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Quinzième année, quinzième numéro et une passion aussi neuve qu’au premier jour ! Au fil du temps, l’équipe Jour J s’est étoffée, nos réunions de rédaction se sont animées et notre credo s’est affiné. A l’époque de sa création, Jour J avait un but, une mission : réunir au sein d’un guide annuel, puis d’un salon, le top des prestataires communautaires, pour vous aider dans l’organisation de toutes vos réceptions. Au parcours du combattant des familles en quête de festivités, nous voulions substituer la sérénité qui s’impose lorsque les meilleurs sont réunis au même endroit, et prêts à se mettre en quatre pour vous plaire. Avec une spécificité juive, évidemment. Au fil des années, Jour J a su se renouveler, tout en gardant son essence. Nous sommes, prestataires, annonceurs, rédacteurs, concepteurs du magazine et organisateurs du Salon, tous unis dans un seul but : vous proposer le meilleur pour vos réceptions et vous apporter toute l’aide nécessaire pour qu’elles soient à la hauteur de vos rêves. Mais ce n’est plus suffisant. Le marché de la réception, les concepts en matière de festivités, a fortiori dans notre communauté, ont beaucoup évolué ces 5 dernières années.
Alyot obligent, les fêtes se sont délocalisées, en Israël ou ailleurs. Tendance oblige, les envies changent, l’originalité et la créativité sont devenues incontournables. Aujourd’hui les offres packagées, all inclusive, permettent à ceux qui disposent de peu de temps de gérer avec un seul prestataire, l’organisation des postes principaux (traiteur, salle, animation…) de leur réception. Cette simplification a permis à de nouvelles offres d’émerger. Cadeaux invités et accessoires, animations, circuit découverte, shabbat plein, bar actif à boisson ou à bonbon, calligraphie ou créations florales, la tendance est à l’étonnement, l’insolite, la surprise et fait la part belle aux créateurs. Désormais Jour J, sans perdre sa spécificité juive, a une nouvelle mission : mettre l’art et le talent au service du rêve. Et pas n’importe lequel : le vôtre. Un rôle noble et important. Un rôle qui nous rend humble et nous donne envie de vous dire un grand merci pour la confiance sans cesse renouvelée que vous nous accordez : nous étions des catalyseurs de joie. Grâce à vous, nous sommes devenus des créateurs de rêve.
Katy Sayada,
Directrice de publication
VIGILANCE La rédaction n’est pas responsable des textes et illustrations publiées qui engagent leurs seuls auteurs.Le Guide Jour J n’est en aucune façon garante de la cacheroute des produits et restaurants publiant dans ses pages. Il importe au lecteur de vérifier les surveillances rabbiniques. Les articles, illustrations publicités et maquettes sont la propriété exclusive du Guide Jour J et ne peuvent être reproduits qu’avec l’accord écrit de la rédaction. Le guide de l’indispensable de la réception juive en France «Guide Jour J» et «Kol Simha» sont des marques déposées en France par Mr SAYADA ALAIN sous les numéros INPI 490047 et 3650070 et exploitées en exclusivité par la société Agence Keyweb. Toute reproduction, même partielle, doit faire l’objet d’une demande d’autorisation écrite par l’éditeur. Aux termes de l’article L.122-4 du code de la propriété intellectuelle «Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite». L’article L.122-5 du même code n’autorise que «les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective» et les «analyses et courtes citations, sous réserve que soient indiqués clairement le nom et l’auteur de la source». Le Guide Jour J décline toute responsabilité concernant les photographies publiées dans son magazine. Celles-ci sont placées sous la responsabilité des photographes qui nous les ont fournies. Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, ne respectant pas la législation en vigueur constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-1 Nous vous rappelons que toute reproduction sans accord préalable sera facturée à l’éditeur comme mentionné dans nos conditions générales au prix de 2 500€.
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La Coupe de Cheveux Prénoms : le Top 10 La Brit Mila
La Bar Mitsva Dates des Parachiot La Bat Mitsva
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Le Mariage Civil Le Mariage Juif et ses traditions La Synagogue
LA RÉDACTION DIRECTRICE DE LA PUBLICATION Katy Sayada 06 67 44 3000 REDACTEURS EN CHEF Alain Sayada Fabrice Bismuth DIRECTEUR ARTISTIQUE Jérôme Placide
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COMMERCIAUX Simha Sayada Sigalit Siksik Sitbon 06 67 78 40 00 Joseph Azoulay JOURNALISTES Ruth Nabet - Gary Bensoussan PHOTOGRAPHE COUVERTURE Samuel Sebag Art Photography
IMPRESSION EN UE 26000 ex REGIE PUBLICITAIRE EXCLUSIVE Agence Keyweb 77bis, rue Robespierre 93100 Montreuil 01 48 35 23 32 DIRECTEUR Yohann Azoulay 06 68 75 46 26
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Sommaire des prestataires 6-7 Les cours de préparation au mariage 8 L’Edito du Rav Taieb 9 L’Edito du Rav Benchetrit 10-11 Literie de Paris 12-13 L’importance de la pureté conjugale 15 Les conseils de Maître Suissa 16 Rétroplanning Jour J - Don’t stress 22-23 Le Discours 24-25 La demande en mariage 26 Bachelor party 34-35 Les demandes en mariage 36-37 Une demande en mariage exceptionnelle 38 Les belles mères 56 La bague : un symbole d’amour infini 64-65 Vip Yacht Paris Hôtel : Quand l’insolite côtoie l’exception 68 Le Meilleur et le pire des études sur le mariage 106-107 Liste des synagogues 112 Les Bénédictions Utiles 116-117 Le Mikvé - Liste des Mikvaot 118-119 Dates des Fêtes & Jeûnes 120 La garderie par excellence : Show Kids 160 Réussir sa vidéo montage du Mariage 1648 Lutter contre la routine : une habitude 182-183 Le plan de table 184 196 Les superstitions du Mariage Souriez, vous êtes mariée 204 Index des prestataires 208
17 Prestataires israéliens Wedding Planners 27 Robes de Mariées - Robe du soir - Costumes - Cortèges 39 Beauté - Joaillerie 57 Salons de Réception 69 Synagogues 113 Traiteurs 121 Orchestres DJ 137 Animation - Attraction 161 Photo Vidéo 169 Décoration 185 Dragées - Faire-parts - Corbeilles - Articles religieux 197 Location de voiture 205 Index des prestataires 208
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Dans son livre «Le mariage, tout sur le mariage juif», Katy Bisraor Ayache, journaliste et «toénét rabbanit», avocate agréée devant les Tribunaux rabbiniques d’Israël, consacre un chapitre aux cours de préparation au mariage, sujet crucial car comme le dit un dicton populaire, « La préparation à la vie de couple est le secret d’un mariage réussi…». Pourquoi la tradition juive exige-t-elle de suivre des cours de préparation au mariage ? Cette tradition ancestrale s’explique d’abord par la centralité des lois de pureté dans la halakha. Si, dans le passé, ces cours portaient exclusivement sur les lois de la nida, aujourd’hui d’autres sujets sont abordés : le déroulement de la cérémonie du mariage ; la vie de couple, ce que l’hébreu nomme shalom bayit, une très belle expression signifiant littéralement, « paix au sein de la maison » et les lois gérant les relations intimes du couple. Qui donne les cours de préparation au mariage ? A l’origine, la mère de la fiancée enseignait à sa fille les lois de la nida. Parfois, une sœur aînée, une tante ou une femme de la commu-
nauté jouait ce rôle. Les discussions étaient franches et pragmatiques. Et la fausse pudeur n’étaient guère de mise.
l’homme et de la femme.
La vie de famille se bâtissant à deux l’époux a aussi sa part de responsabilité dans l’harmonie du foyer. Ces dernières années, les deux conjoints étudient les lois de la nida et de la vie de couple.
Qu’est-ce l’amour ? Au cours des cours de mariage, les questions sont nombreuses et parfois surprenantes. « Qu’est-ce l’amour ? » demande une fiancée. Une madrikhat kala répond ainsi : « L’amour, c’est quand deux personnes qui se soucient l’une de l’autre font leur vie ensemble, construisent une maison ensemble, pleurent ensemble, rient ensemble, traversent les tempêtes de la vie ensemble, surmontent leurs difficultés et célèbrent leurs joies ensemble... Puis elles découvrent un jour que la vie est inimaginable sans l’autre personne à leur côté ».
Les cours de préparation du futur époux ont toujours été la règle dans les communautés orthodoxes.
Quels sont les secrets du shalom bayit ? (D’après le Rav Sim’ha Cohen, Habayit Hayéhoudi, Bné Brak, 5757-1997).
Pourquoi les cours de préparation au mariage abordent-ils les sujets les plus intimes de la vie du couple ?
Pardonner sans cesse. Sourire. Neutraliser le doute, la jalousie, la frustration et la déception. Ne pas tenter de changer l’autre : la critique détruit l’amour. Ne pas être tyrannique. Préférer le silence à l’expression irrespectueuse de sentiments. Ne pas répondre à l’attaque. Patienter, temporiser, refuser l’invitation au combat. Choisir systématiquement la stratégie de la paix. Eviter de tomber dans la routine, inventer, oser perpétuellement. Etre d’accord de ne pas être d’accord
A l’époque moderne, le rôle s’est professionnalisé. La madrikhat kala, guide et conseillère de la fiancée, suit une formation particulière. Pourquoi le fiancé doit-il aussi suivre des cours de préparation au mariage ?
La liberté de ton du Talmud, les détails précis et intimes peuvent surprendre au premier abord. Pourtant, depuis deux millénaires, les Sages du Talmud parlent des relations intimes du couple avec une simplicité déconcertante, une liberté du ton et une lucidité témoignant d’une compréhension profonde de la psychologie et de la physiologie de
Une belle histoire Le talith plié, la vaisselle et le shalom bayit
LE MARIAGE, Tout sur le mariage juif Katy Bisraor Ayache 589 pages - 26 € Editions Pardess Création
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Dans la tradition juive, il existe de nombreuses panacées — les ségoulot — pour faire régner la paix au sein du ménage. Un de ces remèdes voit l’époux plier avec soin son châle de prière, juste à la fin du shabbat. Interrogé sur cette coutume, le rabbi de Loubavitch répondit ainsi : « Que l’époux se retranche les manches et fasse la vaisselle du shabbat, une vraie ségoula pour le shalom bayit ! ».
Comme chaque année vous me donnez le mérite de pouvoir écrire quelques mots de Torah dans votre magazine. Je vous en remercie et vous félicite pour cette initiative. La raison de ma gratitude n’a bien entendu pas un caractère personnel mais rend plutôt hommage au fait que vous montrez par la même avoir compris que la raison profonde de chaque chose est d’être au service de D.ieu ; pas seulement aussi au service de D.ieu mais uniquement au service de D.ieu. En effet, c’est seulement en faisant apparaître la véritable raison d’être d’une chose que l’on peut accéder au bonheur, la définition du bonheur consistant à faire apparaitre et exploiter notre raison d’être. Dans notre génération la matérialité prend beaucoup de place, et cela jusqu’à nous faire perdre de vue notre identité. En effet nous sommes sans cesse sollicites par des éléments de notre existence qui sont étrangers à nous et auxquels nous nous identifions pourtant. La tache consistant à retrouver notre identité dans ce contexte s’en trouve donc d’autant plus hardie. C’est pour cette raison que nous sommes devenus des consommateurs permanents. A la recherche du bonheur nous sommes en recherche constante du nouveau vêtement,
de la nouvelle voiture ou tout simplement d’une nouvelle reconnaissance de nos pairs qui nous procurera une sensation de bonheur… le temps de s’y habituer pour ressentir à nouveau le manque et se remettre encore et toujours en recherche. Cette recherche ne sera jamais en mesure de nous satisfaire. Seul notre véritable raison d’être est à même de le faire. Cette raison d’être étant de se mettre au service de Celui qui nous a créés et qui ne désire que notre bonheur. Pour cette raison je tiens tout particulièrement à féliciter M. et Mme Sayada ainsi que l’ensemble de leurs collaborateurs pour leur dévouement et pour avoir compris que si chacun doit être au service du Créateur, combien plus un magazine doit il l’être dans la mesure où il est un vecteur majeur de l’information. A travers le magazine chacun peut ainsi trouver cette raison d’être et donc le bonheur se trouvant à l’intérieur de lui-même. Qu’il me soit enfin permis de formuler une bénédiction pour vous et tous vos lecteurs pour une année pleine de sens, de joie, et de bonheur, avec toute l’abondance matérielle et spirituelle pour accomplir notre mission ici-bas. Amen ! Rav Taieb
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LA PUISSANCE DE LA RECONNAISSANCE
Je remercie Jour J de me donner le privilège d’écrire cet article
« Car (c’est) à moi que les Bné Israël sont des serviteurs, ils sont mes serviteurs, (à moi) qui les ai fait sortir d’Egypte, Je suis Hachem votre D-ieu » Behar 25.55 Les Bne Israël sont restés esclaves 210 ans en Egypte. Cela veut dire qu’il y a des gens qui sont rentré libres en Egypte et sont devenus esclaves et leurs enfants, petits enfants et arrières petits enfants sont nés et sont morts esclaves jusqu’à la génération qui a vécu la libération. Ainsi la notion d’esclavage était « génétiquement » imprégnée chez les Bné Israël sur plusieurs générations. De plus, nous détaillons chaque année le soir de Pessah la cruauté de cette forme d’esclavage. Nous savons que les Bné Israël étaient exploités le jour dans les champs et tous les travaux et que la nuit ils devaient être au service des Egyptiens pour leurs taches ménagères. Ainsi les Bné Israël étaient esclaves à 100 % des Egyptiens. Nous savons qu’au-delà de la sortie d’Egypte historique Hachem nous a libérés de l’»esclavage d’Egypte» en nous donnant la Thora. En effet, le mot mitsraim (Egypte) en hébreu peut se lire métsarim qui signifie limites. Donc la sortie d’Egypte signifie pour toutes les générations la possibilité grâce à la Torah de sortir de ses limites. En effet, chaque misva a une action libératrice sur l’homme. La sainteté libère l’homme de sa dépendance à la matérialité. La cacherout permet à l’homme de sublimer ses addictions à la nourriture et d’avoir un rapport avec elle de dominant et non de dominé. Les lois qui régissent les rapports humains libèrent l’homme de la haine, de la convoitise, du vol , de la jalousie. L’acquisition de
la émouna (croyance) libère l’homme de la peur de l’inconnu et de dizaines de névroses qui en découlent pour ne citer que la peur de manquer d’argent. Ce n’est pas pour rien que nos sages ont enseignés : « Ceux qui accomplissent la Torah et les mitsvot sont les personnes réellement libres». Qui n’a pas eut l’occasion de visionner une vidéo de la libération des camps de la mort et du sentiment de reconnaissance éternel des déportés envers leurs sauveurs. Alors essayons d’imaginer le sentiment de reconnaissance des Bné Israël qui ont été libérés du pire des esclavage et continue jusqu’à aujourd’hui à être libéré par l’accomplissement des mitsvot. Le Even Ezra pose le raisonnement suivant. Lorsqu’Hachem a libéré les Bné Israël ceux ci se sont adressés à Lui en lui demandant comment ils pourraient lui rendre le bien qu’Il leur a apporté en les libérant. Et Hachem répondit si vous voulez exprimer votre reconnaissance accomplissez mes mitsvot. Et les Bné Israël ont accepté. Mais le phénomène est intrigant ? en effet, l’accomplissement des mitsvot est au profit de l’homme. Il en est le bénéficiaire à 100%. Donc si Hachem demande aux Bné Israël d’accomplir les mitsvot pour rendre à Hachem ce qu’ils ont reçu et que les mitsvot sont aux bénéfices de l’homme cela veux dire qu’Hachem dit aux Bné Israël : Si vous voulez me rendre le bien que je vous ai fait alors faites vous du bien» ?. Cela signifie que l’engagement des Bné Israël à accomplir les mitsvot est fondé sur la reconnaissance du bien reçu. Il ya un langage qui n’est plus trop employé mais qui est très révélateur d’un certain etat d’esprit. C’est que lorsque quelqu’un nous faisait du bien on lui déclarait «je suis votre
obligé». Mais ce qui est intéressant c’est que dans cette formulation il n’y pas la facette contraignante de l’obligation. Cela veut dire que lorsque je me sens être «l’obligé» de la personne qui m’a fait du bien il n’y a pas le malaise de la contrainte. Et au contraire si quelqu’un ressent comme une contrainte le fait d’avoir à rendre le bien qu’on lui a fait c’est qu’il est très égoïste puisqu’il ne ressent pas le bien qu’on lui a fait !! Celui qui fait le bilan du bien que ses parents lui ont fait cherchera à tout prix à essayer de leur rendre même une infime parcelle de ce bien. Celui qui fait la liste de ce que son conjoint lui apporte ressentira le privilège de pouvoir lui rendre service. Celui qui ressent combien son travail, ses clients , ses amis et même ses ennemis ont participé à ce qu’il est devenu ne pourront ressentir que de la reconnaissance. Or c’est ce sentiment de reconnaissance qui rend la vie légère et agréable à assumer chaque jour. Il s’agit en fait d’un véritable état d’esprit. Celui de dire merci à chaque instant . Et lorsqu’on est occupé à dire merci on ne peut pas voir les défauts. A plus forte raison, il faudra relever de manière systématique dans notre quotidien tous les bienfaits et les miracles qu’Hachem nous prodigue dans la santé; le couple, la parnassa, l’éducation et l’accomplissement des mitsvot. Et c’est ce qui rendra notre vie facile et heureuse.
Yehia Benchetrit
Auteur des livres «la vie: Invitation à etre» et «La soif de savoir» Site internet : ravbenchetrit.com Application IPhone et Androïde : rav Benchetrit Chaine Youtube : Yhia Benchetrit
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Jour J : Présentez-vous Frédéric Khayat : Literie de Paris est une société française qui fabrique entre 15 000 et 20 000 literies par an. En italie, nous disposons de trois lignes de production au sein même d’une usine moderne dotée d’équipements de pointe disposant d’un effectif d’environ 100 personnes et d’une capacité de production de 1000 matelas jour. Literie de Paris est capable de répondre à une forte demande dans des délais records. Ce qui nous différencie de toutes les autres usines de literie, c’est la capacité de pouvoir réaliser toute demande spéciale que souhaite le consommateur. Par exemple : Selon la demande des clients, nous pouvons augmenter ou diminuer la hauteur de nos matelas, ajouter ou retirer une matière, fabriquer un matelas unique, changer l’aspect visuel d’origine ou personnaliser celui-ci. Nous disposons d’un stock de matières naturelles et synthétiques considérable. Nous n’avons pas vraiment de limite de fabrication. Nos literies sont fabriquées et assemblées 80% à la main. Le consommateur n’a plus les multiples intermédiaires habituels. Pour la première fois, il est en face de son fabricant et non d’un commerçant. La différence est très significative. Il peut demander ce qu’il veut, nous le réalisons à des tarifs sans précédent, sans surcoût souvent réclamé en magasin. Pour les grandes largeurs, vous souhaitez passer du 160x200 à 180x200 ou 200x200, nous ne vous facturons que la matière et rien d’autre. 12
Gagner en confort et en longévité... Grâce aux dernières innovations Nous avons à disposition, une multitude de matières innovantes, synthétiques, naturelles, nobles et écologiques pour créer le confort de demain. En respectant les principes fondamentaux de fabrication et en utilisant les nouvelles technologies, c’est une nouvelle génération de matelas qui émergent, plus beaux, plus épais, plus cossus, plus respirants, plus résistants, mais surtout, plus confortables dans le temps. Jour J : Qu’en pensent les rabbins ? Frédéric Khayat : Les rabbanim jugent que nos lits sont tout à fait conformes à la Halakha de part leur séparation totale. En effet, le sommier peut ne pas être attaché à la tête de lit. Selon la demande des clients, nous fabriquons deux têtes de lit adaptées aux sommiers ou une grande tête de lit qui va être détachée des deux sommiers quand ceux-ci sont séparés. Jour J : Quel Rabbin ? Frédéric Khayat : Quant à la question du «Chaatnez» qui a été soulevée par un de nos clients, il nous a été attesté notamment par le «RAV AVRAHAM ABERGEL» du 19ème arrondissement qui nous suit depuis des années, que Halakhiquement la question ne se pose pas. Concernant des lits, Il ne s’agit aucunement d’une «Halakha» mais bien d’une «HOUMRA» et nous avons l’attestation que nos lits sont tout à fait conformes à la «Halakha». D’autant plus que nous garantissons que notre usine n’utilise pas de lin dans toutes nos productions et même celles destinées à l’exportation.
Conseils de Frédéric Khayat : - Faites vous accompagner et conseiller par de vrais professionnels de la literie dans le choix de votre matelas, n’hésitez pas à leurs poser les bonnes questions. - N’achetez pas votre literie dans un magasin de meubles. La plupart des vendeurs n’y connaissent rien. - N’achetez jamais sur les marchés, les prix sont soi-disant attractifs, ne correspondent à rien et vous paierez très cher pour de simples matelas en mousse basique. Même si ces derniers vous paraissent différents. - Sachez sur quelle technologie de matelas vous dormiez jusqu’à présent. - 80% des consommateurs ignorent cela. - Préférez une technologie adaptative aux différentes morphologies. Meilleur exemple, les ressorts ensachés individuels. - Prenez le temps d’essayer votre future literie pour trouver le type de confort qui vous conviendra le mieux. - Pour éviter les points de compressions pendant votre sommeil, ne choisissez ni un matelas trop dur, ni un matelas trop mou, mais plutôt avec accueil souple et un maintien ferme. - Préférez les matelas épais et surtout riches en garnissages. - Investissez sérieusement dans votre literie, vous allez y passer un tiers de votre temps et votre santé en dépend. - Vous pouvez nous appeler et demander à parler à un responsable de production qui vous donnera les meilleurs conseils et vous invitera à vous déplacer à notre Show-Room professionnel sur rendez-vous.
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La période de Nidah est un temps prévu par la Thora qui permet à la femme de prendre de la distance, sans culpabiliser, sans pression psychologique et surtout sans se justifier puisque la loi juive interdit le rapprochement entre les époux pendant cette période. Ainsi, et à condition que son mari respecte cette loi, la femme juive possède son temps à elle. Elle est là, avec son conjoint, mais en même temps réservée, en retrait, jusqu’à ce que le processus de l’immersion soit accompli. Pour certaines femmes, ce temps-là l’autorise en quelque sorte à rester « à l’abri » du désir masculin pour une période de repos. A aucun moment une femme qui a ses règles n’est considérée dans le judaïsme comme sale, inférieure, soumise, « au banc de », etc.
Elle est bien plutôt « en-retrait-pour-préparation »! Telle une chrysalide, son corps et son état intérieur subissent une transformation qui va durer 2 semaines environ. Cette métamorphose demande à la femme une capacité d’adaptation remarquable à ce processus, et est grand consommateur d’énergie. La femme Nidah a besoin à la fois que son partenaire respecte ce temps, en restant en retrait, jusqu’au moment où elle pourra s’immerger dans le mikvé. Mais en même temps qu’il sache l’entourer de son attention et de son affection, ce qui, pour la psychologie masculine, incapable de faire 2 choses en même temps, s’avère être un véritable tour de force.
Les problèmes éventuels Que fait-on si l’on trouve une tache?
Abstinence à partir de quand
A partir du moment où une femme constate une tache, et à fortiori un écoulement sanguin, s’il est certain qu’elle provient de la cavité utérine, la femme devient « Nidah », et la vie sexuelle va s’interrompre pendant au moins 12 jours. (les séfarades qui suivent l’avis de rav Ovadia Yossef peuvent réduire à 4 + 7 jours, parlez en à votre rav). • que ce soit le moment des règles ou non, qu’elle soit enceinte, qu’elle allaite, qu’elle soit ménopausée • peu importe la cause de cet écoulement (règles, fausse couche, césarienne, effort physique, contraceptifs, chocs émotionnels divers).
Reprise de la vie intime
Chaque mois, après la fin de ses règles, une femme a l’obligation de se tremper dans un bain rituel. Nous développerons dans ce dossier chaque partie du processus, dans les détails, en distinguant les différents avis hala’hiques selon que l’on s’adresse à un couple séfarade ou ashkénaze.
4 étapes pour sortir de l’état de Nidah
Chacune de ces parties feront l’objet d’un développement dans les détails. Si l’une de ces 4 parties n’a pas été effectuée, la tévilah est a priori invalide, mais on ne le décidera jamais soi-même: on posera la question à une autorité rabbinique et dans tous les cas, on ne restera pas dans le doute, car c’est une des plus grandes sources de tension dans le couple. 1. Avoir effectué une bedika à la fin d’un nombre de jours minimum de règles (ce nombre est de 4 jours pour les séfaradedans certains cas moins- et de 5 jours pour les ashkénazes), puis avoir mené à bien le processus des chéva nikim. 2. Avoir effectué toute la toilette du corps et des cheveux et s’être parfaitement démêlée toutes les parties du corps (‘hafifa) 3. S’être vérifié avec les mains et si possible dans un miroir avant l’immersion le corps et les cheveux. 4. S’être immergée dans le bain rituel
Le statut du couple change, même si la femme ne se trouve pas dans un moment prémenstruel, lorsqu’une tache de sang est découverte: on dit que le couple est Nidah et les relations sexuelles, ainsi que tout ce qui pourrait y mener, est interdit. Ceci est vrai, seulement et seulement si les 3 conditions suivantes sont réunies: Si la surface de la tache est plus grande que la taille d’une pièce de 10 cents et si elle est trouvée sur des sous-vêtements ou sur les draps blancs ou sur la peau et si cette tache est clairement rouge, rose ou marron, rose, bronze.
Exception
Si vous avez fait une vérification interne et trouvé une tache, quelque soit sa taille, vous êtes Nidah Si vous n’êtes pas sûre de vous, demander au Rabin de votre communauté, il saura vous aider et vous sortir du doute. Les lois sur les taches de sang sont très détaillées: si vous désirez en savoir plus, si vous vous sentez prêt à pratiquer ces lois encore mieux, venez m’en parler sur la chat-room du site, je suis à votre disposition pour répondre à des questions simples et vous donnerai le lien de la rubrique détaillée.
Approche de la fin de cycle
Il y a plusieurs jours dans le mois ou les règles ont une grande probabilité d’arriver, ont appelle ces journées là des « vestotes ». Elles sont calculées d’après le calendrier hébraïque. 15
LES RÉFORMES FISCALES QUI POURRAIENT INTÉRESSER NOS FUTURS MARIÉS A l’heure où nous écrivons ces lignes, d’importantes réformes fiscales doivent être mises en place dès l’année 2018. La première de ces réformes concerne la suppression de la taxe d’habitation. Plus exactement il s’agit d’une exonération de la taxe d’habitation qui va concerner 80% des foyers, et sera valable jusqu’à 30 000 € de revenus annuels pour un célibataire ou 48 000 € de revenus pour un couple sans enfants. Toutefois, cette exonération se fera en trois temps avec une première diminution d’un tiers en 2018 pour tous les ménages concernés, puis une seconde d’un tiers en 2019, et le solde en 2010. De sorte que sur une taxe d’habitation de 600 € par an, un contribuable concerné par la réforme en payera seulement 400 en 2018, puis 200 en 2019, avant de bénéficier d’une exonération totale en 2020. Il s’agit donc là d’une bonne nouvelle pour les futurs mariés qui vont louer ou acheter un logement. L’autre mesure qui pourrait impacter directement une partie des futurs couples mariés concerne la réforme de l’impôt sur la fortune (ISF). L’ISF sera transformé en impôt sur la fortune immobilière (IFI). Cet impôt devrait concerner les foyers fiscaux dont le patrimoine immobilier (maisons, appartements, terrains, etc) dépasserait 1,3 millions d’euros au 1er janvier de l’année. Pour les personnes qui ont leur domicile fiscal en France l’intégralité du patrimoine en France et dans le reste du monde sera pris en compte, pour les résidents fiscaux étrangers la taxation exclura les biens à l’étranger. Il est prévu également que l’immobilier professionnel continuera d’échapper à l’IFI, et que la décote de 30% appliquée à la résidence principale soit maintenue. Les dons devraient permettre d’obtenir une réduction de l’IFI à hauteur de 75% dans la limite de 66 667 €, soit 50 000 € de réductions d’IFI. Enfin, des groupements fonciers viticoles (GFV) forestiers (GFF) ou agricoles (GFA) devraient continuer à bénéficier d’une exonération totale d’IFI si un membre de la famille en est l’exploitant. Ces nouvelles dispositions sont donc à prendre en considération par nous futurs époux avant de trouver un nouveau logement. Joseph SUISSA Avocat au barreau de PARIS www.JDBAVOCATS.COM 16
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01 - COMMENCEZ PAR SÉPARER LES TACHES ! Chacun sa famille donc chacun sa liste. Evitez de vous mêler l’un et l’autre à la liste qui ne vous correspond pas. Sauf pour de petits conseils utiles, les petits soucis commencent à partir de votre liste d’invités ! Pour vous aider, vous trouverez un rédactionnel sur le plan de table (art de la table) et son organisation car croyez moi, c’est un vrai casse-tête chinois. C’est même l’un des moments les plus durs et les plus longs que vous rencontrerez dans l’organisation de votre réception.
02 - SALONS DE RECEPTION
Faites une liste de salons de réception qui vous conviendraient en pensant, bien sûr, à la capacité de ceux-ci et, ensemble, au fur et a mesure, éliminez toutes ceux qui ne vous correspondent pas. Vous pouvez même en jouer en les classant chacun de votre coté par ordre de préférence pour vous donner une idée de vos goûts respectifs. Gardez en au moins trois pour les visiter car le salon que vous choisirez en premier peut ne pas correspondre à cause de certain détails comme : la capacité, l’espace pour le buffet, la déco et bien sur le coup de cœur !
03 - TRAITEUR & ORCHESTRE
Faites de même pour le traiteur et l’orchestre. Certains orchestres n’acceptent plus les visites pendant leurs soirées ce qui, en soit, n’est pas plus mal du fait que lorsque vous vous y rendez la formule ne vous sera peut être pas adaptée (budget plus petit ou type de réception). Donc bien sur pas la même ambiance ni la même musique évidemment. De ce fait, vous pourriez vous faire une mauvaise idée du traiteur ou de l’orchestre en pensant que celui-ci ne vous correspond pas.
04 - MAQUILLAGE & COIFFURE
Pour le maquillage et la coiffure, nous vous conseillons de faire un premier essai car parfois ce que l’on a choisi n’est pas évident sur soi. Feuilletez les magazines, les sites internet, les sites people, vous trouverez différentes idées sympas de coiffure et de maquillage que les professionnels se feront un plaisir de reproduire. Evitez de vous maquiller les deux jours qui précèdent le mariage afin de laisser votre peau au repos. Appliquez une crème de jour chaque matin et si vous faites un nettoyage de peau ne le faites surtout pas la veille du mariage.
05 - WEDDING PLANNERS
Il existe aussi LA super solution ! Les wedding-planners. Moins de soucis, moins de stress. Ils travaillent selon vos goûts, vos envies, votre budget. Plus de réel souci le soir de la réception, ils gèrent tout de l’entrée des mariés, des horaires traiteurs - orchestre pour les sorties des plats … Ils s’organisent pour que tout soit parfait et que vous n’ayez aucun souci. Pensez-y, c’est une bonne solution et vous gagnerez un temps énorme et réaliserez une économie substantielle car les tarifs qu’ils obtiennent sont souvent préférentiels. 22
DÉCORATION - 06
Pour la décoration tout dépendra de votre budget et de vos envies (mais surtout du budget…). Déco lounge, déco classique, déco à thème, déco fluo ? Gardez évidemment un budget pour celle-ci car très souvent lorsque les décorateurs vous montrent leurs books on a généralement envie de tout prendre...
DRAGÉES - 07
Vous pouvez les personnaliser avec votre soirée ou votre personnalité. Il y a tellement de choses merveilleuses dans ce domaine. J’ai été assez fascinée par ce que j’ai pu voir chez les annonceurs de cette année : des dragées et des faires-parts à vous couper le souffle, de l’originalité comme jamais, des idées folles à ne plus savoir quoi choisir.
PHOTO-VIDÉO - 08
Cela ne va pas être facile non plus mais pas de panique, ceux que nous avons sélectionné pour vous sont tous à la pointe de la technologie et ont un sens artistique développé. Leurs montages sont beaux, leurs effets sont fous, leurs vidéos exceptionnelles parfois même incroyables. Installez-vous devant le film de votre réception et laissez vous emporter par les émotions du visionnage du souvenir de votre évènement. N’oubliez pas que les seules choses qui resteront de toute cette soirée seront vos photos et votre vidéo.
TENUES - 09
Enfin, les tenues... Pour vous messieurs, costume chic ou smoking ou encore costume trois pièces tendance. Je vous fais confiance, jour particulier donc tenue correcte exigée. La robe de mariée … alors là mesdemoiselles, il faut que ce soit un coup de foudre, la tête qui tourne, c’est vous la star ce soir là, tout le monde n’attend que de vous voir et surtout de voir le choix que vous aurez fait pour votre robe. Ce moment magique où vous allez rentrer au bras de votre papa et que tous les regards seront braqués sur vous avec cette musique qui fait battre la chamade à votre cœur.
VOITURE - 10
Pour la voiture des mariés, pensez que vous n’arrivez pas ensemble mais repartez à deux. En général, la mariée prendra une voiture spacieuse car la robe est souvent imposante. Plusieurs possibilités : la limousine, le carrosse, Rolls Royce, Bentley, Excalibur... Vous, messieurs, l’arrivée est souvent très « sport » : Ferrari, Jaguar, Mercedes dernier cri... On fait souvent plus attention à l’arrivée de la mariée donc profitez de ces trois minutes qui vous seront consacrées pour votre arrivée de star. C’est votre moment à vous ! Ce moment de gloire dans une voiture qui fera tourner toutes les têtes.
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La boule au ventre, le stress de la page blanche, l’heure d’écrire le plus beau discours de votre vie est arrivée. Que dire ? Comment le dire ? Plutôt humoristique, ou davantage émouvant ? Ou les deux ? Comment capter l’attention des invités malgré le trac ? Autant de questions jusque-là sans réponse. Heureusement, Jour J ne laisse jamais une âme aux prises avec l’expression de l’amour dans la panade. Futur marié ou témoin, rassurez-vous, rédiger un speech n’est pas si difficile. La preuve : suivez notre guide.
Devant la page blanche, le vide, le néant. On en aurait presque le vertige. Pensez à ce que vous ressentez, badigeonnez le papier de vos sentiments quitte à faire quelques ratures. Vous en retirerez forcément quelques bribes, des prémices, des phrases que vous incorporerez plus tard au sein de votre texte magnifique. N’oubliez cependant pas que vous écrivez bien sûr pour votre moitié (si vous êtes le/la marié(e)), mais que vous vous adressez également à toute une audience, des convives, des proches, des moins proches, parmi lesquelles des enfants, et des beaucoup plus grands. Tâchez d’être intelligible, compris de tous. Exit les « privates Jokes », ces blagues que seule une poignée d’invités saisirait. Gardez aussi un fil conducteur en vous posant cette question. « Quelles émotions je veux susciter une fois mon discours achevé ? ». Déposera-t-il des larmes sur les joues d’une audience bouleversée ? Des sourires jusqu’aux oreilles provoqués par un humour décapant ? Placer cette problématique au centre de vos préoccupations au fur et à mesure de votre rédaction. Elle vous permettra 24
de rester sur de bons rails.
DE L’ÉMOTION
Dites-vous une chose : vous racontez avant tout une histoire, une belle histoire. La vôtre, celle de votre idylle avec la princesse de vos rêves. Mettez de la couleur, des belles images. Transmettez vos émotions telles que vous les avez vécues. Partagez, immergez vos auditeurs au cœur des événements en utilisant des mots forts dans un vocabulaire le plus descriptif possible. Pour encore plus d’immersion, n’hésitez pas à ajouter quelques effets sonores. Lorsque vous racontez une anecdote sur le jour de votre rencontre, lancez la musique symbole de ce moment magique.
UN PLAN D’ATTAQUE
Avant de vous jeter sur le stylo, réalisez tout de même un plan : introduction-développement-conclusion. Comme une première impression, les premiers mots du speech revêtent une importance capitale. Captez l’attention de vos destinataires en commençant par des expressions simples telles que « Je vais vous
raconter une histoire peu commune… », « Il faut que je vous annonce quelque chose... », « J’ai une révélation à vous faire ». Cela place votre public dans une attente même si certains des invités connaissent votre histoire sur le bout des doigts. Débuter par une question rhétorique peut également s’avérer efficace. « Savez-vous que… ? » Idéal pour concerner dès l’entame tout votre beau monde. Le développement représente les trois quarts de votre texte. Par souci de cohérence et de compréhension suivez un ordre chronologique. La clarté avant tout ! Cela implique un choix de langage, fleuri si vous le souhaitez, mais abstenez-vous des tournures saugrenues et des métaphores filées que les cerveaux avinés ne chercheraient jamais à comprendre. Phrases courtes, mots simples, récit concis, épargnez à vos convives les fioritures. Mettre la touche finale à un texte vient plus naturellement. Néanmoins, vous aurez tort de négliger vos ultimes paroles. Depuis Jean-Pierre Foucault, on sait que le dernier mot peut coûter cher, très cher. Alors pas de millions à la clef (dommage!), mais la
conclusion du discours sera certainement la partie dont le public se souviendra le mieux. Gardez-vous donc d’un épilogue de piètre qualité ou d’un geste de fin de mauvais goût qui pourraient gâcher tout le reste. Le cas échéant, vous serez certain que sur le chemin du retour, quand les langues se délient, les convives iront de leurs commentaires : « Il était pas mal son discours… Mais la fin, je n’ai rien compris ! ». Or tout ce qui précède un « mais » ne compte pas, on vous l’a sûrement déjà dit ! En cas de panne d’inspiration, terminez par un petit message à l’attention de votre moitié. Ça glisse tout seul !
LE MOMENT DE RÉDIGER
Des idées plein la tête, de l’encre plein le stylo, il est temps de se mettre au travail. Pour les guerriers de la tirade, ceux qui manient le verbe comme la fourchette un soir de Chabbat, quelques notes sur papier vous suffiront. Pour les autres, rois de la bafouille, duchesses de la tremblotte qui n’en mènent pas large face à une foule en liesse, écrivez votre discours dans son intégralité sur fiche cartonnée. Vous éviterez ainsi le coup de la fiche froissée dans la poche, peu commode à la lecture.
La durée d’un bon discours se situe autour des 6-8 minutes. Au delà, c’est le risque de voir la moitié de son auditoire piquer du nez. Restez dans les temps en réduisant un maximum le texte. Une chose est sûre, vous aurez beau vous chronométrer devant la glace, vous serez toujours plus long le jour J, alors en proie à toutes ces émotions.
GÉRER LE STRESS
Le meilleur moyen de lutter contre le stress demeure la répétition. Exercez-vous avec, puis sans votre speech sous les yeux. Ces heures d’entraînement vous donneront le surplus d’assurance indispensable permettant d’affronter les imprévus du direct. Parce qu’il y en aura certainement. Un bébé qui chouine, le « Allleeeeerrrr !! » version supporter de foot d’un tonton un peu lourd que le rosé du buffet n’a pas arrangé, sans compter les « youyous » de Tata Barkh’la, sont autant de distractions susceptibles de vous sortir du texte. Voyons le bon côté des choses, cela peut aussi détendre l’atmosphère. « Un discours, un discours, un discours !». Eh oui, c’est vous qu’on appelle sur la piste. Le moment pour lequel vous vous prépa-
riez d’arrache-pied est enfin venu. La boule au ventre, la petite gouttelette d’angoisse le long de la tempe, vous montez la haute marche qui vous sépare de l’estrade et ça y est, vous y êtes ! Verre d’eau et un morceau de chocolat (parvé) vite ingurgités en amont seront vos armes contre la gorge sèche et les instants de faiblesses. Prenez une grande inspiration, zen, le micro dans la main, le discours dans la caboche (et dans la poche), c’est à vous de jouer. Attention, pas trop vite ! Prenez votre temps, les silences font aussi partie de l’exercice, ils en disent long. Et n’oubliez pas l’importance de la communication non-verbale ! Elle représente plus de 80 % du message que vous délivrez. Les bras, les jambes, les yeux, les sourcils, exprimez-vous comme bon vous semble, quitte à passer pour un italo-tunisien (oui, ça existe). Vous voyez ? Ce n’est pas si difficile. Désormais, vous savez ce qu’il vous reste à faire pour réaliser un discours mémorable qui sera accroché et inscrit en lettres d’or au-dessus de votre lit de jeune marié(e). Jour J vous fait entièrement confiance. Un peu de courage, beaucoup d’émotions et une pointe d’humour plus tard, le succès sera complet ! 25
Entre les demandes en plein match de football devant 50 000 regards insistants et attendris ou les avions livrant le doux message à sa dulcinée, les amants d’aujourd’hui ont révolutionné le genre, à notre grand dam, nous, modestes amoureux transis. S’en est fini du temps des gestes simples, du repas frugal avant l’humble démarche. De nos jours, le genou à terre n’est bon qu’à demander la dernière recette du Boursin. Les femmes demandent de la mise en scène, de l’originalité, du courage et de l’ingéniosité. Vous, jeune troupier de l’amour, parce que le Jour J ne laisse jamais un soldat à terre, nous allons vous donner quelques tuyaux. Des idées romantiques farfelues, des exemples loquaces, loufoques, pour que cette demande soit la plus parfaite et la plus unique de toutes. Puisque votre belle est exceptionnelle, ne mérite-t-elle pas la demande la plus spéciale qui soit ? Pour commencer, tout prévoir à l’avance, quitte à y mettre les moyens. Steeve jeune parisien n’a pas lésiné sur les efforts, financiers et mentaux. Il a d’abord commencé en douceur. Un coup de fil, un rendez-vous, destination : son humble demeure. Jusquelà, rien de fou me concèderez-vous. Sauf qu’à l’arrivée de sa charmante beauté, une boîte, seule, l’attendait. Dedans, une robe exquise brodée de blanc, manche en dentelle fine, rappelant celle d’une mariée. A peine le temps de se vêtir qu’un coup de klaxon l’interpelle, une Rolls Royce, la crème des voi26
tures de luxe, est venue spécialement pour elle avec au volant du majestueux carrosse, son homme, Steeve. Le voyage au bout du bonheur ne fait alors que commencer. Après la Rolls, c’est une barque sur laquelle il faut embarquer. Le lieu du dîner n’est autre qu’une île, le Chalet des îles. Le domaine vous est certainement familier mais ce soirlà, il a revêtu ses habits princiers. L’amoureux a carrément privatisé l’endroit pour l’occasion, demandant une cuisine strictement casher. Une dizaine de serveurs aux petits soins du couple, avec au menu : champagne, chandelles et mets savoureux. En dessert, rien de sucré, de superflue, juste un bouquet de fleurs, avec en son centre une rose rouge factice, l’écrin fleurit d’une bague sertit de diamants. Et voilà le jeune couple fiancé. Bien sur, toujours faire selon ses moyens. Rappelez-vous, la richesse du cœur est ici la seule qui compte. Pas besoin de privatiser une île ou un restaurant pour obtenir le « oui » clinquant. Parfois, un brin de culot et d’imagination peut suffir. Et dans certains cas même la parole peut paraître futile. Aux Etats-Unis, un jeune homme a fait sa demande sans prononcer un seul mot. Devant la fenêtre du restaurant où sa compagne mangeait, il a demandé à ses amis de défilé à queue leu-leu avec une pancarte par personne, chaque pancarte délivrant un message. Jusque-là caché il apparaît au bout de la file avec la dernière affiche et le très américain « Will you marry me ? » inscrit dessus. Une surprise qui n’a pas manqué de laisser sa belle sans voix !
Vous et votre âme sœur passez votre vie au cinéma, on peut d’emblée parier que le premier bisou est survenue dans les salles obscures durant un film que vous n’oublierez jamais, mais que vous avez à peine regardé. Les déclarations cinéphiles font toujours effet. Pour ce faire, privilégier les petits cinémas plus enclins à vous offrir quelques minutes de gloire sur grand écran. Tourner un film sur lequel vous ferez votre demande face caméra en bonne et due forme et demandez au projectionniste de le diffuser à la fin du film. Prévoyez bien entendu la bague de fiançailles bien carrée au fond de la poche et le tour est joué. Madame fond en larmes et ne peut se refuser à l’acteur hors pair que vous êtes. A éviter : le coup de la bague au fond du panier à pop-corn, c’est du réchauffé, et votre future femme risquerait de l’avaler. Une demande qui resterait en travers de la gorge. Maintenant jeunes gens prenez votre courage à deux mains, et demander celle de la femme de votre vie. Que ce soit dans un cinéma, un restaurant, sur une île déserte ou tranquillement à la maison, vous l’aurez compris, c’est l’originalité et le cœur mis à l’ouvrage qui compte. Mieux vaut faire sa demande à genoux que de vivre seul debout.
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MESSIEURS LES FUTURS MARIÉS, L’HEURE EST GRAVE. ARRIVE À TOUTE ALLURE LA DERNIÈRE JOURNÉE OÙ PRESQUE TOUT EST PERMIS. CE JOUR UNIQUE OÙ VOUS AUREZ LE POUVOIR ET MÊME LE DROIT DE DIRE À VOTRE COMPAGNE QUAND ELLE DEMANDERA CE QUE VOUS AVEZ FAIT DE VOTRE JOURNÉE, « ÉCOUTE CHÉRIE, CELA NE TE REGARDE PAS : C’ÉTAIT MON ENTERREMENT DE VIE DE GARÇON ». OUI, IL FAUDRA AUSSI UNE BONNE DOSE DE COURAGE. QUOI ? VOUS N’AVEZ ENCORE RIEN PRÉPARÉ ? HEUREUSEMENT LE JOUR J EST LÀ POUR VOUS. En partant, votre femme vous a sûrement dit : « surtout, pas de strip-tease ! » et vous lui avez répondu : « bien sur ! ». Alors forcément, il vous faut retrouver votre hargne guerrière d’antan, cette époque où personne n’osait vous dicter votre conduite. Dans ces cas-là, rien de mieux qu’un paint-ball entre mecs. Une chasse à l’homme marié peut être alors organisée. Un pur moment de défoulement avant le calme amoureux. Pour les plus téméraires et les amateurs de sensation forte, on a trouvé ce qu’il vous faut. Sorti tout droit des Etats-Unis, c’est le kidnapping party. Allez chercher le fiancé au saut du lit ou juste après son travail. Bien entendu, la démarche demande un brin de préparation, une bande d’amis déjantés et de l’équipement : cagoules, vêtements noirs et voiture. Une fois dans vos filets, faites lui vivre la journée de ses rêves. Mais gare aussi à ce que l’enlèvement ne tourne pas au vinaigre, évitez de prévoir votre coup devant
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la police. Un enterrement de vie de garçon au commissariat serait le pompon. Si après l’enlèvement vous n’avez rien trouvé à faire de votre otage ou si l’idée d’un kidnapping vous effraie mais que vous souhaitez tout de même le voir affolé, offrez-lui une sensation extrême. Le mariage, c’est le grand saut. Oui, un très grand saut. S’il en doute encore, prouvez-le-lui au sens le plus figuré du terme. Les yeux bandés, pour ne rien enlever à la surprise, dirigez-le vers un lieu de saut en chute libre. La tête dans les nuages, il n’aura d’autre choix que de se jeter. Une chute vertigineuse de quelques minutes avant de remettre les pieds sur terre et de dire oui pour le grand saut de la vie. Des envies d’ailleurs ? De fuir le cocon familial pour une dernière virée virile ? Partez sur la terre des plus belles blondes, les pétillantes, celles qui font tourner les têtes et amusent les cœurs. Celles qui vous
font presque tout oublier. La Belgique et ses litres de bière bien fraîche pardi ! A quoi pensiez-vous donc ? On a trop souvent charrié nos voisins belges, il est temps de faire la fête avec eux. Tournées des bars sur la grand place, karting et paint-ball au menu, on s’éclate au « plat pays une fois ! ». Il y a sûrement parmi vous des durs à cuire, des Rambo dans l’âme. Pour ceux-là, une seule direction: l’Europe de l’Est. Les capitales orientales ont des législations très souples en ce qui concerne les armes à feu. Conduisez des tanks, tirez au fusil à pompe ou mitraillez à la Kalachnikov, les stands de tir sont ouverts à vos folies explosives. Profitez de la poudre à canon avant de goûter aux joies paternelles du lait en poudre ! Messieurs les mariés et les amis du marié, le Guide Jour J entre vos mains, vous n’avez plus aucune excuse. Interdiction de vous ennuyer.
BON, ON NE VA PAS SE MENTIR, LES ENTERREMENTS DE VIE DE JEUNES FILLES TOURNENT SOUVENT AU DÉSASTRE. ENTRE SOIRÉES PYJAMA GENRE VIEILLE FILLE OU LES DÉFILÉS COSTUMÉS DANS LES RUES ORGANISÉS PAR LA COPINE, ON A TOUS ASSISTÉ À CES GRANDS MOMENTS DE SOLITUDE QUI SE RÉPÈTENT POURTANT CHAQUE ANNÉE. ET SI MESDEMOISELLES, VOUS LAISSIEZ PLACE À L’INNOVATION ? ET SI VOUS FAISIEZ DE VOTRE DERNIÈRE JOURNÉE DE JEUNE FILLE UN MOMENT INOUBLIABLE ? LES FILLES, SORTEZ LA HACHE DE FÊTE, LA RÉDAC DU GUIDE JOUR J VA VOUS AIDER À ENTERRER VOTRE JEUNESSE ! Qui n’a jamais rêvé de briser les barrières du temps ? De jeter sa montre, de casser son réveil, et vivre une journée … à l’envers ? Au programme, boîte de nuit à 7h du matin. Exit les gogos dancers, c’est le moscato à gogo. La tête encore dans l’oreiller, rien de mieux que du son à fond pour se réveiller et danser, non jusqu’au bout de la nuit, mais de la matinée. Le midi, en sortie de boîte, pique-nique au soleil (si possible). Et le déjeuner ? Eh bien lui aussi, il commence par la fin. Celles qui se refusent le dessert pour garder la ligne pourront déculpabiliser. Aujourd’hui, on commence par la glace et on finit par le couscous. Enfin le soir, c’est petit-déjeuner en terrasse. Tartine, lait, café, croissant au beurre devant le soleil couchant, avec dans la bouche la saveur d’une journée qui ne fait que commencer. Alors parée pour une néejour renversante ?
Vous en avez marre. Ras-le-bol. Le weekend qui se profile risque d’être aussi long qu’un jour de jeûne. Votre amoureux a fini sa valise et s’apprête à faire la bringue on ne sait où. Vous le voyez partir au loin avec dans le cœur, de la tristesse et de la mélancolie. Prenez donc votre téléphone, ameutez votre équipe de filles délurées et suivez-nous pour une escapade des plus déjantées !
Si l’idée de vivre à rebours vous donne des vertiges, pas de stress, nous avons un plan B.
Le sable brûlant, la peau caramélisée par le soleil bouillant, vous sirotez un cocktail juteux, les pieds caressés par la mer encore tiède de l’été. Bienvenue à Barcelone, capitale de la fiesta, des discothèques en bord de plage et des soirées endiablées ! Une destination de rêve, pas chère, où il est tout bonnement impossible de s’ennuyer. La ville, la guapa (beauté) comme on l’appelle au pays, vit de jour comme de nuit. Ce sera bien la première fois que votre moitié aura préféré festoyer à vos côtés. Foncez, le bonheur n’est qu’à quelques heures de vol…
Cela se voit comme le nez au milieu du visage de Monsieur Partouche, votre voisin.
Enfin, si les plages c’est peu pour vous, que la bronzette, cette année, c’est aux oubliettes,
alors on vous propose le Graal, une fin de semaine en apothéose, un shot de folie, une cuillère d’extase dans le désert sec mais noyé de soirées arrosées : Las Vegas. Vivez votre Very Bad Trip à vous sans Alan (le gros boulet du film) pour éviter le réveil en compagnie d’un félin ou le tatouage de Mike Tyson au beau milieu de la figure. Flambez dans les plus beaux casinos, chantez, dansez, buvez, riez, criez sans craindre le ridicule… Ce qui se passe à Vegas reste à Vegas. Même les sous restent à Vegas. Ainsi vous rentrerez les poches vides mais la tête pleine de rêves, de souvenirs… Et accessoirement de migraines ! Voilà. Vous ne pouvez plus passer à coté de votre dernière journée de demoiselle. Refourguez le Jour J à vos copines s’il le faut mais ne vous laissez plus jamais traîner dans les plans galères de celle-ci ou sur les routes scabreuses de celle-là. Toutes les cartes sont entre vos mains. Alors les filles, il ne reste qu’une seule et unique chose à dire : même sans votre homme, KIFFEZ !
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La demande en mariage … quelle angoisse ! Entre les demandes en plein match de football devant 50 000 regards insistants et attendris ou les avions livrant le doux message à sa dulcinée, les amants d’aujourd’hui ont révolutionné le genre, à notre grand dam, nous, modestes amoureux transis. S’en est fini du temps des gestes simples, du repas frugal avant l’humble démarche. De nos jours, le genou à terre n’est bon qu’à demander la dernière recette du Boursin. Les femmes demandent de la mise en scène, de l’originalité, du courage et de l’ingéniosité. Vous, jeune troupier de l’amour, parce que le Jour J ne laisse jamais un soldat à terre, nous allons vous donner quelques tuyaux. Des idées romantiques farfelues, des exemples loquaces, loufoques, pour que cette demande soit la plus parfaite et la plus unique de toutes. Puisque votre belle est exceptionnelle, ne mérite-t-elle pas la demande la plus spéciale qui soit ? Pour commencer, tout prévoir à l’avance, quitte à y mettre les moyens. Steeve jeune parisien n’a pas lésiné sur les efforts, financiers et mentaux. Il a d’abord commencé en douceur. Un coup de fil, un rendez-vous, destination : son humble demeure. Jusque-là, rien de fou me concèderez-vous. Sauf qu’à l’arrivée de sa charmante beauté, une boîte, seule, l’attendait. Dedans, une robe exquise brodée de blanc, manche en dentelle fine, rappelant celle d’une mariée. A peine le temps de se vêtir qu’un coup de klaxon l’interpelle, une Rolls Royce, la crème des voitures de luxe, est venue spécialement pour elle avec au volant du majestueux carrosse, son homme, Steeve. Le voyage au bout du bonheur ne fait alors que commencer. Après la Rolls, c’est une barque sur laquelle il faut embarquer. Le lieu du dîner n’est autre qu’une île, le Chalet des îles. Le domaine vous est certainement familier mais ce soir-là, il a revêtu ses habits princiers. L’amoureux a 36
carrément privatisé l’endroit pour l’occasion, demandant une cuisine strictement casher. Une dizaine de serveurs aux petits soins du couple, avec au menu : champagne, chandelles et mets savoureux. En dessert, rien de sucré, de superflue, juste un bouquet de fleurs, avec en son centre une rose rouge factice, l’écrin fleurit d’une bague sertit de diamants. Et voilà le jeune couple fiancé. Bien sur, toujours faire selon ses moyens. Rappelez-vous, la richesse du cœur est ici la seule qui compte. Pas besoin de privatiser une île ou un restaurant pour obtenir le « oui » clinquant. Parfois, un brin de culot et d’imagination peut suffir. Et dans certains cas même la parole peut paraître futile. Aux Etats-Unis, un jeune homme a fait sa demande sans prononcer un seul mot. Devant la fenêtre du restaurant où sa compagne mangeait, il a demandé à ses amis de défilé à queue leu-leu avec une pancarte par personne, chaque pancarte délivrant un message. Jusque-là caché il apparaît au bout de la file avec la dernière affiche et le très américain « Will you marry me ? » inscrit dessus. Une surprise qui n’a pas manqué de laisser sa belle sans voix ! Vous et votre âme sœur passez votre vie au cinéma, on peut d’emblée parier que le premier bisou est survenue dans les salles obscures durant un film que vous n’oublierez jamais, mais que vous avez à peine regardé. Les déclarations cinéphiles font toujours effet. Pour ce faire, privilégier les petits cinémas plus enclins à vous offrir quelques minutes de gloire sur grand écran. Tourner un film sur lequel vous ferez votre demande face caméra en bonne et due forme et demandez au projectionniste de le diffuser à la fin du film. Prévoyez bien entendu la bague de fiançailles bien carrée au fond de la poche et le tour est joué. Madame fond en larmes et ne peut se refuser à l’acteur hors pair que vous êtes. A éviter : le coup de la bague au fond du panier à pop-corn, c’est du réchauffé, et votre future femme risquerait de l’avaler. Une demande qui resterait en travers de la gorge. Maintenant jeunes gens prenez votre courage à deux mains, et demander celle de la femme de votre vie. Que ce soit dans un cinéma, un restaurant, sur une île déserte ou tranquillement à la maison, vous l’aurez compris, c’est l’originalité et le cœur mis à l’ouvrage qui compte. Mieux vaut faire sa demande à genoux que de vivre seul debout. 37
L’amour rend fou. C’est bien connu. Gabriel 25 ans en est la preuve. Voilà 4 mois qu’il n’a plus revu Samantha, celle qu’il a aimée durant 6 ans et qu’il aime toujours. Cette longue absence ne l’a pas arraché de ses pensées. Il n’a pas oublié sa taille de guêpe élancée, ses cheveux bruns, doux et ondulants, son parfum sucré et envoutant, sa « Pénélope Cruz de Tunis ». Chaque nuit, sa belle de 24 ans danse dans ses rêves, le regarde de ses pupilles noires comme deux charbons brulants. Mais ce soir c’est décidé, il va mettre fin à son calvaire. Ils se sont toujours dit qu’ils seraient là l’un pour l’autre. Gabriel prend alors son courage à deux mains, agrippe son téléphone et l’invite à dîner. Elle accepte. Les retrouvailles se déroulent mieux que prévu. Ils rattrapent ensemble le temps perdu, papotent du présent, mais surtout du passé. Il lui avoue son amour toujours aussi ardent, elle aussi, avec plus de retenue. Une fois le repas terminé, il l’emmène à l’endroit de leur premier baiser. Ironie du sort, c’est au pied de la statue de la liberté qu’il décide de s’enfermer dans la prison dorée du marié. Gabriel lui tend alors une paire de jumelles et lui demande de regarder en face, sur le pont. Il avait tout prévu la veille. Une gigantesque banderole de 5 mètres sur 10 posée sur la façade du pont avec inscrit dessus « Samantha veux-tu m’épouser ? » attendait d’être vue. La belle brune s’exécute. Avec les jumelles, elle scrute l’endroit indiqué. Les secondes passent, mais son visage reste impassible. Gabriel dégouline d’inquiétude, attend sa réponse. Les secondes sont des heures … Lentement, Samantha se tourne vers lui, perplexe, presque déçue. « Tout est foutu, pense le jeune homme, je suis trop bête ». « Je ne vois rien ... » lance-t-elle alors. Soulagé et surpris, il lui retire subitement les lunettes des mains. En effet, il ne voit rien. Le bougre avait tout prévu, tout, sauf l’obscurité d’une nuit. « Qu’est-ce que tu voulais 38
me montrer ? » s’exclame alors la jeune fille tout en récupérant les jumelles. « Rien… ». Son plan est tombé à l’eau, il part s’asseoir, la tête entre les genoux. Samantha persiste, intriguée, quand soudain, miracle : une voiture passe sur le pont tous phares allumés, le message s’éclairant alors sous ses yeux ébahis. « Mais tu es un vrai malade !! ». En larmes, elle ne peut s’empêcher de répéter inlassablement la même phrase. « Tu es malade. » Sur le chemin du retour, Gabriel n’a toujours pas eu sa réponse. Samantha, à ses côtés, sanglote, le regarde le temps d’une seconde, puis se détourne laissant s’échapper un gémissement empreint de joie, d’angoisse et de surprise. Lui, il rigole, il ne sait que penser « Oh ça va, ce n’est rien ! », ni trop que dire. Arrivé devant chez elle, il s’aventure tout de même à lui reformuler la question : « alors Sam ? Tu veux bien m’épouser ? ». Ces 4 longs mois d’absence viennent d’être balayés en l’espace d’une soirée, d’une dizaine de secondes, en une phrase. Sa réponse quant à elle changera une vie tout entière. Encore remuée par les émotions, elle murmure un « oui » étouffé souriant et salvateur. Le pari fou de Gabriel s’est avéré gagnant. L’amour rend fou, mais n’est-il pas la seule façon d’aimer ?
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Dans les films, les belles-mères ont toujours le mauvais rôle. En réalité… aussi. On a toujours l’exemple de la copine fâché contre belle maman qui veut tout contrôler : son mari, son bébé, la déco de sa maison et même sa façon de s’habiller. Rassurez-vous, les belles mères sont des femmes comme tout le monde, comme vous, et ne pense qu’à la même chose que vous, le bonheur de sa petite famille dont vous vous apprêtez à faire partie. Aujourd’hui, la belle-mère pâtit d’une réputation si démoniaque, que vous la jetez au bûcher des vieilles sorcières avant même d’apprendre à la connaître. Vous aussi un jour, vous deviendrez l’une d’entre elles, ne l’oubliez jamais. Cette mauvaise image, elles en ont conscience et en souffrent. La méfiance dont elles font l’objet, aucunes d’entre elles ne l’a forcément cherché. Alors mesdemoiselles, effacez vos préjugés et voyez en cette femme une alliée, une seconde mère, une confidente, et non la rivale aux mains crochues en quête de votre perdition. Si le mariage est pour vous une bénédiction et le prélude d’une magnifique histoire, c’est également pour elle, un jour sacré. L’aboutissement d’une éducation réussie. Le
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jour où son fils, couvé comme un oiseau, vole enfin de ses propres ailes. Essayez de la rassurer, faites lui comprendre que sa progéniture n’est pas perdue. N’hésitez pas non plus à lui demander des conseils. Son enfant, elle le connait mieux que quiconque. En plus de la flatter, ses recommandations peuvent s’avérer très utile. En cas de désaccord, ne lui sautez pas non plus à la gorge, montrez-vous compréhensive et avenante sans pour autant vous laisser marcher dessus le talon à la glotte. Toujours dans la courtoisie car si il y a escarmouche, c’est à votre homme que vous causerez le plus de tort. Chouchouter leurs petits-enfants, c’est pour la plupart, tout ce qu’elles attendaient. Ne leur enlevez pas ce plaisir. Les belles mères voudront toujours s’immiscer dans l’éducation de leur nouveau bout de chou. Pas pour vous humilier, mais pour vous aider. Les marmots, elles connaissent, écoutez leurs avertissements guidés par l’expérience maternelle. Une chose est sûre, vous ne pourrez changer la maman de votre mari, mais vous pouvez améliorer vos relations. Gardez-la en estime et il n’y aura aucune raison que cela se passe mal. Et si vos amies racontent que la belle-mère est l’ennemie de l’épouse, sachez que le meilleur moyen d’éliminer un ennemi, c’est d’en faire un ami.
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Une demande en mariage, c’est merveilleux. Soyons franches, nous sommes aussi très excitées à l’idée d’y gagner une jolie bague. Et après tout pourquoi pas ? On l’a méritée n’est-cepas ? Mais attention au fashion faux-pas. Grosse pierre ou petite constellation de brillants, épaisse ou fine, diamant ou autre gemme. Quelle bague pour quelle femme ? Jour J fait le point sur le sujet !
Des années de brushing pour avoir le cheveu lisse et brillant, d’études pour avoir le discours brillant, de shopping pour avoir la garde-robe qui brillera en toutes circonstances, de sorties ou week-ends pour célibataires pour croiser le bon candidat au mariage, de soirées tapisserie au mariage des copines, cousines ou encore « voisines de pallier de madame Sanchez, je la connais pas personnellement mais on est obligées d’y aller ma fille, parce que y’aura son beau-frère, un garçon très bien elle a dit madame Sanchez, et elle veut te le présenter après tout ma fille faut te caser, hein », comme dit votre mère. Si on met tout ça bout à bout, c’est un job à plein temps de trouver un fiancé, et pas aux 35 heures croyez-moi ! Mais là ça y est, il est là, il est beau, bien peigné, sa mère vous a rencontrée et pincé les joues en vous appelant « ma fille » (ou alors elle a menacé de mettre la tête dans le four s’il la quitte pour vous, mais rassurez-vous elle le fera pas), et vous voilà sur le point de vous faire passer la bague au doigt !
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Si on prend en compte les heures sup’ passées à bosser le sujet comme on vient de l’évoquer, techniquement il vous la doit. Votre bague, c’est un peu comme une prime de résultat l’année où votre patron s’est fait racheter sa boîte par une multinationale du CAC 40 : un juste retour des choses et elle a intérêt à envoyer du bois ! Du coup, s’agirait pas de tout gâcher en vous trompant sur le modèle. Sinon sachez-le, la séance rendez-vous pour crâner avec les copines devant un smoothie détox au kalé et un muffin avoine pépins de courge grillés n’aura pas la même saveur (et on parlait pas du smoothie !) Pour avoir La bague qui laissera tout le monde bouche bée, là encore, il faut bosser le sujet ! Mais comme disent les grands penseurs contemporains qui écrivent dans les magazines féminins : « le coup de foudre et tout ce qui va avec, c’est pas pour les feignasses ! » Alors bossons : voici les 4 commandements de la parfaite future épouse juive qui s’apprête à décrocher son sésame : une bague de fiançailles !
1. Ta main tu étudieras Bien sûr, dans l’absolu, on rêve toute de La bague. Celle avec un caillou gros comme un bonbon mentos mais en nettement plus brillant. Même que on a vu le modèle de nos rêves sur Kate Upton. Si, si. Et on vous parle même pas de celle de Kim Kardashian. Là, les filles, on est obligé de vous faire redescendre sur terre : toutes les bagues ne sont pas faites pour n’importe quelle main. Sur ce thème, les experts sont formels : - Doigts fins et longs, tout vous va ou presque. - Doigts courts, boudinés ou épais, rien ne vous va ou presque ! Bon, comme on n’est pas des experts, on sera plus coulant, on vous donnera une seule règle : essayez. Une bague, c’est comme un vêtement : parfois, la coupe est improbable, le tissu pas flatteur et la taille pas du tout celle que vous prenez en général, mais une fois porté, il faut vous rendre à l’évidence, ça vous sied comme un gant ! Et ben pour les bagues c’est pareil. « J’ai des mains ridiculement petites, avec des fossettes sur les jointures, comme les bébés. J’ai toujours rêvé d’avoir des bagues, mais tout est ridicule sur moi. Mes doigts ressemblent à des petites saucisses et n’importe quelle bague perd toute élégance lorsque je la porte, raconte Rebecca. Le jour de mes fiançailles, j’ai craqué sur un modèle d’une finesse incroyable, le genre de bague qui aurait dû ne pas m’aller du tout ! Et contre toute attente, cette bague, c’était moi ! »
2. Ta personnalité, tu privilégieras « Toutes mes copines se sont fiancées à peu près en même temps, se souvient Joanna. Et toutes ont eu droit à la même bague : même joaillier, même diamant, même modèle… On aurait dit une épidémie ! Je trouvais ça triste. Ca manquait tellement de personnalité. J’avais l’impression que, les unes après les autres, elles rejoignaient un club : bien sûr je me serais fait couper en morceau plutôt que de le dire ! Mais je me suis promis que si je rencontrais l’homme de ma vie, je miserais sur l’originalité ! Et c’est ce que j’ai fait ! » Une bague de fiançailles est le reflet d’un nouveau statut, de la nouvelle vie qui vous attend. Pas un élément dans une panoplie de vêtements et accessoires pour poupée Barbie. Alors faites à vôtre goût, faites-la dessiner ou miser sur des modèles qui sortent des sentiers battus. Avoir sa bague à soi, c’est plutôt sympa non ?
3. Ton choix, en avance, tu feras Evidemment, c’est romantique de savoir que Monsieur a mitonné sa surprise tout seule, a acheté deux douzaines de roses et vous a kidnappée pour faire sa demande sur une plage des Caraïbes. Mais on ne va pas se mentir. Monsieur n’est pas un expert en joaillerie. Et il n’a absolument aucune idée de ce qui vous plaît, vous va ou presque… Alors même si on le laisse préparer sa surprise s’il y tient, on lui fait une petite liste des modèles qui pourraient vous plaire. Ou alors on l’emmène dans les grands magasins et on passe dix minutes scotchée devant la vitrine de votre bijoutier préféré. Les plus audacieuses passeront même un coup de fil à la boutique, pour être sûr que la vendeuse refuse catégoriquement de lui vendre autre chose que ce que vous avez sélectionné, parce que bon hein, cette bague, on va la garder un bout de temps, alors autant qu’elle nous plaise.
4. Chipie, tu ne seras pas Ne perdez jamais de vue un détail important : une bague de fiançailles n’est pas une fin en soi, ce n’est que le début de votre vie à deux. Alors quand vous guiderez chéri vers le modèle qui vous plaît, essayez d’avoir une idée du budget qu’il peut dépenser. Inutile de le mettre mal à l’aise en lui montrant des bagues qu’il ne peut vous offrir qu’en hypothéquant la maison de ses parents sur 99 ans. Sinon, c’est qui qui va se retrouver avec belle-maman à la maison ? !
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Dire oui sur la Seine, danser sur l’eau, s’endormir en regardant briller la tour Eiffel… Des rêves inaccessibles devenus réalités grâce au VIP Paris Yacht Hotel, un concept aussi original qu’innovant devenu, en moins de 4 ans, la coqueluche des réceptions parisiennes ! Explications… Inoubliable, incroyable, inouïe… Autant de termes qui resteront en mémoire et sur toutes les lèvres à la découverte du cadre de votre réception si elle prend place sur le VIP Paris Yacht Hotel… L’idée ? Un hôtel et salon de réception flottant ! Sublime, le Yacht en question affiche des mensurations de rêve pour un bateau croisant sur la Seine : « 10 mètres de large, 60 mètres de long ! », indique fièrement le promoteur du concept, Hervé Debbah. Passé par l’univers impitoyable du web 2.0 et de la « startupsphère », l’homme est un passionné d’innovation, qui n’a que deux lacunes à son vocabulaire : impossible et non ! « Lorsque j’ai entendu parler de ce Yacht pouvant accueillir un hôtel de luxe et une salle de réception, j’ai eu très envie de promouvoir l’activité à Paris. La ville-lumière mérite d’être parcourue au fil de l’eau, scintillant de mille feux et offrant à une réception, un séminaire ou même un dîner important, le cadre le plus somptueux possible » « Une fête inoubliable, une nuit au fil de l’eau » Et pour mettre ce luxe d’exception à la portée de tous,
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Hervé Debbah et son équipe ont mis au point une offre aux multiples facettes qui donne à la réception une toute nouvelle définition : intimiste, rare et précieuse… Incroyablement simple aussi, car le Vip Paris Yacht Hotel a pensé à tout : quels que soit l’escale ou le point de départ de la croisière, un parking d’une centaine de places permet aux invités d’arriver jusqu’au ponton sereinement ! « Nos salons de réception peuvent accueillir 100 personnes en dîner assis ou 150 en cocktail dînatoire. Le bateau compte une vingtaine de chambres, dont 6 suites privées, avec jacuzzi. Cela veut dire que, pour un couple qui se marie par exemple, ou une bar mitsva, les parents proches pourront tous passer la nuit sur l’eau ! » Pour mettre son sublime vaisseau à la disposition de la communauté, Vip Paris Yacht Hotel propose une offre packagée avec un traiteur KBDP parmi les plus réputés en région parisienne. Avec un prix par personne en tout compris qui met définitivement le luxe et l’exception au rang de l’essentiel. Le temps d’une nuit magique, où chacun, les yeux brillants, verra le rêve prendre vie, sous les feux scintillants de la tour Eiffel… VIP Paris Yacht Hotel 7, Port de la Râpée 75012 Paris Tel : 01 44 68 06 38 - 06 16 60 18 37 Du Lundi au Vendredi de 9h à 13h et de 14h à 18h Mail : info@le-vip-paris.com
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Le mariage est un acte public, juridique et solennel par lequel un homme et une femme s’engagent l’un envers l’autre dans la durée, devant et envers la société, pour fonder ensemble un foyer. En se mariant, les époux font ensemble une double démarche. Ils acceptent et reconnaissent l’institution du mariage et la loi commune qui la régit, mais en retour, ils demandent à la société de reconnaître l’existence et la valeur de leur engagement mutuel et de leur assurer la protection de la loi. Le mariage civil, qui n’est pas une simple formalité administrative, ne commence et ne s’achève pas le jour de la cérémonie.
ATTENTION Selon la situation de famille des futurs époux ou de l’un d’eux, certains documents peuvent être demandés (divorce, veuvage, étrangers, enfants nés avant le mariage). Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de la mairie. 100
1 / pour la publication des bans qui consiste à assurer la publicité du projet de mariage par affichage aux portes de la mairie, la loi exige la réalisation d’une formalité • l’audition préalable, commune ou s’il l’estime opportun séparée, des futurs époux par l’officier de l’état civil. Cette audition est obligatoire. Elle peut à titre dérogatoire ne pas avoir lieu, quand il y a impossibilité de la réaliser ou lorsque ’à la lecture des pièces du dossier, elle ne lui apparaît pas nécessaire. La publication des bans incombe au maire. Elle énonce pour chacun des futurs conjoints • Le nom • Les prénoms • La profession • Le domicile ou résidence • Le lieu où le mariage sera célébré Cet affichage a essentiellement pour but de permettre à ceux qui connaissent un cas d’empêchements au mariage, d’y faire opposition. Le mariage ne peut être célébré avant le dixième jour suivant celui de l’affichage 2 / pour la constitution du dossier Outre le certificat de publication des bans et de non-opposition (ou de dispense du procureur de la République), le dossier contient un certain nombre de documents indispensables à l’officier de l’état civil pour qu’il puisse s’assurer que chacun des futurs époux remplit les conditions légales pour se marier. Chacun des époux doit fournir dans tous les cas • un extrait d’acte de naissance, délivré par la mairie du lieu de naissance depuis moins de 3 mois avant la date du mariage et depuis moins de 6 mois pour les Français nés à l’étranger ; • une pièce d’identité (carte d’identité, permis de conduire, passeport) ; • des justificatifs de domicile ou de la résidence de chacun des futurs époux ; • la liste des témoins et leurs coordonnées (4 au plus, âgés de 18 ans au moins) Le cas échéant • la copie intégrale des actes de naissance des enfants à légitimer • un certificat de notaire si les futurs époux ont conclu un contrat de mariage ; • l’acte notarié de désignation de la loi applicable au régime matrimonial conformément à la Convention de la Haye du 14 mars 1978 relative aux régimes matrimoniaux ou le certificat de la personne compétente pour établir cet acte ; • les documents justifiant d’une dispense accordée par le chef de l’Etat pour les mariages entre parents et alliés ; • certaines pièces contenant le consentement des personnes devant autoriser le mariage d’un mineur ou d’un majeur en tutelle ou curatelle ; En cas de remariage d’un des conjoints soit l’acte de décès du précédent conjoint soit les pièces établissant le caractère définitif d’un divorce ou d’annulation d’un précédent mariage. La vérification de l’identité des futurs conjoints est faite par tous les moyens. Le droit de se marier et de fonder une famille est considéré comme un droit fondamental de la personne (article 12 de la Convention européenne des droits de l’homme).
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Les époux peuvent choisir librement leur régime matrimonial en établissant un contrat de mariage devant notaire. A défaut de contrat, les époux sont soumis automatiquement au régime légal de la communauté de biens réduite aux acquêts. (art.1394 al.3). Si les futurs époux souhaitent établir un contrat de mariage, ils ont le choix entre 4 régimes distincts. Tous les régimes matrimoniaux peuvent faire l’objet d’aménagements en fonction des objectifs recherchés par les époux. Quel que soit le régime matrimonial choisi au moment du mariage, les époux peuvent en changer ou le modifier, deux ans après le mariage. Un acte notarié, soumis à l’homologation du tribunal de grande instance, doit être établi à cet effet.
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1) L’officier de l’état civil donne lecture du Code civil relatifs au mariage (art.75 al.3) après s’être assuré de l’identité des futurs conjoints et de leur libre consentement art 212 : « Les époux se doivent mutuellement fidélité, secours, assistance » art 213 : « Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille. Ils pourvoient à l’éducation des enfants et préparent leur avenir » art 214 § 1 : « Si les conventions matrimoniales ne règlent pas la contribution des époux aux charges du mariage, ils y contribuent à proportion de leurs facultés respectives » art 215 : « Les époux s’obligent mutuellement à une communauté de vie ». Cela sous-tend l’idée du devoir de cohabitation. Si pour des raisons professionnelles, par exemple, les époux sont tenus de posséder deux domiciles distincts, l’intention matrimoniale implique la communauté de vie. art 371-1 (Loi du 4 mars 2002) : L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant. Elle appartient aux père et mère jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité 2) L’officier de l’état civil interpelle les futurs époux sur le régime matrimonial qu’ils ont choisi (art. 75, al.4) L’officier de l’état civil demande aux futurs époux de déclarer s’il a été fait un contrat de mariage et, le cas échéant, la date de ce contrat, ainsi que les nom et lieu de résidence du notaire qui l’a reçu. 3) L’officier de l’état civil reçoit les consentements des futurs époux. Il célèbre l’union, établit et signe l’acte de mariage. (art.75) « Il recevra de chaque partie, l’une après l’autre, la déclaration qu’elles veulent se prendre pour mari et femme ; il prononcera, au nom de la loi, qu’elles sont unies par le mariage et il en dressera acte sur le champ ». Après que le maire a prononcé ces mots, les époux sont tenus pour mari et femme au regard de la loi. 4) Délivrance du livret de famille A l’issue de la célébration du mariage civil, l’officier de l’état civil remet aux époux un livret de famille qui comporte leur acte de mariage. Il se voit ultérieurement complété par : - les extraits d’acte de naissance des enfants issus du mariage et des enfants légitimés par ce mariage ; - ceux des enfants adoptés par les deux époux soit en la forme de l’adoption plénière, soit en la forme de l’adoption simple ; - ceux des enfants issus d’un des deux époux et d’un autre parent et qui ont été adoptés par l’autre époux ; - les extraits des actes de décès des enfants morts avant leur majorité, les extraits des actes de décès des époux. Le livret de famille comporte également une information sur le droit de la famille, notamment sur le nom, la filiation, l’autorité parentale et le droit des successions ainsi qu’une information sur les droits et devoirs respectifs des conjoints, leurs obligations et le régime matrimonial. En cas de divorce, de vol, de destruction ou de perte, il peut être délivré un duplicata. 103
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Le mariage, c’est de l’amour, mais aussi, apparemment des statistiques. Chercheurs et autres enquêteurs ont pris un malin plaisir à analyser les habitudes des couples afin d’en tirer les plus sérieuses conclusions. Certaines prêtent à rire, d’autres un peu moins. Voici les conseils prodigués par les chiffres et les scientifiques sur le thème de l’union sacrée. Attention les yeux, ça pique !
Avant toute chose, il est important de rappeler que toutes ces études ont été réalisées par des spécialistes, et en aucun cas, la rédaction ne cautionne les conclusions et les déductions émises par ces éminents chercheurs au service de l’amour et du mariage qui dure. Et bien entendu, Jour J respectant les valeurs et les traditions hébraïques, prend certaines de ces études contraires aux mœurs et aux idées que nous partageons, au deuxième voire au troisième degré.
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1) Faire un mariage pas cher ! Les grippe-sous, les avares et les pinces de la pire espèce se délectent déjà. Selon une étude réalisée on ne sait où, plus le mariage coûte, plus les chances de divorce sont élevées. Inutile de dire que nous, on n’y croit pas ! Autour de nous, les plus beaux mariages, qui certes, ne sont pas forcément les plus onéreux, ont forgé la solidité des couples. Et pourtant, voilà qu’on nous préconise un mariage en petite pompe, baskets et jogging dans un fastfood ou un Buffalo Grill. On vous avait prévenu, ça pique. Comme des oursins dans les poches ! 2) Faire le ménage le moins possible (quand on est un homme) Voilà une nouvelle qui devrait en ravir plus d’un ! Ça paraît fou, mais les chiffres sont formels, il y aurait 50 % de divorces en plus dans les couples où l’homme participe activement aux tâches ménagères. Conclusion : mieux vaudrait respecter la bonne vieille tradition : la femme aux fourneaux et monsieur, les pieds sous la table dans le salon ! On ne serait pas étonné d’apprendre que l’étude ait été menée par un groupe de durs à cuire misogynes, au fin fond des vallées de Toscane en Italie. On plaisante, mais quand on connaît le machisme latin, le doute est permis ! Plus sérieusement, une chose est sûre : un homme est fragile psychologiquement, derrière ses airs de dur qui roule des mécaniques. Et parfois quand il en fait beaucoup à la maison, sans qu’on lui dise combien on apprécie son investissement, il en prend ombrage, se sent malmené, rejeté, et donc pas aimé. Vous suivez ? 3) Plus le conjoint est grand, mieux c’est Là, on atteint les sommets… du ridicule. Les femmes resteraient plus longtemps avec les hommes de grande taille. C’est possible, mais c’est relatif. Car dans un couple, on est toujours grand par rapport à l’autre. Si monsieur fait son mètre 70, mais que sa demoiselle culmine à un bon mètre 60, il fera toujours une tête de plus qu’elle. Alors pas de crainte. Petit soldat de l’amour, gardez le moral ! 4) Ne rien avoir dans le ciboulot (quand on est une femme) De même que les femmes préfèrent les grands, les hommes aimeraient davantage les sottes que les esprits éclairés. Sûrement que ces messieurs se sentent mieux quand ils ont à faire à un QI de poule légèrement inférieur au leur. Question d’honneur et de fierté, préférant passer pour un puit de science plutôt que pour un abîme de vacuité. Mesdames si un homme vous plaît, jouez les ignorantes et gardez en tête que lorsqu’on est intelligente, il est toujours plus facile de faire l’imbécile, alors que le contraire est impossible ! 5) Avoir un emploi peu valorisant (encore quand on est une femme) Si il n’y a pas de sots métiers, il n’en demeure pas moins que certains sont plus prestigieux que d’autres. Et selon cette étude, la réussite professionnelle de la gente féminine aurait le pouvoir d’en faire fuir plus d’un. Il est certain que gagner moins que sa femme, ça touche en plein cœur la fierté d’un homme, surtout si celui-ci est un « macho, macho, man » comme dit la chanson. Alors on résume : bête comme un âne et dénuée de talent, on le tient le portrait parfait de la gentille fille à marier. Bonjour les clichés !
6) Une rencontre en ligne pour être un couple connecté. Tous à vos ordinateurs et téléphones ! Les personnes qui ont fait le premier pas sur les sites de rencontres auraient un mariage plus solide que les autres. Les premiers regards en soirée, dans les boîtes de nuit ou les présentations orchestrées par les amis, c’est « so 2010 ». Aujourd’hui, la mode est au clic, et au chat sur le net. Faites tout de même attention, Internet a ses bons et ses mauvais côtés. Gare aux surprises. Surfer avec modération ! 7) Trop de réseaux sociaux tue la relation Alors les rencontres en ligne, oui, mais les longues heures d’errance sur les réseaux sociaux, non ! On en perdrait presque la tête avec toutes ces recommandations. Pourtant, il est apparemment prouvé par les universitaires de Boston que trop de temps sur les réseaux sociaux causerait frustration et désolidarisation du couple. Alors on se connecte juste pour draguer, puis on éteint tout une fois casé. Twitter, Facebook, c’est bien, mais chéri chérie, c’est mieux ! 8) Faire des activités… séparément ! Jet ski, parc d’attractions, shopping, tous ces petits moments de la vie dont on retire des instants de joie, une étude vous conseille d’en jouir chacun de votre côté. Pourquoi ? Parce que dans un premier temps, cela vous permettra de respirer un bon coup, et deuxièmement, parce qu’il est préférable de faire des choses que l’on aime avec ses amis, que de faire ce qu’on déteste avec son conjoint. Si faire un foot avec sa copine n’a jamais vraiment porté ses fruits en matière de rapprochement émotionnel, procéder à une petite balade main dans la main en bord de mer n’a jamais fait de mal non plus. En somme, il vous suffit de trouver le juste milieu. 9) Se regarder des films ensemble Ah ! Enfin un peu de bon sens. Et il était temps. S’accorder une petite séance cinéma privée en plein cœur du salon, emmitouflés sous la couette dans un bon vieux canapé aurait du bon. Par ailleurs, il serait même conseillé de s’adonner à un court mais intense débriefing du film, histoire de connaître toujours mieux sa moitié. Il est important de savoir pourquoi elle a aimé « coup de foudre à Notting Hill » et pourquoi elle n’a pas adhéré à « Rambo 4 ». Bon, on connaît tous la réponse, mais débattre sur des sujets légers peut toujours vous rapprocher. 10) Se marier pendant les études fait grossir… Les Américains sont friands de ces études tirées par les cheveux, et là, ils ont fait fort. Très fort. S’unir quand on a encore le nez dans les bouquins ferait pousser les poignées d’amour ! Ainsi, le mariage avant le diplôme, c’est 50 % de risque en plus de tomber dans l’obésité. D’après la très sérieuse National Longitudinal Study of Adolescent Health, les résultats s’expliqueraient par le fait que ces personnes se mariant avant leurs examens finaux, prendraient moins soin d’eux, abandonnant les pratiques sportives au profit d’une alimentation plus grasse. Pour se rassurer, il est toujours possible de se dire que ce cas ne s’applique qu’à nos voisins outre-Atlantique dont le goût pour les triples burgers est mondialement connu. Tous ces travaux de recherches et enquêtes réalisées mettent à mal les idées que l’on se fait d’un mariage fait pour durer. Après tout, qui peut se targuer d’avoir la formule parfaite ? Toutefois, selon une étude effectuée dans nos laboratoires, les chiffres sont formels : 100 % des unions organisées grâce à votre magazine Jour J ont été une véritable réussite ! 107
le mariage juif & ses traditions Au mariage de vos proches, vous vous êtes certainement demandé d’où pouvait bien venir toutes ces traditions. Mais aujourd’hui, c’est à votre tour de passer sous la houppa, de casser le verre ou de courber l’index devant une assemblée qui garde les yeux rivés vers vous. Alors avant d’exécuter ces rites machinalement sans rien saisir de leurs origines ni de leur importance, mieux vaut les comprendre. Ouvrez grandes vos mirettes, le magazine Jour J vous entraîne dans les dédales du passé, à l’aube des coutumes juives où tout va enfin s’expliquer.
Nous avons tous déjà été confrontés à ces questions: «mais pourquoi vous cassez un verre quand vous vous mariez ? « demande une amie qui venait de voir «la vérité si je mens» un dimanche soir sur la première chaîne. Et comme souvent, vous balbutiez une réponse n’ayant ni queue ni tête, et envoyez cette dernière dans le fourretout que l’on nomme plus communément : Internet. Avec Jour J, c’est fini. Vous pourrez jouer les madames ou monsieur «je sais tout» et raconter pourquoi ceci, et pourquoi cela. Alors non, le cassage du verre ne résulte pas d’une vieille querelle moyenâgeuse entre un vendeur de vaisselle et le rabbin d’un village reculé. Ce n’est ni la métaphore d’une vie de célibat que votre compagnon explose en mille morceaux sous les mazel tov joyeux d’une foule sarcastique. Vous vous en doutez, les raisons d’un tel acte sont plus profondes. Le bris de verre clôture la cérémonie du mariage. Sa femme au bras, le marié éclate de son pied droit un verre vide et intact avant de réciter le psaume suivant: «si je t’oublie Jérusalem, que ma droite m’oublie, que ma langue colle à mon palais, si je ne fais pas monter Jérusalem au sommet de ma joie». A la lumière de ces paroles, la signification du rite transparaît. Il vient rappeler qu’aucune joie n’est entière, même celle de l’union sacrée. L’explosion du verre renvoie donc à la destruction du Temple de Jérusalem que l’on ressentira dans sa chair au moment d’asséner le coup de pied fatal. Ainsi, le bonheur se doit de rester incomplet tant que le Temple demeure à l’état de ruines. De nombreuses étapes interviennent au cours de la cérémonie avant de pouvoir s’octroyer le droit d’éclater le pauvre verre fragile. Parmi elles, le fameux passage sous la Houppa. C’est généralement là que l’assemblée lâche les vannes. Larmes, sourires, frissons. Le poil s’hérisse à la vue des mariés bras dessus bras dessous avec leurs parents, marchant lentement au rythme de la petite musique qui, il faut le dire, accentue bien des émotions. Enfin, le couple est réuni sous la Houppa après plusieurs longues journées de séparation. Le dais nuptial tire ses origines des premiers temps, du premier couple ayant foulé la terre, des géniteurs de tous les hommes, Adam et Eve. La Houppa représente alors le 108
foyer où l’époux accueille dignement sa moitié avant de la dévoiler pour s’assurer de son identité. En quittant le bras de son père, et pénétrant sous l’étoffe, la jeune fille abandonne le cocon familial et s’engage dans sa nouvelle vie de femme avec tout ce que cela incombe. Face au rabbin, entouré des proches, le couple s’apprête à s’unir officiellement. Vient vite le moment tant attendu, la remise de l’anneau. Selon la tradition, la bague se doit d’être en or, lisse, donc sans aspérité ni ornement. Elle doit également représenter la valeur d’une prouta minimum, soit l’équivalent du prix d’achat de 0, 025 grammes d’argent. N’écoutez pas celles qui se veulent bonnes conseillères arguant l’obligation d’acheter un bijou coûtant trois mois de salaire. Inutile de faire les fonds de tiroir, et de se contraindre à un régime «pâte à l’eau» pour passer l’étape des épousailles. L’anneau est à remettre à l’épouse, qui l’ accueillera en courbant l’index. Là encore, ce geste pouvant paraître curieux et anodin est pourtant très symbolique. Il est en effet synonyme d’acceptation et de consentement et vaut bien plus que le «OUI» prononcé à la mairie. Mazel Tov ! Enfin mariés ? Non pas encore... Reste à signer le contrat remis par le Rabbin. Pas d’inquiétude, il n’est pas question d’argent. Seulement des obligations inhérentes aux rôles d’époux et de femme. La Kétouba, dont le rabbin vous fera un bref résumé, dresse la liste des engagements auxquelles devront se conformer les membres du couple tout au long de leur vie commune. Cher mari, vous aurez pour devoir de vêtir, nourrir, et protéger votre dulcinée tout en satisfaisant ses besoins, en espérant que celle-ci ne profite pas des largesses octroyées par le document. Que la gente masculine se rassure, la Kétouba implique une réciprocité dans les responsabilités. La cérémonie, courte mais riche en émotions, s’achève après le cassage du verre. Remis des émotions fortes, le couple ne souhaite qu’une chose, regagner ses pénates pour s’offrir un repos bien mérité. Que nenni. C’est direction chez tata puis maman puis à Babel Oued chez la belle famille pour 7 jours. Au programme, dîner copieux et chaleureux durant lesquels seront prononcées les Cheva Berakhot, les 7 bénédictions, en présences de dix adultes. Une éternité de bonheur et de bénédictions, ça vaut bien quelques indigestions… Non ?
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VOUS VOUS ÊTES DIT « OUI » DEVANT M. LE MAIRE, LA MARIÉE S’EST RENDUE AU MIKVÉ. MAINTENANT LA CÉRÉMONIE RELIGIEUSE PEUT AVOIR LIEU.
En effet, en France la cérémonie religieuse ne peut se dérouler que si le mariage civil a été célébré. Un certificat de mariage vous sera d’ailleurs remis le jour du mariage civil. Il en est de même pour le mikvé. Le mariage religieux ne peut avoir lieu si la mariée ne s’est pas rendue au mikvé. Aussi, la balanite vous remettra un certificat en ce sens. Le jour J, vous devrez remettre les deux certificats. La cérémonie religieuse nécessite toute une organisation • Prendre rendez-vous avec le service de mariage du consistoire de la ville où vous vous trouvez. • Choisir la synagogue dans laquelle vous souhaitez célébrer la cérémonie. • Réserver la date et la synagogue dans laquelle vous souhaitez célébrer le mariage. Lorsque vous vous rendez au consistoire, un dossier vous sera remis. Quelques documents vous seront demandés (extrait d’acte de naissance des mariés, certificat de judaïcité ou kétouba) • Demandez à la personne qui s’occupe des réservations de la synagogue s’il faut prévoir une décoration florale. Souvent la décoration est comprise selon la formule choisie. En effet, plusieurs formules peuvent vous être proposée. Mais si ce n’est pas le cas, vous devez prévoir la décoration floral et réserver les services d’une décoratrice florale. • Prendre rendez-vous avec le rabbin qui va célébrer le mariage. Vous aurez plusieurs rendez-vous. Je vous vconseille de les fixer à l’avance (vous pouvez les fixer lors de votre premier rendez-vous). 110
• Chercher et acheter la robe de mariée et le costume du marié. Pour cela, je vous conseille dans un premier temps de feuilleter quelques magasines spécialisés ou de faire un premier repérage sur internet. Aujourd’hui on peut voir la plupart des modèles de certaines marques sur internet, ce qui permet de se faire une première idée de ce qui se fait et de ce que vous souhaitez. Si vous avez une idée très précise de ce que vous voulez, vous pouvez faire confectionner votre robe par une couturière. Dans ce cas, je vous conseille de vous y prendre suffisamment à l’avance. Une fois votre robe trouvée, vous aurez plusieurs essaies. Le dernier essaie devra se faire une semaine avant la date du mariage. Si au dernier essaie il n’y a pas de retouche, prenez la robe avec vous, ceci vous évitera de revenir deux ou trois jours avant le jour J. • Choisir les accessoires : bijoux, gilet si le mariage se passe en hiver, étole pour vous couvrir les épaules au moment de la cérémonie. Pour la cérémonie religieuse, la robe de la mariée doit être conforme aux lois de la torah (tsniout). • Acheter le voile. Je vous conseille d’acheter le voile au mètre, ça coûtera moins cher que si vous le prenez dans un magasin spécialisé. Cependant, un petit ourlet s’impose pour éviter qu’il s’effiloche. • Choisir les chaussures. Je vous conseille de les « casser » une semaine avant afin de ne pas avoir trop mal au pied. Prévoir une seconde paire de chaussure plus confortable que vous pouvez changer pendant la soirée. Choisissez la seconde paire pas trop basse afin de ne pas dénoter avec la robe. • Collants pour ne pas avoir mal aux pieds. Collants de couleur chair très clair. Prévoir une pair de rechange. • Réserver le coiffeur, maquilleur. Faites un ou deux essaies de la
coiffure et du maquillage. • Réserver le caméraman et le photographe • Choisir la musique d’entrée du marié et de la mariée • Choisir la musique de sortie • Choisir un taleth. Si vous avez fait un henné, vous aurez mis le taleth dans un panier destiné à cet effet. Si vous ne faites pas de henné, n’oublier pas de le donner à votre futur mari. • Le marié devra penser à l’alliance. L’alliance doit être achetée par le marié, avec son propre argent. Elle doit être bien ronde et pas gravée. L’alliance est obligatoire pour la femme. En revanche, elle ne l’est pas pour l’homme. • Le marié devra penser à la kippa (si possible assortie à son costume). Vous pouvez également offrir des kippoth aux invités masculins. Vous pouvez y apposer vos initiales respectives. A l’intérieur vous pouvez y faire inscrire vos noms, la date de votre mariage. Ceci sera un bon cadeau souvenir pour vous et vos invités. • Choisissez les enfants d’honneur. En général il s’agit de neveux et nièces. Equilibrer les enfants d’honneur pour que les deux familles soient au même niveau. Si vous avez trop d’enfants que vous souhaitez avoir comme enfants d’honneur, faites une sélection en fonction de l’âge. En effet, dépassé un certain âge, les enfants ne veulent plus être enfant d’honneur. Je vous conseille de choisir pas plus de 6 enfants d’honneur. Si vous faites votre robe chez une couturière vous pouvez lui demander de faire également les robes pour les demoiselles d’honneur. Dans le cas contraire, vous pouvez choisir une robe blanche simple ou assortie à votre robe. Je vous conseille de
demander aux mamans de s’occuper de la tenue. Pour les garçon un costume clair est l’idéal. Si le mariage a lieu en été, un pantalon clair et une chemise blanche feront bien l’affaire. • Prévoir l’endroit où vous allez sortir pour vous rendre à la synagogue. En général la jeune fille sort de chez ses parents. Si le mariage ne se déroule pas dans la ville des parents de la mariée, penser à l’endroit où vous allez vous préparez et sortir. (hôtel où vous allez passer la nuit de noce ou le coiffeur chez qui vous allez vous faire coiffer. Cependant, je vous conseille de sortir de l’hôtel, vous aurez plus d’espace et plus de confort). • Prévoir un petit sac dans lequel vous y glisserez une carte bleue, votre portable, le maquillage pour vous refaire une petite beauté, de la monnaie. • Prévoir un véhicule pour vous accompagner à la synagogue. Vous pouvez louer une voiture qui vous accompagnera et qui vous suivra toute la journée. Ainsi, vous aurez un véhicule pour toute la journée. Si vous optez pour le véhicule familial, prévoir qui va conduire (éviter le papa de la mariée qui peut être stressé). Prévoir également la décoration de la voiture. Vous pouvez acheter un très beau bouquet de fleur long à déposer sur la plage arrière ainsi que quelques nœuds en dentelle. • Si vous avez décidé de faire un cortège de véhicules (au départ de l’endroit où vous sortez la famille et les amies très proches peuvent venir vous accompagner jusqu’à la synagogue). Dans ce cas, prévoir plus de nœuds dentelle pour décorer les autres voitures. Par ailleurs, penser à fixer une heure de rendez-vous (une demi-heure avant l’heure prévue du départ pour que tout le monde soit là) avec les personnes que vous souhaitez voir dans le cortège de voiture. 111
Synagogues de paris 3ème arrondissement 4ème arrondissement 5ème arrondissement 6ème arrondissement 8ème arrondissement 9ème arrondissement 10ème arrondissement 11ème arrondissement 12ème arrondissement 14ème arrondissement 15ème arrondissement 16ème arrondissement 17ème arrondissement 18ème arrondissement 19ème arrondissement 20ème arrondissement
15, rue Notre-Dame de Nazareth 21 bis, rue des Tournelles 14, place des Vosges 9, rue Vauquelin 8 bis, rue de l’Eperon 218-220, rue du Faubourg Saint-Honoré Brit Chalom - 18 rue Saint-Lazare Beth - El 3 rue Saulnier Synagogue de la Victoire - 44, rue de la Victoire 49, boulevard de la Vilette 130, rue du Faubourg Saint Martin 84-86, rue de la Roquette 76, rue de Picpus 223, rue Vercingetorix Adath Shalom - 8, rue Georges Bernard Shaw MJLF - 11, rue Gaston de Caillavet A.I.T.S. - 5 bis, rue Montévideo E.N.I.O. - 6 bis, rue Michel Ange Union libérale Israèlite de France C.R.J.T.J. - 23bis,rue Dufrénoy Centre Rambam - 19-21, rue Galvani Montmartre - 13, rue Saint-Isaure 15, rue Riquet 36, rue des Annelets 120, boulevard de Belleville 75, rue Julien Lacroix Ohr Schimchon Raphael - 5, Passage Dagorno
01 42 78 00 30 01 42 74 32 80 01 48 87 79 45 01 47 07 21 22 01 46 33 43 31 01 45 61 20 25 01 48 78 45 32 01 45 23 34 89 01 40 82 26 26 01 42 41 55 44 01 40 05 98 34 01 47 00 75 95 01 43 44 78 10 01 45 45 50 51 01 45 67 97 96 01 44 37 48 48 01 45 03 42 93 01 47 04 37 27 01 45 04 94 00 01 45 74 52 80 01 42 64 48 34 01 40 38 23 36 01 42 06 99 46 01 43 66 66 93 01 46 36 30 10 06 20 17 07 14
Synagogues de la région parisienne 78000 Versailles 92100 Boulogne-sur-Seine 92200 Neuilly-sur-Seine 92300 Levallois Perret 93300 Aubervilliers 93600 Aulnay-sous-Bois 94000 Créteil 94120 Fontenay-sous-Bois 94210 La varenne Saint-Hilaire 94300 Vincennes 94300 Vincennes 95100 Argenteuil 95200 Sarcelles
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10, rue Albert Joly 43, rue des Abondances 12, rue Ancelle A.C.C.I.L - 63, rue Louis Rouquier OHEL YAACOV - 29, rue des Ecoles BETH YAACOV - 80, rue Maximilien Robespierre A.C.I.C Synagogue de Créteil - 8, Rue 8 Mai 1945 Synagogue Beth Chalom - 79 boulebard de Verdun Centre Hillel - 30, rue saint hilaire 20, rue de la Paix 30, rue Céline Robert ACIA 23, rue de l’Asperge Synagogue «Or Yéhouda» - 74, Avenue Paul Valérie
01 39 07 19 19 01 46 03 90 63 01 47 47 78 76 01 47 57 11 15 01 49 37 02 45 01 48 69 66 93 01 43 77 19 68 01 48 86 52 09 01 43 98 98 98 01 43 74 38 47 01 34 11 32 77
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Fixez une Mézouza sur le linteau droit de vos portes
commandement : «Chéma» et Véhaya» (Deut. 6:4-9; 11:13-21). «Chéma» affirme le principe de l’unité de D.ieu et rappelle notre devoir éternel et sacré de ne servir nul autre que Lui.
Un mézouza désigne une maison ou un chambre comme «juive» marquant ainsi la dimension vraie du lieu auquel elle introduit. Elle doit être fixée sur le linteau droit de chaque porte de la demeure (à l’exception des sanitaires).
«Véhaya» exprime la promesse de D.ieu de nous récompenser parce que nous aurons respecté les préceptes de la Torah, et de nous rétribuer selon nos actes si nous leur avons désobéi.
Le Nom divin de Shada-i qui apparaît à l’extérieur de chaque mézouza, est expliqué par nos Sages : D.ieu est «le gardien des portes d’Israël». La mézouza protège la maison et ses occupants. Il faut veiller à ce qu’elle soit cachère : d’abord en en faisant l’acquisition auprès d’un sofer (un scribe) compétent, ensuite en la donnant régulièrement à vérifier, son écriture pouvant subir les dommages du temps.
La Mitsva de Mézouza La Mitsva de Mézouza nous indique clairement que la synagogue et la maison d’étude ne sont pas les seuls endroits saints. Bien au contraire, notre foyer peut et doit être un sanctuaire sacré. La Mézouza, c’est ce petit rouleau de parchemin, sur lequel les caractères manuscrits ont une forme particulière, et que l’on fixe au fronteau droit de chaque pièce de la maison. Elle symbolise la sainteté du foyer juif. Elle manifeste que D.ieu veille sur cette maison et sur tous ceux qui s’y trouvent. Elle rappelle à celui qui entre que «cette demeure est un sanctuaire de D.ieu». La Mézouza contient deux passages de la Bible qui mentionnent ce 116
Au verso du parchemin apparaît le nom de D.ieu CHADAI. Ce nom correspond aux initiales de trois mots en hébreu : Chomer Daltot Israel,c’est-à-dire Gardien des portes d’Israël».
Comment la poser? Avant de fixer une Mézouza à sa porte, il faut dire la bénédiction suivante : Barou’h Ata A-do-naï Elo-hénou Mélé’h Haolam Achère Kidéchanou Bémitsvotav Vétsivanou Likboa Mézouza. Béni sois-Tu Eternel notre D.ieu, Roi de l’univers, Qui nous as sanctifiés par Ses Commandements et nous as ordonné de fixer une Mézouza. Si l’on pose plus d’une Mézouza en même temps, on ne dira qu’une bénédiction. La Mézouza doit être fixée : • En position inclinée la partie supérieure vers l’intérieur de la pièce. • A la droite de la porte, dans le sens de l’entrée. • En bas du tiers supérieur de la hauteur de la porte.(1) • Sur l’encadrement extérieur de la porte.
BÉNÉDICTIONS UTILES En rencontrant une personne rétablie d’une longue maladie : Bérikh rah’amana di-avakhlane véla yéavakh léafra
BÉNÉDICTIONS AVANT DE MANGER UN MET
En apprenant une mauvaise nouvelle : Baroukh ata ado-nay éloé-nou mélèkh aolam dayane a-émèt
Un aliment à base de l’une des 5 céréales (blé, orge, avoine, épeautre, seigle) ou du riz ou une patisserie : Baroukh atado-nay éloénou mélèkhe aolam boré miné mézonote
En attendant le tonnerre : Baroukh chékoh’o ougvourato malé olam
Avant de consommer un fruit de l’arbre : Baroukh ata ado-nay éloénou melekh aolam boré péri a-éts
En voyant des éclairs ou une étoile filante : Baroukh ossé ma-assé bérichite
Avant de consommer un fruit de la terre : Baroukh ata ado-nay élo-énou melekh aolam boré péri a-adama
En apercevant un arc-en-ciel : Baroukh ata ado-nay élo-énou mélèkh aolam zokhèr abérite néémane bivrito vékayambéma-amaro
Avant de consommer un fruit en sa primeur, on ajoute : Baroukh ata ado-nay élo-énou melekh aolam ché-éhéyanou vékiyémanou vé-igi-anou lazé-mane azé
Immersion desrécipients : Baroukh ata ado-nay élo-énou mélèkh aolam acher kidichanou bémitsvotav vétsivanou al tévilate kélim («keli» pour un seul récipient)
Avant de boire du vin : Savri maranane:baroukh ata ado-nay éloénou mélèkh aolam boré péri agéfen
Bénédiction de la mézouza : Baroukh ata ado-nay éloénou mélèkh aolam acher kidéchanou bémitsvotav vétsivanou likboa mézouza (mézouzote si plusieurs)
Avant de consommer viande, poisson, oeufs, fromage, champignons, ce qui n’est pas issu de la terre et autres boissons que le vin : Baroukh ata ado-nay éloénou mélèkh aolam ché-akol ni-ya bidé-varo Prière avant de manger le pain, on procède à l’ablution des mains Nétilate yadayme : Barouh ata ado-naÏ éloénou méleh aolam acher kidéchanou bémitsvotav vétsivanou al nétilate yadaïm
BÉNÉDICTIONS UTILES
CHEVAH BRAKHOT
Pour la femme Sur le pain : Barouh ata Ado-naï élohénou melekh aolam acher kidéchanou bémitsvotav vétsivanou léafrich ‘hala trouma.
1 - Béni sois-tu, Seigneur, Roi du monde, créateur du roi de la vigne.
Sur les bougies de chabbat : Barouh ata Ado-naï élohénou melekh aolam acher kidéchanou bémitsvotav vétsivanou leadlik ner chel chabbat. Immersion au Mikvé : Barouh ata Ado-naï élohénou melekh aolam acher kidéchanou bémitsvotav vétsivanou al atévila. Pour l’homme Pour la mise des téfilines : Barouh ata Ado-naï élohénou melekh aolam acher kidéchanou bémitsvotav vétsivanou léania’h téfiline. Pour le talith : Barouh ata Ado-naï élohénou melekh aolam acher kidéchanou bémitsvotav vétsivanou létatef bé tsitsit.
2 - Béni sois-tu, Seigneur, roi du monde, qui a tout créé pour ta gloire. 3 - Béni sois-tu Seigneur, Roi du monde, qui a formé l’homme. 4 - Béni sois-tu, Seigneur, Roi du monde, qui a créé l’homme à son image, à l’image ressemblant à ton essence et lui a destiné un autre être afin de perpétuer le genre humain. Sois loué, Seigneur qui a formé l’homme. 5 - Réjouis-toi et jubile, femme stérile en voyant se rassembler en ton sein les enfants dans la joie. Sois loué toi qui réjouis Sion par ses enfants. 6 - Réjouis, oui, réjouis ce couple qui s’aime, comme tu as réjouis ta créature dans le jardin d’Eden, à l’origine du monde. Sois loué, Seigneur toi qui a réjouis le jeune époux et la jeune épouse. 7 - Sois loué, Seigneur, qui a créé l’allégresse et la joie, le jeune époux et la jeune épouse, gaité, chant, plaisir et réjouissance, fraternité, paix et affection, qu’on puisse bientôt entendre dans les villes de Judée et les rues de Jérusalem la voix de l’allégresse et la voix de la joie, la voix du jeune époux et la voix de la jeune épouse, la voix retentissante de dessous le dais nuptial, et celle des jeunes gens résonnant de leur festin, soit loué, Seigneur, qui réjouis le jeune époux avec la jeune épouse.
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le mikvé Pour la plupart d’entre vous, le mikvé sera une découverte. La première fois que vous ferez trempette aux côtés de vos proches les plus intimes, amis et famille, dans un des plus hauts lieux du judaïsme. Si vous ne savez rien de cette étape primordiale du mariage, Jour J magazine va tâcher de vous apporter quelques éclairages. A première vue des moins initiés, un mikvé pourrait s’apparenter à une vulgaire piscine dans laquelle il n’y aurait même pas la place de tenter une brasse. Son côté chétif et modeste tranche néanmoins avec la place capitale qu’il occupe dans la tradition juive. Ce petit bain a des vertus extraordinaires uniques, qui ne se retrouvent dans aucune autre institution religieuse. D’où cette étendue d’eau tire-t-elle son pouvoir ? Tout dépend de ses modalités de construction et des spécifications nombreuses précisées dans la Halakha, la loi juive. Les tous premiers mikvaot étaient constitués d’eau naturelle issue des océans, des nappes phréatiques, de la pluie ou des neiges. Ces eaux selon les traditions, sont des sources divines purificatrices, créées avant même la formation de la terre. Cependant, elles sont difficiles d’accès pour le commun des mortels. C’est pourquoi depuis des centaines d’années, des hommes parmi les plus pieux, ont décidé de construire les mikvaot afin que chacun puisse profiter des eaux bénéfiques. La plupart des établissements sont composés de deux bains, voire trois, édifiés profondément dans le sol. Le premier avec l’eau d’origine divine et naturelle, et l’autre régulièrement vidé et rempli au robinet, dans lequel on ira se baigner. Les deux bassins disposent d’un mur commun les séparant, mais percés d’un trou de 5 centimètres minimums. Ainsi, la libre circulation des eaux confère aux deux bains le statut de mikvé.
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des ustensiles de cuisine. Les épouses quant à elles, entretiennent une relation bien particulière avec les eaux du mikvé. Tous les mois, elles vont se fondre dans les sources précieuses, puiser leur pureté, recouvrer leur charme pour enfin retrouver leur mari en épouse nouvelle, prête à s’offrir comme au premier jour, après la période de chasteté. L’amour trempé dans l’abondance des bains paraît plus grand, plus fort, durci, et prend des allures inoxydables. Le mikvé, c’est prouvé, cimente les liens du mariage. Mais avant de plonger tête la première, il existe quelques règles à suivre. D’abord, si le mikvé est un bain, il ne sert qu’à laver son corps des pêchés et des impuretés religieuses, non des bactéries. Il est donc obligatoire d’avoir une hygiène irréprochable avant de pénétrer ses eaux divines. Bijoux et autres accessoires ostentatoires et superflus doivent être aussi retirés. Les femmes peuvent y pénétrer 7 jours après la fin des menstruations qui ne doivent pas être inférieurs à 5 jours, jamais avant. Fin prête, la balanite, responsable des lieux et garante du respect des traditions, récitera les bénédictions du mariage, invoquant bonheur et fertilité pour les mariées. La source fera le reste. Laissez-vous envahir, enivrée de bonheur et de sérénité, par les eaux tempérées, promesses d’une vie tendre et radieuse.
Par conséquent, un jacuzzi, même le plus agréable et le plus reposant qui soit, ne peut en constituer un. En effet, ce dernier doit contenir un minimum de 1000 litres d’eau de pluie et arriver au niveau de l’épaule.
Sortie des bains, légère et éthérée comme un ange, la future épouse se voit félicitée. Une dégustation de sucreries, beignets et gâteaux en tous genres conclut généralement une journée riche en spiritualités et en émotions.
Les bains célestes sont utilisés très fréquemment. La halakha stipule et ordonne une baignade au mikvé le jour de Kippour, pour conclure une conversion et surtout - cela vous concernera tous -, la veille de son mariage. Il sert aussi à la purification
Les mikvaot n’ont dorénavant plus aucun secret pour vous. Libérée, plongez la tête la première sans aucune appréhension et pataugez dans la joie et la volupté !
liste des mikvaot 3E ARRONDISSEMENT TEMPLE 176 rue du Temple 01 42 71 89 28 Femmes et Hommes 9E ARRONDISSEMENT AMBROISE THOMAS 6 rue Ambroise Thomas 01 48 24 86 94 Hommes seulement CADET 10 rue Cadet 01 42 46 36 47 Hommes – Vaisselle 13E ARRONDISSEMENT OZAR HATORAH NAHALAT YEOCHOUAH 31 rue des Cordelières Femmes Mme Amoyelle : 06 18 71 50 19 16E ARRONDISSEMENT MIKVE 16 23 rue Davioud 01 45 27 32 37 / 07 85 29 80 65 Femmes 17E ARRONDISSEMENT GALVANI 19-21 rue Galvani Femmes - Orah Cohen : 01 45 74 52 80 / 06 66 57 41 52 KI TOV 9, rue Jacques Ibert 01 40 55 07 99 / 06 77 72 45 72 Femmes Hommes : tous les matins vendredi matin et après-midi Vaisselle : dim. de 9 h à 12 h 18E ARRONDISSEMENT MAAYAN HAÏ SINAÏ 2-4 rue Tristan Tzara 01 40 05 56 32 Femmes : Mme Naccache : 06 14 71 45 39 Hommes : 01 40 38 66 54 19E ARRONDISSEMENT ANNELETS 1 rue des Annelets Femmes : Mme Edelman : 06 71 93 85 99 CRIMEE 150 rue de Crimée Femmes : Mme Tibi 01 42 00 36 45 / 06 60 96 20 02 HEVRAT PINTO 11 rue du Plateau 01 42 08 25 40 (Harry) Hommes seulement RIQUET 25 rue Riquet
01 40 36 40 92 / 01 44 65 06 75 Femmes 20E ARRONDISSEMENT JULIEN LACROIX 75 rue Julien Lacroix 01 46 36 39 20 Femmes - Hommes - Vaisselle ORTEAUX 93 rue des Orteaux 01 40 24 10 60 Hommes seulement SEINE ET MARNE (77) PONTAULT COMBAULT 15 bis avenue des Chardons 06 21 33 51 95 / 01 64 40 98 73 Femmes ROISSY EN BRIE 2 rue Paul Cézanne Ccial Bois MontmartreBrie En travaux - Femmes YVELINES (78) LA CELLE ST CLOUD 1 avenue de l’Etang Mme Brendi Allouche 09 50 92 96 09 / 06 09 78 05 58 Femmes - Hommes LE CHESNAY 39 rue de Versailles 01 39 07 19 19 Femmes - Hommes LE VESINET 29 rue Henri Cloppet 06 03 85 93 62 Femmes - Hommes - Vaisselle VERSAILLES 31 Ter rue Albert Joly Femmes : Mme Cohen 06 50 00 50 30 sur R.V. ESSONNE (91) MASSY Synagogue Allée Marcel Cerdan Mme Cohen : 06 16 18 05 30 Mme Harroch : 06 11 74 49 67 Mme El Baz : 06 14 14 90 38 (Yom Tov et Chabbat) Femmes - Vaisselle SAVIGNY 1 av. de l’Armée Leclerc 01 69 96 30 90 Femmes YERRES 43-49 rue Raymond Poincaré 01 69 45 22 35 Mme Attal : 01 60 47 02 35 Femmes - Vaisselle HAUTS DE SEINE (92) BOULOGNE 43 rue des Abondances 01 41 31 34 95 / 06 95 67 58 08
Femmes – Vaisselle BOULOGNE 1 rue des Longs Prés Hommes : M. Soher 01 46 21 93 60 / 06 20 44 07 63 LEVALLOIS 129 rue Edouard Vaillant Mme Azoulay : 01 42 70 96 71 / 06 17 01 42 44 Femmes – Hommes MEUDON 2 rue de la Synagogue 01 46 32 64 82 Femmes uniquement MONTROUGE ISMAH ISRAEL 90 rue Gabriel Péri 01 42 53 08 54 Femmes (tous les soirs) - Vaisselle (Dimanche matin) SURESNES 54 rue Gardenat Lapostol 01 47 28 40 05 - 06 16 64 71 85 www.mikve-suresnes.com NEUILLY Les Eaux d’Eden 177 av. Charles de Gaulle 01 46 24 39 93 Femmes : 06 03 24 60 66 / 06 11 69 39 00 SEINE SAINT DENIS (93) AUBERVILLIERS École 150 rue André Karman 01 43 52 54 20 Hommes Eden Oumenouha 76 avenue de la République 01 48 34 88 40 / 06 03 30 03 55 Femmes - Vaisselle LE RAINCY 67 bd du Midi Tél. : 06 68 42 01 33 Femmes OHEL YOSSEF 8 rue Gambetta 01 48 45 87 95 Femmes : Mme Chocron : 06 62 37 58 04 / 01 48 44 14 94 Hommes : M. Luzon : 01 48 45 87 91 PIERREFITTE 52 bis rue Paul Lafargue 01 42 35 26 11 / 06 62 67 26 11 VILLEMOMBLE 16 avenue Maurice 01 43 02 12 58 / 06 68 42 01 33 VAL DE MARNE (94) CHOISY LE ROI 28 av. de Newburn Femmes - Mme Berebi sur RDV 01 48 84 13 87 / 06 19 58 43 03
Hommes - M. Attal 01 48 53 43 70 / 06 51 70 59 94 Vaisselle : dimanche matin CRETEIL Rue du 8 mai 1945 Femmes : Mme Amoyele : 01 43 77 19 68 / 06 11 59 31 10 Hommes : M. Alimi : 01 43 77 01 70 / 06 89 05 20 60 CHAMPIGNY 25 av. du Gal de Gaulle Femmes : Mme Berrebi : 06 20 52 60 68 Hommes : M. Berrebi : 01 48 85 72 29 / 01 48 81 93 67 SAINT MANDE RACHI 46 avenue Robert André Vivien Femmes - Esther : 06 62 32 69 01 LA VARENNE 30 rue Saint Hilaire Mme Guez : 06 26 03 08 27 Femmes - Hommes (uniquement à Kippour) - Vaisselle VINCENNES 20 rue de la Paix Mme Dahan : 06 11 03 09 50 VITRY SUR SEINE 127 Avenue Rouget de Lisle Mme Ilana Belloulou : 06 20 21 08 27 (sur rdv) Femmes - Vaisselle VAL D’OISE (95) ENGHIEN 47 rue de Malleville Mme Cohen : 06 25 05 09 65 Femmes - Vaisselle SAINT-BRICE Centre Communautaire Villa Marlière Rue de la Marlière Salle de réception pour henné Mme Sultan : 06 49 88 99 44 / Mme senouf : 06 51 03 84 74 Hommes : Rabbin Touitou : 06 64 37 52 52 - Vaisselle SARCELLES 74 Avenue Paul Valery 01 39 90 20 51 Femmes (sur R.V.) – Hommes Vaisselle SARCELLES MAYANOT RACHEL 14 av. Charles Péguy Tél. : 01 39 90 40 17 Femmes - Hommes - Vaisselle VILLIERS LE BEL 1 rue Léon Blum Femmes : Mme Hatuel 06 23 26 15 70 / 01 39 33 47 62 Hommes : Rabbin Mickaël Cohen Vaisselle 119
Fête Date Entrée Sortie
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Hanouka (1er jour) Mar. 12 Décembre au soir 17:39 Hanouka (2ème jour) Mer. 13 Décembre au soir 17:39 Hanouka (3ème jour) Jeu. 14 Décembre au soir 17:39 Hanouka (4ème jour) Ven. 15 Décembre au soir 16:03 Hanouka (5ème jour) Sam. 16 Décembre au soir 17:49 Hanouka (6ème jour) Dim. 17 Décembre au soir 17:40 Hanouka (7ème jour) Lun. 18 Décembre au soir 17:40 Hanouka (8ème jour) Mar. 19 Décembre au soir 17:41 Jeûne du 10 Tevet Jeu. 28 Décembre 07:00 17:46 Tou Bichevat Mar. 30 Janvier au soir Jeûne d’Esther Mer. 28 Février 06:02 19:11 Pourim Mer. 28 Février au soir Pessa’h Ven. 30 Mars au soir 20:00 21:08 Pessa’h (2ème jour) Sam. 31 Mars au soir 21:08 21:10 Pessa’h (7ème jour) Jeu. 5 Avril au soir 20:09 21:18 Ven. 6 Avril au soir 20:10 21:19 Pessa’h (8ème jour) Pessa’h Chéni Sam. 28 Avril au soir Lag Baomer Mer. 2 Mai au soir Compte du Omer Ven. 18 Mai au soir Chavouot Sam. 19 Mai au soir 22:31 22:32 Chavouot (2ème jour) Dim. 20 Mai au soir 22:32 22:34 Jeûne du 17 Tamouz Dim. 1er Juillet 03:09 22:50 Jeûne du 9 Av Sam. 21 Juillet au soir 21:43 22:31
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Roch Hachana (1er jour) Dim. 9 Septembre au soir 19:58 21:03 Roch Hachana (2ème jour) Lun. 10 Septembre au soir 21:03 21:00 Jeûne de Guedalia Mer. 12 Septembre 05:45 20:49 Yom Kippour Mar. 18 Septembre au soir 19:39 20:43 Souccot Dim. 23 Septembre au soir 19:28 20:32 Souccot (2ème jour) Lun. 24 Septembre au soir 20:32 20:30 Hochaana Rabba Sam. 29 Septembre au soir Chémini Atseret Dim. 30 Septembre au soir 19:13 20:17 Sim’hat Torah Lun. 1er Octobre au soir 20:17 20:15 Hanouka (1er jour) Dim. 2 Décembre au soir 17:40 Hanouka (2ème jour) Lun. 3 Décembre au soir 17:40 Hanouka (3ème jour) Mar. 4 Décembre au soir 17:39 Hanouka (4ème jour) Mer. 5 Décembre au soir 17:39 Hanouka (5ème jour) Jeu. 6 Décembre au soir 17:39 Hanouka (6ème jour) Ven. 7 Décembre au soir 16:02 Hanouka (7ème jour) Sam. 8 Décembre au soir 17:48 Hanouka (8ème jour) Dim. 9 Décembre au soir 17:39 Jeûne du 10 Tevet Mar. 18 Décembre 06:55 17:40 Tou Bichevat Dim. 20 Janvier au soir Jeûne d’Esther Mer. 20 Mars 05:20 19:41 Pourim Mer. 20 Mars au soir Pessa’h Ven. 19 Avril au soir 20:29 21:41 Pessa’h (2ème jour) Sam. 20 Avril au soir 21:41 21:42 Pessa’h (7ème jour) Jeu. 25 Avril au soir 20:38 21:51 Pessa’h (8ème jour) Ven. 26 Avril au soir 20:40 21:53 Pessa’h Chéni Sam. 18 Mai au soir Lag Baomer Mer. 22 Mai au soir Compte du Omer Ven. 7 Juin au soir Chavouot Sam. 8 Juin au soir 22:57 22:58 Chavouot (2ème jour) Dim. 9 Juin au soir 22:58 22:58 Jeûne du 17 Tamouz Dim. 21 Juillet 03:51 22:32 Jeûne du 9 Av Sam. 10 Août au soir 21:15 21:57 120
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La longue tignasse qui descend sur ses frêles épaules ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir. Il a trois ans ! Et cette fois-ci, c’est juré, on ne le prendra plus pour une fille. « Ohhh qu’elle est mignonne ! », s’extasiaient les passants devant sa bouille à demi-cachée par ses cheveux tombants. Allez leur expliquer que la boule de poils qui pend au bout de votre bras et faisant la moue est un grand garçon ne changera rien. Le mal est fait. Mais, aujourd’hui, c’est fini. Devant toute la famille qui s’est improvisée experte Jean-Louis David, vous mettrez un terme à 36 mois d’extensions capillaires. Plus important qu’un simple tour chez le coiffeur, la première coupe de cheveux symbolise une étape charnière de la vie du jeune enfant. Après avoir joué les éponges absorbant les images, les sons alentours, et bien entendu, l’amour et la tendresse de ses parents, il est désormais capable de donner à son tour. Ainsi, c’est à cet âge-là qu’il sera initié aux rudiments de la culture et de la religion juive. Porter la Kippa comme son père, réciter les bénédictions et le Shéma comme son père, aider sa mère comme… Non, il ne faut pas exagérer ! Ses trois ans sont pour lui un véritable chambardement. L’entrée à l’école, la vie en communauté entouré de ses petits camarades, le regard sévère de sa maîtresse. Bref, le petit grandit, et le monde peut enfin jouir de ses mitsvot. Mais avant, il doit faire connaissance avec la paire de ciseaux. 132
3 ans L’âge de trois ans en tant qu’âge de transition n’a pas été décidé au hasard, vous l’imaginez. Il tire son explication dans le commandement du Orla stipulé dans la Torah. Dans le Livre Sacré, il est dit que lorsqu’on plante un arbre, les fruits produits les trois premières années sont Orla (interdits). (Lévitique 19, 23). Or la Bible, à maintes reprises, compare l’homme à l’arbre : « Oui, l’arbre du champ, c’est l’homme même », (Deutéronome 20), « mais les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres » (Isaïe 65, 22). Ainsi, comme les fruits sont interdits les trois premières années, il en est de même pour les cheveux de l’homme que l’on ne doit pas extraire de leurs racines.
Les papillotes Les trois ans, c’est la transition d’une jeune âme, mais c’est aussi pour les religieux, l’émergence des papillotes ! Ces petites mèches ondulées descendant le long des tempes coiffent depuis des millénaires les enfants d’Israël. Cette tradition découle également d’un commandement de la Torah. « Vous ne couperez point en rond les coins de la chevelure », prescrit le Lévitique. Les « péot », en hébreu, peuvent être laissées longues ou courtes, mais en général, les sociétés les plus religieuses n’y touchent pas. En Israël, la première coupe de cheveux est un véritable défilé de « péot ». Elle est, de coutume, fêtée pendant le jour de Lag BaOmer, à Méron, sur la Tombe de Shimon Bar Yo’haï où des milliers de garçons passent sous la main de rabbins devenus de véritables virtuoses des ciseaux !
La cérémonie Au milieu de toutes les attentions, l’enfant traditionnellement vêtu de ses plus beaux atours, trône sur son siège, attendant la faucille. Généralement accordé à un Cohen ou au rabbin, le premier coup de ciseaux s’effectue sur le haut du front, l’endroit destiné à recueillir le Tefilin le jour de ses 13 ans. Ensuite, la lame passe de main en main. Chacun adresse alors ses vœux, ses bénédictions à l’enfant, tout en glissant un petit billet dans la corbeille qu’il tient fermement entre ses mains. Pensez-y, plus vous serez nombreux, plus la fête sera belle, plus nombreux seront les coups de ciseaux, plus court seront les cheveux, et plus beau sera le pactole !
Ava : Je désire Aviva : Printemps Bat-Chévâ : Fille du serment Chani : Rouge. Ecarlate Chaïli : Mon cadeau Chiranne : Chant. Poème Êlichèvâ : D’ieu est promesse Eliora : D’… est lumière Hana : Gracieuse. Mère du prophète Samuel. Hanna Iska : Celle qui voit. Princesse. Autre nom de Sara Linoï : Ma beauté Lirane : Ma joie Mia : Qui est de D’ieu Nava : Belle Nétaniya : D’ieu a donné Orli : Lumière pour moi Prielle : Fruit de D’ieu Ronite : Petit Chant Sigal : Violette Yaffa : Belle
Aviv : Printemps Alone : Chêne. Âlvone, : Affront, injure. Guerrier du roi David Amir : Cime (avec un Alèf ) Avihai : Mon pére est vivant, Vive mon père David : Le chéri. Fils de Ichaï, roi d’Israël Dorone : Cadeau Éyal : Courage Gabrièl : D… est ma Force. Ange de la vision de Daniel Idane : Saison. Temps Joseph : est synonyme de « Dieu accroîtra ma descendance Isaac : Yitsh’aq », se traduisant par « rire » Lévi : Celui qui accompagne Liâm : Un peuple pour moi Rani : Mon Chan Tsione : Sion (d’après le nom de la ville) Yaniv : Il prophétisera Yossèf : Joseph. Il ajoutera. Fils de Jacob et Rachel Yohanane : D’ieu pardonne Zéèv : Loup Ziv : Rayonnement
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La circoncision, Brit Mila en hébreu, est l’acte par lequel le jeune bébé de 8 jours est inscrit dans la communauté des descendants d’Abraham. C’est sans aucun doute l’affirmation identitaire la plus forte du judaïsme, et même dans les familles peu pratiquantes cette cérémonie est maintenue. Par delà la raison hygiénique ou médicale que l’on pourrait trouver à cette ablation du prépuce, il s’agit avant tout d’une alliance. Depuis Abraham, le père d’Israël, le juif porte dans sa chair l’éthique du monothéisme, qui implique la reconnaissance d’un Dieu un, Créateur des cieux et de la terre, et qui a distingué Abraham et sa descendance afin de devenir une bénédiction pour toutes les familles de la terre. La cérémonie se déroule à 8 jours si aucun problème de santé ne se présente. Elle se déroule soit à la synagogue, soit au domicile, et est pratiquée par un Mohel (circonciseur) compétent. Durant cette cérémonie, le garçon est nommé officiellement de son prénom hébraïque.
La veille de la circoncision Une belle coutume lors du soir précédant la Brit Mila est de faire venir des enfants dans la maison du nouveau-né afin qu’ils récitent le «Chéma Israël» en sa présence. On leur donne des sucreries pour les encourager à venir. De plus, cette nuit, on a l’usage de lire la Torah dans la maison du bébé. Quels doivent être les préparatifs pour le jour suivant? Il faut préparer principalement le repas de fête
(séoudat mitsva) qui va suivre la Brit Mila et à l’issue duquel seront prononcés les bénédictions spéciales au cours des Actions de Grâces (Bircat HaMazon) dites à la fin du repas. Le bébé est généralement habillé tout en blanc. Il faut également apporter du vin pour les bénédictions.
Honorer la famille et les amis Prendre part à une circoncision est considéré comme un grand honneur. Voici les «tâches» variées distribuées à titre honorifique à certains invités: 1. «Kvatter» : en général un couple marié, de préférence n’ayant pas encore d’enfants. Cet honneur est considéré de bon augure pour avoir des enfants. La maman du bébé le tend à la femme «kvatter» qui, à son tour, le passe à son époux. Celui-ci amène l’enfant dans la salle où va s’effectuer la Brit Mila. 2. «Sur la chaise d’Eliahou» : la personne chargée de cet honneur place le nouveau-né sur le «Trône d’Eliahou», surélevé et somptueusement paré, car la tradition dit que le prophète Elie assiste à chaque Brit Mila.
4. «Sandak» : C’est le plus grand honneur, accordé, en général, au grand-père, à un homme âgé ou à un grand érudit. Le «sandak» tient le bébé sur ses genoux pendant la circoncision, honneur tenu pour égal à celui d’offrir l’encens au Temple. 5. Mohel : la personne qui procède à l’excision de la peau du prépuce, doit craindre D.ieu et être compétent. (Une Brit Mila diffère de la «circoncision laïque» car elle implique des étapes supplémentaires appelées Priyah et Metzitzah. Un enfant circoncis par un médecin à l’hôpital, la plupart du temps, n’est pas considéré comme circoncis au sens de la Loi juive). 6. Bénédictions : la personne qui a reçu cette «tâche» récite les bénédictions et annonce le nom de l’enfant.
3. «De la chaise d’Eliahou» : une autre personne prendra le bébé du «trône». Comme mentionné plus haut, la nuit avant la Brit Mila, il est de coutume dans certaines communautés de faire venir des enfants dans la maison du nouveau-né pour qu’ils récitent le Chéma Israël à côté de lui. Le Zohar explique que, avant la Brith Mila, des forces spirituelles impures essaient de nuire à l’enfant ; pour cette raison, des enfants qui sont trop jeunes pour avoir péché, viennent réciter le Chéma Israël, la prière ayant le pouvoir d’éloigner du nouveau-né ces forces malfaisantes. La signification de cet usage est confirmée une nouvelle fois quand le père, au début de la cérémonie de la Brit Mila, proclame à son tour «Chéma Israël». Mais pourquoi justement le Chéma ? Et pourquoi le dire à un enfant qui ne comprend pas et n’est pas conscient de ce qui lui arrive ? Bien que la source de cette coutume soit kabbalistique et, par conséquent, puisse nous paraître abstraite, nous pouvons, quand même, mettre en accord notre vie quotidienne avec ce qu’elle signifie profondément et la transmettre à nos enfants. Ainsi : Rabbi Yéhoshoua ben Korcha demande : « Pourquoi le Chema est-il rédigé dans cet ordre? Afin que nous acceptions d’abord le joug de la Royauté divine et ensuite celui des mitsvot (commandements)» (Talmud). Le Chéma a le pouvoir d’amener la personne à tendre vers des objectifs plus élevés et plus spirituels dans sa vie. 136
Dire le Chéma au nouveau-né symbolise l’expression de la foi pure qui va bien au-delà de la compréhension. Les «forces spirituelles impures» risquant de nuire au bébé peuvent causer non pas un dommage physique mais spirituel. Elles peuvent, par exemple, l’entraîner vers le matérialisme ou la rébellion quand il va grandir. Le Natsiv de Volojhin (Rabbi Naftali Tsvi Yéhouda Berlin, 1854-92) dit que le Chéma a le pouvoir d’amener la personne à tendre vers des objectifs plus élevés et plus spirituels dans sa vie. Réciter le Chéma au bébé peut renforcer son potentiel de spiritualité. Après la Brit Mila, l’enfant porte sur son corps le symbole de la foi mais avant, il a besoin de l’expression de cette foi le reliant à D.ieu. Le fait qu’il ne comprenne pas n’est pas important, parce que la croyance est au-dessus de la compréhension. Beaucoup d’événements se produisant dans le monde renforcent notre foi, cependant d’autres péripéties dans notre vie personnelle ou au cours de l’histoire auraient tendance à l’ébranler. C’est pourquoi, nous disons le Chéma pendant la journée, lorsque tout est clair et lumineux; il nous semble alors que nous pouvons saisir les chemins de D. Nous disons également le Chéma la nuit, quand tout est confus et sombre et que les desseins divins nous paraissent cachés.
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Les Téfilines
Les Téfilines doivent être mises au bras gauche vers le cœur, ou au droit pour les gauchers. On récite ensuite la bénédiction, on serre la lanière sept fois autour du bras et trois fois autour du majeur. Le boîtier se place au dessus du front (vers le cerveau) et le nœud arrière des Téfilines est placé sous la nuque. Deux symboles pour le cerveau et le cœur : l’un représente l’intelligence, l’esprit, l’autre est celui du sentiment et du « cœur ». En mettant ses Téfilines, le jeune garçon montre qu’il est responsable de ses actes et de lui-même.
La lecture de la Torah
Après avoir mis ses Téfilines et ouvert le séfer Torah, le jeune homme lit dans ces rouleaux sacrés la paracha qu’il a soigneusement apprise au cours des nombreux mois précédant la Bar Mitsva. C’est un moment très aussi autant pour le père qui a mené à bien l’éducation religieuse de son enfant que pour la mère qui a su apprendre à son fils les valeurs et le respect. Après la lecture de la Torah, le Bar Mitsva prononce un discours souvent préparé avec le Rabbin qui a enseigné la paracha à l’enfant. Le Chabbat qui suit la cérémonie religieuse, le Bar Mitsva est appelé à monter à la Torah et à célébrer l’office en compagnie du Rabbin. C’est à ce moment qu’il ressent à quel point il fait parti de l’assemblée qui reprend avec lui les prières. Un honneur dont il se souviendra longtemps.
La Bar Mitsva, célébrée à l’âge de 13 ans, est une cérémonie religieuse qui officialise l’entrée du garçon dans la communauté juive La bar Mitsva marque une étape importante dans la vie de votre enfant. Elle est le fruit d’une éducation et d’un apprentissage de plu154
sieurs années. Quand un garçon arrive à l’âge de 13 ans et un jour, il est alors capable de réaliser les Mitsvotes importantes comme porter les Téfilines tous les jours exceptés Chabbat et Yom Tov ainsi que jeûner à Yom Kippour. « Etre Bar Mitsva » indique donc précisément que l’on est entrée dans une étape qui durera jusqu’à la fin de sa vie, c’est ce que l’on appelle : être adulte. En effet, le jeune garçon a désormais des responsabilités et des droits. La Torah s’adresse à lui à travers un message qu’il doit recevoir, apprendre et appliquer.
Le sens du mot bar Mitsva
Le mot bar a le même sens que ben qui veut dire fils et Mitsva, mot hébreu signifiant commandement. La Bar Mitsva et donc fils des commandements. Cela signifie que le jeune garçon, en atteignant sa majorité religieuse, à l’obligation de réaliser les mitsvotes ; il devient responsable de ses actes et des commandements de la Torah. La veille de la cérémonie, l’enfant se rendra au mikvé avec son père, ses frères et ses cousins. La coupe de cheveux fait partie du rituel séfarade. Il symbolise l’acte purificateur. Le Bar Mitsva s’est déjà préparé au moins une années à l’avance. Il devra apprendre, préparer et réciter sa paracha avec les bonnes tonalités qui correspondent aux prières. Lors de la cérémonie, un des moments les plus émouvants est lorsque l’enfant prend le séfer Torah dans ses bras et le porte dans les travées de la synagogue, ce qui permet à chaque personne de toucher le manteau qui recouvre encore le rouleau. Le jeune homme voit alors sa famille et ses amis au moment où il porte « la Torah sur ses épaules ».
Dates des
parachiot Paracha Date Entrée Sortie Noa’h Ven. 20 Octobre 2017 18:33 19:37 Lekh Lékha Ven. 27 Octobre 2017 18:20 19:26 Vayéra Ven. 3 Novembre 2017 17:08 18:15 ‘Hayé Sarah Ven. 10 Novembre 2017 16:58 18:06 Toledot Ven. 17 Novembre 2017 16:49 17:58 Vayétsé Ven. 24 Novembre 2017 16:43 17:53 Vayichla’h Ven. 1er Décembre 2017 16:38 17:50 Vayéchev Ven. 8 Décembre 2017 16:35 17:48 Mikets Ven. 15 Décembre 2017 16:36 17:49 Vayigach Ven. 22 Décembre 2017 16:38 17:52 Vaye’hi Ven. 29 Décembre 2017 16:43 17:57 Chemot Ven. 5 Janvier 2018 16:50 18:04 Vaéra Ven. 12 Janvier 2018 16:59 18:12 Bo Ven. 19 Janvier 2018 17:09 18:21 Bechala’h Ven. 26 Janvier 2018 17:20 18:31 Yitro Ven. 2 Février 2018 17:31 18:41 Michpatim Ven. 9 Février 2018 17:43 18:52 Terouma Ven. 16 Février 2018 17:54 19:03 Ven. 23 Février 2018 18:06 19:14 Tetsavé Ki-Tissa Ven. 2 Mars 2018 18:17 19:24 Vayakhel - Pékoudé Ven. 9 Mars 2018 18:28 19:35 Vayikra Ven. 16 Mars 2018 18:39 19:46 Tsav Ven. 23 Mars 2018 18:49 19:57 Ven. 30 Mars 2018 20:00 21:08 Ven. 6 Avril 2018 20:10 21:19 Chémini Ven. 13 Avril 2018 20:21 21:31 Tazria - Metsora Ven. 20 Avril 2018 20:31 21:43 A’haré Mot - Kedochim Ven. 27 Avril 2018 20:42 21:55 Ven. 4 Mai 2018 20:52 22:07 Emor Béhar - Bé’houkotaï Ven. 11 Mai 2018 21:02 22:19 Bamidbar Ven. 18 Mai 2018 21:11 22:31 Nasso Ven. 25 Mai 2018 21:20 22:41 Béhaalotékha Ven. 1er Juin 2018 21:27 22:50 Chéla’h Lekha Ven. 8 Juin 2018 21:33 22:58 Kora’h Ven. 15 Juin 2018 21:37 23:02 Houkat Ven. 22 Juin 2018 21:40 23:04 Balak Ven. 29 Juin 2018 21:39 23:03 Ven. 6 Juillet 2018 21:37 22:59 Pin’has Matot - Massé Ven. 13 Juillet 2018 21:33 22:53 Devarim Ven. 20 Juillet 2018 21:26 22:44 Vaet’hanane Ven. 27 Juillet 2018 21:18 22:33 Ekev Ven. 3 Août 2018 21:08 22:21 Ven. 10 Août 2018 20:56 22:07 Réé Choftim Ven. 17 Août 2018 20:44 21:53 Ki-Tetsé Ven. 24 Août 2018 20:31 21:38 Ki-Tavo Ven. 31 Août 2018 20:17 21:23 Nitsavim Ven. 7 Septembre 2018 20:02 21:07
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Bat Mitzvah La jeune fille juive atteint sa majorité religieuse à 12 ans et 1 jour révolu, soit un an avant le garçon (Bar Mitsva). A partir de ce jour, elle devra accomplir les Mitsvots qui incombe à la femme. La Bat Mitsva n’est pas une obligation mais on a de plus en plus tendance à la célébrer, ou à réunir la famille autour d’une belle table ou encore avec un Kiddouch à la synagogue. Dans de nombreuses communautés, le père
est alors appelé à monter à la Torah pour célébrer les 12 ans de sa fille. Celle-ci fera alors un discours et prononcera ces vœux de Mitsvot et d’engagements. Aujourd’hui, les jeunes filles étudient souvent l’hébreu au Talmud Torah ; la cérémonie de la Bat Mitsva couronne alors leurs efforts et les encouragent à entrer dans la vie juive et à diriger leurs pas vers la voie de la Torah. Comme la Bar Mitsva pour les garçons, le jour de la Bat mitsva revêt une importance particulière pour toutes les jeunes filles.
Certaines ne la célèbrent qu’en présence d’un public féminin, d’autres dans une synagogue, à titre individuel, ou encore à titre collectif, à la fin d’un cycle d’études au Talmud Torah. On a de plus en plus tendance à donner de l’éclat à la Bat Mitsva pour montrer à la jeune fille qu’elle aussi a les mêmes droits qu’un Bar Mitsva à entrer dans la vie juive, que c’est elle qui éclairera le foyer de toute sa chaleur et qui se devra d’apporter à ses enfants toutes les valeurs qu’on lui aura enseignées.
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Lorsque nous sommes invités à des Bar/ Bat mitzvah ou à des mariages les grandes questions sont : Comment allons-nous faire avec nos enfants ? Devons-nous les laisser à la maison et prendre une baby-sitter ? Devons-nous les emmener avec nous ? Ce qui signifie l’ennui total pour eux mais surtout exit la paire de talons hors de prix, prévoir plutôt une paire de basket très confortable car nous allons passer notre soirée à leur courir après. Dans ce cas comment profiter de la soirée en tout sérénité ? C’est pour toutes ces raisons que nous avons réalisé qu’il était temps de proposer un nouveau concept : l’animation de garderie pour enfants Fini le temps où les enfants restaient dans des espaces dédiés à faire des coloriages, nous leur proposons une vraie animation : Boum, kermesse, châteaux gonflables, magiciens, baby foot, bateliers créatifs… mais aussi une salle de jeu avec de vraies machines vidéo !
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Nous proposons également un espace pour les plus petits avec des puéricultrices diplômées et leur propre espace de jeux : Piscine à boules, lego et si nécessaire un espace pour le couchage. Nous les encadrons également pour le déjeuner/diner. Vous n’aurez qu’à profiter de la fête, Show Kids s’occupe de tout. Nous allons encore plus loin dans notre démarche et proposons une animation hors du commun pendant le shabbat plein : Quizz, jeux, chants durant le repas, stands de jeux de sociétés, ateliers Shabbatiques, Oneg Shabbat… Les enfants vont s’éclater tout en respectant la tradition de shabbat. Spécialiste en matière d’animation pour enfants depuis presque 10 ans, nos animations sont toujours un grand succès, notre passion est la fête et nous aimons vous la communiquer.
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La soirée du mariage compte, vous vous en doutez, plusieurs étapes. Des premières photos à l’entrée au buffet dessert, tout est réglé sur du papier à musique. On en parle, certes, un peu moins, mais la vidéo montage en l’honneur des mariés est une escale obligatoire entre les petits fours et les petits pas de danse. Retracez en images la vie de vos jolis tourtereaux préférés jusqu’au jour J et adressez-leur vos meilleurs vœux à votre manière. Faites parler le Spielberg qui est en vous. Amis, familles, ou même voisin de palier, à vous de jouer… Action ! Petite accalmie sur la piste. L’orchestre joue les sons tendance du moment quand soudain… Apparition du rétroprojecteur. Cet instant où les enfants vont s’asseoir en tailleur devant la scène, où tonton Jacky finit sa dernière bouchée avant d’aller piquer la place en face de l’écran. Vous l’aurez remarqué, le début du vidéomontage, c’est du classique. On se gausse devant les popotins potelés des mariés à l’aube de leurs premiers jours, ça pouffe sur les années ingrates et boutonneuses de leurs adolescences avant de « youyouter » (avec plus ou moins de succès) les photos symboliques de leur rencontre. Jusque-là tout va bien. C’est après que ça se corse, et qu’il faut aller chercher au plus profond de son âme le réalisateur qui sommeille en vous. Si le bon vieux Power Point a fait son effet, affichant avec brio l’histoire d’une belle idylle en images, c’est à vous chers amis/famille du couple, d’apporter une touche personnelle. Pour cela, pas de règles, sinon quelques conseils… - Impliquer un maximum de personnes. La vidéo doit permettre aux proches d’adresser leurs meilleurs vœux. « Mariage nombreux, mariage heureux » avait dit un grand magazine nommé Jour J. Invitez donc toute la smala devant la caméra. Sans oublier les absents de marque. Demandez aux cousins à l’étranger et aux amis ne pouvant être présents le jour des noces d’envoyer leurs petits messages. Rien ne fera plus plaisir aux principaux concernés ! Larmes d’émotions assurées. - Ne pas faire trop long. Attention ! On ne vous demande pas un DVD incluant bonus et making off, ni un remake de Titanic. 10-15 minutes, pour les plus ambitieux, suffisent. Exigez des messages courts aux convives pour un montage énergique et dynamique. Gardez-vous des anecdotes de papy cette fois-ci. - Originalité et humour. Alors oui, c’est un mariage. Oui, c’est le plus beau jour de leurs vies, mais ce n’est pas une raison pour verser dans les bons sentiments dégoulinants. Vous avez tous déjà assez pleuré sous la Houppa non ? Un seul mot d’ordre : s’amuser. N’hésitez pas à vous inspirer de ce que vous voyez un peu partout à la télé. Parodie, déguisement, maquillage. Le ridicule ne tue pas, et c’est pour la bonne cause !
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- Le petit plus : faire participer les mariés. Organisez-leur séparément un petit jeu de questions-réponses dont vous seul avez le secret, et dont ils découvriront le contenu seulement le jour de sa diffusion. Une sorte de « Les Z’amours » à votre sauce par exemple. Sinon, adaptez-vous à leurs goûts. Vous devriez les connaître par cœur après tout. - Avoir le sens du timing. La séance cinéma du mariage se déroule d’habitude entre le dîner et la pièce montée, soit vers 23 heures. Tout le monde doit pouvoir y assister. Même les couche-tôt. Toutefois, il est indispensable de vous concerter avec les mariés et l’orchestre pour un timing parfait. - Enfin, ne pas oublier de vérifier le matériel. Certes, ça coule de source et pourtant… Un dysfonctionnement de dernière minute, un format audio incompatible ou un disque rayé et c’est une semaine, voire des mois, d’investissement qui passent à la trappe. Pensez d’abord à n’utiliser que des photos et des musiques de bonne qualité en ce qui concerne le diaporama du début. Assurez-vous également que la salle dispose des équipements nécessaires à la projection de votre film. Un test en amont avec le DJ pendant le buffet est très vivement conseillé ! Movie Maker, DaVinci Resolve, les logiciels de montages gratuits ne manquent pas… Et en cas de panne, il est toujours possible de demander conseil aux différents prestataires qualifiés qui se feront un plaisir de vous aiguiller. Armé de ces bons mots, il ne vous reste plus qu’à vous lancer !
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Lutter contre la routine L’Homme, a force, se lasse de tout. Un bonheur parfait, la passion incandescente, rien qui n’est pas dûment entretenu, ne saurait résister au temps. Et la relation de couple n’est pas exempte de cet adage. Avec le temps va, tout s’en va, nous a appris Léo Ferré. Mais heureusement, il est possible de retenir la tendresse ainsi que la bonne entente du ménage avec de l’amour, et beaucoup d’effort. Car il faut au moins ça pour venir au bout de l’ennemi public numéro du mariage : la routine. Les habitudes, c’est la petite grisaille qui s’installe, puis la brume et enfin le brouillard qui s’éternise. Dure d’y voir alors un avenir radieux et un futur à deux quand la routine s’empare de vous, faisant de votre cocon d’amour, un véritable carcan dans lequel on s’enlise un petit plus chaque jour. Il est donc primordial de tout faire pour l’éviter. L’affection des débuts est comme un mirage, une illusion du cœur, avant l’amour, le vrai, qui lui, n’arrive qu’après. Le réel sentiment qui prend la place d’une passion gratuite et éphémère n’est rien d’autre que le résultat de nos investissements. Il né de la volonté de chacun des conjoints à construire une union forte et solide. Et c’est à ce moment-là aussi que les habitudes se créent. Lutter contre ces parasites requiert donc de donner de sa personne. Nos sages distinguent trois types de don. • Le don matériel. Offrir des bijoux, un dîner au resto, ces gestes sont importants, mais ne représentent qu’une part infime de l’investissement à fournir. • Le don du corps. Aider son conjoint par l’accomplissement de services physiques tels que faire la vaisselle, faire les courses, passer l’aspirateur ou encore descendre les poubelles sont autant de présent qui n’ont pas de prix. • Le don de l’âme. Le plus important de tous. Mais comment offrir son âme ? DONNER SON ÂME L’amour, l’alchimie entre deux personnes, ça se cultive, s’entretient. Le don de l’âme est le meilleur moyen de préserver et d’enrichir les sentiments existants. L’âme s’exprime d’une seule et unique façon : la parole. Il est alors conseillé de déverser un flot de mots d’amour. Plus de 50 par jour si possible ! Les « je t’aime » sont l’essence indispensable au moteur des unions. Quant aux remarques, elles tuent le couple. « Tu es bordélique, les boulettes n’ont pas de goûts », ces petites piques lancées comme une flèche empoisonnée peuvent provoquer bien plus de mal que l’on pourrait croire. Ainsi, quand quelque chose ne va pas, vaut mieux ne rien dire. Crever l’abcès sur les sujets capitaux, certes, mais un plat de pâte qui manque de sel, vous en conviendrez qu’il est possible de passer outre. D’autant plus qu’une dispute est vite arrivée. Et lorsque les langues se délient, il est parfois trop tard pour prévenir les dégâts. Il y a des choses qu’on est longtemps sans se dire, mais quand une fois elles sont dites, on ne cesse jamais de les répéter. Dès lors, la marche arrière devient impossible. Les 182
mille excuses et les remords ne résoudront rien... Une célèbre histoire raconte qu’une femme se plaignant de la méchanceté de son mari, alla voir son rabbin afin de trouver une solution. Ce dernier lui conseilla de planter un clou au mur a chacune des mauvaises actions ou paroles que son époux adresseraient à son égard et de les retirer à chacune de ses gentillesses. Au bout de quelques semaines, une large parcelle de ce mur s’est vu décorer d’une bonne vingtaine de têtes métalliques. Le mari passant devant la curieuse façade interrogea sa femme « Qu ‘est-ce donc cette nouvelle lubie ? ». « Tu vois, répondit sa femme, chaque clou représente une remontrance, un mauvais geste de ta part dont j’ai fait l’objet ». Conscient du mal découlant de ses actes, le conjoint montra dorénavant une attitude si exemplaire qu’en l’espace d’une semaine, tous les clous plantés avaient disparu du mur. Cependant, ils avaient laissaient places a autant de petits trous, des cicatrices, des traces du passé qui malheureusement, elles, ne s’effaceront jamais. Il en va ainsi de nos actions. Autres types de paroles aussi efficaces contre la routine que les mots d’estimes et d’amour : les échanges intellectuels avec sa moitié. La Torah appelle l’union charnelle d’un homme et d’une femme, à connaissance. La connaissance de l’un et de l’autre, c’est l’alliance ultime. Le terme connaître vient de la jonction du mot « con » qui signifie avec, et du mot « naître ». Connaître, c’est donc naître avec. En faisant plus ample connaissance tous les jours, les mariés fusionnent leur âme toujours un peu plus. Plusieurs spécialistes du couple préconisent également les petits « breaks », durant lesquelles l’homme et la femme s’octroient un petit moment d’intimité, sans les enfants, loin du cadre habituelle. Ces instants peuvent prendre la forme de petits weekends, de vacances, ou de sorties amoureuses. Enfin, selon nos sages, se marier sert d’abord à une chose : s’écraser. Céder, concéder, consentir, voilà l’objectif principal du mariage. Laisser la place à l’autre, se remettre constamment en question, travailler sur soi-même, corriger ses défauts tout en mettant l’accent sur ses propres qualités, en suivant ce chemin, les soucis s’envoleront, le soleil brillera sur votre couple et chassera les nuages menaçant de la routine.
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Les plans de table, c’est la galère. Vous pouvez avoir l’orchestre le plus ambiancé, le buffet le plus copieux, les danseuses les plus sexy, si vous avez placé la mauvaise personne au mauvais endroit, ce sera pour elle un mariage raté. Alors pour éviter la grogne et les langues de vipères aussi teigneuses que venimeuses, suivez les conseils de Jour J pour un mariage réussi. Pour réaliser le plan de table idéal, il n’y a pas à proprement parler de solution miracle. Vous aurez toujours la possibilité de faire appel à un prestataire prétendant avoir la formule magique mais il est préférable de se débrouiller par soi-même. Avant de placer tout son beau monde, il faut d’abord trouver le thème de la soirée. Là, c’est carte blanche. Laissez-vous guider par l’imagination débordante pour trouver ces noms qui vous ressemblent. Prime surtout à l’originalité. Si vous êtes fan de musique nommez-les d’après vos albums préférés par exemple. Les intitulés doivent contenir une bonne part de votre personnalité et correspondre aux goûts des mariés. Une fois vos tables bien nommées et bapti184
sées, disposez les de part et d’autre en fonction de la salle, à votre guise, si vous le pouvez. Certaines d’entre elles ne vous laisseront pas le choix de l’agencement et dans ces caslà, le problème est réglé. Appelez du renfort ! Nous voici maintenant dans le centre épineux du casse-tête. Choisir les personnes qui composeront les tables. Ici, les papas et mamans vous seront d’une aide indispensable. Eux seuls connaissent les embrouilles de tonton Jackie et oncle Pierrot qui ont eu lieu en 1972. Vous en apprendrez certainement beaucoup sur les membres de vos familles respectives. Notez en rouge écarlate les personnes qui ne peuvent se voir en peinture. Un crêpage de chignon a vite fait d’arriver. Quand vous aurez enfin évité les déclarations de guerre familiale, disposez les invités pacifistes. Les mariés ont forcément la place d’honneur et président l’assemblée devant le dancefloor. C’est leur premier repas en tant qu’époux. La famille proche doit bien porter son nom et demeurer à proximité du couple et de la piste. Les grands-parents, les parents et les frères et sœurs seront chefs de leurs tables
respectives. Attention, si les anciens doivent rester proches de la piste de danse éloignez-les du DJ. Mémé Hélène n’a plus 20 ans, protégez ses tympans. Les enfants, éjectez-les au fond de la salle, ils ne vous en voudront pas. Au contraire, ils seront à l’abri des regards, c’est tout ce qu’ils demandent. Prenez garde : Adolescents et enfants ne se mélangent pas. Préservez l’innocence des plus petits et offrez aux grands la possibilité de se sentir adultes et de vivre leurs premiers flirts. Les amis des mariés encore jeunes adultes peuvent aussi être mis à l’écart, ils passeront le plus clair de leur temps à danser. Pensez juste à les ravitailler en boissons. Enfin, il vous restera encore quelques têtes à placer, l’ami du frère du voisin de Patrick par exemple. Ceux-là, placez les en fonction de leur tranche d’âge et de leur personnalité pour qu’ils puissent se fondre à une table en toute harmonie. N’hésitez pas non plus à jouer les cupidons et faites une belle table ronde de célibataires endurcis à ramollir. Le mariage, c’est contagieux… Bon courage et surtout bonne chance !
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Nos grand-mères les ont transmis à nos mères qui elles-mêmes nous les ont inculquées. Les superstitions sont nombreuses, et quand il s’agit de mariage, on y prête encore plus d’attention. Mariage pluvieux est-il vraiment un mariage heureux ? Pourquoi ne peut-on pas voir la mariée avant l’union sacrée ? Ces questions existentielles ont presque toutes une explication. Tantôt farfelues, tantôt légitimes, que vous y croyez ou non, elles font partie du folklore de l’union. Jour J vous dresse une petite liste de ces superstitions et traditions qui sévissent un peu partout à travers le monde. « On ne doit pas croire les superstitions, mais il est plus sûr de les respecter », avait averti le fameux rabbin allemand Yehoudah Ben Samuel de Ratisbonne au XIIe siècle. Sur ce sage conseil ancestral, prenons le temps de faire un léger tour d’horizon des croyances nombreuses autour du mariage. Un célèbre adage plutôt méconnu de la culture juive veut que l’épouse porte le jour J, du vieux, du neuf, et de « l’emprunté ». Cette coutume héritée du Moyen-Âge est, semble-t-il, pleine de vertus. Le vieux (un vêtement, ou un accessoire, on ne vise personne) symbolise pour la jeune mariée la piété filiale, la continuité familiale et lui rappelle qu’il ne faudra jamais oublier papa-maman. Le neuf, c’est l’espoir, le bonheur d’une vie future empreinte de fraîcheur et de renouveau. Enfin, emprunter un objet, un bracelet, un collier, un chouchou (tout peut faire l’affaire), appartenant à un proche dont le ménage heureux a fait preuve de solidité, tend à porter chance. Cela va sans dire, ne vous aventurez pas à porter quoi que ce soit venant de la copine qui vogue de célibat en célibat après un triple divorce. D’autres encore pensent bien faire en apportant une petite touche de bleu à leur robe toute de blanc immaculée. Cette couleur représente l’amour, la modestie, et la fidélité. Les Anglais, connus pour leur style et leur flegme légendaire, y vont également de leur petite tradition : glissant une pièce de monnaie dans sa chaussure gauche, le marié s’assurerait ainsi richesse et sécurité financière. Ce n’est peut-être pas confortable, mais ça vaut le coup d’essayer. Dans le domaine de l’union sacrée, du bonheur, de la joie et de l’allégresse partagée, on ne s’imaginait pas naviguer en eaux troubles. Et pourtant. Depuis des siècles, un dicton est sujet aux plus vives polémiques. Dit-on « mariage pluvieux, mariage heureux » ou « mariage plus vieux, mariage heureux » ? A chaque cérémonie où s’invitent quelques gouttes de pluie, la question revient sur la table des négociations. Pour certains, la météo n’aurait rien à voir avec la future bonne santé d’un ménage. Et se marier à un âge avancé, guidé par une expérience de vie plus fournie, serait le remède contre l’usure et la passion fermentée. Au contraire, plusieurs cultures considèrent les averses comme bienvenues et signes de fertilité et de purification. Une légende vient même étayer ce propos. On raconte qu’une pluie torrentielle s’était abattue sur un jeune couple faisant acte d’union. Neuf mois plus tard, jour pour jour, la belle aurait donné naissance à des jumeaux. Une averse de bonnes nouvelles ou une bruine anodine, à chacun son opinion. Vous vous demandez souvent quels cadeaux offrir à vos amis qui vont se fiancer. Si vous aviez jeté votre dévolu sur un beau set de couteau du genre chic et pointu, il serait peut-être préférable d’y renoncer. Symbole de malchance, selon les croyances populaires, le couteau aurait le malheureux pouvoir de diviser les couples et de cisailler les plus belles alliances. Si vous, messieurs mesdames les fiancés, recevez de tels ustensiles maléfiques, vous n’aurez qu’à remettre une pièce à l’innocent qui vous les offre. Déguisé en achat, le présent se verra dépourvu de mauvais sorts ! 196
Halte-là, beau damoiseau ! Votre épouse au bras, vous êtes sur le point de franchir la porte de votre belle et neuve demeure. Que nenni, ne faites point le pas de plus ! Grossière erreur que celle que vous envisagiez ! Bien que trépignant d’impatience de pénétrer en vos pénates, il serait judicieux de prendre quelques précautions. Une tradition datant de l’ère médiévale, l’époque des chevaliers, des casques et des épées, enjoint ses superstitieux sujets de porter leur femme en traversant pour la première fois le seuil de leur maison. En ces temps reculés, on pensait que les mauvais esprits s’attaquaient à la mariée par la plante de ses pieds. Afin que ces essences diaboliques ne suivent le couple jusque chez eux, il était donc conseillé de porter sa dulcinée en passant la porte d’entrée. Une autre explication existe sur la question du fameux porté d’épouse. Celle-ci moins gaie. A cette époque, dans les villages où les femmes se comptaient sur les doigts de la main, les gentilshommes se permettaient d’aller se servir dans le contingent féminin présent dans les tribus voisines, au nez et à la longue barbe des parents impuissants. Leur douce moitié sur le dos comme un sac à patates, ils rentraient chez eux affublé d’une belle prise. Ah la belle époque ! On préfère tout de même la première explication. Le bris de verre pour clore la cérémonie du mariage est une coutume qui nous est forcément familière. Après avoir récité le verset « Si je t’oublie, Jérusalem, oublie ma main droite, que ma langue s’attache à mon palais, si je ne me souviens plus de toi, si je ne t’élève pas, Jérusalem, au sommet de ma joie ! », tiré des psaumes, le marié explose un verre en mille morceaux, avec le talon de sa chaussure. Ce geste symbolique du judaïsme existe également ailleurs. Avec, forcément, de différentes implications. En Italie, les fiancés aussi fracassent de la vaisselle à coup de pied autoritaire. Et de toutes leurs forces, et de tout leur cœur. Plus il y a d’éclats, mieux c’est. Le nombre d’années de mariage équivaut aux nombres de morceaux de verre obtenus. Alors pas question d’être mous du genou euh… du talon ! Dans la culture juive, il est d’usage que les époux ne se côtoient pas quelques jours avant le mariage. Un court laps de temps permettant la réflexion et l’introspection. Si cela n’est pas pour autant une obligation, on vous l’a sûrement répété maintes fois : « Il ne faut jamais voir son mari ou sa femme juste avant le mariage, ça porte malheur ! ». Le principe est aujourd’hui bien ancré dans les mentalités, tant occidentales qu’orientales. Il vient lui aussi d’une période lointaine. Avant les iPhones et les tablettes, quand les mariages étaient « arrangés ». Les familles avaient tout simplement peur que l’un des deux partis prenne ses jambes à son cou en voyant la personne promise. Un âge d’or où l’on épousait une femme à son goût comme on gagne aujourd’hui à la loterie ! Petites histoires et anecdotes sont le fondement de nos superstitions. Aussi nombreuses soient-elles, saugrenues ou plausibles, elles ne finiront jamais de faire rire les uns, et d’angoisser les autres. Qu’importent les croyances, les us et coutumes, chez nous, un seul dicton : « Avec Jour J, c’est, à coup sûr, un mariage réussi ! »
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Ne pas croire aux scenarios catastrophes Ne pas croire les articles relatant des mariages dramatiques et prônant l’usage d’assurance annulation-catastrophe et autres garanties excentriques. Les assurances sont des affaires lucratives qui usent de leur pouvoir sur les mariées angoissées. NON, vous n’allez pas devoir annuler votre mariage à la dernière minute. NON vous n’allez pas tâcher ou brûler votre robe, NON vous n’allez pas casser les talons de vos chaussures, NON il n’y aura pas de catastrophe naturelle le jour de votre mariage. OUI vous allez être émue, OUI vous allez vivre le jour le plus beau de votre vie, OUI vous allez être heureuse comme vous ne l’avez jamais été.
Déléguer Le jour de votre mariage vous devez absolument déléguer le maximum de tâches. Arrêtez de vouloir tout contrôler et que tout soit parfait, faites confiance à votre entourage et à vos prestataires. En effet la mariée aux platines ou en cuisine aura un effet très moyen sur vos convives !
Essayer d’avoir un moment seule avant la cérémonie Le Mariage c’est l’effervescence. Tout le monde veut votre bien et tout le monde est très excité. Si vous êtes du genre perméable à l’ambiance électrique, essayez d’avoir un moment seule, par exemple rendez vous seule chez le coiffeur ou l’esthéticienne, sur le trajet vous pourrez ainsi méditer sur le grand moment qui vous attend.
Être égoïste C’est votre journée, profitez en un maximum, soyez égoïste ! Pensez à vous et à votre chéri en premier !
Se préparer dans une maison familiale Préparez-vous dans un endroit où vous trouverez tout ce dont vous pourriez avoir besoin en moins de 45 secondes. Si vous ne vous mariez pas dans votre région, préparez vous au moins dans une maison familiale où logiquement on trouve tout. Prévoir un parapluie spécial Mariage On ne peut pas contrôler la météo. Alors plutôt que de perdre votre temps à regarder les prévisions, achetez un parapluie de Mariage qui suit avec vos tenues, cela ira beaucoup plus vite. Et la pluie, ce n’est pas si grave ! 204
Ne pas écouter les critiques Répondez avec un sourire à toute personne qui tenterait de vous gâcher la journée. Eh oui malheureusement même les jours de mariage les rabats-joie sont présents !
Confier la trousse de maquillage à un proche La mariée a rarement un sac à main et le visage se met très vite à briller sous l’effet des émotions alors il vaut mieux avoir la poudre libre à porter de main si on ne veut pas flasher sur les photos. Ayez à l’esprit que vous serez le centre d’intérêt de la journée, le moindre de vos déplacements sera remarqué, de plus on peut rarement faire un marathon en robe de mariée alors laissez votre maquillage à un proche plutôt que dans la voiture. Sourire en toutes circonstances Il peut y avoir des ratages et des imperfections mais avec du recul vous vous rendrez compte que ce n’est pas si grave, l’essentiel est là : aujourd’hui vous êtes devenue Madame, l’épouse de Monsieur ! Voilà, maintenant relaxez-vous et tout ira bien !
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7 Spirits Aux Tulipes Bâteau Boréas Châlet du Lac Château de Vallery Château de Vauluisant Château du Bois du Rocher Château Hôtel de Belmesnil Crown Plaza Domaine de Ferrière Domaine de la Butte Ronde Duplex - Le Vogue - Bowling Foch Espace Melinda Espace Royal L’Arc Paris La Fontaine de Djurdjura La Verrière 91 Le Parc de Paris Le Privé Le Royal Garden Les Docks de Paris Les Esselières Les Pyramides Les Salons Astoria Manoir des Cygnes Paris Golf & Country Club Pavillon Wagram Plateau de Gravelle Royal Plaza Salon Kahina Vendôme Club Paris VIP Yacht Paris Voilier 91
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SYNAGOGUES ET MIKVAOT
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TRAITEURS
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