OISE LIBÉRÉE DIMANCHE N°100 - NOVEMBRE 2014

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1N U0M 0É R O

3 0 N OV E M B R E 2 014

N ° 1 0 0 NOUVELLE ÉDITION P R I X : 0 , 5 0 €

ÉDITEURS : MARCEL DASSAULT & OLIVIER DASSAULT ★ DIRECTEURS DE LA RÉDACTION : GÉNÉRAL DE BENOUVILLE & OLIVIER PACC AUD

TEL GRAND-PÈRE, TEL PETIT-FILS…

Il est un fil magique qui relie l’Oise à la famille Dassault. Hier avec Marcel, aujourd’hui avec Olivier, les Dassault apportent à l’Oise, à ses communes et à ses habitants toute leur énergie, leur générosité et leur humanisme. Toujours présents, toujours aux côtés de ceux qui ont besoin d’eux, les Dassault sont les bienfaiteurs de l’Oise. Depuis longtemps. Et pour longtemps.

ÉDITORIAL

SOS, France en danger !

3,5 millions de chômeurs, croissance 0, 2000 milliards de dettes, des déficits chroniques (90 milliards cette année)..., François Hollande avait pourtant promis de "réenchanter le rêve français" lors de sa campagne présidentielle. Et certains de nos compatriotes l'ont cru. Ils sont aujourd'hui bien déçus. Car le rêve est loin et le chaos si proche. La France est en plein déclin.

❝L’ennemi de notre croissance, c’est le repli sur soi et l’immobilisme❞ Certes, la planète a connu une crise sévère entre 2008 et 2012. Mais depuis, la machine est repartie. La croissance aux Etats-Unis tangente ainsi les 4%. Chez nos voisins britanniques, elle est d'environ 3%. Et le chômage ne cesse d'y reculer, comme en Allemagne ou aux Pays-Bas. Au coeur de cette mondialisation où la concurrence fait rage, notre pauvre France est à l'arrêt. En panne sèche.

Comme un navire sans voile, elle voit s'éloigner les autres vaisseaux, partis pour retrouver les rivages de la prospérité. La France est malheureusement devenue l'homme malade de l'Europe. Triste constat et cruelle réalité. Mais rien ne sert de se lamenter. Le devoir de tout amoureux de la France est d'oeuvrer à son redressement. Et quand on est dans l'opposition, il faut se préparer à gouverner et à mettre en place au plus vite les conditions du sursaut, je dirai même de la résurrection nationale.

Même si la maison France n’est pas une entreprise au sens propre, elle ne peut s’affranchir des règles élémentaires de bonne gestion. Concrètement, cela passe par une réduction des dépenses de fonctionnement avec une réflexion approfondie sur le périmètre d’action de l’Etat, sur le volume de ses fonctionnaires, sur leur statut.

D’autres Etats l’ont fait et ils s’en portent mieux ; je pense au Canada et à la Suède. Nos voisins allemands et britanniques qui comptent une plus faible densité de fonctionnaires sont loin d’être sous-administrés. Il y a donc des marges.

Par ailleurs, la France n’est pas une île préservée de la concurrence inhérente à la mondialisation. Beaucoup en France diabolisent cette mondialisation alors qu’elle recèle de formidables gisements de croissance pour certaines de nos entreprises. La mondialisation et le marché sont des réalités. On ne peut pas les nier. Au 19ème siècle, Guizot disait «Enrichissez-vous !». Aujourd’hui, j’ai envie de dire

❝La France est devenue l’homme malade de l’Europe. Voilà le triste bilan de François Hollande qui voulait «réenchanter le rêve français»❞ aux entreprises « Exportez !». Mais il ne suffit pas de le dire. Il faut leur donner les moyens d’être plus compétitives. Par exemple, par la mise en place d’une TVA dite sociale ou anti-délocalisation. Deux autres exemples me semblent aujourd’hui particulièrement symptomatiques du fossé qui se creuse entre la France et les nations les

plus performantes : l’interdiction de la recherche et de l’exploitation du gaz de schiste et du gaz de houille, ainsi que la pesanteur et la rigidité de notre code du travail qui empêche la fluidité de notre marché du travail.

Résultat, nous avons près de 3,5 millions de chômeurs quand l’Allemagne, les Etats-Unis ou les Pays-Bas comptent à peine 6% de demandeurs d’emploi. Sachons vivre avec notre temps et dans notre monde !

Alors oui, la France est aujourd’hui «l’homme malade» de l’Europe, à l’image du Royaume-Uni dans les années 1970 ou de l’Allemagne au début des années 2000. Mais si cette comparaison n’est pas glorieuse, elle doit nous donner de l’espoir. Car le Royaume-Uni et l’Allemagne, ont su se guérir. Et ils l’ont fait seuls, en se réformant. Avec Margaret Thatcher dans les années 1980 pour la GrandeBretagne. Avec Gerard Schröder pour l’Allemagne à l’aube des années 2000. Ils nous ont montré la voie à suivre. A nous de le faire maintenant.

Nous avions commencé entre 2007 et 2012, malgré la crise mondiale. Il nous faudra reprendre l’ouvrage avec encore plus de détermination car il n’y a plus de temps à perdre.

Pour évoquer les difficultés que traverse la France, on cite souvent les chiffres du chômage, la dette, les déficits…mais le fait que de très nom- Avec un peu d’avance, Olivier, Nathalie, Héléna, Rémi et Thomas Dassault breux jeunes Français quittent notre vous souhaitent de joyeuses fêtes de fin d’année pays pour tenter leur chance ailleurs, au Canada ou en Australie par exemple, que la France soit De même, la forte baisse des investissements étrangers en donc devenue un pays d’émigration est probablement l’il- France (77% en 2013) ne peut que nous alarmer. Quand je pense que François Hollande haranguait ses partisans lustration la plus inquiétante de son déclin. en claironnant «mon ennemi, c’est la finance». L’ennemi de notre croissance, c’est le repli sur soi et l’immobilisme !

Personnellement, je me réjouis toujours lorsqu’une entreprise étrangère investit ou s’implante en France. Je préfère que Toyota ou Massey-Fergusson choisissent Valenciennes et Beauvais plutôt que Coventry ou Birmingham. Lorsqu’un investisseur se détourne de la France, c’est pour aller ailleurs. C’est donc de la richesse qui va fertiliser d’autres territoires. On ne peut que le regretter.

❝Alors que nos jeunes talentueux quittent la France, de pauvres hères viennent y chercher réconfort et prestations sociales.

Quel inquiétant paradoxe !❞

Si autant de nos jeunes quittent la France, c’est qu’ils pensent qu’ils ne s’y épanouiront pas. Et ils vont offrir leur talent, leur énergie, leur savoir-faire, leur force de travail et d’imagination à d’autres pays. On ne peut qu’en être navré.

D’autant plus que parallèlement, de nombreux pauvres hères, venus d’Afrique ou du Moyen-Orient, tentent de venir trouver une vie meilleure dans l’hexagone. La France ne peut raisonnablement pas à la fois accueillir toute la misère du monde et se vider de son sang neuf et précieux.

Regardez les jeunes Américains et Allemands ; ils s’expatrient très rarement… Visiblement, et malheureusement, le rêve français n’a pas été réenchanté !

CONFORMÉMENT AUX OBLIGATIONS DE LA LÉGISLATION ÉLECTORALE, CE NUMÉRO DE L'OISE LIBÉRÉE DIMANCHE NE SERA PAS DISTRIBUÉ DANS LES 20 COMMUNES DE L'ACTUEL CANTON DE NIVILLERS (ET TOUTES CELLES -35- QUI CONSTITUERONT LE FUTUR CANTON DE MOUY).

OLD N°100

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L’OISE LIBÉRÉE DIMANCHE NOUVELLE SÉRIE – N°100 11 bis, Boulevard Amyot d’Inville – 90235 – 60002 BEAUVAIS Cedex

Direction de la publication : Olivier Paccaud (rédacteur en chef) ★ Publicités : Paul Meyer – Tél. : 01 47 05 88 80 ★ Édité par la SNPB : N° Commission paritaire – CP 67649 ★ Infographiste : Jean-Marie Siraut – Tél. : 03 60 17 19 85 ★ Impression : Groupe Assistance Printing – Tél. : 01 49 46 97 18 ★ Photos : Olivier Paccaud OISE LIBÉRÉE DIMANCHE N°100

Notre belle France est donc malade et en danger. Mais comme le dit Charles de Gaulle dans son Appel du 18 Juin, la "flamme de l'espoir ne doit jamais s'éteindre". Car même s’il traverse une période plus que difficile, notre pays possède des atouts dont peu d’autres nations peuvent s’enorgueillir. Par son histoire et sa culture, la France est un des très rares pays à avoir un rayonnement mondial. Outre ses territoires d’Outre-Mer, la France bénéficie aussi d’un positionnement géographique plutôt avantageux, au cœur de zones climatiquement tempérées, sur les grandes routes commerciales…

Mais la plus grande force de la France, c’est son peuple.

Un peuple courageux, intelligent, parfois rebelle. Un peuple de créateurs, d’inventeurs. Un peuple travailleur.

Un peuple qui possède en lui une extraordinaire capacité de résistance, qui sait se relever lorsque tout parait perdu, lorsque le chaos semble établir son règne.

Ce fut le cas à plusieurs reprises dans le grand livre de notre roman national, que ce soit avec Jeanne d’Arc, lors de la guerre de Cent ans, dans les ténèbres des guerres de religion ou dans le capharnaüm du printemps 40. A chaque fois, la France a su se redresser. Je suis donc convaincu que nous pouvons retrouver le chemin de la prospérité et de la sérénité. A nous de faire les efforts et les réformes nécessaires.

Olivier Dassault, votre député

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DÉCEMBRE 2014 – Mensuel – Prix 0,50 €

NOUVELLE SÉRIE N°100

Il était une fois... l’Oise libérée dimanche !

Il y a 70 ans, au cœur de l’Eté 44, dans la ferveur de la Libération et tandis que l’infâme hydre nazie était chassée après 4 années d’occupation sanglante et douloureuse, naissait l’Oise Libérée.

Une presse libre dans un pays enfin libre !

70 ans plus tard, l’Oise Libérée existe toujours.

Certes, les temps ont bien changé ; le noir et blanc a fait place aux couleurs, le typographe s’est métamorphosé en infographiste…

Quant au paysage économique, social et politique du département, que d’évolutions ! Mais l’Oise Libérée Dimanche reste fidèle à son identité. Souriante et positive, à l’image de l’éternelle ligne de conduite de la famille Dassault.

Hier sous l’égide de Marcel Dassault, industriel génial et visionnaire, aujourd’hui avec Olivier, son digne successeur, l’Oise Libérée Dimanche cherche d’abord à valoriser les entreprises, les associations, les élus... exemplaires et créatifs, dont l’action permet à notre société d’être plus conviviale, plus solidaire. Pompiers, aînés, sportifs, anciens combattants, jeunes, créateurs d’entreprises, responsables caritatifs…tous ceux qui méritent d’être à l’honneur ont eu, ont, ou auront leur place dans l’Oise Libérée Dimanche !

Voici donc le n°100 de la version moderne du journal apparu en 1988. Un anniversaire important pour nous et pour tous ceux qui suivent l’OLD depuis longtemps. Car l’Oise Libérée Dimanche c’est avant tout votre journal, celui de l’Oise profonde, l’Oise de nos petits villages, l’Oise qu’on aime... Avec celles et ceux qui la font vivre et progresser, qu’ils soient maires, conseillers municipaux, bénévoles oeuvrant au sein de nos innombrables associations, chefs d’entreprises, ouvriers, agriculteurs, commerçants, retraités, professeurs, parents d’élèves...

Liberté chérie !

pas d’une façon n s’est terminé brusquement, non atio cup d’oc is mo 50 des r ma «Le cauche on et pressentait bien, it renseigné par le bruit du can éta is uva Bea à cun cha — ue inattend — mais il s’est prot, que l’instant décisif était proche aoû 30 du i mid rèsl’ap de ut en ce déb t d’apparente facilité, ent si longtemps espéré, avec tan nem évè cet é idit rap de t tan c duit ave ulation que les plus dommage pour la cité et sa pop de peu si et nce cha de et r de bonheu ient-ils bien vu, nos moment étourdis. Nos yeux ava un és rest t son en s me -mê eux optimistes Les Anglais, cependant, vraiment fini ici avec les nazis ? ous ns-n avio En ? u end ent oreilles cre ceux qui allaient et souriants, comme pour convain es calm rds, leva bou les sur là étaient donc, pour nous en ore, c’est trop beau…». Convenons enc pas iens rev n’en «Je : ant s’exclam soldats britaniques et de la vaillance et à la décision des à ge ma hom dre ren r pou et féliciter ée, miraculeuse même. a été libéré est tout à fait inespér is uva Bea t don n faço la que ., nos F.F.I nagements à la cité 0 devait peut-être en 1944 ces mé 194 en ble laca imp si fut s nou Le sort qui ruite par lui.» par le boche et aux deux tiers dét de Jeanne Hachette, martyrisée

Ce qui nous a toujours intéressé et que nous privilégierons toujours, ce sont les bonnes nouvelles. Nous aimons l’Oise. C’est un beau territoire, riche d’un patrimoine naturel, monumental et humain admirable.

Nous continuerons à le voir grandir, s’embellir, s’épanouir en valorisant les femmes et les hommes de bonne volonté qui le font vivre.

Que ce soit au bord des pelouses de foot, sur les brocantes et les marchés, dans les écoles, au coeur des usines, ateliers et magasins, nous serons toujours présents. A vos côtés, avec Olivier Dassault, votre Député.

Vive l’Oise, Vive l’Oise Libérée Dimanche !

OISE LIBÉRÉE DIMANCHE N°100

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OISE

Serviables, aimables, indispensables, bienvenue aux nouveaux maires !

En Mars dernier, à l’occasion des élections municipales, près de 2/3 des maires de l’Oise ont renouvelé leur mandat.

Cela vaut donc dire qu’un tiers de «nouvelles têtes» est arrivé aux «manettes». Dans la première circonscription de l’Oise (Beauvais Nord), sur les 153 maires, 39 sont des «bleus» ! Quoique, pour la plupart ils étaient déjà adjoints ou conseillers municipaux et avaient donc un minimum d’expérience... ! Pour les féliciter, les encourager et parfois pour faire plus ample connaissance, Olivier Dassault a invité ces nouveaux premiers magistrats pour un déjeuner convivial à Breteuil le Samedi 08 novembre.

Bien conscient du rôle essentiel et parfois ingrat que jouent ces élus de proximité auprès de leurs administrés, le député a d’abord tenu à honorer leur engagement citoyen : «Un maire, c’est un peu un chevalier des temps modernes, c’est à dire quelqu’un qui se met au service des autres, sans autre salaire que la fierté d’avoir aidé.

Particulièrement dans nos petits villages où les employés municipaux sont peu nombreux, le maire est un étonnant mélange de «super-héros» et de «bonne à tout faire». Car on lui demande tout et n’importe quoi. Problèmes de voisinage, enneigement, recherche d’emploi ou de logement, renseignements administratifs... c’est d’abord vers lui (ou elle) qu’on se tourne. Avant d’aller voir le député ! Alors que les services publics se réduisent malheureusement comme peau de chagrin dans nos campagnes, les maires sont toujours là, fidèles au poste, serviables, aimables, indispensables. Sans vous, notre République ne serait pas ce qu’elle est».

Quelques nouvelles têtes !

Noël Verschaeve

Frédéric Seguin

Jean Cauwel

De Nourard-le-Franc, est devenue Conseiller général du canton maire cet Été, après la dimission de de Breteuil depuis 2001, son prédécesseur pourtant élue. il est désormais maire de Breteuil.

Luc Ventre

Maire de Gouy-les-Groseillers, la plus petite commune de l’Oise.

On peut donc dire que la France compte donc 5 grandes dynasties : les Mérovingiens, les Carolingiens, les Capétiens, les Napoléonides et... les Vasselle !

Alain Vasselle, 40 ans au service de l’Oise Le 08 Novembre dernier, Alain Vasselle avait réuni ses nombreux amis à la maison de la chasse à Agnetz pour fêter ses 40 ans de mandat ! Un bel anniversaire pour un si beau parcours au service de l'Oise.

Nouvel et ancien maire Premier magistrat de Rochy-Condé, de Maisoncelle-Saint-Pierre. tenait à suivre les traces Élu en mars dernier, il avait déjà de son père, James, dirigé sa commune de 1989 à 2001. qui avait été maire de la commune voici une trentaine d’années.

Sylvie Soudet

L’ambiance était joyeuse à Breteuil pour ce banquet de début de mandat.

Mathieu Boureux

Olivier Dassault, ami et compagnon de route d'Alain depuis près de 30 ans, était évidemment de la partie.

Voici le discours qu'il a prononcé à cette occasion. ❝Nous voici donc réunis aujourd’hui pour célébrer les noces d’Émeraude d’Alain Vasselle avec l’Oise.

Noces d’Émeraude car il s’agit d’un véritable histoire d’amour entre Alain et l’Oise. Une passion qui dure depuis 40 ans, et même en fait beaucoup plus. Car, comme Obélix, il est tombé tout petit dans la marmite municipale et le chaudron départemental !

En effet, Alain Vasselle est le digne représentant d’une brillante dynastie d’élus. Ainsi avant lui, son père, Paul, et son grand-père, Alexandre, ont été maires d’Oursel-Maison et conseillers généraux du canton de Froissy.

La mairie d’Oursel-Maison est d’ailleurs un fief familial chez les Vasselle depuis 1856. C’était il y a près de 160 ans, sous Napoléon III. C’est là une belle démonstration de la force de ce lien, de la profondeur des racines qui unissent Alain à son terroir.

Maire de Le Gallet dans le canton de Crèvecœur-le-Grand.

Mais porter un nom connu est loin d’être chose aisée.

Je suis bien placé pour le savoir. Il faut alors forger, ciseler, faire briller son prénom. Et c’est ce que tu as remarquablement su faire, mon cher Alain : à Oursel-Maison, dans le canton de Froissy, mais aussi parmi tes pairs, les maires de l’Oise, dont tu présides l’Union depuis près de 30 ans, et qui apprécient unanimement ton sens du service et ta volonté de défendre et préserver la ruralité.

Enfin au Sénat, où tu as siégé 19 ans, avec le sérieux et l’efficacité qu’on te connaît, et qui t’ont valu d’occuper le poste prestigieux de rapporteur du budget de la Sécurité Sociale.

Je n’énumèrerai pas, cher Alain, tous les faits d’armes de ta longue et brillante carrière, tes nombreux titres, toutes les responsabilités que tu as exercées avec constance et méticulosité, avec ton bon sens paysan, et sans jamais aucun sectarisme. Mais je voulais te dire, et je suis là le porte-parole des nombreux élus ici présents, toute l’admiration, toute l’estime et tout le respect que nous avons tous pour ton parcours et ton attachement à l’Oise.

En conclusion, je souhaiterais vous laisser méditer cette citation du philosophe Raymond Aron qui s’applique à tous les élus en général, et à toi, mon cher Alain, en particulier : «L’élu est un Sisyphe des temps présents. Sans cesse il doit reprendre son ouvrage. Servir, servir, toujours servir. Par devoir, par passion, par honneur».

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INTERVIEW

Beauvais, ville cathédrale, ville capitale...

Réélue pour la 3e fois triomphalement à la mairie de Beauvais en mars dernier, Caroline Cayeux poursuit sa mission au service de Beauvais et des Beauvaisiens avec un bel objectif : faire de Beauvais une ville référence, dynamique et où il fait bon vivre.. Rencontre avec Caroline Cayeux, maire de Beauvais, élue heureuse

et bien décidée à faire encore mieux pour sa cité !

Depuis 2001, vous avez métamorphosé Beauvais. Le patrimoine y a été remarquablement valorisé, l'activité économique s'y est fortement développée. Quels sont vos prochains objectifs ?

Beauvais a changé et je suis fière du travail que nous avons accompli avec mon équipe au service de Beauvais et des Beauvaisiens. Nous avons réveillé Beauvais et il faut désormais aller plus loin en lui offrant un cœur de ville digne d’une ville Préfecture. L’ouverture du Pôle commercial du Jeu de Paume fin 2015 ainsi que la nouvelle place Jeanne Hachette vont permettre de redynamiser notre centre ville, d’attirer de nouvelles enseignes, de créer de nouvelles animations et de lui redonner toute sa place dans notre département. Beauvais doit poursuivre son développement, accroitre son rayonnement pour créer du développement économique qui profitera à l’ensemble du territoire.

En visite dans l’agglomération, à Nivillers, avec Catherine Savalle.

Même si vous êtes maire de la ville préfecture, on connait votre ardeur à défendre les communes rurales. Que répliquez-vous aux technocrates parisiens qui raillent nos 36 000 petites communes et qui voudraient les rayer de la carte administrative ?

La commune est l’échelon de base, le maillon essentiel qui structure nos territoires. C’est là que se fait la vie quotidienne de nos habitants et c’est un échelon auquel je tiens beaucoup. Le Maire est d’ailleurs l’élu préféré des Français, c’est celui vers lequel ils se tournent pour régler leurs problèmes de logement, d’emploi ou encore d’école pour leurs enfants. Dans un contexte de crise économique, de défiance vis-à-vis du politique, mais aussi dans une société de plus en plus mondialisée, il est essentiel de conserver ces repères de proximité. Nos élus locaux accomplissent un travail considérable dans un contexte de plus en plus difficile sur le plan social et budgétaire. Ceux qui veulent supprimer nos communes ne connaissent pas cette réalité du terrain. Je les invite à venir passer, ne serait-ce qu’une semaine, dans une mairie de nos villages pour voir à quel point les maires sont indispensables au bon fonctionnement de notre pays et au maintien d’une harmonie territoriale.

La réforme territoriale n'a-t-elle pas été prise dans le mauvais sens ?

Absolument ! Je n’ai de cesse de dire que l’on a posé le toit avant de bâtir les fondations, évidement ça ne tient pas !

Avant de charcuter la carte de France et de fusionner les régions, il aurait fallu définir les compétences de chaque collectivité, dire «qui fait quoi», comment et avec quel moyen financier. Au lieu de cela, nous avons assisté à un pathétique «jeu de bonneteau territorial» qui va éloigner encore un peu plus les Français du politique.

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OISE LIBÉRÉE DIMANCHE N°100

Inauguration du Jardin du souvenir avec Monseigneur Jacques Benoit-Gounin, évêque de Beauvais.

Avec ses amis de Beauvais Pour Tous.

Sachant que vous avez siégé une dizaine d'années au Conseil Régional et que vous êtes très attachée à la Picardie, quelle est votre position concernant le projet de réforme territoriale ? Etes-vous favorable au mariage avec le Nord-Pas-de-Calais ?

Honneur des anciens combattants en compagnie du Préfet.

Les enfants et les écoles, une priorité pour Caroline Cayeux.

Quelle que soit la couleur politique du gouvernement, j’ai été la première à défendre l’unité de notre région, la Picardie. Notre histoire, nos bassins de vie, nos partenariats économiques, culturels ou encore sportifs se sont construits à l’échelle de notre région. Ensuite, si on nous avait laissé le choix, j’aurais plus naturellement penché pour un rapprochement avec la Haute et la Basse-Normandie. Il y avait selon moi une logique territoriale et économique : une façade maritime avec la Somme, la nationale 31, la route du blé de Rouen à Reims, mais aussi les bassins de vie, l’ouest de l’Oise est d’ailleurs appelée l’Oise normande.

Il y a là des partenariats économiques à renforcer et des liens humains et sociaux qui existent déjà. Sur ce dossier, ce que je déplore surtout, c’est la méthode. Aucune concertation avec les populations et les élus locaux, et une carte de France construite aux grès des mouvements d’humeur des ténors du Parti socialiste. Un jour nous fusionnions avec la Champagne-Ardenne, un autre avec la Normandie, puis on nous annonçait l’éclatement pur et simple de la Picardie, pour finalement fusionner avec le Nord-Pas-de-Calais ! Tout cela n’est pas à la hauteur des enjeux pour la France.

Être toujours à l’écoute…

Le gouvernement prévoyait initialement de supprimer les départements. Il a finalement fait machine arrière. Qu'en pensez-vous ?

Le département rempli une mission essentielle pour les départements ruraux qui n’ont pas de grande métropole sur leur territoire, comme c’est le cas pour l’Oise. Il s’agit de l’échelon pertinent pour porter les politiques sociales, les actions d’aménagement du territoire mais aussi les transports collectifs. Nos communautés de communes n’ont pas les moyens humains, financiers, ni même l’ingénierie, pour se substituer au département sur ces dossiers.

En revanche, dans certains départements qui comptent une grande métropole, je considère qu’il faut fusionner la métropole avec le département de façon à mutualiser les moyens, supprimer les doublons et renforcer l’efficacité de l’action publique. Je regrette par ailleurs que le gouvernement socialiste ait supprimé une réforme forte que nous avions mise en place : le conseiller territorial. Il permettait de réduire le nombre d’élus, de faire des économies, tout en Projet1.qxp_Mise conservant la proximité les citoyens. en page 1 avec 19/09/2014 09:45 Page1

Beauvais, comme toutes les communes de France, est touchée par la baisse des aides de l'État. Les Beauvaisiens vont-ils souffrir de cette réduction de vos recettes ?

On sait que tout ce qui touche à la famille vous tient à cœur. Etes-vous favorable à la fin de l'universalité des allocations familiales et à leur modulation décidées par le gouvernement.

À Beauvais, nous devons faire face à une baisse des dotations de l'Etat de l'ordre de 2 millions d'euros chaque année.

Ces baisses se cumulant d'une année sur l'autre, ce ne sont pas moins de 12 millions d'euros qui vont nous être retirés d'ici 2017 ! A cela s'ajoutent les charges nouvelles (réformes des rythmes scolaires notamment), qui représentent à elles seules près de 1 million d'euro par an ! Cette politique est dangereuse pour nos collectivités, notre pacte social, mais également pour l'emploi et le développement économique. Les collectivités locales représentent en effet 70% de l'investissement public en France, l'austérité qui nous est imposée par le gouvernement menace ainsi aujourd'hui 8 000 entreprises pour 60 000 emplois en danger, si l’on ne considère que le secteur des Travaux publics ! Il est grand temps de cesser ces coupes budgétaires aveugles. Bien que nous soyons déjà engagés dans une démarche d'économie et de gestion rigoureuse de l'argent public depuis 2001 à Beauvais, le désengagement de l’État nous oblige désormais à baisser de 20% nos investissements, de 5% nos frais de fonctionnement et à prendre des mesures historiques.

Avec le changement de majorité au Sénat et le renouvèlement de son exécutif j’ai eu l’honneur d’être nommée Vice-présidente de la Commission des Affaires sociales et rapporteur à la famille sur le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale pour 2015 (PLFSS). C’est une mission qui me permet de défendre les familles et de proposer une autre politique que celle menée par le gouvernement. En Commission, j’ai ainsi obtenu le retrait de l’article du PLFSS qui prévoyait la modulation des allocations familiales en fonction des revenus. Je serai très vigilante à ce que cette disposition ne revienne pas lors des prochains débats. Il s’agit d’une mesure injuste, qui stigmatise une nouvelle fois les familles et qui menace un principe fondamental de notre politique familiale : l’égalité de chaque enfant accueilli par la République.

Pour la première de l’histoire de notre ville, nous allons voter un budget général en baisse de 3%. C’est historique et symptomatique de la situation dans laquelle le gouvernement nous place. Suppression de certains événements, baisse de subventions aux associations et clubs sportifs, baisse des indemnités des élus (maire de Beauvais : -36% ; Elus : -6%), baisse des dépenses personnelles, report et modification du projet de nouveau Théâtre qui représentait 200 emplois créés ou maintenus pour notre territoire !

Toutes ces mesures nous sommes contraints de les prendre en raison de ce désengagement sans précédent de l'Etat de nos collectivités fragilisant ainsi durement nos équilibres budgétaires, mais aussi sociaux et économiques. Encore une fois, il s’agit d’une question de méthode et mieux échelonner ces baisses de dotations, car nous sommes tous conscients qu’il faut faire des efforts dans un contexte économique très dur. Malgré ces baisses de dotations de l’Etat, je refuse d’augmenter les taux communaux des impôts locaux à Beauvais. C’est un engagement prioritaire de ma campagne et je tiens à le tenir. De même, j’ai à cœur de maintenir un bon niveau de services publics municipaux pour nos administrés.

Qu'est-ce qui vous plait le plus dans votre mandat de maire ?

Le terrain, le contact direct avec les habitants, partager les moments de la vie et participer aux événements, grands et petits, qui font vivre et avancer notre cité. C’est également le plaisir de voir aboutir un projet que l’on a porté, parfois à bout de bras, et qui va permettre à sa commune de poursuivre son développement. Ce n’est qu’avec passion que l’on peut mener à bien son mandat de Maire. Il faut aimer sa ville, ses habitants, et ne pas compter son temps pour eux.

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Un député toujours actif À L’ASSEMBLÉE NATIONALE

31 milliards d’euros Ce sont les hausses d’impôts entre mi-2012 et mi-2014, d’où un rasle-bol fiscal !

Pour tenter d’apaiser la colère des contribuables, le Gouvernement supprime la première tranche d’impôt sur le revenu pour 2015. Cette mesure symbolique cache la forêt de nouvelles hausses de prélèvements pour l’ensemble des ménages en 2015. En plus de faire peser l’impôt sur le revenu sur moins de la moitié des foyers, elle ne dispensera pas ceux qui en sortent de payer, eux aussi, plus cher le gazole et l’électricité, plus d’impôts locaux, plus de redevance télé, plus de cotisations retraite… Evidemment, Olivier Dassault a voté contre toutes ces mesures qui plombent votre pouvoir d’achat et asphyxient l’économie française.

LES SOCIALISTES

N ’A I M E N T V R A I M E N T PA S

L E S FA M I L L E S

Après la baisse du plafond familial deux années en 2013 et 2014, ce qui a provoqué de considérables hausses d’impôt pour l’immense majorité des Français, le Gouvernement a décidé de s’attaquer, à nouveau, aux familles en modulant les allocations familiales. C’en est donc fini de l’université des allocations familiales. Soit disant par mesure de «justice fiscale». Désormais, les familles aisées et les classes moyennes supérieures se verront privées de tout ou partie des allocations familiales qu’elles percevaient jusqu’à présent. Mais ce que le malhonnête monsieur Valls oublie volontairement de dire, c’est que ces familles «favorisées» cotisent déjà plus que les autres. Pour elles, c’est donc la double peine : elles paient plus et reçoivent moins, ou même rien. Quant aux couples très riches sans enfants, ils ne sont évidemment pas concernés... Où est donc la «justice sociale» évoquée par le premier Ministre ?

Ce choix désastreux aura pour conséquence de nuire à l’unique élément que nos voisins européens nous envient : notre fort taux de natalité. Les économies annoncées sur le dos des familles s’élèveront à 300 millions d’euros, alors que l’Aide Médicale d’Etat (c’est à dire les soins aux étrangers en situation irrégulière) coûte chaque année presque 3 fois plus ! Comment comprendre ce choix lorsque l’on sait que la fraude aux cotisations sociales fait perdre plus de 20 milliards d’euros chaque année sans qu’aucune mesure efficace ne soit prise ? Une fois encore, l’État se trompe de cible.

J’AI VOTÉ CONTRE LE PROJET DE LOI DE FINANCEMENT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE POUR 2015

Le Gouvernement laisse filer les déficits. N’ayant pas le courage de réaliser les réformes qui s’imposent, ce sont les familles qui paieront.

J’AI VOTÉ CONTRE LE PROJET DE LOI DE BUDGET DE L’ÉTAT POUR 2015 Les baisses d’impôts annoncées par le Gouvernement ne sont qu’un leurre. Ce que le Gouvernement donne d’une main, Bercy le reprend de l’autre par de nombreuses mesures qui viennent contrebalancer les bonnes paroles annoncées.

J’AI VOTÉ POUR LE PROJET DE LOI RENFORÇANT LES DISPOSITIONS RELATIVES À LA LUTTE CONTRE LE TERRORISME

Il adapte l’arsenal juridique afin de répondre aux enjeux auxquels la France est aujourd’hui confrontrée : les départs importants de jeunes gens aux profils très divers en Syrie et leur potentiel retour sur le sol français…

J’AI VOTÉ POUR LA PROPOSITION DE LOI UMP RELATIVE À LA SIMPLIFICATION ET AU DÉVELOPPEMENT DU TRAVAIL, DE LA FORMATION ET DE L’EMPLOI Un demi-million de chômeurs supplémentaires sont venus frapper à la porte de Pôle emploi ces deux dernières années ! Donner plus de flexibilité aux entreprises, soutenir l’emploi des jeunes, simplifier le code du travail auraient contribué à retrouver une dynamique en faveur de la croissance et donc de l’emploi. Dommage que la majorité ait rejeté ce texte !

Le 29 octobre dernier, Olivier a rencontré le président de la SNCF et plaidé pour une amélioration des conditions d'exploitation de la ligne TER Paris-Beauvais.

J’AI VOTÉ CONTRE LE PROJET DE LOI D’AVENIR POUR L’AGRICULTURE Un texte qui porte vraiment mal son nom… !

Et une taxe de plus pour les auto-entrepreneurs!

Pour la première année, les auto-entrepreneurs devront s’acquitter de la cotisation foncière des entreprises (C.F.E.). Un impôt injuste pour plus d’un million d’auto-entrepreneurs qui, pour la plupart, abandonneront l’exercice d’une petite activité à cause de la multiplication des contraintes. Par l’intermédiaire du Journal Officiel, j’ai demandé au Gouvernement de revoir le mode de calcul et même de supprimer cette imposition pour ceux qui exercent cette activité à domicile. La CFE est une double peine puisqu’elle s’ajoute à la taxe d’habitation/foncière.

Apprentissage : Et si on supprimait les charges ?

Lors du colloque du 19 juin dernier, l’association «Génération Entreprise – Entrepreneurs Associés» (GEEA) présidé par Olivier Dassault et qui compte 135 parlementaires, s’est interrogée sur les solutions à adopter pour favoriser l’insertion des jeunes dans l’entreprise. Les conclusions étaient unanimes : loin d’une fatalité, il faut aussi miser sur l’intelligence de la main pour garantir un emploi durable à l’issue de la formation des jeunes les moins diplômés. Les Allemands réussissent avec succès à insérer les moins de 25 ans dans les entreprises. La France est capable d’en faire tout autant !

Aussi Olivier Dassault a-t-il rédigé une proposition de loi ayant pour objectif de supprimer toutes les charges pendant la durée des contrats d’apprentissage conclus en 2015. Si cette expérience est efficace, elle pourrait être pérennisée.

Encore faudrait-il que le gouvernement la soutienne...

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Rendez-vous au musée de Vendeuil-Caply !

Le trésor de Vendeuil-Caply

CULTURE

L’Oise terre d’histoire

Un chameau

Femme ou déesse ?

Dassault – Zemmour, le courage français Ils se connaissent depuis longtemps et s’apprécient ; le député Dassault et l’éditorialiste vedette de RTL Éric Zemmour ont eu l’occasion d’évoquer ensemble voici quelques jours leur passion commune : la France. Ils ont disserté sur les difficultés que traverse notre pays et les conditions de son sursaut et de son redressement.

L’Oise est une terre d’histoire. Depuis longtemps, très longtemps, dès l’antiquité, de vastes et belles cités y prospéraient. Ainsi à Vendeuil-Caply, aux portes de Breteuil où le superbe musée archéologique de l’Oise a ouvert ses portes voici quelques années. Chaque Été, des fouilles sont organisées, permettant la mise à jour d’objets et de vestiges en excellent état. En 2013, un véritable trésor y a été découvert : près de 80 figurines en terre cuite qui donneront lieu à une exposition en 2015.

Olivier a aussi félicité son ami journaliste pour son remarquable ouvrage, «le suicide français», le best-seller politique de cette fin d’année.

Divinités, animaux, soldats… ces objets miniatures témoignent, des talents artistiques de nos ancêtres gallo-romains.

Si vous êtes passionnés d’histoire, d’art et d’archéologie, l’équipe du musée archéologique vous propose une démarche originale : adopter une figurine !

Oie ou canard ?

Nos ancêtres étaient des artistes.

Concrétement, vous pouvez faire un don (déductible de vos impôts, pour 100 euros donnés au musée, vous bénéficiez de 66 euros de déduction fiscale) qui financera la restauration de ces figurines.

En remerciement de votre don, votre nom figurera sur le cartel de la figurine restaurée grâce à votre mécénat. Émerveillé par les joyaux de cette collection lors de sa récente visite, Olivier Dassault a décidé d’adopter 10 figurines.

Olivier Dassault et Éric Zemmour

En compagnie de Nicole Cordier, vice-président de la CCVBN en charge de la culture.

De belles voilures...

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AUCHY-LA CHE

MONTREUIL-SUR-BRÊ

Courageux et dévoués, comme le veut leur devise, tels sont nos pompiers, ces vrais héros du quotidien, qui répondent toujours présents en cas de coup dur. Et Olivier Dassault ne manque jamais une occasion de les mettre à l’honneur, comme ici à Montreuil-sur-Brêche le 14–juillet dernier.

On dit que la valeur n'attend pas le nombre des années ; la citoyenneté aussi. Quelques communes ont ainsi mis en place des conseils municipaux "jeunes", comme à Auchyla-Montagne, grâce au maire, Alain Rousselle. Sensible à cet engagement citoyen précoce, Olivier Dassault est venu féliciter les "apprentis conseillers".

BEAUVA

IS

HARDIVILLERS

À Hardivillers, on joue à la balle au poing depuis longtemps. Un sport traditionnel qui se joue en équipe sur une grande place, au coeur du village. Le terrain ayant été récemment refait, cela valait bien une belle inauguration avec le député, le conseiller général Alain Vasselle, et tous les membres du club la "Hardie".

Si Olivier Dassault s’est engagé en politique, c’est d’abord pour venir en aide à eux qui en ont besoin, que la vie n’a pas favorisés. C’est notamment le cas des personnes en situation de handicap. Soutenant toutes les associations caritatives, Olivier leur rend régulièrement visite, comme l’A.P.F. qui tenait un stand à Beauvais le samedi 18 octobre dernier, avec leur responsable pour l’Oise, le souriant Oswaldo Jacques

Rien de tel que quelques huîtres et un bon verre de blanc pour s’évader et se sentir au bord de la grande bleue !

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LA CHAUSSÉE-DU-BOIS-D’ÉC

U

ND

CRÈVECŒUR-LE-GRA

C’est avec beaucoup d’émotion qu’Olivier Dassault a dévoilé, le 18 octobre dernier, la plaque baptisant le pôle des sports de Crèvecoeur «complexe sportif Marcel et Olivier Dassault». Avec bien sûr l’immense fierté d’être associé à son illustre grand-père dont il suit passionnément les traces. L’ami Olivier a aussi retrouvé avec plaisir à cette occasion les «footeux» de Crèvecœur et leur président, Pascal Barbier.

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Beauvais 10

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Dans l'école de la République, il ne doit pas y avoir d'un côté les élèves des villes avec des écoles neuves et bien équipées, et de l'autre les "élèves des champs", avec des écoles vieillottes. Aussi, à la Chaussée du Bois d'Ecu, l'équipe municipale dirigée par Bruno Gruel a décidé de rénover et d'agrandir son école maternelle, désormais baptisée "la Clé des Champs".

UN DÉ T O U J OP U T É

URS À VOS CÔTÉ S

A-MONTAGNE Dans la longue liste des communes à avoir bénéficié de l'aide du député Dassault pour acheter un tracteur destiné à l'entretien de la commune, on peut désormais ajouter Blancfossé et Auchy-la-Montagne où les conseils municipaux étaient très fiers de présenter leur bel engin.

ND

CRÈVECŒUR-LE-GRA

BLANCF

OSSÉ

Mais aussi Haudivillers où le nouveau maire, Sylvain Frenoy, est particulièrement satisfait de son matériel.

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HAUDIVILL

À Crèvecœur-le-Grand, on est fier d'avoir accueilli, voici 5 siècles, le roi François 1er. Et on s'en souvient chaque année VOS ROUTES ET VOS PROJETS PRENNENT VIE en septembre au cours de superbes fêtes historiques auxquelles participent de très nombreux figurants, sans oublier les techniciens et autres couturières.

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Certains le surnomment le "député des brocantes". C'est vrai qu'Olivier Dassault parcourt très régulièrement nos communes les jours de brocantes. C'est l'occasion pour lui de rencontrer les habitants et les élus, d'effectuer quelques achats, de faire avancer aussi certains dossiers municipaux. Ce fut notamment le cas ces dernières semaines à Royaucourt et à Cuignières, ou encore à Savignies, le 14-juillet, où le soleil et la bonne humeur régnaient.

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SPÉCIAL

Avant-hier, hier, aujourd’hui...

Un ticket de rétro, ces «unes» de l’Oise libérée dimanche et ces photos ? Plutôt de beaux souvenirs, ceux d’un journal qui longtemps a été celui de nos circonscriptions, de notre département et le symbole même de la présence de l’homme exceptionnel que fut notre député, Marcel Dassault.

Des «une» émouvantes, car elles rappellent son combat quotien pour apporter la joie et le bien-être à toute population, pour aider et soulager, pour mobiliser les énergies au service du pays. Des pages qui sont autant de témoignages. Avec plaisir et émotion, Olivier s’est revu parmi les majorettes.

Des photos tendres, qui racontent si bien la simplicité de cet homme, entouré de sa famille et de ses amis, cet homme que tous aimaient et qui montrait si bien que l’on peut être à la fois grand et proche.

Nombreux dans notre première circonscription, sont ceux qui peuvent dire «Je l’ai connu».

Quoi de plus naturel que de connaître son député ? Mais l’extraordinaire est que ces mots, on ne les prononce pas banalement, mais avec fierté. Souvenirs et souvenirs. Tristesse ? Non ! Marcel Dassault avait la vocation du bonheur, pour lui et pour les autres et il ne l’aurait pas acceptée. Et s’il aimait bien, nous a confié Olivier, comme tout le monde regarder les anciennes photos, il aurait tourné la page en disant : «Pensons à l’avenir».

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HISTOIRE

Nos poilus furent des héros

1914. Voici un siècle, la foudre s’abattait sur notre Vieux Continent. Des deux côtés du Rhin, à Paris et Berlin, on croyait que le conflit serait court. Presque joyeux. Grave erreur. Cette guerre d’un genre nouveau, mondiale et moderne, technologique et totale, a profondément bouleversé et traumatisé la planète. Et surtout l’Europe, qui a alors vu s’effondrer sa toute puissance économique, politique et militaire. Certes, la France a aussi retrouvé la «ligne bleue des Vosges», ce retour à la Mère Patrie de l’Alsace et de la Lorraine attendu par toute une Nation depuis 1870. Mais à quel prix !

démontra son efficacité, le cataclysme a sacrifié près de 10 millions de martyrs dans ses no man’s land surréalistes, entre tranchées boueuses et cratères lunaires. Les canons, chars, avions, gaz lance-flammes, sous-marins, grenades... mais aussi les baïonnettes, couteaux, dagues, pelles... et la maladie, la folie, l’épuisement... ont ravagé les troupes.

❝La «grande guerre» ne fut malheureusement pas la «Der des ders»❞

Des hommes qui étaient partis joyeux et confiants lorsqu’avait sonné le tocsin de la mobilisation au coeur de l’Eté 1914. Des hommes qui avaient d’abord reculé mais qui surent ensuite tenir, résister et repousser l’adversaire. Des hommes qui n’avaient pas imaginé l’enfer qu’ils allaient vivre pendant plus de quatre longues années. Véritables remparts humains faisant corps avec leurs tranchées, ils supportèrent des déluges de feu, des orages de gaz, le fracas des canonnades, les assauts sanglants de la ligne ennemie. Nos grands-pères et arrières-grands-pères, véritables héros, ont gardé de tout cela les traces indélébiles.

«Nous savons maintenant que les civilisations sont mortelles» écrivit ainsi Paul Valéry. Telle une hydre maléfique, 14-18 assassina la Belle Epoque avant d’enfanter les totalitarismes soviétique, mussolinien et hitlérien. Atroce laboratoire où l’armement expérimental le plus redoutable

Sans oublier les blessés, les mutilés, les «gueules cassées».

Sans oublier les veuves, les orphelins. Il n’est ainsi pas une famille française qui n’ait été touchée, meurtrie. Pas une famille dont le nom soit gravé dans la pierre, le granit ou le marbre d’un des monuments aux morts de nos villages.

Avec Jean Basuyau, président des «Diables bleus» de l’Oise

Le 11-novembre dernier, Olivier Dassault a remis aux Anciens Combattants de Tillé un bel étendard tricolore.

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Jamais notre pays n’avait connu une telle hécatombe. C’est pour cela qu’on l’a appelée «la Grande Guerre». Certains espéraient aussi qu’elle serait la «Der des Ders» Triste illusion. Car vingt ans plus tard, le monstre a ressurgi de sa tanière. Encore plus féroce.

Il est difficile de résumer en quelques lignes le premier conflit mondial. On en retient évidemment certains symboles : les Poilus, Verdun, Clémenceau, les taxis de la Marne... Mais si tant d’évènements se sont enchaînés et succédés dès le 28 juin 1914 et l’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand, il y eut en France, à l’aube du conflit, un moment rare, un sentiment puissant qu’on oublie parfois aujourd’hui : l’Union Sacrée. L’expression est de Raymond Poincaré, alors Président de la République. Elle désigne cette solidarité sans faille qui porta notre pays, sachant taire les divisions et les rancoeurs de la IIIeme République pour faire face, alors que la Patrie était en danger. Il est ainsi des moments où un peuple doit savoir se rassembler malgré ses différences. Sachons nous en souvenir !

À l’assaut ! Sortir de la tranchée signifait

souvent aller à la mort.

❝Telle une hydre maléfique, 14-18 assassina la Belle Époque et saborda à la domination de l'Europe sur le monde❞ N’oublions donc jamais les ténèbres de 14-18 et les traces de tous ceux qui s’y sont perdus. Commémorons, méditons. La détresse peut parfois conduire à la sagesse. Que nos poilus ne soient pas morts pour rien, tel est notre devoir de Mémoire.

se. conde jeunes . soin d’une se orations de l’armistice be t ai av ts or ém m m x m au co t s en à l’ocassion de é, le monum À Rochy-Condputé est venu l’inaugurer dé Le ose fait !

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