GRATUIT - N°2 - Edition du 15 Novembre au 21 Novembre 2017
ÉDITO
Edition du 15 Novembre au 21 Novembre 2017
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Un média libre, gratuit et indépendant pour une information de qualité
Cet édito couronne le numéro 2 de notre nouvel hebdomadaire Vincennes Actualités. Et si, justement, nous sortons un numéro 2, c’est que notre journal a été très bien accueilli par la population de la ville. Je commencerai donc cet édito par un grand et sincère merci aux Vincennois, qu’ils soient résidents, commerçants, voire même Vincennois d’adoption, c’està-dire qu’ils travaillent et passent le plus clair de la journée au sein de cette belle ville et s’en aillent vers d’autres communes à la nuit tombée. A nous promener dans les rues, au cours de la semaine écoulée, à voir nombre d’entre vous ouvrir avec curiosité ce journal, un réel plaisir, une réelle fierté nous a saisis. Vincennes Actualités est encore un nouveau-né, il s’enrichira, notamment pour les pages locales, au fur et à mesure qu’il grandira, mais déjà, il a trouvé sa place et apporte, à ceux qui vivent, travaillent et font vivre Vincennes, un regard de proximité, de voisinage sur l’actualité. Dans un monde où tout va trop loin, plus fort et plus vite, il est parfois bien utile qu’un support de presse gratuit et indépendant soit là pour vous rappeler qu’un festival ou une pièce de théâtre se jouent dans votre ville quand Internet vous informe, en continu, de ce qui est arrivé à l’autre bout du monde, en temps réel ou presque. Comme une bonne idée ne fait pas que des heureux, a fortiori chez ceux qui ne l’ont pas eue avant, notre hebdomadaire a provoqué quelques montées d’aigreur. Certains ont tenté de discréditer le journal, arguant qu’il était distribué sous une fausse bannière et
se targuait d’une fausse légitimité en se servant de la caution de l’équipe municipale. C’est faux. Vincennois depuis 30 ans, j’ai eu envie d’offrir cette opportunité en matière d’information à titre personnel à cette ville. Ce journal, je l’ai imaginé, créé et financé et ne veut surtout pas qu’il soit un bulletin d’action communale, mais bien un titre libre, dédié à une actualité plurielle, en particulier celle de proximité. La liberté d’entreprendre étant un droit pour tous, j’ai demandé au service communication de la mairie en quoi cette initiative dérangeait. Je n’ai pour l’instant reçu aucune réponse. Toute l’équipe de Vincennes Actualités espère donc que ce nouveau support d’information locale sera votre indispensable lecture et deviendra aussi agréable à découvrir chaque semaine pour vous qu’il fut, pour nous, intéressant à concevoir et à rédiger. Bonne lecture et bonne semaine. Alain Sayada Directeur de publication
L’image de la semaine
Election du nouveau maire de Vincennes à la suite d’un Conseil Municipal exceptionnel Directeurs de la publication Rédacteur en chef Alain Sayada Tel: 06 68 17 25 55
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VINCENNES
Paris: un policier se suicide dans le bois de Vincennes
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Vincennes : « Je transmets la mairie dans les meilleures conditions »
Après 15 ans passés à porter l’écharpe de maire, Laurent Lafon (UDI) cède le flambeau à un successeur désigné ce dimanche, à 10 h 30, en conseil municipal extraordinaire. Nouvellement élu sénateur, Laurent Lafon (UDI) ne brise pas tout à fait le lien tissé avec les habitants de la ville de Vincennes, puisqu’il restera conseiller municipal. Mais c’est tout de même avec émotion qu’il fait ses cartons dans ce qui fut durant quinze ans son bureau de maire de Vincennes. Ce dimanche, Charlotte Libert-Albanel (UDI) actuellement 5e adjointe en charge des finances devrait normalement être élue pour reprendre les rênes de la cité royale, lors d’un conseil municipal extraordinaire*.
Un policier a été retrouvé mort, pendu dans le bois de Vincennes dans la nuit de vendredi à samedi. Un fonctionnaire de police s’est donné la mort dans le bois de Vincennes tard dans la nuit de vendredi à samedi. L’homme a été retrouvé pendu à un arbre aux alentours de 2h30 du matin, comme le révèle Le Parisien. C’est sa femme, également policière qui avait donné l’alerte car son mari avait déjà tenté de se suicider deux semaines aupara-
vant avec son arme de service. Ses proches et ses collègues l’ont cherché dans le bois avant de finalement retrouver sa position grâce à son téléphone portable. Des suicides en hausse Malgré des tentatives de réanimation, les sapeurs-pompiers n’ont pas réussi à le sauver. Une enquête a été ouverte par l’IGPN, la «police des polices», pour éclaircir les circonstances de ce drame. bfmtv.com
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Quels sentiments vous animent aujourd’hui ? « Émotion et fierté. Je suis fier de transmettre cette fonction dans les meilleures conditions et la majorité municipale est pleinement unie. C’est d’abord avec elle que l’on travaille, pour préparer et prendre les décisions. Et puis, bien sûr, la fierté vient de l’expression des Vincennois eux-mêmes qui m’ont élu à plusieurs reprises. C’est une marque de confiance. » De quoi êtes-vous le plus satisfait de ces 15 ans de maire ? « On a fait bouger un certain nombre de lignes. Vincennes n’est pas une ville figée, uniquement historique. Nous l’avons
donc mise en mouvement, modernisée en tenant compte du rajeunissement de la population pour accompagner et anticiper ses besoins nouveaux en termes de service public, équipements, modes de déplacement, commerces locaux, culture… On a montré que l’action publique locale avait du sens et pouvait être efficace. Et ce, tout en maintenant l’équilibre financier de la ville. » Que regrettez-vous ? « Je voudrais que l’Etat ait un vrai projet pour le château de Vincennes, pour en faire un lieu vivant d’animations et d’activités. Comme le château de Versailles, il pourrait devenir un établissement public et ne plus être sous tutelle des ministères de la Culture et de la Défense. En tant que sénateur, j’ai bien l’intention de continuer à travailler sur le sujet en collaboration avec le futur maire de Vincennes ». Parlez-nous de votre successeur, la discrète Charlotte Libert-Albanel ? « Charlotte est mon adjointe depuis 15 ans. Elle est prête pour assumer la fonction. À Vincennes, on aime la discrétion et une forme de sobriété, mais aussi l’efficacité dans les réalisations. Je suis persuadé qu’elle sera dans le même comportement. Et puis à 41 ans, elle sera la première femme maire de Vincennes. » *Ce dimanche, à 10 h 30 en mairie. leparisien.fr
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Vincennes : appelez-la Madame le maire !
L’ancienne adjointe aux finances de 41 ans devient la première femme à la tête de la cité royale. Environ 400 personnes, des applaudissements nourris, beaucoup d’intensité. Voilà l’ambiance dans laquelle Charlotte Libert-Albanel a été élue ce dimanche maire de Vincennes par 37 voix pour, deux bulletins blancs et quatre votes pour la candidate socialiste. « C’est un défi que je veux relever avec enthousiasme. Il va falloir à la fois être à l’écoute et faire des choix par rapport aux attentes des habitants. Cet équilibre, j’y suis prête », a commencé l’élue qui s’inscrit dans la continuité de son prédécesseur, maire depuis 15 ans et aujourd’hui sénateur. Lors d’un discours empli d’émotion, Laurent Lafon (UDI) l’a couverte d’éloges : « Depuis 2001, vous avez été maire adjointe avec diverses délégations, économie et nouvelles technologies, sports, grands travaux d’urbanisme et enfin les finances, et vous les avez remplies avec talent et efficacité ». Charlotte Libert-Albanel, 12e femme maire dans le Val-de-Marne, est un « pur produit » vincennois. Installée dans la commune
dès ses premiers mois, elle a fait toute sa scolarité entre Vincennes et Saint-Mandé, puis s’est formée à HEC. Son « goût pour le service public » l’a amenée à travailler dans le conseil au niveau du contrôle de gestion auprès de plusieurs ministères, mais aussi dans le secteur sanitaire et médico-social. Continuité Cette mère de quatre enfants, férue de voile et de course à pied, — quand elle a le temps —, va abandonner son poste administratif au sein des services du Premier ministre pour se consacrer à sa fonction. « Je souhaite que le travail entrepris depuis plusieurs années continue, que la ville soit moderne, chaleureuse et authentique », indique-t-elle. Parmi ses projets figurent la construction du groupe scolaire Mirabeau, le projet de ville, rénover le gymnase de l’Est, le projet de lycée et la poursuite de la politique sociale ainsi que la préservation du cadre de vie, l’animation… Une ligne qui séduit la plupart des habitants : « C’est la continuité, ça me va très bien », lâche Jean-Claude, 77 ans. Frédérique, elle, attend qu’elle ait une « oreille attentive » à tout ce qui est social. leparisien.fr
Paris: Deux véhicules autonomes vont être mis en circulation dans le bois de Vincennes
A partir de vendredi et pendant six mois, deux navettes autonomes vont circuler dans le bois de Vincennes les vendredis, samedis, dimanches et jours fériés… « Promenons-nous dans les bois… dans un véhicule autonome. » Après une expérimentation entre les gares de Lyon et d’Austerlitz, une autre à l’esplanade de La Défense, le bois de Vincennes va accueillir des navettes autonomes. A partir de vendredi et pendant six mois, deux navettes EasyMile de douze places (dont six assises) vont arpenter les allées du bois à 10 km/h du vendredi au dimanche et les jours fériés de 10 heures à 20 heures. Toujours avec un agent à bord Leur trajet (gratuit, bien évidemment) ? De la station Château de Vincennes (ligne 1) au parc Floral dans un premier temps (400 m). Et peut-être « une extension progressive » jusqu’à l’avenue du Tremblay (3 km) puis à la Cartoucherie (4 km), annonce Mathieu Dunant, directeur de l’innovation pour le groupe RATP dont dépend le programme véhicules autonomes. Les navettes circuleront dans un premier secteur sur la voie publique protégée avec des plots en bétons pour éviter tout faceà-face avec une voiture. Dans l’allée des Minimes dans le bois de Vincennes, elles côtoieront « piétons, cyclistes, joggeurs
voire cavaliers », énumère ce haut cadre de la RATP. Dans le véhicule, les voyageurs seront au contact d’un agent. « A chaque fois, poursuit Mathieu Dunant, car la réglementation ne permet pas de se passer de quelqu’un à bord. On teste techniquement les navettes mais on souhaite aussi accueillir les usagers avec ce type de service. Pour eux, il y a un sentiment de confort, de sécurité. » Dans l’enquête IFOP menée sur les navettes autonomes de La Défense que 20 Minutes a pu consulter, 99 % des utilisateurs disent leur satisfaction pour la présence d’un accompagnateur à bord et 98 % pour le sentiment de sécurité à bord. Le choix de l’hiver comme une évidence « Cette expérimentation du bois de Vincennes préfigure une vraie ligne de bus », indique Stéphane Beaudet, vice-président de la région Ile-de-France en charge des transports. Le cas échéant, la RATP répondra favorablement à la demande d’Ilede-France Mobilités (ex-Stif). « Avec les navettes, on ne fait pas seulement de la démonstration de parking, on teste aussi des services aux voyageurs », lance Mathieu Dunant. Ile-de-France Mobilités, la Ville de Paris et la RATP ont choisi l’automne et l’hiver « volontairement, dixit le directeur de l’innovation de la régie, car ces saisons sont moins propices que l’été pour les usagers avec la pluie, le froid, la nuit qui tombe tôt. On offre un service. » Le choix de n’assurer la desserte que les vendredis, samedis, dimanches et jours fériés a été dicté par « la période de fréquentation plus élevée du bois de Vincennes ». Sur le pont Charles-de-Gaulle près de 30.000 voyageurs étaient montés dans les navettes EasyMile. La RATP part sur une fréquentation comparable pour celles du bois de Vincennes. 20minutes.fr
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Echo photo : élection de Charlotte Libert-Albanel
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© Crédit photos Alain Azria
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Vincennes : les parents votent pour la semaine de quatre jours et demi
Manif pour la semaine de 4 jours à Saint-Mandé Vincennes C’est désormais au tour des conseils d’école d’émettre leur avis. La mairie prendra une décision à la fin des consultations. Maintien de l’école à 4 jours et demi ou passage aux 4 jours ? A Vincennes, la décision n’est pas encore prise, même si les résultats de la concertation parentale viennent de tomber : contrairement aux parents de Bonneuil-sur-Marne par exemple, ou à SaintMaur où la mairie avait décidé de repasser à la semaine de quatre jours dès avant la rentrée, les parents de Vincennes ont choisi le maintien de la semaine de quatre jours et demi. C’est maintenant au tour des conseils d’école de donner leur avis. Les enseignants, eux, ne l’entendent pas de ctte oreille et compte bien le faire savoir dès ce mardi midi (lire ci-dessous). Au bout des consultations, c’est la mairie qui tranchera. Dans le cadre de la réflexion sur les rythmes scolaires, les parents des écoliers de Vincennes avaient jusqu’au 27 octobre pour voter en ligne sur le site de la ville. La première mouture de cette concertation sur internet, lancée le 25 septembre 2017 avait été stoppée quelques jours après que des personnes ont tenté d’influencer les résultats du sondage en votant à plusieurs reprises.
Mieux sécurisée, elle avait été relancée début octobre ; les parents ont dû passer par « l’espace famille » du site de la ville pour voter avec leur propre identifiant et mot de passe. Aujourd’hui, les résultats sont connus : « Il y a eu 1 632 votants sur près de 3 000 foyers concernés, à raison d’un parent par famille, explique-t-on à la mairie de Vincennes. 866 votants, soit 53,1 %, sont favorables au maintien de la semaine de 4 jours et demi et 766 votants, soit 46,9 %, souhaitent le passage à la semaine de 4 jours ». A la mairie, on assure qu’aucune décision ne sera prise dans l’immédiat. « Les conseils d’école vont se prononcer sur le sujet dès ce lundi et jusqu’au 14 novembre », précise-ton à a mairie. Nous attendrons d’avoir tous les résultats en main… D’autant plus que Vincennes est dans une période « d’entredeux », celle du passage d’écharpe entre l’ancien maire UDI Laurent Lafon, nouvellement élu sénateur, et son successeur qui sera, lui, élu ce dimanche. Et qui aura déjà un dossier chaud sur son bureau. Corinne Nèves C.N. leparisien.fr
Les enseignants veulent la semaine de quatre jours
Ce mardi midi, des enseignants des écoles de Vincennes et de Saint-Mandé se retrouveront devant les mairies de ces villes. Ils souhaitent exposer leur point de vue aux maires de ces deux villes. « A Saint-Mandé, 56 enseignants sur environ 75 ont pris position favorablement pour un retour aux 4 jours de classe pour tous sur 36 semaines, détaille Caroline Gallien, déléguée du SNUDI FO 94. Et à Vincennes, la totalité des écoles a pris position ; 141 enseignants sur environ 160 ont signé là encore pour le retour aux 4 jours sur 36 semaines. » Le maire de Saint-Mandé devrait recevoir une délégation. A Vincennes, faute d’élus présents, cela semble plus difficile. « Sur les 14 communes du Val-de-Marne qui ont choisi la semaine des 4 jours, cela s’est très bien passé », conclut la déléguée Snudi de la 8e. circonscription et de Fontenay.
Ce mardi 8 novembre, une soixantaine d’enseignants ont été plaider la cause de la semaine de quatre jours devant les mairie de Vincennes et Saint-Mandé, à l’appel du syndicat SnudiFo.
de service a reconnu que l’organisation du sondage était imparfaite. La ville a retiré les doublons mais n’importe qui pouvait voter en ligne », indique Benoit Malordie, délégué Snudi-Fo.
A Vincennes, Les parents ont voté en ligne en octobre et les 1632 votants ont choisi le maintien à 4,5 jours à 53,1 %, une première dans le département où les consultations précédentes ont donné largement vainqueur le retour à quatre jours. A Saint-Mandé, les 1231 familles concertées ont participé à hauteur de 63% et ont voté à 50,63% en faveur du retour des 4 jours. Les enseignants, eux, restent très majoritairement en faveur des quatre jours dans les deux communes et entendent bien le faire savoir.
Nonobstant, si les parents d’élèves étaient très majoritairement favorables pour supprimer le samedi matin travaillé, cela dès avant le passage officiel à la semaine de 4 jours en 2008, les villes étant déjà pilotes de la S4J avec en contrepartie une fin des cours plus tard l’été et une rentrée des classes anticipée, le mercredi travaillé semble ne pas déplaire aux parents qui travaillent.
A Saint-Mandé, Anne Carrese, adjointe aux affaires scolaires, a carrément reçu les 22 enseignants venus en délégation. « Le chef
Dans les deux villes, les conseils d’école seront consultés ces jours-ci avant décision en Conseil municipal. https://94.citoyens.com
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Catalogne : 750 000 manifestants dans les rues de Barcelone est placée sous contrôle judiciaire, celui-ci prévoyant la confiscation de son passeport, l’interdiction de sortie du territoire et l’obligation de se présenter une fois par semaine devant un juge.
Deux mois après la fête de la Catalogne, qui avait rassemblé des centaines de milliers de personnes, les indépendantistes ont appelé à une nouvelle mobilisation ce samedi à Barcelone. Au lendemain de la libération sous caution de la présidente indépendantiste du Parlement catalan, Carme Forcadell, ils souhaitaient montrer leur soutien aux dirigeants séparatistes incarcérés. La manifestation a débuté à 17 heures et avait pour but d’obtenir la libération des dirigeants indépendantistes. La police municipale de Barcelone a évalué samedi en fin de journée à 750 000 le nombre des Catalans ayant participé à cette mobilisation. « Liberté pour les prisonniers politiques », « Nous sommes une république », clamaient deux banderoles en tête du cortège, tenues par des proches des dix dirigeants incarcérés, tandis que les cris de « liberté ! », « indépendance ! », « forces d’occupation, dehors ! » fusaient. Cette mobilisation de deux heures environ devait servir de test pour le mouvement indépendantiste avant des élections cruciales convoquées pour le 21 décembre dans cette région placée sous la tutelle de Madrid. Elle s’est déroulée plus de deux semaines après le vote (le 27 octobre) par le parlement de Catalogne de la
déclaration d’indépendance, restée sans effets et annulée par la justice espagnole. Le message de Carles Puigdemont La maire de Barcelone, Ada Colau, était dans les rangs de la manifestation. Samedi, elle a accusé Carles Puigdemont et l’exécutif catalan déchu d’avoir mené la région « au désastre », mais a toutefois affirmé qu’elle réclamait la libération des dirigeants indépendantistes. Un message du président catalan destitué, désormais installé à Bruxelles, a même été diffusé au cours du rassemblement pour appeler les indépendantistes à « se faire entendre, de tout le monde ». Poursuivie pour « rébellion », la présidente du Parlement catalan restera libre sous caution, après s’être engagée à respecter le « cadre constitutionnel ». « Elle est sortie », a déclaré vendredi à l’Agence France-Presse un porte-parole du ministère espagnol de l’Intérieur, tandis que des chaînes de télévision montraient une voiture officielle du parlement catalan quittant l’enceinte de la prison pour femmes d’Alcala Meco, située près de Madrid, où elle avait passé la nuit. D’un montant de 150 000 euros, la caution réclamée à Carme Forcadell est six fois plus élevée que celle, de 25 000 euros, fixée pour cinq autres parlementaires. L’élue de 58 ans
Puigdemont saisit la Cour européenne des droits de l’homme De son côté, le président catalan destitué, Carles Puigdemont, se trouve actuellement en Belgique avec quatre ex-ministres de son gouvernement, dans l’attente de l’examen par la justice belge d’un mandat d’arrêt européen émis par l’Espagne. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a confirmé vendredi que « quatre requêtes catalanes » avaient été déposées devant elle contre l’Espagne. La Cour de Strasbourg doit maintenant les examiner avant de décider si elles sont ou non recevables. La CEDH a précisé que l’une d’elles, reçue le 18 octobre, émanait de Carme Forcadell et que Carles Puigdemont l’avait également signée, aux côtés de plusieurs dizaines de parlementaires catalans. La présidente indépendantiste du Parlement catalan avait été entendue jeudi, comme cinq autres parlementaires catalans, dans le cadre de l’enquête pour « rébellion », « sédition » et « malversations » déclenchée après la proclamation de l’indépendance par le Parlement catalan, le 27 octobre. Les parlementaires évitent donc la détention provisoire, à la différence de huit anciens « ministres » du gouvernement séparatiste catalan et des deux dirigeants d’associations indépendantistes incarcérés près de la capitale espagnole. Carme Forcadell, une indépendantiste de la première heure, avait compté un à un les bulletins des élus qui avaient voté pour la sécession le 27 octobre, soit 70 sur 135. Ce vote sans précédent en Espagne a été suivi de la mise sous tutelle de la Catalogne par le gouvernement cen-
tral, qui a aussi destitué son exécutif, dissous son parlement et convoqué des élections régionales pour le 21 décembre. Nous assistons au retour à la normalité en Catalogne Pour sa défense, Carme Forcadell a assuré devant le juge qu’elle n’avait pas, en tant que présidente du Parlement, « la liberté d’interdire un vote », a dit l’un de ses porte-parole. Elle a aussi expliqué que la déclaration d’indépendance était sans effets juridiques, selon des sources ayant assisté à l’interrogatoire. Dans son arrêt sur ces comparutions, le juge Pablo Larrena précise que les élus ont devant lui « renoncé à toute activité politique future », ou dans le cas où ils poursuivraient leur carrière, « renoncé à tout acte hors du cadre constitutionnel ». C’est ce qui explique sans doute, d’après le porte-parole du gouvernement conservateur espagnol Iñigo Méndez de Vigo, que le juge accepte le maintien en liberté contre le versement de cautions. « Cette déclaration selon laquelle ils ne feront rien contre l’ordre constitutionnel (...) me semble très bien », a-t-il réagi. « Nous assistons au retour à la normalité en Catalogne. » Les propos des parlementaires devant le juge pourraient fâcher une partie du camp indépendantiste, au sein duquel sont déjà récemment apparues des dissensions et qui n’a pas réussi à présenter une coalition en prévision des prochaines élections régionales. Mais si le journal El Mundo (droite) voyait dans ces déclarations une « renonciation » de la présidente du parlement catalan à la sécession, le député Joan Josep Nuet, seul parmi les élus visés par l’enquête à n’avoir pas voté pour l’indépendance, a rejeté toute idée de « trahison » de la part des parlementaires. lepoint.fr
Rajoy à Barcelone : «La Catalogne est l’Espagne»
Le président du gouvernement espagnol est en campagne à Barcelone, pour les élections régionales du 21 décembre.
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy est ce dimanche à Barcelone, capitale de la Catalogne, en grave crise avec Madrid depuis le référendum d’autodétermination
du 1er octobre. Cette première visite depuis que la région a été mise sous tutelle par Madrid se déroule au lendemain d’une nouvelle manifestation monstre dans la ville, pour réclamer la libération des leaders indépendantistes.
ajouté, soulignant que « la Catalogne est l’Espagne et l’Espagne est la Catalogne ». « En Espagne, a-t-il poursuivi, toute idée peut être exprimée et défendue. Mais les indépendantistes sont, comme tout le monde, soumis à la loi ».
En tant que président du Parti populaire (droite), Rajoy participait au meeting de lancement des élections régionales, qu’il a convoquées pour le 21 décembre. Cette date doit « être le début d’une étape de paix, de progrès économique, de bien-être », a-t-il commencé. Il a appelé ses soutiens à « récupérer la Catalogne », comptant sur la « majorité silencieuse » pour faire entendre la voix « de la démocratie ».
Il a également appelé les entreprises à ne pas quitter la Catalogne, alors que près de 2 400 l’ont déjà fait depuis le début de la crise mi-septembre, et demandé aux Espagnols pro-unité de ne pas boycotter les produits catalans. Le chef du gouvernement a beaucoup insisté sur le fait que, selon lui, le maintien de la Catalogne dans l’Espagne, permettrait de créer de la croissance et des emplois. Avant la crise, la Catalogne concentrait 20 % des richesses nationales. Son taux de chômage était d’environ 13 %, autant que Madrid mais bien mieux que le reste du pays qui atteint 17 %.
«Récupérer la Catalogne démocratique» « Nous voulons récupérer la Catalogne de tous, démocratique et libre », a-t-il martelé. « Nous voulons récupérer la Catalogne sensée […], entreprenante, dynamique, accueillante et ouverte, sûre et fiable », a-t-il
J.Cl. avec agences. leparisien.fr
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Pour Alain Marsaud, l’armée et ses Le fils d’une victime du 13 alliés «liquident» les jihadistes Novembre refuse de serrer la main français en Syrie d’Emmanuel Macron Fils du chauffeur de bus tué le soir du 13 novembre 2015 devant le Stade de France, Michaël Dias n’a pas serré la main au président de la République Emmanuel Macron ce matin.
L’ancien député Les Républicains Alain Marsaud a affirmé sur RMC que les autorités françaises étaient en train de «nettoyer» la situation en Irak et en Syrie. Fondateur du Service central de la lutte antiterroriste au parquet de Paris, en 1986, ancien député les Républicains des Français de l’étranger, Alain Marsaud s’est exprimé sur RMC quant à la situation des jihadistes français en Irak et en Syrie, membres de l’Etat islamique, après la chute du fief de Raqa. «La réalité sur le terrain, c’est que nous sommes en train de nettoyer», a-t-il tout d’abord affirmé. «Nous faisons en sorte que nos compatriotes ne soient pas en mesure de rentrer quand ils représentent une menace. Cela était déjà perçu par François Hollande (…) mais c’est encore plus perçu par les autorités actuelles. Emmanuel Macron n’est pas un naïf», a-t-il ajouté.
«Nous faisons en sorte que personne ne rentre», affirme-t-il A la question cela veut dire quoi «nettoyer», il a répondu clairement : «cela veut dire qu’on les liquide. Nous faisons en sorte que personne ne rentre». Le 7 novembre dernier, Alain Marsaud avait adressé une lettre ouverte au président de la République sur «le retour sur le territoire national des hommes et femmes partis faire la guerre au Moyen Orient». Emmanuel Macron a, quant à lui, déclaré à Abou Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, vouloir que les ressortissants français identifiés comme auteurs de crimes soient «soumis à la justice française, incarcérés (puis) jugés». Paris match
Le geste est fort. Fils de Manuel Dias, chauffeur de bus d’origine portugaise qui a perdu la vie dans les attentats du 13 novembre 2015 sur l’esplanade du Stade de France, à Saint-Denis, Michaël Dias n’a pas serré la main du président de la République Emmanuel Macron, ce matin, lors de la commémoration en mémoire aux victimes. Il ne s’est pas rendu à la cérémonie et avait expliqué son choix dans une tribune publiée sur le site du Huffington Post : «Le Président de la république, depuis son élection, agit envers les victimes du terrorisme comme avec les plus défavorisés de notre pays, d’une façon tout simplement méprisante et inacceptable». Il avait rendu hommage à son père en 2016 Ce qu’il reproche au chef de l’Etat ? La suppression du Secrétariat d’Etat aux victimes qui leur était dédié et la réduction des «aides à certaines catégories de victimes, relativisant ainsi une fois de plus la souffrance et les multiples préjudices subis». Il a aussi
critiqué «l’idéologie de (notre) gouvernement c’est celle d’un ultra-libéralisme qui prône plus de liberté pour les capitaux, les délocalisations et les marchandises et toujours plus d’aliénation et d’exploitation pour les travailleurs». «Voici pourquoi je me garderai d’exprimer une quelconque démonstration de servitude ce 13 novembre, en signe de protestation pour plus de liberté collective», conclut-il. L’an passé, Michaël Dias était présent aux côtés de l’ancien président de la République François Hollande lorsque ce dernier avait dévoilé une plaque commémorative devant le Stade France. Il avait alors pris la parole pour rendre hommage à son père, «né au Portugal» et «preuve incarnée que l’intégration était possible et nécessaire».
FRANCE
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13-Novembre: le programme des commémorations
Deux ans après les attaques de Paris et de Saint-Denis dans lesquelles 130 personnes ont été tuées, la France va leur rendre hommage. Emmanuel Macron participera à cette cérémonie souhaitée intime par les familles des victimes. Sobriété et intimité. Comme l’an dernier, les familles des victimes des attentats du 13 novembre ont souhaité rendre un hommage discret à leurs morts tombés sous les balles de commandos terroristes alors qu’ils étaient sur des terrasses de cafés ou dans une salle de concert. Comme l’an dernier, il n’y aura pas d’hommage national rendu aux 130 personnes tuées ce 13 novembre 2015. Des cérémonies qui se dérouleront selon le même programme que l’an dernier. «Si ces cérémonies d’hommage sont en premier lieu destinées aux proches, vous pourrez également vous recueillir à proximité des lieux», indique l’association Fraternité et Vérité sur son compte Facebook à l’attention des Parisiens ou citoyens voulant venir se recueillir. Hommage sur tous les lieux frappés par les attentats Ce lundi 13 novembre, le président de la République, Emmanuel Macron, son prédécesseur, François Hollande, et la maire de Paris, Anne Hidalgo, rendront un hommage aux différentes victimes des attaques jihadistes. Ces commémorations débuteront à partir de 9 heures sur le parvis du Stade de France là où à 21h20 ce jour tragique de 2015 le premier kamikaze a déclenché sa ceinture d’explosifs. Outre le terroriste, Manuel Dias, un homme de 63 ans, a perdu la vie. «Il savait respecter l’identité de chacun. Pour lui la France était le dénominateur qui nous était commun», confiait l’an dernier son fils «orphelin du terrorisme». Les hommages se poursuivront ensuite au croisement des rues Bichat et Alibert, dans le Xe arrondissement de Paris. Le 13 novembre 2015, à 21h25, un commando armé de Kalashnikov ont ouvert le feu sur les personnes profitant de leur soirée sur les
terrasses du Carillon et du Petit Cambodge faisant 15 victimes. Puis se sera au tour de rendre hommage aux cinq victimes du bar la Bonne Bière, du Comptoir Voltaire, aux 19 personnes tuées à La Belle Équipe. Cette journée de commémorations s’achèvera pour le cortège officiel au Bataclan où 90 personnes ont perdu la vie ce soir-là après l’irruption d’un autre commando armé dans la salle de spectacle en plein concert des Eagles of Death Metal. A chaque endroit frappé par les attentats, le président de la République, qui ne prendra pas la parole, l’ancien chef de l’Etat et la maire de Paris déposeront une gerbe de fleurs sur les lieux. Avant les noms de toutes les victimes seront lus. Une minute de silence sera également observée puis les personnalités officielles se recueilleront auprès des familles des 130 victimes. L’association 13 novembre: Fraternité et Vérité a décidé d’organiser ensuite «un temps privé de rassemblement et de partage» avec ses adhérents. Life for Paris, une autre association de victimes, rendra hommage aux victimes devant la mairie du XIe arrondissement. «On programme a été pensé en adéquation avec les valeurs défendues par l’association depuis sa création, au début du mois de décembre 2015 : la solidarité, l’entraide, le partage et la réparation des vivants», expliquent les organisateurs sur leur page Facebook. Plusieurs rescapés et familles de victimes ont décidé de ne pas s’associer à ces hommages, expliquant se sentir «abandonnés» par l’Etat. «Ce n’est pas parce qu’ils vont s’arrêter dix minutes devant la plaque de Chloé que je vais aller mieux, confie Elisabeth Boissinot, qui a perdu sa fille tuée sur la terrasse du Carillon. Moi ce que je veux ce sont des faits concrets. Qu’ils avancent, qu’ils reconnaissent leurs torts, qu’ils reconnaissent qu’il y a des choses qu’ils ne savent pas faire, ou qu’ils n’ont pas faites». Le fils de Manuel Dias, unique victime du Stade de France, reproche quant à lui la suppression du secrétariat d’Etat d’Aide aux Victimes. Justine Chevalier bfmtv.com
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13 novembre : certains rescapés ne se rendront pas aux commémorations
Ce lundi 13 novembre, certaines des victimes préfèrent se rendre seules sur les lieux des attentats de Paris qui ont fait 130 morts et plus de 600 blessés il y a 2 ans. C’est le cas de Sophie, qui ira seule devant le Bataclan. «J’irai au Bataclan poser une bougie, mais toute seule,» déclare Sophie, victime du drame qui a secoué la capitale deux ans plus tôt.Emmanuel Macron se rendra ce lundi 13 novembre sur chacun des six lieux où les femmes et les hommes ont péri. Ces cérémonies d’hommages seront aussi l’occasion pour le chef de l’État de rencontrer les associations des victimes des attentats de Paris. Cependant, certaines d’entre elles, comme Sophie, ne s’y rendront pas, reprochant au Président d’avoir supprimé le Secrétariat d’État chargé de l’aide aux victimes mis en
place par François Hollande. «C’était vraiment quelque chose d’essentiel pour nous. Moi personnellement j’ai eu des problèmes, je me suis tournée vers eux, ils ont toujours trouvé une solution, ils ont toujours été à l’écoute,» déplore Sophie, victime des attentats. La jeune femme ne comprend pas «pourquoi supprimer quelque chose qui marche bien, qui apporte des résultats.» Cette victime se demande «quelle opinion le gouvernement a de nous, s’il nous voyait comme des assistés et qu’il fallait couper l’assistance.» Sophie demande à Emmanuel Macron d’aider les survivants, «là clairement il ne nous facilite pas la tâche». rtl.fr
Emmanuel Macron va se rendre sur les lieux des attentats Le chef de l’État ira lundi sur le parvis du Stade de France et sur les terrasses touchées par les attaques meurtrières du commando terroriste, avant de rejoindre la salle du Bataclan. «L’État ne vous abandonnera pas», avait assuré Emmanuel Macron le 14 juillet aux victimes du terrorisme, un an après l’attentat tragique de Nice. «Des vies fauchées», «des bonheurs brisés», auxquels le président de la République rendra à nouveau hommage lundi prochain, deux ans après les attaques du 13 novembre, à Paris, qui avaient fait 130 morts et de 413 blessés. Selon les informations de RTL, confirmées au Figaro, Emmanuel Macron se rendra sur chaque lieu touché par les attaques revendiquées par Daech. Le président de la République ira d’abord à Saint-Denis, sur le parvis du Stade de France, avant de se rendre sur les terrasses du Petit Cambodge, du Carillon et de La Belle Équipe, dans les Xe et XIe arrondissements de Paris. Enfin, le chef de l’État rejoindra la salle de concert
du Bataclan, toute proche, où 90 personnes ont perdu la vie. Hollande et Macron réunis? Selon la radio, l’hommage sera sobre, sans prise de parole. Une gerbe de fleurs sera simplement déposée sur les différents lieux de commémoration, suivie d’une minute de silence. Un rassemblement public organisé par les familles des victimes aura ensuite lieu devant la mairie du XIème arrondissement. Selon RTL, François Hollande participera également aux commémorations, une information que l’Elysée ne confirme pas. Les apparitions communes de François Hollande et Emmanuel Macron, dont les relations sont tendues, sont rares depuis la passation de pouvoirs. Les deux hommes s’étaient affichés ensemble pour célébrer l’attribution des Jeux olympiques à Paris, en septembre dernier, mais ils ne se sont pas revus depuis. lefigaro.fr
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Gouvernement : vers un remaniement a minima
Sauf coup de théâtre, Christophge Castaner devrait prendre la tête de La République en marche samedi 18 novembre. Mais il devrait en parallèle conserver son poste de secrétaire d’Etat. Ni chamboule-tout, ni jeu des chaises musicales. Alors qu’un remaniement se prépare au gouvernement, avec la future élection de Christophe Castaner à la tête du parti de la majorité, le changement annoncé devrait être mineur. Mercredi, cette figure désormais bien connue de la Macronie donnera son dernier point presse à l’issue du Conseil des ministres en tant que porte-parole du gouvernement. Samedi 18 novembre, lors du conseil national de La République en marche, à Lyon, Christophe Castaner sera officiellement élu chef de file de la formation politique, comme le souhaitait le chef de l’Etat. Un prétendant à qui François de Rugy, le président de l’Assemblée nationale, trouve toutes les qualités. «Christophe Castaner est la bonne personne parce que c’est un homme qui a une certaine expérience de la vie politique, qui s’est engagé avec Emmanuel Macron très tôt, qui est très clair sur les idées et le projet politique». «Et en même temps c’est quelqu’un qui est rassembleur, qui est fédérateur, et nous avons besoin de cela à la tête du mouvement En Marche. Il y a d’autres personnes au gouvernement qui peuvent porter la parole du gouvernement», a-t-il estimé dimanche sur le plateau d’Apolline de Malherbe. Macron veut que ses ministres durent Mais alors que le porte-parole souhaite justement rester au gouvernement, Emmanuel Macron et Christophe Castaner auraient trouvé un accord: il gardera sa casquette de secrétaire d’Etat en charge des relations
avec le parlement. «Ce qui est très clair pour Emmanuel Macron, c’est que ce remaniement doit être le plus restreint possible. La raison: il a toujours considéré, et c’est une des leçons qu’il a retirées des gouvernements précédents, qu’un ministre, pour réussir, avait besoin de durer», analyse Thierry Arnaud, éditorialiste pour BFMTV. Griveaux prochain porte-parole? Parmi les favoris pour succéder à Christophe Castaner au poste de porte-parole, un autre visage familier de l’entourage du président: Benjamin Griveaux, l’homme de tous les plateaux de télévision pendant la campagne présidentielle. L’actuel secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie figurait lui aussi sur la ligne de départ pour prendre la tête de LaREM, mais le président de la République lui aurait préféré l’ancien député socialiste des Alpes-de-Haute-Provence. Pour Benjamin Griveaux, marcheur de la première heure, le porte-parolat pourrait être un joli lot de consolation. Mais pour le moment, rien n’est encore fixé, et d’autres noms que le sien circulent également: celui de Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique récemment exclu des Républicains; ou encore celui de Julien Denormandie, l’actuel secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires. Le nom d’Hugues Renson, député de Paris et vice-président de l’Assemblée nationale, circule également. Mais il faudrait pour cela que ce dernier intègre le gouvernement, où certains l’imaginent prendre le siège de secrétaire d’Etat occupé par Christophe Castaner. Ce qui rend le scénario moins probable. bfmtv.com
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Philippe Val victime d’une tentative d’agression
L’ancien directeur de la publication de Charlie Hebdo et directeur de France Inter, Philippe Val, a été l’objet jeudi 9 novembre d’une tentative d’agression dans une librairie de Strasbourg, comme le racontent les Dernières Nouvelles d’Alsace. Présent dans la ville à l’occasion du «off» Forum Mondial de la Démocratie, il participait à une «nuit de la philosophie» à la librairie Kléber, qui voyait également l’intervention de chercheurs en sciences politiques. Près de 200 personnes étaient présentes face à Philippe Val lorsque celui-ci a pris la parole. Alors qu’il s’exprimait, un homme a commencé à s’en prendre verbalement à l’orateur, qui a cependant pu reprendre le fil de son discours. L’individu, visiblement très agité, s’est ensuite levé avant de se mettre à courir vers l’estrade où se trouvait Philippe
Val. Selon des témoins cités par les DNA, son intention était manifestement «d’agresser» le journaliste. Il a heureusement été maîtrisé au pied du podium sur lequel les autres invités de la soirée se tenaient également. L’homme avait à la main plusieurs documents surlignés au feutre fluorescent. Philippe Val a ensuite repris la parole et terminé son allocution. L’ancien patron de Charlie Hebdo s’est souvent retrouvé sous le feu des critiques pour ses méthodes de management décrites comme autoritaires. Le licenciement du dessinateur Siné, accusé d’avoir tenu des propos antisémites en 2008, avait créé une polémique. A France Inter, c’est Philippe Val qui avait également acté le licenciement des humoristes Stéphane Guillon et Didier Porte après des chroniques ayant égratigné la présidence de la République en 2010. actu.orange.fr
Violences sexuelles: Belloubet envisage des pré-plaintes en ligne La ministre de la Justice Nicole Belloubet a déclaré lundi sur RTL qu’elle réfléchissait à la mise en place de pré-plaintes en ligne pour les victimes de violences sexuelles. Les plaintes pour violences sexuelles déposées en zone gendarmerie ont augmenté en octobre de 30% par rapport à la même période de l’année précédente (+360 faits), a appris lundi l’AFP de source proche du dossier. «La justice est prête à faire face» à cette hausse de plaintes, a assuré Nicole Belloubet. La ministre envisage de lancer des «préplaintes en ligne». «Cela existe pour les atteintes aux biens. Je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas le faire dans ce cadre là», a-t-elle déclaré. De chez elle, la victime «pourrait déposer (une pré-plainte) sans avoir la nécessité d’aller au commissariat», a expliqué la ministre.
Par ailleurs, Mme Belloubet a évoqué une expérience dans les hôpitaux «qui consiste à prélever les preuves de violence sexuelle sans que la plainte ait été déposée». «Ensuite, la victime peut décider si elle porte plainte». «Mon souci, c’est que les victimes aillent porter plainte et que nous puissions avoir le maximum de preuves», a déclaré la ministre. Par ailleurs, un travail sur l’écoute des victimes va être conduit, a-t-elle promis. Il s’agirait par exemple de ne «pas mettre la victime systématiquement face à son agresseur à plusieurs reprises pendant l’enquête». actu.orange.fr
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Un puissant séisme fait au moins 335 morts et 2.530 blessés en Iran et Irak
Un violent séisme de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter s’est produit ce dimanche soir à la frontière irako-iranienne. Le bilan du violent séisme ayant frappé dimanche soir les confins de l’Iran et de l’Irak est passé à 328 morts côté iranien, selon un nouveau décompte donné lundi matin par la cellule de crise mise en place par autorités. On dénombre au moins sept morts côté irakien. Le bilan précédent en Iran était de 207 morts mais les autorités iraniennes s’attendent à ce que ces chiffres augmentent compte tenu de la difficulté des secours à atteindre certaines zones reculées et des 2.530 blessés recensés. Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a ordonné au gouvernement et aux forces armées « de mobiliser tous leurs moyens » pour venir en aide à la population. Selon l’Institut géologique américain (USGS), la secousse a été enregistrée à une profondeur de 25 kilomètres à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de la ville d’Halabja, dans une zone montagneuse de la province irakienne de Souleimaniyeh. Elle a eu lieu à 18 h 18 (19 h 18 en France) et a également été ressentie en Iran ainsi qu’en Turquie. Dans ce dernier pays, ni dégâts ni victimes n’ont été enregistrés, selon les autorités. Du côté iranien, tous les morts ont été recensés dans la province de Kermanshah, frontalière de l’Irak. De nombreuses autres secousses Les médias publics ont appelé la population au calme. « La situation est sous contrôle dans les zones frappées par le séisme », a
assuré la télévision d’État. Selon le site internet de l’Institut de géophysique de l’Université de Téhéran, le séisme a été suivi de nombreuses autres secousses pendant la nuit, dont au moins trois supérieures à 4,3 sur l’échelle de Richter. En Irak, ce tremblement de terre a fait six morts dans la province de Souleimaniyeh, dans le Kurdistan irakien, selon des responsables locaux. Dans l’ensemble de la province, des personnes sont sorties dans les rues au moment de la secousse et des dégâts matériels ont été signalés. La secousse a été ressentie pendant une vingtaine de secondes à Bagdad et parfois pour des durées plus longues dans les autres provinces d’Irak, qui ont toutes été touchées. L’Iran déjà frappé à plusieurs reprises En décembre 2003, un séisme avait anéanti la ville historique de Bam en Iran, dans la province de Kerman (sud-est). Au moins 31.000 personnes avaient été tuées. En avril 2013, l’Iran avait subi à quelques jours d’intervalle deux séismes de magnitude 6,4 puis 7,7, la plus forte secousse depuis 1957 dans ce pays. Ils avaient fait une quarantaine de morts en Iran et autant au Pakistan voisin. En juin 1990, un séisme d’une magnitude de 7,4 en Iran près de la mer Caspienne (nord) avait fait 40.000 morts, plus de 300.000 blessés et 500.000 sans-abri. En quelques secondes, une superficie de 2.100 km2, comprenant 27 villes et 1.871 villages repartis sur les provinces de Ghilan et de Zandjan, avait été dévastée. leparisien.fr
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Violences sexuelles : hausse de 30 % des plaintes en zone gendarmerie en octobre
Les plaintes déposées pour violences sexuelles dénoncent notamment des faits de harcèlement sexuel, d’agression sexuelle et de viol. Les plaintes pour violences sexuelles déposées en zone gendarmerie ont augmenté en octobre de 30 % par rapport à la même période de l’année précédente (+ 360 faits). Cette hausse « exceptionnelle », selon une source proche du dossier, pourrait être liée « en partie à la libération de la parole des victimes », provoquée par la révélation début octobre de l’affaire Harvey Weinstein, ce producteur américain accusé par une centaine de femmes de harcèlement sexuel, d’agressions sexuelles et de viols. Les plaintes déposées pour violences sexuelles dénoncent notamment des faits de harcèlement sexuel, d’agression sexuelle et de viol. Une mobilisation générale Le 10 novembre, une note-express sur l’action de la gendarmerie nationale en matière de violences faites aux femmes a été envoyée par le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) Richard Lizurey à tous les militaires de la gendarmerie et aux préfets. « La lutte contre les violences faites aux femmes exige une mobilisation de l’ensemble des échelons et unités de la gendarmerie nationale et s’inscrit dans le cadre d’une manoeuvre globale, associant tous les partenaires en charge de la prévention et de
l’accompagnement des victimes », rappelle le DGGN. Cette note, qui résume le dispositif de prise en charge, les partenariats et la formation des militaires, a été annotée exceptionnellement d’une mention manuscrite par le général d’armée Richard Lizurey. « Je compte sur chacune et chacun d’entre vous pour tout mettre en oeuvre afin de lutter avec détermination et efficacité contre les violences faites aux femmes », affirme le patron des gendarmes. Meilleure prise en charge des victimes Lors de la prise en charge des victimes, « les militaires doivent être à même de détecter l’ensemble des signaux faibles de violences faites aux femmes, qui doivent ensuite donner lieu à une prise de plainte systématique », est-il demandé dans la note. Dans le cadre de ces procédures, « une vigilance particulière doit être apportée sur l’administration de la preuve pénale », avec notamment une audition effectuée dans un local « adapté », des constatations matérielles réalisées « dans les meilleurs délais » et une enquête d’environnement « systématiquement diligentée ». Il est également demandé de faire preuve d’une « attention particulière » à « la détection et la matérialisation des cyber-violences ou des victimes exprimant leur détresse sur internet », un « phénomène qui tend à s’amplifier ». leparisien.fr
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Zambie : deux touristes belge et néerlandais piétinés à mort par un éléphant Les deux touristes sont morts après s’être approchés trop près du pachyderme pour le photographier. Deux touristes belge et néerlandais ont été piétinés à mort par un éléphant dans un parc animalier de Zambie après s’être approchés trop près du pachyderme pour le prendre en photo. Les voyageurs ont été tués samedi lors d’un safari au Maramba River Lodge dans la ville touristique de Livingstone (sud), près des chutes Victoria. « Une Belge de 57 ans et un Néerlandais de
64 ans ont été tués en s’approchant de l’éléphant pour le prendre en photo », a déclaré dans un communiqué le porte-parole de la police Danny Mwale. Selon lui, les policiers arrivés sur les lieux ont découvert les deux corps à terre, portant de nombreuses blessures. Les identités des deux touristes n’ont pas été révélées. Les cas de touristes tués par des animaux sauvages pendant des safaris en Afrique sont assez fréquents. le parisien.fr
Australie : Anita, une pilote de Angoulême : des cambrioleurs 8 ans se tue lors d’un accident s’emparent de 100 000 € de bijoux dans le trésor de la cathédrale de dragster
Les malfaiteurs sont entrés en cassant un vitrail. Deux couronnes du trésor de la cathédrale d’Angoulême (Charente) d’une valeur de 100 000 € ont été dérobées durant la nuit de samedi à dimanche. La fillette avait eu huit ans jeudi, l’âge minimal pour postuler à une licence et conduire en compétition son dragster de 210 cc. Une fillette de huit ans est décédée dimanche dans l’accident d’un dragster qu’elle conduisait et qui a heurté une barrière de ciment à Perth, dans l’ouest de l’Australie. Anita Board passait le test pour obtenir sa licence junior quand son dragster violet « Pony Power » a percuté samedi la barrière en bout de piste, selon les médias locaux. La fillette avait eu jeudi huit ans, l’âge minimal pour postuler à une licence et conduire en compétition son dragster de 210 cc. La police a indiqué dans un communiqué qu’elle avait été hospitalisée dans un état critique et avait péri dimanche. Toute sa famille est restée à son chevet mais son état ne s’est malheureusement pas amélioré précise le journal Perth Now. Le père d’Anita, Ian, a déclaré en larmes : « Notre ange partait pour ce qui devait être une journée mémo-
rable ... mon cœur est aujourd’hui en un million de morceaux ». Une famille d’adeptes de ce sport Anita Board venait d’une famille d’adeptes du dragster dont la page Facebook compte plusieurs photos de la jeune fille en combinaison de pilotage. L’Association australienne de course de dragster a dit coopérer avec l’enquête de police. Le Premier ministre par intérim de l’Etat d’Australie-occidentale, dont Perth est la capitale, a évoqué la possibilité de nouvelles restrictions relatives à la pratique du dragster par les enfants. « Nous devons nous pencher sur l’ensemble des mesures de sécurité existantes », a déclaré Roger Cook, cité par la chaîne ABC. Mike Sprlyan, de la fédération australienne de dragster junior, a précisé que les compétitions juniors concernaient des jeunes de 8 à 17 ans, et des véhicules pouvant atteindre les 50 km/h. le parisien.fr
Le ou les voleurs se sont introduits dans l’édifice en passant par le jardin avant de casser un vitrail. Outre les deux couronnes, ils ont emporté d’autres joyaux du Trésor
d’art sacré de la cathédrale. Le vol a été constaté dimanche matin, à l’ouverture de la sacristie. La police judiciaire de Limoges (Haute-Vienne) est chargée des investigations. La scénographie du Trésor, conçue par le sculpteur contemporain Jean-Michel Othoniel, avait été inaugurée en 2016. le parisien.fr
Pyrénées-Orientales : un jeune homme de 19 ans tué par un chauffard La victime circulait en deux roues. Après avoir pris la fuite, le conducteur s’est constitué prisonnier. Un jeune homme de 19 ans a trouvé la mort, dimanche soir, après avoir été fauché par un automobiliste à Saint-Estève (Pyrénées-Orientales). Vers 20 heures le conducteur, qui roulait sans permis de conduire, a percuté la victime qui circulait à cyclomoteur. L’auteur
de l’accident a pris la fuite aussitôt après le choc. Il s’est finalement constitué prisonnier à la brigade de gendarmerie, expliquant qu’il avait pris peur car tous les points de son permis de conduire avaient été annulés. Il a été placé en garde à vue pour homicide involontaire. le parisien.fr
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Sources : lequipe.fr
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Match pour l’argent ou choc pour le sport ? La deuxième rencontre France-All Blacks fait (un peu) tâche
Le XV de Francee a été sèchement battu par les All Blacks au Stade de France samedi. Trois jours plus tard, la FFR a organisé un nouveau match contre la Nouvelle-Zélande à Lyon. Les considérations financières ont beaucoup joué dans cette décision. Oh tiens, un gros lapsus. Présent en conférence de presse dimanche matin pour débriefer la défaite du XV de France de la veille contre les All Blacks (18-38), Jean-Frédéric Dubois, l’entraîneur des arrières, s’emmêle les pinceaux. En évoquant le match à venir, samedi prochain contre l’Afrique du Sud au Stade de France, dans le cadre de la tournée d’automne, « Jeff » parle d’un « deuxième grand rendez-vous », avant de se reprendre : « Euh non, un troisième grand rendez-vous puisqu’il y a un match mardi. » Mais c’est quoi ce fameux « match mardi », que tout le monde, jusqu’au staff lui-même, semble avoir zappé ? Et bien c’est encore une opposition entre le XV de France et les All Blacks. Non, non, c’est pas des conneries, l’équipe de France s’apprête bien à rejouer les Blacks moins de 72 heures après la première gifle reçue à Saint-Denis. Faut croire qu’on y prend goût. Enfin, c’est pas tout à fait exact puisque ce ne seront pas les mêmes joueurs que le public du « Formidable Outil » connecté de Lyon applaudira mardi soir. Pour ce second acte, Guy Novès, le sélectionneur français, a convoqué un groupe différent de celui qui s’est fait secouer samedi. En face aussi d’ailleurs on devrait avoir droit à une équipe bis. Vous trouvez tout ceci extrêmement bizarre et vous avez du mal à comprendre la logique de ce bazar ? C’est pas compliqué pourtant, tout se résume en un mot : l’argent. Money, money, money Bricolée par la Fédération française de rugby, cette opposition entre deux équipes qu’on appellera donc bis ne doit presque exclusivement sa tenue qu’à des raisons financières. Et oui, la Fédé, qui a besoin
d’argent, a vu dans ce match l’occasion de faire rentrer du pèze à peu de frais (encore que, ça se discute sur le plan sportif et on va d’ailleurs en discuter) en remplissant le Groupama Stadium, sans compter les droits télé qui vont aussi tomber dans la cagnotte. Et si le livret fourni par la FFR aux médias tente d’expliquer que cette tournée XXL est « une opportunité » pour le rugby français, que « c’est la possibilité pour le staff de procéder à une large revue d’effectif, nécessaire à deux ans de la Coupe du monde » et « pour les joueurs, et notamment nos jeunes talents, une chance supplémentaire de se montrer et de progresser face à des nations majeures du rugby mondial », faut pas non plus trop nous prendre pour des truffes. Ce match en rab a d’abord et surtout l’odeur de l’euro. L’ancien sélectionneur Marc Lièvremont n’est pas fan de l’initiative. « Sportivement ce n’est évidemment pas très cohérent, disait-il dans Le Point le 23 octobre. Affronter les All Blacks, avec une équipe de France bis, en termes de préparation c’est compliqué d’autant que le samedi d’après, il y a une échéance, et pas des moindres, qui s’appelle l’Afrique du Sud. Cela n’a pas trop de sens. Il est regrettable que ce soit avant tout l’argent qui décide. » Accusé, levez-vous Au grand tribunal du service des sports de 20 Minutes, coincé entre la photocopieuse et la table de ping-pong en carton, notre rédaction se mue en procureur et met ce match France-Nouvelle-Zélande an banc des accusés. Et ce ne sont pas les motifs qui manquent. >> Parodie de préparation : Alors que le staff du XV de France était occupé à préparer le premier test-match contre les Blacks à Marcoussis, seul Gérard Bastide, le « responsable défense » des tricolores a été dépêché à Lyon pour préparer la rencontre avec le groupe B. Pas franchement idéal pour préparer un match qu’on dit « très important ». >> Coach aux ordres : Guy Novès a parfai-
tement résumé la situation dans le Parisien du 23 octobre dernier. Avec le petit sourire de celui qui sait qu’il va délicatement chatouiller son pote Bernard Laporte, le sélectionneur français a parlé de cette rencontre comme d’un match qu’on lui avait « gentiment proposé ». Et une couleuvre pour la quinze, une ! >> Opposition à la cool : Ce deuxième match contre le XV de France n’a pas franchement enchanté le staff néo-zélandais, qui a même essayé de faire avancer l’heure de la rencontre l’après-midi, histoire de décoller au plus tôt vers l’Ecosse, où l’équipe dispute ce qu’elle considère comme son deuxième vrai match de la tournée d’automne, samedi prochain contre le XV du chardon. On devrait donc voir une équipe B sur la pelouse du Parc OL. Et même si les Blacks restent les Blacks, ça fait quand même un peu moins rêver. >> Match pour du beurre : Si le staff du XV de France tente de faire bonne figure en clamant que ce match à de l’importance à ses yeux, la World Rugby, elle, a tranché. Non, cette rencontre ne sera pas reconnue comme étant un test-match, et ne comptera donc pas comme une sélection officielle pour les joueurs qui l’auront disputée. La parole est à la défense Place maintenant à la plaidoirie des avocats de la défense. Pour cela, on appelle à la barre Maître Yannick Bru, entraîneur des avants du XV de France : « Evidemment que le match de Lyon est important. Dès le départ on a annoncé que ce match, même s’il est préparé dans des conditions difficiles, compterait vraiment pour un (comprendre, autant que les deux autres) dans l’évaluation des joueurs. On aura une équipe très compétitive sur le terrain, et on en tirera les enseignements. » Pour Eric Blanc, ancien rugbyman aujourd’hui consultant pour la chaîne L’Equipe, ce match sera intéressant à plein d’égards. Pour les petits nouveaux comme
Lacroix, Macalou ou Tauleigne, ce match « est exaltant, excitant. Quand tu joues les Blacks, tu te mesures à l’excellence et c’est tout bénef’. Ils doivent voir ça comme une opportunité. Et puis s’ils n’avaient pas joué là, peut-être qu’ils n’auraient jamais joué en sélection. » Pour les « vieux », recalés du groupe A lors de cette tournée (comme Maestri ou Spedding), c’est l’occasion de montrer qu’il faut compter sur eux pour la Coupe du monde au Japon en 2019. Certains joueurs, qui ont peut-être été surpris d’être écarté pour le premier testmatch, vont se dire des mots assez fort et ils vont trouver cette envie, ils vont se dire «on nous a pris pour des vieilles cannes, on va leur montrer ce qu’on a dans le ventre». Il y a quand même beaucoup de joueurs qui espèrent aller au Japon dans cette équipe de France B. Ce sont des joueurs qui ont tout à prouver, qui vont vouloir se refaire, je pense qu’ils vont être vexés, et donc motivés de montrer qu’ils auraient peut-être mérité de joueur le premier match. » Après la (petite ?) rouste infligée samedi soir à Saint-Denis par les Blacks, « Rico Blanco » attend également « une réaction de l’équipe de France. A mon avis ils vont se transcender. Ce qui est sûr, c’est que ceux qui vont entrer sur le terrain mardi vont avoir à cœur de faire une belle prestation. » « A titre personnel il me tarde de voir ce match, ça va être une rencontre de très haut niveau, conclue Blanc. Après, qu’il soit configuré bizarrement et qu’il ait été imposé par la Fédé, c’est une évidence, mais une fois que t’as dit ça, tu fais quoi ? Tu joues quand même les All Blacks, il y aura le haka, il y aura les hymnes, ça ne comptera peut-être pas pour une sélection mais ce n’est jamais anodin de jouer cette équipe. Pour moi c’est tout sauf un match gratuit. » En attendant que le jury délibère, pour l’intérêt de ce nouveau France-All Blacks, on ne demande qu’à le croire. 20minutes.fr
Federer, Vettel, Coupe de France, Mondial 2018… Votre p’tit dej’ sport Vous étiez occupé(e) ce dimanche soir ? Pas de problème, la rédaction de OuestFrance revient avec vous sur les faits marquants d’hier. Au menu du p’tit dej’ et pour accompagner votre café matinal : les débuts réussis de Roger Federer au Masters de Londres, la victoire de Vettel au GP de Brésil et la qualification de la Suisse et la Croatie en coupe du monde. Roger assure, Zverev réussit sa première, Mahut et Herbert débutent idéalement Roger Federer a remporté dimanche son premier match des Masters de Londres, en s’imposant en deux sets face à Jack Sock 6-4, 7-6 (7/4), n° 9 mondial, lors de la première journée du tournoi de fin d’année.
Pas question de forcer son talent dans la première journée, Federer a joué sur l’expérience pour venir à bout du grand Américain, sans vraiment forcer, s’appropriant dans le calme l’immense O2 Arena, son éclairage, son ambiance et ses rebonds. Alexander Zverev a lui dominé Marin Cilic (6-4 3-6 6-4) pour la première journée du groupe Boris Becker aux Masters. L’Allemand se place en position idéale à Londres avant son deuxième match pour sa première participation au Masters. C’est en revanche la troisième défaite pour Marin Cilic dans une rencontre inaugurale des finales ATP qui réunissent les huit meilleurs joueurs de la saison.
La paire française Nicolas Mahut/Pierre-Hugues Herbert a ouvert les Masters de double par une victoire sur le duo roumano-néerlandais formé d’Horia Tecau et Jean-Julien Roger 1-6, 7-6 (9/7), 10/8. La Suisse et la Croatie qualifiées pour le Mondial 2018 La Suisse est qualifiée pour sa 4e coupe du monde de suite après son match nul face l’Irlande du Nord en match retour de barrage. La Nati s’était imposée (1-0) sur le terrain de l’Irlande du Nord. La Croatie s’est qualifiée pour la Coupe du monde 2018 en allant décrocher un match nul (0-0) chez la Grèce, largement suffisant pour décrocher son billet pour le Mondial après sa victoire
4 à 1 du match aller. Vettel s’impose, Hamilton fait une belle remontée L’Allemand Sebastian Vettel (Ferrari) a remporté dimanche le Grand Prix de F1 du Brésil, quand le champion du monde 2017, le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes), parti de la voie des stands, remontait jusqu’à la quatrième place. Ce succès lui permet d’accroître son avance à la deuxième place du classement des pilotes, de quinze à vingt-deux points, sur le Finlandais. Il lui suffira donc de marquer trois points lors de la dernière manche de la saison à Abou Dhabi dans quinze jours pour être assuré d’être vice-champion du monde.
JEUX
Horoscope de la semaine
Bélier Changement notable. Vous serez de loin plus sociable et communicatif que d’habitude. Vous aurez envie de travailler en équipe. Taureau Les astres aident vos finances. Vous aurez de nouvelles possibilités de diversifier ou d’accroître vos revenus. Gémeaux Attention au manque d’énergie ! Vous avez tendance à surestimer vos possibilités, et cela pourra provoquer des troubles nerveux. Cancer Belle période ! Votre énergie et votre enthousiasme dans le travail vous feront accomplir des choses exceptionnelles. Lion Les nuages s’envolent. Les couples déchirés se réconcilieront, et l’amour fera de larges sourires à toutes les personnes solitaires. Vierge Mettez vos projets en chantier. Pour avoir la certitude d’atteindre vos objectifs, soyez parfaitement organisé, et armez-vous de courage. Balance Les amoureux traversent une averse. Des querelles, souvent stupides, seront au menu. Chacun essaiera de faire valoir son point de vue. Scorpion C’est le moment ! Vous aurez la possibilité de concrétiser certains de vos désirs grâce à votre détermination et à une certaine chance. Sagittaire Des hauts et des bas. Vous allez vivre dans une ambiance survoltée ou fertile en imprévus. Capricorne Soyez réaliste. Ce climat astral devra vous donner la possibilité de concrétiser plusieurs de vos aspirations. Verseau Vous êtes au top. Votre charme sera opérant, et vous n’aurez pas beaucoup de difficultés pour construire des relations nouvelles Poissons Quelques hésitations. Vous ne saurez comment réagir si vous vous trouvez devant des choix importants. Mais pas de panique ! elle.fr
Edition du 15 Novembre au 21 Novembre 2017
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