Israël Actualités n°54 - Edition Israélienne by epsilon media Associés

GRATUIT - N°54 - Edition israélienne du 17 au 23 Juillet 2019

Journal israélien en langue française

ÉDITO

Edition israélienne du 17 au 23 Juillet 2019

L’Iran, cette menace que le monde refuse de voir…

Lorsque l’on ouvre un livre d’histoire, que l’on plonge dans les pages les plus noires de notre passé, la première question qui vient à l’esprit est celle de l’état d’esprit, justement. Que pensaient, que faisaient, que disaient ceux qui ont vécu la période ? Comment ontils pu laisser faire sans réagir ? Cette question, je n’aurais jamais cru devoir me la poser. Il ne se passe plus une journée sans qu’elle s’impose à moi, comme une évidence funeste. Que dirons-nous à nos enfants, lorsqu’ils nous demanderont pourquoi nous n’avons rien dit, rien fait ? Et que pouvons-nous faire, justement, lorsque le monde semble devenu fou et que ce sont les fous qui mènent la danse, avec la bénédiction ou du moins la tolérance de ceux qui se disent du côté du bien et de la démocratie…

Il y a quelques années, quelques mois à peine, l’Europe s’obstinait à vouloir conclure des accords avec l’Iran et ses mollahs. Comment, lorsqu’on est un dirigeant démocratique élu, que l’on croit aux valeurs républicaines et à celles des Lumières, peut-on imaginer qu’un tel pacte ait quelque valeur pour les fous d’Allah ? Comment peut-on s’imaginer que ces menteurs, dictateurs, monstres torturant, volant, opprimant et réprimant leur propre peuple puissent être sincères lorsqu’ils donnent une parole ? S’avise-ton, en milieu sauvage, de dire au lion, au tigre : « d’accord, je te laisse faire ce que bon te semble. Mais ne me dévore pas. J’ai ta parole n’est-ce pas ? » L’ogre iranien a acquiescé lorsque les Européens lui ont soutiré de vaines promesses. Ce n’est jamais un problème, pour les Gardiens de la Révolution de promettre des lendemains qui chantent. Même s’ils n’ont rien d’autre en réserve que des lendemains qui déchantent. Pour leurs sujets comme pour le monde entier… Aujourd’hui, les voilà donc qui font entendre de sourds bruits de bottes et de chars en mouvement. Pas vraiment prêt à rentrer dans le rang, le régime iranien fait de la surenchère, il fanfaronne et croit pouvoir tenir tête aux Américains et aux pays arabes inquiets de le voir financer le terrorisme et encourager les ferments d’instabilité de la région à proliférer. Pourtant, cette danse iranienne n’est qu’une farandole. Car rien, dans ce que prêchent les mollahs n’est réalité : l’Iran et c’est un fait n’a pas les moyens de ses ambitions, et encore moins ceux de ses fanfaronnades. Alors il joue sur la provocation et compte sur ses affidés, Hezbollah au Nord, Hamas au Sud, pour faire des dégâts Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France Directeur commercial France: Patrick Haddad : 06 42 22 17 56

et surtout jouer, devant les caméras du monde entier, le rôle des martyrs, obligés de courber l’échine devant le monstre sioniste. Le scénario est plus ou moins toujours le même, mais le monde s’en accommode et verse des larmes de crocodile, alors pourquoi en changer ? Côté israélien, le peuple attend une réponse ferme. Il faudra, disent ceux que le statu quo fait de menaces et de provocations a fini par lasser, en finir avec les terroristes, neutraliser nos ennemis une bonne fois pour toutes. Car un Iran ayant l’arme nucléaire en mains n’est pas acceptable. Même les Russes, au double discours trouble en la matière, semblent le penser, puisque jamais le régime de Poutine ne contre l’aviation israélienne lorsqu’elle détruit les installations iraniennes en Syrie. A l’intérieur du pays, une volonté semble émerger : celle de ne plus revivre les pluies de missiles avec pour seule réponse, mollesse et cessezle-feu fragile. Pourquoi autant de complaisance à l’égard des ennemis d’où qu’ils viennent ? Le peuple s’interroge et le retour aux urnes, à la fin de la période estivale, devrait encourager les politiques à faire preuve de fermeté. Que ce soit avec les Iraniens, les Libanais, ou le Hamas, à Gaza. Dans ce magma aussi tourmenté que complexe, qu’est l’échiquier géopolitique, au ProcheOrient, une lueur, peut-être, semble émerger : même s’il fait le fier, à grand renfort d’annonces sur le dépassement des seuils d’uranium enrichi, il faudrait bien plus pour que l’Iran se dote de la bombe atomique. Comme d’habitude, il s’agit de provoquer et de faire de la mousse. D’essayer de faire peur aussi. Et même si la vigilance est toujours de mise, avec ce genre d’énergumènes, les mollahs et les ayatollahs ne sont que ce qu’ils ont l’air d’être : des roquets furieux, capables de japper fort, de mordre même, de faire peur et de faire mal, aussi. Mais certainement pas de sortir, tous seuls, de la boue et de la nuit, dans lesquelles ils ont eux-mêmes plongé, entraînant avec eux leur peuple et leur pays… Veuillez noter, chers lectrices et lecteurs, que ce numéro est la dernière parution avant la pause de l’été. Nous vous retrouverons, avec plaisir et enthousiasme, pour la prochaine parution fin août 2019. Toute l’équipe d’Israël Actualités se joint à moi pour vous souhaiter de très belles vacances. Am Israël Haï, Alain Sayada

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Le mot de Torah : Tirage au sort ? Ou la logique du monde Commençons par une plaisanterie à propos de deux nechamot l’une d’un Hassid Habad et l’autre d’un Hassid Breslev qui arrivent dans le monde futur et sont envoyées au Guehinom. Le Hassid Breslev commence à crier :»Rabbi Nachman sauve-moi!». Rabbi Nachman arrive attrape le Hassid par ses peot et l’amène directement au Gan êden. Le Hassid Habad observe ce qui se passe et immédiatement commence aussi à crier:» Rabbi sauve-moi !». Le Rabbi de Loubavitch arrive et lui dit :»si tu es déjà là il semblerait qu’ici se trouve ta mission ouvre donc ici un Beth Habad...» Dans la paracha de la semaine est relaté le partage de la terre d’ Israël auprès des tribus d’Israël. Le partage se fait de façon très instructive - d’une part il est écrit :»aux nombreux une grande terre et aux peu nombreux une petite terre», c’est-à-dire que l’on octroie un territoire plus grand à la tribu dont la population est nombreuse et une petite parcelle de terre à une tribu moins peuplée. D’autre part la Torah dit :»uniquement par le tirage au sort le territoire sera départage». Autrement dit il a été procédé à un tirage au sort consistant à tirer le nom d’une tribu d’une boîte et la portion de terre qui lui était destinée d’ une autre boîte.Et là se produisait un miracle: le tirage correspondait bien à la dimension démographique de la tribu concernée . A priori il semble étrange de partager ainsi la terre .Si le partage doit suivre la logique de taille de la tribu pourquoi donc établir un tirage au sort et si l’on met en place un ti-

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rage au sort pourquoi la torah ordonne-t-elle d’attribuer une parcelle de terre en fonction de la grandeur de la tribu. Est ce que le résultat du tirage ne sera pas satisfaisant dans tous les cas ? En fait ici la Torah nous enseigne qu’on doit vivre sa vie d’après la raison et en même temps savoir que d’en Haut on dirige chacun de ses pas. Nous sommes sûrs d’avoir fait le choix de notre lieu d’habitation de notre type d’emploi ...mais la Torah nous dit :»sache qu’en Haut au delà de ta raison il y a un sort divin qui te dirige. Tu penses que c’est à toi que revient le choix d’habiter tel endroit ou te promener dans tel lieu précis parce que l’idée t’en est venue mais sache qu’en vérité c’est de là Haut qu’on a guidé tes pas parce que précisément ta mission se situe là. Ouvre bien les yeux et sois vigilant : Comprends le but pour lequel tu es arrivé ici. La Hassidout nous enseigne qu’à chaque endroit où l’on se trouve on se doit d’être l’émissaire de D.ieu et aider les juifs matériellement et spirituellement. Que Hashem nous aide à identifier et accomplir notre mission personnelle et ainsi amener la délivrance parfaite et de façon imminente ! Chabat chalom! Rav Meir Haiun Beth Habbad de Hadera

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Edition israélienne du 17 au 23 Juillet 2019

«Certains Européens ne se réveilleront pas avant que les missiles iraniens ne leur tombent dessus»

«Cela me rappelle l’apaisement européen des années 1930», a ajouté le Premier ministre israélien Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a condamné lundi la réponse de l’Union européenne aux violations de l’accord nucléaire par l’Iran, rappelant que celle-ci rappelait l’échec de la diplomatie avec l’Allemagne nazie avant la Seconde Guerre mondiale.

Nucléaire: l’Iran pourrait «revenir à la situation» d’avant l’accord de 2015 (porte-parole iranien) «Si les Européens et les Américains ne veulent pas agir conformément à leurs engagements» L’Iran pourrait revenir à la situation qui prévalait avant la conclusion en 2015 de l’accord international sur son programme nucléaire, a déclaré lundi le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA). «Si les Européens et les Américains ne veulent pas agir conformément à leurs engagements, nous aussi, en réduisant nos engagements, nous contrebalancerons cela et reviendrons à la situation d’il y a quatre ans», a indiqué Behrouz Kamalvandi, cité par l’agence officielle Irna. En riposte à la décision américaine de sortir unilatéralement en mai 2018 de cet accord conclu le 14 juillet 2015, l’Iran a commencé à s’affranchir progressivement de certains de ses engagements pour forcer ses partenaires à agir pour sauver ce pacte. «Ces mesures ne sont pas prises obstinément. Elles le sont pour donner une occa-

sion à l’autre partie de revenir à la raison et de remplir ses obligations», a dit M. Kamalvandi, alors que les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne sont réunis à Bruxelles pour tenter de sauver l’accord.

«Cela me rappelle l’apaisement européen des années 1930», a indiqué M. Netanyahou dans une vidéo après les propos de la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, selon lesquels «aucune des parties à un accord sur le nucléaire de 2015 avec l’Iran ne considérait son enrichissement accru en uranium comme non-conforme». «Ensuite, il y a aussi ceux qui se sont mis la

tête dans le sable et qui n’ont pas vu le danger qui approche», a ajouté M. Netanyahou. «Certains Européens ne se réveilleront pas avant que les missiles nucléaires iraniens ne leur tombent dessus. Mais il sera alors trop tard, bien sûr», a-t-il souligné. Israël estime que si les puissances européennes se joignaient à Washington pour réimposer des sanctions à Téhéran, cela pourrait inciter les Iraniens à entamer des négociations sur un accord nucléaire plus restrictif. Les Européens sont décidés à jouer leur vatout pour sauver l’accord sur le nucléaire avec l’Iran, mais l’impossibilité de contourner les sanctions américaines leur laisse peu de chances de répondre aux attentes de Téhéran, ont averti leurs ministres des Affaires étrangères réunis lundi à Bruxelles.

Nucléaire : l’Iran prêt à négocier si les USA lèvent les sanctions

Conclu entre Téhéran et le Groupe des Six (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) après des années d’efforts, l’accord prévoit une limitation du programme nucléaire iranien en échange de la levée des sanctions internationales contre l’Iran.

Téhéran a annoncé lundi 8 juillet désormais produire de l’uranium enrichi à au moins 4,5% L’Iran est prêt à négocier «Nous avons toujours cru au dialogue (...) S’ils lèvent les L’Iran avait décidé en mai, un an après le retrait unilatéral des Etats-Unis de l’accord

international de 2015 visant à limiter son programme nucléaire, de cesser de limiter ses réserves d’eau lourde et d’uranium enrichi. Washington avait ensuite imposé de nouvelles sanctions à plusieurs secteurs économiques iraniens. Téhéran a annoncé lundi 8 juillet désormais produire de l’uranium enrichi à au moins 4,5%, un niveau prohibé.

À LA UNE

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Yom Hevron, « une nécessaire affirmation de notre droit sur la terre d’Israël tout entière »

Jacques Kupfer est co-président du Likoud Mondial et Président d’Israël Is Forever. C’est à l’initiative de cette association que se tient, chaque année, l’important rassemblement du Yom Hevron. Le 14 août prochain, tous les juifs francophones et français sont invités à se joindre en masse aux festivités qui ont lieu dans la ville de Hébron. L’occasion, pour l’association de réaffirmer le lien du peuple juif avec la terre d’Israël tout entière… Entretien, sur le sujet, avec Jacques Kupfer, promoteur de l’événement…

Comme l’an dernier, vous invitez, le 14 août prochain, les juifs francophones d’Israël et les Français juifs présents dans le pays à se joindre au rassemblement de Yom Hevron. Que représente cette journée, pour vous ? Il s’agit de réaffirmer notre droit sur notre terre, sur toute notre terre. Il faut donc être là et montrer à nos pionniers qui vivent dans cette ville malgré les difficultés que nous les soutenons, montrer aussi à nos soldats que nous sommes fiers d’eux, de leur courage et de leur abnégation. Que représente Hébron, pour vous, mais surtout pour le peuple juif ? Hébron est le deuxième lieu saint du pays. Les tombeaux de nos patriarches le prouvent. C’est la première capitale construite par le Roi David, la ville qui abrite les caveaux d’Abraham, Isaac et Yaacov. On dit que toutes les âmes passent par cette caverne, pour atteindre la porte du Paradis. C’est donc un site fondamental pour le judaïsme et le peuple juif. Pour l’affirmer haut et fort et battre en brèche les mensonges de l’ONU, de l’Unesco et de tous les islamo-gauchistes qui voudraient que nos lieux saints deviennent, par un tour de passe-passe, ceux de l’islam, il faut être sur place, en ce 14 août. Comme pour le tombeau de Rachel, dernièrement, la légitimité du peuple juif et de ses droits sur la ville de Hébron est régulièrement battue en brèche par les institutions internationales. Que pensez-vous des décisions et affirmations de ces organisations faisant de ces lieux saints de hauts lieux de l’islam ? Pourquoi cela devrait-il nous étonner ? Ce n’est qu’un mensonge de plus affirmant, toujours un peu plus la volonté internatio-

nale de nier notre légitimité au retour. Cette terre est juive tout entière, il suffit de creuser un peu pour en constater les preuves, sous la forme de vestige. Je mets quiconque, historiens, archéologues, gauchistes plaidant pour ceux qui se disent Palestiniens de trouver un quelconque vestige accréditant leur lien avec Israël. La Palestine est un mythe, n’en déplaise à ceux qui voudraient, par exemple, faire de Jérusalem, une capitale internationalisée… Cette journée a d’autant plus de sens, pour le courant de la droite israélienne, puisqu’elle intervient entre les deux passages aux urnes, afin de faire émerger, enfin, un gouvernement… C’est vrai. La chose est entendue sur un point : les juifs israéliens votent essentiellement à droite. Le système électoral israélien a fait qu’à quelques centaines de voix près, certains n’atteignent pas les seuils d’éligibilité, comme Bennett et Shaked et que d’autres, qui l’ont atteint en revanche, laissent leur ego prendre le pas sur le bien public. J’ose espérer que les électeurs prendront acte, en septembre, de cette donne électorale et sauront voter utile… Faut-il les appeler à prendre leurs responsabilités ? Disons que ce sont plutôt les responsables politiques que j’appelle à prendre leurs responsabilités, en ne dispersant pas les voix. Il y aura d’ailleurs des ministres, à Hébron, le 14 août prochain, et nous comptons bien les interpeler sur le sujet de l’alyah des juifs de France, qu’il faut rendre plus fluide : il n’est pas normal que les juifs venus de France se retrouvent pris au piège de tracasseries administratives au lieu d’être soutenus ! Il y a, sur ce sujet, des efforts à faire, et donc, des efforts à demander…

Netanyahou met en garde le Hezbollah contre des «représailles écrasantes» «Si le Hezbollah ose commettre l’erreur d’attaquer Israël nous lui infligerons un coup militaire dévastateur» Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a réagi dimanche aux menaces du chef du mouvement libanais Hezbollah, allié de l’Iran, et mis en garde le groupe chiite contre des «représailles écrasantes», s’il osait faire «la bêtise d’attaquer Israël». Vendredi, Hassan Nasrallah a prévenu que le Hezbollah était capable de mener des opérations de «destruction massive contre Israël», affirmant qu’il dispose d’une botte secrète «que je ne révélerai pas». Il a prévenu que les principales installations israéliennes le long de la côte méditerranéenne, notamment à Tel-Aviv, étaient «à portée» des roquettes du mouvement chiite. «L’Iran a la capacité de bombarder Israël avec force et férocité», a-t-il par ailleurs ajouté. Lors du conseil des ministres dimanche, Benyamin Netanyahou a répondu sans équivoque. «Soyons clairs. Si le Hezbollah ose commettre l’erreur d’attaquer Israël, nous lui infligerons un coup militaire dévastateur», a-t-il lancé.

Mardi dernier, le Premier ministre israélien a également mis en garde Téhéran contre la puissance des avions de combat F-35 israéliens qui «peuvent atteindre tout endroit au Moyen-Orient y compris l’Iran», selon un communiqué de son bureau. «L’Iran menace de nous détruire, il ne devrait pas oublier que ces avions peuvent arriver n’importe où au Moyen-Orient, y compris en Iran et bien entendu en Syrie», a affirmé M. Netanyahou. En juin, le Premier ministre israélien avait sommé ses ennemis de ne pas «tester» son pays.

À LA UNE

Edition israélienne du 17 au 23 Juillet 2019

L’ONU «préoccupée» par des restrictions US à une visite de Zarif à New York

«Si nous voulions développer des armes nucléaires, nous aurions été capable de le faire il y a longtemps» Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, doit participer mercredi à une réunion de l’ONU à New York sur le développement durable, après avoir obtenu un visa assorti de restrictions américaines qui ont suscité des critiques lundi de l’Organisation. Washington, qui a menacé récemment de prendre des sanctions contre le ministre iranien, lui a accordé un visa d’entrée, tout en limitant sa capacité à se déplacer, selon le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo. Selon lui, le chef de la diplomatie iranienne utilise les libertés d’accueil octroyées par les Etats-Unis afin «de diffuser une propagande malveillante». Le secrétariat de l’ONU «est au courant de mesures restrictives imposées récemment

Mazalhome : Quoi de mieux qu’un client satisfait ?

par le pays d’accueil (du siège des Nations unies, les Etats-Unis) au personnel de la mission permanente de l’Iran» auprès de l’Organisation, a indiqué à des médias son porte-parole adjoint, Farhan Haq. Il «est en contact étroit avec les missions (diplomatiques) permanentes des EtatsUnis et de l’Iran à ce sujet et a transmis ses préoccupations au pays hôte», a-t-il ajouté. Dans un entretien avec la chaîne NBC, M. Zarif, arrivé ce week-end à New York, a accusé les Etats-Unis de «jouer avec le feu» tout en assurant une nouvelle fois que son pays ne souhaitait pas se doter de l’arme nucléaire. «Nous ne somme pas sur le point de développer des armes nucléaires. Si nous avions voulu développer des armes nucléaires, nous aurions été capable de le faire il y a longtemps», a-t-il affirmé.

Cher Pascal, Je voulais simplement vous remercier pour le travail fait par votre entreprise. Vous avez entièrement rénové dans les délais (2 mois et demi) un appartement de 90m². J’ai apprécié la qualité des différentes prestations et particulièrement le sérieux de vos ouvriers. Vous m’avez remis un appartement «prêt à emménager et à habiter», dans les délais souhaités et je vous en remercie encore une fois. Shavoua’Tov et bien à vous

Trump à quatre élues démocrates: «Si vous n’êtes pas heureuses ici, vous pouvez partir» «Ce sont des gens qui haïssent notre pays. Elles lui vouent une haine viscérale» Le président américain Donald Trump a de nouveau attaqué violemment lundi quatre élues démocrates issues de minorités en les accusant «d’aimer les ennemis» de l’Amérique et en leur disant de quitter les EtatsUnis si elles n’y étaient pas heureuses. «Ce groupe de quatre personnes», «elles se

plaignent constamment», a-t-il lancé à la Maison Blanche en référence à Alexandria Ocasio-Cortez de New York, Ilhan Omar du Minnesota, Ayanna Pressley du Massachusetts et Rashida Tlaib du Michigan. «Ce sont des gens qui haïssent notre pays. Elles lui vouent une haine viscérale», a-til ajouté. «Si vous n’êtes pas heureuses ici, vous pouvez partir», a-t-il conclu.

À LA UNE

Edition du 17 au 23 Juillet 2019

Gilbert Montagné : « j’ai hâte de jouer en Israël et de faire la fête ! » Il est de ces artistes qui défient les modes et les ans. De ceux qui accompagnent les familles de 7 à 127 ans. De ceux qui savent aussi, faire naître la joie et dont la musique donne immanquablement envie de danser. Gilbert Montagné a choisi, pour notre plus grand plaisir, son destin de troubadour et sème, depuis des décennies, des notes de musique où le mène le vent, lui qui, de son aveu même « adore voyager ». Amoureux d’Israël au point d’en avoir fait sa patrie depuis quelques années, le chanteur sera en tournée cet été, en Israël. Des concerts qu’il envisage avec autant de joie que de fierté. Entretien enjoué ! nouvelle ambiance, d’un autre univers. La salle est en plein air, et j’ai très envie de respirer, sur scène, les effluves de la brise marine. C’est à ça, à ce genre de plaisir que je fonctionne ! Cela me rappelle un peu les concerts que je donne dans le Sud de la France. Là-bas, ce sont les bruits, qui, en plus des odeurs, rendent l’expérience magique… Gilbert Montagné, votre tournée estivale passe par Israël pour deux dates cet été. Quelle émotion vous inspire cette étape ? Beaucoup de joie ! J’ai hâte d’y être et de faire la fête. De rencontrer ce public aussi. Il y a pour moi, une émotion particulière à jouer en Israël. Une sensation aussi, qui, cette fois-ci, sera différente, car je dois jouer dans deux très beaux endroits. J’adore l’amphithéâtre Braufmann, où je joue, à Tel Aviv, le 12 août c’est une très belle salle.Et je vais découvrir l’amphithéâtre de la Mer, à Netanya. Netanya est peut-être la ville la plus francophone du pays. Celle d’ailleurs où vos fans sont le plus nombreux. Est-ce pour retrouver ce public que vous avez décidé, pour cette mini-tournée israélienne, de jouer à Netanya ? Il n’y a pas forcément de calcul sur le potentiel francophone de la ville. Plutôt une envie d’une

Quels bruits par exemple ? Le chant des cigales, qui en fin de journée, en particulier quand elle a été chaude, accompagne les mélodies. Ici, en Israël, c’est le chant des oiseaux qui offre un écho aux chansons. J’adore… Des sons qui vous sont familiers désormais, puisqu’Israël n’est pas juste un pays qui vous accueille ponctuellement. C’est aussi, pour vous, l’ole hadash, votre patrie… C’est vrai. Ce fut, en 2014, l’aboutissement d’un cheminement personnel. En faisant mon alyah, j’ai marqué mon accord avec la terre d’Israël, j’ai dit mon amour pour ce pays. Mais j’en ai déjà beaucoup parlé, vous savez ! Sous quels auspices, envisagez-vous ces concerts estivaux ? Je fête mes 50 ans de carrière et pour tout ce bonheur récolté, j’ai envie de remercier le public. De l’emmener vers le rêve, de le conduire

où il ne va pas tout seul. « Je suis très geek, j’adore les réseaux sociaux » Avec des tubes célèbres inscrits dans toutes les mémoires ou des nouveautés ? Les deux. J’ai sorti le 24 mai dernier, un double CD enregistré aux Folies Bergères qui sera le fil conducteur. J’ai envie aussi d’offrir au public un nouveau titre. Mais les temps changent et la technologie ne nous permet plus hélas, de rôder des chansons sur scène. En quelques minutes, une nouvelle chanson est publiée sur les réseaux sociaux. Cela nous oblige, nous, artistes, à réinventer notre métier pour le réenchanter…

attendent. Avec impatience d’ailleurs, vous vous en doutez ? Oui. Ca fait toujours du bien aux gens, au public, de voir les artistes venir à eux. Pour nous aussi c’est important. En ce qui me concerne, j’adore voyager, j’ai toujours mon passeport dans la poche, au cas où une envie d’ailleurs me prendrait subitement. Les gens pensent à tort qu’être ici ou là ne fait aucune différence, quand on est non-voyant. C’est une grosse erreur. Je me crée mes propres cartes postales. Par exemple, je rentre de Moscou et j’ai été impressionné par la largeur des rues, des avenues. C’est grandiose !

Quel lien entretenez-vous, justement, avec le virtuel ? Ah je suis très geek ! J’adore les réseaux sociaux, je suis suivi par 200 000 personnes, des fans du monde entier, et je me fais des reproches, car je ne suis pas aussi présent que je le devrais ! A ce propos, j’ai des fidèles qui essaient d’assister à tous mes concerts. Certains n’ont jamais mis les pieds en Israël, ils le feront à cette occasion. Je trouve ce geste très touchant. C’est aussi la preuve que la musique est une formidable source de liens…

Quelles sont les cartes postales d’Israël qui habitent vos pensées dans ce cas ? Oh il y en a beaucoup, comme il m’en reste encore beaucoup à découvrir. Mais je dirais que le Mur, le Kotel, est un endroit à part. C’est beau. On est, à cet endroit, à 83 mètres du saint des saints. Moi, j’en repars toujours ému. Et puis, il y a en Israël, la chaleur et le soleil. Je l’avoue, je suis heureux quand je visite ou que je joue dans un pays chaud. J’aime de moins en moins le froid… La chaleur, celle d’Israël notamment, est une invitation à la joie, au plaisir ! Et ce plaisir, je l’anticipe en pensant au public !

Il y aura donc, lors de ces concerts israéliens, ceux qui vous suivent et ceux qui vous

Israël Actualités © Crédit photo Christian KERF

FRANCE

Edition israélienne du 17 au 23 Juillet 2019

Un humoriste accuse Gad Elmaleh de plagiat pour le sketch du «blond»

Meurtre de Sarah Halimi : le parquet de Paris annonce avoir fait appel de l’ordonnance des juges

L’hypothèse des juges a relancé la crainte des parties civiles : que Kobili Traoré ne soit jamais jugé Le parquet de Paris a interjeté appel lundi de l’ordonnance des juges d’instruction chargés de l’enquête sur le meurtre de la sexagénaire juive Sarah Halimi en 2017 à Paris, dans laquelle ils estimaient «plausible» l’abolition du discernement du suspect. L’hypothèse des juges, signifiée vendredi dans une ordonnance, a relancé la crainte des parties civiles que le suspect, Kobili Traoré, 29 ans, ne soit jamais jugé, alors que le parquet de Paris avait réclamé le 17 juin son renvoi devant une cour d’assises pour «homicide volontaire» à caractère antisémite. Selon une source proche du dossier, les ma-

gistrats instructeurs, comme le prévoit la loi, devaient saisir la chambre de l’instruction «pour apprécier les suites médicales et juridiques» à donner à cette affaire, qui a déclenché il y a deux ans un vif débat médiatique. Vendredi, des avocats de parties civiles avaient déjà annoncé leur intention de faire appel de cette ordonnance. Dans la nuit du 3 au 4 avril 2017 à Paris, Kobili Traoré, pris d’une «bouffée délirante», selon les experts, s’était introduit chez sa voisine Lucie Attal - aussi appelée Sarah Halimi -, âgée de 65 ans, au troisième étage d’un immeuble HLM du quartier populaire de Belleville, après avoir traversé l’appartement d’une famille d’amis qui s’étaient barricadés dans une chambre.

«J’en ai plus rien à foutre, j’ai décidé de parler», a affirmé l’humoriste Kamel Bennafla

travail de Gad Elmaleh et plusieurs autres humoristes comme Titoff, Steven Wright ou encore Jerry Seinfeld.

L’humoriste Kamel Bennafla, 62 ans, a accusé Gad Elmaleh de lui avoir volé son sketch du blond et dénonce les pratiques de l’interprète de Chouchou dans les colonnes de la revue du magazine Society.

Society pointe du doigt à son tour un autre plagiat éventuel. Pour sa série Netflix Huge en France, Gad Elmaleh se serait aussi beaucoup inspiré de Very Famous in France, un projet que la romancière Amanda Sthers a développé il y a plusieurs années pour Patrick Bruel.

Le Blond constitue le plus célèbre personnage de Gad, décliné sur scène et dans trois bandes dessinées. «J’en ai plus rien à foutre, j’ai décidé de parler», a affirmé Kamel Bennafla. Leur rencontre remonte à la fin des années 1990 dans une émission d’Europe 2 Avignon animée par Tex. Kamel Bennafla a alors un sketch, qu’il joue depuis 1997: Ma femme au ski. Les accusations de plagiat autour de l’interprète de Chouchou ont fait surface depuis une vidéo publiée le 28 janvier 2018, par le Youtubeur CopyComic, dans laquelle il pointait du doigt les ressemblances entre le

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Controverse entre Israël et Total, qui juge trop «complexe» d’y investir

Le groupe pétrolier et gazier français Total s’est attiré les foudres d’Israël après avoir estimé qu’il était trop compliqué d’y investir, selon un article du Financial Times paru lundi. Le PDG de Total Patrick Pouyanné juge qu’il est trop «complexe» d’investir en Israël malgré les importants gisements gaziers du pays, selon des propos rapportés par le quotidien britannique. «Nous aimons les situations complexes... jusqu’à un certain point. Soyons clairs», poursuit-il. «Nous allons envisager une réaction car il est totalement inacceptable de boycotter» Israël, a répondu le ministre israélien de l’Énergie, Yuval Steinitz, également cité dans le Financial Times. Les entreprises qui refusent d’investir en

Israël ont «des décennies de retard» et sont soumises à la «tyrannie et à la dictature» de l’Iran, estime-t-il. Total, sollicité par l’AFP, n’a pas souhaité faire de commentaire dans l’immédiat. Israël bénéficie de ressources de gaz naturel en mer, avec le gisement Tamar, exploité depuis 2013, et l’important gisement Leviathan. Total a une présence très limitée en Israël mais est en revanche très actif dans plusieurs pays de la région. Le groupe a été contraint l’an dernier de renoncer à un important projet gazier en Iran en raison du retour des sanctions américaines contre ce pays.

Victoire de l’Algérie: fête et débordements en France

Les interpellations comptent aussi certains débordements de festivités du 14-Juillet Pas moins de 282 personnes ont été interpellées dimanche soir, notamment lors de heurts intervenus dans plusieurs villes de France en marge des célébrations de la qualification de l’Algérie pour la finale de la CAN, a annoncé lundi le ministère de l’Intérieur. Sur ces 282 personnes, 249 ont été placées en garde à vue, selon un bilan du ministère réalisé à 06H00. Ces interpellations sont «essentiellement» liées aux incidents en marge des célébrations de la victoire de l’Algérie, mais comptent aussi certains débordements de festivités du 14-Juillet, a précisé l’Intérieur. Des milliers de supporters des «Fennecs» sont descendus dans la rue dimanche soir pour fêter la qualification de l’Algérie pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations.

Une éminente chercheuse franco-iranienne détenue en Iran

A Paris, où des incidents entre supporters et forces de l’ordre ont eu lieu sur les Champs-Elysées, 50 personnes ont été interpellées dans la soirée et 202 ont fait l’objet de vidéoverbalisation pour des conduites dangereuses de véhicules, a indiqué la Préfecture de police. Des troubles ont également eu lieu à Lyon et à Marseille, où le Vieux Port avait été interdit d’accès dimanche soir. Des heurts se sont déroulés notamment jusque tard dans la nuit dans le secteur de la porte d’Aix, où les forces de l’ordre ont riposté aux jets de projectiles avec des tirs de gaz lacrymogène. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a félicité dans un tweet lundi matin «les policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers mobilisés toute la nuit» pour «leur réactivité et leur professionnalisme (qui) ont permis de contenir les violences et d’appréhender leurs auteurs».

«La France appelle les autorités iraniennes à faire toute la lumière sur la situation»

Une éminente anthropologue franco-iranienne, Fariba Adelkhah, associée à plusieurs réseaux scientifiques et spécialiste de l’Islam chiite, est actuellement détenue en Iran dans un contexte de vives tensions internationales entre Téhéran et l’Occident. Le ministère français des Affaires étrangères a confirmé lundi l’arrestation de Mme Adelkhah sans en préciser la date mais celleci remonterait au 5 juin et la chercheuse est depuis détenue à la prison d’Evin, dans le nord de Téhéran. Selon M. Bayart, professeur à l’Institut des Hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, la chercheuse «a pu recevoir la visite de sa famille et n’est pas maltraitée» malgré la sinistre réputation de ce lieu de détention. Les autorités françaises n’ont cependant

pas pu entrer en contact avec leur ressortissante malgré leurs demandes, a indiqué lundi le ministère des Affaires étrangères : «la France a effectué des démarches auprès des autorités iraniennes pour obtenir de leur part des informations sur la situation et les conditions de l’arrestation de Mme Adelkhah et demander un accès consulaire» à sa ressortissante, mais n’a reçu «aucune réponse satisfaisante» à ce jour, précise le ministère dans un communiqué. Sur le site officiel du gouvernement iranien, un porte-parole, Ali Rabiï, affirme pour sa part: «Je n’ai aucune information à ce sujet. J’ai entendu cette information mais je ne sais pas qui l’a arrêtée ni pour quelle raison». «La France appelle les autorités iraniennes à faire toute la lumière sur la situation de Mme Adelkhah et leur réitère ses demandes, en particulier celle d’une autorisation sans délais pour un accès consulaire», a insisté le ministère français.

ISRAËL

Edition israélienne du 17 au 23 Juillet 2019

Un Israélien va tenter la traversée de la Manche à la nage

«On ne peut pas traverser la Manche sans être fort dans sa tête», confie le sportif à i24NEWS

en eaux libres à de multiples reprises, pour Daniel Katsir, la préparation est aussi bien physique que mentale.

Depuis des mois, un Israélien originaire de Haïfa s’entraîne quotidiennement pour réussir un pari fou : celui de traverser la Manche à la nage, et ce sans assistance.

«On ne peut pas traverser la Manche sans être fort dans sa tête», explique l’Israélien. «Tu ne vois rien, tu ne t’arrêtes pas de nager, ça peut être déprimant et il faut un mental d’acier», poursuit-il.

Dès l’âge de 3 ans, Daniel Katsir a commencé à faire des longueurs dans les piscines israéliennes. «J’aspire toujours à être le meilleur, à être le numéro un. Pour être le numéro un il faut s’entraîner dur et je le fais tous les jours», confie-t-il à i24NEWS. Déjà sacré champion d’Israël de natation

Et il sait de quoi il parle : en 2014, le champion a déjà tenté de traverser les 37 km séparant la France de l’Angleterre via la mer épi-continentale, sans toutefois réussir. Très bientôt, le sportif s’attaquera de nouveau à «l’Everest de la natation», espérant être le premier Israélien à réussir la traversée de la Manche à la nage.

Un Israélo-Américain met la main sur du pétrole syrien

Le premier centre culturel arabe ouvre ses portes dans la plus grande ville bédouine d’Israël la création de cet atelier et sans eux, nous n’aurions pas pu réaliser ce rêve. Je remercie donc le conseil municipal de Rahat, le centre public de Rahat, l’Institut supérieur de la représentation à Beersheva et la Direction de la culture et des arts du Mifal Hapayas, le ministère de la Culture et des Sports et le théâtre du Néguev dans le sud d’Israël», a-t-il ajouté. La communauté bédouine souffre de marginalisation culturelle et artistique Le premier centre culturel arabe du Négev ouvrira ses portes à Rahat l’été prochain. La municipalité de la ville a approuvé le plan de création de ce centre qui s’étend sur plus de 1700 m², avec un budget estimé à 30 millions de Shekels (soit 7.2 millions d’euros). Le projet, qui a vu le jour le 28 janvier 2018, permettra à la communauté de Rahat et en particulier aux jeunes, d’avoir un accès privilégié aux arts de la scène: cinéma, théâtre, arts plastiques, musique et à d’autres activités culturelles et artistiques. Le centre comportera plusieurs salles où seront dispensées des formations ainsi qu’une grande salle équipée des dernières technologies où se tiendront les représentations. «Nous voulons mettre l’accent sur le patrimoine culturel des Bédouins du Néguev et le faire connaître. Nous espérons que ce nouveau centre attirera les touristes, les artistes et les intellectuels d’Israël et du monde entier,» a affirmé Faiz Abu Sahiben, le maire de Rahat. «Nous avons longtemps attendu la mise en place de cet édifice culturel; il profitera non seulement aux 70.000 habitants de Rahat, mais aussi à tous les bédouins du Néguev. Il est très important que ce centre promulgue la culture et les arts dans le Néguev et sensibilise les jeunes,» a déclaré Kaid Abu-Latif, directeur artistique du théâtre Mehabash de Rahat depuis 2016.

Moti Kahana a confié à i24NEWS vouloir apporter son aide aux civils syriens Un Israélien disposant également de la nationalité américaine a réussi à conclure un accord avec les Kurdes de Syrie pour obtenir du pétrole local. L’or noir sur lequel Moti Kahana a mis la main est situé dans l’Est de la Syrie, au sein d’une région qui était par le passé contrôlée par Daesh ; le pétrole local était alors vendu à des pays tels que l’Iran. Moti Kahana a confié à i24NEWS qu’en faisant affaire avec les Kurdes – qui dirigent aujourd’hui cette partie du territoire – il veut apporter son aide aux civils syriens.

Selon l’homme d’affaires, le nombre de barils vendus quotidiennement pourrait atteindre les 450.000 unités, une quantité près de quatre fois supérieure aux volumes achetés par l’Iran ou la Syrie par le passé. Pour pouvoir commencer les opérations d’achat et de revente, Moti Kahana nécessite toutefois d’obtenir l’autorisation de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEC). L’Israélo-Américain, homme d’affaires et philanthrope, a déjà effectué plusieurs missions humanitaires dans le pays frontalier à l’Etat hébreu, permettant notamment le sauvetage de l’une des dernières familles juives de Syrie, transportée vers Israël en 2014.

Quelques 300.000 bédouins vivent dans le Néguev, 140.000 dans des villages reconnus et 90.000 dans des villages non reconnus. La communauté bédouine souffre de marginalisation culturelle et artistique en raison du manque d’infrastructures permettant de valoriser la créativité et les talents de la jeunesse. Les arts dramatiques à l’honneur «Nous organisons depuis trois ans un atelier de représentation théâtrale en coopération avec le théâtre de Saint-Jean d’Acre et l’Institut des arts dramatiques de Beer Sheva. Nous espérons qu’il sera la pierre angulaire du premier institut arabe de représentation en Israël», a souligné Kaid Abu-Latif à i24NEWS. «De nombreux partenaires ont contribué à

Kaid Abu-Latif a notamment fait part des difficultés et des sacrifices rencontrés pour pouvoir mettre en place un atelier de théâtre à Rahat, à destination d’un public curieux et friand de ce genre d’activité. «Il y a vingt ans, je devais me rendre jusqu’à Akko en Galilée pour étudier le théâtre. Aujourd’hui, je suis très heureux de voir que des conférenciers, des acteurs et des directeurs artistiques viennent à Rahat pour enseigner la culture et les arts malgré les défis auxquels sont confrontés les Bédouins, qui constituent une minorité au sein de la minorité arabe en Israël», a-t-il indiqué. Kaid Abu-Latif a travaillé sur de nombreuses pièces de théâtre en tant qu’acteur, metteur en scène ou directeur artistique, cette expérience lui conférant tous les atouts nécessaires à la gestion du théâtre de Rahat. «Le théâtre permet de renverser l’image de la réalité du Néguev, mais je me demande ce que nous voulons vraiment changer dans cette société ? La culture est presque inexistante mais si nous pouvons faire taire les préjugés avec le dialogue, la culture, l’art et l’action communautaire alors tous les problèmes seront résolus,» ajoute t-il. Le théâtre Mehabash de Rahat reflète l’intérêt et l’amour de la scène, mais il montre aussi à quel point la population arabe du Néguev manque de structures sociales, et cela constitue le quotidien de la vie dans le Négev. «La pièce ‘Al-Asfour’, présentée pour la première fois au Festival international de théâtre à Akko en 2018, traite de la question des villages arabes non reconnus du Néguev. C’est la première des trois pièces qui seront présentées au public du Néguev. Pour les pièces: «Abdou», «La planète du bonheur», «Shams Shamosha» , «Nimrod et Farhod», nous donnons déjà des représentations dans tout le pays», a-t-il conclu. Kaid Abu-Latif est résident de Rahat. Il travaille à mi-temps au théâtre de sa ville, et le reste du temps chez i24NEWS en tant qu’éditeur du programme culturel de la chaîne arabe. Il suit également un programme interdisciplinaire en culture et cinéma à l’Université de Haïfa. Sa recherche universitaire porte sur la communauté bédouine et sa représentation dans l’art israélien et palestinien.

ISRAËL

Edition israélienne du 17 au 23 Juillet 2019

93% des touristes satisfaits de leur séjour en Israël en 2018

«L’année 2018 a été une année record pour le tourisme entrant en Israël»

shekels (plus de 5 milliards d’euros) dans le pays, vols exclus.

Le ministère du Tourisme a publié dimanche les résultats de son enquête annuelle sur le tourisme : selon les données de l’année 2018, 93% des touristes ont classé leur visite dans la catégorie «bon à excellent».

L’enquête mentionne en outre que 53,2% des touristes ont déclaré que leur point de vue sur Israël avait changé pour le meilleur lors de leur visite dans le pays, tandis que 41% ont déclaré que leur point de vue n’avait pas changé.

«L’année 2018 a été une année record pour le tourisme entrant en Israël, avec plus de 4 millions de touristes», a déclaré le ministre du Tourisme, Yariv Levin. «L’augmentation constante du tourisme entrant découle de la nouvelle stratégie de marketing du ministère, et nous assistons à la poursuite de cet élan en 2019», a-t-il ajouté. Le tourisme rapporte près de 21 milliards de

Jérusalem est la ville la plus visitée avec 77,5% des touristes du pays qui visitent la capitale. Tel Aviv occupe la deuxième place avec 67,4%, suivie de la région de la mer Morte (48%) et de Tibériade (36,2%). Les Juifs représentaient 27,5% des touristes, mais deux fois plus de Chrétiens sont venus en Terre sainte (54,9%) dont 42,8% de catholiques et 30,6% de protestants. Seulement 2,4% des touristes étaient musulmans.

Fausse alerte à la roquette dans La marque de luxe Chanel va ouvrir deux localités israéliennes ses premières boutiques en Israël proches de Gaza Une sirène avait retenti à Nahal Oz et à Kfar Aza L’alerte à la roquette a retenti samedi matin dans les kibbutz Nahal Oz et Kfar Aza, proches de la bande de Gaza, peu avant que l’armée israélienne n’indique qu’il s’agissait d’une fausse alarme. Vendredi, deux roquettes ont été tirées depuis le territoire palestinien vers le sud d’Israël, a rapporté l’armée israélienne. Aucun blessé ni dégât n’a été signalé, et les deux projectiles se sont écrasés dans des zones inhabitées. Les sirènes avaient retenti à Nir Yitzhak et à Sufa, deux localités frontalières à Gaza. Plus tôt vendredi, des batteries supplémentaires du système de défense antimissile «Dôme de Fer» ont été déployées dans le sud de l’Etat hébreu, alors que le groupe is-

lamiste Hamas au pouvoir à Gaza menace de venger la mort de l’un de ses membres qui a été abattu la veille par l’armée israélienne.

La marque de luxe française Chanel va ouvrir prochainement plusieurs boutiques en Israël, a rapporté mercredi le quotidien Globes.

L’armée a confirmé dans un premier temps avoir tiré en direction de «deux suspects armés approchant de la barrière dans le nord de la bande de Gaza», avant d’assurer qu’il s’agissait d’une «méprise», et que l’»incident» serait examiné.

La marque a prévu d’ouvrir un magasin make up dans le centre commercial de Ramat Aviv, quartier qui se trouve au nord de Tel-Aviv. Un autre des points de vente sera situé au centre commercial TLV Gindi à Tel-Aviv et remplacera la boutique Bill Tornade qui sera transférée ailleurs. C’est le groupe Alpha, dirigé par Ronen Shamir, qui va importer la marque française en Israël. Le groupe importe et commercialise une variété de produits cosmétiques de différentes marques, y compris Chanel, qui étaient jusqu’à présent commercialisés en Israël par le biais de points de vente dans des

chaînes de pharmacies et non de magasins indépendants. Le groupe Alpha importe également d’autres marques de prestige telles que Longchamp, Desigual et Superdry, ainsi que de la chaîne de bijoux Tous. Alpha Cosmetics dispose d’un réseau de distribution indépendant et compte actuellement 650 employés. Créee il y a 108 ans, la maison Chanel appartient aux frères Alan et Gerard Wertheimer. La société a déclaré que ses ventes totalisaient 9,6 milliards de dollars en 2017, avec un bénéfice d’exploitation de près de 2,7 milliards de dollars. En novembre dernier, le premier magasin de beauté au Moyen-Orient a ouvert ses portes dans un centre commercial de Dubaï.

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