GRATUIT - N°6 - Edition israélienne du 13 Juin 2018 au 19 Juin 2018
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 13 Juin 2018 au 19 Juin 2018
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La politique de la terre brûlée
Après les foules hurlantes déchaînées, tentant de percer la frontière, les pneus brûlés noyant la région dans les fumées toxiques, les tirs de rockets, voilà que le Hamas propose à ses disciples de jouer aux cerfs-volants, histoire de faire la guerre en mode ludique. Ce sont donc des objets volants identifiés et enflammés que les terroristes envoient vers Israël. Le Sud du pays, a fortiori les zones les plus difficiles d’accès (comme nous l’explique en exclusivité Robert Zbili, président du KKL France, dans un entretien à lire dans ce numéro), est la proie des incendies initiés par les terroristes palestiniens. Comme à leur habitude, les Occidentaux, médias ou politiques, toujours prompts à accuser Israël de bain de sang ou d’abus de force, détournent la tête lorsque les torts vont à la partie adverse. C’est bien connu, le « combattant de la liberté » est autorisé à brûler la terre d’Israël. Quitte à mettre le feu à un ou deux gosses en prime. Après tout, ce ne sont que des Israéliens… L’excuse d’ailleurs est déjà prête : les flammes volantes ne seraient que des ballons gonflés à l’hélium qui explosent en touchant le sol. Affrontés aux chars de Tsahal, on est encore dans une rhétorique de David contre Goliath ! L’Europe, par sa médiatisation distordue du jeu malsain que joue le Hamas, avec sa poDirecteurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France Directeur commercial France: Patrick Haddad : 06 42 22 17 56
pulation comme avec Israël, est d’une injustice qui révolte. Un jour peut-être elle comprendra son erreur. Mais nous en sommes encore loin… En attendant, des champs d’agriculteurs , des réserves naturelles, des plantations d’arbres, des milliers de dounam de terres partent en fumée.... Le feu est aux portes des localités qui se situent à proximité de la bande Gaza, des Moshav, des Kibboutz sont eux aussi sous la menaces de ces cerfs-volants... Le coût de cette destruction se compte en dizaines de millions de shekels...
Georges khamoush ben Émile saada 1/06/1935 - 04/06/2018
Je ne pourrai plus t’appeler Je ne pourrai plus te toucher
Destruction de + 25 000 Hectares déjà partis en fumée ! Destruction de la faune sauvage ! Destruction de réserves naturelles ! Destruction de terres agricoles !
Je ne pourrai plus te sentir Je ne pourrai plus t’embrasser Cette chance, je l’ai eue de 1973 jusqu’à ce jour de Juin 2018, jour de ton départ.
Pire, nous apprenons aujourd’hui, à l’heure où j’écris ces lignes, que les cerfs-volants lancés sont maintenant équipés de bombes, prêtes à exploser en touchant terre. L’une d’elle a été interceptée dans une cour d’école ! Que dira l’Europe cette fois-ci ? Un pétard mouillé, un jeu sans danger ? Au jeu des justifications tirées par les cheveux et des mensonges éhontés, on attend le palmarès. Réponse la semaine prochaine…
Je n’ai pas su en profiter, de l’égoïsme certainement, ou plutôt un manque de mérite de ma part ... Papa je t’aime et je t’aimerai toute ma vie. Je sais que le principal intéressé ne lira jamais ce message qui sera greffé à vie dans mon cœur.
Am Israël Haï ! Alain Sayada
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D’un fils à son père !
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À LA UNE
Edition du 13 Juin 2018 au 19 Juin 2018
Face à Netanyahou à Paris, Macron s’engage à être en Israël en 2018
Hier soir les 2000 personnes qui étaient au Grand Palais n’ont pas été vraiment surpris d’apprendre de la bouche même du Président Emmanuel Macron qu’il sera bien en Israël avec Brigitte Macron cette année. Sachant que tout est possible entre les deux pays (récemment le Premier ministre français a annulé son voyage officiel dans l’Etat Hébreu), cette annonce n’est pas passée inaperçue. Selon (1) : « La Saison France-Israël 2018 s’est ouverte mardi au Grand Palais à Paris à l’occasion de l’exposition Israël@lights, qui a été inaugurée par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et par le président français Emmanuel Macron. Le Premier ministre israélien a commencé son allocution en se référant à la culture française, notamment au journaliste et écrivain Emile Zola, qui avait écrit l’article « J’accuse » en 1898 dans le but de dénoncer l’antisémitisme en France. Il a ensuite rappelé que l’Etat d’Israël a été fondé il y a 70 ans sur des valeurs qui sont semblables aux valeurs françaises: « liberté, égalité et fraternité », soulignant les principes démocratiques de l’Etat hébreu, la diversité de sa société et sa solidarité de même que l’aide que le pays apporte aux autres nations dans le monde. « Je suis convaincu que cette paix (avec les nations que nous aidons dans le monde, ndlr) va s’étendre à d’autre pays arabes et jusqu’aux Palestiniens », a assuré le Premier ministre. « Grâce aux technologies et à l’innovation, nous pouvons changer le monde. Il faut conjuguer nos talents pour bâtir un meilleur avenir pour tous », a-t-il ajouté. Le président français Emmanuel Macron a pour sa part a répondu à M. Netanyahou en déclarant que « je sais ce que notre République doit à l’engagement de citoyens juifs au travers le temps ».
« Notre République ne serait pas la même et ne pourrait continuer à être la même sans les Juifs de France et le dialogue permanent avec Israël », a-t-il ajouté. La Saison France-Israël résonnera dans une cinquantaine de villes en France et une vingtaine de villes en Israël autour de thèmes variés tels que l’innovation, les sciences, l’économie, le théâtre, la danse, l’art contemporain, la musique, l’éducation, le cinéma, le design, le livre et le débat d’idées. Cette exposition multi-sensorielle, organisée par l’Ambassadrice d’Israël en France, Aliza Bin-Noun et son équipe en partenariat avec la Chambre de Commerce France-Israël et son Président Monsieur Henri Cukierman, propose un parcours qui permet de découvrir de nombreux domaines de l’innovation israélienne. Ces domaines se déclinent de l’agriculture à la médecine, de l’énergie au « cyber », en passant par la science spatiale. Grâce à une scénographie qui mêlera écrans, maquettes ou encore colonnes numériques, les visiteurs pourront découvrir 70 ans d’innovations israéliennes du 6 au 8 juin 2018. Parmi les innovations les plus remarquables, on peut compter « ReWalk » qui aide les personnes paraplégiques à marcher, « Watergen » qui fabrique de l’eau à partir de l’air ou encore « Pillcam » une caméra-capsule permettant de grands progrès dans le diagnostic des maladies. En outre, des inventions du passé – comme la création de la tomate cerise, développée dans les laboratoires israéliens pour ses avantages économiques, environnementaux et culinaires – seront également présentées ». (1) i24News
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Viriles mais correctes. C’est la nature des relations entre Macron et Netanyahou
Viriles mais correctes. C’est la nature des relations entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou. On sait que le Premier ministre israélien, qui était ce mardi à Paris pour lancer avec le président français la saison France Israël – quatre cents événements sur les thèmes de la culture, de l’économie, de la science et de l’innovation organisés conjointement dans les deux pays durant cinq mois – ne s’est jamais privé de parler avec rudesse de la France. En particulier lorsqu’il jugeait ses dirigeants coupables de négligence envers la montée de l’antisémitisme. De son côté, Emmanuel Macron n’a jamais voulu déroger avec l’Israélien à ce langage franc et direct qu’il affectionne. Les deux hommes commencent d’ailleurs à bien se connaître : ils se sont rencontrés mardi pour la quatrième fois. La première fut à l’occasion du 75e anniversaire de la rafle du Vel d’hiv, le 16 juillet 2017. Le chef de l’Etat avait alors prononcé un discours important, empreint d’émotion. Mais leur dernière rencontre, le 10 décembre 2017 à Paris, avait été marquée par un tête à tête tendu d’une demi-heure dans
le bureau du président à l’Elysée. Pomme de discorde, le statut de Jérusalem, alors que Donald Trump s’apprêtait à annoncer le transfert de l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem et le processus de paix avec les Palestiniens. Depuis, l’ampleur des désaccords n’a fait que croître. Netanyahou a applaudi à deux mains la sortie des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien. Il avait lui-même convoqué une conférence de presse à grand spectacle le 30 avril pour prouver que l’Iran mentait sur son programme nucléaire. Paris avait vite fait remarquer que les éléments exposés par le chef du gouvernement israélien étaient déjà connus et ne concernaient que des activités passées de l’Iran. A l’Elysée on s’attend cette fois – non sans une pointe de délectation – à ce que Netanyahou s’enferre à nouveau dans sa démonstration. Par quoi remplacer l’accord, demandent surtout avec insistance les Français pour lesquels seul le cadre actuel permet d’exercer une surveillance sur l’Iran à travers l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) ? Source : Libération (Copyrights)
Le 14 juin, l’ambassade Russe en Israël organise à Jérusalem sa fête nationale L’ambassade russe en Israël organisera sa réception annuelle donnée à l’occasion du Jour de la Russie (Fête de la Souveraineté de la Fédération de Russie) à Jérusalem, un clin d’oeil à la reconnaissance récente par Moscou de la partie occidentale de la ville comme capitale de l’Etat juif.
Le nouvel ambassadeur russe Anatoly Viktorov a convié ses invités à une réception, le 14 juin, qui se déroulera au jardin de Serguei – un complexe historique du quartier de Jérusalem connu sous de mission russe de Jérusalem, que les autorités israéliennes ont cédé il y a une décennie à la Russie dans un geste de bonne volonté.
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France-Israël. Le Premier ministre Netanyahu a rencontré Bruno Le Maire
Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a rencontré le mercredi 6 juin 2018, au ministère de l’Economie et des Finances, le ministre français de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire. Selon (1) : « À la suite de la réunion, ils ont organisé un petit déjeuner de travail commun avec les principaux dirigeants d’entreprises françaises. Parmi les secteurs représentés figuraient les télécommunications, les transports, l’aviation, les sports, la défense et la technologie. Extrait des déclarations de Benyamin Netanyahu : «Merci, Monsieur le Ministre, je vous remercie pour votre amitié et pour votre déclaration claire sur l’opposition au boycott des produits israéliens. J’ai parlé à Erich Schmidt de Google, que je rencontre régulièrement ainsi que d’autres qui mènent la grande révolution technologique dans le monde. Et je lui ai demandé, Alors, n’êtesvous pas concerné par le boycott d’Israël ? Et il a répondu : « Boycotter Israël ? Je devrais me boycotter moi-même ? C’est là (en Israël) que la technologie de pointe se développe. Il y a seulement deux centres… Dans certaines régions, Israël est plus important que la Silicon Valley. Et les endroits
où j’investis, c’est-à-dire les technologies de l’information de pointe, ne peuvent pas se permettre de le faire (boycotter Israël). C’est inconcevable.«
Extraordinaire dispositif de sécurité de Netanyahou à Paris. Aucun incident
Cela marque un énorme changement aujourd’hui en Israël. Exemple, le Japon. Les entreprises japonaises, pendant des années, ne sont pas venues en Israël. Je suis allé au Japon et M. Shinzo Abe est venu récemment à mon invitation. L’ampleur de l’investissement japonais en Israël a augmenté de 20 fois. Pas du double, ni du triple, de 20 fois en trois ans ! Et la même chose se passe dans les investissements israéliens… Aucun domaine ne peut échapper aux technologies. L’idée de high-tech et de lowtech est en train de disparaître. Pas partout, mais dans de nombreux domaines. De nouveaux marchés sont créés. L’hypothèse économique traditionnelle, si vous avez une demande ou une offre qui produit de la demande, une demande qui produit de l’approvisionnement, tout cela est vrai. Mais l’innovation crée des exigences entièrement nouvelles. L’innovation crée des industries entièrement nouvelles et révolutionne les anciennes industries. » Source (1) : israelscienceinfo.com
Le Premier Ministre israélien était entouré lors de son séjour à Paris d’un nombre très impressionnant de gardes du corps. IsraelValley ne peut par révéler le dispositif de sécurité ultra-secret de Netanyahou à Paris. Il suffit cependant de lire ci-dessous un article sur sa sécurité à New-York. A SAVOIR. En marge de la rencontre entre Macron et Netanyahou, quelques centaines de personnes ont défilé à Paris, Marseille, Lille et Lyon pour dénoncer la visite du Premier ministre israélien. Dans la capitale, environ 300 personnes se sont rassemblées dans le calme à proximité des Invalides, munis de drapeaux palestiniens et de drapeaux de l’association Solidarité France Palestine. La manifestation à Paris était sous contrôle des services de sécurité Français. Le Premier Ministre israélien était entouré d’un nombre très impressionnant de gardes UNE IDEE DE LA SECURITE DE BIBI. Times of Israel : « New York a eu l’occasion d’avoir un aperçu de l’important dispositif de sécurité accompagnant le Premier ministre Benjamin Netanyahu mardi, lorsque le Premier ministre a répondu à l’appel de la nature accompagné de 20 gardes du corps. Netanyahu est sorti dîner avec sa femme, Sara, au restaurant Harry Cipriani, l’un
des restaurants les plus huppés de la ville. Avant son arrivée, le restaurant a été passé au peigne fin par 20 agents de sécurité, puis lorsque le Premier ministre lui-même est arrivé, il était accompagné de 20 autres agents, a indiqué le New York Post. Le restaurant peut accueillir seulement une centaine de convives, de sorte que l’entourage de Netanyahu a pris beaucoup d’espace – sans parler des autres agents discrètement placés et de ceux pas si discrètement placés dans le restaurant, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Le dîner paisible de Sara et Bibi a été interrompu lorsque le Premier ministre a eu besoin de se rendre aux toilettes. Les toilettes étaient à quelques mètres, dans l’hôtel Sherry-Netherland qui se situe à côté, et, conscient des risques d’aller aux toilettes seul, ses agents de sécurité hyper vigilants savaient ce qu’ils avaient à faire. « Environ 20 agents de sécurité se sont levés avec Bibi et quelques-uns sont entrés dans les toilettes avec lui. Un des agents a gardé la porte et le reste s’est aligné en se tenant les bras pour former une barricade humaine pour que personne ne puisse entrer dans les toilettes ou même s’en approcher, a relaté un témoin au Post. Il doit être l’homme le plus protégé du monde en ce moment. »
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L’Autriche soutient Israël et la lutte contre l’antisémitisme
«L’Autriche soutient Israël et la lutte contre l’antisémitisme, non pas pour des raisons politiques ou économiques, mais dans le cadre d’une véritable amitié entre les nations et du devoir moral du peuple autrichien pour ce pays ainsi que pour l’humanité,» a déclaré lundi le chancelier autrichien Sebastian Kurz dans le cadre de la deuxième journée de la conférence AJC (American Jewish Committee) à Jérusalem. «Il y a 70 ans, Israël a été construit malgré la Seconde Guerre mondiale et aujourd’hui Israël est un bastion de la démocratie et de la liberté au Moyen-Orient. Des Juifs du monde entier ont commencé à construire leur pays à partir de rien, et aujourd’hui Israël est un leader mondial dans l’innovation et la technologie,» a-t-il affirmé devant l’auditoire. M. Kurz a rappelé la «bravoure» et le «courage» des pionniers de l’Etat hébreu qui «ont fait de leurs espoirs et leurs rêves une réalité.» Le chancelier autrichien a évoqué la tragédie de la Shoah durant la Seconde Guerre mondiale et a reconnu que «beaucoup de gens en Autriche n’ont rien fait pour combattre le régime nazi». «Se souvenir, c’est admettre la vérité. A cette époque, de nombreux Autrichiens ont soutenu un système qui a tué plus de 6 millions de Juifs de toute l’Europe. Il a fallu longtemps à l’Autriche pour être honnête avec son passé», a-t-il reconnu devant l’auditoire.
«Par conséquent, l’Autriche doit supporter un lourd fardeau. L’Histoire ne peut pas être réécrite mais je tiens à vous assurer que nous savons qu’en raison de notre Histoire, nous avons une grande responsabilité,» a-til souligné. M. Kurz a assuré qu’en vertu de la nouvelle législation autrichienne, toute activité néonazie, y compris la négation de l’Holocauste, est strictement interdite. «Mais nous ne devons pas compter seulement sur la législation, mais aussi sur l’éducation,» a-t-il ajouté. «L’éducation est la clé pour empêcher les nouvelles éditions de répéter les échecs du passé. Par conséquent, nous avons cultivé une culture du souvenir dans nos écoles et notre objectif est d’amener le plus d’étudiants possible à des sites commémoratifs comme Mauthausen en Autriche afin qu’ils puissent voir de leurs propres yeux les maux commis dans le passé,», a-t-il exposé. Le chancelier de 31 ans a également annoncé que le gouvernement a décidé de soutenir la création d’un nouveau mémorial à Vienne. «C’est un monument qui sera un lieu de mémoire personnel pour les survivants, les enfants et les petits-enfants des victimes, et nous tous ensemble». Par ailleurs, M. Kurz avait déjà annoncé dimanche que le gouvernement autrichien financerait un nouveau centre d’étude du patrimoine de l’Holocauste à Yad Vashem pour un montant d’un million d’euros.
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Des milliards de shekels de dépôts étrangers quittent les banques d’Israël 70 milliards de shekels de dépôts étrangers ont quitté les banques israéliennes. Les enquêtes menées par les autorités de réglementation américaines sur l’évasion fiscale par des clients étrangers de banques israéliennes ont entraîné des sorties de fonds. LA TRIBUNE. Le Trésor américain a annoncé l’adoption d’une règle administrative qui va demander aux banques, courtiers et fonds d’investissements d’enregistrer et de conserver le nom « de la personne réelle » qui possède ces comptes de société, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici. Les Panama Papers vont-ils permettre l’adoption d’un décret attendu de longue date ? L’administration américaine a commencé jeudi à prendre des mesures pour rendre l’immatriculation des entreprises plus transparente afin de contrer les techniques d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent. Le Trésor a annoncé l’adoption d’une règle administrative qui va demander aux banques, courtiers et fonds d’investissements d’enregistrer et de conserver le nom « de la personne réelle » qui possède ces comptes de société, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici. L’utilisation de sociétés écran à des fins de dissimulation d’actifs et d’évasion fiscale est sous le feu des projecteurs depuis les révélations des « Panama papers
», des millions de fichiers provenant d’un cabinet fiscal panaméen qui ont mis au jour les pratiques de la finance offshore et des paradis fiscaux. Les banques ont deux ans pour se mettre en conformité Les institutions financières auront deux ans pour appliquer cette « procédure simplifiée de vigilance à l’égard de la clientèle », ont indiqué de hauts responsables du Trésor lors d’une conférence téléphonique. Une autre série de mesures a été soumise au Congrès pour approbation soit au sein d’un amendement, soit par une nouvelle loi. Cette règle dite de vigilance est dans les tuyaux depuis 2012. Il s’agit d’obliger les banques à connaître les ayant-droits d’une société et à transmettre ces informations, le cas échéant, aux autorités. Toute personne physique ou morale possédant plus de 25% du capital d’une société devra faire l’objet d’une vérification similaire. Il s’agit aussi d’exiger des ressortissants étrangers créant des entreprises individuelles à responsabilité limitée de s’identifier auprès de l’IRS, le service fiscal américain. Pression pour ratifier des traités fiscaux internationaux Dans une lettre au Congrès, le secrétaire au Trésor Jack Lew réitère aussi ses demandes de ratification de traités fiscaux avec la Suisse et le Luxembourg qui ont été présentés aux parlementaires il y a cinq ans mais n’ont toujours pas fait l’objet d’un vote. Il redemande aussi que la loi contre l’évasion fiscale FATCA, qui exige que les banques dans les 110 pays signataires fournissent au fisc américain les noms et les informations des contribuables américains ayant un compte dans leur établissement, puisse être réciproque. « La réciprocité […] est un élément clé de toute réussite dans la stratégie pour combattre l’évasion fiscale internationale et s’assurer de la collaboration de nos partenaires étrangers à l’avenir », a reconnu Jack Lew dans sa lettre. Jusqu’ici les établissements financiers américains ne fournissent pas ce genre d’informations aux autorités étrangères, parce qu’ils ne sont pas tenus de les fournir même à leur propre administration fiscale (IRS). avec AFP et Reuters
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Question à Denis Charbit. Comment Macron est-il perçu en Israël ?
Le politologue israélien Denis Charbit*, professeur à l’Open University d’Israël, à Raanana, analyse la manière dont le président français est perçu par les Israéliens. L’EXPRESS : Comment le président Emmanuel Macron est-il perçu en Israël ? Denis Charbit : Comme un novateur et un rénovateur. Les Israéliens avaient beaucoup apprécié Nicolas Sarkozy et s’étaient sentis en affinité avec son personnage. Avec Hollande, il y a eu un rapprochement politique, mais la personne du président est restée plus effacée. Macron aimante l’opinion israélienne par sa jeunesse, son dynamisme et son volontarisme. Il a réussi à introduire une rupture très positive dans la perception de l’action présidentielle, en la rendant bien moins guindée. Le président sait « aller au peuple », en évitant la langue protocolaire, comme il l’a montré récemment de façon très expressive lors d’une visite en Afrique. Du point de vue israélien, ces traits de franchise et ce style direct du président français n’éliminent pas la perception d’un différend aigu sur certains dossiers, et prioritairement sur le dossier nucléaire iranien… Naturellement ! Le volet des relations bilatérales et des relations stratégiques donne lieu à des sentiments plus mêlés ainsi qu’à une perception plus nuancée de l’action de Macron. Une irritation est perceptible en Israël vis-à-vis de la position française traditionnelle (qui était restée dans un jeu jusqu’ici assez figé). Dans la conjoncture actuelle où Netanyahu a le vent en poupe, et où l’alliance israélo-américaine n’a jamais été aussi florissante, avec l’apothéose de l’abrogation du traité sur l’Iran, le chef de l’exécutif israélien entend bien convaincre les alliés de se retrouver derrière la ligne défendue par Trump. Si Netanyahu ne réussit pas à convaincre Macron de se rallier à la ligne de Trump, le président français risque-t-il d’avoir une image brouillée, écornée dans l’opi-
nion israélienne ? C’est possible… Netanyahu a déclaré hier à Paris que l’option militaire était sur la table, avec l’espoir d’infléchir la position française et d’empêcher la mise en place d’une négociation à deux vitesses. Historiquement, sous l’ère Hollande notamment, la position de la France concernant l’Iran a toujours été assez proche des inquiétudes israéliennes. Les milieux diplomatiques en Israël éprouvent d’ailleurs une frustration. Pourquoi ? Car ils ne sont pas loin de penser que, sur le fond, Macron est, comme Netanyahu, très lucide sur l’Iran, sur le danger qu’il représente, qu’il sait que le maintien de l’accord ne permettra pas d’obtenir quoi que ce soit de Téhéran, et qu’en définitive son dissentiment avec Israël ne porte véritablement que sur les questions de méthode. Macron reste-t-il considéré comme un allié sûr et indéfectible d’Israël ? L’allié sûr et indéfectible, pour les Israéliens, ce sont les Etats-Unis de Donald Trump. Mais Macron a « la cote ». Il a du crédit parce qu’il est perçu comme empathique. On retrouve là aussi un point commun de Macron avec Nicolas Sarkozy. C’est-à-dire ? A la différence de Jacques Chirac, on sait en Israël que votre président admire l’épopée israélienne, qu’il a maintes occasions de célébrer comme « start-up nation ». Il m’est revenu que, dans un dîner à la résidence de l’ambassadeur, Macron, qui était alors ministre de l’Economie de François Hollande, nous avait déclaré : « Avec les Israéliens, malgré les différends, nous partageons une langue commune. » Comme François Mitterrand, Macron est sensible au temps long, à celui de l’histoire de France mais aussi à celui de l’épopée juive. C’est très apprécié en Israël, et cela rend dérisoires les commentaires d’une partie de la communauté francophone qui n’a pas les bons référents et les bons réflexes pour comprendre ce qui arrive.
Israël entre dans le marché mondial du cannabis estimé à $50 milliards
Après avoir inclus la culture de cannabis médical dans le secteur agricole, Israël devrait rapidement commencer à exporter son cannabis médical. La décision avait été prise en août dernier par un comité interministériel composé des Ministres de la Santé et des Finances.
wSelon israelscienceinfo.com : »Les projections financières estiment les revenus de l’export entre 260 millions et plus d’1 milliard de dollars. Pour le moment, le pays n’exporte que de la technologie médicale pour le cannabis, mais pas la plante ellemême. Israël se positionne déjà comme le pays leader sur la recherche sur le cannabis et les technologies de santé, attirant des investissements internationaux (plus de 100 millions de dollars l’an dernier) en plus de se positionner comme un exportateur de cannabis médical. Les premières recherches
datent des années 1960, lorsque le Pr Raphaël Mechoulam et son équipe ont découvert le THC (delta-9-tétrahydrocannabinol). Avec un marché mondial du cannabis estimé à 50 milliards dollars d’ici à 2025, le gouvernement israélien ouvre les vannes de l’industrie nationale afin de cultiver un cannabis médical de qualité et efficace, au sein d’une chaîne de production aussi fiable, de la culture à la distribution en passant par la transformation du produit. Actuellement, environ 120 études ont lieu en Israël, dont des essais cliniques sur les effets du cannabis sur l’autisme, l’épilepsie, le psoriasis ou les acouphènes. Plus de 500 entreprises israéliennes ont postulé pour décrocher des licences de culture, de transformation ou d’exportation de produits à base de cannabis ». Source : israelscienceinfo.com
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Le billet d’humeur de Bernard Korn Brzoza
Benjamin Netanyahou en croisade, en route pour l’Europe, il n’est pas question d’Israël, Israël n’a pas besoin de l’absolution du monde pour savoir ce qu’elle doit faire face aux palestiniens, donneurs de leçons, antisémites notoires dont le conflit israélo palestinien est un bon exutoire pour déverser une haine mortifère sur Israël. BDS pourvoyeur d’assassins, criminels par procuration, à écrire en lettres de feu au nom d’une ignominie falsificatrice de l’histoire, FAKE NEWS encensées par des polichinelles d’un islamo fascisant. Il est question de l’Iran, grand pourvoyeur de révolutionnaire dans le du monde, les crimes s’ajoutent aux crimes, de massacres en massacres, par milliers les victimes, d’une folie qu’anime la volonté d’être le premier état arabe à s’accaparer des esprits serviles du monde musulman. Bombe atomique, la menace permanente, d’accords tronqués par un Occident lamentablement inodore et incompétent à pouvoir réduire cette menace réelle.
Benjamin Netanyahou parle de l’avenir de l’Europe ou de ce qu’il leur reste de volonté pour parer à cette invasion conflictuelle. Convaincre une Europe frileuse, voilà, le problème, croire ou ne pas croire en la menace, « that is the question » ? Le danger iranien s’impose, écoutons le numéro 1 iranien Ali Khamenei qui se refuse catégoriquement à toutes concessions et limitation du développement des missiles balistiques comme le réclament les pays européens, déclaration actée, pas question de revenir en arrière. Face à cette intransigeance, c’est une déclaration de guerre, ce refus à toutes nouvelles négociations avec l’Europe, demandeuse d’une modification « à minima » sur ce fameux accord sur le nucléaire signé en 2015. Un espace-temps relativement court, Israël parlait d’un accord de la honte, que faire lorsqu’Israël ce petit pays enclavé dans une terre hostile est le bouc émissaire du Conseil de sécurité ? Le monde va dans le sens de la vague, peu de pays à l’autorité pérenne peuvent s’élever au-dessus des diktats, les USA, la Micronésie, chercher les autres… ils sont peu nombreux voire inexistants. Il y a toujours des intérêts en jeu, des considérations économiques, des alliances, des connexions internes secrètes dont on ne répand pas la rumeur. Agitation dans les chancelleries, que faire ? Une Europe désemparée coincée entre les USA et ses exigences et les sanctions envisagées et un Iran intraitable. Qu’attendions nous, que l’Iran capitule, face des excuses, les pays où règne la terreur d’état, la dictature de la peur, même l’opposition iranienne pourtant la plus européanisée d’Europe, la plus proche de nos standards occidentaux se tait, sinon la torture, le viol, les outrages physiques, la mort, se taire c’est survivre, aucun chefs d’état n’ignorent ce qui se passe dans les geôles iraniennes. Alors, notre premier ministre Benjamin Netanyahou se fait « lanceur d’alerte », mettre le doigt et la pression sur ce qui va faire mal, en terme politique « remonter les bretelles » à ces démocraties qui n’ont pas le courage de défendre
leur mode de vie, leur civilisation. l’Europe doit comprendre la menace. De ces interlocuteurs, Macro, Merkel, Theresa May, une mise au point, la situation ne peut durer, elle est exponentielle si rien n’est prévu pour freiner l’Iran. La révolution iranienne s’exporte, en Afghanistan, le Hezbollah libanais frontière Nord d’Israël, en Syrie proche de nos frontières, danger imminent, au Yémen, Pakistan, dans le Sinaï, chaque espace territorial en déshérence politique est une cible pour l’implantation iranienne, les oppositions en quête de la reprise du pouvoir sont gangrenées par l’Iran. L’arrêter, trop tard, une première rencontre avec Angéla Merkel, puis celle de l’ami Emmanuel Macron liée entre autre à l’inauguration de la saison croisée FRANCE ISRAEL et de Theresa May, la question Iranienne, menace pour un occident passif, aveugle, dont la priorité est de trouver un compromis, tout en voulant rester dans le cadre de l’accord, une prise de risque fragile qu’est l’incertitude de remédier à une situation délicate, la pression américaine pose problème. Actuellement tout est en renégociation, cet accord néfaste a été précipité et désiré par un Obama d’une naïveté déconcertante, déconnecté du vrai visage des Ayatollahs, sans connaissance des réalités du terrain. Une des failles d’un pouvoir est l’obsession, pour ne pas dire la « VANITE » de laisser un NOM dans l’histoire, un geste, une empreinte de fin de règne du président le plus charismatique de la planète sans pour autant avoir été le plus compètent. On aime les belles images, sourire, famille, un couple plus photogénique que sincère l’élégance, le fair play qui ne cachait pas sa haine d’Israël et une sérieuse antipathie à l’égard de Benjamin Netanyahou. Sous couvert de la fin des sanctions en contrepartie de la fin présumé du programme nucléaire iranien, une morale de dupe » du donnant donnant » et des investissements lourds en compensation. Humiliation, l’Europe s’entête à voir des démocraties dans le monde arabe, déjà, nous avons perdu tout contrôle avec des pays lors de la « révolution du jasmin » et nous revenons à la case départ, pas de honte, ni excuse tout au plus une erreur. Trump, preuves à l’appui à démontrer la supercherie iranienne, dévoilé par les documents que les services secrets israéliens ont récupéré. Ali Khamenei dit « c’est un rêve qui ne se réalisera pas ! » Pragmatisme d’état, affronter le roi dollar, la Maison Blanche et l’imprévisible Trump dans un poker menteur ou il excelle, le jeu en vaut-il la chandelle ? Les exécutifs de notre Europe ne doivent pas avoir des nuits faciles, s’affrontent dans nos pays une fronde « populiste » très significative des carences institutionnelles. Veut-on vraiment écouter Benjamin Netanyahou leur parler de la menace iranienne ? Un « léger » durcissement de la position européenne face à Téhéran, Paris, Berlin, Londres, le diagnostic est exact, mais des divergences existent sur les moyens d’y remédier. Benjamin Netanyahou prévient « la décision iranienne sur l’enrichissement d’uranium vise à détruire Israël », c’est un leit motiv récurrent quand il s’agit d’Israël, en fait c’est toute la région, le monde, l’Iran travaille sur
des missiles balistiques dont la puissance pourrait atteindre les grandes capitales du monde, silence accablant de nos dirigeants, mais est-ce une réalité ou un cauchemar envisageable ? Ali Khamenei « exclut toute concession sur les missiles », c’est clair et net ! Benjamin Netanyahou considère la République Islamique comme « une menace directe pour Israël », premier rempart à une guerre, à l’Europe et aux autres pays signataires de convaincre Téhéran de rester dans ce cadre infléchi de nature à rassurer le monde. Y va-t-il une chance raisonnable de se faire entendre ? Benjamin Netanyahou sera-t-il questionné sur l’attitude « disproportionnée « à la frontière de Gaza, », bien qu’ami avec Macron l’amitié ne déroge pas de certains droits lorsqu’ils enfreignent les règles en vigueur. Macron, » a exprimé son inquiétude légitime contre toute forme de violence à l’égard des civils ». Rassurant « il ne reconnaitra pas l’état Palestinien avant un règlement définitif du conflit » .Les opinions sont formatés, toutes ces années d’imprécations anti Israël ne peut en aucune façon changer le regard sur Israël, une imagerie primaire sur un pays qui se défend pour survivre. En accusation, Israël aurait contrevenu aux lois qui régissent des droits de l’homme, une considération vue par une Europe complaisante et pourtant complice du Hamas, il faut le savoir, en lui octroyant des subsides, l’Europe a trahi ses citoyens à défaut d’employer ces sommes à régler certains de nos problèmes sociétaux, attribution de subside financier pour une économie criminelle connue qui devient armement et favorise la corruption des leaders, pauvre peuple palestinien réduit à la misère et à la colère, sait-il qu’il est doublement trahi et par ses maitres et par ceux qui les subventionnent ? La responsabilité retombe sur l’état hébreu, une hypocrisie de plus ! Israël se défend pour sa survie et la sécurité de ces citoyens, impardonnable, pour ces «états allègrement mortifères lorsqu’il est question des juifs, et ils se doivent de recevoir un Benjamin Netanyahou honni de toute la classe politique, le pourfendeur des terroristes du Hamas jugé comme un criminel de guerre. Benjamin Netanyahou, vient comme un « porteur d’alerte »l’Iran d’Aman est dangereux à plus ou moins brève échéance, le recevoir s’apparente à donner un quitus moral à l’action des forces de sécurité d’Israël lors des manifestations de la « marche du retour » sur la bande de Gaza. La vanité de l’Occident est de se croire infaillible, tant de nations piochent sur des résolutions inadaptées aux réels problèmes et Israël arrive en fanfaronnant « méfier vous de l’Iran », il prépare le chaos dans vos démocraties chancelantes, l’Iran est le véritable danger potentiel de la région et qui touchera l’UE ou ce qu’il en restera. Angéla Merkel élude le message « l’influence préoccupante des activités régionales de Téhéran ». Tous en sont conscients, ils n’en saisissent pas l’ampleur ! Benjamin Netanyahou lui a dit« Un manque de fermeté face à l’Iran entrainerait une guerre de religion en Syrie et un afflux conséquents de réfugiés vers l’Allemagne,
en majorité sunnite ». Un effet dévastateur pour nos sociétés au risque d’une rébellion civile comme en Italie, une déferlante telle qu’elle prendrait d’assaut nos frontières. Angéla Merkel concède le risque, mais après ? L’Orient est plein de cette phraséologie de fin de monde, une sémantique de l’exagération et de la peur, tel le guide suprême iranien, du haut de sa tribune, met en garde les européens, menace de représailles économiques, tance les USA, abreuve de menaces une Europe sans avenir dans les conditions présentes, un avant-gout prémonitoire du lent processus d’auto destruction de notre civilisation. L’Iran a « notifié à l’ONU qu’elle allait augmenter le nombre de ses centrifugeuses », les avaient-elles vraiment arrêtés ? Fanfaronnades ou promesses ? D’ici 2070, l’Islam deviendra la religion la plus répandue dans le monde, simple constat. « L’enrichissement de l’uranium, plutonium, personne ne nous empêchera de mener à bien notre programme, » le Satan américain ne nous fait pas peur, voilà ce que dit Ahmadinejad. Il a aussi promis « d’atomiser Israël » silence international, ce jour-là, les médias étaient aux abonnés absents. L’Europe n’écoute pas, ce n’est pas son problème. Cet égoïsme supra national, c’est du « chacun pour soi », et Benjamin Netanyahou reçu en ami par Macron, estce possible ? Cette visite tant controversée après les évènements sanglants à Gaza et l’expression « odieux, l’attitude d’Israël » reste en mémoire, amis jusqu’où ? Une rencontre pour remettre la relation en place, les fâcheries ne sont que des incidents amicaux, n’en doutons point, chacun vit de l’opinion de sa majorité. Macron voit en Israël « la nation star up » dont il a fait son modèle, l’ouverture de la saison culturelle croisée France ISRAEL dont la thématique est « les innovations technologiques israéliennes » l’inauguration s’est faite ce 5 juin au Grand Palais à l’occasion des 70 ans de l’état d’Israël. 1200 invités, le gotha de la communauté présent, retransmis sur I 24 NEWS. Benjamin Netanyahou peut parler de l’insécurité constante que subit Israël, la paix avec qui ? Quand un assaillant armé d’une hache se fraie un chemin pour tuer des israéliens et les autres armés tout aussi innocents, les cerfs-volants incendiaires, les tirs de roquettes ciblant les villages et villes proche de Gaza, ils sont déterminés à tuer des civils. Les pleurnichards professionnels qui critiquent Israël auront-ils l’honnêteté de s’excuser ». Une information dont on ne parle pas et explique cette poussée populaire qui n’a rien d’innocent, la « marche du retour » ce rêve est en fait une gigantesque manipulation de l’UNRWA. « L’UNRWA, en son temps s’était forgé sur l’illusion qu’Israël était une aberration temporaire raciste et coloniale qui disparaitrait un jour permettant aux quelques 5 millions d’Arabes palestinien de Cisjordanie de revenir en Israël et de les rassembler dans un territoire « judeinrein ». Bernard KORN BRZOZA
À LA UNE
Edition du 13 Juin 2018 au 19 Juin 2018
L’Iran Joue ! Jusqu’où ?
Culture croisée Nous avons tous vu les images, nous avons écouté les discours et nul n’ignore ce qu’est « l’année culturelle croisée ». Il s’agit d’une série de manifestations organisées en France et en Israël à l’occasion des 70 ans de l’état hébreu.
J’aurai pu, en faisant preuve d’indulgence, dans le même esprit où l’on déguste un verre de bon vin, j’aurai pu, disais-je, savourer le discours de Macron, face à Bibi. En fait, mon plaisir aura duré, le temps de la dégustation. Aussitôt, l’Iran annonce la reprise du processus d’enrichissement de l’uranium. Réactions de l’Allemagne, la France, la Grande Bretagne, la Russie et la Chine, qui, d’une seule voix, redoutent l’escalade qui mènerait à un conflit armé. Ils ont envoyé une lettre à l’AIEA, l’Iran a répondu qu’il remettait en état de marche certaines centrifugeuses, mettant ainsi le doigt, dans un engrenage qui mènera à un conflit armé avec les États Unis, Israël et sans doute certaines monarchies du golfe. Israel KATZ, ministre du renseignement israélien a appelé à former une coalition. QUESTION: Quelles sont les chances pour l’Iran de posséder l’arme nucléaire? RÉPONSE: avant l’accord, l’Iran possé-
dait 19.000 centrifugeuses, ce qui permet d’avoir 10 tonnes d’uranium de qualité civile, pour ses centrales nucléaires. Cela leur aurait permis de produire une quantité d’uranium de qualité militaire pour fabriquer une bombe par mois, et en un an, de possèder 10 à 12 têtes. Comment ne pas imaginer qu’Israël ne craigne pas pour sa survie ? En annonçant qu’ils reprennent le programme d’enrichissement de l’uranium, l’Iran déclenche un compte à rebours, qui aboutira fatalement à une réaction d’Israel. Tout dépendra de la vitesse de réaction. L’Amerique sera désignée comme principale responsable, pour avoir dénoncé l’accord. Quelle que soit la suite, Israël doit réagir et réagira avec la longueur d’avance qu’on lui connaît. René Seror
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QUI se souvient que ce rendez-vous a été pris il y a 5 ans. Francois Hollande essayait d’être Président, Donald faisait de la télé réalité et Macron, à la banque, rêvait sans doute de la magistrature suprême. C’est donc sous Sarko que se décidait cette réunion croisée. Avant d’aller plus loin, souvenez-vous! Il y a un an, la France organisait une conférence sur la paix, sans les principaux protagonistes. 70 pays présents sans les intéressés. Ceux qui on lu « MANGECLOUS »savent de quoi je parle en disant que Jean Marc Héraut a recréé la SDN, sans le génie d’Albert COHEN. Une grande surprise partie diplomatique. En préparant cette série de manifestations, Macron et BIBI n’avaient qu’un sujet en tête: l’Iran. Pas de Gaza ni de palestiniens. La politique du quai d’Orsay consiste à faire du Macron, avant Macron! Il défend le droit d’Israel à la sécurité, en même temps, le droit des palestiniens à un état. L’histoire impose son côté tragique et les diplomates leurs manigances. Dans le fond, toutes ces gesticulations sont une posture. Jugez plutôt!
Rabbin est mort! Arafat est mort, Shimon Peres est mort! Le Roi Hussein est mort! Bill Clinton écrit des romans policiers, Obama a raté toutes ses forfanteries. Le seul témoin qui reste est BIBI. Il s’est employé à démonter le processus d’ Oslo, pièce par pièce. Oslo est mort, il reste le terrorisme islamiste, bien vivant, mais la France ne veut pas le savoir. Elle tente de revenir en première ligne sans en payer le tribut. Heureusement, il y a un pacte entre américains, israéliens et arabes pour maintenir l’Iran, la tête dans la baignoire. L’entretien d’une heure et demie entre Macron et BIBI fut certainement plus cordial que l’entretien téléphonique entre Macron et TRUMP, jugé TERRIBLE, (Prononcez à l’américaine) Laissons les se dépatouiller avec leurs taxes et surtaxes, avec leur aluminium et allons au Grand Palais a la découverte de cette culture croisée. Le monde a tant, à apprendre d’Israel. René Seror
FRANCE
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Médine au Bataclan : la polémique Bezons nomme symboliquement est-elle le début d’une prise de une rue en mémoire de l’exode conscience ? des Palestiniens De nombreuses voix s’indignent de la tenue de plusieurs concerts, au
Bataclan, en octobre du rappeur controversé, dont l’un des textes dit «crucifions les laïcards». La France et sa classe politique seraient-elles en train de prendre conscience de l’islam politique ? Pas si sûr…
Le rappeur Médine peut-il chanter sur la scène du Bataclan ? Depuis samedi, la polémique fait rage sur les réseaux sociaux. « Profanation », « insulte à la mémoire des victimes », « incitation au fondamentalisme islamique » : les réactions se multiplient et elles disent clairement l’émoi d’une partie de la classe politique comme de la population. La charge, côté politique, vient de la droite et de l’extrême droite. notamment à droite et à l’extrême droite. Une page Facebook et une pétition en ligne, lancée par un membre du RN, ex-FN, prônent le boycott du rappeur aux textes controversés et à l’annulation de ses deux concerts prévus les 19 et 20 octobre. Il faut dire que son personnage, ses titres, ses paroles ont de quoi choquer, quand on sait que 90 personnes ont été tuées, le 13 novembre 2015 par un commando djihadiste, dans cette même salle. Il n’y a pas que la classe politique qui se sente heurtée par l’inadéquation d’un tel artiste à la salle qui plus jamais, ne pourra programmer un artiste sans se préoccuper de qui il est et que dit-il à travers sa musique. Les avocats Bernard Benaïem et Caroline Wassermann, qui défendent une dizaine de familles de victimes des attentats du Bataclan, ont lancé ce lundi 11 juin, un recours pour obtenir l’annulation de ces concerts. Arguant du risque de «trouble à l’ordre public» et de la nécessité d’être dans le respect de l’«ordre public moral », ils ont précisé, au Parisien, avoir adressé « lundi, un courrier en ce sens à la préfecture et au ministère de la Culture ». « Crucifions les laïcards comme à Golgotha/Le polygame vaut bien mieux que l’ami Strauss-Kahn (...)/j’mets des fatwas sur la tête des cons/ Je me suffis d’Allah, pas besoin qu’on me laïcise », chante Médine dans son titre le plus polémique « Don’t Laïk », sorti en 2015, une semaine avant la tuerie de
Charlie Hebdo. Si ses détracteurs l’accusent d’être un « islamiste », rappelant que l’un de ses albums, sorti en 2005, s’appelle « Jihad, le plus grand combat est contre soi-même », le rappeur, lui, se défend en plaisant le contexte, concernant l’album et reconnaît du bout des lèvres être allé trop loin, sur « don’t laïk », texte mal compris selon lui. A gauche, en revanche, silence radio sur le sujet. Preuve que la prise de conscience est encore loin dans le clan socialiste, communiste et autres insoumis. LREM a pris position par la voie d’Aurore Bergé : « Ses paroles sont, ni plus ni moins, un appel au meurtre. Cela s’appelle un constat. Maintenant préparons-nous aux procès d’intention et à la victimisation », écrit la députée. Dans le passé, Médine s’est plusieurs fois exprimé sur ses chansons aux paroles volontairement choquantes et provocatrices. « En tant qu’artiste, je dénonce toutes formes de violence, terrorisme et autres apologies immorales. «Don’t Laïk» est aux fondamentalismes laïques ce que les caricatures de Charlie Hebdo sont aux fondamentalismes religieux », se défendait-il dans la presse en janvier 2015. Les défenseurs de Médine soulignent que ses textes s’en prennent au prosélytisme islamiste. « «J’crois que tu t’es pris les deux Nike Air dans le tapis d’prière/Viens pas recruter dans mon quartier c’est pas ta pépinière/T’as jamais mis le pied dans une classe et tu veux suivre les quatre écoles », rappe-t-il dans le morceau #Faigafatwa, sorti en 2015. « Médine est un acteur majeur de la culture hiphop. Faire le Bataclan, c’est banaliser cette salle et la faire vivre sinon elle disparaîtra », twittait Yassine Belattar dès vendredi. Quant aux principaux intéressés, à savoir la direction du Bataclan et la production du rappeur, ils sont dans le silence absolu. Et c’est peut-être cela le plus choquant…
Une allée a été baptisée temporairement du nom de la « Nakba », « la catastrophe » en arabe pour commémorer les 70 ans de l’exode des Palestiniens lors de la création de l’Etat d’Israël. Bezons poursuit son combat pour la cause palestinienne. Un rassemblement d’une cinquantaine de personnes était organisé ce lundi devant l’hôtel de ville pour l’inauguration symbolique d’une allée, baptisée temporairement « Allée de la Nakba » (« catastrophe » en arabe). Un nom donné « en mémoire de l’expulsion des 800 000 Palestiniens et de la destruction des 532 villages en 1948 par le criminel de guerre David Ben Gourion pour la création de l’Etat d’Israël », comme l’indique le panneau. C’est le président de l’association West-Bani-Zaïd, du nom de la ville de Cisjordanie jumelée avec Bezons, qui en a eu l’idée : « C’est pour commémorer les 70 ans de la Nakba, pour en parler car ce qui est insupportable, c’est le manque de réaction », explique Christian Leduey. Une installation de quelques jours Ce dernier a alors fait cette proposition au maire (PCF) qui l’a tout de suite acceptée. A côté de l’olivier planté là en symbole de la cause palestinienne, deux plaques bleues sont dévoilées au pied de la mairie, l’une en français et l’autre en arabe. Elles vont rester là quelques jours, un vrai baptême de rue devant être voté en conseil municipal. Ces derniers mois, alors que les Israéliens célébraient les 70 ans de la création de leur Etat, les Palestiniens ont manifesté pour leur droit au retour. Depuis mars, cette « Marche du retour » a coûté la vie à plus de 120 Gazaouis, tombés sous les tirs israéliens et fait
des milliers de blessés par balles. « Nous sommes rassemblés pour deux choses : condamner les massacres particulièrement effroyables perpétrés par l’armée israélienne à la frontière de la bande de Gaza et pour marquer notre solidarité envers nos amis palestiniens en dénommant symboliquement cette allée », explique le maire (PCF), Dominique Lesparre. Ce dernier souligne que sa ville « est fière de défendre le droit au retour » des Palestiniens ainsi que « le droit des Israéliens à penser autrement que leur gouvernement ». Un maire déterminé pour la cause palestinienne L’édile est un fervent défenseur de la cause palestinienne depuis plusieurs années. En février dernier, il a fait voter une délibération au conseil municipal en faveur de la reconnaissance de l’Etat de la Palestine. La préfecture lui avait envoyé un recours gracieux lui demandant de retirer cette délibération « étrangère à tout intérêt communal », sinon la ville serait assignée devant le tribunal administratif. Mais le maire n’en a rien fait : « qu’ils nous traduisent devant le tribunal administratif et nous serons encore plus nombreux à défendre l’Etat palestinien », clame-t-il ce lundi à l’assemblée qui l’applaudit. L’auditoire est en effet acquis à la cause : « Je suis là pour soutenir, on est révolté par ce génocide, explique Karima, une habitante. Et puis, ce qui me plaît ici, c’est la mixité, il n’y a pas que des musulmans. » Daniel et Magalie, Bezonnais depuis près de quarante ans, ont adhéré à l’association il y a trois ans : « On est écœuré par cette injustice. Voir un pays qu’on massacre comme ça et les autres pays qui disent Amen… C’est inadmissible. »
FRANCE
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Partir ou rester ?
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Incendies terroristes en Israël Robert Zbili, président du KKL France : « Nous reconstruirons plus grand, plus beau et plus fort », partout où nos ennemis détruisent par les flammes »
Depuis le début des tensions à la frontière avec Gaza, le Sud d’Israël vit des heures difficiles, aggravées, ces jours derniers, par les multiples incendies allumés par les palestiniens, via des cerfs-volants. Massive, la destruction de milliers d’hectares partis en flamme est un désastre écologique, un désastre pour les populations également. Face à l’ampleur de la catastrophe, le KKL, institution au premier rang de la lutte pour la sauvegarde des territoires Depuis longtemps, le Consistoire a réponprend ses responsabilités et apporte expertise et soutien aux populations. du à cette question et fixé sa doctrine : De nouvelles structures verront le jour dans Par quel biais ? Le docteur Robert Zbili, Président du KKL France nous l’exaccompagner ceux qui ont fait le choix de les prochains mois, bien sûr dans le 17ème plique, en exclusivité pour Israël Actualités. Entretien l’Alyah et aider plus encore ceux qui ont avec l’édification du Centre Européen du fait le choix de rester. Le gala du patrimoine juif de France, organisé la semaine dernière par le Consistoire et Joël Mergui dans les salons de l’Hôtel-de-Ville, a été l’occasion d’illustrer cette vue à travers le sujet essentiel du patrimoine juif en France.
Le président du Consistoire a ainsi rappelé la richesse de ce patrimoine et fait le point sur les nouveaux projets immobiliers de la communauté. Le premier ministre Edouard Philippe, invité d’honneur de cette soirée, a de son côté rappelé que le patrimoine juif appartient au patrimoine national commun de tous les Français. Faisant référence à la « Maison sublime » découverte à Rouen en 1976 et unique exemple médiéval d’une yeshiva, il a déclaré : «ces pierres ont une âme qui nous parlent de notre histoire commune». Le premier ministre a ainsi touché du doigt une réalité mal connue par nos concitoyens et pas enseignée dans nos écoles, celle d’une présence juive dans notre pays depuis l’Antiquité jusqu’au Moyen-Age. Aujourd’hui, la communauté juive est confrontée à un double défi : maintenir une vie juive partout où cela est possible et développer de nouvelles structures dans les territoires où notre communauté se rassemble. C’est toute l’action menée par le Consistoire pour soutenir les communautés défavorisées - notamment dans le nord et l’est de Paris et de l’Ile-de-France – et pour construire dans le même temps de nouveaux équipements dans l’ouest de la région où se déplacent nombre de nos coreligionnaires.
Judaïsme, mais aussi dans le 16ème, avec l’Espace du Judaïsme, à Courbevoie et à Créteil, avec de nouvelles synagogues et enfin à Boulogne avec une synagogue et un centre communautaire.
Après les manifestations, les tentatives d’intrusion de hordes armées, les pneus brûlés, voici venu le tour des cerfs-volants enflammés. Un désastre écologique, selon votre organisation ?
Aucun de ces projets ne pourraient voir le jour sans le formidable élan des dirigeants communautaires et l’important soutien financier des fidèles, qui témoignent ainsi de leur confiance dans leur avenir en France.
C’est un fait : des milliers d’hectares de forêts, de nature sont partis en flammes. Outre les émanations toxiques de fumée et le risque pour les populations, il y a, à prendre en considération, l’extrême importance du territoire ruiné par ces engins volants enflammés : la surface qui a brûlé correspond à 5 fois la superficie de Tel Aviv ! C’est considérable, d’autant que le feu se propage vite, car les cerfs-volants sont principalement envoyés vers des zones inaccessibles, afin que les pompiers israéliens soient dans l’impossibilité d’accéder aux terres touchées pour éteindre l’incendie !
Et notre pays a bien compris cette ambition. «Malgré les difficultés, malgré les évolutions de la démographie de la communauté juive, le Consistoire a fait le choix de ne pas fermer de lieux de culte. Et il fait mieux que cela: il les entretient, il les rénove, il les sécurise» a conclu lundi dernier le premier ministre à l’Hôtel-de-Ville de Paris, confirmant son soutien aux nouveaux projets de la communauté. Jack-Yves Bohbot
Comment le KKL résout-il cette problématique ? Nous sommes déjà au travail pour venir en aide aux populations. Nous finançons notamment des camions de pompier tout-terrain. Ce sont les seuls véhicules en mesure d’atteindre les zones difficiles d’accès et de circonscrire les incendies rapidement. L bureau exécutif du KKL France a déjà fourni un camion aux pompiers israéliens. Nous en finançons un deuxième grâce à la campagne de collecte d’urgence que nous lançons actuellement, notamment à travers votre publication. Face à la guerre écologique, nous demandons l’aide de la communauté pour préserver la terre d’Israël, mais aussi apporter aide d’urgence et logistique longue durée aux populations dont la vie est partie en fumée. Sur place, outre l’expertise et le matériel pour éteindre les flammes, nous
apportons une compétence et un soutien durable : nous allons refaire, rebâtir ce qui a été rasé par le feu. Plus grand, plus beau et mieux que ce que c’était ! La crainte de tout un chacun, dans cette situation, est que l’ennemi se prenne au jeu de la politique de la terre brûlée ? Ce n’est pas la première fois que les factions terroristes utilisent le feu pour détruire ou du moins nuire à Israël : il y a deux ans, le pays déjà affrontait des vagues d’incendies terroristes. Ce qu’il faut comprendre c’est que cette guerre, avec les Palestiniens et en particulier avec le Hamas, est une guerre globale, qui s’inscrit dans un contexte de troubles extrêmes au Proche-Orient. Dans ce monde en pleine turbulence, l’Iran, joue, par l’intermédiaire de ses alliés, le Hezbollah, le Hamas, un rôle central. Notre enjeu à nous, KKL, est la prise en compte du problème à travers le prisme de la protection des territoires. Si nous faisons la preuve que nous pouvons annihiler le pouvoir de nuisance en reconstruisant mieux encore derrière, alors l’ennemi se rendra vite compte que ses tentatives sont vaines. Par ailleurs, la riposte sera trouvée, je n’en doute pas : de même que nous sommes en mesure d’intercepter les missiles, nous trouverons, un jour et sans doute rapidement, la parade aux cerfs-volants enflammés. Mais ça, c’est le rôle de l’armée. Notre rôle à nous, KKL, c’est de protéger et de reconstruire. Nous irons sur place, d’ailleurs, lors d’un prochain voyage. Et j’espère, très vite, pouvoir montrer ce que le KKL a fait fleurir et pousser, à l’endroit même où les flammes avaient dévasté… Israël Actualités
ISRAËL
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Le chiffre : 260 000 arbres à Israël rentre dans le marché des Tel-Aviv. La ville dispose de systèmes de « caisse sans caisse » plusieurs poumons verts
Tel-Aviv a la chance d’être une ville trépidante au bord de la Méditerranée. Mais ce que beaucoup ignorent est que cette métropole compte un nombre incroyable d’espaces verts. C’est ce que vient de constater la banque de données „Treepedia“ MIT qui permet de voir le nombre d’espaces verts des différentes cités dans le monde. Avec 17,5 pour cent, Tel-Aviv fait partie des 20 villes les plus vertes, avant New York, Londres, Le Cap ou San Paulo. Les quelque 260 000 arbres que compte
la ville sont indispensables pour offrir de l’ombre et se protéger de la chaleur souvent étouffante qui y règne. Par ailleurs, de nombreux bâtiments de cette métropole conçue à l’origine comme une « cité-jardin » disposent de petits jardins regorgeant de fleurs et de plantes. Selon une étude de l’université de Tel-Aviv et du Technion, les arbres les plus fréquemment rencontrés à Tel-Aviv sont le ficus, le tipuana tipu et le palmier dattier (1). https://israel-suisse.org.il
Le rayon fromages dans les supermarchés d’Israël a bien changé
Fondée par Yair Cleper, SuperSmart a mis au point une technologie similaire à celle d’Amazon pour accélérer le paiement des marchandises à la sortie d’un supermarché. Une application permet aux clients de payer en quelques secondes sans avoir besoin d’un caissier, en scannant les articles choisis avant de les placer dans les chariots.
Spar, l’enseigne de proximité du groupe Colruyt, peuvent ce mois-ci faire leurs courses sans devoir passer par la caisse. Il leur suffit de scanner les articles et de payer via leur smartphone. Le projet a été présenté lundi dans le magasin de Wespelaar (Brabant flamand).
Pourquoi attendre votre tour ? Au point de vente, des capteurs situés dans les stations d’accueil détectent les signatures traçables ou les codes barres des produits, pour vérifier que le contenu du chariot et celui des produits scannés et connectés au téléphone sont les mêmesD’après une étude du groupe Juniper Research, le marché des systèmes de « caisse sans caisse » va décupler en 4 ans. (.alliancefr.com)
Pour bénéficier d’une telle facilité, le client doit installer sur son téléphone portable l’application « Scan. Pay. Go. ». Il introduit ensuite son code client du groupe Colruyt (compte Xtra) et l’application fournit un scanner de codes-barres permettant d’enregistrer tous ses achats. Les courses terminées, le client les règle par le biais d’une application bancaire. Il peut alors quitter le magasin à l’aide d’un code QR se trouvant sur son ticket de caisse numérique qui ouvre la porte de sortie.
INFO PLUS. Les clients de quatre magasins
Source : rtl.be
La plus haute tour de Tel Aviv reçoit l’approbation finale Il y a peu encore, le rayon fromages dans les supermarchés était plutôt maigre. Les Israéliens appréciaient surtout le cottage, les pâtes à tartiner, le labaneh (une sorte de yaourt) et dans une moindre mesure la féta. Les choses ont bien changé. Depuis un certain temps, les fermes proposant une grande variété de fromages ‘poussent comme des champignons’. Dans le Néguev (1) mais également en Galilée ou autour de Jérusalem on trouve de plus en plus de fermes dont les exploitants fabriquent eux-mêmes leurs fromages, proposant des grands classiques comme le labaneh mais également des variétés encore
peu connues en Israël comme des fromages à pâte dure parfumés à la truffe. Les fermiers sont nombreux à avoir appris le métier dans des pays réputés pour leurs fromages comme la Suisse et la France. D’ailleurs, l’afflux d’émigrants en provenance de France a également conduit à une augmentation notable du nombre de variétés proposées. Le seul hic est le prix qui reste prohibitif. Pour 100 grammes d’un bon fromage à pâte dure, il faut débourser entre 21 et 25 shekels. Source : http://israelentreleslignes.com
La plus grande tour de bureaux d’Israël a été approuvée. La Commission de planification et de construction du district de Tel Aviv, à l’Administration de la planification, a rejeté aujourd’hui les objections et a donné son approbation finale à un plan de construction de la tour Bein Arim de 100 étages. Le site appartenant à la municipalité de Tel Aviv est situé au coeur du quartier d’affaires métropolitain entre la rue Shefa Tal à Givatayim, la rue Jabotinsky à Ramat Gan et la sortie de l’autoroute Ayalon, près de la gare de Savidor. Le building comprend 120 000 mètres carrés d’espace principal pour les bureaux, les hôtels, le commerce et l’espace public. En plus de la tour, deux bâtiments publics de
six étages seront construits à proximité. La municipalité de Tel Aviv définira des utilisations pour ces deux bâtiments à l’avenir. On croit que la municipalité de Tel-Aviv lancera bientôt un appel d’offres pour commercialiser le terrain aux promoteurs. En raison de la portée du projet et du fait que la plupart de ses utilisations sont destinées aux bureaux et aux hôtels, les grandes sociétés orientées vers des bureaux tels que Azrieli Group Ltd., Amot Investments Ltd. et Nitsba Holdings Ltd. devrait s’intéresser à l’appel d’offres, ainsi qu’à la coopération entre les sociétés immobilières productrices de revenus et les acteurs de l’hôtellerie. Source : israelValley & Globes
ISRAËL
Edition du 13 Juin 2018 au 19 Juin 2018
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Des idées et des startups venant d’Israël. Une sélection
A. High Tech et le cinéma Avec l’algorithme « LocalRay », la société Adshir va amener le réalisme graphique de l’industrie cinématographique 3D dans le monde de la réalité augmentée en temps réel.
un dispositif pour récupérer l’eau dans l’air afin de lutter contre la pénurie d’eau, un nouvel appareil portable analyse le champ électrique autour de l’eau dans laquelle il est immergé, afin de savoir si elle est potable.
Le « ray tracing » ou « lançage de rayons » permet de faire du design optique, de générer des surfaces ou des éléments optiques et de réaliser la synthèse d’images de scènes tridimensionnelles en réalité virtuelle ou augmentée.
Le dispositif « TestDrop Pro » de la société Lishtot, ressemblant à une clé, permet de tester la potabilité de l’eau. En quelques secondes, un utilisateur peut savoir si l’appareil détecte des contaminants comme le plomb, la bactérie E. coli ou encore des pesticides. La technologie est très sensible à tout élément extérieur à l’eau naturelle, y compris le savon ou même la salive.
On lance des rayons depuis le point d’observation vers la scène, afin de déterminer la couleur à affecter à chaque point de l’image. La seule méthode développée jusqu’à présent, limitée et très coûteuse, était de rendre le matériel hardware plus rapide sur smartphone et tablette. Dr Reuven Bakalash, fondateur et président d’Adshir : « Le premier producteur de jeux vidéo qui utilisera la technologie brevetée d’Adshir deviendra leader de son marché »B. Fondée en 2015 et basée à Tel Aviv, SuperMeat produit de la viande comestible de laboratoire en cultivant des cellules extraites de poulet. Plus besoin d’élever des animaux pour l’abattage. Les produits de viande cultivés en laboratoire réduisent, non seulement les effets de pollution et de consommation d’eau, mais aussi l’exposition aux maladies d’origine alimentaire, et la viande est casher. C. Plus que du numérique Valérie Zarka a créé en 2014, « More Than Digital », société de conseil en innovation basée à Tel Aviv, dans le but d’accompagner les grands groupes français dans leur quête d’innovation technologique grâce au tissu high-tech israélien. « More Than Digital » propose des « learning expedition » et de la veille technologique. D. Déduction de l’eau dans l’air et ses contaminants Alors que des chercheurs mettent au point
L’appareil est compatible Bluetooth, de sorte que les données peuvent être transférées à l’application qui l’accompagne et ainsi transmettre le résultat à la carte mondiale de l’eau, établie par les créateurs. Selon son président Netanel Raisch, le système n’est pas loin de 100% de précision. Coût 35 $. E. Michael Braginsky, Elad Walach et Guy Reiner (sélectionnés par Forbes parmi 30 moins de 30 ans) ont créé « Aidoc » en 2016 à Tel Aviv, pour développer un algorithme et un logiciel facilitant la lecture des radios, détectant les anomalies et proposant un diagnostic, en un minimum de temps.
Les emballages de Borekas de Zoglobeck sont sans femmes. Pourquoi donc?
AstroRad les vestes pour un voyage sur Mars – Située à Tel Aviv la Hightech « StemRad » a été fondée en décembre 2011 par Oren Milstein et Daniel Levitt. Elle développe des vestes pour protéger les astronautes contre les radiations nocives dans l’espace. Ces vestes « AstroRad » faites sur mesure seront portées par des astronautes de la NASA pour leur voyage sur Mars prévu pour la mi 2030. StemRad a déjà réalisé des ceintures de protection contre la radioactivité pour les ouvriers de Fukushima et de Tchernobyl. Source : La Tribune
Pourquoi sur les nouveaux emballages de Borekas de la marque Zoglobeck, une marque agroalimentaire très populaire et commercialisée dans tous les supermarchés israéliens, les petites filles ont été effacées et ne restent plus que des petits garçons ? Une question que se posent des milliers de clients et la Presse. « C’est l’autorité de cacherout qui supervise nos produits qui l’exige d’après les instructions de la Cour Rabbinique » répond la
société qui dernièrement avait déjà retiré des produits dont l’emballage montrait des femmes travaillant dans leur usine de production. «Comment une petite fille de 6 ans peut-elle être considérée comme un objet sexuel qu’il convient de cacher » ont répondu les organisations des droits de la femme et des consommateurs qui crient à une ségrégation inacceptable. Source : Nathalie Sosna-Ofir
POLITIQUE
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Yoni Chetboun dévoile son numéro 3 : les Olim de France mis à l’honneur donnant des renseignements en tout genre, les bons plans de Netanya et se rend vraiment compte de la désinformation des olim quand elle devient maman : « En discutant avec les mamans du gan, j’ai commencé à comprendre le manque d’information et le fait que beaucoup de olim hadashim étaient désemparés et impuissants face à un système très diffèrent de ce qu’ils connaissaient en France ». Elle devient la porte-parole des ganenot, traduit tout à double sens et répond à toutes heures aux questions des parents sur des sujets aussi importants que la petite enfance, le système des inscriptions, le système scolaire, le système de santé…
Yoni Chetboun, candidat au poste de maire de Netanya, a dévoilé qui occupera la 3ème place sur sa liste municipale : c’est une jeune femme de 34 ans qui s’appelle Liora Levy, diplômée du Technion et surtout… originaire de France. Liora Levy est née en 1983 en région parisienne et a grandi au Raincy (93). Son grand-père, Herbert Friedemann a longtemps été président de la communauté juive du Raincy. Elle a fait ses études secondaires (de la 6ème à la Terminale) à l’Ecole juive de l’Alliance de Pavillons-sous-Bois. Après avoir obtenu son Bac S à seulement 16 ans, elle n’a qu’une idée en tête, faire son Alya. Son idéal sioniste est si fort qu’elle s’installe à Jérusalem malgré l’Intifada en cours et sans sa famille restée en France. Elle intègre la Mehina du Mahon Tal pendant un an puis le Technion à Haifa et obtient un diplôme d’ingénieur en Informatique en 2007. Elle travaille dans différentes sociétés israéliennes de haute technologie
comme ingénieur informatique d’abord à Tel Aviv, à Raanana puis à Netanya, ville où elle s’est installée depuis plus de 11 ans et où sont nées ses 2 filles âgées de 6 et 4 ans. En 2016, elle termine son MBA (Master in Business Administration) à l’Open University. Liora Levy n’est pas arrivée en politique par hasard : aider autrui est une véritable vocation pour cette femme dont la mère et la grand-mère étaient déjà conseillères municipales en France. Au Technion, elle est très active au sein de la communauté francophone, participe au projet bénévole Perah (dont le but est de parrainer un jeune enfant en difficulté), s’investit dans le centre des visiteurs qui accueille souvent des délégations officielles françaises, fait partie de l’association Hibur qui favorise la coopération entre le Technion et le MIT à Boston… Très active sur les réseaux sociaux, parfaite connaisseuse du système israélien et totalement bilingue français-hébreu, elle aide depuis longtemps les olim de France en leur
C’est la première fois qu’un olé de France est si bien placé par un candidat au poste de maire sur sa liste municipale en Israël. Pour rappel, depuis 20 ans, Myriam Fayerberg place des Olim de France en fin de liste dans un but d’affichage plutôt que de représentation réelle de la communauté francophone étant donné la très faible chance d’être élu conseiller municipal en occupant des places si basses. En offrant la 3ème place à un olé de France, Yoni Chetboun lui-même issu d’une famille d’olim de France, ne fait que confirmer sa volonté persistante de représenter au mieux cette communauté, d’encourager l’Alya et de favoriser l’intégration de tous les Olim. « Ce serait un véritable honneur d’être conseillère municipale de Yoni Chetboun : son côté novateur, son caractère de leader, ses profondes convictions, son approche humaine m’ont tout de suite impressionné. Il est véritablement l’alternative inespérée pour les habitants de Netanya. Et pour ma part, je serais très fière après 17 ans d’Alya d’accéder à ce poste pour pouvoir représenter ma ville et ses habitants. Je voudrais imprimer ma marque, apporter à la politique israélienne cette petite touche française qui
fait la différence. D’abord, j’aimerais être un pont entre la communauté francophone de Netanya et la municipalité, continuer d’être à l’écoute et au service de la population. C’est ce que je fais bénévolement depuis des années mais représenter officiellement les olim de France me permettra de les aider plus efficacement, d’avoir de vraies marges de manœuvre, une réelle capacité d’action. Je veux qu’ils sachent que ma porte sera toujours ouverte pour eux. Ensuite, de par mon métier, je souhaite également encourager les entreprises Hightec à s’installer à Netanya. Nous avons une Mihlala de qualité avec des étudiants très talentueux qui ne demandent qu’une chose, faire leurs études puis travailler à Netanya. Aujourd’hui notre jeunesse quitte Netanya pour des villes comme Tel Aviv. Il faut changer ça. Notre ville est une ville incroyable et en tant que membre du conseil municipal, je veux la faire évoluer, qu’elle devienne une ville plus jeune, plus dynamique… une ville pionnière en Israël ». La semaine prochaine, Yoni Chetboun présentera la conseillère municipale de la liste d’opposition «Lemaan netanya», Maître Anat Lavy-Azoulay, qui se rallie également à lui après Herzl Keren, ancienne tête de liste de ce parti et désormais numéro 2 de Yoni Chetboun.
Israël accuse la Fédération Palestinienne de Football de «terrorisme footballistique»
À cause de l’annulation de son match face à l’Argentine à Jérusalem, la Fédération palestinienne de football est accusée par son homologue israélien de «terrorisme footballistique». Cette dernière compte déposer plainte auprès de la FIFA… La Fédération israélienne de football n’a toujours pas accepté l’annulation de son match amical face à l’Argentine qui était prévu le 9 juin à Jérusalem. En effet, le stade où devait se disputer le match «aurait été bâti sur les ruines d’un village arabe détruit en 1948», comme l’ont souligné des ‘responsables’ palestiniens. En dépit de la position du président de l’Association argentine de football (AFA), Claudio Tapia, qui a lié l’annulation de sa fédération à des considérations sécuritaires et assuré «que la décision devait être comprise comme un geste pacifique», le vice-président de la fédération israélienne, Rotem Kamer, a déclaré qu’ils ont affaire à un acte de «terrorisme footballistique de la part de la Fédération pa-
lestinienne de football et de son président. Il ne s’agit plus simplement d’un discours de plus devant le congrès de la Fifa ou d’une proposition de plus à l’agenda mais de menaces contre les joueurs de football venant en Israël». Claudio Tapia a précisé que la porte reste ouverte à un match amical contre Israël, probablement en octobre, selon la presse argentine. Du côté de la Fédération palestinienne, c’est le « salut au triomphe du sport sur l’exploitation politique qu’Israël comptait selon elle faire du match ». « Un carton rouge du reste du monde aux Israéliens », a dit à la presse Rajoub, Rajoub qui est connu depuis 30 ans comme l’ancien patron des terroristes de Judée Samarie. Le match Israël-Argentine avait été annulé après des menaces de morts contre Messi Au Proche-Orient, même le foot est politique. Le match Israël-Argentine avait été annulé, avec pour motif des menaces contre le capitaine argentin Lionel Messi. Les Pa-
lestiniens avaient dénoncé la tenue de cette rencontre dans la ville sainte, alors que les tensions à Gaza ont été exacerbées par l’ouverture de l’ambassade américaine à Jérusalem. « Finalement, nous avons pu faire ce qu’il convenait. D’abord la santé et le sens commun. Nous croyons que le mieux était de ne pas y aller », avait déclaré un peu plus tôt l’attaquant Gonzalo Higuain. « D’après ce que je sais, les joueurs de la sélection ne souhaiteraient pas jouer le match », avait déclaré le ministre argentin des Affaires étrangères Jorge Faurie. « Même le sélectionneur a demandé qu’il n’y ait pas d’autre rencontre et que la sélection se concentre sur le premier match en Russie, le 16 juin ». Pour le ministre, « la campagne était devenue virale dans les médias, des menaces aux joueurs, des maillots avec du sang, des menaces à des proches » a également pesé dans la balance. Mardi, le président de la Fédération palestinienne de football, Jibril Rajoub, avait demandé à Lionel Messi de ne pas participer au match, appelant à « brûler
» ses maillots s’il jouait. D’après la presse argentine, la fédération argentine devait recevoir, en fonction de la participation de Messi, un cachet de 2 à 3 millions de dollars pour l’escale à Jérusalem, sur le chemin de Moscou. Il s’agissait du dernier match de préparation de l’Argentine, dont Messi est le capitaine, avant la Coupe du monde en Russie, qu’elle débutera contre l’Islande le 16 juin, dans le groupe D.