L'ÉDITO DE LA SEMAINE
Quand nos prophètes prédisaient la Téchouva actuelle
Comme chaque année, le mois d’Eloul parvient à nous surprendre. A peine de retour des vacances, préoccupés par la rentrée scolaire et la reprise de nos activités, ce mois vient “subitement” nous rappeler de nous préparer en vue des Jours Redoutables, en faisant notre bilan spirituel de l’année passée. Eloul est en effet un mois de Téchouva (retour) et de rapprochement entre D.ieu et Son peuple, comme les lettres qui le composent y font allusion (Ani Lédodi Védodi Li, “Je me tourne vers mon Bien-aimé, et mon Bien-aimé vers moi”).
Cette Téchouva en réalité nous concerne tous, quel que soit notre parcours et notre niveau de praticité. D’ailleurs, le jour le plus saint de l’année, Yom Kippour, est entièrement consacré à la Mitsva de faire Téchouva. Nous sommes tous faits de chair et d’os et nul ne peut prétendre ne pas avoir dévié au cours de l’année. Seulement, chaque époque possède ses “ustensiles”, son approche, pour réaliser ce retour, surtout dans un monde qui change continuellement à une vitesse éclair. C’est pourquoi il est important d’écouter des Rabbanim contemporains et expérimentés, qui savent percevoir l’air du temps.
Mais on ne peut pas parler de Téchouva sans rapporter le phénomène incroyable de retour aux sources opéré par des Juifs un peu partout dans le monde, qui embrasse tous les âges et tous les milieux. Le prophète ‘Amos (8, 11) disait il y a plus de 2600 ans que viendra une époque “où J’enverrai de la famine, non pas de pain et d’eau, mais du besoin d’entendre les paroles de D.ieu”. Cette prophétie se réalise actuellement sous nos yeux et nous propulse vers un avenir rempli d’espoir.
Ce mouvement de Téchouva éclore dans une réalité où toutes les idéologies se sont écroulées, où en l’absence de sens à la vie on se tourne vers la bestialité et les déviations sexuelles, comme dans les sociétés antiques d’Egypte et de Canaan. La destruction
systématique des valeurs humaines sur lesquelles l’humanité reposait débouche à une folie collective, et la technologie moderne éloigne l’homme de son entourage pour le placer sous orbite virtuelle, bien loin de la réalité. Dans ce contexte, ‘Am Israël est trop riche pour ne pas se tourner vers ses sources qui le revitalisent de fraîcheur, de vérité et de valeurs existentielles.
Mais la technologie moderne a aussi permis de toucher des personnes qui ne viennent jamais à la synagogue, et qui n’ont aucune interaction avec un rabbin. C’est ainsi que de très nombreuses personnes ont pu découvrir leurs sources, parfois après une déconnection du judaïsme de plusieurs générations.
Seulement, si le désir et la conviction sont présents dans le cœur, chez certains, le “comment” réaliser ce rapprochement à la Torah parait moins évident. Il ne suffit pas de lire des livres ou de copier la conduite observée chez des personnes pratiquantes pour opérer un changement intérieur. L’homme est un être complexe avec sa sensibilité propre, son passé, ses habitudes, ses besoins, ses sautes d’humeur, son équilibre qui risque d’être ébranlé par un passage trop brutal ou non adapté à sa personne. Chez l’internaute, qui ne connaît le judaïsme que par connexion, le problème est autrement plus complexe dans la mesure où son seul contact est virtuel, et une construction solide d’une vie juive s’avère difficile à réaliser sans la fréquentation d’une communauté et d’un Rav. Tous ces sujets seront abordés dans ce magazine, dans le but d’éveiller une prise de conscience et de proposer certaines solutions aux problèmes soulevés.
En ce jour de Roch Hodech Eloul, nous souhaitons à tous nos lecteurs de trouver l’inspiration pour frayer leur propre chemin vers D.ieu, avec joie et sérénité.
Rav Daniel Scemama
SOMMAIRE
Rav Daniel Scemama
L'Édito - Quand nos prophètes prédisaient la Téchouva
actuelle
Actualités
Rony Hayot
Fin des monopoles et de la vie chère en Israël ?
Dossier : L'évolution de la Téchouva
Rav Elie Peretz revient sur la vague de Téchouva des années 2000
La Téchouva sur Internet : L’analyse de Binyamin
Benhamou
10 conseils pour une Téchouva réussie
Rav Yehonathan Gefen
Choftim – Êtes-vous plutôt autel ou stèle ?
Shabatik
Histoire
Les Séli’hot mémorables de Noam
Vu sur le Net
Devinettes sur la Paracha
Binyamin Benhamou
Chaque galère est une invitation à se rappeler les bons moments passés !
Rav Elimelekh Karp
Le message d'un rabbin d'Anvers
Famille
La force de demander pardon
Responsable publication
David Choukroun
Rédacteurs
Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Rony Hayot, Rav Yehonathan Gefen, Binyamin Benhamou, Rav Elimelekh Karp, Chochana Sebag, Mia Atlan, Rav Gabriel Dayan, Rav Its’hak Bellahsen, Dan Cohen, Rav Yigal Avraham, Rav Avraham Garcia, Murielle Benainous
Mise en page Dafna Uzan
Couverture emes_shots
Secrétariat 01.80.20.5000
Publicité Yann Schnitzler yann@torah-box.com 04.86.11.93.97
Histoire à suivre - La vie en Froum
Episode 10 : Des bruits de couloirs...
Questions au Rav
La Paracha pour les enfants
Je prends mes responsabilités à la maison !
Recette Pancakes ultra moelleux
Distribution diffusion@torah-box.com
Remarques & commentaires magazine@torah-box.com
Abonnement torah-box.com/magazine
Les annonces publicitaires sont sous la responsabilité de leurs annonceurs
Ne pas lire pendant la prière
Ce magazine contient des enseignements de Torah, ne pas le jeter dans une poubelle
CALENDRIER DE LA SEMAINE
Daf Hayomi Baba Batra 71
Michna Yomit Baba Kama 8-5
Daf Hayomi Baba Batra 72
Michna Yomit Baba Kama 8-7
Daf Hayomi Baba Batra 73
Michna Yomit Baba Kama 9-2
Daf Hayomi Baba Batra 74
Michna Yomit Baba Kama 9-4
Daf Hayomi Baba Batra 75
Michna Yomit Baba Kama 9-6
Daf Hayomi Baba Batra 76
Michna Yomit Baba Kama 9-8
Daf Hayomi Baba Batra 77
Michna Yomit Baba Kama 9-10
Mercredi 4 Septembre
Rav Chmouel Abouhab
Vendredi 6 Septembre
Rav Avraham Its'hak Hacohen Kook
Rav 'Homani Allouche
Dimanche 8 Septembre
Rav Moché Idan
Rav Moché Aharon Pinto
Rav Mass'oud Mahadar
Horaires du Chabbath
20:19 20:06 20:02 19:57 Paris Lyon Marseille Strasbourg Entrée 20:03 19:50 19:46 19:41 Sortie 21:08 20:52 20:46 20:46
Zmanim du 7 Septembre
10:32 10:23 10:22 10:10
13:48 13:39 13:36 13:27
Les trois personnes tuées dans une attaque près de 'Hevron dimanche matin sont des policiers
Arik Ben Eliahou (31 ans, de Kiryat Gat), Hadass Bernets (53 ans, de Sdé Moché) et Roni Chakouri (61 ans, de Sdérot) sont les trois policiers assassinés ce dimanche matin près de 'Hévron. Les 3 officiers ont été tués dans une attaque terroriste à l'arme à feu dimanche matin, visant un véhicule de transport sur la route 35, près du point de contrôle de Tarkoumiya, au nord de 'Hévron. Chakouri avait perdu sa fille Mor dans les attaques meurtrières du 7 octobre dernier.
D'après les premiers éléments de l'enquête, les tirs provenaient d'un véhicule en mouvement, que l'assaillant a ensuite abandonné avant de fuir les lieux. Dimanche après-midi, une opération militaire menée à 'Hévron a abouti à l'élimination du terroriste palestinien responsable de l'attaque. L'unité d'élite Douvdevan, assistée par le Chin-Beth et le renseignement militaire, a localisé le suspect dans un bâtiment de la ville. Les forces spéciales ont alors mis en œuvre une tactique connue sous le nom de "cocotte-minute", consistant à augmenter progressivement la pression sur la cible afin qu'elle quitte sa cachette et se rende. Après l'assaut, les soldats ont confirmé la mort du tireur et découvert sur lui un fusil d'assaut M16.
ACTUALITÉS
Axe Philadelphie : "Le cabinet ne permettra pas un accord de capitulation qui compromettrait la sécurité d'Israël" (Betsalel Smotrich)
Betsalel Smotrich, ministre des Finances et membre du Cabinet de sécurité nationale, a déclaré que "Le cabinet n'acceptera pas un accord de capitulation qui mettrait en danger la sécurité d'Israël", après la découverte par Tsahal de 6 corps d'otages tués récemment. "Le 'Hamas a froidement assassiné nos otages dans le but de nous faire plier et d'accepter ses exigences. Leur
objectif est de reconstituer leurs forces et de frapper à nouveau Israël, conformément au plan destructeur de l'Iran. [...] Nous demanderons à Tsahal et aux forces de sécurité d'intensifier la pression sur le 'Hamas et ses complices, et de poursuivre l'offensive jusqu'à sa destruction totale et la libération des otages", a-t-il ajouté.
Ex-conseiller de Trump : Un embargo sur les armes à Israël nuirait aux relations entre Londres et Washington
Le gouvernement britannique pourrait se retrouver en froid avec les États-Unis s’il imposait un embargo sur les armes à Israël, a déclaré vendredi l’ancien conseiller de Donald Trump à la sécurité nationale des États-Unis, Robert O’Brien. Robert O’Brien, qui a servi sous l’ancien président de septembre 2019 à janvier
2021, a – selon le Guardian – averti que si le gouvernement du nouveau Premier ministre Keir Starmer donnait suite à une décision qu’il examine de suspendre les licences d’exportation d’armes vers Israël, il y aurait "un potentiel pour une sérieuse rupture" avec les États-Unis, quel que soit le président.
7 octobre : selon un nouveau rapport, 6 000 Gazaouis auraient participé aux massacres
De nouvelles révélations sur l'attaque du 7 octobre dernier en Israël entrainent une révision à la hausse de l'ampleur de l'incursion terroriste. Selon la Chaîne 12 israélienne, citant des données collectées par Tsahal, l'invasion depuis Gaza aurait été deux fois plus importante qu'initialement rapporté.
Les chiffres sont stupéfiants : environ 3 800 terroristes du 'Hamas, entraînés et armés, auraient franchi la frontière, parmi un total de 6 000 Gazaouis ayant pénétré en territoire israélien ce jour-là. Ces données contrastent fortement avec les estimations précédentes qui faisaient état d'environ 3 000 terroristes.
Violents heurts à Djénine ; Tsahal poursuit son coup de filet antiterroriste en JudéeSamarie
De violents affrontements ont été signalés samedi dans la ville de Djénine en JudéeSamarie, entre l’armée israélienne et des terroristes locaux armés, alors que Tsahal poursuivait ses opérations antiterroristes dans la région.
La veille, des agents infiltrés avaient éliminé le haut commandant du 'Hamas à Djénine, Wissam 'Hazem. Samedi, Tsahal a indiqué que les troupes ont neutralisé des dizaines d’engins explosifs qui avaient été plantés le long des routes.
Jusqu’à présent, dans le cadre de la grande opération lancée en début de semaine, Tsahal affirme que les troupes ont tué au moins 26 terroristes et arrêté 30 autres Palestiniens recherchés.
6 otages "brutalement" assassinés retrouvés dans un tunnel du 'Hamas à Gaza
Les corps de six otages enlevés lors du pogrom du 'Hamas le 7 octobre sur le sol israélien ont été retrouvés dans la bande de Gaza. Les otages sont Hersh GoldbergPolin, 23 ans, Eden Yerouchalmi, 24 ans, Ori Danino, 25 ans, Almog Seroussi, 25 ans, Alex Lubnov, 32 ans et Carmel Gat, 39 ans. Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que les six otages récupérés à Rafia'h, dans le sud de Gaza, avaient été "brutalement assassinés" par le 'Hamas peu de temps avant l’arrivée des troupes. Après avoir fait cette annonce, le président américain Joe Biden s'est dit "dévasté et indigné", jurant que "les dirigeants du 'Hamas [paieraient] pour ces crimes". "Nous continuerons à travailler 24h/24 pour parvenir à un accord qui garantisse la libération des otages restants", a-t-il assuré.
Début de la vaste campagne de vaccination coordonnée par Israël contre la polyomélite à Gaza
Dans la bande de Gaza, la campagne de vaccination des enfants contre la poliomyélite a commencé, avec l’objectif de vacciner ces neuf prochains jours quelque 600 000 enfants. Cette campagne fait suite à la découverte en août du cas d’un bébé non vacciné de 10 mois qui a contracté la poliomyélite et souffre d’une paralysie partielle. Il s’agit du tout premier cas répertorié dans l’enclave depuis 25 ans.
La campagne sera menée par l’OMS et l’UNICEF, en coordination avec le Commandement sud de Tsahal et le Coordonnateur des activités gouvernementales dans les territoires du ministère de la Défense.
Tel-Aviv : Des dizaines de milliers d'enfants participent à la clôture de l'étude de Michnayot
Quelque 20.000 enfants ont participé la semaine dernière à l'immense Siyoum (clôture d'une étude) du traité Kélim (le plus long des traités de la Michna) organisé par l'association Zikhron Rabbénou 'Haïm. Cette étude spéciale avait été organisée pour l'élévation de l'âme de Rabbi 'Haïm Kaniewsky, le Grand de la génération décédé en 2022. L'événement grandiose et particulièrement émouvant s'est tenu à l'immense stade Yad Eliahou de TelAviv, en présence des Grands de la génération, de nombreuses personnalités et stars de la musique 'hassidique venus honorer les enfants pour leurs efforts dans l'étude.
Des documents trouvés à Gaza montrent que le 'Hamas falsifie les résultats des sondages d'opinion (Tsahal)
Tsahal affirme avoir mis la main sur des documents compromettants du 'Hamas dans la bande de Gaza, dévoilant une vaste opération de falsification des sondages d'opinion.
Les preuves recueillies pointent vers une manipulation clandestine et systématique des résultats collectés par le Centre palestinien pour la recherche politique et les
sondages (PCPSR) par le 'Hamas. Ainsi, alors qu'un sondage officiel affichait un soutien de 71% des Palestiniens à l'attaque du 7/10, les données non falsifiées n'indiquaient qu'un soutien de 30,7%.
"Ces documents font partie d'un processus systématique visant à masquer l'effondrement de l'organisation et du soutien public à son égard", accuse Tsahal.
Antisémitisme : trois enfants juifs menacés de mort dans le Val-d’Oise
Une famille juive a été menacée de mort à Saint-Brice-sous-Forêt, dans le Val-d’Oise, le 26 août dernier, selon le Journal du Dimanche. Trois enfants juifs orthodoxes ont été victimes d’insultes et de menaces de mort de la part d’un groupe de trois adolescents musulmans, sur une aire de jeux publique. Les trois garçons, âgés de 12 à 15
ans seulement, auraient notamment dit : "On va tous vous tuer… Votre D.ieu ne va pas toujours vous protéger".
Le père de famille a déposé plainte pour menaces de mort réitérées commises en raison de la religion. Une enquête a été ouverte et l’aire de jeux était protégée par de la vidéosurveillance.
Rapport : L'Autorité palestinienne entretenait des liens avec Al Qaïda
Il y a quelques mois, Tsahal a perquisitionné une maison du quartier Johor al-Diq à Gaza appartenant à Mou'hammad Shata Zarb, ancien ambassadeur de l'AP au Bangladesh (1986-2005). La censure militaire a autorisé la publication de l'information, a rapporté Réchet Beth. Des preuves de liens étroits entre l'Autorité palestinienne et l'organisation terroriste Al-Qaïda de Ben Laden ont été trouvées dans la maison. Des documents ont été trouvés notamment sur des transactions dans le secteur de la drogue et des armes entre l'Autorité palestinienne et Al-Qaïda. De nombreux documents sensibles ont également été trouvés dans la maison, établissant le lien entre l'Autorité palestinienne et l'axe du mal, notamment la Chine et la Corée du Nord.
Attentat terroriste contre la synagogue de la Grande-Motte : Un suspect mis en examen
Une attaque contre la synagogue Beth Yaacov de La Grande Motte, station balnéaire méditerranéenne, a secoué la France le week-end dernier. Un homme de 33 ans, identifié par les initiales EHK, fait désormais face à des accusations de terrorisme pour cet acte qui a également blessé un policier. Le suspect, un ressortissant algérien antisémite résidant en France. Dans les semaines précédant l'attaque, il aurait effectué des recherches sur Internet concernant les synagogues de la région, les fêtes juives et le Chabbath, dans une préparation minutieuse de son acte. Le jour de l'attaque, l'individu se serait armé d'un pistolet, de bouteilles en plastique remplies de carburant et d'une hache. Lors de son interrogatoire, il a affirmé n'avoir eu l'intention que d'effrayer.
Des Juifs attaqués sur le campus de l’Université de Pittsburgh, une personne arrêtée
Une personne a été arrêtée après l’attaque d’un groupe d’étudiants juifs sur le campus de l’Université de Pittsburgh, a indiqué l’établissement dans un communiqué publié vendredi en fin de journée. Deux des étudiants ont été traités sur place pour des blessures après que le suspect, qui n’a pas été identifié, les a attaqués à l’aide d’une bouteille, selon un communiqué.
"Pour être clair : ni les actes de violence ni l’antisémitisme ne seront tolérés", précise le communiqué de la faculté. Pittsburgh a déjà été le théâtre du massacre de la congrégation Tree of Life en 2018, où un suprémaciste blanc avait assassiné 11 Juifs âgés dans le complexe, attaque antisémite la plus meurtrière de l’histoire des ÉtatsUnis.
Elyssia Boukobza
Lorsque le monde tremble séparent40Joursqui RochdeHodechEloul YomKippour.
KotelRejoigneznouspourlaprièreexceptionnelleau 'HodechetsurleslieuxsaintsàpartirdeMardiRoch Eloul(3.8.23)etjusqu'àlaNeiladeKippourimmediatement(TouslesnomsquinousparviendrontaprèsRochHodechserontretransmis auGuedolim,jusqu'àlafindes40Jours)
« En raison de la situation en Erets, tous les participants au fonds de secours pour les pauvres recevront une lettre de protection ainsi que la prière de la grande génération dans les lieux saints. »
TRIBUNE par Rony Hayot
Fin des monopoles et de la vie chère en Israël ?
Nir Barkat, ministre de l'Économie et de l'Industrie, a mis en place une réforme très attendue, je dirais même révolutionnaire, dans ce monde fermé de la distribution. Partant du principe que toute marque aux normes européennes n’a aucune raison de repasser tous les tests de conformité, il a appelé cette réforme : "Ce qui est bon pour l’Europe est bon pour Israël".
Nous connaissons tous le problème de la vie chère en Israël. Aujourd’hui, nous avons atteint des niveaux insupportables qui mettent en difficulté beaucoup d’entre nous.
La majorité des études comparatives faites entre les pays de l’OCDE et Israël admettent que le consommateur israélien paie ses produits au supermarché 50 % plus cher. Et pourtant, l’Europe a connu une forte inflation depuis le Covid et la guerre en Ukraine. N’oublions pas qu’en 2021, The Economist avait classé Tel-Aviv comme la ville la plus chère au monde, devant Paris, Hong-Kong et New-York.
"
du principe que toute marque aux normes européennes (CE) n’a aucune raison de repasser tous les tests de conformité pour être acceptée en Israël. Il a appelé cela la réforme : "Ce qui est bon pour l’Europe est bon pour Israël".
Cette réforme sera mise en place à partir de janvier 2025. Elle concerne, dans un premier temps, 526 gammes, telles que les produits de beauté, les produits de toilette, les luminaires et l’électroménager, la nourriture, les jouets…
Malheureusement, sur les 216 lobbys en Israël, il n’y en a qu’un seul qui défend les intérêts des consommateurs
À qui la faute ? Aux monopoles, aux importateurs exclusifs, et surtout à une réglementation et des normes draconiennes mises en place sur tous les produits importés, ce qui empêche une vraie concurrence et une distribution libre des produits les plus courants.
Prenons en exemple un supermarché classique du type Rami Levy, Shufersal ou Ocher ‘Ad. Vous y trouvez en moyenne 1 300 fournisseurs. Entre cinq et dix de ces fournisseurs, suivant les années, tiennent la moitié des rayons (Osem, Tnuva, Diplomat, Unilever, Coca-Cola Israël…). L’autre moitié des rayons est consacrée aux autres. Ces monopoles subsistent malgré une réglementation qui l’interdit.
Nir Barkat, ministre de l’Économie et de l’Industrie, a mis en place une réforme très attendue, je dirais même révolutionnaire, dans ce monde fermé de la distribution. Il est parti
Le ministre nous promet une révolution dans le monde de la consommation comme le pays n’en a pas connue depuis des décennies. Il s’engage à permettre à l’ensemble des produits que l’on trouve dans les rayons en Europe de rentrer sur le marché israélien, contournant par là même la bureaucratie, les réglementations décourageantes et évitant les importateurs exclusifs qui bloquent le marché et montent les prix à leur guise. Et précision de taille : tout ce qui est aux normes européennes ne sera plus soumis à aucune autre réglementation supplémentaire venant du fameux Institut de Normalisation israélien, qui est un État dans l’État et qui dicte sa loi.
À partir de janvier 2025, le ministre s’est mis d’accord avec l'ensemble des plateformes logistiques et des distributeurs nationaux pour qu’ils s’engagent à élargir les gammes dans les rayons et à donner plus de choix aux consommateurs. Cette nouvelle concurrence, comme jamais, fera baisser les prix. En contrepartie, il n’y aura plus de blocages
de containers au port ni de normes et de standardisations supplémentaires.
L’importateur fera une simple déclaration d’entrée du produit aux normes européennes, et le produit ira directement dans les rayons des distributeurs en passant par les plateformes logistiques.
Après une demande du ministère de l’Économie, la société KPMG, l’un des plus grands cabinets d’expertise et de conseil au monde, a réalisé une étude pour évaluer l’impact de cette nouvelle mesure sur le porte-monnaie des Israéliens. Le résultat est très encourageant. Pour une famille moyenne, la baisse des prix est estimée à 6 000 Chékels par an. Ceci est une estimation de départ, mais les prévisions à moyen terme sont bien plus importantes.
Politiquement, cette mesure est un succès total ; elle a été acceptée par l’ensemble de l’échiquier politique, sans aucune réserve : partis religieux, partis du centre, partis arabes, partis de gauche, et tous les autres.
Mais c’est sans compter sur les bénéficiaires du marché actuel, qui vont voir leurs précieux et faciles bénéfices s’envoler. Croyez-vous que les importateurs actuels qui règnent en maîtres sur le marché vont se laisser faire ? Alors, un petit mot sur leur réaction…
À la Knesset, nous avons 216 lobbys, chaque lobby défend ses intérêts face aux 120 députés. Leur travail est d’utiliser tous les moyens à leur disposition pour faire pencher les décisions des 120 députés en leur faveur : les banques, les assurances, les importateurs de voitures, les acteurs du monde immobilier, les importateurs, les distributeurs, etc. Ces lobbys fournissent études, projets, résultats, prévisions, analyses, statistiques, afin de convaincre et de changer les lois en leur faveur.
Malheureusement, sur les 216 lobbys en Israël, il n’y en a qu’un seul qui défend les intérêts des consommateurs ; tous les autres défendent les monopoles, les industriels, les importateurs, et j’en passe. Ce lobby s’appelle «Lobby 99». Il ne vit que grâce aux dons et je vous encourage à les aider, ils le méritent.
Lobby 99 vient de déclarer qu’après les études faites sur cette nouvelle mesure, il sera très difficile de respecter les ambitions du gouvernement. Lors d’une récente conférence de presse, ils ont annoncé que la mesure de Nir Barkat, qui concernait au départ 526 produits, a été réduite comme une peau de chagrin à 17 produits. Quelle déception. Certains députés, faisant partie de la commission chargée à la Knesset de la mise en place de cette mesure, ont déclaré que, face au lever de boucliers des puissants lobbys, il faudra attendre plusieurs années avant de libérer complètement le marché.
Alors, que s’est-il passé ? Nir Barkat s’est-il emballé un peu trop vite ? A-t-il monté un bluff politique ? Soyons pragmatiques et voyons ce qu’il va se passer. Nous avons pris l’habitude de juger nos hommes politiques sur ce qu’ils font et non sur ce qu’ils disent. En tout cas, c’est un bon début et l’idée est bonne. Alors, wait and see…
Hayot
Une visibilité unique
10.000 exemplaires distribués en France
Dans plus de 500 lieux communautaires
Publié sur le site Torah-Box
Envoyé aux abonnés Whatsapp et newsletter
Magazine hebdomadaire
Des prix imbattables
Contactez-nous : Yann Schnitzler yann@torah-box.com
DOSSIER : L'ÉVOLUTION DE LA TÉCHOUVA
Rav
Elie Peretz revient sur la vague de Téchouva des
années 2000
Curieux d’en savoir plus sur le grand mouvement de retour aux sources qui a caractérisé les années 2000, Torah-Box est allé interroger le Rav Elie Peretz, l’un des Rabbanim les plus actifs de ce mouvement dans le monde francophone.
Quoi de plus naturel pour un dossier consacré à la Téchouva que de remonter à l’origine et de débuter par le grand mouvement de Téchouva qui a balayé le monde juif, et celui francophone plus particulièrement ; dans les années 2000 ?
On se souviendra des grandes initiatives lancées par le Rav Yossef-'Haïm Sitruk telles que le Yom Hatorah, des séminaires de découverte du judaïsme tels que ceux d'Or Ha'haïm et Chévet A'him ou encore de l’ouverture un peu partout de synagogues, d’écoles, de restaurants afin de satisfaire la demande toujours grandissante d’une communauté en pleine expansion spirituelle.
Le verset d’Amos (8, 11) : "Voici que des jours viennent, parole de D.ieu, où J’enverrai la famine dans le pays, non une famine de pain, ni une soif d’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Éternel" semble étrangement correspondre à l’état d’esprit qui régnait alors parmi les Juifs du monde.
Curieux de connaitre les causes de ce phénomène, ses modalités et ses conséquences, nous sommes allés interroger le Rav Elie Peretz, l’un des Rabbanim les plus actifs de ce mouvement dans le monde francophone.
Rav Peretz bonjour. Pouvez-vous vous
présenter pour ceux qui ne vous connaissent pas ?
Après être monté en Israël, j’ai effectué mes études d’informatique au Makhon Lev de Jérusalem. Je suis ensuite rentré au Kollel et me suis enrôlé à l’armée. J’enseigne la Torah depuis de nombreuses années au Makhon Lev. Dans les années 90, j’ai également fait partie du groupe de Rabbanim qui avaient lancé les séminaires Or Ha'haïm avec le Rav Ron Chaya et le Rav Eliahou Benhamou et Chévet A’him, avec les Rabbanim Bloch notamment.
Malgré leur immense succès, ces séminaires ont disparu depuis. Comment l’expliquezvous ?
C’est principalement lié à l’émergence d’Internet et au fait qu’il n’est plus nécessaire de se déplacer pour aller chercher la Torah, aujourd’hui c’est elle qui vient à vous. Les différents thèmes que nous développions sont désormais vulgarisés sur la toile.
De plus, aujourd’hui, les gens s’intéressent davantage à ce que la Torah va pouvoir leur apporter dans leur vie ; ils vont donc favoriser les ateliers sur l’éducation, le développement personnel, le bonheur dans le couple, etc.,
plutôt que les thèmes classiques de la véracité de la Torah.
D’un côté, la Torah est désormais accessible partout ; d’un autre, n’avons-nous pas perdu quelque chose en route ?
Oui, c’est indéniable. Aujourd’hui, le contact humain dont les gens ont désespérément besoin s’est perdu, autant que la sensation ressentie au contact de gens qui vivent réellement la Torah au quotidien. Les contenus que l’on va consulter sur la toile restent informatifs. Je me souviens d’une anecdote particulièrement parlante qui eut lieu lors de l’un de nos séminaires il y a de cela une vingtaine d’années : un homme issu du milieu intellectuel et universitaire était venu passer un Chabbath, mais il semblait rester peu sensible à nos démonstrations lors des conférences. Il se trouve que cet homme était assez corpulent. Le samedi soir, lors de la soirée de Mélavé Malka en musique où l’atmosphère était électrisante, pris dans le tourbillon des danses avec le public, l’un des Rabbanim souleva cet homme pour le porter dans les airs.
Le lendemain, lors de la soirée de clôture, ému aux larmes, ce Juif finit par monter sur l’estrade, prendre le micro et avouer qu’il avait décidé de renouer avec ses racines. Ce n’était pas nos savantes démonstrations qui l’avaient convaincu, mais, précisa-t-il, le fait que l’un des Rabbanim l’avait spontanément soulevé, lui qui pesait près de 150 kg et qui n’avait jamais expérimenté une telle chose.
Cette histoire illustre bien l’importance de la fibre humaine, qui à mon sens s’est perdue avec Internet.
Qu’est-ce qui caractérisait la Téchouva de ces années-là ?
A l’époque, nous voyions des gens venir aux séminaires et aux cours avec un a priori assez négatif sur les religieux et la Torah et en ressortir renforcés et animés d’une volonté de se reconnecter avec Hakadoch Baroukh Hou. Nous ne promettions pas le paradis mais offrions la possibilité de comprendre
ce que signifie être juif, c'est-à-dire un être responsable de transmettre un message divin perpétué depuis des millénaires. Nous permettions aux gens de poser leurs questions et nous efforcions d’y apporter des réponses. Puis cette prise de conscience débouchait sur une Téchouva dans la pratique. Avec le temps, nous avons pu constater que les personnes qui s’étaient le mieux maintenues dans leur Téchouva étaient celles qui avaient su trouver un Rav et une communauté à laquelle se rattacher. Jusqu’à aujourd’hui, il m’arrive que des personnes religieuses m’accostent dans la rue et me demandent : "Rav, me reconnaissezvous ? Nous nous sommes rencontrés il y a 20 ans. J’ai fait Téchouva grâce à l’un de vos séminaires !"
Qu’est-ce qui explique d’après vous qu’à cette époque les gens étaient si réceptifs ?
Je pense qu’il s’agit de ce que nos Sages appellent un "éveil d’En-haut qui débouche sur un éveil d’en bas". Un vent de pureté, de soif de spiritualité s’est mis à souffler sur le monde juif. Tous ont été impactés à différents niveaux. Les gens étaient à la recherche de sens, se remettaient en question, trouvaient les réponses et changeaient de cap en fonction. Nous n'étions que des intermédiaires dans ce processus.
A votre sens, peut-on parler de mouvement de Téchouva aujourd’hui ?
Je ne pense pas que l’on puisse aujourd’hui parler d’un mouvement global de Téchouva, car il s’agit davantage d’une démarche individuelle. Chacun est devant son écran et peut librement consulter les contenus qu’il souhaite. Cette démarche correspond du reste assez bien à l’attitude individualiste qui caractérise nos sociétés.
Mais comme à l’époque, je pense que si les gens font l’effort d’ancrer leur éveil dans leur quotidien par le biais de l’étude régulière et du contact avec un Rav et une communauté, on peut voir de belles choses se réaliser.
Propos recueillis par Elyssia Boukobza
DOSSIER : L'ÉVOLUTION DE LA TÉCHOUVA
La Téchouva sur Internet : L’analyse de Binyamin Benhamou
L’émergence d’Internet a entrainé dans son sillage une nouvelle forme de rapprochement au judaïsme : la Téchouva sur Internet ! Aux premières loges de cette évolution, Binyamin Benhamou nous livre son avis sur la question.
Binyamin Benhamou, fondateur et responsable de Torah-Box, œuvre depuis deux décennies en faveur du judaïsme, notamment en ayant ouvert le site torah-box.com, initialement pour y proposer des cours de Torah.
Visionnaire, il a rapidement perçu que par le biais d’Internet, il était possible de faire connaitre la richesse du judaïsme au plus grand nombre. Avec l’émergence du smartphone, Torah-Box s’est en parallèle développé et est désormais présent sur toutes les plateformes.
En première ligne pour suivre cette évolution, analyser de près ce mouvement de Téchouva sur Internet et témoigner de l’impact de ce média auprès du public, Binyamin Benhamou nous livre son avis sur la question.
M. Benhamou bonjour, Parlez-nous de l’influence qu’a Torah-Box auprès du public juif francophone.
Je ne suis pas spécialiste d’analyses, mais ce que je peux dire c’est que quand TorahBox se déplace auprès des communautés, il nous est donné de constater que depuis le rabbin jusqu’au simple Juif dans la rue, depuis les enfants jusqu’aux personnes âgées, tous nous reconnaissent et nous témoignent leur gratitude. C’est sans doute la meilleure indication pour souligner l’impact de Torah-Box dans leur vie.
Avec plus de 533 000 abonnés, notre audience dépasse celle de tous les médias juifs francophones, même ceux qui traitent de "news" et non de Torah et Mitsvot qui exigent un effort... Grâce à Torah-Box, l’accès à la Torah et au judaïsme a été démocratisé.
Quels sont les résultats concrets dans l’évolution spirituelle des personnes qui vous
suivent ?
Pour être allé à la rencontre de milliers de Juifs en Israël et à travers la Diaspora, je sais que des jeunes ont décidé par exemple d'aller étudier à la Yéchiva grâce à Torah-Box. Un étudiant au Collel me confiait récemment avoir fait ses débuts dans l’étude sur Torah-Box.
Je pense que nos milliers de vidéos sur tous les aspects de la vie juive ont une influence prépondérante sur l’évolution de milliers de Juifs. On parvient par ce biais à diriger les gens vers l’étude de la Torah, le raffinement de leur caractère, l’amélioration de leurs relations avec leurs proches. On peut dire que parallèlement à l’augmentation de la place que prend Internet dans nos vies, ainsi en est-il de l’impact de Torah-Box auprès des Juifs francophones.
Vous pensez être parvenu à toucher des personnes qui sans Internet, n’auraient pas pu être atteintes ?
Oui et on a beaucoup d’exemples de cela. une fois, lors d'une conférence organisée en Belgique depuis nos bureaux à Jérusalem, nous avons réussi à rassembler un grand nombre de Juifs dans une synagogue. Le rabbin local, en poste depuis 20 ans, a confessé qu'il ne connaissait même pas la moitié des personnes présentes... Lors d'une autre conférence au Maroc, plusieurs Musulmans sont venus assister à nos cours et, face à notre étonnement, nous ont confié être abonnés à Torah-Box, appréciant particulièrement notre approche de la vie.
Au Canada, un Chalia’h ‘Habad m’a confié qu’un Juif de sa connaissance, qui vivait complètement isolé de toute communauté au beau milieu d’une forêt et qu'il n'avait jamais réussi à approcher de la Torah, lui avait dit
qu’il était inutile de se soucier de lui sur le plan spirituel puisqu’il était connecté à Torah-Box chaque jour.
Le grand rabbin de Lyon m’a dit un jour : "J’ignore comment vous faites, mais vous parvenez à atteindre des gens qui ont toujours refusé ne serait-ce que de venir à la synagogue."
Je pense qu’en matière de diffusion du judaïsme, Internet, contrairement au contact traditionnel avec un rabbin de communauté, permet de proposer une variété d’approches et d’intervenants, ce qui fait que chacun peut y trouver son compte.
Le contact virtuel avec un Rav est-il suffisant ? Une telle
Téchouva qui n’implique pas d’attache à une communauté ou un rabbin n’est-elle pas déficiente ? N'y a-t-il pas un risque qu’avec l’émergence de l’IA, les gens en viennent à se passer de rabbins et déserter les lieux d’étude ?
Il s’agit en effet d’un très grand danger. Un internaute pense connaitre son niveau spirituel, il va donc pouvoir opter pour les contenus et les cours qu’il pense lui correspondre. On voit par exemple des personnes en tout début de parcours consulter des cours de Kabbala, n’y rien comprendre et déraper.
qu’il était bien indiqué que ces cours étaient proposés seulement à ceux qui n’avaient pas de synagogue à proximité.
"il est certain qu’au bout d’un certain temps, il est indispensable de se confronter au texte et de créer un lien réel avec un Rav et une communauté.
Une autre solution que nous avons mise en place est la création d'un Beth Hamidrach en ligne, avec des classes virtuelles réunissant 8 participants chaque jour pour étudier la Torah avec un rabbin de Torah-Box. Mais rien ne saurait remplacer le contact réel avec le judaïsme. On a beau créer des vidéos pour expliquer de quelle manière mettre le Talith, tant qu’on n’aura pas vu de ses propres yeux des Juifs le faire de différentes manières, on ne saura pas comment réaliser la Mitsva.
En fait en matière de judaïsme, Internet permet d’apporter un éveil, il constitue un complément, il permet de poser les questions qu’on ne peut ou qu’on n’ose pas poser, mais il est certain qu’au bout d’un certain temps, il est indispensable de se confronter au texte et de créer un lien réel avec un Rav et une communauté.
Comment envisagez-vous l’avenir de la Torah sur le net, avec le développement des nouvelles technologies ?
Pour notre part à Torah-Box, nous faisons toujours en sorte de rediriger les gens vers les communautés et les rabbins, c’est d’ailleurs un message que s’efforcent systématiquement d’apporter nos conférenciers lorsqu’ils dispensent des cours à travers le monde.
Je me souviens que lorsque nous avons lancé l’idée de proposer sur le site une veillée de cours pour Hocha’ana Rabba, un éminent Rav nous avait fait remarquer qu’il était dommage d’inviter les gens à rester devant leur ordinateur au lieu de se rendre en présentiel au Beth Hamidrach pour goûter la saveur d’une étude qui s’y tient. Nous avions répondu
C’est la question par excellence. L’un des soucis que nous rencontrons, c’est qu’un grand nombre d’érudits et de Rabbanim de langue française ne souhaitent pas prendre part à la diffusion du judaïsme sous cette forme-là. La diffusion de la Torah sur le net a donc souvent lieu par le biais de personnes pas forcément érudites, ce qui fait globalement baisser le niveau. C’est assez dommage.
A Torah-Box, nous essayons sans cesse de nous renouveler et nous mettre à la page afin de continuer à capter l’attention et rester impactants, mission pas du tout évidente je l’avoue. Les jeunes ont un accès tellement
DOSSIER : L'ÉVOLUTION DE LA TÉCHOUVA
facilité aux nouvelles technologies qu’on est vite dépassés si on ne fait pas l’effort de se réadapter en permanence. Rester idéaliste dans la diffusion de la Torah, en attendant que les gens viennent à vous, est aujourd’hui utopique.
A Torah-Box par exemple, nous faisons régulièrement intervenir des Rabbanim érudits qui vont être guidés par des jeunes qui vont pouvoir leur indiquer sous quel angle se filmer, combien de temps parler, etc., afin de créer des formats innovants et efficaces. Le monde érudit a indéniablement besoin de se sophistiquer pour diffuser la Torah, c’est un fait.
En ce qui nous concerne, tous les 6 mois environ, nous devons repenser nos contenus et nos formats pour rester dans la vague. Mais il est certain que ces nouveaux mouvements impliquent de nouveaux dangers qu’il va falloir savoir éviter. Et c’est vrai qu’on se pose la question de savoir combien de temps encore nous serons assez attractifs face à des outils
À proximité d'une plage o cielle, des synagogues, écoles et centre pour retraités.
d’une puissance cataclysmique comme l’IA par exemple.
Notre atout au final ? Je pense que c’est de savoir rester fidèle au message originel de notre Tradition, tandis que les outils, certes très puissants, que proposent les nouvelles technologies dévient rapidement de la bonne trajectoire, se wokisent et commettent des erreurs impardonnables de Halakha et de Hachkafa.
Le mot de la fin ?
A mon sens, la diffusion de la Torah est un effort à laquelle tous peuvent et doivent participer. La Torah, c’est elle-même l’avenir, et tout le monde – jeunes comme moins jeunes, érudits et juifs simples – est invité à apporter sa contribution.
Lorsqu’il est question de Torah, notre responsabilité est immense, essayons donc de travailler avec des intentions pures.
Du nouveau chez l'entrepreneur
À vendre à Netanya
Dans le quartier Galé Yam
Mini Penthouse
5 pièces
Luxueux et très spacieux
Cuisine moderne
Grandes salles de bain
Vue panoramique sur la mer
156 m2 construits
26 m2 de terrasse Souca 6,500,000 shékels
Appartement penthouse 6 pièces pour ceux qui aiment la vie, cuisine luxueuse
Vue panoramique sur la mer
Immenses salles de bain
230 m2 construits
70 m2 de terrasse Souca
Cave, parking, 32ème étage 12,400,000 shékels
Appartement 5 pièces, très spacieux, vue panoramique sur la mer, 146 m2 construits, 22 m2 terrasse, parking, cave, 28ème étage 4,900,000 shékels
Pour plus de renseignements : 053-31-000-16 / BASE05331@GMAIL.COM (Whatsapp ou mail uniquement).
Its'hak Grinstein-Agent immobilier certi é | 053-31-000-16 | BASE05331@GMAIL.COM
DOSSIER : L'ÉVOLUTION DE LA TÉCHOUVA
10 conseils pour une Téchouva réussie
1
Avancez doucement mais sûrement, pas à pas. Accompagnez votre progression du respect de la loi d’une recherche permanente de sens.
2 Les 3 axes principaux à vos débuts doivent être : le respect du Chabbath, celui de la Cacheroute et celui de la pureté familiale (si vous êtes marié). Les hommes porteront aussi les Téfilin.
3 Trouvez un Rav érudit (en chair et en os) qui pourra vous guider dans votre cheminement, avec lequel vous avez des affinités et vous sentez en confiance.
4 Cherchez une communauté, une synagogue, dans laquelle vous vous plaisez. Fréquentez des familles pratiquantes, cela vous aidera à comprendre concrètement comment appliquer les commandements.
5 Enrichissez-vous par des lectures, des cours et des vidéos sur le judaïsme ; notre patrimoine est très riche et varié et son approfondissement vous permettra d’affermir vos convictions. N’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous dérangent jusqu’à parvenir à satisfaire votre entendement.
6 Fixez-vous un moment quotidien pour l’étude de la Torah, cela permet de bien progresser. Donnez priorité à la connaissance du ‘Houmach (Pentateuque), de la loi et de la pensée juive. Une fois que vous aurez goûté au plaisir de l’étude du Talmud, vous ne pourrez plus vous en passer toute votre vie ! Prenez plaisir à l’étude, cela fait partie intégrante de la Mitsva d’étudier la Torah.
7 Attention, au cours de l’existence, on se trouve parfois à des croisées de chemin et nos choix influenceront fondamentalement notre attache (et celle de notre famille) au judaïsme : le choix d’un conjoint, du lieu d’habitation, d’un emploi, d’une école pour nos enfants, du cadre des études supérieures. Partagez vos dilemmes avec un Rav qui pourra vous guider dans vos choix.
8
Marié(e) avec des enfants ? Faites preuve de compréhension envers votre famille si celle-ci ne vous suit pas dans vos choix. Restez patients, ne les brusquez pas et essayez d’avoir un comportement exemplaire surtout dans le domaine des rapports humains. Prenez conseil auprès d’un Rav pour tout ce qui concerne vos relations avec vos parents, notre souci du respect de la Torah ne devant surtout pas s’accompagner de mépris et d’irrespect envers ceux qui nous ont donné la vie.
9 Renforcez-vous en Emouna (foi) et apprenez à parler avec D.ieu, Lui raconter vos soucis et vos difficultés comme vous le feriez avec votre père. En parallèle des prières fixes quotidiennes, une prière spontanée, prononcée dans votre langue maternelle, permet d’établir une relation proche avec votre Créateur, relation tellement importante à une époque où l’homme s’est habitué à vivre dans sa bulle.
10 Le travail intérieur étant le principal, n’adoptez un look religieux que s’il correspond à votre évolution intérieure. Ne reniez pas votre passé, ni ne cherchez à l’effacer ; il fait partie de votre identité et l’annihiler peut causer de graves problèmes psychiques. Au contraire, utilisez votre expérience comme un ustensile dans votre propre service divin ou pour rapprocher d’autres Juifs au judaïsme.
Enfin, aspirez à être toujours dans la Sim'ha (joie) !
Rav Daniel Scemama
La Torah interdit de construire une stèle (Matséva) pour servir Hachem (Dévarim 16, 22). On devra plutôt dresser un autel (Mizbéa’h) pour les sacrifices.
Étant donné que les Patriarches utilisèrent eux-mêmes des Matsévot dans leur ‘Avodat Hachem (Béréchit 28, 18), pourquoi la Torah les interdit-elle ? Rachi explique qu’à l’époque où la Torah fut écrite, les idolâtres avaient l’habitude d’utiliser les stèles pour leur culte, tandis que du temps des Avot, cette pratique n’était pas courante.
Autel et stèle, deux services divins différents
Rav Chimchon Raphaël Hirsch propose une explication différente (Pérouch 'Al Hatorah) : une Matséva est une pierre dans sa forme naturelle symbolisant le contrôle d’Hachem sur la nature. Un Mizbéa’h est composé de plusieurs pierres que l’être humain assemble en un tout bien agencé.
L’idée est que le but de l’homme n’est pas uniquement de voir Hachem dans la nature, mais de se soumettre à Lui via ses actions.
Rav Hirsch précise qu’avant le don de la Torah, l’individu avait pour tâche principale de reconnaître Hachem dans le monde à travers la nature, sans qu’il soit nécessaire d’agir selon la volonté d’Hachem, car la Torah n’avait pas encore été donnée.
Hachem aimait ces Matsévot parce qu’elles permettaient à l’homme d’atteindre son objectif mais après le don de la Torah, il n’était plus suffisant de voir simplement Hachem dans la nature sans vivre selon Ses commandements.
Dès lors, le Mizbéa’h devint le moyen optimal pour servir Hachem, parce qu’il symbolise la soumission active de l’homme à D.ieu. La Matséva est alors devenue une chose détestée par Hachem. Le reconnaître dans le monde sans s’engager à vivre selon les lois de la Torah est considéré comme une faute à Ses yeux.
Voir Hachem et vivre selon Ses commandements
Celui qui voit Hachem à travers la nature et qui croit en la Providence divine accepte deux des trois fondements de foi rapportés par le Séfer Ha’ikarim. Le troisième consiste à croire qu’Hachem nous a donné une Torah à respecter. Si l’on ne vit pas selon le troisième fondement, même si l’on croit aux deux autres, notre ‘Avodat Hachem est défaillante dans son essence, car le but de l’homme est d’utiliser la foi en Hachem et en la Providence divine et de vivre sa vie selon les instructions d’Hachem, précisées dans la Torah.
Cette idée se retrouve dans la Michna de Pirké Avot (3, 9) : "Celui qui marche en chemin en étudiant et qu’il interrompt son étude pour dire : ‘Quel bel arbre…’ met sa vie en danger."
l’aspect Mizbéa’h de la ‘Avodat Hachem – agir dans ce monde en exprimant notre conscience de la présence et de la suprématie d’Hachem. Interrompre l’étude pour voir Hachem dans la nature équivaudrait à rejeter l’aspect Mizbéa’h de la ‘Avodat Hachem et à retourner au niveau Matséva — voir Hachem à travers la nature.
"Le but de l’homme est d’utiliser la foi en Hachem et en la Providence divine et de vivre sa vie selon les instructions d’Hachem
Pourquoi l’émerveillement devant la beauté de la Création est-il si grave, même si l’on interrompt son étude pour ceci ? D’autant que le Rambam dit que voir Hachem dans la nature permet d’accomplir la Mitsva de L’aimer et de Le craindre (Hilkhot Yessodé Hatorah 2, 2).
L’étude de la Torah, reconnaissance ultime de la suprématie divine
Cette Michna ne nous enseigne pas simplement la gravité de l’interruption de l’étude car une précédente Michna (3, 5) nous l’apprend déjà. L’étude de la Torah est une façon plus élevée de voir Hachem que l’observation de la nature. Celui qui cesse de voir Hachem par son étude pour Le voir dans la nature fait une erreur, puisque la Torah est le moyen optimal d’en arriver à aimer et à craindre D.ieu.
Une autre approche, basée sur le principe du Rav Hirsch, est possible. L’étude de la Torah est l’un des meilleurs moyens d’accomplir
Le but ultime de cette forme de ‘Avodat Hachem est de mener la personne à agir. Or, dans ce cas, elle fait l’inverse ; elle renonce à l’action et se concentre sur la contemplation de la nature, d’où la gravité de cette conduite.
Rav Hirsch écrivit son commentaire monumental sur la Torah à une époque où les mouvements nonorthodoxes acceptaient l’existence d’Hachem, mais rejetaient le respect de la Torah et la pratique de ses lois.
De nos jours, plusieurs personnes n’émettent aucun doute quant à l’origine divine du monde, mais se montrent bien plus réticentes quand il s’agit de vivre en se conformant aux préceptes de la Torah.
Même pour le Juif dit pratiquant, l’enseignement de Rav Hirsch est pertinent. Il est assez facile d’effectuer les activités basiques de notre quotidien sans avoir conscience que chacune d’elles constitue une Mitsva, si elle est faite avec les bonnes motivations.
Aider sa femme, payer un chauffeur de taxi, être honnête dans son travail peut être compté comme une Mitsva si l’action est réalisée avec la bonne intention. Sinon, la plupart des actions de la personne n’expriment pas sa soumission à Hachem, même si elle reconnaît Sa présence.
Rav Hirsch enseigne qu’il ne faut jamais oublier que notre objectif doit être d’amener et de voir Hachem dans le monde à travers nos actions.
Rav Yehonathan Gefen
SHA TIK BA
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas
Feuillet parents-enfants pour Chabbath édité par Choftim 5784
USTENSILES À NE PAS OUBLIER :
Un étui pour ranger l’Afikomane
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
JEU PAR ÉQUIPE 1
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
IDENTIFICATION
1. 3 Matsot chemourot (rondes, faites à la main)
2. Épaule d’agneau
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies
Des récompenses pour les enfants afin qu’ils participent au Séder
PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS
:
7.Oeuf dur 3.
Maror
1. Donnez n nom composé d’un mot qui se répète (exemple :les grands grands) équipe. ( 2 points pour le slogan le plus sympa) 3. Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( pour les plus convaincants, 2 points pour les plus drôles)
4.
3. Maror (laitue romaine)
4. Karpass (céleri)
5. ‘Hazeret (laitue ou endives)
CHERCHEZ LA QUESTION 3
6.‘Harossèt
7. Oeuf dur
8. Bol d’eau salée
2.É u 6.‘Harossèt 5.Hazeret
Ce jeu est un quiz d’un genre différent, puisque on vous donne la réponse et c’est à vous de trouver la question. Chaque bonne “question” rapporte 1 point à son équipe.
• C’est la corruption qui aveugle leurs yeux.
> Qu’est-ce qui aveugle les yeux des juges ?
QUANTITÉS OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR
• En général, il en faut au moins deux pour valider le jugement.
• Il a la Mitsva d’en écrire deux.
> Combien de Sifré Torah doit écrire le Roi ?
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
> Combien de témoins faut-il pour valider un jugement ?
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas)
• C’est un arbre vénéré par les idolâtres.
> Qu’est-ce qu’un Achéra ?
• Un roi ne peut pas provenir de cette tribu.
Hidour (au mieux)
> Quelle est la particularité de la tribu de Yéhouda ?
MAROR
• Ils appliquent les délibérations des juges.
> Que font les Chotrim (les policiers) ?
• Il peut en avoir au maximum 18.
Kazayit
> Quel nombre maximum de femmes peut avoir un roi ?
Etapes du Séder Maror Kore’h (sandwich)
La quantité de Maror 1 Kazayit 1 Kazayit
JEU
SHA TIK BA
3 JEU EN ÉQUIPE (SUITE) 2
JEUX
UNE FAMILLE EN OR
(jeu d’intuition)
Répondez à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.
Citez des choses que l’on met sur une étagère.
Livres.
Cadres photo.
Plantes en pot / Bibelots.
Bougies / Vases.
Boîtes de rangement / Horloge.
JEU
Citez des légumesracine.
Carotte.
Pomme de terre / Patate douce. Betterave.
Navet / Radis.
Oignon / Ail.
LES DÉFIS DE LA SEMAINE
Répète sans te tromper, 8 fois, la phrase
Citez des types de chaussures.
Basket.
Bottes / Sabots.
Sandales / Tongs.
Chaussures de ville Escarpins /Mocassins.
Fais faire à Fabien des fausses farces folles.
• Mr et Mme Tartine ont une fille, comment s’appelle-t-elle ?
> Kimberley.
• Quiz : Quelles sont les 3 Mitsvot prescrites aux Bné Israël lors de leur entrée en Terre d’Israël ?
> Nommer un roi - Détruire ‘Amalek - Construire un Temple.
• Le saviez-vous : Qu’est-ce que les chanteurs n’ont pas le droit de faire en Turkménistan ?
> Il y est interdit de chanter en playback depuis 2005 et même pour un mariage. La raison officielle est la défense des traditions.
• Chante un chant de Chabbath.
• Le saviez-vous : Quel est le pays qui a réalisé le plus d’essais nucléaires après les États-Unis (1054 essais) ?
> C’est la France qui en a réalisé 210 entre 1960 et 1998.
• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.
• Qui ne suis-je pas ? “La - vrai - café - plus”
> Le faux témoin : “le - faux - thé - moins.”
• Quelle est la suite du verset : “Une âme contre une âme, un œil contre un œil… ”?
> “... une dent contre une dent…”
• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.
SHA TIK BA
3 ÉNIGMES
1ère énigme
Dans un hôtel dans lequel il y a 100 chambres, seules les chambres dont le numéro contient le chiffre 7 sont occupées.
Combien de chambres sont libres ?
Réponse : : 100 - 19 = 81 chambres libres.
2
ème énigme
HALAKHA QUIZ
Un père et son fils sont sur la plage. - “Oh papa, regarde le beau bateau.
Le père sûr de lui répond : - Fils, ce n’est pas un bateau mais c’est un yacht !
- Ah oui, et comment ça s’écrit ?” Que répond le papa ?
Réponse : “- Heu..., attends..., non c’est toi qui as raison, c’est un bateau !”
Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.
Est-il permis de dire pendant Chabbath : “je prends le train demain” ?
1. Oui.
2. Non.
3. Cela est déconseillé.
Réponse : 2
Est-il permis de dire pendant Chabbath : “je vais à Paris demain” ?
1. Oui.
2. Non.
3. Cela est déconseillé.
Réponse : 1
LE TEXTE FOU
SHA TIK BA 4 JEUX
(Remplir les trous)
À la fin (au début) de la Paracha, Moché Rabbénou enjoint au peuple de nommer des généraux (juges) et des officiers de police dans chaque cité.
Dans notre Paracha, on apprend que deux (trois) types de personnes sont exemptées d’incorporation dans l’armée en temps de guerre : le célibataire de plus de 30 ans (le jeune marié), celui qui n’a peur de rien (celui a peur) et celui qui vient de construire sa maison ou de planter une vigne.
La Paracha s’achève avec la loi de la Égla Afoula (Égla Aroufa) qui s’applique lorsqu’un vol (un meurtre) a été commis et qu’on n’a pas trouvé le coupable.
Lire une première fois le texte d’une traite, et demander aux participants combien d’erreurs ils ont détectées.(2 points si la réponse est bonne). Puis le relire en attendant que les participants vous arrêtent dès qu’ils aperçoivent une erreur. (1 point par erreur corrigée) Les erreurs sont en gras et les corrections entre parenthèses. (7 erreurs.)
QUI SUIS-JE ? B
(Jeu de rapidité.)
La 1ère équipe qui donne la bonne réponse gagne 1 point.
1. Je rends la justice.
> Le juge.
2. J’aveugle les yeux des Sages.
> La corruption..
3. Je suis un arbre de ‘Avoda Zara.
> L’Achéra
4. Je suis la Tribu des Rois.
> Yéhouda..
5. Je suis la Tribu qui ne doit pas comporter de Roi.
> Levi..
6. Je suis le successeur du Roi.
> Son fils..
7. Je suis celui qui a tué en coupant du bois.
> Le tueur involontaire..
8. Nous devons être au moins deux pour être entendus sauf exceptions.
> Les témoins..
9. On ne doit pas me détruire, même en temps de guerre.
> L’arbre de l’ennemi..
10. Je suis la dernière Mitsva de la Paracha.
> La Égla Aroufa - La mise à mort d’une génisse dans le cas de la découverte d’un mort entre 2 villes...
Envoyez-nous vos commentaires sur www.torah-box.com/shabatik Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche
Les Séli’hot mémorables de Noam
"Je sais que tu n'es pas branché religion, mais cette nuit, je vais prier les Séli’hot à la Yéchiva Or Ha’haïm à Jérusalem. C’est un moment à ne pas manquer. Viens avec moi !"
Noam habite à Peta’h Tikva en Israël, dans un studio. Il est parti de chez ses parents suite à des conflits répétés avec son père. Il maintient le contact avec sa mère et la voit régulièrement, mais pas avec son père.
Un jour, alors qu’il travaille à la plonge dans un restaurant, il reçoit une éclaboussure de liquide vaisselle dans l’œil gauche. Il s’essuie machinalement avec sa manche, mais il y a dessus de la javel. Le mélange le fait hurler de douleur, il voit complètement flou de l’œil gauche mais il ne s’arrête pas. À la fin de sa journée de travail, Noam est épuisé, il va se coucher sans se doucher.
Les petites blagues de l’ophtalmo
Le lendemain matin, sa vision s’est détériorée. Il panique et consulte en urgence un ophtalmologue qui le rassure : "Baroukh Hachem, rien de grave. Je vais te prescrire deux jours d’arrêt de travail et des gouttes qui vont traiter l’infection. Nous sommes au mois d’Eloul : en plus des Séli’hot, tu as un mois de traitement à suivre pour que ton œil te pardonne de ne pas t’être occupé de lui !"
L’ophtalmologue est religieux, alors que Noam pas du tout. Il rit de la plaisanterie : "Mon oeil, me pardonner ? Il me doit tout, sans moi il n’est rien !"
Le médecin continue son humour pinçant : "C’est ce que tu réponds à tes parents aussi, quand tu te disputes avec eux ?"
Ce coup-là, Noam le prend mal : "Pourquoi dites-vous cela ? Connaissez-vous mon père ? Oui, je ne parle plus à mon père, et alors ?"
L’ophtalmologue est sensible à la confession de Noam, d'autant qu'il a dit cela sans intention aucune, sans rien connaître de la famille de Noam ni de leurs querelles. "Je te souhaite de pardonner très vite à ton père et que, par le mérite du mois d’Eloul, tu puisses renouer de belles relations avec lui."
Noam file à la pharmacie pour commencer le traitement. Alors qu’il met ses gouttes, il pleure, mais pas à cause d’elles : il ressent une profonde tristesse de ne plus parler à son père, il réfléchit au message qu’a voulu lui faire passer l’ophtalmologue. Mais il refuse de faire le premier pas. À ses yeux, c’est son père qui a plus de choses à se reprocher.
Il est perdu dans ses pensées. Il appelle son copain Chlomi pour en parler. "Regarde Noam, je sais que tu n'es pas branché religion, mais cette nuit, je vais aux Séli’hot à la Yéchiva Or Ha’haïm à Jérusalem. C’est un moment à ne pas manquer. Viens avec moi, tu pourras déjà te faire pardonner auprès du bon D.ieu ce que tu as à te faire pardonner, c’est un bon début."
Chlomi lui envoie un lien sur son téléphone pour qu’il voit à quoi cela ressemble, ces prières. Et effectivement, cela lui donne envie d’y aller, d’essayer, pour voir, au moins une fois.
Nuit de Séli’hot à Jérusalem
Cette nuit-là, Noam entre dans la Yéchiva, il est impressionné par l’ambiance féérique qui y règne, une ambiance faite de prières, de piété et de foi.
Il s’assoit, il ne prend pas de livre mais écoute les prières et se laisse bercer par la récitation des Séli’hot. Il est envoûté par la voix angélique de Meydad Tasa, célèbre chanteur étudiant en Torah.
A la fin de la prière, Chlomi dit : "Hé, Noam, avoue que tu as kiffé !
- Oui, grave, franchement merci Chlomi, c’était vraiment une belle expérience à vivre.
- Est-ce que tu as demandé pardon à D.ieu pour ce qu’il s’est passé avec ton père ?
- Ah, j’ai complètement oublié ! Je vais faire comme ces religieux là-bas, qui prient devant le grand rideau."
Le Roi est dans les champs
Noam se rend vers le "grand rideau", la Parokhet, un rideau ornant le Aron Kodech, l’arche sainte de la synagogue où sont rangés les Sifré Torah, les rouleaux de la Torah.
Il demande à voix basse : "D.ieu, je Te remercie, j’ai passé une magnifique soirée. Si Tu existes vraiment, moi je crois en Toi en tout cas… j’aimerais que Tu demandes à mon papa pardon de ma part. C’est vrai que je suis très fâché contre lui, toutes ces disputes à la maison et ces années sans se parler. Mais j’ai réfléchi à tout cela ce matin, et cela m’a fait pleurer de ne plus lui adresser la parole et de ne plus le voir. Je lui pardonne de tout mon cœur et j’aimerais qu’il me pardonne. Alors, si Tu peux faire quelque chose du Ciel, ce serait bien. Je n’ose pas lui parler ! Merci beaucoup mon D.ieu."
Après sa prière, Noam s’apprête à rejoindre son copain Chlomi pour repartir à Peta’h Tikva, mais on lui tapote sur l’épaule : "Noam ?"
Noam marque un mouvement de recul tant la surprise est grande. L’homme qui l’interpelle ressemble à… "Euh, papa, c’est toi ?
- Oui, mon fils, c’est moi."
Noam ne sait pas quoi dire, il balbutie : "Papa… papa, je… je voulais, euh…
- Mon fils, ne te fatigue pas. L’émotion est très forte, pour moi aussi d’ailleurs. J’ai entendu tout ce que tu as dit. Cela me suffit. On a perdu trop de temps, toi et moi. Nous sommes dans la maison de D.ieu, et je Le prends à témoin. Je te pardonne et j’espère que toi aussi.
- Oh papa, je suis tellement désolé !" Noam s’effondre en larmes, père et fils s’enlacent tendrement dans les bras, après de longues années.
Depuis, Noam est retourné vivre chez ses parents, en attendant, avec l’aide d’Hachem, de se marier. Il a renoué une grande complicité avec son père, et ils sont désormais inséparables. Ils ont même commencé à aller à la synagogue ensemble le Chabbath.
Le mois d’Eloul est un mois très spécial dans le calendrier juif. Le mois des supplications, le mois de préparation à Roch Hachana et aux solennités de Tichri, le mois de la Téchouva, du retour à D.ieu. En hébreu, les initiales de Eloul coïncident avec les premières lettres du passage de Chir Hachirim, le Cantique des cantiques, Ani Lédodi Védodi Li, "Je suis à mon Bien-aimé, et mon Bien-aimé est à moi".
Cette histoire d’amour, faite de hauts et de bas, atteint son paroxysme au mois d’Eloul, et c’est en ce mois que, par une succession de "coïncidences", Noam et son papa ont renoué.
Cette histoire aura son plus bel épilogue si, en la lisant, vous décrochez votre téléphone pour vous réconcilier avec vos proches.
Alexandre Rosemblum
Matinée très difficile. Hier soir, en marchant dans la rue, j’ai vu des secouristes se précipiter vers la maison de ma voisine, la mère de l'un des otages du 'Hamas, Ori Danino. Je ne savais pas ce qui se passait à ce moment-là, mais ce matin, j'ai compris. Son fils fait partie des 6 otages retrouvés morts par l'armée israélienne. Le pire, c’est qu’ils auraient été tués il y a seulement deux ou trois jours, juste avant une tentative de sauvetage par Tsahal qui n'a malheureusement pas eu lieu.
Sa maman le savait. Depuis hier soir, elle est en état de panique. Quelle nausée pour nous tous, Israéliens, ce matin, et pour les Juifs du monde entier. Mes voisins ont espéré jusqu'au bout, arborant une photo d'Ori depuis 10 mois sur toute la façade de leur maison avec le slogan "On t'attend à la maison".
Baroukh Dayan Ha-Emet. D.ieu est le juge de toute vérité dans ce monde. Il a décidé ainsi.
Qu'ils essaient de nous exterminer, ils échoueront comme tous les autres avant eux depuis 3000 ans. Le peuple d'Israël est éternel et continuera sa mission d'éclairer l'humanité. Nous n'avons pas peur. Le 'Hamas a signifié par cet acte atroce qu'il ne veut pas d'accords de paix, et toute la population palestinienne en souffrira encore.
Binyamin Benhamou
sur la Paracha
par Michaël Lumbroso
Règle du jeu :
Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un A, la deuxième par un B, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en français. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.
que le présent corrupteur provoque aux yeux des Sages.
Lorsqu’on récolte cette céréale, il faut en donner entre 1/40ème et 1/60ème au
Lorsqu’on amène un sacrifice pour Hachem, il ne doit en avoir aucun.
Défaut
Celui qui a peur et dont le cœur est faible ne peut pas y partir.
Aveuglément Hache
à la Guerre
Il faut la poursuivre, quitte à chercher le meilleur Beth Din.
Le pays où l’on risquerait de retourner pour chercher des chevaux.
Le Roi a un interdit d’en posséder trop, juste ce dont il a besoin pour ses déplacements.
Le Roi ne doit pas en avoir trop, sinon, elles lui détourneraient son cœur.
Femmes Justice
L’exemple de meurtre involontaire concerne celui qui manipulait cet objet et dont le fer s’en est échappé.
Celui qui a fait cette première phase du mariage mais n’a pas conclu, est exempté de partir à la guerre.
les Kiddouchin
Celui qui nomme un tel juge est comparable à celui qui plante un arbre d’idolâtrie.
Incompétent
Quelle est la peine de mort sanctionnant l’idolâtrie ?
Lorsqu’un Israël abat une bête, il doit donner cette partie ainsi que la patte avant et la caillette au Cohen.
Ceci pour cela, et dent pour dent”, il s’agit d’un dédommagement monétaire.
Œil pour œil
Cet homme donne l’impression d’avoir des pouvoirs surnaturels.
Sorcier
Pour expier leurs fautes, les anciens de la ville briseront celle d’une génisse.
Nuque
il parle au Nom de Hachem et que la chose ne se produit pas, c’est que c’en est un faux.
Prophète
Il en faut deux pour qu’une chose soit confirmée, un seul ne suffit pas.
doit écrire et garder un rouleau de Torah avec lui en permanence.
le Roi
Il faut mettre des panneaux pour que leur accès soit facilité.
villes de refuge Témoins
Le billet de Binyamin Benhamou
Chaque
galère est une invitation à se rappeler les bons moments passés !
Que signifie le principe tiré des Psaumes "D.ieu mène les fauteurs vers la bonne voie” ?
Comment cela s’applique-t-il à notre vie quotidienne ? Comment les tragédies et les incidents du quotidien peuvent-ils être des messages divins ? Comment pouvons-nous en tirer des leçons pour améliorer notre vie ?
La Torah parle d’un homme parti dans la forêt amasser du bois, et un incident se produit : alors qu’il brandit sa hache, la tête en métal de la hache ricoche sur l’arbre et heurte son compagnon juif qui meurt sur le coup (Dévarim 19, 5). Notre bûcheron est désormais qualifié de "meurtrier involontaire" : il n’a pas fait exprès de donner la mort, mais il aurait dû prendre plus de précautions.
La Torah enseigne : "Il doit fuir dans une ville de refuge pour se protéger d’une éventuelle vengeance des proches de la victime." (Dévarim 19, 5) Le meurtrier involontaire se fraye donc un chemin en direction de la ville de refuge et arrive à une bifurcation : doit-il prendre à droite ou à gauche ? Il voit un panneau indiquant par une flèche la direction à emprunter. Les routes étaient spécialement bien balisées pour indiquer au meurtrier dans quelle direction il devait aller. Pourquoi ? Le roi David enseigne : "D.ieu est bon et droit, Il indique au fauteur la voie à emprunter." (Téhilim 25)
Apprendre des incidents
Dans cette ville de refuge, l’objectif est que le meurtrier regrette son acte et devienne quelqu’un de responsable. C’est le sens du verset précédent : "D.ieu indique au fauteur la voie à emprunter." Dans cette ville refuge, les Léviim apprenaient au meurtrier la Torah pour qu’il puisse s’amender. Ce principe selon lequel D.ieu indique la voie au fauteur est fondamental et s’applique constamment.
Nous fautons tous, puis D.ieu nous guide ensuite vers le bon chemin. Mais souvent, nous ne le remarquons même pas. Prenons l’exemple d’un directeur d’école qui néglige les règles de sécurité de son bâtiment. D.ieu fait en sorte qu’un incendie se déclare dans un collège proche. Les radios en parlent. Des personnes sont blessées dans l’incendie. D.ieu attend de ce directeur de détecter ce signe indicateur pour qu’il aille dans la bonne direction. Les tragédies ne doivent pas rester des drames curieux, des notifications sur notre smartphone, car D.ieu tente de nous enseigner la vigilance à exercer. Lorsque nous entendons cela, nous ne pouvons pas laisser nos enfants en bas âge seuls près des bougies de Chabbath. Quand nous entendons parler d’un incident, cela représente une occasion d’apprendre et d’enseigner à notre entourage à ne pas agir de cette façon. Dernièrement, j’ai entendu qu’un enfant s’est fait renverser en trottinette électrique alors qu’il ne portait pas de casque. J’aurais dû interdire à mes enfants la trottinette électrique, ou les obliger à mettre un casque dès leur prochaine sortie, quelle que soit la distance ou la durée de leur déplacement en trottinette. Nous sortons des vacances, période au cours de laquelle les drames se succèdent : un enfant a été oublié dans une voiture en pleine canicule, un autre s’est noyé dans une piscine, un autre est tombé par la fenêtre... Faites-en un principe de vie : si nous entendons cette information, c’est que D.ieu essaye de
nous réveiller, de nous faire échapper à une négligence.
Mais le psaume qui enseigne que "D.ieu guide les fauteurs vers la bonne voie" n’est pas limité à la vigilance. C’est un principe fondamental pour réussir sa vie. Vous savez, nous demandons plusieurs fois par jour dans la prière à Hachem Sim Chalom, "accorde-nous la paix".
La paix, ce n’est pas le fait de vivre millionnaire avec une limousine et dix serviteurs !
La paix, c’est de ne pas avoir de problème, d’être au calme, tranquille. Aucune ambulance n’est venue chez vous, aucun camion de pompiers. Votre fille ne vous appelle pas au milieu de la nuit pour vous raconter les terribles problèmes conjugaux qu’elle a avec son mari, qu’elle veut divorcer, qu’elle va revenir vivre chez vous, malheureuse, avec ses enfants. La paix, c’est l’absence de guerre, de querelles, d’invasions d’armées étrangères, de bombardements.
Nous fautons contre D.ieu en ignorant l’excellent sort qu’est la vie paisible qu’il nous réserve chaque jour
D’ailleurs, le Talmud enseigne : "Aucun malheur ne s’abat sur le monde, si ce n’est pour Israël" (Yévamot 63a). Un peu comme si Hachem Se disait : "Je voudrais enseigner à mes enfants à commencer à être heureux de leur vie." De quelle façon ? En nous montrant des soldats au front, des épidémies, toutes sortes de calamités. Evidemment, la souffrance des autres ne doit jamais nous rendre heureux - bien au contraire, nous ressentons de la peine et de l’empathie -, mais cela doit nous apprendre en parallèle à apprécier ce que nous avons. Nous devons vivre de cette façon. Il n’y a pas de balles qui fusent en bas de chez vous ?
Le malheur des uns pour prendre conscience du bonheur des autres
Nous fautons contre D.ieu en ignorant l’excellent sort qu’est la vie paisible qu’il nous réserve chaque jour ! Par conséquent, que fait D.ieu pour nous faire prendre conscience de notre Chalom ? Il crée des problèmes, en Israël, en France, mais pas seulement : dans certaines régions du monde, avec un putsch au Niger, des meurtres, des tribus qui se massacrent. Tous ces phénomènes ont pour but de nous faire réfléchir à notre excellent sort. Si nous vivions à Haïti pendant un putsch ou une guerre des gangs, dans quelle souffrance vivrait-on, dans l’effroi, l’agitation, la famine… Nous ne devons pas ignorer les vraies tragédies dont nous entendons parler. Quels que soient les évènements, ils ont lieu soit pour nous sanctionner, soit pour nous inciter à nous améliorer.
Sachez qu’il n’y a rien de mieux que cela. Vous devez aussi convaincre les gens autour de vous d’être heureux de leur routine. Ils vont vous regarder comme si vous étiez tombé de la lune parce que le bonheur simple, la paix, ne leur suffit pas. Ils en veulent toujours plus. Ils ignorent la voie que D.ieu leur indique, ils sont excités par leur dopamine qui les oblige à vouloir toujours plus et c’est tellement dommage ! C’est un luxe d’aller se coucher en paix, sans entendre le bruit des mitrailleuses. Si ce soir, vous pouvez poser votre tête sur l’oreiller sans crainte, sachez que c’est une grande bénédiction.
Est-ce que nous penserions à D.ieu si tout se déroulait parfaitement et paisiblement dans notre vie, sous les cocotiers en train de siroter une anisette ? D.ieu ne serait jamais présent dans nos esprits. Le verset "D.ieu guide les fauteurs vers la bonne voie" nous enseigne également qu’Il nous envoie de temps en temps des épreuves pour nous inciter à diriger nos pensées vers Lui.
Une épreuve ? Merci Hachem
Dans le Talmud, une question est posée : "Quelle est la plus petite épreuve envoyée du Ciel pour enseigner une leçon à l’homme ?"
Le billet de Binyamin Benhamou
(‘Erkhin 16b) On imagine bien qu’une personne allongée sur une table d’opération reçoit un grand message du Ciel. Tout le monde est plus ou moins conscient de cela, juif ou non-juif. Mais jusqu’où devons-nous interpréter les événements de notre vie comme étant un message divin ?
- Rabbi El’azar nous demande d’imaginer un homme qui a commandé une nouvelle veste chez un tailleur. Il l’essaye, mais la veste le dérange car elle lui tient un peu trop chaud. Il s’agit d’une épreuve, d’un message du Ciel ;
- Rabbi Zéra aiguise l’enseignement et dit : "Même les petits désagréments, les plus insignifiants, sont des messages du Ciel."
notre ingratitude de ne rien avoir remarqué jusqu’à aujourd’hui.
"
Est-ce que nous penserions à D.ieu si tout se déroulait parfaitement et paisiblement dans notre vie
Par exemple, un homme veut se préparer un café chaud. Par erreur, il goûte en pensant se réchauffer la gorge et l’eau est froide, il doit savoir que cela était guidé par D.ieu. Cette forme de "souffrance" est également un message de D.ieu. Oui, D.ieu S'adresse à nous aussi par ces petites perturbations dans notre vie au quotidien. Il attend que nous L’écoutions.
Imaginons que vos clés tombent par terre aujourd’hui. Ça ne s’est pas passé hier ni avanthier. D’habitude, vos clés ne tombent pas, mais aujourd’hui, elles tombent. Dites-vous que Hachem vous enseigne quelque chose. Dites-vous par exemple : "D’habitude, elles ne tombent pas car les articulations de mes doigts fonctionnent parfaitement. Merci Hachem de m’avoir donné des doigts qui fonctionnent ! Je n’y avais jamais fait attention."
À chaque étape de notre existence, D.ieu nous rend la vie facile et confortable. Un petit inconfort doit être un rappel des millions de fois où tout était confortable, où tout s’est déroulé pour le bien et pour le mieux. C’est le premier petit repentir qu’on doit faire : lorsque D.ieu nous envoie un incident, faisons Téchouva pour
Autre exemple : vous voulez défaire vos lacets, vous êtes pressé, vous devez arriver à la synagogue dans cinq minutes et là, vous trouvez un nœud dans vos lacets, un nœud si bien serré que vous n’arrivez pas à défaire à la main. Vous passez aux dents pour le défaire. C’est très énervant le matin, mais comme vous avez compris la leçon du jour, vous vous dites que c’est une leçon du Ciel, vous réfléchissez et vous vous dites : "J’ai peut-être un nœud, moi aussi, dans mes traits de caractère. Peut-être que je complique les relations avec mon entourage ?" Mais la deuxième leçon est : "Pourquoi, toute l’année dernière, je n’ai jamais eu un nœud dans mes lacets ?" Cela nous rappelle d’être reconnaissant pour toutes les fois où tout se passe parfaitement bien.
Un serviteur authentique de D.ieu prend n’importe quel incident comme l’occasion de Le remercier pour toutes les fois où tout se passe bien. Si vous trouvez cette leçon ridicule, à D.ieu ne plaise, sachez que ces grands hommes, ces Sages de l’époque de la Michna et du Talmud qui ont enseigné ce que je viens d'exposer, avaient des niveaux intellectuels et spirituels inimaginables. Et pourtant, c’est ce qu’ils nous ont enseigné…
Si nous arrivons à intégrer cette leçon pendant le mois d’Eloul, c’est l’un des meilleurs moyens d’entamer la nouvelle année qui arrive. Quand D.ieu nous envoie une épreuve, c’est non seulement un message pour réparer mais aussi l’occasion de reconnaître toutes les bontés qu’Il nous a accordées auparavant…
Binyamin Benhamou (d’après les enseignements du Rav Avigdor Miller)
Pour retrouver ce cours en version intégrale et en vidéo : www.torah-box.com/kitsour
LE MESSAGE D'UN RABBIN D'ANVERS
La puissance de mes actes pour influencer les autres
Dans la Paracha de Choftim, la Torah évoque la ‘Égla 'Aroufa (la génisse à la nuque brisée). Il s’agit d’un rituel qui était accompli lorsqu’un corps était découvert en dehors de la ville et qu’on ignorait qui était l’auteur de cet assassinat. Dans un tel cas, les Sages de la ville la plus proche devaient prendre une génisse et lui briser la nuque. Le Beth Din, la plus haute autorité juridique, proclamait alors : "Nous n’avons pas versé ce sang, ni vu qui l’a tué. Hachem, pardonne à Ton peuple Israël que Tu as sauvé."
traitée si sévèrement ? Les Sages, surchargés de responsabilités spirituelles et matérielles, devaient-ils vraiment accompagner chaque voyageur ?
Rav Wolbe souligne que les juges ne sont pas simplement des érudits de la Torah, mais aussi des modèles de comportement pour tout le peuple.
La Guémara (Sota 45b) s’interroge : Comment imaginer que les Sages, chargés de maintenir la justice au sein des communautés, puissent être soupçonnés d’avoir pris part dans un tel acte ? La réponse est que dans la mesure où ils n’ont pas pourvu cette personne de vivres alors qu’elle quittait la ville et qu’ils ne l’ont pas accompagnée, ils sont considérés responsables. Mais cette réponse soulève à son tour des questions : pourquoi cette négligence est-elle
Leur moindre manquement peut être perçu comme un manque de respect envers l’humanité, créée à l’image de D.ieu. En négligeant d’aider un individu, ils risquent d’instaurer une culture de désinvolture, pouvant mener à la violence, voire au meurtre. C’est pour cela que les juges devaient affirmer qu’ils n’avaient pas vu la personne ni omis de la doter de vivres pour son voyage. Sans cette déclaration, toute la ville aurait été jugée coupable d’avoir ignoré un être humain.
Mon père, que D.ieu le garde, me racontait qu’à la Yéchiva d’Aix-les-Bains, Rav Chajkin avait pour habitude de dire : "On commence par voler une
01.43.70.33.54 Contact@iadbs.fr
pomme et on finit par tuer un homme." Ne pas respecter la propriété d’autrui, c’est adhérer à un cercle vicieux qui peut dégénérer en actes bien plus graves. La Torah enseigne que chacun a une influence sur autrui. Nous sommes tous les maîtres de quelqu’un d’autre. L’exemple des juges prouve bien que même une petite omission peut avoir de lourdes conséquences.
La Michna précise que la récompense d’une Mitsva dépend de l’effort investi. Le Saba de Kelm enseigne que même un acte involontaire, comme le fait de laisser tomber un épi de blé que ramasse un pauvre, assure une immense bénédiction à celui qui l’accomplit. Si même un acte involontaire induit une telle récompense, combien plus grande sera celle offerte pour une action volontaire en faveur d’autrui ! Chacun d’entre nous est capable d’influencer les autres ; et plus haut sera notre niveau, plus grande sera notre influence. Ainsi, nos paroles et nos actions, même les plus infimes, servent d’exemples pour ceux qui nous entourent.
La Guémara dans Yoma 86a s’interroge sur la définition de ce qu’est le ‘Hiloul Hachem, la
profanation du Nom divin. Pour Rav, il s’agirait par exemple de retarder un paiement chez un boucher, de peur que cela puisse être perçu par les autres comme malhonnête et ainsi porter atteinte au Nom divin.
Rabbi Yo’hanan, quant à lui, estimait qu’il profanerait le Nom divin s’il marchait sans étudier la Torah ou sans porter les Téfilin. "Certes, précisa-t-il, tous savent que je ne suis plus aussi vif d’esprit qu’autrefois. Mais certains l’ignorent et s’ils me voyaient agir de la sorte, ils en viendraient à dédaigner l'importance de l’étude !" Nous voyons à quel point nos Sages veillaient à leurs actions et aux interprétations qui pouvaient en découler.
En cette période du mois d’Eloul, chaque instant et chaque action peuvent être une opportunité pour grandir et inspirer les autres. Nous sommes tous des exemples, assurons-nous d’êtres les bons !
Rav Elimelekh Karp (retranscrit d'un cours paru sur torah-box.com)
Rentrée 2024-2025
FEMMES
COUPLE
La force de demander pardon
La demande de pardon concrétise une humilité, un désir de réparer son caractère et la situation…
L’individu recherche par le mariage à faire don de soi, en particulier à ses enfants. Il est prêt à tout sacrifier, même son caractère ; aussi doit-il essayer de l’arranger. Il faut arriver à mieux se connaître et à se comprendre pour mieux vivre sa vie de famille.
Examen de conscience
Un des facteurs les plus destructeurs dans un couple est la colère. Nos Sages enseignent que c’est l’un des plus grands défauts. Beaucoup d’enfants en souffrent, et en grandissant dans une telle famille, ils auront tous les risques d’être aussi coléreux. Quel spectacle pour un enfant de voir son parent perdre le contrôle… Témoin de ces scènes, l’enfant s’autorise, quand quelque chose le dérange, à ne pas freiner ses pulsions.
La vie de couple est un éternel travail sur soi, sur son égoïsme, son amour-propre, son individualisme, ses rancunes… Le couple représente le creuset dans lequel l’individu est le plus amené à trébucher d’une part, et le plus conduit à construire d’autre
Demande de pardon
Chacun connaît les affres de la demande de pardon. Fierté mal placée, désir d’avoir le dernier mot, refus d’accepter de s’être trompé, peur de l’autre se mêlent et entravent notre jugement. Souvent, pour ne pas avoir à affronter notre culpabilité, nous restons avec notre malaise intérieur ou nous projetons la faute sur l’autre. L’autre a forcément tort !
Des fautes, des erreurs, qui n’en commet pas ? Mais combien d’entre nous les reconnaissent, se réconcilient et demandent pardon ? L’orgueil et les pulsions non maîtrisées sont autant de barrières à nos relations et freinent souvent le retour et l’acceptation du pardon.
Dur de faire un bilan sur les événements de notre vie ! Pourtant, regarder nos faiblesses, même si c’est douloureux, nous aide à comprendre, à nous juger, à devenir plus matures et à changer. La conscience de ses manquements permet à l’individu d’avancer et de s’améliorer. La reconnaissance de nos maladresses participe grandement au développement de notre personnalité. Elle conduit à la demande de pardon qui concrétise, elle, un constat d’humilité et un désir de réparer son caractère et la situation. Nous devons constamment chercher à arranger les situations.
Reconnaître nos fautes et demander pardon, c’est confesser combien nous sommes faillibles, imparfaits et incorrects. Sommes-nous prêts à de tels aveux ? Celui qui demande pardon franchit une étape importante.
Dans le couple, la recherche de l’harmonie et d’une atmosphère agréable doit nous guider, plus encore que la recherche de vaincre ou de vérité.
Nous pouvons restaurer la situation et se réconcilier même si on n’a pas forcément tort. C’est le plus intelligent qui revient le premier car si, de toute façon, nous allons nous réconcilier, pourquoi attendre trop longtemps et faire que les choses s’enveniment davantage ?
Responsabilité
Un enfant s’est plaint : "Je ne comprends pas maman. Une fois, j’ai posé un verre sur le coin
de la table. Quand elle est passée à côté, elle a fait tomber le verre sans faire exprès. Elle m’a grondé durement, invoquant mon manque d’attention. Elle a insisté sur le fait que j’avais laissé traîner ce verre. Une autre fois, ma mère a posé un verre sur le coin de la table. En passant à côté, je l’ai fait tomber. Ma mère s’est mise en colère et m’a reproché mon inattention. Je lui ai dit que je n’étais peut-être pas responsable, ce n’est pas moi qui l’avais mal posé. Mais elle m’a répondu, irritée, que moi seul était responsable, c’est injuste !"
Quel exemple donnonsnous à nos enfants ? Ils voient, comprennent et attendent de notre part une reconnaissance de nos fautes. Si cela n’a pas lieu, rien d’étonnant à :
• ce qu’ils reproduisent la même conduite ;
• les voir s’entêter et refuser de demander pardon.
Il est important que les enfants remarquent que les parents soient justes et disposés à recevoir la demande de pardon des enfants. Cela crée une atmosphère d’écoute, d’explication et de repentir.
"
Dans le couple, la recherche de l’harmonie doit nous guider, plus encore que la recherche de vaincre ou de vérité.
En général, un enfant veut ressembler à ses parents et se conduire comme eux. Même s’il ne cherche pas à copier leurs attitudes, cellesci s’imprègnent en lui et malgré lui. Soyons vigilants.
Notre exemple constitue un point de repère important pour nos enfants. S’ils nous voient demander pardon quand cela est nécessaire, nous leur transmettrons l’habitude de reconnaître nos erreurs. Il faut veiller à ce que demander pardon à un enfant ne soit pas l’expression d’une faiblesse mais d’une grandeur d’âme.
Ouverture et réconciliation
La demande de pardon entraîne un bienfait dans la personnalité des enfants, qui éprouvent une satisfaction de voir les parents se réconcilier et ne pas faire grand cas de la dispute. Cela donne confiance de voir que le parent peut pardonner.
Souvent, quand l’enfant fait une bêtise, il essaye de s’expliquer, mais la colère des parents voile toute écoute. L’épreuve pour l’enfant est d’exprimer que : "Même si je suis responsable, je ne le suis pas au niveau auquel vous, parents, voulez me l’infliger !" Si nous n’écoutons pas les plaintes de l’enfant, cela l’entraîne dans un manque de respect. Il vaut mieux le laisser s’expliquer et après, exprimer pourquoi nous ne justifions pas son comportement. Cette attitude de communication et de compréhension favorise un rapprochement entre parents et enfants.
Et cette même attitude d’ouverture, d’écoute, de désir de compréhension, envers son conjoint favorise une atmosphère agréable dans notre maison, que nous cherchons à faire exister comme un havre de paix, de repos, de bien-être.
Le sourire
Une communication positive favorise une bonne atmosphère dans la maison. Nous devons aider l’autre à demander pardon. S’il n’est pas facile de trouver des mots, ayons recours au sourire, ce moyen stimulant et encourageant par excellence qui renvoie à une ouverture.
Le sourire a de multiples vertus, pansant les plaies et ravivant le bien de chacun ; il ne faut pas craindre d’en abuser.
Hachem, dans Ta grande miséricorde, accordenous Ton pardon, et sachons, nous aussi, à notre tour, l’accorder à notre conjoint, à nos enfants et à nos proches !
Chochana Sebag
HISTOIRE À SUIVRE
La vie en Froum – Episode 10 : Des bruits de couloirs...
Chaque semaine, retrouvez les aventures d’Eva, célibattante parisienne de 30 ans… Super carrière, super copines. La vie rêvée ? Pas tant que ça ! Petit à petit, Eva découvre la beauté du judaïsme et se met à dessiner les contours de sa vie. Un changement de vie riche en péripéties… qui l’amèneront plus loin que prévu !
Dans l’épisode précédent : Après le clash avec leur mère, la sœur d’Eva invite celle-ci autour d’un café pour essayer de recoller les morceaux. Au terme de la rencontre qui s’est tenue dans une ambiance conviviale, Eva décide de laisser le temps faire son travail…
Je n’avais pas revu mes parents, et surtout ma mère, depuis notre dernier échange plutôt mouvementé. Elle avait beaucoup d’idées préconçues sur le monde religieux et je ne pouvais pas le lui reprocher : moi-même, avant de faire Téchouva, je m’imaginais tout un tas de choses sur les Juifs pratiquants, alors qu’en fait, ce n’étaient que de fausses idées.
Sur les bons conseils de ma sœur (mais également de la Rabbanite, à qui j’avais raconté mes soucis) je décidais de laisser passer un peu de temps, histoire que les émotions s’apaisent. Je continuais d’envoyer des messages affectueux à ma mère, mais pour l’heure, une invitation à la table de Chabbath n’était pas au programme.
Au moins, sur le plan professionnel je m’investissais sans retenue dans la préparation de mon prochain évènement : l’inauguration d’une grande boutique de luxe parisienne.
Mon client tenait à ce que sa boutique soit au top de la technologie, donc j’avais eu l’idée de proposer aux invités des tablettes qui donneraient des informations de fabrication sur chaque accessoire scanné pendant la soirée. Si l’idée était simple, la réalisation, elle, était assez complexe. Et pour cela, j’avais besoin de l’aide de Morgane, ma collègue spécialisée dans les outils digitaux. J’avais rendez-vous avec elle pour qu’elle m’explique les différentes options. J’étais en confiance, j’avais l’habitude de travailler avec elle sans compter qu’elle était aussi efficace que gentille.
Pendant la réunion, elle me montra effectivement deux options très intéressantes qui ne manqueraient pas d’impressionner les invités. J’avais hâte de les proposer au client. Pendant qu’on ramassait nos affaires, Morgane me dit : “Alors, il paraît que tu as eu une promotion ?
- Ah non, désolée Morgane, ça n’est pas moi, sinon mon compte en banque serait au courant !”
Morgane avait l’air un peu confuse : “Ah bon ? Pourtant ce n’est pas ce qu’on m’a dit, il paraît même que tu fanfaronnes dans les couloirs depuis que tu as eu ce nouveau projet, ça m’a
d’ailleurs fait rire, ce n’est pas vraiment ton genre”.
Non, en effet, ce n’était pas mon genre. Pas non plus mon habitude d’être victime de bruits de couloirs. Mais bon, peut-être qu’il s’agissait d’un malentendu, étant donné que ce n’était pas dans les habitudes de Franck de confier de nouveaux projets à ses juniors.
Pourtant, au fil des jours, je m’aperçus que les discussions de couloirs allaient bon train, parce qu’on me fit plusieurs fois la réflexion (de façon détournée) sur le fait que je “fanfaronnais” sur le pilotage de cet évènement.
Décidément, j’avais à faire avec un ou une jalouse qui n’appréciait pas ma soudaine responsabilité...
Je décidais de ne pas y prêter plus d’attention. Après tout, il est connu qu’il y a de la concurrence au travail. Même si je n’avais jamais imaginé pouvoir en être la cible un jour.
En milieu de semaine, la plupart de l’équipe se rendit au café d’en face pour le pot de départ d’une stagiaire. On était tous agglutinés dans ce petit espace, mais ça faisait du bien de parler d’autre chose que de travail. J’étais lancée dans une grande discussion avec Eric, un graphiste, qui m’expliquait les dernières tendances, quand la fameuse stagiaire se mit entre nous et me dit sans détour : “Alors, puisque c’est mon dernier jour, tu peux me le dire : c’est vrai que tu fréquentes Franck ?”
C’est à ce moment que je pulvérisais mon record d’apnée. Qu’est-ce qu’elle venait de lâcher devant tout le monde (qui, bien sûr, s’était retourné vers moi en un instant) ? J’étais si choquée que j’en avais oublié de respirer !
La suite, la semaine prochaine...
Mia Atlan
IMMOBILIER ACCESSIBLE À TOUS EN ISRAËL
Seulement 136 000 shekels d’acompte (33 000€), solde dans 30 mois
A Ofakim, ville en pleine expansion, programme de 3 et 4 pièces, Penthouse et rez de jardin, prix fixe et sans indexation. Résidence de standing, terrasse, parking
1 361 527 shekels ( 330 000€)
Accompagnement jusqu'à la livraison Obtention de crédit
Gestion du bien Plus value
Réduction d'impôt A 7 min de Beer Sheva
Baume à lèvre contenant de la cire d’abeille, autorisé ?
Est-ce qu’un baume pour les lèvres qui contient de la cire d’abeille est autorisé ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
De nombreux décisionnaires pensent que la cire d’abeille n’est pas interdite à la consommation, au même titre que le miel. Même si l’on tient compte de l’opinion de ceux qui n’adoptent pas cet avis, il est possible de permettre l’utilisation du baume à lèvres en question, étant donné qu’il n’est pas consommable et que vous n’avez aucune intention d’en avaler. (Michné Halakhot 13, 114 ; Avné Choham 57 ; Rav Chlomo Zalman Auerbach dans Moria 24, 10-12 [286-288] ; Halikhot Chlomo 2, 14 ; Ma’assé ‘Hochev 5, 79-87, 89-94 ; Birkat Réouven Chlomo 154-160.)
Mélange poisson / crème fraîche
Pour les Séfarades qui ne mangent pas le poisson et le fromage, j’ai vu que beaucoup ramenaient l’autorisation concernant le beurre. Je voulais savoir si l’autorisation s’étend aussi à la crème fraîche (qui est la base de fabrication du beurre) ?
Réponse de Rav Its’hak Bellahsen
Effectivement, de nombreux Séfarades s’abstiennent de consommer du poisson avec du lait ou du fromage. Malgré cela, beaucoup autorisent la consommation de beurre avec le poisson. La plupart de ces derniers permettent également la consommation de crème fraîche avec du poisson (Pri Mégadim et Pit’hé Téchouva sur Yoré Dé’a 87, 9).
Quels marrons en boîte sont Cachères ?
Est-ce que les marrons en boîte sont Cachères sous certaines conditions et lesquelles ?
Réponse de Dan Cohen
Le risque de contamination croisée étant existant lors de la cuisson des marrons, il n’est pas possible de prendre les marrons en boîte du commerce. La marque Clément Faugier est autorisée pour les déclinaisons suivantes :
1. Marrons au naturel entiers sous vide
2. Marrons au naturel entiers à l’eau
3. Marrons au naturel brisés à l’eau.
Séli’hot, obligatoires ?
A-t-on le devoir de réciter les Séli’hot à partir du mois d’Eloul ? Quelle est l’origine de cela ?
Réponse de Rav Yigal Avraham
Il n’y a pas d’obligation absolue de réciter les Séli’hot d’après la loi stricte puisqu’il s’agit d’une coutume. Cependant, chaque Juif a une "obligation morale" de se préparer au jour du jugement de Roch Hachana. Si vous avez une difficulté particulière, demandez conseil à une autorité rabbinique compétente. L’origine de cela est la montée de Moché Rabbénou sur le mont Sinaï, après avoir brisé les premières tables de la Loi, pour implorer la miséricorde divine pendant 40 jours (du premier Eloul jusqu’à Yom Kippour). D.ieu finit par pardonner la faute du Veau d’or au peuple d’Israël. Depuis, cette période est une période de miséricorde propice à la Téchouva et au pardon. C’est la raison pour laquelle le peuple d’Israël prit la coutume de réciter les Séli’hot durant cette période de l’année.
Eloul, que prendre sur soi ?
Nous sommes ‘Hodech Eloul, et il faut se renforcer, faire Téchouva, car le jour du jugement est proche... Cependant, je ne sais pas quelles choses prendre sur moi pour cela. Je veux prendre quelque chose qui me fera ressentir Eloul. Auriez-vous des idées ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Les femmes et les jeunes filles doivent, essentiellement, mettre l’accent sur les trois points suivants :
1. le Chabbath ;
2. la Tsni’out de l’habillement ;
3. la Chmirat Halachon (lois concernant le Lachon Hara’).
À partir d’aujourd’hui, tous les jours, vous lirez les livres suivants (chacun, durant 15 minutes) :
1. un livre sur les lois du Chabbath et appliquer à la lettre ce que vous apprenez ;
2. un livre sur les lois de la Tsni’out de l’habillement et appliquer à la lettre ce que vous apprenez ;
3. un livre sur les lois du Chmirat Halachon (Lachon Hara’) et appliquer à la lettre ce que vous apprenez.
Prier pour des malades le Chabbath
Est-ce qu’il est permis de mentionner les noms des malades quand on lit les Téhilim pendant Chabbath si on le fait tous les jours ? Qu’en est-il des noms de couples si on prie pour qu’ils aient un enfant ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Durant Chabbath, on ne prie pas pour les malades (ou pour les couples n’ayant pas encore d’enfants) sauf s’il s’agit d’une personne dont les fonctions vitales sont en affaiblissement (agonie) ou au moment de la lecture de la Torah. (Kovets ‘Hitsé Guiborim 7, 167-229) Le respect du Chabbath est l’un des meilleurs moyens permettant de bénéficier d’une bonne santé. (Piské Techouvot 288, 9)
Un dyslexique peut-il lire dans la Torah ?
Un dyslexique qui lit parfaitement peut-il lire dans la Torah ?
Réponse de Rav Avraham Garcia
Un dyslexique qui sait lire convenablement à la Torah pourra lire sans aucun problème. Et même si parfois il commet quelques erreurs de lecture (pas plus de trois fois), il sera aussitôt repris par le public, ce qui est toléré jusqu’à trois erreurs.
LA PARACHA POUR LES ENFANTS
Je prends mes responsabilités à la maison !
Les enfants, cette semaine, essayons de nous investir beaucoup plus dans la vie de notre maison en aidant et en partageant les tâches avec nos frères et sœurs.
L'HISTOIRE
Vendredi. Maman prépare les plats de Chabbath, Papa fait des courses, les enfants sont dans leurs chambres et écoutent des histoires de Chabbath passionnantes.
Un vendredi comme un autre… et pourtant ! ‘Haïm éteint le lecteur CD et va s’habiller pour Chabbath. Une fois prêt, il se met à lire en attendant l’heure d’aller à la synagogue. Il n’est pas au courant que ce matin, Maman a dû courir à la banque pour régler un problème urgent. De ce fait, elle a commencé les préparatifs de Chabbath très tard et n’a pas eu le temps de faire un tour au salon comme elle le fait d’habitude. Elle n’y entre qu’une demi-heure avant l’entrée de Chabbath, et c’est le choc.
"Que se passe-t-il ? Chabbath rentre bientôt et personne n’a rangé les jouets
Que fait la trousse ici, et le peigne par terre ? Qui a laissé traîner les disques sur la table ? C’est Mouktsé !"
celui qui s’occupe des chaussures... Mais là, personne n’a rien fait.
Papa rentre, lui aussi est contrarié et reprend mot pour mot les questions de maman en constatant l’état du salon.
‘Haïm est confus, il a complètement oublié ! Il se met à la tâche, ses frères et sœurs arrivent en courant, chacun remplit son rôle.
Papa vient en renfort, tout doit se faire rapidement : il ne reste plus beaucoup de temps avant l’entrée de Chabbath ! Maman soupire, exprimant son désarroi :
"Comment se fait-il que personne n’accomplisse les tâches dont il est responsable ? Si je ne vous rappelle pas les choses, rien n’avance ! Ce n’est pas une façon de faire, surtout quand Chabbath rentre bientôt... !"
Normalement, chaque enfant sait ce qu’il doit faire. Il y a le responsable des jouets, du rangement, celui qui dresse la table,
L'ENSEIGNEMENT
Dans notre Paracha, les Cohen et les Lévi se répartissent à tour de rôle un travail bien défini dans le Beth Hamikdach. Moché partage les Cohen en huit groupes, chacun s’appelant Michméret
Quel est le sens de ces groupes ?
Le Séfer Ha’hinoukh explique qu’une tâche confiée à une ou plusieurs personnes spécifiques aura toutes les chances d’être réalisée.
En revanche, si la réalisation de cette tâche est donnée à un groupe de personnes sans
Les enfants, posons-nous les bonnes questions !
À la maison, est-ce que vous vous occupez d’une tâche précise ?
De quelles tâches êtes-vous responsables ?
que ne soit bien défini qui fait quoi, il y a toutes les chances pour que cette tâche ne soit pas accomplie comme il faut.
Dans cette configuration, seules quelques personnes s’impliqueront dans la réalisation de cette tâche, tandis que d’autres ne feront qu’une partie du travail. Le travail ne sera pas terminé car la paresse et le découragement commenceront à s’enraciner.
Dans les Michmarot, chacun était responsable de tâches précises, à un moment défini.
Des histoires qui inspirent !
Un roi était atteint d’une maladie aussi grave que rare, au point que personne ne put le guérir.
Un jour, vint un médecin qui lui dit qu’il pouvait le sauver s’il prenait un médicament rare et très onéreux à cette époque : une boisson fraîche à base de plantes médicinales.
Le roi demanda à chaque famille de son royaume de lui apporter une bouteille de ce remède à une certaine échéance.
Chaque famille fit des efforts pour se procurer cette boisson qui sauverait leur roi.
Un père de famille parvint à se procurer une bouteille. Mais dans la nuit, il eut soif, il ne put se retenir et en but une gorgée.
Le lendemain, lorsqu’il fallut amener la bouteille au roi, ils furent consternés de constater que celle-ci était vide.
Ils décidèrent alors de la remplir avec de l’eau. Ils se dirent que les chances pour que le roi découvre la supercherie étaient bien minces. Une bouteille d’eau dans un tonneau de plantes médicinales passerait inaperçu.
Ils versèrent donc cette bouteille remplie d’eau dans un grand tonneau destiné au roi, puis ils partirent.
En son for intérieur, il pensa que personne ne ferait attention à une petite gorgée en moins.
Ce qu’il ne savait pas, c’est que chaque membre de sa famille eut le même raisonnement. Chacun but une gorgée de la bouteille. Et comme la cuisine était plongée dans l’obscurité, ils ne firent pas attention à la bouteille qui se vidait.
L'exercice de la semaine
Les enfants, chacun d’entre vous doit réfléchir à une tâche dont il sera responsable pour aider aux tâches de la maison.
Lorsque le roi s’apprêta à boire la boisson médicale du tonneau où avaient été versées toutes les bouteilles de ses sujets, quelle ne fut pas sa surprise de constater qu’il était plein... d’eau !
Comment est-ce possible ? Tout simplement parce que toutes les familles avaient eu le même raisonnement. Chacune avait compté sur l’autre ! Personne n’avait pris la responsabilité d’aider son roi à guérir. Inutile de préciser que le roi se mit en colère contre ses sujets !
Pour vous aider, vous pouvez demander à vos parents de vous préparer une liste des choses à faire en l’honneur de Chabbath, et choisir celles qui vous conviennent davantage.
Pancakes ultra moelleux
Voici une recette de base de pancakes à concocter en un clin d’œil pour un petit-déjeuner ou un dîner sucré et gourmand. Vous pouvez toujours ajouter à la pâte une demi-tasse de pépites de chocolat, de fruits secs hachés, de noix ou tout autre ajout qui vous vient à l’esprit !
Ingrédients
125 g de farine tamisée
2 cuil. à soupe de sucre
2 cuil. à café de levure chimique
¼ cuillère à café de sel
1 gros œuf
230 ml de lait
2 cuil. à soupe d’huile
Pour 4 personnes
Temps de préparation : 20 minutes
Réalisation
- Mélangez la farine, le sucre, la levure chimique et le sel dans un grand bol.
- Ajoutez l’œuf, le lait et l’huile (ainsi que la ½ tasse de garnitures si vous le souhaitez) et battez énergiquement jusqu’à obtenir une pâte lisse et sans grumeaux.
- Faites chauffer une poêle antiadhésive à feu moyen, graissez légèrement avec de l’huile ou du beurre. Versez-y 2 cuillères à soupe de pâte, formant des cercles d’environ 8 cm de diamètre.
- Faites cuire pendant 3 minutes jusqu’à ce que des bulles apparaissent à la surface, puis retournez les pancakes et laissezles cuire encore 2 minutes jusqu’à ce qu’ils soient dorés.
- Servez immédiatement, chauds, avec du beurre, du miel, du sirop d’érable ou tout autre accompagnement de votre choix.
Bon appétit !
Murielle Benainous