commune d’échange’] à la date-butoir qui était prévue en septembre. Israël rejoint la République dominicaine, l’île de Saint Martin et Trinité-et-Tobago, qui sont des paradis fiscaux. Avec les EtatsUnis, c’est le seul pays de l’OCDE à ne pas avoir fait appliquer le CRS.Pour Moshe Gafni, issu du parti ultra-orthodoxe Yahadout HaTorah et président de la commission des finances à la Knesset, ce qui pose problème, c’est que les banques ont choisi de fermer les organismes de prêt sans intérêt chez les haredim. Les associations de prêt gratuit – des gema’him – placées sous la supervision de bénévoles permettent aux membres de la communauté de déposer de l’argent et de bénéficier de prêts sans intérêts. Il existe des milliers de structures comme cela au sein de la communauté ultra-orthodoxe ou Haredi israélienne, forte d’un million de membres, avec des dépôts dont le total, selon un économiste, s’élèverait entre 5 milliards et des dizaines de milliards de shekels. Les gema’him sont l’épine dorsale de la société haredi. Acronyme des mots « gemilout ‘hassadim » (actes de bonté), ils permettent à ceux qui en ont les moyens de faire des dons – en cash ou en nature – tout en permettant aux personnes défavorisées d’emprunter sans en être honteux. Source : Times of Israël


À LA UNE

Edition israélienne du 28 Novembre au 4 Décembre 2018

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L’espion israélien Jonathan Pollard Que dit Golda Meir à Anouar El ne pourra pas émigrer en Israël Sadate, le 20 novembre 1977?

Le ministère américain de la Justice a rejeté une demande officielle de l’Etat hébreu autorisant Jonathan Pollard à s’installer en Israël, a annoncé mercredi un rapport trois ans après la libération de l’espion. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou aurait demandé au président américain Donald Trump d’autoriser l’émigration de Pollard.

L’ancien chef de la CIA, George Tenet a menacé de démissionner en cas de libération de Pollard. Lors d’une réunion avec des leaders de la communauté juive pour la préparation de la campagne électorale 2012 de Obama, le vice-président américain Joe Biden aurait déclaré que Pollard serait libéré « si on marche sur mon cadavre» avant d’expliquer que ces propos ont été sortis de leur contexte. Pour Bret Stephens, ancien éditeur en chef du Jerusalem Post et journaliste au Wall Street Journal : • « Ça n’aide vraiment pas Israël de faire passer en héros un menteur compulsif, arrogant, cocaïnomane, violant ses propres serments, espionnant son propre pays en infligeant des milliards de dégâts, touchant de l’argent, ne montrant aucun remords au moment de sa condamnation, se montrant un véritable exemple pour tout complotiste antisémite, et qui en plus a la chutzpah [culot] de se déclarer martyr du peuple juif » Pour Peter Jones, professeur de relations internationales à l’université d’Ottawa : • « Les États Unis donnent à Israël des milliards chaque année, font de Tsahal l’armée la plus redoutée de la région, ferment les yeux sur le programme nucléaire israélien, et défendent Israël à l’ONU. En échange, on a un allié qui a un espion comme Pollard, le paye pour trahir les États-Unis… On a un allié, qui demande une concession comme la libération de Pollard juste pour continuer le dialogue avec les Palestiniens. Quand on a des amis comme ça…. Il y a une raison pour laquelle cette affaire est si peu mentionnée aux États Unis. Il y a des peurs, des peurs que si la population américaine savait, des questions politiques difficiles pourraient être soulevées. Si il est libéré et que il est accueilli en héros national en Israël, ça va soulever des questions très difficiles chez l’américain moyen » • « Autre problème, si Pollard est libéré, il pourrait y avoir un dangereux précédent. […] Si quelqu’un trahit son pays pour une cause qu’il estime juste, devrait-il recevoir une sentence moins élevée ? La communauté américaine du renseignement croit que Pollard devrait rester en prison parce qu’ils ont peur qu’un tel précédent se reproduise. L’affaire Pollard soulève le cœur du problème de la loyauté des Américains juifs. Après l’arrestation de Pollard, Dan Kurtzer et Denis Ross — deux juifs américains avec un parcours impeccable au service de leur pays — ont écrit dans le New York Times qu’ils ont subi une vérification importante

avant de recevoir une habilitation de sécurité. Plusieurs Américains juifs que je connais dans l’établissement diplomatique et sécuritaire m’ont dit que Pollard devrait rester en prison. Et pourtant, une partie importante de la communauté juive américaine soutient sa libération. »

A SAVOIR. Jonathan Pollard est un officier dans les services de renseignement de la marine américaine, de religion juive qui, en 1987, a été condamné à perpétuité aux États-Unis pour espionnage au profit d’Israël. En mai 1995, il obtient la nationalité israélienne et, en 1998, il est officiellement reconnu par Israël comme espion israélien. Israël et une partie de la communauté juive ont régulièrement fait pression sur les responsables politiques américains pour le faire libérer. Le 20 novembre 2015, après 30 ans d’incarcération, il est libéré, avec interdiction de quitter le territoire américain pendant 5 ans. Le personnage de Jeremy Pelman dans le film Les Patriotes d’Éric Rochant présente un certain nombre de points communs avec Pollard. A SAVOIR. Après l’obtention de son diplôme, Pollard tente d’entrer à la CIA, où malgré son bon parcours universitaire et ses recommandations, il est refusé en raison de sa consommation récente de cannabis. Jonathan Pollard travaille à partir de novembre 1979 pour la marine américaine en tant qu’analyste puis officier de garde à la division « Analyse des menaces » du Navy Antiterrorist Alert Center (en) créé après les attentats du 23 octobre 1983 à Beyrouth. Le 4 avril 1984 à New York, il est invité à une soirée de la communauté juive organisée dans l’Upper East Side de Manhattan. Jonathan Pollard y aborde un officier de l’aviation israélienne Aviem Sella, un colonel venu aux États-Unis suivre des cours d’informatique. Ce dernier, en voyant son potentiel d’informateur contacte le Mossad. C’est le même Aviem Sella, qui le fait entrer dans le Lakam, le renseignement scientifique israélien dirigé par Rafael Eitan, et qui devient son officier traitant. Ce dernier informe le premier ministre Shimon Peres et le ministre de la défense de l’époque, Yitzhak Rabin. Le Lakam n’a aucune existence officielle et seules les plus hautes autorités de l’État d’Israël sont au courant de son existence. En quelques mois, Pollard aurait fourni plus de 1 000 documents confidentiels. Toutes les deux semaines, il aurait livré des valises remplies de documents aux Israéliens. Aviem Sella, l’officier traitant de Pollard est par la suite remplacé par un attaché scientifique au consulat d’Israël et on offre à Pollard un passeport israélien. Il rencontre ses officiers traitants israéliens à Paris. Le couple Pollard voyage à Saint-Tropez, Cannes, Nice, Monte Carlo, Florence, Rome, Venise, Innsbruck et Munich et ils dorment dans les meilleurs hôtels.

« Vous qui m’avez si souvent traitée de vieille femme, permettez à la vieille femme que je suis de vous remettre un cadeau pour votre petite fille qui vient de naître », Golda Meir à Anouar El Sadate, le 20 novembre 1977, à Jérusalem, il y a 41 ans jour pour jour. Sadate avait insisté pour rencontrer Golda Meir, l’ancien Premier ministre d’Israël, qu’il avait surnommé affectueusement « Old Lady ». Elle lui avait rétorqué qu’elle est certes vieille, mais qu’elle espère vivre assez longtemps pour être témoin de la paix. Un échange de cadeaux se fait. Nathalie Sosna-Ofir Selon terrepromise.fr : En 1977, le président égyptien Anouar el-Sadate entreprend un voyage à Jérusalem. Il veut abattre le mur, un mur psychologique, entre Arabes et Israéliens. Contrairement à son prédécesseur Nasser, Sadate ne dira pas « non » à des négociations de paix entre les deux pays.

insiste pour leur faire entendre Oum Kalsoum ou Farid el-Atrache. Sadate descend enfin, vêtu d’un costume gris clair, et salue le Premier ministre, Menahem Begin, sous les regards du président israélien Katzir. Sadate devient alors le premier président arabe à effectuer une visite officielle en Israël. Il arrive à 21h30 à Jérusalem, sous la clameur des Israéliens, pour la plupart vêtus de tous leurs habits, et entonnant des chants israéliens évoquant la paix. Discours devant la Knesset Le lendemain, Sadate réalise le rêve de feu le roi Fayçal d’Arabie saoudite : prier à Jérusalem. Le chef d’État égyptien a fait ses dévotions à la mosquée d’al-Aqsa le jour de la fête d’al-Adha. Puis il visite l’église du Saint-Sépulcre, située dans la vieille ville. Enfin, il passe 40 minutes en compagnie de M. Begin, au mémorial de Yad Vachem, dédié à la mémoire des victimes juives.

Samedi 19 novembre 1977. Aux aguets, 20 000 hommes, arme au poing, attendent sur le tarmac de l’aéroport Ben Gourion. L’espace aérien israélien est fermé au trafic. Seul le vol du Caire est attendu. Des drapeaux israélien et égyptien flottent au vent, pour la toute première fois.

Il insiste pour rencontrer Golda Meir, l’ancien Premier ministre d’Israël, qu’il surnomme affectueusement « Old Lady ». Elle lui rétorque qu’elle est certes vieille, mais qu’elle espère vivre assez longtemps pour être témoin de la paix. Un échange de cadeaux se fait.

« Bienvenue au président Sadate » est inscrit partout en arabe, en hébreu et en anglais. Le dispositif de sécurité est exceptionnel et le personnel de l’aéroport dit être prêt pour « la plus grande journée » de son histoire.

Anouar el-Sadate, né le 25 décembre 1918 et assassiné le 6 octobre 1981, est un homme d’État égyptien.

L’assistance scrute le ciel pour y déceler les lumières clignotantes du Boeing du pharaon. Tous attendent fébrilement « l’hôte le plus précieux qu’Israël ait jamais accueilli ». À 19h, comme prévu, l’avion se pose sur la piste. L’accueil est délirant. Une fois la passerelle installée, les journalistes descendent tout excités. Certains d’entre eux, arrivés la veille, sont extrêmement surpris par l’accueil chaleureux qui leur est réservé. Des « marhaba » se multiplient, et, dans le taxi les emmenant à leur hôtel, le chauffeur

Président de l’Assemblée nationale, vice-président de la République du général Gamal Abdel Nasser, il occupe les fonctions de président de la République de 1970 jusqu’à son assassinat, en 1981. Il occupe également le poste de Premier ministre par deux fois durant sa présidence. Son régime se caractérise par des pratiques autocratiques, telles que des rafles de centaines d’opposants et des persécutions contre la presse. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1978, conjointement avec le Premier ministre israélien Menahem Begin pour son rôle dans les accords de Camp David.


À LA UNE

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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza : 9ème Convention Nationale du CRIF puyés sur la communauté musulmane pour conquérir le pouvoir. Affolant ces vérités bien tues ! Un impératif, citoyen à part entière, notre conscience nous oblige à réaliser que cette société se transforme et mue à une rapidité invraisemblable. C’est un sujet grave, perturbant, cela ne changera plus, les différentes compositions religieuses musulmanes sont plus vindicatives, elles n’obéissent plus à la loi, elles ont des prédateurs religieux qui prêchent l’apaisement de façade et entretiennent la violence, les prémices de lendemains désenchanteurs des préjudices graves, ce qui est déjà le cas.

La 9 ième Convention Nationale du CRIF, « la République contre les haines » un sujet que nous ne pouvons ignorer. Il est un sujet ou nous sommes concernés directement, première communauté à subir les outrages d’un antisémitisme qui au fil des années a pris un caractère compulsif et réfléchi, ce n’est plus une haine banale, cette « peste brune » est ancrée dans les mœurs, la revendication n’est plus muette, elle s’exprime. Il faut l’accepter comme une évidence et la combattre, lutte incertaine, le germe y a creusé des racines profondes et s’est développé par l’antisionisme miroir glaçant d’une haine qui allie deux sujets complémentaires et différents, l’identité et la race. Les deux sont à combattre, les deux sont de trop, les deux distillent toutes les haines du monde, les deux accaparent l’espace médiatique, l’espace civil, les deux représentent la culpabilité des sociétés qui encore de nos jours condamnent jusqu’à notre histoire et nos racines en terre d’Israël. Les lois, les mesures pour sanctionner ce fléau de « primaires » ne font qu’accentuer le phénomène antisémite, que l’on excuse sous le prétexte fallacieux d’un blocage de la liberté d’expression, aucune censure, une perversion politique « punir pour délit d’opinion » une sanction illusoire. C’est un enjeu où la république a sa responsabilité, elle est garante de nos droits comme pour toutes les minorités religieuses, la laïcité maître mot de notre « vivre ensemble »sera t’elle encore un point d’ancrage à nos différentes croyances, la France est elle à la hauteur de son engagement constitutionnel ? Ne va-telle pas céder face à l’extrémisme religieux d’une composante importante de notre société ? Ces incivilités sociétales pour rester dans le politiquement correct ont développé dans la communauté un réflexe négatif

sur notre devenir, jusqu’à quand la protection de nos institutions, jusqu’à quand le politique tiendra t’il ses promesses à notre égard, il y a une usure récurrente à se justifier et à nous rassurer, notre situation de demandeur est humiliante, cela devient lassant et contre productif, un sentiment permanent d’assiégé. L’inspecteur général de l’éducation nationale ODIN dans son rapport remis en 2004 sur la montée irréversible de l’islamisme dans l’univers scolaire et des conséquences à plus à moins échéance de la stigmatisation des élèves de confession juive à pouvoir poursuivre leur scolarité dans le cadre de l’école de la république, remis à François Fillon en 2004, alors qu’il était ministre de l’éducation, le rapport fut mis de coté. L’inspecteur Odin constatait comme inéluctable « le départ obligé des enfants juifs de l’école de la république », François Fillon considérant les attentes du rapport comme explosives et la crainte d’affronter la communauté musulmane. La montée de l’Islam à l’école et dans le quotidien, ce déni de la réalité a encouragé la ghettoïsation et le repli des différentes composantes issues de l’immigration à le vivre « entre soi », d’où ces théocraties regroupées dans leur « territoire ». Chaque silence de l’exécutif donne plus de pouvoir aux radicaux, l’Islam prend possession de la rue. Ce ne sont pas les petits dealers, la voyouterie ordinaire, les incivilités qui sont dangereuses, c’est le processus intellectuel et imprévisible de la radicalité vers l’extrémisme religieux, de la radicalisation au passage à l’acte, propagande stratégique sournoise venant de l’EI pourtant « en chute », la peur d’un islamisme politique en France et cela dans une logique de prise de pouvoir par les urnes, est ce le déséquilibre de nos valeurs, la faiblesse des exécutifs des précédentes mandatures, un manque de lucidité. Tous les partis politiques se sont ap-

Parmi les intervenants, ce point fut la colonne vertébrale des ateliers, un programme dense , une réflexion à partager sur les problèmes qui perturbent notre société et au-delà le monde, des débats, des sujets précis, l’éducation rempart contre les haines, la radicalisation a-t-on les moyens d’agir, les démocraties face aux populismes, analyser ce retour d’une déviance nauséeuse voire dangereuse, le BDS ou la délégitimation d’Israël, racisme et antisémitisme sur le net, face à l’antisémitisme, y a-t-il un remède ? Et bien d’autres sujets qui dans le contexte actuel devaient nous rassurer. Nous étions 2000, chiffre donné par le CRIF, bien trop peu pour la deuxième plus grande communauté juive du monde, grand succès par la haute qualité et la compétence profesionnelle intellectuelle des personnalités invitées, magnifique les participants prêts au dialogue, nous écoutions avec une certaine angoisse cette « ouverture » politique, sociale , ces références d’un avenir moins souriant mais plus tonique, la réflexion polémique à venir, avoir vécu dans un monde de surface tout au plus relayé par les actes antisémites, Gaza et la trahison des médias, les agressions sur la voie publique, dans les écoles ou de jeunes adolescents s’en prennent à leurs maîtres, quels innocents sommes nous pour avoir ingéré une réalité du quotidien tout en croyant être à l’abri des vrais dangers. Toute une logique de récupération qui lentement se rapproche de nous et nous envahir. Ces problèmes furent énumérés dans un contexte élargi mais ô combien passionnant quoique inquiétant. La qualité des intervenants, un rythme soutenu, vouloir tout entendre, tout voir, tout écouter, tout comprendre, le challenge d’une communauté participative, curieuse, heureuse mais qui se défoulait d’un sentiment d’angoisse. Ils étaient tous là, députés, journalistes, ministres, politologues, historiens, magistrats, avocats, ambassadeurs, philosophes, psychanalystes, universitaires, écrivains, le grand Rabbin Haïm Korcia, Itzhak Herzog président de l’agence juive, Ron Lauder, président du Congrès Juif Mondial, des conférences à la hauteur des invités, des tables rondes, débats parfois houleux, des tenues talentueuses offerts par ceux qui le vivent ou l’ont vécu, le partage des connaissances, les a propos masquant les craintes, la thématique du CRIF ne pouvait donner meilleur signification à cette

convention, choisir son « atelier » un réel casse tête : nous avons été les bienheureux, je dirai les « élus » d’une journée mémorable, je surenchère à dessein pour que les regrets des lecteurs de ce texte soient les premiers à s’inscrire à la prochaine Convention. Il n’est pas question d’apeurer notre communauté, c’est le regard de demain qui compte, un avenir difficile à définir d’ou la question, serons nous la prochaine alya vers Israël ? Dans l’intime, n’avons-nous pas ce réflexe de la valise et du billet de retour vers Israël ? Un atavisme récurrent lié à nos gènes par une histoire aussi vieille que le monde est monde. Sentiment d’insécurité plus présent, les délits dans nos banlieues « par des déséquilibrés notoires » anonymement nommés tant la crainte de dépasser le statut de victimes à celui de bourreaux. Des questions qui s’imposent, la parole antisémite, le croisement des haines, voir les réseaux sociaux diffusant des idées prédatrices, l’enracinement sur le WEB du mal, l’appel aux crimes, donner libre cours à un discours totalement débridé que rien ne retient et qui n’est pas sanctionné à la hauteur du délit! Une haine, un sondage à glacer le sang, à la question, le maintien dans l’état des coutumes religieuses de l’Islam, justifient elles la violence ? Oui pour la plupart des sondés et de la défendre les armes à la main si il le faut ». Réponse à l’identique ! La menace à l’intérieur de notre démocratie « L’absolutisme religieux un fait qui s’implante en France et une tolérance acceptée à la violence ordinaire dans notre société civile déjà confrontée à elle-même par ses problèmes sociétaux.» C’est à l’état régalien à qui il revient de faire en sorte de maitriser les désordres qui fragmentent gravement notre société. Les défis de demain, on les répète à l’envie, ces idées toutes faites, ces phrases qui poussent à plus loin les options indécises » qu’allons nous faire, » On parle « d’une éventuelle modification de la loi de 1905 sur la laïcité afin de mieux organiser l’Islam de France « ? Le pouvoir pris dans le piège de la déconstruction de sa Constitution pour ne pas stigmatiser un Islam ceci « afin de régenter les religions comme un instrument de la paix sociale ». C’est la perplexité qui domine, il est vrai aussi de dire « que nous les juifs portons toutes les haines de la planète, un héritage que nous portons, que nos enfants porteront, une sanction divine ? Quoi, alors ! Fatalité, décrypter cette longue tradition antisémite, la comprendre, l’expliquer, on ne peut que la constater, est ce une question d’éducation ? La mémoire des peuples, des civilisations, de ces histoires païennes, de ces élucubrations funestes n’en finissent pas de louer l’antisémitisme comme une des sources du mal, croire à une rédemption universelle, à un pardon planétaire … Peut être faut il attendre le MESSIE , surtout prier pour qu’IL vienne… Bernard Korn Brzoza


À LA UNE

Edition israélienne du 28 Novembre au 4 Décembre 2018

Prison pour un Israélien pour des « canulars » liés à des attentats à la bombe

Un tribunal de Tel-Aviv a condamné jeudi un jeune homme israélo-américain de 19 ans à 10 ans de prison pour avoir semé le chaos et la terreur par de fausses menaces à la bombe contre des centaines d’institutions, dont des écoles, des hôpitaux, des centres commerciaux, des postes de police et des centres juifs aux Etats-Unis et dans d’autres pays. Pendant des mois, selon les procureurs, l’adolescent, qui n’a pas été identifié publiquement, a menacé les aéroports et les compagnies aériennes commerciales, ce qui a incité les autorités à faire décoller des avions de chasse pour escorter les avions obligés de faire des atterrissages d’urgence. Les actions de l’accusé ont provoqué la panique et provoqué des évacuations massives forcées, et l’attention qu’il a accordée aux institutions juives a alimenté les craintes d’une montée de l’antisémitisme. Utilisant un logiciel sophistiqué pour camoufler sa voix et dissimuler sa position, il a offert ses services à d’autres personnes sur le réseau noir et a échangé de la drogue, des guides de fabrication de bombes et de la

pornographie enfantine.

Après des mois d’enquête menée par la cyberunité de la police israélienne, en coopération avec le Federal Bureau of Investigation et d’autres services de police et de sécurité étrangers, l’appartement, situé dans un quartier chic, a été perquisitionné en mars 2017 et des policiers ont arrêté l’adolescent. Depuis que l’accusé a refusé de révéler les codes pour accéder à son portefeuille Bitcoin, la plupart de ses gains n’ont pas été récupérés. Seulement quelques milliers de dollars ont été trouvés en liquide, selon les autorités israéliennes. Après l’annonce de la sentence à Tel-Aviv jeudi, la mère de l’adolescente a dit : « C’est la chose la plus cruelle au monde. Je suis vraiment désolé, mais j’ai honte que le pays agisse ainsi. » Elle a ajouté que son fils avait besoin d’un traitement et d’une réhabilitation et que « sa place n’est pas en prison ». Source : New York Times

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Un gazoduc va relier Israël à l’Europe par la Méditerranée

Le ministre israélien de l’Énergie Yuval Steinitz a annoncé qu’Israël exportera du gaz vers l’Égypte et la Jordanie et qu’un gazoduc relierait Israël à l’Europe par la Méditerranée.

Israël lancera des livraisons de gaz en Égypte et en Jordanie à partir de 2019, a fait savoir mercredi à Jérusalem Yuval Steinitz, ministre israélien des Infrastructures nationales, de l’énergie et de l’eau. «Selon un accord, Israël deviendra fournisseur de produits énergétiques pour deux États arabes à partir de 2019», a indiqué le ministre lors d’une conférence diplomatique qui s’est tenue dans la rédaction anglophone du journal The Jerusalem Post. Par ailleurs, le ministre a annoncé qu’Israël était en train de poser ce qui est appelé à devenir le plus long gazoduc au fond de la Méditerranée, qui devrait atteindre l’Europe. Sa longueur sera d’environ 2.000 km. «La capacité de ce pipeline de gaz sera assez modeste, seulement 12 milliards de m3 de gaz par an. Israël espère conquérir une petite partie du marché européen avec ses produits énergétiques», a déclaré M.Steinitz. Le ministre n’a pas précisé quel serait le

prix du gaz israélien pour les consommateurs européens. Le gazoduc sous-marin reliera le champ gazier de Leviathan, sur le plateau continental israélien et le gisement Aphrodite, sur le plateau continental de Chypre, aux acheteurs potentiels de gaz en Europe: Grèce, Italie et Turquie. Le projet a été approuvé par le ministère italien de l’Énergie et les pays européens concernés. https://fr.sputniknews.com


À LA UNE

Edition israélienne du 28 Novembre au 4 Décembre 2018

Black Fraiday, samedi jaune En constatant l’intransigeance de l’exécutif face au mouvement « NUIT DEBOUT » et l’adoption de la loi du mariage pour tous, on est tenté de dire TOUT ÇA POUR ÇA? Quand on voit la position ferme face aux conducteurs de trains, au mouvement des personnels hospitaliers, des pilotes de ligne, on pouvait se demander si l’action des GILETS JAINES pouvait servir à autre chose, que de gêner la population? En y regardant de près, on se rend vite comte que les différentes actions évoquées n’ont rien à voir avec ce grand mouvement protestataire. D’abord, toutes les précédentes manifestations ont été lancées et encadrées par les syndicats, appuyées par les partis politiques. Or, l’inflexibilité du gouvernement nous a fait prédire que ça ne pouvait pas durer. Que tôt ou tard, le peuple allait inévitablement descendre dans la rue. Voilà que chacun réalise que les partis politiques, les syndicats et même les ténors, comprenez les professionnels des mouvements sociaux n’y sont pour rien. Il aura suffit de quelques messages bien ciblés, sur les réseaux sociaux, sans leaders, pour mobiliser un pays.

Le musée Anne Frank d’Amsterdam rénové pour la « nouvelle génération »

Le musée Anne Frank d’Amsterdam a été rénové. L’objectif de ces travaux est de l’’adapter à la « nouvelle génération » qui visite en masse la maison où la jeune fille s’est cachée des nazis et où elle a écrit son fameux journal intime au retentissement mondial.

Un guide audio apportant un plus large contexte historique et des expositions sur la lente progression du sentiment de haine envers les juifs à partir de 1933, année où la famille Frank décida de fuir l’Allemagne et déménaga à Amsterdam, font partie des nouveautés.

« Chaque année, 1,2 million de personnes visitent la Maison Anne Frank et la moitié d’entre elles ont moins de 30 ans. Nous avons donc un public très jeune », souligne le directeur général du musée, Ronald Leopold. « L’intérêt pour la guerre et l’histoire d’Anne Frank est plutôt croissant que décroissant, mais les connaissances sur le sujet diminuent. Nous devons fournir plus de contexte et de fond à l’histoire d’Anne », continue-t-il.

Anne Frank, née en Allemagne le 12 juin 1929 et morte en février 1945à Bergen-Belsen, est une adolescente allemande, connue pour avoir écrit un journal intime. Celui-ci est rapporté dans le livre Le Journal d’Anne Frank, écrit pendant les deux années où elle se cachait dans un appartement secret avec sa famille à Amsterdam, aux Pays-Bas, alors sous occupation allemande, afin d’éviter la Shoah. Elle et sa famille ont été arrêtés le 4 août 1944 et ils furent déportés vers les camps de concentration où elle est morte à Bergen Belsen

Le musée donne l’opportunité de visiter les pièces exiguës, accessibles par une porte dissimulée derrière une fausse bibliothèque, où l’adolescente vivait avec son père Otto, sa mère Edith, sa soeur Margot et quatre autres personnes. Afin d’encourager la nouvelle génération à visiter la Maison Anne Frank », le bâtiment dispose aussi d’une nouvelle entrée « pour mettre fin aux longues files d’attente ».

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Sources : Culture box

Et même si le mouvement s’essouffle, et même si le Premier Ministre est envoyé en premier ligne, nous dire qu’il garde le cap, imitant le « droit dans mes bottes » de son maître Juppé, voilà le Président qui prend le relais, prouvant que le pouvoir suprême n’existe pas. En annonçant des sanctions, quant au lieu de la manifestation, puis face au nombre, on

J’aurais mis tant d’années A comprendre la vie Et au moins deux fois plus À devenir un homme Je me demande encore Ce dont j’avais envie Maintenant que mon sort Est lié à l’automne.

accepte, c’est un camouflet qui est infligé au pouvoir en place. Et ce « BLACK FRIDAY » qui veut imiter l’Amérique, revêt dans sa traduction un résumé de la situation actuelle. VENDREDI NOIR!!! Si pour les USA, c’est le jour des bonnes affaires, ici, le matraquage de messages publicitaires, révèle le désespoir des industriels et des commerçants, mais dévoile cette envie latente des consommateurs qui bavent devant les offres alléchantes, sans pouvoir satisfaire leurs envies, faite de moyens. Les conséquences de ce mouvement des gilets jaunes font que les Le Pen, Mélenchon et autres leaders qui ne trouvaient pas l’angle de pénétration pour se refaire une santé. Nicolas Hulot qu’on disait épuisé lors de sa démission, sort de son placard et vient en direct justifier son échec. Ça ne l’empêche pas de mettre en parallèle les fins de mois et la fin du monde. L’APOCALYPSE! Ça fait toujours beaucoup d’effet. Bien sûr! Hulot n’y est pour rien! Il en parle, c’est tout! Il sème! Et tous ces gens qui prétendent vouloir le bien de leurs congénéres, sont ils aveugles et sourds? En augmentant son salaire et celui de ses ministres, en allouant un salaire à la première dame, Macron fait-il un pied de nez au peuple? Après le BLACK FRIDAY, on pourrait vivre un YELLOW SATURDAY. Avec son lot de gène et de casse! René SEROR

Illuminations

Le ciel est pur et bleu Le soleil pas trop chaud, Les lumières de HANOUKA Éclairent, tout feu, tout flamme, La fenêtre et la mer Transportant mon âme, Offrant ces lumières d’or En somptueux cadeaux.

Quand les regrets un jour Remplaceront mes rêves. Qu’à l’instant mutin Je deviendrai troubadour Sur cette page d’oubli Voguant, aveugle et sourd Vers ce pays lointain Cherchant une autre grève

Et je vais lentement Consommer l’espace De mon pas alourdi, Et vite fatigué, Les rêves sont mes amis, Ma chance, l’éternité, Le cœur plein d’amour Et de sérénités.

Jamais je n’oublierai Les instants de bonheur Ces veilleuses qui éclairaient La maison, à la bonne heure. Enfants, nous savions, La douceur aristocrate De m’am, qui faisait abstraction De son confort, pour Shabbat.

Offrant à la vie, Des rimes poétiques, Des éclats de joie Un bouquet de rien, En ce monde fou, Mon combat pathétique, Que l’homme ne soit jamais, L’ennemi du bien.

Décembre est déjà là,

René SEROR


À LA UNE

Edition israélienne du 28 Novembre au 4 Décembre 2018

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Le debrief de la semaine Par Jack-Yves Bohbot

Paris rend hommage à Mike Brandt A l’initiative du conseiller de Paris, Pierre Auriacombe, le conseil du XVIe arrondissement a adopté un vœu donnant le nom du chanteur à la place située à l’intersection des rues Dufrenoy, Benjamin Godard et Spontini et de l’avenue Victor-Hugo. Le chanteur avait vécu plusieurs années avenue Victor-Hugo, avant de se jeter, le 25 avril 1975, du sixième étage d’un immeuble de la rue Erlanger.

Les déclarations nauséabondes du président iranien Le président Hassan Rouhani – souvent qualifié de modéré par les médias occidentaux a qualifié Israël de «tumeur cancéreuse dans la région» et de «faux pays mis en place par les occidentaux» lors d’une conférence annuelle sur l’unité islamique à Téhéran. Benjamin Netanyahou a condamné vivement ces propos rappelant «pourquoi les nations du monde doivent s’associer aux sanctions. contre le régime terroriste iranien qui les menace». Plainte contre Airbnb en Israël Une habitante de Kida, Maanit Rabinovich, porte plainte pour «rupture de contrat» contre la plate-forme de location et de réservation qui cesse de référencer des locations dans les villes israéliennes de Judée et Samarie, au motif que la Cisjordanie est occupée par l’armée israélienne. Elle dénonce des agissements «discriminatoires» à l’encontre d’Israël, arguant que «des centaines de lieux dans le monde sont contestés et que, pourtant, Airbnb continue d’y pro-

poser des locations».

Un projet d’attentat de grande ampleur déjoué en Israël Le Shin Beth - Service de sécurité intérieure israélien – a annoncé jeudi avoir déjoué un projet organisé par le Hamas à Gaza visant à établir une infrastructure terroriste en Cisjordanie afin de mener des attentats de grande ampleur en Israël. Ce projet aurait été dirigé par le Haut commandement du Hamas et avait pour cibles des lieux particulièrement fréquentés en Israël, comme des centres commerciaux, ou des restaurants. Bollywood s’invite à Jérusalem L’industrie cinématographique indienne (Bollywood) va produire un film qui sera tourné à Jérusalem. Le gouvernement israélien apportera une aide d’un million de shekels, au motif que ce film qui montrera les paysages de Jérusalem, renforcera l’attractivité touristique de la capitale israélienne. Dix ans de prison pour 2000 fausses alertes à la bombe Un habitant d’Ashkelon, ayant la double nationalité israélienne et américaine, a été condamné à dix ans de prison par un tribunal israélien. Il avait lancé près de deux mille fausses alertes visant des écoles, des hôpitaux, des centres commerciaux ou des avions, et notamment plusieurs lieux communautaires juifs aux Etats-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Stefan Zweig : De la négation de la judéité à la prise de conscience La chaîne Arte diffuse ces jours-ci en replay le film « Stefan Zweig, adieu l’Europe », de Maria Schrader (All., 2016) et c’est une bonne occasion de se repancher sur la vie de Stefan Zweig, écrivain connu, lu et révéré dans le monde entier entre les 2 guerres. Parfait représentant des familles juives viennoises intégrées, il ne fréquentait pas la synagogue et n’aimait pas s’entendre rappeler qu’il était juif. Il s’intéressait à la musique et à la psychanalyse. Polyglotte et excellent francophone, il a entretenu une forte relation avec Romain Rolland. Il a longtemps voulait au-dessus de la mêlée », mais la montée du nazisme l’a amené à s’exiler à Londres en 1934. Puis, Zweig et son épouse gagnent New York puis l’Amérique du Sud, où ils s’installent au Brésil. Ils y mettront fin à leurs jours le 22 février 1942. Avant d’avaler du véronal, Zweig laissera un mot : « Je salue tous mes amis. Puissent-ils voir encore l’aurore après la longue nuit ! Moi je suis trop impatient, je pars avant eux. »

Si Stefan Zweig s’est longtemps tenu éloigné de sa religion et il a même écrit : « Ma mère et mon père étaient juifs par le hasard de leur naissance ». Il a cependant été publié au début de sa carrière par Theodor Herzl, mais il ne sera pas attiré par le sionisme et ce n’est que dans les années 20 qu’il s’interroge sur son identité juive. Sa culture se limitait à une connaissance restreinte de la Bible. Pourtant les thèmes juifs se multiplient dans ses histoires et son identification aux parias et aux victimes innocentes apparait dans « La Destruction d’un cœur » et « La Guérison par l’esprit ».

Laïcité : ne pas rater la réforme ! Après des annonces répétées, le gouvernement vient enfin d’ouvrir des consultations avec les représentants des religions pour présenter ses axes de réforme de la loi du 9 décembre 1905, concernant la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Si l’objectif affiché par le gouvernement depuis plusieurs mois est de contrer la montée du radicalisme musulman en France, les réformes concerneront bien sûr toutes les religions et ouvrent la voie à une révision de la loi sur la Laïcité. Des informations relayées par la presse, il apparait que la réforme concernerait principalement les associations cultuelles dites de 1905. Elles sont au nombre de 4.000 en France, dont la grande majorité sont protestantes, quelques centaines sont juives dont le Consistoire, d’autres catholiques et orthodoxes, très peu sont musulmanes. La réforme viserait à faire entrer dans le statut de 1905 toutes les associations ayant une activité cultuelle, à renforcer les ressources propres des associations cultuelles – par exemple en les autorisant à tirer des revenus de la location d’immeubles – et à mieux contrôler les flux financiers notamment ceux venant de l’étranger dont le montant serait limité.

Après sa mort et celle de sa femme, deux rabbins les ont accompagnés pour leur entrée dans la «maison d’éternité», avec le kaddish, l’ultime prière.

Le gouvernement envisagerait également de délivrer un label, garantissant la «qualité cultuelle de l’association».

Dans son livre testament, Le Monde d’hier. Souvenirs d’un Européen, Zweig se fait chroniqueur de l’«âge d’or» de l’Europe et l’échec d’une civilisation.

Mais d’autres sujets portant essentiels à l’exercice du culte – notamment juif – semblent échapper au champ de la réforme, comme l’interdiction des carrés confessionnels dans les cimetières municipaux, l’im-

possibilité de créer des cimetières privés, les menaces qui planent sur l’organisation de l’abattage rituel, les difficultés pour les étudiants de respecter le Chabbat ou l’obligation de passer des examens pendant les fêtes religieuses dans certaines universités ou classes préparatoires. Et cette liste n’est hélas pas exhaustive. Nous devons saisir cette occasion de réforme de la loi de 1905 pour glisser le pied dans la porte de la réforme et tenter de l’ouvrir plus largement pour améliorer les conditions d’exercice du culte dans notre pays et d’offrir à nos coreligionnaires une vraie alternative à l’Alyah. Jack-Yves Bohbot


FRANCE

Edition israélienne du 28 Novembre au 4 Décembre 2018

Les Français, nouveaux atouts du marché israélien ? Dans quels domaines professionnels trouve-t-on aujourd’hui majoritairement les Français qui ont fait leur Alya en Israël? Alors que l’emploi représente l’une des principales difficultés à laquelle se heurtent les nouveaux immigrants, de nombreux Français ont littéralement changé de carrière et de vie, expérimentant un « retour à la case départ » en acceptant de s’ouvrir aux nouvelles perspectives que peut offrir Israël, leur terre promise, pleine d’espoirs.

En France, Benjamin Griveaux confond Maurras et Marc Bloch

Selon les chiffres du Consulat, plus de 150.000 Français résideraient actuellement en Israël. Pour certains d’entre eux, l’arrivée en Terre sainte est synonyme de nouvelle aventure, y compris professionnelle. Ils renoncent à la carrière qu’ils avaient en France pour donner naissance à des projets qu’ils n’avaient pas pu réaliser et qui prennent ici tout leur sens. C’est le cas de Danielle, qui habite à Netanya depuis 6 ans et pour qui la reconversion professionnelle s’est avérée indissociable de l’Alya. « J’ai toujours travaillé en tant que superviseur de magasins de vêtements mais ici au niveau du travail c’est très difficile, »confie Danielle à I24NEWS. « Il y a quelques mois, j’ai donc décidé de me reconvertir et j’ai choisi toiletteuse pour chiens car c’est ce qui me plait; j’ai commencé une formation qui coûte très cher mais je n’ai pas le choix, je me vois mal travailler encore des années pour 30 shekels de l’heure », a-t-elle poursuivi.

Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement et diplômé de Science Po, a récemment confondu Charles Maurras et Marc Bloch en évoquant la notion de « pays réel ».” Pourtant il est difficile de confondre Maurras, essayiste et homme politique réactionnaire qui compta parmi les piliers de L’Action française, et Bloch, historien fondateur avec Lucien Febvre de l’Ecole des Annales, et qui, résistant durant la Seconde Guerre mondiale, sera assassiné par la Gestapo le 16 juin 1944. Bloch n’a évidemment jamais parlé du “pays réel” pour la bonne raison que cette expression porte en elle un paradigme bien précis : l’idée d’une dénonciation des élites et les “quatre Etats confédérés” qui rassemblaient, selon lui, les juifs, les protestants, les franc-maçons et “les métèques”, c’est-àdire les étrangers Maurras a théorisé ce qui servira au fond de substrat idéologique à l’expression, toujours active aujourd’hui, de “lobby juif et franc-maçon”.

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En revanche, Marc Bloch, mobilisé durant la Première Guerre mondiale, exclu de la fonction publique en 1940 parce qu’il est juif, s’engagera dans la résistance dans un groupe proche de Jean Moulin. Au même moment, Maurras, décoré de la Francisque, sera souvent décrit en éminence grise et occulte du Maréchal Pétain même si l’un est monarchiste, l’autre républicain. En milieu de journée, le porte-parole a rectifié le tir en personne via Twitter, plaidant la bourde pure et simple. «Pas réveillé ce matin, je ne comprends pas comment j’ai pu commettre une telle erreur. Mais j’invite chacun (et moi le premier !) à relire « L’étrange défaite » de Marc Bloch. Ses leçons restent malheureusement très actuelles», écrit Griveaux pour qui, «l’erreur est humaine». Frappé d’indignité nationale après la Seconde Guerre mondiale pour son soutien au régime de Vichy, Charles Maurras s’est récemment vu retiré des livres de commémorations de l’année 2018. Source : France Culture

Selon un sondage réalisé par l’organisme Qualita, 37% des olim francophones en âge de travailler n’ont toujours pas trouvé d’emploi au terme de leur seconde année d’Alya et près de 40% sont obligés de travailler dans un domaine différent du leur. Des équivalences difficiles à obtenir Remplis de motivation et de qualifications lorsqu’ils arrivent en Israël, la majorité des Français se retrouve confrontée au problème des équivalences de leur diplôme. Dans certains cas, leurs métiers sont inexistants en Israël ou non-adaptables au marché du travail et les olims (nouveaux immigrants) n’ont donc pas d’autre solution que de choisir une nouvelle voie. L’alternative à la profession qu’ils exerçaient en France n’est pas toujours satisfaisante mais certains y trouvent parfois une vraie motivation, un challenge voire un accomplissement personnel. Avocat de métier, Laurent a fait son Alya il y a 5 ans avec sa famille depuis Paris; il raconte à I24NEWS qu’il a dû renoncer à sa carrière pour pouvoir rester en Israël, une chose dont il dit « toujours avoir eu conscience. »

« J’étais avocat généraliste depuis 15 ans, et puis j’ai décidé de faire l’Alya quoi qu’il arrive en laissant tout de côté. Je me suis vite rendu compte que ça n’était pas possible de passer des équivalences parce qu’il fallait un certain niveau d’hébreu, et puis je ne me voyais pas défendre des gens en Israël avec ce niveau que je n’avais pas », a déploré Laurent. Loin de s’être découragé, il confirme que l’on peut réussir tout en se réorientant; même si au début de l’Alya, cette phase de transition est quasiment obligatoire. En effet, les nouveaux immigrants acceptent souvent des emplois alimentaires le temps d’acquérir un niveau d’hébreu suffisant. « Je me suis lancé dans l’immobilier car c’est facile de passer le diplôme grâce à une formation payante; mais ça ne me satisfait pas pleinement, donc j’ai repris contact avec quelques clients en France pour lesquels je continue de travailler, » a ajouté Laurent. Les Français assurent par ailleurs que leur nouvel eldorado leur permet paradoxalement de développer leur créativité et de se découvrir de nouvelles passions, dans une société où le monde du travail est en perpétuelle évolution. Vanessa, jeune maman, dotée elle aussi d’une formation en droit, avoue être passée par plusieurs activités. Elle déclare qu’Israël lui a permis d’envisager des domaines auxquels elle n’aurait jamais pensé ni accédé en France, car c’est aussi cela, « la magie israélienne », le fait de pouvoir toucher à tout. « Je rêvais d’être avocate spécialisée dans le droit de la famille mais après mon master j’ai échoué au barreau. Je suis alors venue en Israël pour faire un stage et j’ai travaillé en tant qu’éditrice vidéo pendant 2 ans et demi. Et depuis 1 mois, je suis chargée de recrutement. Je n’aurai jamais songé travailler dans les ressources humaines mais aujourd’hui j’en suis très heureuse », a déclaré Vanessa à I24NEWS. Les Français, nouveaux atouts du marché israélien Alors que certains se ruent vers l’Oulpan (cours d’hébreu dispensés gratuitement) dès leur arrivée dans l’espoir de maîtriser en quelques mois les fondamentaux de la langue hébraïque, pour la plupart des Français, les quelques heures de cours par semaine ne suffisent malheureusement pas à leur assurer un travail. Certains ont alors fait de cette lacune une force pour proposer leurs talents aux Israéliens, et en s’adaptant à leurs besoins. Source : 24 News (Copyrights)


FRANCE

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Nicolas Sarkozy : « On ne discute pas avec l’extrémisme islamiste, on le combat. »

Interrogé dans les colonnes du Point, l’ex-président de la République s’est longuement exprimé sur la problématique de l’Islam. Ce qu’il a dit au journal Le Point est très similaire à ce que déclare très souvent le Premier Ministre israélien. DR

constat sévère face aux dispositions de l’Occident pour lutter contre la radicalisation : « On ne discute pas avec l’extrémisme islamiste, on le combat. On ne peut pas accepter la lapidation de la femme, le refus de s’intégrer, la violation de ce que nous avons de plus cher. Nous sommes encore trop naïfs et trop faibles. »

Selon (1) : « Il est une guerre au sein du monde islamique qui nous touche plus directement encore : c’est celle qui oppose l’immense majorité de ceux qui vivent leur foi pacifiquement et cette toute petite minorité qui dévoie l’islam pour en faire une arme de guerre. Je veux bien sûr parler de la barbarie djihadiste et terroriste, lance-t-il. Cette guerre-là, elle ne pourra se gagner que d’une seule manière : par l’anéantissement total de cette barbarie. Il n’y a pas d’alternative. Dans ce combat, les pays musulmans eux-mêmes ont un rôle capital à jouer. »

Alors que tous les regards sont aujourd’hui portés vers l’Arabie Saoudite après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, Nicolas Sarkozy prône toutefois un certain sens de l’ouverture. « Le général de Gaulle disait : ‘Vers l’Orient compliqué, je volais avec des idées simples.’ Gardons-nous de trancher des conflits internes au monde musulman. Il n’y aurait que des coups à prendre. Les respecter, c’est aussi refuser de choisir dans des querelles qui sont d’autant plus violentes qu’elles sont des querelles de famille », conclut-il toujours dans les colonnes du Point ».

Mais l’ancien leader de l’UMP dresse un

(1) Source Valeurs Actuelles

Tags antisémites à Albi

Qu’est ce qu’un ambassadeur numérique ? Le 15 novembre, Henri Verdier a été nommé ambassadeur du numérique, un poste quasi unique au monde, même si certains pays sont particulièrement à la pointe, comme l’Australie, l’Estonie ou le Danemark, qui possède même des locaux à la Silicon Valley et à Pékin. L’idée d’un représentant français, dépendant du Ministère des Affaires Etrangères, chargé des questions liées au cyberespace a germé au début des années 2010 à la suite du printemps arabe et des attaques informatiques en Estonie.

Le BNVCA condamne les Tags antisémites découverts sur une palissade ce lundi 26 Novembre 2018 dans l’Après-midi dans la Ville d’Abi (Tarn). Nous pouvons lire sur le mur en question : «Stop au sionisme ! Pouvoir au peuple ! Au chiotte la Licra et le Crif» Comme le BNVCA l’a maintes fois déclaré, dès l’an 2000 lors de la résurgence de ce nouvel antisémitisme , ces inscriptions injurieuses témoignent , s’il le fallait encore, de

la haine antijuive et anti israélienne qui se confondent dans l’esprit de ces antisémites . Nous avons saisi la Mairie d’Albi afin de faire procéder rapidement à l’effacement de ces inscriptions. Ces inscriptions étant publiques, le BNVCA demande au Procureur de la République du Tarn d’engager d’initiative l’action publique afin que l’enquête identifie et interpelle les auteurs

Le profil d’ambassadeur du numérique est par nature très spécifique. La dimension technique y est importante, les notions de frontières et d’alliés sont contre-intuitives et les interlocuteurs, variés, parfois hybrides, à l’image de l’Icann, autorité de régulation d’Internet reconnue d’intérêt public, mais de droit américain. En outre, la question de l’attribution d’actions malveillantes y est plus compliquée, et certains Etats sont régulièrement accusés de double jeu, comme les Etats-Unis, la Chine

et la Russie, qui sont les premiers à appeler à l’adoption de normes pour la paix et la stabilité dans le cyberespace, sont aussi perçus comme les principaux auteurs de cyberattaques ». Pour le moment, il n’existe pas de « convention de Genève » du numérique. Les réseaux sociaux sont tout particulièrement devenus un sujet majeur d’inquiétude pour la France en 2015, quand les pouvoirs publics ont pris la mesure de la propagande terroriste sur Facebook, YouTube et Twitter, etc., et se sont heurtées à un mur. Il se pose actuellement la question de ces entreprises qui ont une puissance parfois supérieure à beaucoup d’états et qui ne se considèrent pas comme des sujets de droit mais comme des acteurs du droit, capables de ne pas considérer spontanément un système de droit étatique comme étant supérieur ». Mais les Etats ne sont pas dans leur rythme d’innovation et rien ne peut se faire sans discuter avec ces acteurs. Microsoft est meilleur en cyber que 95 % des Etats. Source : Le Monde


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Eilat : la passion des cartes au Histoire étrange. En Israël le marié brise le verre… et se blesse menu du réveillon !

Et si vous consacriez votre dernière semaine de l’année à une activité totalement insolite ? C’est ce que propose Fred Zerah : ce sympathique entrepreneur franco-israélien a la passion des cartes, de la Belote précisément. Il a donc décidé d’en faire un tournoi, sous le soleil, entre fin décembre et début janvier ! Explications, avec Fred Zerah, organisateur…

Briser le verre est généralement l’un des moments les plus excitants d’un mariage, à la fin de la ‘houppa. Mais lors d’une cérémonie qui s’est déroulée avant hier dans les salons Keter Harimon à Bnei Brak, ce instant émouvant s’est plutôt mal passé. Le marié, dont le nom reste inconnu, a écrasé le verre avec son pied comme le veut la coutume, mais apparemment, ce dernier était, de manière inhabituelle, trop épais. Le résultat, comme les spectateurs du film israélien « Amour colombien » s’en souviennent, ne fut pas simple: les fragments de verre ont déchiré le côté de sa chaussure et lui ont blessé le pied.

Comment vous est venue l’idée d’un tournoi de belote en Israël ? En fait, c ‘est un jeu qui nous passionne, mon associé et moi-même et qui passionne énormément de monde, principalement en France (la belote est le jeu de cartes le plus pratiqué en France). Partout, en Israël, les francophones s’adonnent à ce jeu très fréquemment et notamment à Eilat. La communauté locale aime ce jeu et les touristes français qui visitent chaque année la station balnéaire l’apprécient également. On a fini par se dire, tout le monde aime jouer, alors pourquoi pas une compétition amicale ! Et voilà… Quand et comment se tiendra le tournoi ? Nous avons décidé de faire ce tournoi pendant la période des vacances scolaire de fin d’année, entre fin décembre et début janvier, afin d’avoir un maximum de participants. Nous voulions pouvoir compter sur 250 participants au minimum. Le tournoi aura lieu dans le cadre magnifique du King Salomon, au sein duquel une très belle salle a été réservée pour cette compétition. Les jeux débuteront le 1er janvier au soir à partir de 17H pour le premier tournoi et le 2 janvier au soir à partir de 17H pour les 2ème et 3ème tournois. Qui peuvent être les participants ? Français en visite en Israël, Francophones vivant en Israël, Bien évidement tout le monde est le bienvenu du moment que les joueurs sont adultes ! Mais nous ne nous

leurrons pas : la participation sera essentiellement française et francophone : quelques joueurs viennent de Belgique aussi. Si l’on veut participer, combien de temps doit)on rester en Israël ? Les 3 tournois durent 2 jours et le vendredi nous organiserons, à partir de 11 heures, la remise des prix et des coupes pour les différents gagnants : vainqueur, finaliste, demi-finalistes et quart de finalistes, tous auront un trophée ou une médaille et un cadeau en fonction de leur classement. Quatre jours suffisent, par conséquent, mais les gens en grande majorité resteront au minimum une semaine pour profiter des vacances et du beau temps que nous avons à Eilat en décembre ! L’événement est insolite et doit intéresser les annonceurs ! Peut-on devenir sponsor de votre événement ? Oui, bien sûr et c’est une de nos priorités car les tournois FBI (fédération belote internationale) prennent un essor très important au sein de la communauté francophone ! En France comme en Israël, les joueurs prennent goût à la compétition et à ces réunions qui leur permettent de se rencontrer et de créer des liens autour de cette passion. Faire venir les sponsors, c’est offrir une réelle visibilité aux marques qui veulent nous rejoindre, mais c’est aussi permettre aux joueurs de participer à des tournois premium ! Tout le monde y est gagnant !

Les ambulanciers paramédicaux de l’organisation « Ichud Hatzalah » ont été immédiatement appelés sur le site et ont fourni au jeune marié un traitement basique. Ensuite, le marié et sa nouvelle épouse ont été évacués vers la salle des urgences du centre médical Mayanei HaYeshua.

Rien ne peut entacher la joie d’un jeune marié « Le marié souffrait d’une profonde coupure au pied à la suite du bris du verre sous la ‘houpa et il avait besoin de points de suture », a déclaré Yonatan Zadok, un médecin de l’unité des intervenants d’urgence du Ichud Hatzalah. À l’hôpital, tout le monde a été surpris de voir un couple de jeune mariés en tenue à l’entrée du complexe et le personnel s’est rapidement mobilisé pour prodiguer au blessé les soins nécessaires. Les jeunes mariés sont ensuite rapidement retournés à leur fête de mariage. Au total, le couple a été absent pendant vingt minutes. Les festivités se sont poursuivies, les invités ont dansé avec entrain tandis que le marié est resté assis sur une chaise que ses amis soulevaient dans les airs. Source : Israel HaYom

Semaine de la gastronomie française en Israël du 11 au 13 février 2019, Tel Aviv Rencontres d’affaires à l’occasion de So French So Food, semaine de la gastronomie française en Israël

veaux produits français, mais également, afin de dynamiser les ventes des marques françaises déjà distribuées sur le marché.

Forts d’une demande toujpurs plus forte, les produits alimentaires français s’offrent encore plus de visibilité en Israël.

Le savez-vous ? – Les exportations agroalimentaires françaises en Israël concernent 125 M€ de produits, avec un bond de plus de 30% en 2015 qui se confirme en 2016 et en 2017. Cette augmentation des exportations reflète à la fois le potentiel du marché israélien et l’adéquation de l’offre française aux attentes des consommateurs israéliens.

Le succès renouvelé de So French So Food nous conforte sur le fait qu’il existe de véritables opportunités pour les produits et services culinaires français en Israël. Business France pilotera à nouveau l’événement incontournable du calendrier culinaire des israéliens, So French So Food, semaine de la gastronomie française en Israël, qui aura lieu du 11 au 13 février 2019. A cette occasion, riche en événements culinaires et promotions de la gastronomie française, du terroir de la région partenaire et de ses produits, Business France soutient aussi les efforts des importateurs israéliens, pour donner accès au marché israélien à de nou-

https://export.businessfrance.fr


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Sauver de la noyade. Un lycée yeshiva de Jérusalem lance un bracelet miracle

Quatre étudiants d’un lycée-yeshiva de la périphérie de Jérusalem, âgés de 16 et 17 ans, ont créé une start-up pour développer un bracelet destiné à empêcher les noyades. Depuis le début de la saison des baignades à la mi-mars et jusqu’au 6 septembre, les secouristes de Magen David Adom ont pris en charge 201 personnes qui ont été extraites des eaux, en mer ou à la piscine. Sur ces 201 cas, 51 personnes sont décédées, dont 13 enfants. En septembre, une fillette est morte une semaine après avoir failli se noyer dans le

nord d’Israël.

« Nous voulons réduire le nombre de personnes qui meurent ou qui se blessent à la plage », a déclaré Moshe Schwartzberg, 16 ans, PDG et co-fondateur de la start-up Enter+. « L’idée est de créer un bracelet qui sera distribué gratuitement sur les plages. Les nageurs les enfileront avant d’entrer dans l’eau. Timesof Israel

Héros du jour. Résilience et plus. Deux anciens de Tsahal Matuko et Limor

Matuko et Linor sont deux anciens combattants handicapés de l’armée israélienne, blessés alors qu’ils servaient dans l’armée. Dans le cadre de leur processus de réhabilitation au sein de l’Organisation des Invalides de Tsahal – Beit Halochem, ils découvrent que l’escrime constitue à la fois un défi et une voie de guérison spéciale. Ils participent à des compétitions internationales, s’entraînent quotidiennement et rêvent de gagner les Jeux paralympiques de 2020 à Tokyo.

Matuko Rada, 37 ans, a connu bien des batailles dans sa vie : sa fuite à pied d’Ethiopie au Soudan à l’âge de six ans, voyage auquel sa petite sœur est morte, jusqu’aux terroristes qui ont tué trois de ses amis soldats de la brigade Givati, le laissant, lui,paralysé ; puis la réhabilitation laborieuse et le retour à la vie. Sa blessure ne l’a pas empêché de devenir athlète. Après s’être marié et être devenu père de jumeaux, il se prépare désormais à la prochaine bataille de sa vie : la compétition d’escrime en fauteuil roulant des Jeux olympiques paralympiques de Tokyo. « J’aime les défis et je les porte aussi loin que possible.» Linor Kelman, victime d’un accident de la circulation quand un autobus s’est écrasé contre sa voiture alors qu’elle rentrait vers sa base militaire, est désormais invalide à vie. Puis, l’épée que sa mère lui a enseignée a rapidement remplacé la kinésithérapie, et avec elle la confiance est revenue. Membre du Beit Halochem de Jérusalem, elle a obtenu la 6e place aux Championnats d’Europe d’escrime à Terni, en Italie. Aussi Linor n’abdique pas et son rêve, à elle aussi, est de remporter une médaille aux Jeux paralympiques de Tokyo en 2020 !

Afin de fournir à Linor Kelman et Matuko Rada le matériel adéquat, financer les compétitions à l’étranger, et les accompagner sur la voie du succès, une campagne internationale de levée de fonds a été lancée. Bien plus qu’une réhabilitation par le sport Comme pour Linor et Matuko, l’Organisation des Invalides de Tsahal – Beit Halochem accompagne plus 51 000 anciens combattants, blessés au cours de leur service militaire pour la défense de l’État d’Israël, sur le long chemin de la réhabilitation. L’Organisation des Invalides de Tsahal – Beit Halochem est une organisation à but non-lucratif établie après la Guerre d’Indépendance (1949), dans le but d’accompagner les blessés invalides de Tsahal. La philosophie portée par l’Organisation implique la prise en charge des invalides de Tsahal dans un environnement agréable pour eux et leurs proches. En accord avec cette philosophie, elle offre une variété considérable d’activités pour que chacun puisse s’y épanouir et retrouver goût à la vie, le sport étant l’un des vecteurs privilégiés.

En 20 jours, combien de morts sur la route 90 ?

La route 90 est appelée ‘route de la mort’ depuis longtemps et pas seulement à cause de deux récents accidents qui ont bouleversé le pays. Les statistiques parlent d’elles-mêmes : 17 personnes sont mortes ces vingt derniers jours sur la plus longue route d’Israël qui s’étend sur 480 kilomètres d’Eilat jusqu’au grand nord, à la frontière du Liban. Route 90. Au cours des 15 dernières années, on a recensé 2 250 accidents sur cette route dont 223 mortels et quelque 6 000 ayant entraîné des blessures plus ou moins graves. « Nous parlons ici d’une route qui, sur de larges portions, ne pardonne aucune erreur de conduite. Les deux voies permettant aux véhicules de circuler dans les deux sens ne sont pas systématiquement séparées, les entrées et les sorties sont mal conçues, les accotements sont pratiquement inexistants. De plus, la route est sombre, venteuse, et empruntée par toutes sortes de véhicules tels que camions, tracteurs, fourgonnettes, autobus, cars de tourisme et motos » explique Or Yarok de l’organisation ‘Road Safety’. Le fait que le revêtement de cette route extrêmement sinueuse remonte aux années 50 ajoute encore au problème. De plus, elle traverse le désert qui offre des paysages certes

magnifiques mais monotones et, problème aggravant, les Israéliens sont nombreux à avoir une conduite plutôt agressive. Pour peu qu’ils se retrouvent bloqués derrière une longue file de voitures (par exemple à cause d’un tracteur ou de la densité du trafic), ils essaient à tout prix de doubler, ce qui est extrêmement risqué sur une route comme la 90. D’après l’organisation ‘Road Safery’, dans la plupart des accidents il y a choc frontal, latéral ou retournement du véhicule. Le ministère des Transports a jusqu’ici fait la sourde oreille à certaines propositions, par exemple celle d’installer un rond-point avant chaque virage serré sur la route entre Arava et Eilat (qui est l’une des portions les plus dangereuses) pour forcer les automobilistes à ralentir. Il n’en reste pas moins que le ministère déclare vouloir transformer progressivement la route au départ d’Eilat en une autoroute à deux voies. Pour la famille de 8 personnes qui a trouvé la mort la semaine dernière lors d’un des accidents les plus graves qui se soient jamais produits sur la 90 (tous les membres de la famille ont péri dans l’incendie du véhicule consécutif à la collision), cette mesure viendra trop tard. SOURCE: Groupe Israël-Suisse


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Lyon s’offre le derby, le Psg peu rassurant avant le choc face à Liverpool en s’imposant de manière acrobatique devant Debuchy (30e). Les Verts continuaient leur forcing mais Cabella ne trouvait pas le cadre de loin (38e). Au terme d’une première période à l’avantage des visiteurs, les deux formations regagnaient les vestiaires dos à dos (0-0).

Quatorzième journées de ligue 1 ce weekend avec notamment un bouillant LyonSaint-Étienne en ouverture, le derby chaud de notre ligue 1 a vu Lyon s’imposer 1-0 grâce à Jason Denayer. Le Psg quand à lui enregistre une 14e victoires en autant de rencontre en gagnant au parc 1-0 grâce à Edinson Cavani mais le Psg n’a pas rassuré dans le jeu en l’absence de Neymar et Mbappe avant le choc décisif en ligue des champions face à Liverpool. Dans les autres résultats, Thauvin porte l’OM à bout de bras contre Amiens, Nice s’offre Lille pendant que Monaco sort enfin la tête de l’eau. Focus. Lyon s’offre un petit derby Un derby à enjeu en ouverture de la 14e journée de ligue 1, Lyon 24 pts reçoit SaintÉtienne 23 pts avec pour objectif la deuxième place de la ligue 1. Sous la pluie, les Verts prenaient les commandes de la rencontre. Le ballon tournait bien dans les rangs stéphanois, alors que les Gones avaient du mal à rentrer dans le match. Les occasions étaient rares et Ferland Mendy était le premier à réaliser une incursion dans le camp adverse, mais Selnaes réalisait un bon retour (16e). De l’autre côté, Diony était tout proche de dévier un centre sur un coup-franc de Khazri (19e). Les hommes de Jean-Louis Gasset prenaient le dessus et Lopes sauvait les siens en sortant une tête de Diony (22e), très en vue en ce début de rencontre. Le portier portugais s’illustrait une nouvelle fois quelques minutes plus tard,

Jason Denayer fait exploser le Groupama Stadium Au retour des vestiaires, Bruno Genesio réagissait rapidement et lançait Cornet à la place de Fékir, auteur d’une mauvaise performance et touché aux adducteurs (46e). Et dans ce début de deuxième période, les Gones montraient de bien meilleures choses, poussant pour ouvrir la marque. Après plusieurs incurssions lyonnaises, Depay trouvait un espace mais sa frappe, légèrement déviée, était un peu trop croisée (61e). Mais sur le corner, les locaux débloquaient la situation. L’international néerlandais se chargeait de ce corner et trouvait Denayer dans la surface. Le défenseur belge plaçait un bon coup de tête pour ouvrir le score (62e, 1-0). Explosion du parc Ol sur le but de Jason Denayer. Ce but a eu le don de réveiller l’olympique lyonnais qui repart de plus belle après le but et veut enfoncer le clou dans cette rencontre. Malgré quelques tentatives de Depay le score ne bougera plus, les verts ne reviendront pas dans la rencontre score final 1-0. Paris s’impose au parc avant Liverpool et caracole en tête de la l1 La journée se poursuit au parc des princes avec Psg-Toulouse, les parisiens qui ont perdu Neymar et Mbappe pendant la trêve internationale sur blessure se présentaient quand même avec une équipe séduisante en début de rencontre avec notamment le retour de Dani Alves couloir droit. Le match débute la maîtrise est parisienne, le pressing haut des rouges et bleus obligent Toulouse à défendre bas et à subir les assauts de parisiens mort de faim en ce début de rencontre. Sur la première opportunité le Psg allait trouver la faille après une enchaînement coup du sombrero pied gauche qui envoya le pauvre Amian sur les roses reprise du droit le matador Cavani, le Psg ouvre le score dans cette rencontre (9e 1-0). Sans doute le plus beau but de Cavani sous les couleurs du Psg. Les parisiens partaient pour une après midi tranquille mais

c’était sans compter sur des toulousains qui sortent peu à peu la tête de l’eau en s’offrant quelques occasions intéressantes. Après un premier mouvement collectif (30e), Leya Iseka lancé en contre par Reynet manquait son contrôle de balle (36e). Gradel lui tentait une reprise acrobatique suite à un joli travail de Dossevi sur le côté droit (38e). Le PSG ne parvenait pas à se sortir de ce faux rythme et revenait au vestiaire avec un petit but d’avance mais n’avait plus tiré depuis plus de vingt minutes. Il fallait rectifier les choses en seconde période, malgré le changement tactique de Tuchel les parisiens n’emballent pas la rencontre et jouent avec un déficit criant d’intensité et s’exposent aux contres toulousains. Les tentatives de Leya Iseka et Mubele ne donneront rien (63,75e) et le PSG à reculons s’impose sur la petite des marges, score final 1-0. Le Psg enregistre un quatorzième succès en autant de rencontre. Un manque d’intensité inquiétant avant Liverpool.. A l’aube d’un match crucial face à Liverpool, le niveau affiché par le Psg ne rassure pas tout le monde du côté de la Porte d’Auteuil surtout que le doute sur la participation de Neymar et Mbappe existe toujours, la journée de lundi sera déterminante quand à la participation des deux stars pour le choc (hors de nos délais de bouclage ). Si leurs absences se confirment on voit mal le Psg emballé la rencontre mercredi soir face aux hommes de Klopp réputés pour mettre beaucoup d’intensité en ligue des champions on l’a d’ailleurs bien vu au match aller. Il va falloir vite sortir le bleu de chauffe si les parisiens souhaitent sortir de ce groupe compliqué, réponse mercredi soir ... Thauvin porte l’OM, Nice enchaîne, Monaco respire enfin Dans les autres matchs, Marseille s’impose face à Amiens grâce à un Florian Thauvin en état de grâce: après avoir subi l’ouverture du score de Dibassy (8e) l’international Français s’offre un triple retentissant (26e, 80e, 91e) et offre à l’OM trois précieux points dans la course à l’Europe. Une course à l’Europe dans laquelle Nice revient, vainqueur de Lille 2-0 sur leur pelouse, les aiglons reviennent bien dans ce championnat et grimpent petit à petit au classement. Dans le bas du tableau, Thierry Henry peut enfin

sourire son Asm a enfin enregistré une victoire en ligue 1 sur la pelouse de Caen 1-0 grâce à son buteur maison Falcao. Les résultats de la 14e journées Lyon 1-0 Saint-Étienne Psg 1-0 Toulouse Reims 2-1 Guingamp Strasbourg 0-1 Nîmes Nantes 1-1 Angers Dijon 0-0 Bordeaux Caen 0-1 Monaco Montpellier 2-2 Rennes Nice 2-0 Lille Amiens 1-3 Marseille Classement : Programme et pronostic de la 15e journées: ( 1= pronostic de victoire de l’équipe à domicile , n= match nul, 2 victoire à l’extérieur) Saint-Étienne - Nantes (1) Lille - Lyon (1) Angers - Caen (2) Guingamp - Nice (N) Monaco - Montpellier (1) Nîmes - Amiens (1) Toulouse - Dijon (1) Marseille - Reims (1) Rennes - Strasbourg (1) Bordeaux - Psg (2) ©Anthony Tayar




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