Israël Atucalités n°7 - Edition israélienne

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GRATUIT - N°7 - Edition israélienne du 20 Juin 2018 au 26 Juin 2018

Journal israélien en langue française



ÉDITO

Edition du 20 Juin 2018 au 26 Juin 2018

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Bezons : la haine au service du clientélisme électoraliste le plus abject !

L’affaire a fait du bruit au-delà, bien au-delà de la communauté juive. Posant le ventre ceint de son écharpe tricolore, le maire de Bezons, commune du Val d’Oise (95) qui voisine avec Colombes (Hautsde-Seine), a choisi d’apposer, la semaine dernière, une plaque « Allée de la Nakba en français et en arabe (un comble sur le sol français !) pour rebaptiser une voie de sa ville.

Bien sûr, l’affaire n’a donné lieu, selon nos informations, à aucune réelle intention de réellement renommer la voie. Il semblerait même que les choses ne se soient pas faites dans le respect des règles en la matière c’est-à-dire sans consultation du conseil municipal. Non. Aussitôt posée, aussitôt photographiée et immortalisée, la plaque avait disparu, le maire s’étant fait taper sur les doigts par le préfet ! (Lire à ce sujet, notre dossier spécial Bezons) Dominique Lesparre, maire encarté PCF, n’a semble-t-il jamais eu l’intention de renommer la rue réellement. Il voulait juste faire preuve de cynisme politique et d’un clientélisme abject, avec un appel du pied plus que lourdingue vis-à-vis de ceux qui pourraient avoir envie de voter pour lui… Comme le prolétariat, la faucille et le marteau ne font plus recette auprès des slasheurs, des start-uppers et des micro-entrepreneurs et encore moins auprès des classes moyennes, c’est auprès des minorités religieuses revendicatrices que ces dinosaures de l’action politique vont grappiller, que dis-je mendier, des voix. Alors ça nourrit la haine antisioniste, parce que tout le monde le sait, le conflit israélo-palestinien est la carotte que l’on dégaine dès qu’il faut détourner l’attention médiatique. Et de la même façon que les miliciens furent parfois plus zélés que les SS eux-mêmes, ça ne s’économise pas pour casser du sionisme et fabriquer de la haine antijuive, notez bien ! Sur la plaque, bien traduite en arabe, n’estce-pas, c’est important de le rappeler, était indiqué que 800 000 palestiniens avaient été expulsés (une contre-vérité historique) par le « criminel de guerre » (sic) David Ben Gourion. Voilà les termes exacts : « en mémoire de l’expulsion des 800 000 Palestiniens et de la destruction des 532 villages en 1948 par le criminel de guerre David Ben Gourion pour la création de l’Etat d’Israël. » On nage dans la fiction et le négationnisme, mais tout va bien ! Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France Directeur commercial France: Patrick Haddad : 06 42 22 17 56

Même si l’on fait preuve de la plus parfaite indulgence, en se disant qu’après tout, il est peut-être convaincu de son propos, le rougeaud M. Lesparre, on se demande bien en quoi une telle action allant chercher au fond des entrailles de chacun la moindre parcelle de haine puisse être utile à la cause des palestiniens : une allée baptisée et débaptisée, ah la belle affaire ! Voilà qui va rétablir l’eau potable et l’électricité à Gaza, coupée, je le rappelle, parce que le Hamas a détruit, à coups de rockets, la centrale israélienne qui alimentait l’enclave palestinienne ! Peut-être, accordons-lui le bénéfice du doute, a-t-elle servi à la population de la commune, mais on voit mal comment : le budget alloué à cette opération de com’ clientéliste aurait pu servir à l’accueil des migrants, qui font la manche au pont de Bezons, aux roms, qui mendient et harcèlent la population locale aux environs de la ville, où ils sont implantés, pour l’éducation et la santé des enfants nomades par exemple, à l’aide aux devoirs, dans une commune où nombre d’enfants issus de l’immigration ont besoin de progresser dans l’échelle sociale, ou encore au logement, car si Bezons abrite une forte population sous assistance sociale, l’arrivée du tramway T2, il y a 5 ans et demi et la proximité avec la Défense et la A86, puis du T1, bientôt, dans le cadre du Grand Paris, créent une forte pression sur le foncier. Les prix augmentent et la population active a du mal à se loger dans le privé, sans forcément être éligible au parc social. Vous l’aurez compris, il y a pléthore de postes de dépenses auxquels les fonds dépensés (sur quel budget d’ailleurs ?) auraient pu alloués. Mais non, Dominique Lesparre a du temps et de l’argent à dépenser pour se mettre dans l’illégalité afin d’alimenter la détestation d’Israël. Parce que bien sûr, tout cela est parfaitement illégal. Cela dit, à lire les propos du fils de monsieur Lesparre, sur les réseaux sociaux, on comprend bien qu’il n’y a pas que du calcul politique dans ce coup d’éclat, mais bien une détestation viscérale des juifs, Israël étant, comme d’habitude, un paravent bien pratique : fier de son géniteur, ledit rejeton va plus loin que papa et parle des « youpins » qu’il abhorre sur Twitter. Charmant non ? Au moins, le jeu de dupes a vécu, grâce à monsieur Lesparre et son engeance : quand il est question d’antisionisme, il est toujours question d’antisémitisme !

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Je voudrais ici, remercier monsieur Lesparre. Oui, oui, vous avez bien lu, chers lecteurs. Je le remercie chaleureusement. D’abord parce qu’en se mettant dans l’illégalité la plus totale, il a permis aux institutions républicaines, préfet et ministère en tête, de fonctionner à plein et de rappeler que la loi est la loi. Et qu’on ne peut la contourner pour d’obscurs motifs électoralistes. Ensuite, parce qu’il a mis en lumière l’extrême citoyenneté de la communauté, de ses institutions et qu’il nous a permis de nous rassembler autour d’une cause : relever la tête et ne rien laisser passer. Enfin, parce que l’action qu’il croyait brillante a failli causer un incident diplomatique avec Israël, alors que les deux pays, France et Etat hébreu, font vivre la saison croisée débutée ce mois-ci. L’ambassadrice d’Israël en France, Alizah Bin-Noun, a rappelé que cet acte avait pour but unique « d’inciter à la violence » et d’encourager « le terrorisme palestinien ». L’ensemble des institutions et des responsables communautaires ont fait montre de sang-froid et d’union : Francis Khalifat, Président du Crif René Taïeb, Président de

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l’Union des communautés juives du Val d’Oise (UCJ 95), Gil Taïeb, ont fait preuve d’une grande réactivité. Le ministère de l’Intérieur et le Préfet ont rappelé à l’édile toutes les dispositions légales qu’il violait par cette plaque, retirée en quelques heures. Et puisqu’il y a désormais de la place et une plaque qui ne servent à rien, pourquoi ne pas dédier le tout par exemple aux 4404 officiers polonais exécutés sommairement et froidement, sur ordre de Staline, le 5 mars 1940, dans la forêt de Katyn : des exécutions à la chaîne, effacées, froidement à coups de seaux d’eau et au suivant… Glaçant. Mais pas assez, manifestement pour que Dominique Lesparre leur consacre une plaque commémorative. Il n’est pas plus aveugle que celui qui refuse de voir, dit le proverbe. Ni plus pathétique que celui prêt à toutes les compromissions par attrait du pouvoir ou de l’argent. L’histoire, monsieur Lesparre, saura vous rendre la monnaie de votre pièce ternie par votre abjection. Je ne vous salue pas. Am Israël Haï Alain SAYADA

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Sommet Trump et Kim Jong-Un. Israël très attentif aux résultats ses fruits sur le nucléaire iranien. « Je félicite le président Trump pour le sommet historique de Singapour qui constitue un pas important dans les efforts pour dénucléariser la péninsule coréenne », a affirmé M. Netanyahou dans une brève intervention à la télévision. « Le président Trump a également adopté une position offensive contre la tentative de l’Iran de se doter de l’arme nucléaire et son agressivité au MoyenOrient, ce qui a affecté déjà l’économie iranienne », a-t-il ajouté.

Pourquoi Israël attend-il avec autant d’intérêt les résultats du sommet Trump/ Kim Jong-Un? Tout simplement car Jérusalem estime qu’il en va de la stabilité du Moyen-Orient. On sait que Téhéran et Pyongyang coopèrent activement en matière d’armement et scientifique. Un accord entre les Etats-Unis et la Corée du Nord porterait un sérieux coup à ces relations et isolerait un peu plus Téhéran. D’ailleurs cette rencontre avec KimJung-Un était aussi l’occasion pour Donald Trump, après son retrait de l’accord

nucléaire, de convaincre l’Europe qu’il est capable de forger un bien meilleur accord qui non seulement protègera davantage Israël mais aussi la région voire le monde. Source : Nathalie Sosna-Ofir Selon i24 News : « Benyamin Netanyahou a félicité mardi le président américain Donald Trump après sa rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et estimé que la politique des Etats-Unis portait aussi

DANS LE MONDE (Copyrights). Des poignées de main et une bonne entente affichée. A Singapour, mardi 12 juin, Donald Trump et Kim Jong-un ont signé devant les caméras du monde entier un document commun pour la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Les discussions pour sa mise en œuvre doivent commencer dès la semaine prochaine sous la houlette du chef de la diplomatie des Etats-Unis, Mike Pompeo, mais aucun calendrier n’a pour le moment été précisé. De son côté, le président états-unien a annoncé qu’il mettrait fin aux exercices militaires conjoints avec la Corée du Sud, une concession de taille vis-à-vis de Pyongyang. L’annonce par le président des Etats-Unis, Donald Trump, de son intention de supprimer les exercices militaires organisés par l’armée américaine avec les troupes sud-coréennes, a pris de court toute la région, à commencer par les premiers intéressés. Le siège des Forces armées américaines en Corée (USFK) a dit à l’agence Yonhap « ne pas avoir reçu de nouvelles lignes directrices sur l’exécution ou la cessation des exercices d’entraînement », dont le prochain exercice, Ulchi Gardien de la Liberté, prévu cet automne. Si cet engagement se concrétise, M. Trump aura cédé sur l’une des principales demandes de Pyongyang, sans obtenir de contrepartie concrète. La République populaire démocratique de Corée (RPDC) considère ces manœuvres comme la répétition d’une possible invasion des Etats-Unis pour faire tomber le régime. Le locataire de la Maison Blanche n’a semble-t-il pas non plus jugé nécessaire de prévenir le gouvernement sud-coréen des concessions qu’il s’apprêtait à faire. « Au point actuel, il faut discerner le sens exact et l’intention des commentaires du président Trump », a réagi dans la précipitation le ministère de la défense sud-coréen et ce alors que M. Trump avait échangé la veille par téléphone avec le président sud-coréen, Moon Jae-in. Donald Trump n’a pas caché son sentiment sur ces exercices, en rupture avec les éléments de langage habituels américains qui les présentent comme de nature défensive, routiniers, et nécessaires pour maintenir un niveau de préparation suffisant entre les deux alliés dans une zone de tensions. Le milliardaire a balayé tout cela pour les qua-

lifier de « très provocateurs ». « C’est vraiment quelque chose qu’ils [les Nord-Coréens] ont beaucoup apprécié » s’est-il justifié. « Dans les circonstances qui sont de négocier un accord très complet, je pense qu’il est inapproprié de prendre part à des jeux de guerre » a-t-il lancé en conférence de presse, à l’issue de sa rencontre historique avec le dictateur. Le président américain a surtout utilisé l’argument financier. « Nous économiserons une somme d’argent considérable » a-t-il ajouté, liant ainsi cette concession à un sujet qui lui est cher : réduire la voilure du coût des alliances des Etats-Unis. « Ces jeux de guerre sont très chers, nous avons payé en grande partie, nous envoyons des bombardiers de Guam », a constaté l’exhomme d’affaires, qui a dit avoir découvert récemment que les avions américains font six heures de vol pour se rendre sur ces entraînements. Les moyens déployés illustrent la capacité de projection inégalée des Etats-Unis : leurs B-52 qui peuvent être chargés d’armes nucléaires, leurs avions furtifs ou encore leurs porte-avions. En août 2017, les exercices avaient duré onze jours et impliqué 17 500 soldats américains et 50 000 Sud-Coréens. La Corée du Sud et les Etats-Unis avaient accepté en début d’année de décaler d’un mois une autre série d’exercices, prévus entre les Jeux olympiques et paralympiques de Pyeongchang, pour ne pas risquer une escalade durant les festivités. Il avait fallu pour cela que la « Maison bleue », la présidence sud-coréenne, insiste auprès de Washington, qui était encore à l’heure de la « pression maximale » sur Pyongyang. Le 4 juin, en marge du dialogue de Shangri-La, forum des hauts responsables de la défense de la région Asie-Pacifique, le ministre de la défense sud-coréen, Song Youngmoo, et son homologue américain, James Mattis, se seraient entendus pour limiter la communication autour des exercices futurs en cette phase de détente. Il s’agissait alors de faire « profil bas » pour ne pas donner à la Corée du Nord des raisons de monter au créneau. Mais Séoul insistait sur le fait qu’ils étaient maintenus, même si certains conseillers du président progressiste Moon Jae-in, partisan de l’apaisement, considéraient de longue date qu’il serait préférable de réduire leur échelle. Washington cède aussi à l’une des principales demandes de la Chine, qui propose de longue date une solution « gel pour gel » des essais balistiques et nucléaires nord-coréens et des exercices américano-sud-coréens, que refusaient jusqu’à présent les EtatsUnis, considérant légitimes leurs opérations avec le Sud. Pékin voyait en ces manœuvres une source de tension et une marque de l’omniprésence de la première puissance mondiale à sa périphérie, et ne s’attendait certainement pas à ce que le président des Etats-Unis y renonce dès sa première rencontre avec Kim Jong-un.


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Lutte contre le terrorisme et Coopération France-Israël. 450 détenus libérés

Le garde des Sceaux Nicole Belloubet a fait savoir que d’ici fin 2019, 450 détenus condamnés pour terrorisme, quitteraient leurs établissements carcéraux. Il est clair que dans ce cadre la forte coopération (ultra-confidentielle) dans la lutte contre le terrorisme islamique, qui existe déjà, du Mossad et des services Français va encore s’accélérer. la doctrine d’Israël prononcée par son Premier Ministre : « Israël a été et continuera à être le fer de lance du combat contre le terrorisme mondial, et nous continuerons d’agir avec détermination et par différents moyens pour nous défendre contre les agressions, contre le terrorisme de l’Iran et contre le terrorisme en général. Aucun pays n’est immunisé contre le terrorisme extrémiste islamique. La solution doit être commune, sans hésitation. » Les services secrets de France et d’ailleurs (surtout en Israël) utilisent micros et caméras pour surveiller des terroristes potentiels. Ils peuvent aussi utiliser des balises GPS afin de les géolocaliser « en temps réel ». Selon NouvelObs : « Intitulés « keyloggers », ces logiciels-mouchards permettent de recopier en temps réel tout ce qui se passe sur un ordinateur, un smartphone ou une tablette. La navigation internet, les mots de passe saisis, les fichiers stockés… tout est accessible. Le texte du gouvernement précise que « des agents spécialement habilités » pourront « poser, mettre en œuvre ou retirer les dispositifs de captation ». Concrètement, des hackers des services de renseignement pirateront en toute légalité les machines des suspects pour mieux les espionner. Issue du monde du piratage informatique, la pratique a fait des émules dans les services de renseignement. La NSA aurait ainsi développé un ver informatique, caché dans les disques durs vendus, capable d’espionner tous les faits et gestes, mais aussi de voler n’importe quel document de dizaine de milliers d’ordinateurs à travers le monde ». Selon (1) : « Après la peur des «revenants», voilà celle de «ceux sortant de prison». On découvre avec stupeur que 450 détenus condamnés pour terrorisme vont sortir d’ici fin 2019. C’est ce qu’a annoncé la ministre de la justice Nicole Belloubet. Pourquoi a-t-on si peur ? Comment la justice et les services de sécurité vont-ils faire face à ce problème ? Anticipant ces sorties de prison, le parquet de Paris demande à l’administration pénitentiaire leurs dates 18 mois à l’avance pour «saisir les juges d’application des peines et éviter les sorties sèches [sans aménagement de peine]», tout en insistant sur le fait qu’il va être nécessaire de mettre en place «un suivi beaucoup plus approfondi et attentif en détention par le renseignement pénitentiaire pour évaluer au mieux les profils de dangerosité.» Sur l’expertise judiciaire, rien de nouveau : la justice n’a pas ouvert de nouveau poste

pour bénéficier de l’expertise de profileurs et d’experts en terrorisme islamiste. Il est toujours fait appel aux mêmes psychologues qui n’ont aucune expertise dans le domaine de la radicalisation. La (seule) bonne nouvelle est qu’ils seront tous inscrits sur le fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes (FIJAIT) créé par la loi du 24 juillet 2015 relative au renseignement et par le décret du 29 décembre 2015. Placé sous l’autorité du ministère de la Justice, ce fichier a pour vocation de faciliter l’identification des personnes et de prévenir le renouvellement des infractions à caractère terroriste. Le FIJAIT peut être, en partie, consulté par de nombreuses entités : les autorités judiciaires, les services du renseignement, certains services administratifs mais aussi les maires et présidents des collectivités territoriales. Les informations qui y sont recensées (état civil, adresses successives, déplacements transfrontaliers, nature de l’infraction…) sont conservées vingt ans s’il s’agit d’une personne majeure, dix ans s’il s’agit d’un mineur.

Israël a maintenu depuis 1990 des rapports étroits avec les Émirats arabes unis

Dans ce contexte, le gouvernement tente de dédramatiser, d’occuper les médias avec des déclarations rassurantes. «L’entrée en prison et la sortie de détention ne constituent plus une rupture», a ainsi assuré à l’AFP le ministère de l’Intérieur qui précise : «Tous les services sont avertis d’une éventuelle sortie, même temporaire, de prison pour poursuivre le suivi, mettre en place une surveillance ou prendre une mesure d’éloignement du territoire.» De son côté, le Premier ministre Edouard Philippe a promis le 6 juin un «suivi effectif» et «sans naïveté». Ne faudrait-il pas astreindre ces individus à un suivi plus spécifique ? Evidemment, il n’existe pas de solution miracle. Mais comment réagira la population si l’un de ces individus, une fois sorti, commet une attaque terroriste ? Qui en assumera la responsabilité ? Non, ces déclarations rassurantes ne correspondent pas à la réalité du terrain. En off beaucoup d’agents en charge de la lutte antiterroriste disent que c’est mission impossible. Déjà débordés par le 25 000 personnes fichées dans le FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste), les effectifs actuels des services de renseignements ne seront pas en mesure de garantir un suivi permanent des individus qui doivent sortir. La stratégie de lutte contre le terrorisme du gouvernement va devoir se doter de nouvelles méthodes. Reste à savoir si elles n’ont pas encore été dévoilées ou si elles n’ont même pas encore été élaborées ». (1) francais.rt.com

Israël aurait maintenu depuis les années 1990 des rapports étroits avec les Émirats arabes unis dans le domaine des échanges d’informations des services de renseignement et de sécurité, d’après les médias. Durant plus de deux décennies, Israël aurait eu des relations secrètes, mais extrêmement étroites avec les Émirats arabes unis, relations qui se seraient concentrées dans une grande mesure sur la collaboration dans le domaine des échanges en matière de renseignement et de la sécurité, a annoncé le 12 juin The New Yorker, cité par The Times of Israel. Selon l’édition, ces relations auraient été lancées au milieu des années 1990, alors qu’Israël avait pour Premier ministre

Yitzhak Rabin. Du côté des Émirats, l’initiative aurait été manifestée par le prince héritier Mohammed ben Zayed Al Nahyane. L’article affirme que les détails auraient été évoqués par les représentants des deux pays à Washington.Israël a ouvert en 1996 des représentations commerciales à Oman et au Qatar, mais rien n’a jamais indiqué qu’il aurait pu avoir des relations étroites avec les Émirats arabes unis. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a souvent mis en avant les relations secrètes de Tel Aviv avec les pays arabes sunnites, ce qui, selon lui, s’explique dans une grande mesure par le fait que l’Iran est leur ennemi commun. Source : fr.sputniknews.com


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La FIFA lance une action disciplinaire Les Food Trucks low-cost pullulent en contre le chef de football palestinien Israël. Malabi, Glaces, limonada … Sur la route des plages d’Israël (la plus belle et sauvage est Palmahim) on trouve une des grandes folies israéliennes : des food-trucks low-cost qui vendent des boissons froides, des crèmes glacées à l’eau, de la limonada….

Autour des plages les plus fréquentées les ados se retrouvent en grappe dans les parkings des espaces-camions, assis sur des tabourets en plastique blanc (vendus à 8 euros l’unité chez Keter à Tel-Aviv Yaffo), pour manger à prix cassés. (Secret : c’est aussi le lieu idéal pour les ados qui peuvent draguer sans se ruiner).

Le président de l’Association palestinienne de football, Jibril Rajoub, a mené une campagne contre un match amical entre Israël et l’Argentine, qui a été par la suite annulé. La Fédération internationale de football (FIFA) envisage de lancer une action disciplinaire contre le président de l’Association palestinienne de football, Jibril Rajoub, pour sa campagne contre un match amical entre Israël et l’Argentine, a annoncé mercredi l’Association israélienne de football (IFA). Le match a été annulé la semaine dernière, plusieurs jours avant sa date prévue à Jérusalem. Le match devait être le dernier match de préparation de l’Argentine avant le tournoi de la Coupe du Monde de la FIFA en

Russie. L’Argentine a joué cinq matchs amicaux contre Israël depuis 1973. Le jeu le plus récent a eu lieu à Jérusalem en 1998. Plus tôt ce mois-ci, M. Rajoub a appelé les fans de football palestiniens et arabes du monde entier à graver des souvenirs et des objets liés à l’attaquant argentin Lionel Messi. Dans un tweet confirmant que le jeu a été annulé, l’ambassade d’Israël en Argentine a fait référence à des « menaces et provocations » non spécifiées contre Messi. Mercredi également, la FIFA a rejeté un amendement à sa charte proposé par le représentant palestinien qui punirait les pays accusés de violations des droits de l’homme. Source: Calcalist

Alors que dans le monde entier les food-trucks s’embellissent, les israéliens font tout pour rendre les « camions de ventes » très simples, poussiéreux et rustiques (des bâches plantées au sol). Les vendeurs, souvent en short et habillés en tongs, travaillent à la débrouille… Tout se fait en cash. La TVA n’existe pas. Pas de caisse enregistreuse. Les food-trucks low-cost vendent souvent des malabis. Le malabi est une douceur traditionnelle du Moyen-Orient fait à base d’eau de rose. Très légère, la première cuillère est une explosion de saveur en bouche qui éveille les papilles. Selon un site de tourisme : « Le malabi est un dessert oriental froid que nous avons découvert lors de notre voyage à Tel Aviv. En Israël, on le propose aussi bien dans les restaurants chic que dans les snacks de rue. Préparé à base de lait aromatisé à l’eau de rose, c’est une variante allégée de la panna cotta italienne.

Il est servi avec un sirop et garni de pistaches hachées. S’il vous prend une envie irrépressible de ‘malabi’, une crème sucrée et parfumée à la rose, Malabi Dajani est l’endroit qu’il vous faut. Lieu authentique et pittoresque, sa grande spécialité: sa fameuse crème à se délecter les papilles, telle qu’on l’espère. Et pour accompagner votre dessert, siroter une ‘gazoz’ faite maison, une eau pétillante fruitée et rafraîchissante ». A SAVOIR. Selon (1) : « Dans sa définition la plus terre à terre, le Food Truck est un véhicule équipé pour préparer et vendre de la nourriture, d’où l’expression camion-restaurant. Bien que cette définition ait l’avantage d’être simple, elle ne différencie pas le simple camion sandwich du Food Truck au concept travaillé. En effet (presque) chaque Food Truck est unique et l’on trouvera diverses déclinaisons, liées au modèle de camion ou aux produits vendus. Entre vieux camions réaménagés (comme les estafettes de Citroën) ou camions flambants neufs tout équipés (Peugeot a tout juste dévoilé son nouveau concept : le bistrot du Lion), les Food Trucks se déclinent en une infinité de modèles en fonction des besoins de leurs tenanciers. Alors oui, le Food Truck n’est pas un concept récent, du moins aux États-Unis puisqu’ils sont apparus au début du XIXème siècle avec les mouvements migratoires des colons qui se rendaient à l’Ouest. Lors des grands convois de cowboys et bûcherons, l’ancêtre du Food Truck, les « Chuck Wagon » permettaient de se ravitailler en nourriture. On y trouvait alors viandes salées/ séchées, haricots, biscuits secs ou encore du café. Ces wagons rudimentaires comportaient des rangements, une surface de travail et du matériel de cuisson. Ce n’est seulement qu’à la fin du XIXème siècle qu’apparaîtront les premiers wagons comportant des frigos et plaques de cuissons. Ils sont alors appelés Lunch Wagon mais n’officient plus dans les convois sinon dans les villes. Avec l’évolution des technologies, les ancêtres du Food Truck se sont améliorés et ont pu intégrer ces nouvelles fonctionnalités afin d’être en mesure de proposer leurs produits où ils souhaitaient, c’est-à-dire où les clients se trouvaient. La culture du Food Truck a ainsi été popularisée par les ouvriers qui se restauraient aux « Roach Coaches », des camions qui proposaient une nourriture rapide et peu coûteuse directement sur les chantiers et préparée par des chefs qui, ne pouvant pas acquérir de restaurant « fixe » optaient pour l’alternative Food Truck ». (1) thefoodtruck.agency


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Eurosatory. Le « Pavillon Israël » inauguré par l’Ambassadrice en France

Eurosatory, le plus grand salon international dédié à la défense et à la sécurité, se déroule en présence de 1.789 exposants venus de 63 pays au Parc des Expositions de Villepinte, au nord de la capitale française. Les industriels israéliens sont très actifs dans ce Salon dont le Pavillon Israël a été inauguré par l’Ambassadrice d’Israël en France. Près de 58.000 visiteurs, dont des professionnels, des experts ou encore des étudiants, sont attendus à ce salon de cinq jours qui devait être inauguré ce lundi par la ministre française des Armées, Florence Parly. Le stand de son ministère exposera notamment le blindé multi-rôles Griffon et l’engin de reconnaissance et de combat Jaguar, qui font partie des nouveaux blindés de l’armée française financés par son dernier programme « Scorpion », lancé en 2014 et doté de 8 milliards d’euros. Selon les chiffres communiqués par Eurosatory, le marché défense et sécurité à l’international devrait progresser de 9% sur la période 2018-2019, avec l’Amérique du Nord représentant 39% des dépenses mondiales, l’Asie 26% et l’Europe 25%.

Pour l’édition 2018, les pays les plus représentés sont les Etats-Unis, la France, l’Allemagne et Israël. Sur les 1.789 exposants, près de 600 sont français et la Chine compte plus de 55 exposants. Parmi les nouveautés de cette année, l’ouverture d’un hall de 11.000m2 qui vient compléter la surface totale d’exposition intérieure. Autre nouveauté, l’Eurosatory Lab qui accueillera jusqu’à 70 start-up sélectionnées pour la qualité de leur projet avec également des conférences animées par des spécialistes internationaux du secteur. Il y aura également des démonstrations institutionnelles de l’armée de Terre française, ainsi que de la préfecture de police dont les brigades d’intervention telles que la BRI, le RAID et le GIGN, des unités d’élites. Le salon est organisé autour de huit pôles technologiques : sécurité civile, gestion de crises et sécurité des populations; sécurisation des infrastructures et des sites sensibles; ingénierie, tests et mesures; risques nucléaire, radiologique, biologique, chimique (NRBC) et explosif; entraînement et simulation; drones et robotique; électronique embarquée et enfin, nouveauté cette année, un pôle dédié au renseignement.

Je déclare que Johannesburg est une amie d’Israël

Le maire de Johannesburg Herman Mashaba a suspendu mardi l’une de ses conseillères municipales pour avoir défendu la cause d’Israël en déclarant que la capitale économique sud-africaine était « l’amie d’Israël ». Dimanche soir, Mpho Phalatse, en charge de la Santé à la municipalité, a pris la parole lors d’une réunion d’une association des Amis d’Israël et lancé, sous les applaudissements: « je voudrais déclarer que je suis une amie d’Israël et que la ville de Johannesburg est une amie d’Israël ».

« C’est pour cette raison que j’ai pris la décision, en tant que maire de Johannesburg, de suspendre Mpho Phalatse, le temps qu’une enquête se penche sur le contexte de sa remarque », a réagi mardi le maire de la mégapole. Herman Mashaba et Mpho Phalatse sont tous deux membres du parti de l’Alliance démocratique (DA), principale formation d’opposition en Afrique du Sud. Dans un communiqué, la DA a expli-

Sodastream lance un repas géant pour la rupture du jeûne du ramadan

qué « défendre la solution de deux Etats au Moyen-Orient, dans la lignée de la résolution de 1947 des Nations unies ». « Nous sommes un parti qui respecte toutes les religions et nous ne soutenons aucune vue partisane », a-t-elle encore expliqué. Le parti de gauche radicale des Combattants pour la liberté économique (EFF, opposition), qui gouverne avec la DA la municipalité de Johannesburg, a salué, par la voix de l’un de ses députés Floyd Shivambu, la décision du maire. « Bravo maire @HermanMashaba pour cette décision », a-t-il tweeté. Mi-mai, l’Afrique du Sud avait rappelé son ambassadeur en Israël après la mort d’une cinquantaine de personnes à Gaza lors de manifestations contre le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem. Le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), a toujours soutenu la cause palestinienne. Source : www.voaafrique.com/

Sodastream, le leader mondial des machines à soda a organisé mercredi le plus grand dîner de « l’iftar » d’Israël. Les employés (arabes à 50 %) de son usine du Néguev ont envoyé des cerfs-volants pacifiques aux habitants de Gaza. « Message in the bottle ». Tel aurait pu être le nom de code de l’événement qui s’est tenu mercredi en fin de journée au sein de

la principale usine de SodaStream, située à Rahat, à 22 kilomètres de la bande de Gaza. Le fabricant israélien de machines à soda, leader mondial de gazéification à domicile, a organisé le plus grand dîner de rupture du jeûne du ramadan (« l’iftar »), une fête qui s’achève cette fin de semaine. Les Echos. Copyrights


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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza

Cette actualité brulante ne connait pas de trêve, hier, les palestiniens commémoraient la « NAKBA » le fameux retour, cette « marche du retour » ensanglanté par la paranoïa suicidaire du Hamas, une date infamante pour la population arabe depuis leur défaite en 1948. Refrain connu, « multidimensionné » une rage meurtrière, le geste assassin, l’Occident est bien silencieux, une colère vindicative relayée par une ONU manipulée par les pays arabes. Il y a aussi la « NAKSA » le revers, une nouvelle raison d’interpeller le monde, une sémantique inqualifiable, l’Occident bien silencieux, cette journée qui commémore la nouvelle défaite arabe, celle de notre victoire des 6 jours, la guerre qui a changé toute la géopolitique du Moyen Orient. Elle « avait provoqué le départ de 3OOOOO palestiniens » dommages collatéraux dont la responsabilité incombe le royaume Hachémite, qui s’était lancé dans le conflit, sentant l’hallali sur les cendres d’un Israël défait, venant prendre sa part au « massacre » des israéliens, qui osera le dire ? Oui, l’histoire souffre d’amnésie d’ailleurs on la revisite selon la communauté concernée. Le, comble, à l’initiative de l’OCI (organisation de coopération islamique) et de la ligue arabe appellent à une réunion d’urgence de l’Assemblée Générale de l’ONU à une »résolution réclamant la protection des palestiniens «, quand l’ONU se prête à cette mascarade, on peut se poser la question « sur quelle planète vit-on ? Danny Danon ambassadeur d’Israël à l’ONU « il est regrettable qu’au lieu de condamner le Hamas et ses terroristes, certains pays cherchent à satisfaire leurs besoins de politiques intérieurs en dénigrant Israël aux Nations Unies », dans les coulisses, se joue les influences, même si les résolutions approuvées par l’Assemblée Générales ne sont pas contraignantes, il s’agit d’obtenir le maximum de voix pour le vote.

L’intelligence, la foi en la justice est à rude épreuve lorsqu’il est question d’Israël, comment dans cette société mondiale ou tous parlent de valeurs humaines, de raisons, luttent et pactisent avec des tyrans avec du sang sur les mains, ces états félons dont le pouvoir criminel ne tient qu’à des mercenaires d’état, nos sociétés occidentales perturbées, confrontées à une immigration massive et dangereuse. L’Europe s’abandonne à des compromis navrant avec ces tyrannies de la pensée, une cacophonie désastreuse minée par des dirigeants hors de la réalité porteurs par leurs résolutions irresponsables d’un populisme dont on critique l’action mais n’est que la résultante de leur incompétence. Ces attitudes paraissent incompréhensibles et pourtant, il y a une complicité morbide, d’un côté, des réceptions amicales, des relations commerciales d’importance, des discours au droit des peuples de se soulever contre les arbitraires de chefs d’état tout en répression et répréhensibles aux « droits de l’homme » tels qu’ils sont notifiés dans la charte des Nations Unies. Toutes ces amitiés, ces déclarations d’une

sympathie sans faille, visite protocolaire, et tout un protocole d’ineptes considérations, en conclusion, cette nuit, au Conseil de Sécurité à la énième réunion de l’Assemblée Générale de l’ONU « A une large majorité l’ONU condamne Israël pour les violences de Gaza, tout en rejetant un amendement américain mettant en cause le Hamas dans ces mêmes violences ». Les USA ont opposé leur véto. La France a voté « en faveur de la résolution », que dire ? que penser ? Il y deux semaines, Macron et Benjamin Netanyahou scellaient officiellement l’année croisée France Israël pour les 70 ans de l’état hébreu. « Nikki Haley « résolution « grossièrement biaisée » et « le sport politique favori de certains états est d’attaquer Israël ». « L’Iran est derrière tout cela, le pays qui ment, celui qui outrage l’Europe, il y en a des moins naïfs qui savent que la confiance accordée à un état ou la peur est souveraine, la dictature, les violences aux civils ne peut s’arroger le droit de dire la vérité, il dit sa vérité et à ceux qui veulent l’entendre, de le croire. Nouveauté, prétexte à un retour de la terreur aux frontières de Gaza et Israël, une décision prise en 1979, par l’Ayatollah Khomeini, le guide suprême iranien « la journée de Jérusalem » ce jour serait consacré « à exprimer sa solidarité avec le peuple palestinien » et à « s’unir pour couper les mains du régime occupant Al Qods ». La « NAKBA »ces commémorations sont rapprochées, la tension ne retombe pas, elle échauffe les colères, les frustrations, bien qu’elles soient entretenues de matière arbitraire, les médias ne lâchent pas une information avant de l’avoir dépecée. En réalité, rien ne change, la dérision vaut mieux que le cynisme. Toujours plus de victimes, Israël sur la sellette des maudits de la terre, de « l’état de trop », nos crimes sont en fait des gestes qu’on ne signale pas, le Hamas seul face à la « disproportion » Israélienne, ce conflit ou il faut à tout prix éviter l’intensification met Israël dans une situation coupable délicate. Tout cela destiné à détourner ses échecs répétés dans sa gestion économique et militaire à Gaza en quête d’une nouvelle stratégie. On nous ressasse de son caractère « libérateur », en fait « c’est un clan mafieux soutenu par une invraisemblable quantité d’ONG tels de parrains à qui il faut rendre des comptes». A quoi cela-t-il à culpabiliser un monde déboussolé, l’UE incompétente à saisir l’inconstance musulmane, nous ne vivons pas sur la même planète. Le Hamas aime la violence, le Hamas à Gaza tient le pouvoir par la violence, le racket, la peur, et lui demander » de maintenir une situation calme, de réduire la quantité de roquettes sur Israël, éviter une autre escalade » c’est une hérésie. Même les rêveurs, les optimistes, les philosophes, les « enfants, notre « bien pensance »ne peut imaginer un tel scénario. Le contexte, le Hamas veut se positionner à l’avant-garde sur ses rivaux de l’AP, la prise de position du Hamas n’est pas la reconquête des territoires mais relève d’une opposition fondamentale à Israël, comment le faire comprendre à ceux qui s’associent à leurs crimes ?

Un article paru dans le « Monde » particulièrement positif à notre égard qui pourrait faire basculer l’opinion publique, le texte mérite d’être connu « Israël a fait preuve d’un professionnalisme exemplaire » en protégeant l’intégrité de sa frontière, en évitant « aucune victime civile et militaire israélienne » et limiter « au strict minimum le nombre de morts palestiniens » « éviter l’intensification et l’élargissement du conflit ». Ces propos venant du « Monde » est un satisfecit qui honore Israël, à n’en point douter, « cela va-t-il changer le regard des politiques à notre encontre ?» La haine entraine dans son sillage tant de gens induits en erreur, à qui on falsifie tout un pan de l’histoire d’Israël et qui plongent dans les ténèbres d’un militantisme d’outre-tombe, quelle folie qui pousse tant de naïfs, d’intelligences à s’auto détruire en s’engageant dans des associations mortifères et haineuses pour êtes porteurs de pancartes aux slogans misérables et adhérent aux BDS. Il y a des ONG fumistes et exportatrices de ce conflit dans une société dite « intelligente »qui accentuent davantage cette culture anti- Israël ? On n’oublie de dire qu’Israël a permis à plus de 90000 palestiniens de Cisjordanie et de Jérusalem à se rendre au mur du Temple pour la fin du Ramadan, 8000 idèles ont visité » le tombeau des Patriarches » à Hébron. Les médias ne se font pas l’écho de cette information, Israël pays sans cœur, bref la panoplie habituel de la honte et du rejet. Le Ramadan, moment sacré de la société musulmane à un triste constat, selon un décompte d’une agence de presse, il y aurait eu 3695 morts et 1494 blessés dans une série d’attentats dans le mois, dans la sphère géographique arabe. La fin du Ramadan est fêtée en France, programmation à la télé et certainement dans des espaces publiques. » Peut-on écrire que « La France s’associe à ces « abominations » une forme de quitus à un « Islam modéré.

retour de « ses soldats égarés du djihad » reviennent en France, angoisse à tous les niveaux, alors pourquoi la défense des terroristes du Hamas, au point qu’Israël « ait une attitude odieuse »à leur égard. Y aurait-il « une société de pensée, ce vaste système de contrevérités qu’on appelle la défense européenne, un fléau, l’engrenage fatal de lois nous privant de toute liberté individuelle. En suède viols et agressions, en Allemagne, voiture bélier, agressions les violences faites aux femmes au prétexte qu’elles n’ont pas une attitude conforme à la charia, une adolescente de confession juive de 14 ans violée assassinée par 2 demandeurs d’asile, la Belgique, l’assassin a tué deux policières avec leurs propres armes, que de crimes non dévoilés pour ne pas souscrire à un amalgame qui pourrait troubler l’ordre public et stigmatiser les antagonistes latents. Ils sont fichés S, ils sont TOUS présumés innocents »faut-il le dire ? « FAKE NEWS », Christian Jacob « on est en train de mettre en place la police de la pensée, ce que Macron considère comme étant bien ou mal. » Macron veut il « instaurer une vérité officielle ? » Assisterons nous à la fin programmée des persifleurs politiques aux prises de positions controversées, les Zemmour, les Rioufol, les Finkielkraut et d’autres frôlent la pensée interdite, la critique que leur impose la réalité n’a rien de transcendant, elle est là, de la discrimination à l’incrimination mène à la méfiance sociale ». Israël « un pays grand comme le monde » dit une publicité, cela doit vraie, si réel que son existence est pour certain une erreur, il y a quelques années un ministre français (je ne cite pas son nom) a dit « Israël n’aura qu’un temps », les termes ne sont pas exacts, mais ils sont le reflet d’une opinion largement partagé, l’impossibilité pour Israël d’exister dans la région. La géopolitique, la géostratégie, la démographie, peuvent-elles avoir raison de « l’éternité d’Israël » ?

La France veut légiférer sur un fléau médiatique les « FAKE NEWS », y aurait-il une pause pour Israël ? La raison reprendra t’elle le dessus ? Le mensonge est-il gommé, excusé ? Pas vraiment ! En fait, Macron ne voit pas le monde, il explore les méfaits des « FAKE NEWS » sur le politique intra national, Macron défend sa société, son petit égo, cette « propagande articulée avec des milliers de compte et répandent dans le monde dans toutes les langues le bobard inventé pour salir un responsable politique, une personnalité, une figure publique, un journaliste ». Un jeune philosophe, Gaspard Koenig explique « la limite entre l’offense et la critique, entre l’appel à la haine et l’ironie, entre la désinformation et l’interprétation est trop subjective pour être laissée entre les mains du juge ». Israël, championne du monde à ce titre, peut revendiquer un droit juridique de pourfendre les délateurs qui contrebalancent des vérités qui ne sont en fait que l’expression de leurs sympathies à ceux qui expriment un antisémitisme primaire. Le monde et la société française sont-elles favorables à ceux-là même qui tuent en France, plutôt qui assassinent nos citoyens. Pourtant le

L’impossible, la rencontre Donald Trump et le leader Nord-Coréen KIM JONG-UN, un succès modéré écrit cette presse « bienpensante. » « Trump a beaucoup donné à Kim, avec peu de retour » soit, après le sommet, le temps des questions, « dénucléarisation ou pas ? Trump, l’homme le plus controversé de la planète devient un donneur de leçon. Jason Kusher émissaire de Trump au M. Orient et Jason Greenblatt ambassadeur des USA en Israël sont en Israël pour relancer le processus de paix. Les premiers échos « le plan de paix américain ne sera pas le plan « BIBI », il sera juste, équilibré, réaliste et approprié. Il y aura des parties du plan qu’Israël et les Palestiniens n’aimeront pas. » Maintenant, Que penser ? Trump réussira-t-il là ou tous ont échoué ? « ISRAEL sera-t-il en mesure de refuser le plan, si il n’est pas conforme à ses aspirations ? Trump, notre ami, notre allié … ou…difficile à prévoir ? UN CHOIX BIBLIQUE. Bernard Korn Brzoza


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Inculture à Bezons Souvenez-vous! Dans le film « La vérité si je mens », Gilbert Melki fait dire à Daniel Prévost une insulte en arabe. Celui-ci, aveuglé par la bonne affaire qu’il croit avoir réalisé, répète, à plusieurs reprises, l’insulte, croyant qu’il dit, une formule heureuse. A la mairie de Bretons, on est mal conseillé, ou mal inspiré. On est tout aussi inculte que le personnage incarné par Daniel Prévost. Avant de prendre une initiative, dans l’unique but de faire le « BUZZ »un personnage public devrait pour le moins se renseigner sur le sens des mots employés. Par exemple auprès d’un judaïsant. Sic. Si la compagnie d’un Juif le gène et puisqu’il veut « défendre » une cause arabe, qu’il s’adresse alors à un arabisant. Il aurait appris que la consonne C peut s’écrire en hébreu comme en arabe dans la correspondance latine de C ou de K. En hébreu comme en arabe, elle ne se prononce pas de la même façon! Dans le cas où l’on prononce C correspondant au CAF hébraïque le mot NACBA se traduit par CATASTROPHE. Si, en revanche, on prononce K, c’est à dire, la lettre correspondante au KOUF hébraïque, lettre gutturale, le mot NAKBA se traduit alors par TROU Mot également utilisé pour désigner une FOSSE ou une TOMBE. Décidément, Monsieur le Maire de BEZONS est à la culture

ce que les communistes sont, à l’humour. Quant à qualifier David Ben Gourion zal. Nous dénions à quiconque le droit, même de prononcer son nom. D’abord parce qu’on n’insulte pas un disparu, Je haïssais ARAFAT. Je n’ai jamais dit un mot désobligeant, à son endroit, depuis sa mort. Ensuite, parce que. S’il s’était trouvé un SEUL homme l, doté du même courage que David Ben Gourion, dans le camp adverse, Combien de vies eurent été épargnées? Et surtout le niveau de vie et la qualité de la vie, auraient été différentes en YECHAA. NDLR: YECHAA=JUDEE-SAMARIE-GAZA. Je regrette que la plaque ait été retirée. Elle symbolisait la catastrophe, que peut être, l’inculture d’un homme public. On devrait la baptiser -aller de la honte. Ou bien -allée du ridicule. Bien que mort de honte, le ridicule ne les tuera pas. Un bon conseil, Monsieur le Maire de BEZONS. Ne vous rendez pas en Israël! Vous tomberez RAIDE. Je ne vous en garderai pas rancune. Vous avez prouvé que la bêtise et l’ignorance mènent à l’infamie. La catastrophe vous a précipité dans le seul trou visible! Vous êtes tombé dedans. René SEROR

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Drones : l’excellence israélienne

Le fabuleux contrat d’un milliard d’euros que vient de signer l’Allemagne avec la compagnie Israël Aerospace Industries pour la location de cinq drones sur une durée de neuf ans, met un coup de projecteur sur l’excellence de l’industrie israélienne dans ce secteur hautement technologique et stratégique. Face à la diversification et à l’intensification des menaces, les armées du monde entier ont depuis des décennies recours à des drones – avions sans pilote à bord et télécommandés – utilisés pour des missions d’observations et désormais d’attaques avec des missiles guidés.

Depuis les années 1990, à l’instar des américains, les israéliens ont développé un concept de maîtrise total du champ de bataille pour décrypter les projets de l’adversaire et anticiper ses actions. Ils ont compris tout l’intérêt des drones, outils hautement sophistiqués qui préservent la vie des soldats. Israël a créé des drones capables de tout faire : contrôler l’espace aérien, prévenir une attaque terroriste ou surveiller une frontière. Un article du journal L’Opinion révélait en 2016 l’utilisation par Tsahal d’un drone terrestre dénommé Segev - un gros SUV Ford piloté à distance - pour patrouiller le long de la frontière avec la bande de Gaza ! Conscient de dynamiser ce secteur très rentable, le gouvernement israélien a rapi-

dement autorisé le transfert de technologie, notamment au bénéfice de l’industrie israélienne, et d’Israël Aerospace Industries. Et cela a parfaitement fonctionné. Selon une étude publiée en 2013, l’industrie israélienne des drones a totalisé 3,7 milliards d’euros d’exportations entre 2005 et 2012, laissant derrière les Etats-Unis avec moins de 3 milliards de dollars et s’imposant comme le premier pays exportateur de drones dans le monde. Les drones assurent déjà plus de la moitié des missions de l’armée de l’air israélienne et leur développement est sans limite, depuis le Heron TP – loué par les allemands - dont l’envergure est de trente-six mètres et l’autonomie de vingt-quatre heures jusqu’au drone insecte d’un poids de vingt grammes. « Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël ». Jack-Yves Bohbot


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Le billet d’humeur de Gil Taieb Bezons : la réponse d’un internaute anonyme ne manque pas de sel !

La plaque Allée de la Nakba a mis le monde communautaire en émoi. Retirée dans la journée, l’inscription en français et en arabe a néanmoins atteint son but : nous faire braire et causer de l’émoi, et de l’agitation médiatique. Un internaute a donc décidé de répondre avec les mêmes armes au maire de Bezons. La vidéo tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Et pour cause…

Cette semaine, les ennemis d’ISRAEL ont trouvé deux nouvelles occasions d’exprimer leur détestation de l’État Juif. À Bezons, petite ville a priori tranquille, le maire communiste, un certain Dominique Lesparre, a inauguré une allée de la Nakba. Sur la plaque apparaît un texte qui ne laisse aucun doute quant à son antisémitisme et son antisionisme virulent. Il y est inscrit, en Français et en Arabe, « en mémoire de l’expulsion de 800 000 palestiniens et de la destruction des 532 villages en 1948 par le criminel de guerre David Ben Gourion ». Ce triste individu, héritier direct du plus vil antisémitisme stalinien, a, au grand jour exprimé sa soumission à la propagande qui est régulièrement injectée par les négationnistes de tous bords. Les mensonges, s’ajoutant à la manipulation et à la désinformation relayée avec complaisance par nombre de médias, ont réussi à contaminer une part importante de notre société. Ce virus, inoculé sous sa forme antisioniste, s’est très rapidement retrouvé sous sa forme pathologique qui est l’antisémitisme. Papa Lesparre, à force de vomir son antisémitisme, a vu se développer au sein même de sa famille l’antisémitisme le plus pur. Son fils, un certain Fabien Lesparre, se sentant libéré par les propos de son géniteur, s’est, par la publication de Tweets très explicites, montré être le digne fils de son abject de père. Voici ce qu’il tweete : « qu’ils

viennent ces porcs, j’ai de quoi les recevoir. Moi aussi je connais des fondus et en plus si ils savent que c’est Un youpin, ça va être le feu ». Inutile d’aller plus loin dans cette démonstration du lien étroit entre l’antisionisme et l’antisémitisme. L’extrême droite a utilisé et utilise encore la haine du juif comme idéologie de base, l’extrême gauche et les communistes ont eu, pendant une période, besoin d’un masque, celui de l’antisionisme, avant que de laisser transpirer leur antisémitisme. Aujourd’hui, c’est à visage découvert et sans complexe, qu’ils s’expriment faisant de ce nouvel antisémitisme leur principal argument électoral. Pour poursuivre dans cette diffusion dangereuse de la haine, les mêmes groupuscules vont traverser Paris à bord de deux bateaux d’une soi-disant « Flottille pour Gaza ». Après avoir été reçus par la municipalité communiste de Gennevilliers, ils vont chercher un port d’attache devant l’institut du monde Arabe. N’ayant obtenu aucune autorisation d’accostage, ils tenteront d’y trouver des soutiens. Tout au long de leur parcours, ils diffuseront leur propagande mensongère et essaieront de contaminer d’autres proies. Après le père et le fils antisémites de Bezons, il sera intéressant de voir et de nommer ceux qui en soutenant cette « Flottille de la Haine » auront rejoint la Famille des Antisémite-Antisionistes Gil Taieb

Il ne se présente pas, ne se filme pas, mais ne déguise aucunement sa voix. L’internaute, sans doute si l’on se fie à l’oreille, un homme plutôt jeune, qui a voulu défier le maire de Bezons a préféré filmer sa réponse audacieuse. Alors que la plaque de l’allée de la Nakba était dédiée aux « 800 000 palestiniens expulsés par le criminel de guerre David Ben Gourion », l’internaute a choisi de répondre sur le même ton. « Nous voulions aller poser cette plaque sur la plaque de Bezons, mais elle a été retirée », explique-t-il. Un happening militant qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux C’est donc devant l’ambassade de Palestine à Paris que le jeune homme a rempli sa mis-

sion : il a fait réaliser (à ses frais apparemment), un autocollant imitant les panneaux indiquant le nom des rues. Sur le sticker rectangulaire de belle taille, on peut lire : « Rue de l’Etat d’Israël : à la mémoire des Israéliens victimes du terrorisme palestinien depuis 1948 » Prononçant une rapide prière, le jeune homme a collé son panneau sur le poste de sécurité de la mission de Palestine en France, située dans le 15ème arrondissement de Paris, conclu son intervention par Am Israël Haï et posté, avec malice, son happening militant sur les réseaux sociaux. Une réponse qui fait du bruit ! Pour voir la vidéo : https://youtu.be/iv40BIfScEM


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René Taïeb, Président de l’UCJ 95 : « Le maire de Bezons n’en est pas à un coup d’essai »

Président de l’Union des Communautés Juives du Val d’Oise, René Taïeb fut l’un des premiers responsables communautaires avertis de ce que tramait le maire de Bezons, avec l’affaire de l’allée de la Nakba. Immédiatement en contact avec le Préfet, il fut celui qui permet, entre autres, que l’affaire soit réglée avec autant de célérité qu’efficacité. Il plaide, aujourd’hui, pour des actions de terrain qui favorisent le vivre ensemble… Explications. Vous dénoncez avec force l’action du maire de Bezons et vous avez été l’un des premiers à réagir, avec efficacité d’ailleurs… C’est effectivement une opération électoraliste ignoble, qui monte les communautés les uns contre les autres et alimentent la haine afin de servir les intérêts d’un seul : le maire luimême qui compte bien se maintenir en poste lors des prochaines échéances électorales qui approchent. Je veux, sur la réaction qui a été rapide et sans équivoque face à cette initiative communautariste, saluer l’action du Préfet, qui n’a pas perdu de temps à rappeler les fondements de la Loi sur le sujet. Pouvez-vous nous dire quels aspects de la légalité étaient bafoués par cette plaque ? Plusieurs axes pouvaient être utilisés pour obliger le maire à faire marche arrière : d’abord, en France un maire n’a pas compétence à se mêler de politique internationale. Ce n’est absolument pas dans son champ d’action. Or, en agissant ainsi, le maire a failli causer un incident diplomatique, je rappelle que la plaque traitait David Ben Gourion de criminel de guerre. Par ailleurs, il s’agissait d’un effet médiatique pur, sans assise muni-

cipale : il faut pour baptiser ou débaptiser une voie dans une commune, qu’un conseil municipal ait validé la chose et ce n’était pas le cas. Il y aura d’ailleurs, sans doute, une suite de cette affaire devant le tribunal administratif : un maire ne peut se substituer au conseil municipal pour agir et allouer des fonds à un projet non voté. Vous êtes au cœur de l’action de terrain pour promouvoir le vivre ensemble et le dialogue intercommunautaire dans le Val d’Oise et au-delà d’ailleurs. Que vous inspire le geste du maire de Bezons à ce sujet ? S’il croit servir une cause, il se trompe lourdement, mais il n’y a semble-t-il aucun dialogue possible avec ce monsieur. Il n’en est pas à un coup d’essai d’ailleurs puisqu’une plainte a déjà été déposée sur une affaire de promotion du terrorisme palestinien. Et soyez-en sûrs, il recommencera, ce genre de coups médiatiques alimentent son fonds de commerce et lui conservent, du moins, le pense-t-il, son électorat. Je voudrais d’ailleurs, à ce sujet que nos institutions aient à cœur de rassembler et d’écouter la parole du terrain. Je savais, quant à moi, qu’une telle chose se préparait. On au-

rait pu agir en amont avec plus d’écoute et de coordination. En ce qui concerne l’autre aspect de la question, à savoir l’aspect électoraliste, je sais, pour travailler au cœur du dispositif associatif, que d’autres regards sont possibles pour aller vraiment dans le sens de l’intérêt commun et de la paix. Je n’en veux pour preuve le travail qui a été mené à Epinay, ville du 93, dont le maire a voulu faire venir des choristes du monde entier : ils chanteront pour la paix, et l’image est bien plus belle, plus positive et plus porteuse de projets et d’espoir pour les populations que des plaques exposant des contre-vérités historiques et alimentant la détestation ! Vous semblez néanmoins inquiet ? Oui, parce que cette affaire souligne deux aspects fondamentaux pour moi : d’abord, nous avons pu agir parce que le droit était, cette fois-ci de notre côté, le maire ayant outrepassé ses fonctions. Lorsque cela ne sera pas le cas, que le point de droit sera plus discutable, que ferons-nous si, en amont, il n’y a pas eu un travail de terrain pour prévenir ce genre d’initiatives. L’autre point qui m’interpelle, c’est le manque de culture des édiles de la République

: écrire ce qui est écrit sur cette plaque n’est pas juste un parti-pris politique ou idéologique, c’est une sottise, un manque total de culture et de connaissances historiques. Jamais une personne cultivée n’aurait écrit cela, c’est ahurissant. Les juifs sont présents en Palestine bien avant la création de l’Etat d’Israël. Les terres qu’ils possèdent, ils les ont achetées, dès le début du 20ème siècle à de riches propriétaires terriens de l’empire ottoman, désireux de se débarrasser de certains arpents de terre où le paludisme faisait rage. Pour autant, même en sachant qu’ils vendaient des terres malades, ils n’ont pas hésité à les vendre 3 à 4 fois leur prix aux juifs qui seuls se portaient acquéreurs, même dans ces conditions. Le droit de s’installer, les juifs l’ont payé cher, très cher et ce sont des musulmans qui leur ont vendu ces terres. Elles n’ont pas été volées ! Cet exemple m’amène à m’interroger : si des décennies entières de pollution du débat et de l’espace médiatique ont produit autant d’inculture que de contre-vérités, notamment chez les élus du peuple, la communauté juive, ses institutions en tête, a de quoi s’alarmer… Israël Actualités

Gil Taïeb : « Faire taire ceux qui nous haïssent est plus important que de nous faire entendre » Président de l’ASI et vice-Président du Crif, Gil Taïeb fut l’un des principaux responsables institutionnels en première ligne de front concernant l’affaire de la plaque de Bezons. Mais pas seulement. Cette semaine, il fut aussi de ceux qui ont eu à gérer l’arrivée sur la Seine de la « Flotille pour Gaza ». Au-delà du billet d’humeur qu’il consacre à ces deux affaires dans nos pages, il répond, en exclusivité, à nos questions sur la haine antisémite et antisioniste, sujet sur lequel il est particulièrement investi. Entretien… La plaque rebaptisant une voie de la ville de Bezons en « Allée de la Nakba » n’aura vécu que quelques heures, sur décision du Préfet. Comment a-t-il été possible d’agir si rapidement ? La seule action possible en la matière est celle qui s’inscrit dans le cadre légal. La loi interdit le trouble à l’ordre public et l’incitation à la haine. C’est à ce titre que les institutions communautaires, le Crif en tête, ont contacté le Ministère de l’Intérieur. De son côté, René Taïeb (cf interview dans nos pages), Président de l’Union des communautés juives du Val d’Oise, a saisi le préfet à l’échelon local. Le ministère et la préfecture ont donc œuvré ensemble afin d’obliger le maire à retirer sa plaque, invoquant l’illégalité et les poursuites encourues en la matière… Justement, deux questions viennent à l’esprit à ce sujet. La plaque a été retirée, certes, mais l’individu, lui, n’est pas mis hors de nuire, il récidivera. Enfin, comment faire en sorte d’éteindre ce genre d’initiatives haineuses. Par le dialogue ? Sur ce dernier point, j’ai hélas, peu d’es-

poir. Ce monsieur agit par électoralisme et clientélisme, on le voit et on le sait : l’idéologie communiste a vécu. Se maintenir au pouvoir, pour ce type d’élus dont le programme politique a fait la preuve de son inefficacité et de sa dangerosité, est un sport qui oblige à des arrangements moraux. En ce qui concerne ce maire, il est prêt à tout pour se maintenir, y compris à aller chercher les voix où elles peuvent se trouver, même si cela veut dire alimenter les haines et monter les populations les unes contre les autres. Cela se double, manifestement d’un antisémitisme profond, si l’on en croit les propos abjects tenus par son fils sur les réseaux sociaux. De fait, le fils utilise le mot « youpins » pour désigner les juifs. On a du mal à accepter l’idée d’en rester là… Il ne faut pas. Il faut des plaintes en justice. Vis-à-vis du fils, pour les insultes à caractère antisémite. Vis-à-vis du père, pour trouble à l’ordre public et incitation à la haine, mais aussi sur le plan administratif et devant une autre cour : cette plaque étaitelle voulue par le conseil municipal ? D’où

viennent les fonds (même minimes, ce n’est pas le sujet) alloués à cette opération médiatique haineuse ? Le maire de Bezons devra s’expliquer… René Taïeb, de l’Union des communautés juives du Val d’Oise, souligne l’importance de l’action locale et de terrain sur ce genre de sujets. Le rejoignez-vous ? Oui, tout à fait. René, que je connais bien, a raison, il soulève un point que je partage : l’importance de travailler main dans la main avec ceux qui sont sur le terrain. Les deux leviers, celui des institutions auprès du ministère, et celui des communautés locales auprès du Préfet, ont eu leur importance dans l’intervention rapide des autorités et son résultat, à savoir le retrait immédiat de la plaque. Mais le rôle et l’importance des Institutions ne doivent pas être dénigrés. Elles sont et restent un interlocuteur de premier plan pour les pouvoirs publics… Doivent-elles toujours agir médiatiquement ? Pas forcément : j’apprécie, dans la plupart des cas, le travail dans la discrétion.

Il est plus important d’empêcher ceux qui veulent faire grandir la haine de parler que de prendre la parole pour se plaindre systématiquement. On en a eu l’exemple cette même semaine, avec la flotille pour Gaza. Médiatiquement, cette opération qui cache des calculs politiques et de financement du terrorisme derrière un prétendu intérêt humanitaire, n’a eu, cette fois-ci, aucun succès. Un flop total qui a laissé les trois figures politiques investies à savoir Leïla Shahid, Esther Benbassa et Jack Lang sur leur faim : pour l’exposition médiatique, ils repasseront ! Je pense sincèrement que notre efficacité est là : faire en sorte que ceux qui alimentent la haine antijuive et antisioniste et accréditent la victimisation du côté des mouvements terroristes palestiniens soient inaudibles est plus important que de faire entendre notre indignation… Israël Actualités


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Judée-Samarie: Les Palestiniens ont les faveurs de la justice

Les autorités israéliennes ont débuté avant-hier matin la démolition de 15 maisons construites, selon l’organisation, ‘la paix maintenant’, sur des « terres palestiniennes privées » dans le quartier Netiv Ha’avot du village d’Elazar en Judée, une décision ordonnée en 2016 par la Cour suprême israélienne. Par Rony Akrich Le « Netiv Aavot » comme l’ensemble des constructions dans cette région de Judée-Samarie déterminent dans une large mesure l’avenir du Goush Etzion. Ce dernier est censé être inclus dans le territoire israélien au cours d’un règlement futur. Tous les gouvernements israéliens, de droite et de gauche, sont censés agir pour la prospérité, le développement et le renforcement de la souverainté israélienne sur ces collines qui relie le « bloc » (goush) à « l’Etat d’Israël ». A l’évidence, nous sommes complètement à l’opposé. Les Palestiniens établissent des réalités sur le terrain à un rythme accéléré. Ils remanient des milliers d’hectares grâce aux fonds européens et bâtissent des centaines d’installations illicites dans la région. L’administration civile et le système judiciaire n’agissent que très lentement et exécutent les ordonnances de planification et de construction de manière discriminatoire.

localités israéliennes et donc de mitoyenneté territoriale avec ‘la Ligne Verte’ (l’Etat d’Israël). Dans le même temps, ils investissent un capital énorme dans des projets financés par des sources étrangères pour assainir des dizaines de milliers d’ares de terres rocailleuses. Des milliers d’oliviers ou de vignes sont plantés dans des lieux jamais cultivés depuis des centaines d’années et se transforment soudain en de nouvelles parcelles agricoles. Ultérieurement, des logis provisoires sont construits pour les ouvriers et ceux-ci deviennent progressivement des immeubles permanents et des villas luxueuses. L’administration civile, censée endiguer ces travaux dès leur début, ne réagit que très lentement. Des fonctionnaires peu zélés, des inspecteurs trop peu nombreux pour un travail gigantesque.Toute démolition d’une construction palestinienne provoque un tollé général. La mise en branle des forces de police et de l’armée, à ce sujet, reste lente et lourde. Les organisations étrangères et les organisations d’extrême gauche encouragent les pressions internationales et entraînent Israël à payer un prix politique pour chaque destruction face aux gouvernements européens.

En Judée-Samarie, il y a une course contre la montre afin de créer autant d’états de faits que possible. Le conseil régional et les gouvernements de droite s’y emploient dans la mesure du possible. Les causes de notre retard sont indépendantes des souhaits ou des décrets officiels des gouvernements de droite, mais plutôt victime de la croûte juridique, législative et médiatique dans laquelle opère l’espace politique. Les fautifs sont nombreux, ils relèvent du parquet et de l’administration, ils sont, normalement, responsables de la mise en œuvre de la politique gouvernementale, de sa stratégie et du respect de la loi, non de les contrarier.

Autre point et non des moindres, les médias de droite comme le peuple votant à droite sont amorphes et peu militants. Ils n’exercent aucune pression suffisante sur l’administration afin que les lois sur la planification et contre la construction anarchique des palestiniens cessent. Les conséquences sont d’une simplicité probante: les procédures de construction israéliennes traversent les méandres de la bureaucratie. Elles sont soumises aux appels d’offres, souvent suspendues pour des raisons politiques et croulent sous les innombrables pétitions d’organisations gauchistes et palestiniennes. En outre, la Cour suprême exerce une hégémonie juridique, discriminatoire à l’égard des Juifs.

La politique du fait accompli Ces dernières années, des dizaines de milliers de bâtisses illégales ont été bâties en Judée-Samarie par les palestiniens, dont une proportion notable au cœur des secteurs stratégiques. Ils tentent d’empêcher toute possibilité de construction en continu des

Deux poids deux mesures en Israël Un examen des jugements de ces dernières années indique que les juges n’hésitent pas à décréter l’expulsion et la destruction des maisons juives. Pourtant, il n’existe aucune preuve tangible de propriété privée, ni même de vrais contestataires revendiquant

le domaine, mais uniquement des associations politiques comme partie civile. Les preuves juridiques ne sont pas pertinentes pour les juges de la Cour suprême. A leurs yeux, les palestiniens sont une population indigène, tandis que les juifs sont des occupants colonialistes. Ils se dissimulent derrière des références procédurières, mais défendent, en vérité, un calendrier politique autocratique qui considère les Juifs comme une puissance impérialiste étrangère n’ayant aucun droit sur la Judée-Samarie. Un problème de fond quant à l’avenir même de la Judée-Samarie Le problème essentiel auquel nous sommes confrontés, n’est pas notre réelle douleur suite aux expulsions et destructions. C’est un problème de fond quant à l’avenir même de la Judée et de la Samarie et des frontières de l’État d’Israël. Ces dernières années, des milliers d’articles et d’enquêtes ont été promus par les bureaux des associations, « La paix maintenant, Betselem et bien d’autres », sur les localités juives, les constructions, les mouvements de population juive, les conseils régionaux, les transferts d’argent des pouvoirs publiques. Je n’ai pas souvenance d’une enquête sur les centaines de millions déversées par l’union européenne, les gouvernements arabes et les organismes anti-israéliens aux seules fins d’établir des états de fait sur le terrain! L’association pour les droits civils en Israël, le comité contre les démolitions de maisons, les rabbins pour les droits humains, les médecins sans frontières, l’Onu, toutes et plus, œuvrent avec et aux côtés de dizaines d’organisations palestiniennes. Elles sont encadrées par des juristes ayant une formation en droit international et en expertise dans le domaine urbanistique. Tout au long de ces vingt dernières années cette toile d’araignée juridique et médiatique est parvenue à fabriquer une image fallacieuse et pernicieuse de la réalité israélienne. Elle n’est là que pour servir les intérêts palestiniens, contrecarrer totalement les intérêts israéliens et annihiler toute bienveillance à l’égard de l’état Hébreu. Il faut sortir et très vite de notre état comateux Les juges de la Cour suprême se permettent

de statuer de manière biaisée et incohérente car ils se savent imperméables aux diatribes des médias de droite ou des rares organisations qui tentent sans succès d’enrayer le mal à posteriori. Le corollaire est élémentaire: la droite dans son ensemble, les nationaux religieux aussi, ne prennent pas suffisamment la peine d’élever des hommes et femmes à devenir des futurs juristes candidats aux fonctions de juges ou procureurs. Où sont les professeurs de droit dans les universités, les journalistes militants dans les médias, les manifestants étudiants et adultes, un réseau de groupes extraparlementaires substantiellement sponsorisé? En clair, nulle raison de s’étonner ou de protester, du soir au matin, contre l’hégémonie gauchiste. Il faut sortir et très vite de notre état comateux et commencer par nous aider nous-mêmes! Les éclaboussures d’une telle situation catatonique de la droite nationale et religieuse sont vécues non seulement en Judée et en Samarie, mais tout autant dans le Néguev, en Galilée et à Jérusalem. Que nous faut-il de plus ? L’anarchie bédouine dans le sud, les infiltrations africaines depuis le Sinaï, les émeutes du mouvement islamique en Galilée et à ‘Jérusalem-Est’, sont-elles insuffisantes a toute mobilisation. Que nous faut-il de plus, sur les campus, le peu d’étudiants de la droite militante est livré à la vindicte de la gauche bien-pensante. On exclut des artistes de droite des institutions culturelles et nos impôts servent au financement des médias publics insultants les électeurs de droite. Il ne faut pas être obnubilé par le seul rachat de maison à Hévron ou à Jérusalem. C’est certes important, mais de moindres portée qu’un investissement dans les médias autorisés par exemple. La droite n’a toujours pas évolué et devrait penser établir un fonds sioniste indépendant et militant à la surface du globe tout entier. N’avons-nous pas, en nous même, une certaine part d’acceptation jouissive de la douleur et de la souffrance? Par Rony Akrich

Un Apple Store en Israël ? Dans le gratte-ciel Azrieli Sarona

Apple connaît bien Israël, à tel point que le groupe est présent sur place suite à différentes acquisitions de sociétés israéliennes. On ne retrouve pas d’Apple Store cependant. Il se murmure que la situation pourrait changer. Selon le journal financier israélien Globes, Apple pourrait s’installer dans le futur centre commercial prévu au gratte-ciel Azrieli Sarona. L’entreprise Azrieli Mall Group discuterait justement avec Apple pour que le fabricant ouvre son premier Apple Store en Israël. À ce

jour, les discussions en seraient encore à leur début et rien ne serait signé. Apple doit maintenant juger si l’ouverture d’un Apple Store sur place est intéressante ou non.

Les Israéliens intéressés par les produits Apple doivent faire leurs achats chez des revendeurs à ce jour, dont iDigital et iStore. Les opérateurs locaux sont aussi une option. C’est tout, la présence d’Apple pourrait donc être intéressante. Étant donné que les négociations seraient encore à leur dé-

but, on imagine que le premier Apple Store israélien (s’il voit le jour) existera dans plusieurs années et pas avant. En effet, plusieurs étapes sont nécessaires avant le début des travaux et l’ouverture de la boutique à proprement parler. Source Iphone Addict


ISRAËL

Edition du 20 Juin 2018 au 26 Juin 2018

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Les yeux dans les yeux ! Le président israélien l’a dit au chancelier autrichien

Quand le président Rivlin rencontre le chancelier autrichien Kurz… Vouloir faire la Paix ? Que voilà un idéal admirable… Mais dont la matérialisation engage une démarche nécessairement « extra-ordinaire », une volonté implicite « quasi-inhumaine » de considérer que celui avec qui l’on était en guerre, cet implacable ennemi d’hier puisse devenir aujourd’hui un allié, plus encore, un ami demain ! Par Bely Mais par-dessus tout, cela demande, sinon oublier les horreurs que tout état de guerre implique, du moins réussir à en faire abstraction ! Dans cet esprit, le président de l’Etat Hébreu, Mr Reuven Rivlin a décidé d’organiser ce mardi 12 juin 2018, une réunion de travail avec son homonyme, le chancelier autrichien, Mr Sebastian Kurz, un homme jeune en fonction depuis seulement le mois de décembre 2017. Pour ce faire, « Le président a accueilli chaleureusement le chancelier. Il a souligné l’importance du renforcement des relations entre Israël et l’Autriche et espéré un développement rapide de la coopération entre les deux pays ». Ils se le sont dit ! Un entretien rapporté et publié sur le site du « ministère des Affaires étrangères d’Israël »: « La rencontre s’est bien passée après que le président israélien ait réitéré son point de vue selon lequel, même dans la réalité complexe d’aujourd’hui en Europe et dans le monde, il lui soit impossible d’accepter des éléments qui soutiendraient l’État d’Israël sans pour autant cesser de prendre des

positions racistes ou antisémites ». Ce à quoi le chancelier de répondre : « Mon gouvernement et moi-même sommes déterminés à être des acteurs, un réel soutien pour Israël et sa sécurité. Nous avons la ferme intention de continuer à travailler pour renforcer les relations entre nos deux pays. Puis les deux hommes ont approfondi l’engagement de l’Autriche envers Israël, parlé de la communauté juive en Autriche, de la mémoire de l’Holocauste et de la lutte contre l’antisémitisme ! » Le documentaire en question Pour clore cette première approche, Mr Reuven Rivlin a remis à Mr Kurz une copie d’un documentaire récemment publié sous le titre on ne peut plus concis : « Témoignage » …. Ce film raconte l’histoire d’une enquête basée sur le cas factuel du meurtre de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale dans le village de Lansdorf, en Autriche. Le président a déclaré au chancelier à propos du film : « Nous sommes depuis toujours liés les uns les autres, qu’on le veuille ou non, au-delà des desiderata de chacun, par la réalité de ce terrible passé, cet horrible Holocauste. Et le président de conclure, se voulant résolument positif :« Souffrance vive, toujours et encore au centre de la vie juive et israélienne, la Shoah, devenue résilience sublime a permis, permet et permettra sans doute encore longtemps à notre peuple de trouver son expression dans l’art, de s’exprimer plus que d’autres par le biais du cinéma, de la littérature et de la culture. »…

Viol d’une jeune femme de Tel-Aviv par un immigré clandestin C’est un fait divers qui a obtenu un média-buzz énorme en Israël. Un immigré clandestin de 33 ans, résidant illégalement dans le sud de Tel-Aviv a été arrêté le week-end dernier car il est soupçonné d’avoir violé une femme et de l’avoir retenue captive dans un appartement. Selon un article du journal Israël Hayom, une femme de 28 ans de la région du Sharon a été violée dans son appartement situé dans le sud de Tel-Aviv. Le suspect l’a ensuite enfermée dans l’appartement, la retenant de force. Samedi, après que le suspect ait quitté l’appartement, la victime a réussi à s’échapper et à alerter les policiers. La police a rapidement arrêté le suspect. La victime a déclaré à la police qu’elle était retenue prisonnière dans l’appartement du suspect. Après son départ, celle-ci a crié à l’aide et deux autres migrants ont entendu ses appels à l’aide et l’ont sortie de l’appartement. L’arrestation du suspect a été pro-

longé dimanche par un magistrat du tribunal de Tel Aviv. Des dizaines de milliers d’immigrés clandestins (environ 40.000), principalement des citoyens venus de Somalie, d’Erythrée et du Soudan, se sont infiltrés en Israël depuis la frontière égyptienne avant que ne soit construit la clôture frontière, en 2012. Une grande partie de ces immigrants illégaux sont localisés dans le sud de Tel-Aviv. La Knesset a adopté des lois à deux reprises visant à expulser de force la plupart des immigrants illégaux mais la Cour suprême est intervenue dans les deux cas pour invalider la première loi en 2017 et geler la seconde en 2018. En Avril, le tribunal a ordonné la libération de plus de 200 immigrants illégaux qui étaient retenus en détention dans le sud du pays. Source Koide9enisrael


POLITIQUE

Edition du 20 Juin 2018 au 26 Juin 2018

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Un autre ralliement pour Yoni Chetboun : Anat Lavi-Azoulay, avocate et conseillère municipale actuelle de la liste d’opposition «Lemaan Netanya» d’un maire jeune, dynamique et aujourd’hui nous avons une excellente alternative », a déclaré Anat. « Quand j’ai rencontré Yoni personnellement, j’ai découvert un homme avec un grand cœur, un homme à l’écoute de chacun et un leader avec une vision. Je suis certaine qu’il saura comprendre et représenter tous les habitants de Netanya et je suis très fière de faire partie de l’équipe qui fera tant de bien pour la ville. Ensemble, nous allons rafraîchir la ville ».

Yoni Chetboun, candidat au poste de maire de Netanya, présente sa numéro 4 : L’avocate Anat Lavi-Azoulay, conseillère municipale actuelle de la liste d’opposition «Lemaan netanya», rejoint Yoni Chetboun, Liora Levy et son ancien partenaire Herzl Keren qui pour rappel, était tête de liste de « Lemaan Netanya » avant de se rallier à Yoni Chetboun et de

devenir son numéro 2. « La ville de Netanya doit aller de l’avant : Yoni Chetboun et Herzl Keren ont le talent nécessaire et les moyens de changer la situation existante. La maire actuelle occupe cette fonction depuis 20 ans et travaille dans la municipalité depuis plus de 40 ans, nous avons besoin de renouveau,

Le ministre des Affaires étrangères du Togo en Israël

Robert Dussey, le ministre des Affaires étrangères, effectue les 11 et 12 juin une visite officielle en Israël. Il a été reçu en début de matinée par le Premier ministre, Benjamin Netanyahu. Les discussions ont porté sur la coopération bilatérale dans les domaines politiques, économiques et de la formation. M. Netanyahu s’est félicité pour la qualité des liens d’amitié qui unissent les deux pays.

L’Agence de coopération israélienne est très active au Togo. Elle vient d’installer le premier centre de traumatologie à l’hôpital d’Atakpamé et forme en ce moment des experts à Institut technique d’appui et de recherche agricole (ITRA) à Davié.

Une séance de travail avec le directeur général de Mashav Gil Haskel a eu lieu.

Source Republic Of Togo

Mashav a formé des dizaines d’ingénieurs agronomes dans ses centres spécialisés à travers Israël.

L’avocate Anat Lavie-Azoulay, née en 1974, est mariée et mère de deux enfants : une fille de 18 ans qui va prochainement commencer son service militaire et un garçon de 14,5 qui rentre en seconde l’année prochaine. Elle a grandi dans le quartier Vatikim de Netanya et a travaillé très dur pour arriver là où elle en est aujourd’hui. Depuis plus de 20 ans, elle est propriétaire d’un cabinet d’avocats à succès au cœur de Netanya. Dans ce bureau atypique, ne sont employées que des femmes. Le bureau est reconnu, entre autres, pour son aide et son soutien pro bono, c’est-à-dire que certains dossiers de personnes défavorisées qui

n’ont pas la possibilité d’avoir recours à une aide et un conseil juridictionnels sont traités à titre volontaire et gratuit. Au cours de son dernier mandat, Anat a été très remarquée en tant que présidente de la commission municipale de déduction de la Arnona qu’elle a transformée d’une commission purement technique en une commission ayant pour but d’aider activement et concrètement les personnes qui demandaient une réduction. Elle préside actuellement le comité d’audit qui lutte contre l’utilisation de l’amiante, une substance cancérigène et illégale, à Netanya. Yoni Chetboun se félicite de ce nouveau ralliement : « Une nouvelle dynamique s’est enclenchée, partout nous sentons cette volonté de changement. Je ferai en sorte que ma liste municipale reflète la diversité de Netanya pour que chaque habitant se sente représenté et le 30 octobre, bezrat hashem, avec le soutien des habitants, je serai élu maire et ma liste municipale sera la plus grande à siéger au conseil ».

Très bel accueil à la Knesset pour une délégation du Maroc

Une délégation marocaine, composée de 11 personnes se trouve en visite de 5 jours en Israël pour rencontrer les membres de la Knesset et plusieurs hauts responsables israéliens. Des ingénieurs, des intellectuels et des hommes d’affaires marocains se sont rendus dans les villes de Haïfa et de Jérusalem et dans certains lieux saints musulmans et ont rencontré des étudiants qui participent à une session de formation en langue orale juive marocaine. Dans une déclaration à Hespress, l’activiste amazigh Mounir Keji a confirmé l’existence de cette visite « malgré la tutelle idéologique que des organisations

panarabes et islamistes tentent d’imposer aux gens pour limiter leur liberté ». « Il n’y a pas d’hostilité entre le Maroc et Israël, c’est son troisième partenaire économique dans la région méditerranéenne et il accueille la deuxième plus grande communauté marocaine dans le monde », a-t-il ajouté. De son côté, Khalid Soufiani, coordinateur général du Congrès nationaliste islamique, a estimé dans une déclaration à Hespress que de telles visites servent « l’Etat sioniste, amoindrissent l’impact du boycott imposé par les Etats sur Israël, et lui donnent un nouveau souffle pour commettre de nouveaux crimes ».




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