ITV
camille lincoln weekend
07 sommaire
figueras mercedes cla voyage
les plus beaux parvis du monde DOSSIER
au cœur
des grands
musées
numéro 29
06
samedi 5 avril 2014 :: ilôt canard :: 18h00/04h00
TRANSIT 06
The 5th Birthday celebration
Billetterie :: Ticket ::5000 Fr (Pass + Taxi Boat + BBQ...) uniquement en prévente à partir du 17 mars, jusqu’au 2 avril. Interdit aux canetons de -18 ans
Infos :: Entrée limitée à 300 canards. Restauration BBQ toute la nuit. Navette aller de 18h à 21h. Embarquement au ponton du Méridien.
Prévente :: Photo Discount (A.Vata) Megafun (centre Alma)
Web :: myspace.com/transiteventsnc FaceBook :: cocco musik
Edito
P h oto d e u n e : m a rc l e c h é l a r d / p u r pl e
05 édito
‘‘
F o u l a r d d ’ A rt i st e A n d r é - V u i t to n c o l l e c t i o n p r i nt e m p s - é t é 2 0 1 4
L’art et le luxe, divine idylle…
du street-art (Andre, Inti’ Kenny Scharf) pour les
jamais en puissance le marketing, inventent
Andy Warhol l’avait écrit dans son
motifs de ses foulards, Roger Vivier meuble ses
un mot nouveau, l’ « Arketing », néologisme
journal en 1975 : « Tous les grands magasins
boutiques chez le designer Van Der Straeten,
désignant un phénomène d’hybridation qui
deviendront
des
musées
Cartier s’expose au Grand Palais, Chanel
n’a plus rien de marginal mais est bel et bien
deviendront
des
grands
La
privatise le Palais de Tokyo et Don Perignon
devenu un incontournable dans l’industrie du
prophétie du maître du pop art ne pouvait
miniaturise la sculpture Vénus Balloon de Jeff
luxe. Un supplément d’âme acheté au prix
être plus juste. D’un Must à l’autre, comme
Koons pour les coffrets de sa cuvée champagne
fort auprès des artistes, pour mieux séduire
nous lorgnons sans cesse sur ce qui se joue
rosée. Si la loi Aillagon de 2003 sur le mécénat
le consommateur. Si l’idylle mercantile est
dans l’univers du luxe et du marketing, nous
aura de toute évidence séduit les industriels,
inévitablement source de débats vieux comme
constatons cette romance entre les grandes
la crise de 2008 aura de son côté affaiblit les
le monde (l’art et son financement, l’art et son
marques
les
artistes
les
musées
magasins ».
‘‘
et
et
contemporains,
portefeuilles des pouvoirs publics, poussant les
détournement, l’art et la liberté de l’artiste…)
semblant s’accroître d’année en année sans
créatifs comme les commissaires d’exposition
le fait demeure : en 2013, au cœur d’une
jamais s’essouffler. L’art et les maisons de luxe
à se tourner vers ceux qui traversent la
économie toujours en crise, les œuvres d’art,
valsent ensemble dans les concepts stores, les
tempête avec le moins d’encombres : les
inaccessibles, n’ont jamais autant ressemblé à
fondations pour l’art et les lignes de vêtements.
grandes marques de luxe. Et ces dernières,
des produits de luxe, et les produits
Quand Louis Vuitton collabore avec les artistes
bien conscientes que l’art dépasse plus que
de luxe à des œuvres d’art.
numéro 29 Beaux Arts sta f f
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Directrice de publication Joana Chergui Rédaction en chef Maxime Le Bras Direction artistique, maquette et mise en page Virginie « Purple » Le Quéau Montage pub Idaho Design Comité de rédaction Maxime Le Bras / Anne-Sophie Delahais / William Bestion Antoine Bertram / Karine Coen / Virginie Le Quéau Equipe commerciale Joana Chergui / Celine Abouab Carolle Alloke / Christelle Lhermenier
M o d e & a rt s h o o t Photographe Marc Le Chelard Direction artistique Virginie « Purple » Le Quéau Maquillage Karine Coen Modèles Marie, Anne Sophie, Marine Nicolas, Benoît et Denis.
Imp ress ion Artypo Tirage 3 000 exemplaires
C o nta c t s Amazone 3 Bd Extérieur - Immeuble La Commanderie Téléphone 25 32 50 Joana Chergui direction@must.nc – 77 79 77 Jean Michel Lopez gestion@amazone.nc – 25 32 50 Rédaction redaction@must.nc – 26 20 10 Virginie Le Quéau pao@must.nc – 73 80 13 Jeanne B jeanneb@must.nc – 77 17 50 Carolle Alloke carollealloke@gmail.com – 85 03 38 Caroline Gumpper caroline.gumpper@must.nc – 78 49 69 Christelle Lhermenier christelle.lhermenier@gmail.com – 91 65 07
D i st r i b ut i o n TOTEM Numéro ISSN 1955 5997 Ce numéro 29 de Must est une publication trimestrielle réalisée par AMAZONE, distribuée dans tous les points de presse de Nouvelle-Calédonie. Toute reproduction, même partielle, des textes et des photos réalisés pour cette parution est interdite, sauf autorisation écrite de l’éditeur. Edition trimestrielle des mois de mars, avril et mai 2014.
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numéro 29 Beaux Arts
s O m m a ir e P 10 ----------------- Fax P 12 ----------------- INTERV IEW : ca m ille l incoln P 1 4 - - - - - - - - - - - - - - - - - l ’ h u m e u r d ’ a n t o i n e
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P 1 6 - - - - - - - - - - - - - - - - - C A P R I C E S D E STA R S
sommaire
P 18 ----------------- PODIUMS D’A ILLEURS P 22 ----------------- BEAUTé P 3 0 - - - - - - - - - - - - - - - - - M O D E h o m m e : p h oto b o ot h P 42 ----------------- WEEKEND : f iguer as P 5 0 - - - - - - - - - - - - - - - - - V O YA G E : l e s p l u s b e a u x p a rv i s d u m o n d e P 66 ----------------- DOSSIER : au cœur des grands musées P 86 ----------------- shoot : brush P 96 ----------------- roue l ibre : mercedes cl a P 1 0 2 - - - - - - - - - - - - - - - - M a d M e n M u st P 106 ---------------- High Tech P 108 ---------------- Jeux Vidéos P 1 1 2 - - - - - - - - - - - - - - - - - C i n e M u st P 1 1 8 - - - - - - - - - - - - - - - - - M u s i k P 1 2 2 - - - - - - - - - - - - - - - - - P a g e à P a g e P 1 2 4 - - - - - - - - - - - - - - - - - p o r t r a i t d ' u n b u s i n e s s m a n : p i e r r e k r a f f t P 1 2 6 - - - - - - - - - - - - - - - - - V i e d e s E n t r e p r i s e s P 1 3 4 - - - - - - - - - - - - - - - - - A g e n d a C u lt u r e l P 138 ----------------- Carnet
fax
Pa r A n n e - S o p h i e D e l a h a i s
Un nouveau musée pour Charlot
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La compagnie des Alpes (qui gère les grands domaines skiables des Trois Vallées, Tignes ou La Plagne mais également les parcs de loisirs tels que le Futuroscope, Grévin ou le parc Astérix) prépare l’ouverture d’un musée entièrement dédié à l’icône du cinéma muet Charlie Chaplin. Le projet va s’implanter au manoir de Ban, en Suisse, où l’acteur a vécu 25 ans, et compte monopoliser 4000m² d’espace d’exposition. D’ici deux ans, les visiteurs pourront découvrir la vie privée et la carrière de l’artiste, qui à joué dans pas moins de 81 films entre 1914 et 1967. Le « Chaplin’s World, by Grevin » espère compenser la baisse de fréquentation des parcs d’attraction de la compagnie en misant sur un projet moins coûteux et tout aussi attractif. Le pari Charlot est lancé.
Oups !
Le gardien du musée Fesch d’Ajaccio, a eu la mauvaise idée de tester la chaise de campagne de l’Empereur Napoléon. Le cuir n’a pas résisté et s’est déchiré. Heureusement pour lui, une restauratrice, appelée à la rescousse, a réussi à sauver l’objet historique. Malgré ce secours, c’est sur un siège du Conseil de discipline que le gardien est désormais convié à s’asseoir !
record historique pour le marché de l’art En 2013, le marché de l’art a progressé de 13% atteignant par la même un niveau historique. 12,05 milliards de dollars, c’est le chiffre record généré par la ventes aux enchères d’œuvres d’arts dans le monde (peintures, sculptures, des-
Il était une fois… le capitalisme ! Suite à un voyage à Prague et la visite d’un musée dédié à l’histoire du Communisme, un jeune universitaire Belge a eu l’idée de créer un musée entièrement dédié au système capitaliste. 14 bénévoles et un an et demi de travail auront été nécessaire pour permettre au projet de se concrétiser en ce début d’année à l’université de Namur, en Belgique. L’exposition présente les origines, les avantages, les limites et les dangers de ce système. L’objectif n’est pas tant de dénoncer ce modèle économique que d’en cerner tous ses aspects, des plus séduisants (les loisirs, l’espoir de carrières fulgurantes, etc…) aux plus subversifs (le péril environnemental, les écarts de richesses croissants) … Le musée pousse ses visiteurs au débat et à la réflexion. Itinérante, l’exposition compte se déplacer à Bruxelles d’ici 2015. Plus d’informations sur : www.museeducapitalisme.org
sins, photographies, estampes) avec, pour point d’orgue, la vente par Christie’s à New York d’un triptyque du
peintre
britannique
Francis
Bacon consacré à Lucian Freud, cédé à 142,4 millions de dollars. Au niveau mondial, si la Chine conserve la première place sur le marché, New York en demeure l’épicentre avec 39 des 50 meilleures enchères de l’année. «Cette année faste est portée par une demande mondialisée avec notamment des acheteurs d’Asie, du Moyen-Orient et de Russie qui (…) affichent un féroce appétit pour les artistes phare du XXe siècle qu’ils s’arrachent
record
après
record»,
indique Thierry Ehrmann, PDG d’Artprice, entreprise française leader international dans le marché de l’art sur Internet. Et «2014 s’annonce déjà comme une année record», ajoute t-il. «le marché de l’art est devenue
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une véritable valeur refuge ! »
C’est le nombre de voitures de collection englouties dans un trou béant, au Kentucky, suite à un tremblement de terre. Les véhicules, exposés au musée de la Corvette, n’ont pas résistés à la chute, au grand dam des amoureux de ces légendes des routes !
Le plus vieux métier du monde a son musée ! A Amsterdam, « Red light secrets, musée de la prostitution » est un musée particulièrement original puisqu’il propose aux visiteurs de découvrir la triste réalité de ce monde. Depuis début 2014, les touristes sont invités à passer de l’autre côté des vitrines atypiques de la capitale hollandaise. Accueillis par une femme en tenue légère sur un écran géant, ils assistent à la projection d’un film sur le quotidien des prostituées puis des mannequins leur présentent l’histoire de la prostitution à Amsterdam durant les derniers siècles. Melcher de Wind, le créateur, espère ainsi susciter un changement dans les mentalités et influer plus de respect pour les « filles de joies ». Le public est ainsi sensibilisé sur les aspects malsains de la prostitution, notamment le trafic d’être humain, mais également sur son aspect « honnête » lorsque certaines femmes font le choix de ce métier.
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En bref … Age : 24 ans.
S i g n e : Ta u r e a u . F i l m s p r é f é r é s : « B i e n v e n u e à G at ta c c a » d e A n d r e w N i c c o l , « J e a n - M i c h e l B a s q u i at , T h e R a d i a nt C h i l d » d o c u m e nta i r e d e Ta m r a D a v i s e t « L a g e r f e l d C o n f i d e nt i a l » d e R o d o l p h e M a r c o n i . P l at p r é f é r é : S a s h i m i . T o n o ut s u r l e C a i l l o u : l e m a n q u e d ’ o uv e rt u r e . T o n i n s u r l e C a i l l o u : l ’ i m p r e s s i o n d e s e s e nt i r c h e z soi ! E x p r e ss io n favo r i t e : « I d o n ’ t k now w h e r e i ’ m g oi ng b ut
I ’ m o n my way » / j e n e s a i s p a s o ù j e va i s m a i s
je fa is mon che m in / Ca r l Saga n co u leu rs p référées : le Noir et Bl a nc !
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p ro pos r ecue ill is pa r m ax ime le br as dess ins ca m ille l incoln
InTer View
Camille LincOln Raconter une histoire dans chaque image Si
ses
compétences
d’Archi tecte
I nt é r i e u r
lu i
o nt
o uv e rt
les
p o rt e s
du
m o n d e , C a m i l l e L i nc o l n , j e u n e C a l é d o n i e n n e d e 2 4 a n s d e r eto u r d e p u i s p e u s u r l e t e r r i to i r e , e st ava nt to ut u n e a rt i st e à p a rt e nt i è r e . P o rt r a i t i st e d e ta l e nt , e l l e s e g a r d e b i e n d e s ’ a r r ê t e r à l a s u r f a c e d e s c h o s e s , d o n n a nt v i e , f o r c e e t r e l i e f à s e s d e s s i n s . R e n c o nt r e !
M u st : C a m i l l e , q u a n d a s - t u c o m m e n c é l e dess in ? c a m i l l e l i n c o l n : Pendant mon année de
prépa à l’Esag Penninghen, l’école Supérieure de design, d’art graphique et d’architecture intérieure, à Paris. C’était intense comme rythme : 30h de cours par semaine, sans parler de tout le travail à faire chez soi, je me rappelle m’être souvent endormie sur mon bureau (rires). Mais ça en valait la peine : je suis arrivée 6ème sur 100 élèves, ce qui m’a permis de rentrer directement en deuxième année sans passer de concours.
To n m e i l l e u r so uv e n i r d e l ’ é c o l e ?
Mon professeur de perspectives ! Je me souviendrai toujours d’un voyage d’études à Venise, alors qu’on dessinait une place, il m’a arraché la feuille des mains, a craché dessus et s’est mis à frotter pour faire baver les traits d’encre. Il a dit : « il faut y mettre du cœur dans vos dessins ! ».
Q u e l g e n r e d e p o rt r a i t p r é f é r e z - v o u s fa ir e ?
J’adore l’abstrait, je fais des tâches partout ! Les dessins parfaits, jusque dans les ombres et les reflets, je déteste ça, c’est ennuyeux. Dans les portraits que je fais, j’essaye toujours de trouver un moyen de surprendre, de pousser les gens à aller chercher les détails…C’est ça le plus important : raconter une histoire dans chaque image.
V o s p o rt r a i t s l e s p l u s r é u s s i s ?
C’est comme un journal intime, j’en fais parce que j’en ai besoin. Il n’y en a pas un que je préfère plus que l’autre. Le portrait de Bob Marley plaît énormément, le studio Tuff Gong m’a d’ailleurs contacté ! Il est figuratif mais l’émotion est là, de par le regard que le cadrage qui restent les élément les plus importants d’une image. Et on me parle beaucoup des publicités pour la marque de lunettes Nectar, notamment la dernière…
d e s d e s s i n at e u r s d e r é f é r e n c e ? D ’ o ù v i e nt p o rt r a i t ?
votre
at t i r a n c e
pour
le
J’ai toujours privilégié le dessin à la 3D pour présenter mes projets d’architecture parce qu’aujourd’hui, la 3D occupe une très grande place dans beaucoup de domaines et je trouve qu’en architecture le résultat est souvent déshumanisé. Je préfère raconter des moments de vie où la technique ne sera jamais la même. Je pense aussi qu’à trop vouloir transmettre l’émotion, j’ai voulu la capturer à travers un mouvement, un regard… me plongeant davantage dans l’organique, le vivant…
J’aime beaucoup David Downton et Carne Griffiths. Les dessins de Renzo Piano et Mies Van Der Rohe sont aussi magiques ! Je me souviens aussi de Bernard Berger (rires) ! Il était mon prof lorsque j’étais en terminale L Arts Plastiques. Autour des nouvelles formes d’art, celles qui souvent dérangent ayant pour thème « le corps en image », je dirai qu’il nous a ouvert au monde !
to n g r a n d r ê v e d e d e s s i n at r i c e ?
Travailler pour le Times et faire le portrait des politiques !
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Vincent & la solitude des pierres Pa r a nto i n e b e rt r a m
‘‘ 14
Vincent observe, ressent, exprime, libère, Vincent exulte et se frustre, il est en quête d’absolu, la voie du salut pour les âmes libres. Devant sa toile, avec sous les yeux une estampe japonaise, il veut réussir ce geste, cette touche, un mouvement travaillé mais instinctif, représenter l’âme de la réalité.
du geste de ces japonais, cette capacité à dessiner un arbre en 3 mouvements, un arbre vivant dans un geste vivant couché là. Il doit réussir cela, quitte à en mourir. Mais comment mettre en œuvre une peinture capable d’allier tout ce que le monde a d’esthétique, de censé et d’émouvant, dans un seul aplat de couleur ?
Van Gogh pense que l’art est un cri sublime dans le silence. L’art doit saisir l’essence de l’objet, transmettre une émotion. Sa carrière de galeriste lui a prouvée une chose : la société ne comprend pas ce qu’elle regarde, l’ignorance lui brûle les yeux. Vincent l’exècre et s’est marginalisé. Souvent il s’emporte et se met en colère, ses interlocuteurs s’imaginant sensibles là où lui ne constate qu’aveuglement grossier et jugement trop prompt.
Le voici dans son atelier, avec ces odeurs de solvants, ses meubles râpés et sa misère antisociale. Le voici dans cette Arles millénaire sentant la pierre exténuée, ses paysages du midi écrasés par le soleil, les chants d’oiseaux et les reflets des insectes volants dans la lumière crépusculaire. Il est debout devant ses pinceaux, voulant exprimer l’éternité en un geste humain, surhumain. Il cherche, il lutte, il se concentre pour dépecer le monde de ses guenilles afin de trouver : …il ne trouve pas ! Il ne trouve PAS ! Submergé de troubles, il sent le gouffre et l’intuition du cri, les viscères et le fil, la mue et le décès, l’immensité, rageant devant l’absence de sacré, il veut ouvrir la Porte, tel un scientifique prenant la peinture comme laboratoire, il veut trouver la meilleure façon d’hurler l’existence des choses face à une réalité s’ignorant elle-même. Il crie, il pleure, il s’effondre sur son plancher, désespéré. C’est un artiste, un homme n’ayant d’autre choix que l’art sinon il s’ouvre les veines, un artiste.
Vincent ne transige plus, il se voue à la peinture tel un possédé. Il sait que nous ne serons jamais rassasié de beauté, et que la beauté isolée est définitivement vide. Il veut allier l’impression et le sens afin de révéler une nouvelle splendeur, il veut redéfinir les codes de l’esthétique en les immergeant dans le sentiment pur, montrer la raison des choses dans la sincérité de leur essence. Pour le prouver, il peint des objets simples avec des couleurs simples. Son estampe sous les yeux, il observe encore la maîtrise
Il arrive quelques fois, au travers de l’histoire des hommes, qu’un observateur ressente la solitude des pierres, la mélancolie des montagnes, la rage de la vie (…).
Quelques jours plus tard il se promène dans un champ de blé, le soleil est voilé, l’air lourd, les nuages bas, il ressent le mouvement éternel du temps sur ce paysage, il aime cette osmose simple de la terre et du ciel adossée à son malheur, il ressent littéralement la coloration blanche puis jaune de la brise glissant sur les épis, il doit peindre cela, la sensation des reflets verts des nuages, cette simplicité, cette pureté. Enfin il entrevoit une clé. Vient alors sa période de jubilation, dans la courbe d’un ciel de nuit, geste tortueux et maladif, dans la lumière d’un soleil irradiant, geste vif tournoyant, dans la vérité d’un œil, geste immensément humble et précis face à la fragilité temporelle de la chair. Il peint la couleur franche, il peint tout ce qu’il peut, il peint les sentiments, l’urgence du temps, il en fige l’émotion, il peint son malheur dans une chaise, il peint ses espoirs dans les étoiles, il peint le sommeil, il peint l’agonie des fleurs coupées, il peint un langage qui ne se prononce pas. Traversé par des crises d’hyper-lucidité, il passe par la dépression puis l’euphorie, doutant de lui-même, vociférant son génie, l’absinthe lui lamine le cerveau autant qu’elle le maintient en vie. Plus tard il sera interné, aliéné, puis viendra le psychiatre (cet enfoiré de Gachet selon Artaud), il se découragera. Dans la nature chaque chose a un usage, seul l’art légitime l’inutile. Vincent est fou de ne pas savoir transmettre la vision de sa passion, abattu de ne pas savoir réussir plus, incompris, renié, pour lui ce monde ne représente plus qu’une absence d’éveil, il est effroyablement seul. Dans sa quête de perfection il est allé trop loin, il a vu l’envers des choses et cette observation a levé le voile de la sensation, car l’analyse dissèque l’émotion. Il ne ressent plus rien, c’est l’abandon. Lentement il approche le fusil, posant une dernière fois ses yeux sur son œuvre, il regrette mais tire. Vincent est mort, son art est né, sa Porte hurlante grande ouverte devant nous, nous les aveugles.
‘‘
Il arrive quelques fois, au travers de l’histoire des hommes, qu’un observateur ressente la solitude des pierres, la mélancolie des montagnes, la rage de la vie, et par le travail de ses mains se tue pour leur offrir une tribune, une matérialisation émotionnelle et la mystique d’une existence, voilà. r e t r o uv e z d é s o r m a i s l e b i l l e t d ' a nto i n e d a n s c h a q u e n u m é r o d e m u st …
15 humeur d’antoine
caprice de star
Coffret Dom Pérignon
par Jeff Koons
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L’Américain Jeff Koons, star de l’art contemporain exposé dans les plus grands musées du monde et dont les œuvres s’arrachent à des prix fous, a mis en décembre dernier ses talents au service du champagne Dom Pérignon Rosé millésime 2003. En s’inspirant de sa célèbre sculpture en résine laquée rose « Baloon Venus », l’artiste a créé un écrin sensuel et sophistiqué… tiré à seulement 650 exemplaires et vendus 18 000 euros l’unité !
T alon V irgule par R oger V ivier E scarpin D ior r é alis é par R oger V ivier pour la P rincess S oraya , 1 9 6 2
Rétrospective Exposition
roger vivier au palais de Tokyo
Fin 2013, le Palais de Tokyo, à Paris, accueillait l’exposition « Virgule, etc. » consacré à Roger Vivier (1907-1998) et à quelques 150 souliers de luxe signés par ce dernier. Entre bijou et œuvre d’art, les créations de l’artisteartisan auront chaussés les plus grandes princesses du monde : Elisabeth II, Sophia Lauren, Marlene Diertrich, Wallis Simpson… Roger Vivier aura d’ailleurs été le seul à qui Christian Dior permit d’associer son nom et la collaboration continuera avec Yves Saint-Laurent, donnant naissance à une série de talons emblématiques : le Virgule, le Choc et autre Aiguille.
"C'est si agréable, une chaussure bien faite, avec la cambrure parfaite, pas trop appuyée. On ne marche pas de la même manière, on se sent libre, émancipée, on peut aborder la vie." Dixit Catherine Deneuve, souliers Roger Vivier aux pieds, dans « Belle du Jour » de Luis Bunuel.
Le vol des Abeilles par Gérard ChOlOt Elles virevoltent dans la toute nouvelle boutique Guerlain 68, avenue des Champs Elysées, à Paris. Pour célébrer les 160 ans du célèbre flacon d’Eau de Cologne Impériale créé en 1853 pour l’Impératrice Eugénie et par la même la naissance de l’abeille ornementale, aujourd’hui indissociable de Guerlain, le scénographe Gérard Cholot a réveillé la ruche en créant le « Vol des Abeilles » : 35 insectes volants de 65cm, en inox gonflé doré à la feuille. Une installation monumentale accueillant le visiteur dans l’atrium de 7m de haut de l’entrée de la nouvelle Maison Guerlain.
17 caprice de star
La Fondation Louis vuitton
par Frank Gehry Avec vocation de promouvoir l’art et de pérenniser les actions de mécénat engagé par le groupe LVMH depuis 20 ans, la fondation Louis Vuitton sera inaugurée à l’automne prochain dans le Jardin d’Acclimatation du Bois de Boulogne. Imaginée par le célèbre architecte Frank Gehry (auteur du Musée Guggenheim de Bilbao, cf dossier spécial page 78), le bâtiment promet à lui seul d’être une œuvre d’art incontournable, lumineux et léger, constitué de 3600 panneaux de verre. Déjà emblématique !
« J’ai à cœur de concevoir à Paris un vaisseau magnifique qui symbolise la vocation culturelle de la France. », Frank Gehry
runway Pa r v i rgi n i e # p u r pl e #
cam pagn e prada ss 2014
d é fi l é l o u i s vu i t t o n s s 20 1 4
déf i l é c h a n el s s 2014
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Alertez le F.B.I ! Il semblerait que les créateurs du monde entier aient piraté les dossiers de votre magazine préféré pour y puiser leur inspiration ! Quoi de mieux pour illustrer ce numéro spécial « Beaux Arts » que les collections Chanel, Prada ou Céline ? Alors à vos bombes, prêts, partez : oubliez le minimalisme conceptuel des dernières saisons. Loin des galeries (parodiées par Karl Lagerfeld dans le décor du défilé Chanel), la mode s’inspire de l’art de la rue. Clash de couleurs, graffitis, visages de femmes imprimés puis rebrodés de strass jusque sur des sacs, soutiens-gorge portés au-dessus, motif mire de télé... L’expression
libre et le multiculturalisme chamarré de la culture street des années 1990 font vibrer les créateurs. On dit adieu à l’austérité, et ça fait chaud au cœur. Mais toute cette débauche de couleurs ne réussit pas à masquer la triste nouvelle de la saison : Marc Jacobs chez Louis Vuitton, ses shows spectaculaires et sa mode planétaire… c’est fini. Après des mois de rumeurs, le créateur américain tire sa révérence avec un défilé testament placé sous le signe du noir, où les robes bijoux en tulle portées sur des jeans célèbrent la rencontre improbable de la pop culture et du luxe français.
Le ++
Le ++
Les chaussettes de footballeur
Le sac à dos customisé et breloqué
Les couleurs Toutes, du moment qu’elles sont franches
d é fi l é c h a n el s s 20 14
Les couleurs Noir, du moment qu’il brille
cé li ne
cé li ne
ch a ne l
je r e my s cot t
p r ada
je a n-ch a r l e s de ca s t e l ba ja c
ch r is t op h e r kane
p r ada
je r e my s cot t
ART SHOW
19 runway
J ea n ent ièrement b rodé de sequ in s à la main . non, ce n’est pa s de la ha ut e-c ou tu r e , j ust e du prêt -à -port er.
e d p u o c
ASHish 20
cela f ai s ai t bien t rop longt emps que not re cœur n’ avai t pas chaviré pour un défilé. ASHISH, créa t eur i nd i en, i ns uf fle un peu de bollywood à la rigueur bo urg eo i s e des derniers t emps. présent at ion. Créateur indien au style haut en couleur, Ashish est devenu en quelques saisons un incontournable de la Fashion Week londonienne. Créateur né à New Delhi, Ashish Gupta étudie aux beaux-arts d’Inde avant d’aller au Royaume-Uni où il apprend le design de mode à l’université du Middlesex, puis suit un cursus à la Central Saint Martins School de Londres. Diplômé, Ashish débute une modeste carrière de couturier en confectionnant des vêtements sur mesure pour ses amis. Le bouche-à-oreille aidant, il se fait remarquer par un acheteur de Browns Focus, Yeda Yun, qui lui passe une commande en 2001. Trois ans plus tard, Ashish présente sa première collection de prêt-à-porter lors de la Fashion Week de
Londres. Aimant travailler avec les couleurs et la lumière, il développe un style frais et moderne et ses lignes excentriques et colorées le font si bien briller sur les catwalks qu’il reçoit à trois reprises, en 2004, 2005 et 2006, le prix New Generation récompensant les talents émergents de la mode. Le créateur définit son style comme « décalé, sexy, sophistiqué, sportif et glamour ». Selon lui, « même le plus simple des t-shirts peut être personnalisé avec un millier de perles de verre cousues à la main ». Il agrémente donc ses créations de broderies, d’imprimés et de couleurs en tous genres. Raffinées, ses pièces de prêt-à-porter sont toutes fabriquées à la main dans son studio de Londres et dans ses ateliers d’Inde.
on aime pas, on adore Le savant mélange de culture populaire et de ses représentations (sacs plastiques, marque de soda…) à l’ouvrage le plus délicat de broderie fait main.
21 runway
b e a ut é N E W S pa r j o a n a cherg u i
cheveux
22
SCHWArZKOpF prOFESSIONAL
Nouveau BC Fibre Force
Supreme Keratin
UNE NOUVELLE GAMME P O U R R É PA R E R L E C H E V E U DE L’INTÉRIEUR
N O U V E L L E G E N E R AT I O N D E S O I N L I S S A N T A L A K E R AT I N E E N S A LO N P O U R U N F I N I L I S S E PA R FA I T
Les formules de la gamme Fibre Force sont enrichies en kératine micronisée. Elles pénètrent instantanément l’architecture du cheveu pour le recimenter, permettant aux cheveux même les plus fragilisés de retrouver un niveau optimal de force et de résistance. Programme de soin complet, dédié aux cheveux extrêmement sensibilisés, recommandé avant et / ou après tout service technique en salon (mèches, défrisage, permanente, etc).
1 er Système Professionnel de Soin Lissant à la Kératine pour tout type de cheveux, même colorés, méchés & sensibilisés. Les soins lissants thermiques sont une nouvelle approche de services en salon de coiffure qui permettent de transformer les cheveux rebelles, frisés, bouclés en cheveux lisses, domptés, brillants et doux jusqu’à 12 semaines. Sa formule enrichie en Vitamine C et en Kératine Hydrolysée dompte les cheveux rebelles tout en améliorant la structure capillaire.
diOr Cosmeto Glow Maximizer Booster d’éclat, cette base de maquillage éclaire instantanément le visage, sculpte les traits et accroche les lumières pour un effet éclat spectaculaire. Utilisez-le seul ou mélangez-le avec le fond de teint. On aime !
Dream Skin Dreamskin est un soin surdoué qui repousse les limites de la cosmétique classique ! à la fois soin anti-âge global et soin créateur de peau parfaite, il agit sur les rides, les pores, l’apparence des taches et des rougeurs et sur l’éclat du visage. Dès la 1ère application, la peau se transforme de manière surprenante en surface grâce à une association exclusive d’actifs optiques minéraux. Efficace à tout âge, sur tous types et toutes couleurs de peau, il s’adapte à toutes les routines de beauté. 3 gouttes au creux de la main pour une application visage complète.
DIOR
Hypnotic Poison
L’eau sensuelle laisse la place à l’Eau Secrète… Hypnotic Poison se réinvente dans une nouvelle fragrance étonnante, qui mêle avec esprit l’orientalité à la fraîcheur, le charme à la subtilité.
DIOR
Fahrenheit
Créativité, distinction et caractère pour une signature et un sillage inimitables. Une fragrance bâtie sur le savant mariage des extrêmes qui attirent d’une façon presque magnétique : chaud et froid, subtilité et puissance. Toujours égal à lui-même, ce produit va aussi bien pour l’un ou l’autre sexe.
balmain
bOucherOn
Place Vendôme
Le chic parisien incarné par la nouvelle fragrance Boucheron Place Vendôme, poivre rose, fleur d’oranger, benjoin, vanille et cèdre s’accordent sans se dominer pour briller tour à tour de multiples facettes... A l’instar de l’écrin facetté qui rend hommage au travail d’orfèvre de la maison Boucheron.
repettO
La Maison Repetto lance son premier parfum
Un équilibre fragile et parfaitement maîtrisé entre matières premières luxueuses et authentiques… telle pourrait être la définition du tout premier parfum Repetto. Fragrance florale. Un parfum-sillage qui devrait laisser son empreinte…
Extatic
Un bel oiseau de nuit, oriental, floral et gourmand, qui vous enveloppe de quelques notes subtiles et décalées ! Il s’est passé comme une onde de chic chez Balmain !
parfums 23 beauté news
b e a ut é pa r ka r in coen
artisteS D a n s c e n u m é r o s p é c i a l B e a u x A rt s , j ' a i e u e nv i e d e v o u s p a r l e r d e g r a n d s a rt i st e s m a q u i l l e u r s q u i m a n i e nt l e p i n c e a u s u r l e s v i s a g e s c o m m e l e s p e i nt r e s s u r u n ta b l e a u . M o n c h o i x s ' e st é v i d e m m e nt p o rt é s u r d e u x m a q u i l l e u r s q u i m ' o nt d o n n é l ' e nv i e d e f a i r e c e m é t i e r av e c p a s s i o n e t m ' i n s p i r e nt d e p u i s to u j o u r s : S t é p h a n e M a r a i s e t T o p o l i n o , l ' u n p o u r s o n a p p r o c h e c l a s s i q u e d e l a b e a ut é e t l ' a ut r e p o u r s o n côté décalé du métier.
STePHANE MARAIS 24
Photographe et maquilleur très reconnu dans le milieu de la mode, né à St Malo en 1960, il grandit au Cameroun. Il se passionne dés son plus jeune âge pour les photos de mode et la beauté qu’il peut trouver dans les magazines. Il revient en France pour suivre des études à la faculté d’économie mais abandonne en 1981 pour se lancer à la recherche d’un apprentissage de maquilleur. Il combine aujourd’hui sa passion pour la mode avec la photographie. Il se dit très influencé par le cinéma, surtout celui en noir et blanc, et les films de Fritz Lang qui ont bercé son enfance. Il voit le maquillage comme une façon de faire naître des femmes séductrices, intrigantes ou déconcertantes. Chaque maquillage lui permet de créer un nouveau personnage qu’il ne découvre qu’une fois les clichés développés. Ses modèles jouent pour lui un rôle capital dans son travail. Si lui est plutôt spontané dans son pinceau, il leur confient la tâche de faire passer émotions et attitudes qu’il pourra intensifier et mettre en valeur. C’est ainsi qu’il est aujourd’hui devenu l’un des plus grands maquilleurs actuels. Il travaille beaucoup en publicité, mode et défilés pour d’illustres maisons (Dolce & Gabanna, Dior, Lancôme, Armani, Helena Rubinstein). Son talent est également présent dans des magazines français et internationaux tels que Vogue et Vanity Fair et les stars telles que Carla Bruni, Scarlett Johansson, Eva Longoria et Liv Tyler lui font confiance depuis des années. En 2003 il reçoit le prix des Victoires de la Beauté pour son travail. Il a créé, il y a quelques années, une ligne de maquillage à petits prix portant son nom qui a malheureusement disparue aujourd’hui.
TOPOLINO Plutôt qu’un maquilleur pour les défilés de mode ou les modèles de grands photographes, Topolino est un artiste. Innovateur dans l’art plusieurs fois millénaire du maquillage, Topolino a construit une œuvre personnelle au service de la beauté. Un trait d’union entre classicisme et avant garde, entre dissimuler et révéler. Sa règle d’or : embellir sans dénaturer. C’est grâce à ses accessoires de maquillage, corps étrangers comme des épines, des plumes, des pétales, du verre ou du métal qu’il fusionne avec la peau, il crée son univers personnel. Une différence qui lui donne le statut d’artiste plutôt que de « make up artist ». Son sens de la perfection et ses créations visionnaires sont à l’origine des images les plus marquantes de ces vingt dernières années. En 2010, une exposition lui est consacrée à l’Institut de la mode. Si vous voulez en savoir plus et vous en mettre plein les yeux, un livre existe qui retrace sa carrière avec des photos magnifiques de Bettina Rheims et Jean-Baptiste Mondino, « TOPOLINO » de Catherine Ormen.
b e a ut é N E W S shops
LM Beauté L i n d s e y , p é t i l l a nt e j e u n e f e m m e , a d é c i d é d e r e d o n n e r s e s l e t t r e s d e no b l e ss e e n N o uv e l l e - C a l é d o n i e à l a t e c h n iq u e d e s ex t e ns io ns d e c i ls q u i , p o u r e l l e , a m a uva i s e p r e s s e s u r n o t r e c a i l lo u , v ic t i m e d u m a n q u e d e f o r m at i o n d e c e rta i n e s p r at i q u a nt e s e t d e p l e i n d ' i d é e s r e ç u e s . Cette souriante esthéticienne diplômée exerce depuis 2004 et depuis six ans en institut sur le territoire. Ne vous fiez pas à sa jeune apparence ( « Comme quoi, les crèmes de qualité ça marche » nous confie-t-elle), Lindsey est une jeune femme avec une solide expérience du métier. Elle pratique avec passion la pose d’extensions de cils depuis 4 ans et a même décidé d’en faire sa spécialité et ça, ça fait toute la différence. Elle s’installe à son compte et crée LM Beauté, un petit cocon très agréable où elle pratique avec perfectionnisme l‘extension avec la technique du « cil à cil ». Chez elle, pas de petite touffes de cils posées aléatoirement,
pas d’excès de colle, un confort total et un résultat très naturel qui nous confirme donc que, bien exécutée, cette technique n’abîme pas les cils et ne fait pas mal aux yeux. Pour avoir cette connaissance, Lindsey a suivi deux formations et obtenu deux diplômes à Lyon, avec la marque canadienne spécialisée dans les extensions de cils et présente dans plus de dix pays : MISE EN CILS. La retouche s’effectue toutes les 3 à 4 semaines (le temps que le cil naturel met à se renouveler). Lindsey peut également vous poser des extensions fantaisies, de couleur ou paillettées, sur mesure. Elle est la seule à proposer ce service sur le territoire. Der-
nière information et pas des moindres, la colle utilisée est une HD qui sèche au bout de 2 h contre 48 h dans d’autres marques. J’ai moimême testé la pose découverte effet mascara et j’ai été bluffée du résultat : un regard plus éveillé même sans maquillage, un effet très naturel, aucune gêne et le regard en amande. Je vous encourage vivement à aller visiter sa page Facebook et à prendre rendez-vous avec cette magicienne. Vous ne le regretterez pas, foi de maquilleuse ! L M B e a ut é c h e z B o Sur rdv du lundi au samedi
25 beauté news
publi - reportage
Maison de Beauté d’Exception En avril, un tout nouveau centre de beauté et de bien-être ouvrira ses portes à deux pas de la plage de la Baie des Citrons. Maison de Beauté dédiée à la gente féminine et masculine, LAVILLA et son équipe de professionnels vous accueilleront dans un environnement raffiné d’exception.
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l e s marqu es À la nouveauté s’ajoute l’exclusivité des produits de haute performance utilisés en cabine et disponibles à la vente à LAVILLA, à commencer par la marque de cosmétiques de luxe Carita, synonyme de beauté et de féminité à travers le monde, mais également SkinCeuticals, soins dermo-professionnels de pointe issus de la recherche scientifique.
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LES CURES D’AMINCISSEMENT Que ce soit pour mincir, raffermir ou réduire la peau d’orange, la Maison de Beauté LAVILLA proposera à ses clients des procédés d’amincissement inédits, sous forme de cures personnalisées pouvant se déployer sur plusieurs séances. Tout commence par une consultation avec un spécialiste auprès duquel vous établissez un bilan minceur, avant d’être orienté ensuite vers les méthodes les mieux adaptées à votre morphologie et vos objectifs (priorité au raffermissement – priorité à la réduction de cellulite – priorité à la perte de poids). À la demande du client, et si son objectif a pour priorité une perte de poids, une diététicienne diplômée d’État peut également intervenir sur consultation. Grâce à une technologie de pointe et à un suivi rigoureux, les méthodes utilisées (ultrasons, radiofréquence, champ magnétique…) permettront d’éliminer les graisses. Combinées avec des conseils en hygiène alimentaire, ces techniques d’amincissement permettent des résultats efficaces et durables.
o u v e rt u r e av r i l 2 0 1 4
publi - reportage
UN CONCEPT GLO BAL
Espace VIP et Avantages La carte VIP, accessible grâce à un abonnement à l’année, présente des avantages indéniables : offres et promotions exclusives, accès illimité au
C’est dans un cadre intime et lumineux, alliant luxe et simplicité, que s’inscrit la Maison de Beauté LAVILLA. Entre deux séances de soins, ou avant de se diriger vers les vestiaires du Hammam ou Sauna infrarouge, on s’invite volontiers dans l’espace détente et relaxation au bord de la piscine pour y déguster un thé ou un café. Le sauna infrarouge provoque une sudation 3 à 6 fois plus importante qu’un sauna traditionnel, et l’air n’étant pas chauffé, les utilisateurs pourront profiter des bienfaits du sauna à une température plus faible que le sauna traditionnel. La peau respire mieux tout en éliminant les toxines. Un salon de coiffure CARITA et SEBASTIAN PROFESSIONNAL s’ajoute à ce concept global et proposera, en plus des prestations habituelles, un diagnostic personnalisé et un éventail de soins CARITA adaptés à la nature de vos cheveux et de vos besoins. À noter enfin l’espace restauration en extérieur, offrant chaque midi des menus minceurs et détoxifiants élaborés par une diététicienne, avec l’originalité d’afficher les calories de chaque plat à la carte.
sauna, hammam et piscine.
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4 RUE FERNAND LEGRAS – BAIE DES CITRONS Tel : 29.88.89 lavilla@mls.nc
07 sommaire
MOde HOmme 30 PhOtO # Marc Le Chélard MOntage # Purple Make up # Karin COen MOdèles # Denis # NicOlas # BenOît
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Page précédente Denis Pull manches longues # Manhattan Nicolas & Benoît Débardeur Blouson # Koz Hom Ci-contre Chemise Kenzo Cravate # Saint-Germain Pantalon # Koz Hom Chapeau # La Boîte à Chapeaux
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35 mode homme
Page de gauche Chemise Ben & Sherman # U-Man Lunettes Chopard # Optique Bétrancourt Chapeau # La Boîte à Chapeaux Ci-contre Chemise & ceinture Hugo Boss Bermuda Ralph Lauren # Saint-Germain Lunettes Tom Ford # Optique Bétrancourt
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Ci-contre Chemise Gilet Cravate # Koz Hom Page de gauche Chemise jean # Manhattan Lunettes Chopard # Optique Bétrancourt Casquette # Urban
33 décriptage local
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Ve s t e & p a n t a l o n TaroCash # U-Man Pull col V # Manhattan
Ci-contre Chemise Ben & Sherman Pantalon TaroCash Cravate # U-Man Page de gauche Pull manches longues # Manhattan
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wkd ee
en
pa r A n n e - S o p h i e D e l a h a i s
Figueras 42
L a v i l l e d e F i g u e r a s , a u n o r d d e l a C ata l o g n e , r a s s e m b l e t o u s l e s é l é m e nt s q u i f o nt l e c h a r m e d e s c i t é s d ’ E s p a g n e . C a p i ta l e d ’ A lt E m p o r d à , d a n s l e s p l a i n e s d e l a p r o v i n c e d e G é r o n e , s e s r u e s p a v é e s , q u e f o u l e nt s e s q u e l q u e s 4 6 0 0 0 h a b i ta nt s , s o nt l e s t é m o i n s d u v é c u m o u v e m e nt é d e l a c i t é e t n o u s e m m è n e nt v e r s d e s t r é s o r s d ’ a r c h i t e c t u r e , d ’ a rt e t d ’ h i st o i r e .
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pl ace j osep pl a
t h é ât r e e l j a r d i
l e s a n c i e n s a b at t o i r s
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musée du jouet
Chargée d’Histoire(s) Figueras est située au carrefour qui relie Barcelone à la frontière franco-espagnole via le col du Perthus. Sa situation géographique et sa proximité avec la Costa Brava font de la cité un endroit incontournable. Au cours de l’histoire, du fait de son emplacement stratégique, Figueras subit de nombreux sièges des armées venues du nord. Elle fut notamment occupée par les troupes Napoléoniennes de 1811 à 1814. Incendies, attaques armées et exactions militaires nécessitèrent à plusieurs reprises la reconstruction des monuments et des habitations. Se rencontrent ainsi aujourd’hui divers courants artistiques et architecturaux, chacun renvoyant à une période particulière de la ville.
De la Rambla à la Plaça de L’Escorxador La Rambla, artère principale de Figueras, est un incontournable. S’y concentrent les plus beaux bâtiments, de La Casa Polideseia de l’architecte Josep Roca i Bros (1864) de style néoclassique aux trois maisons style art nouveau de l’architecte Josep Azemar i pont (18941901) : Casa Cusí, Casa Puig-Soler et Casa Salleras. En contrebas de l’esplanade s’érige un monument de style « Noucentique » (le Noucentisme est un mouvement artistique typiquement Catalan qui se développa à partir du XX ème siècle en opposition au modernisme) du sculpteur Enrique Casanova. Cette œuvre est dédiée à une figure emblématique de la ville : Narcis Monturiol. L’inventeur et humaniste, né à Figueras en 1819, est le créateur du premier sous-marin à propulsion mécanique utilisant un combustible, le célèbre Ictineo, dont une réplique est exposée à Barcelone. Le long de la Rambla, nous découvrons le célèbre Musée du Jouet de Catalogne, distingué en 1997 par le prix national de culture populaire et en 2007 par la Croix de Sant Jordi, prix reçu par les institutions ayant prêté des services exceptionnels à la Catalogne sur le plan civique et culturel. Le musée expose plus de 4000 jeux ou jouets, retraçant l’évolution scientifique, sociale et culturelle de la région de Catalogne. Toupies, poupées, tricycles, avions, marionnettes, soldats de plomb, robots, machines à vapeur... Dans une atmosphère parfumée de poussière surgissent ici les plus beaux souvenirs de notre enfance. Après ce voyage dans le temps, nous rejoignons la Rambla et ses allées de platanes. En parcourant la ville, nous traversons la Place Josep Pla avec son théâtre municipal El jardi. Le nom de la Place rend hommage à un écrivain célèbre en Espagne, qui vanta Figueras dans ses ouvrages suite à ses nombreux séjours dans la cité. Nous continuons à découvrir les différentes places de la ville, la Place de la fontaine lumineuse, la Place aux grains, qui accueille le marché trois jours par semaine, avant d’arriver Place de L’Escorxador où nous pouvons admirer un autre bâtiment de style art nouveau de l’architecte Josep Azemar i Pont (1902). Les « Anciens Abattoirs », entièrement rebâtis en 1902 d’après les plans d’Azemar, sont aujourd’hui un lieu de rencontres culturelles proposant diverses activités.
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l i n c o l n e t g a l a , s a lv a d o r d a l i
e g l i s e s a nt p e r e
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m a e w e st , s a lv a d o r d a l i
musée dal i
m u s é e d a l i , d é ta i l d e l a f a ç a d e
Le cocktail idéal Au musée Dali En longeant les vielles ruelles catalanes, sous les balcons en fer forgés, nous débouchons sur l’œuvre d’un autre personnage illustre né à Figueras; Salvador Dali. Le théâtre musée qui lui est consacré est un monument surréaliste. Construit par l’artiste sur les ruines de l’ancien théâtre municipal, détruit à la fin de la guerre civile, la bâtisse, aux murs irréguliers, abrite la vie et la carrière du peintre. Plus qu’un musée, cette œuvre d’art à part entière renferme le monde parallèle du Maître. Des ambiances uniques au monde s’y exposent dont la mythique salle Mae West où le visiteur découvre du haut de quelques marches le portrait de l’actrice, imagé grâce à la disposition des meubles de la pièce. Au cœur du musée, la tombe de Salvador Dali est implantée au milieu de ses créations de bijoux. A lui seul, l’homme est à l’origine d’un éclectisme artistique impressionnant s’étalant sur une trentaine d’année et présenté en ce lieu unique.
A l’ombre de Sant Pere Sortons à la lumière du jour et levons les yeux. L’église Saint Pere se dresse ici depuis l’an 1020. Ce lieu de recueillement a cependant été modifié, agrandi, détruit puis reconstruit de nombreuses fois depuis un millénaire, au gré des envies artistiques des autorités en place. Même si l’église est essentiellement de style gothique aujourd’hui, subsistent encore ici et là des restes de style roman. Un enchantement pour le féru d’architecture, une merveille à contempler pour n’importe quel autre passant.
Quartier juif Plongeons maintenant dans l’un des plus vieux quartiers de la ville, le quartier juif, avec sa Place de la Llana. Arrivés durant la seconde moitié du XIII ème siècle à Figueras (incités par l’Edit de l’Infant Pierre), les juifs restèrent isolés dans leur quartier afin d’éviter les conflits avec le reste de la population. Le quartier était clos chaque nuit et même ses fenêtres et ses portes étaient détournées de l’église Saint Pere. Pour les touristes intéressés par l’histoire des Juifs en Espagne, Figueras n’est qu’à 43 kilomètres de Gérone, ville d’environ 100 000 habitants, où l’on trouve l’un des quartiers juifs les mieux conservés d’Europe.
La Sangria espagnole
Boisson d’origine espagnole, dont le nom vient de sa couleur rouge (sangre en espagnol signifiant sang), la Sangria est aussi appelée Zurra dans le sud de l’Espagne si on utilise des nectarines et des pêches. Traîtresse, si la Sangria a un goût très doux, elle n’en est pas moins très alcoolisée. A consommer avec modération ! 1 b o ut e i l l e d e v i n 8 c l d e p o rto r o u g e 8 cl de triple sec ( c o i nt r e a u , g r a n d m a r n i e r ) gingembre 8 cl de cogn ac l e j u s e t l e z e st e d ' u n e o r a n g e l e j u s e t l e z e st e d ' u n c i t r o n cannelle fruits de saison sucre Dans un saladier, couper les fruits en morceaux, ajouter le vin, les boissons alcoolisées, le sucre, les jus et les épices. Bien brasser pour faire fondre le sucre et laisser macérer une journée au frais.
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A l’Assaut de Sant Ferran Sortons de la ville et découvrons la deuxième citadelle d’Europe, Sant Ferran. Gardienne de la ville depuis le XVIIIème siècle, la forteresse domine la plaine de l’Empordà. Les plus téméraires s’attaqueront à la visite du lieu à pied et voyageront dans les couloirs infinis de la citadelle avant de débarquer dans… un village, avec son église, sa boulangerie, sa place et ses habitations. L’endroit accueillait autrefois une
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garnison de 4000 hommes, venus défendre la cité contre les attaques de l’ennemi. En tournant les yeux, nous apercevons, presque dérobé, un escalier étroit. Poussés par la curiosité, nous descendons les marches jusqu’au soussol. Stupeur. Neuf millions de tonnes d’eau sont stockées dans quatre citernes, surplombées par des voûtes de pierre immenses. L’endroit est reposant et solennel. La visite du site terminée,
nous pouvons repartir dîner dans le centre de Figueras. La gastronomie espagnole est réputée à juste titre pour être l’une des meilleures au monde et c’est dès le coucher du soleil que les festivités commencent. Comme les terrasses se remplissent peu à peu, le fumet des tapas, tortillas, paellas, cocido (pot au feu espagnole) nous mettent en appétit. Le tout accompagné d’une sangria, cela va sans dire.
on va dîner ? Antaviana Situé à deux pas du musée Dali, ce restaurant, l’une des meilleures tables de Figueras, s’ancre dans un décor contemporain et propose une cuisine actuelle et inventive, avec un large choix de vins. A déguster absolument : Les Coquilles Saint-Jacques aux Chanterelles , le Carpaccio de foie Gras, sans oublier les Tapas de gambas et de boudins noirs !
J’emmène un bouquin ? Dali - Autobiographie Monument élevé par Salvador Dali à sa propre gloire, si le livre n’est pas emprunt de modestie, au moins est-il d’une terrifiante sincérité ! Avec insolence, Dali s’y dépouille à outrance, livrant une autobiographie passionnante, poétique et viscérale. le mot de l'éditeur « Suis-je un génie ? » Pour Salvador Dali la réponse est oui. Pour lui, cela ne fait pas le moindre doute depuis l’enfance. « Regarde ! Salvador Dali vient de naître. Le vent a cessé de souffler et le ciel est pur. La Méditerranée est calme et sur son dos lisse de poisson, on peut voir briller comme des écailles les sept reflets du soleil. Ils sont bien comptés et tant mieux car Salvador Dali n’en voudrait pas plus ! C’est par un matin semblable que les Grecs et les Phéniciens ont débarqué dans les golfes de Rosas et d’Ampurias pour y préparer le lit de la civilisation et les draps propres et théâtraux de ma naissance, s’installant au centre de cette plaine de l’Ampurdan qui est le paysage le plus concret et le plus objectif du monde ».
à redécouvrir
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VOYAGE Pa r W i l l i a m B e st i o n
Les plus beaux
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parvis du Monde D e Pa r i s à M o sc o u , d e s E tat s - U n i s à l ’ I ta l i e , q u a n d i l s n ’ e r r e nt pa s s o u s l e s c a lva i r e s , l e s h o m m e s l è v e nt l e s y e u x v e r s l e s f l è c h e s d e s C at h é d r a l e s …
l a s agr a da fa m il i a à b a rcelone
Tur q uie
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Sainte-Sophie D’abord église (6ème siècle), puis mosquée (15ème siècle), Sainte-Sophie, surnommée la Grande Eglise, a aujourd’hui perdu sa fonction de lieu de culte pour devenir un musée. Témoin de l’architecture byzantine, le bâtiment se distingue par sa coupole, semblant flotter dans les airs et sous laquelle on peut admirer de magnifiques mosaïques : représentations de Jésus, de la vierge Marie, d’empereurs et d’impératrices, et même des motifs géométriques à but décoratif.
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No tre-D a me d e Paris
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Le célèbre décor du chef d’œuvre de Victor Hugo, la magnifique cathédrale Notre Dame de Paris, est situé dans le premier arrondissement de la capitale. Deux siècles de travaux s’étant écoulés entre la pose de la première et de la dernière pierre, le style n’est pas d’une uniformité totale. Notre Dame de Paris possède en effet des caractères du gothique primitif (voûtes sexpartites de la nef) et du gothique rayonnant. Les deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept, parmi les plus grandes d’Europe, mesurent 13 mètres de diamètre.
F r ance
La Cry s tal Cat h edral Dans la ville de Garden Grove, en Californie, se dresse le Crystal Cathedral, structure atypique formée de 10 000 panneaux de verre, elle est l’œuvre de l’architectePhilip Johnson, qui en supervisa les travaux de1977 à 1980, date de son achèvement. Elle accueille chaque année plus de 250 000 personnes venues admirer son architecture étonnante, sa forme atypique et son scintillement.
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Etats - Un is
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S a n ctuai re La s Lajas
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Semblant flotter au-dessus d’un canyon et reliée à la terre par un pont de 20 mètres, l’église de Las Lajas est le centre de pèlerinage le plus fréquenté d’Amérique du Sud. Depuis le 18ème siècle, bien avant la construction de l’édifice audessus des gorges (1916-1949), le lieu était déjà fréquenté par les pèlerins. Selon la légende, l’église se dresse où a eu lieu un miracle : une muette y aurait en effet retrouvé la parole.
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C ol om bi e
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Cathédr ale S ai n t-Ba sile
Ru s sie Connu également sous le nom de cathédrale Basile-le-bienheureux, l’édifice religieux qui se dresse sur la Place Rouge de Moscou fut construit à partir de 1555. Initialement s’y trouvait une église en bois, avant d’être remplacée par ce sanctuaire constitué de pas moins de neuf églises séparées. Entièrement blanche à l’origine, elle arbore aujourd’hui de multiples couleurs, au diapason de la diversité de ses formes.
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Basilique Saint-Pierre Ita lie
Située au Vatican et inscrite au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco, la Basilique Saint-Pierre est le plus important édifice religieux du catholicisme (219 m de long, 136 m de haut). Sa construction remonte au 18 avril 1506 et fut officiellement terminée en 1626. Ses architectes les plus notables furent Bramante, Michel-Ange et Le Bernin. Véritable lieu de pèlerinage, la basilique est visitée chaque dimanche par un peu plus de 150 000 catholiques. Elle héberge la sépulture de Saint-Pierre, le premier Pape.
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Espagne Sagrada Fam ília
Belle mais inachevée, la basilique de la Sagrada Familia, à Barcelone, attire des millions de visiteurs chaque année. Œuvre référence du modernisme catalan, sa construction débute dans les années 1880 sous la direction de l’architecte Antonio Gaudi qui mourut accidentellement en 1926, avant la fin des travaux. D’autres architectes tentèrent de reprendre le flambeau mais à grands peines, la plupart des plans du maître ayant disparu lors de l’incendie de son atelier. Aujourd’hui encore, les ouvriers sont à l’ouvrage, financés essentiellement par les donations et la vente des tickets de visite.
Hallgrimskirkja Au nord de l’Europe, sur une colline nommée Skólavörduholt, se dresse une église luthérienne imaginée par l’architecte Guðjón Samúelsson. Ce dernier s’inspira des orgues basaltiques, très nombreux en Islande. Construite de 1945 à 1986, elle est en béton et, avec 75,5 m de haut, est la plus grande église d’Islande.
Isla nde 63 voyage
é glise du J ubilé Construite en 2003, l’église du jubilé se distingue par sa construction en béton et ses arcs qui, rappelant la Sainte Trinité, semblent également évoquer des voiles blanches. Œuvre de l’architecte américain Richard Meier, elle fut commandée par le Vatican à l’occasion du 2000ème anniversaire du christianisme.
Italie
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Dossier Pa r M a x i m e L e B r a S
2014 : A l’affiche des plus grands
musées du Monde 66
De New-York à Saint-Pétersbourg en passant par Bilbao, Paris et Londres, une promenade à t r av e r s l ’ h i s t o i r e , le s c u lt u r e s e t l a c r é at i v i t é d e s H o m m e s , d a n s le s c o u lo i r s d e s i x musées incontournables et des œuvres d’arts (primitives, antiques, classiques et contemporaines) qu’elles abritent, en exposition permanente ou programmées en 2014. Reflets d ’ é p o q u e s , v e s t i g e s d e c u lt u r e s lo i n ta i n e s , m i r o i r s d e s o c i é t é s , v i s i o n s d e g é n i e s … o u quand le disparu, l’inénarrable, le passé et le futur, semblent soudain prendre vie grâce aux talents des artistes !
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La Vénus de Milo : découverte en 1820 sur l’île de Milos
véronèse : « les noces de cana ». Avec son format impressionnant de 666 cm x
en Grêce, c’est une sculpture datant de la fin l’époque
990 cm, il est sans doute le plus imposant des tableaux anciens présents dans les
hellénistique (vers 130-100 av. J.-C.) et qui pourrait repré-
collections nationales françaises.
senter la déesse Aphrodite (Vénus pour les Romains).
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avec 8 millions de visiteurs chaque année, le Louvre est le musée le plus visité au monde.
leonard de vinci : « st jean-baptiste », l'une des œuvres
eugène Delacroix : « La Liberté guidant le peuple » réalisée en 1830, le tableau
du maître conservées au louvre, avec « la jocconde »,
est inspiré de la révolution des Trois Glorieuses qui s’est déroulée à Paris en
« La Vierge, l'Enfant Jésus et sainte Anne », « la vierge au
1830. Elle fut présentée la première fois en 1831 sous le nom de « Scènes de Bar-
rocher », « la belle ferronnière » et « bacchus »..
ricades ».
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Avec 210 000 m2 dont 60 600 consacrés aux expositions, le musée du Louvre est l’un des plus grands musées du monde et le plus grand de Paris. Situé au cœur de la capitale, entre la rive droite de la Seine et la rue de Rivoli, dans le 1er arrondissement, le bâtiment est l’ancien palais des Rois de France. Musée universaliste par excellence et sanctuaire du patrimoine artistique mondial, il abrite quelques 35 000 œuvres, couvrant plusieurs millénaires d’Histoire. S’y côtoient ainsi les célèbres « Code Hammurabi », « la Joconde » de De Vinci, « la Vénus de Milo », ou encore « La Liberté Guidant le Peuple » de Delacroix.
Au Louvre, en 2014… Projet anonyme de plafond
Peupler les cieux Dessins pour les plafonds parisiens au XVIIe siècle
70 La Victoire de Samothrace une restauration à 1 000 000 d’euros.
L’Apothéose d’Hercule, Projet pour l’hôtel Lambert RMn Grand Palais (musée du Louvre)
Monument spectaculaire de la sculpture grecque, la Victoire Jean-Gilles Berizzi de Samothrace, datée du début du IIème siècle avant J.-C. était une offrande aux Grands Dieux élevée dans le sanctuaire de l’île de Samothrace suite à une victoire navale. Elle a été déplacée en septembre 2013 pour bénéficier d’une restauration de grande envergure afin de redonner au marbre de la statue ses teintes naturelles et sa base en forme de bateau. L’opération aura été rendue possible grâce aux 6 700 donations de la campagne « Tous Mécènes » ayant permis de récolter 1 000 000 d’euros. Elle devrait être réinstallée cet été.
New Frontier III Portraits anglo-américains à l’heure de la Révolution Cette année aura lieu le troisième volet de l’exploration de l’histoire de la peinture aux Etats-Unis, mettant en lumière cinq portraits anglo-américains des années 1780 à 1800 produits à l’heure de la Révolution Américaine. L’exposition présente notamment trois portraits du général George Washington (1732-1799) dont un, dû à Charles Wilson Peale (1741-1827), le représentant en commandant en chef de l’armée américaine, exceptionnellement prêté par le musée du château de Versailles.
George Washington après la Bataille de Princeton, 7 janvier 1777, par Charles Peale (1779)
Au XVIIe siècle, la décoration des plafonds connaît une mutation profonde dûe au passage du plafond plat au plafond à voussures. Les artistes se mettent à imaginer des formules originales, jouant sur la compartimentation de l’espace, sur l’imbrication de niveaux d’illusion, sur l’articulation des registres narratifs, ornementaux ou emblématiques. À travers quatre-vingts dessins et estampes provenant du fonds du musée et de quelques collections parisiennes, l’exposition, répartie entre quatre salles, présente des dessins signés de grands noms de l’art européen du XVIIe siècle ou réalisations anonymes.
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Au Museum of Modern Art of New York, les œuvres les plus avantgardistes de Pollock, Rothko ou Andy Warhol côtoient les Demoiselles d’Avignon de Picasso, La nuit étoilée de Van Gogh ou La persistance de la mémoire de Dali. Inauguré en 1929 et aujourd’hui situé dans le quartier de Midtown dans l’arrondissement de Manhattan, le musée accueille en moyenne 3 millions de visiteurs par an.
Consacré à l’art moderne, le MoMa présente à cet effet tous les types de supports artistiques. Outre 3 600 peintures et sculptures allant de la fin du 19ème siècle jusqu’à nos jours, on peut y découvrir 10 000 oeuvres contemporaines (sculptures modernes, dessins au crayon, à l’encre ou au fusain, aquarelles et collages) 28 000 maquettes d’édifices ou objets de design balayant tous les mouvements architecturaux depuis les années 1850, 25 000 oeuvres photographiques couvrant les domaines du journalisme, de la science, du commerce et de la création artistique depuis les années 1840 et une filmothèque de près de 22 000 titres.
ci-contre, De haut en bas et de gauche à droite Jackson Pollock : « Number 31 » (1950) vincent van Gogh : « La nuit étoilée » (1889) Henri Matisse : « La Danse 1 » (1909) Pablo Picasso : « Les Demoiselles d’Avignon » (1907) Marc Chagall : « Moi et le Village » (1911) piet Mondrian : « Broadway Boogie Woogie » (1940-43) Salvador Dalí : « La persistance de la mémoire » (1931)
Au MOMA, en 2014… Gauguin : Métamorphoses Se déroulant jusqu’à juin 2014, l’exposition dévoile toute la personnalité d’expérimentateur technique de Gauguin. De 1889 à sa mort (1903), l’artiste s’essaya en effet à diverses techniques sur différents supports : gravure sur bois et dessins-empreintes. En tout, le MoMa présente 150 œuvres de l’artiste, sans doute les moins connues, et pourtant les plus innovantes.
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Hospital (Ground Zero) (2008) par Genzken De novembre à février dernier, le MoMa accueillait l’exposition « Retrospective Isa Genzken ». Plasticienne, peintre, artiste pop par excellence, Isa Genzken est sans doute l’une des plus importantes et influentes artistes féminines des 30 dernières années. L’exposition englobait son travail dans tous les médias au cours des 40 dernières années. femme tahitienne avec l’esprit du diable, Gauguin, 1900 Maruru (offerings of Gratitude) from the suite Noa Noa (Fragrant Scent), Gaugin, 1893-94
Charles James - Beyond Fashion
Designing Modern Women 1890-1990 Jusqu’au 1er Octobre 2014, l’exposition démontre comment le design du 20e siècle a été profondément marqué et façonné par la créativité des femmes. Posters, fournitures, textiles de nombreuses architectes (Charlotte Perriand, Eileen Gray, Anni Albers, Bonnie Maclean…) illustrent ainsi la diversité, la créativité et l’engagement des femmes dans le design moderne.
Du 8 mai au 10 août prochain, le Metropolitan Museum de New York accueille « Charles James. Beyond Fashion », exposition retraçant le parcours du créateur de mode anglo-américain Charles James (1906– 1978). Ses créations comptent parmi les plus belles robes de son temps, dont les multiples modèles de la Sirène (1939), fourreau de soie plissée à manches courtes, ceignant élégamment la taille et tombant en cascade jusqu’aux chevilles. Charles James comptait parmi ses clientes américaines la richissime Marjorie Merriweather Post, célèbre pour avoir fondé le musée de Hillwood qui exposent de nombreux trésors provenant de la famille impériale russe.
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De haut en bas et de gauche à droite Rembrandt : Le Sacrifice d’Abraham (1635) Van Gogh : le matin, au départ du travail (1890) Claude Monet : Dame en blanc au jardin (1867) Velázquez : Trois hommes à table (1617)
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Complexe de plusieurs bâtiments datant du 18ème et 19ème siècle, l’Ermitage réunit le Petit, le viel et le Nouvel Ermitage, ainsi qu’un théâtre et le Palais d’Hiver, autrefois résidence des Tsars de Russie. En 1837, le palais est totalement incendié et refait à l’identique par l’empereur Nicolas I er. Il subit également de nombreux dégâts durant la seconde guerre mondiale et le siège de la ville… à l’époque où celle-ci s’appelle encore Leningrad.
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Au coeur de Saint-Pétersbourg, au bord du fleuve Neva, se dresse l’Ermitage, le plus grand musée du monde en nombre d’œuvres exposées : pas moins de 60 000 pièces pour un millier de salles, parmi lesquelles des collections de l’antiquité et de la période classique européenne. On y découvre ainsi des toiles de Matisse, de De Vinci, Rembrandt, Picasso ou encore Gauguin. Avec entre 3 et 4
millions de visiteurs par an, l’Ermitage est l’un des musées les plus fréquentés du monde. Ses réserves conservent pas moins de 3 millions d’objets et les tableaux exposés sont si serrés les uns contre les autres que leur accrochage a reçu le nom « d’accrochage pétersbourgeois ». En 2014, à l’Ermitage, l’humeur est plus que jamais à la nostalgie Tsariste. Une première exposition, prévue du 17 mai au 21
juillet prochain s’intitule en effet « A la Cour des empereurs de Russie : le costume du 18ème au début du 20ème siècle » et décline la splendeur des habits de cour et de cérémonie d’antan. Aux mêmes dates se déroulera l’exposition « Serviteurs de la Cour impériale de Russie » : la découverte des coulisses de ceux et celles qui servirent les princes de Russie au cours des siècles.
ci-dessus De haut en bas et de gauche à droite Canova : les trois grâces (1816) / les célèbres statues des Atlantes du Nouvel Ermitage. Le tsar Nicolas II avec ses enfants, les grandes duchesses et le tsarévitch entourés de soldats en 1916. Comtesse Olga Chouvalova née princesse Belosselsky-Belozersky par Winterhalter, 1858 L’empereur Nicolas II dans le costume du tsar Alexis Mikhaïlovitch et l’impératrice Alexandra Fédorovna. Nicolas II de Russie portant l’Ordre de Saint-Vladimir 4e classe (1906) par Henry Matveevitch Manizer
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De haut en bas et de gauche à droite Louise Bourgeois : « Maman » jenny holzer : installation Ernesto Neto : « Tambour (Tambor) ». Tricot au crochet, pierres de lave, piano, pierres de rivière, tambours afro-brésiliens et caisses, extrait de « Le Corps qui me Porte ». Richard Serra : « La Matière du Temps » Jeff koons : « puppy »
Dédié à l’art contemporain et moderne, le musée Guggenheim de Bilbao, inauguré en 1997, est un assemblage savant de courbes, de formes organiques et ondulantes, mariage de pierre, de verre, d’eau et de titane. Créé par l’architecte Frank Gehry, sa conception a exigé l’utilisation de logiciels informatiques employés à l’origine dans l’industrie aéronautique et automobile. Le bâtiment est à ce point célèbre en Espagne que bon nombre de visiteurs se déplacent davatange pour l’admirer lui plutôt que les œuvres qu’il renferme. Au Guggenheim de Bilbao, on peut découvrir de nombreuses sculptures de l’artiste Richard Serra, les installations de Jenny Holzer, le chien géant de Jeff Koons surnommé « Puppy » ou encore l’araignée « Mama » de Louise Bourgeois.
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Au Guggenheim, en 2014… Cette année, Guggenheim accueille l’exposition conceptuelle « Le Corps qui me Porte » d’Ernesto Neto. Voulant démontrer que « ce que nous avons en commun est plus important que ce qui nous rend différents », l’artiste Brésilien y présente des pièces créées pour être traversées, habitées, ressenties, voire même senties, afin que le visiteur puisse expérimenter son propre corps, ses sens et son esprit via l’œuvre d’art.
Maud ESTRADE
Audioprothésiste diplômée d’état
Correction auditive
Tél.: 27 30 50 centredelaudition@gmail.com
Face à la gare maritime 19, rue Jules Ferry - Centre Ville BP 17 311 - 98 862 Nouméa Cedex « Le Corps qui me Porte », exposition février-mai 2014
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de gauche à droite Statuette féminine dit La Chupicuaro, Chupicuaro (Mexique). Bracelet berbère en argent orné d’un cabochon de corail (Égypte).
Réalisé par Jean Nouvel, le musée du Quai Branly a, depuis son inauguration le 20 juin 2006, été visité par pas moins de dix millions de visiteurs. Musée d’arts et de civilisations, il regroupe les collections du musée national des arts d’Afrique et d’Océanie et celles du laboratoire d’ethnologie du musée de l’Homme. 39 000m2 sont ainsi consacrés à l’exposition permanente d’un choix d’œuvres de référence sur les arts et cultures d’Afrique, des Amériques, d’Asie et d’Océanie.
L’an dernier le musée du Quai Branly accueillait « Kanak, L’art est une Parole », la plus importante exposition jamais réalisée sur la culture kanak avec plus de 150 œuvres et documents issus de collections publiques d’Europe (Autriche, Suisse, France, Allemagne et Italie) et de Nouvelle-Calédonie dont de nombreuses pièces inédites parmi les grandes œuvres classiques : chambranles sculptés des Grandes maisons, haches ostensoirs de jade, sculptures faitières, statuettes et ornements. A noter que l’exposition « Kanak, l’Art est une Parole » est à redécouvrir cette année au Centre Culturel Tjiabou du 15 mars au 15 juin 2014 (cf Agenda Culturel page 134).
Au Musée du Quai Branly, en 2014… Tatoueurs-Tatoués Du 6 mai 2014 au 18 Octobre 2015, le Musée Quai Branly accueillera une exposition à la fois impertinente et intemporelle, « Tatoueurs-Tatoués », se penchant sur les origines ancestrales du tatouage jusqu’au renouveau de la pratique à travers le monde au cours du siècle dernier. Car si dans les sociétés dites « primitives », issue des mondes orientaux, africains et océaniens, le tatouage avait un rôle social, religieux et mystique etc., il fut à l’inverse en Occident une marque d’infamie, de criminalité, attraction de cirque, puis marque identitaire de tribus urbaines. Outre l’histoire du tatouage et son ancrage anthropologique fort, l’exposition mettra également en valeur tout sa portée artistique, les échanges entre tatoueurs du monde entier et l’émergence de styles syncrétiques.
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Centrale électrique désaffectée et reconvertie en musée par le célèbre cabinet d’architectes Herzog et Meuron en 2000, le Tate Modern est un lieu de référence pour l’art du XXème siècle. L’ancienne salle des machines, reconvertie en un immense hall, accueille chaque année des expositions exceptionnelles tandis que le reste du musée se déploie sur sept niveaux dont deux consacrés aux expositions permanentes avec des collections constituées d’œuvres de Picasso, Warhol et Dali.
Jusqu’à mars dernier, le Tate Modern accueillait une rétrospective sur le peintre Allemand Paul Klee (1879-1940), grande figure de l’Art moderne, célèbre pour son inventivité et son travail sur les couleurs. La rétrospective réunissait des dessins et des peintures de collections du monde entier, des années 1910 à Munich jusqu’à la seconde guerre mondiale, en passant par sa période d’enseignement des années 20. De haut en bas et de gauche à droite paul klee « A Young Lady’s Adventure » (1922) « Yellow Rhythms » (1920) « Fire at Full Moon » (1933)
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Au TATE MODERN, en 2014… Matisse Cuts Outs du 17 avril au 7 septembre 2014 Exposition évènement de l’année 2014 à Londres, cette rétrospective présente le travail de Matisse, l’inventeur des gouaches découpées : des feuilles de papier coloré découpées et utilisées pour créer une composition. Le procédé, dans lequel personne n’a jamais su égaler le Maître, permettait de « sculpter les couleurs aux ciseaux ». 120 œuvres au total sont ainsi exposées, réalisées entre 1936 et 1954, dont la trilogie composée par l’escargot, l’Océanie, la Grande Composition avec Masques de 1953 ou les célèbres nus bleus... L’exposition partira ensuite au MOMA de New York du 14 octobre 2014 au 9 février 2015.
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De haut en bas et de gauche à droite Henri Matisse « The Horse, the Rider and the Clown » extrait du livre illustré « Jazz » (1947) « The Snail » (1953) « Blue Nude (II) » (1952)
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Brush PhOtO Marc Le Chélard post-prod Purple Make up Karin COen MOdèles anne-sophie marie Marine
« L a p e a u e st u n e s u r f a c e , u n e i nt e r f a c e . L a p e a u a l o n g t e m p s é t é c o n s i d é r é e c o m m e l a l i m i t e d e l ' â m e , u n e f r o nt i è r e e nt r e l ' ê t r e e t l e m o n d e . M a i s m a i nt e n a nt , l a t e c h n o l o g i e p e r c e c e t t e p e a u . L a p e a u n ' e st p l u s u n e b a r r i è r e . » Ster l ac
87 sommaire
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89 MMM
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91 MMM
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93 high tech
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La passion du beau mobilier
B eat Lig ht B lack To m D i x o n
S tand ard s o f a - Franc e s c o B i nf aré - E dra
S trato tab le - Vi c tor C ar ras c o - Liv i ng D ivani
Flow Slim
J e an-M ari e M ass au d MDF
E am e s L o u ng e arm c hair - Ray & C har le s E am e s - Vi tra
DISTRIBUTEUR DE MOBILIER CONTEMPORAIN 36, rue Gallieni 98800 Nouméa. Tél. : 78 12 53. e.mail : LWH@mls.nc
roue libre Pa r M a x i m e L e B r a S
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Mercedes-Benz Classe CLA N o uv e a u c o u p é q u at r e p o rt e s d e M e r c e d e s - B e n z , l a C L A s e v e ut l a d i g n e h é r i t i è r e d e l a C L S , r e p r e n a nt l e d e s i g n d u C o n c e pt S t y l e C o u p é t r a n s p o rt é à l a s é r i e . L i g n e s é n e r g i q u e s e t v o c at i o n s p o rt i v e p o u r u n m o d è l e q u i a d é j à to ut d ' u n e n o uv e l l e i c ô n e .
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la partie arrière puissante et athlétique de la Coupé CLA contribue à l’effet de largeur, la ligne retombante du toit et le galbe marqué de la lunette arrière caractérisant la proue du bolide.
I n t e lli g e n c e A r tifi c i e ll e : d e s s y s t è m e s d ’ a i d e à l a c o n d u it e p e r f e c tio n n é s A bord du coupé CLA, on est assisté par de nombreux dispositifs d’aide à la conduite de pointe, comme le système de détection de somnolence « Attention Assist » ou le radar anticollision avec freinage d’urgence, le « Collision Prevention Assist » qui, associé au régulateur de vitesse et de distance « Distro-
nic Plus », prévient l’absence de réaction du conducteur lorsqu’un risque de collision persiste. Le dispositif déclenche alors un freinage autonome jusqu’à une vitesse de 200 km/h. Lorsque le Coupé circule à une vitesse inférieure à 30 km/h, le système peut freiner face à des véhicules à l’arrêt et éviter un télesco-
page jusqu’à une vitesse de 20 km/h. Pour toujours plus de sécurité, le coupé CLA embarque des systèmes éprouvées telles que l’avertisseur d’angle mort et l’avertisseur de franchissement de ligne regroupé au sein du Pack Assistant de trajectoire ou encore l’avertisseur de feux de route combiné à l’Intelligent Light System.
l’écran indépendant, style tablette, est doté d’un cache en laque noire et d’un cadre affleurant argenté.
99 roue libre
Pour asseoir son positionnement sportif, le CLA se dote de moteurs turbo développant jusqu’à 155 kW (211 ch), d’un train de roulement sport et de la transmission intégrale 4MATIC. La version AMG 4 roues motrices développe quant à elle 360 ch !
Moto r i s a tio n : p u i s s a n c e e t e ffi c i e n c e Les moteurs essence de 1,6 et 2,0 litres de cylindrée couvrent un éventail de puissance compris entre 115 kW (156 ch) sur le CLA 200 et 155 kW (211 ch) sur le CLA 250. Equipés de la fonction Stop-Start ECO, les moteurs sont associés à une boîte de vitesses automatique à double embrayage 7G-DCT qui offre une synthèse réussie entre confort et sportivité.
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intégrées dans la planche de bord, les cinq buses à cerclage galvanisé sont du plus bel effet, signant le design de l’habitacle.
fi c h e t e c h n iq u e Cylindrée totale en cm3 : 1595 Puissance nominale : 115 kW Boite de vitesse : BMW à 6 rapports (7G-DCT) automatique Accélération de 0 à 100 km/h : 8,5 sec Vitesse maxi : 230 km/h Poids à vide : 1 395 kg Equipements : Pack carrosserie chromée Boiserie frêne noir Parktronic et caméra de recul
101 jeux vidéo
MMM mad men m ust
Des filles, des cOncept cars… What else ? Pour le premier numéro de l’année 2014, Must lorgne du côté de chez ces nouvelles actrices qui, à coup de charme, de talent et de superpouvoirs, brillent de plus en plus fort au firmament Hollywoodien.
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gal gadOt Comme une piqûre de (super) héroïne Si la distribution du rôle de Batman à Ben Affleck dans la suite des aventures de « Man Of Steel » continue encore et toujours de faire polémique parmi la communauté des fans, la belle Gad Gadot fait bien davantage l’unanimité. La Miss Israélienne 2004, déjà repérée dans les deux derniers volets de la saga Fast & Furious, s’est en effet vu confier le rôle de Wonder Woman, la plus célèbre des super héroïne, par le réalisateur Zac Snyder. Un rôle taillé sur mesure pour une Amazone pure souche, passionnée de moto et ancien entraîneur sportif dans l’armée Israélienne. Aux dernières nouvelles, Gal aurait signé avec la Warner non pas pour un mais pour trois films…
Elizabeth Olsen Si la petite sœur des célèbres jumelles Mary-Kate et Ashle aura longtemps vécu dans l’ombre de ses aînées, elle n’en devient pas moins aujourd’hui l’une des actrices les plus en vogue à Hollywood. Après seulement deux années passées à sillonner le cinéma américain indépendant (comme en 2012 dans le très réussi « Martha Marcy May Marlene »), du haut de ses 24 ans, la jeune femme affiche déjà un beau palmarès de récompenses, comme le Bafta de la Star Montante décroché l’an dernier. En janvier, elle partageait l’affiche du « Old Boy » de Spike Lee avec Josh Brolin… comme une douce transition vers les très attendus blockbusters « Godzilla » (printemps 2014) et « Avengers 2 » (2015) dans lequel elle incarnera Scarlet Witch (la Sorcière Rouge).
103 MMM
Shailene WOOdley
Coup dur pour Shailene Woodley, révélée dans « The Descendants » (2011) aux côtés de George Clooney ! Alors qu’on attendait avec impatience de la retrouver dans le rôle de Marie-Jane dans le prochain Amazing Spi-
der-Man, le réalisateur Marc Weib a finalement décidé de supprimer toutes les scènes incluant le personnage de la rouquine séductrice, prétextant que cette dernière dissolvait l’intrigue… Mais séchons vite nos larmes, la
belle sera en avril à l’affiche du très attendu « Divergente », odyssée de SF politique et guerrière adapté du best-seller de Veronica Roth, déjà promis comme le concurrent direct « d’Hunger Games ».
Mad Men… Watch ! C o n n e c t é e e t R a ff i n é e
L’élégance s’invite enfin sur le marché des montres connectées. Au dernier CES de Las Vegas, Meta présentait en effet sa nouvelle collection, signée par le designer Frank Nuovo, connu pour avoir longtemps
travaillé pour le fabricant de téléphones de luxe Vertu. Produites en métal et dotées d’un bracelet en cuir, ces nouvelles montres seront mises en vente au printemps 2014 aux Etats-Unis. De son côté, la nouvelle Pebble
délaisse le côté plastique pour le steel, un châssis en acier inoxydable décliné en deux versions : Brushed Stainless et Black Matt. Livrée avec bracelet cuir ou métal.
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Mad Men… car ! P l U s b e ll e vo i t ur e d e l ' a n n é e Et elle ne vole pas son titre ! A l’occasion du 29ème festival automobile international qui se tenait en janvier dernier à Paris à l’hôtel des Invalides, c’est l’Alfa Romeo 4C qui s’est vu élire plus belle voiture de l’année 2013 par
pas moins de 40,7% d’internautes répartis dans 59 pays du monde. La berlinette terriblement sexy laisse sur le carreau la BMW série 4 (testée dans MUST 28 !), la Mercedes CLA et la berline compacte Mazda 3. Cette
4C est une sportive pure et dure à moteur central qui recourt à des matériaux nobles (fibre de carbone, aluminium...) pour un poids-plume. Elle ne devrait être produite qu’à 3.500 unités par an !
high tech news
lunettes gOOgle De Google à robocop…
Dans leur version bêta, les lunettes de Google sont aujourd’hui testées par la Police de New-York, autrement dit par le plus important bataillon de policiers des Etats-Unis : 34 500 hommes. Si elles ne sont pas encore utilisées sur le terrain, cela ne devrait plus tarder selon certains membres de la NYPD. « à la manière de
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Robocop, lorsqu’il croisera quelqu’un dans un hall d’immeuble, le policier verra apparaître [sur les verres des lunettes et donc] dans son champ de vision le nom et le profil de la personne et si un mandat d’arrêt pèse sur elle ». De l’autre côté du pays, le porte-parole de la police de San-Francisco a affirmé que,
plus pratiques et plus légères que les smartphones, « les lunettes de Google ont toutes les chances de voir leur utilisation se généraliser ». Outre l’identification des criminels, les lunettes de Google permettront aussi, grâce à l’ordinateur et à la caméra intégrés, de filmer les scènes de crime avec une relative discrétion.
iphOne 6
Orange.
dernières rumeurs
projecteur audio-vidéo portable connecté
Si la date précise de sortie du prochain Iphone reste encore un mystère (quelque part en automne 2014), les rumeurs vont déjà bon train sur les fonctionnalités espérées du prochain né d’Apple.
Le Bloc, c’est le nom de ce presque cube haut 16 cm, large de 13 cm et long de 13 cm, de 1,6 kilo, projecteur audio-vidéo portable connecté avec enceintes Bluetooth commercialisé par Orange au prix de 399 euros (47 613 F CFP). Projetant une image de seulement 850x480 pixels, on est bien loin de la Full HD et même du 1280x1080 pixels, attente pourtant légitime en 2014. Pour le reste toutefois, rien à redire ! Un son de très bonne qualité, sans saturation même à haut volume, une autonomie de deux heures en vidéo et de huit heures en audio (à 50% de puissance), une connectivité de pointe : NFC, Bluetooth, WiFi, entrée HDMI, port USB, port pour carte SD, entrée et sortie audio. Pilotable par smartphone, le Bloc se pilote d’un seul doigt et peut être raccordé aussi bien à une consoles de jeux, un site internet, un tablette, un disque dur etc…
Un simple regard pour l’allumer. Le 3 décembre dernier, Apple a fait enregistrer le brevet d’un système permettant à un écran de s’allumer lorsqu’un visage « connu » lui fait face. Si rien ne garantit pour le moment que cette technologie sera intégrée au prochain iPhone, elle est indiscutablement dans la droite lignée de la reconnaissance digitale présentée sur l’iPhone 5s. Cette reconnaissance faciale permettrait au téléphone de se mettre en tension, d’afficher messages et contenu, qu’à condition de « faire face » à son propriétaire ou toute personne ayant été inscrite par scanner.
Energie solaire ou cinétique ? Toujours plus énergivore, l’iPhone exige d’être rechargé une à deux fois par jour et fait donc pâle figure à côté du LG Flex ou des différents modèles Samsung. Pour faire face, la marque à la Pomme fait bûcher ses employés sur l’intégration d’un panneau solaire sur l’iPhone, permettant à ce dernier de se régénérer dès qu’il entrevoit la lumière, artificielle ou naturelle. Autre option envisagée: la recharge par induction et la conversion de l’énergie cinétique des mouvements du propriétaire du téléphone. Au dernières nouvelles, Apple aurait même embauché des ingénieurs spécialisés en énergie solaire travaillant sur des véhicules électriques Toyota.
107 high tech
jeux vid é o
le c h O c d e s t i ta n s TitanFall
(XBOX 360-XBOX ONE-PC)
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Au firmament des shoot Online, où règnent sans conteste des jeux comme Battlefield et Call of Duty, TitanFall (créés justement par la même team que Call of…) compte bien ajouter son étoile. FPS futuriste, le jeu offre une mécanique de gameplay à la fois rythmé et nerveuse avec un détail qui fait toute la différence : les Titans, des exosquelettes format TTB (Très Très Balèze) à se faire livrer directement
sur le champ de bataille en récompense du nombre de points glanés pendant la partie. Une fois à bord d’un tel engin, l’arsenal devient tout de suite plus intéressant : mitrailleuse lourde, arc électrique, poussée magnétique… Loin d’être empotés, les méchas réservent un gameplay fun et agile. Évidemment, lorsque deux Titans s’affrontent, le spectacle est de mise ! N’allez pas pour autant vous imaginer
que vous serez malheureux en jouant « simplement » au sol car le gameplay de l’infanterie n’a rien à envier à celui des titans : entre wall runs, grimpettes murales et sauts spectaculaires, on est encore capable de se défendre ! Tout ça sans parler des ambiances et du design qui fait déjà honneur au moteur de 3D de la Xbox One (à noter que le jeu sort également sur 360) !
hacker pOwer Watch Dogs
(PS3-XBOX 360-PS4-XBOX ONE)
C’était sans aucun doute l’un des jeux les plus attendus de la fin d’année 2013… dont la sortie a brutalement été repoussée par Ubisoft au printemps 2014, histoire de le peaufiner au maximum (ou bien était-ce pour ne pas faire concurrence au dernier titre d’Assassin’s Creed ?). Lancé un Chica-
go ouvert façon GTA, on y incarnera Aiden Pearce, moitié hacker, moitié escroc, aussi doué pour pirater les systèmes informatiques que pour jouer de la gâchette, alternant phases d’actions et d’infiltrations, de fusillades propres et nettes et de hacking complexes, d’explorations et de courses
poursuites furieuses en voitures. Un univers résolument moderne et dans l’air du temps, un monde d’hyper connectivité et de surveillance Internet où les humains ne sont pas les « seuls » ennemis, Chicago vivant déjà sous la régence du système informatique CTOS (Central Opéranting Systeme).
t O u s le s c O u p s s O n t p e r m i s
Metal Gera Solid V : Grounds Zeroes (PS3-XBOX 360-PS4-XBOX ONE)
Ce n’est peut-être qu’un prologue pour le réel épisode « Métal Gera Solid V : The Pantoum Pain » dont la date de sortie est toujours inconnue, mais il reste malgré tout un évènement mondial ! Une introduction, une mise en bouche, bref un bon gros teasing dont on aurait tort de se priver si on veut être prêt pour affronter la suite. En effet, Grounds Zeroes sera l’occasion pour les
gamers de se familiariser avec le nouveau gameplay de MGS, plus ouvert que dans les opus précédents et qui promet d’être intense, avec un Snake plus débrouillard que jamais. Désormais, il n’existe plus une, ou deux, mais une multitude de façons d’atteindre l’objectif des missions, qu’il s’agisse de la simple infiltration à la libération d’otages en passant par l’assassinat.
Adieu le chemin tout tracé, le joueur est plus que jamais « seul » face à ses choix. Si certains critiquent Kojima de nous vendre un simple « tutoriel », une chose est sûre : aux vues des performances de ce préquel, le plat de résistance « Phantom of Pain » qui se déroulera dans un environnement 100 fois plus vaste et en temps réel, laisse simplement rêveur.
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news
La Steam Machine va - t ' e l le r e l a n c e r l a g u e r r e d e s c O n s O le s ?
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En janvier dernier, alors que Sony annonçait une large avance face à Microsoft en affichant 4,2 millions de PS4 vendues dans le monde contre seulement 3 millions de Xbox One, un tout nouveau concurrent vient de se positionner dans la course : la Steam Machine ! Conçu par le géant du jeu vidéo Valve, il s’agit ni plus ni moins d’un ordinateur PC converti en console de salon dont 13 modèles ont déjà été dévoilés lors du dernier CES (Consumer Electronics Show) à Las Vegas et qui pourrait avoir, à terme, l’effet d’une bombe dans le monde du jeux-vidéos. Les Steam Machines fonctionnant grâce au système d’exploitation SteamOS conçu par Valve, l’offre (et le catalogue de jeux associés) est en effet de taille. Le logiciel
Steam (lancé pour la première fois en 2003) est aujourd’hui le programme ultra dominateur sur le marché du téléchargement payant sur PC, avec pas moins de 75% du marché, quelque 65 millions d’utilisateurs et des jeux à prix cassés. A la différence d’une PS4 ou d’une Xbox One, les Steam Machines ne répondent pas à un standard unique : différemment équipés et aussi évolutives que n’importe quel PC, leurs prix varient de 500 à 6000 dollars. Valve a en effet travaillé avec 14 partenaires pour proposer des machines différentes, du constructeur de PC haut de gamme Dell au site français de vente en ligne Materiel.net, ce dernier proposant sa Steam Machine en précommande pour 799 €, disponible au second semestre 2014. Niveau
manette, Valve innove également avec la Steam Controller, fonctionnant grâce à deux surfaces tactiles en lieu et places des habituelles flèches directionnelles et joysticks. De quoi permettre de pratiquer à la manette des jeux jusqu’à présent réservés au PC, comme les jeux de stratégie. Face à Sony et Microsoft, Le principal avantage de Steam réside dans son ouverture aux jeux indépendants, les joueurs PC profitant ces dernières années de nombreux titres originaux et innovants. Mais comme Microsoft et Sony ont bien compris l’importance de ces jeux pas comme les autres au point d’en faire un point central dans la conception de leurs dernières consoles, autant dire que la guerre ne fait que commencer !
cinemust Pa r m a x i m e l e b r as
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The MOnuments Men De Georges Clooney Avec Georges Clonney, Matt Damon, Bill Muray, Jean Dujardin, Cate Blanchett, John Goodman et Hugh Bonneville Inspirés de faits réels, The Monuments Mens raconte le périple de 7 hommes — conservat e u r s d e m u s é e , a r t i s t e s , a r c h i t e c t e s e t h i s t o r i e n s d ’ a r t s – j e t é s e n p le i n e s e c o n d e guerre mondiale à la recherche des milliers d’œuvres d’arts volées par les Nazis. Cachés derrière les lignes ennemies, celles-ci risquent d’être détruites d’un moment à l’autre et c’est au péril de leur propre vie que ces hommes devront sauver les trésors artistiques de l’humanité.
une histOire vraie et mécOnnue C’est en Juin 1943 que le Président Roosevelt approuve la création d’une « commission américaine pour la protection et la récupération des monuments artistiques et historiques dans les zones de guerre ». La section “monuments, beaux-arts et archives” voit le jour au sein de l’armée, plus connue sous le nom de Monument men. Elle est composée alors d’une douzaine d’hommes, trop vieux
pour avoir été appelés à servir sous les drapeaux mais qui, de par leurs métiers dans le monde de l’art et de la conservation, sont à même de retrouver et d’authentifier les nombreuses œuvres d’arts dérobées par les Allemands. Dans les faits, les Monuments Mens n’ont évidemment pas sauvé à eux seuls le patrimoine artistique européen, qui exigea l’implication de centaines d’hommes et de
femmes travaillant dans les musées. Au cours du conflit, la « Joconde » de De Vinci fut par exemple déplacée à plusieurs reprises pour éviter qu’elle ne soit volée, au même titre le « David » de Michelange. Durant la guerre, les nazis dérobèrent des œuvres à grande échelle, pillant les musées et les églises à travers l’Europe et saisissant les collections privées des Juifs.
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C’est Hermann Göring lui-même qui était alors chargé d’approvisionner la collection d’oeuvres d’art d’Hitler. Ne se gênant pas pour servir, il accumula une immense collection qui fut saisit lors de son arrestation. Il fallait deux wagons attachés en queue de son train pour transporter le butin artistique. Dans un documentaire dédié au su-
jet, Charles Parkhurst, l’un des monuments men, a confié avant de mourir qu’il y avait beaucoup d’œuvres d’arts cachées par les Allemands dans des endroits où ils pensaient qu’ils seraient en sécurité : coffre-forts, châteaux, caves… jusque dans des mines de sel ! Une immense partie du trésor se trouvaient au château de Neuschwanstein.
« Il nous a fallu un an pour vider ce château. Cela a rempli plus de 49 wagons de train ». Parkhurst avait rappelé que les Monuments men avaient fait de leurs mieux sans recevoir beaucoup d’aide. « Nous n’avions pas de camions, pas de jeeps. Rien que nos chaussures. Et aucun soutien d’aucune sorte de la bureaucratie ».
un casting de chOc Adapté du roman de Robert M. Edsel, The Monuments Men est le cinquième film de Georges Clooney qui, pour l’occasion, réunit des acteurs tout aussi monumentaux pour incarner cette bande de chasseurs de trésors de la Great Generation : Matt Damon, Bill Muray, John Goodman, Cate Blanchett et enfin notre Jean Dujardin national, qui marque ici sa deuxième participation à une production hollywoodienne après « Le Loup de Wall Street » de Martin Scorcese.
u n e au b ai ne ma rke ti n g : le trésor de Gurl i tt En 2012, une gigantesque collection d’art moderne (pas moins de 1406 pièces dont des œuvres de Picasso, Matisse, Chagall) avait été découverte dans l’appartement d’un certain Cornelius Gurlitt, à Munich, dont le père de ce dernier, marchand d’art lors de la seconde guerre mondiale, avait collaboré avec les Nazis. L’affaire avait alors suscité le débat sur la restitution des œuvres d’arts volées aux Juifs. Plus récemment, en février dernier, en plein battage marketing de George Clooney et de son équipe, 60 nouvelles œuvres ont été trouvés dans une maison de Gurlitt à Salzbourg (Autriche). Outre des œuvres de Monet et Renoir se trouvent aussi des Manet et un dessin de Picasso.
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The Monuments Mens est à la fois un film de guerre et une comédie, Clooney n’hésitant pas à tourner en ridicule ses personnages qui sont tous sauf des soldats dans l’âme mais bien des passionnés d’arts plongés dans le plus violent conflit de l’Histoire. Léger, divertissant, le film respire l’inspiration que le réalisateur est allé puiser dans d’autres œuvres du même genre comme « Les Douze Salopards », la Grande Evasion (de John Struges), « Le Pont de la Rivière Kwaï » ou, de son propre aveu, «Les canons de Navarone».
Oscars 2014
Cette année, le palmarès des Oscars n’aura pas surpris grand monde avec la victoire de « 12 years a slave » du réalisateur Steeve MacQueen qui remporte le prix du meilleur film, celui du meilleur scénario et du meilleur second rôle féminin pour l’actrice Lupita Nyongo’o. Le film adapte les mémoires de Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, enlevé et vendu comme esclave quelques années avant la guerre de Sécession et qui n’aura de cesse de se battre pour rester en vie et garder sa dignité.
le palmarès
Autres grands gagnants de la soirée, le film « Gravity », très remarqué l’an dernier et qui aura raflé par moins de 7 Oscars dont celui du meilleur réalisateur pour Alfonso Cuaron, et le film « Dallas Buyers Club », adapté d’une histoire vraie, et salué par l’Oscar du meilleur acteur pour Matthew McConaughey qui y livre l’interprétation touchante d’un cow-boy arnaqueur atteint du sida. Petit pincement au cœur pour Leonardo Dicaprio (nommé pour « Le Loup de Wall Street ») et qui repart, encore une fois, bredouille.
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cinemust s es série d n i O c le
E X TANT Saison 1 Produite par Steven Spielberge, « Extant » sera diffusée l’été prochain aux Etats-Unis. Thriller futuriste, la série raconte l’histoire d’une astronaute, Molly Watts (interprété par Halle Berry) qui retrouve sa famille après un an passé dans l’espace. Sauf que, en plus
d’être déjà la maman d’un enfant-robot fabriqué par son mari (un scientifique surdoué), Molly revient sur terre enceinte d’un enfant à moitié extra-terrestre… Une histoire fantastique et familiale qui aura des répercussions dramatiques sur l’avenir de l’humanité ! Pour
l’anecdote, il faut savoir que l’an dernier, le scénario de « Extant », signé par un certain Mickey Fisher, était l’un des plus convoités d’Hollywood, les studios se battant pour en obtenir les droits. Un événement télévisé à ne pas rater donc !
believe Saison 1
116 Série fantastique, Believe raconte l’histoire d’un duo : Bo, 10 ans, une orpheline dotée de pouvoirs mystérieux et protégée par un homme tout juste sortie de prison. Traqués par une organisation secrète, ils parcourent
ensemble les Etats-Unis… Si on n’en sait pas davantage sur l’intrigue, il est bon de noter que la série est écrite et réalisée par Alfonso Cuaron, réalisateur du film « Gravity », et produite par J.J. Abrams (réalisateur de la série
« Lost », des films « Star Trek » et du prochain « Star Wars »). Deux noms qui nous font croire dur comme fer à cette nouvelle série qui sera diffusée en milieu d’année.
game Of thrOnes Saison 4
L e 6 av r i l s u r H B o r e p r e n d l a d é s o r m a i s i n c o n t o u r n a b le s é r i e d ’ h é r o ï c - f a n ta s y G a m e O f Thrones adaptée des romans de Georges R.R. Martins. Bien consciente du succès de son programme, la chaîne américaine HBo n’aura pas hésité à faire saliver la communauté des fans, lançant successivement trois bandes annonces et vidéos promotionnelles, de plus en plus alléchantes. Mais qui reste t il à Westeros pour songer à autre chose qu’à la vengeance ? Tandis que les Stark (ou ce qui l’en reste…) doivent faire payer le crime d’un certain épisode 9 de la dernière saison et sur lequel on ne reviendra pas ici (groupe de soutien en ligne www.facebook.com/GoTGroupedesoutienpsycho-
logique), l’intenable roi Joffrey réclame la tête de son oncle Tyrion, l’envoûtante Daenerys Targaryen mène ses hordes de barbares vers Château Rouge pour récupérer le trône de fer, déjà disputé par Stannis Baratheon, frère du défunt Robert. On notera la présence dans cette quatrième saison d’un nou-
veau venu, Oberyn Martell, poursuivant ses propres plans de sang. Au milieu du carnage, seul John Snow et ses acolytes de la Garde de Nuit, ultime rempart de la « civilisation », semblent encore capable de garder la tête froide… sans doute à cause des Marcheurs Blancs et des Sauvageons qui approchent.
récemment, les rumeurs qui circulaient a u t o u r d e l a c r é at i o n d ’ u n jeu vidéo se sont confirmées e t c ’ e s t le s t u d i o T e l lta le , q u i a d é j à s i g n é e n 2 0 1 2 l ’ a d a p tat i o n réussie de la série «The Walking Dead», qui est en charge du projet. On ne sait pour ainsi dire presque rien du jeu sinon qu’il devrait sortir cette année, probablement s u r le s s u p p o r t s P C / M a c … ava n t d’être (on l’espère) déclinés sur consoles !
S u r n o m m é l a V i p è r e r o u g e , o b e r y n M a r t e l l , i n t e r p r é t é p a r P e d r o P a s c a l , e s t le r e p r é s e n ta n t d u r o ya u m e d é s e r t i q u e d e D o r n e . F r è r e d’ une femme assassinée par Gregor Clegane, l’ homme de mains des Lannisters, il entend prouver que ces derniers ne seront pas les seuls « à p aye r le u r s d e t t e s » .
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Mzk u
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Pa r v i rgi n i e # p u r pl e #
Enfin seul…
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En 25 ans de carrière, Damon Albarn a eu le temps de sortir quelques disques. Pour autant, à 45 ans, il n’a encore jamais réalisé d’album solo, malgrès qu’on ne puisse pas vraiment le qualifier de mec fainéant. Après avoir collectionné les tubes avec Blur, fondé en 1989, il lance Gorillaz, puis The Good, the Bad & The Queen et multiplie les projets : des opéras, des bandes originales, de la musique africaine, dont il est un grand fan… Un boulimique, quoi. L’annonce de ce premier LP personnel n’est donc pas un mince évènement. Cet opus a été réalisé sous la coupe de Richard Russell, patron du label XL Records. Un premier titre éponyme a d’ores et déjà été dévoilé, « Everyday Robots », qui laisse présager un album atmosphérique comme Damon seul en a le secret. Sans l’ombre d’un doute, l’une des plus grosse attente de ce début d’année. d a m o n a l b a r n • e v e ry d ay r o b o t s • s o rt i e 2 8 a v r i l
Battre le fer… On ne pensait pas pouvoir y jeter une oreille avant juillet-août... Le nouvel album de Pharrell Williams, on l’imaginait déjà berçant nos chaudes nuits d’été, à coup de voix sensuelle et de tubes en pagaille. Mais le producteur le plus hype de la planète semble vouloir battre le fer tant qu’il est encore chaud. A peine la déferlante « Get Lucky » et « Blurred Lines » passée, et alors que « Happy » squatte tous les charts de la planète, le leader de N.E.R.D. et de Neptunes nous présente sa « G I R L ». C’est le nom que porte ce nouveau projet, chapeauté par le label Columbia. Pharrell y partage des titres avec Daft Punk, Miley Cyrus et même Justin Timberlake et Alicia Keys. Autant dire que le carton 2014 est annoncé. « Happy », titre numéro un en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Australie… figurera bien évidemment dans la tracklist. pharrell williams • girl
flume
Si vous êtes passés à côté Autant de talent (et de sexyness, mais ça, ce n’est que mon avis) dans un seul et même être, ça frôle l’injustice. Harley Streten aka Fume est un beatmaker de 24 ans originaire de Sydney. Loin des tumultes de beats clashants, lui, construit des mélodies où le old school rencontre les waves impertinentes d’un autre temps. Emplies d’une soul à damner, elles semblent danser seules au milieu des flammes du R’n’B. Soyons clairs, Flume signe donc des titres impeccables. Il nous offre aujourd’hui une édition Deluxe de son album sorti en 2011 chez Future Classic, comprenant plusieurs remixes bonus et des featurings tous plus excellents les uns que les autres, avec Chet Faker, Moon Holiday ou bien encore Jezzabell Doran. Si vous étiez passés à côté en 2011, vous n'avez plus aucune excuse à partir de maintenant. flu me • deluxe edi t ion
Opus épistolaire Trois ans après le succès de « The English Riviera », la bande à Joseph Mount nous offre son nouvel album « Love Letters », un joli opus pop qui donne envie d’envoyer des sms d’amour. Le groupe britannique avait dévoilé le premier titre « I’m Aquarius » de façon originale via l’application The Night Sky. L’utilisateur devait pointer son smartphone en direction du ciel et sélectionner la constellation Aquarius sur son écran pour écouter le morceau. Pour le clip de son second titre, « Love letters », le groupe s’offre Michel Gondry. Un petit bijou qui nous rappelle que l’immense réalisateur fut sans doute le plus grand « clipeur » de son époque. Le « Around the world » des Daft Punk, oui, mais pas que : Björk, Radiohead, Kylie Minogue, The White Stripes ou The Chemical Brothers, aussi. m e t r o n o my • l o v e l e t t e r s
119 music news
sélection
De chaque instant ? Au réveil
b e n j a m i n c l e m e nt i n e « Cornerstone » Une voix magique à découvrir d’urgence.
Dans la voiture
c h lo e h owl « No strings » Pour chanter à tue-tête en se tremoussant au feu rouge
Au bureau
N O VA T U N E S 2 . 9 Dernier opus de la compil mythique, éclectique et pas compliquée.
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A l'’apéro
bir dy n a m n a m « Defiant order remixes » Pour se mettre à la page en sirotant son mojito.
Pour la night 1 0 0 % PA C H A recordings Un peu d’Ibiza dans ton salon.
Pour la pool-party f ut u r e b a s s 2 0 1 4 Un peu de Londres dans ton jardin.
Pour les calins banks « Warm water » Chaud, tendre et atmosphérique. Parfait !
Mzk u
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Pa r A n n e - S o p h i e D e l a h a i s
Fauve • Vieux frères Collectif artistique français découvert en 2011 via les réseaux sociaux, Fauve est un véritable coup de fouet dans la musique française, en témoignent les 2 000 000 de vues sur internet du titre « Kané », tiré du premier album « Blizzard ». En février dernier, le groupe sort un double album intitulé « Vieux frères » et est programmé jusqu’à mai pour une vingtaine de concerts au Bataclan, à Paris. Pourquoi un tel succès ? La réponse est simple : les mots, posés sur des mélodies superbes, sont d’une justesse désarçonnante. Des textes clairvoyants, touchants, de la poésie accessible à tous, traduction de sentiments quotidiens, souvent refoulés, inavoués. On se
retrouve forcément dans quelques titres, au tournant de quelques vers… une gifle au détour d’un virage ! Une révélation sur nous même, nos vies, nos rêves, nos craintes, nos envies de simplicité dans un monde de compétition permanente. L’un des thèmes majeurs des textes est d’ailleurs la peur. Celle de ne pas être à la hauteur, de passer à côté de l’essentiel, de l’autre, de soi-même. Comme endormis depuis trop longtemps, les mots, les notes, sont évacués avec puissance dans ces deux premiers albums et l’une des prouesses incontestables du groupe est de parvenir ainsi à nous transmettre tant d’émotions différentes, aussi bien à travers leurs textes que leur musique.
sélection
En boucle dans ton Ipod ? Maxime Le Bras
R e d a c ' c h e f & r é a l i s at e u r Orelsan - « Raelsan » Extrait de son dernier album..
Camille Lincoln
I L L U S T R AT R I C E b a r o u d e u s e Patrick Watson « Close to paradise » Extrait de son album sorti en 2006.
Purple
D . A & g r a f f i q u a nt e Flume - « Sleepless » Extrait de l’édition Deluxe de son dernier album.
Antoine Bertram
P O èt e di s pa r u Ben Khan - « Savage » Extrait de son dernier album.
Anne-Sophie
( l e ) B R AS d roi t Fauve « Blizzard » Extrait de leur précédent album.
Isabelle Putz
s o c i a l st y l i st e Ghost Loft - « Seconds » Sorti il y a deux ans, mais belle découverte !
121 music news
page à page
nouveauté théâtre
La ThrahisOn d'Einstein
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Albert Einstein, pacifiste militant, fervent défenseur de la Société des Nations, ancêtre de l’Organisation des Nations Unis et de sa raison d’être ; le maintien de la paix internationale, est paradoxalement le créateur de l’arme la plus destructrice au monde: la bombe nucléaire. Fuyant l’Allemagne nazie pour venir enseigner aux Etats Unis en 1933, il craint que ses recherches permettent à Hitler de créer l’arme nucléaire mais hésite à en informer le Président Roosevelt. Après le massacre d’Hiroshima, une question lui vint à l’esprit « Et si c’était à refaire ? » Trahirait-il ses convictions en laissant son génie être à l’origine de la mort de milliers d’innocents ou changerait-il de profession ? Et si finalement la bombe nucléaire devenait la garante de la paix dans le monde par la crainte qu’elle suscite ? Albert Einstein aurait alors réussi à éviter la guerre entre les nations… Dans cette pièce de théâtre, Eric Emmanuel Schimtt met en scène trois personnages aux idées radicalement opposées : Albert Einstein (un idéaliste), un Vagabond (un réaliste) et l’américain O’Neill (un idéologue nationaliste). à travers des dialogues simples et limpides, ces trois hommes échangent et débattent sur la notion de paix, de guerre… et de nature humaine. La Thrahison d’Einstein Eric-Emmanuel Schmitt Albin Michel
Beau Livre
Entre Dedans et DehOrs Dans de nombreuses régions du monde, les architectes doivent se restreindre à des endroits clos, le climat étant trop chaud ou trop froid pour passer du temps à l’extérieur de la maison tandis que la Calédonie permet de franchir les limites de l’habitat fermé et d’y associer le paysage. « Entre dedans et dehors » de l’architecte Maurice Sauzet expose un ensemble de plans qui mêlent si bien l’espace à vivre aux éléments naturels (falaises, arbres imposants, tombants, etc.) que l’on ne sait plus véritablement si l’on est « à l’intérieur » ou « l’extérieur » de la maison. Il ne s’agit pas seulement de placer ses meubles au jardin et ses plantes vertes au salon comme le suggère de nombreux magazines. Nul besoin non plus de murer de vitres l’ensemble de la maison pour donner l’illusion de vivre en symbiose avec son espace vert. Jouons plutôt la carte de l’architecture naturelle : un espace de vie directement intégré dans le paysage. Dans son livre, Sauzet expose un mixte ingénieux des matériaux et des formes, des concepts surprenants sur les possibilités d’ouvertures ou de niveaux du sol. L’expérience japonaise de celui-ci a sans doute contribué à sa touche « bien être », majeure constante dans ses créations. Pour tous ceux qui désirent s’épanouir en harmonie avec la nature, cet ouvrage nous dévoile des recettes simples pour y parvenir. Entre Dedans et Dehors Maurice Sauzet Edition Massin
nouveauté bd
Le prOjet Marvels Au cœur de New-York et de l’Allemagne Nazie des années 40, on assiste à l’émergence de l’univers Marvel et de ses personnages surhumains (La Torche Humaine, John Steele...). Qu’ils soient nés d’expériences en laboratoire (Captain América) ou surgissant du monde sous marin (le Prince Namor), les Super-Héros se lancent dans la lutte face aux forces allemandes tout en menant croisade contre les mafieux et les tueurs. Dans ce combat, leur ennemi le plus redoutable est Crâne Rouge, Super-Soldat Nazi, analogie d’Hitler dans le monde de Marvel. Dans le contexte de la seconde Guerre Mondiale, Ed Brubaker (scénariste) et Steve Epting (dessinateur) raconte la genèse des Supers Héros, plus que jamais réinvestis de leur humanité, en contradiction avec les créatures au service du pouvoir nazi qui apparaissent comme des monstres nés. Héros par choix et convictions, ils incarnent non seulement un espoir de paix et de justice sociale mais avant tout le courage, vertu dont peuvent faire preuve de simples êtres humains. Le comics est d’ailleurs raconté en voix off par l’Ange, un médecin justicier sans supers pouvoirs. Avec le Projet Marvel, on plonge dans un univers fascinant, rythmé par les complots et l’espionnage. La fluidité du récit et de l’illustration aux allures rétro font de ce comics un vrai plaisir de lecture, aussi bien pour les adorateurs de la communauté des Super-Héros que pour ceux qui la découvre enfin. Le Projet Marvels Ed Brubaker – Steve Epting Panini Comics
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« Le goût du challenge, la force de l’endurance. »
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rencontre avec un Businessman
pier r e
krafft
A r r i v é i l y a h u i t a n s e n N o uv e l l e - C a l é d o n i e , P i e r r e K r a f f t e st , à 5 2 a n s , l e d i r e c t e u r g é n é r a l d e C FA O A uto m o t i v e , r é u n i s s a nt l e s e nt r e p r i s e s A l m a m e to , M é n a r d A uto m o b i l e e t P r e st i g e M o to r s . P e r s o n n a g e c l e f d e l ’ é c o n o m i e a uto m o b i l e s u r l e t e r r i to i r e , l ’ h o m m e d ’ a f f a i r e s é n e r g i q u e e st a u s s i u n e f o r c e t r a n q u i l l e , a n i m é p a r u n i n é p u i s a b l e g o û t d u c h a l l e n g e . R e n c o nt r e .
Le sourire accrocheur et la poignée de main franche, Pierre Krafft nous accueille un jeudi du mois de février dans son bureau de directeur du groupe CFAO. Cordial, s’il attend nos questions avec impatience, un simple « je suis curieux de connaître l’homme derrière le business man » suffit à lancer la discussion… ou plutôt son long monologue, dépouillé de toutes fioritures ou détails inutiles. « La Réunion ! » lance-t-il sans détour, comme titrant le premier chapitre de son autobiographie. Pas étonnant… l’île a vu ses premiers pas, ses premiers amours et ses premières victoires en tant que sportif et homme d’affaires. Né à Nice, il y arrive avec ses parents à l’âge de deux ans. De cette île où pousseront ses racines, l’homme se souvient d’une enfance et d’une adolescence proche de la nature et des gens, dans le partage et l’échange avec divers types de communautés, ethniques, religieuses. Le « vivre ensemble fait partie de mon éducation », nous confie t il. C’est, plus qu’une phrase toute faite, un paramètre qui lui aura servi toute sa vie et dont découlent certaines de ses qualités de patron: une capacité à se soucier des autres et à leur insuffler l’esprit d’équipe. Deuxième élément clef qui aura guidé le destin de Pierre: le soleil, la vie sous les tropiques. De la Réunion à la Nouvelle-Calédonie en passant par l’Île Maurice, il est vrai qu’il ne s’en est pratiquement jamais détourné, sinon quelques années, le temps de faire ses études à Aix en Provence et à Paris. Quand il revient sur son île natale, c’est pour épouser une Réunionnaise qu’il a rencontrée sur les bancs de l’école et avec laquelle il fêtera en 2014 ses 30 ans d’union. Enfin et surtout… le challenge ! N’ayons pas peur de le dire, le mot pourrait résumer, sinon Pierre lui-même, au moins notre échange de ce jour. Le goût du défi et l’esprit de compétition semblent en effet faire partie de l’ADN
même de l’homme, de sa nature profonde. Trois années à travailler en début de vie active comme employé de banque lui auront largement suffit pour le comprendre et se tourner vers une existence plus stimulante, faite d’évolutions et de perspectives grisantes. Mué par un caractère d’entrepreneur, par la volonté d’apprendre, de découvrir des métiers nouveaux, de développer des relations avec des collaborateurs et de fédérer des équipes, le voilà devenir à 27 ans directeur d’une société Réunionnaise employant pas moins de 60 personnes. Challenger rime souvent avec sportif, et Pierre est de ceux qui aiment mouiller le maillot. « Je suis quelqu’un qui aime la vitesse, je suis rapide dans tout ce que je fais », nous répond-t-il lorsqu’on évoque son passé de pilote de rallye. Si l’homme adorait être derrière le volant d’une voiture de course, son incapacité à rester contemplatif devant le potentiel à saisir, les opportunités à transformer, finit pas le rattraper. Avec un jeune pilote, il montera l’écurie Toyota Team Réunion, « bien réfléchie et bien structurée », bientôt forte d’une équipe de 24 personnes et qui demeurera championne de l’île plusieurs années d’affilée. Pierre vit ainsi le sport comme le travail et en fait même une source de métaphores intarissable. Adepte de VTT, il s’entraîne dès qu’il en à l’occasion, participant à deux courses annuelles sur le territoire : la Mégarando et la Cyclo Cancer, dans lesquelles il se classe constamment dans les 40 premiers. « J’aime l’effort sur moi-même. C’est un élément important car je considère que l’effort qu’on est capable de délivrer à un instant T est finalement le fruit d’une rigueur constante ». L’effort maîtrisé, le rythme ininterrompu… à la fois une hygiène et une philosophie de vie. Mais pas question pour autant de « forcer son talent ». « Je ne rêve pas d’être un champion » ajoute-t-il, simplement de « m’épanouir, d’être en harmonie. Je me fixe des chal-
lenges personnel, des objectifs d’endurance avec moi-même ». L’endurance... autre notion au cœur du paradigme existentiel de Pierre. « C’est l’art de ne pas abandonner », nous explique-t-il. « Quand vous passez 5 heures sur un vélo, vous pouvez sentir la fatigue, les crampes, les difficultés, et vous avez alors deux possibilités : forcer, auquel cas vous finirez par vous épuiser et par abandonner, ou bien attendre. Attendre que ça revienne. Le second souffle. Et ça revient toujours ! C’est la même chose lorsque vous dirigez une entreprise. Quelque soit la difficulté, il faut garder en tête qu’il y a toujours le beau temps derrière. Il faut essayer de se fixer des challenges qui sont à notre portée. Etre ambitieux mais réaliste, capable d’humilité, connaître ses capacités. A ce titre, le VTT comme le rallye sont riches d’enseignements. Les deux vont très vites mais vous ne pouvez pas vous permettre d’être à 100%, sans quoi vous frôlez la mort constamment. Il s’agit d’être à 95% de ses capacités et de garder une marge de sécurité pour ne jamais sortir de la route. » Car Pierre n’est pas un fou du volant, pas plus qu’un parieur. « Parfois, quand je joue aux cartes, je suis capable d’attendre des heures avant d’avoir une bonne main et, alors, de foncer. C’est long, c’est fastidieux, mais je préfère ça plutôt que de jouer et perdre gros… Dans la vie, il y a certes des opportunités à saisir, mais je ne suis pas de ceux qui croient en la chance et, en tant que chef d’entreprise, je ne laisse pas de place au hasard. Je définis les objectifs à atteindre avec mes collaborateurs et je prends soin d’entraîner les autres derrière moi car la réussite n’est jamais personnelle, elle est collective. On conduit son plan, on fixe un horizon, on attend que l’environnement soit favorable et on agit. On est constamment dans l’adaptation, on ne vit pas en réaction mais en prévision. Dans cette dynamique fluctuante, on ne s’essouffle jamais, on n’abandonne jamais. »
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V D ie
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Gallery
Depuis un an, l’hôtel le Méridien accueille l’« Andemic Art Gallery », consacré exclusivement aux œuvres de l’artiste Jésébruff Kabradinsky. Mort en 2007, cet artiste complet s’était d’abord fait connaître comme compositeur-interprète à Paris dans les années 70 sous le nom de Gérard Bretty avant de s’exiler aux Marquises en 1979 où il se prit de passion pour la peinture. Après de nombreux voyages dans le Pacifique, il s’installe définitivement en Nouvelle-Calédonie. Fasciné par l’art Kanak, il développe une technique d’estampe nouvelle et commercialise ses toiles à l’exotisme teinté de modernité. En 2003, le Grand Chef Kanak Pierre Zéoula offrit l’un de ses tableaux au Président de la République en voyage officiel en Nouvelle-Calédonie.
E r i c M o r a r i n , d i r e c t e u r d e l ’ A n d é m i c A r t G a l l e ry , é ta i t l ’ u n d e s m e i l l e u r s a m i s d e J é s é b r u f f K a b r a d i n s k y .
Rallye des princesses
2014
deuxième tOur
de piste ! Pour la deuxième année consécutive, le Rallye des Princesses, course automobile 100% féminine, chic et glamour, et qui fête cette année sa 15ème édition, compte dans ses rangs une équipe Calédonienne. Du 1er au 5 juin prochain, au volant de leur Bugatti de la Chapelle type 55, les charmantes Céline et Géraldine tenteront en effet de battre le résultat établi l’an passé (2 étapes au classement général et 33ème place au classement final) au travers d’une course ralliant Paris à Saint-Tropez. Une aventure qui promet d’être riche en émotions pour nos deux Princesses ! Ces dernières lui donnent d’ailleurs un vrai sens éthique et solidaire en collectant tout le long de leur parcours des articles scolaires qui seront redistribués à des associations venant en aide aux enfants défavorisés du Vanuatu. Pour suivre l’aventure des Princesses, rendez-vous sur leur page Facebook : princesses.NC
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HiltOn La prOmenade résidences Depuis le 1er novembre 2013, l’enseigne hôtelière numéro 1 mondial, la chaîne Hilton Worldwide, est présente en Nouvelle-Calédonie. L’ouverture du Hilton Nouméa la Promenade Résidences, 4 étoiles, à l’Anse Vata, Promenade Roger Laroque, a été diffusée à plusieurs centaines de médias par le réseau
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Hilton et intéresse déjà les nombreux membres actifs de l’enseigne. Avec plus de 4000 hôtels à travers le monde, la chaîne hôtelière comprend également un programme de fidélité, le « Hilton Honors », fort de quelques 30 millions de clients. Réputée pour son accueil impeccable et la valorisation de ses clients,
elle apporte aujourd’hui son prestige et sa réputation remarquable à la Nouvelle-Calédonie, contribuant à promouvoir le tourisme sur le territoire ! 109, promenade Roger Laroque Tél. 24 46 00
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Galerie Arte Bello
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Depuis bientôt six ans, Patrick Vaudelle contribue à faire connaître les artistes locaux et internationaux en exposant leurs œuvres dans la galerie « Arte Bello » du quartier Latin : 300m2 répartis entre une salle d’exposition louée par les artistes, une autre dédiée à des meubles et des objets de tout horizon et de toute époque et enfin un atelier d’encadrement. Les œuvres de Tatin d’Avesnières et de Michon, célèbres peintres Calédoniens dont la renommée n’est plus à faire, sont continuellement mises à l’honneur. Du 17 au 29 mars 2014, la galerie Arte Bello aura l’honneur d’accueillir les oeuvres de la talentueuse Madame Cyre De Toggenburg, dont les tableaux ont été exposés de nombreuses fois en Nouvelle Calédonie, en France, en Belgique, en Italie, au Sénégal, en Russie, aux Etats-Unis… Vernissage prévu le lundi 17 mars à partir de 18h ! 3 0 r u e A u g u st e B r u n - Q u a rt i e r L at i n O uv e rt d u l u n d i a u v e n d r e d i d e 8 h 3 0 à 1 2 h e t d e 1 3 h à 1 8 h
t o i l e d e C y r e d e T o g g e n b u r g a p p a rt e n a nt
t o i l e d e C y r e d e T o g g e n b u r g , p r é s e nt é e n m a i p r o c h a i n à l a f a m i l l e d e l a c o u r
à l a C o l l e c t i o n H a r b i n , A t l a nta , U S A .
R o ya l e d e B e l g q u e l o r s d ’ u n e e x p o s i t i o n p r i v é e .
Jungle Palace
Depuis 26 ans, l’atypique galerie Jungle Palace, tenue par monsieur Michel Gérard, accueille les passants de la promenade Roger Laroque. Le magasin d’antiquité à l’air chargé d’encens abrite des meubles et objets d’arts exotiques, en provenance d’Inde, de Chine, de Mélanésie, du Vanuatu et de l’archipel Indonésien. Si l’on y trouve des meubles au design contemporain, la plupart des œuvres sont inspirées de l’art primitif et le bois est ici omniprésent. à une époque où la mode « déco épurée, blanche et laquée » s’essouffle au profit d’un retour aux sources et aux matériaux naturels, les pièces du Jungle Palace, dont certaines sont datées de près d’un siècle, sont plus que jamais au goût du jour ! 1 1 3 , p r o m e n a d e R o g e r L a r o q u e , A n s e Vata
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Nouméa Sky div e
RESTAU RANT LA CASE
Le parachute, voici une idée originale et inoubliable pour vos cadeaux ! Des baptêmes de chute libre en parachute biplace… Nouméa Skydive vous propose tous les weekends sur le Kuendu Beach des sauts en tandem, sensations fortes à la portée de tout le monde ! Et pour les plus intrépides l’occasion de pratiquer seul le parachutisme. La PAC, progression accompagnée en chute, formation de 7 sauts, est organisée toutes les 1ères semaines de vacances scolaires sur Poé. Vous effectuerez vos sauts avec votre propre parachute à 3 500 m, encadré par des moniteurs BEES 1er PAC TANDEM.
Le restaurant La Case est situé Baie de l’Orphelinat. C’est un lieu très agréable et authentique à tous les moments de la journée. Du matin 6 h jusqu’au soir minuit, La Case vous propose des petits déjeuners sucrés ou salés, le midi une carte de suggestions très diverses et le soir pour l’apéritif une grande sélection de vins et de champagne. De nombreux whisky de différents pays vous sont également proposés, tout ceci accompagné de nos tapas maison ou de nos délicieuses pizzas. Notre chef vous proposera aussi une carte du soir plus gastronomique. La CASE, c’est aussi des concerts acoustiques les jeudis et samedis soirs à partir de 19h30.
Souvenirs garantis avec vidéo et photos… Tarifs Groupe et C.E.
www.parachutisme.nc Facebook : Nouméa Skydive Tél. : 77 32 21
15 rue Jules Garnier Baie de l’Orphelinat - Nouméa Tél : 28 24 24 Du lundi au vendredi de 6h à minuit Le samedi de 7h à minuit
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N o u v e a u s a lo n Franck prOvOst Après un premier salon ouvert il y a 6 ans en centre ville au quartier latin, l’expert du cheveu Franck Provost est aujourd’hui à retrouver à l’Anse Vata, à l’hôtel le Lagon. L’occasion de découvrir un salon flambant neuf décoré selon le nouveau concept design de la franchise et, bien entendu, de retrouver tout son savoir-faire auprès de professionnels qualifiés formés annuellement aux dernières techniques de coupes et de colorations de la marque, le tout pour des prix abordables ! 1 4 9 , r o ut e d e l ’ A n s e Vata Tel : 29 76 76
flowershop.nc Avec flowershop.nc, plus besoin de vous déplacer : faites votre choix, commandez, cliquez, c’est envoyé ! Bouquets, compositions florales, large choix de vases, peluches, parfums d’ambiance de la marque DURANCE en Provence. 7/7jours, les livraisons sont assurées de Nouméa à Tontouta depuis le monde entier !
www.f lowershop.nc Centre Commercial KEN U IN DUMBEA Tél : 41 53 53 Livraisons 7j/7
Le petit BistrOt Pourquoi ne pas déjeuner ou dîner face à la mer dans une atmosphère détendue et conviviale ? Direction « Le Petit Bistrot » à la Baie des Citrons où, depuis décembre dernier, se savoure des plats du monde entier revisités par les chefs cuisiniers Nicolas et Sébastien. Le gérant des lieux, Xavier, sommelier de profession, pourra quant à lui vous conseiller, parmi les 80 vins à la carte, celui qui s’alliera le mieux avec votre repas. Avec une carte changeant au fil des saisons, des assiettes gourmandes et copieuses composées de produits frais fournis en grande majorité par les producteurs locaux et une carte changeant régulièrement, le Petit Bistrot a tout pour séduire les épicuriens amateurs de cuisines inventives !
vintage MOtOrcycle : un nouvel esprit sur les routes Calédoniennes Ouvert depuis le 2 décembre 2013 au quartier Latin, Vintage Motorcycle est un magasin 100% dédié à l’univers de la moto et du scooter, proposant en exclusivité sur le territoire une marque de légende : la Royald Enfield. Militaire à l’origine, cette moto tout terrain n’a pas pour objectif les vitesses de pointe mais promet de vous faire vivre des sensations
inoubliables. D’autres marques tout aussi prestigieuses vous attendent en magasin, comme les Italiennes Mash et Borile. Cette dernière, dont Vintage Motorcycle est à ce jour le premier importateur mondial, signe des motos entièrement conçues à la main, dotées d’une mécanique robuste et garanties à vie. Egalement à découvrir : de nombreux accessoires
forts de l’esprit vintage du deux roux, casques, gants et vêtements ! 7 2 , r u e d e S é b a sto p o l Q u a rt i e r L at i n O uv e rt d u l u n d i a u v e n d r e d i de 8h30 à 12h30 et 13h30 à 18h Le samedi de 8h30 à 12h
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agenda culturel mars+avril+mai
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KANAK, L’ART EST UNE PAROLE Du 15 mars au 15 juin au centre culturel Tjiabou Salles Beretara, Kavitara, Komwi, Kanaké et Allée centrale
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En prolongement de sa présentation l’an dernier au musée du quai Branly, à Paris, où elle a rencontré un incontestable succès, l’exposition « Kanak, l’Art est une Parole » s’installe du 15 mars au 15 juin 2014 au centre culturel Tjibaou. Aboutissement d’un travail long et minutieux d’inventaire du patrimoine kanak dispersé, amorcé dès la fin des années 70 à la demande de Jean-Marie Tjibaou, l’exposition révèle la richesse et la grande diversité de l’art kanak ancien et de sa permanence dans le temps. Mis en valeur par une scénographie inédite, les 160 objets qui la composent proviennent de musées Français et Européens, de Nouvelle-Calédonie, de l’ADCK et de prêteurs privés. à découvrir à tout prix !
Salle Beretara : visages et reflets Cette salle reprend la structure de l’exposition d’origine au musée du quai Branly. Les visages, ou figures impermanentes de la culture kanak, sont représentées par des objets qui dialoguent avec des documents et des œuvres : les reflets. Ces derniers offrent un panorama de l’évolution des perceptions de la culture kanak, en Occident et en France en particulier.
Salle Kavitara : Ataï, de l’icône à l’homme Personnage emblématique, Ataï nourrit un imaginaire qui continue à alimenter l’actualité. Mémoire vivante, son empreinte transcende la réalité et véhicule une charge symbolique. Au travers d’objets et de documents liés à l’iconographie, à la révolte kanak de 1878 et à l’homme lui-même, cette salle offre un regard nourri de cette dimension, porteuse de paroles et de silences.
Salle Komwi : La Maison des Richesses Dans cette salle sont rassemblés quelques-uns des trésors qui relient l’univers immatériel kanak au monde réel. Ici, se joue cette relation fondamentale qui organise le monde de l’homme avec ce qui anime ses pensées, ses relations, ses codes et sa volonté de transmettre des valeurs fondatrices. Entre l’objet personnel et l’objet rituel, un seul et unique trait d’union : la conscience d’une culture partagée.
Salle Kanaké : Paroles Kanak Cette vidéo de Lucie Cariès mêle la parole de Jean-Marie Tjibaou, figure emblématique de Nouvelle-Calédonie, et celle de Paul Wamo, slameur kanak.
Allée Centrale : Les Figures des Chefs Présentées dans l’allée centrale, huit figures de Chefs kanak, chacune représentant une aire coutumière, viennent ponctuer le parcours entre les différentes salles d’exposition.
L’HOMME SèME De Dominique Wittorski adaptation d’Œdipe de Sophocle Cie La Question du Beurre, Mise en scène Dominique Wittorski Avec : Alexandre Aflalo, Charlotte Blanchard, Serge Gaborieau, Bruno Rochette… Que se passe-t-il dans la caboche d’Œdipe aux pieds gonflés entre le moment où il comprend qu’il est l’assassin qu’il recherche et le moment où il se crève les yeux ? 2 heures qui racontent ces 2 secondes de la vie d’Œdipe, concentré de 2 mille ans de son histoire. L’histoire du fils et roi de Thèbes, la cité aux 7 portes, l’histoire de ce fils et roi qui, en même temps, en fut le sauveur et le bourreau, qui, en même temps, en fut exclu et y fut vénéré.
Durée : 2h Jeudi 20, vendredi 21 mars à 20h Samedi 22 et dimanche 23 mars à 18h au Théâtre de l’Île
théâtre REGARDEZ MAIS NE TOUCHEZ PAS de Théophile Gauthier Mise en scène : Jean-Claude Penchenat Avec : Sarah Bensoussan, Samuel Bonnafil, Flore Gandiol, Jeanne Gogny, Paul Marchadier, Judith Margolin, Alexis Ferret, Damien Roussineau. Le cheval de la Reine d’Espagne s’est emballé. Il faut la sauver ! Mais tout homme qui touche à la Reine est puni de mort. Dona Beatrix, sa suivante, a promis sa main au sauveur de la Reine. Deux hommes se présentent comme tel : Don Melchior, imposteur fanfaron, et Don Gaspar, héros romantique. S’ensuivent courses poursuites, combats et duels entre ces deux rivaux. Cette comédie de cape et d’épée est un pastiche du drame romantique, l’auteur du capitaine Fracasse ajoute la folie au lyrisme du théâtre de son époque.
Jeudi 3 et Vendredi 4 avril à 20h, Samedi 5 avril à 18h Théâtre de l’Île
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L’HOMME DANS LE PLAFOND De Timothy Daly - Cie Isabelle Starkier Avec : Christine Beauvallet, Daniel Berlioux, Michelle Brûlé, Vincent Jaspard, Natalie Royer Allemagne 1945 : un couple cache un juif dans son grenier moyennant loyer. La guerre finie, ils décident de ne rien lui dire, pour des raisons qui justifient l’injustifiable. Une comédie burlesque et cruelle avec : un homme enfermé entre ciel et terre, une femme aussi amoureuse que lâche, un mari opportuniste, une voisine perverse, un narrateur qui mène l’enquête. Un voyage drôle et onirique où des monstres par trop humains interrogent le passage à l’acte et la responsabilité, sur fond d’accordéon et de chansons qui décalent et dérident.
Vendredi 25 avril à 20h Samedi 26 avril et Dimanche 27 avril à 18h Théâtre de l’Île
EKOOO
Dans ce nouveau spectacle, Paul Wamo, le poète, trouve sa matière dans la parole, le discours. Il collecte, déchiffre le fondement de ces « façons de dire » propre aux cérémonies kanak. Là où la forme et le fond ne font qu’un, là où un peuple s’exprime avec force, justesse et conviction, là où l’on ressent l’intouchable et l’invisible, Ekooo n’est pas une restitution ethnologique, mais la recherche du peintre avec de nouveaux pigments, un travail empreint des sons et des savoirs-dire de la culture kanak, une création singulière, originale et puissante.
A partir de 12 ans Durée : 1h 15 et 16 mai à 20h, 17 et 18 mai à 18h
cOncert pOetique Pablo Neruda « Canto General » Mise en scène : Françoise Petit-Balmer Avec Juan-José Mosalini (bandonéon), Leonardo Sanchez (guitare) et Arnaud Bedouet (comédien).
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Si Pablo Neruda est célèbre en Amérique Latine et dans le monde entier pour son prix Nobel de littérature en 1971, sa poésie reste souvent mal connue. La faire entendre est toute l’ambition de ce « concert poétique », une création portée par la musique des exceptionnels Juan-José Mosalini et de Leonardo Sanchez, au bandonéon et à la guitare, et la voix du talentueux comédien Arnaud Bedouet. La plume hallucinée de NERUDA décrit la pluie australe, les chemins de boue rouge, la forêt en feu. Elle s’enivre des mots, puis repart vers les ports, vers les mers dans les horizons lointains de l’orient ou de l’Ile de Pâques, elle se révolte dans le « Canto General », son œuvre majeure. Pablo Neruda aura chanté le Chili, son pays natal, avec l’amour le plus fervent. « C’est de cette terre, de cette boue, de ce silence que je suis parti cheminer et chanter à travers le monde ».
Jeudi 24 et vendredi 25 avril 2014 à 20h Auditorium du Conservatoire de Musique et de Danse de La Nouvelle-Calédonie
cOncert
Hommage au duo « Presti-Lagoya » duo de guitares classiques Avec Olivier Chassain et Stein-Erik Olsen Alexandre Lagoya (1929-1999) et Ida Presti (1924-1967), mari et femme, formaient l’un des plus grands duos de guitares classiques et donnèrent plus de 2000 concerts à travers le monde. En 1969, deux ans après la disparition tragique d’Ida Presti, Alexandre Lagoya enseigne au Conservatoire National Supérieur de Paris et voit passer dans sa classe les meilleurs jeunes guitaristes du monde, dont le Norvégien Stein-Erik Olsen et le Français Olivier Chassain, qui lui succédera d’ailleurs en tant que professeur à l’école de musique. Aujourd’hui, Erik-Olsen et Chassain, guitaristes virtuoses titulaires de nombreux prix internationaux et engagés par les meilleurs orchestres, se retrouvent pour rendre hommage à leur maître, aux compositions de sa géniale épouse, mais également celles de Scarlatti, Rodrigo, Castelnueuvo–Tedesco et Marella.
Jeudi 22 et vendredi 23 mai 2014 à 20h Auditorium du Conservatoire de Musique et de Danse de La Nouvelle-Calédonie
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C a r n e t p r at i q u e M ode m a n h at ta n • 2 4 7 1 5 1 s a i nt - g e r m a i n • 2 8 2 2 4 8 koz'ho m • 28 67 82 o pt i q u e b e t r a n c o u rt • 2 7 5 8 5 3 la boîte à chapeaux • 99 12 81 u•man • 28 60 01
B eaut é Imporlux • 25 04 04 l m b e a ut é • 9 7 4 8 8 0
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A rt & culture C e n t r e C u lt u r e l T j i b a o u • 4 1 4 5 4 5 T h é ât r e d e l ’ I l e • 2 5 5 0 5 0 C e nt r e d ’ A rt • 2 5 0 7 5 0 C o n s e rvato i r e d e m u s i q u e • 2 4 6 3 1 5 C o m p a c t M é g a sto r e • 2 4 3 5 3 5 As de trèfle • 27 82 41
A uto a l m a m eto m e rc e d e s • 4 1 4 0 6 8
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