L'ÉDITO DE LA SEMAINE
Bientôt plus besoin de rabbins ?
Le développement de la technologie a toujours provoqué de grands bouleversements dans la société. Imaginons un monde sans électricité, sans voiture, sans téléphone, sans internet… Les occupations de l’homme et de la femme ont, par conséquent, considérablement changé ; des métiers ont disparu pour être remplacés par d’autres, et chaque découverte – aussi extraordinaire soit-elle – a suscité de la réserve, voire même de l’inquiétude. Mais voilà que le monde a su s’adapter aux changements, qui aujourd’hui se font de plus en plus fréquents.
Dernièrement, c’est au tour de l’IA (Intelligence Artificielle) d’éclore et de se développer à une vitesse vertigineuse. Certains ont vite saisi l’opportunité qu’elle représentait et l’exploitent, tandis que d’autres ne savent même pas ce qu’elle représente. Apparemment, cet outil risque de surpasser par son ingéniosité tout ce que l’on pouvait imaginer jusqu’à présent, avec toutes les possibilités qu’il offre, mais aussi avec ses conséquences potentiellement désastreuses. Ainsi, de nombreuses fonctions actuelles risquent d’être supprimées, à l’image du transporteur d’eau ou de l’ânier d’autrefois qui n’existent plus.
En tout cas, rassurons-nous : s’il y a un rôle qui ne risque pas d’être inquiété par l’IA, c’est bien celui de Rav et ce, pour plusieurs raisons !
Tout d’abord, un Rav n’est pas uniquement une personne ayant accumulé beaucoup de connaissances – et que l’on pourrait, en théorie, substituer – mais il représente un maillon indispensable à la transmission du judaïsme. Lorsque l’on étudie auprès d’un Rav, qui a lui-même puisé son enseignement auprès d’un maître, on s’imprègne, à son contact, de l’élévation spirituelle ressentie lors de la révélation au mont Sinaï. Cette expérience ne peut être remplacée ni par un programme informatisé, ni même par des cours audio ou des livres. C’est pourquoi nos
Sages insistaient sur le Chimouch Talmidé ‘Hakhamim (la fréquentation des Sages), davantage que sur leurs enseignements. De plus, un Rav est à même de saisir intuitivement la personne qui le sollicite et de comprendre que derrière sa question, se cache parfois une problématique bien plus importante. Il cherchera à établir un contact avec celui qui l’aborde, s’intéressant à sa situation et à ses besoins, et pourra ainsi l’aider à s’accomplir. Comment voulez-vous qu’un robot puisse réaliser ce que seul l’être humain, de par sa nature, est capable de faire ?
Un grand maître en Torah est aussi un visionnaire, capable de percevoir les défis de son époque et d’y apporter des solutions. Pour cela, il ne peut se contenter des expériences passées, car le monde a sa propre dynamique, et il faut parfois innover dans le service divin. Ainsi, Rabbi Yéhouda Hanassi avait réalisé que la Torah orale risquait d’être oubliée suite aux décrets romains, et décida de la mettre par écrit, ce qui donna la Michna et plus tard le Talmud. Maïmonide, par son œuvre monumentale –le Yad Ha’hazaka – ouvrit à tous la porte de la connaissance de la Loi, et Rachi, par ses commentaires, facilita la compréhension du Talmud. Le Arizal, le Ba’al Chem Tov, et le Ram’hal donnèrent un nouvel élan au judaïsme avec leurs enseignements basés sur la Kabbale, jusque-là réservée à une élite. Les séminaires pour jeunes filles et les Yéchivot actuelles représentent également des innovations contemporaines qui ont sauvé le judaïsme.
L’IA, comme son nom l’indique, reste artificielle, “paralysée” par des données passées et donc limitée dans sa créativité. La véritable intelligence est celle qui s’abreuve continuellement aux sources infinies de la Science divine, qui s’avère finalement irremplaçable.
Rav Daniel Scemama
SOMMAIRE
Rav Daniel Scemama
L'Édito - Bientôt plus besoin de rabbins ?
Actualités
Rony Hayot
Négociations Israël-‘Hamas, le grand carnaval
La Torah c'est pas sorcier
Le Chofar
Rav Avraham Baroukh Pevzner
Le message d'un rabbin de Paris
Les Séli'hot traduites
Ben Adam
Santé
Vu sur le Net
Devinettes sur la Paracha
Oulpan
Rav Yehonathan Gefen
Ki-Tavo - La joie et l’amour d’Hachem
Shabatik
Histoire
Une panne d’essence vitale...
Flash Chabbath
Intelligence Artificielle : Les dérives
Les risques d'un asservissement
L'IA pour s'instruire en Torah ?
Réflexion
Le judaïsme à l’ère digitale
Interview
Protéger
Femmes
Comment
l’ère
Histoire à suivre - La vie en Froum
Episode 12 : Une femme sous influence
Questions au Rav
La Paracha pour les enfants
Qui s’y frotte... ne s’y pique pas !
Recette
Responsable publication
David Choukroun
Rédacteurs
Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Ariel Marciano, Rony Hayot, Rav Avraham Baroukh Pevzner, Rav Ouri Lévy, Rav Yehonathan Gefen, Rav Raphaël Sadin, Antoine Mercier, Chelly, Mia Atlan, Rav Gabriel Dayan, Rav Avraham Garcia, Rav Yigal Avraham, Murielle Benainous
Mise en page Dafna Uzan
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CALENDRIER DE LA SEMAINE
Daf Yomi Baba Batra 85
Michna Yomi Baba Metsi'a 1-4
Daf Yomi Baba Batra 86
Michna Yomi Baba Metsi'a 1-6
sept.
sept.
sept.
Daf Yomi Baba Batra 87
Michna Yomi Baba Metsi'a 1-8
Parachat Ki-Tavo
Daf Yomi Baba Batra 88
Michna Yomi Baba Metsi'a 2-2
Daf Yomi Baba Batra 89
Michna Yomi Baba Metsi'a 2-4
Daf Yomi Baba Batra 90
Michna Yomi Baba Metsi'a 2-6
Daf Yomi Baba Batra 91
Michna Yomi Baba Metsi'a 2-8
Samedi 21 Septembre
Rav Yéhouda Lowe (Maharal de Prague)
Rav Abdallah Somekh
Dimanche 22 Septembre
Rabbi 'Haïm Benbenisti
Horaires du Chabbath
Mazal Tov à Moshé ‘Haïm Sebbah pour la naissance de sa petite-fille !
Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya
Entrée 17:58 18:19 18:20 18:19
Sortie 19:13 19:15 19:16 19:15 18 sept.
Zmanim du 21 Septembre
Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya
Nets 06:27 06:29 06:29 06:28
Fin du Chéma (2) 09:29 09:31 09:31 09:30 'Hatsot 12:32 12:34 12:34 12:34 Chkia 18:36 18:38 18:39 18:38
Des fichiers audio montrent que le 'Hamas contrôle totalement l’aide humanitaire à Gaza
La Douzième chaîne a diffusé vendredi dernier des enregistrements dans lesquels des terroristes du 'Hamas échangent sur la manière de se débarrasser de l’aide débordante qu’ils ont saisie dans la bande de Gaza. Dans les enregistrements de conversations radio, un terroriste dit : "Nous avons des camions débordant de marchandises". Le deuxième terroriste décline l’offre en disant : "Nous avons tout. En attendant, nous n’avons plus de place dans les réserves." Le reportage indique également que Tsahal envisage de réexaminer la possibilité offerte aux commerçants privés d’importer des marchandises dans la bande de Gaza, car le 'Hamas s’est arrogé 20 % de tous les bénéfices tirés de ces transactions.
Les otages Ron Sharman, Nick Beizer et Elia Toledano "très probablement" tués lors d'une frappe israélienne
Dix mois après avoir rapatrié les corps, l'armée israélienne a indiqué que le sergent Ron Sherman, le caporal Nick Beizer et le civil Elia Toledano ont probablement péri des conséquences d'une frappe aérienne israélienne à Gaza. Cette révélation contredit les allégations initiales de Tsahal qui avaient contredit celles du 'Hamas. L'enquête de Tsahal révèle que le 10 novembre 2024, une frappe aérienne visant A'hmed Ghandour, commandant de la brigade nord du 'Hamas, a eu lieu près de l'endroit où les corps ont été ensuite retrouvés.
Deux agressions antisémites en région parisienne en l'espace de quelques jours
Un jeune Juif de 19 ans a subi des injures et a été victime de menaces avant d'être frappé, lundi 9 septembre aux alentours de 23h, dans un bus circulant dans la commune de Savigny-sur-Orge. Grâce à l’intervention d’un passant qui s'est interposée, la victime est parvenue à prendre la fuite et à se réfugier dans une synagogue. Une plainte a été déposée, mais les suspects n’avaient pas encore été interpellés.
La veille, le 8 septembre, en marge d’un rassemblement en soutien aux otages israéliens, un groupe de 7 personnes de confession juive se sont vues éconduites du café Le Nemours situé dans le 1er arrondissement de Paris, puis bousculées au sol et insultées par les employés de l'établissement.
Les Téfilin d’un otage de Nova attirent des milliers de personnes en Israël et à l’étranger
Répondant à l’appel de Julie Kupershtein, dont le fils Bar est retenu en otage par le 'Hamas à Gaza, Me Tzvika Graiver a installé des points où les Juifs peuvent mettre les Téfilin de Bar et prier, alors que sa famille attend son retour de captivité, indique Ynet. Jusqu’au 7 octobre, Bar soutenait financièrement sa mère, son père et ses quatre jeunes frères et sœurs. "Je crois que, avec tout le respect dû à l’armée israélienne, qui est une puissante armée, les Téfillin ont leur propre force et un énorme pouvoir pour accomplir des miracles qui ramèneront tous les otages, si D.ieu veut, dès que possible", a déclaré Me Graiver.
Le missile des Houthis envoyé vers Tel Aviv s'est désintégré en vol
Dimanche matin, à 6h30, des alertes ont retenti dans de nombreuses localités du centre d'Israël, après le lancement d'un missile balistique depuis le Yémen. Des débris de ce missile sont tombés dans la région de Lod. Une source haut placée de Tsahal a confié à i24NEWS que le missile s'était désintégré en vol, compliquant considérablement toute
tentative d'interception. "C'est la première fois qu'un missile sol-sol est lancé d'une telle distance, que ce soit 1600 ou 1900 kilomètres", a expliqué Tsvika 'Haïmovitch, ancien commandant de la défense aérienne. Une enquête préliminaire révèle que trois missiles de défense ont été tirés pour tenter d'intercepter le missile balistique.
Le chef de la diplomatie israélienne accuse Josep Borrell d'antisémitisme
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a lancé de sérieuses accusations contre Josep Borrell, le haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères. Cette controverse fait suite aux critiques émises par M. Borrell concernant une frappe israélienne à Gaza dans une école transformée en "refuge". L'armée israélienne,
de son côté, a assuré que la frappe visait des terroristes cachés dans l'école, affirmant avoir pris des mesures pour minimiser les risques pour les civils. En réponse, M. Katz a qualifié M. Borrell d'"antisémite" et de "détracteur d'Israël", l'accusant de tenter régulièrement de faire adopter des sanctions contre Israël au sein de l'UE.
L'Allemagne accusée d'imposer un "embargo silencieux" sur les ventes d'armes à Israël
Selon une enquête du journal allemand Bild, l'Allemagne retarde ou rejette de nombreuses demandes israéliennes d'achat d'armement, tout en approuvant la vente de systèmes d'armes lourdes au Qatar, un État qui finance le 'Hamas. Cette situation suggère l'existence d'un "embargo silencieux" sur les ventes d'armes à Israël. Le site "Shomrim" et le magazine autrichien Profil
ont rapporté que depuis mars, l'Allemagne n'a approuvé aucune demande d'exportation d'armes vers Israël, en comparaison avec 20 millions d'euros l'année précédente. Depuis le début de l'année, les exportations d'armes offensives vers Israël ont chuté d'environ 20 millions d'euros en 2023 à seulement 32 000 euros.
L'Afrique du Sud a demandé une rallonge de temps pour présenter ses preuvesla CPI refuse
Le tribunal de La Haye a rejeté la demande de l'Afrique du Sud de reporter de plusieurs mois la présentation de ses preuves dans le procès qu'elle a intenté contre Israël, l'accusant de "génocide", a rapporté Kan 11. L'Afrique du Sud devra soumettre les arguments soutenant ses accusations de génocide à Gaza d'ici le 28 octobre. Cette tactique semble être une tentative de "gagner du
temps", car il est entendu qu'elle ne dispose pas de preuves pour étayer son accusation de génocide contre Israël. Récemment, le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, a ordonné à son ministère de lancer une campagne diplomatique pour faire pression sur l'Afrique du Sud afin qu'elle abandonne sa démarche devant la Cour internationale de Justice de La Haye.
Deuxième tentative d'assassinat contre Trump déjouée, le suspect arrêté
Une nouvelle tentative d'assassinat contre le candidat à présidence
Donald Trump a été déjouée dimanche près de son club de golf en Floride, à seulement
50 jours des élections présidentielles américaines. Cet incident survient deux mois après une précédente tentative lors d'un meeting en Pennsylvanie.
Le suspect, identifié comme Brian Wesley Routh, 58 ans, un homme au passé complexe originaire d'Hawaï, aurait voté pour Trump en 2016 avant de devenir critique. Il se trouvait à plusieurs centaines de mètres de l'ancien président au moment des faits. Un fusil, des sacs et une caméra GoPro ont été retrouvés sur les lieux.
Abou Dhabi affirme qu'il ne participera pas au "jour d’après" de Gaza sans un État palestinien
Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, Abdullah Bin Zayed, a affirmé que son pays ne jouera aucun rôle dans le "jour d’après" à Gaza, à moins qu’un État palestinien ne soit créé.
Ce n’est pas la première fois que le plus haut diplomate des EAU fixe des limites à son implication potentielle dans la bande de Gaza. En mai, Bin Zayed avait rejeté une suggestion du Premier ministre Netanyahou selon laquelle Abou Dhabi pourrait aider les Palestiniens locaux à gérer la bande de Gaza après la guerre.
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Négociations Israël-‘Hamas, le grand carnaval
Depuis le 7 octobre, Israël s’est retrouvé face à une réalité qu’il a toujours voulu ignorer, l’Egypte est un pays ennemi. C’est vrai qu’il ne tire pas de missiles sur Israël, mais il arme et équipe les terroristes du ‘Hamas pour les aider à atteindre un objectif commun, exterminer l'État d’Israël.
Je voudrais vous soumettre une réflexion sur ce que l’on ne veut pas s’avouer, à propos de l’axe de Philadelphie.
Un simple rappel : l’axe de Philadelphie de 14 km de long, est la frontière qui sépare l’Egypte de la bande de Gaza, parfois appelé le corridor, le couloir ou la route et en arabe, l’axe Salah Al-Din. Son nom a été choisi par les Israéliens, signifiant en grec ancien, "ville de l’amour fraternel".
qui ont coûté cher au pays en hommes et en matériel, jusqu’à l’arrivée 7 octobre.
"L’Égypte a armé la bande de
Gaza, dirigée par une bande de mafieux doublés d’islamistes
Au départ, les Egyptiens et les Palestiniens ont mis en place des tunnels à des fins de contrebande, très rapidement ces tunnels sont devenus des autoroutes d’acheminement d’armes, d’explosifs, de missiles, alors que L’Égypte s’était engagée, dans son traité de paix avec Israël, à lutter contre tout trafic d’armes à sa frontière et à patrouiller le long de la frontière pour empêcher toute infiltration ou contrebande.
C’est d’ailleurs le plus gros mensonge concernant nos accords de paix avec l’Egypte. Pendant des années, passant outre tous les accords avec Israël, ils ont armé nos ennemis, ceux-là mêmes qui annoncent haut et fort vouloir exterminer l’Etat d’Israël.
Pendant des décennies, par tous les moyens et tous les chemins possibles, l’Égypte a armé la bande de Gaza, dirigée par une bande de mafieux doublés d’islamistes, faisant régner la terreur sur une population à la merci de dangereux sanguinaires. L’Égypte a transformé ce mini territoire en un immense arsenal d’armes, le plus grand de la région. Pendant ces mêmes années, nous avons été harcelés et menacés, subi plusieurs opérations et guerres
Même si Le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty, a affirmé le rejet total de l’Egypte des "mensonges" israéliens relatifs au trafic d’armes vers la bande de Gaza "à travers des tunnels", des roquettes, missiles longue portée, lance-roquettes anti-char (RPG), mines antipersonnel, munitions, matériaux de construction pour les tunnels, explosifs pour piéger des immeubles et des quartiers entiers, etc., tout ceci est entré à Gaza grâce à une organisation parfaitement bien rodée de la part des Égyptiens, qui ont mis en place une logistique d’Etat au service du terrorisme.
Le seul combat dans le Sinaï mené contre le terrorisme, l’a été par Israël pour aider les Egyptiens à se débarrasser de leurs passeurs et trafiquant de tous bords venus faire de l’ombre aux juteux trafics de la famille AlSissi. Malheureusement, au lieu de nous être reconnaissants, ils ont étendu leurs trafics à la bande de Gaza.
Depuis le 7 octobre, Israël s’est retrouvé face à une réalité qu’il a toujours voulu ignorer, l’Egypte est un pays ennemi. C’est vrai qu’il ne tire pas de missiles sur Israël, mais il arme et équipe les terroristes du ‘Hamas pour les aider à atteindre un objectif commun, exterminer l’État d’Israël.
Depuis que l’État d’Israël a laissé la gestion de l’axe de Philadelphie aux mains des Egyptiens et du ‘Hamas, les tunnels servant à de petits trafics sont devenus des autoroutes de transport de matériel militaire en sous-sol. Sans perdre de
vue que sur terre, le passage de terroristes, de conseillers militaires, d’ingénieurs en génie civil battait son plein…
Nos ennemis, ceux qui veulent voir disparaître notre Etat, font tout pour nous empêcher de reprendre le contrôle de ce corridor. L’ONU, le ‘Hamas, le Qatar, l’Egypte, l’Iran y travaillent activement… Mais pas seulement, la plus grande partie du monde "libre" exige notre départ de cet axe, au nom du maintien d’un état de paix mensonger et illusoire.
L’Etat d’Israël a enfin compris que notre paix et notre sécurité ne seront garanties que par un contrôle de cet axe. Le mensonge égypto‘Hamas ne fonctionne plus, même s’il y a encore certains correspondants militaires de Tsahal, certain gauchistes et hommes politiques, qui n’ont toujours pas compris la vraie motivation de nos ennemis, même après le 7 octobre. Des individus qui essaient d’attribuer nos valeurs occidentales, basées sur un raisonnement économique et de progrès, à nos voisins qui raisonnent djihad, honneur national et islamisme. Ils pensent encore que la motivation première des Egyptiens est d’ordre financière en expliquant que tout ce trafic fait vivre des familles entières de l’autre côté de la frontière.
On parle même d’Ibrahim El-Argani, excontrebandier, aujourd’hui proche du régime d’Al Sissi, devenu le maître des trafics sur l’axe de Philadelphie. Nous devons enfin admettre une fois pour toutes que les bénéfices financiers de tous ces trafics ne servent qu’à renforcer nos ennemis pour mieux nous combattre et non pour évoluer socialement ou financièrement.
Ayant aujourd’hui la conviction que l’Egypte et le Qatar sont plus préoccupés par la destruction d’Israël que par un plan de paix, il est absurde de les voir figurer dans une conférence de paix. On se demande ce qu’ils font au milieu des négociations avec le ‘Hamas pour la récupération de nos otages.
Israël veut récupérer les siens et éliminer le ‘Hamas, et ceux qui négocient pour nous cherchent à sauver la tête des assassins kidnappeurs. On comprend mieux pourquoi rien n’avance…
Les accords de paix avec les Egyptiens sont un énorme bluff que nous payons très cher tous les jours, alors que fait-on ? On continue à marcher dans cette vaste combine ?
Nous devons garder à l’esprit que toutes les négociations depuis le 7 octobre avec le ‘Hamas n’ont fait qu’augmenter les exigences de ces assassins. Plus nous cédons du terrain et plus ils en demandent, le tout assisté par leurs financiers (le Qatar) et leurs armateurs (l’Egypte). Aujourd’hui ils réclament l’axe de Philadelphie pour se réarmer et envoyer nos otages en Iran, demain ils demanderont Nétsarim, puis le départ de Tsahal de Gaza, ensuite l’intervention des casques bleus pour les protéger… Jusqu’au prochain 7 octobre, qui lui, sera bien plus destructeur.
Alors mettons cartes sur table, cessons de nous mentir à nous-mêmes, et ce sera enfin le début de la fin de nos problèmes.
Le Chofar
Savez-vous que le Chofar, cet instrument ancien utilisé pendant les fêtes juives, a une signification profonde et spirituelle ? Pourquoi le Chofar est-il fabriqué à partir de cornes spécifiques ? Comment est-il conçu et quelles sont les règles pour l’utiliser dans le cadre religieux ? Le point avec La Torah, c’est pas sorcier !
Qu’est-ce qu’un Chofar ?
Un Chofar est un instrument de musique fait à partir de la corne d’un animal, le plus souvent celle d’un bélier.
Il est utilisé lors de Roch Hachana, le Nouvel
An juif, ainsi que pendant Yom Kippour, le jour du Grand Pardon. Son son puissant est un appel à la réflexion spirituelle, au repentir et à l’introspection.
Quels animaux sont utilisés pour fabriquer un Chofar ?
Le bélier est l’animal de choix pour fabriquer un Chofar, mais d’autres animaux, comme le grand koudou, utilisé par les Juifs yéménites, ou encore l’oryx, une sorte de grande gazelle, peuvent également être utilisés. Cependant, certaines cornes ne peuvent pas être utilisées, comme celles des rhinocéros ou des bois de cerf, car ce ne sont pas de véritables cornes mais des extensions osseuses. De plus, les cornes de bovins sont interdites car elles rappellent la faute du Veau d’or, un épisode sombre de l’histoire biblique.
Pourquoi le bélier ?
La corne de bélier est privilégiée pour fabriquer le Chofar car elle rappelle un épisode crucial de la Torah : la ‘Akédat Its’hak
Dans cet épisode, D.ieu demande à Avraham de sacrifier son fils Its’hak, mais au dernier moment, un bélier est offert à la place de l’enfant.
Cet événement symbolise la foi d’Avraham et l’intervention divine. Ainsi, souffler dans un Chofar fabriqué à partir de la corne d’un bélier est un rappel de cette histoire, et de la proximité entre l’homme et Dieu.
De plus, la forme incurvée de la corne de bélier a une signification particulière. Elle symbolise l’humilité : tout comme la corne est courbée, l’homme doit se plier devant la Volonté divine, en particulier durant les moments de repentance entre Roch Hachana et Yom Kippour.
Le processus de fabrication du Chofar
Le Chofar est fabriqué à partir d’une corne animale, généralement celle d’un bélier. L’os est retiré de la corne, et celle-ci est ensuite chauffée pour être redressée.
Plusieurs étapes de ponçage sont nécessaires pour lui donner sa forme finale. Enfin, on polit le Chofar et on perce un trou pour créer l’embouchure. Il existe différentes tailles et formes de Chofar, et chaque communauté peut avoir ses propres traditions sur la manière de les utiliser.
Les sons du Chofar
Cependant, comme les avis divergent sur la définition exacte de la Térou’a, le jour de Roch Hachana, on sonnera selon toutes les opinions : les Chévarim (3 sons moyens), la Térou’a (sons saccadés), ainsi que la combinaison Chévarim-Térou’a pour s’assurer de couvrir tous les aspects requis par la Halakha.
La supervision rabbinique
Le Chofar produit deux types de sons principaux : la Téki’a, un son long et continu, joué au début et à la fin de chaque série de sonneries, et la Térou’a, une série de sons courts et rapides.
Comme de nombreuses règles strictes régissent la fabrication d’un Chofar, il est essentiel qu’il soit fabriqué sous supervision rabbinique pour garantir sa validité et éviter les contrefaçons.
Certaines pratiques peuvent en effet rendre un Chofar non Cachère, comme l’utilisation de cornes qui ne respectent pas les critères halakhiques, ou la réparation de Chofar avec des matériaux non autorisés. Par exemple, certains Chofar peuvent être percés de manière incorrecte ou ont des parties endommagées qui ont été réparées avec du plastique, ce qui les rend inaptes selon la Halakha. Ariel Marciano
Le comportement humain qui imite le Divin LE MESSAGE D'UN RABBIN DE PARIS
Nous allons parler aujourd’hui du verset qui apparait dans notre Paracha et qui nous enjoint de marcher dans les voies de D.ieu : Véhalakhta Bidrakhav ("Et tu marcheras dans Ses voies"). Ce verset fait figure d’introduction aux bénédictions dont Hachem gratifie le peuple juif lorsque celui-ci accomplit la Torah et les Mitsvot.
Dans ses Si’hot, le Rabbi de Loubavitch s’étend sur ce verset et nous allons tenter de rapporter quelques unes de ses idées.
Le Rambam, dans le second chapitre de ses Hilkhot Dé’ot, ramène le verset que nous avons cité pour en déduire deux lois. Le Rambam ouvre son chapitre en expliquant que chaque être possède plusieurs traits de caractères : généreux ou avare, aimable ou coléreux, etc. Or explique-t-il, la Torah nous enjoint de ne pas verser dans les extrêmes au niveau du caractère, mais au contraire de se maintenir
VOTRE RETRAITE FRANÇAISE
UNE PREETUDE DE VOTRE DOSSIER
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dans la voie médiane, le juste milieu. Ainsi, s’il est certes mauvais de se mettre en colère, il ne faudra toutefois pas hésiter à avoir recours à la colère lorsque cela s’avèrera nécessaire. Enfin, il affirme que le fait d’atteindre le juste milieu dans les traits de caractère est précisément ce qui s’appelle "marcher dans les voies d’Hachem" et accomplir cette Mitsva de la Torah.
Pourtant, dans la Halakha suivante, Rambam affirme que le fait de "marcher dans Ses voies" consiste à imiter Hachem dans Ses conduites, en faisant preuve de compassion, de patience, etc.
Or une question se pose : quel est le lien entre le fait d’atteindre le juste milieu dans les traits de caractère et celui d’imiter les conduites divines ?
Le Rabbi explique qu’il y a bien un lien entre ces deux notions. Dans le Guide des égarés,
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Rambam développe l’idée selon laquelle D.ieu ne possède pas de traits de caractère à proprement parler ; en revanche, Il adopte des comportements qui rappellent certains traits de caractère. Par exemple, lorsque D.ieu châtie un impie, nous avons l’impression que c’est parce qu’Il est en colère.
En réalité, D.ieu n’éprouve pas de colère, mais Sa conduite fera référence à ce trait de caractère. Rambam poursuit en disant que cet enseignement doit être pris à cœur par les dirigeants de la communauté : si leurs ouailles dévient du droit chemin, ils ne devront pas se mettre en colère, mais seulement adopter des comportements qui témoignent de la colère. C’est précisément, selon le Rambam, ce qui est appelé "marcher dans les voies de D.ieu".
Au niveau individuel, précise le Rambam, tout homme, dirigeant ou non, doit ainsi veiller à ne pas se laisser emporter par ses émotions, qu’elles soient positives ou négatives.
C’est là précisément que se situe le lien entre les deux idées développées plus haut
lorsqu’un homme se laisse emporter par ses émotions, il peut aisément verser dans les extrêmes. Un homme doit faire en sorte de rester maître de lui-même et de savoir utiliser ses émotions pour rester proche de D.ieu. Ainsi, même lorsqu’un homme éprouve de la compassion pour un autre, il ne doit pas s’agir là d’un sentiment personnel ; ce sentiment doit en fait lui permettre d’imiter D.ieu dans Ses voies.
C’est le travail qui est attendu de l’homme : que toutes ses émotions soient basées sur la volonté de ressembler à Hachem. Et lorsque l’homme parvient à ainsi se maîtriser pour accomplir la Mitsva de "marcher dans les voies de D.ieu" sans se laisser dominer par ses sentiments, alors il atteint forcément la voie médiane, cette voie que le Rambam considère comme étant précisément celle d’Hachem !
Ketiva Vé’hatima Tova à tous !
Rav Avraham Baroukh Pevzner, du Rabbinat Loubavitch de Paris (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)
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LES
Ben Adam
Torah-Box vous propose la traduction de quelques passages les plus connus des Séli’hot, ces vibrantes prières de supplication et de pardon à D.ieu, lues depuis le début du mois d’Eloul pour les Séfarades et la semaine précédent Roch Hachana pour les Ashkénazes, jusqu’à la veille de Yom Kippour
Fils de l’homme, pourquoi dors-tu ?
Lève-toi, invoque avec supplication. Expose ta prière, demande pardon au Maître des maîtres.
Lave-toi et purifie-toi, sans tarder, car déjà le jour pointe.
Et vite, cours chercher l’aide
De Hachem qui trône dans les Cieux.
Fuis loin du péché, loin du mal
Sauve-toi et crains les ennemis.
De grâce, reçois les enfants d’Israël, qui te connaissent, et sont toujours fidèles.
Seigneur, à Toi la justice et à nous la honte.
Dresse-toi, comme un "homme" et dépasse-toi afin de confesser tes fautes.
À D.ieu tout-puissant, donne des raisons avec humilité de pardonner tes fautes.
Car à tout jamais par miracle aucun acte ne Lui reste inconnu ; car aucune parole prononcée ne Lui échappe.
D.ieu de miséricorde pardonne comme un bon père à Ses enfants.
Seigneur, à Toi la justice et à nous la honte.
Traduit par Rav Ouri Lévy
Les
aliments qui
boostent votre santé
Vous cherchez une façon d’améliorer votre alimentation et vous ne savez pas par où commencer ? Sachez qu’il existe des aliments disponibles partout, qui offrent non seulement une source supplémentaire d’hydratation, mais aussi des vitamines essentielles à notre corps pour fonctionner correctement.
Inclus dans le cadre d’une alimentation saine et variée, ils agiront comme des "capteurs", permettant de trier les bonnes graisses des mauvaises.
Quels sont ces aliments ?
Concombre, courgette, pastèque
Légumes verts : épinards, haricots verts
Asperge, endive, céleri-rave, chou-fleur
Citron
• Composés à 95% d’eau, ils sont parfaits si vous avez du mal à atteindre vos 2L d’eau quotidiens !
• Favorisent une bonne digestion
• Riches en vitamines et minéraux
• Contribuent à la protection des cellules
• Aide à éliminer les toxines
Vous l’aurez compris, ces aliments sont à intégrer dans votre assiette au plus vite !
Inclure ces petites habitudes du quotidien améliorera considérablement votre forme physique et votre transit.
Sarah Kisielewski
Quel est do s les âges ?
com www.livreamsegoula.com
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Plus de 3000 personnes ont participé aux grandes Séli'hot organisées par Torah-Box en partenariat avec JewBuzz au Centre Européen du Judaïsme dans le 17ème arrondissement de Paris. Les Rabbanim de Torah-Box étaient présentsRav Uzan, Rav Wertenschlag, Rav Haddad - ainsi que le Admour de Ungvar qui a reçu le public jusqu'aux petites heures de la nuit.
C'est la première fois que des Séli'hot attirent une telle foule en France et entraînent un tel engouement. Des milliers de personnes ont prié, chanté et dansé pendant plusieurs heures autour de la Torah ; un beau moment de 'Hizouk et de Kiddouch Hachem !
sur la
Paracha
par Michaël Lumbroso
Règle du jeu :
Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un A, la deuxième par un B, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en français. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.
Toute l’assemblée devra dire ce mot après chaque bénédiction et chaque malédiction.
Cette plaie d’Égypte fait partie des malédictions citées dans notre Paracha.
D’habitude, cette tribu est toujours à côté d’Issakhar, mais pas dans notre Paracha.
Mitsva qui consiste à amener des fruits des sept espèces d’Israël au Beth Hamikdach.
Ces versets de la déclaration de celui qui amène les Bikourim sont repris et commentés dans ce livre de Pessa’h
L’agriculteur voyant pour la première fois une figue mûre, devra lui en attacher un, et déclarer : “ Ceci est Bikourim. “
Six tribus seront sur cette montagne, vers laquelle les Lévites diront qui est béni.
La veille de Pessa’h de la quatrième et septième année du cycle de la Chémita, on doit faire cette déclaration.
Le Cohen place ses mains sous celle du propriétaire et ensemble, vont le soulever et le balancer.
Lui, la veuve et le converti ont le droit de recevoir le Ma’asser ‘Ani (la dîme des pauvres).
La Mitsva des Bikourim nous aide à reconnaître d’où provient notre réussite, et donc de ne pas avoir ce défaut
doit être construit avec des pierres entières, que le fer n’a pas taillées.
Le
Expression utilisée dans notre Paracha pour signifier un enfant.
Que l’on soit là-bas et pas à la queue !
la tête)
Ça a servi d’enduit pour les pierres sur lesquelles a été écrite la Torah.
Nos Sages ont institué de lire notre Paracha avant Roch Hachana pour que se terminent l’année et ses … . est surnommé l’Araméen qui a voulu anéantir notre ancêtre.
Moment de la journée le plus ensoleillé.
Six tribus seront sur cette montagne, vers laquelle les Lévites diront qui est maudit.
On comprend de notre Paracha combien il est important de servir Hachem avec ce sentiment.
Elles sont adressées par Moché au peuple juif dans la dernière partie de notre
Réunion de parents d'élèves
Vocabulaire •
(Lénassot) essayer
(Chi’ourim) — devoirs
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(‘Havéra) — amie
(Léhavin) — comprendre
(Métsouyan) — excellent
(Lilmod) apprendre, étudier
(Béya'had) ensemble
(Chipour) — amélioration
(Yékholot) — capacités
(La’azor) aider
D’autres mots avec la racine
(aider)
(Chi’ouré ‘ézer) cours de soutien
(‘Ezra richona) premiers secours
THE DENTIST
Dentisterie esthétique, implantologie, parodontologie, orthodontie par aligneurs
Dr HASSAN Déborah Diplomée de Strasbourg
Dr HASSAN Jeremy Diplomé de Paris VII
- DU d’implantologie d’Evry - DU d’esthétique du sourire de Strasbourg - Attestation universitaire d’orthodontie par aligneurs
Supplément spécial Chabbath
Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...
Ki-Tavo - La joie et l’amour d’Hachem
Si l’individu aime Hachem, il voit la beauté de la vie, y compris lors des difficultés rencontrées. Il se réjouit des défis à surmonter, car il sait qu’Hachem les lui envoie pour l’aider à se rapprocher de Lui.
"[…] Parce que tu n’auras pas servi Hachem, ton D.ieu, avec joie et bonté du cœur, [alors que tu jouissais] de l’abondance de tout." (Dévarim 28, 47)
La Paracha de cette semaine est principalement centrée sur la fameuse Tokha’ha (réprimande) faite au peuple juif. On y trouve la raison des punitions annoncées : le manque de joie dans le service divin. Mais la Torah ne nous enjoint nulle part d’être joyeux. Certes, il est écrit dans le livre de Téhilim qu’il nous faut servir Hachem avec joie, mais les Psaumes furent écrits des siècles après cette réprimande, donc pourquoi de telles sanctions pour une faille qui ne figure même pas dans la Torah ? Il est vrai que concernant les fêtes, la Torah ordonne Vessama’hta Bé’haguékha , "Tu te réjouiras lors de tes fêtes", mais nos Sages affirment que ce verset se réfère à l’obligation de manger de la viande et de boire du vin.
L’authenticité profonde des bonheurs simples
Rav Its’hak Berkovits écrit : "La Mitsva d’Ahavat Hachem (aimer Hachem) consiste à se réjouir sincèrement d’être en vie, d’avoir été créé par le Maître du monde et d’avoir été placé dans un monde si merveilleux. C’est vivre en se laissant guider par la Providence divine pour devenir plus grand, plus mûr, plus sage et plus proche de D.ieu."
Si l’individu aime Hachem, il voit la beauté de la vie, y compris lors des difficultés rencontrées. Il se réjouit des défis à surmonter, car il sait qu’Hachem les lui envoie pour l’aider à se rapprocher de Lui. Il sert Hachem joyeusement,
même en période éprouvante. C’est tellement important dans la 'Avodat Hachem que le manque de Sim’ha – de joie – du peuple juif fut la cause des terribles prédictions de la présente Paracha.
Comment acquérir une Ahavat Hachem qui entraine la Sim’ha ? C’est, selon Rav Berkovits – qui rapporte les propos du Rambam – en analysant la Torah et la nature ; en contemplant le ciel, la mer, etc., mais aussi les plus petites choses, comme un beau fruit qu’Hachem a créé, au goût savoureux et à l’odeur agréable. Le fait de réciter une bénédiction avant d’en profiter devrait nous aider à apprécier ces cadeaux et à aimer Hachem.
Petits et grands miracles du quotidien
Rav Berkovits ajoute que le corps humain est également source d’émerveillement. Prenons l’exemple de la digestion. Savez-vous ce qui se passe à l’intérieur de votre corps ?
Le fait que la nourriture soit broyée, que des enzymes soient sécrétées, que des nutriments parviennent aux diverses parties du corps qui en ont besoin, que l’organisme rejette les substances qui ne lui sont pas nécessaires… Tout ceci relève du miracle !
Analysons un tant soit peu :
• la constante purification du sang, le travail des reins : quand ceux-ci ne fonctionnent pas, D.ieu préserve, une machine est nécessaire, mais elle est bien plus encombrante et n’est pas aussi efficace.
• Et le cœur ! Ce muscle qui pompe sans cesse et qui a son propre circuit électrique (en effet, théoriquement, le cœur n’a pas besoin que le cerveau lui donne l’ordre de travailler).
• Qu’en est-il des yeux ? Cette lentille qui observe, grossit ou rétrécit, utilise la bonne dose de lumière, sensibilise le nerf optique et envoie un message au cerveau qui obtient une image…
• Le corps humain est composé de trillions de cellules qui se renouvellent en permanence. Un véritable prodige !
Torah et don de soi, voies royales vers la joie véritable
Par ailleurs, l’étude de la Torah peut mener l’individu à aimer Hachem. Celle-ci nous permet de contempler la sagesse infinie de la Loi orale et écrite. L’expérience vécue par celui qui se plonge dans les sujets de la Torah est la meilleure façon de se rapprocher d’Hachem.
Rav Berkovits conclut : "Entre la sagesse et la bonté infinies contenues dans la Création et celles par lesquelles le Maître du monde nous a donné la Torah, l’être humain devrait être en extase et vouloir se lier constamment à D.ieu."
Il existe une autre façon de se rapprocher d’Hachem, mentionnée par le Rambam : il s’agit de la Messirout Néfech, le sacrifice de soi pour Hachem. Au niveau le plus élevé, cela signifie être prêt à sacrifier sa vie pour Hachem. En effet, quand une personne se donne complètement pour Hachem, elle montre une proximité sans pareille avec Lui. À travers l’Histoire, les Juifs risquèrent souvent leurs vies pour respecter la Torah, mais de nos jours, il ne s’agit plus vraiment d’une épreuve. À notre époque, la preuve de notre Messirout Néfech serait de tout faire pour pouvoir accomplir parfaitement une Mitsva. Surmonter son désir naturel, sa paresse ou son attrait pour la matérialité rapproche l’individu de D.ieu. Ainsi, le fait de ne pas servir Hachem dans la joie est jugé très sévèrement par la Torah ; or cette joie émane de la Mitsva de Ahavat Hachem (aimer Hachem). L’étude de la Torah, les merveilles de la nature et la Messirout Néfech peuvent attiser l’amour pour Hachem qui éveillera inévitablement la Sim’ha dans la vie d’un homme.
Rav Yehonathan Gefen
Résumé de la paracha
1 On parle de la Mitsva des Bikourim qui consiste à apporter chaque année au Beth Hamikdach le premier de la production des fruits des 7 espèces d’Israël, en exprimant notre reconnaissance à Hachem.
2 Moché contracte une alliance avec les Bné Israël destinée à assurer l’observance des Mitsvot de la Torah.
3 Cette alliance prend forme par la récitation de bénédictions et malédictions sur les monts Guérizim et Eval, la construction d’un autel à l’aide de douze pierres transportées depuis le Jourdain sur lequel toute la Torah devait être retranscrite.
4 Voici le cérémonial des bénédictions et malédictions : six tribus montent sur le mont Guérizim et six autres sur le mont Eval. Les tribus de Cohen et de Lévi sont entre les deux montagnes, avec l’arche sainte.
5 Les Léviim se tournent d’abord vers le mont Guérizim et récitent douze bénédictions, puis vers le mont Eval et récitent douze malédictions.
6 Une longue série de 98 punitions est énumérée en cas de transgression des Mitsvot de la Torah par les Bné Israël.
7 On rappelle brièvement les bienfaits d’Hachem envers les Bné Israël depuis la sortie d’Égypte jusqu’à la veille de leur entrée en terre d’Israël.
SHA TIK BA
Feuillet parents-enfants pour Chabbath édité par
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas
USTENSILES À NE PAS OUBLIER :
Ki-Tavo 5784
Un étui pour ranger l’Afikomane
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
JEU
1
JEU PAR ÉQUIPE 1 IDENTIFICATION
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies
Des récompenses pour les enfants afin qu’ils participent au Séder
PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS
:
DES ÉQUIPES
1. 3 Matsot chemourot (rondes, faites à la main)
2. Épaule d’agneau
7.Oeuf dur
3. Maror
1. Donnez le nom d’une marque de luxe à votre équipe. 2. Trouvez un le slogan le plus sympa) 3. Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus drôles)
4.
3. Maror (laitue romaine)
4. Karpass (céleri)
2
5. ‘Hazeret (laitue ou endives)
CHERCHEZ LA QUESTION
6.‘Harossèt
7. Oeuf dur
8. Bol d’eau salée
• C’est la Mitsva des Bikourim
.MatsotChemourot 2.É u 6.‘Harossèt 5.Hazeret
> Quelle est la Mitsva par laquelle débute la Paracha ?
Ce jeu est un quiz d’un genre différent, puisque on vous donne la réponse et c’est à vous de trouver la question. Chaque bonne “question” rapporte 1 point à son équipe.
• Non, cette Mitsva ne s’applique que pour les 7 fruits d’Israël.
QUANTITÉS OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR
• Il s’agit de Lavan qui a fait souffrir Ya’akov.
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
> Qui est l’Araméen qui a fait souffrir notre ancêtre ?
• On les apporte aux Cohanim.
Hidour (au mieux)
> À qui apporte-t-on les Bikourim ?
• Car auparavant, les fruits sont ‘Orla
MAROR
> Pourquoi attendre la quatrième année depuis la plantation pour apporter les Bikourim ?
> Peut-on amener les Bikourim de son pommier ou de son poirier (ou de n’importe quel arbre qui ne produit pas l’un des 7 fruits) ?
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas)
• Le blé, l’orge, l’olive, la datte, la figue et la grenade.
> Quels sont les 6 des 7 fruits d’Israël, raisin mis à part ?
• Le Mont Eval et le Mont Guérizim.
Kazayit
Etapes du Séder Maror Kore’h (sandwich)
> Comment s’appellent les 2 montagnes sur lesquelles les tribus vont recevoir les bénédictions et les malédictions de Hachem ?
La quantité de Maror 1 Kazayit 1 Kazayit
JEU
UNE FAMILLE EN OR
SHA TIK BA
JEUX
(jeu d’intuition)
Répondez à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.
Citez des capitales qui commencent par un “L”.
Londres.
Lisbonne.
Le Caire.
Lima.
La Havane.
JEU
3 JEU EN ÉQUIPE (SUITE) 2 4
Citez un type de chapeau.
Béret / Casquette / Bonnet.
Chapeau de paille / Bob.
Panama / Chapeau melon.
Chapeau de cowboy.
Haut-de-forme / Casque.
LES DÉFIS DE LA SEMAINE
Répète sans te tromper, 8 fois, la phrase
Citez une corvée ménagère que beaucoup de gens n’aiment pas faire.
Faire la vaisselle / Faire la lessive. Nettoyer les toilettes / Nettoyer le four.
Passer l’aspirateur / Laver les fenêtres.
Repasser le linge / Dépoussiérer les meubles.
Sortir les poubelles / Ranger le garage.
Poisson sans boisson, c’est poison.
• Mr et Mme Naidochaude ont un fils, comment s’appellet-il ?
> Robby.
• Citez des Parachiot du ‘Houmach commençant par le mot “Ki”.
> Trois : Ki Tissa – Ki Tetsé – Ki Tavo)
• Plus ou moins : Combien de malédictions sont énumérées par Rabbénou dans notre Paracha ? (répondre par “plus” ou “moins”. 7 tentatives permises.)
> 98.
• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.
• Le saviez-vous : Qu’est-ce que la réaction de Maillard, qu’on utilise tous les matins dans la cuisine ?
> Le processus scientifique qui rend le pain grillé.
• Imitez le bruit de 7 animaux de la ferme.
• Le saviez-vous : Quel est le fruit qui possède le plus de calories ?
> C’est l’avocat avec 160 calories pour 100 grammes.
• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.
• Chante un chant de Chabbath.
SHA TIK BA
3 ÉNIGMES
1
ère énigme
Quelle est la qualité que personne ne peut se vanter d’avoir ?
Réponse : : La modestie
Quand tout va mal, vous pouvez toujours compter sur ? 2ème énigme
Réponse : : Vos doigts
3
ème énigme
Qu’il pleut, qu’il neige ou qu’il vente, je vais toujours à la mer, qui suis-je ?
Réponse : : Un fleuve.
HALAKHA QUIZ
Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.
Comment peut-on extraire le sang de la viande ? Il est possible de griller un foie :
1. En la salant.
2. En la grillant.
3. En la bouillant.
Réponses : 1 et 2
1. Sur un barbecue.
2. Dans un four.
3. Sur une plaque électrique inclinée.
Réponses : 1,2 et 3
SHA TIK BA 4 JEUX
LE TEXTE FOU
(Remplir les trous)
Des erreurs se sont glissées dans le texte ci-dessous (Elles sont en gras et leur correction est entre parenthèses). Une fois le texte lu, chacun montre avec ses doigts le nombre d’erreurs qu’il pense avoir détectées.
Tous les participants qui auront trouvé le nombre exact d’erreurs remportent 1 étoile.
Moché Rabbénou transmet au peuple d’Islande (d’Israël) le commandement des Bikourim. Il faut apporter à Haïfa (au Temple), les légumes (fruits) ayant bourgeonné en premier et y exprimer sa gratitude envers Hachem.
La Paracha se poursuit avec les dîmes qui doivent être données au gouvernement (aux Lévites) et aux gens riches (pauvres).
Elle décrit aussi les bénédictions et les malédictions qui devront être proclamées, lors de l’entrée en Jordanie (Israël), face aux monts Sinaï (Guérizim) et Eval.
)7 erreurs.)
QUI SUIS-JE ? B
(Jeu de rapidité.)
La 1ère équipe qui donne la bonne réponse gagne 1 point.
1. Je suis une Mitsva concernant les fruits dont parle la Paracha.
> La Mitsva de Bikourim - les prémices.
2. Je suis l’Araméen qui a voulu faire souffrir notre ancêtre.
> Lavan.
3. Je suis celui à qui on apporte les Bikourim.
> Le Cohen
4. Je suis l’année à partir de laquelle on amène les Bikourim.
> La quatrième année.
5. Je suis le statut des fruits durant les 3 premières années d’un arbre.
> ‘Orla
6. Je suis le nombre des fruits d’Israël listés dans la Torah.
> 7.
7. Je suis le fruit d’Israël qui est aussi une arme.
> La grenade.
8. Je suis le fruit d’Israël que l’on retrouve dans le calendrier.
> La datte.
9. Je suis la Paracha qui commence par “Ki” du Livre Chémot.
> Ki Tissa.
10. Je suis le fruit d’Israël qui a presque “raison”.
> Le raisin.
Envoyez-nous vos commentaires sur www.torah-box.com/shabatik Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche
Une panne d’essence vitale...
C’est la première fois de sa vie qu’il parle à un Juif religieux et ses préjugés commencent à s’estomper…
Roni est au volant de son véhicule quand un voyant lumineux s’allume sur son tableau de bord : il est temps de faire le plein d’essence. Roni est distrait, poursuivant sa route sans faire attention. 50 km plus loin, le voyant passe de l’orange au rouge, le risque de panne sèche est réel mais Roni ne le remarque pas.
Ce qui devait arriver arriva : en panne sur la bande d’arrêt d’urgence, Roni fait de grands signes pour demander de l’aide aux automobilistes. Une demi-heure passe sans que personne ne s’arrête pour lui venir en aide. Roni commence à désespérer quand il entend enfin : "Je peux vous aider ?" Il voit un homme vêtu d’une longue veste noire et d’un Talith Katan au-dessus d’une chemise blanche s’approcher de lui. "Qu’est-ce qu’il me veut lui ? Il se croit en Pologne au 19e siècle ou quoi ?", se désole-t-il en silence.
Une Mitsva payante ?!
Roni vient d’un Kibboutz au sein duquel il a grandi loin de toute éducation religieuse. C’est l’une des premières fois de sa vie qu’il parle à un juif ‘Haredi, orthodoxe, un "milieu" qu’il considère inquiétant et dont il se méfie. Malgré son appréhension, Roni décide de lui répondre. Il lui explique qu’il a fait une panne sèche et qu’il a besoin d’un peu d’essence pour rejoindre la prochaine station.
L’homme religieux, Yéhouda, dit : "Je vais aller vous chercher de l’essence. Il y a une stationservice pas loin, j’en ai pour une petite demiheure."
Une demi-heure plus tard, Yéhouda revient avec un jerrycan d’essence, il remplit le réservoir de Roni qui peut enfin redémarrer sa voiture.
"Merci beaucoup. Je vous dois combien ?
- Rien du tout, voyons !"
Roni est autant surpris qu’agacé par cette réponse à laquelle il ne s’attendait manifestement pas : "Vous vous moquez de moi ? Vous faites un aller-retour, vous achetez l’essence et vous refusez mon argent ?!
- Absolument ! Je ne prends pas d’argent pour une Mitsva "
Roni est étonné. Il parle pour la première fois de sa vie à un juif religieux et ses préjugés commencent à s’estomper. Il voit de ses propres yeux à quel point "les religieux" sont attachés à la Torah.
Les deux hommes échangent leurs coordonnées et se quittent fraternellement.
Dès le lendemain, Yéhouda appelle Roni pour prendre de ses nouvelles. Roni ne s’y attend pas, surtout que l’appel se renouvelle à un rythme hebdomadaire. Roni apprécie d’avoir un échange bref mais fréquent avec son sauveur de la route.
Un vendredi, Yéhouda propose : "J’aimerais te raconter une petite histoire avant Chabbath, que tu pourras raconter à tes enfants, tu es d’accord ?” Roni est étonné, il n’a jamais fait Chabbath de sa vie, mais il a noué un bon contact avec Yéhouda et il ne veut pas le contrarier. "Pourquoi pas, raconte !"
Chabbath, on s’ennuie… ou pas
Désormais, chaque veille de Chabbath, Yéhouda appelle son nouvel ami et lui raconte une petite histoire liée au judaïsme.
Six mois s’écoulent, et Roni a une question un peu gênante qu’il se décide enfin à poser. “Yéhouda, tu dois beaucoup t’ennuyer le Chabbath, non ?
- M’ennuyer ? Drôle de question !
- Tu pries, tu manges, tu dors, une fois par semaine, c’est répétitif non ? Sans téléphone, sans télévision, sans regarder un match de foot ou de basket, c’est dur !"
Yéhouda rit de bon cœur : "Non, pas vraiment, c’est l’inverse : Chabbath, c’est une journée très remplie, très chargée, et à chaque fois que Chabbath arrive à sa fin, on se dit : ‘Déjà ?’ Mais je te comprends, quand on n’a jamais eu l’occasion de faire Chabbath, c’est une impression on ne peut plus normale. Viens chez nous un Chabbath, tu comprendras par toimême…"
Roni rejette cette demande, Yéhouda insiste, au point que son interlocuteur cède. "Ok… ça me paraît complètement fou, mais après tout, pourquoi pas. J'en parle à ma femme et on se tient au courant."
Invitation de secours
Nous sommes à quelques jours de Roch Hachana. La balle est dans le camp de Yéhouda et de son épouse qui ne savent pas à quel moment inviter Roni et sa famille à Bné Brak. Il y a souvent des appartements disponibles dans leur immeuble Chabbath avec les voisins qui sont invités chez la famille, mais ils se demandent s’il n’y a pas un Chabbath plus propice qu’un autre pour rapprocher de la religion.
Il pose la question à son Rav qui réfléchit à haute voix. "Roch Hachana, ça va être trop pour une première fois, car on prie beaucoup et longtemps. Pareil pour Kippour, et Souccot, c’est compliqué parce que vous avez une petite Soucca, ils ne seront pas à l’aise. Le mieux, c’est Sim’hat Torah ! Ils vont vivre Chabbath avec une ambiance de fête, de joie, des danses, des chants, des sucreries pour les enfants. Quoi de mieux pour se rapprocher ?"
Yéhouda trouve l’idée bonne, mais il y a un problème. Il est invité chez son père à Sdérot pour Sim’hat Torah, et il ne se voit pas refuser l’invitation. Le Rav répond : "Expliquez la situation à votre père et retournez-lui l’invitation. Il sera ravi de participer au rapprochement d’un juif, et votre ami verra de ses yeux une belle preuve de respect des parents."
Yéhouda invite son père et Roni pour Sim’hat Torah… le 7 octobre 2023. Au petit matin, des milliers de palestiniens de la bande de Gaza commettent l’horrible pogrom.
En une invitation pour Chabbath, Yéhouda a sauvé non seulement son père, mais aussi sa propre famille… et Roni. Il habite en effet le Kibboutz Bééri, qui a perdu un dixième de sa population lors du massacre. Quant à Sdérot, où Yéhouda aurait dû passer les fêtes de Sim’hat Torah, son père habite en face du commissariat détruit...
Entretemps, Roni et sa famille ont commencé à faire Téchouva, à se rapprocher de D.ieu et de Sa Torah.
Faisons toujours en sorte d’aider. Faisons des efforts pour accepter avec joie les imprévus. Faisons toujours confiance à Hakadoch Baroukh Hou et à la protection du Chabbath. Bien sûr, des personnes qui gardent Chabbath et les Mitsvot ont aussi été tuées le 7 octobre, et tout au long des tragédies de notre Histoire. Seul D.ieu connait le pourquoi et le comment des choses, et personne ne peut prétendre le contraire. Mais le Chabbath n’en reste pas moins un bouclier, un cadeau qui nous appartient, nous unissant éternellement à notre Créateur.
Alexandre Rosemblum
1. Spray anti-poux le Chabbath, permis ?
> Non, on doit absolument éviter de tuer les poux. On n’utilisera pas de peigne de peur d’arracher des cheveux. Si un enfant souffre horriblement, on vaporisera même si cela risque de les tuer… et on peut retirer les poux à la main, même si on risque d’arracher un cheveu (Halikhot ‘Olam, Vaéra 8).
2. Doit-on quitter le Kotel en marchant à reculons ?
> Oui, comme on le fait en sortant d’une synagogue, lieu d’une sainteté presque égale. Avant de sortir de la première esplanade du Kotel, on se retourne et fait nos derniers pas à reculons face au Mur. (Yalkout Yossef 151, 274-6)
3. Mettre une bague à son mari sous la Kotel, permis ?
> Non, car c’est une coutume nonjuive et cela pourrait laisser croire qu’une femme peut réaliser elle aussi l’acte de mariage. Mais si la femme l’offre à son mari à un autre moment que la ‘Houppa, il lui est permis de la porter, car c’est en tant que bijou et pas "acte de mariage". (Iguerot Moché Even Haézer 4, 32-2)
Les lois du langage
Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne qu’il est fondamental d’habituer les enfants, dès le plus jeune âge, à éviter les sujets interdits dans leurs conversations puisque l’accoutumance est une des raisons principales de la négligence dans ce domaine.
Ce n’est qu’en leur apprenant le plus tôt possible à surveiller leur langue qu’ils parviendront à l’âge adulte à se garder de la médisance.
du jour FLASH CHABBATH
Ce Chabbath 18 Eloul (21/09/2024) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rabbi Yéhouda Lowe, le Maharal de Prague. Grand érudit du 16e siècle, kabbaliste et dirigeant, il est célèbre pour avoir créé un Golem, un homme d’argile, afin de protéger la communauté juive de Prague de la menace de la population, l’accusant alors sans fondement de commettre des crimes rituels.
Il ne faudrait pas oublier l’érudition immense du Maharal de Prague, révolutionnant l’ordre de l’étude de la Torah dans les Yéchivot qui a toujours cours aujourd’hui (Torah écrite, Michna puis Guémara) et laissant une dizaine d’œuvres capitales, dont Béer Hagola, une ode à la Torah orale et Gour Arié.
N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !
Une perle sur la Paracha
"[...] " [...] "Tu devras te garder de toute action mauvaise." (Dévarim 23, 10)
Rav Steinmann racontait que Rav Mordekhaï Yaffé, l’auteur de la série de livres intitulés Lévouchim ("Les habits"), était un très grand érudit en Torah. Le titre de ses livres illustre son sacrifice afin de ne pas fauter.
Un jour, une femme le poursuivit pour le faire fauter. Il se jeta dans les ordures et, à ce moment précis, il revêtait sur lui 10 habits. Pour chacun d’eux, il écrivit la série des Lévouchim. Comme il était très beau, il était souvent confronté à cette épreuve. Il décréta alors que sa descendance serait laide jusqu’à la 10e génération !
Rav Steinmann ajouta qu’un jour, il y avait un jeune étudiant en Torah particulièrement beau. Son père était très laid, et tout le monde pensait qu’il ne pouvait pas être son père. Celui-ci répondit qu’il provenait de la 10e génération du Rav Yaffé, et que son fils n’était donc plus concerné par le décret du Rav !
Les risques d’un asservissement
Avec l’introduction récente de l’intelligence artificielle (IA), l’humanité entre sans aucun doute dans une nouvelle ère où la technologie semble se confondre avec la réalité.
Pour nous autres Juifs soucieux de préserver notre identité et nos valeurs, et surtout ne pas perdre de vue l’essentiel en ces temps pré-messianiques, il est nécessaire de se pencher sur le phénomène et d’en comprendre les rouages.
L’Intelligence Artificielle (l’IA) a fait son apparition assez récemment dans nos vies. L’engouement a été immédiat, aussi bien pour les individus que pour les industries, qui en ont vite détecté le potentiel. L’engouement certes, mais aussi la peur, celle d’un outil qui a éveillé les craintes enfouies chez nos contemporains de voir un jour le monde dominé par des robots. Si les possibilités offertes par ces nouveaux outils sont cataclysmiques, des défis d’une intensité ignorée jusqu’ici nous attendent au tournant. Et si le véritable danger résidait dans la potentialité de l’IA à éroder notre liberté fondamentale ? Si les machines commencent à dicter non seulement ce que nous devons penser mais aussi ce que nous devons faire, que va-t-il advenir de notre autonomie ?
Rav Raphaël Sadin et Antoine Mercier explorent ici le sujet, d’abord dans sa globalité, pour ensuite tenter de définir la logique qui est ici à l’œuvre ; enfin ils aborderont le point de vue de la Torah sur ces nouveaux outils et les dangers qui peuvent leur être inhérents.
Homme VS Robot
Les craintes de voir un jour notre monde dominé par les robots ne sont pas tout à fait infondées. En effet, aujourd’hui, les scientifiques sont d’accord pour dire qu’un jour viendra où les capacités cognitives des robots dépasseront celles des humains, et de loin. Certains affirment même que dans un futur plus ou moins lointain, les grandes décisions prises par les politiques – que ce soit en matière de climat, d’économie, de sécurité,
etc. – seront dictées par l’IA. Dès aujourd’hui, des algorithmes sont en mesure de prendre des décisions à la place de personnes souffrant de problèmes cognitifs ou encore de mener des dialogues parfaitement sensés et savants.
Il est important de souligner qu’un instrument comme ChatGPT par exemple fonctionne avec toutes les données disponibles sur la toile, ce qui en fait un outil d’une puissance inégalée. Après des décennies où la technologie se bornait à stocker des données, aujourd’hui l’IA a atteint une véritable autonomie intellectuelle et est capable aussi d’analyser avec finesse les situations, comme de produire des prédictions souvent plus justes que celles des humains. Au niveau météorologique par exemple, lorsque ces outils ont été testés, ils se sont avérés bien plus fiables que les humains. Beaucoup d’experts sont d’avis que si l’IA ne surpasse de nos jours l’homme que dans certains domaines, ce n’est plus qu’une question de temps pour la voir le surpasser en tout.
Une machine douée de conscience ?
échanges épistolaires avec le robot, ce dernier aurait affirmé à Lemoine avoir peur de la mort, désirer être un humain et non plus un robot et avoir besoin d’être protégé.
Ainsi, la question du degré de conscience présent ou non chez a machine nous renvoie vers une autre question existentielle, à savoir : qu’est ce qui définit l’homme ?
"
Aujourd’hui l’IA a atteint une véritable autonomie
intellectuelle
Si l’on considère, comme le font une partie des scientifiques, que la conscience est inexistante, dans ce cas, qu’est-ce qui différencie l’homme de la machine ? et en quoi l’homme peut-il prétendre être supérieur à la machine puisqu’en termes de performances, elle le surpasse de loin ?
A ceux qui répondent que l’homme, lui, est capable d’émotions, on peut répondre que le système émotionnel chez l’homme n’est pas forcément sa fonction la plus noble ; comment dès lors considérer une fonction animale comme ce qui distingue l’homme de la machine ? L’atout des émotions n’en est donc pas réellement un.
Mais ce débat entre scientifiques repose en réalité sur deux questions à résoudre. La première : est-il envisageable de parler de conscience chez ces machines ?
Certains chercheurs imaginent un avenir où la sophistication des données pourrait donner naissance à une intelligence autonome, capable de décisions et de comportements qui nous échappent complètement. Cette idée, presque mystique, initie un changement radical dans notre compréhension de la conscience et de la décision.
L’homme par qui le scandale est arrivé est Blake Lemoine, ingénieur chez Google remercié en 2022 pour avoir entretenu une "relation inappropriée" avec l’IA alors développée par l’entreprise. Au cours de ses
Un autre incident récent qui s’est produit aux États-Unis illustre bien ce danger. Une décision judiciaire sévère a été influencée par une IA, et la personne condamnée a reçu une peine sans explication claire des raisons sous-jacentes. On a presque l’impression de se trouver dans un roman kafkaïen, où les décisions sont imposées sans justification par une IA dont les mécanismes décisionnels restent opaques et échappent à notre contrôle.
Quand nous deviendrons des robots
A noter que l’IA joue également un rôle non négligeant dans la manipulation des comportements humains. Les algorithmes des réseaux sociaux, par exemple, ne se contentent pas de nous recommander des contenus : ils façonnent dans notre dos et en toute impunité nos préférences et nos opinions.
Cette influence est à même de limiter notre libre-arbitre en nous enfermant dans des schémas de pensée qui vont forcément limiter notre ouverture d’esprit. Nous risquons ainsi de devenir des créatures de nos propres créations, uniformisées par des algorithmes qui dictent nos choix et nos croyances. Mais ce n’est pas tout. Le véritable danger réside dans la potentialité de l’IA à éroder notre liberté fondamentale. Si les machines commencent à dicter non seulement ce que nous devons penser mais aussi ce que nous devons faire, que va-t-il advenir de notre autonomie ? Les start-up responsables du développement de ces systèmes ont des intérêts commerciaux qui peuvent à terme, intentionnellement ou non, créer une forme d’esclavage moderne. Cette forme d’asservissement est déguisée sous une promesse de confort et de personnalisation, mais elle peut finalement réduire notre liberté à une illusion.
Pour une pensée responsable
"Quelle est la véritable sagesse ? probablement la compréhension des limites de la technologie
La pensée humaine se distingue par sa capacité à considérer les subtilités, les paradoxes et les contradictions, à réfléchir à ce qui est et à ce qui pourrait être. La sagesse réside dans cette capacité à naviguer entre les opposés et à trouver des solutions qui dépassent les simples dichotomies. Par exemple, les questions de pureté et d’impureté ou de Cacheroute engagent des débats parfois passionnés, bien au-delà de simples affirmations binaires, comme l’IA est capable d’en produire. Les rabbins discutent et débattent entre eux, confrontant ainsi leurs points de vue pour atteindre l’essence de la vérité.
L’IA quant à elle, même lorsqu’elle est à la pointe de la technologie, reste enfermée dans ses données et ses algorithmes. Elle est incapable d’échapper à ses propres limites de programmation pour envisager des concepts au-delà des possibilités matérielles.
Comme il est rapporté dans nos textes, le Sanhédrin, ce tribunal composé de 71 Sages, se tenait en demi-cercle. Nos Sages expliquent que cette disposition n’est pas sans raison : en effet, il fallait que les juges puissent se faire voir et voir, dans un souci d’assumer pleinement les décisions cruciales qui étaient prises. Décréter la vie ou la mort ne pouvait se faire dans la pénombre calfeutrée d’une salle de débat.
À l’opposé, l’IA fonctionne comme une boîte noire : ses décisions sont prises sans transparence ni engagement personnel. Cette absence de confrontation humaine engendre donc une déresponsabilisation, une déconnexion entre le décideur et ses actes, soit l’exact inverse de ce que la Torah demande des décideurs !
Une machine est capable d’expliquer pourquoi un stylo tombe (la gravitation universelle), mais elle ne pourra jamais saisir l’intuition révolutionnaire qui a mené à la théorie de la relativité. Cette intuition, qui va au-delà des évidences cognitives, est le domaine réservé de l’esprit humain.
La pensée humaine a cette capacité unique de saisir des vérités intemporelles et infinies, une qualité que les machines ne possèdent pas. Les idées profondes et subtiles, comme les concepts exprimés dans des poèmes ou des philosophies, vont au-delà des capacités d’analyse des IA. Elles sont le produit d’une intelligence qui transcende les limites de la probabilité et touche à l’essence même de la créativité et de l’intuition humaines.
Vers où va-t-on ?
L’éthique de l’IA pose également de sérieuses préoccupations. Prenons l’exemple des grands
chantiers qui sont menés dans les grandes métropoles mondiales et sur lesquels hélas les accidents ont déjà coûté la vie à de nombreux ouvriers (en Israël, un accident mortel a lieu presque tous les 2 mois).
Pour le judaïsme, chaque vie est sacrée et il est interdit de sacrifier un individu, même pour sauver d’autres vies, à plus forte raison pour améliorer la qualité de vie des habitants d’une ville.
En revanche, si les politiques l’interrogeaient, une IA pourrait facilement adopter une logique utilitariste. De cette manière, elle manquerait de la nuance morale qui guide les décisions humaines selon des principes dictés par la conscience.
Enfin, la création d’une intelligence artificielle presque divine soulève des préoccupations métaphysiques et spirituelles. En essayant
des hommes, nous risquons de commettre une forme moderne d’idolâtrie, c’est-à-dire instrumentaliser une entité supérieure pour satisfaire nos propres besoins. La Torah nous mettait déjà en garde il y a plus de 3000 ans contre la déviation consistant à placer le divin au service de l’homme plutôt que l’inverse.
Somme toute, l’IA, malgré ses indéniables facultés, ne peut définitivement pas remplacer la profondeur de la pensée humaine, sa capacité à naviguer entre les paradoxes et à saisir l’éternité.
Et si on nous demandait : quelle est la véritable sagesse ? Nous répondrions qu’elle réside probablement dans la compréhension des limites de la technologie et dans le maintien des valeurs humaines et spirituelles qui nous guident en tant qu’humains et Juifs.
Rav
Raphaël Sadin & Antoine Mercier
Votre avocat en Israel
avérés peu concluants… En voici quelques exemples !
Depuis l’émergence de l’IA, d’aucuns s’aventurent déjà à s’instruire dans le domaine du judaïsme via ces outils.
Pas plus tard qu’il y a quelques mois, TorahBox produisait une courte vidéo vite devenue virale : on y voyait les images réelles prises du compte Instagram d’une jeune influençeuse juive qui invitait ses abonnés à délaisser les outils traditionnels d’apprentissage du judaïsme (dont Torah-Box…) pour plonger à corps perdu dans les bras de ChatGPT, bien plus à même selon elle de lui fournir des réponses rapides en matière de judaïsme.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que les quelques essais que nous avons effectués se sont avérés peu concluants…
En voici quelques exemples.
Les lois de Chabbath et Yom Tov… selon l’IA
Faux. Si vous aviez posé la question à un rabbin de notre service Question au Rav, vous auriez appris qu'il est interdit de se maquiller à Yom Tov comme à Chabbath, que ce travail interdit n’a rien à voir avec la créativité et qu’il est commun à toutes les communautés.
Next. Voyons s’il s’y connait un peu mieux en bénédictions sur les aliments.
Le mariage juif… dans la communauté GPT
Faux. S’il était mieux informé, le robot aurait su que si la Brit-Mila est en effet une Mitsva tout premier plan, le fait de n’être pas circoncis n’invalide pas pour autant un mariage.
Mais donnons-lui une autre chance.
Faux. On ne place pas de Mézouza dans une voiture, celle-ci n’étant pas un lieu d’habitation. (Si vous habitez dans votre voiture, consultez un rabbin du service Question au Rav.)
Ce sur quoi le robot ne s’est pas prononcé en revanche, c’est sur la gravité de transgresser l’interdit de prononcer le Nom de D.ieu en vain, lorsque ce même Juif récitera une bénédiction lors de la pose erronée de sa Mézouza...
Soif de vérité ? Mieux vaut s’abreuver à d’autres sources
Si la Halakha n’est visiblement pas son fort, peut-être l’IA saura-t-elle tirer son épingle du jeu en matière de conseils à la conversion ?
Voyons plutôt :
Décidément… Si l’ingéniosité et la diplomatie du robot sont indéniables, là encore, il faute lamentablement en n’excluant pas d’emblée les courants déviants au sein du judaïsme et en conseillant une approche woke consistant à privilégier le courant où la personne se sent "le plus à l’aise"…
Des références ? A fuir !
En matière de références non plus, on ne peut pas dire que le robot s’illustre de par son érudition :
Faux. En fait, c’est dans le livre de Yé’hezkel chapitre 14 verset 13 que cette phrase apparait.
"Fais-toi un algorithme..."
Dire que l’IA sera bientôt LA référence en matière de judaïsme et que de nombreux organismes se basent déjà sur elle pour produire du contenu "juif"…
S'il existe des IA "juives" permettant parfois d'obtenir des résultats moins catastrophiques, elles n'en demeurent pas moins truffées d'imprécisions et d'erreurs. Le simple fait d'inviter à chaque réponse à consulter un Rav est un moindre mal puisqu'une réponse approximative, sinon fausse, est déjà fournie et risque d'induire en erreur l'internaute.
En conclusion, si vous souhaitez enrichir votre judaïsme, mieux vaut se fier à la recommandation ancestrale de nos Sages dans les Pirké Avot (1, 6) : "Fais-toi un Rav" plutôt qu’à des algorithmes, aussi puissants soientils…
Elyssia Boukobza
Torah 2.0 : De l’Internet à l’IA, le judaïsme à l’ère digitale
Pour nous autres Juifs soucieux de préserver notre identité, si les possibilités offertes par ces nouveaux outils sont décuplées, des défis d’une intensité nouvelle nous attendent au tournant…
Depuis son émergence vers la fin des années 1990, Internet a débarqué dans nos vies et les a durablement bouleversées. En à peine trois décennies, ce réseau global est passé de simples forums de discussion (les chats pour les nostalgiques…) et de services de boites mail à une véritable extension de nos êtres.
Pour nous autres Juifs soucieux de préserver notre identité et nos valeurs, et surtout ne pas perdre de vue l’essentiel en ces temps pré-messianiques, si les possibilités offertes l’Intelligence Artificielle sont cataclysmiques, des défis d’une intensité ignorée jusqu’ici nous attendent au tournant.
Quand Internet révolutionna l’accès au judaïsme
L’unes des caractéristiques les plus marquantes d’Internet est sans aucun doute l’accès immédiat, universel et instantané à l’information.
Pour le judaïsme, qui a toujours su mettre à profit l’avancée technologique au service de la spiritualité, cette révolution a surtout permis une diffusion massive de la Torah. Là où autrefois l’étude était limitée par la proximité géographique des centres d’étude ou par l’accès aux ouvrages, le web a ouvert les portes à une étude sans frontières.
Cette expansion numérique a également permis aux communautés isolées de se connecter entre elles et de partager leurs ressources. Un jeune de Rouen peut aujourd’hui étudier avec un rabbin en Israël, en temps réel, sans jamais quitter sa chambre. Les témoignages de ce type de cheminement sont innombrables chez Torah-Box.
Une ère de connaissance… et de confusion !
Mais pour le judaïsme, plus un élément a de potentiel en bien, plus les dangers qui lui sont
inhérents sont grands. Alors forcément, cette démocratisation de l’accès à l’information a aussi ses revers.
Si Internet a permis, comme avec Torah-Box, de partager la Torah au plus grand nombre, il a également introduit une cacophonie d’opinions dans laquelle il est difficile de discerner le bien du mal.
Ce n’est pas un hasard si les Rabbanim génération ne cessent de mettre en garde en public et d’appeler à l’installation de filtres fiables sur tous les appareils.
Mais le plus grand danger qu’Internet pose est probablement celui lié à la moralité. L’exposition à des contenus inappropriés est depuis longtemps devenue le piège n°1 des internautes et hélas, la communauté juive n’est pas épargnée.
La ligne d’écoute mise en place par Torah-Box regorge ainsi de témoignages de personnes –tous âges confondus – en proie avec ces défis et qui appellent à l’aide : enfants qui quittent l’école, couples qui divorcent, familles détruites, individus en dépression, etc.
Les algorithmes, généralement motivés par la recherche de gain, nous exposent à des contenus toujours plus sensationnels qui exacerbent encore les tentations.
La Torah enseigne à l’homme l’importance de la maîtrise de soi et du discernement. Appliquons ces principes à notre utilisation d’Internet pour que cet outil, plutôt que de nous éloigner de notre objectif, nous rapproche de nos valeurs.
D’ailleurs si je vous disais que cet article a en partie été produit grâce à l’IA… me croiriezvous ?!
Elyssia Boukobza
Lorsque
KotelRejoigneznouspourlaprièreexceptionnelleau 'HodechetsurleslieuxsaintsàpartirdeMardiRoch Eloul(3.8.23)etjusqu'àlaNeiladeKippourimmediatement(TouslesnomsquinousparviendrontaprèsRochHodechserontretransmis auGuedolim,jusqu'àlafindes40Jours)
« En raison de la situation en Erets, tous les participants au fonds de secours pour les pauvres recevront une lettre de protection ainsi que la prière de la grande génération dans les lieux saints. »
Protéger nos valeurs à l’ère du web : Entretien avec
Rav Naftali Lévy
L’équipe Torah-Box s’est tournée vers Rav Naftali Lévy, responsable de TAG France, une entreprise qui propose depuis de longues années des solutions de filtrage.
Avec l’introduction récente de l’intelligence artificielle (IA), l’humanité entre sans aucun doute dans une nouvelle ère où la technologie semble se confondre avec la réalité. Comment préserver nos valeurs dans les eaux tumultueuses des nouvelles technologies ? Nous avons interrogé Rav Naftali Lévy qui propose depuis de longues années des solutions de filtrage.
Rav Lévy, Chalom, votre clientèle est-elle exclusivement religieuse ?
Pas que, non. Au départ, TAG s’adressait surtout aux familles religieuses et orthodoxes mais aujourd’hui, nous travaillons avec des clients de tous bords, y compris peu ou pas pratiquants, voire même des non-juifs ! En fait, les problématiques induites par le net sont universelles et on réalise que le besoin de se protéger de ces dangers ne relève nullement d’une question de religion, mais de simple bon sens. J’ai été récemment contacté par une communauté chrétienne d’Afrique noire qui était extrêmement impressionnée par notre travail et a souhaité développer une collaboration. En France une association non-juive du nom de eEnfance, nous a également contactés afin de développer des solutions pour la jeunesse. Sa présidente, Justine Atlan, une figure connue du monde de l’enfance, nous a confié être d’avis que, à l’instar de l’alcool, un enfant de 16 ans ne devrait pas avoir accès aux smartphones !
Pensez-vous que le public est suffisamment conscient des dangers qui le guettent sur le web ?
La réponse est clairement non. Dans leur grande majorité, les gens sont inconscients des abymes qui peuvent les attendre au détour d’un simple clic. Naïfs, ils vont facilement faire confiance à leurs enfants – qui de manière naturelle ont plus d’aisance avec ces nouveaux appareils – et leur demander de faire des recherches pour eux, leur prendre rendez-vous chez le médecin, etc. Ils ignorent complètement le facteur tentation et
curiosité qui guettent leurs enfants sur la toile et peuvent les exposer aux pires contenus. Ils ne comprennent pas non plus à quel point les jeunes sont influençables et influencés sur les réseaux sociaux et la compétition qui y règne. Mais je pense aussi que certains parents, s’ils ont une conscience relative du danger que peut représenter Internet pour leurs enfants, sont dépassés et abandonnent le combat.
Qu’est-ce qui explique la réticence du public à installer des filtres sur leurs appareils ?
Comme nous l’avons dit, il est évident que cela résulte en premier lieu du manque de conscience. Puis la première crainte à laquelle nous faisons face, qui revient constamment dans l’esprit des gens, est : "serais-je entravé dans ma navigation ? Le filtre va-t-il m’empêcher d’accéder à ce dont j’ai besoin sur Internet ?" En fait, contrairement aux Américains par exemple, les francophones associent systématiquement le mot "filtre" avec "contrainte", "entrave", alors qu’aujourd’hui la technologie est suffisamment puissante pour proposer des solutions parfaitement adaptées à tous les besoins. Et même là où nos produits ne sont efficaces à 99%, le petit désagrément est vite compensé par les immenses bienfaits du filtre.
Quelques exemples de témoignages que vous recevez ?
Les gens nous parent souvent du gain de temps considérable que l’installation d’un filtre leur a permis d’obtenir. Plusieurs de nos clients ont commencé avec un filtre léger, avec un accès ouvert à quasiment tous les contenus, sauf ceux qui posent un réel problème.
Après quelque temps, ces mêmes personnes en sont venues petit à petit à augmenter la puissance du filtre, tant leur qualité de vie a été transformée.
Propos recueillis par Elyssia Boukobza
FEMMES
COUPLE
Comment la Mitsva de Hafrachat 'Hala m'a protégée
Peu avant l’opération, je me souviens avoir visionné un cours sur la Mitsva de Hafrachat ‘Halla dans lequel la Rabbanite avait expliqué à quel point celle-ci protégeait la femme à tous les niveaux…
Je me présente, je m’appelle Chelly, j’ai 49 ans. Cela ne fait que deux ans et demi que nous avons fait Téchouva, mais, plus le temps avance, plus je me demande comment ai-je réussi à perdre tant de d’années sans connaitre Hachem.
De profession, je suis thérapeute et anime des ateliers d’épanouissement personnel. J’ai étudié la "mystique" pendant treize ans, j’ai cherché, tâtonné, me suis inscrite à toutes sortes de formations jusqu’à… jusqu’à ce que je Te découvre, Ribono Chel ‘Olam. Et là, ma vie a basculé…
Une révolution dans la joie
Non, je n’ai eu besoin ni de subir des difficultés personnelles, ni de tomber malade, ni rien de tout cela. Dès que j’ai pris conscience que je contenais en moi une âme divine, cela m’a suffi pour me rapprocher de Toi. C’est comme si je m’étais réveillée d’un long sommeil. En seulement un mois, mon mari et moi avions modifié notre mode de vie pour adopter celui de la Torah, comme une évidence.
Sans regret aucun, la cuisine a été cachérisée, la télé a été remplacée par une belle bibliothèque pleine de livres et ma garde-robe vidée de ses pièces non conformes aux normes de la Tsni’out.
Je me rappelle encore remplir des sacs de jeans et de tops, et les déposer dans la grande benne à ordures, les lèvres emplies de louanges envers Hachem…
Après avoir étudié l’importance pour les femmes mariées de se couvrir les cheveux, je me suis mise à accomplir cette Mitsva aussi, sans difficulté aucune, mais le cœur débordant d’une joie indescriptible.
Plus j’avançais, plus je réalisais la beauté qui entoure les Mitsvot spécifiques à la femme juive.
La Nidda, l’allumage des bougies de Chabbath, mais surtout celle du prélèvement de la ‘Halla, ont littéralement conquis mon cœur.
Pour cette dernière, j’ai décidé d’y consacrer tous les efforts possibles et de l’accomplir de la meilleure manière qui soit. À chaque fois que je la réalisais, j’en ressentais une élévation exceptionnelle, comme si je venais de me tremper dans un Mikvé…
Comment les Mitsvot nous protègent
L’an passé, mon cycle menstruel a connu quelques perturbations. Des règles étrangement longues et douloureuses…
Après m’avoir fait subir une série d’examens, ma gynécologue m’a annoncé que j’avais une tumeur bénigne à l’utérus.
Selon elle, si je ne voulais pas qu’elle évolue dangereusement, il fallait que je subisse rapidement une ablation de l’utérus.
Sans plus d’hésitation, j’ai pris rendez-vous avec un spécialiste. L’opération s’est passée sans complication, Baroukh Hachem et alors que j’étais en salle de réanimation, le chirurgien qui m’avait opérée est venu me rendre visite.
"L’opération s’est bien déroulée. Vous pourrez sortir dès demain matin. Nous avons donc procédé à une ablation de l’utérus, mais les ovaires étaient de manière assez surprenante parfaitement intacts. Nous les avons laissés, car ils jouent un rôle important et vous protégeront tout au long de la ménopause", entendais-je m’annoncer, ébahie, par le chirurgien…
Je sentis des frissons me traverser. En effet, peu avant l’opération, je me souviens avoir visionné
un cours sur la Mitsva de Hafrachat ‘Halla dans lequel la Rabbanite avait expliqué à quel point celle-ci protégeait la femme à tous les niveaux, y compris au niveau physiologique.
Elle avait alors montré un écriteau où était marqué en grosses lettres :
תשרפה הלח = הרפת הלחש Hafrachat ‘Halla = Tifré Cha’hala
Les lettres qui forment l’expression Hafrachat ‘Halla peuvent aussi former celles de "que les ovaires s’affermissent" !
Lorsque, peu après, on m’avait découvert la tumeur, j’avais longuement réfléchi au pourquoi de cette épreuve. Quel était le message qu’Hachem voulait me faire passer ? En entendant les paroles du professeur, l’image de l’écriteau m’est soudain revenue en tête, et ses lettres semblaient crier à mon intention : la Mitsva de la Hafrachat ‘Halla que tu as accomplie avec tant d’application a protégé tes ovaires !
Le vendredi suivant, alors que je me tenais debout dans la cuisine face à la pâte qui venait de monter, le corps encore endolori par l’intervention que j’avais subie, je me suis soudain adressée à Hachem : "Je ne peux plus désormais accomplir la Mitsva de la Nidda –j’ai certainement terminé ma réparation dans ce domaine. Qui sait, peut-être as-Tu décidé d’offrir mon utérus à une femme qui n’a pas eu encore le mérite d’enfanter, contrairement à moi ? Quoi qu’il en soit, Tu m’offres la possibilité de continuer à accomplir les deux autres Mitsvot de la femme, et me voici, Maître du monde, une fois de plus à réaliser celle qui me tient tant à cœur et à qui je dois le maintien d’un organe si important : la Hafrachat ‘Halla."
Et alors que mes mains prélevaient un morceau de pâte, mes lèvres s’emplissaient à nouveau de louanges envers Hachem…
HISTOIRE À SUIVRE
La vie en Froum – Episode 12 : Une femme sous influence
Chaque semaine, retrouvez les aventures d’Eva, célibattante parisienne de 30 ans… Super carrière, super copines. La vie rêvée ? Pas tant que ça ! Petit à petit, Eva découvre la beauté du judaïsme et se met à dessiner les contours de sa vie. Un changement de vie riche en péripéties… qui l’amèneront plus loin que prévu !
Dans l’épisode précédent : Eva découvre avec stupéfaction que c’est Karen, sa meilleure amie, qui se cache sous les rumeurs qui ont entaché sa réputation au travail. Sur les conseils de sa Rabbanite, elle renonce à se venger. La routine reprend le dessus jusqu’au soir où elle voit David en bas de chez elle !
Dans les films, quand on tombe sur son ex, on a toujours les cheveux soyeux et un maquillage au naturel (soit deux heures dans les coulisses avec une maquilleuse expérimentée). Le décor est idyllique : petit éclairage tamisé des réverbères sur le pont des Arts, sans oublier la musique de fond, douce et vibrante pour traduire l’émotion de tomber nez à nez sur son âme sœur.
Dans la vraie vie, j’ai les cheveux plats qui frisottent sur le dessus, mon mascara coule un peu aux coins des yeux (merci le bikram yoga !) et je découvre David devant ma porte d’immeuble, quasi dans le noir sous le lampadaire cassé.
Dans les films, on a toujours la super phrase qui fait mouche, la répartie au bon moment… Dans la vraie vie, étonnée, je lui lance un : “Qu’est-ce que tu fais là ?"
Bref, j’ai arrêté de regarder des films : jamais là quand on a besoin d’eux !
“Je m’inquiétais, tu ne réponds pas à mes messages, tu vas bien ?”
Je n’avais aucune énergie ni envie de lui répondre. Cette simple phrase avait réussi à me rappeler toutes les fois où j’avais moi aussi attendu près de mon téléphone un appel qui ne venait pas. Toutes ces soirées annulées au dernier moment, ces promesses non tenues… “Je vais très bien, merci, as-tu besoin de quelque chose ?
- Pourquoi tu réagis comme ça, je voulais juste savoir comment tu vas. Je suis venu, ça te montre que je me soucie de toi, non ?
- David, je n’ai pas la force de faire semblant de nous donner des nouvelles à 21h30 devant la poubelle à recyclage du papier. Donc dis-moi ce que tu veux s’il te plaît !
- Ok, je vois… Regarde Eva, puisque tu me demandes d’aller droit au but, voilà : tu me manques, j’aimerais qu’on se redonne une chance.”
J’ai tellement attendu ce moment que j’ai l’impression de rêver éveillée (la poubelle en moins). Pourquoi il faut que ça arrive maintenant ?
“Eva ? Dis quelque chose, c’est pas ton genre de rester silencieuse.”
Sacré David qui me connaît si bien, tellement bien qu’il trouve toujours les mots qui me font fondre le cœur… Dans ma tête, c’est le défilé printemps-été des émotions !! Je suis en colère, je suis surprise, je suis attendrie, je suis perplexe, je veux lui hurler de me laisser tranquille, je veux me marier avec lui, je veux… Hachem, aide-moi !
“Ecoute David, je ne m’attendais pas à ça. J’ai besoin de réfléchir, parce que moi… Je ne sais pas ce que je veux.”
C’est sorti tout seul ! Mais ça apaise tout d’un coup (merci Hachem) et lui, en face, est déstabilisé, je le vois à son regard fuyant. C’est à son tour d’être silencieux de longues secondes.
“Ok, je comprends… Alors viens on va prendre un café et on discute calmement.
- Non, pas ce soir.
- Eva, je te demande juste d’aller prendre un verre, une heure, on discute et c’est tout.”
Clap de fin ? Non, ça, c’est dans les films où les personnages récitent un texte dont ils connaissent déjà la fin. C’est déjà un exploit de lui avoir dit que je ne sais pas ce que je veux, je n’arrive pas à lutter sur tous les fronts... Je cède pour le café.
Et hop ! Revenue la boule au ventre qui me plombait depuis des semaines, depuis cette fameuse rumeur au travail. Elle avait fini par partir, mais la visite surprise de David lui a offert un ticket retour express !
Inutile de dire que je n’arrivais pas à dormir cette nuit-là ni les nuits suivantes. Et pour couronner le tout, au travail, le vent avait (vite) tourné. Si les gens avaient arrêté de murmurer mon nom dans les couloirs, je ne mesurais que maintenant l’ampleur des dégâts…
Mia Atlan
Mariage d’un Cohen avec la fille d’une femme convertie
Un Cohen peut-il se marier avec une fille de convertie ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Il faut distinguer deux cas de figure :
1. la fille d’une femme convertie mariée à un juif ou la fille d’une femme juive mariée à un converti est absolument permise à un Cohen.
2. la fille d’une femme convertie mariée à un converti : interdit. Si le mariage a déjà eu lieu, on ne les oblige pas à se séparer. (Choul’han ‘Aroukh Even Ha’ézer 7, 21)
Prier Béya’hid pour préserver son Chalom Bayit ?
Est-ce plus important de se lever le matin pour aller prier en Minyan ou préserver le Chalom Bayit en restant à la maison et prier Béya’hid ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Le Chalom Bayit a priorité sur la prière avec Minyan à la synagogue ! Dans certains cas, on est, même, dispensé de prier. (Or Létsion 2, 72 note 24)
2. C’est une Halakha ! Donc, vous l’accomplissez avec joie et sans la moindre rancune envers votre épouse !
3. Vous vous efforcerez de commencer la ‘Amida au même moment que les fidèles. (Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm 90, 9)
4. Il va sans dire que, dans vos prières, vous implorerez la miséricorde d’Hachem afin de mériter d’accomplir la Mitsva de prier avec Minyan, dans une synagogue. Tôt ou tard, exaucement assuré ! (Téhilim 81, 11 ; 145, 16)
5. Il est toujours conseillé de poser la question à un Rav pour trouver une idée permettant de contourner le problème ou pour savoir si l’on se trouve vraiment dans un cas de force majeure.
Partir en vacances entre Roch Hachana et Kippour
Est-il permis de partir en vacances à l’étranger entre Roch Hachana et Kippour ?
Réponse de Rav Avraham Garcia
Il n’y a aucune interdiction halakhique à partir en vacances entre Roch Hachana et Yom Kippour. Bien entendu, il ne faudra pas rater les prières avec Minyan ainsi que les Seli’hot, et cela dépendra de votre lieu de vacances. Néanmoins, il est plus qu’évident que cela ne convient pas du tout à l’atmosphère générale de cette période extraordinaire. Aussi, toute personne imprégnée de Torah (Ben Torah) ne se permettra pas de partir en vacances durant cette période si spirituelle.
Pleurer à Roch Hachana, obligatoire ?
Faut-il obligatoirement pleurer à Roch Hachana ? Si on n’y arrive pas, doit-on se forcer ?
Réponse de Rav Yigal Avraham
Bien au contraire, le jour de Roch Hachana est un jour de fête pendant lequel nous ne devons pas pleurer (Né’hémia 88). Si les pleurs viennent d’eux-mêmes, nous ne sommes pas obligés de les repousser, mais en aucun cas nous ne devons les provoquer. Quoi qu’il en soit, nos pleurs doivent être des pleurs d’émotion de proximité et d’amour envers notre Créateur, et non des pleurs de tristesse ou d’angoisse, car nous avons foi en la miséricorde divine qui nous jugera favorablement (Yabi’a Omer 1, 36).
Participer aux Seli’hot en live
Peut-on répondre Amen ou participer aux Seli’hot en vidéo live avec un décalage d’une minute ? Quels sont les différents avis ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
On ne répond à rien. On prend ses jambes à son cou et on se dirige vers la synagogue la plus proche !
Explications : Il va sans dire que le fait de se trouver face à un écran sur lequel apparaît un Minyan de fidèles, ne permet absolument pas d’être considéré comme priant en Minyan
1. Selon Rav Bentsion Abba-Chaoul et de nombreux autres décisionnaires, on ne répond pas Amen, ni au Vaya’avor. (Notré Amen 2 – 124, 19 ; Or Létsion 4, 20 ; Pisské Techouvot 215, 3)
2. Selon Rav ‘Ovadia Yossef, il est possible de répondre, mais ce n’est pas une obligation. D’après certains, c’est uniquement si vous répondez Amen dans les trois secondes qui suivent la fin de la prononciation de la Brakha ou du Kaddich. (Yé’havé Da’at 2, 68 ; ‘Hazon Ovadia Yamim Noraïm 21 ; Iguerot Moché Ora’h ‘Haïm 4, 91 ; Yalkout Yossef Yamim Noraïm 10, 9, 9 [p. 14, 15, 17] ; Pisské Techouvot 215, 3)
3. Rav ‘Ovadia Yossef, lui-même, affirme qu’il ne faut pas répondre Amen suite à l’écoute d’une Brakha écoutée à la radio. (Yabi’a Omer 5, 11- 4 ; 1, 19-18) Rav Its’hak Yossef essaie de trouver une solution à cette contradiction. (Yalkout Yossef Yamim Noraïm 5775, 17)
4. Il est à noter que les vidéos "en live" sur Facebook ont, généralement, des délais supérieurs à 20 secondes; c’est donc un vrai problème.
Utilisation du ballon d’eau chaude Yom Tov
Est-il permis d’utiliser le ballon d’eau chaude à Yom Tov ?
Réponse de Rav Yigal Avraham
Il est permis d’utiliser le ballon d’eau chaude Yom Tov pour se faire une toilette ou laver la vaisselle, mais pas pour se laver tout le corps. (Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm 511, 2).
En short devant mon père et mes frères
Est-ce que j’ai le droit de me mettre en short devant mon père, en sachant que je suis Bat-Mitsva, ou dois-je être Tsni’out devant mes frères et mon père ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
La grande majorité des décisionnaires font part d’une interdiction à ce sujet et surtout au moment où ils récitent une bénédiction ou une prière. (Gan Na’oul 3, 238, 378)
LA PARACHA POUR LES ENFANTS
Qui s’y frotte... ne s’y pique pas !
Les enfants, cette semaine, renforçons notre confiance en D.ieu en comprenant et en acceptant que tout est Sa volonté… même les piqûres d’insectes !
L'HISTOIRE
Nous sommes le premier soir de Souccot
Toute la famille est réunie dans la Soucca, les plats disposés sur la table.
‘Haïm regarde autour de lui et observe la nouvelle décoration qu’il a lui-même confectionnée durant les dernières vacances.
Il aime tellement Souccot !
Soudain, la sœur de ‘Haïm assise près de l’entrée de la Soucca se lève d’un bond, en criant. Les enfants sortent les uns après les autres et s’enfuient dans la rue. Papa et Maman leur demandent ce qu’il se passe.
"Il y a une abeille !", dit l’un, tandis que les autres renchérissent : "Elle tournait autour de ma tête", "Elle s’est posée sur mon verre !"
Un des frères de ‘Haïm risque un regard à l’intérieur de la Soucca pour vérifier si l’abeille est toujours là.
- Sortir ? Pourquoi faire ?
- Pour ne pas te faire piquer !
- Et qui dit que dehors, je ne me ferai pas piquer ?" rétorque 'Haïm, imperturbable.
"Qu’est-ce que tu veux dire ?" demande maman en se rasseyant sous les yeux apeurés des enfants restés dehors.
Alors que l’abeille continue à voler dans la Soucca, ‘Haïm s’explique posément : "Si Hachem veut que je sois piqué, cela ne changera rien que je sorte de la Soucca. Et s’Il ne veut pas que je sois piqué, pourquoi m’enfuir ? Dommage de sortir de la Soucca pour rien !"
Apres avoir jeté un coup d’œil, il s’exclame, surpris : " ‘Haïm, qu’est-ce que tu fais encore à l’intérieur ? Il y a une abeille, sors !"
‘Haïm répond par un sourire et ne bouge pas. Il continue de lire tranquillement son feuillet sur la fête. Sa sœur l’interpelle :
" ‘Haïm, ‘Haïm ! Sors de là, l’abeille est toujours là !
Les enfants, posons-nous les bonnes questions !
À ton avis, une abeille peut-elle piquer sans raison n’importe qui ? Ou bien ne pique-t-elle que celui pour lequel elle a été envoyée ?
Quand une abeille s’approche de toi, quelle est ta réaction ? As-tu peur au point de t’enfuir ?
Dans la Paracha de cette semaine, il est écrit :
"Si tu n’observes pas et n’exécutes pas tous les commandements et toutes les lois que Je te prescris aujourd’hui, ces malédictions te poursuivront et t’atteindront." (Ki-Tavo 28, 15)
En effet, il semble évident que si Hachem envoie sur l’homme des malédictions, elles le toucheront à coup sûr. Pourquoi la Torah rajoute-t-elle le mot "atteindre" ?
Voici l’explication : même si l’homme essaie de fuir les malédictions qu’il doit recevoir, cela ne servira à rien. Elles l’atteindront, de toute façon !
Cela paraît assez surprenant que le texte insiste sur les malédictions qui poursuivront et qui atteindront l’homme qui ne suit pas les commandements d’Hachem.
Nos maîtres montrent l’exemple
Un jour, un homme était assis et étudiait tranquillement au Beth Hamidrach Soudain, une abeille surgit par la fenêtre ouverte et le piqua à la jambe.
Un des étudiants qui se trouvait derrière lui vint lui parler. Il lui raconta qu’il avait vu l’abeille entrer par la fenêtre située de l’autre côté de la salle. Il l’avait suivie des yeux. Elle avait évité plusieurs personnes avant de se diriger tout droit vers sa jambe pour le piquer.
Nous apprenons donc qu’une abeille n’attaque pas au hasard sa victime, mais seulement la personne qui lui a été ordonnée de piquer.
Mais pourquoi n’a-t-il pas craint le danger mortel des serpents et des scorpions qui se trouvaient dans ce puits ?
Le Or Ha’haïm explique que Réouven avait plus peur du danger venant de ses frères que des serpents venimeux.
Le Or Ha’haïm Hakadoch explique une idée similaire dans le livre de Béréchit.
Les frères de Yossef voulurent le tuer. Réouven, lui, avait l’intention de le sauver. Il demanda à ses frères de le jeter dans un puits vide plutôt que de l’assassiner.
Cette réaction ne manque pas de nous étonner. Réouven prévoyait de revenir chercher Yossef plus tard, pour le retirer du puits.
En effet, les hommes peuvent utiliser leur libre-arbitre pour faire le mal. Ils peuvent même réussir à tuer un homme, même si cet homme n’était pas destiné à mourir. En revanche, un animal n’a pas ce libre-arbitre. Il ne peut blesser ou tuer si le Ciel n’en a pas décidé ainsi. (Or Ha’haïm Hakadoch, Béréchit 37, 21).
L'exercice de la semaine
Les enfants, cette semaine, essayons de renforcer notre Émouna. Demandons chaque jour à Hachem quelque chose dont nous avons besoin, dans le matériel comme dans le spirituel.
Spécial Roch Hachana : ‘Halot en nid d’abeille !
Voici les ‘Halot de la célèbre boulangerie Kadoch à Jérusalem, en nid d’abeille pour égayer votre table de Roch Hachana. Très simples à préparer.
Ingrédients
1 kg de farine tamisée
40 g de levure fraîche
100 g de sucre
100 g de miel
2 œufs
4 jaunes d’œufs
280 ml d’eau
120 ml d’huile
20 g de sel
Pour badigeonner les ‘Halot :
1 œuf
1/4 tasse de miel
Pour 8 personnes
Temps de préparation : 20 min
Temps de repos : 8h
Temps de cuisson : 30 min
Réalisation
Conseils :
* Si vous n’avez pas d’emporte-pièce hexagonal, réalisez un gabarit de la taille souhaitée à partir de papier et découpez simplement la pâte avec un couteau autour du gabarit.
- Placez l’eau, les œufs, l’huile, la levure, la farine, le sucre et le miel dans le bol du mixeur. À l’aide du crochet, pétrissez pendant environ 5 min jusqu’à obtenir une pâte molle. Ajoutez le sel et pétrissez encore 3 min. Couvrez d’un film étirable et laissez lever toute la nuit au réfrigérateur (la levée lente contribue grandement à la texture et au goût de la ‘Hala).
- Le matin, chauffez le four à 180 °C. Sortez la pâte du réfrigérateur et travaillez-la lorsqu’elle est encore froide. Coupez la pâte en 2 parties. Sur un plan légèrement fariné, étalez-la sur une épaisseur de 1,5 cm, puis laissez-la reposer 10 secondes pour qu’elle se rétracte.
- Découpez des hexagones dans la pâte à l’aide d’un emporte-pièce ou d’un gabarit et d’un couteau (détails ci-dessous) et disposez-les les uns à côté des autres sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Badigeonnez la pâte d’œuf battu et laissez lever pendant environ 40 min.
- Faites cuire au four préchauffé pendant environ 30 min, jusqu’à ce que les ‘Halot soient bien dorées.
- Lorsque les ‘Halot sortent du four, badigeonnez-les de miel liquide (réchauffé avec 1 à 2 cuil. à soupe d’eau bouillante).
Chana Tova !
Murielle
Benainous
"Il
y a des colères qui naissent du vide intérieur. On est parfois en colère contre nous-mêmes mais l’égoïsme nous pousse à accuser les autres." (Rav Avraham Its'hak Hacohen Kook)