Reflect 1-2019 French

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Changement réussi Comparaison des systèmes céramiques IPS d.SIGN et IPS Style

10 Une référence absolue : IPS e.max Press, un matériau pour presque toutes les indications ?! Facettes occlusales en zone postérieure au cabinet dentaire

20 Planification numérique préopératoire Flux de travail RAW des restaurations monolithiques sur implant unitaire


Éditorial

Chère lectrice, cher lecteur, La numérisation est en train de changer nos vies, tant sur le plan professionnel que privé. Que ce soit pour les gouvernements, les entreprises ou chacun d’entre nous, les changements majeurs sont synonymes de grandes opportunités mais aussi de grands défis. Nous concernant, nous sommes persuadés que les opportunités l’emportent car nous sommes parfaitement parés pour embrasser un avenir passionnant. Les nouvelles possibilités nous aident à simplifier les systèmes et les processus. L’industrie dentaire est particulièrement captivante car elle permet aux nouvelles technologies de s’associer avec l’art et l’artisanat, bien qu’un sourire reste analogique. Afin d’offrir au monde entier des restaurations encore meilleures et plus esthétiques, nous cherchons continuellement de nouvelles solutions, encore plus intelligentes. En effet, l’Art réside dans la simplicité. Dans des flux de travail allégés, qui conduisent à une augmentation de la productivité avec une qualité élevée constante. Outre des produits de qualité supérieure, nous misons également sur des formations de haute qualité et un excellent service client. Forts de ces atouts, nous nous efforçons constamment de nous améliorer. Votre satisfaction dans vos tâches quotidiennes ainsi que celles de vos clients et patients est notre priorité. Esthétique et efficacité ne sont pas incompatibles. C’est ce que nous appelons « l’art d’être efficace ». Une bonne santé bucco-dentaire et un sourire radieux sont primordiaux d’un point de vue médical comme personnel. Un sourire apporte joie et qualité de vie. C’est le lien le plus court entre deux personnes. J’espère que cette lecture vous inspirera.

Diego Gabathuler PDG désigné d’Ivoclar Vivadent AG

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Editorial

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04 Changement réussi Comparaison des systèmes céramiques IPS d. SIGN et IPS Style

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Sommaire Technique dentaire

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Interview

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Changement réussi Comparaison des systèmes céramiques IPS d.SIGN et IPS Style Velimir Žujić

« Je suis fier et reconnaissant de ce que nous avons accompli » Retour sur l’incroyable histoire d’Ivoclar Vivadent Robert Ganley

Dentisterie

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Une référence absolue : IPS e.max Press, un matériau pour presque toutes les indications ?! Facettes occlusales en zone postérieure au cabinet dentaire Dr Diether Reusch et Jan Strüder

Dentisterie

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Simple et efficace : les blocs composites pour la technologie CAD/CAM Restauration unitaire rapide avec Tetric CAD Dr Hidetaka Sasaki

Travail d‘équipe

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Planification numérique préopératoire Flux de travail RAW des restaurations monolithiques sur implant unitaire Florin Cofar et Dr Eric van Dooren

Ours Éditeur : Ivoclar Vivadent AG, Bendererstr. 2, 9494 Schaan/Liechtenstein, Tel. +423 / 2353535, Fax +423 / 2353360 Publication : 2 fois par an / Nombre d‘exemplaires : 33.443 (Langues : Allemand, Anglais, Français, Italien, Espagnol, Russe, Grec) Comité de rédaction : A. Nöstler-Büchel, Dr M. Dieter, Dr R. May, T. Schaffner / Service lecteurs : redaktion@ivoclarvivadent.com Production : teamwork media GmbH, Fuchstal/Allemagne

Numéro 01 / 2019

Sommaire

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Technique dentairee

Changement réussi Comparaison des systèmes céramiques IPS d.SIGN et IPS Style Une contribution de Velimir Žujić, Rijeka, Croatie

Les changements enrichissent notre quotidien, à la maison comme au laboratoire. L’auteur travaille depuis quelque temps avec la ­céramique de stratification IPS Style. Avant de changer de produit, il a testé de manière approfondie le système céramique et l’a comparé avec celui qu’il utilisait auparavant. Passer à un nouveau système céramique, oui, à condition de gagner en qualité. Jusqu’à présent, nous utilisions en laboratoire IPS d.SIGN®, la vitrocéramique à base de fluoroapatite et de leucite. La question se posait de savoir si IPS Style®, la première céramo-métallique brevetée contenant des cristaux d’oxyapatite, était un bon substitut. Les cuissons d’essai sur piges métalliques en alliage cobalt-chrome sont un bon moyen d’examiner de près une céramique de stratification. Nous avons comparé plusieurs propriétés d’IPS d.SIGN et IPS Style, telles que la teinte, la luminosité, le retrait, la fluorescence et la stabilité dimensionnelle, à l’aide de piges métalliques en alliage non précieux Cobalt-Chrome (Colado CC).

deux céramiques était presque identique. En plaçant les deux céramiques côte à côte, nous avons pu constater qu’IPS Style présentait une luminosité légèrement supérieure à IPS d.SIGN sous lumière polarisante. En ce qui concerne la fluorescence, les deux céramiques étaient presque identiques. IPS Style prend toutefois un léger avantage après cette comparaison, car les masses Transpa Neutral et Incisal présentaient une fluorescence plus marquée.

Conditionnement et application de l’opaque

Stabilité dimensionnelle et évaluation des essais

Nous avons commencé par l’oxydation d’une pige à 950 °C, avec un temps de maintien d’une minute. L’autre pige a été traitée avec un bonding. Nous disposions ainsi de deux supports métalliques avec un conditionnement différent, prêts à être stratifiés. Nous avons ensuite procédé à la stratification des piges à l’aide d’IPS d.SIGN Paste Opaquer et d’IPS Style Ceram Powder Opaquer. Tous deux présentent une consistance agréable à travailler. C’est la première fois que nous utilisions de l’opaque en poudre, et nous avons été impressionnés par sa simplicité d’utilisation et son résultat.

Comportement au retrait et effet de teinte Nous avons ensuite comparé les masses Dentin et Transpa Neutral ainsi que Opal Effect OE1. Nous avons appliqué l’une des masses sur chaque pige métallique et réalisé une séparation au centre à l’aide d’une spatule afin d’établir une comparaison. Après cuisson, les masses des deux céramiques avaient la même teinte. Force est toutefois de constater qu’IPS Style a montré un retrait horizontal plus faible qu’IPS d.SIGN (Fig. 1). Le retrait vertical des

Nous avons pu constater la stabilité de la céramique après une première cuisson. IPS Style n’a manifesté aucun changement par rapport à la forme stratifiée ; la forme stratifiée d’IPS d.SIGN n’a quant à elle pas été complètement conservée après la première cuisson. Cette série de tests nous a permis d’obtenir toutes les informations importantes que nous voulions avoir. Bien que les tests soient relativement simples, ils nous ont permis de tirer de précieuses conclusions sur les deux systèmes céramiques. À ce stade, nous étions donc en mesure de procéder à des comparaisons sur un cas concret.

01 — Aperçu de la série de tests : Comportement au retrait. À gauche : Application de la céramique sur la pige métallique. Au centre : IPS d.SIGN À droite : IPS Style

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Technique dentaire

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03 02 — Situation initiale. La patiente souhaitait une amélioration de l’esthétique au maxillaire. 03 — Les dents 15 à 25 ont été préparées. 04 — Modèle imprimé avec armatures métalliques fabriquées par frittage laser

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Cas pratique

Préparation des armatures

La patiente n’était pas satisfaite de l’esthétique de ses dents maxillaires (Fig. 2). Elle voulait en changer la teinte, sans toucher leur forme ni leur position. Le choix de la teinte s’en trouvait simplifié car nous « n’avions qu’à » en déterminer une plus claire. Après la préparation des dents 15 à 25 (Fig. 3), la situation a été enregistrée à l’aide du scanner intraoral. Les modèles imprimés et les armatures métalliques (SLM) ont pu être commandés rapidement auprès du centre de production. Les deux ont été créés en même temps ; nous avons ainsi pu enchaîner directement avec la stratification céramique (Fig. 4). Les armatures ont été stratifiées avec les deux systèmes céramiques car nous voulions comparer IPS Style et IPS d.SIGN en bouche. Nous expliquons en détail la procédure pour chacune des deux céramiques afin de faciliter la compréhension.

Nous avons d’abord oxydé les armatures métalliques selon les instructions du fabricant avant d’appliquer l’opaque. La fluidité et le pouvoir couvrant de IPS d.SIGN Paste Opaquer et de IPS Style Ceram Powder Opaquer sont tout à fait remarquables (Fig. 5). Deux cycles de cuisson ont suffi pour couvrir de manière optimale les armatures. L’application de l’opaquer en pâte à partir de la seringue est simple car la masse est prête à l’emploi. Cependant, selon le traitement, il peut être nécessaire de diluer la pâte visqueuse à l’aide du diluant pour opaque en pâte. L’opaque en poudre IPS Style Ceram a été mélangé avec le liquide correspondant pour obtenir la consistance désirée. Pour une application efficace, utiliser un pinceau, ou un instrument en verre ou en céramique. Afin d’obtenir une meilleure esthétique et un bon ajustage marginal, nous avons utilisé une masse Margin comme masse d’épaulement. La masse Margin d’IPS Style et celle d’IPS d.SIGN garantissent toutes deux une bonne adaptation cervicale (Figs 6 et 7).

05 — Comparaison de l’application des opaques (à gauche : IPS d.SIGN ; à droite : IPS Style)

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06 et 07 — Application de l’épaulement céramique avec les masses Margin correspondantes (à gauche : IPS d.SIGN ; à droite : IPS Style)

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08 et 09 — Afin de permettre des comparaisons visuelles lors de l’étape de stratification, nous avons mélangé le liquide Visual Eyes aux masses céramiques (à gauche : IPS d.SIGN ; à droite : IPS Style)

11 — Correction des incisives avec les masses Transpa et Mamelon (à gauche : IPS d.SIGN ; à droite : IPS Style)

12 — Application des masses Transpa Dentin, Transpa Incisal et Transpa Impulse pour la cuisson de correction

Première cuisson Les céramiques ont été mélangées avec le Visual Eyes Liquid (Harvest Dental) afin de pouvoir être comparées visuellement lors de la première étape de modelage. Le liquide Visual Eyes permet de visualiser la teinte de la céramique cuite à l’état de pâte (non cuite) (Figs 8 et 9). Pour la stratification de la dentine, nous avons eu recours à un mélange à base de 25 % de Cervical Transpa orange-pink, 25 % de Cervical Transpa khaki et 50 % de Dentin B2 pour les deux céramiques. Dans la zone du corps, nous avons utilisé une masse Dentin non mélangée. Pour les mamelons incisifs, nous avons préparé un mélange à base de 80 % de Dentin B2 et 20 % de Special Incisal grey. Une fois le cut-back réalisé, nous avons appliqué une masse Inter Incisal white-blue et complété le bord libre à l’aide des masses Opal Effect OE 1 et Transpa (neutral, orange grey). Nous avons utilisé un instrument de séparation fin pour concevoir les mamelons et les caractéristiques internes. Après la première cuisson, les teintes IPS Style et IPS d.SIGN se sont très bien exprimées et étaient presque identiques (Fig. 10). Lorsque

14 — La restauration finale (IPS d.SIGN) après la deuxième cuisson de correction 6

10 — Comparaison des couronnes après la première cuisson (à gauche : IPS d.SIGN ; à droite : IPS Style)

13 — Les deux couronnes antérieures après la cuisson de correction (à gauche : IPS d.SIGN ; à droite : IPS Style)

cela s’est avéré nécessaire, nous avons corrigé la forme des dents antérieures avec des masses céramiques IPS Style Ceram ou IPS d.SIGN Transpa et Mamelon. La zone distale du bord libre stratifié avec IPS d.SIGN semblait, en comparaison, un peu plus transparente.

Caractérisation de la stratification et deuxième cuisson Après la première cuisson de correction, nous avons procédé à la caractérisation avec les maquillants IPS Ivocolor® correspondants. Les maquillants nous permettent de créer facilement les caractérisations telles que les mamelons, l’ajustement du chroma, les nuances dans la zone transparente, mais aussi les fissures d’émail. Nous procédons à une cuisson de fixation pour fixer les maquillants. Ici, nous avons utilisé IPS Ivocolor Essence E21 basic red pour ajouter un effet rosé au bord libre, type «infiltration de lipgloss». Pour la deuxième cuisson, les couronnes ont été stratifiées avec des masses Transpa Dentin, Transpa Incisal et Transpa Impulse (Figs 11 à 13).

15 — La restauration finale (IPS Style) après la deuxième cuisson de correction

Technique dentaire

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16 — En termes de fluorescence, les deux masses nous ont apporté la même satisfaction.

17 — Nous avons finalement opté pour les restaurations en IPS Style

Comparaison des résultats Après la deuxième cuisson de correction avec les différentes masses IPS Style Ceram Transpa, IPS Style a rempli tous les critères que nous nous étions fixés : la stabilité de la forme et de la teinte était impressionnante. La luminosité pourrait être parfaitement atténuée, si besoin, en ajoutant la masse Transpa Neutral. Le résultat final nous a donné entière satisfaction. Les teintes de la restauration IPS d.SIGN sont naturelles et identiques à celles d’IPS Style. En comparaison directe, on observe très clairement le concept de teintes coordonnées entre les différentes gammes de céramique (Figs 14 et 15). Ce concept de teinte s’applique également au tout céramique IPS e.max® et au composite de laboratoire photopolymérisable SR Nexco®.

Résumé IPS Style peut remplacer la céramique IPS d.SIGN utilisée dans notre laboratoire. La stabilité de la teinte et de la forme ainsi que la résistance nous ont convaincus. La céramique nous offre une grande flexibilité et répond à toutes les exigences. De plus, le système céramique a également été développé pour les technologies de production modernes : en laboratoire, nous utilisons actuellement du métal imprimé, usiné et coulé de façon conventionnelle pour les armatures. Les différents procédés de fabrication offrent un large éventail de CDT. Toutes les céramiques ne sont pas capables de produire des

18 — Les restaurations (stratifiées avec IPS Style) s’intègrent parfaitement et naturellement.

restaurations de haute qualité sans limites mais IPS Style y parvient. Le faible comportement au retrait et la grande stabilité dimensionnelle parlent pour IPS Style. IPS d.SIGN fait preuve d’un manque de stabilité à la cuisson, surtout au niveau des embrasures de bridges et des faces occlusales très creuses. Cette céramique est moins prévisible à cet égard. La grande stabilité de teinte d’IPS d.SIGN peut être comparée à celle d’IPS Style. Concernant la fluorescence, les deux matériaux répondent également à nos exigences (Fig. 6). Comme on peut le voir sur les échantillons, les masses IPS Style Ceram Incisal et IPS Style Ceram Transpa T Neutral ont une fluorescence légèrement plus expressive qu’IPS d.SIGN.

Bilan Concernant la restauration finale, IPS Style a un léger avantage. La restauration IPS Style a été choisie en raison de la forme plus harmonieuse des dents et de la plus grande vitalité de la teinte en bouche (Figs 17 et 18).

Remerciements Je tiens particulièrement à remercier le Dr Patricia Žujić et la patiente Iris F. pour leur patience dans la réalisation de ce projet. Je souhaite également remercier tous les collègues et amis du groupe TTT d’Ivoclar Vivadent Vienne. Nous avons profité d’une belle opportunité pour échanger nos expériences et nos nouvelles idées.

Velimir Žujić Privatni zubotenički laboratorij Franje Belulovica 15 51000 Rijeka Croatie velimir@indentalestetica.hr

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Technique dentaire

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« Je suis fier et reconnaissant de ce que nous avons accompli » Retour sur l’incroyable histoire d’Ivoclar Vivadent Entretien avec Robert Ganley, CEO d’Ivoclar Vivadent 2003–2019

L’Américain Robert Ganley est directeur général d’Ivoclar Vivadent ­depuis 16 ans. Cet été, c’est le Suisse Diego Gabathuler qui reprendra le flambeau. Au cours de cette entrevue, Robert Ganley révèle le secret du succès d’Ivoclar Vivadent, présente les nouveauté de l’IDS et fait le bilan de sa carrière. M. Ganley, pourquoi Ivoclar Vivadent connaît un tel succès ? Nous fournissons à nos clients ce dont ils ont besoin et ce qu’ils veulent : des produits innovants qui permettent d’obtenir des résultats esthétiques et de nouvelles possibilités. Nos clients sont notre priorité dans tout ce que nous entreprenons. L’écoute de nos clients a toujours été notre principal instrument stratégique. Si vous êtes en contact direct avec des clients et que vous vous renseignez sur leur entreprise, ils vous diront quels sont leurs problèmes et proposeront peut-être eux-mêmes des solutions. Il suffit de savoir écouter et agir. Nous sommes pionniers dans le développement de produits novateurs et de haute qualité pour la dentisterie esthétique.

Qu’avez-vous présenté lors de l’IDS 2019 ? Cette année, nous avions sans doute le plus grand portefeuille de produits innovants pour les laboratoires et les cabinets dentaires. En voici l’essentiel : 1.  3s PowerCure, un système de restauration composite qui permet aux dentistes de réduire le temps de traitement de plus de moitié sans faire de compromis sur l’esthétique et la qualité. De nombreux professionnels souhaitent pouvoir travailler les composites de manière plus efficace et avec une plus grande sécurité d’application. Les matériaux du système 3s PowerCure, accordés entre eux de manière optimale, augmentent l’efficacité des restaurations directes ainsi que l’esthétique du résultat final ;

01 — Informations techniques et animations sur le stand IDS d’Ivoclar Vivadent 8

02 — L’équipe du salon a mené de nombreux entretiens passionnants.

Interview

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03— L’un des points forts : le système 3s PowerCure

04 — Motivée : l’équipe Ivoclar Vivadent

2.  La nouvelle Bluephase G4, la première lampe à polymériser intelligente pourvue d’un système d’assistance automatique ; 3.  L’innovant oxyde de zirconium IPS e.max ZirCAD Prime, la nouvelle génération de tout céramique, fourni par le fabricant leader en la matière. Prime se distingue par sa combinaison unique de matières premières associée à la nouvelle technologie de traitement Gradient Technology. C’est le premier matériau tout céramique, extrêmement esthétique dans le secteur antérieur qui peut être utilisé pour toutes les indications et dans toutes les zones de la bouche. Prime est la solution tout céramique très résistante et hautement esthétique que le marché attend depuis l’introduction d’IPS Empress ; 4.  Le système d’impression 3D PrograPrint pour le laboratoire dentaire, qui comprend les matériaux et les équipements appropriés pour l’impression, le nettoyage et le traitement thermique extraoral. Le système d’impression étend la gamme Ivoclar Digital et complète parfaitement nos usineuses PrograMill. Il garantit des résultats précis, offre une grande efficacité et répond ainsi à un autre besoin du marché.

Après 16 années de service, vous vous apprêtez à passer le flambeau à Diego Gabathuler. Quel regard portez-vous sur votre parcours ? Je suis fier et reconnaissant de ce que j’ai accompli en collaboration avec les nombreux employés dévoués de notre entreprise. Ivoclar Vivadent a révolutionné le monde dentaire à bien des égards. Nous sommes l’un des principaux innovateurs dans le développement et la commercialisation de produits dentaires. Nous avons lancé la « révolution esthétique ». En effet, nous avons fait de l’esthétique finale notre priorité. Ce faisant, nous avons transformé la science des matériaux, les processus ainsi que les attentes des prothésistes dentaires, des dentistes et des patients.

PDG du Groupe et Directeur Général de la filiale nord-américaine, vous partagez votre temps entre les États-Unis et le Liechtenstein depuis de nombreuses années... C’est exact. Bien que cela ait parfois été très pénible, cela m’a permis d’être présent sur les deux plus grands marchés dentaires du monde de manière hebdomadaire. J’ai accédé au poste de PDG la même année que les PDG de Sirona, Straumann et Nobel Biocare, toutes des sociétés dentaires d’Europe centrale. La moitié de leur temps de travail était également consacrée aux allers-retours entre les États-Unis et l’Europe. Je n’étais donc pas le seul dans ce cas. On me demande très souvent comment je gère cette charge de travail. Ma réponse est simple : chaque jour, je m’efforce de donner le meilleur de moi-même. Et cela fonctionne ! Mon travail me procure beaucoup d’énergie. Je me considère privilégié !

Quels sont vos projets pour l’avenir ? Je reste membre du Conseil d’administration d’Ivoclar Vivadent et conserve certaines fonctions. Je prendrai sans doute moins l’avion, mais la Swiss n’en pâtira pas, c’est certain !

05 — Les clients étaient accueillis tous les soirs sur les terrasses du Rhin. Numéro 01 / 2019

06 — Robert Ganley (à droite) et son successeur Diego Gabathuler Interview

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Dentisterie

Une référence absolue : IPS e.max Press, un matériau pour presque toutes les indications ?! Facettes occlusales en zone postérieure au cabinet dentaire Une contribution des Dr Diether Reusch et Jan Strüder, Westerburg, Allemagne

Le livre « Les facettes de porcelaine » de David A. Garber, Ronald E. Gold­ stein et Ronald A. Feinmann a façonné l‘approche prothétique restaura­ trice de nos auteurs. S‘appuyant sur le succès de la technique adhésive, ils ont mis au point un concept de reconstruction dentaire mini-invasive. Dès 1990, l‘académie de formation « Westerburger Kontakte » a organisé le premier cours « Couronnes, inlays et facettes en céramique ». À ce jour, il est fascinant de pouvoir utiliser une céramique comme un alliage d‘or. Une étude menée par A. Krummel, A. Garling, M. Sasse et M. Kern (Université Christian Albrecht de Kiel) démontre le potentiel pratique du traitement par facettes occlusales dans la zone postérieure avec une épaisseur minimale de 0,3 à 0,6 mm. Ici, notre objectif est de reconstruire les dents postérieures sous forme de facettes occlusales ou de couronnes partielles avec des restaurations monolithiques IPS Empress ou LS2 de 0,5 à 0,7 mm d‘épaisseur. Les dents antérieures sont restaurées à l’aide de facettes monolithiques collées à 360°, de couronnes partielles ou de facettes monolithiques d‘une

épaisseur de 0,3 à 0,5 mm. Toutefois, contrairement à l‘or qui se déforme en cas d‘interférence ou à la céramo-métallique qui peut se fracturer, le tout céramique est pratiquement indestructible. Les exigences en matière d‘occlusion statique et dynamique sont par conséquent élevées.

Diagnostic et plan de traitement En raison des forces parafonctionnelles et de la biocorrosion, les dents antérieures maxillaires de notre patiente de 23 ans étaient fortement usées, avec perte totale de l‘émail palatin (Figs 1 et 2). D’un point de vue occlusal, les dents postérieures avaient perdu la quasi-totalité de leur émail.

Analyse fonctionnelle, wax-up et planification de la préparation Le modèle d’étude maxillaire est positionné dans l’articulateur grâce à un arc facial et le modèle mandibulaire en fonction de l’articulation. Le mouvement de la mandibule a été enregistré afin de programmer correctement l’articulateur. Le maître-modèle a permis de réaliser une cire de diagnostic (Fig. 3).

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02b 01 et 02 — Situation initiale. Les dents ont perdu de leur longueur et de l‘émail palatin 01b 10

03 — Cire de diagnostic

03c Dentisterie

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04 — Mock-up provisoire en composite

05 — Modèles des dents postérieures

Notre objectif est ici de rehausser la dimension verticale pour la reconstruction des dents antérieures (forme « logique » des dents). Un test de phonation, de fonction et d’esthétique ainsi que le mock-up ont permis de déterminer la longueur des dents antérieures. Concernant les mouvements de latéralité, nous souhaitons obtenir une désocclusion initiale du secteur postérieur. Les cuspides provoquant des interférences seront retravaillées. Dans le cadre de la préparation fonctionnelle, le prothésiste dentaire marque la position d’origine des cuspides travaillantes (marques rouges) et des cuspides non-travaillantes (marques vertes) sur les surfaces occlusales. L’emplacement des cuspides et des espaces libres est ensuite reporté sur la gencive du modèle. Une gouttière

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thermoformée est tirée du duplicata avec wax-up. Elle permet la réalisation d’un mock-up en résine provisoire directement en bouche. Après avoir retiré la gouttière, nous évaluons avec la patiente les changements phonétiques, fonctionnels et esthétiques avant d’entamer les préparations (Fig. 4).

Phase de traitement 1 : restauration temporaire des dents postérieures maxillaires et restauration définitive des dents postérieures mandibulaires Nous préparons les dents postérieures maxillaires et mandibulaires et positionnons les modèles de travail (Fig. 5) dans l’articulateur à l’aide d’un arc facial et d’un enregistrement de la relation centrée. La tige incisive est ajustée en fonction de l’extension verticale envisagée. À l’aide d’une table pour plan d’occlusion, nous reconstituons les dents postérieures mandibulaires en cire puis mettons en revêtement les maquettes pour les presser en céramique. Pour les intégrer, nous avons ensuite recours à la technique adhésive (automordançage, Adhese® Universal, Variolink® et Monobond® Etch & Prime). Dans la zone postérieure maxillaire, nous intégrons une restauration provisoire indirecte en résine et traitons les dents de la zone antérieure qui n’ont pas encore été préparées avec un mock-up provisoire en résine (Fig. 6). Nous procédons à un léger élargissement de l’arcade dentaire maxillaire ainsi qu’à un allongement des dents antérieures. Les restaurations reprennent l’extension verticale et la position des cuspides vérifiées à l’aide du mock-up. De manière analogue au traitement par gouttière, il est possible de procéder à de petites corrections de la restauration temporaire.

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Phase de traitement 2 : restauration définitive des dents antérieures maxillaires et mandibulaires Préparation et réalisation de provisoires Nous enchaînons avec la préparation mini-invasive des dents antérieures maxillaires et mandibulaires (Figs 7 et 8).

06b 06 — Dents antérieures maxillaires et mandibulaires : extensions en composite ; Dents postérieures maxillaires avec restaurations provisoires; Dents postérieures mandibulaires : couronnes partielles définitives (maquillées) Numéro 01 / 2019

Étape 1 : Nous marquons la profondeur de préparation du bord incisal (généralement 1,0 à 1,5 mm) à l’aide du mock-up collé et d’une fraise à double granulométrie. Étape 2 : Avec une fraise à pénétration contrôlée, nous marquons des repères horizontaux de 0,5 mm de profondeur sur la surface faciale des dents et colorons les repères de profondeur avec un crayon non soluble à l’eau. Étape 3 : Nous retirons les bords incisaux. Le diamant double granulométrie est incliné à un angle d’environ 30° vers le côté palatin. Dentisterie

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Étape 4 : Nous utilisons ensuite le diamant de 0,3 mm ou une flamme 014 pour la séparation proximale.

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Étape 5 : Après avoir éliminé le mock-up, nous retirons l’émail vestibulaire jusqu’à disparition des repères de profondeur. La préparation cervicale suit les contours gingivaux. Sur la surface palatine, la profondeur de préparation varie de 0,3 à 0,5 mm. Nous entreprenons ensuite une préparation pour facettes à 360° dans la zone où la perte d’émail sur la surface palatine s’étend au-delà de la tubérosité afin de prévenir les fractures palatines.

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07 — Les différentes étapes de la préparation mini-invasive des dents antérieures de la mâchoire supérieure

À l’aide d’une clé en silicone de la cire de diagnostic remplie d’hydrocolloïde, ou d’une plaque thermoformée remplie d’un matériau d’empreinte silicone, nous vérifions que la substance dentaire dure a été enlevée en quantité suffisante (Fig. 9). Si l’épaisseur de la couche d’hydrocolloïde est inférieure à 0,3 mm, nous marquons les zones où nous devons encore retirer de la substance dentaire avec un crayon gras.

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08b 08 — Préparations finies des dents antérieures dans les mâchoires supérieure et inférieure (préparation partielle)

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Étape 6 : En vue de parfaire les limites, nous plaçons un fil de rétraction 000. Nous réalisons la préparation avec un contre-angle à bague rouge à vitesse réduite (40 000 tr/min), exactement jusqu’à la hauteur de la gencive légèrement déplacée par le fil. Cette préparation peut être effectuée sous refroidissement à l’air.

Une fois la prise d’empreinte réalisée, nous fabriquons un modèle avec un plâtre à prise rapide (Whip Mix Snap-Stone) pour vérifier les préparations. Grâce à la clé en silicone (cires de diagnostic), une assistante dentaire formée peut alors réaliser les restaurations provisoires indirectes.

Préparation des dents antérieures mandibulaires et réalisation du modèle Nous préparons les dents antérieures mandibulaires de la même manière que les dents antérieures maxillaires et nous nous assurons de la bonne élimination de la substance dentaire. La profondeur de préparation ne doit pas excéder 0,3 mm. Avant la prise d’empreinte, un fil de 0 (imbibé de ViscoStat Clear, Ultradent) est placé sur le fil déjà installé et retiré peu avant l’insertion du matériau d’empreinte. Le fil 000 permet de maintenir le sulcus ouvert et sec pendant la prise d’empreinte. Nous prenons une empreinte totale et deux empreintes partielles pour la fabrication des dies et programmons l’articulateur selon les données enregistrées sur la patiente.

Wax-up et contrôle phonétique, fonctionnel et esthétique Le prothésiste dentaire réalise un modelage en cire des dents antérieures, qui permet de tester conjointement les aspects phonétiques, fonctionnels et esthétiques (Fig. 10). Les modifications nécessaires sont effectuées en accord avec la patiente. Les maquettes sont mises en revêtement puis pressées.

09c 09 — Contrôle de la préparation avec hydrocolloïde 12

Dentisterie

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Détermination de la teinte du moignon et fabrication des couronnes Dans le cas de facettes ou de couronnes fines, la teinte du moignon joue un rôle crucial sur le résultat final. Par conséquent, nous déterminons la teinte de chaque dent selon chaque moignon. Le prothésiste dentaire fabrique les dies en laboratoire, dans la teinte correspondante (IPS Natural Die Material). Les couronnes fabriquées en laboratoire sont déjà caractérisées pour l’essayage en bouche. Les aspects esthétiques, phonétiques et fonctionnels peuvent à nouveau être vérifiés et documentés à l’aide d’un smartphone. Une fois les ajustements nécessaires réalisés, nous procédons à la cuisson de glaçage. L’épaisseur des restaurations finies (facettes 360°/ couronnes partielles) oscille entre 0,3 et 0,5 mm (Fig. 11).

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Collage adhésif Dans le cas d’un collage adhésif, il est recommandé de poser, si possible, une digue pour sécher le champs. Sinon, il est également possible d’insérer un fil de rétraction 00 dans le sulcus avant le collage afin de rendre les limites de la préparation facilement accessibles (Fig. 12). Nous protégeons les dents voisines avec une bande de téflon. En règle générale, nous posons les couronnes par paires. Après le mordançage à l’acide phosphorique à 37 %, on peut voir sur le moignon de la dent que presque toute la préparation se trouve dans la zone de l’émail. La dentine n’est visible que dans certaines zones, du fait de l’activité parafonctionnelle de la patiente. Les dents antérieures mandibulaires et maxillaires ainsi que les dents postérieures mandibulaires sont définitivement restaurées. À ce stade, nous pouvons encore effectuer des corrections mineures au niveau des surfaces occlusales de la restauration temporaire des dents postérieures maxillaires.

Phase de traitement 3 : restauration définitive des dents postérieures maxillaires

10c 10 — Modelage en cire (esthétique) visant à contrôler la phonétique, la fonction et l‘esthétique

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Nous retirons les restaurations indirectes dans la région postérieure maxillaire et effectuons une empreinte des deux mâchoires. La relation centrée est enregistrée à l’aide de bandes thermoplastiques (GC Bite Compound, GC) et les modèles sont montés en articulateur d’après l’arc facial et la cire de centrée.

11c 11 — Essai des restaurations après cuisson de maquillage

Cire ReFu Nous fabriquons des couronnes partielles en cire ReFu (Reference Function Wax, Keydent) pour le bloc postérieur maxillaire. La cire est très dure dès le début, ce qui nous permet de vérifier les points d’impact avec une feuille Shimstock après la pose des couronnes, puis la cire devient viscoplastique à la température de la bouche. La patiente réalise différents mouvements analogues à la parafonction (Fig. 13). Les éventuelles interférences apparaissent sur la surface occlusale et

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12 — Scellement adhésif des restaurations dans la zone antérieure maxillaire

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peuvent ainsi être corrigées. Ensuite, les maquettes en cire sont mises en revêtement et pressées en disilicate de lithium monolithique (IPS e.max Press) avant d’être caractérisées et glacées (Fig. 14). Aucune correction n’est nécessaire après le collage. L’épaisseur moyenne des couronnes partielles postérieures est d’environ 0,5 mm.

Pourquoi IPS e.max Press est une référence absolue ? biocompatible

Collage adhésif

biomimétique

La digue est toujours en place et les dents voisines sont encore protégées par la bande de téflon. Nous collons les couronnes partielles postérieures par paires sur les dents préparées du maxillaire (Fig. 15). Nous vérifions ensuite l’occlusion dynamique à l’aide de la cire Occlusal Indicator Wax (Kerr) (Fig. 16). La cire ne doit montrer aucun contact prématuré.

mini invasif hautement résistant durable : presque aucune perte après 25 ans procédé de pressée simple facile à travailler facile à caractériser

Brux-Checker

très précis

Nous remettons ensuite à la patiente un Brux-Checker qu’elle devra porter pendant deux nuits (Fig. 17) afin de vérifier que les restaurations ne présentent aucune interférence occlusale pendant son sommeil et lors du bruxisme. En général, cette étape permet d’éviter toute retouche ultérieure.

économique en technique monolithique un seul matériau pour presque toutes les indications

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13b 13 — Contrôle de l‘occlusion statique et dynamique avec la cire ReFu

14 14 — Restaurations en céramique pressée avant la pose

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15 — Couronnes partielles en céramique, collées

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16 — Contrôle de l‘occlusion dynamique avec la cire Occlusal Indicator Wax

17 — Brux-Checker (à gauche : situation initiale ; à droite : après la réhabilitation)

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Résumé

Remarque

Les restaurations mini-invasives collées d’une épaisseur de 0,3 à 0,6 mm sont une alternative de traitement qui a fait ses preuves dans notre cabinet. Nous suivons la procédure que nous venons de décrire depuis 1993. Aucune autre alternative thérapeutique durable et peu invasive ne nous a convaincus, en particulier pour les jeunes patients présentant des pertes d’émail importantes.

Selon Ivoclar Vivadent, IPS e.max Press et IPS e.max CAD sont contre-indiqués chez les patients souffrant de bruxisme. Cependant, notre expérience n‘a démontré aucune complication à condition que tous les aspects fonctionnels et parafonctionnels soient pris en compte.

Dr Diether Reusch Dentiste Jan Strüder Praxis für Zahnmedizin Neustrasse 30 56457 Westerburg Allemagne

Maître technicien-dentiste Paul Gerd Lenze Technicien dentiste Sascha Fasel Synthese Dentallabor 56457 Westerburg Allemagne

Dans quelle mesure IPS e.max Press et IPS e.max CAD sont-ils des matériaux fiables ? Une étude de K. A. Malament montre que parmi tous les matériaux utilisés, IPS e.max® CAD/Press est la céramique la plus performante avec un taux de survie de 99,75 % sur une période d‘observation de près de dix ans.

View Scientific Report online

Depuis 1983, plus de 6 000 restaurations tout céramique ont été réalisées dans le cadre de cette étude, avec quatre types différents de céramiques : - Dicor/Dentsply Sirona (n = 1504)

Des attentes dépassées

- In-Ceram/Vita (n = 330) - IPS Empress (n = 2133) - IPS e.max Press ou CAD (n = 2364) Des documents sont consignés pour Dicor depuis 1983, pour In-Ceram depuis 1990, pour IPS Empress® depuis 1992 et pour IPS e.max depuis 2005.

Bien que la période d‘observation la plus courte ait été d‘un peu plus de dix ans (128 mois), les restaurations en disilicate de lithium réalisées avec IPS e.max Press et IPS e.max CAD ont montré le taux de survie le plus élevé (99,75 %) dans cet aperçu à grande échelle. D‘après K. A. Malament, les matériaux répondaient ou dépassaient toutes les exigences cliniques considérées comme idéales dans la pratique clinique. Sources : IPS e.max, Scientific Report, Vol. 03/2001-2017 Un succès confirmé par les données cliniques IPS e.max a bénéficié d‘un suivi scientifique dès le début. De nombreux experts renommés du monde entier ont permis de créer une solide base de données grâce à leurs études cliniques. Le taux de survie moyen du disilicate de lithium et de l‘oxyde de zirconium est de 96 %. Le rapport scientifique IPS e.max résume tous les résultats des études in vivo et in vitro.

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Simples et efficaces : les blocs composites pour la technologie CAD/CAM Restauration unitaire rapide avec Tetric CAD Une contribution du Dr Hidetaka Sasaki, Tokyo, Japon

Les blocs composites destinés aux applications CAD/CAM, en particu­ lier pour les petites restaurations telles que les inlays, les onlays ou les facettes occlusales, sont de plus en plus populaires : cette classe de matériaux convainc en effet par ses bonnes propriétés mécaniques, mais aussi par sa mise en œuvre simple et efficace dans la pratique quotidienne. Le cas suivant illustre parfaitement la réalisation d’une restauration unitaire esthétique avec le nouveau bloc composite Tetric CAD®. Les blocs sont disponibles dans les deux niveaux de translucidité HT et MT ainsi que dans différentes teintes. Leur effet caméléon prononcé favorise l’intégration naturelle de la restauration dans la substance dentaire résiduelle. Le matériau permet un polissage rapide extra-oral et intra-oral, jusqu’à obtention d’une brillance élevée. Il est également facile à réparer avec des composites conventionnels.

Cas clinique La situation initiale du cas présent était une obturation en amalgame défectueuse dans la zone postérieure maxillaire, en 36. Cette obturation devait être remplacée (Fig. 1) par un matériau de restauration esthétique de couleur dent, à la demande du patient. Pour ce faire, le prothésiste a choisi le bloc composite Tetric CAD. Ce dernier complète la gamme de blocs Ivoclar Vivadent et est indiqué pour les restaurations unitaires permanentes. Produit et pré-polymérisé industriellement, ce matériau a une teneur en charges et une résistance plus élevées que les matériaux d’obturation directe. Ainsi, il ne subit pas de retrait.

Fabrication de la restauration La teinte a été relevée sur les dents naturelles adjacentes. Un bloc HT A2 a alors été sélectionné. Les blocs HT sont un choix pertinent, en particulier pour les petites restaurations telles que les inlays du fait de leur effet caméléon prononcé. Une fois l’amalgame retiré, la cavité a été préparée conformément aux règles de préparation applicables (Fig. 2). L’empreinte optique

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a ensuite été réalisée avec le scanner intraoral et l’inlay avec le logiciel de CAO (Fig. 3). La restauration a ensuite été usinée. Les temps d’usinage des composites CAD/CAM sont nettement plus courts que ceux des autres matériaux et n’ont aucune influence négative sur le matériau de restauration. Un autre avantage réside dans la faible usure et la durée de vie accrue des outils d’usinage pour une meilleure rentabilité. Les composites sont des matériaux « flexibles », leur module d’élasticité étant très similaire à celui de la dentine. Leur résistance élevée à la flexion leur confère résistance et stabilité. La grande résistance des composites permet d’usiner les surfaces de manière très homogène et de réaliser des arêtes précises et fines sans faire de compromis sur la stabilité. La zone cervicale ne présente presque aucune risque d’éclat ni de fêlure. Immédiatement après le processus d’usinage, l’inlay fini est essayé en bouche pour vérifier sa bonne adaptation avec la substance résiduelle de la dent naturelle (Fig. 4).

Prétraitement de la restauration Le point d’attache peut facilement être gratté avec un instrument diamanté à grain fin. Le polissage extra-oral est ensuite effectué avec des polissoirs adaptés aux composites (par ex. OptraPol®) (Fig. 5). La vitesse à laquelle la restauration est polie jusqu’à l’obtention d’une brillance élevée est particulièrement remarquable. En effet, quelques secondes suffisent (Fig. 6).

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01 — Situation initiale: obturation défectueuse de l’amalgame sur la dent 36 01

02 — Cavité préparée

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03 — Création de l’inlay dans le logiciel de CAO 04 — Contrôle général et de la teinte de l’inlay usiné

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04

Pour les composites, il n’est pas nécessaire de procéder à une cuisson de glaçage supplémentaire, ce qui représente également un avantage en termes de gestion du temps au cabinet.

fectué soit dans un bain à ultrasons, soit au jet de vapeur. Il est recommandé de procéder à un nettoyage supplémentaire avec 70 % d’éthanol pour désinfecter la restauration. Cette procédure est obligatoire avec Tetric CAD. En effet, le sablage entraîne une augmentation de la surface et crée relief rétentif qui sert de base de collage adhésif. Le prétraitement assure une parfaite liaison entre le matériau de collage et la restauration.

Le bon conditionnement et la préparation adéquate de la surface adhésive ainsi qu’un système de collage adapté à ce type de matériau sont des critères importants pour une restauration durable. Les instructions du fabricant doivent donc toujours être respectées. Pour obtenir une adhérence suffisante, l’intrados de l’inlay a été sablé avec de l’oxyde d’aluminium 50 – 100 µm à 1 – 1,5 bar de pression avant d’être soigneusement nettoyé (Fig. 7). Le nettoyage de la restauration peut être ef-

Concernant le conditionnement, l’adhésif universel Adhese® Universal a été appliqué et brossé sur la surface adhésive pendant 20 secondes à l’aide d’une microbrosse (Adhese Universal est également disponible en VivaPen®, qui permet une application directe). Cette durée doit être respectée afin de garantir une pénétration suffisante (Fig. 8). L’excédent d’adhésif est soufflé délicatement à l’air comprimé exempt d’huile jusqu’à l’obtention d’un film brillant et figé. Les surépaisseurs doivent être évitées à tout prix. La polymérisation de l’adhésif n’est, à ce stade, pas nécessaire : en ­effet, la polymérisation s’effectue après le collage de l’inlay, en même temps que le composite de collage.

05 — Polissage extra-oral avec OptraPol 06 — Restauration correctement polie

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07 — Sablage de la surface adhésive avec de l’oxyde d’aluminium 50 – 100 µm à  1 – 1,5 bar de pression, suivi du nettoyage

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08 — Application de l’adhé­ sif universel Adhese Universal pendant 20 secondes ; puis séchage à l’air 07 Numéro 01 / 2019

08 Dentisterie

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Prétraitement de la cavité Pour garantir une bonne adhésion, il est impératif de bien sécher l’environnement de travail. Une fois nettoyée, la cavité a été conditionnée, rincée et séchée selon le procédé classique de mordançage-rinçage. L’adhésif universel a ensuite été appliqué pendant 20 secondes avant d’être soufflé (Fig. 9). La lampe Bluephase Style a été utilisée pour la photopolymérisation pendant 10 secondes (Fig. 10). Le fabricant recommande l’utilisation d’un dispositif de polymérisation d’une puissance lumineuse de ≥ 500 mW/cm2 .

Intégration de la restauration L’inlay a ensuite été solidarisé dans la cavité à l’aide du composite de collage esthétique Variolink. Ce dernier a été appliqué directement depuis la seringue sur la surface adhésive préalablement conditionnée, puis l’inlay a été positionné et main­tenu en place par une légère pression (Fig. 11). Variolink Esthetic est particulièrement adapté à cette indication: l’excédent de matériau sort du joint de collage sans grand effort et, contrairement aux composites de collage plus visqueux, sans aucun « effet rebond » (Fig. 12).

La rapide polymérisation (2 secondes) de chaque face facilite l’élimination ultérieure des excédents de matériau. Il est recommandé d’appliquer un gel de glycérine (p. ex Liquid Strip) le long du joint de collage (Fig. 13), afin d’éviter la formation d’une couche inhibée.

La polymérisation finale (10 secondes par mm de composite et par segment) permet de durcir l’adhésif et le com­ posite de collage simultanément. Il est recommandé d’utiliser une unité de polymérisation d’une puissance d’au moins 1 000 mW/cm2. L’adhésif et le composite de collage appliqués sur la surface adhésive sont durcis par la lumière traversant la restauration pour former un système de fixation fiable. Le Liquid Strip peut ensuite être rincé (Fig. 14).

09 — Conditionnement de la cavité avec Adhese Universal pendant 20 secondes ; puis séchage à l’air

11 — Application du composite de collage Variolink Esthetic sur la surface adhésive 18

10 — Polymérisation pendant 10 secondes avec Bluephase Style

12 — Insertion et positionnement de l’inlay dans la cavité ; puis retrait des excédents de matériau Dentisterie

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13 — Application de Liquid Strip pour prévenir la formation d’une couche inhibée 14 — Photopolymérisation de tous les segments pendant 10 secondes par mm de composite avec Bluephase Style 13

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15 — Polissage intra-oral avec OptraPol après contrôle de l’occlusion

16 — Inlay terminé avec adaptation de la teinte grâce à l’effet caméléon

Finition et résultat

Bilan

L’occlusion peut maintenant être contrôlée. Les petits contacts perturbateurs peuvent être corrigés à l’aide d’un diamant fin le cas échéant. Ici, le post-polissage intraoral final a également été réalisé avec des polissoirs OptraPol (Fig. 15).

En tenant compte de toutes les règles applicables à la technique adhésive et au système de collage coordonné, les blocs composites Tetric CAD permettent de réaliser très rapidement des restaurations unitaires permanentes hautement esthétiques.

La restauration unitaire finale est très esthétique. Grâce à l’effet caméléon, l’inlay s’adapte parfaitement à la teinte de la substance dentaire résiduelle existante (Fig. 16).

Associés à la possibilité d’une réparation intraorale analogue à celle des composites d’obturation conventionnels, le traitement et le polissage simples et rapides des blocs composites Tetric CAD garantissent une grande efficacité lors du traitement et donc dans la pratique quotidienne.

Dr. Hidetaka Sasaki es Dental Office 1F, 3-9-14 Kudanminami, Chiyoda-ku Tokyo Japon www.es-dental.net Numéro 01 / 2019

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Travail d‘équipe

Planification numérique préopératoire Flux de travail RAW des restaurations monolithiques unitaires sur implant Une contribution de Florin Cofar, DDS, Timisoara, Roumanie et du Dr Eric van Dooren, Anvers, Belgique

La préparation numérique d’une thérapie prothétique implantaire ­assure un haut degré de sécurité. Par exemple, une simulation ­virtuelle préalable de l’intervention chirurgicale permet d’appréhender l’intervention réelle avec la sérénité nécessaire. Les auteurs nous en montrent l’exemple.

Chaque flux de travail commence par la collecte d’informations. Dans un flux de travail numérique, ces informations sont constituées de données traitées en conséquence dans le logiciel correspondant. Le flux de travail de notre équipe prothétique comprend, entre autres, un protocole photo/vidéo qui nous aide à déterminer la relation esthétique-fonc-

tionnalité entre le sourire, la situation dentaire et le visage du patient. En plus des photos et vidéos traditionnelles, les ensembles de données de la tomographie volumique numérisée (TVN) et des scanners intra-buccaux constituent la base des prothèses implantaires. Nous appelons « clone numérique » l’ensemble des jeux de données fusionnés. Ces fichiers nous aident à planifier tous les processus virtuellement, comme si nous travaillions sur le clone du patient. L’exemple d’une restauration implanto-prothétique de dent unitaire vient ici illustrer nos propos.

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01 01 — Portrait de la situation de départ 02 — Jeux de données TVN dans le logiciel 03 — Scan de la situation de départ

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03 Travail d‘équipe

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04

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04 — Extraction virtuelle de la dent 05 — Construction du guide chirurgical 06 — Alvéole formée virtuellement avec scanbody 06

Fusion des données et création d’un clone numérique

niveau, il y a un scan fonctionnel. Le scan original avec la dent représente le deuxième niveau du scénario.

Nous avons d’abord besoin d’un portrait de bonne qualité, d’un fichier TVN et STL. (Fig. 1 à 3). Dans le cas illustré, la dent 12 doit être remplacée par une restauration prothétique implanto-portée. La conception de la restauration prothétique constitue la première étape de la planification implantaire. Ici, nous devons conserver la forme de la dent existante. Dans le flux de travail analogique, l’extraction de la dent serait la condition préalable à la pose de l’implant. Bien que cette étape représente également la première étape de la procédure numérique décrite, elle reste virtuelle. Nous pouvons extraire la dent dans le logiciel et, par exemple, modéliser la future alvéole (profil d’émergence) et générer ainsi le profil d’émergence optimal. Un modèle alvéolaire est nécessaire pour... 1. ... la planification d’un guide chirurgical (insertion de l’implant par navigation) et 2. ... la fabrication de la restauration provisoire / du pilier avant l’intervention chirurgicale.

Prothèse implantaire : planification

Le travail se fait toujours sur des copies, sans toucher aux données d’origine. Il existe plusieurs façons d’effectuer l’extraction numérique. Nous trouvons qu’il est plus efficace d’utiliser le processus CAO « élément intermédiaire temporaire » et de modéliser une alvéole de forme optimale. Le travail doit être réalisé sur deux niveaux. Sur le premier

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Nous fabriquons la couronne de l’implant (wax-up virtuel) en nous basant sur la dent à remplacer. La position et les proportions sont conservées. Lors de l’extraction virtuelle de la dent, la copie du scan sert à nouveau de fichier de travail, qui peut être comparé à l’original. Nous définissons une position idéale de l’implant et entamons la construction du profil des tissus mous péri-implantaires (Fig. 4). Afin de pouvoir transférer la position de l’implant en toute sécurité en bouche, nous fabriquons un guide chirurgical. La plupart des dentistes maîtrisent cette procédure. Nous souhaitons toutefois revenir sur les bases. Trois éléments sont nécessaires pour créer un guide chirurgical : 1. Scanner avec la dent extraite numériquement, 2. Données TVN, 3. Scanner avec la conception CAO de la dent ; ici, le scan original avec la dent existante. L’étape suivante consiste à simuler l’intervention chirurgicale. Après l’insertion numérique de l’implant, nous exportons un modèle. La situation osseuse est évaluée en fonction du projet et, si nécessaire, adaptée, par exemple en prévoyant une greffe osseuse. Il est également possible d’opter pour un compromis et de tendre vers une restauration scellée ou une conception modifiée. Toutes les décisions importantes sont prises lors de la pose virtuelle de l’implant. Les détails peuvent être appliqués à la situation à l’aide du guide chirurgical. La conception du wax-up (3 à 4 mm plus profond) permet de déterminer la position de l’implant. L’angle et la position doivent être choisis de sorte que l’os disponible puisse être utilisé de manière optimale sans trop s’écarter des spécifications prothétiques. Notre but est ici de parvenir à une restauration transvissée. Nous travaillons toujours sur le « clone numérique ». Après avoir terminé les étapes préparatoires, le guide chirurgical peut maintenant être imprimé (Fig .5). De plus, nous préparons le fichier STL du modèle avec alvéole de forme idéale et scanbody numérique (Fig. 6) pour la conception de la restauration provisoire.

Travail d‘équipe

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7 — Guide chirurgical imprimé (Mguide, MIS)

8 — Restauration temporaire immédiate

Conception de la restauration temporaire Le modèle virtuel (Fig. 6) est importé dans le logiciel de conception afin de créer le pilier et/ou la restauration provisoire. La connexion du pilier doit être placée dans la position optimale dans l’alvéole préalablement conçue. La base Ti correspondante a déjà été choisie lors de la détermination de la profondeur d’enfouissement de l’implant. Dans le cas présent, l’implant a une profondeur de 3 à 4 mm. Ici, l’idéal est d’utiliser une base Ti d’une longueur de 1,5 mm.

Nous choisissons une base Ti rotationnelle pour la restau­ ration provisoire. Ceci peut contrecarrer les problèmes potentiels causés par la posi­ tion d’index de l’implant. Le dentiste a le choix entre une restauration vissée ou scellée. Nous préférons les restaurations vissées, bien que cela ne puisse être décidé qu’au moment de la planification de l’intervention chirurgicale. Le dentiste peut également choisir entre une restauration prothétique monobloc ou hybride. En général, les restaurations hybrides sont privilégiées pour les cas esthétiques et les restaurations monolithiques pour la zone postérieure.

Phase chirurgicale Tout est prêt pour la phase chirurgicale. Le guide chirurgical imprimé est également prêt (Fig. 7), comme la restauration sur implant provisoire (Fig. 8). La dent 12 est extraite de façon et atraumatique (Fig. 9). Immédiatement après, nous vérifions l’ajustage du guide chirurgical dans la bouche de la patiente et

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9 — Extraction atraumatique de la dent

10 — Insertion de l’implant (NP Implantat, MIS) à l’aide du guide chirurgical

11 — Guide chirurgical et implant inséré

12 — Restauration provisoire après l’intervention chirurgicale

insérons l’implant, selon le protocole établi (Fig. 10). Viennent ensuite les mesures d’augmentation de la DV prévues, et enfin, le vissage de la couronne provisoire (Figs 11 et 12).

Restauration prothétique Après la phase de cicatrisation d’au moins huit semaines, nous déposons et copions la restauration provisoire. Pour la première fois de la procédure, nous utilisons le scanbody physique (Fig. 13), ce qui nous permet d’enregistrer la position de l’implant. Cette dernière correspond à la position prévue à l’origine et reflète également l’orientation de l’implant. Le processus de restauration est donc très précis. Les parties transgingivales ont modelées lors du port de la restauration provisoire. Ici, l’épaisseur du tissu a dû être augmentée. Pour la restauration finale, nous avons utilisé une base Ti de la même hauteur, mais cette fois antirotationnelle. Un grand choix de matériaux de restauration s’offrait à nous. Pour le traitement des implants unitaires, nous choisissons généralement une restauration hybride, consistant en un pilier monolithique en oxyde de zirconium (Zenostar) et une couronne monolithique tout céramique polychrome (IPS e.max ZirCAD MT Multi), maquillée et glacée (Figs 14 à 16).

Travail d‘équipe

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13 — Situation clinique avec scanbody

14 — Restauration prothétique implanto-portée

16 — Portrait de la patiente en fin de traitement

15 — Gros plan de la situation finale

Bilan Préparer l’intervention sur le « clone numérique » et fabriquer son matériel thérapeutique avant l’intervention chirurgicale permet de prévenir les erreurs et d’assurer une pose d’implant optimale, tant sur le point prothétique que chirurgical. La phase de planification permet également d’appréhender

correctement les mesures d’amélioration nécessaires. Ainsi, fini les mauvaises surprises lors de l’intervention sur les patients. Cette préparation apporte un niveau élevé de sécurité au processus de traitement.

Florin Cofar, DDS S.C. DENTCOF s.r.l. Simion Barnutiu Nr 62 etj. 5 300302 Timisoara Roumanie Florin.cofar@dentcof.ro

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Dr Eric van Dooren Tandartsenpraktijk van Dooren Tavernierkaai 2, 8e verdieping 2000 Antwerpen Belgique

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