Union des maires de l'Oise Magazine n°1

Page 1

umo

N°1 • 2015

Union des Maires de l’Oise

magazine

Assemblée générale de l’UMO

Photo : Philippe LORANGER

Le Maire doit

rester dans

le débat !

1


2


SOMMAIRE 05 É DITO 06 F ORMATION Estrées-Saint-Denis Maîtrise des outils de l’analyse financière et fiscale 07 F ORMATION Milly-sur-Thérain Des élus très intéressés par la fiscalité directe locale… 08 V IE DE NOS COMMUNES Montagny-Sainte-Félicité Avec Jean-Paul Douet

LES ASSISES DU TERRITOIRES P.15

10 V IE DE NOS COMMUNES La Chapelle-aux-Pots Avec Nadège Lefèbvre 15 L ES ASSISES DES TERRITOIRES Catenoy 18 INTERVIEW François Baroin 21 F ORMATION Saint-Martin-le-Nœud Les conséquences pratiques de la loi ALUR 22 F ORMATION Sacy-le-Grand Les élus face à leur engagements et leurs responsabilités 23 C ONSEIL D’ADMINISTRATION Clermont 25 V IE DE NOS COMMUNES Saint-Paul Avec Gérard Hédin

ÉVÈNEMENT À CHANTILLY

ART ET ÉLÉGANCE ET PRIX DE DIANE P.41

28 I NTERVIEW Édouard Courtial 31 V IE DE NOS COMMUNES Gerberoy Avec Michel Chavonnet 35 FORMATION Catenoy La carte d’achat et des titres payables par internet 36 M ANIFESTATION DE L’UMO La colère des maires face à la baisse des dotations 38 A SSEMBLÉE GÉNÉRALE DES MAIRES 41 É VÈNEMENT À CHANTILLY Prix de Diane et de l’Art à l’élégance 44 U MO INFORMATIONS

umo Union des Maires de l’Oise

magazine

L’INTERVIEW

édouard courtial P.28

François Baroin P.18

UMO MAGAZINE • N°1 - 2015 • www.umo.asso.fr Directeur de la publication : Alain Vasselle • Rédacteur en chef : Philippe Loranger Régie publicitaire : P.M.S. • Reportages et photos : Philippe Loranger – Agence Publi Presse, Franck Charbonnier, Gaël Martins, Philippe Lobgeois • Ont collaboré à ce numéro : Thomas Bordonali, Lucie Deheyer et Bénédicte Uguen • Maquette  : France PAO www.francepao.com – Jean-Marie Siraut

3


4


édito Madame le Maire, Monsieur le Maire, Madame la Présidente, Monsieur le Président, Mes chers collègues, L’Assemblée générale des maires de l’Oise constitue chaque année un moment privilégié pour nous retrouver, dans une ambiance de travail détendue, autour de nos partenaires qui nous accompagnent toute l’année dans nos projets, afin de débattre de l’actualité et évoquer les sujets importants pour nos communes et nos intercommunalités. Cette année encore, les sujets ne manquent pas. Nous avons pu être confrontés d’ores et déjà à de nombreuses questions, parmi lesquelles il est possible de penser à comment rendre accessible nos collectivités en pleine baisse des concours financiers de l’État, quelles seront les conséquences du Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) sur les documents d’urbanisme ou

bien encore comment allons-nous continuer à équiper nos territoires sans en avoir les moyens financiers ? Vous êtes nombreux à appeler l’Union des Maires de l’Oise pour obtenir des informations, un conseil ou bien un accompagnement personnalisé dans vos démarches. Ainsi, en cette année 2015, les activités de conseil et de formation ont augmenté de nouveau grâce à votre confiance renouvelée. Fier de l’évolution de l’association et du travail accompli ensemble, nous avons décidé d’innover et de réaliser un magazine retraçant quelques-unes des actions menées tout au long de l’année. Vous trouverez ainsi dans ce numéro spécial assemblée générale 2015 des illustrations des nouvelles formations que nous avons pu mettre en place cette année comme l’aide à l’élaboration d’un document d’analyse financière ou bien encore la fiscalité directe locale qui ont rencontré un réel succès.

Par ailleurs, vous pourrez retrouver aussi les agents en déplacements, au plus près des demandes des élus locaux, notamment dans l’accompagnement à la conception de leurs documents budgétaires ou bien encore en termes d’aide à la rédaction de projets de marchés publics. Enfin, plusieurs élus locaux ont joué le jeu et ont accepté de donner leurs avis sur le travail accompli par l’association. Vous pourrez ainsi prendre lecture de leurs témoignages et de leurs expériences partagées. Je tiens à souligner que cette association ne pourrait pas évoluer sans votre concours et votre aide au jour le jour. Votre implication nous permet d’avancer toujours un peu plus dans l’amélioration de nos missions. Merci à vous et bonne lecture ! Alain VASSELLE Président de l’UMO

5


Thomas Bordonali entouré des élus qui ont suivi la formation.

Estrées-saint-denis

formation

Maîtrise des outils de l’analyse financière et fiscale L‘Union des maires de l’Oise, seul organisme de formation agrée par le Ministère de l’Intérieur pour la formation des élus, a souhaité innover cette année en proposant un véritable cycle de formations consacré aux finances locales. En effet, suite aux demandes formulées auprès des services de l’UMO, il est apparu nécessaire de permettre aux élus de suivre, en complément des missions d’expertise financière, réalisées sur demande, une véritable formation en la matière. Fort de son succès sur la formation « aide à l’élaboration d’un budget communal » ayant réuni

6

En pleine formation !

près de 60 personnes sur quatre séances, l’UMO a organisé deux sessions spécifiques sur la thématique « aide à l’élaboration d’un document d’analyse financière ». Ainsi, une dizaine d’élus a notamment participé à la formation du 26 et 27 février à Estrées-SaintDenis animée par Thomas Bordonali, directeur de l’UMO. Au programme de cette formation : maîtriser les outils de l’analyse financière et fiscale afin d’apprécier les marges de manœuvre possibles. Cette formation fut également utile pour permettre

aux élus présents d’anticiper la baisse des dotations de l’État dans le temps et l’impact sur leurs budgets. L‘ensemble de cette formation fut jalonnée d’exemples concrets. Ainsi, chaque commune participante a pu travailler sur son propre budget. Au regard des retours des évaluations de stage très positives sur cette formation, ce cycle sera reconduit prochainement.

Une importante documentation a été mise à disposition des élus.


De nombreux élus pour cette formation sur la fiscalité directe locale.

Milly-sur-Thérain

Des élus attentifs aux propos d’Hervé Pigeon.

formation

Des élus très intéressés par la fiscalité directe locale… La Direction départementale des Finances publiques et l’Union des maires de l’Oise ont souhaité s’associer afin de proposer aux élus, des formations en matière de fiscalité directe locale. Dans ce cadre, un stage de deux jours a été organisé les 17 et 18 mars par l’UMO à la mairie de Milly-sur-Thérain. Ce stage a regroupé 16 participants : trois maires, neuf adjoints, deux conseillers municipaux, un directeur général des services et un secrétaire de mairie. Parmi cette assemblée on reconnaissait, Alain Martin d’Angy, Bertrand Guillelmet d’Avilly-Saint-Léonard, Didier Delrue de Coye-la-Forêt, Joëlle Douvry de Cuise-la-Motte, Éric Dubrez

de Delincourt, Philippe Falkenau de Fleurines, Stéphane Krakowski de Villers-sous-Saint-Leu... Le stage était animé par Hervé Pigeon, Chef du service fiscalité directe locale à la Direction départementale des Finances publiques. L‘objectif était de sensibiliser les élus à la matière fiscale. Durant ces deux jours, de nombreux points ont été abordés : explication de la valeur locative cadastrale, définition des impôts ménages et économiques, étude de l’État 1259 et des règles de lien en matière de taux, liste et explication des états et des informations fiscales à destination des collectivités, étude des marges de manœuvre en matière de fiscalité directe locale...

Que pensez-vous des formations de l’UMO ? Bien que je sois nouvellement élu, je n’en suis pas à ma première formation avec l’UMO. En effet, j’ai eu l’occasion de suivre différents cycles de formation auprès de cette instance durant ma vie professionnelle en tant que DGS et ce jusqu’en 2013. Pour tout un chacun, les domaines et les informations que nous sommes amenés à traiter dans nos collectivités, sont pour le moins complexes et parfois rébarbatifs. C’est en ce sens que les intervenants choisis parmi les spécialistes et les praticiens les plus aguerris, nous aident à les démystifier, à mieux les comprendre à travers des exemples concrets. Leurs conseils et parfois leurs mises en garde sur des sujets sensibles nous rappellent à nos responsabilités et peuvent nous éviter bien des écueils.

Les stagiaires se sont montrés particulièrement intéressés. Ils ont participé activement au stage et ont permis par leur retour de faire « vivre » la matière fiscale. Les participants se sont montrés réceptifs aux explications et ont cherché à appliquer les informations reçues à leur propre situation. Les bonnes conditions matérielles et la qualité de l’organisation de l’UMO ont contribué à la bonne tenue de ces deux jours. Hervé Pigeon tient à remercier les stagiaires pour leur présence et les membres de l’UMO pour leur gestion de ce stage.

Bien qu’il y règne une atmosphère studieuse, les formations se déroulent le plus souvent dans une ambiance chaleureuse et cordiale où chaque participant peut exposer son problème et trouver la réponse ou le conseil nécessaire pour le résoudre. Les formations de l’UMO sont également l’occasion pour les élus de se rencontrer, de se connaître et d’échanger sur des sujets communs. Sur un plan plus général, se former, quel que soit son niveau d’assimilation et de compréhension de l’environnement qui nous entoure, est un enrichissement personnel que l’on partage ensuite avec ses collègues élus pour la bonne marche de sa collectivité. Stéphane KRAKOWSKI Adjoint au maire de Villers-sous-Saint-Leu

7


MONTAGNY-SAINTE-FÉLICITÉ

Jean-Paul Douet, maire de la commue depuis 1989.

« Le Maire disparaîtra si il n’est pas vigilant ! » Jean-Paul Douet

Maire de Montagny-Sainte-Félicité

8

La cour de l’école du groupe scolaire rénovée avec les dessins des enfants.


Photos : Philippe LORANGER L‘église Sainte-Félicité et son clocher avec sa flèche datant du XVIe siècle.

Montagny-Sainte-Félicité est une commune au charme incontournable avec ces maisons typiques du Valois et son clocher. Élu conseiller municipal en 1977, puis maire en 1989, Jean-Paul Douet gère au quotidien la vie de sa commune avec objectivité et passion tout en essayant de sauvegarder la qualité de vie de ce petit coin tranquille de l’Oise...

Présentez-nous votre commune « Montagny-Sainte-Félicité compte à ce jour 421 habitants. La population a à sa disposition de nombreux services mais aussi une bibliothèque avec 6 000 ouvrages, un tissu associatif très dynamique avec une équipe de football, une compagnie d’arcs, une association d’éducation populaire, un club de personnes âgées et le comité des fêtes qui organise chaque année un important programme de manifestations dont la fête du village au 14-juillet , des fêtes à thème et la ronde de Noël. Un repas est organisé pour nos anciens avec une distribution de colis en fin d’année. Il est difficile de parler de la commune sans parler de son église Sainte Félicité construite dans les premières années du XVIe siècle. Elle est une véritable curiosité avec son clocher et sa flèche qui est le plus haut de l’Oise. À l’intérieur, il ne faut surtout pas oublier le retable qui serait l’un des plus beaux d’Europe. L’œuvre a été réalisée à la fin du XVIe siècle. Le retable raconte les derniers épisodes de la vie de la sainte et de sept fils. »

Quels sont vos projets réalisés dans la commune ? « Nous avons apporté des modifications depuis quelques années avec la mise en place de l’assainissement collectif en 1995 et l‘enfouissement de tous les réseaux. Nous avons modifié les conditions de scolarisation des enfants avec la création d’un groupe en 2001. Ce groupe accueille aujourd’hui les classes avec 80 enfants et la restauration. Nous avons mis en place un conseil municipal pour les jeunes qui nous apportent des idées de projets et leur vision des choses. »

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ? « Notre principale difficulté ce sont les finances, compte tenu des revenus de la commune. Nos actions sont limitées. Nos principaux revenus viennent des pylônes à haute tension et des antennes téléphoniques. Mais malgré cela, Montagny-SainteFélicité est un village où il fait bon vivre, où l’on a une excellente qualité de vie à seulement 30 minutes de Paris ! »

Comment envisagez-vous le statut de maire dans quelques années ? « C’est vrai aujourd’hui, nous sommes dans une tendance où l’on dit que le maire va disparaître dans certaines communes. Le Maire disparaîtra s’il n’est pas vigilant. Il disparaîtra selon son comportement. Si les maires se contentent de mutualiser sans jouer leur rôle, les mairies disparaîtront. Cela serait dommage car cette organisation à la française, c’est une force ! »

Que pensez-vous du rôle de l’UMO ? « L’UMO a toute son utilité. Pour les maires et tous les services c’est un véritable et incontournable partenaire avec un accès à un bon nombre d’informations. C’est vraiment utile ! »

9


Photo s : Philippe LORANGER

La Chapelle-aux-Pots

Nadège Lefèbvre souhaite que le maire retrouve sa place au sein des débats.

« On doit plus associer le maire dans l’évolution des territoires ! » Nadège Lefèbvre

Maire de la Chapelle-aux-pots, Vice-Présidente du Conseil départemental

10


La Chapelle-aux-Pots une belle commune avec sa mairie très fleurie.

Élue Conseillère municipale en 1983, Présidente de la Communauté de communes du Pays-de-Bray depuis 2001, Maire depuis 2008 et Conseillère départementale en 2015... Il est bien difficile de parler du Pays-de-Bray sans parler de Nadège Lefèbvre, élue reconnue aujourd’hui pour son investissement et surtout ses valeurs et son dévouement au service de la ruralité.

Pourquoi avez-vous souhaité devenir maire ? « Depuis très jeune, j’ai toujours été très intéressée par la vie locale avec une présence dans la vie associative. Ensuite, je me suis présentée aux élections municipales de 1983 où j’ai été élue en tant que conseillère municipale. »

Présentez-nous votre commune « C’est une commune riche en histoire avec l’activité de la poterie qui a débuté au 18e siècle et s’est éteinte au début du 20e siècle. Nous avons trois artistes potiers connus et reconnus qui sont liés à l’histoire de la commune : Auguste Delaherche, Pierre Pissareff et André Bouché. La commune est toujours sous l’effet industriel avec Auto Neum et la Chapelle-aux-Pots compte à ce jour 1700 habitants mais aussi de nombreux commerces et services... La commune poursuit son développement avec de nouveaux projets, créations de magasins et une résidence pour personnes âgées. 15 associations font partie du tissu local dont le club de hand-ball qui a brillamment défendu les couleurs de la ville durant les années 1980 et aujourd’hui c’est le club de basket qui se fait connaître. »

Quelles sont les difficultés rencontrées aujourd’hui par un maire ? « La baisse des dotations de l’État, le coût supplémentaire par rapport aux rythmes scolaires, cela grève les budgets des communes. Il faut aller à la pêche aux subventions... Le maire est devenu un véritable VRP de la subvention ! Il y passe beaucoup de temps. Les maires ne sont plus cantonnés dans leur commune, ils doivent aussi assister à d’autres réunions à l’extérieur pour faire entendre la voix de leur communes. Aujourd’hui, il faut être de plus en plus vigilant en matière de sécurité, des biens et des personnes. Les maires sont beaucoup moins entendus que par le passé... Les maires sont à l’écart des débats, je trouve cela dommage car le maire reste le premier interlocuteur. Il faudrait que les maires retrouvent leur place. On doit plus associer le maire dans l’évolution des territoires. »

Que pensez-vous de la réforme territoriale ? « Cette réforme veut faire du copier-coller partout alors qu’il faut tenir compte des bassins de vie. Il serait bien de tenir aussi compte des caractéristiques de chaque territoire avant de faire n’importe quoi et il serait temps de se poser au niveau des collectivités »

Que représente pour vous l’Union des Maires de l’Oise ? « L’Union des Maires de l’Oise sait très bien tenir informer les élus sur l’évolution des textes et les maires prennent part aux débats. L’UMO sait aussi mettre en place des formations à l’égard des élus et des débats à l’échelle du département sur les problèmes qui touchent de plein fouet les collectivités. L’UMO est un véritable partenaire auprès des petites communes au niveau du soutien juridique. »

11


Musée Municipal de la Poterie Une étape de culture et de détente Dès l'époque gallo-romaine, les potiers, attirés par l’exceptionnelle qualité de l'argile s'installèrent dans le Pays-de-Bray. Plus tard, Bernard Palissy la décrivit comme l'une des meilleures qu'il ait pu travailler et admira son imperméabilité naturelle. C'est donc cette tradition potière Brayonne que le Musée municipal de la Poterie, lieu de mémoire vivante, retrace en présentant une collection unique de 300 pièces. Ces poteries usuelles en grès, fabriquées entre le XVIe et le XXe siècle, furent expédiées dans la France entière (saloirs, pichets, fontaines fil-

17 Avenue Tristan Klingsor 60650 LA CHAPELLE-AUX-POTS Tél. : 03 44 04 50 72 Ouverture d’avril à octobre tous les après-midi. Fermé le lundi. Ouvert toute l’année pour les groupes et les scolaires.

12

trantes, bouteilles, etc.). Les autres eurent un destin plus local (crapauds, bizolaines, etc.) ou furent essentiellement conçues pour l'industrie chimiques (touries, tuyaux, etc.), elles permirent l'utilisation du grès dans les fours des cuisines ou devant les cheminées (cuit-pommes, terrines, etc.). Bien sûr, de sublimes œuvres sorties des mains de céramistes de la Chapelle-aux-Pots et célèbres dans le monde entier, Auguste Delaherche (1857-1940), Pierre Pissareff (1904-1981), André Bouché (1909-1992) et Tristan Klingsor (18741966) viennent compléter le musée qui année après année s'enrichit de nouvelles pièces.

Le commune peut se flatter de pouvoir faire découvrir son passé potier grâce à un musée local riche avec une importante collection qui fera le bonheur des amateurs d'histoire mais aussi des plus curieux ! À la disposition des visiteurs qui désirent en savoir plus, une démonstration de tournage, exécutée par un artisan potier de la région est aussi possible. Des cours de poterie sont également proposés qui selon les besoins peuvent se dérouler en une seule séance d'une heure ou sur plus plusieurs jours.


INTERVENTION 24H/24 ET 7J/7 PICARDIE

03 44 03 56 90

SUR SINISTRES BÂTIMENT APPEL SERVICE URGENCE

TÉL. : 06 58 60 65 45

BARDAGE COUVERTURE CHARPENTE FUMISTERIE ISOLATION ZINGUERIE

13


14 www.francepao.com


Nouveaux mandats et enjeux aux Assises des Territoires

Catenoy

L’important plateau-télé pour ces Assises des Territoires.

Le 2 avril s’est tenue « Les Assises des Territoires », un plateau-télé organisé en partenariat avec Mairie 2000, Berger Levrault, la Banque postale, Collectivités Locales, Edile et Albiste. Placées sous le thème « Nouveaux mandats, nouveaux enjeux », deux émissions ont pu être enregistrées à Catenoy, abordant des sujets d’actualités et techniques au cœur des préoccupations locales :

« l’école numérique » et « la réforme territoriale ». Sur le thème de l’école numérique, nous avons eu la chance d’assister à un débat de qualité entre Roger Menn maire de Liancourt, Alain Petrement maire d’Ermenonville, Christophe Robert directeur associé Edile et enseignant en droit public et Alexandre Jardin. La soirée s’est poursuivie par une seconde table-ronde sur la réforme ter-

ritoriale en présence d’Alain Vasselle président de l’UMO et sénateur, Alain Boucher maire de Monchy-Saint-Éloi, Christophe Robert et GuyNoël Noguera directeur projet UGAP. Un cocktail a permis de clôturer cette soirée instructive d’une manière conviviale. Vous pouvez retrouver le contenu de ces émissions à l’adresse suivante : www.edile.fr/assises-des-territoires

Laurent Lefèvre, maire de Rainvillers et Claude Maillard, maire de Villers-Saint-Barthélemy attentifs aux propos des intervenants.

15


De nombreux élus ont assisté à ces assises.

Le sympathique accueil de Michel Rube, maire de Catenoy.

Alain Boucher, maire de Monchy-Saint-Éloi.

Consultant extérieur.

Que pensez-vous des formations de l’UMO ? Depuis mon élection à la tête de la municipalité, j’ai tout de suite été intéressé par la formation proposée par l’UMO, je l’ai largement suivie et je continue à y participer. En effet cette formation, gratuite pour les élus des communes adhérentes à l’association, dispensée par des intervenants compétents, choisis avec soin, est toujours d’une grande qualité. Les thèmes proposés sont particulièrement bien ciblés et très divers pour pouvoir donner aux élus une approche à la fois théorique et très concrète des situations ou des problèmes qui sont les leurs au quotidien ou qu’ils peuvent rencontrer.

16

Ces séances de formation en groupe, en général d’une vingtaine de personnes, sont très enrichissantes aussi parce qu’elles permettent aux élus de s’exprimer, de confronter leur vécu et de

pouvoir bénéficier de l’expérience des uns et des autres. Souvent nous nous rendons ainsi compte que nous ne sommes pas les seuls à connaître certaines difficultés et que l’on peut aussi trouver des solutions à des situations jusque-là jugées insurmontables. Enfin, et cela est important, ces formations sont toujours extrêmement bien organisées par l’équipe de l’UMO. Je considère donc que cet accès à la formation offert par l’UMO est un service irremplaçable pour les élus confrontés de plus en plus à des situations complexes et à une réglementation toujours plus contraignante et ce service en plus est un service de très grande qualité. Jean-Pierre Estienne Maire de Feuquières


17


L’interview

François Baroin, Président de l’association des Maires de France

Sénateur-maire de Troyes et ancien ministre de l'économie, François Baroin a été élu Président de l'Association des Maires de France en novembre 2014. Il a succédé à Jacques Pelissard. Inquiet pour les finances des communes devant la baisse des dotations, Le Président de l'AMF monte au front pour soutenir la colère de tous les maires français... Il répond aux questions de UMO Magazine.

Pourquoi avez-vous souhaité devenir Président de l'Association des Maires de France ?

18

J’ai été particulièrement sensible à cet enjeu qui est celui du vivre ensemble et de la pérennité d’un modèle républicain auquel je suis profondément attaché. La sollicitation amicale de mes collègues, au-delà des sensibilités politiques, a conforté cette conviction que je portais déjà en ma qualité de président d’association départementale de maires. C’est, pour moi, un honneur de présider notre institution.

Que représente aujourd'hui l'AMF ? L’Association des maires de France occupe une place à part dans le champ des associations représentatives des collectivités et des élus car elle est la plus représentative et est reconnue d’utilité publique. Cette reconnaissance s’explique surtout par la place particulière des maires qui constituent les premiers représentants de l’État sur le territoire dans une relation de confiance, de proximité et de bienveillance à l’égard de leurs concitoyens. L’AMF a une solide tradition d’objectivité et le Congrès constitue, à cet égard, un évènement important de son expression républicaine.

Photo : Philippe LORANGER

Jacques Pelissard dont je salue l’engagement au service des maires de France, a souhaité ouvrir une nouvelle séquence pour l’AMF. Ce changement s’inscrit dans un contexte particulier, celui d’une baisse importante de nos financements qui altère substantiellement les capacités de nos communes à œuvrer pour la cohésion sociale et le développement économique. Plus fondamentalement, la place de la commune dans l’édifice républicain est continuellement fragilisée.

J’ai sollicité la confiance de nos adhérents dans une démarche d’unité à laquelle je suis très attaché. Dans ce cadre, l’AMF doit prendre toute sa part dans les débats majeurs qui concernent nos collectivités dans un esprit de rassemblement et de respect de toutes les sensibilités.

Alain Vasselle en compagnie du nouveau président de l’AMF François Baroin lors du congrès 2014.


Quel est son rôle ? L’AMF exerce une double fonction de conseil à ses adhérents et de représentation auprès des pouvoirs publics. Dans les faits, ces deux missions s’entrecroisent et s’enrichissent. L’expérience, qui remonte du terrain, nous permet de définir des positions techniques et pragmatiques dans le cadre d’un dialogue exigeant mais loyal avec nos interlocuteurs nationaux et européens. Ce dialogue permet d’informer le plus efficacement possible nos adhérents sur les enjeux, les perspectives et les textes législatifs ou réglementaires qui s’imposent à eux. Et ils sont nombreux !

Que représente pour vous aujourd'hui le statut de maire ? Bien sûr, le maire est l’interlocuteur principal sur les fonctions locales de cohésion, d’aménagement et de développement. Cette fonction implique un sens de l’écoute, une vision de son territoire et un projet qui embrasse de nombreux enjeux éducatifs, économiques, culturels, sociaux, etc. Mais l’essentiel, ce sont des centaines de milliers d’hommes et de femmes, élus bénévoles de nos communes qui bénéficient d’une solide confiance des habitants et s’engagent pour développer leur territoire et servir nos concitoyens.

Quel est l'avenir de ce mandat dans les petites et moyennes communes ? Nous devons considérer la commune non comme dépassée mais comme une institution moderne qu’il faut replacer au cœur de la décentralisation. La commune nouvelle, initiée par l’AMF, va dans ce sens. Elle permet, par le volontariat des communes concernées, de définir librement une commune contemporaine, mieux à même d’agir, dans un contexte de réduction des ressources et de complexification croissante.

Avec la baisse des dotations de l’État, comment vont pouvoir évoluer les collectivités dans l'avenir ? L’AMF a toujours assumé, en pleine responsabilité, le fait que les collectivités territoriales devaient participer à l’effort de réduction des dépenses publiques, ce qui lui permet de dénoncer le caractère disproportionné de la baisse de 30 % des dotations de l’État d’ici à 2017. Aujourd’hui, le rôle essentiel des communes pour assurer, au quotidien, les services de proximité pour les 66 millions de Français est menacé. Nos communes et intercommunalités concourent à hauteur de 64 % à l’investissement public. Toutes les études montrent un recul actuel de l’investis-

sement qui pourrait atteindre 30 % en 2017, soit une perte potentielle de croissance de 0,6 % du PIB, ce qui aura de lourdes conséquences pour l’emploi dans les territoires.

Que pensez-vous de la réforme territoriale ? Nous estimons que des avancées ont été obtenues dans la loi grâce au combat clairvoyant que nous avons mené avec détermination depuis la présentation du projet de loi. Nous nous félicitons qu’une disposition rédhibitoire ait été levée avec le retrait de l’élection au suffrage universel direct des conseils communautaires en dehors du périmètre communal. C’est la disparition des communes qui était clairement engagée ! Mais cette loi aux orientations changeantes en cours de route ne traduit pas un choc de simplification ! Une réforme est à construire sur la base d’une réelle confiance vis-à-vis des élus que l’on dénigre trop souvent, d’une réelle responsabilité et d’une réelle subsidiarité. À cet égard, la commune, s’appuyant sur l’intercommunalité, doit être replacée au cœur de notre organisation territoriale.

Les grands défis de demain pour nos villes et communes ? Comment favoriser le développement des territoires et servir une population qui s’accroît - et cela dans un contexte de réduction des ressources, ce qui suppose de s’organiser différemment et de se regrouper plus fortement ? La qualité environnementale et la qualité du vivre ensemble dans le respect des lois de la République sont au cœur de ce mandat. Il s’agit d’organiser et de renforcer l’inclusion sociale et territoriale face aux mutations écologiques, économiques et sociétales qui traversent notre pays. Faire cause « commune », c’est protéger nos compatriotes et saisir toutes les opportunités d’une société en mouvement dans une relation de proximité et dans une conviction républicaine.

Quels sont les atouts pour vous d'un département comme l'Oise ? Ce département magnifique et dynamique peut compter sur la qualité et la disponibilité de ses maires et présidents d’intercommunalité au service de leurs concitoyens. Ce territoire doit utiliser ses nombreux atouts pour conjuguer qualité de vie et proximité avec des métropoles dynamiques.

Quelles seront les grandes thématiques abordées lors du prochain congrès des maires à Paris ? Notre 98e congrès aura, cette année, une importance toute particulière puisqu’il sera la point

François Baroin se mobilise pour les maires de France.

d’orgue de la mobilisation nationale menée par l’AMF ; tous les débats et ateliers témoigneront du fait que les communes sont au cœur du quotidien des Français : finances, avenir de la commune, développement des territoires ruraux, santé, sécurité, laïcité, réfugiés, etc. montrent que les élus sont les garants du vivre ensemble. Mi-novembre, la France sera aussi à quelques jours de la COP 21. Le congrès permettra de montrer qu’au-delà des négociations diplomatiques, c’est au niveau local que les réponses concrètes sont apportées, ce que rappellera l’engagement des maires de France pour le climat.

Que pensez-vous de l’action de l’UMO et de son Président Alain Vasselle ? L’AMF doit pouvoir s’appuyer sur un réseau d’associations départementales dynamiques. À cet égard, l’Union des maires de l’Oise est exemplaire. C’est un maillon essentiel par la qualité et la diversité des prestations qu’elle apporte dans le domaine de la formation, de l’information ou du conseil juridique.

19


20


Les explications précises de Bénédicte Uguen.

Saint-Martin-Le-Nœud

Une assemblée très attentive.

formation

Les conséquences pratiques de la loi ALUR sur les intercommunalités Le 13 avril, une trentaine d’élus ont planché sur le volet urbanisme de la loi pour l’Accès au logement et un Urbanisme Rénové (ALUR) Animée par Bénédicte Uguen, responsable juridique de l’UMO, cette formation d’une demi-journée fut l’occasion d’aborder les conséquences pratiques sur les communes et les intercommunalités résultant de cette évolution importante dans le domaine de l’urbanisme. La première thématique évoquée fut le renforcement du rôle de l’intercommunalité à travers l’explication

des modalités du transfert de la compétence en matière de Plan Local d’Urbanisme, de documents d’urbanisme en tenant lieu et de carte communale. Les modalités d’exercice de cette possible nouvelle compétence pour les intercommunalités fut également abordé. Outre le rôle prégnant laissé par le législateur à l’intercommunalité, cette demi-journée à également permis d’évoquer les conséquences de la loi ALUR sur les documents de planification existants.

Bénédicte Uguen au cœur du débat !

La lutte contre l’étalement urbain et la préservation de la réservation foncière était également au programme de ce rendez-vous. Enfin, cette demi-journée s’est conclue par l’évocation des changements intervenus en matière du droit de préemption qui voit son champ d’application élargi. Cette formation fut l’occasion pour les élus d’échanger ensemble sur ces questions au cœur de l’actualité.

21


Les élus n’ont pas caché leur intérêt lors de cette formation.

Sacy-le-Grand

Formation

Les élus face à leurs engagements et leurs responsabilités « Que faire face aux containers de poubelle qui ne sont pas rentrés ? Quand recruter un policier municipal ? Comment lutter contre les stationnements anarchiques ? Le dialogue ne marche plus et la gendarmerie ne se déplace pas... » Autant de questions soulevées lors de la journée du 15 avril, à Sacy-le-Grand, consacrée à la présentation des acteurs, outils, structures de la police et la sécurité. Le but de cette réunion animée par Muriel Trémeur, Docteur en Droit et Juge de proximité, était de clarifier le rôle de chacun, en particulier le maire, les autorités de l’État, pour prévenir et maintenir l’ordre (tranquillité, sécurité…). La police administrative du maire et l’étendue de ses pouvoirs, son statut d’officier de police judiciaire, son rôle au cœur de la prévention de la délinquance ont été définis pour présenter les moyens et dispositifs complémentaires : police municipale ou ASVP, vidéo protection, aides financières, CLSPD, participation citoyenne (voisins vigilants, sorties scolaires, marches exploratoires pour sécuriser les lieux...) outre les structures de partenariat. La sécurité est

une politique locale à mettre en place en fonction des besoins sécuritaires qui seront à identifier grâce à un diagnostic. Les participants sont unanimes : les incivilités ne cessent d’augmenter. La journée du 16 avril fut complémentaire en présentant « les pouvoirs d’officier de police judiciaire des maires et adjoints aux maires ». Des rappels sur la rédaction d’un procès-verbal ont permis de comprendre l’importance de la régularité de forme et aussi les seuls cas où le « PV à la volée » est possible. Au delà de la verbalisation, les pouvoirs propres du maire ont été présentés : le rappel à l’ordre, la transaction sans poursuite, le signalement judiciaire... Certains élus ont expliqué comment ils bénéficient de très bonnes relations avec la gendarmerie. D’autres ont rappelé la possibilité de mutualiser des agents de police municipale ou un ASVP. Enfin, le rôle du procureur de la République a été défini pour que chacun comprenne la complémentarité des acteurs. Des

Que pensez-vous des formation de l’UMO ?

22

C’est très professionnel avec Muriel Trémeur Juge de proximité. Cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses très concrètes mais aussi d’approfondir certains thèmes très importants pour un nouvel élu. De plus, nous nous retrouvons en petit comité. Cela nous permet de connaître les expériences

rappels utiles ont porté sur le statut des policiers municipaux et leur déontologie, les obligations des maires quant à leur formation continue et l’armement. L’obligation de verbaliser toute infraction a été rappelée en particulier pour le problème des stationnements gênants, dangereux ou sur les trottoirs sans qu’aucune indulgence préalable ne soit nécessaire. De même, il a été rappelé que le décret du 25 mars 2015 durcit des amendes comme celle encourue pour l’abandon de détritus sur la voie publique ou le non respect de la réglementation en matière de collecte d’ordures ménagères. La qualité de juge de proximité de l’intervenante a permis d’illustrer des affaires liées à des contestations de contraventions sur le stationnement. Mais rien ne remplacera les conseils et le savoir faire des élus échangés pendant ces journées. C’est aussi la valeur ajoutée des formations où le partage d’expériences est un atout surtout pour les nouveaux élus.

des autres maires et de rencontrer des élus de villes importantes. Je souhaite me réinscrire à une nouvelle session car je suis en plus retraité... ce qui simplifie les choses pour suivre les formations de l’UMO ! Jean-Claude CHIREUX Maire de Jonquières


Jean-François Mancel, Président de la Communauté de communes du Pays-de-Thelle, Jean-Louis Dor, Président de la Communauté de communes de la Picardie verte et Jean-François Dufour, Président de la Communauté de communes Rurales du Beauvaisis

Clermont

Michel Klopfer durant sa présentation aux élus.

Conseil d’administration

Les finances des intercommunalités à l’ordre du jour Le 20 avril s’est déroulé en présence de nombreux administrateurs, l’un des six conseils d’administration annuels de l’Union des Maires de l’Oise. À l’ordre du jour de cette séance, la présentation et l’arrêté des comptes 2014 ainsi que la fixation du barème de cotisations pour 2016. Ainsi au regard des budgets contraints des collectivités, l’association a décidé de ne pas augmenter la cotisation pour l’année 2016. Une bonne nouvelle pour

les collectivités de notre département qui vont pouvoir continuer à bénéficier des services de la structure à un coût raisonné. Cette séance fut également l’occasion de recevoir Monsieur Michel Klopfer du Cabinet Klopfer qui a présenté un document commandé par l’Union des Maires de l’Oise, relatif aux données financières des intercommunalités de l’Oise. Cette présentation fut l’occasion pour nos administrateurs

Thomas Bordonali,directeur de l’association avec Alain Vasselle, président de l’UMO.

de disposer d’éléments financiers concrets afin de conseiller les collectivités du Département de la meilleure façon possible. M. Klopfer a également présenté le résultat d’une étude commandée par le Sénat en novembre 2014 relative à l’impact de la diminution des concours de l’État sur la situation financière des collectivités locales.

Jacques Pinsson, maire de Villers-sous-Saint-Leu et Pascale Loiseleur, maire de Senlis.

23


24


Photos : Philippe LORANGER

Saint-Paul

Gérard Hédin dans son bureau à la mairie qui était autrefois l’école où il a appris à écrire.

« Saint-Paul, les atouts d’une commune aux portes de Beauvais » Gérard Hédin Maire de Saint-Paul

Saint-Paul est bien connue avec son parc d’attractions.

La nouvelle station d’épuration.

25


Saint-Paul

L’église du XIIe siècle de Saint-Paul.

Les atouts d’une commune aux portes de Beauvais qui se vend bien ! Saint-Paul est bien connue dans le Beauvaisis avec son incontournable et sympathique maire, Gérard Hédin, élu depuis 1977 et réélu en 2014 avec 75% des suffrages. Mais aussi au niveau des loisirs, avec le parc d’attractions pour toute la famille Le Parc de Saint-Paul.

Monsieur le Maire, présentez-nous votre commune « Saint-Paul compte à ce jour 1 700 habitants et trois hameaux sur une superficie de 1 000 hectares. La commune compte de nombreux artisans, un important parc d’attractions créé par moi-même et cédé à la famille Campion en 1978, une entreprise de pompes funèbre, l‘Entreprise SMG... Saint-Paul est reconnue pour son dynamisme et son attractivité. On a toujours essayé d’amener des infrastructures afin de vivre convenablement. » Depuis 1977, la commune évolue à son rythme avec des projets immobiliers tout en souhaitant associé les constructions actuelles avec celles du passé. « J’ai toujours élaboré moi-même les documents d’urbanisme et nous avons en plus une commune qui n’a pas de soucis pour les constructions » ajoute Gérard Hédin. Les projets ne manquent pas à Saint-Paul… avec la création d’un complexe socio-éducatif, mise en place d’un marché à thème le dimanche. « Il faut être visionnaire quand on est un élu ! » Le commune a de nombreux avantages dont sa situation géographique située à une heure de Paris avec la proximité de l’autoroute A16, une heure de Rouen avec la RN 31 et à une heure également d’Amiens.

26

J’ai toujours eu une continuité avec mes différentes équipes. Une commune se construit avec le temps souligne Gérard Hédin

Depuis 2004, le maire est devenu Vice-Président de l’Agglo du Beauvaisis, responsable de l’aménagement du territoire. Caroline Cayeux lui a donné sa confiance ainsi que ses collègues maires. Avec toutes ces années en tant qu’élu, Gérard Hédin n’a pas vu sa vie passée !

Aujourd’hui, un maire c’est avant tout un médiateur pour régler les problèmes de voisinage, de relationnel. La société a énormément changé, la maire a du s’adapter. Cette évolution n’est pour autant plus positive mais au bout de 35 ans on a une carapace ! » déclare le maire de Saint-Paul.

« Je suis très intéressé par l’urbanisation de nos communes...Il faut aimer les gens pour réaliser des projets. Dans les 10 ans, la commune aura plus de 2 000 habitants »

Aujourd’hui les projets se poursuivent dans la commune de Saint-Paul avec la construction d’une nouvelle station d’épuration, mais aussi avec l’ouverture d’un Intermarché qui a créé 50 emplois… Une nouvelle dynamique commerciale très bien située en bordure de la RN 31. Mais la commune compte aussi une infirmière, un médecin. Le maire a également réussi à sauvegarder son bureau de poste et un restaurateur qui font partie de la vie de Saint-Paul.

30 médecins habitent St Paul Il faut l’avouer, Saint-Paul est une commune très recherchée par certains habitants de Beauvais et du Beauvaisis, les terrains à bâtir sont très rapidement achetés...Ainsi trente médecins ont choisi Saint-Paul comme cadre de vie mais aussi de nombreux chefs d’entreprise et commerçants. « J’ai crée une économie, une richesse » souligne le maire qui aujourd’hui récolte les fruits de toutes ses années d’efforts. Mais il faut dire que Saint-Paul a toujours bénéficié d’une excellente image voir très élitiste que l’on pourrait comparer au « 16e arrondissement de Beauvais ». Cette image a toujours été très bénéfique pour les habitants recherchant ce cadre de vie et surtout la tranquillité. Saint-Paul est une commune qui se vend bien ! »

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ? « Étant maire depuis de très nombreuses années, je pense pouvoir faire des comparaisons.

Que pensez-vous du rôle de l’UMO ? « C’est une excellente chose très bien présidée par Alain Vasselle. Les maires ont accès à des services avec des gens très compétents. L’UMO est un partenaire très pratique avec de bons conseils surtout en matière juridique. De plus, l’UMO c’est aussi un bon moyen pour être en contact avec d’autres maires du département et surtout avec les nouveaux qui ont été élus en 2014. L’UMO répond tout à fait aux attentes des maires. L’UMO c’est une grande et sympathique famille ! »


Le nouveau magasin Intermarché de Saint-Paul dirigé par le jeune et talentueux directeur Nicolas Butel.

UNE NOUVELLE DIMENSION COMMERCIALE AVEC L'OUVERTURE DE L'INTERMARCHÉ Depuis cette année, la commune compte un nouveau commerce avec le magasin Intermarché équipé d'un drive situé face au Parc-Saint-Paul. Dirigé par Nicolas Bultel âgé seulement de 40 ans mais ayant déjà une grande expérience de la grande distribution, ce magasin se veut proche des clients tout en étant efficace. D'une surface de 1 190 m2 contre 3 600 pour celui de Goincourt, le magasin est très apprécié par les habitants mais aussi par les gens de passage sur la RN 31. Comment êtes-vous arrivé dans la grande distribution ? Nicolas Bultel : « J'ai fait une école de commerce à Rouen, école spécialisée dans la grande distribution puis je me suis retrouvé à la tête de deux magasins Roady à Louviers et à Bernay. J'ai ensuite repris l'Intermarché de Goincourt il y a trois ans puis celui de Méru avant l'ouverture de celui de Saint-Paul en 2015 » Pourquoi avez-vous choisi St Paul ? « Quand j'ai repris le magasin de Goincourt, les autorisations existaient déjà pour l'implantation à Saint-Paul. La situation géographique par rapport à la rocade, le Parc-Saint-Paul et la RN 31sont les atouts de cette implantation. » L'ouverture de ce magasin a permis la création de 16 emplois. D'autres projets sont à l'étude autour du magasin dont l'ouverture d'une boutique de fleurs très prochainement.

27


L’interview

Édouard courtial, nouveau président du Conseil départemental de l’Oise

Six mois après son élection à la présidence du Conseil départemental, Édouard Courtial nous expose ses ambitions pour l’Oise et la relation qu’il souhaite bâtir entre le Département et l’ensemble des élus locaux. Sans déroger aux principes d’efficacité, d’honnêteté et de proximité qui animent son engagement au service de tous. Rencontre.

Édouard Courtial, pourquoi avezvous souhaité devenir élu ?

élection à la présidence du Conseil départemental ?

« Par vocation. Maire d’Agnetz de 1989 à 2003, mon père m’a transmis les valeurs de son engagement au service de la population. Grâce à lui, j’ai compris que la politique est avant tout une affaire de rapports humains, de proximité. Qu’être élu, c’est jouer un rôle essentiel dans la vie quotidienne de nos concitoyens. C’est intervenir et apporter son aide chaque fois que cela est possible. Voilà l’idée que j’ai du rôle d’élu et celle que je défends dans mon canton et ma circonscription. Je suis un élu de terrain au service de chacun ! Et je ne changerai pas. »

« L’Oise des droits et des devoir » répond à une manière différente de penser la politique. Là où il y a un droit, aussi légitime soit-il, il doit y avoir un devoir. C’est essentiel de veiller à cet équilibre pour préserver le contrat social entre nos concitoyens. Le Pass’Permis est une première illustration de ce changement de philosophie politique à l’échelle du département. En échange d’une aide de 600 euros accordée pour financer leur permis de conduire, les jeunes bénéficiaires doivent consacrer 70 heures de travail à la collectivité. C’est dans cet esprit de réciprocité que j’entends désormais inscrire l’ensemble des dispositifs départementaux de solidarité. La création de la cellule anti-fraude chargée de veiller à la juste attribution du RSA va aussi dans ce sens. »

Qu’entendez-vous par : « L’Oise des droits et des devoirs », thématique sur laquelle vous avez insisté lors de votre

28

L’hémicycle de l’Hôtel du département.

Que représente pour vous le statut de maire et comment envisagez-vous son avenir ? « Les maires assument d’importantes responsabilités, devenues de plus en plus difficiles à endosser. Bon nombre d’entre eux s’inquiètent, à juste titre, du désengagement historique de l’État et de la nouvelle organisation territoriale. Or nos concitoyens ont plus que jamais besoin d’élus de proximité. Les habitants sont profondément attachés aux figures locales que sont leurs maires. Un attachement que j’ai moi-même pu mesurer lorsque j’étais maire d’Agnetz. Je me battrai donc avec force devant l’Assemblée nationale pour que soit préservé le rôle essentiel joué par ces femmes et ces hommes qui travaillent dans l’intérêt général. »


Quelles seront les relations entre le Département et les communes de l’Oise ? « Je veux instaurer des relations privilégiées avec les maires et les élus municipaux. La majorité départementale s’est engagée à faire du Département un partenaire à l’écoute des 692 communes de l’Oise. Nous agirons sans sectarisme et avec équité pour accompagner les municipalités dans la conduite de leurs projets respectifs. J’entamerai d’ailleurs une tournée de tous les cantons du département le 5 octobre pour aller à la rencontre de tous les élus locaux. »

Quels seront les soutiens apportés aux communes par rapport à la situation du Conseil départemental que vous avez dénoncée ? « Le soutien aux communes sera plus adapté aux réalités qu’elles rencontrent. C’est la raison pour laquelle, en dépit des économies imposées par la situation budgétaire du Département, j’ai décidé de « sanctuariser » l’aide aux communes. Nous avons conscience du caractère indispensable des aides départementales pour répondre aux besoins de notre territoire et de ses habitants. Le Département s’impliquera davantage aux côtés des communes pour la sécurité de nos concitoyens grâce au plan vidéo-protection et à une aide pour la formation des polices municipales. »

Et vos grandes priorités pour les communes ? « La simplification du règlement de l’aide aux communes fait partie des réformes prioritaires. Cette évolution majeure autorise désormais le cumul entre subventions départementales, DETR et réserve parlemen-

Le Président du Conseil départemental, Didier Warmé maire de Sacy-le-Grand, Paul Coulon sous-préfet de l’Oise et Raoul Cugnière Président du syndicat mixte des marais de Sacy.

taire, réduit les contraintes coûteuses qui pèsent sur les communes qui en bénéficient et améliore le suivi des demandes d’aides financières. L’ambition étant d’offrir plus de lisibilité à la gestion communale et d’en finir avec ses complexités administratives. »

Que pensez-vous du rôle de l’Union des Maires de l’Oise et des actions menées avec son Président Alain Vasselle ? « L’UMO est un support indispensable pour guider les élus locaux de l’Oise dans l’exercice de leurs fonctions et répondre à toutes leurs interrogations. Elle les conseille, les informe, défends leurs intérêts et offre aujourd’hui des services précieux pour l’administration des communes et des intercommunalités de l’Oise. »

Le Président du Conseil départemental accompagné du maire de Breuil-le-Vert lors de la cérémonie du 8 mai 2015.

Quelle sera votre politique en matière de fiscalité ? « Il est hors de question de faire peser une énième hausse de la fiscalité sur les contribuables. J’insiste, hors de question. La majorité départementale s’est engagée à ne pas augmenter les impôts et cet engagement sera respecté. Tous les dispositifs attendus par les Oisiens sont, et seront, financés par des économies ou à coût zéro. Grâce à la lutte contre les gaspillages d’argent public et à la nouvelle trajectoire budgétaire amorcée par les récentes décisions modificatives de budget. »

Quels sont les grands enjeux de demain pour le département de l’Oise ? « Ils sont multiples. D’abord redresser les finances départementales et, parallèlement, appliquer les mesures du programme choisi par les Oisiens. Je veux faire de l’Oise un département exemplaire, un laboratoire de ce qui doit être fait au niveau national. C’est à dire : mener une politique sociale équilibrée entre droits et devoirs, impulser une dynamique de développement qui s’appuie sur les acteurs économiques et défendre le caractère rural de nos territoires. Enfin je souhaite que l’Oise prenne toute sa place au carrefour de la grande région Nord-pasde-Calais-Picardie et de l’Île-de-France. Mon ambition est à la hauteur des enjeux qui se présentent à nous ! »

29


Depeaux Prestation SARL

LOCATION DE BENNES – INDUSTRIELS ET PARTICULIERS CU S – TRANSPORT S O

Bénéficiez de l’expérience d’une entreprise proche de vous ! 30

27700 FRESNE-L’ARCHEVÊQUE TÉL. : 02 32 69 42 58 pierre.depeaux@orange.fr

Bennes de 10 à 30 m3

60000 BEAUVAIS TÉL. : 03 44 81 82 15 5 TÉL. : 06 08 98 60 73 3


Gerberoy

Photos : Philippe LORANGER

L’un des villages préférés des Français

31


Photo : Philippe LORANGER

GERBEROY

Pierre Chavonnet, maire de Gerberoy devant la maison Robine qui va accueillir l’Office de Tourisme de Picardie Verte.

« Le village Des peintres et des roses » Pierre Chavonnet Maire de Gerberoy

32

Sylvie Fortin, artiste peintre installée depuis plusieurs années à Gerberoy.

Le magnifique jardin d’Henri le Sidaner.


Le charme des maisons anciennes.

Gerberoy, le village des fleurs.

Classé parmi les plus beaux villages de France, Gerberoy doit sa réputation à différents facteurs. Son histoire tout d’abord car ce village situé aux frontières de l’Oise Normande, a vu passer la plupart des rois de France. Son ambassadeur ensuite, le peintre post-impressionniste Henri le Sidaner, passionné par sa commune d’adoption où il y a aménagé de magnifiques jardins en terrasse. Ce qui frappe d’emblée une fois au cœur du village de Gerberoy, c’est ce mélange raffiné de couleurs et de matières sur les façades. Colombages et briques s’entremêlent et l’on sent que la Normandie est toute proche. De magnifiques ruelles en pavé aux superbes porches fleuris, ses superbes maisons de poupées et roses trémières tout est pittoresque et truffé de détails... Tout ceci à un charme incontestable qui envoûte toujours ! Fort de son patrimoine public et privé préservé, de son emplacement géographique à la croisée de territoires touristiques et résidentiels majeurs et de sa proximité avec l’Île-de-France, Gerberoy accueille chaque année plus de 80 000 visiteurs. Au fil des ans, la commune a vu nombre d’initiatives publiques et privées se mettre en place afin de proposer des animations (Les Moments musicaux 2e week-end de juin et La Fêtes des Roses 3e week-end de juin) et des prestations afin de favoriser le tourisme : fleurissement des espaces avec une prépondérance pour les rosiers grimpants, points de restauration et d’un hébergement, ouverture d’un musée dans l’ancienne mairie et d’une assistance saisonnière de l’Office de Tourisme de Picardie Verte, ouverture quotidienne de la Collégiale Saint-Pierre et obtention du Label de Jardin remarquable pour les Jardins Henri Le Sidaner. Élu maire en mars 2014, Pierre Chavonnet âgé de 50 ans est aujourd’hui le maire de Gerberoy.

Pourquoi êtes devenu maire de Gerberoy ? « J’ai été élu déjà adjoint au maire en 2008 et depuis tout petit je me suis toujours intéressé à la vie publique. Quand je suis venu habité à Gerberoy en 2008, je me suis rapidement impliqué dans la vie associative en mettant en place « les Moments musicaux »

Présentez-nous votre commune. « Gerberoy compte 130 habitants. Au niveau économique, la commune compte une dizaine de commerçants et artisans mais si Gerberoy est Gerberoy aujourd’hui c’est grâce à la rencontre avec le peintre Henri Le Sidaner au début des années 1900. C’est lui qui a découvert l’endormie... Gerberoy était quand même une place forte entre la Normandie et la l’Île-de-France. De ce coup de foudre avec le peintre pour la commune, on a commencé à embellir les lieux avec son jardin qui accueille plus de 7 000 visiteurs aujourd’hui et connu dans de nombreux pays  » souligne Pierre Chavonnet. Mais Gerberoy est devenu au fil des années une commune très recherchée par tous ceux qui souhaitaient trouver le calme, d’un site au charme fou avec ses habitations très typiques. Ainsi Pierre Dumaillet journaliste, André Tardieu poète ou encore Alexandre Tarta réalisateur ont habité Gerberoy dans les années 80.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez en tant que maire de Gerberoy ? « Avec l’essor de la notoriété de la commune, la municipalité aidée de la Société des Amis de Gerberoy ont décidé de créer en 1991 une Zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager (ZPPAUP). Mais aujourd’hui, nous ne sommes plus autonomes en matière de restauration, construction... Tous les travaux sont soumis à autorisation auprès de l’Architecte des Bâtiments de France. À savoir Gerberoy intra-muros n’est plus constructible. D’ailleurs, nous avons édité un nuancier à l’intention des habitants pour qu’ils connaissent les couleurs, les façades, les toitures, les ferronneries. Ce nuancier doit être respecté par rapport à la

ZPPAUP. Autre dossier problématique : l’assainissement qui n’est pas aux normes. Nous sommes la commune noire pour l’Oise dans ce domaine. On envisage notre raccordement à la commune de Songeons d’ici 6 à 8 ans »

Quels sont les atouts et vos projets pour votre commune ? « C’est un décor enchanteur. La passion des habitants pour leurs roses et leurs jardins qui offrent un magnifique spectacle en maijuin et lors de la Fête des Roses. Gerberoy est aussi très bien située géographiquement entre l’Oise et la Seine-Maritime et par rapport à Paris, Rouen et Amiens...C’est dans ce cadre que nous comptons développer un projet « Gerberoy avec passion et raison ». Ce projet sera mené avec la Communauté de communes de Picardie verte et ses vallées, le Conseil départemental, les services de l’État et la Fondation Picardie Brie du Crédit agricole. Cela consiste à accueillir d’ici la fin de l’année dans la maison Robine qui appartient à la commune, l’Office de Tourisme de la Picardie Verte qui va donner une nouvelle dynamique à la politique touristique. Il est prévu aussi l’aménagement d’une aire pour les bus afin d’interdire la traversée du village, une amélioration de la signalétique touristique et de la sécurité routière »

Que vous apporte l’Union des Maires de l’Oise ? « C’est un outil fondamental et formidable pour les petites communes qui se sentent bien représenter. Partager les compétences, les expériences entre les élus. Nous sommes très bien informés. Chaque question a sa réponse. L’UMO est un partenaire incontournable pour les élus ».

33


Le Cdg60 vous accompagne dans la réussite des projets de votre collectivité !

Archivage és (CIL) Informatique & Libert

Le

Depeaux Prestation SARL

LOCATION DE BENNES – INDUSTRIELS ET PARTICULIERS CU S – TRANSPORT S O

Bénéficiez de l’expérience d’une entreprise proche de vous ! MONSÉGU (SA) Tél. : 03 44 06 08 08

34

Bennes de 10 à 30 m3

COUVERTURE – ÉTANCHÉITÉ

8 rue du Bon Médecin Fax : 03 44 06 08 00 PLOMBERIE – VENTILATION 27700 FRESNE-L’ARCHEVÊQUE 60000 BEAUVAIS ZA Avelon TÉL. : 02 32 69 42 58 TÉL. : 03 44 81 82 15 5 CLIMATISATION – CHAUFFAGE BP 90574 monsegu@monsegu.com pierre.depeaux@orange.fr TÉL. : 06 08 98 60 73 3 ENTRETIEN – DÉPANNAGE 60005 BEAUVAIS CEDEX www.monsegu.fr


L’assemblée a découvert tous les avantages avec cette formation.

Les élus attentifs lors de cette formation.

Catenoy

Les avantages de la carte d’achat et des titres payables par internet Le 7 septembre, l’Union des Maires de l’Oise organisait, en partenariat avec la Direction Générale des Finances Publiques, un petit déjeuner d’information à l’attention d’une quinzaine d’élus, afin de présenter les dispositifs suivants : -  La carte d’achat ; -  Les Titres Payables par Internet (TIPI). Ainsi, les participants ont pu obtenir des informations utiles sur la carte d’achat qui permet entre autre d’effectuer le paiement des fournisseurs sous 4 jours, dans le cadre de l’exécution des marchés publics. Les marchés publics concernés doivent toutefois porter sur des dépenses récurrentes et de faibles montants.

En effet, la mise en place, dans les collectivités territoriales, de la carte d’achat revêt des avantages indéniables. Ainsi, elle permet notamment de déléguer les achats courants en toute sécurité, d’alléger les procédures de commande ou encore de réduire les coûts administratifs et maîtriser les dépenses. Cette matinée fut également l’occasion d’aborder le fonctionnement du Titres Payables par Internet (TIPI). Le paiement sur Internet complète la gamme des moyens de paiement automatisés. Il est adapté au mode de vie actuel puisqu’il facilite la vie des usagers.

Que pensez-vous des formations de l’UMO ? Dans le contexte actuel, les nouveaux outils numériques proposées aux collectivités et communes deviendront incontournables au cours des prochaines années. Ces moyens permettront de répondre aux attentes et aux besoins des usagers mais aussi faciliteront la gestion des facturations au Trésor public. La formation proposée par l’UMO a été comme bien souvent de grande qualité. L’interlocutrice

Outre les avantages pour les usagers, le paiement sur internet revêt des avantages indéniables pour les collectivités puisqu’il améliore le recouvrement en phase amiable et participe au développement de l’e-administration et des services en ligne. La dématérialisation, est un élément d’avenir pour les élus locaux, nécessaires aux économies d’échelles et permettant d’améliorer la réactivité de l’information ainsi qu’une transmission rapide et efficace.

maîtrisait parfaitement le sujet. Ces formations ont été accompagnées d’une documentation complémentaire. Les municipalités, les maires, les secrétaires de mairie, les agents des collectivités ont, à leurs côtés, une structure de conseil et d’aide de grande qualité. Nicole Cordier Maire de Bonneuil-les-Eaux Conseillère départementale

35


Manifestation de l’UMO

e r è l o c La des maires

face à la baisse des dotations !

Alain Vasselle, Président de l’UMO a réuni des maires de toutes sensibilités pour cette importante manifestation.

Trois semaines après la manifestation de l’Association des Maires de France, la manifestation organisée par l’UMO, présidée par Alain Vasselle, a connu un franc succès avec la présence de plus de deux cent cinquante élus de toutes sensibilités, soit près d’un tiers des communes de l’Oise, le vendredi 9 octobre à Beauvais. Les élus ont tenu à faire savoir leur désaccord face à la baisse des dotations de l’État aux collectivités, soit 3,5 milliards d’euros en moins dans le budget 2016. À leur arrivée devant le centre des finances publiques de Beauvais, les élus ont eu une

36

grande surprise quand ils ont vu le rideau de fer se baisser devant leur revendication : « des sous, des sous  » Nicole Colin, maire d’Acy-en-Multien, commune de 800 habitants dans le Valois n’a pas caché sa déception en déclarant « c’est tout un symbole ! On n’a pas d’écoute, on n’a pas de soutien de l’État. Il est facile de demander aux autres de faire des efforts mais il ne montre pas l’exemple.. »

Dans l’important cortège, on reconnaissait des maires des grandes villes dont le Sénateur-maire de Montataire, Jean-Pierre Bosino : « C’est une belle manifestation pluraliste. Fin 2017, on va devoir faire un budget délesté d’1,4 million d’euros. Les services publics sont menacés » Une délégation d’une vingtaine de maires a été reçue en fin de matinée par le services préfectoraux.

Pour Alain Vasselle Président et Sénateur-maire d’Oursel-Maison « nous sommes une nouvelle fois dans la rue car il faut que notre voix pèse dans le débat. »

Les maires munis de leurs écharpes tricolores.


1

2

3

4

5

1. Les élus ont fait part de leur colère avec au premier plan, Gilles Sellier, maire de Nanteuil-le-Haudoin et Conseiller Départemental. 2. Le Président de l’UMO répondant aux questions de la presse. — 3. Thomas Bordonali sur le terrain avec les élus. — 4. Alain Levasseur, maire de Saint-Germer-de-Fly ravi de cette mobilisation. 5. Les élus de Saint-Maximin mobilisés pour l’occasion.

Que pensez-vous de la manifestation organisée par l’UMO ? Mobilisation de nombreux élus déterminés. Nous étions fiers de porter nos écharpes tricolores. Comme tous les élus présents, j’ai été outrée de voir l’accueil à la direction des finances publiques. À notre arrivée, ils ont baissé le rideau de fer. J’ai pu poser mes questions à M. le Préfet de l’Oise lorsqu’il a reçu les élus dont je faisais partie à la fin de la manifestation : Dans un contexte de baisse des dotations de l’État, comment les communes peuvent-elles maintenir les services publics sans pénaliser les administrés (baisse de la qualité des services,

augmentation des tarifs ou des impôts…) ? Comment les communes peuvent-elle continuer à participer, par l’investissement, au maintien du tissu économique local avec une nouvelle baisse de dotations envisagée de 3,67 milliards en 2016 ? Comment pouvons-nous maintenir la présence des entreprises locales sur nos territoires ? Toutes les questions posées n’ont pas reçu de réponses satisfaisantes. Martine Borgoo Maire de Saint-Pierre-ès-Champs Conseillère départementale

37


Assemblée générale des maires

Édouard Courtial confirme l'aide du Département aux communes de l'Oise

Le Président du Conseil Départemental a confirmé le maintien de l’aide aux communes lors de l’assemblée des maires en présence d’Alain Vasselle, Président de l’UMO

Comme à l’accoutumée, l’assemblée générale des Maires de l’Oise s’est tenue à la salle Pommery à Clermont en présence de près de 600 élus et de nombreuses entreprises qui ont participé parallèlement au salon. Cette édition 2015 de l'assemblée générale s'est tenue dans un contexte particulier. En effet, les maires de l'Oise avaient décidé de se mobiliser le 9 octobre dernier contre la baisse de la Dotation Globale de Fonctionnement et ses conséquences sur l'investissement public. À ce titre, plus de 250 élus ont effectué une marche de protestation avec comme destination la Direction Départementale des Finances Publiques de l'Oise. Symboliquement, à l'arrivée des élus devant le bâtiment, le rideau s'est abaissé devant les élus à la fois perplexes et inquiets pour l'avenir de leurs communes. Suite à cette marche, plus de 25 élus ont été reçus par Monsieur le Préfet qui a pris le temps de répondre à l'ensemble des demandes des élus présents (voir notre reportage en page 36-37). C'est bel et bien dans un contexte de forte mobilisation que les maires se sont réunis à Clermont en ce samedi 17 octobre. Avant les traditionnels

38

débats institutionnels, deux tables rondes ont eu lieu sur les thématiques suivantes : le bilan de la réforme des rythmes scolaires avec le nouvel inspecteur d'académie de l'Oise, Jacky Crépin, et l'impact de la loi NOTRe sur le bloc communal. Ces tables rondes ont été l'occasion pour l'ensemble des élus locaux présents de faire part de leurs expériences quant à la mise en place d'une réforme controversée d'une part, de débattre sur l’avenir des communes d'autre part et notamment de leur intégration dans de grands ensembles dès le 1er janvier 2017. Ainsi, il est noter qu’à compter de cette date, plus aucune communauté de moins de 15 000 habitants ne pourra subsister.

« N'hésitez pas à organiser des débats avec vos administrés, à me faire part de toutes les suggestions et leurs remarques. » Sachant que le représentant de l'État devra arrêter la carte définitive le 15 décembre 2016.

Monsieur le Préfet rassurant...

Jean-Pierre Bosino, Sénateur-Maire de Montataire regrette le projet proposé : « Ce n'est pas une fatalité. De l'argent, il y en a ailleurs. La question de la réforme des finances locales n'a jamais été abordée. » Constat partagé par le Président de l'Union des Maires de l'Oise, Alain Vasselle : « On touche à nos territoires mais s'il y a une grande réforme absente, c'est celle de la réforme des finances locales. Ni la gauche, ni la droite n'ont su y répondre. »

Emmanuel Berthier, Préfet de l'Oise souhaite un véritable travail d’équipe avec tous les élus de l'Oise face à la nouvelle carte proposée tout en restant ouvert à toutes propositions des élus.

Cette nouvelle carte propose 21 intercommunalités au lieu de 27. « Il n'y aura aucune influence sur le devenir du conseil municipal. Je comprends que cela soit vécu comme une déposses-


1

2

5

Photos : Philippe LORANGER

4

3

1. Jean-Pierre Bosino, Sénateur-Maire de Montataire. — 2. Éric Woerth, Député-Maire de Chantilly et Caroline Cayeux, Sénateur-Maire de Beauvais. 3. Alexis Mancel, conseiller municipal à Noailles, à la rencontre des élus. — 4. Le Congrès avec les élus et les entreprises présents lors du salon. 5. L’ADICO, une sympathique équipe au service des collectivités. — 6. Les élus de l’Oise sont venus nombreux écouter les intervenants pour connaître l’avenir.

sion mais je vous invite à dépasser vos appréhensions » a ajouté Monsieur le Préfet. « De toute façon, au niveau des finances, on n'a pas le choix… Notre territoire est pris en sandwich entre deux grandes métropoles que sont Lille et Paris. Il faut que nos territoires aient une surface d'action et de compétences pour réagir face à ces deux métropoles » a souligné Caroline Cayeux Sénateur-Maire de Beauvais. Beaucoup d'élus n'ont pas caché leur inquiétude avec de nombreuses questions devant l'évolution de la fiscalité les regroupements envisagés.

Ils craignent d'importantes augmentations selon les secteurs. « Pendant 15 mois, nous allons travailler pour répondre à ce type de questions » a ajouté Monsieur le Préfet L’UMO reste le partenaire des communes en collobaration avec le Conseil Départemental. Si elles touchent aussi le département, les baisses de dotation de l'État ne devraient pas affecter l'aide apportée aux communes par le conseil Départemental, comme l'a confirmé lors de son intervention le Président Édouard Courtial.

« Pour les cinq prochaines années, l'enveloppe d'autorisations de programmes représentera 170 millions d'euros, soit en moyenne 34 millions par an. Deux grands principes ont orienté nos décisions : supprimer les contraintes inutiles et simplifier la gestion dans le temps » a souligné le nouveau Président À savoir : le budget du Conseil Départemental sera réduit de 80 millions d'euros d'ici 2017.

6

39


1

2

3 4

5

6

7

8

Photos : Philippe LORANGER

9

40

1. Dalkia ou l’énergie au service des collectivités. — 2. Les élus de Tillé avec Bruno Marchetti et Catherine Martin en discussion avec Jérôme Bascher, Conseiller Départemental de Senlis. 3. Les Conseillères départementales présentes lors de l’assemblée générale. — 4. Les élus du Canton de Crèvecœur-le-Grand. 5. Caroline Cayeux lors de son intervention. — 6. Les sapeurs-pompiers présents au Congrès avec le Colonel Corak (au centre), nouveau directeur du SDIS. 7. Éric Woerth et Michel Francaix, Députés très attentifs. — 8. Les entreprises ont proposé leurs services aux élus lors du salon. — 9. Gérard Lemaître, Président de la Communauté de Communes du Vexin.


Prix de Diane Le Prix de Diane, c’est l’un des rendez-vous hippiques les plus importants de la saison et le plus élégant de l’année. Cet évènement hors norme investit chaque année en juin la pelouse de l’hippodrome de Chantilly pour vous offrir un dimanche à la campagne riche en émotions. C’est aussi un bon moyen pour découvrir le monde des courses ! Que vous soyez passionnés ou néophytes des champs de courses, vous serez conquis par la beauté et l‘excellence du spectacle.

Couleurs et élégance !

Simon Baker « The Mentalist ».

La réussite de cette journée tient à son osmose parfaite entre le décor fabuleux du champ de courses et l’élégance d’un public venu profiter d’un des derniers jours du printemps, le tout sur fond de compétition sportive passionnée.

Philippe LORANGER

La joie du jockey de Frankie Dettori de Milan qui a remporté l’édition 2015 avec sa pouliche « Star of Seville »

Photos : Philippe LORANGER

Le Prix de Diane a ainsi trouvé sa personnalité, unique et intemporelle. Avec cette fête, pouliches exceptionnelles sur la piste, défilé de beauté sur les pelouses avec la venue cette année de Aishwarya Rai Bachchan actrice et ancienne Miss Monde qui a illuminé le Domaine de Chantilly par sa présence et qui a succédé à Simon Baker « The Mentalist » présent durant les deux dernières éditions.

41 Chantilly, une ville dans la course !


Photos : Philippe LORANGER

42

En septembre, le Château accueille la crème de l'automobile  !


Évènement

La rencontre de l'Art et de l'Élégance, telle était l'accroche qu'on pouvait lire sur les affiches de ce concours. En organisant un tel événement qui allie à la fois les compétences des grands carrossiers à celles des grands couturiers et, de manière plus générale, à l’art de vivre et au savoir-faire à la française, Peter Auto, déjà organisateur du Tour Auto Optic 2000 et du Mans Classic, remet au goût du jour une tradition française qui date des années 20 : le concours d’élégance.

Un démarrage remarqué pour cette Bentley des années 30.

Organisé le premier dimanche de septembre et depuis deux ans dans les Jardins le Nôtre du Château, ce magnifique concours a tenu toutes ses promesses à l'égard d'un public nombreux mais aussi des collectionneurs venus de toute l'Europe et de nombreux pays... A chaque édition, un programme complet est présenté dont un défilé de concept - cars de constructeurs présentés avec des mannequins habillées par de prestigieuses maisons de couture. Des premières mondiales sont également à l'honneur avec des marques comme Aston Martin, Mercedes, Mac Laren, Bugatti ou encore Bentley.

Boris Gogny-Goubert de Saint-Rémy-en-l’Eau avec son chapeau melon.

Les deux premières éditions ont attiré plus de 20 000 visiteurs à Chantilly. Ce nouveau rassemblement s'inscrit déjà dans le cercle très restreints des plus beaux évènements du genre. Ce dimanche élégant à la campagne a également satisfait les nombreux partenaires qui ont accordé leur confiance à Peter Auto. « Nous sommes très satisfaits de ces deux premières éditions. Des grands collectionneurs sont venus de nombreux pays. Ils sont ravis et surtout prêts à revenir à Chantilly ! » souligne Patrick Peter l'organisateur. Philippe LORANGER

Intérieur d’une Corvette des années 60.

La magnifique Lola T70 MKIII de 1969. Cette année là, le modèle de l’Écurie Penske Racing remporte les 24 heures de Daytona avec Mark Donohue.

43


Information

Union des Maires de l’Oise : Notre raison d’être et nos missions Fondée en 1951, et depuis en évolution permanente, notre association s’impose aujourd’hui comme le partenaire, proche et légitime, des communes et EPCI de l’Oise. Animés par un esprit de solidarité et de proximité, nous nous mettons quotidiennement au service des élus locaux, dans l’objectif de leur faciliter l’exercice de leur missions et leurs prises de décision. Partenaire de proximité de tous les élus locaux du département, l’Union des Maires de l’Oise a pour objectif de répondre à quatre missions principales en lien avec les évolutions constantes de la réglementation et les exigences dans l’exercice du mandat d’élu local.

I. NOS MISSIONS 1/ FOURNIR UNE MISSION DE CONSEIL ET D’EXPERTISE JURIDIQUE Dans ce sens, l’association se veut à même de répondre à l’ensemble des questions entrant dans le champ de compétence des collectivités territoriales. Cette année encore, l’association a été très sollicitée en termes de conseils et d’accompagnement juridique et technique. C’est ainsi plus de 1 373 conseils qui ont pu être prodigués tout au long de cette même année. On constate cependant une évolution notable des questions posées dans certains domaines, au premier rang duquel il est possible de citer l’urbanisme, les finances locales ou bien encore le droit de la fonction publique. La technicité et l’évolution constante des réglementations n’est pas anodine dans cette augmentation exponentielle des questions juridiques posées à nos services. A titre d’exemple, la baisse de la dotation globale de fonctionnement et les contraintes y afférentes ont été l’objet d’interrogations et d’inquiétudes majeures durant toute la période de préparation budgétaire.

44

Au regard d’une forte demande des élus locaux et du besoin exprimé, le Conseil d’Administration a décidé de proposer de nouvelles prestations de conseils au plus des attentes locales. Dans ce sens, durant toute la période du mois de janvier à avril 2015, les agents de l’association ont pu accompagner les élus dans la préparation budgétaire, dans l’analyse de leurs précédents comptes administratifs ou bien encore dans la définition d’une stratégie en termes de fiscalité. Plus de trente déplacements ont été effectués dans les collectivités, associés à des présentations diverses (réunions publiques, conseil municipal, réunions de bureaux…). Soucieux également des problématiques ressources humaines dont les élus nous font part de façon exponentielle, l’association propose d’accompagner les collectivités dans des missions de conseil et d’assistance. Pour ce faire, plusieurs missions sont proposées parmi lesquelles il est possible de citer la refonte du régime indemnitaire, la création de projets de service ou bien encore l’accompagnement à la mise en œuvre des entretiens individuels. Réalisées à titre pilote dans plusieurs collectivités, les missions ont apporté des résultats satisfaisants. Enfin, le conseil juridique continue à progresser dans des domaines incontournables de la vie des collectivités comme la législation funéraire, la voirie ou bien encore les

marchés publics. Ce dernier point est également à mettre en avant. Ainsi, plusieurs communes ont sollicité l’association pour les accompagner dans des procédures de mise en œuvre de projets de marchés publics ou bien encore de négociation avec les candidats. La mission de conseil continue à évoluer. Pour illustrer cette dernière, il est possible de préciser qu’hors période électorale, l’association a augmenté son accompagnement juridique de 67 %.

2/ ACCOMPAGNER LES ÉLUS DANS L’EXERCICE DE LEUR MANDAT À TRAVERS DES FORMATIONS ADAPTÉES À LEURS BESOINS Les formations constituent le cœur de la compétence de l’association. Dans ce sens, le premier semestre 2015 a connu un fort succès à travers 18 formations dispensées pour 474 participants présents. L’association est donc fière de proposer un plan de formation adapté aux besoins des élus locaux et continuera en lien avec tous les intervenants et ce en prenant en compte vos remarques de progresser dans notre offre de formation.


Après un second semestre 2014 très chargé où plus de 470 élus locaux ont participé aux formations de l’association, le premier semestre 2015 a privilégié la matière financière à travers 6 formations. Les élus locaux ont donc pu assister à des sessions de formation relative à l’aide à l’élaboration du budget et à la compréhension d’un document d’analyse financière. Ces moments d’échanges ont notamment permis aux élus présents de prendre conscience de tous les mécanismes budgétaires mais aussi et surtout de l’importance de l’anticipation au regard du contexte économique difficile. La baisse des concours de l’État a bien évidemment constitué le fil conducteur des échanges avec comme volonté première celle de mettre en place les tableaux de bord et les outils nécessaires pour y faire. Afin de faciliter l’accès à la formation, la localisation des séances de formation fluctue au sein des différents arrondissements. Dans ce sens, l’arrondissement de Clermont au regard de son caractère central regroupe plus de 40,5% des lieux de formation pendant que l’arrondissement de Beauvais représente 35,1%, l’arrondissement de Compiègne 13,5% et celui de Senlis 10,8%. Sur un point de vue purement quantitatif, 901 participants (contre 736 participants l’année précédente, soit une augmentation de la fréquentation des formations aux élus locaux de 22,42%) ont ainsi pu assister à 42 sessions de formations organisées sur deux semestres entiers. Il est à noter que vous trouverez un détail précis des formations dispensées ainsi que l’ensemble des thèmes évoqués, intervenants sélectionnés et nombre de participants concernés dans les tableaux suivants cette présentation.

Pour rappel, l’association est le seul organisme agrée de l’Oise en terme de formation auprès des élus locaux. Les formations sont toutes entièrement gratuites et aucun frais pédagogique n’est demandé. C’est une volonté forte émise par l’association que celle de former les élus locaux dans un souci d’accessibilité de la formation et d’équité entre les territoires et ce de façon à apporter une prestation de qualité en conformité avec les attentes exprimées.

cessent d’évoluer. Ainsi, il est proposé une lettre bimestrielle, une lettre électronique mensuelle et des notes d’informations fréquentes. L’ensemble de cette documentation est directement consultable sur le site internet de l’Union des Maires de l’Oise (umo. asso.fr).

Cependant, la dernière loi du 31 mars 2015 visant à faciliter l’exercice, par les élus locaux, de leur mandat est venue en opposition à la volonté de l’association de développer des formations gratuites. Ainsi, à compter du 1er janvier 2016, un plancher de dépenses de formation est fixé. Il devra ainsi être prévu dans les budgets locaux prévisionnels un montant équivalent au minimum à 2 % du montant total des indemnités de fonction qui peuvent être versées aux membres du conseil.

L’année 2015 a été riche en termes d’actualité. À ce titre, la loi de Nouvelle Organisation Territoriale de la République a été la plus suivi par les élus qui se sont posés de nombreuses questions à ce sujet.

Afin de répondre à cette nouvelle législation, l’association devra ainsi pratiquer des formations payantes afin de répondre aux demandes des élus locaux. Nous reviendrons vers vous dans les meilleurs délais afin de vous faire part des nouveaux tarifs qui seront raisonnés et conformes à la volonté de l’association de limiter les coûts pour les collectivités, qui plus est dans le contexte actuel.

3/ TRAITER, DIFFUSER ET EXPLIQUER L’INFORMATION L’association se veut à même d’apporter une information constante et synthétique de l’ensemble des réglementations, lois, décrets et autres aspects juridiques qui ne

4/ REPRÉSENTER ET DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DE SES ADHÉRENTS

Autre point d’intérêt, les élus locaux ont été confrontés au dernier décret relatif à la mise en place des agendas d’accessibilité programmés avant le 27 septembre 2015 mais c’est bel et bien la baisse des dotations de l’État qui a constitué le questionnement le plus important au cours de cette année. Nous n’avons de cesse de continuer à défendre les élus contre toutes les réformes actuelles qui viennent contraindre les budgets et enrichir la gestion des collectivités en termes de complexité.

II. N OS INSTANCES DIRIGEANTES LE PRÉSIDENT Le Président, actuellement Alain Vasselle, est élu pour trois ans parmi ses pairs. Il a charge de représenter l’association en justice, dans tous les actes de la vie civile et auprès des pouvoirs publics, institutionnels, comme de tout partenaire de l’Union des Maires. Il est le porte-parole, permanent, des maires devant les autorités nationales et locales.

45


LE CONSEIL D’ADMINISTRATION ET LE BUREAU Selon nos statuts, l’association est conduite par un conseil d’administration, composé de trente-huit membres, parmi lesquels figurent, en tant que membres de droit, les maires des villes chefs-lieux d’arrondissement et des villes de plus de 30 000 habitants. Les autres administrateurs, représentatifs des différents secteurs géographiques et des sensibilités politiques du département, sont élus pour trois ans par l’assemblée générale. Depuis 2001, à l’instar de l’AMF, notre conseil comprend un collège de six représentants d’Établissements Publics de Coopération Intercommunale. Ce conseil d’administration, qui se réunit, à minima cinq à six fois dans l’année, constitue l’organe de décision principal de l’association. Le bureau est une émanation du conseil, renouvelé après chaque assemblée générale, constitué de onze membres choisis par le conseil. Il comprend, le président, un vice-président par arrondissement, un secrétaire général et une secrétaire général adjoint, un trésorier et un trésorier adjoint et deux délégués à l’information et à la communication.

III. LES GRANDS RASSEMBLEMENTS DE L’ASSOCIATION L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE L’assemblée générale réunit, une fois par an, traditionnellement à l’automne et en un

46

lieu central, l’ensemble de nos communes et EPCI adhérents, pour procéder à nos formalités statutaires, mais aussi pour apprendre et échanger sur tous les sujets d’actualité et de préoccupation de l’administration locale. Temps fort de la vie de l’association, elle est marquée par des débats ouverts entre les maires et les principales autorités institutionnelles que sont le Préfet, les parlementaires de l’Oise, où les présidents du Conseil Régional et du Conseil Départemental.

LE CONGRES DES MAIRES DE FRANCE A PARIS Autre manifestation incontournable, organisée par l’AMF chaque année au mois de novembre, le congrès des maires et présidents de communautés de France réunit à Paris, Parc des expositions, des milliers d’élus locaux pour des conférences, ateliers, débats sur toutes les thématiques prégnantes de la gestion locale. Notre Union présente sur ces lieux, accueille les élus du département, leur facilite le déplacement et leur propose en guise de pause, quelques manifestations conviviales dont un traditionnel déjeuner au Sénat.

IV. L’ÉQUIPE Proche du terrain, à taille humaine, une équipe administrative est en permanence mobilisée, à l’écoute et à la disposition des adhérents, pour accomplir toutes ces missions, affirmer et défendre la place et les intérêts des communes et communautés de l’Oise Thomas Bordonali, le directeur, a la responsabilité de la gestion, de l’animation et de l’encadrement de ces services. Il organise l’ensemble des réunions des instances de l’association et représente, en relation avec

les élus, la structure auprès de ses partenaires institutionnels. Il coordonne l’activité de formation des élus, la mission de conseil juridique assurant notamment l’interface nécessaire avec notre cabinet d’avocats, et est rédacteur en chef des publications de l’Union des Maires. Il est assisté de deux collaboratrices, assurant leurs fonctions dans un esprit de nécessaire polyvalence requis par l’association : Bénédicte Uguen, responsable juridique exerce notamment la mission de conseil de l’association, répondant aux multiples questions juridiques posées par les élus. En charge de notre fonds documentaire ainsi que de la veille juridique, elle est également compétente pour rédiger les articles de « La Lettre de l’UMO », en collaboration avec le directeur. Lucie Deheyer, responsable administrative, a principalement en charge la gestion administrative des différentes réunions organisées par l’association, la communication de l’association, la mise en place des sessions de formation, et le suivi des différentes désignations auxquelles nous procédons. Elle participe également à la mission de conseil juridique.

Union des maires de l’Oise 6, rue Jean-Baptiste Boyer CS 40622 60 006 BEAUVAIS Cedex Tél. 03 44 45 15 51 Fax : 03 44 45 02 05


47


48


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.