Africa Israel Résidences et A.A-R.P présentent :
Une expérience résidentielle unique à Ramat Sharet, Jérusalem
Africa Israel Résidences et A.A-R.P présentent :
Une expérience résidentielle unique à Ramat Sharet, Jérusalem
C'est une Smart Home, avec salle de sport, espaces de coworking et lounge de réceptions
C'est un cadre de vie prestigieux, avec ascenseurs
Shabbat Mehadrine
C'est une immense esplanade donnant sur un panorama imprenable
L'image est à titre d'illustration uniquement. Des modifications peuvent être apportées en fonction des exigences des autorités et/ou des décisions de l'entreprise. L'aménagement des espaces publics peut varier selon les décisions des autorités locales. Leur réalisation est sous la responsabilité de ces dernières.
C'est une communauté florissante dans un quartier prisé
Le monde entier était tourné la semaine dernière vers les élections aux États-Unis. Deux candidats, opposés dans leurs conceptions et leur tempérament, s’affrontaient pour diriger la première puissance mondiale. En Israël, particulièrement, on a suivi de très près cet évènement, conscients que les défis auxquels le pays est confronté dépendent dans une certaine mesure des résultats de ces élections. Malgré les pronostics qui les donnaient pratiquement à égalité, Donald Trump a gagné la main haute sur sa rivale.
En Israël et dans le monde juif en général, on est très satisfait de cette victoire, puisque Trump a déjà démontré dans le passé son appui inconditionnel à l’Etat hébreu et son opposition ferme à toute forme d’antisémitisme.
De gros médias israéliens sont malgré tout déçus de cette élection, car ils craignent que Trump s’accorde trop bien avec le chef d’État actuel Netanyahou, qu’ils cherchent de manière obsessive à vouloir écarter du pouvoir.
On ne peut qu’être impressionné par la force de caractère et la résilience qu’a dû déployer le nouvel élu pour reprendre le pouvoir, poursuivi par des accusations graves, victime d’attentat meurtrier, et même rejeté par certains au sein de son propre parti. Mais il a cru en lui et l’avenir lui a donné raison. Combien pouvonsnous apprendre – particulièrement dans le service divin – de cette détermination à ne pas se décourager devant les écueils lorsque l’on est convaincu de sa cause. On relèvera aussi l’énormité du mensonge médiatique qui, tout au long du parcours de Trump vers le pouvoir, ne lui donnait pas grand espoir, lui prédisant jusqu’en dernière minute d’obtenir tout au plus une chance égale à son adversaire !
Mais nous voulons aussi apporter sur cet évènement une réflexion théologique. Tous les Juifs qui ont décidé de voter pour Trump l’ont fait, car ainsi leur dictait leur conscience. Cependant, après ce devoir accompli, notre regard doit être uniquement dirigé vers D.ieu, Maître de l’univers, car finalement, ce n’est que de Lui que dépend notre avenir. Si nous sommes méritants, l’Éternel trouvera les délégués pour nous soutenir ; sinon – qu’à D.ieu ne plaise –, aucun être ne pourra nous venir en aide.
De façon générale, nous avons été placés dans les dédales de ce monde matériel dans lequel nous avons des obligations à remplir pour combler nos besoins, comme la subsistance, la santé ou notre relationnel social et familial. Mais in fine, notre réussite ne dépend que du D.ieu Unique.
Donald Trump a été élu et cette donnée est a priori une bonne chose. Mais la bienveillance avec laquelle il agira envers nous à l’avenir sera le résultat de notre conduite et de notre Émouna.
Nous avons l’exemple de notre Patriarche Avraham, qui tout au long de sa vie va écarter tout calcul matérialiste et personnel, pour ne se focaliser que sur un seul but : le respect de la Volonté divine. Devant chaque épreuve, il cherchera à se rapprocher encore plus de D.ieu, sans douter un seul instant de Sa bonté. Il a légué au peuple d’Israël son riche héritage, ainsi qu’il est rapporté dans le ‘Houmach Béréchit. Profitons donc de ces lectures pour renforcer nos valeurs éternelles, et rappelons-nous que notre véritable élection est celle du Maître du monde !
Rav Daniel Scemama
Rav Daniel Scemama
L'Édito - Après l’élection de Donald Trump
Actualités
Yohan Souffir
Les enfants israéliens ont-ils les mêmes droits que les autres ?
Ma Techouva c'est ça...
Yossef Touitou, un retour aux vraies valeurs
Rav David Lederberger,
Le message d'un Rabbin de Paris
Vu sur le Net
Devinettes sur la Paracha
Couple
Reconsidérer la question du divorce
Rav Yehonathan Gefen
Vayéra – Le bénéfice caché de la ‘Akéda
Shabatik
Histoire
Eyal et la mafia japonaise
Flash Chabbath
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Un marqueur du judaïsme
Le fil conducteur de notre peuple au cours de son histoire
Les patriarches nous ont-ils mis la barre trop haute ?
Pensée Juive
L’anticonformiste
Communauté
Colis Souccot 2024 : Une abondance exceptionnelle, grâce à vous !
Histoire à suivre - La vie en Froum
Episode 16 : La suggestion improbable
Questions au Rav
La Paracha pour les enfants
Le ‘Hessed, c’est maintenant !
Recette Tacos
Responsable publication
David Choukroun
Rédacteurs
Rav Daniel Scemama, Alexandre Kisielewski, Elyssia Boukobza, Rav David Lederberger, Rabbanite Esther Jungreis, Sarah Kisielewski, Rav Yéhonathan Gefen, Binyamin Tagger, Sylvie Tsivia Temstet, Jocelyne Scemama, Mia Atlan, Rav Avraham Garcia, Rav Gabriel Dayan, Binyamin Benhamou, Dan Cohen, Murielle Benainous
Mise en page
Dafna Uzan
Couverture
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Ce magazine contient des enseignements de Torah, ne pas le jeter dans une poubelle
13 Nov. 12 'Hechvan
14 Nov. 13 'Hechvan
15 Nov. 14 'Hechvan
16 Nov. 15 'Hechvan
17 Nov. 16 'Hechvan
18 Nov. 17 'Hechvan
19 Nov. 18 'Hechvan
Daf Hayomi Baba Batra 141
Michna Yomit Baba Batra 2-9
Daf Hayomi Baba Batra 142
Michna Yomit Baba Batra 2-11
Daf Hayomi Baba Batra 143
Michna Yomit Baba Batra 2-13
Parachat Vayéra
Daf Hayomi Baba Batra 144
Michna Yomit Baba Batra 3-1
Daf Hayomi Baba Batra 145
Michna Yomit Baba Batra 3-3
Daf Hayomi Baba Batra 146
Michna Yomit Baba Batra 3-5
Daf Hayomi Baba Batra 147
Michna Yomit Baba Batra 3-7
Samedi 16 Novembre
Rav Avraham Yech'ayaou Karelits ('Hazon Ich)
Dimanche 17 Novembre
Rav Eliezar Mena'hem Man Chakh
Mardi 19 Novembre
Rav Raphaël Baroukh Tolédano
Rav Israël Odesser
Grand Mazal-Tov à Ariel Marciano pour son mariage !
Horaires du Chabbath
Paris Lyon Marseille Strasbourg
Entrée 16:51 16:51 16:55 16:31
Sortie 18:00 17:56 17:59 17:39
Zmanim du 16 Novembre
Paris Lyon Marseille Strasbourg
Nets 08:02 07:42 07:33 07:39
Fin du Chéma (2) 10:18 10:03 09:58 09:56
'Hatsot 12:35 12:26 12:23 12:14
Chkia 17:08 17:08 17:12 16:48
L'expulsion du 'Hamas du Qatar fait suite à son refus d'un nouvel accord
La décision américaine d'exiger l'expulsion des membres du 'Hamas du Qatar fait suite au refus du groupe terroriste d'accepter le nouvel accord proposé après l'élimination de son leader, Yé'hya Sinwar. Selon des sources proches du dossier, le 'Hamas est resté inflexible sur ses positions au cours des dernières semaines. Cette exigence d'expulsion découle également de l'inculpation de Khaled Meshaal, chef du bureau politique du 'Hamas actuellement au Qatar, par le département américain de la Justice. L'assassinat de Hersh Goldberg Polin, citoyen américain, a renforcé la décision américaine.
Nord : 3 blessés et d'importants dégâts dans une cafétéria suite à des tirs du 'Hezbollah
Un bâtiment de cafétéria dans le parc industriel évacué de Tel 'Haï, au nord de Kiryat Chemona, a été touché de plein fouet par une salve tirée depuis le Liban. Un incendie s'est déclaré sur place, et un autre s'est développé dans la région de Rajar suite à un impact. Trois agriculteurs blessés sont arrivés au centre médical de Galilée à Nahariya, deux dans un état modéré et un légèrement blessé, touchés par l'onde de choc d'une roquette tombée dans un verger d'avocats près du mochav Ben 'Ami en Galilée occidentale.
Pays-Bas : Geert Wilders assure que les auteurs du pogrom d'Amsterdam n'ont pas été arrêtés
Geert Wilders, chef du Parti pour la Liberté aux Pays-Bas, a vivement contesté les affirmations des autorités néerlandaises concernant les arrestations liées aux violences survenues jeudi soir à Amsterdam. "Je suis sans voix. La police d'Amsterdam vient de confirmer que PERSONNE n'a été arrêté pendant la chasse aux Juifs islamique à Amsterdam jeudi soir. Toutes les arrestations ont été effectuées avant et pendant le match de football et NON pendant le pogrom", a-t-il déclaré sur X. Cette déclaration contredit la version officielle de la police qui affirme avoir arrêté des dizaines de personnes suspectées d'être impliquées dans les attaques, dont quatre demeurent en détention.
Match France-Israël : Paris annonce un dispositif de sécurité exceptionnel, les autorités israéliennes déconseillent le voyage
"Je veux rassurer ceux qui nous écoutent et également envoyer un message de fermeté", a déclaré Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris, invité à s'exprimer sur le dispositif de sécurité mis en place à l'occasion du match de football France-Israël devant se dérouler ce jeudi. "Les moyens que nous allons déployer nous permettront d'être extrêmement réactifs pour empêcher tout trouble à l'ordre public que ce soit pendant le match, avant ou après", avant de préciser : "Il y aura un double contrôle des spectateurs ainsi qu'un périmètre antiterroriste autour du stade. Les mesures annoncées n'ont toutefois pas convaincu le Conseil de sécurité nationale israélien, qui a déconseillé aux supporters de se rendre en France pour le match.
Trump prévoit de rétablir les sanctions maximales contre l'Iran
Donald Trump prévoit d'augmenter drastiquement les sanctions contre l'Iran en raison du soutien de la République islamique aux milices terroristes, de l'expansion de son programme nucléaire et d'un récent complot d'assassinat le visant, selon des sources citées par le Wall Street Journal. Le département américain de la Justice a inculpé vendredi un homme lié à ce complot.
"Je pense que vous allez voir le retour des sanctions. Vous allez voir beaucoup plus d'actions, tant diplomatiques que financières, visant à isoler l'Iran", a confié un ancien responsable de la Maison Blanche au journal.
Israël aurait éliminé un haut responsable du 'Hezbollah à l'origine de l'assassinat de Rafik Hariri
Salim Ayach, figure majeure du 'Hezbollah condamné pour l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri, a été éliminé samedi lors d'une opération israélienne à Al-Qusayr, en Syrie, selon des sources sécuritaires internationales citées par la chaîne Al-Arabiya. Cet homme, l'un des cadres historiques du mouvement
chiite libanais, était l'un des terroristes les plus recherchés au monde. Les États-Unis avaient mis sa tête à prix pour 10 millions de dollars.
L'attentat à la voiture piégée qui avait coûté la vie à Rafik Hariri avait tué 21 autres personnes en plein cœur de Beyrouth et fait 226 blessés.
Netanyahou s'est entretenu avec Trump à trois reprises depuis son élection
Le Premier ministre Netanyahou a déclaré dimanche qu’il s’était entretenu avec le président américain nouvellement élu
Donald Trump à trois reprises depuis l’élection américaine il y a moins d’une semaine, et qu’ils voyaient "les choses de la même façon" en ce qui concerne la menace iranienne. "Les entretiens avaient pour but de renforcer l’alliance solide entre Israël
et les États-Unis. Nous sommes d’accord sur la menace iranienne dans toutes ses composantes et sur le danger qu’elle représente.
Nous voyons également les grandes opportunités qui s’offrent à Israël, dans le cadre de l’expansion de la paix et dans d’autres domaines", a déclaré le chef du gouvernement.
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Gaza : Tsahal découvre et publie des images des tortures de Palestiniens par le 'Hamas
Tsahal a découvert des vidéos des interrogatoires et tortures de civils palestiniens à Gaza par le 'Hamas, rapporte le Daily Mail. Ces milliers d'heures d'enregistrements, captées par des caméras de surveillance entre 2018 et 2020, ont été découvertes dans des ordinateurs saisis lors d'un raid de Tsahal à Djabaliya en mars dernier. 'Hamza Al-Hawidi, 27
Le milliardaire Ackman veut se retirer de la Bourse d’Amsterdam après les attaques
Le gestionnaire de fonds spéculatifs milliardaire William Ackman a déclaré qu’il envisageait la radiation de la société d’investissement
Pershing Square Holdings et le retrait de la maison de disques Universal Music Group (UMG) de la Bourse d’Amsterdam, suite aux violentes attaques menées par des agresseurs arabes et musulmans locaux contre des supporters de football israéliens jeudi soir. "Concentrer la cotation sur une seule bourse, le LSE, et quitter une juridiction qui ne protège pas ses touristes et ses minorités, c’est à la fois une bonne affaire et un bon principe moral", a déclaré Ackman.
ans, comptable ayant fui Gaza, a témoigné avoir été arrêté après avoir participé à une manifestation contre le pouvoir à Gaza. "Ils vous torturent jusqu'à ce que vous craquiez et disiez ce qu'ils veulent entendre. J'entendais les manifestants crier dans la pièce d'à côté", a-t-il déclaré au Mail on Sunday.
Sud-Liban : Les négociations se poursuivent ; Tsahal étend ses opérations terrestres
Le chef d'état-major israélien Herzi Halévy a approuvé les plans d'extension des opérations terrestres au Sud-Liban, a rapporté la chaîne publique Kan 11. De hauts responsables sécuritaires ont indiqué que "ces nouveaux plans visent à permettre à Tsahal d'approfondir ses réalisations jusqu'à présent et d'atteindre d'autres zones où opère le 'Hezbollah. "Cette décision d'étendre les opérations intervient dans un contexte d'efforts diplomatiques accrus pour parvenir à un cessez-le-feu avec le Liban, sous médiation américaine. Selon des sources sécuritaires, "si un accord est signé dans les prochains jours, Tsahal saura s'adapter rapidement et déploiera ses forces le long de la frontière conformément aux arrangements convenus."
Le nouveau ministre argentin a prêté serment sur la Torah
Le président argentin Javier Milei a officiellement nommé lundi Geraldo Werthein, homme d’affaires juif et ancien ambassadeur aux Etats-Unis, au poste de ministre des Affaires étrangères du pays. Fait inhabituel dans un pays à majorité catholique, l’investiture a été marquée par la lecture d’une Torah, sur laquelle Werthein a juré de rester fidèle
à sa position, a rapporté Kountrass. Dans un autre écart par rapport au protocole, Milei a cité un passage de la Paracha, en utilisant le terme hébreu dans son bref discours. Des Juifs ont déjà occupé des postes importants au sein du gouvernement argentin, notamment celui d’ancien ministre des Affaires étrangères Héctor Timerman de 2010 à 2015.
Elyssia Boukobza
Etablissements scolaires de la maternelle au lycée en France et à l'International
Lycées francophones d'Israël
Etudes et filières POST BAC
Entretiens orientation of ferts
Colonies de vacances
Les populations civiles, partout, sont soit épuisées, soit vivent dans la peur. Pourtant, il existe une catégorie de civils qui souffre encore davantage lors de chaque conflit armé : les enfants. Populations fragiles par excellence, ils "ne comprennent pas ce qui leur arrive", même si nous le savons trop bien.
Bien qu’un cessez-le-feu soit envisageable, du moins sur le front nord avec le Liban, la guerre continue de faire rage au Proche et au MoyenOrient et, plus largement, dans le monde. La question du sort des enfants dans ces conflits se pose : les jeunes enfants israéliens ont-ils les mêmes droits que leurs camarades ailleurs dans le monde ?
À l’heure où nous écrivons ces lignes, un cessezle-feu dans 10 à 15 jours avec le ‘Hezbollah semble sur la table. L’objectif de guerre serait "quasiment atteint", selon l’état-major israélien. Les élections américaines qui ont vu le retour en force de Donald Trump à la Maison Blanche pourraient modifier grandement la réalité dans cette région. Cependant, pour le front sud, une trêve avec le ‘Hamas et le Djihad islamique pour l’échange d’otages semble s’éloigner de jour en jour, et la patience des populations civiles est à bout.
Le reste du monde n’est pas épargné. Entre les mouvements de troupes inquiétants entre la Chine et Taïwan, le tir de missiles intercontinentaux de la Corée du Nord et la guerre en Ukraine au point mort, la menace d’un "effet domino" avec la Géorgie et la Moldavie se dessine (le Kremlin ayant déjà commencé à s’immiscer dans les récentes élections de ces deux pays). Oui, à l’heure où j’écris cette
tribune, la paix ne semble pas pour demain (en espérant bien me tromper !). Donald Trump pourrait bien devenir le "commandant en chef du monde libre". Sans parler d’un troisième conflit mondial, déjà en cours selon certains experts militaires qui parlent de "guerre mondiale du chaos". Le tableau que je viens de dresser est sombre, et seul Celui qui gouverne ce monde connaît la fin de toute cette scène internationale, certes, mais malheureusement réaliste.
Les populations civiles, partout, sont soit épuisées, soit vivent dans la peur. Pourtant, il existe une catégorie de civils qui souffre encore davantage lors de chaque conflit armé : les enfants. Populations fragiles par excellence, ils "ne comprennent pas ce qui leur arrive", même si nous le savons trop bien. Souvent difficiles à déplacer, souvent déscolarisés, avec des parents au front — souvent le père — certains enfants sont même envoyés à l’étranger par leurs familles pour échapper aux horreurs de la guerre.
Soyons clairs : ce que vivent les enfants palestiniens, libanais, ukrainiens et autres est injuste. En tant que Juifs, la Torah nous ordonne de ne pas rester insensibles. Les premiers sont pris en otage par des organisations terroristes, véritables négateurs de l’humanité ; les seconds
sont victimes d’un despote devenu leur allié (les forces de Tsahal ayant trouvé des AK47 russes dans les tunnels du sudLiban). Pourtant, les médias semblent leur accorder bien plus d’attention. Se cacher dans des abris ne mérite-t-il pas une couverture médiatique plus large ? La crainte d’une troisième attaque iranienne à l’échelle du pays dans l’année à venir est traumatisante, sans parler de l’ambiance générale dans le pays. Les enfants de Majdal Shams ne valent-ils pas ceux de Rafia’h, de Beyrouth ou de Kiev ? Fautil qu’ils soient druzes, non-juifs, voire antisionistes pour que l’on s’émeuve ?
"
sans compter ceux qui ne connaîtront jamais leur père.
Les enfants de Majdal Shams ne valent-ils pas ceux de Rafia’h, de Beyrouth ou de Kiev ? Faut-il qu’ils soient druzes, non-juifs, voire antisionistes pour que l’on s’émeuve ?
Nous ne pouvons que prier et implorer le Maître du monde pour qu’Il apporte du réconfort à ces familles déjà brisées par cette guerre qui perdure. Au-delà de tout cela, les enfants israéliens sont des héros : ils sont notre véritable source d’inspiration.
On dit que le monde tient grâce à l’étude de la Torah par les enfants. La société israélienne tient, plus encore, grâce à l’endurance de ces chères petites têtes blondes.
Dans les guerres modernes, le front médiatique est devenu crucial. L’image d’un enfant dont la
Yohan Souffir
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moins de 69 enfants sont devenus orphelins,
Yossef Touitou est un ancien directeur d’une grande entreprise de construction de maisons individuelles, supervisant chaque année la construction de 500 habitations. Après des événements marquants, il s’est tourné vers le judaïsme, un retour aux sources qui a transformé sa vie.
"Je m’appelle Yossef Touitou, j’ai 47 ans. J’ai grandi dans une famille sans aucune trace de judaïsme. Mes souvenirs se limitent aux repas de famille chez mon grand-père, qui bénissait le vin et le pain, récitant parfois ‘Hachem Mélekh, Hachem Malakh, Hachem Yimlokh Lé'olam Va'èd.’
Pour moi, le judaïsme, c’était le film ‘Le Grand Pardon’ ou ‘Rabbi Jacob’. Aucune autre pratique ne faisait partie de mon quotidien."
Un accident révélateur
"Je menais une vie à cent à l’heure, passionné de parapente. Un jour, en me pensant invincible, j’ai pris des risques et j’ai fait une chute de plus de 70 mètres. Grâce à D.ieu, un arbre a arrêté ma chute et je m’en suis sorti sans graves blessures, juste quelques égratignures. Cet
accident m’a poussé à réfléchir, et j’ai compris qu’il y avait une force qui me protégeait."
Les épreuves de la vie et le début de la Téchouva
"Plusieurs années après cet accident, j’ai reçu une autre épreuve : mon ex-femme a décidé de partir vivre à Tahiti avec mes enfants. Cela a été un choc. Mon état de santé a commencé à se dégrader, et il a fallu près d’un an pour diagnostiquer mon problème. Un médecin m’a finalement dit que je devais changer de mode de vie ou je n’avais plus que trois mois à vivre. J’ai alors entrepris une transformation : changement d’alimentation, méditation, et une redécouverte de moi-même et de mes racines. Petit à petit, j’ai ressenti la présence de Hachem au quotidien."
Les premiers pas vers le judaïsme
"En 2016, pour la première fois, j’ai allumé les bougies de 'Hanouka. Ce moment a été très émouvant et m’a donné envie de m’approcher davantage du judaïsme. J’ai commencé à lire des livres, et, un jour, j’ai décidé d’aller passer Chabbath avec un Rav à Aix-en-Provence. Je ne savais rien de cette journée spéciale, mais ce fut une expérience merveilleuse.
Progressivement, j’ai fait d’autres Chabbath et rencontré une communauté bienveillante.
Ce monde spirituel m’a profondément touché."
Le voyage à Ouman et la rencontre avec Hachem
"que je ne connaissais pas. Dans le silence et l’introspection de cette journée, j’ai demandé pardon à Hachem pour la première fois, sincèrement. Ce fut une expérience puissante, même si je ne comprenais pas tous les mots des prières."
Dans une tente remplie de milliers de personnes en prière, j’ai ressenti une énergie incroyable, un moment de connexion intense avec Hachem.
"Arrivé à Roch Hachana, j’ai ressenti le besoin d’aller à Ouman, un lieu où des milliers de Juifs se retrouvent pour prier. Moi qui avais toujours été très organisé, je suis parti sans savoir où je dormirais ni comment les choses se passeraient. Là-bas, dans une tente remplie de milliers de personnes en prière, j’ai ressenti une énergie incroyable, un moment de connexion intense avec Hachem."
Kippour et un cheminement personnel
"Le Rav David Touitou m’a ensuite invité à passer Kippour en Israël, chez une famille
Un nouveau départ en Israël
"Peu après Kippour, j’ai pris la décision de quitter la France pour Israël. Ce départ marquait un tournant dans ma vie. Moi, qui avais toujours vécu pour le matériel – une belle maison, une voiture, un bateau –, je me suis séparé de tout cela sans regret. Ce qui importait désormais, c’était Jérusalem, mon identité juive. En arrivant en Israël, je me suis inscrit à la Yéchiva Pendant dix mois, j’ai étudié intensément, immergé dans la Torah et soutenu par des Rabbanim bienveillants."
Aujourd’hui, un Juif accompli
"Je me définis aujourd’hui comme un Juif de tous les courants. J’aime apprendre et m’inspirer de chacun. Cette transformation a bouleversé ma vie, et je continue d’avancer avec foi et gratitude envers Hachem, qui m’a guidé sur ce chemin. Ma Téchouva, c’est ça : un retour aux vraies valeurs."
Dans la Parachat Vayéra, nous lisons que Lot, le neveu d’Avraham, accueille chez lui des anges venus sous forme humaine à Sodome. Malgré le danger de mort que cette hospitalité représente dans une ville où l’accueil est puni sévèrement, Lot les invite sous son toit. Mais face aux habitants de Sodome qui réclament violemment ses invités, Lot propose de livrer ses propres filles pour protéger ces hommes.
Cette décision soulève une question cruciale : comment Lot peut-il penser que la Mitsva d’hospitalité justifie un tel sacrifice pourtant inacceptable ?
Dans la Parachat Vayétsé, Elifaz, fils d’Essav, se retrouve lui aussi face à un dilemme : obéir à son père, qui lui ordonne de tuer Ya'akov, ou respecter l’interdit du meurtre. Déchiré entre l’obligation de respecter son père et l’interdit moral, il choisit une alternative proposée par Ya'akov lui-même : le dépouiller de tous ses biens, car, selon le Talmud, la pauvreté est assimilée à une forme de mort. Ce compromis révèle la confusion d’Elifaz, qui tente de satisfaire son père sans réaliser que l’obéissance filiale ne peut jamais justifier une transgression aussi grave.
mécaniquement devient une imitation vide, une "statue" sans vie. Elle ne sert plus à élever notre âme ni à accomplir la volonté divine, mais devient une sorte d’idole, où l’acte prend le pas sur le sens. Faire une Mitsva sans Kavana revient alors à réduire un geste sacré en simple rituel, dépourvu de lien avec la divinité.
La Guemara de Sota illustre cela avec le Hassid Choté (pieux insensé), qui applique les Mitsvot de manière rigide sans plus réfléchir à leur sens. Ce personnage suit les règles de façon aveugle, sans tenir compte des circonstances.
Ces deux récits, celui de Lot et celui d’Elifaz, mettent en évidence un danger profond : quand la Mitsva est perçue comme une fin en soi, elle peut entraîner des décisions moralement discutables, voire dangereuses.
Le Rabbi de Kotzk éclaire cette question en expliquant que chaque Mitsva doit être réalisée avec une intention consciente, une kavana qui nous connecte à la volonté de Hachem. Sans cette conscience, une Mitsva accomplie
Ainsi, il laisse une femme se noyer, car il estime que la Torah interdit de toucher une femme, ou encore, il hésite à secourir un enfant en train de se noyer pour ne pas risquer de mouiller ses Téfilin. Ces exemples montrent qu’un attachement excessif à une Mitsva, sans discernement, peut conduire à des comportements absurdes. Cette obsession de respecter les commandements, même au détriment de la vie humaine, s’éloigne de l’essence de la Torah, qui place la préservation de la vie au-dessus des autres commandements. Ces exemples nous montrent que le véritable service divin nécessite un discernement constant, une compréhension profonde de ce que Hachem attend de nous dans chaque situation. La Torah ne nous demande pas un respect aveugle des Mitsvot, mais une fidélité intelligente, capable de s’adapter au contexte tout en restant fidèle à la volonté divine.
C’est cette fidélité éclairée que le ‘Hazon Ich exprime lorsqu’il dissuade un homme gravement malade de jeûner à Yom Kippour.
Malgré le caractère sacré du jeûne, il rappelle que la préservation de la vie est, dans ce cas précis, la véritable Mitsva. La volonté de Hachem pour cette personne malade n’est pas de jeûner, mais de vivre et de préserver sa santé.
L’erreur de Lot et celle d’Elifaz résident dans leur perception figée de la Mitsva. Lot voit l’hospitalité comme un devoir si absolu qu’il est prêt à sacrifier l’honneur de ses propres enfants. Elifaz, lui, place l’ordre de son père audessus de l’interdit du meurtre. Dans les deux cas, la Mitsva est mal comprise, perçue comme une valeur inconditionnelle et autonome, détachée de la Volonté divine et de la morale.
Ces exemples nous rappellent que la Mitsva est avant tout une expression de la volonté d’Hachem, adaptée à chaque circonstance. Elle n’a de sens que lorsqu’elle est accomplie dans le cadre de cette volonté.
Pour comprendre et accomplir les Mitsvot de manière authentique, il est donc essentiel d’étudier la Halakha, non seulement pour apprendre les règles, mais pour développer la sagesse nécessaire à discerner la volonté divine dans chaque situation. Chaque Mitsva devient alors un moyen d’expression de notre relation avec Hachem, et non une fin en soi ou une idole figée.
En cultivant cette approche, nous transformons chaque acte en un véritable service divin, une réponse réfléchie et sincère à la volonté de Hachem. Que ce chemin de discernement et de fidélité nous permette de nous rapprocher de Lui et de vivre en harmonie avec Sa volonté dans tous les aspects de notre vie.
Rav David Lederberger, Rav et profeseur de Kodech (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)
Je reviens de Har Herzl. Encore un enterrement, encore un soldat qui a donné sa vie pour que nous puissions continuer à vivre. Il s’appelait Guilad Elmalia'h, il avait 30 ans. Cinq enfants l’attendaient.
Son fils David, 7 ans, est dans la même classe que mon fils, Yinon. Ce Chabbath, Yinon m’a dit : "Papa, tu sais, mon copain, il voit presque plus son papa depuis le début de la guerre…"
Guilad fait partie de ces pères qui ont tout laissé de côté pour défendre notre peuple. Ces soldats, ces pères, ces frères… ils donnent tout. Combien de femmes, combien d’enfants sont restés sans leur "papa" depuis plus d’un an ?
À Roch Hachana, nous avons prié pour que les malédictions de l’année s’achèvent, et nous espérons une année nouvelle pleine de bénédictions. Mais chaque jour, un autre soldat tombe.
À l’époque de Yéhochoua', les ennemis tremblaient devant nous, comme le dit le verset (Yéhochoua' 5, 1) : "ils perdirent tout courage devant les enfants d’Israël". Ils savaient que nous avions cette force, cette foi inébranlable, et aucun soldat ne tombait.
Depuis le 7 octobre, notre vie ne peut pas rester la même. Nous avons le devoir de nous surpasser pour la protection de notre peuple. Chacun sait en quoi il doit se renforcer, pour quoi prier ou étudier. Déchirons les cieux pour eux, pour que plus aucun soldat ne tombe, ni à Gaza, ni au Liban. Parce que nous sommes tous liés. Et ensemble, vraiment, nous pouvons tout changer.
par Michaël Lumbroso
Règle du jeu :
Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un A, la deuxième par un B, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en français. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.
de Philistie, qui a enlevé Sarah.
Le nombre d’épreuves qu’a traversées
Avraham Avinou
Cet animal a remplacé Its’hak lors de la ‘Akéda
Avraham était prêt à faire cela à son fils chéri, pour se soumettre à la Volonté Divine.
Avraham a imploré Hachem d’épargner Sodome et Gomorrhe s’il s’y trouvait ce nombre de Justes.
Cet ange a été envoyé pour détruire Sodome et Gomorrhe.
Cet acte de bonté, Loth y est resté attaché, puisqu’il était prêt à le faire même à Sodome.
Le saviez-vous ? Loth avait cette fonction à Sodome.
Si il y avait ce nombre de Justes dans chacune des cinq villes de Sodome, alors Hachem aurait complété le manque et les aurait épargnés.
Sarah Iménou a eu son fils Its’hak à cet âgelà !
Cinquante L’égorger des Invités
Sarah a ri lorsqu’elle a entendu que l’année prochaine, elle en aurait un.
Même affaibli et malade, Avraham ne pouvait pas se passer d’en recevoir chez lui.
Le plat qu’a préparé Avraham en l’honneur de ses trois invités.
Its’hak Avinou avait cet âge lors de la ‘Akéda
Bien que le Satan en ait posé plein sur le chemin d’Avraham et d’Its’hak vers l’endroit de la ‘Akéda, ils les ont tous surmontés.
Avraham a demandé à ses invités de se les laver, car il craignait de faire rentrer chez lui de la poussière d’idolâtrie. Bélier Fils Mikhaël
Cet ange a eu pour mission d’annoncer la bonne nouvelle à Avraham qu’il allait avoir un fils avec Sarah.
Cet ange a été envoyé pour guérir Avraham et par la suite sauver Loth.
La femme de Loth, s’étant retournée pour voir la destruction de Sodome, s’est transformée en cela.
L’endroit où a eu lieu Akédat Its’hak Statue de sel Trente-sept Yérouchalaïm
Sarah a dit cela de son mari Avraham, mais Hachem ne le lui a pas rapporté, pour ne pas le vexer.
FEMMES
COUPLE FAMILLE
Il est écrit que lors d’un divorce, le Mizbéa’h verse des larmes. Pourquoi seulement l’autel et pas la Ménora ?
Bien que le divorce soit devenu une triste réalité dans la vie juive, non seulement ce n’est pas la solution à une situation difficile, mais plus souvent, il génère des difficultés plus grandes. J’ai reçu la lettre d’une divorcée au cœur brisé qui déplorait son sort et remettait en question l’apathie de ses proches et de sa communauté, ainsi que l’attitude du tribunal rabbinique. Voici ma réponse.
"Ma chère amie,
deux familles distinctes à gérer, poids financier et affectif…
De nombreux couples m’ont confié que s’ils avaient su ce dans quoi ils s’embarquaient, jamais ils ne seraient allés dans cette voie destructrice.
La Torah accorde une place au divorce car parfois, la relation entre le mari et la femme est si intenable que seul le Guet (divorce religieux) est la solution viable ; dans la majorité des cas, un peu de "sacrifice" et de dévouement sont nécessaires pour sauver le mariage.
Il est écrit que lors d’un divorce, le Mizbéa’h verse des larmes. Pourquoi seulement l’autel ? Pourquoi pas la Ménora ? En effet, l’autel est le lieu où les sacrifices étaient apportés et c’est la raison pour laquelle il prend le deuil. Si le mari et la femme avaient offert un sacrifice plus grand, leur mariage aurait pu être sauvé. Hélas, ils découvrent trop tard qu’ils ont détruit ce qui était le plus précieux dans leur vie : leur foyer. Notre société a glorifié le divorce, mais dans la réalité, les problèmes anciens persistent, sous des formes différentes, et ils se compliquent par de nouvelles réalités qui sont plus douloureuses à gérer : enfants traumatisés, ex,
Un éminent avocat spécialiste du divorce déclara un jour qu’un mauvais mariage est presque toujours mieux qu’un mauvais divorce. Il est douloureux pour les enfants d’affronter le "mari" de maman, la "femme" de papa, un Chabbath ici, une fête là. Trop souvent, les enfants du divorce souffrent dans leur vie scolaire et sociale, et finissent par passer des années en thérapie. Si l’on veut que les enfants se sentent bien dans leur peau, ils ont besoin d’un foyer et non de deux, d’un père et d’une mère et non de deux mères et deux pères - ou le petit ami de maman et la petite amie de papa. Ils ont besoin de deux parents unis à leurs côtés.
Le divorce est une situation triste, sans vainqueur. Il n’y a pas de Mazal Tov à la fin du processus ; personne n’en ressort heureux ou victorieux. Souvent, le porteur de mauvaises nouvelles, le Beth Din, devient le bouc émissaire de la colère et la douleur que les parties ressentent pour avoir reçu, d’après leur jugement, un traitement sans ménagement. Néanmoins, le Beth Din est le seul véhicule en notre possession pour arbitrer nos conflits. En tant que Juifs respectueux de la Torah, nous devons tenter d’éviter les tribunaux laïcs et devons prendre toutes les précautions possibles pour ne pas miner l’autorité du Beth Din.
Les couples qui envisagent le divorce doivent repenser leurs options et explorer toutes les
possibilités avant de s’embarquer dans ce choix désastreux. Ils doivent consulter des thérapeutes engagés dans la Torah ou des Rabbanim et Rabbaniot réputés pour parvenir à réunir des époux déconnectés. Les conjoints doivent également se poser la question : 'Serais-je heureux si je reste célibataire pour la vie ?' C’est une possibilité réelle à envisager, et ne serait-il pas alors mieux de rester marié ?
Les amis et proches bien intentionnés doivent faire preuve de prudence. Ils peuvent induire en erreur les conjoints et leur faire penser qu’un bon parti les attend. Après le divorce, ces mêmes voix qui leur avaient assuré un avenir radieux disparaissent très rapidement, laissant les divorcés seuls. Il faut admettre que certains réussissent à se remarier (plus d’hommes que de femmes), mais ce sont des exceptions et il leur reste à affronter une nouvelle série de problèmes, en particulier lorsqu’ils doivent gérer la dynamique des enfants.
De nombreux divorces dramatiques auraient pu être évités si les couples avaient adhéré aux enseignements de nos Sages limitant les amitiés entre hommes et femmes aux maris et femmes.
Nous sommes devenus beaucoup trop tolérants envers des conduites inappropriées et avons adopté le jargon contemporain selon lequel l’amour et le bonheur justifient tout. La responsabilité juive exige que si l’on voit un méfait, il faut parler et si nous n’en sommes pas capables, nous devons nous adresser à un Rav de confiance.
Le divorce est une situation triste, sans vainqueur. Il n’y a pas de Mazal Tov à la fin du processus ; personne n’en ressort heureux ou victorieux. "
Lorsque les amis découvrent des problèmes dans un mariage, ils ont la responsabilité de tout faire sur le plan humain pour éviter cette tragédie. Au lieu de tendre une oreille sympathique à un conjoint qui dévie, ils doivent lui passer un savon et lui demander de se conduire avec maturité. Ils doivent lui rappeler qu’il ne trouvera jamais son bonheur en détruisant les autres, et finalement sa propre vie. Les gens sont très sensibles à la pression sociale et si les amis se montrent fermes en mettant le conjoint face à la réalité tragique du divorce, ils peuvent sauver un mariage.
Torah et Tsni’out contre le divorce
Si nous voulons endiguer la vague des divorces, nous devons retourner à la voie de la Torah et respecter les lois de Tsni’out.
Les enfants qui ont des problèmes à la maison ont besoin d’un soutien affectif et non d’un rejet. Dans mon travail de Kirouv (rapprochement des Juifs au judaïsme), j’ai découvert qu’un peu d’amour joue beaucoup. Après Auschwitz, où nous avons perdu plus d’un million de nos enfants, puissions-nous ne pas être responsables de la destruction d’une Néchama juive.
J’espère que cette lettre secouera les lecteurs, induira une introspection et incitera ceux qui ont des difficultés de couple à repenser le divorce. Il n’y a qu’une seule direction dans laquelle les couples mariés peuvent avancer : consolider leur famille et leur engagement envers leur époux (à moins qu’il ne s’agisse d’une situation exigeant la dissolution du mariage).
J’espère que nous serons plus scrupuleux dans notre adhésion aux lois de Tsni’out en nous protégeant des nombreuses tentations de notre société. Puisse Hachem accorder à tous les couples le Chalom Bayit."
Rabbanite Esther Jungreis
Le smartphone est pire qu’une arme nucléaire. Il prend le contrôle de chaque domaine de notre vie : famille, travail, spiritualité Ce "meilleur ami" nous vole notre attention, corrompt la pudeur et menace notre bien-être. Soyons conscients, reprenons le contrôle
Vocabulaire
ןוֹפְטְראַמְּסַה (Hasmartfon) – le smartphone • ַעוּרָּג (Garou’a) – pire •
(Michtalèt) – prend le contrôle
• םוּחְּת (Te’houm) – domaine
(Michpa’ha) – famille
(Parnassa) – travail, subsistance
(Rou’haniout) – spiritualité
• רֵבָח (‘Havèr) – ami
(Tsoumat lev) –attention, vigilance
(Tsni’out) – pudeur
(Réva’ha) – bien-être
(Mouda’im) – conscients
(Chlita) – contrôle, maîtrise
D’autres mots avec la racine
– pouvoir, autorité
– prise de contrôle
– dirigeant, chef
Les céréales blanches, comme le pain ou les pâtes par exemple, subissent un processus de raffinage qui, s’il améliore leur texture et durée de conservation, les prive de nutriments essentiels. En supprimant l’enveloppe et le germe du grain, on élimine également les fibres, vitamines et minéraux. Résultat ? Ces aliments provoquent des pics de glycémie, entraînant des baisses d’énergie soudaines et des fringales.
Les céréales complètes, elles, jouent dans une toute autre catégorie. Non seulement elles conservent tous leurs éléments nutritifs, mais elles libèrent aussi leur énergie de façon plus lente et régulière. C’est l’allié parfait pour éviter les montagnes russes de la glycémie et rester en forme toute la journée !
Riches en fibres, les céréales complètes sont également excellentes pour la santé digestive en favorisant un bon transit intestinal. Et pour maximiser leurs bienfaits, il est conseillé de les consommer al dente, comme des pâtes complètes légèrement fermes, pour une absorption encore plus progressive et une sensation de satiété durable.
Vous l’aurez compris, privilégier les céréales complètes dans votre alimentation quotidienne, sans pour autant dire adieu aux céréales raffinées, est le meilleur moyen de concilier plaisir et bonne santé ! Préférez des tranches de pain complet lors de votre petit-déjeuner par exemple, pour démarrer la journée sans subir la fameuse envie de sucre dans la matinée.
Sarah Kisielewski
Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...
Vayéra – Le bénéfice caché de la ‘Akéda
En quoi la ‘Akédat Its’hak est considérée comme un acte si grandiose ?
De simples juifs furent capables de faire la même chose !
Une fois l’épreuve de la ‘Akéda surmontée, Hachem promet à Avraham qu’il aura une descendance très nombreuse. Cette bénédiction en inclut une autre, celle "d’hériter des portes des ennemis", à laquelle Hachem ajoute que les graines (les descendants) d’Avraham seront bénies. Le Méchekh ’Hokhma propose une interprétation novatrice concernant ces deux promesses.
Un signe pour les descendants
Pour apprécier l’explication du Méchekh ’Hokhma, il convient de parler préalablement d’une idée fondamentale évoquée par les commentateurs. Il existe un principe connu selon lequel Ma’assé
Avot Siman Labanim — les actes et événements concernant les Patriarches préparent le terrain pour la suite de l’histoire juive.
Par exemple, les épreuves que dut affronter Avraham en Égypte renfermaient en elles les événements qui survinrent au peuple juif durant l’esclavage d’Égypte. Les commentateurs vont plus loin et expliquent que les actes des Patriarches imprégnèrent leurs descendants de certains traits de caractère nécessaires durant l’exil.
Prenons l’exemple de la capacité surhumaine de Messirout Néfech qui caractérisa la nation juive à travers l’Histoire. Les Juifs furent prêts à sacrifier leur vie et celle des membres de leur famille pour rester loyaux à la Torah. Quand on voit une telle force, on pourrait se demander en quoi la ‘Akédat Its’hak est considérée comme un acte si grandiose ; de simples juifs furent capables de faire la même chose ! En réalité, c’est justement grâce à l’acte héroïque d’Avraham lors
de la ‘Akéda que le peuple juif a eu ce courage. Ce fut une épreuve incroyablement difficile et en la surmontant, il inculqua en nous – ses descendants – la force de traverser d’autres tribulations similaires.
Cruauté appropriée
Le Méchekh ’Hokhma ajoute qu’Avraham transmit une autre qualité à travers cette action. Pour effectuer la ‘Akéda, il dut réprimer sa nature bienveillante et miséricordieuse et faire preuve d’un trait de caractère inverse, celui de cruauté, généralement considérée comme un défaut qu’il n’est jamais approprié de manifester.
Mais ce n’est pas vrai. Le Méchekh ’Hokhma explique que cette épreuve avait également pour but d’accorder à Avraham et à ses descendants la faculté de se montrer cruel en certaines occasions. Cela s’avèrera utile pour la Mitsva d’anéantir les sept nations cananéennes et ‘Amalek. Sans une certaine dose de cruauté, le peuple n’aurait pas pu accomplir ces commandements. Ceci explique la bénédiction faite à Avraham, ses descendants hériteront "des portes de leurs ennemis", du fait qu’il fut disposé à agir cruellement.
Cependant, le fait d’agir avec dureté en certaines occasions représente un danger, car les actes extérieurs d’un individu affectent inévitablement son intériorité. Ainsi, les actions d’Avraham risquaient de rendre ses descendants cruels, même sans que ce soit nécessaire. La promesse finale d’Hachem (que la descendance d’Avraham sera bénie) servit à neutraliser ce souci. En effet, le Méchekh ’Hokhma écrit que bien que ses descendants hériteront de ce trait
de caractère, ils ne l’utiliseront que de manière bénie, c’est-à-dire pour accomplir la Volonté divine, toujours de façon appropriée.
Miséricordieuse cruauté
Cette idée est également évoquée à propos de la Mitsva de détruire la Ir Hanida’hat, la ville d’idolâtres (Dévarim 13). La Torah affirme : "Il te donnera la miséricorde". Les commentateurs expliquent qu’après un acte d’une telle cruauté (celui de détruire toute une ville), l’être humain devient naturellement plus "méchant". (Or Hah’aïm sur Dévarim 13, 18)
Pour contrebalancer cette conséquence négative, Hachem promet qu’Il accordera une dose supplémentaire de miséricorde aux individus qui effectueront cette Mitsva, pour qu’ils ne soient pas négativement affectés par l’accomplissement de la Volonté divine. Le Méchekh ’Hokhma ajoute qu’en d’autres occasions encore, le peuple aura besoin de ce trait de caractère (la dureté) et l’acte d’Avraham implanta en nous cette force. Et comme pour la Ir Hanida’hat, Hachem promet que l’acte "cruel" ne rendra pas le peuple juif malveillant dans des situations inappropriées.
Il existe des situations où l’on doit agir avec une certaine dose de "cruauté", au moins sur le court terme. Comme le dit le proverbe : "Qui aime bien châtie bien". Aimer vraiment quelqu’un, c’est essayer de corriger ses défauts. L’exemple le plus typique que l’on pourrait donner est celui des parents obligeant un enfant qui hurle de douleur à recevoir une piqûre ou à laisser un dentiste examiner sa bouche. N’importe quel parent compatissant avouera qu’il s’agit d’une expérience douloureuse, mais il lui faut agir avec cette "cruauté", dans le sens où cela fait momentanément mal à l’enfant. Bien sûr, il s’agit en réalité d’un acte bienveillant puisqu’il aide l’enfant sur le long terme, mais un parent excessivement miséricordieux pourrait se sentir incapable de faire preuve de dureté pour cette bonne cause.
De même, un parent doit parfois faire quelque chose que l’enfant considère comme cruel – par exemple, rompre une certaine amitié, l’empêcher d’acheter un certain jeu, etc. C’est évidemment pour son bien, c’est fait par gentillesse, mais il faut savoir être "cruel" pour réussir à ignorer les supplications désespérées de l’enfant. La bénédiction faite à Avraham indique que nous serons capables d’utiliser ce trait de caractère à bon escient.
Rav Yehonathan Gefen
1 Avraham nourrit et héberge trois anges déguisés en hommes.
2 Les anges annoncent à Avraham que Sarah enfantera d’un garçon.
3 Sur ordre d’Hachem, deux anges arrivent à Sodome pour la détruire car malgré les prières d’Avraham, il ne s’y trouve pas 10 justes. Ils sauvent Loth et sa famille. L’épouse de Loth désobéit aux anges en regardant la destruction, et elle est transformée en statue de sel.
4 Craignant d’être les seules rescapées, les deux filles de Loth donnent chacune naissance à un garçon de leur père : ‘Amon et Moav.
5 Sarah met au monde Its’hak, circoncis à l’âge de huit jours.
6 Hagar et Yichmaël sont expulsés du domicile d’Avraham et Sarah en raison de leur mauvaise conduite.
7 Yichmaël est sauvé par Hachem, il s’installe dans le désert, devient chasseur et épouse une égyptienne.
8 Avimélèkh et Avraham contractent une alliance malgré le vol des puits à Beer Chéva.
9 Hachem demande à Avraham d’offrir son fils Its’hak en sacrifice sur le mont Moria : c’est la ‘Akédat Its’hak. Hachem envoie un ange à Avraham lui demande de ne pas immoler son fils. Avraham offre un bélier en sacrifice à la place d’Its’hak. Un ange bénit Avraham, lui assure une grande descendance et une victoire sur ses ennemis en contrepartie de sa fidélité absolue à Hachem.
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas
USTENSILES À NE PAS OUBLIER :
Un étui pour ranger l’Afikomane
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies
:
1. 3 Matsot chemourot (rondes, faites à la main)
2. Épaule d’agneau
dur
1.Donnez un nom qui sonne chinois à votre équipe. 2. Trouvez un slogan le plus sympa) 3. Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus drôles)
3. Maror (laitue romaine)
4. Karpass (céleri)
5. ‘Hazeret (laitue ou endives)
6.‘Harossèt
7. Oeuf dur
8. Bol d’eau salée
2.É u 6.‘Harossèt 5.Hazeret
• Avraham fait la Brit-Mila.
> Vayéra.
> Vaéra.
• La ‘Akedat Its’hak.
> Vayéra.
Des récompenses pour les enfants afin qu’ils participent au Séder 1.MatsotChemourot
• Du sang de le Nil.
• Its’hak épouse Rivka.
Pour chacun des éléments suivants, vous direz s’il concerne Abram, Abraham ou aucun des deux. Vayéra, Vaéra, Aucune des 2.
• Abraham achète le caveau de Makhpéla.
> Aucune des 2.
• La destruction de Sodome.
> Aucune des 2.
• Avimélekh enlève Sarah.
• Ichmaël meurt presque de soif.
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
> Vayéra.
> Vayéra.
> Vayéra.
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas)
• Les bêtes sauvages attaquent.
> Vaéra.
• L’obscurité sur toute l’Égypte.
Hidour (au mieux)
> Aucune des 2.
MAROR
• Un bâton qui avale d’autres bâtons.
> Vaéra.
• Les sauterelles dévastent l’Égypte.
> Aucune des 2.
• Hachem Se dévoile dans un buisson.
> Aucune des 2.
• Le cœur de Pharaon s’endurcit.
> Vaéra.
• Des poux partout.
> Vaéra.
Etapes du Séder Maror Kore’h (sandwich) La quantité de Maror 1 Kazayit 1 Kazayit
(jeu d’intuition)
Répondez à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.
Quelle est la plus grande ville de Torah ?
Bné Brak
Jérusalem
Tsfat / Beth Chemech
Kiryat Séfer
Elad / Lakewood
Citez les hommes bibliques les plus connus.
Adam Avraham / Noé
Its’hak / Ya’akov
David / Chimchom
Moché Rabbénou / Yossef
Répète sans te tromper, 6 fois, la phrase
Citez une ville citée dans le pentateuque.
Sodome / Gomorrhe
Haran / Béthel
Chekhem / Gérar
Hébron / Ur Kasdim
Ramsès / Baal-Tséphon
“Trois gros rats gris rongent trois gros croûtons ronds.”
• Le saviez-vous : Dans quel pays se trouvent les trois seuls volcans actifs d’Europe ?
> En Italie. Il s’agit de l’Etna, le Stromboli et le Vésuve.
• Question rigolote : Que ne met-on jamais dans un avion, malgré les risques de cambriolage ?
> Un antivol.
• Question : Auprès de qui Avraham a-t-il pris conseil au sujet de sa circoncision ?
> Auprès de Aner, Echkol et Mamré.
• Question : De qui apprend-on la naissance à la fin de notre Paracha ?
> De Rivka.
• Terminez la blague : Non l’hyperbole n’est pas…
> … Un énorme coup de chance.
• Le saviez-vous : Combien de couleurs de passeports existent dans le monde ?
> Il y en a 4 : Rouge, bleu, Vert, Noir.
• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.
• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.
• Chante un chant de Chabbath.
1ère énigme
(pour les petits)
Qu’est-ce qui n’a ni pattes, ni ailes, ni yeux, ni mains, qui ne rampe pas, qui ne nage pas, mais qui s’enfuit très vite dès qu’on le touche ?
Réponse : : Le savon.
2ème énigme
HALAKHA QUIZ
Un vendeur s’aperçut que si les gens d’un certain âge disaient plus souvent la vérité, il augmenterait son chiffre d’affaires.
Que vend-il ?
Réponse : Des bougies d’anniversaire.
3ème énigme
Trouver la suite de : 0, 2, 5, 7, 8, 9, 11…
Réponse : : 100 car ce sont les nombres ayant quatre lettres : (zéro, deux, cinq, sept, huit, onze, cent).
Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.
Pendant la bénédiction des Cohanim, à notre époque, les Cohanim rentrent leurs mains sous le Talith :
1. Pour ne pas déconcentrer les fidèles
2. Car la Présence divine émane de leurs mains
3. En souvenir du Temple
Réponses : 1, 2 et 3
Lorsque les enfants viennent sous le Talith du père pendant la Birkat Cohanim :
1. Ils doivent donner face à leur père
2. Ils doivent impérativement être face aux Cohanim
3. Aucune position n’est requise
Réponse : 2
Les participants doivent dire si les commentaires sur la Paracha ci-dessous ont été écrits par Rachi ou non pour gagner 1 point.
Chap. 18, Verset 1
> À l’entrée de la tente : “Pour voir s’il viendrait à passer des gens qu’il pourrait inviter à entrer chez lui.”
Rachi l’a dit.
Chap. 18, Verset 4
> Vous laverez vos pieds : “Il pensait qu’ils étaient des Arabes, adorateurs de la poussière de leurs pieds.”
Rachi l’a dit.
Chap. 18, Verset 6
> Il prit de la crème et du lait : “L’interdit de manger de la viande et du lait n’était pas en vigueur avant le don de la Torah.”
Rachi l’a pas dit.
Chap. 18, Verset 6
> Un jeune taureau tendre et bon : “Il y avait trois taureaux, afin qu’ils puissent manger trois langues à la moutarde.”
Rachi l’a dit.
On lit une première fois l’énigme TRALALA, puis l’équipe 1 décide lequel des mots TRALALA, TRILILI ou TRULULU, elle souhaite qu’on lui dévoile. Elle peut ensuite proposer une solution à l’énigme. Si elle gagne, elle marque 2 points, sinon c’est au tour de l’équipe 2 de dévoiler un mot et de tenter de résoudre l’énigme. (Jeu de réflexion)
Je suis toujours TRALALA au poste entre TRILILI et TRULULU Je suis une TRALALA de TRILILI TRULULU
• TRALALA : Celui qui t’accompagne dans toutes tes aventures, même quand tu fais les mauvais choix.
• TRILILI : Le plafond de la nature qui change d’humeur tous les jours.
• TRULULU : La grande boule sur laquelle on vit.
Un Ange (Je suis toujours fidèle au poste entre Ciel et Terre.)
• TRALALA : Un objet rond qui rime avec “cool”.
• TRILILI : La lumière vive qui adore danser et qui pense que tout peut être un barbecue !
• TRULULU : Qui a la capacité de faire jaillir la lumière.
Le soleil (Je suis une boule de
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Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche
Soudain, il se souvient du cours de Rav Yossefi, auquel il avait assisté juste avant de partir d’Israël, sur l’importance de ne jamais désespérer quelle que soit la gravité de la situation…
Eyal est un jeune homme originaire de Tel Aviv. À la fin de son service militaire, il décide de partir à l’autre bout du monde.
Un ami religieux essaie de le convaincre d’aller plutôt en Yéchiva, sans succès ; mais pour lui faire plaisir, il assiste à un cours de Rav Yossefi. Le rabbin rapporte deux belles histoires de nos textes sacrés qui démontrent à quel point, quelles que soient les situations, nous devons avoir confiance en D.ieu.
Quelques semaines plus tard, Eyal embarque à destination de Djakarta, la capitale de l’Indonésie, d’où il rejoindra Lombok, une île à l’est de Bali.
Un bien mauvais travail
"le Boss". Il te remettra deux enveloppes : une pour toi, une pour moi."
Eyal accepte la proposition. Il réussit à déjouer tous les contrôles et à peine arrivé à Tokyo, il trouve un hôtel discret dans la capitale où se reposer. Une fois dans sa chambre, il est tenté d’ouvrir la valise par curiosité. Il pousse un cri en découvrant une grande quantité de produits interdits.
Eyal a une idée terrible : "Si j’en prenais un peu pour mon propre compte ? Personne ne remarquera rien, j’empocherai mes 30000$ et une partie de la marchandise que je revendrai ensuite."
Eyal profite de la mer et du paysage volcanique. Rapidement à court d’argent, il plonge dans des trafics illégaux. Chargé de transporter des colis douteux entre les îles de l’archipel, Eyal est pris dans l’engrenage du gain facile, et il travaille pour des personnages patibulaires. Il se fait un nom dans le "milieu".
Un jour, Eyal est convoqué par l’un des principaux barons de la drogue locaux : "J’ai pensé à toi pour une mission importante. Cette fois-ci, c’est une enveloppe de 30000$ qui t’attend !"
Les yeux d’Eyal s’illuminent, son "employeur" explique :
"Tu vas devoir acheminer une valise jusqu’à Tokyo.
- Au Japon ?!
- Oui ! 6000 km d’avion, c’est sur du velours mon ami ! Tu remets la valise à celui qu’on appelle
Eyal prélève une partie du contenu et va dormir. À son réveil, il prend la route de l’appartement qu’on lui a indiqué.
Eyal est pris en charge à son arrivée par des hommes de main qui l’introduisent dans le fameux appartement du Boss, l’un des chefs de la mafia de Tokyo. Son apparence est effrayante. Il s’empare directement de la valise et l’ouvre en grimaçant. Il crie : "Il manque quelque chose !" Eyal tremble et ment avec aplomb : "Impossible !" Le Boss réplique : "Je connais très bien ton chef, j’ai confiance en lui, je vais vérifier tout de suite." Il sort son téléphone et appelle le malfaiteur indonésien.
"Dis-moi, on est d’accord que tu m’as livré la quantité habituelle ?
- Oui, Boss, pourquoi, y a un problème ?
- Oui, mais pas d’inquiétude, je vais te le régler, le problème. Renvoie-moi quelqu’un
de confiance de ta bande pour que je te paie, parce que je ne vais pas pouvoir te renvoyer ton nouveau livreur, tu comprends…"
Eyal est tétanisé, il comprend que son vol a été découvert et qu’il va le payer au prix fort. Le Boss dégaine un katana, un sabre japonais traditionnel, pendant que ses gardes du corps immobilisent Eyal. "Tu as osé essayer de me voler et tu m’as menti. À mort !"
Eyal fond en larmes : "Pitié ! S’il m’arrive quelque chose, mes parents ne s’en remettront pas. Je vous en prie, laissez-moi en vie !"
Mon sauveur
- Tu veux tuer ce garçon ? Mon sauveur ?"
Le Boss ouvre grand les yeux : "Hein ?! De quoi tu parles ?
- Il y a deux ans, il y a eu un tremblement de terre à Tokyo, j’étais sous les décombres avec nos deux enfants. Ce jeune s’est approché de nous et nous a sauvés ! Et toi, tu veux le tuer ?!"
J’ose Te demander une faveur : fais-moi vivre, même si je ne le mérite pas. Tu peux tout changer.
Eyal revoit sa vie défiler à toute vitesse. Il se souvient même du cours du Rav Yossefi, auquel il avait assisté juste avant de partir d’Israël, sur l’importance de ne jamais désespérer quelle que soit la gravité de la situation. Soudain, il va faire quelque chose qu’il n’a jamais fait dans sa vie : prier. "D.ieu, je T’en supplie, c’est vrai que je n’ai jamais rien fait pour Toi, mais j’ose Te demander une faveur, une seule : fais-moi vivre, même si je ne le mérite pas. Tu peux tout changer, même cette situation. Montre-moi Ta miséricorde infinie. Sauve-moi !" Eyal prend sur lui de faire Téchouva s’il parvient à échapper à cette situation.
Sauve-moi ! "
Le chef de la mafia est déstabilisé. Il fait signe au bourreau de s’arrêter. et hurle à Eyal : "Tu as 24 heures pour fuir le pays, ta tête est mise à prix au Japon !"
Montre-moi Ta miséricorde infinie.
Les gardes du corps le plaquent sur une table d’opération au fond de la pièce. Un bourreau arrive, la tête recouverte d’une cagoule, armé du sabre.
Eyal essaie de se souvenir du Chéma’ Israël qu’il récite péniblement avant sa mort. Le bourreau lève le sabre, quand brusquement la porte s’ouvre. Une femme entre : "Pourquoi ce jeune homme chevelu pleure ?"
Sans aucune émotion, le Boss répond : "Il nous a volés, ma femme. Tu connais la sentence dans notre milieu.
Eyal s’éclipse et prend le premier vol… direction l’aéroport Ben Gourion en Israël !
À peine arrivé, il se rend chez Rav Yossefi de Bné Brak pour comprendre le miracle qu’il vient de vivre. Le plus incroyable, c’est qu’il n’était jamais allé à Tokyo auparavant !
Dans son cours, Rav Yossefi avait mentionné deux épisodes de la Torah :
l’un avec Moché Rabbénou pendant lequel son cou s’est transformé en marbre au moment où les Égyptiens levèrent leurs épées contre lui ;
l’autre avec le roi ‘Hizkiahou, descendant du roi David, qui devait mourir par décret divin et qui s’est souvenu d’un enseignement de son aïeul : même si le glaive est posé sur sa nuque, un homme ne doit jamais désespérer de la grâce du Ciel.
En allant à ce cours de Torah même s’il n’était pas du tout pratiquant, Eyal a gardé des enseignements qui lui ont servi dans une situation totalement désespérée. Aujourd’hui, Eyal s’est rapproché de la Torah pour une vie de sainteté, de profondeur et de sérénité.
Alexandre Rosemblum
1. Se laver le corps à l’eau chaude, Chabbath, permis ?
> Non, il est interdit de laver l’intégralité du corps ainsi pendant Chabbath, même membre par membre. Mais il est permis de se laver le visage, les mains, les pieds et d’autres membres s’ils ne représentent pas la majorité du corps. (Choul’han ‘Aroukh 326)
2. Une femme peut-elle s’isoler avec son gendre ?
> Non, c’est interdit si la pièce est fermée à clé ou si l’endroit est isolé (éloigné d’habitants ou tout endroit la nuit). C’est permis avec son grandpère, petit-fils, père, fils et mari bien entendu. (Beer Moché 4, 145)
3. Lire la Haftara avec celui qui la récite le Chabbath matin ?
> Oui, toute l’assemblée doit la lire à voix basse en même temps que l’officiant. (Kitsour Yalkout Yossef 284)
Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne qu’il est interdit de croire à de la Rékhilout, du colportage, même si les propos sont rapportés sans intention malveillante, au fil d’une conversation anodine.
Hiloula du jour
Samedi 15 ‘Hechvan (16/11/2024) tombe dans le calendrier hébraïque
Hiloula de Rav Avraham Yéchayahou Karelitz, plus connu sous le nom de ‘Hazon Ich, du nom du commentaire du Talmud de Babylone qu’il écrivit. Gigantesque autorité halakhique du siècle dernier sans occuper de position officielle, il vécut à Bné Brak et fut respecté par toutes les communautés. Son influence sur la loi juive fut si grande qu’il donna son nom à une espèce d’Etrog, très prisé dans les communautés ashkénazes de rite lituanien. David Ben Gourion, alors premier ministre israélien, dit de lui : "Le ‘Hazon Ich est un Juif d’une très grande intelligence, avec des yeux bienveillants et perspicaces, et d’une grande humilité." N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’elle prie pour vous !
Une perle sur la Paracha
"Songe à sauver ta vie; ne regarde pas en arrière et ne t’arrête pas dans toute cette région ; fuis vers la montagne, de crainte de périr." (Béréchit 19, 17)
En choisissant de s’installer à Sodome et de vivre entouré d’individus mécréants pour des raisons financières, Loth choisit le matérialisme aux dépens de la spiritualité. Il aurait été plus avisé d’aspirer à égaler les plus grands hommes plutôt que de se suffire à être mieux que les pires êtres humains. Dans son ouvrage Sifté Da’at, Rabbi Chlomo Efraïm de Luntschitz (le Kéli Yakar) nous invite à une autre lecture du verset : "Ne regardez pas les gens qui se trouvent derrière vous – ceux qui sont moins justes que vous. Au contraire, regardez vers la montagne, vers le haut, afin de vous inspirer des meilleurs."
À travers l’Histoire, des figures emblématiques du judaïsme ont incarné la Messirout Néfech – cette abnégation sacrée pour accomplir la Volonté divine. Ce dossier revient sur les hauts faits de nos ancêtres, prêts à se sacrifier pour Hachem et met en lumière des exemples édifiants de dévouement et de courage au fil des siècles.
Messirouth Néfech, voilà une expression couramment entendue et utilisée. Au point qu’il est facile de simplement deviner qu’il s’agit-là d’une notion essentielle du monde de la Torah ou, pour ainsi dire, un "marqueur" du judaïsme. Alors, comment tout d’abord traduire ces deux mots qui n’en forment plus qu’un ? Il est généralement d’usage d’avoir recours, en français, à l’expression "don de soi". Une belle expression, en vérité, qui indique bien un mouvement de générosité extrême. Mais le monde de la Torah est un monde d’exigence, qui nous appelle à toujours essayer d’aller plus loin. Et ici aussi. Car "don de soi" peut être compris avec une certaine mesure de réserve : donner de soi, c’est certes faire un don généreux, mais peutêtre seulement d’une part de ce qui est soi. Pas tout le soi. Toute autre est la Messirouth Néfech : en bonne traduction, on devrait dire "don, ou
même aban-don, ou encore renoncement à son Néfech, c’est-à-dire à son être même."
Il s’agit-là, effectivement, d’un véritable marqueur du judaïsme qui, de façon étonnante, court de génération en génération, depuis Avraham notre père, socle de notre identité, jusqu’à nos jours.
Avraham, premier exemple du "don de l’être"
C’est Avraham, prêt à être jeté dans la fournaise ardente, prêt à l’abandon de tout son être, par fidélité à sa quête de la vérité. Nous apprenons ainsi, dans Pirké Avot (Les Maximes des Pères) 5,3, qu’au titre de la Messirouth Néfech manifestée par Avraham au cours des dix épreuves qu’il a connues et surmontées, il y avait le fait de sortir à travers le monde pour proclamer la foi dans le D.ieu unique ; il est prêt, dans ‘l’offrande de tout son être’, malgré moqueries et menaces,
à écouter la voix de ce D.ieu Tout-Puissant qui lui promet des merveilles et une descendance abondante, alors qu’il a déjà atteint l’âge de la vieillesse ; il est prêt encore à avancer "à l’aveuglette", vers cette terre dont D. lui a simplement dit "la terre que Je te montrerai" ; il est prêt, plus encore, à trahir tout ce qui a été l’œuvre de sa vie, en se soumettant à la voix qui lui ordonne d’offrir son fils en sacrifice, comme le dit le splendide poème liturgique, "les yeux en pleurs, le cœur dans la joie".
Et que dire à ce sujet des si nombreuses et exemplaires figures bibliques, et de leurs héritiers, tout au long de l’histoire de notre peuple ? Comme Ra’hel, par exemple, cédant sans broncher sa place à sa sœur Léa ? Quelle force d’âme, pour renoncer à son mariage avec Ya’akov, en transmettant à sa sœur, à qui elle veut éviter toute humiliation, les signes de reconnaissance que lui avait donnés Ya’akov ! Elle savait, pourtant, qu’elle perdait ainsi de prendre place aux côtés de Ya’akov dans la fondation de la famille des Bné Israël !
Ou que dire, parmi tant d’autres exemples, de ces mères juives du ghetto de Rome ? La règle cruelle de ce ghetto, dans la ville de Rome appartenant alors à la Papauté, était que si un Juif décidait de se convertir, il "offrait" par la même occasion sa femme et ses enfants : la police pontificale venait sans tarder les arrêter dans le ghetto, remettant les enfants à des institutions chrétiennes, conduisant leurs mères à la "maison des catéchumènes". Là, durant quarante jours, elles étaient soumises à un véritable lavage de cerveau. Tout était fait, menaces comme promesses mensongères, pour les convaincre de suivre le même chemin que leur mari. Ou, au terme de ces quarante jours de torture morale, de retourner seules reprendre leur vie dans les sombres et infectes ruelles du ghetto. En plusieurs siècles d’existence de ce ghetto, peu de Juifs, généralement des jeunes désespérés par les terribles conditions de vie qui leur étaient imposées, firent ce choix extrême. Mais ce qui est stupéfiant, c’est que seul un nombre infime d’épouses finirent par céder. Pour découvrir d’ailleurs, mais trop tard, qu’elles ne pourraient retrouver maris et enfants. La grande majorité de ces femmes exemplaires, souvent peu éduquées, tinrent tête à la violence
qui leur était faite et repoussèrent le mirage mensonger d’une vie meilleure, entourées de leurs enfants, au sein de la société chrétienne.
Un héritage d'une autre dimension
Comment comprendre un tel renoncement, un tel incroyable abandon de soi, par fidélité à leur peuple et à sa foi ancestrale ? Et comment, de nos jours, comprendre tant de récits inouïs qui nous parviennent depuis le pogrom de Sim’hat Torah, sur ces hommes et ces femmes exemplaires, héros modestes mais lumineux, sortis grandis de leur confrontation avec les méfaits de ce "sauvage d’homme" qui les agressait ?
Une vérité s’impose : au-delà du simple capital génétique hérité de nos ancêtres, on voit se manifester au sein du peuple d’Israël un héritage d’une autre dimension, d’essence spirituelle celle-là. Comme un potentiel unique de grandeur et d’héroïsme dans le "don de son être", venu pour commencer du mérite de notre père Avraham.
Un texte du Rav Ye’hiel Ya’akov Weinberg, dans un commentaire sur la Parachat Vayéra paru dans son ouvrage "Lifrakim", peut nous aider à comprendre la puissance de ce mérite et de cet héritage "méta-physique", capable de perdurer à travers les générations. Analysant ce qui, dans la Torah et le Midrach, nous est dit du comportement d’Avraham et d’Its’hak, cheminant de concert vers le Mont Moria pour l’offrande du sacrifice qui leur est exigé, le Rav Weinberg note :
"Pas moins que l’acte de l’offrande, une chose frappe notre esprit et notre cœur : c’est ce mélange extraordinaire de force et d’humilité, de puissance de l’esprit alliée à la délicatesse d’âme."
Et de conclure par cette réflexion profonde : "Sacrifice de soi chez des Gentils ? Tu peux le croire. Don de son être ? N’en crois rien ! Car la Messirout Néfech ne peut surgir que de l’homme qui est dans l’être de l’homme ; ni de la dimension angélique qui est dans l’homme, ni de la dimension de bestialité qui est dans l’homme ; uniquement de la dimension de l’humain qui est dans l’homme. (…) L’éveil au ‘don de son être’ est en quelque sorte l’accès à la liberté de l’être."
Binyamin Tagger
La Messirout Néfech – Le fil conducteur de notre peuple au cours de son histoire
Forts de l’exemple de leur Patriarche Avraham, les Juifs se sont toujours illustrés par leur extraordinaire capacité à faire preuve d’abnégation dans l’accomplissement des Mitsvot, tel un fil conducteur tout au long de leur longue histoire. Passons en revue quelques exemples marquants.
Le récit de Yossef Hatsadik, s’il est bien connu, n’en reste pas moins un exemple parmi les plus édifiants de cette faculté appelée la Messirout Néfech.
Vendu par ses frères alors qu’il n’est qu’un jeune homme, arraché à son père bien-aimé et à sa patrie, Yossef se retrouve esclave pour le compte d’un dignitaire égyptien nommé Potiphar. L’épouse de ce dernier, une femme belle, riche et puissante, s’éprend de Yossef et tente par tous les moyens de le séduire. Son harcèlement comprend la persuasion et la menace, elle change de toilette plusieurs fois par jour pour le faire céder. Mais Yossef tient bon, héroïquement. L’image de son père face à lui, il ira jusqu’à accepter d’être faussement accusé par la femme puis jeté dans les geôles
égyptiennes, le tout afin de ne pas fauter. Même au cours de son séjour de 12 ans en prison, la femme de Potiphar ne lâche pas prise ; elle lui rendra visite chaque jour, brandissant la promesse de le faire libérer si seulement il accepte de succomber à ses avances !
La fin de l’histoire est bien connue : Yossef ne cèdera pas, il finira par être libéré et élevé au rang de vice-roi d’Egypte.
Le glaive de Palti, gendre du roi Chaoul
Le roi Chaoul accorda la main de sa fille Mikhal à Palti Ben Laïch. Cependant, Mikhal avait déja auparavant contracté une union avec le roi David et avait donc un statut de femme mariée, ce qui la rendait interdite à Palti. Le roi Chaoul pensait à tort que l’acte de Kidouchin avec David n’était pas licite du point de vue de la loi
juive (Sanhédrin 19b) ; c’est ainsi qu’il accorda un logement au nouveau couple. Palti, sachant que Mikhal lui était interdite, planta son glaive entre son lit et celui de Mikhal, symbolisant ainsi le châtiment qui s’abbatrait sur lui s’il l’approchait. Palti ne transgressera jamais la loi et ce durant de nombreuses années, alors qu’il vivait continuellement avec Mikhal. C’est là la Messirout Néfech d’un couple afin de ne pas fauter.
Lorsque les jeunes d’Israël défièrent les Romains
christianisme) sont de nouveau persécutés pour être restés fidèles secrètement à leur foi ; plusieurs récits rapportent les cas de ces Juifs menés au bûcher par les Inquisiteurs, se laissant mourir plutôt que d’abjurer publiquement leur judaïsme. Ce sont les tristement célèbres autodafés.
Au nez et à la barbe des communistes
"
Ces jeunes gens, réalisant le sort qui les attendait, décidèrent de se jeter à la mer pour échapper à ce dessein, préférant la mort à la déchéance morale.
Le Talmud dans le traité Guitin 57b rapporte qu’après la destruction du Second Temple, les Romains capturèrent 400 jeunes garçons et jeunes filles de grande beauté pour les envoyer à Rome, où ils seraient forcés de se livrer à la débauche. Ces jeunes gens, réalisant le sort qui les attendait, décidèrent de se jeter à la mer pour échapper à ce dessein, préférant la mort à la déchéance morale. Ils moururent en sanctifiant le Nom divin.
Sous le feu de
Le décret de l’Alhambra, promulgué en 1492 par les monarques Ferdinand d’Arangon et Isabelle la Catholique, ordonne l’expulsion d’Espagne de tous les Juifs qui refusent de se convertir au christianisme. Préférant l’exil et l’abandon de leurs biens à la conversion forcée, environ 200 000 Juifs quitteront l'Espagne, laissant derrière eux une histoire millénaire de contribution à la culture, à l'économie et aux sciences. C’est la fin de l’âge d’or du judaïsme espagnol.
Plus tard, les Conversos (ceux qui avaient choisi de rester en épousant faussement le
Plus récemment, le communisme, avec son cortège de persécutions religieuses étalées sur près d’un siècle, fut en même temps le théâtre d’actes d’un héroïsme inouï de Juifs qui furent prêts à se mettre en danger et même à mourir pour l’accomplissement des Mitsvot.
Rav Its’hak Zilber, dans son livre “Rester juif” paru en français, raconte par exemple comment envers et contre tout, il a réussi à observer le Chabbath et l’ensemble des Mitsvot dans l’enfer soviétique.
Les ‘Hassidé ‘Habad ont pour leur part bravé le danger de mort en continuant à pratiquer la Brit-Mila, à confectionner des Matsot de Pessa’h, à observer les lois de pureté familiale, etc.
Rav Ya’akov Galinsky fut déporté en Sibérie et y survécut miraculeusement, pour avoir bravé l’interdit d’enseigner la Torah.
Le premier noyau de pionniers du Yichouv juif fut composé de certains des élèves du Ba’al Chem Tov et du Gaon de Vilna (XVIIIème siècle) qui, imprégnés des enseignements de leurs maîtres sur la primauté et la sainteté d’Erets Israël, décidèrent de s’installer en terre sainte malgré les innombrables difficultés qu’une telle entreprise impliquait.
En effet, de nombreux voyageurs firent le récit au cours des siècles de l’état avancé de désolation dans lequel la terre d’Israël était plongée ; le sol aride, la pauvreté, la famine, les épidémies régnaient en maîtres et rendaient quasiimpossible toute tentative d’installation. Malgré cela, des groupes successifs de Juifs atteignirent Erets Israël depuis cette époque, faisant refleurir la vie spirituelle et matérielle par un labeur acharné et une abnégation hors normes.
L’incroyable sacrifice de Lala
Soulika
Au XIXème siècle vivait à Tanger au Maroc une jeune fille juive du nom de Solika Hatchuel. Malgré son extrême pudeur, sa grande beauté lui attira les convoitises des Arabes qui tentèrent à plusieurs reprises de la convertir de force à l’Islam pour la marier avec l’un des leurs.
spirituelles qu’il leur fallait relever. Ici, le jour de repos hebdomadaire était fixé au dimanche et il était hors de propos d’espérer se voir accorder un second jour d’absence des usines et bureaux des métropoles américaines !
Chaque semaine, le même dilemme se posait pour ces Juifs : abandonner le respect du Chabbath éternel au profit d’un gain temporaire ou bien respecter les commandements divins au péril de sa subsistance ? Si nombreux furent ceux qui hélas succombèrent, des centaines de cas de Juifs courageux qui tinrent bon malgré l’immense difficulté furent rapportés. Semaine après semaine, ils s’absentaient le jour du Chabbath pour se voir notifiés de leur licenciement dès le dimanche ; ils se mettaient alors en quête d’un nouveau travail jusqu’à ce que le même scénario se répète la semaine d’après…
Soumise au chantage, à la persuasion, à la torture si elle refusait de céder, Lala Solika resta pure et fidèle à sa foi, jusqu’à la fin de sa jeune vie. Elle mourut dans d’atroces souffrances en martyr à l’âge de 17 ans pour avoir refusé d’embrasser l’Islam, ce qui lui aurait permis d’avoir la vie sauve.
Le lieu de sa sépulture à Fez est vénéré aussi bien par les Juifs que par les non juifs, qui savent bien que leurs prières y seront exaucées.
Les Juifs de la Golden Medine
L’ouvrage “Le Patron avant tout” et bien d’autres témoignages rapportent les histoires récurrentes de ces Juifs d’Europe de l’Est fraîchement installés aux Etats-Unis - qu’ils avaient surnommé la Golden Medine - qui furent confrontés à d’innombrables épreuves
Un Kippour de 3 jours
Hannah et Sarah Tessler sont deux sœurs ayant miraculeusement échappé à la mort à Auschwitz. Il n’en fut hélas pas de même de leurs parents et de leurs trois autres frères et sœurs, qui périrent dès leur arrivée dans le maudit camp.
Sarah raconte : “Nous travaillions à Birkenau, dans les crématoires. Un jour, nous entendîmes que Roch Hachana venait d’avoir lieu. ‘S’il en est ainsi, c’est bientôt Yom Kippour !’, pensâmes-nous. Mais quand ? Dans le camp, défense était faite aux prisonniers d’échanger le moindre mot entre eux et là-bas, ‘défense’ était synonyme de mort. Malgré tout, le désir d’observer le saint jour fut plus fort et nous parvînmes à convenir secrètement avec d’autres prisonniers qu’ils devaient nous prévenir le jour où Yom Kippour tombait.
Quelques jours plus tard, l’un d’eux me fit un signe, je compris que Yom Kippour tombait ce soir-là. Lors de la distribution quotidienne de pain, nous n’y touchâmes pas. Pourtant le lendemain, un autre prisonnier nous fit savoir qu’il y avait eu erreur et que visiblement Yom Kippour tombait plutôt ce même soir… Ce soirlà, comme la veille, nous nous abstînmes de toute nourriture.
Quelle ne fut pas notre consternation lorsque le lendemain, un autre prisonnier nous fit savoir que lui et ses compagnons s’étaient emmêlés dans leur décompte, et qu’il était possible que Yom Kippour ne tombe que ce soir-là ! Avec des forces qui ne nous appartenaient pas, nous observâmes donc trois longs jours de jeûne.
Pourtant, vers 9h du matin, Tomer reçoit un message d’Ouri qui lui dit : “Fuis, moi je fais demi-tour pour aller sauver les autres”.
Ce sera son dernier message. Il s’avèrera qu’en retournant sur la scène du drame pour sauver les amis de Tomer, Ouri se fait tirer dessus puis est pris en otage par les terroristes. Après 11 longs mois passés en captivité, Ouri est lâchement abattu par ses ravisseurs en compagnie de 5 autres otages dans les tunnels de Gaza.
Selon la loi juive, nous n’étions pas tenues de jeûner, peut-être même nous était-il interdit de jeûner. Mais le désir profond de nous rattacher à notre identité et de triompher des monstres nazis était plus fort que tout…”
Les récits de Juifs ayant héroïquement observé le Chabbath, la Cacheroute, les fêtes au cœur même de l’enfer concentrationnaire sont innombrables.
Ouri Danino : Sauver des vies au péril de la sienne
Comme plusieurs de ses amis, Ouri Danino (25 ans) s’était lui aussi rendu au festival Supernova de Ré’im ce samedi 7/10. Lorsque les terroristes de Gaza débutent leur descente barbare sur les localités frontalières, Ouri et Tomer, l’un de ses amis, parviennent à s’extirper de la scène du massacre, chacun avec sa voiture.
“Jusqu’au dernier moment, je croyais fermement qu’Ouri nous reviendrait vivant, j’imaginais déjà le repas de reconnaissance que nous organiserions, a raconté sa mère ‘Einav. Lorsque les amis de Tomer qu’Ouri a sauvés nous ont dit qu’à un certain moment ils ne l’avaient plus vu et qu’ils pensaient qu’il avait peut-être fui, j’ai tout de suite su qu’il avait été capturé. Impossible qu’Ouri ait fui et ait laissé ses amis en plan. Il ne les connaissait que depuis quelques heures certes, mais ce n’était pas dans son tempérament. Ouri a combattu jusqu’au bout, il a tenu 11 mois dans des conditions impossibles. C’est un héros”, conclut-elle.
Beaucoup d’autres récits datant du 7 octobre concernant des personnes ayant risqué leur vie pour sauver celle des autres nous sont parvenus et viennent à nouveau prouver l’incroyable faculté des enfants d’Israël à faire preuve d’abnégation pour sanctifier le Nom divin. Puisse leur souvenir être source de bénédiction et nous inspirer !
Rav Daniel Scemama & Elyssia Boukobza
Notre histoire regorge d’exemples de nos Patriarches et Matriarches exceptionnels qui firent preuve de Messirout Néfech, ce don de soi pour accomplir les Mitsvot, parfois au risque et au sacrifice de leur propre vie. Mais que signifie ce concept, pour nous qui n’avons pas le même niveau ni ne sommes confrontés aux mêmes défis que ces Juifs d’antan ? Faire preuve de Messirout Néfech dans la pratique des Mitsvot, est-ce réellement possible aujourd’hui ?
Prêts à sacrifier leur vie…
Les exemples de ceux qui ont sanctifié D.ieu à travers leur vie ne manquent pas, tant dans le texte du Tanakh que dans l’Histoire juive. Avraham accepta par exemple de sacrifier son fils Its’hak, et celui-ci se laissa faire. On peut encore citer ‘Hanna qui accepta, dans sa grandeur, de sacrifier avec dévouement ses sept fils afin qu’ils ne soient pas contraints de s’agenouiller face à une idole.
D’autres récits éveillent en nous l’admiration à différentes périodes, comme les Juifs à l’époque des Croisades ou encore les Marranes d’Espagne, ou plus récemment les Juifs qui vécurent derrière le Rideau de Fer et accomplirent avec zèle les Mitsvot, malgré la peur de se faire arrêter par les Communistes. On pense aussi à ceux qui traversèrent la Shoah et essayèrent de rester fidèles à la Torah comme ils le pouvaient, au nez et à la barbe de leurs assassins.
Aujourd’hui, quand grâce à D.ieu il est beaucoup plus “simple” d’accomplir une Mitsva parce qu’il n’y a pas de véritable danger et parce que tout est proche géographiquement, y a-t-il une valeur réelle à accomplir des Mitsvot dans une telle facilité ?
Une analyse du mot Néfech nous permettra d’envisager une nouvelle facette de l’idée de Messirout Néfech. Le mot Néfech, qui signifie “âme”, veut également dire “volonté”. Comme par exemple lorsqu’Avraham Avinou demanda
aux fils de ‘Het : "S’il est en votre âme que j’enterre mon mort…" (Berechit 23,18). Rachi explique que “votre âme” signifie ici “votre volonté”, car en fait, et c’est le point-clé de notre réponse, la dévotion de l’âme est finalement la soumission de la volonté aux prescriptions de
A chaque génération ses difficultés
Lorsqu’un homme se lève pour aller à la synagogue alors qu’il aurait préféré rester dormir, lorsqu’une personne donne à la Tsédaka alors qu’avec cet argent, elle pourrait aussi s’acheter des choses qui lui sont nécessaires, ces personnes font précisément preuve de Messirout Néfech !
Lorsque de nos jours, où la valorisation de l’effort n’est plus une priorité, on arrive à s’imposer les limites fixées par la Torah, on fait aussi preuve de Messirout Néfech. Quand par exemple on installe un filtre internet “Cachère” alors que cela va à contre-courant du mouvement général ou encore que l’on jeûne plusieurs jours par an, là encore, on atteint ce niveau remarquable qu’est la Messirout Néfech.
A chaque génération ses difficultés, et le dévouement d’un Juif est très cher aux yeux d’Hachem. A l’époque d’Avraham, les difficultés n’étaient pas les mêmes que celles d’aujourd’hui, il n’y a donc pas lieu de comparer ! Préserver l’éducation de nos enfants et continuer à faire valoir nos préceptes alors que l’environnement y est hostile sont une façon de servir D.ieu. Celui
qui y parvient aura bien sûr un extraordinaire mérite aux yeux d’Hachem !
Moché a passé récemment des vacances en famille dans une location saisonnière, dans une ville de France où vit une belle communauté juive. Quel ne fut pas son désarroi lorsque, peu après son arrivée, il constata que des capteurs de mouvements placés autour de l’entrée de la maison activaient l’éclairage à son passage ! Qu’allait faire la famille pour Chabbath ? Moché savait que certaines opinions permettaient de passer malgré tout… Mais dans un élan de Kédoucha et de Messirout Néfech, il annonça à son épouse et à ses enfants : “Je ne souhaite pas m’appuyer sur des avis permissifs. Nous resterons à la maison ce Chabbath”. “Croyezle ou non, raconte Moché, mais juste après avoir pris cette décision, mon fils désigna une porte que je n’avais pas remarquée jusque là et me lança : ‘Papa, qu’est-ce que cette porte ?’ Curieux, nous l’avons poussée… Nous y avons découvert un passage menant à l’extérieur, une sorte de sortie de secours, sans aucun capteur !”
qu’on l’accomplit malgré tout, là commence à s’appliquer la Messirout Néfech.
Si l’on sent que le fait d’inscrire notre enfant à l’école juive ou à une école plus orthodoxe est difficile, ici commence précisément la Messirout Néfech. Lorsque l’on se sent un peu seule alors que notre mari assiste à un cours de Torah, dès qu’il y a ce pincement au cœur et qu’on le combat avec joie, ici commence la Messirout Néfech !
D’ailleurs vous remarquerez que la difficulté est différente lorsqu’il s’agit d’un effort qui aboutit sur une satisfaction matérielle, comme supporter des heures supplémentaires du mari au travail. Car dans ce dernier cas, le résultat de cet effort est concret et quasi-immédiat, comme un meilleur salaire, des vacances plus luxueuses, etc.
Si l’on sent que le fait d’inscrire notre enfant à l’école juive est difficile, ici commence précisément la Messirout
Néfech ! "
Notre génération est marquée par l’instantané et le jetable, les limites du temps et géographiques ont été franchies. Le manque de pudeur dans la rue, internet, les publicités en tous genres qui essaient d’arriver chez nous par tous les moyens sont autant d’épreuves ;celui qui les combat est considéré comme un grand homme.
Certes, les difficultés sont d’un autre ordre, mais il est écrit dans Pirké Avot : "Léfoum Tsara Agra" : la récompense est proportionnelle à l’effort fourni.
Des efforts récompensés
Concrètement, comment savoir si ce que l’on fait dans le cadre d’une Mitsva est de la Messirout Néfech ? La réponse est simple : dès que l’on ressent un ralentissement de la volonté à accomplir une Mitsva mais
Pour d’autres, il s’agira par exemple de se renforcer en Tsniout. Quelle femme n’accepterait pas de s’habiller de manière pudique si c’était le règlement de l’entreprise dans laquelle elle rêverait d’être embauchée ? Bon, mais pour revenir sur terre, une femme qui progresse en Tsni'out ressentira certes au début une énorme gêne du "qu’en dira-t-on". Mais si elle persiste et dépasse ce stade, elle fera précisément preuve de Messirout Néfech au même titre qu’Avraham Avinou qui était prêt à sacrifier son fils, rien de moins ! Car c’est en se dépassant que l’on monte de niveau et que l’on progresse.
Certes, les défis sont différents en fonction des personnes. Appliquons-nous à nous améliorer même si les résultats ne sont pas concrets et palpables, mais uniquement spirituels. A force de temps et de persévérance, les efforts seront récompensés par une satisfaction qui n’a pas de prix ni d’équivalent sur terre…
Bon courage à nous et vite au travail !
Sylvie Tsivia Temstet
Pour traverser des civilisations si sûres d’elles mêmes, si imbues de leurs acquis, sans s’y diluer, il faut une bonne dose d’anti-conformisme. Et cette faculté de se tenir seul devant le monde entier, notre Père Avraham l’a transmise en héritage à sa descendance.
La Torah n’a besoin que de 31 versets pour nous révéler le mystère de la création du monde avec une clarté et une concision époustouflantes. Puis, le texte saint ralentit, et "prend son temps" pour dérouler devant nous la vie, les pérégrinations, les épreuves de nos ancêtres. Il peut revenir à deux reprises sur un passage clé, comme celui d’Eliézer à la recherche d’une fiancée pour Its’hak, révélant chaque fois une nuance différente, observer le comportement et l’empressement de la petite Rivka à faire boire un étranger et ses chameaux, ou détailler la construction du Michkan et la confection des habits du Cohen à son rythme, piano, piano. Le Texte s’attarde quand bon lui semble, pour souligner un événement, donner les noms précis des générations qui défilent, puis repart, accélérant le rythme, s’arrêtant à nouveau lorsqu’un point est crucial et demande notre attention. On se laisse guider dans cette lecture qui ressemble au périple des Bné Israël dans le désert, prêts à plier bagage à tout moment selon l’ordre divin, ne sachant jamais à l’avance combien de temps va durer le campement, 3 jours, 10 mois ou 7 ans…
C’est quoi un ‘Ivri ?
Après l’entrée en matière vertigineuse et condensée à l’extrême de Béréchit, c’est sur le post-création que la Torah met l’éclairage : place maintenant à l’aventure humaine.
Le Texte compte 10 générations d’Adam à Noa’h, ce dernier n’arrivant pas à allumer les braises de la foi chez ses contemporains, qui continuent à fauter, à idolâtrer, à corrompre leurs voies. Le message du Déluge est tombé… à l’eau.
L’humanité va très mal, mais D.ieu a promis de ne pas détruire le monde une deuxième fois, et les habitants de la planète s’appuient vraisemblablement sur Sa parole irrévocable pour continuer à s’en donner à cœur joie dans la décadence, sans craindre de "représailles". Dix générations suivent Noa’h, et soudain, l’objectif s’arrête et zoom sur une lumière qui jaillit dans cette triste période. Gros plan sur le fils d’un commerçant d’idoles nommé Téra’h, homme important qui tient une boutique prisée à Our Casdim et fournit le palais de Nimrod en vaines statuettes. Et là, pas de raccourci : notre
Torah va s’arrêter longuement, prendre tout son temps pour nous raconter qui était cet outstanding personnage… nommé Avram.
Sa première particularité nous est dévoilée par une épithète accolée à son nom dans notre Paracha (14, 13) : il y est nommé ’Ivri, "l’Hébreu", terme apparaissant pour la première fois ici. Et les commentateurs d’expliquer que le Patriarche a été ainsi appelé, car il se tenait seul sur un rivage (‘Éver) alors que l’humanité entière était en face de lui, sur le bord opposé. Pas de meilleure traduction que celle de "non conformiste".
"C’est passé dans les gènes" !
Cette faculté de se tenir seul devant le monde entier, devant le politically et le ethically correct, notre Père Avraham l’a transmise en héritage à sa descendance.
"
Avraham notre Père, ne cherche pas à être original, à se distinguer de sa société et des membres de sa famille, au contraire, il en cherche la proximité, puisque s’en éloigner lui est compté comme une épreuve de taille. Ni marginal, ni provocateur, personnalité riche, intelligente, curieuse, depuis sa plus tendre enfance, il ne cesse de questionner et ne prend rien pour argent comptant. Il dit tout haut les incohérences qu’il voit et ne s’émeut de personne face à la vérité qui palpite en lui : ni de l’autorité gouvernementale, ni de celle familiale. Il ne laisse aucun écran, aucune corruption, entacher les valeurs qu’il a saisies comme absolues et venant d’une Source unique. Il va au bout de ses conceptions, prêt à se laisser jeter au feu (littéralement !) pour les défendre.
L’humanité est sur un rivage, et Israël seul, sur l’autre.
Qu’importe !
Et pour traverser des civilisations si sûres d’elles mêmes, si imbues de leurs acquis, sans s’y diluer, il faut une bonne dose d’anticonformisme. Pas celui surfait d’artistes ou d’intellectuels, qui croient se démarquer par un vêtement, une provocation ou un pamphlet bien tourné, et qui tôt ou tard seront récupérés par le système qu’ils dénoncent, mais le non-conformisme véritable, silencieux, original car prenant sa source de l’Origine, qui naît dans le secret de notre cœur, et nous dit : "Non, je ne peux pas adhérer à ça, même si tout le monde l’accepte."
Et avouons-le, les Juifs sont champions dans ce domaine. Lorsqu’ils ont quitté la pratique, leur anti-conformisme s’exprime dans tous les domaines - artistique, scientifique, littéraire - et c’est une explosion de talents, qui influencera et façonnera la société ambiante. On pourrait faire une étude et observer à quel point les Juifs sortis du judaïsme ont donné leur étincelle à la construction de l’Occident. On les imite, on les encense, on cherche d’où vient leur génie, et on les hait.
L’humanité est sur un rivage, et lui seul, sur l’autre. Qu’importe !
Une telle personnalité est bien sûr un danger pour le pouvoir en place, qui craint les éléments perturbateurs et impose ses vues même sur le service des divinités. Nos Sages nous disent qu’avant Our Casdim, le petit Avram fut déjà emprisonné par le roi Kachta, pour avoir été pressenti comme un dissident pouvant mettre en péril son royaume.
Ces Juifs animés d’une foi intense qu’ils canalisent vers un idéal chimérique, seront les révolutionnaires d’octobre 1917 en Russie, se vouant corps et âme à la parole du dieu Marx, croyant sincèrement que le communisme est le livre saint d’une nouvelle humanité, plus heureuse et plus juste.
À peine deux générations sur une terre d’accueil, et ils en deviennent les plus illustres premiers ministres, adorés par leur reine,
sachant redonner vie à un parti moribond, comme Sir Benjamin Disraeli en Angleterre.
Scientifiques hors pair, ils sont capables de considérer un élément simple, évident, sous un jour nouveau et sortir d’un système de pensée formaté. "Le temps" peut soudain devenir une donnée élastique, changeante, vécue différemment pour l’astronaute dans sa fusée filant à la vitesse de la lumière ou pour le terrien resté sur la planète. Un pathologiste dans les laboratoires de Princeton volera le cerveau qui avait conçu ces théories, et conservera plusieurs morceaux de cette incroyable matière grise dans des bocaux de formol ; il distribuera à certains initiés un flacon de cette mystérieuse "intelligence juive". Pauvre Albert Einstein à qui ses confrères ne laisseront pas de repos post mortem… !
Pas de recettes toutes faites
orthodoxe de tous les temps, mais lui valut à ses débuts des critiques virulentes.
"Le nonconformisme du Juif fidèle à la tradition ne consiste pas à refuser systématiquement les influences du dehors
Le non-conformisme de notre Patriarche et du Juif fidèle à la tradition ne consiste pas à refuser systématiquement les influences du dehors, mais plutôt à chaque époque et dans chaque situation, à peser s’il faut les rejeter en bloc, les utiliser à dose homéopathique, ou parfois même s’en inspirer. Il n’y a pas de recette. C’est un travail d’orfèvre spirituel, tout en nuances, que seuls des hommes aux intentions pures, craignant D.ieu et œuvrant pour la pérennité du judaïsme authentique, peuvent accomplir.
Le ‘Hatam Sofer au 18ème siècle dut se séparer de la communauté juive hongroise rongée par la réforme pour rester fidèle à Torat Israël. Sarah Schenirer ouvrit en 1917 son séminaire à Cracovie pour jeunes filles pratiquantes, offrant une alternative aux études profanes de haut niveau à des adolescentes qui sans cela, se seraient perdues dans les aveuglantes lumières de l’époque, y laissant leur patrimoine.
Son audace à innover sauva sa génération et enclencha le plus grand mouvement éducatif
Les rabbins de Djerba, profondément pieux, refusèrent catégoriquement de laisser entrer dans l’île les influences françaises et progressistes, qui cherchaient à laïciser leurs communautés, sous couvert d’inévitable ouverture à l’Occident, d’amélioration économique et sociale. Leur détermination à se tenir comme un roc devant les dangers de la sécularisation et de l’assimilation, leur valut ce genre de qualificatif : "…communautés arriérées, maintenues dans l’abjection et l’ignorance par des rabbins réfractaires à tout progrès."
Le premier Patriarche nous a appris que l’on peut être seul sur son rivage et ne pas s’en émouvoir ; le fait que la majorité, la multitude pense autrement ne l’a jamais troublé.
Si nous sommes, nous, les enfants d’Avraham l’Hébreu, plus vivants que jamais, c’est grâce à une grand-mère, un aïeul, un parent, qui ont su ne pas se conformer, rester fidèles à l’écho du Sinaï et continuer à le faire résonner en nous. Jocelyne Scemama
Alors que la situation en Israël est particulièrement préoccupante, Torah-Box a organisé la plus grande distribution de colis alimentaire pour les familles francophones d’Israël, soit 3000 personnes soutenues !
était particulièrement préoccupante. La crise sécuritaire qui dure depuis plus d’1 an a plongé de nombreuses familles, autrefois stables, dans une grande précarité. Les chiffres parlent d’euxmêmes : 921 nouveaux orphelins, 226 femmes devenues veuves, 1072 parents endeuillés et 180 000 résidents du nord et du sud affectés économiquement. L’aide de l’État, limitée par des contraintes budgétaires, ne suffit malheureusement pas à soulager ces détresses. Chez Torah-Box, nous étions confrontés au dilemme douloureux de devoir choisir qui pourrait recevoir une aide alimentaire ou financière.
Mais grâce à D.ieu et grâce à vous, généreux donateurs, nous avons pu accomplir l’impensable. 2 jours avant la fête, Torah-Box a organisé la plus grande distribution de colis alimentaires pour les familles francophones en Israël pour plus de 3000 personnes.
Cette immense opération s’est déroulée à Jérusalem (Ramot) puis s’est étendue également à Netanya, ‘Hadéra, Beth Chémech et Kyriat Séfer. Grâce à vos dons, chaque foyer est reparti avec 30 kg de nourriture de grande qualité : viande, saumon, poulet, œufs, fruits,
soigneusement sélectionnés sous une stricte Cacheroute.
En plus de cela, chaque famille a pu choisir un Loulav, Etrog et les quatre espèces de qualité.
Mieux encore, grâce à un afflux de dons de dernière minute, chaque famille a également reçu un magnifique set de vaisselle pour ajouter de la Sim’ha à cette belle fête de Souccot.
Nous tenons à exprimer notre reconnaissance aux organisateurs et bénévoles, notamment Mme Déborah Bitton, Mme Sarah Gueitz et Daniel Peretz, ainsi qu’à tous ceux dont le dévouement a permis de réaliser cette opération avec succès.
Chers donateurs, le roi David a écrit dans ses Téhilim : "Heureux celui qui pense au pauvre, au jour du malheur l’Éternel le délivrera" (Psaumes 41, 2). Si votre générosité vous a permis de venir en aide à tant de familles, il ne fait aucun doute que les bénédictions des 7 Ouchpizin vous ont accompagné sous la Soucca
Que cette année soit pour vous remplie de bonheur, de prospérité et de paix, par le mérite de votre bonté et de votre soutien.
Chaque semaine, retrouvez les aventures d’Eva, célibattante parisienne de 30 ans… Super carrière, super copines. La vie rêvée ? Pas tant que ça ! Petit à petit, Eva découvre la beauté du judaïsme et se met à dessiner les contours de sa vie. Un changement de vie riche en péripéties… qui l’amèneront plus loin que prévu !
Dans l’épisode précédent : Face à David qui lui propose de reprendre, Eva se montre hésitante et demande un temps de réflexion. Côté travail, elle découvre avec effroi qu’un de ses gros projets lui a été retiré, suite à la rumeur qui a circulé dans les bureaux et qui lui a causé tant de tort. Pour couronner le tout, Eva découvre que ses copines lui ont tourné le dos…
Nouvelle nuit : nouvelle insomnie. Cette fois, je n’arrivais même pas à fermer l’œil. Elle était passée où, la Princesse Parisienne ? Avant, si je ne dormais pas, ça voulait dire que j’étais occupée à faire la fête… pas à me prendre la tête !
Le lendemain, pour la première fois sans doute depuis que j’avais commencé dans cette agence, je décidais de ne pas aller travailler. Je n’avais pas la force de faire comme si tout allait bien. Par contre, j’avais très envie d’aller voir la Rabbanite. Elle avait su me comprendre et m’aider quand je lui avais raconté pour Karen, peut-être que cette fois-ci elle saurait m’expliquer pourquoi je me sentais si mal.
Grâce à D.ieu, elle me répondit presque aussitôt et me proposa de passer chez elle dans la matinée pour discuter.
A peine arrivée, le seul fait de la voir m’apaisa. Elle avait l’air si chaleureuse, avec un regard si bienveillant… Tout ce que je n’étais pas aujourd’hui.
Le temps que je finisse de lui raconter toutes mes mésaventures en long, en large et en travers, mon verre de thé, lui, avait eu le loisir de refroidir.
“D’accord Eva, à t’écouter en ce moment, tout est noir. Mais je suis sûre qu’il doit bien y avoir certaines choses qui te procurent de la joie et du bonheur, non ?
- Mmm… Ben, franchement, en dehors de Chabbath, des cours du Rav et des vôtres, je ne vois pas…
- Qu’est-ce que tu aimes dans Chabbath et dans les cours ?
- C’est incroyable ! Chabbath, je ressens de la chaleur, de l’amour comme jamais de la part d’Hachem et je me sens revivre. Et pour les cours, c’est pareil ! A chaque fois que j’apprends quelque chose de nouveau sur le judaïsme, c’est super puissant ! Comme si j’étais emportée dans un courant qui m’emmenait très loin ! Ahlala...pourquoi c’est pas Chabbath tous les jours de la semaine ?
- Eh bien voilà, elle est peut-être là la solution !
- Euh… vous m’avez perdue là, qu’est-ce que vous voulez dire ?
- Tu sais, avoir envie que tous les jours ce soit Chabbath, ce n’est pas une envie folle, au contraire ! Nous sommes dans une génération où tout semble difficile et où on se sent plus seuls que jamais. Et les textes nous enseignent que viendra un temps nouveau où ce sera tous les jours Chabbath et alors, on sera très proche d’Hachem. Mais en attendant, peut-être que toi tu pourrais ajouter plus de judaïsme et d’étude de la Torah dans ta vie.
- Comment ? Ce n’est pas comme si je pouvais passer mes journées à étudier et apprendre !
- Et pourquoi pas ? Connais-tu le séminaire “Baté Sarah” ? C’est une amie à moi qui le dirige à Jérusalem. C’est justement destiné à des jeunes femmes adultes qui souhaitent approfondir leurs connaissances en Torah et pratique des Mitsvot.
- Un séminaire pour adultes… à Jérusalem... ?
Et quoi ? Je dormirais là-bas dans un dortoir et je passerais mes journées à étudier ? C’est gentil, mais je crois que je suis un peu vieille (et un peu trop parisienne) pour ça.
- Voyons Eva, je ne te le proposerais pas si je ne pensais pas que ça pourrait te convenir ! Déjà, il ne s’agit pas d’étudier 24h sur 24. Il y a des excursions organisées dans le pays, des actions de bénévolat, des activités… Aujourd’hui, tu te sens perdue, parce que tu as découvert une vie juive plus profonde, plus riche, mais tu n’es pas sûre que ça puisse s’intégrer dans ta vie actuelle. Le fait de partir étudier quelque temps te permettra au contraire de mieux comprendre notre Torah, qui est le GPS de la vie et qui, mieux que quiconque, pourra t’aiguiller… et t’aider à prendre les bonnes décisions !
- Et quoi ? Je fais mes valises, je pars et au revoir Paris, ma famille, mon travail, David... ?
Comme si c’était si simple et que ça ne prêtait pas à conséquence !
- Je te parle d’aller étudier la Torah et toi, tu me parles de prendre l’avion demain pour faire ton ‘Alya ! Eva, il n’y a pas que deux options dans la vie, il y a toute une palette de possibilités et ce que je t’invite à faire, c’est à explorer de nouveaux horizons. Pendant quelques semaines, tu découvriras une autre ambiance, une autre ville, une autre façon d’être juive.”
A peine sortie de chez la Rabbanite, je me jetais sur mon téléphone pour voir de quoi avait l’air ce fameux séminaire. Rien que le mot “séminaire” me faisait penser à un mix entre le pensionnat et la prison… Bonjour l’ambiance !
Mais alors là ! La première chose que je vois sur leur site, c’est une photo d’une quinzaine de femmes qui posent heureuses et fières… devant le Kotel !
Wouaw ! C’est à ce moment que je réalisais ce que venait de me suggérer la Rabbanite : Israël, Jérusalem. Sur une autre photo, je vois des femmes, comme moi, en train d’étudier. Et pourquoi ce ne serait pas moi sur la photo ? Après tout, libre à moi de prendre un billet aller-retour...
Je relève la tête de mon téléphone et, d’un coup, c’est le choc ! Paris ressemble à mon pull cachemire la fois où je l’avais passé au sèche-linge par erreur : il a réduit de taille et il m’étouffe !
Et là, c’est le déclic : Jérusalem, me voilà !
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Peut-on boire un café ou un verre d’eau entre Cha’harit et Moussaf ?
Réponse de Rav Avraham Garcia
Une fois la prière de Cha’harit terminée, il y a une obligation de faire le Kiddouch. On ne peut pas boire entre Cha’harit et Moussaf sans avoir fait le Kiddouch
Avant Cha’harit pour les hommes, et pour les femmes qui ont l’habitude de prier tous les jours Cha’harit, on pourra boire sans Kiddouch, car ce n’est pas encore le moment de manger, il n’y a donc pas d’obligation de Kiddouch.
Toutes les Halakhot données ne concernent qu’une personne qui désirerait boire ou manger avant Moussaf sans réciter le Kiddouch, mais l’on peut, selon la loi stricte, réciter Kiddouch et consommer au moins 18 grammes de gâteau ou de pain et pas plus qu’un Kabétsa, c’est-à-dire moins de 40 grammes de pain et/ou moins de 50 grammes de Mézonot ou fruits.
Si une personne est faible, vous pouvez nous contacter à nouveau pour vous donner les mesures à prendre.
On dit dans la Torah qu’une femme n’a pas le droit de porter un vêtement d’homme.
Pourtant, si on remonte à l’époque de nos ancêtres, les vêtements des hommes étaient des robes, et même jusqu’à aujourd’hui, dans certaines cultures, les hommes portent des jupes ou même parfois des robes, telles que les djellabas.
Pour quelles raisons les femmes n’auraient-elles donc pas le droit de porter des pantalons ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Même si, de nos jours, il y a des pantalons spécialement taillés et conçus pour les femmes, ils restent, tout de même, un habit qui leur est interdit, car ils laissent apparaître le Pissouk Raglaïm – mise en relief de la partie supérieure des jambes –, ce qui n’est absolument pas décent. Bien qu’il soit suffisant de recouvrir certaines parties du corps, pour d’autres, cela n’est pas suffisant, il faut les dissimuler et en masquer la forme. (Oz Véhadar Lévoucha 296-297)
2. L’aspect des habits pour hommes et femmes peut varier considérablement et très significativement en fonction des époques et des pays.
Quelle est la bénédiction pour du jus de tomate ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Vraisemblablement, vous faites allusion à un jus dont les tomates sont mixées dans un robot pour être réduites en purée. La Brakha d’un tel jus est Chéhakol. (Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm 202, 7 ; Cha’aré Habrakha 17)
On m’a dit qu’il ne fallait pas acheter d’habits sur le site "Shein", car l’argent que l’on dépensait participait au boycott contre Israël depuis l’attaque palestinienne. Est-ce vrai ou non ?
Réponse de Binyamin Benhamou
1. Shein est un site de vente en ligne spécialisé dans les vêtements de mode à des prix abordables. Les Israéliens apprécient beaucoup ce site, et je suis presque sûr que dans ma famille également, certains membres y commandent régulièrement.
2. Il paraît que le site Shein a vendu le drapeau palestinien (mais pas le drapeau israélien), qu’il a suspendu sa collaboration avec des influenceurs israéliens, et qu’il a arrêté l’option de livraison gratuite vers Israël. Tout cela aurait eu lieu pendant la période du conflit israélo-palestinien...
3. L’État d’Israël lutte pour sa survie. L’antisémitisme est en recrudescence partout dans le monde. Étant donné que la préservation de la vie est un principe fondamental de la loi juive, boycotter les entreprises soutenant les ennemis d’Israël pourrait indirectement contribuer à protéger des vies juives.
Dans le cas où tout cela serait vrai au sujet de Shein, acheter en attendant chez un concurrent pourrait être une très bonne idée, pas si difficile à mettre en place.
Ma famille habitant au Pays basque, ma belle-mère m’a demandé de leur poser la question s’ils pouvaient lui ramener du piment d’Espelette. Doutant de la Cacheroute de l’épice, je ne sais pas quoi lui répondre.
Réponse de Dan Cohen
Le piment d’Espelette est tout à fait autorisé.
J’aimerais savoir s’il est déconseillé de s’appeler Sharon et me renseigner sur les conséquences.
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Rav ‘Haïm Kanievsky déconseille le prénom Sharon pour une fille. (Véyikaré Chémo Béisraël 175, dernière partie)
Les enfants, cette semaine, n’attendez pas qu’une occasion de faire le bien se présente à vous : allez la chercher !
Cela fait deux bonnes heures que Simon lit le livre à suspens qu’il a rapporté aujourd’hui de la bibliothèque.
Ca y est, il l’a déjà terminé, quelle histoire passionnante ! Cette lecture lui a creusé l’appétit.
Simon s’arrête à l’entrée de la cuisine. Ce qu’il voit est à peine croyable : des restes de sandwichs traînent sur la table, la boîte de pâte à tartiner au chocolat est restée ouverte, la bouteille de ketchup coule sur la nappe. Des assiettes sales sont entassées sur la table, et des couverts sont par terre … Que se passe-t-il ici ?
Il s’en souvient vaguement : quand il était en train de lire, Maman lui a dit quelque chose. Qu’est-ce qu’elle a dit déjà ? Qu’elle était pressée et qu’elle devait partir.
Maman est pourtant la reine de l’ordre et de la propreté. Elle ne laisse jamais la cuisine comme ça lorsqu’elle doit sortir. Elle a sans doute été obligée de partir précipitamment, sans avoir le temps de faire quoi que ce soit.
D’un coup, Simon a envie de tout remettre en ordre. Il n’y a pas tant de choses à faire que cela. Et surtout, maman serait tellement contente de voir une cuisine convenable quand elle rentrera.
Simon continue à regarder la cuisine, des sentiments contradictoires plein la tête : "Je ne suis pas obligé, il vaudrait mieux, c’est difficile, ça vaut le coup…"
Les enfants, posons-nous les bonnes questions !
Toi aussi, tu as rencontré ce genre de situations ? Donne quelques exemples.
Mais… Quand même, c’est beaucoup de travail, et puis ça le dégoûte, tous ces trucs sales. À bien y réfléchir, il n’en a plus tellement envie. Et puis, il n’est pas obligé de débarrasser.
Maman ne lui a rien demandé du tout, et finalement ça peut attendre son retour.
Essaie de te rappeler des actions de ‘Hessed que tu as réalisées de toi-même.
Essaie de réfléchir au ‘Hessed que tu peux faire, sans que personne ne te demande quoi que ce soit.
L'ENSEIGNEMENT
Lorsqu’une personne a la grippe, elle reste en général dans son lit et n’a la force de rien faire.
La Paracha Vayéra nous fait savoir qu’Avraham est malade. C’est le troisième jour après sa Brit-Mila
Il n’a pas une simple grippe. En fait, il souffre de quelque chose de bien plus important : à son âge avancé, il vient de subir une opération.
Le troisième jour de cette opération, il est particulièrement affaibli. Au lieu de se reposer tranquillement dans son lit, il sort de sa tente alors qu’il fait très chaud, dans l’espoir de trouver des voyageurs à inviter. Pour faire du ‘Hessed, Avraham n’a pas attendu qu’une occasion se présente à lui et que des personnes de passage le sollicitent. Au contraire, malgré sa faiblesse, il sort de
Voici une histoire qui est rapportée à propos de Rabbi Yéhochoua' de Belz.
sa tente à la recherche de bonnes actions à accomplir, en l’occurrence, des personnes à accueillir.
Nous apprenons de notre ancêtre Avraham l’importance d’initier nous-mêmes des actes de ‘Hessed
Il y a des enfants qui rangent leur chambre sans que personne ne le leur demande. Ils vident aussi les poubelles de la maison de leur propre initiative. Lorsqu’ils voient des camarades de classe seuls dans leur coin, ils leur proposent de jouer avec eux. Ils demandent souvent si leurs amis ont besoin d’aide pour étudier et préparer un examen.
Ces enfants demandent de temps en temps à papa et maman : "Je peux t’aider à quelque chose ?"
Désormais, nous allons nous efforcer de nous comporter comme eux.
Le soir de Yom Kippour, après minuit, ce Rabbi allait et venait dans son Beth Midrach au milieu de centaines de ‘Hassidim venus spécialement lui rendre visite pendant cette période.
Immédiatement, le Rabbi se dirigea vers lui en retirant de sa poche un morceau de gâteau qu’il fourra dans la bouche de l’homme en question. Et le Rabbi attendit qu’il reprenne connaissance.
Lors de ses allers et venues, le Rabbi de Belz regardait ses ‘Hassidim dans les yeux.
Cependant, ceux-ci ne comprenaient pas le sens de ces regards appuyés. Jusqu’à ce qu’un jour… l’un des ‘Hassidim présent se sente mal.
Les enfants, essayons cette semaine de faire des bonnes actions sans que personne ne nous sollicite.
C’est alors que l’on comprit le comportement du Rabbi. Il tenait à faire une bonne action. Il essayait de repérer les personnes qu’il pourrait aider. Pour cela, il avait préparé un gâteau dans sa poche, pour le cas où quelqu’un en aurait besoin en ce jour de jeûne. Et c’est ce qui se passa.
Parlez-en avec papa et maman : celui qui aura fait le plus de bonnes actions durant cette semaine recevra une récompense.
Les tacos, parfaits pour un repas convivial et festif !
Pour le poulet :
1,5 kg de cuisses de poulet désossées
2 cuil. à soupe de paprika
1 cuil. à soupe de cumin
1 cuil. à café de piment en poudre (facultatif)
1 cuil. à soupe de sucre brun
1 cuil. à café de sel
1 cuil. à café de poivre
250 ml de bouillon de volaille
1 oignon coupé en dés
2 gousses d’ail hachées
Pour les tacos :
8 petites tortillas de maïs
1 avocat tranché
1 tasse de chou nettoyé, vérifié et émincé
½ tasse de coriandre fraîche nettoyée et hachée
1 citron vert coupé en quartiers
Pour 4 personnes
Temps de préparation : 45 min
Difficulté : Facile
- Préparez le poulet : mélangez le paprika, le cumin, le piment, le sucre brun, le sel et le poivre dans un petit bol. Frottez ce mélange sur les cuisses de poulet.
- Faites revenir l’oignon et l’ail dans une poêle jusqu’à ce qu’ils soient translucides. Ajoutez ensuite le poulet et le bouillon de volaille. Couvrez et laissez cuire à feu doux jusqu’à ce que la viande soit tendre et se détache facilement.
- Effilochez le poulet : retirez le poulet de la poêle et effilochez-le. Remettezle ensuite dans le jus de cuisson pour bien l’imprégner.
- Assemblez les tacos : réchauffez les tortillas dans une poêle. Garnissez chaque tortilla de poulet effiloché, de chou rouge, d’avocat et de coriandre. Servez avec un quartier de citron vert à presser sur le dessus.
Suggestion
* Pour une touche encore plus savoureuse, ajoutez une salsa de mangue.
Bon appétit ! Murielle Benainous
Rebus Par Chlomo Kessous
La mère de Ch'ha dit à son fils : "Si tu es sage, tu iras au paradis. Mais si tu n'es pas sage, tu iras en enfer."
Ch'ha répond : "Et pour aller au zoo, qu'est-ce que je dois faire ?"
Pourquoi l'éléphant est-il gros, grands et gris ?
Réponse : parce que s'il était petit, rond et blanc, ce serait un cachet d'aspirine !
Prions pour la guérison complète de
Shalom ben Turan
Tinok ben Shanael
Yanette Eliora
Simon ben Mathilde
Jacques ben Thérèse
Yanis ben Juddy Amélie
Eliezer ben Shani
Norbert Nissim ben Baya
Lea Myriam bat Arlette Esther
Serge Samuel ben Nina Jeanette
David Eliaou Hai ben Laure Myriam
Yosef ben Ora Daliah
Joseph Bernard ben Eustase Flesta
Dov ben Arlette
Raphael Yaich ben Chana Aziza bat Hanna
Vous connaissez un malade ? Envoyez-nous son nom www.torah-box.com/refoua-chelema
Et un sage reconnaît toujours ses torts à l'inverse du sot.
présente
Plus que tout autre discours, le récit des conduites de nos Maîtres éveillent chez nous de nobles sentiments. Chacune des anecdotes de cet ouvrage regorge d'enseignements dans le domaine de la crainte du Ciel, du rapport à autrui, de l'éducation des enfants, etc.
Au fil des pages, vous découvrirez l'exceptionnelle assiduité du Rav dans l'étude, la sainteté de sa conduite et son attachement à la Torah et les bénédictions qu'il prodigue à des milliers de Juifs qui le consultent de par le monde
Perle
de la semaine par
"Le miracle est la nature et la nature est un miracle."
(Rav Sim’ha Zissel)