Torah-Box Magazine n°293 France - Souccot

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n°293 16 octobre 2024 I 14 Tichri 5785 I Souccot

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L'ÉDITO DE LA SEMAINE

Réflexion sur ‘’Sim’hat Torah 2023’’

Le 7 Octobre dernier, on a marqué le souvenir de l’attaque la plus meurtrière perpétrée contre des Juifs depuis la Shoah. En fait, cette date fatidique nous accompagne au quotidien puisque la guerre qui a suivi cet évènement se prolonge sans deadline apparente, et qu’une centaine d’otages n’ont toujours pas été libérés. En dépit de la peine que peut causer cette commémoration, le peuple hébreu s’évertue à garder le moral et à se projeter vers un avenir meilleur.

De façon générale, il existe un pan de l’existence qui ne peut être perçu dans l’immédiat, car les sentiments engendrés empêchent parfois l’esprit de l’analyser dans toute sa dimension. Prenons l’exemple de la Guerre de Yom Kippour qui s’est déroulée il y a plus de 50 ans. Israël avait été attaqué par surprise, en ce jour de jeûne collectif, par les armées syrienne et égyptienne. Le pays était en réel danger, mais cette guerre qui était mal partie a connu au bout de quelques semaines un retournement de situation en faveur de Tsahal. Les Nations qui observaient passivement jusque-là ces évènements dramatiques, se sont alors levées pour imposer un cessez-le-feu. (Étrange similitude avec leur réaction à la riposte de l’armée israélienne suite au massacre du 7 octobre 2023 !)

Israël était sorti de cette guerre meurtri, pas seulement par les nombreuses pertes humaines, mais aussi par le choc qu’elle avait causé dans les consciences. En effet, après la Guerre des Six jours quelques années auparavant, l’euphorie régnait dans le cœur des Israéliens. Encerclé alors de pays ennemis qui menaçaient de l’anéantir, le jeune État hébreu avait écrasé en quelques jours des armées redoutables, tout en gagnant des territoires inespérés. Le sentiment après cette guerre était qu’Israël demeurait invincible, et que personne ne pourrait plus jamais la menacer. Yom

Kippour 1973 a tout remis en question et a réveillé beaucoup d’interrogations quant à l’avenir du peuple juif sur cette terre, tout comme des questions existentielles. C’est à partir de ce moment qu’ont germé les prémices du mouvement de la Téchouva moderne avec le retour au Judaïsme de grandes figures de la bohème israélienne, qui ont drainé dans leur sillon des centaines de milliers de Ba’alé Téchouva.

L’attentat du 7 octobre 2023 a lui aussi provoqué une onde de choc terrible dans la conscience juive. À la veille de cette attaque, Israël connaissait un fort développement économique ainsi qu’un rayonnement politique incroyable à l’international, qui laissaient entrevoir un avenir serein, propulsant le pays dans le peloton de tête des Nations. Ce sentiment s’est vu balayer en une journée pour faire place à de la peine et de l’inquiétude. Cependant face à cette situation, notre peuple a réagi et réalisé que son avenir ne dépendait ni de ses capacités, ni de l’aide des Nations, mais uniquement de notre Rocher. Ce réveil s’exprime aussi par des actes positifs comme le port des Téfilin, des Tsitsit, de la Kippa, la prière, le respect du Chabbath, le ‘Hessed, etc.

De la même façon que la Guerre de Yom Kippour a engendré un retour au Judaïsme, les évènements de Sim’hat Torah (du 7 octobre) ont réveillé la Émouna dans le cœur des Juifs. Or, on sait par la tradition que durant les 7 jours de Souccot, les Cohanim offraient 70 sacrifices destinés à apporter l’expiation aux 70 Nations de la terre. Par contre, le huitième jour (Chémini ‘Atreret - Sim’hat Torah) était lui consacré uniquement à la relation privilégiée entre le Klal Israël et l’Éternel.

Chaque fête apporte son message dont on puise des forces, et c’est ce que nous vous souhaitons à la veille de ces ’Haguim de joie qui se présentent !

Rav Daniel Scemama

SOMMAIRE

Rav Daniel Scemama

L'Édito - Réflexion sur ‘’Sim’hat Torah 2023’

Guide de Souccot & Sim'hat Torah

- Lois et Coutumes

- Dates et Horaires

Rav Yossef-‘Haï Abergel

Dans la Soucca, Hachem nous protège !

Réflexion

Sim’hat Torah : Après l’effort, le réconfort

Binyamin Benhamou

Ce monde est une Soucca temporaire et nous sommes ses hôtes éphémères

Rav Yehonathan Gefen

Souccot – On a tout pour être heureux !

Shabatik

Histoire

Un Etrog à l’odeur du Paradis

Flash Chabbath

Vu sur le Net

Résumé de la Paracha Vézot Haberakham

Réflexion

Souccot : entrer dans le monde secret du nombre 120

Ephraim Wasservogel

7 octobre : La Shoah des sauvages

Sciences & Torah

Les "eaux d’en-haut" enfin découvertes par les scientifiques

Vie Juive

Naitre Femme et le rester

Histoire à suivre - La vie en Froum

Episode 14 : Début ou fin d’une romance ?

Devinettes sur la Paracha

Questions au Rav

La Paracha pour les enfants

Toc toc... Frappez avant d’entrer !

Recette

Babka salée au pesto : La ‘Hala festive parfaite

Responsable publication

David Choukroun

Rédacteurs

Rav Daniel Scemama, Moshe Haim Sebbah, Rav Yossef-‘Haï Abergel, Rav Nathaniel Mimoun, Binyamin Benhamou, Rav Yehonathan Gefen, Alexandre Rosemblum, Ephraïm Wasservogel, Rav Chalom Guenoun, Jocelyne

Scemama, Rav Gabriel Dayan, Rav Avraham Garcia, Rav Ron Chaya, Mia Atlan, Murielle Benainous

Mise en page Dafna Uzan Couverture emes_shots

Secrétariat 01.80.20.5000

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 Ce magazine contient des enseignements de Torah, ne pas le jeter dans une poubelle

CALENDRIER DE LA SEMAINE

Daf Yomi Baba Batra 113

Michna Yomi Baba Metsia 6-6

Souccot (1er jour)

Daf Yomi Baba Batra 114

Michna Yomi Baba Metsia 6-8

Souccot (2ème jour)

Daf Yomi Baba Batra 115

Michna Yomi Baba Metsia 7-2

'Hol Hamoèd Souccot

Daf Yomi Baba Batra 116

Michna Yomi Baba Metsia 7-4

'Hol Hamo'èd Souccot

Daf Yomi Baba Batra 117

Michna Yomi Baba Metsia 7-6

'Hol Hamo'èd Souccot

Daf Yomi Baba Batra 118

Michna Yomi Baba Metsia 7-8

Mercredi 16 Octobre

Rabbi Yossef Tsvi

Rav Ben-Tsion Brouk

Jeudi 17 Octobre

Ya'akov Avinou

Vendredi 18 Octobre

Rav Moché Zekhouth

Dimanche 20 Octobre

Rabbi Na'hman de Breslev

'Hol Hamo'èd Souccot

Daf Yomi Baba Batra 119

Michna Yomi Baba Metsia 7-10

Hocha'ana Rabba

Daf Yomi Baba Batra 120

Michna Yomi Baba Metsia 8-1

Chémini 'Atsérèt

Daf Yomi Baba Batra 121

Michna Yomi Baba Metsia 8-3

Sim'hat Torah

Daf Yomi Baba Batra 122

Michna Yomi Baba Metsia 8-5

Parachat Berechit

Daf Yomi Baba Batra 123

Michna Yomi Baba Metsia 8-7

Daf Yomi Baba Batra 124

Michna Yomi Baba Metsia 8-9

Dimanche 20 Octobre

Rav Chalom Hacohen

Lundi 21 Octobre

Rav Yossef Ades

Rabbi Eliahou Ben Chlomo Zalman (Gaon de Vilna)

Rav Ya'akov Its'hak Rabinovitch

Mardi 22 Octobre

Rav Eliézer Papo (Pélé Yoets)

Rav Y'aakov Yossef Hacohen

Torah-Box Magazine vous donne rendez-vous le mercredi 6 novembre 2024 pour un prochain numéro et vous souhaite de bonnes fêtes de Souccot 5785 !

Horaires du Chabbath

'Hol Hamoèd Souccot

Horaires du Chabbath Parachat Beréchit

Entrée 18:36 18:31 18:32 18:15 Sortie 19:40 19:32 19:32 19:19 Paris Lyon Marseille Strasbourg

Entrée 18:23 18:19 18:21 18:02

Sortie 19:28 19:21 19:22 19:07 16 Oct. 14 Tichri

Zmanim du 19 Octobre Zmanim du 26 Octobre

Paris Lyon Marseille Strasbourg

Nets 08:18 08:03 07:58 07:56

Fin du Chéma (2) 10:56 10:44 10:40 10:34

'Hatsot 13:35 13:26 13:23 13:14

Chkia 18:52 18:47 18:48 18:31

Paris Lyon Marseille Strasbourg

Nets 08:29 08:13 08:06 08:06

Fin du Chéma (2) 11:01 10:48 10:44 10:39 'Hatsot 13:35 13:25 13:22 13:13 Chkia 18:39 18:35 18:37 18:18

Souccot

La fête de Souccot arrive quelques jours après Kippour… Imprégnés et transformés par cette atmosphère particulière de purification, dès la sortie de ce grand jour, nous mettons toute notre énergie pour construire la Soucca, prêts à nous réjouir, Souccot marquant le temps de la réjouissance.

Comment ressentir une vraie joie, alors que nous abandonnons nos maisons et notre confort matériel pendant 7 jours, pour aller vivre dans une cabane précaire ?

Quitter notre résidence pour vivre dans une Soucca temporaire nous rappelle que ce monde matériel est également transitoire. Ici-bas, nous nous préparons au monde futur en nous élevant spirituellement. Comprendre cela, c’est donner à notre vie un sens nouveau qui nous procure une joie particulière.

Durant 40 ans dans le désert, les Bné Israël ont survécu grâce aux miracles d’Hachem, et ils se sont ainsi rapprochés de Lui. La forme de la Soucca (2 cloisons et une 3ème de 8 cm au minimum) est comparée à celle d’un homme qui enlace son ami, le bras et l’avant-bras sont longs et la 3ème partie représente la main. De la même manière, par la Mitsva de la Soucca, chaque cœur juif ressentira avec émerveillement cette proximité particulière avec D.ieu.

Souccot est un moment privilégié. Nous nous réfugions sous Ses ailes protectrices, et nous réalisons que TOUT dépend de Lui. Nous ressentons alors la joie véritable : celle de placer notre confiance en LUI…

Signification

Dans les Souccot, vous habiterez pendant sept jours, tout citoyen en Israël demeurera dans les Souccot. Afin que vos générations sachent que dans les Souccot, J’ai fait habiter les Bné Israël, quand Je les ai fait sortir du pays d’Egypte, Je suis Hachem votre D.ieu." (Vayikra 23, 42-43)

La fête de Souccot célèbre dans la joie l’assistance divine reçue par les Bné Israël dans le désert, après la sortie d’Egypte. Des nuées féériques et prodigieuses les accompagnèrent et les entourèrent pour les protéger de tout mal. Ils campèrent également dans des cabanes jusqu’à leur arrivée en Israël.

Ces miracles nous montrent le dévoilement spécial d’une relation d’amour entre D.ieu et

Son peuple. En quittant l’Egypte pour aller dans le désert, ils ont fait preuve d’une foi inébranlable et en retour, ils purent recevoir tout ce dont ils avaient besoin

Souccot commence le 15 Tichri et dure sept jours en Israël et huit partout ailleurs dans le monde.

SOUCCOT : signifie “cabanes”, en souvenir des habitations dans lesquelles nos ancêtres résidèrent dans le désert. Souccot est aussi appelé "’Hag Haassif ", la fête de la récolte, car elle marque la fin du cycle agricole annuel.

GUIDE DE SOUCCOT

PRÉPARATION AVANT LA FÊTE

• Construction de la Soucca

Pour être valable (Cachère), la Soucca doit se trouver sous la voûte du ciel, être recouverte de

Chaque jour de la fête de Souccot (à l’exception du Chabbath), nous avons une Mitsva de prendre les « Quatre Espèces » : un Loulav (branche de palmier dattier), un Étrog (cédrat), trois Hadassim (branches de myrte) et deux Aravot (branches de saule).

Lorsque vous irez les acheter, munissez-vous de cette fiche pratique créée par l’équipe Torah-Box. Pour que votre Mitsva soit valable, les quatre espèces doivent satisfaire quelques règles de base :

Consultez la vidéo sur : torahbox.com/5TM5

Couleur Jaune de préférence. Sinon : vert

Peau Sans trou, ni morceau de peau ou de chair manquant. Pas fendue, sèche, pelée, ni trop molle

Forme Pyramidale : large dans sa partie inférieure, plus étroite dans sa partie supérieure

Pointe S’il possède une pointe (Pitom), elle ne devra pas être cassée

Branches 3 branchettes

Fraîcheur Pas desséché (ne doit pas s’effriter)

Taille

Longueur minimale : 24cm

De préférence : 30cm

Branche centrale La feuille centrale de la pointe ne doit pas être séparée en 2 parties. Qu’elle soit fermée.

Partie sup. Sans point noir sur la pointe et l’inclinaison supérieure

Pointe Entière et pas coupée

Fraîcheur Pas desséché

‘Erouv Tavchiline

Feuilles Doivent avoir poussé d’un même point donné sur la branche, par groupe de 3, sur la moitié de la longueur

Taille Longueur minimale : 40 cm

Forme Le plus rectiligne possible

Branches 2 branchettes

Forme des feuilles Allongée (et pas arrondie)

Contours de la feuille

Taille

Lisse (et pas en ‘dents de scie’)

Longueur minimale : 24cm

De préférence : 30cm

Assurez-vous que les “4 espèces” soient sous contrôle d’une autorité rabbinique compétente.

MERCREDI 16 OCTOBRE 2024 (VEILLE DE FÊTE)

Cette année, le 2ème jour de fête (en Diaspora) est un vendredi. Avant l’entrée de la fête, le mercredi 16 octobre, il faut préparer un ‘Erouv Tavchiline qui permettra de cuire durant le second jour de Souccot (à partir d’une flamme existante) pour

les repas du Chabbath. On prendra du pain et un plat consommable (poisson, œuf dur..), qui seront ensuite consommés pendant le Chabbath. En les tenant dans la main on récite la bénédiction suivante :

Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha’olam

Acher Kidéchanou Bémitsvotav Vétsivanou ‘Al Mitsvat Érouv.

("Béni es-Tu Eternel, notre D.ieu, Roi du monde, qui nous as sanctifiés par Ses commandements et nous as ordonné de procéder au ‘Erouv.")

Ensuite, on dit :

Bedene ‘Érouva Yehé Charé Lana Léafouyé Oulvachoulé Oul-adlouké Chraga

Oulmé’évad Kol Tsorkhana Miyoma Tava Lechabata Lana Oulkhol Israel Hadarim Baïr Hazot.

("Par ce Erouv, il nous sera permis d’enfourner, de cuire, d’allumer des bougies et de faire tout ce qui est nécessaire du Yom Tov au Chabbath, pour nous et pour tous les Bné Israël qui résident dans cette ville.")

HADASS (myrte)
ARAVA (saule)
ARAVA
HADASS

MERCREDI 16 OCTOBRE 2024 (veille de fête)

• Préparation d’une bougie de 72h

On l’allume avant l’entrée de Yom Tov, pour l’utiliser pendant le second jour de Yom Tov : allumer le gaz pour cuire si besoin et allumer les bougies du 2ème soir de fête (en Diaspora).

• Allumage des bougies de Yom Tov

Les femmes allument les bougies avant l’entrée de la fête ou même après la tombée de la nuit (à partir d’une bougie déjà allumée).

Séfarades (avant l’allumage des bougies) : bénédiction 1

Ashkénazes (après l’allumage des bougies) : bénédictions 1 + 2

1

2

Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha'olam Acher Kidéchanou Bemitsvotav Vetsivanou Lehadlik Ner Chel Yom Tov.

Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha’olam Chéhé’héyanou Vékiyémanou Véhigui’anou Lazeman Hazé.

SOUCCOT : DU JEUDI 17 AU MERCREDI 23 OCTOBRE 2024

• Résider dans la Soucca

Depuis le 1er soir de fête (mercredi 16 octobre 2024) et pendant toute la semaine, chaque instant dans la Soucca est une Mitsva ! Toute la famille y mangera tous les repas (obligation seulement pour les hommes). Et la coutume est d’y recevoir des invités. Si cela est possible, les hommes ont aussi l’obligation d’y dormir.

• Lois de Yom Tov

Pendant ces jours, les lois sont les mêmes que celles du Chabbath, excepté le fait qu’il est permis d’allumer un feu à partir d’une flamme existante (veilleuse de 72h allumée avant la fête). Mais il est interdit de l’éteindre. Il est également autorisé de porter à l’extérieur des objets nécessaires à la fête.

• Allumage des bougies du 2ème jour de fête (jeudi 17 octobre au soir)

A la tombée de la nuit, les femmes (en Diaspora uniquement) allument les bougies de la 2ème fête (à partir d’une flamme existante) (cf. horaires page 10) en récitant la ou le(s) même(s) bénédiction(s) que la veille.

• Chabbath ‘Hol Hamo’èd (vendredi 18 octobre au soir et samedi 19 octobre)

En Diaspora, le vendredi soir suivra directement la fin du 2ème jour de fête: on devra allumer les bougies de Chabbath à partir d’une flamme existante, avant le coucher du soleil.

• Lois de ‘Hol Hamo’ed (demi-fêtes)

Pendant ces jours, c’est une grande Mitsva d’être joyeux ! On porte de beaux vêtements et on organise des repas de fête, pour différencier ces jours saints des jours ordinaires. Il sera interdit de travailler [en cas de vrai besoin : contacter un Rav], de se couper les cheveux et de se raser. Et on ne lavera pas de linge, sauf si cela est indispensable.

• Prières spéciales

Toute la semaine de fête, on chante le Hallel complet dans la prière du matin, on ajoute

“Ya’alé Véyavo” dans la ‘Amida (18 bénédictions) et le Birkat Hamazone et on lit le passage des Hocha’anot avec le Loulav.

• Bénédiction(s) sur le Loulav

Les hommes ont l’obligation de réciter chaque jour (sauf le Chabbath), la bénédiction sur le Loulav composé des quatre espèces :

“Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha’olam Achèr Kidéchanou Bémitsvotav Vétsivanou ‘Al Nétilat Loulav’’

Le premier jour de Souccot, on ajoute :

‘‘Baroukh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèkh Ha’olam Chéhé’héyanou Vékiyémanou Vehigui’anou Lazémane Hazé’’.

On agite ensuite le Loulav dans les 6 directions Sud, Nord, Est, haut, bas et Ouest, sauf si la coutume de votre synagogue est différente.

• Sim’hat Beth Hachoéva

En souvenir de la joie intense qui régnait à l’époque du Temple pendant la fête de Souccot, nous avons l’habitude de nous réjouir ces soirs de fête en dansant joyeusement à la synagogue ou autre endroit public.

• Hocha’ana Rabba (du mardi 22 au soir au mercredi 23 octobre 2024)

Ce 7ème jour de Souccot nous permet de réparer nos fautes, si elles ne l’ont pas été pendant Roch Hachana ou à Yom Kippour. Une veillée d'étude de Torah est organisée à la synagogue. Si vous n’avez pas trouvé d’endroit pour la faire, consultez les cours sur : www.torah-box.com/hochaana

‘Hol Hamoed (demi-fêtes)

Permis ou Interdit ?

Travailler, écrire, laver le linge…qu’est-il réellement permis de faire pendant ces jours à mi-chemin entre fêtes et jours profanes. L’équipe Torah-Box vous propose un tableau clair sur le sujet.

Travailler (en tant qu’indépendant)

Travailler (en tant qu’employé)

Ecrire (à la main)

Écrire (à l’ordinateur / smartphone)

Réviser des cours profanes

Signer un contrat commercial

Signer un contrat de location

Cuisiner

Acheter des provisions

Réparer un appareil électroménager de cuisine

Réparer / monter des meubles

Se raser

Se couper les cheveux

Se tailler la moustache

Se couper les ongles

S’épiler (pour les femmes)

Se teindre les cheveux (pour les femmes)

Coudre

Repasser

Laver le linge

Cirer les chaussures

Réparer une voiture

Rouler en voiture

Photographier

Développer des photos

Shopping

Ecouter de la musique

Sauf si perte de capital

Sauf si l’employé risque de perdre son emploi, et qu’il ne peut pas décompter les jours de ‘Hol Hamoed de ses congés

Sauf pour les besoins de la fête

(en particulier pour des paroles de Torah)

Mais à éviter pour des raisons futiles

Sauf pour un examen imminent

Sauf si risque de perdre l’affaire

Sauf si risque de perdre la location

Pour les besoins de la fête

Pour les besoins de la fête

Sauf pour les besoins de la fête et s’il n’est pas monté par un professionnel

Sauf si elle dérange pour manger

Sauf pour les Achkénazes

Sauf pour les besoins de la fête et si le travail peut être fait même par un amateur

Sauf le linge de corps et les vêtements de bébés

Pour les besoins de la fête

Sauf en l’honneur de la fête ou si l’article est en promotion

Que ce soit pendant les demi-fêtes de Pessa’h ou Souccot

Se rendre au cimetière

Pèleriner des Tsadikim

Sauf en cas de vrai besoin, à condition de ne pas verser de larmes

CHEMINI 'ATSÉRÈT ET SIM’HAT TORAH (fin de la Soucca

• Chemini ‘Atsérèt est le 8ème jour après le début de Souccot. Il représente un jour supplémentaire où nous pouvons rester proches de D.ieu. En Israël, cette fête dure un seul jour (jeudi 24 octobre) et en Diaspora 2 jours (jeudi 24 et vendredi 25 octobre).

• Sim’hat Torah est la fête de la Torah ! Elle marque la grande joie que nous avons d’avoir terminé la lecture de ses 5 livres, et de recommencer ce jour. En Israël, la fête est célébrée le même jour que Chemini ‘Atsérèt (jeudi 24 octobre), et en Diaspora, le 2ème jour de Chemini ‘Atsérèt (vendredi 25 octobre).

VEILLE DE LA FÊTE (mercredi 23 octobre 2024 )

• Erouv Tavchiline (En Diaspora uniquement)

Cette année le 2ème jour de fête - jour de Sim’hat Torah - (en Diaspora) est un vendredi. Avant l’entrée de la fête - le mercredi 23 octobre 2024, il faut préparer un ‘Erouv Tavchiline qui permettra de cuire dans la journée du vendredi 25 octobre 2024 (à partir d’une flamme existante) pour les repas du Chabbath. (cf. en page 13)

• Préparation d’une bougie de 72h

On l’allume avant la fête, pour l’utiliser pendant Yom Tov : allumer le gaz pour cuire si besoin, et allumer les bougies du 2ème soir de fête (en Diaspora).

• Allumage des bougies de Yom Tov

Les femmes allument les bougies avant l’entrée de la fête (Chémini ‘Atsérèt) ou même après la tombée de la nuit (à partir de la bougie déjà allumée).

CHEMINI 'ATSÉRÈT (mercredi 23 au soir & jeudi 24 octobre 2024)

• En Israël (Sim’hat Torah & Chemini ‘Atsérèt)

C’est la fête de Sim’hat Torah à la synagogue. Les hommes chantent et dansent en faisant 7 rondes (Hakafot) autour des rouleaux de la Torah sortis de l’Arche sainte.

On emmène aussi les enfants pour les habituer à l’honneur dû à la Torah. Ils reçoivent des sucreries et gardent ainsi un souvenir joyeux de la fête.

Pendant ce jour de Yom Tov, on consomme un repas de fête précédé du Kiddouch. A la tombée de la nuit, c’est la fin de la fête. On récite la Havdala uniquement sur le vin (cf. horaires page 10).

• En Diaspora (1er jour de Chemini ‘Atsérèt)

Pendant ce jour de Yom Tov, on consomme un repas de fête précédé du Kiddouch.

A la tombée de la nuit, les femmes allument les bougies pour le 2ème jour de fête à partir d’une flamme déjà existante, en récitant la ou les même(s) bénédiction(s) que la veille.

EN DIASPORA SIM’HAT TORAH (jeudi 24 au soir & vendredi 25 octobre 2024)

• On célèbre la fête de Sim’hat Torah à la synagogue, selon les mêmes coutumes qu’en Israël.

• Le vendredi 25 octobre avant le coucher du soleil, on devra obligatoirement allumer les bougies de Chabbath à partir d’une flamme existante.

• Le samedi 26 octobre, à la tombée de la nuit, on récite la Havdala de Chabbath (bénédictions sur le vin, les senteurs et une bougie)

AUTRES PAYS

Dates & Horaires

*Si l’on allume au moyen d’une flamme existante, on peut allumer même après la tombée de la nuit ** à partir d’une veilleuse allumée depuis avant l’entrée de la fête

PENSÉE JUIVE

Dans la Soucca, Hachem nous protège !

À Souccot, quitter notre confort pour une cabane précaire soulève des interrogations essentielles : qu'est-ce que la véritable sécurité ? Comment notre rapport aux biens matériels influence-t-il notre foi en Hachem ? Cet article explore comment cette fête nous pousse à reconsidérer notre existence, en transformant notre fragilité en force spirituelle. Que découvrirez-vous sur le sens profond de Souccot ?

L’une des raisons pour lesquelles nous séjournons dans la Soucca durant sept jours est la nécessité pour le juif de "s’exiler". En effet, nos Sages expliquent que Roch Hachana puis Yom Kippour ont la capacité de laver l’homme de ses fautes ; cependant, certaines transgressions qui nécessitent un châtiment spécifique : l’exil. Hachem, dans Son infinie bonté, concrétise ce châtiment par un "exil" tout en douceur, c’est pourquoi nous quittons notre demeure durant sept jours pour séjourner dans une cabane précaire. Pourtant, de manière tout à fait paradoxale, la Halakha stipule que le juif doit embellir sa Soucca de la meilleure façon possible. Il s’agit donc là d’une contradiction que nous allons tenter de résoudre.

Une sécurité illusoire

à l’homme l’impression qu’il est à l’abri de la précarité ; si l’un d’eux fait défaut, il est en proie à l’incertitude…

Pourtant, cette conception ne va pas de pair avec la vision de la Torah. "Si D.ieu ne protège pas la ville, c’est en vain que son gardien la surveille", rappelle le verset dans Téhilim (127, 1). Bien qu’il soit concevable, voire même souhaitable, que l’homme prenne les mesures nécessaires afin d’assurer sa sécurité, ses finances etc., il ne doit pas perdre de vue que ce ne sont pas ces éléments à proprement parler qui lui fournissent une protection, mais bien Hachem.

Lorsqu’à Souccot, Hachem nous demande de quitter notre domicile pour rejoindre la Soucca, il ne s’agit pas seulement de quitter des murs en béton ni un intérieur douillet au profit d’un refuge précaire. Il s’agit également d’abandonner la conception erronée, quoique fort répandue, que l’homme se fait de sa sécurité.

Regardez autour de vous. Bien à l’abri derrière sa porte blindée et ses fenêtres dotées de barreaux (en Israël en tout cas), son avenir financier assuré grâce à ses plans d’épargne et ses polices d’assurance, l’homme moderne se réfugie derrière une illusoire sensation de sécurité. En cas d’incident, il sait qu’il peut compter sur diverses stratégies d’intervention : appeler la police, les secours, son banquier, son assureur etc. Tous ces éléments confèrent

Combien de personnes qui gagnaient honorablement leur vie ont-elles perdu leur fortune du jour au lendemain ? Combien de personnes qui jouissaient d’un statut social élevé se sont-elles vues réduites au plus bas de l’échelle ? Nos Sages ne s’y sont d’ailleurs pas trompés : lorsqu’ils rédigèrent le texte de la Amida, prière essentielle récitée trois fois par jour, ils firent débuter deux bénédictions, celle concernant la guérison et celle concernant la subsistance, par l’invocation du nom d’Hachem.

En effet, ces deux domaines, la santé et la subsistance, mettent la foi de l’homme à rude épreuve. Contraint d’exercer un travail pour faire vivre sa famille et de faire appel aux médecins en cas de maladie, l’homme en vient souvent à oublier que son destin se trouve en réalité entre les mains de D.ieu. C’est là le message de la fête de Souccot, au cours de laquelle l’homme est invité à quitter le confort de son habitat pour séjourner dans une cabane au caractère précaire bien affirmé.

C’est là toute la subtilité de l’optique de vie du judaïsme : faire notre part, tout en laissant à Hachem le soin de faire la Sienne.

Des ustensiles de roi dans une cabane de bois

Dans l’esprit du verset dans Béchala’h (Chémot 16, 2) : "C’est mon D.ieu, je Le glorifie", selon lequel les Mitsvot doivent être accomplies avec tous les embellissements possibles, la Soucca doit être agrémentée autant que faire se peut. On y consommera des repas de fête dans les plus beaux ustensiles dont on dispose, en or ou en argent si on en a.

nous voilà en présence de toute une gamme d’obligations visant à marquer l’aspect festif et solennel de Souccot. Nous sommes bien loin de l’idée d’un châtiment ou d’un exil forcé…

"
Bien à l’abri
derrière sa porte blindée l’homme
moderne se réfugie derrière une illusoire sensation de sécurité.

De même, tous les jours de Yom Tov et de ‘Hol Hamoed, on devra porter des vêtements de fête, se réjouir, éviter de travailler si ce n’est en cas de réelle nécessité etc. En somme,

En fait, l’idée à retenir est la suivante : une fois que l’homme a pris conscience que sa sécurité ne dépend pas d’éléments matériels mais se trouve entre les mains d’Hachem, il peut et doit avoir alors recours à ces éléments matériels afin de les mettre au service d’Hachem.

La matérialité s’en trouve ainsi sublimée : mise au service du divin, elle assure l’élévation morale et spirituelle de l’homme. Le Juif qui, à Souccot, est confortablement installé dans sa Soucca précaire autour d’une table richement garnie en l’honneur de D.ieu, accomplit précisément le but de l’homme dans ce monde : il s’en remet

rentrée décalée à IAD est faite pour to

PENSÉE JUIVE par Rav Yossef-‘Haï Abergel

à D.ieu et Le célèbre par le biais de ce monde matériel.

Ainsi, ce n’est pas un hasard si la fête de Souccot est célébrée précisément après Roch Hachana et Yom Kippour Après avoir fait Téchouva et s’être sincèrement repenti, l’homme aborde la nouvelle année en consolidant sa foi en Hachem. Car il ne suffit pas seulement d’abandonner la faute ; il faut en plus s’efforcer d’acquérir une vision juste de la vie, par l’entremise de la fête de Souccot en l’occurrence.

Temps mort

Pour illustrer notre propos, j’aimerais rapporter ici une anecdote tout à fait véridique que je tiens de première source. J’ai fait connaissance une fois d’un juif qui avait fait Téchouva quelques années auparavant suite à un épisode singulier qui lui arriva. Cet homme était à l’origine fort éloigné de la Torah. Une nuit, sur l’autoroute à proximité de la ville de Dijon, il fit un grave accident de voiture aux conséquences désastreuses. En effet, le camion-citerne qui le percuta transportait de très grandes quantités d’essence qui allèrent se déverser dans un fleuve non loin de là, duquel la ville de Dijon tirait son eau.

N’étant pas responsable de l’accident et étant dûment assuré, notre homme ne s’inquiéta pas outre mesure. Mais l’histoire prit une tournure inattendue. En effet, non seulement l’homme se retrouva accusé de l’accident, mais en plus il avait récemment changé de compagnie d’assurance. Or, la première assurance expirait le 31 juillet à minuit tandis que la nouvelle ne prenait effet que le 1er août à… 7h du matin ! Et comme vous vous en doutez, l’accident se produisit précisément durant cette tranche horaire de quelques heures, pendant laquelle l’homme n’était en fait pas assuré… Le jugement fut prononcé peu de temps après : l’homme se retrouva condamné à dédommager la ville de Dijon de plusieurs millions d’euros…

Dépité mais interpellé par cette conjoncture singulière, il comprit rapidement que cet évènement était dirigé par le Ciel. Il ne pouvait

en être autrement, la coïncidence était trop flagrante pour être fortuite. Et cet incident fut finalement décisif pour lui : il comprit que D.ieu dirigeait Son monde de manière précise et entama un processus de Téchouva pour devenir quelqu’un de tout à fait engagé dans la voie de la Torah. Le dénouement de l’histoire est heureux : l’homme réussit à prouver son innocence et fut finalement acquitté.

Le plus grand bien

Ce récit vient tout d’abord nous enseigner que les évènements de notre vie que nous sommes tentés de considérer comme foncièrement mauvais renferment bien souvent les germes de notre délivrance. Tout ce que fait Hachem vise le bien ultime de l’homme. Pour preuve, cet homme dont le monde s’effondra lorsqu’il fut condamné à payer plusieurs millions d’euros, tira son salut précisément de cet épisode. Suite à cela, il abandonna une existence vide de sens pour se rapprocher de D.ieu et de Sa Torah. Estil un bien plus grand que celui-ci ?

De plus, nous voyons que toutes les précautions prises par l’homme pour se mettre à l’abri des imprévus ne sont pas infaillibles ; dans tous les cas de figure, c’est le dessein d’Hachem qui l’emporte. Comme dans cette histoire, où les précautions prises par notre homme pour être assuré comme il se doit se révélèrent finalement vaines.

C’est pourquoi la fête de Souccot est appelée Zman Sim’haténou (le temps de notre joie), et c’est pourquoi la Torah insiste tant sur l’aspect joyeux de la fête : car il n’est de joie plus grande que celle de savoir notre destin entre les mains d’Hachem. C’est ce qui confère à l’homme une attitude sereine et confiante en la vie. Lorsqu’à l’occasion de Souccot, nous comprenons que notre salut ne dépend pas d’éléments matériels et que nous plaçons plutôt notre confiance en D.ieu, nous ressentons une joie réelle et durable, qui nous accompagnera pour le reste de l’année !

‘Hag Saméa’h ! Rav Yossef-‘Haï Abergel

Conseils pour la première rencontre en mode Chiddoukh

Lors d’une première rencontre dans un Chiddoukh (rencontre arrangée dans le cadre du mariage juif), il est important de créer un environnement respectueux et ouvert pour permettre une bonne conversation dans un lieu public. Un homme et une femme en Chiddoukh n’ont pas le droit de s’isoler.

Voici quelques conseils pour réussir cette première rencontre :

1. Prépare-toi mentalement : Avant la rencontre, essaie de rester calme et détendu. Sois toi-même et garde à l’esprit que cette rencontre est une opportunité de mieux connaître l’autre personne, sans pression.

2. Pose des questions ouvertes : Préfère des questions qui encouragent la discussion, plutôt que des questions fermées. Par exemple, "Quels sont tes objectifs personnels ou spirituels ?" ou "Qu'est-ce qui te passionne dans la vie ?".

3. Sois à l’écoute : Montre un véritable intérêt pour ce que l’autre personne dit. Écoute activement, sans interrompre, et pose des questions de suivi pour approfondir la conversation.

4. Évite de parler de sujets trop sensibles : Pour une première rencontre, il est préférable de ne pas entrer dans des sujets trop personnels, comme des questions financières ou des situations familiales complexes. Laisse ces discussions pour plus tard, si la relation progresse.

5. Sois honnête et transparent : Il est important de rester sincère dans la discussion. Ne cache pas des aspects importants de ta vie, mais garde aussi un équilibre en ne révélant pas tout immédiatement.

6. Reste positif : Essaie d’aborder la rencontre avec une attitude positive et optimiste. Évite les plaintes ou les critiques négatives, surtout sur des sujets comme les relations passées.

7. Soigne ton apparence : Habille-toi de manière soignée et appropriée, tout en restant fidèle à toi-même. Une première impression compte, et cela montre du respect pour l’autre.

8. Sois respectueux du temps : Respecte le temps de l’autre en veillant à ne pas prolonger indûment la rencontre. Si la conversation se passe bien, c’est souvent mieux de la garder légère et d’attendre une deuxième rencontre pour approfondir.

9. Reste ouvert aux différences : Il est possible que l’autre personne ait une approche

ou des perspectives différentes des tiennes. Reste ouvert et curieux, même si vous ne partagez pas les mêmes opinions sur tout.

10. Suis ton instinct : À la fin de la rencontre, fais confiance à tes sentiments. Si quelque chose te met mal à l’aise, c’est un signe important à considérer, mais si tu te sens bien, cela peut indiquer une opportunité à explorer.

Cette première rencontre est un moment clé, mais elle n’est qu’une étape dans un processus de découverte mutuelle. L’essentiel est de rester toimême et d’aborder la situation avec une attitude de respect et de bienveillance. D’autres rencontres suivront, d’un commun accord, qui petit à petit, permettront de parvenir à la décision de se marier ou pas. Le nombre de rencontres n’est pas limité pour parvenir à cette décision. Dans le monde religieux, cette période est relativement courte car les principales questions ont été soit résolues avant même que le Chiddoukh ne se fasse. L’entretien étant ciblé, les deux parties trouvent les réponses à leurs interrogations et parviennent à évaluer leur attractivité (sur le plan intellectuel, émotionnel, affectif, psychologique). Les deux parties doivent s’entendre et se plaire, tout en sachant que les garçons comme les filles, dans le monde religieux ont été formés depuis tout jeunes à leurs responsabilités respectives dans le mariage. A partir de 18 ans, ils cherchent le bon Chiddoukh qui correspond à ces paramètres clairs. C’est ce que l’on vous souhaite de trouver sur notre site www. bayitshalem.com.

Notre plateforme de rencontres est dédiée aux membres de la communauté juive souhaitant exclusivement se marier sous la houppa et selon les rites des kidoushin. Nous affilions chaque personne en quête de mariage juif, un(e) chadkhan(ite)/coach. L’accès aux profils des Chiddoukhim est ouvert également à tous les membres de l’association. Cotisation annuelle : 50 euros/an et don attendu quand mariage (reçu cerfa instantané).

+33767336038 www.bayitshalem.com

Sim’hat Torah : Après l’effort, le réconfort

Sim’hat Torah est incontestablement un des jours les plus joyeux de l’année juive. Dans une ronde infinie, au milieu des chants et des danses, sous une pluie de sucreries, le peuple juif célèbre son amour de la Torah.

La Torah est un chant infini qui rythme notre vie en l’emplissant de sa douce mélodie. Le texte qui nous enjoint d’écrire un Séfer Torah, un rouleau de la Torah, ne dit-il pas : "Écrivez pour vous ce cantique, qu’on l’enseigne aux enfants d’Israël" (Dévarim 31, 19) ?

David et l’Arche d’alliance

Pourtant, nous serions très étonnés de découvrir que lorsque le roi David utilise une locution semblable dans les Psaumes, "Tes lois sont pour moi des chants" (Téhilim 119, 54), ceci lui coûtera très cher ! David a traversé une vie particulièrement difficile et éprouvante. Jeune, il est rejeté par ses frères, puis sera poursuivi par le roi Chaoul. Roi d’Israël, il devra se battre contre les ennemis d’Israël avant de devoir s’exiler devant la menace de ses propres enfants. Pourtant, il ne s’effondrera jamais, car même au bord de l’abîme, il est porté par l’espoir et la musique de cette Torah qu’il chante et étudie.

toute sa puissance et sa profondeur, que tu dénommes “chansons” ? Tu verras qu’un jour, tu oublieras une loi que même les petits enfants connaissent…"

Nous avons investi tout notre être et notre année dans cette étude ! Le chant est alors profond et naturel

En effet, lorsque David, dans une majestueuse procession, rapatrie l’Arche d’alliance à Jérusalem, il la fait voyager sur un chariot. Or, comme beaucoup le savent, l’Arche d’alliance doit impérativement être portée à l’épaule des prêtres (Bamidbar 7, 9). Et la catastrophe arrive : l’Arche glisse de son véhicule. Un prêtre nommé ‘Ouza tend la main pour la retenir et meurt foudroyé instantanément. Cet endroit sera nommé Perets ‘Ouza, le "courroux de ‘Ouza". David est dévasté par ce drame, et l’Arche mettra encore trois mois pour atteindre Jérusalem.

Effort et sagesse dans l’étude de la Torah

La question qui se pose est : pourquoi est-ce justement cette loi que David a oubliée pour avoir appelé la Torah “chansons” ?

Mais D.ieu lui dira (Yalkout Chim’oni Chemouel 2, 142) : "David, serait-ce Ma Torah, avec

La réponse que nous donne Rav Yonathan Eibeshütz (1694-1764, l’un des plus grands

maîtres de sa génération et grand rabbin de Metz à la fin de sa vie) dans son Tiférèt Yéhonathan est brillante : celui qui veut accueillir la sagesse de la Torah ne peut y arriver qu’en acceptant de s’y investir réellement. La Torah ne peut être considérée comme une chansonnette sympathique qu’on entonne autour d’un verre de bon vin. Elle n’est pas un petit plus dans la vie, un bonus nice to have. Celui qui la voit ainsi finit par la mettre sur une charrette en s’imaginant qu’elle roule toute seule, sans effort.

La quête de la vérité nécessite un effort personnel, un investissement de ses forces intellectuelles, physiques et morales. Il faut se baisser pour la porter à l’épaule. C’est la raison pour laquelle D.ieu fait oublier à David justement cette loi.

Mais une fois que le prêtre porte l’Arche d’alliance à l’épaule, le prodige apparaît : l’Arche portait ses propres porteurs ! (traité Sota 35a).

Les porteurs flottaient dans l’air et la portaient sans aucun effort. Car une fois que l’on est prêt à s’investir, le chant de la Torah s’élève.

Le bonheur de comprendre, la satisfaction de la connexion au divin nous emplissent de joie, nous portent et aplanissent les difficultés.

On ira même plus loin, en voyant que nos maîtres expliquent que le verset "L’Arche sera portée à l’épaule" signifie qu’elle était portée en chantant.

La Torah est bien un chant, mais il ne faut jamais inverser le processus l’Arche à l’épaule avant de planer s’investir avant de chanter. Celui qui préfère les raccourcis s’expose à de tristes déconvenues.

À Sim’hat Torah, nous avons fini d’étudier tout le rouleau de la Torah. Nous avons investi tout notre être et notre année dans cette étude ! Le chant est alors profond et naturel, car la Torah nous appartient vraiment.

Au niveau historique, la notion est aussi vérifiée. À Chavou’ot, les Tables reçues sont sculptées par D.ieu et gravées de la Main divine, sans intervention humaine. Mais Sim’hat Torah vient après Yom Kippour où nous sont remises les secondes Tables de la Loi. Ces Tables sont sculptées par l’homme, Moché, et gravées par D.ieu.

La joie de Sim’hat Torah est celle qui suit notre implication et nos efforts dans la réception.

Nous conclurons donc en paraphrasant notre cher La Fontaine : "Vous étudiez, j’en suis fort aise ! Eh bien, dansez maintenant !" (Fables de La Fontaine, La cigale et la fourmi). Que la joie de Sim’hat Torah illumine toute votre année...

Rav Nathaniel Mimoun

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La célébration de Vous comprendrez maintenant parfaitement pourquoi non durant la fête de jour de cadeau. Il n’y a pas encore de place pour la joie et le chant. La joie n’est jamais complète sans effort préalable.

Le billet de Binyamin Benhamou

Ce monde est une Soucca temporaire et nous sommes ses hôtes éphémères

Pourquoi avons-nous la sensation d’être des résidents permanents et éternels de ce monde terrestre ? En quoi la fête de Souccot est-elle pertinente pour méditer sur le caractère éphémère de notre vie ? Pourquoi D.ieu a-t-Il fait résider nos ancêtres dans des cabanes au milieu du désert ? Pourquoi les 7 jours de Souccot apportent-ils plus de joie que deux mois de vacances ? Quels sont les avantages concrets pour ceux qui ont à l’esprit le caractère éphémère de ce monde ?

Lorsqu’un enfant naît, il est sûr de vivre éternellement dans ce monde ; si vous lui racontez des histoires de personnes qui meurent, il n’y croit pas réellement. Il pense être un "résident permanent" sur Terre, mais ce phénomène concerne aussi les adultes... Sur ce sujet, nous sommes tous des enfants : nous savons que l’on va mourir, mais nous n’y croyons pas au point de vivre selon ce principe. Le saint livre ‘Hovot Halévavot enseigne la nécessité de méditer sur le "caractère éphémère de ce monde", afin de prendre conscience que nous ne sommes que de simples visiteurs, comme les clients d’un hôtel par exemple.

Souccot, la précarité de la vie

Quoi de mieux que la fête de Souccot pour intégrer cette notion ? "Vous demeurerez dans des tentes durant sept jours", nous ordonne D.ieu dans la Torah (Vayikra 23, 42). D.ieu nous offre l’opportunité de quitter le confort de notre maison pour vivre sept jours dans une Soucca, une cabane qui doit être construite de manière précaire. Pour cela, elle ne doit pas avoir de murs trop élevés par exemple, car dans ce cas, nous serions obligés de les solidifier pour qu’ils tiennent. L’idée de cette précarité est de nous amener à réfléchir à la nature temporaire de l’existence du monde.

Imaginez nos ancêtres qui ont vécu 40 ans dans le désert, dans ces cabanes. Chaque jour, ils étaient sur leurs gardes : dès qu’ils entendaient le son des trompettes, ils relevaient les piquets de leur tente et se déplaçaient constamment. Ils ne se sentaient jamais installés dans ce monde. L’objectif de D.ieu était de leur inculquer cette leçon : nous sommes juste de

passage ! Rav Avigdor Miller nous précise que même à l’époque moderne, nous sommes allés à Babylone, puis en Espagne, en Afrique du Nord, en Italie, en France, en Allemagne, puis en Russie, en Amérique, en Australie... D.ieu nous fait "voyager" dès qu’il sent qu’on s’installe de manière trop permanente…

Un monde provisoire est un monde bénéfique

Avoir à l’esprit que ce monde est éphémère est très bénéfique pour réussir sa vie concrètement dans ce monde. En voici 4 intérêts :

1

Productivité accrue

Dans une Soucca, pourquoi chantons-nous, dansons-nous, mangeons-nous en famille, réjouissons-nous autant ? Réponse : parce que la fête ne dure que sept jours.

Quand nous louons un bungalow pour un mois ou deux, nous savons que nous avons beaucoup de temps devant nous, alors nous ne prévoyons rien, nous ne faisons pas grand-chose, et finalement, nous sommes déçus. Quand j'étais petit, je partais de Paris pour deux mois en vacances en Israël. Oui, c’était sympathique, mais surtout, qu’est-ce que c’était long… À la fin, par manque d’occupations, nous en venions à faire des bêtises.

Quand vous partez 5-6 jours en vacances, votre programme de la semaine est soigneusement préparé, avec vos chaussures de randonnée, votre canne à pêche, vos skis, les visites planifiées… Quand un séjour est limité, nous optimisons chaque instant afin d’en profiter au maximum. Il en va de même pour ce monde-

ci : une personne consciente des limites de ce monde en tire un profit ultime, remarque chaque détail de la Création, s’empresse de remercier D.ieu pour chaque bienfait qu’Il lui donne, veut accomplir le plus de Mitsvot possibles, étudie un maximum de Torah… Bref, cette personne est alerte.

Nos célèbres rabbins ne perdaient jamais une opportunité de remplir leur vie dans ce monde. Le Gaon de Vilna pleurait à Kippour d’avoir perdu 8 minutes d’étude (!) dans son année ; Rav ‘Ovadia Yossef demandait à ne pas recevoir l’honneur d’ouvrir l’arche sainte à la synagogue car cela prenait un certain temps pendant lequel il préférait étudier quelques secondes de plus...

2 Pas de perte de temps de vie

La conscience d’un monde éphémère réduit notre propension à faire des choses inutiles, comme faire défiler les statuts de ses contacts sur les réseaux sociaux, à voir des choses vides de sens ou même à discuter de sujets dénués d’intérêt pour "tuer le temps". D’ailleurs, le Rambam (sur Pirké Avot) enseigne que D.ieu nous offre un nombre limité de mots à exprimer dans notre vie. Nous avons un quota ; par conséquent, si vous voulez vivre plus longtemps, parlez moins, les mots valent chers ! D’ailleurs, le Talmud enseigne qu’il est préférable de dire un enseignement en cinq mots plutôt qu’en dix (Pessa’him 3b). Pourquoi être long et gaspiller des mots alors qu’ils sont notre vie ? D’ailleurs, êtes-vous certain de réinviter autant de fois chez vous un bon invité s’il s’accapare le temps de parole de toute la soirée ?

3 Pas de gaspillage d’émotion

Utilisez vos émotions pour les bonnes occasions. Si vous pleurez sans raison valable, par exemple parce que le héros d’un film meurt, vous gaspillez de la tristesse précieuse qui aurait pu être utilisée de manière constructive. D.ieu nous demande de pleurer pour la destruction du Temple, à Kippour pour nos fautes… Celui qui se sait résident temporaire dans ce monde garde

ses émotions pour les choses qui en valent la peine.

4 Pas de gaspillage d’enthousiasme

Un jour, Rav Chakh dut se rendre à New York. Dans le taxi, son assistant l’a invité à regarder la hauteur des buildings. Il a répondu : "Je préfère garder ma capacité à m’enthousiasmer pour l’étude de la Torah. Comment veux-tu que je m’extasie d’une réflexion d’un Tossefot [commentateur de la Torah] lorsque je me perds à regarder ces gigantesques constructions humaines ?" Il en va de même pour nous. Si vous aimez la nature, décelez la main de D.ieu dans les graines : chacune contient des millions d’informations, et il y a de quoi s’enchanter. S’émerveiller pour rien est un gaspillage d’énergie.

Parlons maintenant du message le plus essentiel de la Soucca. Imaginez un homme sur un navire faisant naufrage. Les vagues l’emportent jusqu’aux rivages d’un pays étranger. Il a tout perdu dans l’eau, et alors qu’il est allongé sur la plage, il voit des hommes s’approcher de lui. Ces hommes s’adressent à lui de façon pour le moins étonnante : "Bienvenue à notre roi !" Ils lui revêtent une tenue royale, une couronne et l’installent dans son palais.

L’homme ne pose aucune question, s’amuse, passe du bon temps… mais en parallèle, il attend son heure. À quel moment les insulaires vontils se rendre compte qu’il n’est pas la bonne personne ? Un jour, il se lie d’amitié avec une personne au palais et lui demande :

"Dis-moi, qu’est-ce que c’est que cette histoire, en quoi suis-je votre roi ?

- Chaque année, des naufrages ont lieu dans la région. Nous prenons le premier homme échoué et nous le proclamons roi. Nous le laissons régner un an et à la fin, nous lui reprenons ses habits, nous le mettons dans une boîte et nous le jetons à la mer.

- Quoi ?! Tous les idiots qui m’ont précédé pensaient être roi pour toujours ? Ils ne se sont jamais posé la question de leur présence sur cette île ?

Le billet de Binyamin Benhamou

- Non, les précédents rois envoyaient des messagers en dehors de l’île pour faire acheminer leurs biens, leurs bijoux, leur argent liquide afin d’en profiter sur l’île. À la fin de leur année, on les renvoyait en mer, seuls, sans rien : ni leur épouse, ni leurs enfants, ni leur fortune… tout restait ici."

Soyez un exportateur avisé et un excellent invité !

En apprenant cela, l’homme décide de transporter clandestinement des marchandises en dehors de l’île. Il vend le maximum de bijoux que les habitants de l’île lui ont offerts. Il monétise son patrimoine afin de l’envoyer dans de nombreux pays. À la date fatidique, les habitants de l’île lui retirent ses vêtements, l’installent dans la boîte en question et le poussent sur la pirogue… mais à la différence des autres rois, il part confiant. Il pagaie jusqu’à rencontrer un navire qu’il paye à son arrivée sur la terre ferme. Cet homme a compris qu’il n’était pas un vrai roi, mais que

NICE

cette île ne serait qu’une étape pour lui, et il a touché le pactole.

Vous avez compris cette parabole extraordinaire du ‘Hovot Halévavot : l’enfant qui naît dans ce monde pense être un roi mais c’est faux. Nous sommes de passage, en visite pour une durée déterminée, que ce soit un an, 60 ou 90 ans. Voilà pourquoi il faut se consacrer à exporter des biens à l’extérieur de ce monde, au lieu d’être l’imbécile qui importe de luxueux tapis, des jouets très chers, des nouvelles voitures et des comptes en banque bien remplis ici.

Sur Terre, nous devons exporter tout ce que nous pouvons, nous devons ressembler au roi Monbaz. Il se convertit au judaïsme et se mit à dépenser beaucoup d’argent pour la Tsédaka, donnant beaucoup d’argent aux pauvres démunis. Toute sa famille protesta en lui rappelant que ses ancêtres épargnaient leur l’argent pour le trésor royal, et lui le dilapidait. Sa réponse est inscrite dans le Talmud : "Mes ancêtres ont épargné de l’argent ici-bas dans ce monde. Moi, je l’exporte dans la banque céleste." (Baba Batra 11a)

Ce monde est un lieu où nous devons exporter autant de marchandises que possible et les déposer dans la banque céleste. Nous devons exporter vers D.ieu nos prières, nos remerciements envers Lui pour tout ce qu’Il nous donne. "Que dit un bon invité ? Tout ce que l’hôte a préparé, il l’a préparé pour moi", nous enseigne le Talmud (Brakhot 58a). Un bon invité a de la gratitude envers son hôte pour ses efforts et les remarque.

Devenons chacun des bons invités de ce monde qui ressemble à une Soucca. C’est une résidence temporaire. Nous sommes de passage avec un but : celui de devenir des exportateurs. Ne gaspillons ni notre argent, ni notre temps, ni nos mots, ni nos émotions, si ce n’est pour exporter des bonnes choses dans notre compte céleste. Et Souccot est le meilleur moment pour intégrer cette leçon pour l’année !

Binyamin Benhamou (d’après les enseignements du Rav Avigdor Miller)

Pour retrouver ce cours en version intégrale et en vidéo : www.torah-box.com/kitsour

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Souccot – On a tout pour être heureux !

La fête de Souccot nous montre qu’Hachem nous surveille constamment et nous alloue exactement ce dont nous avons besoin pour mener une vie saine et heureuse.

Toutes les fêtes du calendrier juif sont joyeuses.

Mais une seule est décrite comme "le temps de notre joie" — c’est la fête de Souccot. Pourquoi ?

Essayons tout d’abord de comprendre la raison de cette fête. Elle n’est pas si évidente, car Souccot est très différente de Pessa’h ou de Chavou’ot. Lors de ces deux dates, des événements majeurs eurent lieu : à Pessa’h, le peuple juif sortit d’Égypte et à Chavou’ot, la Torah lui fut donnée. Or aucun événement de cette envergure ne survint aux alentours de Souccot. Cette fête vient commémorer le mode de vie du peuple juif dans le désert, quarante années durant. En quoi cela justifie-til une fête si centrale ? De plus, on se souvient généralement de la bonté et de la grandeur d’Hachem lors des fêtes, ce qui n’est pas l’élément le plus marquant quand on rappelle le périple des Juifs dans le désert.

Instabilité matérielle

Pour répondre à ces questions, imaginons un instant la vie dans le désert. C’est un endroit

particulièrement inclément et désagréable –la chaleur y est insupportable en journée et le froid est glacial la nuit. Les vents forts entraînent souvent des tempêtes de sable dévastatrices et les animaux hostiles sont fréquents. On imagine mal comment de simples cabanes en bois suffirent aux Bné Israël pour les protéger de la sorte. C’est justement ce qui va nous aider à comprendre ce que Souccot commémore. Les cabanes n’étaient effectivement d’aucune protection pour les Juifs. Et s’ils ne furent pas anéantis par les dangers du désert, c’est grâce à la bonté et à la protection d’Hachem. Leur abri matériel n’était qu’une façade, leur survie fut surnaturelle. Nous construisons aussi des cabanes durant la semaine de Souccot. La Halakha stipule qu’elles doivent être de nature précaire, avec un toit instable, qui ne protège pas complètement du soleil ni de la pluie. Ceci nous rappelle que toute la sécurité dont nous jouissons tout au long de l’année dans nos maisons solides, dotées de toits en béton, n’est qu’une apparence. Seul Hachem nous protège vraiment.

Quand on réalise que l’on est constamment gardé par Hachem, notre joie est immense, c’est la joie de Souccot. Mais pourquoi supplante-telle celle des autres fêtes, au point qu’elle est la seule à s’appeler "temps de notre joie" ? Il existe deux types de joie. Il y a celle relative à un événement particulier et celle qui est éprouvée constamment. Pessa’h et Chavou’ot font référence à des événements majeurs qui entraînèrent une joie intense. Mais leur impact s’affadit inévitablement. En revanche, Souccot est un parallèle à une joie constante – aucun événement particulier ne symbolise Souccot, cette fête vient rappeler la protection d’Hachem en continu – durant les quarante ans dans le désert et encore aujourd’hui. Et la joie qui en résulte ne dépend d’aucun facteur extérieur ; elle provient de la réalisation que tout est dirigé par la bienveillance divine.

Satisfait de son sort

donateur anonyme avait offert un million de dollars à son fils pour son dix-huitième anniversaire. Bien évidemment, la joie était immense et l’on célébra la nouvelle. Le fils en question, Tom, utilisa l’argent pour s’acheter une voiture de sport. Trois semaines plus tard, il percuta un poteau alors qu’il roulait à 140 km/h. Il mourut sur le coup.

"
Ce que nous possédons est fonction de ce dont nous avons besoin pour réaliser notre potentiel.

Pour arriver à cette réalisation, il nous faut savoir que tout ce que l’on a correspond exactement à ce dont on a besoin. C’est l’enseignement tiré de la Michna de Pirké Avot ! "Qui est riche ? Celui qui est satisfait de sa part." (Pirké Avot 4, 1) Ce que nous possédons est fonction de ce dont nous avons besoin pour réaliser notre potentiel. Avec ceci en tête, on n’en viendra pas à croire que la vie aurait été meilleure si l’on avait plus d’argent, une maison plus spacieuse ou une voiture plus belle et performante. Le simple fait que nous n’ayons pas plus prouve qu’Hachem estime que les choses sont mieux ainsi, dans notre cas. L’histoire suivante illustre bien l’idée que le fait d’être millionnaire ne rend pas la vie plus rose.

Les trois fils millionnaires

Monsieur Richardson avait trois fils. Le jour où son aîné eut 18 ans, un courrier arriva chez lui d’un cabinet d’avocats l’informant qu’un

Deux ans plus tard, le deuxième fils, Jimmy eut 18 ans et là aussi, une lettre anonyme lui fit savoir qu’il recevait un cadeau d’un million de dollars. Cette fois, ils firent preuve d’une plus grande prudence. Monsieur Richardson mit la majeure partie de la somme de côté, mais Jimmy avait tout de même plus d’argent que les autres adolescents de son âge. Il l’utilisa pour acheter de la drogue et devint bien vite toxicomane.

Deux ans plus tard, le plus jeune fils, Peter, eut 18 ans et la même lettre arriva, accompagnée du chèque d’un million de dollars. Cette fois, Monsieur Richardson insista pour connaître l’expéditeur des courriers. L’avocat lui répondit : "Il y a plus de vingt ans, vous vous êtes disputé avec votre associé. Celui-ci jura de prendre sa revanche. Il gagna beaucoup d’argent et pensa que la meilleure façon de se venger était de donner un million de dollars à chacun de vos enfants pour leur dix-huitième anniversaire. Il avait manifestement raison !" (Impact, Kaplan 163, 164)

La fête de Souccot nous montre qu’Hachem nous surveille constamment et nous alloue exactement ce dont nous avons besoin pour mener une vie saine et heureuse. Si nous intériorisons ceci, nous pourrons comprendre ce qu’est le réel bonheur, et même l’expérimenter !

Rav Yehonathan Gefen

SHA TIK BA

N°397

Feuillet parents-enfants pour Chabbath édité par

PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :

Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas

Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête

USTENSILES À NE PAS OUBLIER :

Souccot 5785

Un étui pour ranger l’Afikomane

Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »

JEU PAR ÉQUIPE 1

Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)

Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”

IDENTIFICATION DES ÉQUIPES 1 JEU

Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)

Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne

Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !

Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies

PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :

1. Trouvez un nom qui commence par un “V” à votre équipe. 2. Trouvez un slogan à votre équipe. ( 2 points pour le slogan le plus sympa) 3. Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus convaincants, 2 points pour les plus drôles)

7.Oeuf dur

3. Maror

1. 3 Matsot chemourot (rondes, faites à la main)

2

2. Épaule d’agneau

3. Maror (laitue romaine)

QUIZ SPÉCIAL “OUCHPIZIN”

• Qui était le neveu d’Avraham ?

> Loth.

4. Karpass (céleri)

2.Épaule d’ 6.‘Harossèt

5.Hazeret

• À quel âge, Avraham et Sarah se sont-ils mariés ?

5. ‘Hazeret (laitue ou endives)

> Avraham avait 25 ans et Sarah, 15 ans.

6.‘Harossèt

> Rivka, leur mère.

Des récompenses (friandises, fruits secs,...) pour les enfants afin qu’ils participent au Séder 1

• Jusqu’où Avraham a poursuivi et frappé les 4 rois ?

> Damassek.

7. Oeuf dur 8. Bol d’eau salée

• Quel âge avait Its’hak lors de la ‘Akéda ?

> 40 ans.

• À quel âge Its’hak s’est marié avec Rivka ?

.MatsotChemourot

> 60 ans.

• Comment s’appelait le demi-frère d’Its’hak ?

> Ichmaël.

• Qui a prophétisé que Ya’akov et son frère Essav allaient mourir le même jour ?

• À quel moment Ya’acov a-t-il décidé de quitter Lavan ?

> À la naissance de Yossef.

• Comment s’appelle le fleuve que Ya’akov a traversé avant de rencontrer Essav?

> Le Yabok.

QUANTITÉS OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR

• Que s’est-il produit à l’intérieur de la maison à la naissance de Moché ?

A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main

• À quel âge Its’hak décide de bénir ses enfants ?

> 123 ans.

• Qui enseignait la Torah à Ya’akov ?

> La maison s’est emplie de lumière.

•Où Moché s’est-il enfui lorsque Pharaon a décidé de le tuer ?

> À Midyan.

Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas) Minimum 1 Kazayit 1 Kazayit 1 Kazayit Standard 2 Kazayit 1 Kazayit 1 Kazayit

> Chem et Ever.

Hidour (au mieux) 2 Kazayit 1 Kazayit 2 Kazayit

• Comment s’appelait l’oncle de Ya’acov (du côté de sa mère) ?

> Lavan.

MAROR

• Comment s’appellent la femme et les 2 fils de Moché ?

> Tsipora, Guerchom et Éliézer.

Etapes du Séder Maror Kore’h (sandwich)

• Qui a dénoncé Moché à Pharaon?

> Datan et Aviram.

La quantité de Maror 1 Kazayit 1 Kazayit

• Quel âge avait Moché lorsqu’il s’est adressé pour la 1ère fois à Pharaon ?

> 80 ans.

4.Karpass
8. Bold’eau sa l é e

JEU

SHA TIK BA

3 JEU EN ÉQUIPE (SUITE) 2

JEUX

UNE FAMILLE EN OR

(jeu d’intuition)

Répondez à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.

Citez une chose bizarre que quelqu’un pourrait mettre sur une pizza.

Des bonbons / du chocolat

Des fraises

Des spaghettis

Des cornichons / des sardines

Des œufs brouillés

JEU

4

LES DÉFIS DE LA SEMAINE

Répète sans te tromper, 6 fois, la phrase

Citez une raison pour laquelle quelqu’un pourrait courir dans la rue.

Pour attraper un bus ou un train qui est sur le point de partir

Parce qu’il pleut soudainement et qu’il essaie de se mettre à l’abri

Pour poursuivre un objet qu’il a laissé tomber ou que le vent a emporté

Parce qu’il est en retard pour un rendez-vous important

Pour échapper à un chien qui le poursuit / Pour faire de l’exercice

“Papa boit dans les pins. Papa peint dans les bois”

• Qui ne suis-je pas ? “Le - sur - L - Langue - La - Maison”

> La soucca dans le jardin : “La - sous - K - Dent - Le - Jardin”.

• On fait une Brakha quand on me voit et une autre quand on me mange. Qui suis-je ?

> Un éclair.

• Terminez la phrase suivante : Rien de ce que l’on donne à autrui n’est perdu. C’est un prolongement de soi dans l’autre et ça s’appelle... ?

> ... l’amour.

• Le saviez-vous : En quoi le coucher de soleil sur Mars est-il différent de celui de la Terre ?

> Sur Mars, le coucher de soleil est bleu.

• Le saviez-vous : Quelle couleur peuvent avoir certains dauphins qui ont une anomalie héréditaire ?

> Certains dauphins avec une anomalie de la pigmentation de la peau sont roses.

• Le saviez-vous : Qu’est-ce que près de 35% des milliardaires dans le monde n’ont pas ?

> Près de 35% des milliardaires n’ont pas le bac.

• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.

• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.

• Chante un chant de Chabbath.

SHA TIK BA

3 ÉNIGMES

1ère énigme

(pour les petits)

Mes villes sont vides, mes montagnes sont plates, mes océans et mes fleuves sont secs.

Qui suis-je ?

Réponse : : Une carte.

2ème énigme

Plus j’ai de gardiens, moins je suis gardé. Qui suis-je ?

Réponse : : Un secret.

3ème énigme

Monsieur et madame Eunitete ont un fils.

Comment s’appelle-t-il ?

Réponse : : Yannick.

HALAKHA QUIZ

1. Deux

2. Trois

3. Quatre

Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.

Combien de Hadassim attache-ton au Loulav ?

Réponse : 2

Comment la Torah appelle-t-elle le Loulav ?

1. “Ets ‘Anaf ‘Avot.

2. “Kapot Tmarim”.

3. “Ha Ets Hagadol.”

Réponse : 2

SHA TIK BA 4 JEUX

A LE TEXTE FALSIFIÉ

Des erreurs se sont glissées dans le texte ci-dessous (Elles sont en gras et leur correction est entre parenthèses). Une fois le texte lu, chacun montre avec ses doigts le nombre d’erreurs qu’il pense avoir détectées.

Tous les participants qui auront trouvé le nombre exact d’erreurs remportent 1 étoile.

Une des Mitsvot apocalyptiques (caractéristiques) de la fête de Souccot, est la Mitsva des 5 (4) espèces. Nos Sages expliquent que chacune des 4 espèces représente une catégorie du peuple d’Islande (d’Israël), entre celles qui ont un trou (goût) (Étrog et Loulav) faisant référence à l’homme qui étudie la Torah, et celles qui ont une couleur (odeur) (Étrog et Hadass) renvoyant à la pratique des Mitsvot, et la Arava symbolisant l’être démuni de ces 3 (Deux) qualités.

Et nos Sages de nous dire : que viennent les uns et complètent les manquements des autruches (autres), en ne formant qu’une seule entité !

(7 erreurs.)

QUI SUIS-JE ? B

(Jeu de rapidité.)

La 1ère équipe qui donne la bonne réponse gagne 1 point.

1. Je suis le père d’Aharon.

> Amram

2. C’est moi qui aurais dû être le Cohen Gadol.

> Moché Rabbénou

3. Nous sommes les 4 fils d’Aharon.

> Nadav, Avihou, El’azar et Itamar

4. Je suis le beau-père d’Aharon.

> Aminadav

5. Je suis l’âge d’Aharon lorsqu’il s’est adressé pour la 1ère fois à Pharaon.

> 83 ans

6. Je suis le “Ben Zékounim” de Ya’akov Avinou.

> Yossef

7. Je savais que Yossef n’était pas mort et je ne suis pas l’un de ses frères.

> Its’hak Avinou

8. Je suis le nombre d’années durant lesquelles Yossef a été séparé de son père Ya’akov.

> 22 ans

9. Yossef a travaillé chez moi à son arrivée en Égypte.

> Potiphar

10. Je suis le nom que Pharaon a donné à Yossef.

> Tsafnat Panéa’h

Envoyez-nous vos commentaires sur www.torah-box.com/shabatik Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box

Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche

Un Etrog à l’odeur du Paradis

Les péchés commis par le ‘Am Israël sont trop importants : comment acheminer les Mitsvot jusqu’au trône d’Hachem ?

Pologne, 18e siècle, premier jour de Souccot. Dans le village de Lizensk, les fidèles de la synagogue de Rabbi Elimélekh (l’auteur du No’am Elimélekh) prient dans une atmosphère solennelle.

Rabbi Elimélekh de Lizensk récite le Hallel avec son bouquet des 4 espèces en main. En pleine prière, il s’interrompt sans raison apparente.

Les fidèles le regardent en train de sentir quelque chose, comme s’il recherchait la provenance d’une odeur particulière. Il est inhabituel de voir Rabbi Elimélekh s’interrompre en pleine prière mais rapidement, l’office reprend son cours.

Les fidèles remarquent que la prière de Rabbi Elimélekh, toujours sublime, atteint aujourd’hui des sommets. Depuis la pause, c’est comme si des anges se tiennent à ses côtés.

auprès du fidèle de son identité, et de la provenance de son Etrog.

La mésaventure du cocher

"Je m’appelle Ouri, de Strelisk. Ma Mitsva préférée consiste à choisir mes Arba’at Haminim pour Souccot. Bien que pauvre, je consacre tout l’argent possible pour accomplir la Mitsva avec zèle.

Les fidèles remarquent que la prière de Rabbi Elimelekh, toujours sublime, atteint aujourd’hui des sommets. "

Pendant les dix jours redoutables, je suis allé à pied jusqu’à la ville de Lemberg, avec une forte somme –50 florins –pour acquérir un Etrog. En traversant la forêt, je me suis arrêté pour prier Min’ha et me restaurer à l’auberge. Dès ma prière finie, j’entends un homme raconter ses déboires à l’aubergiste. Il gagne péniblement sa vie en tant que cocher, ayant à peine de quoi nourrir sa femme et ses nombreux enfants. Son cheval, indispensable à son travail, s’est effondré dans la forêt.

Fin de l’office. Rabbi Elimélekh va trouver son frère, Zouché d’Anipoli : "Aide-moi à trouver l’Etrog qui dégage le parfum du Gan ‘Eden !"

Les deux frères se dirigent vers le fond de la synagogue où est assis un inconnu qui range son Loulav. Il tient dans sa main un Etrog d’une qualité médiocre, à peine Cachère, mais d’une odeur envoûtante. Rabbi Elimélekh s’enquiert

L’aubergiste dit à l’homme : "J’ai quatre chevaux dans mon écurie, je vais vous en vendre un pour 50 florins au lieu de 80 pour vous aider !

- "Mais je n’ai même pas un seul florin, c'est impossible pour moi d’acheter votre cheval !"

Je ne reste pas insensible face à son désarroi, et demande à l’aubergiste : "Si je veux lui acheter votre cheval, quel est votre dernier prix ?"

L’aubergiste, surpris, réfléchit quelques instants. "Si vous me payez maintenant, je vous le concède à 45 florins."

Don de soi pour l’amour du prochain

Je sors immédiatement de ma besace 45 florins, l’aubergiste va chercher son cheval qu’il cède au cocher. Ce dernier reste sans voix mais sa joie est indescriptible ; il il pleure d’émotion et me bénit abondamment.

"Hachem peut toujours aider, même quand la situation est désespérée !", dis-je au cocher.

Il ne me reste plus qu’un dixième de la somme initialement prévue pour me procurer un Etrog. Arrivé à Lemberg, je dois me contenter d’un cédrat médiocre, mais qui me permet de m’acquitter de la Mitsva."

Le visage de Rabbi Elimélekh s’éclaire. "En réalité, vous avez un Etrog exceptionnel ! Je comprends pourquoi il dégage la senteur suave du Gan ‘Eden ! Il a fait des miracles !"

Ouri est ému, Rabbi Elimélekh poursuit. "Votre histoire ne s’arrête pas là... Laissez-moi vous conter la suite.

Quand le cocher que vous avez aidé reprend sa route, il veut remercier Hachem de votre apparition providentielle, mais ne sachant pas prier, il exprime sa gratitude de façon insolite. Il prend son fouet, le fait claquer à deux reprises en direction du Ciel et dit : "Hachem, comme je T’aime ! Je ne sais pas comment Te le dire, alors je claque mon fouet par amour pour Toi !"

Lutte sans merci entre bonnes et mauvaises actions

Quelques jours plus tard, nous sommes à Kippour. Pendant sa prière, l’âme du saint Rabbi Lévi Its’hak de Berditchev s’élève dans son rôle d’avocat de la défense du ‘Am Israël, il pousse un chariot rempli des bonnes actions du peuple jusqu’aux portes du Ciel. Brusquement, les forces du mal apparaissent et barrent son chemin en déversant tous les péchés du peuple juif. Mon frère Zouché et moi nous joignons à lui pour l’aider à pousser le chariot des Mitsvot

sans succès. Les péchés commis par le ‘Am Israël sont trop importants, et nous sommes inquiets : comment acheminer les Mitsvot jusqu’au trône d’Hachem ?

Soudain, nous entendons le bruit d’un claquement d’un fouet qui fend l’air, dessinant un rayon de lumière qui illumine tout l’univers jusqu’aux portes du Ciel. Les anges et les Tsadikim s’interrompent dans leurs louanges pour écouter un modeste cocher qui remercie D.ieu de tout son cœur. L’assemblée céleste proclame, émue : "Heureux le Roi du monde qui est loué ainsi !"

L’ange Mikhaël attelle son cheval au chariot des Mitsvot, et le cocher fait claquer son fouet pour la seconde fois. Le chariot avance avec une grande vitesse et le tas de péchés qui obstruent le chemin est pulvérisé. Mikhaël conduit sereinement le chariot des bonnes actions jusqu’au trône d’Hachem, Qui le reçoit avec grâce, quittant le siège du jugement pour rejoindre celui de la miséricorde. Une bonne année est assurée."

Rabbi Elimélekh conclut devant Ouri, émerveillé : "Tout cela est arrivé grâce à votre grandeur d’âme. Rentrez chez vous et soyez un maître d’Israël ! Vous avez prouvé votre valeur, et vous avez avec vous l’approbation de la cour céleste. Avant de partir, permettez-moi de prendre votre merveilleux Etrog un instant et de louer D.ieu avec."

Rabbi Ouri de Strelisk est appelé quelques années plus tard Hasaraf, l’ange incandescent, fort de dizaines de milliers de disciples.

D’où l’importance de choyer nos Mitsvot et de comprendre que de l’effort dépend la récompense ! En renonçant à une Mitsva qui lui est si chère, pour une Mitsva d’amour du prochain, Ouri a entraîné une succession de délivrances qui ont atteint les portes du Ciel. La pureté et l’innocence, la Temimout et le cœur dans nos actions, c’est aussi – et surtout – ce qu’Hachem attend de nous.

1. Doit-on allumer les bougies dans la Soucca ?

> Oui, si la Soucca est grande, car on allume toujours à l’endroit où on mange. Mais si cela est très incommodant ou dangereux, on les allumera à la maison. (‘Hazon ‘Ovadia Souccot 76 et 207)

2. Répondre Amen à une bénédiction par téléphone, permis ?

> Oui, si la bénédiction est en direct à la radio ou au téléphone. Si c’est un enregistrement différé, c’est interdit. (Yabi’a Omer 5)

3. Manger dans la Soucca à Sim’hat Torah, permis ?

> Non, mais en cas de besoin de la Soucca, faire un signe distinctif que Souccot est terminée en la rendant inapte avant la fête, en formant dans le Skakh (toit) un trou d’au moins 40x40 cm ou en y laissant des assiettes ou marmites sales. (Rav Gabriel Dayan)

Hiloula du jour

Lundi 19 Tichri (21/10/2024) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rabbi Eliahou Zalman, connu sous le nom de Gaon de Vilna.

Il est l’un des plus grands rabbins de la période des A’haronim – les autorités juives contemporaines –, à tel point qu’il est considéré aujourd’hui comme faisant partie des Richonim – les autorités juives médiévales – dont les opinions prévalent sur les plus récentes. Alors qu’il excellait aussi en mathématiques, il écrivit plus de 50 ouvrages, la plupart étant des commentaires de référence sur toutes les facettes de la Torah.

De très nombreuses personnes et Yéchivot suivent aujourd’hui les coutumes et les rites qu’il a institués. La coutume ashkénaze de Jérusalem repose essentiellement sur son Minhag. N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !

FLASH CHABBATH

Une perle sur la Paracha

"Vous prendrez, le premier jour, le fruit de l’arbre Hadar […]" (Vayikra 23, 40)

Ce verset fait référence au Étrog, qui se doit d’être parfait. Un bel Étrog, grand et très bien proportionné, ne vaut pas grand-chose s’il n’est pas parfait, c’est-àdire sans aucun défaut visible.

Le juif est comparable au Étrog, il se doit donc aussi d’être parfait…

Le Saba de Kelem était l’élève du Rav Israël Salanter, le fondateur du mouvement du Moussar. En bon élève qu’il était, il étudiait du Moussar la plupart de son temps, mais cela ne plaisait pas à son entourage.

Plusieurs personnes se rendirent auprès du Rav Salanter en disant que le Saba de Kélem pourrait devenir un géant en Torah si, au lieu d’étudier du Moussar, il se consacrait davantage à l’étude de la Guémara.

Le Rav Salanter répondit : "Qu’estil préférable ? Être grand ou parfait ? Lorsqu’un homme a le choix entre réciter la bénédiction sur un très grand pain, mais déjà entamé, et un petit pain entier, lequel doit-il choisir ? Il est évident que le petit pain entier a la priorité. De même, le Saba de Kelem a préféré être parfait, entier."

Les

lois du langage

Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne qu’il est interdit de révéler qu’un rabbin a cherché à quitter la communauté dont il avait la charge et s’est finalement ravisé.

Hier, j’étais en voyage dans un endroit inconnu. L’heure de la prière approchant, je décide de me rendre à la synagogue du coin. En arrivant, je découvre qu’il n’y a qu’un seul vieux monsieur, assis tranquillement. Un peu surpris, je lui demande : "Est-ce que d’autres gens vont venir ?" Il me répond : "Non, il n’y a plus trop de touristes en ce moment."

Je remarque ensuite que ce monsieur écoute la radio, et je pense aussitôt : "C’est tout de même un sacré manque de respect d’écouter la radio dans un Beth Haknesset…". En tendant l’oreille, je réalise qu’il ne s’agit pas d’une émission banale, mais d’un cours de Torah. "Malgré tout, je trouve ça moyen comme idée", me dis-je. Puis, à mesure que l’heure de la prière approche, je comprends que la radio va diffuser la prière en direct. Je commence à saisir pourquoi il l’a allumée : il se prépare à prier en quasi-Minyan (communauté), mais à distance. Grâce à lui, j’ai pu répondre "Amen" aux bénédictions de la ‘Amida récitées par une synagogue, quelque part en Israël, et profiter des avantages spirituels d’une prière en groupe, ce que je n’aurais pas pu faire seul.

Je me rends alors compte que ce vieux monsieur venait à la synagogue chaque soir, même s’il savait qu’il n’y aurait personne, parce qu’il y a une grande préférence dans la tradition juive de prier dans une synagogue, un lieu saint, plutôt que chez soi, même si l’on est seul. C’est une manière de rester connecté au Kodèch et de grappiller ce qu’on peut en Mitsvot… Vous imaginez-vous aller dans une synagogue chaque soir, sachant qu’il n’y aura personne ? Ce monsieur est un véritable Tsadik, et je l’avais mal jugé trop vite (comme d’hab).

Binyamin Benhamou

Résumé de la Paracha Vézot Haberakha

1

2

3

Dans la dernière Paracha de la Torah, Moché bénit chaque tribu.

Réouven : vivra éternellement.

Yéhouda : ses prières seront exaucées par Hachem et sera victorieux en cas de guerre.

4

Lévi : ses descendants auront l’exclusivité sur la prêtrise, en récompense de leur piété face aux épreuves subies. Ils seront les transmetteurs de la Torah et leurs sacrifices seront acceptés.

5

6

7

8

9

Binyamin : demeurera éternellement dans la paix et la sérénité.

Yossef : son territoire sera béni par l’abondance.

Issakhar : étudiera la Torah.

Zevouloun : connaîtra une réussite exceptionnelle dans les affaires.

Gad : son territoire sera étendu et il y résidera tout en étant victorieux sur ses ennemis. Sera au front lors de la conquête de la terre d’Israël.

10

11

Dan : sera vigoureux tel un lion et sa terre sera irriguée abondamment.

Naftali : trouvera ce dont il a besoin sur son territoire. Le lac du Kinéret en fait partie.

12

Acher : sa descendance sera nombreuse, sera aimé de ses frères et sa terre produira une huile en grande quantité.

13 Moché adresse une bénédiction générale à tout le peuple.

14

Il monte sur le mont Névo et Hachem lui montre le territoire d’Israël affecté à chaque tribu.

15 Moché décède à l’âge de 120 ans. Hachem l’enterre dans la vallée sur la terre de Moav. Personne ne connaît l’emplacement de sa sépulture. Sa disparition est pleuré pendant 30 jours.

16 Yéhochoua’ est le successeur de Moché.

Souccot : entrer dans le monde secret du nombre 120

A Souccot, nous abandonnons notre confort quotidien pour vivre sept jours hors du commun, sous les ailes de la Présence divine. Cette fête nous plonge dans le monde du 120, une dimension initiée par Moché, où la volonté de l’homme est sublimée pour vivre une vie bien plus spirituelle, une vie au goût d’éternité.

La fête de Souccot est l’un des grands rendezvous de l’année juive.

Tout y est grand : la joie, le peuple d’Israël au sortir de Yom Kippour, la puissance de notre rapport au divin. Tout ? Non ! La Soucca ne peut être trop grande. Une Soucca haute de plus de 20 Amot, soit un peu moins de 10 mètres, n’est pas valable halakhiquement. Pourquoi donc ? Parce que la Soucca se doit d’être une cabane potentiellement temporaire, alors qu’un édifice de plus de 10 mètres nécessite une structure solide qui ne peut être que fixe.

Quand le peuple d’Israël rencontre la Soucca

en hébreu Tsèl, qui a pour valeur numérique 120. Ceci signifie qu’un lien, essentiel et non contingent, relie la Soucca au nombre 120 !

Rabbénou Yérou’ham, Sage de Provence qui finit sa vie à Tolède après l’expulsion des Juifs de France en 1306, nous livre un enseignement surprenant : la Soucca est limitée à 20 coudées — soit 10 mètres —, qui constituent 120 palmes, nombre équivalent à la durée de vie de Moché notre maître. En effet, celui-ci vécut 120 ans qui furent inspirés par les 120 jours passés sur le mont Sinaï. À trois reprises, ce berger d’Israël gravit la montagne du Sinaï pour recevoir les Tables de la Loi, puis le pardon divin. Trois épisodes de 40 jours, pour un total de 120 jours.

Si nous examinons la Soucca de plus près, une surprise nous attend. Son rôle essentiel est que nous soyons protégés par son ombre, comme le dit le prophète Yicha’ya (Isaïe) : "Il y aura comme une Soucca donnant de l’ombre contre la chaleur" (Yécha'yahou 4, 6). L’ombre se dit

Ce lien s’éclaircit lorsque nous décrivons la première rencontre entre Israël et la Soucca Libéré des chaînes de l’esclavage, le peuple juif quitte Ramsès en Égypte pour arriver à l’étape suivante : Souccot. La distance parcourue lors de cette étape est de 120 Mil — environ 120 km ! Rachi précise que cette étape fut miraculeusement raccourcie car le peuple la parcourut "sur les ailes des aigles". Ceci signifie que pour atteindre la Soucca, il faut traverser le concept du 120, et ceci doit se faire de façon miraculeuse.

Vous remarquerez d’ailleurs qu’après la victoire miraculeuse contre ‘Amalek, la reconnaissance poussa Moché à ériger un autel qu’il baptisa du nom de "Hachem Nissi"— "D.ieu est mon miracle". Êtes-vous surpris de voir que la valeur numérique de Nissi — mon miracle — est de… 120 ?

Un feu qui ne consume point

Ce triangle d’or entre Moché, le miracle et le nombre 120 se retrouve lors de la première épiphanie que rencontre le Maître d’Israël : D.ieu Se révèle à Moché du cœur du buisson ardent, "Mitokh Hassené". "Hassené" — le buisson —, en Guématria, vaut lui aussi 120 ! Le Midrach fait ici une allusion aux 120 ans de la vie de Moché.

Ce feu n’est pas un feu classique car le buisson brûle mais ne se consume point. Mon Maître,

Rav Moché Shapira, expliquait que le feu allumé par l’homme, en tant que réaction de combustion exothermique, implique une destruction du carburant pour exister. Mais le feu du buisson est un feu spirituel, il existe sans détruire, au contraire, il donne tout son intérêt au buisson. Dans le monde de l’esprit et de la spiritualité, le partage ne prive personne et profite à tous.

Lors de cette révélation devant le buisson ardent, D.ieu confie à Moché les clefs pour réussir sa mission de libérateur, de législateur et d’avocat d’Israël.

Un jour viendra où Moché devra rester sur le mont Sinaï pendant 40 jours, et ce, à trois reprises, pour recevoir la Torah. Comment va-til survivre sans manger ni boire ?

"Lorsqu’on atteint un niveau sublime de connexion à D.ieu comme celui de Moché, la vie et la nourriture deviennent totalement spirituelles.

La réponse se trouvait dans le buisson : dans le monde spirituel, on peut vivre sans faim. Dans les mots du Midrach, on dit que Moché s’est nourri "du pain de la Torah et de la Présence Divine" (Chemot Rabba 47, 7). Lorsqu’on atteint un niveau sublime de connexion à D.ieu comme celui de Moché, la vie et la nourriture deviennent totalement spirituelles. On bascule dans la sphère du 120, un monde spirituel où le miracle devient la norme.

1000 litres de spiritualité

Cette notion de sphère du 120 et de vie spirituelle reste certes très élevée, mais ne nous est pas complètement étrangère. En effet, le jour de Yom Kippour que nous venons de traverser est justement le 120ème jour de Moché sur le Sinaï, jour où fut accordé le pardon divin. Ce jour-là, semblables à Moché sur la montagne, nous nous abstenons de toute nourriture et vivons une vie purement spirituelle de prière et de repentir. Nous nous "nourrissons" de notre proximité avec D.ieu.

Il est encore plus impressionnant de comprendre comment nous avons atteint ce niveau. Nous avons la coutume, la veille du jour de Kippour, de nous tremper entièrement à trois reprises dans un Mikvé — un bain rituel (Michna Broura 606, 21). En nous rappelant que le volume minimal d’un Mikvé est de 40 Séa (environ 560l, même si les Mikvaot contiennent en général 1000l, voire plus), le calcul est immédiat : 40x3 = 120 ! L’immersion nous plonge dans la sphère du 120 et nous connecte à notre vie spirituelle.

En me plongeant complètement dans ce milieu aquatique où je ne peux survivre, j’annule totalement ma personne devant une source supérieure, pour renaître plus spirituel. Semblable à cet embryon plongé dans le liquide amniotique, censé être hostile, mais qui paradoxalement permet la naissance d’un nouvel être.

La suite logique du processus commencé à Kippour se trouve sous la Soucca. Nous nous plongeons entièrement dans cet espace qui nous procure de l’ombre, le Tsèl — de valeur numérique 120 — et de dimensions limitées à 120 palmes de haut.

Rentrer sous la Soucca revient à se placer sous les ailes de la Présence divine, au plus proche de Lui.

Cette notion du 120 de la Soucca est donc l’expression de notre volonté de vivre une vie réellement spirituelle, où notre volonté s’efface et se fond dans la Volonté divine.

C’est ce que les kabbalistes et les maîtres de la ‘Hassidout appellent le Bitoul Hayèch. Ce concept est maladroitement traduit par "l’annulation de soi". Mais le concept profond qui se cache derrière est plutôt une "sublimation du Moi". La volonté humaine, parfois petite et égoïste, s’élève et se fond dans une volonté divine beaucoup plus

élevée et grandiose, métaphysique. Ce n’est sûrement pas un effacement de soi qui serait psychologiquement dangereux, mais une capacité à penser plus grand et plus haut.

Une Ménora de lumière

Avec toutes ces informations, nous pouvons éclairer d’un jour nouveau le récit des festivités de Souccot dans la Jérusalem antique.

Durant Souccot, on fêtait avec une joie intense ce qui s’appelait Sim’hat Beth Hachoéva — la réjouissance du puisage. Au son de milliers d’instruments, le peuple juif, avec ses maîtres à sa tête, dansait et chantait dans l’enceinte du Temple. Cette scène était éclairée par d’imposants candélabres dont la lumière éclairait "jusque dans les cours de toute la ville de Jérusalem" (traité Soucca 5, 3). Seriez-vous surpris en découvrant que les jarres d’huile de ces candélabres contenaient exactement 120 Log — 72 litres ?

Le Rav Yom Tov Lipman Heller (1578-1654) explique dans son Tosfot Yom Tov que ces 120 Log d’huile sont une allusion aux 120 ans de vie de Moché dont la lumière de la Torah nous illumine encore.

L’huile de la Ménora du Sanctuaire devait être apportée spécialement à Moché (Chémot 27, 20) alors que c’était Aharon, le Grand prêtre, qui procédait à l’allumage. Pourquoi ?

Car Moché est celui qui a transmis au peuple d’Israël le secret de l’huile. L’huile va offrir une réalité plus élevée et plus raffinée, celle de la lumière.

Moché nous a appris à sublimer notre réalité pour transformer une vie matérielle en une éternité spirituelle. Mais il est allé beaucoup plus loin.

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Après la faute du Veau d’or, alors que le courroux divin allait s’abattre sur le peuple juif, Moché eut cette parole sublime : "Pardonne leur, sinon efface-moi de Ton livre" (Béréchit 32, 32) et, par-là, il reçut le pardon divin. Le Guide d’Israël demande à s’effacer pour laisser exister son peuple. À cet instant, l’effacement de Moché le catapulte à un niveau équivalent à celui du peuple d’Israël tout entier. L’effacement a généré une réalité supérieure.

C’est pourquoi l’huile de la Ménora est confiée à Moché et à personne d’autre, et c’est pourquoi l’huile qui illuminait Jérusalem à Souccot portait le souvenir de Moché.

À Souccot, nous abandonnons notre confort quotidien pour vivre sept jours hors du commun, sous les ailes de la Présence divine. Cette fête nous plonge dans le monde du 120, une dimension, initiée par Moché où la volonté de l’homme est sublimée pour vivre une vie bien plus spirituelle, une vie au goût d’éternité.

C’est pourquoi je vous souhaite à tous une longue et belle vie, pleine de sens, jusqu’à 120 ans !

Analyse de Ephraïm Wasservogel

7 octobre : La Shoah des sauvages

Le 7 octobre a durablement marqué notre peuple, tout comme d’autres horreurs l’ont fait par le passé — les pogroms, les massacres sous Staline, la Shoah. Face à cette situation, une question inévitable se pose : pourquoi D.ieu a-t-il permis une telle chose ?

Le 7 octobre est une date qui restera gravée dans nos mémoires, un drame qui rappelle, de manière terrifiante, les heures sombres de notre histoire. Quand on m’a demandé de parler de cette tragédie, ma réaction a été presque instinctive : "Pourquoi moi ? A cause de la Shoah ?" Car, en effet, j’ai malheureusement une expérience unique et poignante de ce que fut l’horreur, étant né moi-même à Auschwitz. Ma mère, par miracle, a réussi à me faire survivre, et nous avons pu sortir du camp de la mort. Cette expérience ne me donne pas seulement un souvenir personnel, mais aussi une compréhension profonde de ce que peut être la barbarie humaine.

Contradiction ou similitude ?

Cependant, il y a une différence fondamentale entre le 7 octobre et la Shoah. La Shoah était perpétrée par des hommes issus d’une société évoluée, cultivée, musicale, philosophique — une Allemagne littéraire.

Ces mêmes Allemands ont pourtant été capables d’emprisonner, gazer, torturer et tuer des millions de Juifs. Cette apparente contradiction, entre civilisation et monstruosité, rend l’horreur de la Shoah d’autant plus incompréhensible.

Le 7 octobre, en revanche, a été le fait de terroristes dont le comportement était éminemment bestial. Même dans le règne animal, on ne tue pas sans raison — on tue pour se nourrir. Ici, il ne s’agissait que de haine pure.

Une haine alimentée et renforcée par des enseignements systématiques, inculqués dès le plus jeune âge dans les manuels scolaires : le Juif est un ennemi à éradiquer. Il est important de comprendre que cette haine n’a pas les mêmes caractéristiques que celle qui prévalait en Allemagne. Ici, il ne s’agit pas d’un rejet civilisationnel, mais plutôt d’une haine aveugle, irrationnelle, qui n’a aucune limite.

C’est une haine qui pousse non seulement à tuer, mais aussi à torturer, violer et massacrer sans distinction, y compris les bébés.

Pourtant, il est essentiel de ne pas céder à une haine généralisée contre les Arabes. Beaucoup d’entre eux ont une idée très limitée de qui sont les Juifs, influencée par une propagande persistante et systématique. De plus, une rancœur subsiste dans l’inconscient collectif, liée à des récits historiques tels que le renvoi d’Ichmaël par Avraham au profit d’Its’hak.

Des questions. Des réponses ?

Face à cette situation, une question inévitable se pose : pourquoi D.ieu a-t-il permis une telle chose ? Pourquoi a-t-Il laissé des centaines de personnes mourir dans des conditions si épouvantables ? Personnellement, je n’ai pas de réponse à cette question, et je rejette avec fermeté toute tentative de justification simpliste qui pointerait un doigt accusateur sur les victimes. Non, les Juifs du 7 octobre n’étaient pas coupables d’un ‘Hiloul Hachem pour avoir fait la fête le jour de Sim’hat Torah. Cette explication est inacceptable.

Alors, que pouvons-nous faire ? Nous pouvons prier. Prier pour les âmes de ceux qui ont perdu la vie, prier pour leurs familles, prier pour que ce genre de tragédie ne se reproduise pas. Le 7 octobre a durablement marqué notre peuple, tout comme d’autres horreurs l’ont fait par le passé — les pogroms, les massacres sous Staline, la Shoah. L’histoire nous a appris à rester prêts, à affronter la réalité sans fatalisme, mais avec la force de la prière et de l’espérance.

Puissions-nous voir la paix régner sur notre terre, et que les âmes de ceux qui sont tombés puissent intercéder pour nous auprès du ToutPuissant.

Ephraïm Wasservogel

"De
Les "eaux d’en-haut" enfin découvertes par les scientifiques

l’eau dans l’espace, c’est impossible ! Votre Torah vous raconte des histoires à dormir debout !"

Imaginez l’époque de la Grèce antique, ou encore celle du Moyen Âge du temps des rois de France : ni les satellites en orbite, ni les télescopes ultra sophistiqués de notre ère à la pointe de la technologie n’existaient. Bon nombre de "savants" prétendaient alors que la terre était plate, c’est dire l’état de l’avancée scientifique de l’époque…

Et pourtant, à chacune de ces époques reculées, les voix des étudiants en Torah chantonnaient les versets de la Bible et ses commentaires avec ferveur. Ils disaient, comme nous le faisons encore aujourd’hui : "Et D.ieu fit le firmament. Et Il sépara les eaux du dessous le firmament des eaux du dessus le firmament. Et il en fut ainsi" (Béréchit 1, 7).

Puis, pour couronner le tout et dissiper tout doute, ils poursuivaient la lecture : "Les eaux d’en haut sont plus abondantes que celles d’en bas" (Midrach Rabba Béréchit. 4).

On n’a pas de mal à imaginer le regard railleur et cynique des gens de l’époque. De l’eau dans l’espace, c’est impossible ! Votre Torah vous raconte des histoires à dormir debout !

Quand les moqueurs ne se moquent plus…

En 2011, les astronautes de l’Institut de technologie de Californie ont découvert un gigantesque nuage dans l’espace. Ce dernier renferme 140 trillions de fois le volume d’eau contenu dans les océans de la mer sur Terre !

Ce nuage géant flotte aux abords d’un trou noir - dans un quasar - à près de dix milliards d’années-lumière de notre terre. Il est à ce jour la plus grande quantité d’eau condensée découverte (Le Parisien, 24 juillet 2011).

En 2015, les résultats des observations effectuées par le satellite Hubble montraient que sous la croûte glacée du plus gros satellite de Jupiter, Ganymède, était niché un volume d’eau plus grand que tous les océans de la Terre réunis… (Le Parisien 16/04/2015).

Il en va de même pour Mercure. La sonde Messenger, en orbite depuis 2011, confirmait elle aussi la présence d’immenses étendues d’eau sur Mercure (NASA/Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory/Carnegie Institution of Washington).

Déjà en 1997, le satellite européen infrarouge ISO (Infrared Space Observatory) découvrait d’importants nuages à vapeur d’eau au centre de la voie lactée, annonçait l’Agence Spatiale Européenne (ESA).

"Pour la première fois, nous avons une vue claire de l’abondance de l’eau dans la galaxie", conclut l’un des chercheurs du programme ISO, l’astronome José Cernicharo, de l’Institut de la structure de la matière (Instituto de Estructura de la Materia), à Madrid. "Nous avons une vue claire de l’abondance de l’eau dans la galaxie."

Le Professeur Fred Whipple de l’Université de Harvard, ancien directeur de l’observatoire des étoiles du centre Smithsonian, a démontré que les comètes se composent de glace, mélangée à des particules de poussières intergalactiques et autres débris cosmiques. Il affirme qu’une petite comète contient environ un milliard de tonnes de glace, alors qu’une grande comète peut contenir jusqu’à mille fois cette quantité-là ! (Atlas de Cambridge, p. 156 à 219).

Cette Torah, qui nous vient directement… des Cieux !

Des études comme celles-ci de nos jours, il y en a par centaines, mais à l’époque de l’Antiquité, qui le savait ? Qui pouvait savoir ou prédire qu’il existerait de l’eau dans l’espace, et qui plus est, en plus grande quantité que celle présente sur Terre ?

Quelqu’un d’autre que le Créateur du monde, béni soit-Il, serait à même de posséder ces informations contemporaines ? N’est-ce pas à nouveau la preuve que la Torah que nous possédons est d’origine divine ? Honnêteté intellectuelle oblige !

Qui pouvait savoir ou prédire qu’il existerait de l’eau dans l’espace, et qui plus est, en plus grande quantité que celle présente sur Terre ?

Pensez aussi un instant à ce jeune étudiant en Torah, qui a sûrement dû se faire railler une fois dans sa vie, sur ses "croyances" farfelues au nom du rationalisme ; à quelle (é) preuve de foi a-t-il eu à faire face dans ces moments-là ! Pourtant, aujourd’hui, ces informations dispensées par la Torah ne sont plus de l’ordre de la croyance, mais bien de la connaissance. Soyons à même d’en retirer les bonnes leçons : si aujourd’hui, nous ne comprenons pas tout, arrivera un jour où tout sera clair.

Naitre Femme et le rester

Qui n’a pas disserté sur la fameuse phrase ”On ne naît pas femme, on le devient”, qui résume le livre de De Beauvoir ? Cette théorie, clé de voûte de la libération de la femme, a eu des répercussions énormes sur la structure familiale et le positionnement des conjoints au sein du couple mais a fait tomber les relations hommes-femmes dans une autre problématique…

Il y a deux sujets devant lesquels notre génération est en constant questionnement : le couple et l’éducation. Sans doute parce que dans ces deux domaines, l’interaction entre les individus est à son paroxysme, vu la proximité géographique et émotionnelle des intervenants et les multiples possibilités de frictions qui en découlent. Mais pas seulement. Nous avons également été submergés par des ouvrages qui inondent le marché du livre et proposent chacun leur solution.

Si autrefois, on voyait une nouvelle théorie surgir chaque demi-siècle, aujourd’hui les spécialistes nous présentent avec assurance chaque année (chaque mois ?) leurs conclusions sur tout ce qui touche le relationnel humain.

et, enfin affranchies du carcan machiste, nos talents se révèleront, si seulement nous osons la contraception, l’avortement et

Quand St Germain des Prés veut donner le ton

Déjà en 1949, une Simone de Beauvoir enturbannée dans son aura de grande intellectuelle, nous déclarait dans son livre “Le deuxième sexe” que l’homme et la femme sont structurellement identiques, mais que la société a façonné la petite fille de telle sorte qu’elle se verra plus faible et inférieure au garçon et agira toute sa vie selon ce schéma primaire. On lui permet de pleurer, on lui donne des poupées et on la destine à être une bonne épouse, docile et disciplinée ; c’est ce qu’elle absorbe de son entourage et par conséquent ce qu’elle devient… Mais, de Beauvoir conclut, c’est un leurre (que les hommes ont entretenu pour mieux nous assujettir...) et quand les yeux de la femme se dessilleront, elle découvrira en elle tous les potentiels, parfaitement identiques à son homonyme masculin. Justice sera faite

mis ex aequo, elle a limé purement et simplement toutes les différences fondamentales entre l’homme et la femme. A ce stade, on se demande presque ce qu’on va découvrir chez l’autre, si ce n’est son propre soi-même. L’aventure est finie.

De Beauvoir, en repensant la femme, assise aux cafés de St-Germain-des-Prés, allait en effet révolutionner le monde et donner une assise presque scientifique au féminisme, puisque c’est sous toutes ses coutures (sociologique, psychologique, anthropologique), qu’elle allait la redéfinir. (Un penseur comme Yéhouchoua’ Leibovitz disait que la plus grande révolution jamais engagée sur terre fut celle de la femme, avec tous les bouleversements qu’elle entraîna.)

La théorie conquit l’Occident et nos sociétés ont été complètement restructurées sous l’influence des essais de De Beauvoir. Mais l’annihilation d’une idée d’un féminin propre et inhérent à la femme est un absurde et

les conclusions de l’écrivain ont mené à des extrêmes où de la femme victime, on est passé à celle incriminante, vindicative et menaçante, pour laquelle l’homme est devenu l’ennemi. Vouloir niveler les différences à tout prix a fini par dénaturer la femme qui, une génération plus tard, se cherchera désespérément une identité.

Sans vouloir ouvrir ici la parenthèse délicate de la vie privée de De Beauvoir, signalons simplement que pour une femme qui dénonçait la subordination féminine, il semblerait qu’elle eut peu de scrupules à abuser de son autorité et de son prestige sur ses congénères, ce qui lui valut son éviction des établissements de l’Education Nationale.

Les théories se suivent et se contredisent

En 1992, John Gray, dans un best-seller mondial (15 millions d’exemplaires vendus, 121 semaines d’affilée à la tête des meilleures ventes) déclarait, cette fois dans un livre qui se voulait le guide incontournable du couple,

que l’homme et la femme sont foncièrement différents, chacun venant d’une autre planète physiologique, émotionnelle et affective mais qu’en en prenant conscience, on aplanirait frictions et différends. Il suffit à la femme de comprendre la structure psychologique de l’homme (et vice-versa) pour que tout rentre dans l’ordre. En deux mots : on va se calmer ! :)

10 ans plus tard, Deborah Cameron, également dans un livre très vendu, viendra démonter cette théorie, d’après elle faite de stéréotypes grossiers, qui enferment l’homme et la femme, chacun, dans de grotesques caricatures.

Etc..etc.. Ad aeternam. Les théories se suivent et se contredisent. Dans cette saga à rebondissements, où chaque génération essaye une autre méthode qui quelque temps plus tard s’avère elle aussi caduque et sera remplacée par son antithèse, le peuple juif calmement, inexorablement, avance dans l’Histoire sans s’émouvoir, avec en main le mode d’emploi que le "Fabricant" Lui-même dans Son infinie bonté lui a livré. Le Midrach nous le dit, la Torah

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précède la Création et D.ieu “...a regardé dans la Torah pour créer le monde.”

Lorsque D.ieu façonne le féminin

Penchons-nous donc sur les versets de la création de la femme pour essayer de comprendre son essence et comment une articulation entre les deux sexes est-elle possible.

Le terme “femme” (Icha) apparaît dans la Torah pour la première fois lorsque D.ieu sculpte en femme la côte qu’Il a extraite d’Adam. “Et D.ieu façonna la côte qu’Il avait prise d’Adam pour en faire une femme, et Il l’apporta devant Adam.” (Béréchit 2, 22 ).

Le terme utilisé pour "façonner" (Vayiven) n’est pas fortuit. Il prend sa racine dans le mot “construire” (Boné) mais fait également allusion au mot Bina, intuition particulière dont la femme sera dotée. C’est une intelligence subtile, différente de celle de l’homme, qui fait qu’elle

pressent au-delà des données concrètes. La femme est donc issue de l’homme, de matière semblable à lui mais sculptée, façonnée dans son intime le plus profond, dans sa structure même, par cette notion si particulière d’intuitivité.

Le verset qui suit continue ainsi :

“Et l’homme (Adam) dit : Cette fois, c’est mon essence, chair de ma chair, c’est pour cela qu’elle s’appellera femme (Icha) car elle vient de l’homme (Ich)” (Béréchit 2, 23).

Le verset insiste sur cette notion d’essence commune et pour cette raison, homme et femme peuvent communiquer et se reconnaître comme semblables. Mais si leur matière première est identique, et en effet leur nom en langue sainte provient de la même racine (Ich et Icha), ils ne sont plus un. Ils ont été séparés et comme nous l’avons vu, le modelage de la femme s’est fait séparément de l’homme. On l’investit dès le départ d’une intelligence et d’une structure psychologique différente de

son conjoint. Ni parité absolue, ni différence abyssale. Ni au-dessus, ni égale, ni inférieure. D’ailleurs, à aucun moment une notion de hiérarchie entre eux n’apparaît dans les versets. Il y a plutôt complémentarité, comme une pièce de puzzle en alcôve, qui n’attend que le morceau manquant. Les deux éléments sont faits des mêmes matériaux, mais ne se ressemblent pas. Ils s’emboîtent, s’ajustent, s’assemblent. Se complètent.

Il est intéressant de constater que lors de la création des animaux, ou de toute autre créature, la femelle n’est pas extraite du mâle, mais ils sont créés séparément et c’est uniquement dans le genre humain que la proximité du couple est dans la substance même. D’ailleurs, Rachi nous enseigne que l’être premier, Adam, était androgyne et contenait en lui à la fois le masculin et le féminin, dans une complétude totale. Attristé de voir qu’il n’avait pas de compagne en face de lui, alors qu’il nommait les animaux qui défilaient devant lui

MISHMA

Nouvelle

en couple, Adam fut endormi par D.ieu, qui a extrait de lui sa moitié.

La définition du couple pour la Torah n’est certainement pas un clonage, une copie conforme, mais une base commune qui s’articule sur une intelligence (et donc une perception des choses) différente.

Trop semblables, c’est l’ennui. Trop différents, c’est la collision.

En deux versets de 28 mots, la Torah explique l’essence du couple, à savoir cette tension entre proximité et différence chez l’homme et la femme, qui fait toute sa dynamique.

Surtout ne rien limer, ne rien effacer de nos différences innées, au contraire les utiliser

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HISTOIRE À SUIVRE

La vie en Froum – Episode 14 : Début ou fin d’une romance ?

Chaque semaine, retrouvez les aventures d’Eva, célibattante parisienne de 30 ans… Super carrière, super copines. La vie rêvée ? Pas tant que ça ! Petit à petit, Eva découvre la beauté du judaïsme et se met à dessiner les contours de sa vie. Un changement de vie riche en péripéties… qui l’amèneront plus loin que prévu !

Dans l’épisode précédent : Eva tente de renouer avec la routine après l’histoire de la rumeur. Un soir alors qu'elle a invité quelques copines, elle se confie à son amie Guila sur les difficultés qu’elle rencontre. Quelques jours plus tard, elle retrouve David dans un café de la capitale…

Tout comme l’hôtel, David est très chic et là, pour le coup, on se croirait dans un film. Il ne manque que la bande-son. On s’assoit près de la fenêtre et je constate qu’il est finalement plus nerveux que moi. Cette histoire de liste m’a aidée à me calmer. Il me propose de commander du champagne, mais moi, j’ai envie d’avoir les idées claires, donc, sagement, j’opte pour un cocktail sans alcool.

Il me demande comment je vais, ce que je deviens… Moi qui avais tant attendu son attention, je suis flattée, mais, étonnamment, je n’ai pas non plus envie de partager avec lui toutes mes récentes aventures. Je l’écoute me parler de lui, de son travail dans la finance, aussi stressant qu’excitant, ses soirées, ses sorties, ses voyages… Ça pétille autant que les bulles de sa coupe de champagne.

“Tu sais Eva, je te raconte tout ça, mais ne crois pas, tu m’as manqué. J’ai beaucoup pensé à toi ces derniers temps et j’ai réalisé que j’avais du mal à passer le cap de l’engagement. Mais je tiens beaucoup à toi et j’ai envie qu’on retente, parce qu’on était bien ensemble et je pense qu’on pourrait être mieux encore.

- Mais… Comment tu verrais les choses si on retentait ? Qu’est-ce qui changerait par rapport à ce qu’on a déjà vu dans le passé ?

- Je sais que je t’ai blessée, Eva, mais tu sais que je ne le faisais pas exprès. Je m’excuse pour les erreurs du passé. On se connaît toi et moi, on

se comprend sans même se parler. Est-ce que je t’ai manqué ?

- Et comment tu imaginerais les choses entre nous ? La question de savoir si je t’ai manqué ou pas… ce n’est pas le problème. Tu as envie de t’engager sérieusement ? Et comment tu imagines la vie pour nous deux ?

- Bah oui ! Qu’est-ce que tu crois ? Je ne sais pas ce que tu veux que je te dise qui va changer. On sera ensemble, c’est bien, non ? J’ai l’impression de passer un entretien d’embauche là ! “Quels sont vos objectifs à long terme, Monsieur Arrouas ?”

- Et alors, où est le problème ? C’est ok de poser ce genre de questions quand il s’agit d’un poste dans une entreprise qui ne t’appartient pas et pour une durée de 2-3 ans maximum... mais pour ce qui est du projet de passer sa vie ensemble et de construire une famille, tu trouves ça trop artificiel ?

- Je t’avoue que j’ai du mal à te suivre. Avant, tu avais l’air moins hésitante. Je sais que je t’ai blessée, mais qu’est-ce qui a changé de ton côté ? Ma question est simple : veux-tu qu’on reprenne, oui ou non ?”

David avait raison. Il me connaissait bien. Beaucoup de choses avaient changé depuis son dernier départ. Toutes mes certitudes avaient éclaté : ma famille, mes amies, mon travail, lui. Et si mille fois j’avais rêvé de ce moment, je ne savais pas quoi lui répondre, parce que, d’une façon ou d’une autre, c’était choisir un chemin de vie.

Avec ou sans David ?

La suite, la semaine prochaine...

sur Souccot par

Règle du jeu :

Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un A, la deuxième par un B, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en français. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.

C’est par son mérite qu’Hachem nous a accordé les nuées de gloire pendant 40 ans dans le désert.

Les enfants se font une joie de participer de cette manière à la fabrication de la Soucca

Décoration

Si l’arbre du Cédrat a été avec un citronnier, il est inapte pour la Mitsva.

Greffé

quantité minimale de pain à consommer le premier soir de la fête dans la Soucca

Kazaït

Logiquement, on aurait dû célébrer Souccot ce mois-ci.

nombre d’espèces à réunir symbolise aussi ces catégories de personnes.

Quatre

Le seul endroit au monde où il y a une obligation de la Torah de prendre les 4 espèces durant les 7 jours de fête.

Cette coutume consiste à tourner autour de la Téva en tenant les 4 espèces.

Au Temple de Jérusalem, on faisait une grande cérémonie festive en l’honneur de cette Mitsva.

Libations d’eau

Le Loulav fait penser à ce membre du corps.

Hocha’ana Raba, la coutume est de … cinq branches de saule par terre.

Pour qu’un Skakh soit Cachère, il ne doit pas pouvoir en recevoir.

Une importante Mitsva de la fête consiste à être dans cet état.

Colonne vertébrale Étrog de l’Impureté

en Joie

Dans la Soucca, il faut s’y sentir comme à la … , c’est pour cela que celui qui en est incommodé en est exempté.

Il y en a sept, et ils viennent visiter chacun leur tour, les Souccot de chacun.

Nous devons habiter 7 jours dans des cabanes, afin de nous rappeler que c’est dans des cabanes qu’Hachem nous a fait … lorsqu’Il nous a sortis d’Égypte.

S’il en descend pendant la fête, c’est signe de malédiction.

On a la coutume de faire cela avec les 4 espèces, dans les six directions.

Résider

Secouer

Hadass (myrte) doit avoir cette particularité, et ce, au même niveau sur la tige, en anneau.

Triple / Trois feuilles

Skakh doit être de cette origine, et aussi être détaché de la terre.

Végétal

Il est écrit dans le ‘Houmach, que ce Patriarche a construit des Souccot.

Ya’akov

Le fruit du bel arbre”.
Beth Hamikdach
Frapper
Maison
Nissan
Aharon
Hocha’anot
Ouchpizin
Pluie

Pas de place sous la Soucca, qui a la priorité ?

S’il n’y a pas assez de place dans la Soucca de la synagogue, qui a la priorité : un enfant pour le ‘Hinoukh (éducation) ou une femme ? Qu’en est-il si cela pose un problème de Chalom Bayit ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

Lorsque l’homme consomme ses repas aux côtés de son épouse, l’obligation Toraïque est "mieux" accomplie. C’est, en fait, une partie intégrante de la Mitsva. Donc, les garçons non encore Bar-Mitsva n’ont pas la priorité. Pour une Mitsva, il faut penser à tous les détails permettant de l’accomplir de la manière la plus parfaite possible. C’est pourquoi, certains ne dorment pas dans la Soucca car ils n’ont pas la possibilité d’y dormir comme ils en ont l’habitude tout au long de l’année. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour les repas ? (Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm 639, 2)

Veillée de Hocha’ana Rabba pour les femmes

J’aurais souhaité savoir s’il était permis aux femmes de faire la veillée de Hocha’ana Rabba ? Les femmes ont-elles quelque chose à faire de particulier lors de cet événement ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

Il est permis aux femmes de faire la veillée de Hocha’ana Rabba afin d’étudier les textes figurant dans les livres de prières des fêtes ou les textes qu’elles souhaitent étudier. (Ben Ich ‘Haï Rav Pé’alim 1 ; Sod Yécharim 9 ; Yalkout Yossef Otsar Dinim Laïcha Vélabat 40, 17)

Souccot : voyager dans un endroit sans Soucca

Pendant la période de Souccot, est-il autorisé de partir dans un endroit ou un pays où il n’y a pas de Souccot ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

S’il s’agit d’un voyage dans le cadre d’une activité professionnelle et qu’il n’est pas possible de le repousser à plus tard, ce n’est pas problématique. Mais un pur voyage de loisir est à remettre à plus tard afin de ne pas manquer l’accomplissement d’une si belle Mitsva. (Ye’havé Da’at 3, 47 ; Iguerot Moché Ora’h ‘Haïm 3, 93 ; Az Nidberou 11, 34 ; Piské Techouvot 641, 12 ; Mo’adim Ouzmanim 1, 89)

Notre secrétaire peut-elle travailler pour nous à ‘Hol Hamo’ed ?

Peut-on demander à notre secrétaire de gérer à distance les appels de clients pendant ‘Hol Hamo’èd ?

Réponse de Rav Avraham Garcia

Puisqu’il s’agit d’une personne non juive qui réalise l’acte de chez elle, et que nous pouvons considérer que le patient ira ailleurs pour se faire soigner si on ne lui donne pas un rendez-vous, la chose est permise.

Vu qu’à Yom Tov, c’est une obligation d’éprouver de la joie, comment un individu peut réussir à en éprouver totalement si la viande le rebute ? Doit-il se forcer ? Ne peutil la substituer à un poisson de qualité suprême, un met à son goût le réjouissant davantage ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

La Mitsva consistant à consommer de la viande durant les fêtes est mentionnée (entre autres) dans le Biour Halakha. (Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm, Kétsad, 529, 2-3 ; Yé’havé Da’at 6, 33)

D’après certains, cette Mitsva n’est pas en vigueur de nos jours, où le Beth Hamikdach n’est pas reconstruit.

En cas de force majeure, il est possible de "substituer du poulet, du poisson de qualité suprême ou un met à votre goût (vous réjouissant)" à la viande "exigée". (Kaf Ha’haïm 529, 29 ; Mo’adim Ouzmanim 7, 11, p.8 : Véyéssod Lidvarénou sur le vin, p.9 Véniré Oulefi Darkénou)

Parfois, il faut se forcer pour accomplir une Mitsva, mais dans un cas tel que celui-ci, on agit dans la mesure du possible.

La franc-maçonnerie, compatible avec le judaïsme ?

Que pensez-vous de la franc-maçonnerie ? D’après vous, est-ce utile ? Est-ce compatible avec la religion juive ?

Réponse de Rav Ron Chaya

Globalement, il est clair que la franc-maçonnerie n’est pas compatible avec la Torah. Néanmoins, on pourrait la tolérer tant que le rituel ne provient pas d’autres religions.

Dans cette mesure, on ne pourra pas intégrer une obédience de franc-maçonnerie christique mais s’il s’agit d’obédiences telles que la régulière ou le Grand Orient, ce n’est pas vraiment interdit.

D’après ce que je me suis renseigné auprès d’ex hauts-placés dans la franc-maçonnerie, tout dépend dans quelle loge et dans quelle obédience on se trouve.

Par contre, il est clair que c’est certainement une grande perte de temps car mieux vaut étudier la Torah et se rapprocher de D.ieu plutôt que d’assister à ce genre de cérémonies qui, somme toute, sont le résultat d’une invention humaine et non d’une révélation divine.

LA PARACHA POUR LES ENFANTS

Toc toc... Frappez avant d’entrer !

Les enfants, cette semaine, apprenons l’importance de toujours toquer à la porte avant d’entrer… Et appliquons cette idée systématiquement !

L'HISTOIRE

Simon rentre chez lui après avoir prié ‘Arvit Il se dirige vers la cuisine et se sert un verre d’eau fraîche. Il ne se doute absolument pas de ce qui se passe au même moment de l’autre côté de la maison…

Sa grande sœur de 12 ans garde ses petits frères et sœurs car papa et maman sont à un mariage. Elle leur a assuré qu’elle se débrouillerait sans problème, surtout qu’elle est très sérieuse ; ils peuvent y aller le cœur léger.

Les petits sont au lit et le repas des deux grands sont prêts, et les parents n’ont quitté la maison qu’une fois les petits enfants endormis.

Avant de partir, maman a donné à sa grande fille ses dernières recommandations :

"Si le bébé pleure, donne-lui sa tétine. Il y a également un biberon au réfrigérateur et tu sais le réchauffer. Si l’un des petits se réveille, calme-le en lui disant qu’on va bientôt revenir ; propose-lui un verre d’eau et dis-lui de retourner dormir. Simon est allé prier ‘Arvit, il ne va pas tarder. Quand il rentre, ferme la porte à clé. Votre repas du soir est sur la table de la cuisine. Après le repas, préparez-vous pour aller dormir. Si tu as le moindre souci, appelle-nous."

Tout se passe comme prévu... jusqu’à ce qu’elle entende des bruits. Simon n’est pas encore rentré. Elle ne l’a pas entendu toquer à la porte.

Heureusement, il y a un téléphone dans cette chambre. D’une main tremblante, elle compose le numéro de papa. Elle éclate en sanglots :

"Papa, il y a un voleur dans la maison."

Papa essaie de la calmer, mais il est loin et elle est seule ici. Elle est censée veiller sur les petits… et il y a un voleur dans la cuisine !

Elle est paniquée. Papa ne peut pas l’aider. Même s’il part à l’instant du mariage et attrape immédiatement un bus, il n’arrivera à la maison que d’ici une heure.

"Appelle la police", implore la jeune fille.

Papa s’apprête à le faire, quand soudain, la poignée de la porte bouge.

"Papa, il entre dans la chambre !", s’écrie-telle, terrorisée.

Elle n’en croit pas ses yeux. Qui voit-elle entrer dans la chambre ? Son frère Simon qui sourit de manière détendue !

Simon lui demande : "Que se passe-t-il ? Tu as l’air effrayée !"

Étonné, il ne comprend absolument pas quand elle éclate en sanglots. Ça ne lui ressemble vraiment pas !

Les enfants, posons-nous les bonnes questions !

À votre avis, les enfants, est-ce important de toquer à la porte avant d’entrer quelque part ?

Qui est dans la cuisine ? Qui bouge les ustensiles ? Qui fait tinter les verres et ouvre le robinet ? Un voleur ?!

Elle recule doucement jusqu’à la chambre à coucher et referme la porte en silence. Son cœur bat très fort. Que faire ?

Faites-vous attention à toquer à la porte à chaque fois que vous entrez ?

Que peut-il se passer si vous entrez sans frapper ?

Quelles peuvent en être les conséquences ?

L'ENSEIGNEMENT

Nos Sages rapportent un point important : "Une personne ne doit pas entrer de manière soudaine dans la maison de son prochain." (Dérekh Érets Rabba

Nous apprenons cette règle de conduite dans la Paracha Béréchit Hachem ne s’est pas adressé à Adam de manière trop brusque. Il s’est tenu à l’entrée du Gan ‘Eden, puis Il l’a appelé.

Il est ainsi rapporté "Avant de gronder Adam pour la faute commise, Hachem l’appela et lui dit : ‘Où es-tu (Béréchit 3, 9) Nos Sages rapportent que pour cette même raison, Yitro s’est annoncé avant de rendre visite à Moché.

(Nidda 16b) Rachi explique qu’une telle attitude est susceptible d’entraîner des problèmes de Tsni’out, liés à la pudeur. Il est rapporté un événement concernant ‘Hanania ben 'Hakhinaï. Yéchiva de Rabbi Akiva à Bné Brak 12 années durant sans jamais revenir à la maison. Après tout ce temps, il rentra chez lui sans s’annoncer.

Nous avons également l’obligation de nous comporter de cette façon. Pour bien faire, il faut donc systématiquement toquer avant d’entrer quelque part. Cette règle de bonne conduite est valable non seulement avant de passer la porte principale d’une maison, mais également avant d’entrer dans une chambre, et, qui plus est, aux toilettes.

La Guémara aborde également cette question. Rabbi Chimon bar Yo’haï dit : "Hachem n’aime pas celui qui entre chez lui de façon inopinée, et à plus forte raison celui qui entre chez autrui sans prévenir."

L'exercice de la semaine

Les enfants, efforçons-nous de toquer à la porte avant d’entrer quelque part.

En le voyant arriver, l’âme de sa femme s’échappa sans qu’elle n’ait pu prononcer un mot. La surprise et l’émotion avaient été trop fortes.

Quand Rabbi ‘Hanania vit comment les choses avaient mal tourné, il se mit à prier et à adresser des suppliques à Hachem : "Créateur du monde, est-ce la récompense de cette pauvre femme pour m’avoir attendu 12 années durant ?"

À l’instant même, un miracle survint et sa femme ressuscita.

C’est à ce propos que Rav décréta : "Ne rentre pas dans une ville sans prévenir. Ne rentre pas chez toi, ni à plus forte raison dans la maison de ton prochain, sans t’annoncer !" (Kétoubot 62b)

Soyons particulièrement vigilants lorsque nous entrons aux toilettes. Racontez en famille comment vous avez réussi cet exercice.

Babka salée au pesto : La ‘Hala festive parfaite

Pour 6-8 personnes

Temps de préparation : 35 min

Temps de cuisson : 55 min

Difficulté : Facile

Pour la pâte :

Ingrédients

•180 ml de lait d’amande ou de soja non sucré, chauffé à env. 43°C

•7 g de levure sèche

•50 g de sucre

•350 g de farine

•¾ de cuillère à café de sel

•50 ml d’huile

Pour le pesto :

• 1 v. d’un mélange de persil frais et de basilic

•1 v. de roquette (‘Alé Baby)

•½ v. de noix

•3 gousses d’ail grossièrement hachées

•1 cuil. à café de sel

•70 ml d’huile d’olive

•1 cuil. à soupe de vinaigre de vin rouge

Réalisation

Préparation du pesto :

- Dans un robot, hachez finement les feuilles, les noix, l’ail et le sel. Ajoutez l’huile d’olive et le vinaigre, puis mélangez pendant environ 10 secondes jusqu’à l’obtention d’une pâte.

Réservez.

Préparation de la pâte :

- Dans un bol, mélangez le lait d’amande, la levure et une cuillère de sucre. Attendez 5 min jusqu’à ce que le mélange mousse, puis ajoutez l’huile.

- Dans un autre bol, mélangez la farine, le sel et 3 cuil. à soupe de sucre.

- Versez progressivement le mélange de farine dans le bol de levure et pétrissez jusqu’à obtenir une pâte lisse et souple. Continuez à pétrir pendant 5 à 6 min, jusqu’à ce que la pâte se détache des parois du bol, mais reste légèrement collante.

- Couvrez et laissez lever dans un endroit chaud pendant 40 à 50 min., jusqu’à ce que la pâte double de volume.

Assemblage :

- Sur un plan de travail légèrement fariné, étalez la pâte en un rectangle de 20x35 cm.

- Étalez le pesto uniformément sur le rectangle de pâte, puis roulez-le serré. Coupez le rouleau dans le sens de la longueur sans séparer complètement les deux moitiés. Torsadez les deux parties pour former une spirale, puis déposez-la dans un moule rectangulaire recouvert de papier sulfurisé.

- Couvrez et laissez lever encore 30 à 40 min jusqu’à ce que la pâte double de volume.

- Préchauffez le four à 180°C et faites cuire la babka pendant 55 min. Après 30 min, couvrezla de papier d’aluminium pour éviter qu’elle ne brunisse trop. Une fois cuite, laissez-la refroidir dans le moule pendant 10 minutes avant de la transférer sur une grille.

‘Hag Saméa’h !

Murielle Benainous

Le ministre de la Défense israélien a déclaré que l’Iran avait complètement échoué dans son dernier tir, mais que la réponse israélienne serait extrêmement précise, laissant les Iraniens sans comprendre ce qui leur arrive.

Vocabulaire

ןוחטיבה רש (Sar haBitachon) - ministre de la Défense

•  ריהצה (Hitzhir) - a déclaré

•  ןאריא (Iran) - Iran

•  הלשכנ (Nichshéla) - a échoué

•  ןיטולחל (Lechaloutin) - complètement

•  הפקתמב (BaMitkafah) - dans l’attaque

•  הלש (Shelah) - son/sa (à elle)

•  הבוגתה (Hatguva) - la réponse

•  תילארשיה (HaYisraelit) - israélienne

•  היהת (Tihiye) - sera

(Meduyeket) - précise •

(Beyoter) - extrêmement •

(Yavinu) - comprendront

(ma koré lahem)ce qui leur arrive

D’autres mots avec la racine .

.

(Mikshol) - obstacle

(Kishalon) - échec

19 €

Seulement

Des centaines de familles n’ont toujours pas le strict nécessaire pour passer les fêtes de Souccot dans la joie.

Dans le contexte actuel, le nombre de demandes d’aide qui nous parviennent augmente chaque jour.

Apporter de la joie aux nécessiteux n’est pas simplement un acte de bienveillance, c’est un devoir. Comme l’enseigne le Rambam : « Nous avons l’obligation de nourrir le converti, l’orphelin, la veuve, ainsi que les autres personnes démunies. » Chaque juif se doit d’accomplir cette Mitsva avec générosité. Il n’y a rien de plus précieux aux yeux de D.ieu que de réjouir le cœur de ‘‘ceux qui n’ont personne sur qui compter ’’ .

Aidez-nous à les aider :

torah-box.com/souccot

Perle de la semaine par "La plus belle décoration de Soucca, c'est de s'assurer qu'aucun pauvre ne passe la fête le ventre vide." (Rabbi 'Haïm Halberstam de Tsanz)

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