GRATUIT - Hors Série n°4- Edition Pessah 5775
Journal israélien en langue française
L’information en provenance d’Israël Edition Pessah 5775
Bibi Melech Israel !
Des semaines de calomnie contre Benjamin Netanyahu, d’une campagne sur le terrain très difficile qui donnait, avec certitude, le Camp Sioniste vainqueur sans coup férir. Une campagne médiatique qui, sur les écrans de télévisions comme dans la presse, dictait presque à l’électeur israélien le bulletin qu’il devait déposer dans l’urne. Et lorsqu’arrive l’heure des résultats, sonne enfin le glas : celui des fanfaronnades. Les Israéliens, n’écoutant ni les remontrances internationales, ni les sirènes des médias, ont offert une large victoire au Likoud et renouvelé, dans la foulée, leur confiance à BIBI, contre toute attente... Abasourdi par les scores du Likoud, le Camp Sioniste a vite reconnu sa défaite. Une défaite qu’elle doit à son absence de réponse fiable sur le terrain de la sécurité. A la question Ytshak Herzog estil un chef de guerre fiable, les Israéliens ont répondu non.
Les Israéliens, sans pour autant ignorer le fait que sur le terrain du social, les besoins et les attentes sont immenses, n’ont pas donné le pouvoir à cette gauche, qui risquerait, encore une fois, de baisser la tête ou de s’agenouiller devant les diktats de certains au mépris de la sécurité d’Israël. Evidemment, tous les juifs du monde et particulièrement les Israéliens demandent et veulent que la paix soit signée une bonne fois pour toutes avec les Palestiniens. Mais pas à n’importe quel prix. Pour que les conditions soient réunies, encore faudrait-il avoir en face de nous de vrais interlocuteurs, ce qui est loin d’être le cas. Plusieurs fois, la paix était à portée de mains, mais les responsables palestiniens ont maintes et maintes fois refusé la main tendue. Que ce soit sous le gouvernement Barak, Olmert, la paix n’était qu’à un fil... La seule chose qu’Israël ait eue en retour des efforts consentis, c’est bien évidemment des séries d’attentats. Sans oublier trois Guerres. Reconnaissez que cela découragerait même le plus pacifiste d’entre nous. Aujourd’hui encore, le monde entier demande à Israël de faire des efforts, mais pour qui, pour quoi et surtout avec qui ? Avec Mahmoud Abbas, qui n’est qu’un leader de façade, issu d’un parti rongé par la corruption ? Avec le Hamas qui n’a qu’une chose en tête, la destruction de l’État d’Israël ? Ou plus pratiquement : jeter les juifs à la mer, comme il est écrit noir sur blanc dans la charte de l’Organisation. Est-ce raisonnable, dès lors, de
demander à BIBI d’envisager de conclure une paix avec ce genre d’interlocuteurs qui n’ont aucune parole, si ce n’est celle du sang et de l’argent ? Et que dire sur le président des Etats-Unis qui, dans un an, quittera ses fonctions et avance en roue libre sur les négociations
avec l’Iran. Ne sachant sur quel pied danser sur le dossier du nucléaire iranien, il compte bien laisser un cadeau forcément empoisonné à son successeur si l’on en croit sa gestion d’un sujet hautement sensible, qui met en jeu la sécurité du monde entier et pas uniquement celle du Proche-Orient. Un sujet qu’il a
l’air de traiter avec beaucoup de désinvolture. Est-ce la certitude de ne plus être aux commandes en 2016, qui le pousse à agir avec autant de légèreté ? Est-ce que l’arrivée d’un Républicain Alain Sayada
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L’information en provenance d’Israël
Rivlin critique Netanyahou avant de lui confier la formation du gouvernement
concrétisation de la démocratie, un bienfait pour une démocratie », a dit le président israélien lors du cérémonial qui a conduit à la désignation de celui qui formera le prochain gouvernement.
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Crash du Airbus : Eyal Baum (30 ans), un israélien se trouvait à bord de l’Airbus A320
« Ne serait-il pas affreux que ce devoir démocratique soit considéré comme une malédiction, un objet d’alarme? Celui à qui un bulletin dans une urne fait peur finira par voir des pierres jetées dans la rue », a-t-il dit. Le président israélien Reuven Rivlin a ouvertement critiqué Benyamin Netanyahou mercredi pour les propos qu’il a tenus sur le vote des Arabes israéliens pendant la campagne des législatives. Rivlin l’a fait peu de temps avant, selon toute probabilité, la cérémonie au cours de laquelle il a confié à Netanyahou le soin de former le prochain gouvernement. Rivlin a ainsi officiellement chargé mercredi soir Benyamin Netanayahou de former son quatrième gouvernement, dans un contexte compliqué par le coup de froid sur les relations avec la
Maison Blanche. Benyamin Netanyahou a suscité un vif émoi dans une partie de l’opinion israélienne et internationale en brandissant le jour même des élections le 17 mars le spectre d’électeurs arabes acheminés « en masse » jusqu’aux bureaux de vote dans des autocars affrétés par ses adversaires pour faire tomber le gouvernement de droite. Le président américain Barack Obama lui-même a critiqué ces propos, laissant entendre que Netanyahou « portait atteinte » à la démocratie israélienne. « Une forte participation, c’est la
Reuven Rivlin, habituellement cantonné aux fonctions protocolaires, a aussi la prérogative de désigner celui ou celle qui formera le gouvernement. Il devait confier cette tâche à Netanyahou mercredi soir, après le triomphe électoral de ce dernier. Les relations entre les deux hommes passent pour notoirement mauvaises. Rivlin est devenu président en 2014 en dépit des multiples tentatives de Netanyahou pour lui barrer la route de la présidence. Depuis son accession à la présidence, Rivlin a exercé une sorte d’autorité morale sur des questions sociales ou politiques.
Un ressortissant israélien (Haaretz a diffusé son nom : Eyal Baum) se trouvait à bord de l’Airbus A320 de la compagnie aérienne German Wings qui s’est écrasé mardi dans les Alpes françaises, a annoncé le ministère des Affaires étrangères mardi soir. Un responsable de la compagnie allemande Lufthansa, à qui appartient German Wings avait plus tôt déclaré qu’il n’y avait pas d’Israéliens parmi les 150 victimes du crash. Mais
le transbordeur allemand a plus tard informé le ministère israélien de la triste nouvelle. En après-midi, une boîte noire a été retrouvée. Le porte-parole de la compagnie a indiqué que le crash « n’était pas un attentat ». L’avion était en route depuis Barcelone vers Düsseldorf, lorsqu’il s’est écrasé sur le territoire français. (E.L et Y.B)
L’agence de notation internationale Sauriez-vous dire ce que le Larousse de 1884 écrivait Moody’s : «Bibi est OK» sur la Palestine ?
Bien avant que la propagande des années 60 ne trouble les réalités historiques, et deux ans après la grosse vague d’émigrants Juifs européens de 1882, voici ce que le dictionnaire Larousse de 1884 publiait au sujet de la Palestine…
Le lecteur constatera que du peuple palestinien il n’est fait aucune mention. Il n’existait pas encore. Pas plus que l’état Palestinien. Aujourd’hui, il n’est pas rare de lire qu’ils affirment y avoir une présence tri millénaire. Trois mille ans mais aucune trace d’eux en 1884 ? L’agence de notation internationale Moody’s pense que le futur nouveau gouvernement israélien dirigé par Benjamin Netanyahu durera plus longtemps que le gouvernement sortant. Moody voit une tendance à l’amélioration dans les fonde-
ments du secteur du financement en Israël grâce à une plus grande stabilité politique et à une reprise rapide et soutenue des activités économiques impactées par la dernière guerre à Gaza. “Bien que les compromis précis qui seront actés dans le nouveau budget ne sont pas encore
connus, puisque le choix du ministre des Finances n’est pas encore arrêté, le gouvernement devraient contenir la croissance des dépenses et améliorer les métriques du crédit pour Israël ( actuellement à A1 stable).” Coolamnews
La Palestine, en 1884, dit le Larousse, n’est pas un pays mais une contrée, c’est à dire une région non autonome, faisant partie de la Turquie. En revanche, en indiquant que cette terre était occupée par les Israélites, le Larousse confirme leur présence historique et leur
légitimité sur la région. Et si l’histoire du « peuple palestinien » était inventée de toutes pièces ? On constate, avec l’illusoire apport culturel de l’islam à la science, la présence des musulmans en France depuis plusieurs siècles, et leur contribution à la construction du pays, qu’aucune largesse historique ne les arrête. Le témoignage impartial (merci à Rub pour le document) de ce vieux Larousse va en tous cas dans cette direction. © Jean-Patrick Grumberg
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Les 10 commandements des Crash de l’Airbus de Germanwings : « Soit les israéliens, selon l’IMMENSE pilotes ont décidé de mourir, soit on les a obligés à mourir ». La piste de l’attentat est possible (et regretté) Yehuda Avner !
Yehuda Avner fait partie de cette race d’intellectuels israéliens qui parlaient avec passion et engagement. Spin doctor, orateur, essayiste et auteur, il est décédé mardi à l’âge de 86 ans. Né à Manchester, en Angleterre, Avner a migré dans le pré-état d’Israël en 1947 et a été parmi les fondateurs du kibboutz Lavi. Il a combattu pendant la guerre d’indépendance et s’installé à Jérusalem en 1956. Deux ans plus tard, il rejoint le Ministère des affaires étrangères. Il a ensuite été affecté au bureau du Premier ministre et a travaillé en tant que conseiller et rédacteur de discours en anglais pour les premiers ministres Levi Eshkol, Golda Meir, Menahem Begin et Yitzhak Rabin. Avner a participé à des réunions secrètes et a pris des milliers de notes, qui, après sa retraite, lui ont permis de rédiger les « chroniques de l’Etat d’Israël » . Il laisse dans le deuil son épouse Mimi, leurs enfants et petitsenfants… Et en héritage ces 10 commandements que chaque israélien devraient connaître par coeur ! 1. Quand un ennemi de notre peuple dit qu’il cherche à nous détruire, croyez-le ! 2. Tenez-vous debout en sachant que tous les tyrans de l’histoire
qui ont cherché notre destruction ont eux-mêmes été détruits ! 3. Protéger la dignité et l’honneur juif à tout prix. La vie est sainte, mais il y a des moments où il faut risquer sa vie pour l’amour de la vie elle-même. 4. Ne jamais lever la main contre un autre Juif, peu importe la provocation. 5. Ne laissez aucune place à l’ennemi et détruire sa propagande malveillante. 6. Chaque fois qu’une menace contre un autre Juif se crée, faire tout en votre pouvoir pour venir à son aide, quel que soit le sacrifice. 7. Ne jamais s’arrêter pour demander ce que les [ndlr: Nations] vont penser ou dire. 8. Soyez toujours fidèles à la vérité historique selon laquelle Israël est l’Etat-Nation du peuple juif et Jérusalem sa capitale éternelle. 9. Aimez la paix, mais aimez encore plus la liberté. 10. (qui est le vrai commandement premier): Construire des foyers juifs mais non par hasard, par conviction envers notre Torah éternelle ! Par Jonathan-Simon Sellem
Avec une descente modérée et une trajectoire linéaire conduisant l’avion directement sur les montagnes, les experts et pilotes pointent un comportement inexplicable de l’équipage de l’Airbus A320 de Germanwings qui s’est écrasé mardi dans le sud-est de la France. Que nous apprend la trajectoire de l’avion? L’avion s’est mis en descente modérée qui exclut un décrochage ou une descente d’urgence. L’appareil a manifestement continué à avoir de la portance (la force permettant à l’appareil de se maintenir en altitude, ndlr), expliquent des commandants de bord et anciens enquêteurs du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) interrogés par l’AFP. Une mise en descente de l’appareil résulte nécessairement d’une action de l’équipage. L’avion est resté sur sa trajectoire horizontale. Il a poursuivi son plan de vol excepté pour l’altitude, selon les données fournies par le serveur Flightradar24. « Or aller tout droit en direction des montagnes n’a aucun sens. Tout ceci correspond à une action anormale de la part de pilotes professionnels parfaitement en possession de leurs moyens ou alors à une absence de réaction d’un équipage », explique un commandant d’une grande compagnie européenne. Comment peut-on expliquer ce comportement anormal ou cette absence de réaction de l’équipage? « Si les pilotes n’ont pas
empêché l’avion d’aller s’écraser contre les montagnes, c’est que soit ils étaient inconscients ou morts, soit ils ont décidé de mourir, soit on les a obligés à mourir », résume un des experts. « L’une des hypothèses est qu’il y a eu une dépressurisation lente et que le masque à oxygène n’ait pas fonctionné. Dans un tel cas, les pilotes se seraient retrouvés très vite en état d’hypoxie (diminution du taux d’oxygène dans le sang, ndlr) », avancent plusieurs pilotes et anciens enquêteurs du BEA. Non sans rappeler le cas du crash d’un Boeing 737 de la compagnie chypriote Hélios, le 14 août 2005 qui avait fait 121 morts. Le jour du crash, des mécaniciens avaient fait un test de pressurisation et ont oublié de remettre la manette de pressurisation sur le mode automatique. Lors de son ascension, l’avion n’a pas été pressurisé et l’oxygène est venu à manquer. Les pilotes sont tombés inconscients. L’avion qui était sur pilote automatique s’est écrasé après avoir épuisé ses réserves de carburant. Des avions de chasse l’avaient escorté et avaient assisté impuissant à sa perte. Pour l’heure, on ne peut pas exclure non plus le suicide d’un pilote qui aurait dû alors neutraliser son collègue ou l’intervention d’une tierce personne dans le cockpit. Il est donc crucial de pouvoir lire l’enregistreur de vol retrouvé mardi. L’exploitation du Cockpit voice recorder (CVR), l’une des deux boîtes noires retrouvée mardi mais endommagée, est-elle possible? « Endommagé ne
signifie pas inexploitable », souligne Jean-Paul Troadec, ancien directeur du BEA. « La carte mémoire, semblable à celle que l’on trouve dans les ordinateurs, est particulièrement bien protégée. Or cette carte mémoire est la partie utile du CVR », dit-il. « On peut récupérer une boîte noire apparemment très endommagée mais dont la carte est intacte. Cela est fait pour résister à des chocs extrêmement violents », ajoute-t-il. Dans le cas de connections rompues, le BEA dispose d’une grande expertise pour les reconnecter, relève-t-il. Quels éléments concrets apporte une lecture du CVR? « On devrait apprendre qui était aux commandes. Si le commandant était seul dans le cockpit ou pas. S’il y avait d’autres personnes que le commandant et son copilote. Si oui, il est probable que des conversations aient été échangées », explique M. Troadec. Le CVR permet aussi d’entendre les bruits de la porte qui s’ouvre et se referme, le bruit des différentes commandes et interrupteurs. Tous les petits cliquetis peuvent donner des informations précieuses pour la compréhension de l’accident. Si des alarmes (incendie, dépressurisation, etc.) ont retenti, elles devraient aussi être audibles. Y a-t-il eu explosion avant impact? L’avion a été vu par des témoins. Il était entier. La zone d’impact étant en outre assez limitée, les experts estiment que l’avion est probablement arrivé intact avant impact. Source
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l’Etat islamique entraîne militairement plus de 400 enfants au combat « Une fois atteints l’âge de 15 ans, ces enfants ont le choix de devenir de véritables combattants touchant des salaires », a indiqué le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahmane. « L’EI tente d’attirer les enfants avec l’argent et les armes », ajoute-t-il, soulignant que les enfants ne sont pas forcés à se battre, mais c’est ce qu’ils font durant la journée puisqu’ils ne vont pas à l’école, et ne travaillent pas. Les enfants soldats sont souvent utilisés aux points de contrôle, ou pour obtenir des informations dans les zones non contrôlées par l’EI, puisque les enfants passent souvent inaperçus, selon M. Abdel Rahmane. Plus de 400 enfants en Syrie ont été entraînés au combat par les combattants extrémistes du groupe Etatislamique (EI), a indiqué mardi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Le groupe djihadiste soumet les
enfants, appelés « lionceaux du Califat », à des entraînements intensifs militaires et religieux dans les territoires qu’il contrôle en Syrie, précise l’ONG. Des vidéos diffusées sur des comptes proches de l’EI montrent des garçons, dont
certains âgés d’à peine 8 ans, chargeant des fusils, tirant et marchant à genoux à travers les broussailles. Les vidéos montrent également des enfants assis à une table ronde étudiant des textes religieux.
a déjà utilisé 10 enfants comme des (kamikazes) en Syrie, et a réuni ensemble tous les bataillons composés d’enfants. « C’est de l’exploitation et du lavage de cerveau », affirme M. Abdel Rahmane à l’AFP. Twitter L’EI n’est pas le seul à utiliser des enfants soldats en Syrie. « Ce qui choque c’est qu’ils ne s’en cachent pas, ils s’en vantent », dénonce Nadim Houry, directeur adjoint pour le MoyenOrient à Human Rights Watch. « Leur utilisation d’enfants soldats fait partie d’un effort d’endoctrinement… », ajoute-t-il.
Mais d’autres enfants sont recrutés pour des objectifs plus violents.
Le conflit syrien, entré dans sa cinquième année, a fait plus de 215.000 morts et entraîné le déplacement d’environ 11,5 millions de personnes.
Une vidéo diffusée par l’EI en mars, a montré un enfant à peine âgé de 12 ans, tirant à plusieurs reprises sur un otage.
Selon l’ONU, plus de 2,1 millions d’enfants en Syrie ne sont pas scolarisés en raison des violences
Selon M. Abdel Rahmane, l’EI
(AFP)
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Les entreprises françaises sont contraintes d’abandonner le projet de la construction du téléphérique à Jérusalem
Le négociateur en chef de l’Organisation de libération de la Palestine a récemment écrit à Laurent Fabius pour dénoncer le projet des autorités israéliennes. L’entreprise française Safege, engagée depuis près de deux ans dans la conduite d’études préalables à l’implantation d’un téléphérique à Jérusalem, vient de jeter l’éponge. La crainte de controverses prévisibles, ainsi qu’une mise en garde récemment adressée par le ministère de l’Economie et le Quai d’Orsay, semblent avoir échaudé les responsables de ce bureau d’étude. Le tracé envisagé traverse la partie orientale de la ville, dont l’annexion par Israël
n’a jamais été reconnue par la communauté internationale. «Pour éviter toute interprétation politique, Suez Environnement a décidé de ne pas donner suite», a indiqué au Figaro un porte-parole du groupe auquel appartient Safege. Durant la campagne municipale de l’automne 2013, le maire de Jérusalem s’était engagé à aménager un téléphérique entre l’ancienne gare ottomane, située dans la partie occidentale de la ville, et le Mont des oliviers. Le tracé validé par la municipalité et le ministère des Transports prévoit qu’une station intermédiaire soit installée devant la Porte des immondices, non loin du mur des Lamentations
et de l’esplanade des mosquées. Le projet vise officiellement à faciliter l’accès à ces sites qui reçoivent chaque année 10 millions touristes, ainsi qu’à réduire la pollution et à désengorger les abords de la vieille ville. Mais ses détracteurs soupçonnent aussi la municipalité de chercher à désenclaver les colonies juives établies au cœur de quartiers palestiniens, ainsi qu’à inscrire un peu plus dans les faits l’occupation de Jérusalem-Est.
Responsables convoqués discrêtement par Paris Le négociateur en chef de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saeb Erekat, a ainsi adressé le 10 mars dernier une missive courroucée à Laurent Fabius. Il y déplore qu’une entreprise française ait accepté de s’associer à cette initiative. Cette prestation, estime-t-il, «va contribuer à renforcer l’annexion illégale et de facto de Jérusalem-Est, ainsi qu’à faciliter les déplacements entre les colonies illégales» et la partie occidentale de la ville. «Ce projet va aussi conduire à l’expropriation illégale de propriétés privées, dont certaines appartiennent au
Waqf [la fondation jordanienne en charge des lieux saints musulmans] et à des églises chrétiennes», a-t-il ajouté, appelant au passage le ministre des Affaires étrangères à faire pression sur les entreprises impliquées pour qu’elles se retirent.
Craignant visiblement que la polémique ne prenne de l’ampleur, l’administration française a discrètement convoqué les responsables de Safege. Ceux-ci ont été reçus le 12 mars à la direction générale du Trésor, où ils ont été mis en garde contre les risques juridiques liés à ce projet. L’entreprise s’est défendue en précisant n’avoir livré aucuns travaux depuis la publication par la France, en juin 2014, de «conseils» sur le commerce avec les colonies israéliennes. Elle a par ailleurs indiqué avoir sollicité un avis juridique afin d’évaluer les risques encourus. Climat électrique autour des projets d’aménagement En renonçant à livrer l’étude qui lui a été commandée le 19 mai dernier, Safege franchit aujourd’hui un pas supplémentaire. Le bureau souhaite
visiblement se prémunir contre toute atteinte à sa réputation. L’entreprise française Poma, «leader mondial du transport par câble» qui avait récemment manifesté son intérêt pour le projet, marque également ses distances. Dans un communiqué publié le 10 mars, elle souligne n’avoir «signé aucun contrat ni réalisé aucune étude de faisabilité en vue d’un projet à Jérusalem.» Cette volte-face illustre le climat électrique qui entoure les projets d’aménagement israéliens à Jérusalem-Est. Sitôt le projet de téléphérique dévoilé, il y a trois semaines, plusieurs associations pro-palestiniennes se sont mobilisées pour faire pression sur Safege et Poma. En 2007, les entreprises Alstom et Veolia avaient également été la cible de vigoureuses campagnes en raison de leur participation à la construction et à l’exploitation du Tramway de Jérusalem, qui circule en partie à l’est de la ligne verte et dessert des quartiers de colonisation. Elles furent à l’époque poursuivies, sans résultat, devant les tribunaux français.
L’exode d’un vin: de la vigne a la bouteille verre de vin représente l’une des quatre expressions utilisées par D.ieu lors de la rédemption du peuple juif sorti d’Egypte.
Mais quelles sont vraiment les origines des quatre coupes de vin symboliques, que l’on pourrait appeler l’exode du vin?
Familles et amis se réunissent chaque année autour du repas du Seder afin de se souvenir de l’incroyable histoire de Pessa’h. une histoire qui toute entiere nous rappelle les difficultés endurees par le peuple juif il y a de cela des milliers d’années, alors qu’il etait esclave en Egypte, et leur voie vers la rédemption. Pour accompagner la Hagada et boire les quatre verres coutumiers, le vin a une place de choix sur la table du Seder. Chaque
Une bouteille de vin peut facilement être achetée dans un supermarché local, mais le voyage de la bouteille est bien long. Depuis la cueillette d’une grappe de raisin Merlot a la degustation d’une bouteille de Golan Winery Yarden Merlot dans un verre de cristal autour de la table du Seder, le processus de fabrication du vin ressemble à l’histoire de Pessa’h, par de multiples facettes. En regardant de près le processus de vinification, les raisins se transforment bien en vin. Lors de la récolte, le vigneron doit décider du moment précis de la cueillette des raisins, en consultant d’autres vignerons ou viniculteurs. Seulement apres avoir determine la maturite des raisins, le vigneron procedera a la
vendange manuellement ou en utilisant des machines.
En tant que chef vinicole de Golan Heights Winery, Victor Schoenfeld supervise toutes les activités vinicoles et la production de vin, décidant du moment approprié pour la cueillette des raisins. En outre, les parcelles de terre sur lesquelles les raisins sont cultives impactent grandement le résultat des vins. Le Yarden Blanc de Blancs, par exemple, est produit à partir de fruits cultivés dans l’une des régions les plus froides du nord d’Israël, le plateau du Golan. Les vignerons doivent apprehender la facon dont les températures régionales influent les raisins, avant meme de les ceuillir. Le rôle de Schoenfeld dans le processus de fabrication du vin se rapproche de celui de Moshe dans la libération du peuple juif. Tout comme le peuple juif a laissé son sort entre les mains Moshe après que D. ieu l’ait chargé de liberer les Juifs d’Egypte, le sort des raisins est a cette etape entre les mains du vigneron. Après la récolte, les raisins
entrent dans la periode de vinification, ecrases et broyes. Tout comme dans l’histoire de Pessa’h, les Juifs ont été “écrasés” et “broyes” en Egypte. Avec l’aide de Dieu, Moshe a pu sortir le peuple juif de l’esclavage.
Durant l’étape suivante de la fermentation, ou le stade “magique”, le jus de raisins commence naturellement a fermenter. Une fois que le raisin entre dans cette phase, le vigneron contrôle le temps de fermentation du vin, qui déterminera sa douceur ou sa sécheresse. Par exemple, le chef vinicole de Golan Heights Winery contrôle la fermentation du vin rouge Mont Hermon, qui donne un vin sec. Cette etape, souvent definie comme magique, rappelle les nombreux miracles et moments magiques de l’histoire de Pessa’h. Pour certaines, ce sera la fille de Pharaon, Batya, qui a miraculeusement trouvé Moshe dans son berceau et l’éleva comme son propre enfant. Moshe deviendra par la suite un homme de pouvoir en Egypte, avec la volonte de sauver le peuple juif, le moment venu.
Après la fermentation, le vigneron utilise son expertise pour mettre en bouteille immédiatement ou le laisser prendre de l’âge. Le processus permet au vin de se développer et d’affirmer sa personalite unique. Juste avant la sortie d’Egypte, Moshe a présenté les dix plaies aux Egyptiens, menant Pharaon a ordonner a Moshe et son peuple de quitter immédiatement le pays. Apres sa liberation, le peuple juif a erré dans le dessert durant 40 années, se developpant en tant que nation unie, celle que D. ieu voulait qu’il soit. La rédemption du peuple juif sera toujours dans les esprits. Une telle histoire enseigne a la nation juive l’importance de sa liberté et jusqu’ou ce peuple a pu aller. Au cours de cette commemoration, nous devons remplir chaque verre de vin avec gratitude, parce que pour chacun, le vin aura fait un bien long voyage. Talia Zimmerman IMP Group Ltd. www.impmedia.co.il
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Kef Israël : un homme âgé seul près de la tombe de sa femme
Benjamin est allé se recueillir sur la tombe de sa femme mais il n’y avait pas de minian, 10 hommes pour dire certaines prières dont le Kaddish. Il a attendu là pendant des heures. Un appel et une photo sur Facebook qui circulent et très vite des personnes ont rejoint Benjamin dans le cimetière de Petah Tiqva pour qu’il puisse rendre hommage au souvenir de sa femme.
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L’Organisation Sioniste Mondiale s’enracine dans le paysage communautaire français
Agissant auparavant sous l’égide de l’Agence Juive, l’OSM a pris son indépendance en France depuis 2 ans. Ses missions : promouvoir l’Alyah, l’apprentissage de l’hébreu, et diffuser le sionisme
« Dans toutes les familles aujourd’hui, l’Etat d’Israël et le sionisme sont des éléments qui s’inscrivent au cœur de l’identité juive. C’est une évolution dont nous nous félicitons », résume Simcha Felber, délégué général de l’OSM en France. Cet accomplissement, pour l’OSM, est le fruit de deux ans de travail et d’enracinement dans le paysage communautaire français. « Certes, la conjoncture, liée à la flambée d’actes antisémites et à la crise économique, ont poussé
de nombreux juifs à envisager l’Alyah comme une solution, reconnaît encore le délégué général. Mais ce ne sont pas les seuls facteurs. » Car, pour lui, comme pour tous ceux qui à l’OSM comme à l’Agence juive oeuvrent dans le but de favoriser l’Alyah et de faire la promotion du sionisme, l’esprit de rapprochement qui anime le travail effectué est aussi fondamental. « Nous travaillions auparavant sous l’égide de l’Agence juive, explique encore
Simcha Felder. Au vu des missions qui se dessinaient au sein du paysage communautaire français, il a été décidé de séparer les champs d’action : charge à l’Agence juive de s’occuper de l’organisation de l’Alyah proprement dire. Le bureau français de l’OSM, lui, prend donc en charge toutes les opérations de promotion de l’alyah, de l’identité et des éléments sionistes. Au premier rang desquels la langue fait figure de pilier. « Nous avons mis en place nombre de partenariats avec des écoles
Toulouse : empêché de voter parce qu’il portait une kippa, un rabbin porte plainte
Un incident a opposé le rabbin de Toulouse à une déléguée dans un bureau de vote : au nom de la laïcité, il lui a été demandé de retirer sa kippa. Le rabbin a finalement pu voter mais a décidé de porter plainte pour discrimination. Le rabbin de Toulouse, Avraham Weill, a porté plainte pour discrimination après un incident qui l’a opposé dimanche dernier, lors du premier tour des élections départementales, à une déléguée de son bureau de vote, situé au centre-ville de Toulouse. Au moment où il se présente au bureau de vote à l’école du Nord, boulevard d’Arcole, dimanche 22 mars, Avraham Weill est interpellé par la déléguée du parti communiste de ce bureau qui s’oppose à son vote au nom « de la neutralité du bureau » parce qu’il porte un signe religieux : en l’occurence sa kippa.
La présidente du bureau de vote était absente à ce moment et sur l’insistance des autres délégués, et l’intervention d’électeurs présents dans le bureau, le rabbin a finalement pu voter. Mais la déléguée qui s’était opposée à son vote a obtenu que l’incident soit inscrit au procès-verbal du bureau de vote. Choqué par cet incident, « une première dans sa vie », le rabbin de Toulouse a déposé plainte pour discrimination. Il estime avoir vécu une véritable « humiliation » en présence de son fils de 4 ans. Et précise que le ministre de l’Intérieur lui-même, ne lui avait pas demandé de retirer sa kippa lors de la signature de la charte de la laïcité à Toulouse trois jours plus tôt. Le PCF de Toulouse indique de son côté qu’il ne s’agit pas à proprement parler d’un incident mais d’une « mauvaise interpré-
juives pour qu’elles accueillent des professeurs de langue israéliens » Cette nouvelle approche linguistique, qui fait la part belle à la diffusion d’éléments culturels, a eu beaucoup de succès. « Les chiffres de l’Alyah, notamment chez les jeunes, montrent que nous oeuvrons dans le bon sens », se félicite Simcha Felber. Désormais bien ancrée dans le réseau associatif et institutionnel juif français, l’OSM poursuit sa mission avec sérénité : « Nos actions, comme les voyages
d’études ou préparatoires à une éventuelle Alyah, sont désormais connues et reconnues. Le prochain temps fort, sera l’organisation d’un grand événement de célébration de Yom Haatsmaout, le 22 avril prochain. » Une cérémonie que la délégation française de l’OSM entend mettre à profit pour faire la preuve de son enracinement communautaire, sans oublier l’esprit de fête !
49% des morts de la guerre de Gaza étaient des combattants
tation de la loi » de la part de cette déléguée, qui par ailleurs est aussi enseignante.
Selon le Hamas, la guerre déclenchée par l’organisation terroriste l’été dernier aurait fait plus de 2 100 victimes du coté palestinien, et 66 soldats et civils du coté israélien.
des médias sérieux concernant le nombre de victimes « civiles » annoncé par le Hamas.
La loi ne prévoit pas l’interdiction des signes religieux dans les bureaux de vote même s’ils se trouvent dans des établissements scolaires. Ce qui est en revanche interdit à l’intérieur des bureaux les jours de scrutins ce sont les signes distinctifs et les messages politiques.
Les chiffres ont été fournis par le Hamas, et repris tels quels sans la moindre vérification possible par les médias occidentaux dont la vie des journalistes aurait été mise en danger s’ils avaient posé des questions, alors qu’ils se trouvaient à Gaza, puis par l’ONU.
49% du nombre total des morts sont des combattants, détaille le Centre d’information sur le terrorisme Meir Amit (ITIC), et 51% sont des civils, victimes des dommages collatéraux comme il en existe dans toutes les guerres.
Cet incident est intervenu dans un contexte particulirer : trois jours après les commémorations des crimes de Mohamed Merah à Toulouse et Montauban, qui s’étaient déroulées le jeudi 19 mars en présence notamment de Nicolas Sarkozy, de Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, et de la ministre de l’éducation nationale Najat VallaudBelkacem.
Mais un autre rapport, publié par le très anti-israélien New York Times (l’équivalent du Monde ou du Guardian anglais dans son positionnement très à gauche) vient également discréditer cette thèse des 2 100 victimes civiles palestiniennes.
France 3
Le ratio entre le nombre de civils tués et le nombre de militants/ terroristes, lors des 50 jours de guerre à Gaza a atteint le chiffre unique au monde de 1:1, révèle l’étude, qui confirme les doutes
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A titre de comparaison, le conflit en cours auquel participe la France aux cotés des Etats Unis en Irak et en Libye contre l’Etat islamique a un taux de morts civils de 96.5%. C’est à dire que chaque fois que 3 terroristes de l’Etat islamique sont tués, 96 civils innocents sont également tués dans le bombardement, en dommages colatéraux. Le rapport a indiqué avoir étudié en détail la liste des noms des morts publiés par le Hamas, et a permis de reconstituer l’historique de 842 personnes.
L’information en provenance d’Israël Edition Pessah 5775
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Pour les antiracistes du 21 mars, l’État fait du philosémitisme !
France: Le gel de la construction de mosquées ? Un principe de précaution
tuelle. De fil en aiguille, le but recherché est atteint, qui conduit à l’éviction de l’imam en place, et à la prise de contrôle du bureau qui gérait initialement la mosquée.
De cinq en 1965, de 913 en 1985, leur nombre, d’après Le Figaro du 20 février dernier, se porte à 2.502 en 2015. Marine Le Pen n’a jamais fait de « déclaration de guerre aux musulmans », n’en déplaise au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. En revanche, elle annonce sans autre forme de procès vouloir mener un combat contre le« fondamentalisme islamique ». Et, réagissant à un rapport du sénateur UDI Hervé Maurey – lequel s’inquiète des insuffisances de la loi de 1905 face à la question du financement des lieux de culte par les collectivités locales dont il dénonce l’absence de transparence –, la présidente du Front national réclame purement et simplement le gel de la construction des mosquées. Il faut dire que de cinq en 1965, de 913 en 1985, leur nombre, d’après Le Figaro du 20 février dernier, se porte à 2.502 en 2015, gérées en association type 1901. Parmi elles, toujours selon Le Figaro, 89 sont déjà sous influence salafiste, et 41 autres sont aujourd’hui déstabilisées
par ce que les experts appellent « les attaques salafistes ». Mais pour Bernard Cazeneuve, « la radicalisation ne se fait que très marginalement dans la fréquentation des mosquées ». On se demande alors pourquoi l’État tient tant à doubler le nombre de diplômes universitaires (passant de six à douze) visant à former des imams « aux principes de la République » si la mosquée ne représente (presque) pas de danger. Mais si l’État accède au désir de Dalil Boubakeur d’en doubler le nombre, on comprend mieux. Il faut dire que les méthodes de radicalisation dans les mosquées se révèlent assez pointues. Elle sont mises en œuvre par des religieux, plutôt jeunes, et bien au fait de la stratégie à adopter. Structurés – parfois conseillés par des avocats -, leur démarche consiste à ouvrir des salles de prière ou des écoles ultra-orthodoxes tout à côté du lieu de culte ciblé, dans lesquelles se rendront des fidèles curieux. Le poisson ferré, ils lui distillent leurs doctrines radicales tout en alimentant des rumeurs, comme celle de la prétendue mauvaise gestion de leur mosquée habi-
Alors, Bernard Cazeneuve fait preuve d’une bien mauvaise foi en accusant Marine Le Pen de ne pas chercher « les solutions mais les problèmes » : à problème radical, solution momentanément radicale, car ce n’est pas l’instance de dialogue pas plus que « l’excellence dans la formation des imams » – lesquelles prendront beaucoup de temps, et pour quels résultats, à court terme ? – qui empêcheront 1.100 djihadistes ou affiliés (pour l’année 2014) de partir en Syrie ou en Irak, ni le risque zéro d’attentats sur place. En outre, pour Bernard Cazeneuve – qui ne doit pas être au courant de toutes les lois votées sur le sujet -, « la loi n’interdit pas aux musulmanes de porter le voile dans la rue ni sur les plage », et « prôner le djihad n’est pas un délit » ». Au moment où le gouvernement brandit la laïcité à tout bout de champ, et quand l’alerte terroriste est à son apogée, la communication du gouvernement n’est pas vraiment rassurante. Mais Marine Le Pen veut supprimer le financement étranger des mosquées ? Marine Le Pen veut geler la construction de mosquée ? Des décisions à la hauteur d’un chef d’État responsable, éclairées à l’aune du principe de précaution. Caroline Artus
Cent vingt-cinq associations soutenues par l’extrême gauche ont défilé « contre le racisme et contre le fascisme », le 21 mars, la veille des élections départementales, dans quelque vingt villes de France. Avec – entres autres exigences – « la fin des contrôles au faciès, l’arrêt des démantèlements des camps de Roms, le retrait des lois racistes contre les musulmans, la régularisation de tous les sans-papiers, la fermeture des centres de rétention, le droit de vote des étrangers », etc. On n’y comprend plus rien. Antiracistes, ceux qui brandissent dans les rues de Paris des pancartes en hurlant« Nique la France et son passé (barré d’une croix) son présent colonialiste » ? Républicains, les Indigènes de la République quand leur mot d’ordre fétiche est« La République est une religion islamophobe » ? Contre l’antisémitisme, ces mêmes Indigènes, quand ils publient un communiqué pour en finir « avec tous les visages du racisme républicain dont l’islamophobie, la négrophobobie, la romophobie, et le… philosémitisme » ? Républicains, le racisme, l’islamophobie et autres « négrophobie » ? Mais alors, quand nos républicains brandissent la tolérance, l’antiracisme et l’antisémitisme comme nos valeurs républicaines, ils nous… mentiraient ? « Philosémitisme », c’est nouveau, ça. L’État serait coupable de sympathie particulière envers les juifs ? Après les récents attentats de Charlie Hebdo et du magasin casher par des musulmans radicaux, pourtant, Bernard Cazeneuve l’a dit : « La République, et c’est son rôle, protège tous ses enfants, et notamment les mosquées » […]. Notamment, synonyme : « en
particulier », « particulièrement ». Les mosquées avant les synagogues ? Les mosquées… avant tout ? Il est très préoccupant d’entendre ces autoproclamés antiracistes crier, du matin au soir et du soir au matin, au retour de « la bête immonde » mais ne voir aucune forme d’antisémitisme à accuser l’État de trop aimer les juifs. Ont-ils perdu tout sens commun ou cherchent-ils à embrouiller définitivement l’esprit des Français ? Pour preuve, le slogan, à Toulouse : « Valls ou Le Pen, c’est pareil ». Manuel, paraît-il, a eu un nouvel accès de rage. Mais c’est surtout presque drôle de la part de 125 associations qui ne veulent« pas se résigner à la montée de l’extrême droite, qu’elle prenne la forme du Front national, des groupes fascistes et ouvertement islamophobes et/ou antisémites » ! Comique, aussi, de voir des représentants de l’Éducation nationale porter une banderole dont le slogan pourrait tout aussi bien signifier « Éducation sans frontières » que « Sans éducation », « Sans frontières » ! « Peut-être que la France n’ayant jamais connu la dictature, elle a envie d’essayer avec le FN », s’interroge une manifestante très instruite. Mais si la France en avait assez, de la dictature européo-mondialiste ? Si la France en avait assez, de toutes ces associations prétendument antiracistes mais parfaitement antifrançaises ? Si la France n’en pouvait plus, de subir la francophobie et la blancophobie – à l’exception de Mazarine Pingeot, qui « n’en a jamais souffert », dit-elle – et voulait essayer le retour à la souveraineté nationale promis par Marine Le Pen ? Caroline Artus
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EELV, favorable à la bombe atomique iranienne pour détruire Israël, demande au gouvernement français de « ne pas céder à la pression israélienne » ministre israélien« .
Pas un mot sur les centaines de déclarations des dirigeants iraniens affirmant qu’ils voulaient « éradiquer » Israël de la planète. Pire ce serait Netanyahu qui serait belliciste et non les « gentils » iraniens. Pas un mot sur les usines nucléaires secrètes iraniennes où des milliers de centrifugeuse produise du plutonium nucléaire et dans lesquels les agents de l’AIEA n’ont pas d’accès.
Europe Ecologie Les Verts, qui n’a jamais caché ses positions anti-israéliennes au nom du soutien à la « cause palestinienne », montre aujourd’hui son vrai visage en soutenant la bombe atomique iranienne qui n’a pour seul but que la destruction de l’Etat Juifs ! Dans un communiqué diffusé le 25 mars EELV qualifie les déclarations de Benjamin Netanyahu comme « bellicistes » et considère que le premier ministre iranien, Rohani, est un réformiste…
On croit rêver de lire autant d’âneries réunies dans un même communiqué, preuve s’il en était besoin de la totale méconnaissance du dossier nucléaire iranien par les écolos. Edifiants de lire qu’il ne s’agirait que d’une simple crise diplomatique entre les Etats Unis et l’Iran : « le président américain Barack Obama tente de mettre fin à la crise diplomatique entre les Etats-Unis et la République Islamique d’Iran qui a cours depuis 1979« .
Rohani qui n’a été élu que par la seule volonté du Guide Suprême de la révolution Khameneï serait un « réformiste » « Les présidences du réformiste Hassan Rouhani et de Barack Obama constituent une opportunité unique pour la paix« . Et le bouquet final nous apprend que Netanyahu serait belliciste, en clair qu’il serait celui qui a créé cette crise et qui souhaite la guerre : »EELV demande que la France se démarque des positions bellicistes du Premier
Outre que tout le contenu du communiqué est faux de la première à la dernière ligne, les écologistes démontrent qu’ils sont dangereux et qu’ils ne doivent au aucun cas faire parti d’un gouvernement : Dangereux car ils ne comprennent rien aux enjeux internationaux Dangereux car ce sont des « capitulards » face au danger islamiste chiite Dangereux car ils sont visiblement plus proche de l’Iran islamiste que d’Israël, la seule démocratie du Moyen Orient Dangereux car ils démontrent leur alliance avec l’Islam radical en soutenant l’Iran islamiste A plusieurs reprises les écolo-
gistes ont démontré qu’ils détestaient Israël, notamment quand ils avaient osé qualifier Gaza de « Camp de concentration à ciel ouvert », et plus récemment lors du conflit contre Gaza de juillet 2014 où ils avaient montré leur soutien total au Hamas contre Israël, où ils avaient manifesté avec les hordes d’islamistes qui hurlaient « Mort aux Juifs ! » en plein Paris sans qu’il soient pour le moins gêné de ces slogans antisémites. Et qu’on ne nous dise plus que EELV n’est pas un parti antisémite ! Aux yeux des Verts le méchant c’est Israël, c’est Netanyahu, pas l’Iran, pas les Mollah islamistes. Les dirigeants d’EELV sont des antisémites, ils viennent de le démontrer clairement dans ce communiqué soutenant la bombe atomique iranienne qui n’est construite que dans le seul but de détruire Israël. Heureusement le gouvernement français fait pour le moment obstacle la signature d’un accord qui permettrait à l’Iran de se doter de la bombe atomique. © Moshé Anielewicz pour Europe Israël News
19éme Salon Agritech Israël
Agritech Israël 2015, l’exposition sur la technologie agricole internationale, est l’une des expositions les plus importantes au monde dans le domaine des technologies agricoles. Elle aura lieu du 28 au 30 Avril 2015 au Salons et Convention Center Israël à Tel-Aviv. Un grand rendez vous pour tous ceux qui sont impliqués dans la fabrication, le marketing, R & D, ainsi que toutes les personnes impliquées dans les différents secteurs agricoles à la fois directement et indirectement. De nombreux visiteurs étrangers sont attendu cette année, parmi lesquels de nombreux ressortissants de pays arabes et africains, d’autant que se tiendra une conférence sur le thème : face aux défis de pertes post-récolte alimentaire. Le monde connaît de profonds changements dans l’industrie de l’agriculture - en raison des influences de la nature comme celle de conditions climatiques
et de la quantité des ressources naturelles disponibles et influences économiques ou dans la forme de développement des besoins mondiaux. Toutes ces conditions continueront à exercer leur influence non seulement sur la production agricole, mais aussi sur la récolte de plus en plus précieuse. Cela pousse les industriels à investir dans les systèmes post-récolte qui sont très diverses, selon le lieu, les cultures ou des produits et les différentes étapes d’activité concernés. Dans Agritech 2015 une plate-forme sera mise en place pour présenter quelquesunes des méthodes et processus post-récolte. Israël est à l’avantgarde de ces méthodes qu’il a su métriser ces dernières années. La conférence post-récolte et la sécurité alimentaire – sera présidée par un grand spécialiste, le professeur Eli Fallik avec keynotes et ateliers internationaux, selon Dany Meiri le Directeur général d’Agritech. YLellouche
Nucléaire iranien : la France ne doit pas céder à la pression israélienne
Alors que la date limite pour la signature d’un accord entre l’Iran et les 5+1 (membres du Conseil de sécurité de l’ONU et Allemagne) a été fixée au mardi 31 mars, le premier ministre israélien multiplie les tentatives de déstabilisation pour que celui-ci échoue. Dans la lignée de son discours devant le Congrès américain, Benyamin Netanyahou a envoyé lundi 23 mars une délégation à Paris pour presser la France d’obtenir un accord très contraignant pour l’Iran. Alors que le président américain Barack Obama tente de mettre fin à la crise diplomatique entre les Etats-Unis et la République Islamique d’Iran qui a cours depuis 1979, Laurent Fabius fait obstacle depuis son arrivée au
Quai d’Orsay en 2012 à la résolution de cette crise.
Les présidences du réformiste Hassan Rouhani et de Barack Obama constituent une opportunité unique pour la paix, alors qu’ils éprouvent les pires difficultés à faire accepter leur démarche de dialogue auprès des conservateurs de leurs pays respectifs. EELV demande que la France se démarque des positions bellicistes du Premier ministre israélien qui mettent en danger cette démarche et travaille à construire une paix durable au Proche et au Moyen-Orient. Julien Bayou déclare : « François Hollande doit décider s’il veut rester dans l’histoire comme celui qui a empêché
Barack Obama de sceller la paix avec l’Iran. Dans l’attente, les sanctions continuent à asphyxier économiquement la population iranienne ». Pour EELV, une solution doit être trouvée pour oeuvrer à la pacification et la dénucléarisation de la région. Sandrine Rousseau ajoute : « Lors de la campagne législative, Netanyahou s’est prononcé contre la création d’un Etat palestinien. Il a également stigmatisé les arabes-israéliens, qui sont d’ores et déjà des citoyens de seconde zone. La France doit empêcher cette dérive électoraliste vers l’extrême-droite d’aggraver la situation dans toute la région» Julien Bayou et Sandrine Rousseau, porte-parole nationaux
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Présidence Obama : Un antisémite à la Maison Blanche ? à la Maison Blanche et est destiné à y rester encore vingt deux mois.
J’ai, à longueur d’articles, exposé tous les actes et propos anti-israéliens de Barack Obama depuis plus de dix ans. J’ai dit que Barack Obama était un Président anti-américain, anti-occidental et anti-israélien. Présentement, il se surpasse, avec une forme de frénésie. La gauche israélienne a, depuis la réélection de Binyamin Netanyahou montré son dépit, et révélé un peu plus son vrai visage. Et ce visage n’est pas beau à voir : il montre un mépris du peuple, et une forme de haine du pays. Les Israéliens n’ont pas voté comme des gens auraient voulu qu’ils votent : ils ont donc mal voté. Un chroniqueur de Haaretz qui ne mérite même pas que je cite son nom, a souhaité qu’Israël change de peuple. Un autre chroniqueur, ailleurs, dans le Jerusalem Post, a dit que le pays tel qu’il devenait ressemblait à une dictature d’extrême droite. Le dépit de la gauche israélienne a pour pendant celui des intellectuels de la gauche juive amé-
ricaine qui de Peter Beinart à Joe Klein ou Thomas Friedman crachent plus que jamais sur Netanyahou et Israël, qu’ils prétendent défendre, mais en réalité détestent, réagissant comme des enfants gâtés dont le jouet serait récalcitrant, et qui décideraient, dès lors, de le jeter après l’avoir piétiné. Ce qui est inquiétant dans tout cela est que, tant la gauche israélienne que les intellectuels de la gauche américaine donnent ainsi des arguments à tous ceux qu’imprègne la haine d’Israël, à tous ceux qui veulent diaboliser Israël et à ceux qui veulent concrètement détruire Israël. Ce qui est plus inquiétant encore est qu’ils le font en un moment où un ennemi résolu d’Israël est
Après avoir investi des sommes qui se chiffrent en millions de dollars dans une campagne sans précédent destinée à faire battre Binyamin Netanyahou, il a, dans la lignée de ses chantages à la livraison d’armes et de munition au cours de l’été 2014, décidé voici peu de ne pas renouveler un accord, vieux de plusieurs décennies qui prévoyait la livraison de carburant à Israël par les Etats Unis au cas où Israël serait agressé. Il a déclaré que, prenant acte, des positions du gouvernement israélien, il devait « réévaluer » les positions des Etats Unis concernant Israël aux Nations Unies : ce qui est une façon à peine voilée de dire que les Etats Unis ne se comporteront plus nécessairement comme des alliés d’Israël à l’échelle internationale et pourront ne plus
user à coup sûr de leur droit de veto face aux résolutions antiisraéliennes présentées à l’ONU par l’Autorité Palestinienne et les alliés européens de celle-ci.
Son porte-parole s’est fait plus précis encore et a laissé entendre que les Etats Unis étaient prêts à reconnaître un « Etat palestinien » dans les « frontières » de 1967 et ne s’opposeraient sans doute pas aux plaintes que l’Autorité Palestinienne compte déposer à la Cour Pénale Internationale. Voir ainsi Obama et son administration faire glisser de façon de plus en plus flagrante de la colonne « ami des Etats Unis » à la colonne « ennemi des Etats Unis » a quelque chose de nauséabond et de scandaleux. Voir qu’Obama et son administration font cela après avoir montré leur sympathie pour le Hamas à de multiples reprises, après voir retiré le Hezbollah de la liste des organisations terroristes, et après avoir refusé des livraisons de matériel militaire non seulement à Israël, mais à l’Egypte du Président Sisi, est clairement répugnant. Voir qu’en parallèle, Obama vient d’envoyer un message d’ « amitié fraternelle » au « peuple iranien », destiné en fait au régime crapuleux et fanatique qui
dirige l’Iran est tout aussi répugnant et dessine une ligne politique. Cette ligne politique était présente dès 2009 lorsqu’Obama a montré son « amitié fraternelle » au peuple iranien en détournant le regard lorsque les ayatollah et Ahmadinejad faisaient tirer dans la foule. Voir que cette ligne politique se dessine avec l’assentiment de la gauche israélienne et des intellectuels de la gauche juive américaine est infiniment plus que scandaleux. Obama a une préférence pour l’islamisme et l’islamo-terrorisme. Il a une préférence pour les ennemis des Etats Unis et pour les ennemis de la liberté, du droit et de la démocratie. Divers commentateurs conservateurs américains, de Mark Levin à Sean Hannity voient en lui un antisémite déguisé en « antisioniste ». La gauche israélienne et les intellectuels de la gauche juive américaine se conduisent en complices. Il reste vingt deux mois de présidence Obama. Ce seront vingt deux mois très longs, très délétères, et sans doute très dangereux. © Guy Millière
L’éditorial du Wall Street Journal soutient que Barack Hussein Obama veut se venger de l’Israël de Netanyahu de la Maison Blanche à la conférence annuelle de J Street, dans laquelle il a déclaré que « une occupation qui dure depuis près de 50 ans doit prendre fin. »
« Le leader du monde libre a toujours autant de difficulté à accepter que le peuple israélien ait choisi son Premier ministre, contrairement à ses préférences », dit un éditorial du Wall Street Journal sur l’attitude d’Obama envers l’Israël de Netanyahou. Le Wall Street Journal a attaqué
la politique étrangère du président américain Barack Obama concernant le Moyen-Orient dans un éditorial publié mardi intitulé : « Israël – Crise de colère d’Obama ». « Vous devrez pardonner au président Obama » pour sa ‘’franchise’’.
« Le leader du monde libre a toujours de la difficulté à accepter que le peuple israélien qui s’est rendu aux urnes afin de choisir son propre Premier ministre sans porter attention à ses préférences (d’Obama). » L’article mentionne ensuite le discours prononcé par chef d’état-major Denis McDonough,
L’éditorial a souligné le fait que les commentaires publics faits par le chef de cabinet doivent presque certainement être approuvés par le président lui-même, ajoutant qu’il est « d’autant plus affligeant que M. Mc Donough parle d’Israël avec des mots qui sont généralement associés aux groupes terroristes palestiniens. » Le Journal a poursuivi en disant que Barack Obama avait espéré que le Premier ministre Benjamin Netanyahu ne serait pas réélu et il a ajouté que « le président avait fait ce qu’il pouvait pour aider à cette défaite ! », mais qu’après la victoire de Netanyahou, Obama « n’a pas adouci le discours et n’a pas
cherché à rétablir les relations », comme on pouvait s’y attendre. « Au lieu de cela le vaudeville continu, et il semblerait que le président et son équipe cherchent à se venger. » Dans un effort pour trouver la raison derrière le comportement inattendu d’Obama, l’éditorial a suggéré que : « Peut-être que était-ce un signe que les négociations nucléaires avec l’Iran ne vont pas aussi bien que le président l’avait prévu … Mais ces dernières crises de colère anti-Israël de la Maison Blanche pourraient bien signifier autre chose, à savoir que le président Obama croit ce que lui et son équipe disent : « que les Israéliens sont ‘’d’injustes occupants’’, un obstacle à la paix dans la région. » Par Yoni Hersch ©Copyright malaassot.com
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Amnesty International accuse les groupes armés palestiniens de crimes de guerre « Des groupes armés palestiniens, dont la branche armée du Hamas, ont à maintes reprises lancé des attaques illégales durant ce conflit, tuant six civils et en blessant d’autres. En menant ces attaques, ils ont fait preuve d’une indifférence flagrante vis-à-vis du droit humanitaire international », déclare Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International, dans un communiqué accompagnant le rapport. Il faisait référence aux six civils israéliens, dont un petit garçon de 4 ans, tués lors du conflit par les tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza.
Un nouveau rapport d’Amnesty International pointe les crimes de guerre commis par les groupes armés palestiniens lors de l’été 2014. L’ONG accuse notamment le Hamas d’avoir lancé des roquettes sur des civils israéliens.
crimes de guerre » en tuant des civils non seulement israéliens mais aussi palestiniens affirme un rapport d’Amnesty International, jeudi 26 mars. En cause, des tirs de roquettes aveugles pendant la guerre de Gaza en 2014.
Les groupes armés palestiniens se sont rendus coupables de «
Dans deux précédents rapports, c’est Israël que l’organisation de
défense des droits de l’Homme accusait de crimes de guerre. Son nouveau rapport est publié quelques jours seulement avant les premières plaintes pour crimes de guerre que la direction de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) prévoit de déposer devant la Cour pénale internationale contre des dirigeants israéliens le 1er avril.
L’imprécision des roquettes a aussi fait des victimes civiles palestiniennes, dit le rapport. C’est une roquette palestinienne qui a tué 13 civils palestiniens, dont 11 enfants, le 28 juillet 2014 dans le camp de réfugiés de Chati, près de la ville de Gaza, selon l’expertise d’un spécialiste indépendant des munitions mandaté par Amnesty. 4 591 roquettes tirées vers Israël
Des sources médicales palestiniennes avaient attribué l’attaque à Israël, qui avait démenti, l’armée affirmant qu’il s’agissait d’une « attaque ratée à la roquette ». 4 591 roquettes ont été tirées vers Israël pendant la guerre, 3 659 ont atteint le territoire israélien, le plus souvent dans des zones inhabitées, et 735 ont été interceptées par le système israélien anti-missiles Iron Dome. Les 197 roquettes restantes se sont donc abattues à l’intérieur de la bande de Gaza. Le rapport d’Amnesty International reproche aussi aux groupes armés palestiniens d’avoir « stocké des roquettes et d’autres munitions dans des immeubles civils, y compris des écoles administrées par les Nations Unies« . Environ 2 000 Palestiniens avaient été tués, en majorité des terroristes du Hamas, pendant la guerre de juillet-août 2014. Côté israélien, 73 personnes, dont 67 soldats, avaient été tuées. France 24
L’information en provenance d’Israël Edition Pessah 5775
Pessah : La fête du changement
Alors que la machine «complotiste» n’a jamais cessée de tourner à plein régime depuis la tuerie de Charlie Hebdo et de l’Hypercacher, de nombreuses personnalités politiques ont «invités» les média à prendre «une part de responsabilité dans ce qu’ils rapportent». Certains se déclarant parfois même «préoccupée» par les rumeurs et thèses conspirationnistes. Depuis la tuerie de Charlie Hebdo et l’Hypercacher, les thèses les plus improbables se sont multipliées à une vitesse incroyable sur les réseaux sociaux y compris sur France 2 télévision, dans le cadre de l’émission «Envoyé spécial» il y a quelques jours encore. Elles ont même parfois été relayées par les plus hautes autorités de certains États, qui y voient l’œuvre du Mossad ou encore de la CIA. Tour d’horizon des questions que pose cette prolifération d’explications –fumeuses – à la vague d’attentats qui a secoué la France en janvier dernier. C’est une thèse qui remet en question la version officielle d’un fait. Elle peut concerner tout type d’événement. Le premier homme à marcher sur la lune, les attentats du 11 septembre 2001, ou plus récemment le décès du patron de Total, Christophe de Margerie, ont fait l’objet de plusieurs explications conspirationnistes. «La théorie du complot a comme caractéristique d’être fondée sur un effet millefeuille, explique le sociologue Gérald Bronner, spécialiste des croyances collectives et auteur de La Démocratie des crédules. Chaque argument est faux, mais comme il y en a des centaines voire des milliers, cela rend les théories plus résistantes à la contradiction. On ne peut pas défaire tous ces
arguments. Les tenants de ces thèses veulent susciter le doute plutôt qu’administrer la preuve, c’est une intelligence collective qui est à l’œuvre. On peut dire qu’on a affaire à un monstre argumentatif. «Et cela est rendu beaucoup plus facile depuis que les réseaux sociaux existent». A l’instar du 11 septembre 2001, une fois les premières images de la fusillade diffusées sur les chaînes d’information et le web, la machine «complotiste» s’est mise en route. Parmi les arguments les plus utilisés figurent la présence de plusieurs véhicules utilisés par les frères Kouachi qui serait démontrée par des rétroviseurs blancs sur une image, près des lieux de l’attaque, et noirs plusieurs minutes plus tard, une fois la voiture abandonnée. Sauf que le modèle utilisé dispose de rétroviseurs chromés dont la couleur change en fonction de la lumière, ont expliqué certains spécialistes. D’autres ont pointé du doigt la vitesse «fulgurante» avec laquelle François Hollande s’est rendu tout de suite après le drame dans les locaux de Charlie Hebdo depuis l’Élysée… Le chef de l’État a effectué les 5,2 km en 15 mn, trop vite selon certains. Pour appuyer leur démonstration, ils soutiennent que compte-tenu des conditions de circulation à Paris à cette heurelà (entre 12h et 14h), il aurait fallu 29 minutes à François Hollande pour rallier le siège de Charlie Hebdo situé dans le XIe arr de Paris. Ces derniers omettant toutefois de préciser que leur calcul prend uniquement en compte les conditions s’appliquant à un automobiliste «normal» alors que le Président de la République peut utiliser un gyrophare et donc allez plus vite. En roulant à 60 km/h de moyenne, le trajet ne dure en effet que... cinq minutes. Autres
éléments qui alimentent la polémique : la carte d’identité perdue par un des frères Kouachi, le téléphone mal raccroché par Amédy Coulibaly dans l’Hyper Cacher de Vincennes ou encore le tracé de la marche républicaine du dimanche 11 janvier qui dessinait les frontières d’Israël…Plusieurs centaines de personnes s’en sont émus sur les réseaux sociaux. «Ces théories du complot se développent plus vite car elles sont la conséquence de la dérégulation du marché de l’information, soulève Gérald Bronner. Cela affaiblit les «Gatekeepers» comme les journalistes qui filtrent l’information avant de la donner. Ces théories parfois démagogiques n’ont plus d’obstacles. «Auparavant elles étaient confinées dans des espaces de radicalités à la diffusion réduite. Maintenant, elles surgissent de toute part à une rapidité fulgurante». Le profil de ceux qui s’adonnent à ces thèses pose question. «il ne faut pas croire que tous ces gens sont idiots, ce serait le meilleur moyen de ne pas cerner ce phénomène nouveau, poursuit Gérald Bronner. C’est vrai pour certains mais d’autres, beaucoup, ont des raisons de croire à cela, cela correspond à leur représentation géopolitique du monde, à leur désir. Par exemple, au moment de l’affaire DSK en mai 2011, un sondage montrait que les sympathisants socialistes étaient beaucoup plus nombreux à croire au complot que la moyenne de la population française. «C’est un petit peu la même chose avec l’attentat de Charlie Hebdo et l’Hypercacher, puisque certains, notamment des musulmans, n’ont pas envie de croire à une version qui accuse une partie de l’islam, sa frange la plus extrémiste». Ces théories ont aussi trouvé un écho
dans plusieurs écoles de France. Selon la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem : «un jeune sur cinq en France adhère aux théories du complot». Et dans la foulée des attentats, quelque 200 incidents ont eu lieu dans les établissements scolaires, dont une quarantaine signalés à la police et la justice. «Les jeunes semblent adopter plus facilement ces théories, indique le chercheur Gérald Bronner. Ils sont plus nombreux que les autres sur les réseaux sociaux et ont souvent le sentiment que la vérité est ailleurs, sur internet, et pas dans les medias». Seul Jean-Marie Le Pen a clairement pris position en faveur de cette théorie du complot. Dans une interview accordée au quotidien russe Komsomolskaya Pravda , le 16 janvier dernier, le président d’honneur du Front national a estimé que le massacre de Charlie Hebdo est «signé des services secrets»… «La carte d’identité oubliée par les frères Kouachi me rappelle le passeport qui était tombé de l’avion en feu le 11-Septembre, avance-t-il. Tout New York brûlait et ce passeport était resté intact.. On nous dit que les terroristes étaient des idiots et que c’est pour ça qu’ils auraient laissé le document dans la voiture. L’exécution de Charlie Hebdo porte la signature d’une opération des services secrets. Mais nous n’avons pas de preuves. Jean-Yves Camus, auteur d’un article dans un numéro de Charlie Hebdo intitulé : «Les charognards du complot» explique que la plupart des militants du FN ces actes ont une origine et en plus cela colle assez bien au discours habituel du parti sur l’incompatibilité entre l’islam et la civilisation française. Il faut aussi signaler que même si l’extrême-gauche n’a pour l’instant pas versé dans ces théories, elle y a très souvent recours». Une étude publiée dans le Social Psychological & Personality Science journal, vient d’ailleurs appuyer ces propos. Selon celleci, ceux qui se situent à l’ex-
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trême-gauche ou à l’extrêmedroite de l’échiquier politique seraient les plus enclins à relayer les thèses complotistes. «Ils perçoivent leurs idées politiques comme l’explication logique et unique aux problèmes de société» et ces thèses nourrissent selon eux «le désir de donner du sens à des événements sociétaux à partir d’un petit nombre d’idées tranchées sur le monde». Dans d’autres États comme la Turquie ou la Russie ces théories fleurissent. Et pas seulement sur les réseaux sociaux. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a par exemple déclaré lors d’une conférence de presse, que «la duplicité occidentale est évidente». Il a d’ailleurs récidivé ces jours ci : «En tant que musulmans, nous n’avons jamais pris le parti de la terreur ou des massacres : le racisme, les discours de haine, l’islamophobie sont derrière ces tueries (...).( Erdogan oubli cependant de nous parler du génocide arméniens perpétré par les Turcs..) Les coupables sont clairs : les citoyens français ont commis ce massacre et les musulmans sont blâmés pour cela», a-t-il affirmé. On retrouve également ces thèses conspirationnistes en Russie. «Les Américains sont-ils derrière les attaques terroristes à Paris?» a publié par exemple en Une, Komsomolskaya Pravda. «Je suis sûr que des Américains ont supervisé ces attaques ou au moins les islamistes qui les ont perpétrées» affirme aussi le directeur de l’Institut International pour les nouveaux États, très proche du Kremlin. «Depuis ces dix dernières années, ce que l’on nomme le «terrorisme islamiste» est sous le contrôle d’une des plus grandes agences de renseignement du monde (...). Je suis sûr que certains Américains sont responsables des attentats terroristes à Paris, ou en tout cas des islamistes qui les ont perpétrés», a également affirmé Alexeï Martynov, directeur d’un think-thank proche du Kremlin. Enquête d’YLellouche
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La grande synagogue de Tel Aviv organisera de nouveau un seder de Pessah après 20 ans d’interruption
Après avoir connu une renaissance populaire, la grande synagogue de Tel Aviv poursuit sa revitalisation : Un seder public sera organisé le soir de Pessah. Cela faisait 20 ans que cette soirée n’avait plus eu lieu mais cela a été rendu possible grâce a un don généreux d’une personne qui a préférée gardé l’anonymat. Celle-ci s’est tourné vers le président de la synagogue Shlomo Pivko afin de renouveler la vieille tradition d’organiser un seder dans la grande synagogue, pour les soldats isolés, les sans abris et les personnes âgées. comme par le passé. Le rav Pivko a rapidement pris les choses en main et plus de 200 personnes sont attendues pour participer à l’événement, une grande partie d’entre elles sont des personnes âgées vivant seules, des survivants de l’Holocauste, des soldats isolés qui ont récemment fait leurs Allyah et qui servent dans Tsahal sans famille dans le pays et des sans-
abri. Le seder sera dirigé par le rabbin de la synagogue, le rabbin Yitzhak Bar-Ze’ev, il sera accompagné par des chœurs tout au long de la soirée. Le rav Pivko a déclaré : « Dans le nouvel esprit que nous avons apporté dans cette synagogue, nous avons restauré la tradition du Kiddouch après la prière, l’accueil des soldats et des étudiants pour le repas du Shabbat, il est donc naturel que nous renouvellions également la tenue d’un Seder publique le jour de Pessah» . Le président de la communauté a ajouté que « grâce à la donation d’un juste Juif pour qui il était important de renouveler cette tradition, nous avons réussi en peu de temps à organiser un seder publiques de haut niveau, comprenant un magnifique repas et un chœur qui chantera les prières du Seder avec le rabbin de la synagogue». Bravo pour cette belle initiative ! YLellouche
Sharon Laloum sera-t-elle The Voice ? Elle a 26 ans, est née en Israël, et a déjà franchi deux étapes majeures de The Voice, sur TF1. Le 28 mars prochain, Sharon Laloum espère être sélectionnée par les jurés du télé-crochet pour les prochaines épreuves en direct. Derrière son joli minois, un caractère bien trempé et une voix puissante qui a séduit les coaches ! Qu’en pensera le public ?
Née à Rishon Letsion de parents originaires de Lyon et de Toulouse, Sharon a évolué dans un monde parfaitement bilingue et baigné dans la culture française : Piaf, Brel, Claude François… D’ailleurs c’est avec la chanson de France Gall « Poupée de cire, Poupée de son » qu’elle arrive en seconde position d’un télécrochet israélien à l’âge de 11 ans !
« J’en garde un souvenir d’enfance très fort, raconte Sharon Laloum de sa voix chaude teintée d’une pointe d’accent. Cette expérience m’a donné la certitude que c’est sur scène que je veux être : c’est mon milieu naturel ! ». Née dans une famille d’artistes, Sharon qui a de multiples cordes à son arc, intègre d’abord une troupe municipal puis s’inscrit à l’Académie de Musique de
l’université de Jérusalem.
Dès sa deuxième année d’étude, elle est choisie pour faire partie de l’ensemble international Voca People, qui se produit avec succès dans le monde entier. Elle rencontre de nombreux jeunes talents de sa génération et commence à écrire et composer tout en poursuivant son rêve de carrière solo. C’est en 2012 qu’elle renoue avec ses racines familiales en intégrant le casting français des Voca People en 2012. « Je suis arrivée à Paris pour élargir mes horizons artistiques, mais ce n’est pas facile de quitter sa famille et sa patrie ! » Pleine de projets personnels, Sharon prend le temps de savourer l’expérience The Voice « Cela m’oblige à me dépasser! La tension est intense et l’émo-
tion a son comble », reconnaît la jeune fille, qui fait partie de l’équipe de Mika. Le 29 mars, elle participera à « L’épreuve ultime » lors de laquelle, elle devra encore une fois faire ses preuves devant son coach. A l’issue de cette compétition, son équipe, composée de 9 talents ne comptera plus que 4 candidats encore en lice. Ces derniers seront alors directement jugés par le public lors des grands shows en direct. « Soutenez-moi, où que vous soyez, en votant, en m’envoyant de bonnes ondes. Bref j’ai besoin de vous », lance, avec spontanéité, la jeune Israélienne. Sharon, nous sommes tous avec toi !
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Pessah : La fête du changement dans le désert aride, sans réfléchir à leur propre sort. Il n’empêche, comme on pouvait s‘y attendre, que l’illumination se retirait par moment. D-ieu leur donnait alors l’impression de les avoir abandonnés à leur propre sort. Tel fut le défi lancé à leur fidélité. Il leur incombait alors de régénérer leur foi en quelque sorte, en employant leurs propres ressources.
La sortie d’Egypte nous offre un exemple remarquable d’un «réveil venu d’en haut». Les enfants d’Israël avaient, il est vrai, enduré de grandes souffrances, mais il leur manquait la «force spirituelle» apte à leur procurer le salut de la délivrance. La mission de Moché
rabbinou, les miracles et les plaies ont tous constitué, dans une large mesure, un «réveil venu d’en haut». Se sentant comme «portés sur les ailes des aigles» Al kanffé nécharim, ils ont réagi en quittant à la hâte l’Egypte» «haut la main» et en suivant Achêm
Le fait qu’ils ont échoué à de si nombreuses reprises tend à démontrer les difficultés de la tâche. Mais finalement, à force d’efforts spirituels redoublés, ils se sont élevés au niveau qui était exigé d’eux. Ils ont été trouvés dignes de se tenir au pied du mont Sinaï et d’accepter leur destin en tant que peuple de Dieu. On nous enseigne que toutes les âmes des futures générations juives étaient présentes lors du don de la Thora. Nous n’en devons pas moins, chacun de nous, renouveler l’acceptation de l’Alliance. Elle est, certes, déjà tracée en nous, cependant il faut que nous la redécouvrions. Dans la nuit de la sortie d’Egypte, nous avons reçu l’ordre de
consommer le sacrifice pascal «korbane Pessah» à la hâte. Nos rabbins nous expliquent que c’est la Chekhina – La Majesté Divine, qui était impatiente, ils se référent pour cela à un verset du «Chir A chirim» le Cantique des Cantiques : La voix de mon bien-aimé vient en bondissant sur les collines». Cette enjambée symbolise le «réveil venu d’en haut». Israël n’avait pas le pouvoir de déclencher le salut d’en bas par ses propres efforts spirituels. Il a donc fallu que Dieu, si l’on peut dire, «bondisse» vers lui, le temps de la délivrance étant venu. Nos Sages précisent que notre libération future, en revanche, ne se fera pas à la hâte. Nous quitterons l’exil, comme annoncé disentils, par le prophète, «pas avec une hâte perdue, mais en ordre de marche, avec le Tout Puissant à notre tête». Cependant, même en Egypte, la libération n’aurait pas pu avoir lieu sans une préparation de notre part. Il nous a fallu déployer des efforts, relever des défis, afin de montrer que nous étions dignes du réveil venu d’en haut. Ces efforts et ces défis ont pris la forme du sacrifice pascal. Celui-ci ne s‘est pas traduit par un geste banal. Il a fallu en effet beaucoup de courage pour le réaliser, car il a consisté à abattre en présence des Egyptiens l’une de leurs divinités. Cet éveil réalisé ici-bas a fait naître celui de D-ieu làhaut. Comme l’ont formulés les rabbins «Vous tuerez le sacrifice pascal, et je tuerai, Moi, les premiers-nés d’Egypte». L’épisode de la sortie d’Egypte et fondamental pour tout juif croyant. Cependant, aujourd’hui, au 21émé siècle, nous vivons une ère moderne d’athéisme. Reconnaître D-ieu en ces années tumultueuses demande un effort tout particulier. Les miracles de la sortie d’Egypte apparaissent comme une vieille histoire. N’est-il pas plus facile, de nos jours, de voir Achêm à travers les prodiges de la nature, les merveilles du corps humain, de la vie animale et végétale, l’infinie complexité de l’astronomie, les multiples découvertes en biologique, physique et autres sciences?
Le prophète dit : «Levez vos yeux vers le ciel et observez : qui a créé cela? Dans le livre «Emouna Ou bitahone», le Hazone îch démontre clairement l’importance de l’observation de la nature. Elle seul nous permet en effet de percevoir la Présence Divine dans ce monde. Quel est dans ce cas là de nos jours, la
portée des miracles de la sortie d’Egypte? En quoi cet événement est-il actuel aujourd’hui encore? Si la sortie d’Egypte est mentionnée si souvent dans la Thora et nos prières, c’est qu’elle a un rôle fondamental dans les grands principes de la religion juive. Elle vient exprimer l’intervention de D-ieu dans le monde qui suit la Création. Le Maître du monde a créé notre planète et tout ce qu’elle renferme. Il l’a placée dans l’univers, et lui a attribué une certaine autonomie – c’est ce qu’on appelle les forces de la nature. Celles-ci donnent l’impression que la terre s’autogère, comme si tout ce qui s’y passe résultait des lois de la nature. Dans une révélation faite à Abraham notre patriarche au moment de «l’Alliance entre les morceaux», D-ieu lui dit : «A ses débuts, ce peuple devra vivre en terre étrangère, mais «Moi, le Tout Puissant le délivrera «d’une main forte et d’un bras étendu». C’est prodiges sont intrinsèquement liés à la sortie d’Egypte : ce sont eux qui la singularisent. Ils représentent en miniature le comportement divin dans le monde. D-ieu a voulu se dévoiler lors de ma Libération, il a voulu montrer, à la naissance du peuple juif, comment il dirigeait le monde. Pour le Ramban, ces miracles nous apprennent d’une part que les lois de la nature sont subordonnées à D-ieu. Il peut, à tout moment, rompre ces règles, et intervenir pour diriger le monde et ses habitants. La délivrance future qui est prévue au mois de Nissan, exige que nous nous y préparions sérieusement de notre côté. La seule manière de nous apprêter à la venue du Machiah, disent nos sages, est de réduire autant que nous le pouvons notre égoïsme, et de nous transformer en des «keli» des réceptacles qui soient prêts à accueillir la Lumière Divine. Bonne fête de Pessah Yvan Lellouche
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En Israël, des milliers de tablettes de Viagra commandées par Tsahal
C’était l’un des grands secrets de Tsahal qui a été révélé par la presse israélienne : des commandes très importantes de viagra sont faites tous les ans pour soigner les soldats qui auraient des problèmes
d’érection. On parle de milliers de tablettes commandées par l’armée. Un autre point révélé par la presse : les pilotes ne peuvent pas prendre de pilules avant un vol car la vision des couleurs est altérée.
Après 98 ans d’existence, Tsahal évacue la Base de Zrifin
Les pirates arabes promettent de soumettre Israël à un “holocauste électronique”
Les pirates arabes s’engagent lors des cyberattaques de dévoiler les détails des cartes de crédit des Israéliens et de perpétrer des attaques par e-mail ciblant des Juifs. Les pirates haineux promettent de soumettre Israël à un “holocauste électronique” le mois prochain. Les experts disent que les Israéliens pourraient s’attendre à voir les détails de leurs cartes de crédit en ligne,
l’augmentation des attaques par e-mail et des messages vers des téléphones privés cellulaires. Les attaques, promises pour le 7 avril, sont organisées par des hackers arabes. Le plus grand groupe de hackers à y participer, AnonGhost, est affilié au groupe de piraterie mondiale “Anonyme”, et s’est mis à attaquer Israël pour la troisième
année consécutive, a déclaré Daniel Cohen, chercheur associé à l’Institut israélien pour les études de sécurité nationale (INSS) du programme Cyber Warfare. “Ces groupes s’appellent “Anonyme”, mais en réalité les pirates responsables des actions sont pour la plupart du Moyen-Orient. Selon le colonel Gabi Siboni, chef du Programme de la sécurité Cyber INSS, “les défis terroristes face à Israël et l’Occident ne sont pas seulement physiques, mais aussi cybernétiques. Israël est confronté à ces menaces de chiite Hezbollah et du Hamas sunnite sur une base quotidienne “. “Ils sont de plus en plus sophistiqués. Il n’y a aucun doute que le moment venu, les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux devront faire face aux mêmes menaces qu’Israël de ces groupes ainsi que de ISIS (Etat islamique), s’ils ne le sont pas déjà.” Coolamnews.com
Semaine historique pour l’armée israélienne. Zrifin : la base militaire de Tsahal va être fermée et les soldats de Tsahal vont être évacués dans le Negev. Plus de 60 000 logements vont être construits. LE SAVIEZ-VOUS ? JSS News : «L’armée israélienne est propriétaire de biens immobiliers de grande valeur. En 2013 on apprenait que l’armée allait vendre des terres à Tel-Aviv, ainsi que celles de la base militaire de Tzrifin. Neuf dunams de terre dans le centre de Tel-Aviv (à la Kyria), là ou se situe le siège du Ministère de la Défense, seront vendus à des promoteurs pour faire place à des appartements.
L’armée a prévu depuis quelques années de déplacer la plupart de ses opérations du centre de Tel Aviv vers Beersheva. Ces installations sont déjà en cours de construction, et le premier ensemble de bureaux a été inauguré.. Sur la terre de la Kyria, devrait être construit le plus haut gratte-ciel d’Israël: 80 étages. La construction de l’immeuble est prévue pour commencer en 2015. Le reste de la zone Kirya ne sera probablement évacué d’ici 2020, a indiqué l’armée . On estime que l’armée est propriétaire de terres d’une valeur de 17 milliards d’euros». Avi Retschild – JSSNews
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Tunisie attentat du musée: Le chef du groupe terroriste a été arrêté
Le Secrétaire d’Etat du ministère de l’Intérieur vient d’annoncer la capture du chef du groupe terroriste qui a causé la mort de 21 personnes lors de l’attentat du Musée du Bardo. Le terroriste tentait de fuir.
tique, de l’approvisionnement en armes et en explosifs; la troisième dédiée à l’action appropriée; la quatrième en charge de filmer l’attaque et le mettre sur le internet pour la phase à des fins de propagande en vu de recruter de nouveaux terroristes.
Les autorités tunisiennes ont arrêté le chef de la cellule terroriste responsable de l’attaque sur le Musée du Bardo . C’est ce qu’a déclaré Rafik Chelli, secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur, au journal « Al Maghreb ». Selon le secrétaire d’État le groupe terroriste serait composé de 16 personnes, dont au moins deux tunisiens qui sont rentrés sur le territoire après avoir participé à des combats en Syrie aux côtés de djihadistes.
Le troisième kamikaze toujours en fuite Lors de l’assaut, les forces spéciales tunisiennes ont abattu deux terroristes appartenant au troisième groupe « action », Kachnaoui et Yassine Jaber Labidi, tandis que le troisième membre du groupe terroristes est toujours recherché. Il s’agirait de Maher Bin Al-Moulidi Al-Qaidi qui est toujours en fuite, même si sa participation directe à l’attaque n’est pas encore certaine.
La cellule terroriste Plus précisément, il s’agirait du leader du groupe terroriste qui a été arrêté par les autorités tunisiennes. Il est tunisien et réside habituellement en Belgique. L’évolution de l’enquête montre que la cellule terroriste, qui a organisé l’attaque il y a une semaine, serait la brigade OKBA qui avait déclaré faire allégeance il y a quelques mois à l’État islamique (Isis), après avoir été liée à Al-Qaïda au Maghreb. Cette cellule serait composé d’une vingtaine de terroristes dont certains ont déjà été arrêtés ou identifiés. Cette cellule serait alors divisée en quatre groupes distincts: le premier avec pour rôle l’identification des objectifs et la récolte d’informations utiles; le deuxième en charge de la logis-
La police tunisienne a saisi certains éléments filmé lors de l’action et destinés à être mis sur les pages de propagande du groupe Okba Ibn Naftaa. « Le monde est Bardo » Dimanche Tunis accueillera une manifestation internationale contre le terrorisme. Le slogan sera « Le monde est Bardo. » De nombreuses personnalités internationales sont attendues à Tunis pour cet événement dont le président François Hollande. « Le monde est Bardo » veut être un message fort afin d’affirmer la volonté de la Tunisie à surmonter les événements et à vaincre le terrorisme. © Christian De Lablatinière pour Europe Israël News
Coupe du monde 2022- Qatar : Les milliers d’esclaves du chantier de la Coupe du monde
Dans le collimateur des média et de l’association des victimes de crimes économiques (Sherpa), n’est autre que le pays hôte de la Coupe du monde de football en 2022 à savoir le Qatar et la société Vinci qui a raflée la majorité des marchés de la construction BTB dans l’ensemble des sites .
Les conditions de travail sur les chantiers qataris du Mondial 2022 défraient la chronique depuis que plusieurs médias et associations humanitaires ont commencé à tirer la sonnette d’alarme sur le nombre d’accidents mortels sur les chantiers. On estime d’ailleurs qu’au rythme actuel, près de 4000 ouvriers, originaires pour la plupart du Pakistan, d’Inde ou du Nepal, pourraient trouver la mort d’ici 2022. Plus globalement, les ouvriers sont souvent maintenus dans une situation de servitude, contraints de vivre et travailler dans des conditions terribles sans possibilité de protester ni de partir puisque leurs passeports sont confisqués d’entrée par les employeurs.
Plusieurs centaines de travailleurs meurent chaque année par accident ou d’épuisement. «Dix à douze heures de labeur quotidien, 66h hebdomadaires par des températures pouvant atteindre 50 degrés et des salaires de misère, 700 riyals soit 176euros par mois, souvent versés en retard, dortoirs sordides, syndicats et grèves interdits. Ils sont près d’1 million de forçats sur le chantier de la coupe du monde. A Riyad, à Abou Dhabi ou à Doha, le travailleur immigré est enchaîné à son employeur par la loi du sponsor, qui lui interdit de vendre sa force de travail à plus offrant. Mais comble de l’ironie, en décrochant la timbale du Mondial à coup de «bakchich», le Qatar s’est placé de lui-même sous les projecteurs des médias et des organisations de défense des droits de l’homme». La société Française Vinci est l’entreprise européenne la plus présente sur place. Elle emploi plusieurs milliers de travailleurs migrants directement ou à tra-
vers de nombreux sous traitants. L’action de l’association Sherpa permettra d’ouvrir une brèche et marquera ainsi le début de la fin des violations des droits humains par des multinationales au Qatar. Ce scandale vient s’ajouter à celui de l’attribution très contestable de cette coupe du monde au Qatar. D’ailleurs Joseph Blatter 79 ans, le sulfureux président Suisse de la Fifa, a passé une dure journée mardi dernier au Congrès de l’UEFA à Vienne, puisque ses challengers à la présidentielle s’y sont exprimés, parfois incisifs, à la tribune, en sa présence. Un livre intéressant est sorti y il a quelques mois par Vanessa Ratignier et Pierre Péan, «Une France sous influence. Quand le Qatar fait de notre pays son terrain de jeu», aux éditions Fayard. Mais autant le dire franchement, qui peut résister aux dollars des Cheiks, ces nouveaux «Pharaons» du Moyen Orient? YLellouche
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Nomination de Paul Amar à la Direction Menaces de mort à l’encontre des policiers « La France, on de l’Information d’i24 News rédactions pour permettre à la chaîne de renforcer sa conquête des publics français et internationaux.
La chaîne d’Information i24news annonce l’arrivée de Paul Amar. La mission de plusieurs mois, confiée à Paul Amar, constitue une nouvelle étape pour la chaîne. Paul Amar mettra sa longue expérience télévisuelle et son savoir-faire au service des
Pour Frank Melloul, PDG de la chaîne : “le choix de Paul Amar, journaliste unanimement reconnu, témoigne de la volonté d’i24news de poursuivre son développement éditorial.” Les rédactions d’i24news sont constituées de plus de 150 journalistes de 35 nationalités. Le dialogue, le débat et le pluralisme sont au cœur de l’identité
de la chaîne.
i24news, créée en juillet 2013, est une chaîne d’information internationale en français, en anglais et en arabe. i24news est diffusée aujourd’hui sur les réseaux satellites et cablés dans près d’un milliard de foyers à travers l’Europe, l’Asie, l’Afrique et le Moyen-Orient,. i24news est, par ailleurs, disponible dans le monde entier sur internet www.i24news.tv ainsi que sur application pour tablettes et smartphones.
Sammy Gozhlan : « LE BNVCA ne laisse rien passer ! » Depuis 15 ans, le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme lutte contre tout acte, parole ou diffusion d’idées à caractère antisémite. Bien connu désormais de la population, des médias comme de la Communauté, son Président, Sammy Gozhlan lutte sans relâche pour que chaque dossier traité trouve son règlement
Près de mille dossiers. C’est le chiffre, considérable, si l’on tient compte de la taille de la communauté juive, par rapport à la population française (moins de 1% de la population), de cas que traite le BNVCA chaque année. « Aucun sujet n’est indigne d’intérêt, précise son Président, Sammy Ghozlan. A chaque fois qu’une victime saisit ou alerte le BNVCA, nous l’accompagnons et tentons de l’aider dans ses démarches pour compenser le préjudice subi, trouver lorsque faire se peut, des solutions, et surtout faire reconnaître le statut de victime et le caractère antisémite de l’agression. » Car souvent, c’est la lassitude,
teinté de découragement ou d’incapacité à faire entendre leur voix qui désarçonnent les victimes. « Un graffiti dans un couloir d’immeuble, une insulte, une agression, tous les dossiers sont pris au sérieux » Et traités avec le plus grand sérieux, surtout. Reconnu par les forces de l’ordre comme par les médias nationaux et internationaux, le travail de fourmi colossal qu’effectue le BNVCA est une source précieuse d’information. « Nous ne laissons rien passer, si les faits sont avérés. Mais nous sommes aussi les premiers à limiter l’emballement médiatique, lorsque nous pensons que le caractère antisémite des faits n’est pas prouvé. » En revanche, le BNVCA ne se voile pas non plus la face et sait reconnaître l’antisémitisme qui avance masqué. « Sous couvert d’antisionisme, désormais,
la parole antisémite s’est libéré, poursuit Sammy Ghozlan. Nous avons été les premiers, par exemple à faire des procès à Dieudonné. Nous continuons d’ailleurs en ce sens. Nous prouvons, à chaque fois que des actions sont menées sous la bannière antisioniste à nous élever contre, car nous avons fait la preuve qu’elles suscitaient, immanquablement, de la haine dont la communauté juive a fait invariablement les frais. » Dernier fait d’arme en date, l’annulation d’une conférence dans le cadre d’une université parisienne sobrement intitulée : Conférence-débat « Israël apartheid ? Boycott. « Le boycott, indique Sammy Ghozlan est une arme insidieuse et délictueuse, c’est un délit puni par l’article 225 du code pénal. Partant, on ne peut laisser des délinquants mobiliser des universités parisiennes pour accomplir leurs méfaits ! »
Monoprix, entre consternation et embarras
L’enseigne est au cœur de la tourmente depuis une semaine et s’en serait bien passé ! A la réception de sa livraison de marchandises, un client d’un magasin parisien a trouvé, au fond de ses sacs, un prospectus appelant au boycott de tous les produits israéliens distribués par le supermarché. « Oh Monoprix, vous n’avez pas honte, interpelle-t-il le magasin sur les réseaux sociaux. Sa lettre ouverte,
photo à l’appui, a bien sûr, suscité l’indignation sur la toile. Et l’emballement est tel que la clientèle juive, en colère, appelle elle aussi au boycott de l’enseigne. « Une démarche contre-productive, tempère Sammy Ghozlan. Dans cette affaire le BNVCA a été prévenu et saisi. Monoprix prend l’histoire très au sérieux et mène l’enquête pour savoir d’où vient l’initiative. » Ce n’est, bien évidemment, assure la direc-
va tous l’avoir à la kalach »
tion qui a présenté toutes ses excuses, une initiative de l’entreprise. Alors qui ? Un livreur mal intentionné, un employé de l’enseigne animé d’une passion militante ? « Plutôt que de boycotter les magasins, qui prennent l’affaire au sérieux, mieux vaut au contraire, s’y rendre, réclamer les marchandises en provenance d’Israël et les acheter. C’est la méthode la plus efficace pour lutter contre le boycott. »
Un contrôleur SNCF passé à tabac et menacé de mort par 3 « jeunes » qui menacent des policiers.
France, on va tous l’avoir à la kalach« , a indiqué à l’AFP le procureur de Valenciennes François Pérain.
Trois jeunes sont passés en comparution immédiate lundi à Valenciennes (Nord) après l’agression d’un contrôleur samedi, qui a perturbé le trafic dans la région après le droit d’alerte exercé par des agents SNCF, a-t-on appris de sources concordantes.
Le contrôleur agressé doit observer « une incapacité totale de travail de trois semaines à la suite de fractures aux côtes« , at-il précisé.
A 6H38, un contrôleur avait remarqué plusieurs individus se présentant ivres à l’embarquement et leur avait demandé leur billet, mais la discussion avait tourné court: ces jeunes gens s’étaient rués sur le contrôleur et l’avaient passé à tabac, usant de gaz lacrymogène et lui cassant des côtes, a rapporté à l’AFP un porte-parole de la SNCF, confirmant une information de La Voix du Nord. Un des agresseurs a proféré des menaces de mort à l’encontre des policiers et aussi crié « la
Les trois individus interpellés, âgés de 19, 20 et 23 ans, doivent être jugés en comparution immédiate lundi à 13H30, a-t-on appris de même source. Le trafic est revenu à la normale à 17H00, après qu’il y a eu « 18 trains touchés » par le mouvement, a indiqué un porte-parole de la communication régionale de la SNCF. « En début de semaine prochaine, une réunion va avoir lieu à la sous-préfecture de Valenciennes pour évoquer le sujet de la sécurité en gare de Valenciennes« , a précisé ce porte-parole.
La Fondation Paris Saint-Germain a convié uniquement de jeunes étudiants palestiniens
En voyage scolaire dans l’Hexagone, de jeunes palestiniens ont eu droit à une sortie pas comme les autres ce lundi. Présents à Paris dans le cadre d’un échange avec un établissement de la capitale, ces collégiens originaires de Naplouse ont profité de leur matinée pour se rendre au
Parc des Princes. Conviés par la Fondation Paris Saint-Germain, ces enfants ont ainsi pu découvrir les coulisses de l’enceinte parisienne le temps d’une visite privée. Espaces hospitalités, vestiaires et bien sûr la pelouse : rien n’a échappé aux flashes de leur appareil photos.
L’information en provenance d’Israël Edition Pessah 5775
Vote FN : «un cri dans le désert politique»
Le FN progresse dans les urnes comme le souligne le premier tour des départementales. Au-delà des clichés, Frédéric Saint Clair analyse les motivations profondes de ce vote. Le vote Front National est de nouveau au cœur des questionnements en cette période d’élections départementales. Au-delà des résultats sortis des urnes et des débats sur une éventuelle progression ou régression du vote FN, une question se pose: Qui vote FN? Et surtout, pourquoi? Les partis de gouvernement, UMP et PS, considèrent cet électorat en potentielle augmentation comme un enjeu de plus en plus central. En revanche, le regard qu’ils portent sur lui ne varie pas, ou peu. Les électeurs FN sont, à l’exception d’une base supposée à peu près stable dans le temps, considérés comme des déçus de la politique, des contestataires ayant décidé d’envoyer un message aux partis traditionnels (messages que ces derniers peinent à entendre), des «anti-système» qui ont fait du «votre contre» le leitmotiv de leur engagement politique. Mais la segmentation du vote FN est-elle réellement si tranchée? N’y a-t-il personne entre ceux qui adhèrent massivement aux idées du Front National et ceux qui, sans y adhérer, estiment que l’offre politique actuelle impose un tel choix, et s’y rallient par défaut? Et si la part variable de l’électorat FN était constituée de personnes pour qui ce parti politique incarnait une forme d’espoir face à une modernité politique d’où il est de plus en plus absent? Un sauf conduit hors des barrières étouffantes de leur quotidien? Et si le FN jouait désormais en matière de psychologie politique le même rôle que le Loto dans l’économie domestique? Celui de générateur d’espérance? De sparadrap psychologique?
À ceux qui ne comprennent pas pourquoi la loterie nationale, considérée comme un impôt sur la pauvreté, rassemble tellement de gens, il faut rappeler ce que c’est encore qu’au XXIème siècle, de n’avoir aucun espoir d’ascension sociale. Il faut expliquer combien il peut être humiliant de ne jamais pouvoir emmener ses enfants en vacances, de n’être pas à même de les vêtir comme ils le souhaiteraient, de ne pas leur offrir l’éducation et l’environnement social qu’ils mériteraient. De ne pas pouvoir incarner cet amour que l’on éprouve pourtant si fortement à leur égard. Ce que c’est que de devoir répéter jour après jour: «Non, je ne te l’achèterai pas, parce qu’on n’a pas d’argent.» Chaque individu qui joue au Loto sait qu’il n’a pour ainsi dire aucune chance de remporter la timbale. Il sait qu’il joue à perte, mais sa survie psychologique est à ce prix. Il reste au moins un espoir… Et c’est grâce à cet espoir, aussi infime soit-il, qu’il trouve la force de se lever chaque matin, de supporter la fatigue du jour et les angoisses de la nuit. De la même façon, pour comprendre la psychologie politique de cette frange de l’électorat FN, il faut s’imprégner de ce que sont les quartiers sensibles, ces «cités où les délinquants défient la loi» comme le titrait récemment un article du Figaro. Il faut comprendre ce que deviennent même certains quartiers des centres villes où il faisait bon vivre naguère et qui aujourd’hui inspirent l’insécurité. Il faut comprendre ce que cela signifie de subir la pression du travail toute la journée et d’être confronté à une autre pression, menaçante, parfois dangereuse, psychologiquement fragilisante, en rentrant chez soi, en allant faire ses courses, en promenant son chien, en allant chercher ses enfants à l’école. Il faut connaître ces halls d’immeuble qui, chaque matin et chaque soir, outre la crasse,
les graffitis et l’odeur de pisse, vous plongent dans cette atmosphère inquiétante, trouble, face à ceux qui l’incarnent. Il faut comprendre également la vague d’éthnicisation qu’ont subi certains quartiers au sein desquels les autochtones font désormais figure d’étrangers. Le sentiment d’isolement. Le sentiment que ce grand remplacement auquel ils refusent intellectuellement d’adhérer prend forme néanmoins autour d’eux, ne serait-ce que par la disparition progressive des repères républicains, par la déconnexion entre leur quotidien et celui, conté par leurs grands-parents, d’il y a un demi-siècle. Ce segment de l’électorat FN n’est vraisemblablement pas dupe des petites phrases, des promesses intenables, de l’incapacité de ce parti à gouverner efficacement. Le fait est qu’il n’est pas dupe non plus de l’incapacité des autres partis politiques à résoudre les problèmes de la société, malgré les promesses réitérées à chaque élection depuis des décennies. Il ne vote pas FN pour donner une leçon à l’UMP et au PS, pas plus qu’il ne vote FN parce qu’il adhère à ses idées. Il vote FN parce que sa survie psychologique est à ce prix. Le vote FN n’est donc pas, pour ce segment de l’électorat, un acte politique, mais un remède psychologique. Il vote FN non comme une protestation anti-système, non comme une adhésion philosophico-politique aux thèses héritées du maurrassisme, mais comme un cri, de détresse, parfois de désespoir, comme un cri dans ce désert politique au sein duquel la modernité nous a tous plongés. Ils déposent un bulletin dans l’urne comme ils valident leur ticket chez le buraliste, en espérant, en se disant: pourvu que mon quotidien change, non seulement le mien, mais celui de ma femme, de mes enfants, de mes parents. Pourvu qu’on sorte de cet enfer. Ils ont cette conscience aigüe qu’ici-bas nous n’avons qu’une vie et qu’elle est en train de filer, mais qu’autour d’eux rien ne change, toujours la même misère, et l’insécurité, et l’insalubrité. Ils votent comme ils jouent au Loto, gardant espoir, mais sans grande illusion… Frédéric Saint Clair lefigaro.fr
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Netanyahou envoie son Ministre en France pour le Dossier Nucléaire
Et si la France était un véritable ami d’Israël ? IsraelValley n’en a jamais douté. Alors qu’il y a quelques mois une crise couvait entre la France et Israël il semblerait que les temps changent à vive allure. Simple rappel. C’était fin 2014 : «Le gouvernement israélien a convoqué l’ambassadeur français après le soutien apporté par Paris au projet de résolution palestinien qui vient d’échouer au Conseil de sécurité de l’ONU, a indiqué le porte-parole de la diplomatie israélienne aujourd’hui. Patrick Maisonnave doit être reçu vendredi au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem, a dit Emmanuel Nahshon. “Le ministère lui a demandé de venir pour expliquer le vote de la France”, a dit le porte-parole. Le soutien français à la démarche palestinienne “a entraîné déception et perplexité
côté israélien”. Une délégation israélienne qui comprend notamment le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre, Yossi Cohen, et le ministre des Renseignements, Youval Steinitz était dimanche à Paris. Selon i24News : “Les Etats-Unis sont nos meilleurs amis, les plus crédibles, mais lorsque la sécurité nationale d’Israël est en danger et qu’il est possible qu’un accord permette à l’Iran de produire un armement nucléaire qui nous menace, nous n’avons pas le droit de nous taire, même au prix d’une certaine tension”, a ajouté M. Steinitz qui n’a donné aucune précision sur l’identité des responsables français qu’il allait rencontrer. http://www.lorientlejour.com
Justice : Israël extrade un Français L’escroquerie avait tourné au drame. Israël a extradé jeudi soir vers la France un Franco-Israélien qui avait fui une condamnation à 20 ans de prison pour avoir provoqué la mort d’un homme dans une tentative d’escroquerie à l’assurance, a indiqué vendredi le ministère israélien de la Justice. Thierry C., 50 ans, avait été condamné par contumace en juin 2006 par la Cour d’assises des Bouches-du-Rhône à 20 ans de prison pour destruction de biens par des moyens dangereux ayant entraîné la mort. “En danger en France” Cet ancien vendeur de vêtements avait été reconnu cou-
pable d’avoir incendié un entrepôt à Marseille en 2002 pour escroquer son assureur et d’avoir ainsi causé la mort d’un homme habitant dans le même bâtiment. Il avait trouvé refuge en Israël après les faits et était devenu citoyen israélien en 2006. Depuis 2002, il faisait l’objet d’une demande française d’extradition. Son avocat, Me Mochdehai Tsivin, a vainement fait appel de la décision israélienne d’extradition. Il faisait valoir que son client serait en danger en France en raison de “l’islamisation et de la violence en prison” et du “harcèlement des juifs dans les prisons françaises”.
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Transports ferroviaires en Israël : la privatisation se poursuit
La société israélienne des Chemins de fer lève des fonds à la Bourse de Tel Aviv ; une autre étape dans la privatisation de l’entreprise publique. La privatisation des entreprises publiques touche aussi les Chemins de fer israéliens Il y a quelques jours, “Rakevet Israel” (ou “Israel Railways” en anglais) a levé des fonds à la Bourse de Tel Aviv ; autrement dit, des investisseurs privés entrent dans le capital de l’entreprise publique. Le processus de privatisation des chemins de fer semble inéluctablement lancé. DOUZE ANNÉES DE RESTRUCTURATION C’est en 2003 que le gouvernement israélien a décidé de restructurer l’Autorité des Ports et des Chemins de fer, qui dépendait alors du ministère des Transports, pour créer deux sociétés publiques indépendantes de type commercial. Cette séparation avait pour objectif de faciliter la privatisation future du secteur des transports (ferroviaire et maritime). Douze ans après sa création, la société des Chemins de fer israéliens a fait son entrée à la Bourse de Tel Aviv. Il y a quelques jours, elle a demandé à lever 1 milliard de shekels : une partie des obligations est assortie d’un taux intérêt fixe de 1,24%, alors qu’une autre tranche fut proposée au taux indexé de 0,6%. UNE OFFRE QUATRE FOIS SUPÉRIEURE À LA DEMANDE Le succès fut immédiat : la société des Chemins de fer a reçu quatre fois plus d’offres de fonds qu’elle n’en demandait. Au total, les propositions d’achat de ses obligations ont totalisé un montant de 4 milliards de shekels. Les acheteurs ont été principalement des investisseurs
institutionnels comme les assurances Harel et Phoenix, et les maisons d’investissements IBI et Excellence.
Quelle est la première ville exportatrice d’Israël ?
En revanche, d’autres investisseurs inattendus ont fait des offres d’achat comme Cellcom (télécommunications), Dan Proper (le patron du groupe agroalimentaire Osem), le kibboutz Sassa et le publiciste Ilan Shiloah. UN CHIFFRE D’AFFAIRES EN HAUSSE Selon le directeur des Chemins de fer Boaz Zaffrir, « les fonds levés seront utilisés pour élargir et améliorer les infrastructures, et notamment la ligne de chemin de fer du Néguev (Beer-Sheva – Ashkelon), le train à grande vitesse qui reliera Tel Aviv à Jerusalem, et d’autres projets d’électrification ». Durant les neuf premiers mois de 2014, les Chemins de fer israéliens ont réalisé un chiffre d’affaires de 2,5 milliards de shekels ; le bénéfice de fonctionnement de l’entreprise s’est monté à 1,5 milliard de shekels, contre une perte de 175 millions de shekels en 2013. Jacques Bendelac (Jérusalem)
Le ministère de l’Économie publie un rapport inédit sur la répartition géographique des entreprises exportatrices d’Israël: Petah Tikva est en tête. Beaucoup de surprises dans la liste inédite que vient de publier le ministère de l’Économie à Jérusalem. D’abord, c’est la première fois qu’un classement des villes israéliennes est réalisé selon leur part dans les exportations israéliennes. Ensuite, les villes qui arrivent en tête de liste ne sont pas forcément celles que l’on s’attendait à voir. PETAH TIKVA EN TÊTE La ville de Petah Tikva arrive en tête du classement : les entreprises qui sont sur son territoire municipal ont exporté pour 17,2% des exportations israéliennes de marchandises et services (diamants exclus).
L’usine Intel, fraîchement installée à Petah Tikva, y est sans doute pour quelque chose, mais elle n’est pas la seule : la ville compte 1.539 entreprises exportatrices parmi lesquelles 4 exportent plus de 100 millions de dollars par an. TEL AVIV DERRIÈRE HAÏFA ET ASHKELON Derrière Petah Tikva, arrivent les villes de Haïfa (15,6% des exportations israéliennes) et d’Ashkelon (12,7% des exportations israéliennes). Tel Aviv n’arrive qu’à la quatrième place au classement du ministère de l’Économie, avec 10,2% “seulement” des exportations israéliennes. Au 5e et 6e rang, figurent respectivement Beer-Sheva (7,9% des exportations israéliennes) et Rehovot (6,7%). Vient ensuite Jérusalem dont les entreprises
contribuent pour 5,6% des exportations du pays. LES GRANDS INDUSTRIES DANS LE NORD Le rapport du ministère de l’Economie fait une autre révélation : les grandes sociétés exportatrices (c’est-à-dire qui exportent plus de 100 millions de dollars par an) sont plus nombreuses dans le Nord et dans le Sud, que dans le centre d’Israël. Ce déséquilibre géographique s’explique par le fait que les industries exportatrices nécessitent d’importants investissements qui ne sont pas toujours réalisables dans le centre du pays en raison de la forte densité de population : il s’agit, notamment, des industries chimiques, des Raffineries de pétrole et des industries lourdes. Jacques Bendelac (Jérusalem)
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Et si Israël construisait « les îles Menorah » ?
Un nouveau projet visant à étendre les zones d’habitations en Israël a été mis en ligne sur internet: « les îles Menorah » .
si que les nouvelles infrastructures et les routes détruisent les habitats naturels de toutes sortes de vie sauvage.
Israël est un très petit pays. La plupart de ses citoyens vivent dans l’étroite bande de terre connue sous le nom de Gush Dan (la grande région de Tel Aviv). Même avec des projets de construction massids dans tout le pays, le prix des appartements en Israël a grimpé en flèche au cours des dernières années.
Le projet Îles Menorah est une idée pour un complexe de neuf îles artificielles au large des côtes d’Israël. Ces îles seraient disposés sous la forme d’un candélabre, représentant l’objet pour lequel le complexe est nommé. Sept de ces îles artificielles seraient des zones résidentielles, et des instituts d’enseignement supérieur.
Il y a aussi l’impact écologique de la construction continue dans le pays, principalement désertique. Les écologistes estiment que les nouveaux bâtiments ain-
Sur chacune des îles il y aurait un centre de recherche particulier. Chaque île artificielle aurait une haute tour en son centre,
L’ensemble du complexe serait créé selon des technologies vertes, avec par exemple des générateurs d’eau atmosphérique, des panneaux solaires et des éoliennes… Sans parler des méthodes de recyclages de dernières technologies pour réduire les déchets. Ce plan n’est pour l’heure qu’un rêve… Mais en Israël, on sait où les rêves peuvent mener ! Avec Jewish Business News
rée festive au cours de laquelle les Juifs du monde entier sont réunis en famille pour célébrer la sortie d’Egypte, peut en séduire certains: dattes, pommes, noix, cannelle et jus de raisins (vin selon certaines traditions). Pour 20 shekels, les Israéliens peuvent depuis cette semaine se procurer cette pate en version glacée. La nouvelle saveur, très appréciée selon les témoignages foisonnants sur les réseaux sociaux, n’a pourtant pas réjoui les papilles des plus jeunes.
En effet, à la grande sur-
prise de ses consommateurs, Ben&Jerry’s a dévoilé sa glace saveur Harrosset, cette “spécialité” du repas de la Pâque juive, au goût considéré comme “étrange” pour beaucoup, et souvent abominé par les enfants. La recette basique de ce met qui constitue un pilier de cette soi-
Une Possible Augmentation de la TVA en Israël au Profit de la Suppression des Taxes Municipales?
avec une place publique qui serait réservé à l’échange d’idées et à encourager la conversation entre les résidents et les visiteurs.
Ben&Jerry’s Présente en Israël sa Crème Glacée version Pessah, au Harrosset
La saveur originale n’a pas convaincu tout le monde, les enfants ne semblent pas séduits. Elle peut à priori surprendre, mais il est certain que la célèbre marque de glace, très populaire en Israël, sait se renouveller.
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Selon un test effectué sur les 7 à 18 ans, une seule bouchée suffisait à provoquer chez eux un “pas bon” simple et rapide. La réaction générale à la question “voyez-vous cette glace remplacer le dessert de Pessah” fut unanime :“non merci”, répond la majorité. http://www.i24news.tv
Une semaine après les élections législatives israéliennes des sujets brûlants, alimentant le débat électoral comme la TVA et les taxes municipales, reviennent au front de l’actualité. Le nouveau gouvernement devra examiner lorsqu’il sera formé, un plan proposé par un groupe de travail constitué des représentants des ministères des finances, de l’intérieur et de la construction, sur la taxe municipale. Celle-ci serait diminuée, voir annulée, en contrepartie de l’augmentation de la TVA. Fortement contestée en Israël, taxe municipale est due par chaque propriétaire à la ville et se calcule en principe en fonction de la superficie de l’immeuble. Néanmoins, sa structure et sa méthode de calcul présentent de nombreuses distorsions soulevant des protestations en Israël. Beaucoup de municipalités sont incapables de collecter la taxe auprès des résidents. Certains ne la payent pas, mais utilisent les facilités offertes la ville. A l’inverse d’autres s’acquitteraient d’une taxe extrêmement élevée sans profiter pour autant des services offerts par la municipalité. C’est le cas par exemple d’un couple âgé, vivant seul, qui a la même taxation que lorsque qu’il habitait avec ses enfants. La taxe municipale est aussi critiquée pour sa méthode de calcul qualifiée d’obsolète par
le Docteur Henryk Rostowicz, expert en droit fiscal. Plusieurs associations des propriétaires de certaines villes témoignent des incohérences de cette taxation. Un des cas les plus fréquents est celui d’un propriétaire d’un appartement modeste qui serait taxé du même montant que s’il habitait dans un luxueux logement. Pour Henry Rostowicz, cette situation résulte d’une méthode de calcul historique de la taxe qui ne conviendrait pas à la réalité du marché de l’immobilier actuel. Pour résoudre ces difficultés, deux mesures sont envisagées par le groupe de travail chargé du dossier. La première solution serait de supprimer la taxe municipale pour mettre fin aux distorsions, et de la remplacer par une taxe qui serait prélevée par le gouvernement. Pour l’ancien ministère des finances, il faudrait augmenter la TVA de 2,5% pour arriver à supprimer les taxes municipales. La seconde solution serait de donner plus d’importance à la situation personnelle des résidents taxés (taille de la famille, superficie du logement, revenu …). Alors que les pronostics affluent sur le futur gouvernement, celui-ci est attendu de pied ferme par les israéliens sur ce sujet. © Copyright of Globes Publisher Itonut (1983) Ltd. 2015 http://www.globes.co.il
L’information en provenance d’Israël
POLITIQUE
Edition Pessah 5775
Devant les arabes du Likoud, Netanyahou s’excuse. Est-il sincère ? Benyamin Netanyahou a pré- à aller voter. «Le pouvoir de la affirmé lundi Ayman Odeh à la senté ses excuses pour avoir dénoncé le «danger» de la mobilisation massive des Arabes israéliens aux élections législatives du 17 mars, qu’il a remportées. Dans 20minutes.fr : «Je sais que mes déclarations la semaine dernière ont offensé certains citoyens israéliens et des membres de la communauté des Arabes israéliens. Cela n’a jamais été mon intention. Je présente mes excuses pour cela», a dit Benyamin Netanyahou. Ces propos, tenus lors d’une rencontre avec des Arabes israéliens à Jérusalem, ont été diffusés par les télévisions. «Les électeurs arabes arrivent en masse aux urnes» Quelques heures avant la fermeture des bureaux de vote, Benyamin Netanyahou avait lancé un appel pour inciter les partisans du Likoud, son parti,
droite est en danger. Les électeurs arabes arrivent en masse aux urnes. Les associations de gauche les amènent avec des autobus», avait-il dit.
Le président américain Barack Obama avait critiqué ces propos: «Ce genre de rhétorique est contraire à la plus pure tradition israélienne.» Ayman Odeh, le numéro un de la liste arabe qui a obtenu un record de 13 sièges sur 120 aux législatives, a rejeté les excuses de Benyamin Netanyahou. «Netanyahou ne peut pas être sincère»; «Elles ne sont pas acceptables car Benyamin Netanyahou prévoit non seulement de faire voter des lois racistes, mais avec ses déclarations, il a contesté le droit élémentaire des arabes israéliens à aller voter pour la Knesset», le Parlement, a
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deuxième chaîne de télévision privée. «Netanyahou ne peut pas être sincère alors qu’il n’a pas invité les représentants légitimes qui ont obtenu plus de 90% des voix de la communauté arabe pour présenter ses excuses», a-t-il ajouté. Selon la deuxième chaîne de télévision, les Arabes israéliens reçus lundi par Benjamin Netanyahou faisaient partie de la minorité de cette communauté, qui est favorable au Likoud. Les Arabes israéliens, descendants des 160.000 Palestiniens restés sur leur terre après la création de l’Etat d’Israël en 1948, représentent environ 20% de la population israélienne. http://www.20minutes.fr/
Il est temps pour la gauche israélienne d’accepter la démocratie ! gens sont allés voter ne serait-ce que pour dire que personne ne peut parler en leur nom et piétiner leur culture et coutumes. Choisir le Likoud était une sorte de protestation contre le lavage de cerveau et le mépris du festival « en finir avec Bibi ».
Je n’ai pas fait la fête sur la place mythique de la ville. Je n’ai pas vidé de bouteille de champagne non plus. Malgré le grand soulagement que j’ai éprouvé en voyant le résultat des élections, je n’étais pas au comble de la joie. J’étais heureuse de constater que les électeurs israéliens avaient fait un choix clair et que le chaos était enfin terminé. Le public israélien a choisi la droite.
stratège politique Eyal Arad. Le journal satirique, “Israël demain”, lancé par Arad pour se moquer d’Israel Hayom, le quotidien gratuit pro-Netanyahou, avait publié des photos de Netanyahou disant au revoir à la résidence officielle. Mais cette nouvelle majorité, inventée par Arad, s’est avérée être non seulement imaginaire mais aussi totalement déconnectée de la réalité.
Si les Israéliens avaient voté pour la gauche, la place Rabin se serait remplie de gauchistes célébrant leur victoire. Mais la place, qui avait été réservée d’avance pour les festivités, est demeurée vide et l’alcool a plutôt servi à noyer le chagrin.
Depuis des années, les résidents de la “bulle” de Tel Aviv, entre leurs vacances à Paris et Manhattan, s’opposent au peuple opprimé dans sa lutte pour Sion. Des militants confiants et condescendants, des journalistes, des politiciens et des publicistes ont parlé au nom du peuple alors qu’ils en étaient profondément déconnecté. Les
Cette célébration de mauvais goût était déjà prévue par le
Pour autant, tout le monde n’est pas déconnecté. Dans la bulle de Tel Aviv, qui comprend les médias, il y a aussi des gens vertueux et professionnels, mais la campagne les a mis de côté et ce sont les hipsters qui ont donné le ton. Ils sont seulement en mesure de voir la pénombre et la laideur. Pour être honnête, il y a eu un moment où je me suis aussi demandée si ce ne serait pas une bonne chose, après tant d’année au pouvoir pour la droite, que la gauche porte le fardeau de la gouvernance sur ses épaules. Nous aurions pu voir si la gauche peut faire autre chose que pleurnicher. Nous aurions pu voir s’ils auraient résolu comme par magie la bulle immobilière, changé la société en une société bienveillante et compatissante et, évidemment, réalisé la paix au Moyen-Orient, avec ou sans l’Etat islamique. Il n’y aurait plus eu d’excuses ni personne à blâmer. Ca n’aurait plus été à cause de Bibi et de Sara, des ultra-orthodoxes et
des résidents des implantations. Dans un moment de faiblesse, je me suis permise de fantasmer sur un hiatus de quatre ans de tout ce discours de gauche.
Le discours de haine lors de la campagne électorale, il faut le dire, n’a pas été le domaine exclusif de la gauche. La droite a contribué à cette atmosphère. C’est pourquoi le camp gagnant ne peut pas se permettre aujourd’hui de faire preuve de suffisance. Il faut réparer la faille, changer le discours et garder le navire à flot d’une manière responsable et humble. Et qu’en est-il du camp de la gauche? Au lieu de se vautrer dans sa misère, il doit respecter les résultats et essayer de véritablement comprendre leur signification. Malheureusement, la confiance renouvelée en Netanyahou ne garantit pas que l’ordre du jour de la droite va être mis en oeuvre. Il existe de nombreux centres de pouvoir en Israël, comme la Cour suprême et les médias, qui sont des bastions de la gauche, et ils peuvent influencer Netanyahou à agir contre la volonté du peuple. La gauche radicale, malheureusement, n’a jamais honoré la décision de l’électeur israélien. Après les défaites électorales, elle se tourne généralement vers
le monde extérieur afin qu’il fasse pression sur le gouvernement israélien pour qu’il adopte une politique dangereuse. La pression à l’intérieur et à l’extérieur pourrait conduire les citoyens d’Israël vers une réalité pour laquelle ils n’ont pas voté. Cette pression a déjà été appliquée par la Maison Blanche au cours des derniers jours. A ce que je sache, il n’existe pas beaucoup de démocraties au Moyen-Orient. À la lumière de ce fait, on pourrait s’attendre de la Maison Blanche qu’elle honore le choix des électeurs israéliens, certainement pas qu’elle cherche à les punir à l’ONU. La majoirté des Israéliens ont dit non à un Etat palestinien. Il est grand temps que le monde démocratique apprenne à respecter cette décision. Le champagne est probablement resté bouchonné à la Maison Blanche quand Netanyahou a gagné, mais en ce moment, tout comme rue Balfour (résidence du Premier ministre israélien, NDLR) Barack Obama ferait mieux de troquer son attitude suffisante pour un discours responsable et respectueux. Yifat Erlich L’auteur est journaliste pour les quotidiens israéliens Maariv et Makor Rishon