Israël Actualités n°65 - Edition israélienne

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GRATUIT - N°64 - Edition israélienne du 30 Octobre au 5 Novembre 2019

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 30 Octobre au 5 Novembre 2019

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Le centre européen du judaïsme : une flamme pour le judaïsme en diaspora

Le mot de Torah Qu’est ce qu’un juif ? À l’âge où nous nous amusions au Gan, lui recherchait Hashem... Le consistoire de Paris a, cette semaine, inauguré en présence des représentants de la communauté, parmi lesquels le grand rabbin de France, Haïm Korsia et des plus hautes instances du pays, dont le Président de la République Emmanuel Macron, le centre européen du judaïsme. Un projet porté par Joël Mergui, Président du consistoire central et du consistoire de Paris qui, contre vents et marées, a tenu bon contre ceux qui ne voyaient pas l’intérêt d’une telle œuvre. Le centre se dresse fièrement désormais, à l’orée du 17ème arrondissement de Paris. Édifice célébrant tout autant la vitalité de la communauté juive de France et des communautés d’Europe, il est un projet éminemment citoyen, rappelant l’importance et l’implication des juifs de diaspora dans la vie du pays, dans le rayonnement de la culture française et européenne. Sans juif en France ou en Europe, il n’y aurait ni Astérix ni Obélix, ni Mendès-France ni Mendelssohn, ni Simone Veil ni Freud. Si l’islamisme aujourd’hui, comme autrefois le nazisme, se sont donné beaucoup de mal pour éradiquer les juifs d’Europe, ce centre est désormais là pour leur rappeler que D.ieu veille sur son peuple et que la démocratie n’entend pas laisser l’une de ses composantes disparaître pour plaire aux promoteurs de haine et d’obscurantisme. Je voudrais saluer ici aussi la contribution fondamentale, dans la naissance de ce proDirecteurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France Directeur commercial France: Patrick Haddad : 06 42 22 17 56

jet, de tous les mécènes qui ont cru en cette nécessité, de Patrick Drahi à la fondation Rothschild, sans oublier ceux dont le nom est moins connu, mais la générosité tout aussi essentielle. « La France, sans les juifs, n’est pas la France », a dit un jour l’ancien Premier ministre Manuel Valls. « Les juifs étaient en France, bien avant que la France ne devienne la France », a déclaré, quant à lui, l’ancien Président Nicolas Sarkozy. S’il est bien un fait, qui rassemble la classe politique, c’est la notion que les juifs de France sont une part essentielle, vitale, fière et civique de la société française. Fiers d’être en France, d’être français et de servir ce pays. Merci, Joël Mergui, de nous avoir donné cet édifice, pour rappeler la mémoire de ceux d’entre nous qui ont fait la France, et de ceux qui, dans le futur, continueront à la faire prospérer. Bravo à toi, Joël et à tous ceux qui ont cru en toi et en ce projet magnifique devenu réalité. Ce centre, désormais bien ancré dans le paysage de la capitale, incarne tout autant les racines sur lesquelles nous construisons que la flamme qui, en ces temps troublés, vient réchauffer nos âmes et nous donner l’espoir d’un futur et d’un avenir, ici, pour les siècles à venir. Am Israël haï Alain Sayada

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Avraham Avinou a commencé dès l’âge de trois ans à se demander qui dirige le monde. Est -ce le soleil ? la lune ? ou peut-être les étoiles ? - non, ceux-ci ne dirigent pas le monde, ainsi raisonna le jeune Avraham. Il a cherché et s’est approfondi, jusqu’à ce qu’il parvienne à la conclusion que Hashem est bien le Maître du monde. A l’âge de 40 ans, Avraham part à la conquête du monde de l’époque pour expliquer et repandre la foi en un D.ieu unique. Il fixe et met en place des tribunes extraordinaires, il écrit de nombreux articles à ce sujet, il refoule les différents courants idolâtres et détruit les idoles de la demeure de son père Terah. C’est à la suite de ces événements que le roi Nimrod le menace de le jeter dans la fournaise ardente s’il ne cesse pas de croire en D. ieu. Avraham ne recule pas devant le sacrifice de sa propre personne et, saute dans le feu.Il est sauvé par miracle. À notre grand étonnement, la Torah fait l’impasse de tous ces épisodes merveilleux et émouvants, et fait démarrer l’histoire de la vie de Avraham par l’ordonnance divine alors qu’il avait déjà 75 ans- «pars de ta terre, de l’endroit où tu es né et de la maison de ton père vers le pays que je te montrerai». Pourquoi la Torah occulte tous ses exploits durant ces 75 années ? Cette dissimulation de la Torah témoigne de la volonté de nous transmettre un message important sur l’identité d’Abraham ainsi que sur l’identité de chaque juif. Tout ce que Avraham

Editeur Agence Keyweb 112, avenue de Paris 94300 Vincennes 06 68 17 25 55 Tirage 10 000 exemplaires

a fait jusqu’à l’âge de 75 ans: connaître Di.eu et réaliser des accomplissements particuliers est le fruit d’une réflexion personnelle. A l’âge de 75 ans en revanche Avraham subit une révolution. Hashem crée avec lui un lieu venant d’en haut, et lui dit quoi faire. Pour la première fois un lien véritable se construit entre lui et Hashem, un lien Illimité. L’être humain n’est pas capable de se lier avec le Créateur par ses propres forces. En effet l’homme est limité tandis que le Créateur est illimité. Lorsque le Maître du monde prend l’initiative de construire ce lien et nous dit quoi faire, nous obtenons l’unique façon de construire avec Lui un lien véritable. La Torah cache de façon volontaire le début du parcours remarquable de Avraham, pour nous enseigner que la particularité de Avraham en tant que juif ne commence pas par sa compréhension intellectuelle mais par son annulation complète aux commandements divins. Il y a ici un message pour chaque juif. Le juif n’est pas censé fonder son lien avec le Créateur sur sa compréhension et ses émotions personnelles, mais uniquement sur l’accomplissement de l’ordonnance divine. Tout d’abord une soumission complète à la volonté divine et uniquement après la compréhension intellectuelle. En deux mots :»nous ferons et puis nous comprendrons». Chabat chalom ! Rav Meir Haiun 058 4877 012 Habadfrhadera.com Beth Habad Francophone Ha dera

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Tout ce que vous devez savoir sur la nouvelle réforme de la voie 2+ ou 3+

Gouvernement de transition ou pas, sous la tutelle du nouveau ministre Bezalel Smutrich , le ministère des Transports entame cette semaine une réforme importante qui affectera grandement la situation sur les routes interurbaines - la transformation des voies sur Ayalon et de la route côtière en voies de transport en commun, autorisant également les véhicules à 2 ou 3 passagers .. Le projet, baptisé Path Plus, vise à encourager les déplacements coopératifs de personnes vers la région métropolitaine, réduisant ainsi les embouteillages. Selon les données du Trésor, le nombre moyen de passagers dans le véhicule est actuellement d’environ 1,2, et on estime que si le taux d’occupation augmente à 1,4, le problème de congestion sera considérablement réduit. Selon le ministre Smutrich, «Si nous élevons la moyenne à 1,7, il n’y aura aucun embouteillage dans l’État d’Israël». Alors, quelle sera la hauteur de l’amende et que faut-il faire pour emprunter la voie même après le changement?

Est-ce un programme pilote ou permanent? Il ne s’agit pas d’un projet pilote, mais de la première phase du réseau de préférence du réseau Gush Dan pour les transports en commun et les véhicules privés à plusieurs passagers. Le changement entrera en vigueur et ressemblera à ceci: Les voies sur les routes sont déjà marquées en jaune, le nombre minimum de passagers sur la route étant marqué sur la route.

Quand est-il possible de voyager sur «2+ « et quelles sont les différences entre la route côtière et Ayalon ? La route 2, la route côtière, est une section de Netanya à la route de West Galilee dans les deux sens (environ 22 km). Dans les deux sens, la voie de droite ouverte à tous sera aménagée. Pour voyager, la voiture doit comporter au moins 2 passagers, y compris le conducteur, seuls les transports en commun seront également autorisés dans les marges, dans certaines parties, comme c’est le cas aujourd’hui. Sur la route 20 nord (Ayalon Nord), le tronçon se situe depuis l’entrée de Ayalon vers la route du corps blindé. En pratique, ce n’est

que le matin et le reste de la journée est une voie ouverte à tous. Il y aura aujourd’hui une restriction de circulation à cet endroit. Cette section exige au moins 3 passagers dans le véhicule, conducteur compris.

de l’argent à partir de rapports! Quiconque est surpris à voyager seul dans une voie spéciale après le premier ou le deuxième mois - devra déjà faire ses adieux à cinq cents shekels

Comment l’exécution est-elle appliquée ? L’application ne sera pas effectuée par des caméras ou d’autres moyens électroniques, mais par la police montée à moto. Selon le ministre des Transports, «la police israélienne placera deux policiers sur ces motocyclettes à temps plein sur chaque voie, leur permettant de se déplacer dans les couloirs et de faire respecter leurs règles de déplacement.

Les motos sont-elles autorisées à circuler sur les voies après le changement ? Non Bien que les véhicules à deux roues aient déjà été autorisés à circuler sur les voies de transport en commun, le ministère des Transports a déclaré que le trajet serait interdit «pour des raisons de sécurité». En ce qui concerne les taxis, dans les voies d’Ayalon, ils seront autorisés à voyager comme ils l’ont fait jusqu’à présent, mais sur la route côtière, le roulage ne sera autorisé qu’avec au moins un conducteur + passager.

Quelle est l’amende pour ceux qui se font prendre en train de voyager contre la loi ? Voyager dans «2+» sans nombre de passagers est indiqué pour une amende de 500 NIS. Mais le ministre Smutrich a révélé sur sa page Facebook que le premier mois serait soulagé. Selon lui, «Si c’est la première fois que vous vous retrouvez seul dans la voie spéciale, nous ne ferons que le mettre en garde. Nous n’avons aucun intérêt à faire

Comment éviter les amendes ? Si vous souhaitez emprunter les itinéraires parlés, vous devez emmener d’autres passagers avec vous. Outre les lieux de travail internes, il est possible de trouver des voyages collaboratifs dans des applications de voyage telles que Waze et Moovit Source : https://www.globes.co.il/

Yaïr Netanyahou déballe tout. Une histoire incroyable

La chaîne israélienne Channel 12 News a publié mardi des extraits de la transcription des interrogatoires de Yaïr Netanyahou avec la police dans le cadre de l’affaire « 4000 ». Le fils du Premier ministre sortant accuse avec colère des politiques, des responsables et autres personnes de corruption et de viol, notamment Gideon Sa’ar, ancien ministre israélien de l’Intérieur et ancien ministre de l’Education. Il a affirmé que Gideon Sa’ar, principal adversaire du Premier ministre sortant à la direction du Likoud, « avait violé son assistante et avait donné un travail à sa victime dans le but de lui faire garder le silence ». Dans les transcriptions, Yaïr Netanyahou a également qualifié le système judiciaire

à plusieurs reprises comme étant être la « Gestapo », un « Etat policier » et la « mafia ». « En fait, vous n’êtes même pas la mafia, car même la mafia n’attaque pas les femmes et les enfants, honte à vous », a-t-il renchéri. Yaïr Netanyahou a également affirmé que la police n’avait pas enquêté sur de nombreux cas de corruption commis par des politiciens des partis de gauche. Il a ensuite accusé Nir Hefetz, ancien conseiller politique du Premier ministre sortant et porte-parole de la famille Netanyahou, d’ »avoir tué un soldat et traîné son corps sur des rails pour détruire les preuves afin qu’on ne voit pas qui l’a tué. » https://www.i24news.tv


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Gantz, triste mine, comme un vieux lion : « Nous allons vers de nouvelles élections »

Le chef de la liste centriste Bleu Blanc Benny Gantz s’est exprimé jeudi lors d’un discours à Tel-Aviv, après avoir rencontré dans la journée les membres du Likoud et les députés de la Liste arabe unifiée afin de former un gouvernement. Gantz a clairement présenté les deux options que se présentent désormais aux Israéliens : la formation d’un gouvernement d’union nationale ou la tenue de nouvelles élections, après celles d’avril et de septembre dernier. Le chef de file a exprimé sa motivation à la formation d’un gouverment d’union nationale et a mis en avant l’unité du parti, « qui est et restera uni ». Gantz a par ailleurs fustigé le Premier mi-

nistre sortant Benyamin Netanyahou qui « chercher à continuer de gouverner avec un acte d’accusation [contre lui] » et les dernières attaques portées par le ministre de la Justice à l’encontre « du système judiciaire, de la police et des médias » dans le cadre de l’affaire « 4000 ». « En raison du refus de certains partis à discuter avec nous, nous risquons d’arriver à de nouvelles élections. Si c’est le cas, je sais que nous pouvons compter sur vous pour vaincre une nouvelle fois », a-t-il ajouté. Benny Gantz a jusqu’à fin novembre pour former une coalition. Source : i24News

L’Iran va reprendre l’enrichissement de l’uranium dans son usine de Fordo

Donald est heureux. Un chien héros à la Maison Blanche Hassan Rohani a annoncé mardi une nouvelle réduction des engagements pris par son pays

sant référence au procédé utilisé pour produire de l’uranium enrichi en isotope 235 à partir de ces machines.

Le président iranien Hassan Rohani a annoncé mardi une nouvelle réduction des engagements pris par son pays devant la communauté internationale concernant son programme nucléaire.

Il s’agit de la «quatrième étape» du plan de réduction des engagements iraniens en matière nucléaire lancé en mai en riposte au retrait des Etats-Unis, un an plus tôt de l’accord de Vienne, a indiqué M. Rohani.

L’Iran va reprendre ses activités d’enrichissement d’uranium dans son usine de Fordo (à quelque 180 km au sud Téhéran) gelées depuis l’entrée en vigueur de l’accord international sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015, a déclaré M. Rohani.

L’annonce d’un nouveau recul iranien était attendue, lundi ayant marqué l’expiration d’un nouveau délai de 60 jours donné par la République islamique à ses partenaires de l’accord de Vienne pour l’aider à contourner les sanctions américaines rétablies depuis le départ des Etats-Unis.

Aux termes de cet accord, a rappelé M. Rohani dans un discours retransmis par la télévision d’Etat, l’Iran stocke à Fordo 1.044 centrifugeuses de première génération IR-1 qui tournent à vide. «A partir de demain, nous commencerons à injecter du gaz [de l’uranium à l’état gazeux, NDLR] à Fordo», a-t-il ajouté, en fai-

M. Rohani a précisé que les activités nucléaires à Fordo resteraient sous le contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), comme le reste des activités nucléaires iraniennes, soumis au régime d’inspection le plus strict jamais mis au point par cet organe de l’ONU.

la nuit de samedi à dimanche.

Le général Mark Milley avait expliqué que l’animal, un berger malinois, avait été «légèrement blessé» lors du raid et avait refusé de donner son nom par mesure de sécurité. Une Médaille d’honneur? Dans la nuit de mercredi à jeudi, Donald Trump a expliqué que le chien serait reçu à la Maison-Blanche et a confirmé les informations de presse selon lesquelles son nom était «Conan». Un chien de l’armée américaine, devenu le symbole du raid réussi contre le leader du groupe État islamique (EI) Abou Bakr al-Baghdadi, sera reçu à la Maison-Blanche, la semaine prochaine, a annoncé jeudi, le président Donald Trump.

«Conan quittera le Moyen-Orient pour la Maison-Blanche dans le courant de la semaine prochaine», a écrit sur Twitter, le 45e président des États-Unis, le seul dans l’histoire récente à ne pas avoir eu de chien à la Maison-Blanche.

Le milliardaire républicain avait déjà publié lundi la photo de ce chien, qui a rendu «des services incroyables», selon le chef d’état-major de l’armée américaine, pendant l’assaut au cours duquel Abou Bakr al-Baghdadi a trouvé la mort en Syrie, dans

L’ancien homme d’affaires new-yorkais a également publié sur son réseau social de prédilection un photomontage de lui en train de remettre la Médaille d’honneur, le plus haute distinction militaire des ÉtatsUnis, au canidé.


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La fabuleuse histoire du Centre Européen du Judaïsme

Quelques jours après l’inauguration du Centre Européen du Judaïsme par le Président de la République, je reviens pour Israël Actualités sur l’histoire connue - et moins connue - de cette exceptionnelle aventure conduite par Joël Mergui et son équipe. Retour sur treize années d’un incroyable combat.

Un long cortège de véhicules noires signalées par leurs clignotants bleus annonce l’arrivée du convoi présidentiel rue de Courcelles. Il est 18 heures 30. La sécurité présidentielle a choisi de faire entrer le Chef de l’Etat par un accès discret du CEJ qui aura servi toute la journée à accueillir les livraisons et les fournisseurs. La lourde Peugeot 5008 blindée dépose Emmanuel Macron, à quelques mètres de Joël Mergui. Les deux hommes se serrent chaleureusement la main et échangent quelques paroles. Les personnalités attendent respectueusement alignées sur un tapis rouge. Le Président salue les ministres présents, Valérie Pécresse, Anne Hidalgo, le Grand Rabbin de France, le Grand Rabbin de Paris, le préfet de Région, le maire du 17ème Geoffroy Boulard, la députée de l’arrondissement Brigitte Kuster et Jérémy Redler. Le président du Consistoire accompagné par Daniel Vaniche, administrateur du Consistoire et ingénieur-architecte de renom, conduit Emmanuel Macron au premier étage où se situe le joyau du Centre, son cœur spirituel, la synagogue. Un lustre monumental représente l’Etoile de David. Et les vitraux en verre feuilletés et passés à la feuille d’or rappellent les bandes du talit. Le président de la République peut s’entretenir pendant quelques minutes avec les représentants du consistoire de Paris et des consistoires régionaux. Puis le président se rend vers l’Espace culturel entouré d’artistes de renom. Dans son discours, il saluera ce centre comme le symbole d’un judaïsme ouvert sur la ville, la société, le monde. Le public pourra bientôt venir y suivre des masterclass de violon d’Anne Gravoin, ou un atelier théâtre d’Élie Chouraqui. Il est 19 heures 22 quand Joël Mergui prend la parole dans la salle du rez-de-chaussée remplie d’un millier de personnalités triées sur le volet. Son émotion est palpable. Son long combat pour l’édification de ce Centre prend fin à cette minute. Peut-être pendant un instant se rappelle-t-il des nombreuses étapes qu’il a dû franchir pour en arriver là. Une promesse de Jacques Chirac Tout a commencé il y a plus de vingt cinq ans. Le maire de Paris est alors Jacques Chirac et le Grand Rabbin de France, son ami Joseph Sitruk. Chirac a soutenu les projets

éducatifs du mouvement Loubavitch dans le 18ème et dans le 19ème. Il est temps pour le Consistoire d’avoir un grand projet à Paris. Cette promesse est rappelée au début de l’année 2001 à Jean Tibéri par le président du Consistoire de Paris, Moïse Cohen. Puis, rien ne se passe. Mars 2001 voit arriver un nouveau maire dont la priorité n’est pas d’honorer les promesses de ses prédécesseurs. Mais c’est compter sans la pugnacité du nouveau Président du Consistoire de Paris, Joël Mergui, qui prend ses fonctions au début de l’année 2006. Joël Mergui est loin d’être un néophyte. Il a présidé le conseil des communautés des Hauts-de-Seine, occupe le poste de vice-président du Consistoire central, mais il a surtout construit avec son père, le rabbin Jacob Mergui, une synagogue et une école à Montrouge avec le soutien du Conseil départemental et de son président Charles Pasqua. Un succès incontestable et une véritable expérience qui lui sera très utile quelques années plus tard. Devant le plaidoyer du nouveau Président du Consistoire qui veut faire de la construction d’un ensemble cultuel et culturel à Paris dans le 17ème arrondissement la priorité de son mandat, Bertrand Delanoë accepte de présenter le 21 avril 2006 une délibération autorisant le conseil de Paris à conclure avec l’Association Consistoriale Israélite de Paris «une promesse de bail à construction portant location d’une emprise de terrain de 1.677 m² située 42-44, boulevard de Reims et 218-222, rue de Courcelles». Le projet est lancé. La promesse de bail est signée quelques mois plus tard. C’est à donc à Joël Mergui que revient la responsabilité de porter ce projet unique en Europe : édifier à Paris un ensemble d’une superficie de 5000 m² accueillant une synagogue de cinq cents places et deux bâtiments de sept et cinq étages abritant un pôle culturel comprenant des salles de spectacle, une médiathèque et des lieux d’exposition. Les deux Consistoires unis Très vite, le Consistoire central de France et le Grand Rabbin de France veulent être parties prenantes de ce projet. Non seulement le CEJ sera le siège du Consistoire de Paris, mais aussi celui du Consistoire central de France. Joël Mergui me confiait d’ailleurs, il y a quelques jours, que le soutien des deux Consistoires – parisien et national – avait

été une des clés de la réussite de cette opération. Le Consistoire entre désormais dans une phase plus technique : définir un projet, trouver un architecte pour le réaliser et lever les freins juridiques et réglementaires. En 2010, est retenu le tandem Stéphane Maupin et Bruno Fléchet. Le choix de Stéphane Maupin est audacieux. Qualifiés par certains d’atypique, ou d’excentrique, l’ancien collaborateur de Philippe Stark est un architecte de grand talent, plusieurs fois primé dans des concours internationaux. Il a très vite une idée précise qui va séduire le jury : «Nous avons voulu que le bâtiment soit à la fois un socle indestructible, ouvert sur les cieux et transparent, et qu’il puisse contenir trois édifices dédiés, dont chacun possède son identité malgré l’unicité». Une maquette en carton et quelques fins croquis finissent par emporter la décision. Ils n’ont jamais quitté le bureau de Joël Mergui. Affronter à une campagne de dénigrement Mais pour certains, le projet traine en longueur et d’autres ajoutent le doute à la circonspection. «Le CEJ ne verra jamais le jour !» martèle une ancienne administratrice du Consistoire de Paris, une association «juive» dénonce un CEJ, «marqué par l’orthodoxie», au moment où le Consistoire lance une campagne de dons et de souscription. «On habille ça en centre européen mais ce n’est pas un centre, c’est une synagogue», déclare un responsable de cette association dans un hebdomadaire national. Un journal de la communauté va jusqu’à qualifier le projet de «pharaonique». Les attaques sont virulentes ou insidieuses, mais le président du Consistoire ne répond à aucune de ces provocations. Même si rien ne lui est épargné – médisances et chausses trappes - il doit boucler impérativement le tour de table financier. Le soutien de l’Etat, des collectivités territoriales et de grands donateurs C’est Nicolas Sarkozy qui apportera le premier une aide importante et significative. Il connaissait déjà Joël Mergui dans les Hauts-de-Seine et ne doutait pas de sa capacité à porter le projet jusqu’au bout. Ses successeurs lui apporteront le même soutien. Signe que la République – au-delà des sensibilités politiques – a su témoigner de sa confiance à l’institution consistoriale bicentenaire dont le devise reste «Patrie et religion». La région Ile-de-France est également présente au rendez-vous. Jean-Paul Huchon puis Valérie Pécresse dote le centre culturel d’un soutien financier important. Anne Hidalgo assure Joël Mergui de son appui dès sa prise de fonction en 2008 et accepte sa proposition de donner le nom de Jérusalem à la place qui jouxte le bâtiment du Centre Européen du Judaïsme. Une inoubliable inauguration de cette place réunit les maires de Paris et de Jérusalem le 30 juin 2019. L’Hôtel-de-Ville accueille les trois galas réunissant fondateurs et donateurs ;

ils sont présidés successivement par Bernard Cazeneuve, Gérard Colomb, puis par Edouard Philippe. David et Eric de Rothschild sont de tous les combats et apportent à travers leurs fondations un soutien permanent au CEJ. De nombreuses personnalités de la société civile accompagnent fidèlement le projet, Patrick Drahi qui finance l’espace culturel, Anne Sinclair, Maurice Lévy, Françis Huster, Sidney Toledano, Michaël Levinas, Marek Halter, Ariel Wizman et bien d’autres encore…Elles se retrouvent presque toutes mardi autour de Joël Mergui. «Vous avez agi pour les juifs de France, le bien commun et pour la République» Dans son discours, Joël Mergui salue et remercie chacun des grands donateurs : il ne veut en oublier aucun, qu’ils soient issus de la sphère publique ou du secteur privé non lucratif. «Fallait-il construire à un moment où tant de juifs ont décidé de quitter la France ?» s’interroge Joël Mergui. Pour lui, le Centre Européen apporte la plus belle des réponses aux indécis et à ceux qui s’interrogent sur leur avenir en France. «Ce n’est pas parce qu’il y a de l’antisémitisme et qu’une partie de nos coreligionnaires quitte la France qu’il ne faut pas s’occuper de ceux qui restent» répond ainsi dans son intervention Joël Mergui à tous ceux qui doutaient de la pertinence de la création du Centre au moment où l’Alyah connaissait un pic en France. Le Grand Rabbin de France, Haïm Korsia, rend un vibrant hommage au Président du Consistoire. Ce centre saura trouver un souffle «à la source d’une culture, le judaïsme, qui a coulé dans les veines de l’Europe durant plus de deux millénaires et a contribué à forger notre civilisation» déclare-t-il. Le Président de la République intervient pendant près d’une demi-heure, accueillant la création du Centre avec «une immense bienveillance». Ses références à la culture juive européenne sont nombreuses et fouillées. Il lie symboliquement d’une phrase les valeurs de la République et du Judaïsme : «Au fond, ce que le Judaïsme appelle amour – tu aimeras ton prochain comme toi-même (Lévitique) – c’est ce que la République appelle la Fraternité !» Il rend un hommage appuyé au Président du Consistoire : «Durant plus de dix ans, en plus de vos fonctions de président du Consistoire de Paris et de président du Consistoire central de France, vos jours, souvent vos nuits aussi, ont été celles d’un entrepreneur prenant tous les risques pour faire aboutir un projet auquel il croit.[…] Vous cherchez simplement à agir pour cette institution riche de deux cents dix années d’Histoire qu’est le Consistoire, pour les juifs de France, plus encore pour l’intérêt général, pour la République.» Tout est dit et tant reste à faire. Jack-Yves Bohbot


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L’inauguration du Centre Européen du Judaïsme en photos

La destitution de Donald, super-grand ami d’Israël paraît peu probable La procédure de destitution engagée contre Donald Trump entre jeudi dans une nouvelle phase avec un premier vote au Congrès qui va permettre aux élus d’interroger publiquement les témoins de l’affaire ukrainienne. En Israël personne ne croit à la destitution de Trump. Selon (1) : « La Chambre des représentants, aux mains des démocrates, doit se prononcer sur une résolution qui donne un cadre formel aux investigations et autorise l’organisation d’auditions publiques, après cinq semaines d’interrogatoires à huis clos. Grâce à ce texte, «les Américains vont pouvoir entendre en direct comment le président a abusé de ses pouvoirs», a tweeté la chef des démocrates au Congrès Nancy Pelosi. Le 24 septembre, elle avait décidé d’engager son parti sur la voie périlleuse de l’«impeachment» après des révélations sur un appel téléphonique entre Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky au coeur de l’été. Lors de cet échange, rendu public après l’intervention d’un lanceur d’alerte, le pré-

sident républicain avait demandé à son interlocuteur de «se pencher» sur son rival démocrate, Joe Biden, et les affaires de son fils Hunter en Ukraine. Les démocrates l’accusent depuis d’avoir abusé de son pouvoir à des fins personnelles, Joe Biden étant bien placé pour l’affronter lors de la présidentielle de 2020. Lui, visiblement exaspéré, martèle que sa conversation était «irréprochable» et se dit victime d’une injuste «chasse aux sorcières». Les droits de Trump Pour déterminer si Donald Trump a utilisé les moyens de l’État pour faire pression sur Kiev, les démocrates ont déjà entendu une douzaine de diplomates et conseillers de la Maison-Blanche derrière les portes closes de la Chambre. Selon les éléments qui ont fuité, des ambassadeurs et des hauts responsables ont livré des témoignages parfois accablants pour la Maison-Blanche lors de ces auditions-fleuves. Ils ont notamment révélé les efforts déployés pendant des mois par des proches du président, dont son avocat personnel Rudy Giuliani, en marge des canaux de la diplomatie officielle, pour convaincre Kiev de fournir des informations embarrassantes

sur Joe Biden. Le président et son entourage ont vivement critiqué le secret de ces auditions, accusant les démocrates de distiller des éléments choisis pour donner une image faussée de la réalité. Ils leur ont aussi reproché de violer les droits de Donald Trump à se défendre et d’avancer sans avoir jamais procédé à un vote. La résolution qui sera soumise à approbation jeudi vise à les priver de cette ligne de défense. Outre l’organisation d’auditions publiques, elle prévoit d’autoriser les républicains à convoquer leurs propres témoins lors de la phase d’enquête supervisée par la commission du Renseignement. Le texte prévoit ensuite le transfert des preuves à la commission judiciaire qui sera chargé de rédiger les articles de mise en accusation du président. À ce stade, «la participation du président et de ses avocats sera autorisée», selon une copie du texte. «Parler du fond» La défense de Donald Trump pourra ainsi demander de nouveaux témoignages ou des documents, procéder à des contre-interrogatoires et soumettre des objections. Mais, si le président refuse de coopérer aux requêtes

du Congrès, ses demandes pourront être refusées. Pour cette raison, la Maison-Blanche crie à «l’arnaque». Lors de débats en commission, des élus républicains ont dénoncé mercredi une procédure «injuste», qui n’est selon eux «ni ouverte, ni transparente». «On entend beaucoup de plaintes sur les procédures, c’est comme si on voulait éviter de parler du fond», a rétorqué le démocrate Jamie Raskin. La Constitution américaine ne donne que les grandes lignes pour destituer un président: à la Chambre des représentants revient le soin de le mettre en accusation, au Sénat de le juger. Compte-tenu de la majorité républicaine à la chambre haute, une destitution paraît à ce stade peu probable. Sur un autre front, un juge fédéral de Washington examinera jeudi après-midi la requête d’un témoin convoqué à la Chambre, qui se dit tiraillé entre le Congrès et la Maison-Blanche. Celle-ci a en effet ordonné aux membres de l’administration de ne pas coopérer à l’enquête, au motif qu’il est nécessaire de protéger le travail de l’exécutif. La décision de la justice sera lourde de conséquences pour la suite de l’enquête.


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

Nous avons toutes les raisons de nous plaindre, les sujets sociaux enveniment la société et en simplifiant il y a des colères qui s’expriment aussi au travers d’un antisémitisme primaire et d’un anti sionisme violent, il y a fréquemment un corollaire inconscient dans cette perversité populaire et des leaders qui aiment bien juxtaposer ces crises avec ce qui agitent le peuple. A dire vrai, c’est lamentable, plus que l’injustice sociale qui se dévoile, le président Macron en première ligne galvanise les rancunes et prend sur sa personnalité l’ensemble des critiques, sont-elles justifiées ? Une mauvaise question, l’acharnement médiatique, le lynchage d’une partie du corps social en fait est plus une rancune jalouse d’un jeune qui a éclipsé « les dinosaures politiques devenus obsolètes » qu’un président autoritaire et décidé. A ce stade, c’est mal jugé l’homme que l’on dit méprisant, et des qualificatifs d’oiseaux sans s’interroger sur ce qu’il souhaite pour la France. Réformer, 40 ans voire plus d’un immobilisme d’état, ministres démissionnaires, grèves malsaines considérées comme des victoires, un discours virulent pour des mesures qui en fait deviennent négatives, plus on donne, plus on paie, impôts divers et autres déviances des régimes spéciaux, on en est arrivé à gangréner tout le social au profit d’une classe sociale privilégiée plutôt à l’abri du futur. A partir de ce constat, le reste est à l’avenant, tout s’enflammera, la rancune populaire ne légifère pas avec l’excuse de circonstances atténuantes, l’immédiat passionné ou la rue en mouvement, décembre 1995, clé de la prochaine manifestation, rappel sans indulgence de la faillite du gouvernement CHIRAC et de l’amertume d’un premier ministre humilié alors que la réforme semblait correspondre à une réalité nécessaire : retour à nos jours, le même enthousiasme pour une révolution sans douceur, probablement plus violente car les manifestants ne doutent pas de réussir. La France ingouvernable, possible débordements, égoïsme de caste et ce déchainement machiavélique fait partie d’une stratégie bien rodée en préparation de ce 5 décembre. Macron n’entend pas céder. Pourtant, Macron sait qu’il faut jouer l’apaisement « assouplir le calendrier » » jouer l’apaisement », « réforme et concessions, l’équilibre compliqué « il ne faudra faire aucune exception sur les régimes spéciaux sinon tout l’édifice s’écroule » les oppositions jouent les surenchères et lâchent le président pour se récupérer un électorat à bon compte. La jalousie complexe d’une opposition ringarde critique, malveillante incapable de définir l’économie de demain, cela profite au RN en passe de faire voix égales à la présidentielle de 2022, un sujet qui devrait inquiéter les Français, qui trouble déjà le président Macron, au travers de sondage, une sorte d’aphasie de la pensée. A l’inauguration du nouveau Centre du Judaïsme Européen ( CEJ ), vaste ensemble culturel et religieux, vitrine du Judaïsme européen: Mergui « ce sera d’abord un lieu d’ouverture et d’échanges qui permettra au-delà de l’aspect religieux, de mieux

connaitre l’histoire, les fêtes, la culture et toutes les nuances et sensibilités qui font la richesse juive française » .Le président Macron a pris la parole, si sa pensée se régule sur ses véritables vœux pour notre communauté, peu de politiques ont exprimés en termes si justes, le lien existentiel existant entre la France et la communauté juive de France. « Les JUIFS ont leur place en France, ils y sont aimés et leur départ est une amputation ». « Le judaïsme a joué un rôle primordial dans l’unité du continent, pour bâtir ce qu’est la pensée, la civilisation européenne, pour forger au fond ce que nous sommes. Il est une part juive de l’âme européenne façonnée dans les temps sombres autant que dans les jours heureux ». » Un hommage qui est bien loin de la distinction »abjecte » du JUIF FIER ET DOMINATEUR », dans la mémoire de nos détracteurs, contemplateurs du passé parlant du BDS comme d’un mouvement légitime. C’est ce qu’a dit ANNE LINDE nouvelle ministre des Affaires Etrangères de Suède « Notre gouvernement ne voit aucune ressemblance entre BDS et antisémitisme » « par ailleurs, » le gouvernement soutient fermement les besoins sécuritaires d’ISRAEL «. Rien de changer au royaume d’Hamlet, MARGOT WALSTROM ex ministre des Affaires Etrangères avait proposé « une enquête pour déterminer si ISRAEL était coupable « d’exécutions extra judiciaires » de Palestiniens au cours de la vague de violence en 2O15, notamment à Jérusalem et en Cisjordanie ». Joël Mergui dans une remarquable interview au journal « Le Figaro » tient une magnifique formule « les juifs sont une sorte de baromètre de la liberté ». Réponse des représentants politiques à Jérusalem « le BDS antisémite ou pas, participe à la campagne de délégitimation de l’état d’ISRAEL, et en cela joue le jeu des responsables antisémites ». Un monde équivoque qui installe ses préférences sur des mensonges, la supercherie à assez durer mais le fondement même d’une mondialisation mortifère de ce « tiers monde » est le cliché idéalisé et victimisé de la brutalité des empires coloniaux. ISRAEL, une composante du judaïsme internationale et des dérives liées à cette dimension semble parfois être devenue le cœur de cette Kabbale. Au lieu de complimenter le président TRUMP pour la liquidation du chef de DAECH ABOU BAKR al BAGHDADI, ce n’est pas la fin du terrorisme islamique, nous le savons, pas de miracle, l’esprit est trop plein de cette haine qu’elle ne peut mourir, d’ailleurs « les pays émergents accordent plus d’importance à leur souveraineté qu’au respect des droits de l’homme « ce terrorisme est reconductible, » il ne peut avoir de fin. Déjà, un successeur ABI IBRAHIM AL – HACHIMI AL QOURACHI, à qui on demande de venger le chef disparu. Structurant les drames et les victimes à venir, l’Occident a capitulé trop vite, pensant que l’idée démocratique s’accrocherait à leur désir de changement, un nouvel avenir pour cette région du monde, grossière erreur que nous paierons à l’éternité. Les médias français auraient tendance à minorer l’exploit, en exergue « la mort du calife tombe à point nommé pour Donald

TRUMP » prétexte fallacieux qui compare à un niveau supérieur la mort de BEN LADEN, Obama était de loin plus photogénique que TRUMP, sourire, gentleman comme l’Europe des lumières les aime, une farce hypocrite pour la venue au sommet d’un homme de couleur, une victoire tant le racisme ambiant et encore très présent aux USA. Une partialité déloyale met en fait la rupture du fait médiatique avec la réalité et ne peut que démobiliser les lecteurs à faire confiance à une presse partisane. Honteux, TRUMP, l’homme qui dit « l’avenir appartient aux patriotes « à l’ONU, « les dirigeants sages font passer les intérêts de leurs propre peuple et de leur pays d’abord » en quoi cela est-il critiquable ? Notre Europe, conseillère en conscience qu’a-t-elle fait contre la Syrie, l’Afghanistan, Les kurdes, la Corée du nord, on s’en moque tant on aime le ridiculiser et la Turquie d’ Erdogan ne se donne telle pas en spectacle face à une UE démissionnaire, Erdogan s’amuse à nous humilier, le renvoi vers l’UE de 3 millions de réfugiés syriens, combien de soldats de cette UE généreuse sont morts en défendant les valeurs des démocraties occidentales, paradoxalement, combien de ces européens ont rejoint DAECH s’attaquant de front avec une rare brutalité aux civils , les images sordides et révoltantes de ces prisonniers vêtus d’une combinaison orange fluo enchainés avant que l’on les décapite, la vidéo dans toute son horreur est envoyée aux médias occidentaux. L’UE ne corrige pas la Turquie en exigeant sa sortie de l’OTAN et le refus définitif à son adhésion à l’UE. Non, rien de tout cela, pourquoi ? On laisse faire et on condamne TRUMP pour son désengagement de la région. La vie américaine en premier ! Les Européens n’étaient-ils pas des alliés des Kurdes contre DAECH ? Je suis assez circonspect de cette attitude stérile, une affaire d’homme, un mauvais feeling d’une gauche morale amoindri jouant la provocation et donne le ton « à ce politiquement incorrect » tueuse de la liberté de parole. TRUMP dans un style moins flatteur, le twitteur, l’homme qui n’a peur de rien, sans complexe, autant de qualificatifs déstabilisateurs et sans nuances qui éloignent toutes sympathies à son égard : déconcertant que ce monde ne voit pas plus loin que « le bout de son orteil ». L’élection de novembre 2020, dit-on, second mandat, les démocrates lancent une procédure « d’EMPEACHMENT » contre TRUMP et peut conduire à sa destitution, bien que difficile à mettre en œuvre, le principe en lui-même est déplorable, cette haine s’exporte en Europe tristement relayée par une composante de médias aussi vaines que néfastes. C’est officiel, après des semaines de procédure et d’audition, la chambre des représentants, à majorité démocrate a approuvé l’ouverture d’une enquête en destitution de Donald TRUMP. Un coup d’épée dans l’eau, c’est au SENAT à majorité républicaine de juger le président. Une composition qui rend peu probable l’hypothèse d’une destitution. Ce n’est pas le fait d’intenter une procédure à TRUMP qui bouleversera la position de TRUMP, c’est un outrage sans raison réelle de faire mal ou cela peut faire mal d’une caste politique qui outrepasse ses prérogatives politiques à seul

fin de nuire gratuitement à TRUMP, le mettre au pilori d’un institutionnel chichiteux sans respect pour l’individu. L’Amérique à tout à perdre avec l’éventualité d’un président issu du parti démocrate. ABOU BAKR al BAGHADADI serait mort en lâche faisant exploser sa ceinture d’explosifs tuant une de ses épouses et de deux de ses enfants : « mort en héros » ou « martyr ». Un vainqueur Bachar el ASSAD, après 5 ans d’un conflit civil impitoyable, il reste au pouvoir et une pièce maitresse dans la recomposition d’un Moyen Orient éclaté. Est-ce morale ? Le monde qui condamne les USA, ce monde serait prêt à sacrifier ISRAEL estil une référence ? Trump abandonnant les Kurdes alliés des USA, vu d’Israël donne un blanc-seing à l’Iran pour étendre son influence à l’ensemble des pays voisins. Une question TRUMP, peut-il trahir ISRAEL ? ISRAEL vers un 3 iéme scrutin ? L’idée transparait, d’après Avigdor Lieberman, Benjamin n’est pas prêt de discuter, il parle de gouvernement d’union mais il nous entraine vers un 3 iéme scrutin, ironique constatation de celui qui a totalement dérégulé les alliances et créé une situation intolérable quant à la constitution d’un gouvernement. Pour se dédouaner « le Likoud s’entête à rester un bloc, uniquement pour garder un Benjamin Netanyahou qui est au pouvoir depuis 10 ans. » Une guerre des mots, Gantz « il a dit « si nous voulons de l’espoir, nous devons avoir de l’unité, si nous voulons la sécurité nous devons avoir l’unité ». Encore que toutes propositions ne peuvent se concevoir actuellement que dans un gouvernement d’Union nationale, les sempiternels égos ne semblent pas s’émouvoir de la dégradation du monde politique Israélien. Du ridicule de la situation, les travaux d’état sont bloqués, l’exécutif est dans l’attente d’un premier ministre, un vide dans l’achèvement de travaux et la mise en chantier de bâtiments d’état tel un hôpital à Ashkelon, désolant me disait mon ami, le devoir d’état n’est pas respecté, parfois nos leaders ne sont pas à la hauteur de leur responsabilité : c’est un peu partout identique. Je suis en Israël, qui parle politique ? La rue juive en fête, ça circule et les « MALL » sont pleins de visiteurs, une douceur printanière après une tornade qui a déchainé des coupures de courant, les terrasses prises d’assaut, des rires bruyants, joies à peine perturbée par la crainte d’un attentat, tout cela dans un contexte jamais vu en terre sainte les Israéliens vivent à l’heure d’Halloween, déguisements et farandoles ponctuent cette veille de Chabbat, qui se soucient, semblentils de cette farce qui s’articule à Jérusalem, une partie de poker, il y en a bien un qui cédera, ce n’est plus la vraie raison qui parlent, la partie a duré trop longtemps, pour qu’elle plaise, aucun ne cédera, ils s’accrochent, ce n’est pas d’impatience c’est d’orgueil. MAUVAIS PERDANTS, mauvaises pioches la prochaine KNESSET. Bernard Korn Brzoza



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Tapie. La Fake news du Monde n’étonne pas les israéliens, habitués au genre

Grand moment de solitude à la rédaction du Monde, jeudi après-midi. À la suite d’une «défaillance technique», le très sérieux journal français a publié par erreur une dizaine de textes stockés dans son système éditorial. Parmi ces articles écrits à l’avance, figurait notamment une nécrologie consacrée à Bernard Tapie. L’homme d’affaires, âgé de 76 ans, lutte contre un cancer depuis fin 2017. La publication est restée en ligne une quinzaine de minutes, provoquant un début de branle-bas de combat sur les réseaux sociaux.

Joint par France Bleu Provence, le principal intéressé n’a pas souhaité réagir. Mais il aurait confié au directeur éditorial du journal La Provence, dont il est le propriétaire: «L’annonce de ma mort par Le Monde est, comme disait Mark Twain, «très exagérée». En début de semaine, Bernard Tapie donnait des nouvelles peu rassurantes sur son état de santé: «Ça ne va pas bien. (…) L’été a été très dur, très très dur. On n’appelle pas ça une longue maladie par hasard», confiait-il à La Provence.

Christine Lagarde, très estimée en Israël, a pris la Présidence de la Banque centrale européenne

Christine Lagarde, très estimée en Israël, a pris officiellement vendredi la présidence de la BCE (Banque centrale européenne), succédant à l’Italien Mario Draghi, a annoncé l’institut monétaire. La Française « a été nommée par le Conseil européen du 18 octobre 2019 pour un mandat de huit ans », indique la BCE dans un communiqué. Selon (1) : « En tant que directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde avait « estimé possible de relancer l’économie palestinienne, en s’adressant mercredi à la conférence de Bahreïn sur le volet économique d’un plan de paix américain au Proche-Orient. Le FMI n’a cessé de mettre en garde contre la détérioration de l’économie palestinienne avec le blocage de recettes fiscales en raison d’une dispute entre l’Autorité palestinienne et Israël et le blocus israélien imposé depuis plus d’une décennie à la bande de Gaza. Devant les participants à la conférence, Mme Lagarde a déclaré que l’économie palestinienne risquait de se contracter de 15% et salué le plan présenté par le conseiller de la Maison-Blanche, Jared Kushner, qui se concentre sur la création, pour l’instant encore théorique, d’emplois ». Mme Lagarde, première femme à prendre la présidence de l’institut depuis son lancement en 1998, a connu une ascension professionnelle rythmée par les crises vécues à la tête du ministère de l’Économie français (2007-2011), puis au Fonds monétaire international (2011-2019). Novice en politique monétaire, elle s’élance au moment où la BCE démarre ce 1er novembre un nouveau programme controversé de rachats de dette sur le marché, le « QE » approuvé en septembre par un conseil des

gouverneurs très divisé sur la question. La BCE va racheter 20 milliards d’euros par mois d’obligations publiques et privées de manière à soutenir l’économie en manque de souffle et l’inflation atone, et ce, aussi longtemps que nécessaire. Mme Lagarde a déjà déclaré en septembre vouloir faire évoluer l’institut, en mettant davantage l’accent sur l’égalité des sexes, l’action pour le climat et une communication dépoussiérée de son langage technocratique. Il reviendra surtout à la Française de poursuivre une politique monétaire très expansive après des années de crise, en ayant amené les taux à leur plus bas niveau historique pour s’attirer de fortes critiques. En Allemagne, le quotidien populaire Bild a affublé en septembre M. Draghi du masque de « Draghila », le comte qui siphonne les comptes des épargnants. La nouvelle patronne de la BCE a, elle, envoyé mercredi au micro de RTL un message fort à l’Allemagne et à d’autres pays en excédent budgétaire qui « n’ont pas vraiment fait les efforts nécessaires » pour consolider une croissance fragile, pendant que les banques centrales « ont fait leur boulot ». (1) https://www.ledevoir.com

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Israël n’a pas encore transmis de renseignements au fisc français Depuis l’entrée en vigueur de l’échange automatique d’informations, le fisc a reçu des informations sur 3,5 millions de comptes à l’étranger détenus par des contribuables français. 86 pays ont transmis des données, dont la Suisse, le Luxembourg et des paradis fiscaux comme le Panama ou les Iles Caïmans. Cependant, Israël n’a pas encore transmis de renseignements, pour des raisons techniques ou juridiques. Depuis 2018, les banques doivent envoyer aux Etats l’identité des propriétaires de comptes bancaires et le montant des avoirs en dépôt. A charge ensuite pour les administrations fiscales de redresser les contribuables si les comptes n’ont pas été déclarés. Transparence fiscale, échanges d’informations, reporting par pays… Depuis dix ans, la coopération internationale en matière de lutte contre l’évasion fiscale a fait naître de nouveaux outils. Quels résultats produisent-ils, une fois entre les mains des administrations ? Les annexes du projet de loi de finances 2020 dressent un premier état des lieux, deux ans après l’entrée en vigueur de l’échange automatique d’informations qui a sonné la fin du secret bancaire. Depuis, les banques doivent envoyer aux Etats l’identité des propriétaires de comptes bancaires et le montant des avoirs en dépôt. A charge ensuite pour les administrations fiscales d’échanger ces données et de redresser les contribuables si les comptes n’ont pas été déclarés. Il ressort de ce bilan que l’administration française a reçu, en 2017 et 2018, des informations sur plus de 3,5 millions de comptes bancaires détenus, directement ou indirectement, par des contribuables français dans 67 Etats. Cette masse d’informations, considérable, a nettement gonflé par rapport à l’année 2017 où seuls 1 million de comptes étaient concernés par l’échange d’informations. Il faut dire que le nombre de pays participant à ces échanges a presque doublé entre 2017 et 2018. Ces données sont ensuite exploitées par le fisc pour traquer les fraudeurs. « Des travaux d’exploitation ont d’ores et déjà permis d’identifier plus de 80 % des personnes figurant dans les fichiers », indique le rapport. 86 pays ont joué le jeu D’après cette annexe du Budget, 86 pays ont joué le jeu l’an dernier, parmi lesquelles des terres historiques d’évasion fiscale, comme la Suisse ou le Luxembourg , mais aussi des paradis fiscaux régulièrement pointés du doigt par la communauté internationale (Panama, Iles Caïmans, Jersey,

Guernesey, etc.). Toutefois, quatorze juridictions n’ont pas encore transmis de renseignements, pour des raisons techniques ou juridiques. On y trouve la Russie, la Turquie, le Qatar, Israël, aussi bien que des destinations exotiques telles que les Iles Marshall, Vanuatu, Antigua-et-Barbuda. Ce volume est sans commune mesure avec les échanges sur demande, précurseurs de l’échange automatique, et qui s’élevaient chaque année à quelques milliers de demandes. En 2018, la France a adressé 4.745 demandes en matière d’impôt direct, un chiffre en hausse de 30 %. Les trois principaux pays destinataires (Luxembourg, la Suisse et le RoyaumeUni) représentent un peu moins de la moitié des demandes. Et les délais sont longs pour obtenir une réponse : de 5 à 8 mois pour ces trois pays. Un registre central pour les « rulings » Le rapport revient sur d’autres mécanismes adoptés en réaction aux scandales fiscaux. L’échange automatique sur les rescrits, adopté dans la foulée des « Luxleaks », a abouti à la création d’un registre central qui rassemble aujourd’hui 18.000 « rulings », ces accords fiscaux signés entre une entreprise et un Etat, parfois extrêmement avantageux. Sans surprise, ces données montrent la prépondérance des Pays-Bas et du Luxembourg dans ces pratiques, ces deux pays représentant 75 % des « rulings » émis. La coopération fiscale a enfin abouti aux échanges d’informations sur les données « pays par pays » des multinationales. En deux ans, le fisc français a reçu plus de 2.500 rapports faisant état du chiffre d’affaires, des bénéfices, des impôts payés par les grandes entreprises dans chaque pays d’implantation. Ce bilan ne dit pas combien de redressements ont été notifiés sur cette base, mais il explique comment le fisc a pu modifier ses requêtes sur les entreprises, notamment concernant les redevances et les honoraires intragroupes. Ces données « ont permis d’ajouter plus de 160.000 entreprises étrangères en lien avec des entreprises françaises aux 64.000 entreprises jusqu’ici identifiées », explique le rapport. Source Les Echos


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Discours de René Taieb : Un chêne pour la paix

Monsieur le Préfet, Monsieur le maire d’Epinay-sur-Seine, Mesdames et Messieurs les Elus, Monsieur le président du CRIF, Monsieur le Président de la communauté juive d’Epinay, Cher Meyer HADDAD Monsieur le Directeur de l’Ecole Beth Israël, Cher David ELBAZ Très cher Michael LAYANI, Mes chers amis, Ce matin , la municipalité d’Epinay-surSeine, a décidé de replanter, un chêne à la mémoire du 1er ministre Istrak Rabin, en souvenir de ses efforts pour la Paix et je l’en remercie vivement. Pourquoi donc un chêne, et pas un autre arbre? Cet arbre possède des feuilles persistantes, pouvant être épineuses ou lisses selon l’âge ou le climat. La croissance du chêne est lente et même son écorce grise et lisse, se craquelle avec le temps, et peut vivre plus de 1000 ans. Cet homme emblématique que nous honorons ce matin, a les caractéristiques de cet arbre fort! Cet homme fût un grand premier ministre de l’Etat d’Israël. Il a pourtant été assassiné le 4 novembre 1995 par un extrémiste juif religieux comme il en existe hélas, dans notre monde. Depuis son assassinat, à chaque anniversaire de sa mort se réunissent des dizaines de milliers d’israéliens sur l’ancienne place des Rois, devenue Place Rabin, parce que beaucoup encore en Israël, espère et croient en une Paix juste et durable. Depuis sa naissance à Jerusalem, en 1922, Ytsrak Rabin a débuté une carrière politique remarquable, en devenant ambassadeur, puis député, puis plusieurs fois ministre, avant de devenir le 1 er ministre de l’Etat d’Israël. Avec un recul de plusieurs décennies, que peu d’hommes peuvent avoir après des guerres, la seule alternative qui s’offre est la Paix, cet homme n’avait qu’un seul objectif, celui de prendre le chemin de la négociation pour faire la paix. C’est en 1994,qu’il signe le traité de paix israélo-jordanien et reçoit le prix Nobel de la paix. Cet accord existe encore de nos jours et nous en voyons les bienfaits. Combien de vie, ce traité de paix a t il épargné entre ses 2 pays? Le problème de la paix, s’est qu’une partie de la population en accepte l’idée, mais qu’une autre partie peut la percevoir comme une fragilité ou un renoncement. Seule la proportion permettra de trancher. Ce débat si complexe ne peut se dérouler que dans un pays secoué chaque jour, par des actes terroristes odieux, et peut comprendre ainsi l’intérêt de faire la Paix.

Biensur, qu’il y a un «prix» a payer, d’un coté comme de l’autre et cela nécessite un courage politique sans faille. Rabin en avait la possibilité et ses ennemis le savaient. Nous le voyons encore aujourd’hui, que même les plus grands chefs d’Etats, accompagnés de leurs stratèges, n’ont pas trouvé les réponses pour trouver le chemin de la paix. Il est vrai que l’équation comporte tellement d’inconnus mais aussi, et cela est nouveau, d’un paramètre qui perturbe une réflexion sereine, c’est le vécu, qui est très souvent accompagné d’une violence inouïe depuis tant d’années. Depuis cet assassinat, de nombreux messages d’espoirs s’envolent ainsi, et la démocratie israélienne, l’une des plus complexes mais l’une des plus enviée, au monde, ne sera plus jamais la même. En Israël, le message ne passe pas, comment depuis 1948, date de la création de l’état d’Israël, un dirigeant israélien a t il pu être tué par un juif israélien! En fait, cet assassin n’aimait ni Rabin, ni l’Humanité. Par son statut et son parcours unique, Ystrak Rabin était un négociateur exceptionnel et voulait une paix durable avec ses voisins.Il était en quelque sorte le guerrier de la paix. Le processus se trouve donc enterré ce 6 novembre 1995 en même temps que le 1er ministre. Juste se rappeler une phrase de son discours d’investiture ou il disait: «qu’assez de larmes et de sang ont été versés» Souvent nous avons le sentiment que faire avancer la Paix est à portée de mains, mais c’est mal connaître la subtilité et les difficultés de la diplomatie au Moyen-Orient ou jusqu’à la dernière minute, rien n’est acquit. Merci à vous Monsieur le maire d’Epinaysur-Seine, cher Hervé, d’avoir à nouveau démontrer que la bienveillance, le respect et l’unité entre tous, sont des valeurs non négociables et qui doivent rester le ciment de nos futures générations. Merci , Monsieur le Maire, pour cette marque de respect pour ce grand homme de paix, qu’était Ytsrak Rabin.

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ISRAËL

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L’allée emblématique de la cherté de la vie en Israël : celle des produits laitier

La bureaucratie, la politique et la corruption en Israël. Coupables de la vie chère? Les produits israéliens devraient logiquement être proposés aux meilleurs tarifs en Israël. Cependant, après une rapide comparaison des prix des produits Bamba, le snack israélien emblématique aux arachides qui est maintenant vendu par la chaîne Trader Joe aux Etats-Unis, on s’aperçoit que les Israéliens paient le produit local plus cher que les Américains : à Los Angeles, le consommateur débourse 0,99 dollar pour un paquet de 100 grammes, tandis que le client de Shufersal paie 4,90 sekels (1,40 dollar) le sachet de 80 grammes. Certains fabricants d’aliments israéliens dont les noms sont inévitablement associés au pays ne sont même plus de propriété israélienne. Osem appartient aujourd’hui au géant suisse Nestlé, Tnouva est contrôlée par une compagnie d’Etat chinoise, et Telma fait partie du groupe Unilever. Ensemble, ces conglomérats contrôlent une grande partie du marché israélien, au grand dam des plus petits concurrents. « Le nombre d’entreprises ne détermine pas nécessairement la férocité de la concurrence », souligne Guilad Alper. « Ce qui compte

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vraiment, ce sont les barrières à l’entrée. La bureaucratie, la politique et la corruption rendent le processus d’obtention de licences particulièrement long, et à moins qu’ils ne finissent par intégrer un grand groupe, il est très difficile pour les producteurs indépendants de se maintenir. » En 2015, Arouts 8 a entrepris une série d’enquêtes concernant la hausse des prix en Israël. Les deux premiers volets de Magash Hakesef (Plateau d’argent) étaient consacrés à un fléau majeur auquel se trouve confronté le consommateur israélien : les monopoles et les cartels. Dans la première émission, Guy Rolnik, fondateur et rédacteur en chef de la revue économique israélienne The Marker, s’est attaché à démontrer que les principales sources de capitaux et d’industries du pays – banque, assurance, immobilier, médias et communications – sont la propriété d’une poignée de magnats impliqués dans des manipulations économiques troubles, freinant habilement les contrôles et la concurrence.

Regarde comme il est sale », fait remarquer Liami Lawrence, alors que nous nous munissons d’un caddie en plastique en arrivant au magasin Shufersal Sheli de la rue Ben Yehouda à Tel-Aviv. « Ils ne prennent même pas la peine de les nettoyer ». Des résidus difficilement identifiables sont en effet collés au fond du panier à roulettes usé, présageant du caractère habituellement désagréable de la visite au supermarché local. Une corvée que le jeune homme redoute toujours. Cet immigrant de Los Angeles, qui vit en Israël depuis trois ans, s’est joint à mon enquête informelle sur les prix des produits de base, afin de tenter de comprendre pourquoi leur coût et, par extension, celui de la vie, sont devenus si disproportionnés en Israël par rapport aux autres pays occidentaux.

Le yaourt qui fâche Dans le supermarché, nous rejoignons l’allée devenue emblématique de la cherté de la vie en Israël : celle des produits laitiers. En 2011, en effet, la « protestation du cottage », déclenchée par la colère des consommateurs face à l’augmentation de 45 % en trois ans du prix du fameux fromage blanc et qui a vu des milliers d’Israéliens descendre dans la rue, a fait la une des journaux du monde entier. En 2014, c’est le prix de la crème au chocolat « Milky » qui a cette fois créé la polémique, après qu’un Israélien vivant à Berlin ait posté sur Facebook le ticket de caisse d’une épicerie, en encourageant ses compatriotes à venir s’installer dans la capitale allemande (comme je l’ai fait il y a presque deux ans). Et pour cause : il apparaissait que le dessert israélien était trois fois plus cher que sa version allemande.

Liami Lawrence dirige « Keep Olim in Israel », une organisation dont le but est d’aider les nouveaux immigrants concernant les différents problèmes qu’ils peuvent rencontrer, et qui bien souvent les conduisent à quitter un pays qu’ils ne demandaient pourtant qu’à aimer. Il m’a ainsi montré une liste manuscrite de plus de 150 amis et connaissances partis au cours des deux dernières années. Outre les prix, c’est son expérience de consommateur israélien qui a encore plus convaincu le jeune homme de la nécessité de son travail. « En imposant des bas salaires et une vie chère, l’Etat malmène ses citoyens en général, et les nouveaux immigrants en particulier », affirme-t-il, arguant que la difficulté à gagner leur vie est la raison principale qui pousse les olim à partir. Ce sont ses propres frustrations qui ont poussé Lawrence à créer ce groupe. En arrivant en Israël, il était un sioniste convaincu avec de l’enthousiasme à revendre, mais il s’est finalement retrouvé au chômage et endetté. Trop âgé pour vivre en colocation, et trop dépendant des transports publics pour vivre loin du centre-ville, il s’est vu contraint de dilapider ses économies dans un loyer de 4 600 shekels pour un petit deux-pièces sur la rue Ben Yehouda. Il gagnait alors environ 7 000 shekels par mois, soit moins que la moyenne nationale déclarée par le Bureau central des statistiques, qui tourne autour de 9 000 shekels – une statistique dont il doute.

Presque sept ans et quelques comités post-protestations de la Knesset plus tard, les prix n’ont pas réellement baissé, du moins en ce qui concerne les produits laitiers et l’épicerie. Au Shufersal, le cottage coûte 5,70 shekels, un yaourt Yoplait, 5,20 shekels. « En Amérique, combien coûte un yaourt ? 0,60 à 0,75 dollar (2,13 à 2,66 shekels) ? », s’interroge Liami. Un rapide coup d’œil sur Internet confirme son estimation. Nous nous dirigeons ensuite vers d’autres produits de base tels que les produits d’entretien, le dentifrice et les conserves, et constatons qu’environ un tiers des produits sont en promotion : les quatre boîtes de thon Starkist passent de 30 à 24,90 shekels et le paquet de 30 couches Pampers de 51,90 à 39,90 shekels ; le déodorant Adidas coûte 28,70 shekels, et une boîte de Kleenex 11,80 shekels. Une question se pose alors : pourquoi ces articles n’affichent-ils pas de prix plus bas dès le départ ? « 3 dollars pour 75 mouchoirs, c’est complètement fou », fait remarquer Liami. « Allons voir du côté du riz et des pâtes, les aliments dont les gens pauvres se nourrissent. » Dans cette allée, il a l’espoir que les marques locales ne coûtent pas plus d’un dollar (3,60 shekels). Il déchante en constatant qu’un paquet de spaghettis Osem est vendu 6,70 shekels, soit à peine moins que celui de la marque italienne Barilla à 7,90 shekels. Spurce : JPost


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TRANSFERTS : Le Real Madrid veut Les 5 choses que vous ignorez se séparer de 2 joueurs cet hiver sur Cristiano Ronaldo

A quelques semaines du mercato hivernal, le Real Madrid a ciblé deux joueurs dont il veut se débarrasser en priorité : Brahim Diaz et Mariano Diaz. Pour atteindre ses objectifs, le Real Madrid a dépensé sans compter cet été : Eden Hazard (100M€), Ferland Mendy (45M€), Luka Jovic (60M€), Rodrygo (45M€)… Des recrues qui prennent de la place dans l’effectif madrilène. Des joueurs se retrouvent donc sur le côté, c’est le cas de Mariano Diaz et son homonyme Brahim Diaz (20 ans). Selon le quotidien sportif espagnol Marca, le Real Madrid vendre le premier et prêter le second dès cet hiver.

Reste à savoir quel club acceptera de relancer Mariano Diaz qui n’a pas joué une seule minute cette saison ? Quelle écurie fera le pari Brahim Diaz qui n’a pas encore fait ses preuves ? D’après les informations de TMW, le club qatari d’Al-Rayyan, serait prêt à offrir un gros contrat à l’Espagnol. Une opportunité financièrement intéressante pour l’attaquant de 26 ans.

PSG : Verratti a prolongé, son nouveau salaire dévoilé

Marco Verratti a récemment prolongé son contrat avec le Paris Saint-Germain jusqu’en juin 2024. Cette extension est assortie d’une revalorisation de salaire, révélée par L’Équipe. Il a entamé sa huitième saison sous le maillot du PSG, Marco Verratti est, avec Thiago Silva et Marquinhos, l’un des symboles du projet qatari. Dans un entretien accordé à RMC Sport, diffusé en octobre dernier, le milieu de terrain se disait prêt à finir sa carrière à Paris. Désormais lié au club jusqu’en 2024, il aura 31 ans à la fin de son nouveau contrat. Terminera-t-il sa carrière en France ? Fera-t-il son retour en Italie ?… Comme révélé par L’Équipe ce jeudi, la prolongation du bail de Marco Verratti a été

assortie d’une revalorisation de salaire, passant ainsi de 6 à 9 millions d’euros/net par saison. Marco Verratti « Quand tu joues dans un endroit où tu aimes tout, je ne vois pas pourquoi je devrais changer. Les gens me demandent pourquoi je n’essaie pas autre chose. J’ai aussi la chance que le PSG soit une équipe ambitieuse, une équipe qui a un grand projet, je sais que je peux gagner ici. » (entretien RMC Sport) Et si on détaillait le nouveau salaire du milieu de terrain parisien…: • 9M€/an • 750 000€/mois • 24 657€/jour • 1027€/heure • 17€/minute

Êtes-vous vraiment sûr de tout savoir sur Cristiano Ronaldo ? Découvrez 5 choses que vous ignorez peut-être sur l’attaquant portugais. 1- Cristiano a été nommé Ronaldo en hommage au président Ronald Reagan: Cristiano Ronaldo Dos Santos Aveiro, tel est le nom complet de l’attaquant portugais. Cristiano et Ronaldo sont en réalité ses premier et deuxième prénoms. Il a confié que ses parents lui avaient donné comme deuxième prénom « Ronaldo » en hommage à Ronald Reagan, ancien président et acteur américain qu’ils appréciaient tout particulièrement. 2- CR7 a failli ne pas être la superstar qu’il est aujourd’hui: Victime d’un problème cardiaque, Cristiano Ronaldo a du être opéré du cœur à l’âge de 15 ans et a failli arrêter le football. L’opération s’est heureusement bien passée et le portugais est finalement devenu l’une des plus grandes légendes de l’Histoire du football. 3- Ronaldo était tout proche de signer à Arsenal: CR7 aurait pu rejoindre Arsenal en 2003 à l’époque de son départ du Sporting Portugal pour Manchester United. « J’ai rencontré Arsène Wenger et j’étais sur le point de signer à Arsenal » a révélé l’actuel joueur de la Juventus lors d’un entretien accordé à la

chaîne anglaise ITV. 4- Il ne voulait pas revêtir le numéro 7 à Manchester: Son surnom « CR7 » est devenu une véritable marque, mais Cristiano aurait pu se voir surnommer « CR28 ». En effet, lors de son arrivée à Manchester United, le Portugais avait choisi le numéro 28 afin d’éviter la pression que représentait le légendaire numéro 7 de Manchester, porté par Éric Cantona, George Best ou encore David Beckham. Sir Alex Ferguson a alors incité Cristiano Ronaldo à revêtir le numéro 7 afin de l’obliger à travailler pour faire honneur à ce chiffre symbolique. 5- La raison pour laquelle il n’a pas de tatouage: Cristiano Ronaldo ne s’est jamais fait tatouer. En effet, il donne son sang au moins deux fois par an. Or pour éviter les maladies contagieuses, une personne qui se fait tatouer doit attendre entre quatre et six mois pour pouvoir donner son sang. « Un don peut aider trois personnes qui en ont besoin en cas d’urgence ou de traitement à long terme. J’encourage tout le monde à faire de même » avait déclaré le quintuple Ballon d’Or en 2015 à Eurosport.


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