Israël Actualités n°33 - Edition israélienne

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GRATUIT - N°33 - Edition israélienne du 16 au 22 Janvier 2019

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition israélienne du 16 au 22 Janvier 2019

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Dissolution de la Knesset : une nouvelle donne pour Israël ?

Le premier ministre israélien a décidé de dissoudre la Knesset , il a quelques semaines. Il y aura donc, début avril 2019, des élections législatives... L’échéance est proche, aussi ne sommes-nous pas étonnés d’entendre, de la part des partis d’opposition, les critiques et les commentaires les plus acides. Voire les accusations les plus crasses. J’ai tendance à croire que, dans les pays démocratiques, les affaires de justice se règlent dans les tribunaux, que les présumés coupables sont innocents tant que les plaidoiries n’ont pas démontré le contraire, et qu’en attendant que ces sujets soient tranchés, on ne doit pas dénigrer celui qui mène le pays sans avoir conscience de ce que cela implique, notamment dans le cas particulier que représente Israël. Car à défaut de trancher sa culpabilité ou son innocence, ce qui n’est pas de notre ressort, on peut examiner son bilan en se référant aux faits : Benjamin Netanyahu a fait un travail énorme sur le plan sécuritaire : l’Iran, la Syrie, l’Autorité Palestinienne… Sous sa houlette, Israël a su rétablir des liens diplomatiques avec des pays, notamment musulmans, pour lesquels c’était impensable, quelques années auparavant. Dernier en date, le Tchad… Sa présence, autant économique que diplomatique, sur la scène internationale, n’a jamais été aussi reconnue. Quant à sa reconnaissance internationale, force est d’admettre qu’elle avance. Dans la foulée des États-Unis, nombre de pays ont choisi de transférer leur ambassade à Jérusalem, reconnaissant que la ville sainte est indissociable du peuple juif. D’autres, comme le Brésil, ont promis de le faire prochainement. Interlocuteur démocratique incontournable Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France Directeur commercial France: Patrick Haddad : 06 42 22 17 56

dans une région du monde volatile, Israël discute désormais avec les grandes puissances et leurs dirigeants, de Donald Trump à Vladimir Poutine, pour ne citer qu’eux. L’Asie aussi s’intéresse à Israël, on l’a vu dernièrement avec l’Inde. Le Likoud et ses alliés n’ont jamais été aussi forts et le programme sécuritaire qu’ils défendent permet, aujourd’hui, à l’Etat d’Israël d’exister, de construire et de prospérer, dans une région peuplée d’ennemis. Si les seules tentatives pour déstabiliser le Premier Ministre, et le parti qui l’a porté au pouvoir se soldent par des accusations de corruption et de pseudos-affaires montées de toutes pièces, alors c’est que les autres partis politiques en général, et la Gauche israélienne en particulier, ont bien peu à offrir au peuple, en guise de propositions d’avenir et de programmes électoraux. Cela dit, je suis peut-être un peu sévère, car reconnaissons que, sur l’échiquier politique israélien, de nouveaux pions ont fait récemment leur apparition. Un en particulier, en la personne de l’ancien Chef d’État-Major de l’armée Benny Gantz. Quel est son programme, si ce n’est corriger la loi sur l’État Nation ? Quel jeu joue-t-il et quelle stratégie électorale adoptera-t-il ? Difficile à savoir, car au-delà de cette prise de position claire, qui lui permet de jouer au centre, il s’est bien peu exprimé sur son programme et ses éventuelles affinités politiques. Au point qu’on le moque, en Israël, sur son absence de projet. Il n’empêche qu’il avance et fait figure de rival de Bibi, du moins dans les sondages. Jusqu’où ira cet électron libre et sait-il seulement ce qu’il veut et fait ? Les urnes nous le diront dans quelques mois, en espérant que la sécurité du pays ne soit pas sacrifiée sur l’autel de la nouveauté… Am Israël Haï Alain Sayada

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Le mot de Torah Entre l’intention et l’acte

«La route de l’enfer est pavée de bonnes intentions», dit l’adage populaire. Nous rencontrons souvent des gens remplis de bonne volonté, et obligeantes. Cependant concrètement ils n’amènent que destruction et malédiction. Parfois, nous aussi avons de bons motifs, mais au bout du compte nous sommes confrontés a une situation désespérée.

filines sans intention, est préférable a celui qui a médité a toutes les kavanot sans les mettre concrètement.

Un cas similaire nous est rapporté dans la Parasha de la semaine. La Parasha Bechalah nous raconte qu’un homme coupe du bois durant le saint jour du Chabbat, et il est sévèrement sanctionné de ce fait .

C’était aussi la faute des explorateurs. Ils ont préféré une vie de l’ordre de la réflexion dans le désert par rapport a une vie concrète en Erets Israël. Toutfois Moshe Rabbeinou transmet le message que c’est une grande erreur, en effet l’action est le principal.

Lorsqu’on analyse l’intention de cet homme, elle s’avère plus que positive, «lechem chamaim». Selon les commentateurs, le coupeur de bois a vu que les Bné Israël prenaient à la légère les Mitsvot de la Torah. Son but était de faire ressentir au peuple la gravité de la punition résultant de la transgression des lois de la Torah. Ainsi il a fait ce qu’il a fait afin que tous observent combien il est important d’accomplir les Mitsvot d’Hashem. Si le coupeur de bois était bien intentionné, pourquoi a t’il été puni si terriblement ? En fait notre monde est le monde de l’action. Ce qui est déterminant c’est le résultat. Un homme qui vit de la mendicité profitera d’une pièce de dix chekalim, plus que de vaines promesses de milliers de chekalim. Ainsi dans le service de D.. il n’y a de valeur que l’action. Un homme qui met les te-

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C’est la raison pour laquelle le coupeur de bois a été puni. Ses intentions étaient très bonnes, mais son action elle même était une profanation du nom d’Hashem. Et l’action est essentielle.

La même idée revient avec la faute d’avoda zara, qu’on trouve aussi dans la Parasha. Tout au long des générations, des dictateurs ont essayé d’obliger les juifs par force de se prosterner aux dieux étrangers, mais le peuple juif a refusé. Même lorsqu’ils ont tenté de les soumettre uniquement de façon illusoire, les bné Israël ont préféré sauter dans le feu et ne pas servir ces d.. étrangers ne serait ce que dans l’action. Il est bon d’être un Juif dans le cœur, mais ce n’est pas suffisant. Il faut être aussi un Juif dans l’action. Chabbat Chalom RAV Meir Haiun 058 4877 012 Habadfrhadera.com Beth Habad Francophone Hadera

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Eilat, numéro 6 des « 52 Places to Hassan Nasrallah, hospitalisé après avoir subi une crise cardiaque Go in 2019 » du New York Times

Eilat a obtenu le numéro 6 du classement de la très convoitée liste du New York Times des « 52 Places to Go in 2019 ». La station balnéaire de la mer Rouge, située à l’extrême sud d’Israël, près du désert du Néguev, facilement accessible, devient de plus en plus populaires grâce à l’arrivée de dizaines de milliers de touristes sur près de 60 vols hebdomadaires pendant la saison d’hiver, principalement en provenance d’Europe, de Scandinavie et de Russie. Les vols internationaux lowcost et réguliers atterrissent actuellement à l’aéroport d’Ovdah, mais à partir de mars, ils devraient atterrir dans le nouvel aéroport international de Ramon à Timna.

Le New York Times fait le commentaire suivant « Sous les eaux paradisiaques de cette station balnéaire de la mer Rouge, à la pointe sud d’Israël, se trouve un récif corallien avec des centaines de variétés de poissons néons, des requins et des raies pastenagues. Jusqu’en 2018, les visiteurs devaient prendre un vol charter depuis Tel-Aviv pour s’y rendre ou braver la route poussiéreuse à travers le désert du Néguev, d’une superficie

de 5.000 miles carrés. Mais avec l’ouverture en début d’année de l’aéroport de Ramon, situé dans la spectaculaire vallée de la Timna et capable d’accueillir quatre millions de passagers en transit international par an, le monde aura enfin un itinéraire direct – avec des vols sans escale de Munich et Francfort sur la Lufthansa, et des transporteurs à bas prix au départ de Prague, Londres et à travers l’Europe. De nouveaux hôtels, dont le luxueux Six Senses Shaharut, qui ouvrira ses portes juste à temps pour l’ouverture du concours Eurovision 2019, sont prêts à accueillir la foule « . Eilat est connue pour ses nombreuses attractions telles que l’observatoire sous-marin « Coral World », une salle IMAX. Elle comporte de nombreux bars, discothèques, et restaurants. La promenade d’Eilat, située en centre ville au bord de la mer, est l’une des artères les plus fréquentées de jour comme de nuit. Source : New York Times

Les médias libanais ont rapporté samedi que le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été hospitalisé après avoir subi une crise cardiaque. D’autres reportages ont indiqué que Nasrallah luttait également contre le cancer. Selon le journaliste libanais Jerry Mahar, cité par Israel Hayom, « une source du renseignement a confirmé qu’un haut responsable de l’organisation du Hezbollah était aujourd’hui hospitalisé dans un hôpital de la capitale, Beyrouth, et d’autres sources ont confirmé qu’il s’agissait du cheikh Hassan Nasrallah, qui lutterait contre le cancer depuis des années. » Les reportages n’ont été confirmés par aucune source officielle au Liban et le Hezbollah n’a pas répondu à ce reportage. Personne n’a vu Nasrallah dans les médias depuis l’annonce de la mise à jour des tunnels du Hezbollah dans le cadre de l’opération Bouclier du Nord. Source : israelnationalnews.com Hassan Nasrallah est né le 31 août 1960 dans le quartier de Bourj-Hammoud (Beyrouth-Est). Aîné d’une famille de neuf enfants, son père, Abdel Karim, épicier de son état, est membre du Parti social nationaliste

syrien.

Nasrallah commence ses études à l’école publique de Sin el-Fil, un quartier où cohabitent chrétiens et musulmans à l’est de Beyrouth, ce qui lui permet de faire la connaissance de chrétiens libanais. En 1975, lorsque la guerre civile éclate au Liban, sa famille est obligée de retourner dans leur village d’origine, Bazourié, proche de la ville de Tyr (Sud). C’est là qu’il décide de rejoindre le mouvement Amal (« Espoir »), une organisation chiite politique et paramilitaire. Il étudie la théologie dans la ville de Nadjaf en Irak pour devenir ecclésiastique. L’imam Mohammed Bakr al-Sadr, fondateur du parti ad-Daawa, lui présente l’étudiant libanais Abbas Moussaoui avec qui il se lie d’amitié. À partir de 1978, l’intensification de la répression du gouvernement de Saddam Hussein à l’encontre des religieux chiites l’oblige à rentrer au Liban. Officiellement, Nasrallah vit aujourd’hui avec sa femme et ses trois enfants : son aîné, Hadi, a été tué alors qu’il combattait l’armée israélienne au Liban sud à Jabal alRafei, en 1997.

Une loi pour combattre l’antisémitisme en Europe promulguée par Trump Israël/Législatives: vers une alliance

Le président américain Donald Trump a promulgué lundi une loi visant à «Combattre l’antisémitisme européen».

Le texte, approuvé en 2017 par la Chambre des Représentants, indique qu’il est dans l’intérêt national des Etats-Unis de combattre l’antisémitisme sur le sol américain et à l’étranger. L’accent est également mis sur la sécurité des communautés juives d’Europe, notamment des synagogues, écoles et cimetières. «Les Etats-Unis devraient continuer à souligner l’importance de la lutte contre l’antisémitisme dans les institutions internationales», est-il encore écrit. Cette loi constitue un amendement du «International Religious Freedom Act of 1998» -- et prévoit désormais que le rapport annuel du Département d’Etat sur la liberté de religion inclue pour chaque pays européens visé par l’antisémitisme une description des défis sécuritaires et besoins des communautés juives européennes.

trepris par les Etats membres de l’UE pour le combattre ne sont pas efficaces.

électorale Gantz-Lapid ?

Cette étude a été réalisée sur internet de mai à juin 2018, auprès de plus de 16.000 juifs âgés de 16 ans ou plus, dans 12 Etats membres où vit 96% de la population juive de l’UE (Autriche, Belgique, Danemark, France, Allemagne, Hongrie, Italie, PaysBas, Pologne, Espagne, Suède et RoyaumeUni).

L’ancien chef d’état-major de l’armée israélienne, Benny Gantz et le chef du parti Yesh Atid (centre), Yair Lapid, ont engagé des discussions sur une éventuelle alliance électorale, mais seraient «bloqués» par le fait qu’aucun d’entre eux ne serait prêt à renoncer à la tête d’affiche, ont révélé lundi les médias israéliens.

Près de la moitié des sondés (47%) affirment avoir peur d’être la cible d’une insulte verbale ou d’être harcelés au cours des 12 prochains mois et 40% d’être attaqués physiquement, tandis que 34% d’entre eux disent éviter les évènements ou lieux liés à la communauté juive car ils ne s’y sentent pas en sécurité.

Selon Hadashot, les deux hommes ont discuté «intensément» d’une alliance visant à renverser le Premier ministre Benyamin Netanyahou lors des élections législatives du 9 avril prochain.

En conséquence, 38% des personnes interrogées déclarent avoir envisagé d’émigrer, dont les deux tiers en Israël et un sur dix aux Etats-Unis.

La loi insiste aussi sur la nécessité pour les gouvernements européens d’élaborer et adopter une définition pratique de l’antisémitisme.

Invitée lundi sur i24NEWS, Delphine Horvilleur, l’une des trois femmes rabbins de France, a dénoncé une montée inquiétante de l’antisémitisme en France.

Selon une étude de l’Agence des droits fondamentaux européenne (FRA) publiée en décembre dernier, 85% des juifs interrogés considèrent que l’antisémitisme est le plus important problème social ou politique dans leur pays et 70% pensent que les efforts en-

«L’antisémitisme est partout, il s’exprime de facon différente mais potentiellement il peut surgir partout», a-t-elle affirmé en soulignant qu’il faut redoubler de vigilance lorsqu’a lieu une contestation contre le pouvoir ou les élites.

Selon les sondages, Benny Gantz et Yair Lapid sont perçus comme les seuls véritables adversaires à Netanyahou. Une alliance pourrait augmenter leur chance de victoire mais à ce stade, aucun des deux candidats n’est prêt à céder sa place de potentiel futur Premier ministre à l’autre. L’ancien chef d’état-major a officiellement lancé son parti Hossen LeYisrael à la fin du mois dernier, mais a depuis largement conservé le silence sur ses positionnements. Il a toutefois déclaré lundi que s’il est élu, il «œuvrera» dans le but de «modifier la loi sur l’État-nation». Les médias israéliens avaient également rapporté dimanche que le président du parti

Yesh Atid et la cheffe du parti Hatnua Tzipi Livni, étaient en pourparlers pour fusionner leurs deux formations en un vaste bloc de centre-gauche dans les perspectives des prochaines élections législatives. Or, Hadashot a révélé mardi que les deux dirigeants ont renoncé à un tel partenariat: Lapid aurait rejeté l’idée d’une union avec Livni, affirmant «tout comme je ne m’unirai pas à Netanyahou, je ne m’unirai pas à la gauche». Les deux dirigeants s’étaient rencontrés à plusieurs reprises la semaine dernière après que le président du parti travailliste Avi Gabbay a mis fin à son partenariat avec Livni en direct à la télévision et dissous l’Union sioniste.


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L’attitude ambiguë d’Elizabeth II envers Israël

La souveraine est sans doute la Britannique qui a le plus voyagé au monde, avalant des kilomètres sans nul passeport puisqu’elle en est exempte. Lors de ces périples officiels, Elizabeth II a tout vu et a connu les mauvaises et les bonnes surprises. Elle a visité toutes les anciennes colonies britanniques… à l’exception d’Israël. Le séjour officiel du prince William dans l’État juif (et dans les territoires palestiniens) a été une première pour un membre éminent de la famille royale. Reste que cette visite de son petit-fils a remis à l’ordre du jour l’attitude ambiguë d’Elizabeth II envers Israël, et, au-delà, envers la communauté juive britannique, la deuxième plus importante d’Europe après celle qui vit en France.

converti à la religion d’État, anglicane.

Certes, la famille royale ne peut être soupçonnée d’antisémitisme, puisqu’elle est au-dessus des religions, des races, des classes sociales. Reste que la souveraine a toujours été proche de la haute aristocratie protestante. Son cercle le plus proche, ses dames de compagnie, est constitué exclusivement de membres de la plus haute noblesse. Dans ce pays où les divisions de classe sont plus fortes qu’ailleurs, la communauté juive (comme au demeurant les catholiques) n’a jamais été proche du Palais. Certains des membres de la famille Windsor, comme la princesse Margaret ou même la reine mère, ont tenu en privé des propos désobligeants sur les Juifs. Lors de son divorce avec le prince Charles, la princesse Diana, aristocrate de haute lignée, a reconnu que son avocat, Anthony Julius, avait été le premier Juif qu’elle avait côtoyé. Dans ce royaume où la communauté juive a joué un rôle de premier plan, aucun Juif n’a jamais été nommé à l’un des postes de commande de Buckingham Palace.

Des contacts avec Israël limités au minimum Les conditions dramatiques de la naissance d’Israël, en 1947, ont également fortement marqué les Windsor, très liés aux royautés du Proche-Orient, en particulier l’Égypte, l’Irak et la Jordanie. Ce panarabisme était aussi une réaction à la déclaration Balfour de 1917, qui avait jeté les bases de la création d’un État juif en Palestine. Les attaques des extrémistes juifs, à l’instar de l’Irgoun, contre des militaires britanniques entre 1945 et 1947, en particulier la destruction de l’Hôtel King David (91 morts en juillet 1946), qui servait de QG à l’armée britannique en Palestine, avait révulsé le roi George VI, chef des armées. Quant à la reine Elizabeth II, montée sur le trône en 1952, elle n’a jamais oublié comment son Premier ministre, Anthony Eden, lui avait caché les préparatifs de la désastreuse opération franco-anglo-israélienne de Suez, en octobre 1956. Jusqu’à la visite du prince William, les Windsor avaient limité au minimum leurs contacts avec Israël. Néanmoins, le prince Charles, héritier au trône, avait assisté aux funérailles de l’ancien Premier ministre israélien, Yitzhak Rabin, en 1995. Et le duc d’Édimbourg, époux de la reine, était allé se recueillir sur la tombe de sa mère, Alice de Grèce, sur le mont des Oliviers. Lors de cette visite, le prince Philip avait visité le mémorial de Yad Vashem dédié aux victimes de l’Holocauste, où sa mère avait été honorée de Juste parmi les Nations pour avoir aidé des victimes des persécutions juives en Grèce. https://www.lepoint.fr/

Soutien au IIIe Reich L’histoire de la famille Windsor, d’origine allemande, est également empreinte d’antisémitisme. La reine Victoria partageait les préjugés de son époux, le prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha (Franz August Karl Albert Emanuel von Sachsen Coburg und Gotha). Avec l’accord de ses premiers chefs de gouvernement aristocratiques, elle avait longtemps refusé d’anoblir des Juifs éminents. Et si son Premier ministre favori, Benjamin Disraeli, l’architecte de l’aventure impériale, au pouvoir entre 1874 et 1880, était d’origine juive, il avait été

Dans les années 1930, le roi Georges VI et sa femme soutenaient la politique d’apaisement avec Hitler poursuivie par son Premier ministre, Neville Chamberlain. Par peur du communisme mais aussi par antisémitisme, une grande partie de la noblesse ne cachait pas ses sympathies avec le mouvement des chemises noires du nazi Oswald Mosley, lui-même lié aux plus grandes familles via son mariage avec l’une des filles de Lord Mitford. Edward VIII, devenu duc de Windsor après son abdication en 1936, soutenait ouvertement le IIIe Reich. Winston Churchill, issu de la famille Marlborough, était une exception dans la haute société, où l’antisémitisme s’exprimait ouvertement.

Vif débat au Congrès américain à propos du combat anti-BDS Un vif débat se déroule ces jours-ci au Congrès américain à propos du combat anti-BDS. Le Sénat est appelé à adopter une loi appelée “Israel Anti-Boycott Act” qui vise à instaurer un cadre juridique et économique global au combat contre le boycott d’Israël, et principalement contre le BDS. Mais cette loi est combattue au sein du Congrès. Ce sont principalement des sénateurs de l’aile gauche du Parti démocrate – Bernie Sanders et Dianne Feinsetein – qui sont à la pointe de ce combat contre cette loi, mais aussi des Républicains, à l’image du sénateur du Kentucky Rand Paul (courant libertarien). Au moyen d’une procédure (Hold) permettant à un seul sénateur de stopper un processus législatif, Rand Paul a réussi à bloquer pour l’instant la progression de la loi anti-BDS mais aussi une mesure d’aide financière à Israël dans le cadre du programme sur dix ans “US-Israel Security Assistance”. Se défendant de tout antisémisme, le sénateur du Kentucky explique qu’il est opposé par principe à l’intervention financière américaine à l’étranger et dit

craindre par ailleurs que la loi anti-BDS ne “restreigne la liberté d’expression”… Même si ces deux mesures législatives recueillent une large majorité au sein des deux partis représentés au Sénat, Rand Paul a pour l’instant réussi à mettre des bâtons dans les roues du processus. Les adversaires américains de la loi anti-boycott ont reçu un appui de la part de Hagaï Elad, directeur-général de l’organisation israélienne… anti-israélienne, B’Tselem. Sur son compte Twitter, Hagaï Elad a apporté son soutien à Lara Friedman, présidente du FMEP (Foundation for Middle East Peace) organisation d’extrême gauche qui combat notamment l’AIPAC dans son soutien à la loi anti-BDS. Le FMEP est une organisation faîtière qui aide financièrement les branches américaines d’ONG basées en Israël telles que B’Tselem, Shovrim Shetika, Gisha ou encore IfNotNow, qui combat le programme Taglit. https://lphinfo.com


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2018, année record pour le tourisme israélien

Tous les compteurs sont au vert pour le tourisme israélien qui aura battu en 2018 tous les records avec plus de quatre millions de touristes accueillis l’année dernière, soit une hausse de 13% par rapport à l’année 2017, générant un chiffre d’affaires de plus de 5,7 milliards d’euros.

Le ministre du Tourisme Yariv Levin n’a pas caché sa joie : «Ce record historique de plus de quatre millions de touristes en un an est la réalisation d’un rêve vieux de plusieurs décennies nourri par tous ceux qui sont impliqués dans l’industrie israélienne !» Le ministre a raison de se féliciter car le secteur du tourisme est un élément déterminant dans la prodigieuse performance de l’économie israélienne sur le plan macroéconomique et budgétaire. En effet, si la croissance est en grande partie alimentée par le dynamisme du secteur de la haute technologie et, dans l’avenir, par les investissements prévus dans les gisements gaziers sous-marins, l’économie touristique joue un rôle de premier plan et constitue un enjeu majeur pour Israël en terme d’emplois, de développement commercial local et contribue à renforcer son image.

Le debrief de la semaine Par Jack-Yves Bohbot

Raid israélien en Syrie Le premier ministre Benjamin Netanyahou a confirmé dimanche que l’aviation israélienne avait effectué un raid contre des entrepôts d’armes iraniennes dans l’aéroport international de Damas. Ces frappes visent à neutraliser l’implantation militaire iranienne et de ses alliés libanais du Hezbollah qui menace le nord de l’état hébreu.

Nouvel acte antisémite à New-York Un jeune juif âgé de dix-neuf ans a été agressé dimanche dans le quartier de Brooklyn. La police new-yorkaise a ouvert une enquête contre cet acte qualifié de «crime de haine». Le jeune homme a été conduit à l’hôpital. Les fâcheux oublis du Mémorial de Caen L’hebdomadaire «Le Point» pointait la semaine dernière les visites familiales guidées du Mémorial de Caen qui font étrangement l’impasse sur les camps de concentration et l’extermination des Juifs. «On n’aborde pas la question de la Shoah avec des enfants de moins de douze ans ! « a justifié le guide. On comprend mieux que 20% des jeunes français n’aient jamais entendu parler du génocide des Juifs…

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Un vin israélien primé Le «Cabernet Franc 2016» produit par les caves «Tom» situées à Guivat Arnon en Samarie, a obtenu la médaille «Double-Or», première distinction du concours international Terravino qui s’est tenu récemment à Ashdod. Ce résultat est d’autant plus remarquable que le jury était composé de trente œnologues internationaux.

avec un tourisme qui se porte bien, avec une hausse de 5% des arrivées de touristes étrangers un peu partout dans le monde. Mais ce record israélien risque d’être battu dans un avenir proche. Les organismes professionnels prévoient en effet une explosion du tourisme international dans les prochaines années. En 2030, 1,8 milliard de touristes, soit un habitant sur cinq de la planète, fera un voyage international et un déplacement touristique. On les espère nombreux vers Israël. Jack-Yves Bohbot

Les observateurs israéliens attribuent ce bon résultat à une campagne de promotion d’Israël, comme destination de voyage, lancée dans le monde entier, à la construction de quatre mille nouvelles chambres cette année et à l’ouverture de nombreux vols depuis les grandes métropoles mondiales. Il faut ajouter à ces facteurs, un contexte international très favorable cette année

Daniel Cukierman (franco-israélien), nouveau champion d’Israël de tennis

De nouveaux magasins français à Netanya Decathlon annonce l’ouverture de son cinquième magasin en Israël. Ce nouveau site sera ouvert à Netanya sur une surface de 3 000 mètres carrés. Dans le même temps, Optical Center ouvrait ces derniers jours son septième magasin en Israël, toujours à Netanya. Tueur de poux La société israélienne Parasonic , spécialisée dans la lutte contre les poux, a développé un appareil à ultrasons qui tuerait les poux et leurs œufs en un seul traitement de peignage et en seulement cinq minutes. Ce peigne sera commercialisé cet été sous la marque Carely à un prix compris entre 100 et 120 dollars.

Dans les réseaux sociaux (facebook, instagram…) c’est de la folie. On en parle sans cesse. Et IsraelValley en parle aussi. Enfin un sportif franco-israélien en tête d’affiche à très haut niveau! Daniel Cukierman est un joueur de tennis israélien. Le 27 février 2017, Cukierman a

enregistré un classement en simple parmi les ATP de 525, le plus haut en carrière. Il a également enregistré un classement en double d’ATP de 776 au 14 septembre 2015. Depuis quelques jours, Daniel Cukierman est le nouveau champion d’Israël de tennis.


À LA UNE

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Ne pas confondre le «Moulin Doré» et «Rouah Hamatok 770» Cher amis, chers clients, Comme vous avez pu le constater, l’équipe fondatrice de «Rouah Hamatok « ne fait plus partie de l’enseigne «Le Moulin Doré» et ce malgré la confusion qui puisse être transmise aux clients en utilisant jusqu’à aujourd’hui les boîtes nominées de Rouah Hamatok.

retrouver la Qualité, la Fraicheur, le Service ainsi que la chaîne de la cacheroute et bien entendu la sympathie dont vous avez eu l’habitude depuis 12 ans. Rouah Hamatok 770, c’est aussi un service traiteur pour vos évènements, petits et grands, avec des buffets salés et/ou sucrés s’adaptant à tous les budgets.

Par conséquent, les magasins de «Krauze», «Sderot Binyamin» et «Emek Refaim» (Jérusalem) ne sont plus ROUAH HAMATOK !

Pour l’ouverture, n’hésitez pas à passer vos commandes pour la fête de Ytro (fête des garçons).

Néanmoins, nous avons l’immense plaisir de vous annoncer l’ouverture du magasin et de vous inviter à l’inauguration le lundi 21 janvier 2019 à partir de 17h. Vous pourrez

Nouvelle adresse : SMILANSKY 24 NETANYA SARAH : 052 772 7532 KARINE 052 950 1581

«L’antisémite est quelqu’un qui croit que le Juif lui a usurpé sa place» (D. Horvilleur à i24NEWS)

«L’antisémite est quelqu’un qui croit que le Juif lui a usurpé sa place, que le Juif a ce qu’il devrait avoir,» a déclaré lundi soir Delphine Horvilleur, l’une des trois femmes rabbins en France, en réaction aux incidents antisémites en marge des manifestations des «Gilets jaunes». L’auteure de l’ouvrage Réflexions sur la question antisémite qui a souligné une «atmosphère de violence», a expliqué dans «Conversations avec Benjamin Petrover», que «la tradition nous enseigne que la violence surgit souvent quand on arrive plus à se parler, que la parole est empêchée.»

contestation du pouvoir ou des élites: «l’antisémitisme est partout, il s’exprime de facon différente mais potentiellement il peut surgir partout», a-t-elle affirmé. «En filigrane on ouvre une sorte de boîte de Pandore traditionnelle d’un certain antisémitisme qui a si souvent associé le Juif au pouvoir, au contrôle ou à l’argent à travers l’Histoire» . «Quand s’ouvre une contestation aussi légitime soit-elle, il faut immédiatement avoir une vigilance, une oreille particulière,»a-t-elle prévenu.

«Il est temps de trouver moyen de relancer un dialogue, même si tout le monde n’est pas interessé, mais c’est une urgence», a-t-elle dit.

Une banderole trouvée sur le bord de l’autoroute, photographiée dans le Rhône, avait suscité l’émoi sur les réseaux sociaux.

Au cours de son allocution fin décembre, Edouard Philippe avait fustigé chez certains manifestants «ces déclarations parfois empreintes d’antisémitisme, ces violences, cette volonté de casser, d’attaquer délibérément les forces de l’ordre».

«On a le cliché parfait de ce qu’on a reproché aux juifs à travers l’Histoire, qui est de l’ordre d’un contrôle. On reproche aux Juifs d’être dans un lieu privilégié, d avoir le contrôle sur la situation, d’avoir une bénédiction particulière,» a-t-elle expliqué à i24NEWS.

«Je ne confonds pas ceux qui manifestent de cette façon et ceux qui pacifiquement expriment des revendications», avait-t-il toutefois nuancé.

Dans une tribune accordée au «Monde», l’historien Vincent Duclert avait expliqué pourquoi les actes contre les juifs en marge du mouvement doivent être condamnés fermement en estimant que «la tolérance en France pour les manifestations de haine antijuive est élevée.»

Delphine Horvilleur a par ailleurs souligné la nécessité de redoubler de vigilance en cas de

Bar Refaeli, accusée d’avoir menti sur son lieu de résidence fiscal Le top model Bar Refaeli menacée d’inculpation pour fraude fiscale. La mannequin de 33 ans est soupçonnée de ne pas avoir déclaré des revenus perçus à l’étranger entre 2009 et 2012 d’une valeur totale de 23 millions de shekels (soit 5.4 millions d’euros). Bar Refaeli dans le viseur de la Justice israélienne. Celle-ci envisage d’inculper le célèbre top model pour fraude fiscale, et ses parents pour blanchiment d’argent, selon un communiqué publié jeudi par le ministère de la Justice. Convoquée avec ses parents pour une audition La mannequin de 33 ans est soupçonnée de ne pas avoir déclaré des revenus perçus à l’étranger entre 2009 et 2012 d’une valeur totale de 23 millions de shekels (soit 5.4 millions d’euros). Ses parents, Tzipi et Rafi Refaeli, sont soupçonnés de blanchiment d’argent et seront convoqués, comme leur fille, pour une audition avant leur éventuelle mise en examen. « Le Parquet a informé Bar Refaeli, Tzipi Refaeli et Rafi Refaeli, qu’il envisage de les inculper pour des fautes fiscales », annonce le communiqué.

Les citoyens israéliens résidant à l’étranger ne sont pas contraints de déclarer leur revenus à l’extérieur du pays. Or les autorités israéliennes accusent le top model et sa mère d’avoir créé une résidence fictive à l’étranger afin de passer entre les mailles fiscales israéliennes et de payer moins d’impôts. Bar Refaeli, accusée d’avoir menti sur son lieu de résidence fiscal, avait déjà été arrêtée puis libérée sous caution en 2015. Un mannequin qui défraie souvent la chronique Les autorités accusent également la top-modèle d’avoir vécu dans des appartements de luxe enregistrés sous les noms de sa mère et de son frère. Elle est aussi suspectée de ne pas avoir déclaré des faveurs comme le prêt d’appartements de luxe ou de voitures d’une valeur de « plus d’un million de shekels » (235.000 dollars), a précisé le ministère de la Justice. Bar Refaeli, mariée à l’homme d’affaire israélien Adi Ezra, avait déjà eu affaire aux autorités israéliennes dans le passé. En 2010, un général avait appelé la population à boycotter les produits qu’elle vantait dans des publicités à la suite de son refus de faire ses deux ans de service militaire obligatoire. https://people.bfmtv.com/


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

« Les gilets jaunes » occultent toute information autre que la leur, signe du désintéressement français à ce qui échappe à la tension de la crise dans laquelle ils ont mis la France, le monde peut bruler, l’Europe exploser, seule leur révolution, leur insurrection a de l’importance, tant de qualificatifs pour dire que l’anarchie est devenue maitresse de l’hexagone. De plus, le mouvement des « gilets jaunes » fait des émules en Europe, le « mouvement 5 étoiles »italien adore et trouve à cette confusion « jaune » des éléments de sa propre politique, un populisme « rouge brun » au devenir dangereux. Je ne sais, si l’expression est la bonne, les extrêmes sont au pouvoir, les » gilets jaunes » de France sont cités en exemple et portent l’étendard d’une révolte citoyenne en regard de l’injustice des élites et d’un pouvoir déliquescent.

Tout heureux qu’ils sont de rappeler à leur » France » et aux nations, leur légitimité de l’ADN des révolutions dont la première, celle de 1789 devenue le symbole incontournable et vécue comme une qualité atavique ayant le droit de cautionner toutes les dérives et tous les abus. On ne peut contredire cette interprétation bien simplette, la colère si elle est mauvaise conseillère a des racines, quand Gerald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, sourire narquois avec une désinvolture ironique à l’usage des contribuables qui demandent des explications sur le processus du prélèvement à la source, il nous donne l’impression de douter de notre intelligence, ça fait mal au moral, surtout à notre dignité. Edouard Philippe premier ministre, d’une raideur agaçante, nous parle de lois pour « remuscler l’ordre public » et nous soumet tout un « arsenal législatif et administratif pour en finir avec la violence « « ultra violence ultra sévérité « un slogan, sans quoi un drame est inéluctable », qu’attend on ? Interpellations, gardes à vue, comparutions, ce n’est pas loi qui est tendre mais son application. »Depuis des années, il nous est impossible de reprendre en main « les territoires perdus de la République », ce qu’il propose « semble dérisoire et déconnecté des réalités du pays ». Les sarcasmes de J L Mélenchon qui cautionne ces violences avec des « mais » réquisitoires et circonstanciés et participe en quelque sorte à « la stratégie du chaos ». Le silence zen de Marine Le Pen qui engrange des voix pour les Européennes à venir et jubile en écho à notre angoisse. On en parle, rumeurs de couloir, dans les coulisses, un rapprochement éventuel à connotation populiste de ces deux extrêmes, c’est à quoi tend le mouvement des « gilets jaunes », une rancune inapaisée envers le pouvoir, nos élites inconsistantes ont perdu le sens de l’état d’où leur rejet, et les oppositions classiques fissurées de l’intérieur n’ont plus de crédit auprès de la contestation jaune : cette haine est un facteur d’union des extrêmes si dangereuse et si grâve soit elle, elle semble avoir la faveur des « gilets jaunes » Le président Macron cherche un discours, un programme, une issue, il n’a plus droit à l’erreur, les français s’interrogent, ils ont peur, une partie de poker, si on résume l’impasse «

passe et gagne » ou….

Acte VIII, l’acte IX se prépare, la colère perturbe l’état, mieux que cela l’état a peur, sans solution, paralysé dans une attente passive d’une fin « improbable » des violences, la fin de ce conflit serait déterminée par une réponse digne de l’état à leurs demandes, si toutefois les « gilets jaunes « l’ acceptent. Le grand débat RIC « le Référendum d’initiatives citoyennes » à questions multiples, l’indépendance du débat et surtout pas une commission formatée, 70 % français n’y croient pas selon un sondage. Chantal Jouanno désignée, pour « piloter ce grand débat national » y renonce suite à une polémique liée à la révélation de son salaire, jugé trop élevé. Toqueville écrivait « quand on demande à un peuple d’énumérer ses griefs, on trouve à l’arrivée un catalogue à la fois révolutionnaire et impraticable ». L’état a déçu, l’état a triché, l’état n’a pas été à la hauteur des enjeux, entre temps cette fronde s’est fissurée, elle a accentué le clivage entre les modérés et les violents. Deux visions biaisées de l’insurrection, entre les deux, l’application sereine d’un projet pour une amélioration du pouvoir d’achat, le respect à leur cause et un juste rééquilibrage social en accord avec le pouvoir et ceux portés par une manipulation politique des extrêmes, ont une conscience moins précise du droit provoquant les forces de l’ordre , paravent de l’état, dans un esprit insensé les poussant à l’excès vers les actes destructeurs et de dégradations en dehors de toute logique de conciliation. Ces « gilets jaunes » ont galvanisé le peuple dit des « nantis », tous sont devenus « gilets jaunes » de cœur, on réveillait brutalement cette population à une réalité sociale, invisible et ignorée, ils ont gagné la sympathie de toutes les « Frances », une émotion sincère, une culpabilité égoïste pesait sur leurs consciences, on avait oublié le mot solidarité à « cette France d’en bas », ils ne sont plus seuls, mais rien ne signifie en cela un changement radical de leur pouvoir d’achat, il ne faut pas rêver ! L’état n’est pas mur pour concéder tout ce qu’il a promis. La branche insurrectionnelle « des gilets jaunes » est sorti de ce contexte positif, elle a débordé la base des « gilets jaunes » et les casseurs voyous deviennent un pouvoir toxique dans le pays, ce potentiel dangereux porte en lui les germes d’une instabilité désastreuse qui pourrait être les prémices du basculement de la 5 ième à la 6 ième république. La pagaille, ils en profitent, l’état régalien ne châtie pas. Le premier ministre sur TF1, transmet son plan d’action, le matériel jugé obsolète sera changé, pas la tactique, pas la stratégie, pas l’harmonisation des forces de l’ordre sur le terrain, pas l’offensive, les sanctions exemplaires, un rappel à l’action de la justice d’agir en conséquence. L’état ne peut imposer les juges : sans être défaitiste, cela va-t-il réellement changer ? C’est la grande foire, l’indécision, un gouvernement fantôme, déjà en fin de course, certains le considèrent comme « novice » ou « amateur », tout comme en son temps les mesures qui devaient combattre l’antisémitisme ! Des actes, des sanctions, rien de précis, que des attentions, des désirs mais guère de faits patents. Alors tous les coups

sont permis, matraques, gaz, jets d’eau, grenades, faire mal, un acharnement impitoyable, tout l’arsenal de ces « guérilleros jaunes ou noirs » sont à mettre dans le même sac, des flammes scintillent dans un nuage d’étincelle, voitures incendiées, une grande classique, de la nuit de la Saint Sylvestre, le score ? La porte d’un ministère défoncée par un engin de travaux publics laissé au milieu de la rue, le ministère de l’intérieur ou est il ? Des cris d’allégresses, une joie mauvaise et revancharde, ce défoulement populaire est devenu une réelle insurrection. Ils étaient à Paris, environ 5000 frondeurs selon les statistiques bloquant le cœur de la capitale, toute activité commerciale suspendue préfigurant un marasme économique difficilement supportable par les entreprises et l’état. Ils sont tout heureux de commettre des dégradations et au prétexte de « casser du flic », les provoquent, hilares, et jubilatoire, cela dépasse la colère c’est un exutoire de folie, une vague monstrueuse de sauvagerie urbaine hystérisée par la facilité avec laquelle ils vilipendent et détruisent l’espace public. Les forces de l’ordre n’impressionnent plus, inoffensives, elles ne cherchent pas l’affrontement. Le décès de Malek Oussekine décédé en décembre 1986, lors d’une manifestation est dans toutes les mémoires. Soudain, un boxeur professionnel comparé à un David affrontant Goliath, il cogne sur des gendarmes qui encaissent mais ne reculent pas, il frappe avec une brutalité bestiale en continu. Il assène ses coups comme sur un « Punching Ball » une démonstration honteuse que les médias caméra sur l’épaule collent de près, une joie perverse, indécente. Il est devenu une « icône » du mouvement, la presse a parlé d’un « Robin des Bois », respect pour cet individu, des commentaires admiratifs, aux cris de vengeance par les extrémistes du mouvement toujours en panne d’une colère alors que l’on annonçait sa mise en détention provisoire, son jugement prévu le 13/2/2019, sont ils vraiment des « gilets jaunes » ? Une cagnotte de soutien de plus de 100000 euros apparait sur les réseaux sociaux à son profit, indignation unanime vécue comme une incitation à la haine, un bonus pour ce « lyncheur de flic » de quoi soulever l’indignation des gendarmes, une forme de complicité honteuse, c’est aussi un pied de nez à l’état. L’éthique du système, une morale dépassée, « mieux vaut un état craint qu’haï pour sa faiblesse ». « Les forces de l’ordre sont usées moralement et physiquement, il devient difficile de maintenir le niveau d’exigence et de retenue ».Les français se retranchent chez eux, ils attendent la fin de la crise, ils attendent que le pouvoir cède, que le pouvoir se déculotte, que le pouvoir soumette un projet politique à ces « gilets jaunes » de nom, et mette un terme à ces ultras violents à qui on promet « des ultras sanctions » à ceux qui se sont immiscés dans les cortèges et sont les coordinateurs de cet acharnement à détruire les symboles forts de notre démocratie. Mais le pouvoir a eu tort, non de ne pas répondre aux agitateurs dès le début, mais de s’être laissé enfumé par faiblesse et par l’insoutenable inconscience de ne pas avoir compris la colère « de la France d’en bas », justifiée, certes mais ô combien trahie par ceux qui les diri-

geaient. Ils sont bien silencieux, ces quelques voix qui donnent des leçons, ces politiques stupides et insincères à la rhétorique complaisante, au langage moraliste et à l’outrance verbale, ils sont les responsables de cette haine jalouse contre un gouvernement de novices. Ils ont perdu en 2017 et ils ne l’ont pas encore accepté. 50000 manifestants récencés pour l’acte VIII sur toute la France, c’est à dire que seul un si petit nombre au prorata de notre population tient en respect tout un pays et va jusqu’à provoquer un chaos institutionnel, on croit rêver ! Ils répondent par l’ultra violence à l’ultra précarité disent ils. L’ampleur du phénomène démontre la dimension politique, sans réponse à la hauteur de l’événement, une réponse d’autorité et d’équilibre, même si la république n’est pas l’anarchie elle a plombé tout l’institutionnel et remis en question tous les tabous sociétaux et du politiquement correct, il est illusoire de penser que s’en est finie de la menace « gilets jaunes » elle pourrait préfigurer une année 2019 difficile. Nous, juifs de France, entre deux mondes France Israël, les reproches sont réels, confrontés aux diverses crises, « les gilets jaunes » nous avons le pouvoir de l’argent, en Israël nous sommes des colons et assassinons des individus qui veulent retourner chez eux, la censure nous interdit de signaler « ce sont des terroristes », d’attentats en attentats, de discriminations en condamnations, notre communauté au gré de l’actualité subit les différents chocs d’un pays en colère et les silences de la Nation quant aux faits des actes antisémites plus de 69% de hausse dans les 9 premiers mois de 2018. En janvier 2015, la ferveur populaire scandait « je suis Charlie » » je suis Flic » « je suis Juif » ou en est ‘on actuellement ? Le calvaire d’Ilan Halimi n’a pas suffit ? Les victimes de l’Hyper Casher de Vincennes n’ont-elles pas été aussi nombreuses pour justifier ce retour impitoyable de l’antisémitisme ? Que faut-il ? des incidents mineurs, un révélé ces derniers jours à Plessis –Trévise et ceux qui se terminent par une main courante, ou des victimes refusant de porter plainte par crainte à leur sécurité, la République « une et indivisible » choisit les victimes qu’elle préfère. l’arsenal de mesure impactées dans la loi, combien de condamnation faites aux agresseurs ? La banlieue est un tabou, le départ des juifs, l’inquiétude est une constante qui accélère notre frustration citoyenne, ma remarque est simple, même si le préambule n’est pas à la hauteur de mon émotion « une crise antisémite de l’ampleur d’un mini pogrom, d’une défaillance maladroite ou voulue par les plus excités des « gilets jaunes » j’exagère à dessein est ce que la France, serait en mesure de nous protéger ? Ce parallèle est voulu, entre l’impuissance régalienne à assumer la sécurité sur son propre espace, la déliquescence d’un pouvoir qui ne sait plus ou mettre de la tête, qu’en serait il de notre sécurité pour nous les juifs ? C’est malheureusement prévisible ! Bernard Korn Brzoza



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Coup d’envoi du Grand débat: Macron face à 600 maires normands

C’est dans le gymnase de la petite commune de Grand Bourgtheroulde, devant 600 maires normands, qu’Emmanuel Macron donne mardi le coup d’envoi du grand débat censé répondre à la crise des «gilets jaunes» en donnant pendant deux mois la parole aux Français. Cette première sortie du chef de l’Etat en région depuis un mois se déroulera sous haute sécurité, alors que des «gilets jaunes» et des syndicats ont appelé à manifester sur place. Un arrêté préfectoral a interdit toute manifestation sur la commune jusqu’à mercredi. A Rouen, à une trentaine de kilomètres de là, plus de 2.500 «gilets jaunes» ont défilé samedi dans les rues du centre-ville, une mobilisation qui a donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre et des agressions de journalistes. A partir de 15 heures, le chef de l’Etat compte écouter pendant plus de deux heures les maires des cinq départements normands venus exposer les doléances de leurs administrés. Depuis qu’il a été violemment pris à partie par des manifestants début décembre au Puy-enVelay, Emmanuel Macron n’est plus retourné au contact des Français. Seule exception, une visite éclair sur le marché de Noël de Strasbourg le 14 décembre, après l’attentat qui a fait cinq morts. Mardi, ce bourg de 3.500 habitants sera la première étape d’un tour de France qui le conduira à écouter les maires de toutes les régions françaises, lors d’une dizaine de rencontres du même type. Ira-t-il discuter avec des habitants lors d’un de ces bains de foule qu’il affectionne ? Tout dépendra de l’ambiance, indique l’Elysée.

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«Macron, pute à juifs»: plainte d’un député LREM après des tags sur sa permanence

Ecoute «Ce n’est pas le moment de se cacher, il faut sortir, les gens ne veulent pas d’un président planqué à l’Elysée», plaide une source gouvernementale. Maître mot, l’écoute. «La parole sera laissée aux maires» afin qu’ils fassent «remonter les préoccupations de leurs concitoyens», selon l’Elysée. Emmanuel Macron «nous a dit qu’il n’avait pas l’intention de parler, sauf de manière très ponctuelle. Il est plutôt dans une phase d’écoute», a confirmé Vanik Berberian, président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), après avoir été reçu lundi à l’Elysée. Le maire de Grand Bourgtheroulde, Vincent Martin (sans étiquette), assure que la réunion ne sera «pas de la com’ et une grand-messe du président de la République». L’édile remettra «en mains propres» au président le cahier de doléances des Therouldebourgeois, qui s’est rempli depuis l’annonce de sa venue. Les questions de justice fiscale -- plus précisément le rétablissement de l’ISF, un tabou pour le président --, de pouvoir d’achat des retraités et de mobilité arrivent en tête des préoccupations. Cette commune située en première couronne de la métropole de Rouen est dépourvue de transports en commun pour s’y rendre. Le président aura fort à faire pour convaincre nombre d’habitants persuadés de l’inutilité du grand débat, qu’ils se disent pro-Macron ou «de tout coeur» avec les «gilets jaunes». i24news

Le député LREM du Bas-Rhin Bruno Studer a affirmé jeudi avoir déposé plainte après la découverte sur les murs extérieurs de sa permanence de Schiltigheim, à côté de Strasbourg, de tags «racistes, homophobes et antisémites». «Ce matin, ma secrétaire en arrivant au bureau a découvert des tags au caractère homophobe, raciste, antisémite. J’ai déposé plainte», a indiqué le député. Dans un tweet, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a condamné «une nouvelle infamie antisémite perpétrée contre un élu du peuple». «La République est plus forte que la haine. Ceux qui veulent la déshonorer en répondront devant la Justice», a-t-il prévenu. «Quand on a affaire à de tels propos haineux, pour quelqu’un comme moi qui se place délibérément du côté du dialogue, de la démocratie et du progressisme, (...) cela me renvoie à la motivation qui avait été la mienne quand je me suis présenté à ces élections», a expliqué Bruno Studer.

«On est dans un pays où les pensées extrémistes progressent et c’était un des combats que je souhaitais mener et ça prouve que les adversaires sont actifs en ce moment», a-t-il poursuivi. Après des relevés techniques réalisés par la police, ces tags, visant notamment directement le président de la République Emmanuel Macron et la politique migratoire, étaient en cours d’effacement jeudi en fin de matinée. «Des inscriptions de ce type-là, moins de temps elles restent, mieux tout le monde se porte», a estimé le député du Bas-Rhin. Le 31 décembre, le député LREM de Gironde Florent Boudié avait aussi porté plainte pour «provocation à la haine» après avoir retrouvé des tags sur les murs de sa permanence. Ces dernières semaines, plusieurs permanences de députés de la majorité présidentielle ont été dégradées et des élus ont été l’objet de menaces. i24news


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Le monde entier, dont Israël, ricane devant les reportages des émeutes en France

Informer oui, mais profiter de l’actualité et mettre de l’huile sur le feu en permanence par appât du profit, finit par être insupportable! Peut on espérer que les chaines d’infos gagnent en maturité dans leur traitement des gilets jaunes? Les journalistes eux mêmes le reconnaissent (en off!), les politiques sont effondrés (sauf ceux que cela arrange), les gens de bon sens sont exaspérés, les Gilets jaunes starifiés se frottent les mains et le monde entier ricane devant les reportages des émeutes « démocratiques » en France. Un pays où il faudrait de nouvelles lois pour punir un malfrat qui casse à coup de barre de fer? Ces images qui tournent en boucle sur les chaînes d’info en continu sont un poison pour l’image de la France, pour l’économie, pour le climat social, pour l’avenir des réformes, pour les salariés en chômage technique, pour le moral… et une incitation supplémentaire à la violence. Non ! Ne rétorquez pas qu’ « il faut bien informer« , ou que « c’est la liberté de la presse« ! Ce n’est plus de l’information, c’est du lavage de cerveau lorsque la même image la plus violente sert de fond d’écran en boucle à tous les débats et tout au long la journée. Quand la vitrine de Chanel fracassée fait le tour du monde inlassablement, quand on interroge complaisamment micro au poing, face caméra, le pillard devant un magasin de prothèses attaqué (sic), et que celui-ci dit impunément qu’il va se faire plaisir et qu’il va revenir pour ses cadeaux. Quand on cherche à interviewer n’importe quel gilet jaune sanctifié pour l’occasion et qui n’a rien à dire sauf à déclarer » nous ne lâcherons rien » sans savoir quoi, puis à bout d’argument demander que » Macron dégage ». « The show must go on « ! Alors, c’est vrai : les chaînes d’infos sont des entreprises comme les autres; et sans vergogne tous ceux qui y collaborent, les yeux plein d’étoiles disent qu’ils battent tous les records d’audience. Et quand on tient un best-seller commercial pourquoi y renoncer et comment? L’audimat c’est le chiffre d’affaires de la boîte, d’autant que la concurrence est là, stimulante y compris celle des réseaux sociaux. On ne va quand même pas se priver de gagner des auditeurs, d’autant qu’en plus, il faut faire mieux que les autres, plus et plus spectaculaire : bien filmer la voiture qui brûle en donnant l’impression que c’est toute la rue qui flambe, gros plans sur les coups d’où qu’ils viennent – policiers ou casseurs, tout est bon. Et puis il y a les « produits dérivés »: la cagnotte pour défendre le boxeur de flic, le gradé qui a cogné un peu fort et qui a la légion d’honneur, le commerçant qui pleure devant son magasin dévasté… On crée un effet d’entrainement ! Une information en appât du profit

Ne jetons toutefois pas la pierre à ces chaînes de TV en continu, il faudrait être commercialement suicidaire pour aborder d’autres sujets, le samedi entre autre, puisque les mêmes qui protestent – les téléspectateurs – sont au rendez-vous! Tout le monde participe à cette descente aux enfers au détriment de chacun, y compris des Gilets jaunes. Nous paierons cher cette addition et cette addiction. Alors, il faut lancer un appel à la déontologie journalistique et à l’éthique collective. Que les patrons des chaines de télévision se réunissent et s’imposent une auto discipline commune. Est-ce trop demander qu’ils signent un accord se contentant d’informer :

montrer les événements oui, mais renoncer à ces fonds d’écran « vendeurs », arrêter de faire la promo de cette émeute de 50.000 personnes… Oui, les Français soutiennent (de moins en moins) une démarche consistant au départ à demander moins impôts, mois de taxes, un meilleur pouvoir d’achat et des politiques efficaces ! Qui ne serait pas d’accord ? Qui n’est pas outré par les vases communiquant consistant immédiatement à remettre une taxe quelque part pour récupérer ce que l’on vient de céder? Mais reprenons nos esprits et méditons le constat de Victor Hugo « la populace ne

peut faire que des émeutes, pour faire une révolution il faut le peuple « . Il serait salutaire que les chaines d’info ne jouent pas le catalyseur qui peut faire croire à une révolution. Que celles-ci soient conscientes de leur responsabilité dans ce qui se passe sous nos yeux, c’est le cas de le dire ! Informer oui, mais profiter de l’actualité et mettre de l’huile sur le feu en permanence par appât du profit, finit par être insupportable! Il y a un moment ou un code déontologique respectable et respecté s’avère indispensable. Vous avez dit CSA ? Qu’attend le régulateur de l’audiovisuel ? https://www.challenges.fr/


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Les scooters électriques Wind IKEA ouvre un magasin à Tel Aviv commencent leurs opérations à Tel Aviv

Le magasin relativement petit du géant suédois de l’ameublement sera situé dans le pavillon 11 du port de Tel Aviv.

200 scooters ont été déployés aujourd’hui et la société allemande envisage d’installer 1 200 scooters électriques à Tel Aviv. La société allemande de scooters électriques Wind a lancé ses services de scooters électriques à Tel Aviv et rivalisera avec Bird, qui opère en Israël depuis août dernier. Wind a récemment terminé un tour de table de 22 millions de dollars. La société a annoncé qu’elle opérait initialement à Tel Aviv et qu’elle avait déployé 200 scooters électroniques aujourd’hui. Wind ajoutera 50 scooters de plus par jour jusqu’à 1 200, en fonction de la demande dans les différentes parties de la ville. Wind charge 5 NIS par trajet, plus 0,50 NIS par minute, soit environ la même chose que Bird. Le premier voyage pour chaque utilisateur sera gratuit. Le directeur national Shahaf Shav Artza et le responsable produit Yochai Abadi dirigeront Wind en Israël. Ils ont occupé les

mêmes postes au sein de la société chinoise de vélos électriques Ofo, qui est sortie d’Israël en juillet dernier après seulement une année d’activité dans le pays. L’utilisation des scooters électroniques de Wind, fabriqués par Segway, est réservée aux plus de 18 ans, comme ceux de Bird, et nécessite une application spéciale (disponible uniquement en anglais à ce stade). La société elle-même recharge les scooters sans quai et n’embauche pas ses propres collectionneurs de scooters (comme le fait Bird, qui les appelle « chasseurs »).

Le géant suédois du meuble IKEA va ouvrir un magasin à Tel Aviv. Le magasin relativement petit par rapport aux normes d’IKEA sera situé dans le pavillon 11 du port de Tel Aviv. Le magasin vendra des cuisines et des accessoires, mais pas toute la gamme de mobilier IKEA. Le magasin de Tel-Aviv sera le sixième d’IKEA en Israël. La société suédoise a ouvert son quatrième magasin à Beersheva l’année dernière et son cinquième maga-

sin à Beit Shemesh est en construction. Le premier magasin de la société a été ouvert à Netanya en 2001 (il a été récemment reconstruit après avoir été détruit par un incendie). Un deuxième magasin, le plus important de la société, a été ouvert à Rishon Lezion en 2010 et un troisième magasin à Kiryat Ata en 2014. IKEA compte 403 succursales dans 49 pays, qui accueillent 936 millions de personnes chaque année, tandis que 2,3 milliards de personnes consultent son site Web chaque année. Source : Globes

Decathlon ouvre un nouveau magasin en Israël

A partir de maintenant, le service ne sera disponible que jusqu’à 20h chaque soir, mais un service 24/7 est prévu dans le futur. La loi exige que les conducteurs de scooters électriques portent un casque et limite les scooters électriques aux pistes cyclables ou aux routes situées dans des endroits sans pistes cyclables. Source : Globes

Decathlon ouvre un magasin à Netanya. Ce magasin de 3 000 mètres carrés sera la cinquième de la chaîne française de vente au détail d’articles de sport en Israël. La chaîne française de magasins d’articles de sport, Decathlon, a conclu un accord en vue de l’ouverture de son cinquième magasin israélien. Le magasin de 3 000 mètres carrés sera à Netanya et Decathlon paierait 65 NIS par mètre carré pour un bail de cinq ans. Decathlon, qui est géré en Israël par des représentants de la chaîne française de vente au détail d’articles de sport plutôt que par un franchisé local a ouvert son premier magasin israélien il y a 18 mois. Le magasin

de 3 100 mètres carrés à Rishon Lezion est le plus grand magasin d’articles de sport d’Israël. Depuis l’ouverture du magasin, on se plaint constamment du manque d’inventaire. La société a ensuite signé des contrats de location pour ouvrir deux magasins supplémentaires: un magasin de 3 000 mètres carrés dans le centre BIG Krayot à Haïfa, qui a ouvert ses portes au début de décembre, et un magasin de 3 000 mètres carrés dans le centre commercial G de Gazit Globe à Kfar Saba . Decathlon devrait également déménager son siège et ses bureaux à Kfar Saba. Source : Globes


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Deux grandes villes de Judée Samarie peuplées de juifs ultra-orthodoxes

La population juive en Judée Samarie a augmenté de 3% en 2018, pour atteindre 448.672 personnes. Le Conseil de Yesha a déploré une baisse du taux d’augmentation depuis une décennie, alors qu’il s’élevait en 2008 à 5,8%. “La conclusion qui s’impose est qu’il n’y a pas assez de nouvelles constructions ces dernières années”, affirme le communiqué. Une commission du ministère israélien de la Défense a approuvé fin décembre des plans de construction d’environ 2200 logements dans les villes juives de Judée Samarie, avait annoncé le mouvement pro-palestinien “La Paix Maintenant”. Selon cette ONG, la construction a fait un bond depuis l’arrivée au pouvoir début 2017 du président américain Donald Trump, grand allié du gouvernement de Benja-

min Netanyahu. Depuis, les autorités israéliennes ont approuvé plus de 15.000 logements en Judée Samarie. Les deux plus grandes villes de Judée Samarie sont peuplées dans leur immense majorité d’ultra-orthodoxes. Il s’agit de Modiin Ilit, à l’ouest de Ramallah, avec 72.944 habitants, et Beitar Ilit, au sud de Jérusalem, avec 58.774 habitants, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Les ultra-orthodoxes représentent environ 10% de l’ensemble de la population israélienne et plus d’un tiers de la population de Judée Samarie. Source RTBF

L’Homme du Jour. Le Dr Yuval Gyalchinsky de l’hôpital Beilinson Le Dr Yuval Gyalchinsky de l’hôpital Beilinson possède des photographies à couper le souffle de fœtus immortalisés dans l’utérus au cours des procédures médicales qu’il a effectuées. « Ici, il met sa main dans sa bouche et là, il joue avec son pied », dit-il en regardant ses petits patients avec affection. Vous les voyez, c’est tout simplement captivant. Les fœtus ont une vie à eux que vous ne voyez pas, c’est extraordinaire. » Réaliser des chirurgies intra-utérines sans nuire à la santé du fœtus en développement ou à celle de sa mère est l’un des grands défis de la médecine de pointe. À l’aide d’un mince tube inséré dans la cavité utérine sous anesthésie locale, vous pouvez glisser une caméra et des outils vous permettant d’effectuer de nombreuses tâches.

À ce jour, le Dr Gyalchinsky a effectué des centaines d’opérations de ce type. L’un des fœtus qu’il a opérés était atteint d’une énorme tumeur pulmonaire. « Je suis entré avec une aiguille pour couper l’irrigation sanguine de la tumeur et « l’étouffer ». « C’était particulièrement effrayant. Une toute petite déviation risquait d’endommager les nerfs de la colonne vertébrale. Deux semaines plus tard, nous avons constaté la disparition de la tumeur et la croissance complète du poumon. Cependant, les interventions ne sont pas toujours couronnées de succès, les résultats peuvent être bons, ou très mauvais. La joie et la tristesse dans de tels cas sont si extrêmes que lorsque quelque chose se passe mal et que le fœtus ne survit pas, c’est une tragédie. » Source : Ynet

Au CES 2019, Foldimate dévoile une nouvelle version de machine à plier les vêtements

Nous vous présentons Foldimate, une machine qui plie automatiquement votre linge, dès juin 2017. Après deux ans d’attente, une version aboutie vient d’être présentée lors du CES 2019 de Las Vegas et cette start-up israélienne a été l’une des sociétés les plus en vue de ce salon. Premier élément à prendre en compte, cette machine est toujours imposante. Grosso modo la taille d’un photocopieur de bureau, il ne passera pas inaperçu dans votre buanderie… Son principe de fonctionnement n’a pas changé, il faut positionner son linge individuellement entre deux pinces. Un système de bras plie le vêtement, il est ensuite parfumé avant d’être positionné dans un bac pour le récupérer. Le modèle présenté en démonstration est capable de gérer, des T-shirts, des chemises, des pantalons ou encore des serviettes, mais il ne fonctionne pas avec des draps ou des Sweartshirts. De même, il n’est pas encore capable de plier des vêtements de petite taille, oubliez les chaussettes, les caleçons ou les habits de bébé. Pour voir une démonstration : https://youtu. be/4sYE-Ntl5bg

Pour la première fois, nous avons quelques précisions sur son efficacité et ses performances. Il serait ainsi capable de plier 25 articles (soit une machine à laver complète) en moins de cinq minutes. Une version prête pour la commercialisation devrait arriver avant la fin de l’année 2019 – plus que quelques mois à patienter avant la fin des corvées de pliage. La commercialisation est prévue courant 2019, d’abord sur le marché américain, au prix d’environ 980 euros, avant un lancement éventuel en Asie et en Europe. En France, une étude avait fait ressortir le fait que les femmes consacrent aux tâches ménagères 16 heures par semaine, contre 6 pour les hommes et 17h par semaine à s’occuper des enfants, contre 13h pour les hommes, en moyenne 24 h par semaine pour les femmes et 13 pour les hommes. Soruce : Cnet


JEUX

Edition israĂŠlienne du 16 au 22 Janvier 2019

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