Magazine Spécial covid-19
LIFE STYLE
Devenir une meilleure version de soi SANTE
La covid-19 et la communauté LGBTIQ+ ZOOM
Au Gabon, on a joué au chat et à la souris LISOLO
2020 #07
Président / Directeur Général SCALY KEP’NA
Community Manager JOEL MAYUMBU
Rédacteur en chef MI YANG YAMA SIKI
Mobilisateur communautaire TRESSY YAMFU
Conseil de rédaction ABDELLAH I. (Abdoul) SCALY KEP’NA RICH MI YANG YAMA SIKI
Chargé des Finances AUN MASUMBUKO ABDUL-RASUL Chargé des Finances Adjoint TAYLOR MATANDI
Faites un don paypal.me/jeunialissime
Bâtissons l’avenir avec nos différences
jeunialissime@gmail.com
Edition et infographie
an 2020 restera une année mythique. Une année que l’humanité n’oubliera jamais à cause de la COVID-19 ! Elle nous a fait comprendre que la vie est fragile ; elle nous a aussi fait comprendre que nous avons besoin de travailler ensemble, peu importent nos différences, pour résoudre les problèmes de nos sociétés, pour résoudre les problèmes de l’humanité. À cause de la COVID-19, nos vies ont changé ! Oui, nos habitudes du quotidien ont changé car, dorénavant, nous devons porter des masques pour circuler… dorénavant, nous devons constamment être mis en quarantaine et supporter des couvre-feux à n’en pas finir.
Cette édition «spécial COVID-19» du Jeunialissime magazine vous raconte ce que l’on dit peu ! Dans ce numéro, à travers des articles et des histoires singulières, vous expérimenterez comment, dans une période où une pandémie mondiale met à genoux la terre entière, les personnes LGBTIQ+, en dépit des pressions sociales accrues à bien des égards, ont pu gagner des batailles et faire preuve d’une résilience exemplaire.
Scaly Kep'na
Président en exercice de Jeunialissime
© SM Design Photography
Le Coronavirus en 2020 a creusé davantage le gouffre des inégalités sociales. Les plus démunis ont été laissés pour compte, les personnes marginalisées, comme les LGBTIQ+ ont été de plus en plus stigmatisées. En dépit des difficultés causées par cette pandémie, les personnes LGBTIQ+ ont su relever la tête et se montrer résilientes.
Nos lecteurs nous écrivent ‘‘Hello Jeunialissime ! J’ai enfin eu le temps de me poser pour lire l’édition 2019 du magazine et franchement c’est intéressant. Ca casse ce côté tabou de la communauté LGBTQ longtemps perçue comme une abomination et prime pour l’acceptation des choix de cette dernière.’’ S.M (Cameroun) ‘‘Beau travail !! J’aimerais seulement que vous créeiez une boxe de témoignages anonymes ou ouverte d’histoires qui vont faire conscientiser les gens ! Où chacun raconte son histoire dans l’anonymat ou ouvertement de son vécu par rapport à l’homosexualité, des erreurs commises comme celles de Freddy... mode de survie et couverture de son histoire, et savoir ce que chacun voudrait pour vivre heureux.’’ Christian (Lubumbashi - RDC) ‘‘Je viens de lire l’édition 2019... Je trouve que vous présentez bien votre sujet et qu’on apprend davantage sur l’actualité. Sur la forme aussi, tout est bien réalisé, on comprend clairement ce qui est écrit. C’est parfois long, mais on y peut rien. A un moment donner, les choses qu’on communique ne peuvent être résumé que jusqu’à une certaine limite. Je me doute que vous pouvez faire plus à ce niveau ou sinon une partie du message peut être loupée. C’est un magazine pro. Bravo !!!’’ CJM (Belgique) ‘‘J’ai lu avec attention votre magazine. C’est vraiment intéressant et surtout informatif. J’espère que la communauté LGBT sera reconnaissante envers Jeunialissime pour vos initiatives à déconstruire les préjugés et rapprocher les communautés par un dialogue qui permet de mieux comprendre l’autre.’’ John (Haïti)
‘‘C’est un réel plaisir de plonger une fois de plus mes yeux dans la lecture du magazine jeunialissime qui me ramène à mon adolescence et ma vie de bi dans mon pays que j’ai quitté il y a deux ans. Je suis ravi de savoir que son impact est grandissant au sein de la communauté lgbtiq+ congolaise avec des jeunes qui parviennent à s’ouvrir, découvrir les autres et se découvrir au travers des autres, c’est pourquoi je tiens à féliciter toute l’équipe pour leur engagement et persévérance dans le combat que nous menons tous d’une manière ou d’une autre partout dans le monde. L’édition 2019 m’a particulièrement permis d’apprendre quelques lignes sur les droits humains mais également sur les obligations et lois de notre État. Ce que j’ai beaucoup apprécié car n’ayant jamais songé à les connaître. Cependant j’aurais aimé en lire davantage sur le sujet (obligations de l’état, droits humains, ce que dit la loi sur l’homosexualité en RDC) ; ce qui m’amène à la petite critique concernant cette partie. Il aurait fallu nous donner des références, déjà pour ce que vous avez énoncé car étant des écrits officiels, vous les avez tirés, je suppose, d’un document officiel également. Donc ce serait intéressant pour la prochaine fois de citer l’ouvrage ou le document qui parle de nos lois, droits, etc pour nous aider à en savoir davantage. Au plaisir de vous relire. Merci’’ Kams (France)
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En Afrique Centrale et de l’Est francophone, la vie et l’évolution des personnes d’orientations sexuelles et identités ou expression de genre diverses viennent avec plus d’une particularité. Autant d’histoires et actions inspirantes se passent dans les quotidiens. SocietesInclusives.org est une collaboration communautaire, en ligne, qui soutient l’accès à l’information et encourage l’expression personnelle de ces personnes. Partager des histoires et autres réalités permet de comprendre et inspirer de meilleurs actions pour la construction de sociétés africaines plus inclusives. Et Sociétés Inclusives a travaillé avec Jeunialissime cette année dans la production de contenus vidéos qui épousaient ses objectifs d’inclusion. 8
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Un drapeau arc-en-ciel flotte sur Kinshasa !
e matin du 12 août 2020, du haut de ses 10 millions d’habitants, la ville de Kinshasa s’est réveillée avec un drapeau arc-en-ciel flottant fièrement sur son monument «Place des combattants». Précisément situé à la 10ème rue Limété, le monument «Place des combattants» a été récemment construit en l’honneur du patriarche de L’UDPS, Etienne Tshisekedi. Tout allait bien, jusqu’à ce que ledit drapeau commence à susciter toutes sortes de commentaires, majoritairement négatifs voire avec des suggestions d’être enlevé. Qu’est-ce qui pose problème exactement ? Le drapeau arc-en-ciel existe pour plusieurs objectifs, cela partout dans le monde. Généralement, Il en existe une version pour la Paix (drapeau de la Paix) mais aussi une autre qui représente la diversité et la visibilité de la communauté LGBTIQ+. A Kinshasa, celle qui a fièrement flotté sur la place des combattants en cette date du 12 août, représente la communauté LGBTIQ+. Jusque-là, rien d’anormal puisque des milliers de personnes LGBTIQ+
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vivent, travaillent et existent aussi bien à Kinshasa que sur le reste du territoire congolais. Ainsi, une reconnaissance sur la « Place des combattants » a certes toute une signification à comprendre. Sauf que, initialement, personne n’a compris exactement ce qui se passait. Simple confusion entre les deux drapeaux ? Affirmation de l’Etat congolais à soutenir ses citoyens LGBTIQ+ ?
Plus tard dans la journée, dans un message sur son Facebook, le gestionnaire de la place des combattants affirmait : «Une erreur de la part de ceux qui ont placé ce drapeau. Ils ont dû confondre le drapeau de la paix à celui de la communauté LGBTI». Discriminations et haines contre les LGBTIQ+, toujours à la congolaise. Contrairement à son voisin le Gabon qui a dernièrement dépénalisé l’homosexualité, la RDC, de toute son histoire, n’a jamais criminalisé l’homosexualité. Loin d’être un paradis d’acceptation et malgré qu’il n’y existe aucune reconnaissance des couples homosexuels et que tous les instruments juridiques soient muets à l’égard de l’homosexualité,
la Constitution congolaise garantit l’égalité des droits, la liberté d’expression et la non-discrimination. Dans ce sens, les personnes LGBTIQ+ fournissent des efforts énormes pour informer et sensibiliser en faveur de plus d’inclusion et d’équité. Évidemment, les réactions n’ont pas tardé à enflammer la toile congolaise. Des commentaires discriminatoires, majoritairement, qualifiant le nouveau gouvernement congolais de ProLGBTIQ+; un gouvernement qui chercherait à détruire les mœurs et la moralité des Congolais. Tout cela, malgré que la RDC soit une nation considérée laïque par la constitution, même si religieuse à 80%. Des appels à des actes homophobes déclarés ont été lus et entendus sur les places publiques de la ville de Kinshasa. Un espoir pour les personnes LGBTIQ en RDC ? Même si l’homosexualité n’est pas condamnable en RDC, les personnes LGBTIQ+ restent mal vues au sein de la société. Elles sont régulièrement traitées comme des criminels, sorciers et parfois harcelées et menacées par différentes personnes dans leur entourage. A deux jours de la toute première édition de célébration Panafricaine LGBTIQ+, en ligne, cet acte, qu’importe les motifs, a fait état d’une action de visibilité importante pour les personnes LGBTIQ+ en RDC. Ainsi, au-delà des tabous sur les conversations LGBTIQ+, c’est une opportunité donnée au mouvement LGBTIQ+ de parler d’eux-mêmes. Sociétés Inclusives.org
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SANTE DE L’ADOLESCENT
VIH & SIDA
DROITS DES LGBTIQ+
SECURITE & VIOLENCE
CHANGEMENT CLIMATIQUE
EDUCATION & OPPORTUNITE
Avec 68 sites de projets dans 5 pays africains dont la RDC, 748 jeunes reporters actifs atteignent 9,7 millions d’auditeurs chaque semaine. En République Démocratique du Congo, CRF accompagne le projet radio JEUNIAFRICA de Jeunialissime depuis 2015, soit une année après son lancement.
www.childrensradiofoundation.org
JEUNIALISSIME MAGAZINE | Décembre 2020
Domaines clés d’intervention
CRF est basée en Afrique du Sud,. Elle forme de jeunes reporters à travers toute l’Afrique, leur donnant des outils nécessaires et en renforçant leurs compétences pour faire entendre leurs voix. Cela leur offre une expérience en leadership qui leur servira toute leur vie. S’exprimant dans les langues locales et dans un style adapté aux jeunes, ils interviewent des membres de la communauté, organisent des débats et font ressortir des perspectives locales sur des problèmes qui ont un impact sur leur vie.
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Au Gabon, on a joué au chat et à la souris. es personnes LGBTIQ+ de l’Afrique centrale avaient une fois de plus été réjouies par une nouvelle arrivée du Gabon qui a contribué à raviver une lueur d’espoir pour les générations futures de la région et de l’Afrique en général. Succédant ainsi à l’Angola, le pays à 2,1 millions d’habitants avait dit oui à la dépénalisation des relations entre deux personnes de même sexe. Le 23 juin 2020, ce pays rejoignait la très courte liste des rares pays de l’Afrique subsaharienne à dépénaliser l’homosexualité. Mais le contexte est resté équivoque. L’Assemblée ayant voté à une courte majorité en faveur de l’homosexualité a elle-même été contestée par la population gabonaise. En effet, l’opposition avait contesté le vote, qui n’aurait pas, selon elle, recueilli de majorité absolue. «Quarante-huit députés ébranlent toute une Nation et ses us et coutumes» avait déclaré un député hostile, qui a réclamé un second vote. Contrairement à de nombreux pays voisins où des lois héritées de la colonisation punissent durement les relations entre personnes de même sexe, le Gabon, depuis 1960, n’interdisait pas l’homosexualité. * * Le Gabon vote la dépénalisation de l’homosexua-
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lité - TÊTU (tetu.com)
Une étude de l’Afrobaromètre menée en 2015 indiquait que «plus de 8 gabonais sur 10 (soit 83 %) ne souhaitaient pas avoir un homosexuel pour voisin». Cette tendance avait-t-elle changé ou le Parlement gabonais ne représentaitil pas, tout simplement, l’opinion du peuple ? D’autant plus que ce dernier avait exprimé pas mal de points de vue contraires à la position de ses représentants, entre autres celui d’affirmer que cette proposition, portée par le gouvernement, ne visait qu’à «faire plaisir» aux bailleurs de fonds occidentaux.
dans la loi en juillet 2019, interdisant les «relations sexuelles entre personnes de même sexe». Laquelle disposition prévoyait une condamnation allant jusqu’à six mois de prison ainsi qu’une amende de 5 millions de francs CFA, un équivalent de 7.621 euros. Cependant, l’interdiction de « tout acte impudique ou contre nature sur un individu de son sexe et mineur de moins de dix-huit ans» a été conservée, aux dires des députés contactés par gabonreview.com.
L’Église catholique, s’étant prononcée en faveur de la dépénalisation de l’homosexualité en 2018, avait rappelé à l’ordre Mgr Jean Patrick Iba Bâ, l’archevêque de la capitale Libreville et hostile à la dépénalisation de l’homosexualité, pour ces propos tenus lors d’un point de presse : «Ce vote, en contradiction avec la majorité des Gabonais, pourrait non seulement entraîner des consciences fragiles à assumer des comportements déviants mais également exposer les homosexuels à des réactions hostiles».
Cependant, face à une partie de l’opposition, du clergé et même de la majorité présidentielle qui se sont exprimés contre cette dépénalisation, estimant que l’homosexualité «était Six jours après l’Assemblée nationale contraire aux us et coutumes» du pays, (Chambre basse), le Sénat avait à son plusieurs personnalités gabonaises tour voté en faveur de la dépénalisation se sont exprimées publiquement en de l’homosexualité, permettant ainsi au faveur de la dépénalisation des rapports texte d’entrer en application. homosexuels. Parmi elles figurent le Premier ministre et la première dame du «59 sénateurs ont voté pour Gabon. la suppression de cet amendement pénalisant l’homosexualité, 17 contre et «J’ai des convictions religieuses. Je suis quatre se sont abstenus», rapportait à tolérante et je respecte la vie humaine. l’AFP une source proche du Sénat. Ils De même que je suis contre la peine venaient ainsi d’abroger une disposition de mort, je suis également contre la qu’ils avaient eux-mêmes introduite stigmatisation des homosexuels. Bravo
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aux parlementaires d’avoir fait évoluer les mentalités et su s’adapter au temps», avait déclaré Julien Nkoghe Bekale, le Premier Ministre gabonais, dans un tweet. Une position soutenue par la Première Dame gabonaise, Sylvia Bongo. « Le Parlement rétablit un droit fondamental pour ses citoyens : celui d’aimer, librement, sans être condamné. La République défend le respect de la vie privée de chacun et reste une et indivisible au-delà des sentiments. Oui à la dignité, non à la haine », avait-elle partagé sur Twitter. La situation de la communauté LGBTIQ+ reste cependant ambigüe car l’homosexualité y est encore largement considérée comme tabou et le mariage reste interdit. Malgré le vote par la Chambre basse suivie par celui de la Chambre haute, la chasse aux sorcières se poursuit et n’est nullement sanctionnée. Ces dernières années, le Bostwana, l’Angola, le Mozambique et les Seychelles ont autorisé les relations homosexuelles. Contrairement au Nigeria, au Burundi ou au Tchad où les législations d’oppression contre les personnes LGBTIQ+ ont été renforcées. Plus de la moitié des pays de l’Afrique subsaharienne interdisent ou répriment à ce jour les rapports homosexuels, allant parfois jusqu’à les sanctionner de la peine de mort.
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Nos différences sont notre richesse. Être tolérant, c’est accepter de vivre ensemble malgré nos différences. Bonne semaine à tous !
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contre la Depuis 2014, JEUNIAFRICA contribue à changer la percep on de la société sur la ques on LGBTIQ+, à réduire la s gma sa on et à améliorer l’accès aux services de santé. Mise en place par Jeunialissime, ce e émission radio se veut éditée et produite par les jeunes eux-mêmes, abordant des problèmes qui les touchent personnellement. Depuis 2018, grâce à Children’s Radio Founda on, JEUNIAFRICA passe en direct sur la RTGA, une sta on radio congolaise éme ant sur la 88.1 Mhz depuis Kinshasa, en plus de passer déjà sur YouTube, Instagram et Soundcloud. Ce e année, les émissions produites ont beaucoup tourné autour de la lu e contre la pandémie de la COVID-19. Elles ont surtout traité les sujets de sorte à me re en évidence les différents problèmes supplémentaires que ce virus a causé à la communauté LGBTIQ+ de Kinshasa.
Le COVID-19 serait une punition divine à cause des homosexuel.les
Gai.e pauvre, gai.e possédé.e - Parlons du sexe sans filtre - Pauvreté et criminalité, un lien étroit - Les défis des LGBTIQ+ face à un confinement total -
h p://soundcloud.com/jeunialissime .me/Jeuniafrica
@Jeunialissime
Jeunialissime
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La COVID-19 et la communauté LGBTIQ+. our plusieurs personnes à travers le monde et particulièrement en Afrique, la Covide-19 est une chimère, une fable de très mauvais goût, que certains leaders du monde auraient inventée dans l’intention machiavélique d’étendre leur hégémonie et établir un nouvel ordre mondial. Tandis que certaines personnes doutaient de son existence, d’autres ont tenu, et continuent à tenir la communauté LGBTIQ+ pour responsable de la survenue de cette pandémie, la qualifiant au passage de «punition divine». Un discours qui ne manque pas de nous rappeler celui tenu face à un autre virus des temps modernes, le VIH/SIDA. Les accusateurs de la communauté LGBTIQ+, dans certains coins du monde, de l’Afrique centrale en particulier, en ont profité pour opprimer encore davantage cette communauté déjà marginalisée. La COVID-19, via des confinements répétitifs et diverses mesures prises, a beaucoup impacté les habitudes de la communauté tout entière. La fierté LGBTIQ+ a été célébrée en ligne cette année, dans les pays où c’est officiellement célébré. En Ouganda, les autorités politiques avaient profité de cette crise pour lancer une chasse aux sorcières. En date du 29 mars 2020, une vingtaine de jeunes dans un refuge pour LGBT+ de la Children of the Sun Foundation, à Nsangi, dans la banlieue de la capitale Kampala, avaient été arrêtés sous prétexte de lutte contre le coronavirus. La police s’était affairée à chercher des «preuves» de l’homosexualité des résidents. En prison, dans un contexte de surpopulation, les personnes arrêtées étaient plus exposées au Covid-19.*
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* https://tetu.com/2020/04/09/louganda-profite-ducoronavirus-pour-arreter-des-jeunes-lgbt/
La crise de la COVID-19 a été indexée comme accélérateur des violences anti-LGBTIQ+. Les violences au sein des familles ont été favorisées par les confinements répétés au cours de l’année 2020, rendant impossibles des rencontres au sein de la communauté. Parce que très souvent, ces jeunes se réunissaient entre eux pour vivre et oublier les discriminations et les stigmatisations subies. Heureusement qu’au milieu de ce chaos, la lumière avait aussi brillé. Avec l’apport de CONERELA, une organisation des personnes vivant avec le VIH et luttant contre les discriminations des minorités, certains jeunes LGBTIQ+ de Kinshasa avaient perçu des aides alimentaires pour faire face à la deuxième vague de confinement décrété par l’Etat congolais. Beaucoup d’activités des structures de défenses des droits des minorités ont souffert des mesures préconisées par l’Organisation Mondiale de la Santé. L’être humain ayant la capacité innée d’adaptation, des innovations technologiques comme Zoom ont permis aux organisations pro-LGBTIQ+ de se réinventer. Jeunialissime, à Kinshasa, a dû y recourir afin d’organiser le QUI SUISJE ?, la conférence sur l’épanouissement personnel des LGBTIQ+, en septembre dernier. Une réussite ! L’avantage des activités en ligne a été que tout le monde avait la possibilité d’y prendre part, impactant ainsi à grande échelle. Des plateformes d’échanges comme Clubhouse ont vu le jour et ont sorti les gens de l’isolement social, nous rappelant à quel point l’humain est un être social.
Quelques conseils De façon générale, essayez de limiter les interactions sociales en respectant les mesures barrières prises par les autorités sanitaires.
UTILISER
des mouchoirs à usage unique et les jeter immédiatement dans une poubelle fermée puis se lever les mains.
SE LAVER
les mains à l’eau et au savon fréquemment.
SE COUVRIR
la bouche et le nez avec le pli du coude en cas de toux ou d’éternuement.
LIMITER
les contacts proches en maintenant une distance d’au moins 1 mètre avec les autres personnes, en par culier si elles toussent, éternuent ou ont de la fièvre.
Votre santé est bien plus importante… Si vous avez impérativement besoin de sexe pendant cette pandémie, considérez peut-être revoir un seul partenaire préféré. Une relation suivie peut permettre de pousser un peu plus loin la découverte des désirs, fantasmes et talents de l’autre. Restez en activité même en plein confinement. Faites un peu de sport à domicile à l’occasion. Occupez-vous par de nouvelles activités manuelles ou Faites des choses qui vous passionnent. Pensez positivement, lisez. Buvez et mangez chaud. Ensemble, et avec les bons réflexes, nous pourrons surmonter cette pandémie. ! La Rédaction
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Devenir une
ors d’une récente navigation sur Youtube, je suis tombé sur une présentation dans laquelle l’orateur a fait une analogie bien intéressante. Il comparait l’être humain à un appareil électronique. Il rappelait que souvent, au bout d’un moment, nos portables ou nos appareils électroniques envoient sur nos écrans un message du genre : « tel système d’exploitation ou telle application est obsolète et qu’une meilleure version est disponible, souhaitez-vous effectuer la mise à jour ? ». Et là, nous choisissons ou non de télécharger la mise à jour. Mais souvent, il nous arrive aussi de décliner la suggestion de cette mise à jour parce que notre batterie est très faible et ne le permettrait pas, ou alors parce que nous n’avons pas assez de crédit ou de data dans notre portable.
meilleure version de soi.
Et ce qui se passe le plus souvent lorsque nous déclinons cette suggestion de mise à jour, c’est que notre appareil électronique devient lent, moins réactif et parfois même complètement inutilisable parce que la mise à jour n’a pas été faite. Ainsi donc, une meilleure version existe et notre appareil n’étant plus la meilleure version de luimême, il lui est difficile d’opérer avec tout son potentiel complet, de traiter de nouvelles données et de répondre aux attentes de son utilisateur. De la même manière, l’être humain, s’il ne devient pas la meilleure version de luimême, il lui sera difficile d’opérer dans son plein potentiel. Il se retrouvera inévitablement en arrière,
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vie, ni aucun rêve pour toi-même, tu es sans repère, sans direction, sans destination ! Tu es comme une feuille livrée au vent… Il est aussi important de connaître son caractère, ses qualités humaines et ses défauts. Prenez un bout de papier par exemple, faites deux colonnes. Une pour vos qualités et une autre pour vos défauts et listez ce qui vous vient en tête à votre sujet, sur votre caractère.
largué par la technologie et noyé par son environnement intellectuel ou social. Devenir une meilleure version de soimême commence par une introspection, une auto évaluation, de qui nous sommes, de ce que nous avons comme atouts intellectuels, physiques et matériels. Ce regard sur nous-mêmes se doit de pouvoir également mettre en lumière nos faiblesses, nos défauts, et même nos craintes. Car c’est en les connaissant que nous serons à mesure de pouvoir y travailler et nous améliorer.
Demandez également l’avis de 2 ou 3 personnes à qui vous faites confiance et qui n’auront pas peur de vous dire la vérité sur vous-même. Et une fois que vous aurez cette liste, bah vous savez ce qu’il vous reste à faire... Travaillez à changer vos défauts !!! C’est un travail continu, qui prendra du temps sur certains points, voire des années, mais le fait d’en être conscient vous donnera déjà une victoire sur vous-même. Attention !!! Avoir un rêve, c’est un bon début, mais c’est encore mieux de travailler à sa matérialisation…
Voici, repartis en 4 catégories, quelques questionnements qui pourraient nous aider à devenir une meilleure version de nous-mêmes. Mentalement Qu’attends-tu de la vie ? Que veux-tu pour ta propre vie? Quelle est ta vision ? Quel est ton rêve ? Où te vois-tu dans 5 ans ? 10 ans ? 20 ans ? Réponds à ces questions et n’aie pas peur de rêver grand ! C’est ton rêve à toi! Et si tu n’as aucune vision pour ta
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Intellectuellement Quelles sont tes compétences ? Quelles sont tes connaissances ? Te permettentelles de réaliser ta vision, ton rêve ? Si oui, vas-y, fonce ! Mais si la réponse est non, alors que te faut-il faire pour parvenir à la réalisation de ta vision ? Quel est le dernier livre que tu as lu ? Stimule ton intellect et décide d’apprendre quelque chose de nouveau sur n’importe quel sujet ou sur un pays du monde. On apprend à tout âge ! Ton cerveau est une mine d’or qui ne demande qu’à être exploitée, ne la laisse pas dormir…
Physiquement Il est important de se connaître soimême, mentalement, intellectuellement mais aussi physiquement !!! Prends un miroir, un grand miroir s’il te plaît, et regarde-toi de la tête aux pieds. Qu’est-ce que tu aimes sur toi et qu’est-ce que tu n’aimes pas ? Qu’est-ce que tu penses de tes meilleurs atouts physiques et quels sont tes atouts physiques les moins attrayants ? La vérité est que nous avons tous quelque chose que nous souhaiterions changer sur nous-mêmes! Moi, j’ai un nez que je trouve trop gros et des dents qui sont complètement éparpillées dans ma bouche comme des élèves dans une cour de jardin ! Mais je vais te donner le secret : AIME-TOI, TOI-MÊME !!!! Si tu ne t’aimes pas, personne d’autre ne pourra le faire pour toi !!! Avec tes imperfections, aime-toi, toi-même !
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Célèbre-toi ! Certaines personnes tentent la chirurgie esthétique pour améliorer leur apparence ; ça réussit aux unes, pas aux autres. Et bien entendu, cela n’est pas toujours à la portée de toutes les bourses. Tu peux faire du sport pour travailler sur ton apparence, une meilleure alimentation et trouver ton style vestimentaire. Découvre ce qui convient à ta morphologie, quelle coupe de cheveux te met en valeur, quelle couleur de vêtement te va au teint. Ce sont de petites astuces qui te permettront de faire une si grande différence sur votre présentation physique. Maximise sur ce que tu as et qui marche pour toi, le reste suivra. Devenir la meilleure version de toimême ne signifie pas que tu étais une
Spirituellement Finalement, cette quête d’une meilleure version de soi est le plus souvent liée à une démarche spirituelle. Derrière cette quête de soi, se cache un besoin soutenu de saisir le sens de l’esprit, son fonctionnement, son potentiel et ses limites. Notre esprit est bel et bien limité car emprisonné dans notre corps. Pour preuve, l’être humain n’exploite qu’une portion minime de capacités de son cerveau, environ 10% de son plein potentiel. Mais le développement personnel passe par le développement spirituel, car l’esprit est d’une puissance inimaginable quand on sait s’en servir. Les trois points précédents exercent eux aussi une influence sur notre esprit. La lecture ou toute activité intellectuelle, une activité physique, une alimentation saine, contribuent à l’évolution des connexions entre les neurones. N’empêche que l’esprit d’un être humain est constamment en activité autravers des émotions, entre autres. En prenant conscience de tout ce que l’on peut accomplir avec la force de l’esprit, il est important de se nourrir des pensées positives. Reste positif, en toute circonstance ! Car voistu, on attire ce à quoi on pense.
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voir le côté positif Chaque fois que tu commenceras une phrase par JE, songe à toute la positivité qui doit suivre. Trouvetoi par exemple une routine matinale du genre : ‘‘Je suis beau/belle… Je suis intelligent.e… Je suis capable… Je suis meilleur.e que hier… J’ai de la chance… Je suis fort.e…’’. Nous sommes ce que nous pensons. Si tu focalises ton attention sur la réussite, tu as plus de chance de l’attirer vers toi que si tu penses à l’échec. La méditation, la visualisation ou la prière sont des pratiques capables de produire en toi, sur le plan spirituel, des résultats surprenants. Elles aident à prendre conscience de soi, de sa place dans l’existence. Soyons tout de même d’accord que les actions ne sont pas à minimiser. Nous sommes bien dans le monde physique. Toutefois, ne perdons pas de vue que la disposition spirituelle est une clé de toute réussite ! Nous devons devenir les acteurs principaux de notre propre vie et non des spectateurs. Plusieurs vivent selon la croyance que notre valeur se mesure à l’aune de notre apparence.
Nous devons devenir les acteurs principaux de notre propre vie et non des spectateurs.
Évite donc les doutes car ils ont eux aussi pouvoir de création. Chaque fois qu’une pensée négative t’envahit, essaie d’en
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La Rédaction
JEUNIALISSIME MAGAZINE | Décembre 2020
mauvaise personne auparavant. Absolument pas!!! Par cet exercice de dépassement de soi, tu crées ton univers et deviens l’acteur principal de ta propre vie et plus juste un simple spectateur. C’est possible et c’est maintenant !
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La Bible dit...
e me rappelle, comme si c’était hier, un débat intéressant que j’ai fait avec un chrétien il y a quelques années. Je découvrais la spiritualité et j’étais toujours partante pour débattre ! Une nuit, nous étions chez lui, lumière tamisée, quand il m’a dit : «Quand je regarde la femme, je me demande comment un homme peut devenir homo. D’ailleurs, je pense qu’on doit tuer tous les homos. C’est à cause d’eux que Dieu a détruit Sodome et Gomore.» Loin de le prendre comme un compliment, j’ai déposé mon verre sur sa table de chevet, mon visage arborant un air étonné... C’est ainsi que nous avons commencé notre débat : «Tuer carrément ? Tu es sérieux ?» Lui : C’est écrit dans la Bible (Lévitique 20:13) : «Si un homme couche avec un autre homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort. Leur sang retombera sur eux.» Moi : Oui je connais ce verset, mais est-ce qu’il est écrit TUEZ-LES ? Qu’en est-il du sixième commandement qui interdit de tuer (Exode 20:13) ?
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Serais-tu prêt à désobéir à UN COMMANDEMENT pour punir un homme ? Est-ce à l’homme de tuer au nom de Dieu ? Est-il lui-même incapable de tuer ces homos ? Pourtant, il peut tuer les menteurs : « Tu fais périr les menteurs ; l’Eternel abhorre les hommes de sang et de fraude. » (Psaumes, 5 : 4-6). Je savais que je l’avais coincé et j’étais plutôt curieuse de voir comment il allait se défendre, j’ai repris mon verre avant de le remplir. Un peu perdu, il m’observait. Et d’un trait, je l’ai vidé !
six jours ; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos, consacré à l’Éternel. Celui qui fera quelque ouvrage le jour du sabbat, sera puni de mort. » Donc si c’est normal de tuer un homo, on doit aussi tuer ceux qui travaillent le jour du sabbat ! Lui : Bah ! Ca, c’est l’Ancien Testament, ma belle... Ah non ! Tu remplis encore ton verre ? Moi : Et Lévitique se trouve dans le Nouveau Testament peut-être, mon beau? Ne pleure pas pour moi pleure pour tes enfants ! À ces mots, j’ai éclaté de rire avant de remplir à nouveau mon verre et le sien. Nous avons échangé un regard rapide , puis j’ai continué : « Ancien et Nouveau, il y a quelle différence ? Jésus dit ‘‘Je ne suis pas venu abolir la loi, mais l’accomplir’’ (Mathieu 5:17). Plus loin, la Bible dit que la parole de Dieu ne passera jamais (Mathieu 24:35). » Lui : Mais si tu connais autant la Bible, pourquoi tu n’es plus chrétienne ?
Lui : Mais sais-tu qu’en réalité les dix commandements s’adressaient aux enfants d’Israël ? Moi : Intéressant ! Vu que tu veux le justifier comme ça, parlons de la peine de mort alors (Exode 31:15) : « On travaillera
Il y eut un long silence... Je cherchais son regard qu’il essayait tant bien que mal d’enfuir dans son verre, puis on a continué notre débat. Lui : Tu sais que l’homosexualité est aussi interdite dans le Nouveau Testament ? Moi : Oui ! L’adultère, le mensonge, l’injustice aussi : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas le royaume
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Moi : La réponse se trouve dans ta question.
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de Dieu ? Ne vous égarez pas : ce ne sont pas ceux qui se livrent à l’inconduite sexuelle, à l’idolâtrie, à l’adultère, les hommes qui couchent avec des hommes, les voleurs, les gens avides, les ivrognes, ceux qui s’adonnent aux insultes ou à la rapacité qui hériteront le royaume de Dieu. » (1 Corinthien 6.9-10). Tu réalises que Dieu met les homosexuels et ceux qui insultent dans le même panier, non ? Être contre l’homosexualité est une chose, mais vouloir tuer quelqu’un à cause de ses orientations sexuelles en est une autre. D’après la Bible, Jésus n’a-t-il pas dit : ‘‘celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre!’’ ? N’était-il pas mort pour les pécheurs ?
la chance de trouver une quelconque rédemption s’il est dans le péché selon vous ? Je pensais que Jésus ne souhaitait pas la mort des méchants mais leur repentance ! Comment tu peux t’appeler chrétien et aller à l’encontre même de l’évangile de ton Christ ? Je ne vous raconte pas ce qu’on avait fait après ce débat. Pourtant, c’est aussi interdit dans sa Bible. Il faut croire qu’ils choisissent à quels péchés céder et quels péchés condamner ! Enfin, c’est en partie pour ça que je ne suis plus chrétienne. Trop d’incohérences! Nzambe* est esprit, la spiritualité me suffit !
Devine-diva Madila Mibadi #D2mDiva
Pourquoi tuer quelqu’un sans lui laisser
* Dieu en Lingala
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Nous renforçons les capacités des jeunes en leadership & en plaidoyer international www.choiceforyouth.org
Participation significative des jeunes
Afin que les jeunes participent, sur un pied d’égalité avec les adultes, ou travailler de manière indépendante, dans des organisations et à toutes les étapes de la programmation et de l’élaboration des politiques. Si la participation des jeunes est vraiment significative, elle profite aux jeunes, au programme, à
l’organisation et à la société dans son ensemble.
Plaidoyer dirigé par les jeunes
Programme visant à ce que les jeunes soient impliqués de manière significative dans tous les aspects du processus de plaidoyer - de la sélection du problème, du public, des stratégies de plaidoyer, à la conduite du plaidoyer eux-mêmes, au suivi et à l’évaluation des succès et des domaines à améliorer.
Droits & santé sexuels & reproductifs
Droits humains liés à la sexualité et à la reproduction, ces droits permettent aux personnes de prendre des décisions éclairées et significatives concernant leur propre bien-être sexuel, telles que leur orientation sexuelle, leurs relations, leur activité sexuelle, la planification familiale ou leur corps. Connaître ses droits est important pour avoir une bonne santé sexuelle et reproductive.
En 2020, CHOICE a brillamment accompagné Jeunialissime.
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La COVID-19 a eu raison d’eux, mais pas de leurs traces. a pandémie à coronavirus a perturbé le cours de la vie de toute la planète. L’économie mondiale en a pâti, des familles endeuillées aux quatre coins du globe. Elle n’a épargné aucune catégorie d’individus. L’année 2020 a été une année sombre, de ce fait.
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La sphère politique et celle artistique en ont fait les frais. Depuis mars 2020, la sombre liste des personnalités africaines dont la COVID-19 a eu raison n’a pas cessé de s’allonger. Entre le déni, les théories du complot et une mauvaise communication de nos gouvernements, tout se mélange dans une sauce macabre. Utilisant leur notoriété auprès des populations africaines, certains artistes congolais, dont Fally Ipupa, Céléo Scram et Koffi Olomidé, ont opté d’alerter, sensibiliser et faire barrage au virus via les réseaux sociaux. Dans cette rubrique, Jeunialissime Magazine (Spécial covid-19) a tenu à rendre hommage à ces personnalités tombées au cours de l’année 2022 des suites du coronavirus, témoigner de leur passage sur terre et dire à cette pandémie qu’elle n’effacera pas les traces laissées par ces hommes et femmes dans l’Histoire du continent africain.
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Aurlus Mabélé
Musicien congolais, dit « roi du soukouss », ce mélange détonnant de rythmes africains et caribéens avec des mélodies pop et soul, est mort à Paris, jeudi 19 mars, des suites de Covid-19. Il avait 67 ans.
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Lina Ben Mhenni
Née le 22 mai 1983, activiste tunisienne, cyberdissidente, blogueuse et journaliste tunisienne, elle est décédée le 27 janvier 2020 à Tunis.
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Pierre Nkurunziza
Né le 18 décembre 1964 à Ngozi, l’ancien chef de l’Etat burundais est décédé le 8 juin 2020 à Karuzi, à l’âge de 55 ans, des suites de covid-19. ©Sean Gallup/Getty Images
Manu Dibango
Célèbre saxophoniste camerounais dont la chanson «Soul Makossa» avait fait la conquête des Etats-Unis, il est décédé le 24 mars 2020, à Douala, six jours après son hospitalisation. Il aurait eu 87 ans en décembre. ©A. Hermann
Jerry-John Rawlings
Ancien président du Ghana, Jerry Rawlings était né le 22 juin 1947. Il est décédé le 12 novembre 2020 à Accra, sa ville natale, au Korle Bu Teaching Hospital, de covid-19. ©Getty Images
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Zindzi Mandela .
Née le 23 décembre 1960, Zindzi . était la fille cadette du premier . Célèbre opposant malien, né le 20 président noir d’Afrique du Sud, . décembre 1949 à Tombouctou, il est Nelson Mandela. Elle était . décédé le 25 décembre 2020 à Paris ambassadrice de son pays au . en France, deux mois après sa Danemark lorsqu’elle est décédée . libération par les djihadistes. Il s’est du Covid-19 le 13 juillet dernier. éteint en France où il venait d’être ©Franziska Krug/Getty Images évacué d’urgence pour des soins.
Soumaïla Cissé
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Pape Diouf
Pierre Buyoya
Ancien président burundais, il est décédé à Paris, des Né Mababa Diouf le 18 décembre 1951 à Abéché au Tchad et mort le 31 mars 2020 suites de covid-19 à bord d’une ambulance qui à Dakar au Sénégal. Personnalité francol’acheminait vers un hôpital. sénégalaise du football, journaliste ©DR sportif, il fut président de l’Olympique de Marseille de 2005 à 2009.
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Conférence sur l’épanouissement personnel des LGBTIQ+.
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