GRATUIT - Numéro 2 - Edition du 16 Mai 2018 au 22 Mai 2018
Journal israélien en langue française
ÉDITO
Edition du 16 Mai 2018 au 22 Mai 2018
De la joie à la Nakba : la haine, hélas, ne faiblit pas…
Il y a un mois nous étions tous ensemble pour fêter la création de l’Etat d’Israël, selon la date du calendrier hébraïque. Cette semaine, nous étions encore en liesse pour célébrer le 51ème anniversaire de la réunification de Jérusalem, capitale éternelle de l’Etat d’Israël et du peuple juif… Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, la promesse du président américain de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et de transférer son ambassade s’est concrétisée. Ce 14 Mai, le transfert est devenu réalité. Comme dans un rêve, les fêtes et les occasions de se réjouir se sont enchaînées : Netta, ses couettes, son excentricité et son titre entraînant inspiré par le mouvement #MeToo ont remporté haut la main l’Eurovision, malgré le parti pris indéniable de nombre de pays participants à l’encontre d’Israël. La bombe israélienne a pris l’organisation de cours en imposant son style et son message universel, clamant, haut et fort : l’an prochain à Jérusalem. Ce sera le cas, puisqu’elle a gagné. Enfin, si les boycotteurs ne parviennent pas à leurs fins… Sur le plan géopolitique aussi, la lumière semblait naître : lors d’une conférence de presse suivie par les services de renseignement du monde entier, Benjamin Netanyahu, révélant l’extraordinaire opération du Mossad, ouvrait les yeux de la planète sur les intentions belliqueuses de l’Iran et apportait les preuves que la bombe nucléaire iranienne était loin d’être une fiction évitée par le soi-disant traité de non-prolifération signé par les bénis oui-oui de l’administration Obama. Dans le même temps, l’aviation israélienne pilonnait les positions iraniennes en Syrie. Sur tous les fronts, les éclaircies.
Il y a, hélas, un seul terrain sur lequel nous ne pourrons jamais lutter : celui de la fascination pour la mort du terrorisme intégriste. Lorsque l’ennemi prend l’avantage, il est très simple de reprendre la main, pour ces monstres assoiffés de sang. Ils poussent les leurs à l’affrontement, les invite à mourir en martyrs, les envoient, à coup de pierres, se jeter contre les lignes ennemies. Israël a prévenu, ses frontières sont souveraines. A Gaza, il n’y a pas de présence israélienne depuis 2005. Israël a demandé aux palestiniens de ne pas se jeter contre la frontière, de ne pas essayer de la franchir ni de la briser. Sans quoi, la force serait utilisée. Il faut bien comprendre que toute brèche permettrait aux terroristes du Hamas d’entrer en Israël et de causer un « bain de sang ». Alors Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55 Israël Actualités est une marque déposée en France
les Israéliens protègent leurs frontières, leur territoire, leur peuple. Les dirigeants du Hamas, eux, utilisent des bébés, des femmes et des vieillards comme chair à canon. Et la messe est dite. Les chancelleries occidentales comptent les morts et exigent d’Israël que cesse la répression et l’usage disproportionné de la force. Très bien. Alors la prochaine fois que des hordes de terroriste du Dhihad islamique ou de Daesh utilisent des enfants pour passer les frontières européennes en hurlant « morts à vous », offrons-leur le thé pour les accueillir, ils auront soif, assurément. Qu’auraient fait ces dirigeants qui condamnent à la place d’Israël ? Tenu la porte en s’excusant ? Il y a 60 morts. Ce n’est pas à Israël d’en rougir. C’est aux monstres qui les ont invités à se suicider, malgré les avertissements, les demandes et les messages de Tsahal. En choisissant délibérément d’envoyer se faire tuer des civils à la frontière, le Hamas a eu ce qu’il voulait, ce qu’il espérait : le cirque médiatique reprend ses droits, les journaleux bêlant peuvent de nouveau tirer à boulets rouges sur Israël, son illégitimité, son arrogance d’état colon et j’en passe. Inutile de nous flageller en répétant à l’envi les stupidités des antisionistes, que l’AFP déverse dans chaque rédaction par le biais d’une dépêche biaisée justement. Israël a tenté de démontrer, durant les semaines passées que si l’on voulait éradiquer le terrorisme, il fallait s’attaquer à ses sources financières et à ses promoteurs, au premier rang desquels l’Iran. Israël s’est chargé de montrer la voie. Mais le monde est sourd et le Hamas inébranlable dans sa volonté de verser le sang de son peuple pour redorer son image de martyr. Nous compterons les morts, donc, nous subirons la condamnation mondiale. Nous assumerons. Parce qu’un état a le droit de défendre son peuple et ses frontières lorsqu’il est attaqué. Golda Meïer que je cite souvent car elle représente pour moi, l’une des matriarches d’Israël avait coutume de dire, fataliste : « Nous préférons vos condamnations à vos condoléances. » La phrase hélas, est encore et toujours d’actualité. Mais s’il faut protéger des enfants, alors Israël protègera les nôtres. Espérons que la communauté internationale, pays musulmans en tête, saura demander au Hamas d’avoir le même égard pour sa population. Am Israël Haï Alain Sayada Régie publicitaire exclusive Israël Sayada.com LTD N° 515801744 Tel : 058 755 81 02 Crédits photo Alain Azria : 06 21 56 22 13 Abonnement : 06 67 44 3000
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À LA UNE
Edition du 16 Mai 2018 au 22 Mai 2018
Jérusalem se prépare à accueillir l’Ambassade des Etats-Unis
Chaos et Embouteillages. Grosses voitures : les Américains à Jérusalem
Le président Donald Trump ne sera pas présent lui-même à la cérémonie de transfert de l’ambassade des Etats-Unis le 15 mai à Jérusalem, mais il tient à ce que cet événement ait du panache et marque les esprits. Une importante délégation américaine sera présente dans la capitale israélienne, avec à sa tête le secrétaire du Trésor Steve Mnuchin. Ce sont en tout deux-cent cinquante personnes qui formeront cette délégation, dont une quarantaine de sénateurs et membres de la Chambre des Représentants, Jared Kushner et son épouse Ivanka Trump, l’émissaire Jason Greenblatt, des présidents d’organisations juives américaines ainsi que d’organisations évangéliques pro-israéliennes. LPH SELON AFP : Des ouvriers ont installé lundi à Jérusalem les premiers panneaux indiquant la direction de l’ambassade des Etats-Unis qui ouvrira le 14 mai à la suite d’une décision saluée comme historique par Israël et largement condamnée par la communauté inter-
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nationale.
Des ouvriers en chasuble orange juchés sur des échelles ont accroché en hauteur dans les rues autour du site les panneaux indiquant « Ambassade des Etats-Unis » en hébreu, en arabe et en anglais, a constaté un photographe de l’AFP. Rompant avec des décennies de diplomatie américaine et de consensus international, le président américain Donald Trump a annoncé le 6 décembre la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et le transfert de l’ambassade actuellement située à Tel-Aviv. L’ambassade doit être inaugurée en grande pompe la semaine prochaine, pour coïncider avec le 70ème anniversaire de la création de l’Etat d’Israël. De dimensions restreintes, elle sera hébergée dans un premier temps dans le complexe de l’actuel consulat américain à Jérusalem, le temps de planifier et construire une ambassade permanente, entreprise qui s’annonce de longue haleine selon le département d’Etat.
À LA UNE
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Gaza : le poignant témoignage d’un soldat israélien : « j’ai tout vu »
J’ai vu des centaines de Palestiniens, la haine dans les yeux, essayer de traverser la barrière dans l’espoir de me lyncher
m’obliger à tirer sur eux, mais eux l’ont quand même fait… et pire, m’ont envoyé leurs femmes et les enfants…
«Je viens de rentrer à la base dormir un peu avant d’y retourner… Je suis tellement écœuré par la France, j’ai tellement envie de vomir quand je lis les articles… aujourd’hui, j’y étais, j’étais à la barrière de Gaza, j’ai tout vu.
Et après tout ça, c’est eux qui « manifestent pacifiquement » et moi le terroriste.»
J’ai vu les Palestiniens manifester « pacifiquement » je les ai vus me jeter des pierres, non pas avec les mains, mais avec des frondes.
Je m’interroge, je ne sais pas pourquoi. Les médias ne sont-ils pas neutres ? Dans journalisme d’information, il y a le mot information, pas désinformation.
J’ai vu des enfants de 10 ans, au milieu de la fumée provoquée par les pneus brûlés, du gaz, dans l’espoir d’être blessé pour pouvoir m’accuser.
Les journalistes font témoigner des Palestiniens, ils interrogent des Israéliens d’extrême gauche anti-israéliens, jamais des Israéliens pro-Israéliens.
J’ai vu un homme, qui aurait pu être mon grand-père, peut-être 80 ans, pousser les femmes et les enfants vers la barrière avec des pierres, dans l’espoir qu’un d’entre eux soit tué
Les témoignages de soldats israéliens qui dénoncent l’armée israélienne sont partout, jamais ceux de soldats israéliens qui décrivent la barbarie des islamistes de Gaza.
J’ai vu des centaines de Palestiniens, la haine dans les yeux, essayer de traverser la barrière dans l’espoir de me lyncher, de me kidnapper, ou de faire un attentat dans une des villes derrière moi J’ai vu un Palestinien essayer de me tirer dessus avec une Kalashnikov, J’ai vu les Palestiniens essayer de transporter par le biais de cerfs volants, des explosifs, des cocktails Molotov, où des objets enflammés dans le but de m’atteindre, d’atteindre des civils, ou brûler ma Terre… Et moi avant ça, je les ai prévenus, j’ai envoyé des tracts dans tout Gaza pour leur demander de ne pas faire ça, j’ai passé en boucle au microphone un enregistrement, en arabe, pour leur demander de ne pas faire ça, je les ai presque suppliés de ne pas
Ce témoignage* ne sera pas publié dans les médias français qui rapportent les événements.
Pourquoi ? J’ai trouvé la réponse, elle m’a été apportée par le Nouvel Obs. Hadrien Gosset-Bernheim, correspondant de l’Obs en Israël, explique comment l’envoyé spécial du Monde en Israël rapporte l’information : « mon confrère du Monde, Piotr Smolar… pond des articles systématiquement hostiles à Israël… a dépassé toutes les limites de la dégueulasserie » Ce conflit est si complexe, comment les journalistes peuvent-ils le faire comprendre aux Français en appliquant un tel parti-pris ? © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz. info.
La Maison Blanche impute au Hamas la «responsabilité» de la mort de 55 Palestiniens à Gaza
La Maison Blanche a imputé ce lundi au Hamas la «responsabilité» de la mort des 525Palestiniens tués par l’armée israélienne dans la bande de Gaza lors de manifestations contre le transfert à Jérusalem de l’ambassade américaine en Israël.
«La responsabilité de ces morts tragiques repose entièrement sur le Hamas», a dénoncé Raj Shah, le porte-parole adjoint de l’exécutif américain. La Maison Blanche s’exprimait pour la première fois à cette occasion sur ces violences survenues ce lundi et au cours desquelles ont péri «huit enfants de moins de 16 ans», selon l’ambassadeur palestinien à l’ONU. Ni le président américain Donald Trump ni son vice-président Mike Pence ne se sont pour l’instant exprimés sur ce sujet. «Le Hamas provoque intentionnellement et cyniquement cette réponse» israélienne, a développé Raj Shah lors de son point de presse, avant d’ajouter que le mouvement islamiste était «une organisation qui s’est engagée dans des activités cyniques qui ont conduit à ces morts».
«Cela fait des semaines que le gouvernement israélien essaie de gérer cela sans violence», a-t-il également déclaré, en évoquant la «propagande» du Hamas. Extrait de la conférence de presse du porte-parole de la Maison-Blanche, Raj Shah Raj Shah, porte-parole de la Maison-Blanche: «Nous avons été informé que les violences se sont poursuivies à Gaza aujourd’hui. La responsabilité de ces morts tragiques sont imputables totalement au Hamas. Le Hamas a intentionnellement et cyniquement provoqué cette réponse. Comme le Secrétaire d’Etat (Ministre des Affaires étrangères, nldr) a dit: «Israël avait le droit de se défendre».
À LA UNE
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Tsahal a frappé des cibles iraniennes en Syrie
Annonce de Trump. Maintenir ses investissements en Iran ? Un risque majeur
Sa décision était très attendue. Donald Trump a annoncé mardi le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, au risque d’ouvrir une période de vives tensions avec ses alliés européens et d’incertitudes quant aux ambitions atomiques de Téhéran.
L’Iran mène ses activités militaires de manière active au-delà de ses frontières, ce qui constitue non seulement une menace pour Israël, mais pour le MoyenOrient dans son ensemble. Mercredi 9 mai 2018, les forces Al-Qods, les forces spéciales des Gardiens de la Révolution islamique en Iran, postées en Syrie ont tiré 20 roquettes vers les postes de Tsahal
sur le plateau du Golan. Tsahal a intercepté quatre des roquettes, évitant ainsi tout dommage. C’est la première fois que les forces iraniennes ont tiré directement vers les troupes israéliennes. En riposte Tsahal a frappé plusieurs cibles en Syrie.
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Quinze mois après son arrivée au pouvoir, le 45e président des Etats-Unis a décidé, comme il l’avait promis en campagne, de sortir de cet accord emblématique conclu en 2015 par son prédécesseur démocrate Barack Obama après 21 mois de négociations acharnées. «Aujourd’hui nous avons la preuve définitive que la promesse iranienne était un mensonge», a martelé Donald Trump. «Le futur de l’Iran appartient à son peuple» qui mérite un «meilleur» gouvernement, a-t-il aussi estimé, dans une formule qui alimente les spéculations sur la volonté de Washington de faire tomber in fine le régime iranien. Le rétablissement des sanctions Concrètement, Donald Trump a choisi l’option la plus radicale: toutes les sanctions levées en contrepartie de l’engagement pris par la République islamique de ne pas se doter de l’arme nucléaire sont rétablies. «Immédiatement» pour les nouveaux contrats,
et d’ici le 6 août ou le 4 novembre pour les entreprises, y compris étrangères, déjà présentes en Iran, qui ont donc trois à six mois pour en «sortir» avant d’être frappées par les mesures punitives leur barrant l’accès aux marchés américains. «Tout pays qui aidera l’Iran dans sa quête d’armes nucléaires pourrait aussi être fortement sanctionné par les Etats-Unis», a mis en garde le président septuagénaire. Son conseiller à la sécurité nationale John Bolton a même laissé planer la menace de «sanctions supplémentaires» pour «mettre le plus de pression économique possible sur l’Iran». Autrement dit, il sera très risqué pour une entreprise européenne de maintenir ses investissements en Iran. Cela devrait compliquer la tâche des signataires européens de l’accord de 2015, qui espèrent encore sauver les meubles même en l’absence des Américains. Si le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué qu’il soutenait « totalement » la décision « courageuse » de Donald Trump, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont regretté ce choix. Dans une déclaration conjointe, Emmanuel Macron, Theresa May et Angela Merkel ont déclaré avoir pris note de la décision de Donald Trump, avec « regret et préoccupation ». Le risque d’une escalade au MoyenOrient ? L’allocution du président des Etats-Unis était très attendue au Moyen-Orient où beaucoup redoutent une escalade avec la République islamique mais aussi de l’autre côté de planète, en Corée du Nord, à l’approche du sommet entre Donald Trump et Kim Jong Un sur la dénucléarisation de la péninsule. A l’exception des Etats-Unis, tous les signataires ont défendu jusqu’au bout ce compromis qu’ils jugent « historique », soulignant que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a régulièrement certifié le respect par Téhéran des termes du texte censé garantir le caractère non militaire de son programme nucléaire. Le chef de la diplomatie allemand Heiko Maas a dit redouter « qu’un échec ne conduise à une escalade » au Moyen-Orient. En contrepartie des engagements pris par Téhéran, Washington a suspendu ses sanctions liées au programme nucléaire iranien. Mais la loi américaine impose au président de se prononcer sur le renouvellement de cette suspension tous les 120 ou 180 jours, selon le type de mesures punitives. Certaines suspensions arrivent à échéance samedi, mais le gros d’entre elles restent en théorie en vigueur jusqu’à mi-juillet.
À LA UNE
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Pourquoi l’Iran et Israël s’affrontent-ils en Syrie ?
Regain de tensions après le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien. Jeudi 10 mai, l’Etat hébreu a envoyé des missiles vers Damas en réponse à des tirs de roquettes attribués à l’Iran sur le plateau du Golan, territoire syrien annexé par Israël. Les frappes ont fait au moins 23 morts, selon un décompte de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Cette escalade militaire sans précédent intervient après des semaines, voire des années de tensions entre Israël et l’Iran. Franceinfo revient sur la genèse de cette confrontation.
Parce que le Golan est une région stratégique Situé dans le sud-ouest de la Syrie et accolé à Israël, le plateau du Golan est un territoire syrien. Mais depuis la guerre des Six Jours de juin 1967, qui a opposé Israël à la Jordanie, l’Egypte et la Syrie, l’Etat hébreu occupe cette région, qu’il a annexée en 1981. Si cette annexion est dénoncée par la communauté internationale comme étant «nulle et non avenue», selon la résolution 497 du Conseil de sécurité de l’ONU, elle permet à l’Etat hébreu de bénéficier d’une zone tampon avec ses rivaux. Le Plateau du Golan Son emplacement est d’autant plus stratégique qu’il se trouve proche du Liban, d’où vient le mouvement chiite du Hezbollah, créé en 1982 et allié reconnu de l’Iran. Israël craint en effet que l’Iran n’agisse dans la zone, de manière indirecte, par le biais du Hezbollah libanais, explique Le Monde (article payant), qui précise que le mouvement chiite «a été accaparé récemment par les élections législatives au Liban». Les ressources en eau jouent également un rôle crucial dans les enjeux qui entourent le plateau du Golan, relève Ouest-France. La zone est traversée par d’importantes sources comme celles du Banyas qui rejoint le Jourdain, la rivière Dan, ou encore le Hasbani en provenance du Liban. Au milieu des années 1960, ces ressources ont d’ailleurs fait partie des principales causes du contentieux israélo-syrien. Parce que l’Iran soutient Bachar Al-Assad Depuis 2011, la guerre civile en Syrie a rendu encore plus complexe la situation au Moyen-Orient. La rébellion (sunnite) est soutenue par les pays occidentaux, l’Arabie saoudite ou la Turquie tandis que le régime de Bachar Al-Assad trouve lui des appuis du côté de la Russie, de l’Iran (chiite) et du Hezbollah libanais. Depuis le début du conflit, des forces militaires iraniennes, dont des soldats d’élite du Corps des Gardiens de la Révolution, se sont aussi positionnées en Syrie. Dès 2015, avec l’intervention de la Russie en faveur du régime, l’armée de Bachar Al-Assad, aidée par les forces iraniennes et des milices chiites, s’est rapprochée du
plateau du Golan, redevenu «une zone de confrontation», explique Le Figaro. «Le Sud-Liban était depuis les années 1970 la seule ligne de front entre le monde arabe et Israël», explique le géographe Fabrice Balanche dans le quotidien. Désormais, «dès que les Iraniens ou les milices chiites arrivent à moins de 40 km du Golan, les Israéliens ouvrent le feu». Parce qu’Israël redoute l’influence grandissante de Téhéran au Moyen-Orient Dans ce contexte, Israël redoute particulièrement la constitution d’une grande zone d’influence chapeautée par l’Iran, appelée «corridor iranien» ou «croissant chiite», qui traverserait l’Irak, la Syrie et le Liban. L’Etat hébreu craint aussi que Téhéran ne profite de la déroute de l’Etat islamique pour «étendre son influence avec l’installation de bases militaires», ajoute Le Journal du dimanche. Ces derniers mois, les tensions sont montées d’un cran entre les différents belligérants. En février, après le survol d’un drone – attribué à l’Iran – au-dessus du territoire israélien, un avion F16 israélien a été abattu (une première depuis 1982) lors d’une opération de représailles menée par Damas. En avril, deux attaques en Syrie, dont une visant une base militaire à Homs, ont été attribuées à l’Etat hébreu. La première, menée le 9 avril, a fait 14 morts, dont sept soldats iraniens ; la seconde, le 29 avril, a tué 26 combattants prorégime, dont une «majorité» d’Iraniens. Parce que le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien ravive les tensions En déchirant l’accord sur le nucléaire iranien, promesse de campagne de Donald Trump, le président américain s’est rangé du côté israélien. Mais il a aussi provoqué de vives réactions. «La première puissance militaire mondiale, les États-Unis, donne en quelque sorte un blanc-seing à Israël pour agir sur le territoire syrien et agir contre l’Iran», décrypte Frédéric Pichon, professeur de géopolitique, spécialiste de la Syrie, pour franceinfo. Mercredi, des députés iraniens ont ainsi brûlé un drapeau américain au sein du Parlement, criant «mort à l’Amérique». Et la première confrontation directe entre l’Iran et Israël sur le territoire syrien, fait craindre une flambée de violences à la communauté internationale. Pour l’instant, le président iranien Hassan Rohani tente de calmer le jeu. Jeudi, il a ainsi déclaré ne pas vouloir de «nouvelles tensions» au Moyen-Orient lors d’un entretien téléphonique avec Angela Merkel. «Hassan Rohani n’a pas intérêt à ce que les choses s’enveniment, analyse Ramin Parham, écrivain et opposant iranien, interrogé sur franceinfo. Il sait que sur le plan militaire l’Iran ne fait pas le poids.»
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En Israël, le nom de Trump va être porté par un club de foot à Jérusalem A la veille de l’inauguration de la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem, le club de football israélien Beitar Jérusalem a annoncé son intention de se rebaptiser en l’honneur du président Donald Trump. Dans une publication sur les réseaux sociaux, le deuxième club de football du pays a déclaré vouloir se renommer « Beitar Trump Jérusalem » pour rendre hommage à la déclaration historique du président le 6 décembre dernier de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël et d’y transférer son ambassade. « Depuis 70 ans Jérusalem a attendu une reconnaissance internationale, jusqu’à ce que le président Donald Trump, dans une démarche courageuse, a reconnu Jérusalem comme la capitale éternelle d’Israël », a salué le club.
décidé « d’ajouter au nom du club celui du président américain qui a écrit l’histoire, et de s’appeler à présent le Beitar Trump Jerusalem », ont-ils annoncé. Depuis l’annonce de Donald Trump, les hommages en son honneur se sont multipliés en Israël. En décembre, le ministre israélien des Transports, Yisrael Katz, a choisi de nommer la future station de train qui sera construite près du Mur des Lamentations à Jérusalem la « Donald John Trump ». Mardi, la municipalité de Jérusalem a par ailleurs annoncé qu’elle rebaptisera une place publique à proximité de la nouvelle ambassade américaine du nom du président Donald Trump, « afin de démontrer notre amour et notre respect envers le président et le peuple américain ». Source : i24News
« Le président Trump a fait preuve de courage et d’un véritable amour envers le peuple israélien et leur capitale, et à ce jour, d’autres pays sont en train de suivre son exemple en donnant à Jérusalem son statut légitime », a-t-il poursuivi. Dans un « geste » pour « honorer » le président américain, le propriétaire du club, Eli Tabib, et son président, Eli Ohana, ont
L’Afrique du Sud et la Turquie rappellent leurs ambassadeurs Les soldats israéliens ont tué 58 Palestiniens et en ont blessé 2 400 autres, dont 1 350 par balle, à la frontière de la bande de Gaza, lundi 14 mai, lors de heurts et de manifestations contre l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem. Il s’agit de la journée la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis la guerre de l’été 2014 dans la bande de Gaza. La direction palestinienne a crié au « massacre » alors que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a justifié l’usage de la force par le droit d’Israël à défendre ses frontières contre les agissements « terroristes » du mouvement islamiste Hamas, qui gouverne Gaza et auquel Israël a livré trois guerres depuis 2008. Ces événements ont suscité une vive inquiétude internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir mardi en début d’après-midi, à l’initiative du Koweït. La Turquie et l’Afrique du Sud rappellent leur ambassadeur Les réactions les plus sévères sont venues de la Turquie et de l’Afrique du Sud, qui ont décidé de rappeler leur ambassadeur en Is-
raël. « Les victimes étaient en train de participer à des manifestations pacifiques contre l’inauguration de l’ambassade des EtatsUnis à Jérusalem, qui constitue une provocation », a estimé Pretoria dans un texte, qui condamne « l’agression violente des forces armées israéliennes ». La Turquie a également rappelé pour consultation son ambassadeur aux EtatsUnis. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a accusé Israël de semer « le terrorisme d’Etat ». « Ce qu’Israël a fait est un génocide. Je condamne ce drame humanitaire, ce génocide, d’où qu’il vienne, d’Israël ou d’Amérique », a déclaré M. Erdogan à des étudiants turcs à Londres, dans un discours retransmis à la télévision. Pour le président turc, les Américains, en transférant leur ambassade à Jérusalem, se sont discrédités en tant que médiateurs dans le conflit israélo-palestinien. Le ministère des affaires étrangères turc a estimé que le déménagement de l’ambassade américaine encourageait « les massacres perpétrés par les forces de sécurité israéliennes ». Et pour le premier ministre, Binali Yildirim, EtatsUnis et Israël sont partenaires d’un « crime contre l’humanité ».
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Le Jour de Jérusalem. « Le Journée du souvenir pour les Kotel est là, dans sa grandeur, Juifs d’Éthiopie morts lors de dans toute sa gloire » leur émigration en Israël
Yom Yeroushalayim est une date fixée par l’État d’Israël à la suite de la conquête de Jérusalem incluant la Vieille ville lors de la Guerre des Six jours, par l’armée israélienne, le 7 juin 1967.
Le parachutiste Moshe Amirav décrit les premières minutes de son arrivée au Kotel : « Nous étions un groupe de soldats courant à perdre haleine et perdus sur l’esplanade du Mont du Temple, à la recherche d’un immense mur de pierres. Nous ne nous sommes pas arrêtés pour voir la mosquée d’Omar bien que ce fût la première fois que nous la voyions d’aussi près. En avant! En avant! Nous avons franchi en nous bousculant la porte des Mugrabim et nous sommes restés soudain pétrifiés. Il était là, devant nous! Gris et massif, sobre et silencieux. Le Kotel ! Je me suis approché très lentement, tremblant d’une crainte semblable à celle d’un officiant plein de ferveur s’apprêtant à diriger la prière. Je me voyais comme le messager de mon père, de mon grand-père, de mon arrière-grand-père, et de toutes les générations, au cours de tous les exils, qui n’avaient jamais eu le privilège de le voir, et qui m’avaient en quelque sorte envoyé pour les représenter. Quelqu’un a commencé à réciter la bénédiction « che he’hianou »: « Béni sois-tu Seigneur, notre Dieu, maître de l’Univers, qui nous a fait vivre, qui nous a maintenu en vie et qui nous a permis de vivre cet instant ». Mais je n’ai pas pu répondre « Amen ». J’ai posé ma main sur les pierres et les larmes qui ont commencé à jaillir n’étaient pas mes larmes. C’était les larmes de tout Israël, des larmes d’espoir et de prière, celles des mélodies hassidiques, des danses juives, des larmes qui brûlaient et embrasaient les pierres grises massives. » Abraham Duvdevani décrit lui aussi sa première rencontre avec le Kotel : « Des ruelles étroites, des passages crasseux, des tas d’ordures devant des échoppes fermées, la puanteur des cadavres de lé-
gionnaires jordaniens …. Nous n’y prêtions pas attention. Nos yeux étaient rivés sur le dôme doré que l’on voyait de loin. C’était par là-bas qu’il devait se trouver! Nous marchions plus vite pour régler nos pas sur les battements de notre cœur. Nous courions presque. Nous avons croisé un soldat d’une unité d’avant-garde à qui nous avons demandé le chemin et nous nous sommes précipités. Nous avons franchi une porte et descendu quelques marches. J’ai regardé à ma droite et je me suis arrêté net. Le Kotel était là, dans toute sa grandeur, dans toute sa gloire! Je ne l’avais jamais vu auparavant, mais c’était comme un vieil ami qu’on ne peut pas ne pas reconnaître. J’ai tout de suite pensé que je ne devrais pas être là, car le Kotel appartient au monde des rêves et des légendes, et moi, j’étais bien réel. Ici, tout se rejoint, légende et réalité, rêves et actions. Je suis descendu et je me suis approché du Kotel. J’ai tendu la main vers les énormes pierres taillées. Mais ma main avait peur de ce contact et revint d’ellemême vers moi. Alors, j’ai fermé les yeux, j’ai fait en hésitant un petit pas en avant et j’ai posé mes lèvres sur le Mur. C’est alors que mon émotion se libéra d’un coup et que les larmes jaillirent. Un soldat juif de l’Etat d’ Israël pose ses lèvres sur l’histoire. Dans un seul baiser, le passé, le présent et l’avenir se confondaient. Il n’y aura plus jamais de destruction, et le Kotel ne sera jamais plus déserté. Nous l’avons repris grâce au sang de jeunes soldats juifs, et la valeur de ce sang est éternelle. Le corps s’unit aux rangées de pierres, le visage s’enfonce dans les interstices et les mains tentent d’atteindre son cœur. Près de moi, un soldat murmure, incrédule, « Nous sommes au Kotel, au Kotel… » » (1) aish.fr
Elle donne lieu en Israël à diverses cérémonies joyeuses ou commémoratives pour les soldats tombés lors des combats de libération, observées par l’ensemble de la population juive israélienne, à l’exception de certains milieux haredim. C’est également à cette date qu’est marquée dans la communauté juive d’Éthiopie la journée du souvenir pour les Juifs d’Éthiopie morts lors de leur émigration en Israël. Yom Yeroushalayim dans les sources juives et officielles Cette journée célèbre la réunification de la ville de Jérusalem (en référence au verset Psaume 122:3) après la conquête de Jérusalem par Tsahal au cours de la guerre des Six Jours le mercredi 7 juin 1967 (28 Iyar 5727), l’infanterie de Tsahal investit la Vieille Ville de Jérusalem. Les soldats arrivent au Mur occidental et le commandant de la région Centre, le général Mordehai Gur, déclare avec émotion « L’esplanade du Temple est dans nos mains ! ». En 2009, elle s’est déroulée le 21 mai (c’est-
à-dire le 27 Iyar au lieu du 28. Comme elle tombait un vendredi, elle a été avancée d’un jour. Il y avait de très nombreux adolescents avec des drapeaux, ainsi que plusieurs concerts en plein air, ce qui lui donnait un aspect très festif. Elle s’est terminée par un grand feu d’artifice sur les murailles de la vieille ville. Lorsque Tsahal conquiert Jérusalem à l’issue des combats de la guerre de 1967 (le 28 Iyar 5727), Israël déclare officiellement « Jérusalem réunifiée et capitale éternelle et indivisible du peuple juif ». Le cessez-lefeu est décrété le 11 juin 1967. La Knesset adopte la proposition de loi sur l’administration de Jérusalem unifié le 27 juin. Le 12 mai 1968, le gouvernement israélien proclame le 28 Iyar comme un jour férié en tant que « Journée de Jérusalem ». Le 23 mars 1998, la Knesset décide de faire de ce jour une fête nationale. La communauté juive la commémore comme la « libération » de la vieille ville et de ses lieux saints. Comme pour la Journée de l’indépendance d’Israël, le Grand Rabbinat d’Israël a décrété que chaque année, la Journée de Jérusalem devrait être célébrée dans la joie, notamment par des prières et coutumes religieuses particulières.
À LA UNE
Edition du 16 Mai 2018 au 22 Mai 2018
Israël gagne l’Eurovision. « Kapara sur vous » : Netta reçoit un appel de Bibi Jusqu’au bout du suspense. Israël a remporté l’Eurovision 2018 pour avec la chanson Toy interprétée par Netta Barzilai. Chypre et l’Autriche complètent le podium avec respectivement 436 et 342 points. La France, représentée par le duo Madame Monsieur et leur titre Mercy, se classe 13e avec 173 points. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou l’a immédiatement appelée, lui confiant que toute la famille Netanyahou avait passé la soirée devant la télévision en espérant sa sa victoire. “Neta! Vous êtres formidable! Merveilleuse! ‘Kapara‘ (1) sur vous!! L’an prochain à Jérusalem! Nous vous attendons et vous aimons! Vous êtiez une excellente ambassadrice d’Israël!” La ministre de la Culture et des Sports Miri Reguev : “Kapara sur vous! Vous nous avez tous émus et avez apporté un immense prestige à Israël. Vous avez offert un merveilleux cadeau à Israël pour son 70e anniversaire et pour les 51 ans de la libération et de la réunification de Jérusalem. L’an prochain, nous ferons tout pour accueillir l’Eurovision dans les meilleures conditions et pour montrer au monde le vrai visage d’Israël”. La chanson Toy évoque la libération de la parole des victimes harcèlement et le mouvement #MeToo. Depuis qu’elle a été révélée, elle figurait parmi les grandes favo-
rites pour la victoire finale. Vingt-six pays étaient en lice pour cette 63e édition du concours. La scène de l’Altice Arena a ainsi vu se succéder un vampire ukrainien, une soprano estonienne, des rockeurs hongrois, une pop star australienne… Un inventaire à la Prévert de la musique européenne – et extra-européenne – qui aura été suivi par plus de 200 millions de téléspectateurs à travers le monde. La soirée aura été marqué par un incident : l’envahissement de la scène par un intrus qui a pris des mains le micro de la candidate Britannique SuRie afin de protester contre la présence du Royaume-Uni dans le concours Eurovision suite au Brexit.
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Eurovision. Zéro point pour la campagne agressive du BDS
Israël attendait avec impatience le résultat du vote pour l’Eurovision. C’est finalement Israël qui a gagné.
Selon Yahoo! : « C’est qui ? Netta Barzilai, 25 ans, a remporté son ticket pour représenter Israël à l’Eurovision en s’imposant dans le télécrochet Rising Star. Mais elle est loin d’être une bleue dans le monde de la musique. Elle a notamment fait le tour de son pays avec son groupe The Experiment et a participé à plusieurs spectacles musicaux. Le refrain de sa chanson Toy : « Je ne suis pas ton jouet, pauvre idiot ! Je te ferai plier et tu me regarderas danser avec mes poupées sur le rythme de MakaBaka. Pas ton jouet ! » Le fan dit : « Aucun doute, cette chanson a ce que l’Europe cherchait : différente, originale et inattendue. Rendez-vous à Tel-Aviv pour le concours 2019 ? » (commentaire YouTube) Le hater dit : « Chers fans de l’Eurovision, dites-moi la vérité : tous les ans, vous plébiscitez une chanson atroce juste pour vous moquer des Européens, c’est ça ? La Roumanie l’an dernier, Israël aujourd’hui. Ha ha, c’est marrant. STOP ! » Yahoo! 20 Minutes : « Depuis que les 26 candidats de la finale de l’Eurovision sont connus, la question est sur toutes les lèvres à Lisbonne : qui va gagner samedi ? De mémoire récente, on n’avait jamais vécu une compétition aussi ouverte avec une bonne demi-douzaine de pays en mesure de s’imposer. Pour
les bookmakers, la victoire se jouera entre Chypre et Israël. En salle de presse, nombre de confrères étrangers se projettent déjà à Paris l’an prochain en imaginant le trophée dans les mains de la France (même en 2016, l’année d’ Amir, la candidature tricolore n’avait pas suscité un tel enthousiasme). Mais, un triomphe « surprise » de la Suède, ou, pourquoi pas, de l’Allemagne, est parfaitement envisageables. A vos pronostics ! Elle a été la révélation des répétitions. Eleni Foureira a marqué les esprits avec sa chorégraphie toute en explosions capillaires donnant un parfait retentissement à sa chanson, Fuego. Le morceau est efficace, l’artiste maîtrise ses mouvements et le fait qu’elle chante en avant-dernière position lors de la finale lui permettra assurément de rester dans les esprits au moment des votes. A l’heure où l’on écrit ces lignes la représentante de Chypre est en tête chez les bookmakers. Netta Barzilai est restée pendant des semaines en tête chez les bookmakers mais après sa première répétition à Lisbonne, elle a perdu de sa superbe. Pour l’instant, elle se maintient à une coudée de la Chypriote et conserve toutes ses chances de s’imposer. Il reste à savoir comment le public réagira en découvrant sa prestation mêlant cris de poule et mise en scène japonisante pour évoquer le mouvement #MeToo. Ici à Lisbonne, certains lui prédisent une déconvenue similaire à Francesco Gabbani, le candidat italien de l’an passé, grandissime favori avant le concours mais qui a fini 6e au classement final.
SÉCURITÉ
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les manifestations à Gaza font au Tsahal aurait mené plus d’une moins 55 morts et 2.400 blessés centaine d’attaques depuis le
début du conflit en Syrie
De violents heurts ont éclaté à la frontière entre Israël et Gaza, à quelques heures de l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem, et près de 30.000 manifestants palestiniens se sont rassemblés au checkpoint de Qalandiya en Cisjordanie. Répondant à l’appel de l’organisation terroriste Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, des milliers de manifestants palestiniens se sont rassemblés en différents points le long de la frontière pour protester contre l’événement, point culminant de plusieurs semaines de tensions entre les émeutiers
palestiniens et les forces de sécurité israéliennes. Plusieurs petits groupes d’individus ont tenté de s’infiltrer sur le territoire israélien en franchissant la barrière de sécurité, fermement défendue par Tsahal, et on lancé des pierres en direction des soldats. Plus tôt, l’armée israélienne a averti la population palestinienne contre les risques encourus en cas de manifestations violentes à la frontière en larguant des tracts d’avertissement.
Selon l’OSDH et l’Agence d’information gouvernementale SANA, des missiles israéliens ont ciblé le sud de Damas, tard dans la nuit du 8 mai. Selon la première officine proche de l’opposition, ils auraient visé un « dépôt d’armes appartenant aux Gardiens de la révolution iraniens » et tué 15 combattants étrangers pro gouvernementaux dont 8 Iraniens dans le secteur de Kisweh. De son côté, SANA sur la base d’une source médicale, a indiqué qu’« un homme et sa femme ont été tués à Cheikh Miskine, dans la province de Deraa, à la suite de l’explosion liée à l’agression israélienne près de Kiswa sur l’autoroute reliant Damas à Deraa », avant de saluer la défense antiaérienne qui aurait intercepté et détruit deux missiles israéliens. Peu avant ces frappes, le Golan avait été placé en état d’alerte en raison, prévenait Netanyahou, « d’activités inhabituelles des forces iraniennes en Syrie ». Tsahal, engagement direct et indirect dans la guerre en Syrie Selon Associated Press, Tsahal aurait mené plus d’une centaine d’attaques depuis le début du conflit en Syrie visant des forces iraniennes et des combattants du Hezbollah. De manière indirecte, le journal de centre gauche Haaretz affirme qu’à cette fin, l’État hébreu arme et finance sept groupes « rebelles ». De façon plus tonitruante, l’ancien ministre de la défense Moshe Ya’alon allait même jusqu’à annoncer en janvier 2016 : « Si je devais choisir entre l’Iran et Daech, je
choisirais Daech ». Depuis 2017, les Israéliens interviennent fréquemment dans l’espace aérien syrien. Le 9 avril 2018, des missiles avaient frappé l’aéroport militaire de Tiyas – base T4, entre Homs et Palmyre – et provoqué la mort de 14 miliciens dont plusieurs Iraniens. Le 29 avril, Tsahal a visé l’aéroport militaire d’Alep et la brigade 47 de Hama, tuant 26 combattants en majorité iraniens. Les raisons d’un engagement Le gouvernement israélien craint que la Syrie, alliée au régime de Téhéran, devienne une extension militaire iranienne à la faveur de l’évolution du conflit. À cette fin, les attaques sont dirigées contre des bases ou approvisionnements d’armes du Hezbollah (allié de l’Iran) et contre les forces iraniennes. Selon Sylvain Cypel (1), il s’agit plus précisément pour Israël d’empêcher tout transfert d’armes au Hezbollah vers le Sud-Liban et d’interdire les forces pro iraniennes de s’approcher de la frontière séparant le Golan du territoire syrien. Sur le terrain libanais, le Ministre de l’Éducation Naftali Bennett avait vivement critiqué la victoire du camp pro-Hezbollah le 6 mai dernier. Dans un tweet, il affirme que le « Liban = Hezbollah », signe avant-coureur de vives tensions entre Israël et le pays du cèdre ? Source: https://www.la-croix.com
SÉCURITÉ
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Attaque sexuelle. Scandale : en Israël, des soldats d’une unité d’élite condamnés
Un tribunal militaire a condamné deux soldats d’une unité de commando d’élite à des peines de prison pour attentat à la pudeur sur une collègue de sexe féminin,
après que les accusations de viol ont été considérablement revues à la baisse dans le cadre d’une négociation de plaidoyer.
Israël surpris. Des femmes pilotes d’avion en Iran
Le plus grand transporteur iranien, la compagnie Iran Air, a autorisé les femmes à postuler aux postes de pilote. Cette compagnie, dirigée par une femme, entend ainsi augmenter la proportion de femmes au sein de son personnel. En Israël depuis des années des femmes sont pilotes.
Selon Sputnik : « La plus grande compagnie aérienne iranienne, Iran Air, a pris la décision de donner l’accès aux femmes aux postes de pilote, informe le journal iranien Tehran Times. Selon la dernière annonce annuelle des postes vacants de pilote publiée récemment par la compagnie, les femmes peuvent aussi y postuler.Farzaneh Sharafbafi, patronne d’Iran Air, a souligné que c’était une première pour le transporteur aérien, ajoutant qu’aujourd’hui cinq des cadres supérieurs de la compagnie sont de sexe féminin. Par ailleurs, près de 1.800 femmes travaillent dans cette société.
«Il est très important pour nous qu’il y ait des femmes parmi nos pilotes», a expliqué Mme Sharafbafi, citée par le média iranien. Elle a ajouté qu’après une formation appropriée, les Iraniennes pourront travailler pour Iran Air en tant que co-pilotes. Cette compagnie iranienne effectue des vols sur 25 itinéraires domestiques et internationaux. Durant l’été 2017, Farzaneh Sharafbafi est devenue la première femme à la tête d’Iran Air, selon la chaîne de télévision Press TV. Elle a terminé un doctorat en aéronautique. Auparavant, Mme Sharafbafi avait travaillé dans l’unité de recherche d’Iran Air, étant également professeur à l’Université technologique d’Amirkabir et à l’Université aéronautique de Shahid Sattari. En tant que patronne de la compagnie aérienne iranienne, Farzaneh Sharafbafi se donne pour objectif de renouveler sa flotte d’avions ».
C’est quoi le C-130 Karnaf de Tsahal ?
Violences sans précédent le long de la clôture de sécurité
«Ces émeutes représentent des violences sans précédent», a déclaré le général de brigade Ronen Manelis, porte-parole de Tsahal, à propos des émeutes dirigées par le Hamas, le groupe terroriste islamiste qui règne sur la bande de Gaza. Le Hamas a tenté de mener des attaques terroristes contre les civils israéliens sous le couvert de ces émeutes,.
ganisation terroriste Hamas, a déclaré à plusieurs reprises que les intentions du Hamas sont de détruire la clôture de sécurité et d’infiltrer le territoire israélien. Leur but est de blesser, tuer et kidnapper des soldats israéliens et des civils. «Une nation souveraine ne peut pas permettre cela», a déclaré le général de brigade Ronen Manelis, porte-parole de Tsahal.
40 000 émeutiers se sont rassemblés le long de la clôture, avec des explosifs, des fusils, des cocktails Molotov et même des cerfs-volants incendiaires pour franchir la clôture de sécurité.
L’armée israélienne a réagi aux tentatives d’infiltration par sept frappes contre des cibles militaires du Hamas, situées loin des 12 positions centrales des émeutes orchestrés par le Hamas. L’armée israélienne continuera à protéger son territoire contre les menaces du Hamas.
Tsahal a envoyé des tracts pour avertir les habitants de Gaza de ne pas s’approcher de la clôture - considéré comme une violation manifeste de la souveraineté israélienne mais le Hamas souhaite continuer de mener ses activités et continue d’inciter les habitants de Gaza à participer à ces émeutes. Les Gazaouis démunis reçoivent 100 dollars par famille, de la part de l’Iran, pour approcher et détruire la clôture de sécurité. Ceux qui ne participent pas sont quant à eux, menacés par l’organisation terroriste. Le Hamas contraint les habitants de Gaza à risquer leur vie. Les C-130 modernisés de l’armée de l’air israélienne ont été déclarés opérationnels. L’IAF (Israeli Air Force) a annoncé que le C-130 « Karnaf » a été déclaré opérationnel. Ces appareils opèrent au sein du 131e escadron de la base aérienne de Nevatim. Ce programme de modernisation avait pour but d’accroitre la durée de vie des appareils en intégrant une nouvelle électronique. L’IAF n’a cependant pas donné de détails sur la portée de la modernisation. En 2015, Elbit avait annoncé que la modernisation comprenait l’intégration d’un nouveau ra-
dar et d’une avionique « tout écran ». Des systèmes qui doivent améliorer les capacités de vol à faible altitude et de nuit de l’appareil. La voilure des C-130 devait aussi être remplacée. Ce programme de modernisation, réalisé en collaboration avec Israel Aerospace Industries, devrait permettre aux C-130 israéliens de voler jusqu’en 2040. Israël opère une douzaine de C-130E/H. L’Etat hébreu a également commandé des C-130J.
Jusqu’à présent, trois cellules du Hamas ont utilisé la couverture de ces émeutes pour tirer sur des soldats de Tsahal et sept d’entre eux ont tenté de détruire la clôture frontalière. Les pages Facebook affiliées au Hamas publient des cartes montrant la proximité des émeutes avec les localités israéliennes. «Ces images ne sont autre que des menaces contre les localités», a déclaré le général de brigade Ronen Manelis, porte-parole de Tsahal «Il n’y a pas d’autre interprétation possible.»
http://www.air-cosmos.com
Ismail Haniyeh, le leader politique de l’or-
Les émeutes, qui ont débuté le 30 mars, le «Jour de la Terre» palestinien, sont un moyen pour le Hamas de cacher ses échecs en tant que leader de la bande de Gaza. Alors que le Hamas draine ses fonds dans les tunnels terroristes et l’armement, son peuple est resté dans la pauvreté. Les dirigeants du Hamas appellent les habitants de Gaza à prendre d’assaut la culture de sécurité et le territoire israélien sous le prétexte d’émeutes.
ISRAËL
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Dan Catarivas : « Des firmes Concert historique. La chanteuse Shakira en Israël en High tech d’Israël emploient des ingénieurs à Gaza, sur place » juillet 2018
« Je suis persuadée que s’engager dans l’éducation de nos enfants est le meilleur moyen de bâtir la paix et une stabilité globale », avait indiqué la star d’origine libanaise. « L’éducation est la substance même de la paix, j’en suis intimement convaincue », avait ajouté Shakira. « Vous chantez la non-violence, les nécessiteux sont votre priorité et vous leur apportez un message d’espoir. Votre rythme est une inspiration », s’était enthousiasmé le président Peres, qui s’était légèrement emmêlé les pinceaux, appelant par erreur la chanteuse colombienne « Sharika ». Si au début des années 2000 une rumeur coriace avait accusé Shakira d’avoir tenu des propos antisémites, indiquant notamment qu’elle préférerait que ses chansons « soient écoutées par des porcs plutôt que par des
Juifs », une enquête ouverte par la puissante Ligue contre la diffamation (ADL) avait démontré que la chanteuse n’avait jamais tenu de tels propos. « Je suis très fière de mon héritage libanais mais il n’a rien à voir avec le fait que je respecte et que j’ai une grande affection pour ce pays et le peuple de ce pays, les Israéliens et les Palestiniens », avait d’ailleurs indiqué l’artiste colombienne lors de son premier déplacement dans l’Etat hébreu. « Je suis heureuse d’être en Israël, la terre qui a été la mère des cultures et de la spiritualité pendant si longtemps », avait déclaré l’auteure des hits ‘Hips Do not Lie’ et ‘Waka Waka’. Source : i24News
Une application israélienne donne des prescriptions pour lunettes
Un nouvel outil gratuit utilise un balayage téléphonique de vos lunettes pour vous prescrire un médicament, ce qui vous évite un voyage chez l’opticien. L’application de numérisation téléphonique a été développée par GlassesUSA, une société basée à Tel Aviv qui vend des lunettes en ligne. Une fois l’application téléchargée et installée, un code QR est scanné depuis l’écran de l’ordinateur. Dans l’étape suivante, les lunettes du client doivent être scannées plusieurs fois, ainsi qu’une carte magnétique de taille standard telle qu’une carte de crédit (l’application est gratuite). Une fois l’analyse terminée, le client reçoit la prescription, qui peut ensuite être utilisée pour acheter des lunettes en ligne n’importe où, pas seulement chez GlassesUSA. Cependant, quand un utilisateur a essayé l’application, elle a rapporté que le processus était maladroit et accompagné de difficultés techniques. L’application fonctionne pour des prescriptions simples, mais pas pour les lentilles multifocales, par exemple.
Il est uniquement disponible pour les appareils iOS. Les entrepreneurs Daniel Rothman, Eldad Rothman et Roy Yamner ont fondé GlassesUSA en 2009. La société a levé 12,5 millions de dollars en 2015 dans le cadre d’un tour mené par Viola Private Equity. Le site propose également une mesure virtuelle des lunettes avant un achat en utilisant une image du client. GlassesUSA est une filiale d’Optimax Investments, une autre société israélienne. Source : Globes
Là où les politiques ne parviennent pas à renouer le dialogue, là où les militaires ne parviennent pas à sortir de l’équation sécuritaire, d’autres en Israël et en Cisjordanie, lancent des projets pour renforcer au quotidien les liens entre Israéliens et Palestiniens. Cela suffit-il? Elie Chouraqui a reçu dimanche dans l’émission « Elie sans interdit » deux économistes israéliens, et il s’est également rendu à Ramallah en Cisjordanie pour s’entretenir avec un ancien ministre palestinien, afin d’explorer les nouvelles pistes pour la paix entreprises par les deux parties en conflit. « La paix économique, c’est pas nouveau », a précisé Jacques Bendelac, Docteur en économie, chercheur en sciences sociales à Jérusalem. « Netanyahou a lancé l’idée en 2009 dans son célèbre discours de Bar Ilan, en préambule à une paix politique », a-t-il expliqué. « L’idée est de développer des relations économiques entre Palestiniens et Israéliens, et d’améliorer le niveau des Palestiniens de façon à les détourner de la guerre et parvenir à un règlement du conflit », a-t-il indiqué. « Mais ça ne marche pas », a-t-il dit car selon lui le politique ne suit pas. « Aucune des deux parties n’ a trouvé le moyen de s’asseoir à une même table ». Souveraineté économique Pour le directeur des relations internationales du patronat israélien, Dan Catarivas, le discours de Bar Ilan est une « grande erreur » commise par Benyamin Netanyahou car « ce que les Palestiniens ont compris, c’est qu’on voulait les acheter et pas travailler avec eux ». Ce que souhaitent les Palestiniens, selon Catarivas, c’est « une paix réelle c’est à dire d’avoir une souveraineté économique qui parle à la souveraineté économique israélienne, c’est à dire se parler d’égal à égal ». Catarivas a cependant confessé qu’ »il y a
aujourd’hui des compagnies High tech israéliennes qui travaillent à Gaza et qui emploient des ingénieurs sur place, mais ça se fait en silence ». Parallèlement à cela, « il y a aussi plus de 130 000 Palestiniens qui viennent tous les jours travailler en Israël », mais cela ne suffit pas, estime le directeur des relations internationales du patronat israélien. Il plaide pour le développement d’un secteur privé. « Il faudrait qu’il y ait un secteur privé arabe qui puisse prendre la responsabilité, et agir pour son bénéfice maximum et celui de sa population, mais on a pas de liberté d’action ». « Les politiques veulent contrôler les populations par le biais de l’économie, et veiller à ce qu’il n’y ait pas d’autres pôles de pouvoir qui se forment », a-t-il déploré. « Tout passe par l’occupation israélienne » Pour l’ancien ministre de l’eau de l’Autorité palestinienne, Shaddad Attili, les relations économiques entre Israël et les Palestiniens ne sont pas satisfaisantes. « Notre économie est liée à l’économie israélienne, et nous sommes soumis à des restrictions de mouvements, notamment concernant l’exportation », a-t-il déploré. « On ne contrôle pas les frontières, tout doit passer par l’occupation israélienne », a-t-il encore dénoncé. « On ne peut pas nier qu’il y a une occupation qui complique tout », a-t-il martelé, ajoutant qu’ »il faut lier la paix économique à la résolution du conflit ». « Comment vivre en paix quand on est sous l’occupation depuis 67? », a-t-il encore interrogé. « Les gens ont perdu l’espoir de voir un Etat palestinien. En Cisjordanie, il n’y a plus d’espoir de créer un Etat palestinien », a-t-il conclu. Source : i24News
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C’est nouveau : les pailles en En dehors d’Israël, dans le taxi plastique supprimées à Tel-Aviv ? dois-je parler l’hébreu ?
Les pailles en plastique sont (peut-être) en train de disparaître à Tel-Aviv. Des élus de la ville ont l’intention de suivre l’exemple américain … Selon Les Echos : « Après Seattle et Miami Beach, la ville de Malibu a interdit les couverts, les pailles, et les touillettes en plastique dans les restaurants. Après Seattle, Davis, San Luis Obispo, Miami Beach ou Fort Myers, c’est la ville de Malibu, en Californie qui a voté il y a quelques jours l’interdiction des pailles , couverts et touillettes en plastique dans les restaurants. Et d’autres villes, notamment sur la côte californienne, envisagent de l’imiter, comme Berkeley. Les pailles en plastique sont rarement utilisées plus de quelques minutes avant d’être jetées ».
Dans Libération : « Longues, fines, courbées, colorées ou à rayures, elles sont omniprésentes. Dès que le printemps arrive, les pailles sont de sortie sur les terrasses. Même quand on n’en demande pas, elles arrivent dans nos verres… pour finir l’été sur les plages. Selon un rapport d’Ocean Conservancy datant de 2016, cet accessoire est le cinquième déchet le plus ramassé en bord de mer. Quand elles ne s’échouent pas sur les rivages, les pailles dérivent pour finir dans les estomacs des animaux marins et des oiseaux, ou pour alimenter ce qu’on appelle le «7e continent», ces gigantesques îlots de plastique formés par les courants marins. Fin mars, une étude scientifique a révélé qu’une de ces zones, dans l’océan Pacifique, fait trois fois la taille de la France ».
Le véhicule le plus vendu en Israël ? La Ioniq hybride de Hyundai Motor Co
Cette affaire a eu lieu aux Etats-Unis. Elle aurait pu se passer en Europe. Un diplomate israélien a été expulsé d’un Uber après que le chauffeur l’a entendu s’exprimer en hébreu, a rapporté vendredi le Jewish Telegraphic Agency. Contrairement à ce que l’on croit, cette aventure n’est pas aussi rare que ça ! Selon i24 News: « Itay Milner, le viceconsul général de Chicago, a envoyé un post sur Facebook en précisant que cet incident avait été l’ »une des pires expériences de sa vie ». « Je viens d’être jeté d’un Uber au beau milieu de l’autoroute parce que j’ai répondu au téléphone dans ma langue natale », a-t-il déploré sur son post Facebook. Le conducteur avait également proféré des insultes alors qu’il l’obligeait à descendre du véhicule, a-t-il ajouté. « Dix minutes après le début du voyage et sans interaction préalable entre le conducteur et moi-même, il a seulement fallu deux mots en hébreu pour que le conducteur commence à me crier dessus : « Fous-le camp de ma voiture », a écrit M. Milner. « Lorsque je lui ai demandé si c’était parce que je parlais hébreu, il m’a dit oui et a continué à hurler pour que je sorte ». Selon une capture d’écran partagée sur le
La Ioniq hybride de Hyundai Motor Co. a émergé comme le véhicule le plus vendu en Israël au premier trimestre de cette année, accomplissant une performance inédite depuis le commencement de ses exportations il y a deux ans, ont fait savoir ce mardi des sources industrielles. Hyundai Motor, le premier fabricant automobile de la Corée du Sud, a écoulé 4.149 Ioniq hybrides sur le marché israélien durant la période janvier-mars, en hausse de 121% par rapport à la même période de l’année dernière. Le véhicule écologique de Hyundai Motor est devenu la voiture la plus vendue en Israël durant la période de trois mois. C’est également la première fois que la Ioniq hybride obtient le titre de meilleure vente sur un marché étranger depuis le lancement de ses expéditions à l’étranger en 2016. Des observateurs du marché ont déclaré qu’il est très inhabituel qu’un véhicule écologique soit le plus populaire sur un marché hors de l’Europe du Nord. La performance excellente de la Ioniq en Israël s’explique en partie par la politique du pays de promouvoir le marché des véhicules électriques. Israël impose une taxe
à l’achat de 83% sur les voitures conventionnelles, tandis que le taux d’imposition s’élève à seulement 20% pour les véhicules hybrides. Au premier trimestre, Kia Motors Corp., la société sœur de Hyundai, a vendu 2.515 unités de son véhicule électrique Niro dans le pays du Moyen-Orient, tandis que le japonais Toyota Motor Corp. a écoulé 475 Prius. «Les fortes ventes en Israël indiquent que les Ioniq hydrides, hybrides rechargeables et électriques obtiennent la reconnaissance à l’étranger», a déclaré un responsable de Hyundai. «Il est particulièrement encourageant de voir la Ioniq battre la Prius, qui est synonyme de voiture électrique.» Grâce aux fortes ventes de la Ioniq, Hyundai Motor est devenu le meilleur vendeur en Israël au premier trimestre avec 14.898 unités, devant Kia Motors, 11.832 véhicules. Hyundai a également vendu 3.754 petits SUV Tucson sur le marché israélien au premier trimestre, tandis que Kia a expédié 3.453 SUV Sportage et 3.065 véhicules légers Picanto. http://koide9enisrael.blogspot.co.il
réseau social, le nom du conducteur est Yuva avec une note de 4,89. « Je n’aurais jamais pensé que quelque chose de semblable puisse arriver en Amérique, un racisme tellement ignoble. Cela ne peut être toléré ! », a-t-il souligné. Le service de transport a répondu à la plainte du diplomate en assurant que l’ »entreprise ne tolérait pas la discrimination » et qu’elle avait suspendu le conducteur en l’attente d’une enquête. « Uber ne tolère aucune forme de discrimination. Nous tendons la main à ce passager pour lui faire part de notre soutien dans l’expérience qu’il vient de décrire ici », a déclaré la compagnie, selon la station de radio locale CBS. « Dès que nous avons pris connaissance de cet incident, nous avons supprimé l’accès du conducteur à l’application et nous allons examiner ce qu’il s’est passé ». En mars, un touriste Juif israélien avait été victime d’une attaque à l’arme blanche dans un taxi parisien. Ronen Ederi avait été attaqué alors qu’il faisait une escale en France pour visiter son frère à Champigny en banlieue parisienne ». Source : i24News
Concert historique. La chanteuse Shakira en Israël en juillet 2018 « Je suis persuadée que s’engager dans l’éducation de nos enfants est le meilleur moyen de bâtir la paix et une stabilité globale », avait indiqué la star d’origine libanaise. « L’éducation est la substance même de la paix, j’en suis intimement convaincue », avait ajouté Shakira. « Vous chantez la non-violence, les nécessiteux sont votre priorité et vous leur apportez un message d’espoir. Votre rythme est une inspiration », s’était enthousiasmé le président Peres, qui s’était légèrement emmêlé les pinceaux, appelant par erreur la chanteuse colombienne « Sharika ». Si au début des années 2000 une rumeur coriace avait accusé Shakira d’avoir tenu des propos antisémites, indiquant notamment qu’elle préférerait que ses chansons « soient écoutées par des porcs plutôt que par des Juifs », une enquête ouverte par la puissante Ligue contre la diffamation (ADL) avait démontré que la chanteuse n’avait jamais tenu de tels propos.
« Je suis très fière de mon héritage libanais mais il n’a rien à voir avec le fait que je respecte et que j’ai une grande affection pour ce pays et le peuple de ce pays, les Israéliens et les Palestiniens », avait d’ailleurs indiqué l’artiste colombienne lors de son premier déplacement dans l’Etat hébreu. « Je suis heureuse d’être en Israël, la terre qui a été la mère des cultures et de la spiritualité pendant si longtemps », avait déclaré l’auteure des hits ‘Hips Do not Lie’ et ‘Waka Waka’. Source : i24News
POLITIQUE
Repas amer pour Shinzo Abe (Japon), en visite en Israël
Edition du 16 Mai 2018 au 22 Mai 2018
Daphne Barak-Erez, juge à la Cour Suprême d’Israël depuis mai 2012
L’Association française de l’Université de Tel-Aviv et son président François Heilbronn, en compagnie de l’ancien Garde des Sceaux Dominique Perben et de Dorit Koskas, adjointe au Doyen de la faculté de Droit de l’Université, a effectué dimanche 6 mai une visite exceptionnelle à la Cour Suprême de l’Etat d’Israël.
Alors que le Premier ministre japonais Shinzo Abe était en visite officielle en Israël, lors du dîner avec son hôte, son homologue israélien Benjamin Netanyahu, le chef Moshe Segev a fait sensation à la fin du repas en servant en dessert, une chaussure. Bien mal, lui en a pris, la tradition japonaise refuse toutes les chaussures à l’intérieur d’une maison… Au Japon, c’est une tradition séculaire. Les chaussures n’entrent pas dans les maisons et l’on se retrouve le plus souvent en chaussettes quand on se fait inviter. Le chef israélien Moshe Segev ne le savait sans doute pas et même s’il est déjà un peu étonnant de servir un dessert dans une chaussure, même en fer, les personnes qui accompagnent la
délégation, israélienne comme Japonaise, auraient peut-être pu prévoir la chose. Selon le Huffigton Post Maghreb un haut responsable japonais affirme : « Il n’y a rien de plus bas qu’une chaussure dans la culture japonaise. Non seulement ils ne portent pas de chaussures à la maison, mais on ne trouve pas de chaussures dans leurs bureaux non plus. C’est un irrespect total » et d’ajouter : « Il n’y a aucune culture au monde où on met des chaussures sur la table. Qu’est-ce qui a pris ce respectable chef ? Si c’était de l’humour, nous ne trouvons pas ça drôle. Nous avons été offensés au nom de notre premier ministre » Source : www.7detable.com
Ambassade américaine inaugurée à Jérusalem : pour Netanyahu, Trump a «écrit l’Histoire»
Comme on pouvait s’y attendre, l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem a été marquée par de violents affrontements entre manifestants palestiniens et soldats israéliens, lundi 14 mai. Au moins 41 Palestiniens ont été tués à Gaza par des tirs israéliens, faisant de cette journée la plus meurtrière depuis 2014. De son côté, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a multiplié les marques de gratitude envers Donald Trump. Selon lui, le président américain a «écrit
l’histoire» en décidant de transférer l’ambassade des États-Unis en Israël, de TelAviv vers Jérusalem. «Ceci est un moment d’Histoire. Président Trump, en reconnaissant ce qui appartient à l’Histoire, vous avez écrit l’Histoire», a lancé Benjamin Netanyahu à la cérémonie d’inauguration de la mission diplomatique. Une plaque et un sceau américain ont été dévoilés pour signifier officiellement l’ouverture de la mission, dans les locaux de ce qui était jusqu’alors le consulat américain.
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Elle y a été reçue par la juge Daphne Barak-Erez (1), ancienne doyenne de la Faculté de Droit de l’Université de Tel-Aviv et Docteur honoris causa de Sciences Po, qui a fait bénéficier ses membres de sa riche expérience, et éclairé la question compliquée du droit israélien, au cours d’une passionnante table ronde. Le Prof. Daphne Barak-Erez est juge à la Cour Suprême d’Israël depuis mai 2012, Spécialiste de droit constitutionnel et administratif, elle est devenue professeure titulaire à l’UTA à l’âge de 27 ans. Juriste internationalement reconnue, elle a fait ses études à l’université de Tel-Aviv et son post-doctorat à l’Ecole de Droit de
Harvard. Elle a de plus enseigné comme professeur invité dans de nombreuses facultés de droit dans le monde, dont celles de Stanford, Columbia, Duke, Virginie, UCLA et Toronto. Auteure de plus de 40 ouvrages, elle a été nommée en décembre 2017 Docteur honoris causa de l’Ecole de Droit de Sciences Po, titre qui lui a été conféré par un vote unanime du Conseil de l’Institut. La juge Barak-Erez s’est déclarée très honorée de cette rencontre, et a répondu de bonne grâce aux nombreuses questions de la délégation. Les juges de la Cour suprême, a-t-elle expliqué, sont des « généralistes », qui traitent de toutes les questions qui leur sont présentées, sans spécialisation : « C’est l’une des différences les plus importantes entre mon rôle à la Cour suprême et le monde universitaire très spécialisé, qui constitue à la fois l’un des plus grands défis et l’une des caractéristiques qui me séduit le plus ». Association française de l’Université de Tel-Aviv
Netanyahu considère les actions israéliennes comme de l’auto-défense contre le Hamas
Benjamin Netanyahu, Premier ministre hébreu, a considéré les actions israéliennes à Gaza comme de l’auto-défense contre le Hamas, qui, selon lui, envoie ses combattants détruire Israël. «Chaque pays doit défendre ses frontières. L’organisation terroriste Hamas déclare qu’elle entend détruire Israël et envoyer des milliers [de combattants, ndlr] pour briser la barrière frontalière pour atteindre cette objectif. Nous continuerons d’agir fermement pour protéger la souveraineté et nos citoyens», a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Le gouvernement américain a ouvert l’ambassade des États-Unis à Jérusalem le 14 mai, jour du 70e anniversaire de la proclamation de l’État d’Israël. De violents heurts ont éclaté dans la matinée de lundi et se sont poursuivi dans l’après-midi le long de la frontière avec la bande de Gaza. Selon le dernier bilan fourni à Sputnik par le représentant des services médicaux gazaouis, Ashraf al-Kidra, 52 Palestiniens ont été tués et plus de 2.400 autres blessés par des soldats israéliens.