










En Israël, on demeure sous le choc de l’accusation de crimes de guerre portée par la Cour pénale internationale contre Binyamin Netanyahou et Yoav Galant. Toutes les factions politiques à la Knesset ont exprimé leur indignation unanime, qualifiant ce verdict de profondément antisémite. "C’est un procès Dreyfus moderne", a déclaré le Premier ministre israélien, faisant référence au célèbre capitaine juif français injustement condamné il y a plus d’un siècle en raison de l’antisémitisme ambiant.
Nos Sages enseignent qu’un homme est disqualifié pour juger son ennemi, car son jugement sera nécessairement partial (‘Hochen Michpat 7, 7). De même, un tribunal majoritairement hostile, animé par une haine viscérale envers Israël, ne peut qu’émettre un verdict erroné.
Cependant un point particulièrement intéressant émerge de cette situation : la comparaison avec l’affaire Dreyfus. À l’époque, Théodore Herzl, un journaliste juif autrichien, assista au procès et comprit immédiatement que l’accusation portée contre Dreyfus était motivée par l’antisémitisme. Ce constat fit mûrir en lui l’idée d’un État juif indépendant, où les Juifs vivraient libres de toute persécution. Bien que distant de la tradition juive, Herzl fut l’un des principaux acteurs du mouvement sioniste, persuadé - comme d’autresque le retour à Sion mettrait un terme à l’antisémitisme et protégerait les Juifs des accusations infondées.
Plus tard, les horreurs de la Shoah accélérèrent l’établissement de l’État d’Israël. L’objectif déclaré était clair : mettre fin aux pogroms contre les Juifs. Mais les événements récents, notamment depuis le 7 octobre 2023, ont ébranlé ces théories. L’antisémitisme a pris un nouveau masque, celui de l’antisionisme. Ce n’est
plus seulement le peuple juif qui est la cible de la haine des Nations, mais également son État. Israël, loin d’être un refuge contre l’hostilité mondiale, en est devenu l’objet principal. Des institutions comme l’ONU continuent de stigmatiser Israël de manière disproportionnée, rappelant qu’en 1975, cette même organisation avait osé décréter que "le sionisme est une forme de racisme".
Faut-il pour autant remettre en question notre retour en terre d’Israël ? Absolument pas. Ce retour représente un privilège immense et une opportunité exceptionnelle. Cependant, les raisons souvent avancées pour justifier la ‘Alyah – échapper à l’antisémitisme ou trouver un refuge – ne tiennent pas face à l’épreuve du temps. Car cette haine, profondément enracinée, remonte à des temps immémoriaux.
En effet, la Torah nous enseigne que ‘Essav, le frère jumeau de Ya’akov, haïssait ce dernier au point de vouloir le tuer. Ya’akov implora D.ieu : "Sauve-moi de la main de mon frère, de la main de ‘Essav" (Béréchit 32, 12). Pourquoi préciser que ‘Essav est son frère ? Ya’akov redoutait aussi l’apparence trompeuse d’un rapprochement fraternel. Car même lorsque ‘Essav se présente comme un frère, sa haine reste intacte. Cette crainte, bien fondée, traverse l’Histoire et trouve un écho dans les événements actuels, l’Occident représentant la descendance de ‘Essav.
Nos Sages nous enseignent que le seul moyen de triompher de cette hostilité est de nous élever spirituellement, par des actes positifs et des Mitsvot. Lorsque nous montons, ‘Essav descend, comme un balancier. Toute autre stratégie n’est que chimère !
Rav Daniel Scemama
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Rav Daniel Scemama
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Rédacteurs
Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Avraham Azoulay, Hannah Attali, Gabriel Ittah, Nathalie Seyman, Rav Yehonathan Gefen, Rav Nathaniel Mimoun, Deborah Lemel, Mia Atlan, Rav Gabriel Dayan, Rav Shimon Griffel, Murielle Benainous
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Daf Hayomi Baba Batra 162
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Grand Mazal-Tov à Eva Amar pour la naissance d'un garçon !
Lundi 9 Décembre
Rav Avraham Hacohen Its'haki
Mardi 10 Décembre
Rav Dov Ber de Loubavitch
Horaires du Chabbath
Paris Lyon Marseille Strasbourg
Entrée 16:36 16:38 16:44 16:15
Sortie 17:48 17:47 17:51 17:28 4 Déc. 3 Kislev 6 Déc. 5 Kislev 8 Déc. 7 Kislev 5 Déc. 4 Kislev 7 Déc. 6 Kislev
Zmanim du 7 Décembre
Paris Lyon Marseille Strasbourg
Nets 08:30 08:08 07:57 08:07
Fin du
Chéma (2) 10:36 10:20 10:13 10:14
'Hatsot 12:42 12:32 12:30 12:21
Chkia 16:54 16:56 17:02 16:33
Accusations de "nettoyage ethnique" à Gaza : Galant dénonce vivement les propos de Ya'alon
L'ancien ministre de la Défense, le député Yoav Galant, a vivement critiqué son prédécesseur Moché Ya'alon qui accuse Israël de mener un "nettoyage ethnique" à Gaza. "Les propos de Ya'alon sont un mensonge qui aide notre ennemi et nuit à Israël", a déclaré Galant. "J'ai vu de près les soldats et les commandants de Tsahal alors que je dirigeais la difficile guerre contre le 'Hamas, le 'Hezbollah et l'Iran. Tsahal a agi selon les plus hauts standards applicables dans cette guerre complexe qui nous a été imposée."
Galant a suggéré à Ya'alon de "ne pas discréditer son passé sécuritaire, d'apprendre les faits, de se rétracter et de s'excuser auprès des soldats de Tsahal".
Le ministre Ben Gvir ordonne la saisie des haut-parleurs des mosquées bruyantes
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a adressé une directive à la direction de la police demandant l'entrée des forces de l'ordre dans les mosquées et la confiscation des haut-parleurs en cas de nuisances sonores excessives. "La loi permet la saisie des systèmes de sonorisation, c'est un outil de dissuasion efficace", indique le document envoyé aux hauts responsables. "Dans la plupart des pays occidentaux et même dans les pays arabes, le bruit est limité et il existe de nombreuses lois sur le sujet - seul Israël connaît l'anarchie", poursuit le communiqué. "La prière est un droit fondamental, mais elle ne peut pas se faire au détriment de la qualité de vie des résidents souffrant de bruits insupportables."
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A 7 min de Beer Sheva
Nouvelles révélations sur le meurtre de Tsvi Kogan : un enlèvement qui aurait mal tourné
De nouvelles informations concernant le meurtre de Tsvi Kogan aux Émirats arabes unis ont été révélées par le Wall Street Journal.
Kogan avait quitté son domicile ce matinlà pour un rendez-vous médical avant de disparaître. Son épouse Rivki, inquiète de ne recevoir aucune nouvelle, a alors alerté la
communauté juive qui a ensuite contacté les autorités.
Une source proche de l'enquête affirme que les assaillants ont enlevé Kogan et ont commencé à le conduire vers le pays voisin, Oman, mais que "quelque chose s'est mal passé pendant la tentative", les conduisant à assassiner le rabbin près de la frontière.
Tsahal contraint un avion iranien qui volait au-dessus de la Syrie à faire demi-tour
Tsahal a contraint samedi un avion iranien suspecté de transporter des armes destinées au 'Hezbollah à faire demi-tour alors qu'il s'apprêtait à atterrir en Syrie.
Des chasseurs de l'armée de l'air israélienne ont escorté l'appareil de la compagnie Mahan Air, démontrant de manière explicite
la menace d'une possible interception armée. Se sentant menacé, l'appareil iranien a choisi de faire demi-tour. Cette interception, dernière d'une série d'opérations similaires ces derniers mois, s'inscrit dans le cadre de l'application du récent accord de cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste du 'Hezbollah.
Des avocats britanniques accusent la CPI de "tromperie" dans l'affaire des mandats d'arrêt israéliens
L'association UK Lawyers for Israel (UKLFI) a accusé samedi la Cour pénale internationale (CPI) et son procureur Karim Khan de tromperie dans une série de messages publiés sur X/Twitter. L'organisation pointe notamment du doigt la décision de Khan d'annuler sa visite prévue en Israël en mai. "S'ils avaient su que le Procureur était sur le point de demander des mandats d'arrêt basés sur de faux rapports, ils auraient probablement publié leurs analyses plus tôt", a déclaré l'UKLFI dans son fil de discussion. "Nous sommes consternés d'apprendre que vous avez l'intention de vous en tenir aux arguments que vous avez avancés dans les demandes, malgré notre démonstration que chaque allégation contre Benjamin Netanyahou et Yoav Galant est fausse", écrit l'UKLFI dans une lettre adressée à l'instance.
Djénine : Le terroriste responsable de la mort de Yonathan Deutsch éliminé par un drone de Tsahal
L’armée israélienne a annoncé qu’une frappe de drone près de la ville de Djénine a permis d'éliminer dimanche matin un terroriste du 'Hamas responsable de la fusillade meurtrière ayant coûté la vie à Yonathan Deutsch cet été. Trois autres terroristes ont été tués dans la même frappe. Selon Tsahal, la cellule était responsable de plusieurs fusillades contre des villes israéliennes bordant le nord de la Judée-Samarie. Après que les quatre terroristes ont été visés par l’attaque de drone, les troupes ont effectué un raid sur le site et ont saisi trois armes sur leurs corps, ajoute Tsahal.
Syrie : Téhéran soutient "fermement l’armée et le gouvernement" après l’offensive des rebelles
L’Iran, proche allié de la Syrie, "soutient fermement l’armée et le gouvernement" de ce pays, a affirmé dimanche le chef de la diplomatie iranienne, après une offensive d’une coalition de groupes rebelles dominée par des islamistes qui a permis la prise de la ville d’Alep. Assad a promis dimanche d’utiliser "la force" pour éradiquer le "terrorisme" lors d’un appel téléphonique avec un responsable d’Abkhazie.
Le ministre des AE Abbas Araghchi avait estimé vendredi que les événements en Syrie relevaient d’un "plan américanosioniste visant à perturber la stabilité et la sécurité de la région", selon des propos rapportés par son ministère.
Fusillade terroriste près d’Ariel : huit blessés dont trois graves ; le terroriste abattu
Un terroriste palestinien qui
le feu vendredi sur un bus israélien près de l’implantation d’Ariel, en Judée-Samarie, a été abattu par les forces de sécurité. Les premières images de la scène semblent montrer que le terroriste était armé d’un fusil d’assaut. Huit personnes ont été blessées dans la fusillade dont trois dans un état grave, selon le service d’ambulance Maguen David Adom. Le terroriste a conduit de la zone du carrefour Tapoua'h au carrefour Guitay Avissar – une route sans postes de contrôle internes – et a arrêté sa voiture sur le bas-côté de la route, à environ 150 mètres d’un arrêt d’autobus. De là, il a ouvert le feu.
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Nous nous engageons à :
"Des négociations sont en cours dans les coulisses" affirme le président Herzog après la diffusion de la vidéo d'un otage
Le président Its'hal Herzog a rencontré dimanche la famille de l'otage Idan Alexander, dont le 'Hamas a publié une vidéo la veille. "Il y a des négociations en cours dans les coulisses, et elles sont possibles", a déclaré Herzog, estimant que le moment était propice à un changement menant à un accord de libération des otages.
Selon le président, la vidéo n'a pas atteint l'objectif du 'Hamas de démoraliser le peuple israélien : "Je pense que cette vidéo nous a donné beaucoup de force. C'est une sorte de signe de vie, certes difficile et terrible. J'ai pleuré en la voyant, mais j'ai aussi été rempli d'espoir", a-t-il déclaré.
Elyssia Boukobza
Qui a dit que vivre en Israël était un long fleuve tranquille ?
Alors que l'on croyait pouvoir souffler quelque temps, voici qu'un nouvel élément vient s’ajouter à cet équilibre déjà précaire : les rebelles syriens ont pris le contrôle de l’aéroport d’Alep et avancent vers Damas. Voilà sûrement une opportunité historique pour Israël de repenser sa politique envers la Syrie et d'agir avec davantage de fermeté contre l'influence iranienne dans la région…
Israël a réalisé une remontée extraordinaire, grâce à la force que D.ieu nous a donnée. Que serions-nous devenus sans la bravoure de nos héros et les performances exceptionnelles de la technologie de Tsahal ? Jamais autant de têtes ennemies n’étaient tombées en un temps record. Un an et deux mois après le pogrom du 7 octobre, Israël a remporté une victoire sans merci contre le ‘Hezbollah et le ‘Hamas.
Souvenez-vous de ce qu’on nous avait prédit : le cataclysme avec des milliers de morts, plus d’électricité ni d’eau, des immeubles entiers effondrés… Effrayant !
Ces deux monstres constituaient une menace constante depuis 20 ans. Le ‘Hezbollah, autrefois puissant et redouté, a perdu 80 % de ses capacités opérationnelles. On imagine Nasrallah, du fond de son trou, maudissant le responsable de sa misérable fin et regrettant amèrement son soutien à Sinwar. Des milliers de terroristes ont été éliminés. Ces deux organisations ne sont plus que l’ombre d’ellesmêmes. Le ‘Hamas est aussi sur le point de descendre de l’arbre…
Comme un goût de capitulation
Pourtant, malgré ces succès militaires impressionnants, un sentiment d’inachevé persiste. La guerre n’a pas apporté la conclusion décisive que beaucoup espéraient. Israël n’a pas exploité l’opportunité de détruire sérieusement le ‘Hezbollah. Bien que la situation militaire ait été meilleure qu’auparavant, l’armée a mené une offensive limitée et a évité d’attaquer des infrastructures de l’État libanais par crainte de froisser l’oncle Jo. La dépendance d’Israël vis-à-vis des États-Unis, notamment dans les négociations, a limité nos actions militaires. Le calme est revenu dans le Nord. Les sirènes ne retentissent plus, pourtant le retour à la normale semble encore fragile. Bien que cette entente permette un répit temporaire, elle est ressentie comme une occasion manquée pour Israël de rétablir un contrôle plus strict sur la frontière libanaise, en particulier contre le ‘Hezbollah. Cela ne ressemble pas au Netanyahou que nous avons jusque-là connu. Ce dernier a su, tant à Gaza qu’au Liban, n’en faire qu’à sa tête malgré les menaces exercées
par le tandem Harris-Biden. Il les entendait mais n’a rien écouté, et il a eu raison. Le peuple a du mal à comprendre ce retournement. Ce compromis vite plié ne correspond pas à ce gouvernement ‘’droite droite’’.
La ruée vers le Nord !
En attendant, ces derniers jours, les plus curieux et impatients ont commencé à retourner vers cette région magique qu’on appelle le Nord. La Savlanout (patience) n’est pas notre fort. Les curieux, impatients et amoureux étaient au rendez-vous, comme pour dire : "Non, nous n’avons rien oublié. Nous l’aimons et nous allons le soutenir et l’aider à refleurir." Réglons nos boussoles, à notre tour de monter et de renforcer cette région qui panse ses plaies après l’exil de ses habitants depuis plus d’un an. La lumière est là, au bout de la route…
une opportunité historique pour Israël de repenser sa politique envers la Syrie et d’agir avec davantage de fermeté contre l’influence iranienne dans la région.
Pendant ce temps, le ‘Hezbollah tente d’afficher une victoire illusoire, alors que le sud du Liban ressemble à Gaza. "
Assad, complice du ‘Hezbollah, est maintenant plongé dans une guerre de pouvoir où il est incapable de repousser les rebelles sans le soutien extérieur. Où est donc passée la Russie ? Et l’Iran ? Occupés ! Chacun a ses problèmes à résoudre : la situation complexe en Ukraine pour la Russie et la pression accrue sur l’Iran, qui perd un à un ses proxys. Par conséquent, cette faiblesse du régime syrien présente une opportunité pour Israël d’intensifier ses actions contre les ayatollahs et leurs proxys présents en Syrie, comme le ‘Hezbollah.
Les habitants eux aussi commencent doucement à rentrer chez eux après cet interminable exil, malgré une certaine incertitude qui demeure quant à l’avenir. L’idée d’une victoire complète, symbolisée par un drapeau blanc des ennemis, reste un rêve non réalisé.
Pendant ce temps, le ‘Hezbollah tente d’afficher une victoire illusoire, alors que le sud du Liban ressemble à Gaza. Les Libanais vont-ils ouvrir les yeux sur ce que ce mouvement terroriste destructeur leur a apporté ? Pas sûr…Malgré leur pays défiguré, les habitants du pays du cèdre semblent plus détester Israël que vouloir réprimander ceux qui ont entraîné ce chaos.
Quel rapport avec nous, me direz vous ?
Alors que l’on croyait pouvoir souffler quelque temps, voici qu’un nouvel élément vient s’ajouter à cet équilibre déjà précaire : les rebelles syriens ont pris le contrôle de l’aéroport d’Alep et avancent vers Damas. Le président sanguinaire syrien Assad et sa famille auraient quitté la Syrie. Voilà sûrement
Israël ne peut plus se permettre d’attendre d’être menacé, ce temps est révolu. Voici une occasion inespérée de donner le coup d’épée final et de se débarrasser de la menace de l’Iran sur notre pays. La chute du ‘Hezbollah pourrait offrir un moment propice pour Israël d’en finir avec le jeu sournois de la Syrie et de son rôle dans le corridor stratégique reliant Téhéran à Beyrouth.
La lumière au bout du tunnel…
Malgré ce Balagan, j’ai la certitude que le Nord d’Israël retrouvera très vite sa vitalité, attirant à nouveau les touristes du pays et du monde entier. L’aéroport Ben Gourion reprend petit à petit des couleurs et retrouve son effervescence. Un autre point, c'est cette hausse de la 'Alya de France cette année, malgré la guerre. Notre économie, elle, montre déjà les premiers signes de reprise.
Quant à la cerise sur le gâteau ? Elle arrive dans un mois et demi, sans masque et avec son épée : le Trump nouveau est arrivé !
Avraham Azoulay
Premiers habitants de la Nouvelle-Zélande, les Maoris, d’origine polynésienne, ont une identité propre qui fait aujourd’hui partie intégrante de la vie de leur pays. Ils viennent d’apporter un soutien, aussi impressionnant visuellement que symboliquement, à Israël à la suite du massacre du 7 octobre, au cours d’un haka fortement relayé sur les réseaux sociaux.
Rendu populaire grâce aux célèbres All Blacks, le haka tient une place très importante dans la culture maorie. Le mot "haka" signifie "danse" et symbolise la fierté, la force et l’unité d’une tribu. Coups de pied, langues tirées et gifles en rythme sur le corps accompagnent un chant puissant et guttural. Si, à l’origine, le haka a lieu sur les champs de bataille — pour se donner du courage et effrayer l’adversaire —, il est aujourd’hui effectué pour célébrer les évènements ou en signe de respect et de solidarité.
De génération en génération
L’histoire des Maoris remonte à la nuit des temps ; leur culture raconte la création du monde et la séparation du ciel et de la terre.
La date de leur arrivée en Nouvelle-Zélande se situe probablement vers le milieu du onzième siècle. Quatre siècles plus tard, les communautés, sédentaires, se structurent en tribus, les Iwi. Leur histoire est préservée de manière orale, à travers des récits et des chants qui se transmettent de génération en génération. Les experts en généalogie peuvent réciter la liste des ancêtres d’une tribu et remonter ainsi des centaines d’années, jusqu’aux ancêtres fondateurs.
Même si leur tradition ancestrale reste fondamentalement polythéiste, depuis plusieurs années, des liens avec le judaïsme et la terre d’Israël apparaissent : ainsi, en 1999, une centaine de Maoris se sont réclamés de la "loi du retour" pour venir s’installer sur la
Terre sainte. Certaines tribus revendiquent leur judéité depuis le milieu du XIXe siècle, se basant sur des similitudes entre les fêtes, comme le jour du Chabbath, jour de repos chômé dans les deux communautés.
D’autres estiment être les descendants de la tribu d’Efraïm, une des dix tribus perdues du peuple juif, arrivée dans les îles du Pacifique Sud il y a trois millénaires. Selon la légende, l’un des premiers rois maoris se disait d’ailleurs descendant des rois d’Israël, dont il affirmait puiser force et liberté !
essayent d’intégrer la foi chrétienne dans leur panthéon de dieux.
"Leur histoire est préservée de manière orale, à travers des récits et des chants qui se transmettent de génération en génération.
En Nouvelle-Zélande, plusieurs cas de conversions au judaïsme ont été recensés dans les années récentes, comme celle du président d’une des communautés d’Auckland, un ancien Maori qui a choisi le prénom hébreu de Chimchon. L’ambassadeur d’Israël, en visite en 2015 dans les institutions maories de la capitale, a eu la surprise — et l’émotion — de découvrir l’étude hebdomadaire de la Paracha de la semaine par un groupe mixte composé de Maoris et d’étudiants américains !
L’âme d’un peuple
Derrière le mythe se trouve peut-être la volonté des Maoris de ne pas perdre leur âme face aux missionnaires chrétiens qui ont menacé leur identité tribale. Quand James Cook accoste sur l’île, en 1770, les Maoris forment une population de 150 000 âmes, concentrée sur l’Île du Nord, au sein de huit grandes tribus et d’une centaine de sous-tribus. Les explorateurs rencontrent de fiers guerriers, baraqués, tatoués et armés de massues qui ne connaissent pas l’écriture mais parlent une langue chantante, dans laquelle "homme ordinaire" — c’est-à-dire ni dieu ni demi-dieu — se dit "maori". Ainsi sont-ils nommés par les Européens. Au XIXème siècle, après l’arrivée de premiers missionnaires, la plupart des Maoris
À l’époque, le révérend Taylor et le major général de l’armée britannique Mundy témoignent des fortes ressemblances "de visage et de coutumes, civiles comme religieuses" entre le peuple maori, qu’ils découvrent, et le peuple juif, qu’ils connaissent. Ils évoquent même une tribu maorie appelés Huraï qui revendique son appartenance directe à la lignée de Moïse.
D’autres voyageurs et écrivains, comme Richard Davis ou Henry Williams, racontent, dans les années 1830, les curieuses similitudes entre les rites ancestraux maoris et les traditions du judaïsme.
On trouve aussi d’autres sources de connexion entre ces deux peuples dans les arts, la transmission orale de l’histoire et des traditions et l’attachement viscéral à la terre. Aujourd’hui, la grande majorité des 700 000 Maoris qui peuplent la Nouvelle-Zélande vivent en ville, mais dès qu’ils le peuvent, ils filent dans le fief de leur tribu et retrouvent la voix de leurs ancêtres, le "peuple de la terre" comme ils disent.
S’il a été remarqué, le soutien récent à Israël n’est cependant pas unanime au sein de la communauté maorie qui représente aujourd’hui environ 20% de la population néozélandaise. En parallèle aux hakas relayés sur les réseaux, le parti maori Te Pati Maori a publié, depuis Wellington, plusieurs communiqués demandant un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, avec des mots parfois durs à l’encontre du Gouvernement israélien. Ils ont cependant également condamné les actes terroristes du 'Hamas et appelé à la libération immédiate de tous les otages israéliens.
Hannah Attali
Le vœu prononcé par Ya’akov dans la Parachat Vayétsé peut sembler surprenant. Il déclare : “Si Hachem est avec moi, s’Il me garde sur ce chemin… s’Il me donne du pain à manger et des vêtements à porter, et si je retourne en paix chez mon père, alors Hachem sera pour moi Elokim.” À première vue, cette déclaration semble conditionnelle, comme si Ya’akov liait sa fidélité à Hachem à l’accomplissement de ses besoins matériels. Cela semble contredire l’image que nous avons de Ya’akov, le patriarche modèle de discipline et d’intégrité.
en paix. Alors pourquoi Ya’akov formule-t-il un vœu demandant ce qu’Hachem lui a déjà promis ?
En réalité, Ya’akov ne doute pas des promesses divines. Ce qu’il exprime dans son vœu, c’est un engagement spirituel unique. Ya’akov ne veut pas recevoir ces bénédictions comme un acquis, mais il aspire à les mériter, à rendre sa conduite digne de la protection d’Hachem. Ce vœu n’est pas une condition imposée à Hachem, mais un défi que Ya’akov se fixe à lui-même.
De plus, dans le rêve de l’échelle, Hachem garantit à Ya’akov Sa protection, Sa présence et la certitude qu’Il le ramènera
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Le cœur de ce vœu réside dans cette phrase : "Hachem sera pour moi Elokim." En hébreu, le nom "Hachem" incarne la miséricorde divine, tandis que "Elokim" représente la rigueur et la justice stricte. Ya’akov fait ici une déclaration extraordinaire. Il s’engage à vivre sous la rigueur divine, acceptant d’être jugé avec la plus grande exigence, sans chercher à invoquer la clémence. Ce n’est pas un vœu d’opportunisme, mais un engagement à un service divin irréprochable.
Pour comprendre la profondeur de cet engagement, il faut revenir à la Création. Dans le début de la Torah, il est écrit : "Au commencement, Elokim créa les cieux et la terre." Ce texte enseigne que le monde fut initialement conçu selon la Midat Hadin (la rigueur). Mais Hachem, dans Sa grande sagesse, a vu que l’humanité ne pourrait survivre sous une justice stricte. Il a alors associé la Midat Hara’hamim (la miséricorde), permettant à l’homme de subsister malgré ses faiblesses. Cette combinaison, représentée par l’expression "Hachem Elokim", établit un équilibre où la rigueur est adoucie par la clémence. Cependant, l’idéal divin reste que l’homme s’efforce de vivre selon la rigueur, en méritant chaque bienfait par ses efforts.
Ya’akov, dans son vœu, choisit de placer cette rigueur au centre de sa relation avec Hachem. En demandant du pain et des vêtements – le strict minimum nécessaire pour vivre – il montre qu’il ne recherche ni richesse ni confort, mais uniquement les moyens d’accomplir sa mission spirituelle. Il s’engage à consacrer chaque bienfait qu’il recevra au service divin, en se conformant à la justice stricte d’Elokim. Cet engagement exceptionnel fait de Ya’akov un modèle unique parmi les patriarches.
Lorsqu’il revient chez son père, la Torah décrit Ya’akov comme "Chalem" – complet. Selon Rachi, il était complet dans son corps, sa Torah et ses biens. Cette perfection reflète son respect total du vœu qu’il avait formulé. Ya’akov avait promis de vivre selon un idéal élevé, et il l’a accompli. Il n’a pas simplement reçu les promesses d’Hachem ; il les a méritées par sa conduite irréprochable.
Le vœu de Ya’akov nous invite à réfléchir à notre propre relation avec Hachem. Vivons-nous avec la conscience que chaque bénédiction matérielle est un cadeau divin ? Considérons-nous nos possessions comme un outil pour accomplir notre mission spirituelle ? Ya’akov nous montre que le véritable service divin ne consiste pas à demander toujours plus, mais à se satisfaire du nécessaire pour mieux se consacrer à Hachem.
Ce passage nous enseigne que la rigueur divine n’est pas une contrainte, mais une opportunité d’atteindre des sommets spirituels. En acceptant d’être jugé selon les standards d’Elokim, Ya’akov s’élève à un niveau d’engagement unique. Sa vie nous inspire à viser la perfection dans notre relation avec Hachem, en consacrant tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes à Son service.
Rav Gabriel Ittah, enseignant au Centre Eshel de Strasbourg. (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)
Le corps humain est composé d’environ 60% d’eau. Pourtant, plusieurs études ont démontré l’importance de consommer autour de 2L d’eau par jour. Pourquoi ? Nos fonctions vitales consomment énormément d’eau. Nous devons donc pallier ces pertes en nous hydratant, afin de préserver une bonne santé. Voici pourquoi et comment :
• Elimination des déchets : l’eau est essentielle au fonctionnement des reins, qui filtrent les déchets via l’urine
• Fonctions cellulaires : l’eau aide au transport des nutriments essentiels
• Fonctions cérébrales : une bonne hydratation permet d’éviter maux de tête, problèmes de concentration et variations d’humeur
• Réhydratation globale : le corps perdant de l’eau via la respiration, la transpiration (notamment en cas d’activité sportive ou fièvre) et la digestion, on veillera à équilibrer ces pertes en s’hydratant
L’eau permet également de prévenir certains troubles articulaires. En pratique :
- N’attendez pas de ressentir la soif pour boire
- Investissez dans une gourde, qui vous permettra de suivre votre consommation quotidienne et de penser à boire plus souvent
- Aromatisez l’eau avec du citron, du concombre ou de la menthe fraîche pour varier les plaisirs
- Pensez aux légumes (concombre, courgette, tomate), fruits (pastèque, melon, orange) et soupes pour compléter votre hydratation.
Sarah Kisielewski
FEMMES
COUPLE FAMILLE
Question au psy : comment réagir quand mon mari me fait de la peine ?
"Comment réagir lorsque mon mari me fait de la peine ? Cela peut être par manque de finesse, qu’il me juge mal, me dit des paroles blessantes... Je pense qu’il ne se rend pas compte que ça peut me blesser. Après, je n’ai plus envie de m’investir, je lui en veux même parfois. Quand je ne dis rien mais que ça se voit que je ne suis pas bien, il l’ignore et se dit que ça va passer ou que ça ne va rien changer s’il dit quelque chose, sous prétexte que je suis toujours triste. Et si je lui fais remarquer qu’il m’a fait de la peine, ça l’énerve et il trouve que j’exagère. J’ai de moins en moins de sentiments pour lui à force de la peine que je ressens à chaque fois. Comment éviter ces moments désagréables et leurs conséquences ?"
Réponse de Mme Nathalie
Seyman, psychologue
La communication est le ciment du couple. La vie est faite de bonheur mais aussi de stress, de fatigue, de pression, il arrive que ces échanges ne soient pas agréables et même toxiques. Comment limiter les dégâts, sachant que l’on ne maîtrise pas les paroles de son conjoint ?
Les paroles ne s’envolent pas !
La vie de couple ne va pas de soi. On ne se comporte pas selon toutes les attentes de notre conjoint. Avec nos bagages de l’enfance, nos espoirs et nos illusions, nous avons la volonté de faire de notre mieux pour rendre l’autre heureux. Bien aimer s’apprend, se construit jour après jour, au fil des expériences, des erreurs, mais surtout avec l’aide de celui qu’on aime. L’important est de prendre conscience de ce qui mécontente l’autre, de savoir communiquer avec lui et de comprendre ses blocages.
La communication, verbale et non verbale, est indispensable dans un couple. Mais si le langage ne sert pas la communication, il la dessert. Les mauvaises paroles ne s’envolent pas : elles vont droit dans le cœur de l’autre le blesser. On peut tuer avec des mots ! Il faut absolument en prendre conscience.
Un couple où l’autre empêche son conjoint de vivre à cause de l’irrespect de ses mots ne s’épanouira jamais. Il est très important de faire attention à ce que l’on dit.
Il faut parvenir à comprendre ce qui fait agir son conjoint de cette manière. Les mauvaises paroles sont un symptôme. Lorsque le conjoint est une personne saine d’esprit – qu’elle n’a pas une personnalité perverse narcissique ou autre –, les mauvaises paroles ne sont pas la maladie en elle-même. Quelles peuvent être les causes de ces vexations ?
Souvent, la personne n’a pas conscience de faire du mal, alors qu’il ne s’agit parfois que de la conséquence de ses névroses. Une femme qui aura tendance à être anxieuse pourra faire des remarques à son mari d’être imprudent avec leurs enfants et, du coup, lui donner le sentiment d’être une personne inconsciente, ce qui lui semblera injuste et vexant ; il peut s’agir d’un mauvais schéma familial basé sur l’image du couple parental ; une colère enfouie et latente contre son conjoint due à un événement qui n’a pas été communiqué, donc pas digéré ; un complexe d’infériorité : le conjoint ne se sent pas à la hauteur de la personne auprès de qui il vit et utilise la vexation comme mécanisme de défense de la mauvaise image de soi qu’elle lui renvoie.
Ne pas attendre le ras-le-bol pour agir !
Le conjoint irrespectueux ne prend pas en compte les émotions et besoins de l’autre, le plus souvent inconsciemment. Or dès que l’on sent un malaise dans son couple, il est indispensable de se remettre en question. Moins on est conscient de ce qui se passe en soi, plus on aura tendance à projeter sur l’autre nos conflits intérieurs. Le souci, c’est que chacun se renvoie la balle ! Ajoutons que le fait d’accuser l’autre d’hyper susceptibilité ou de paranoïa, en plus de nier la peine de l’autre et de lui faire ressentir que ses sentiments n’ont pas d’importance, empêche toute remise en question.
s’il est trop dans le déni, il devra consulter un thérapeute qui l’aidera à comprendre ce qui se passe en lui ; si vous ne pouvez pas maîtriser les paroles de l’autre, vous pouvez maîtriser votre réaction. N’entrez pas dans un cercle vicieux de remarques blessantes : une parole grave peut avoir des conséquences désastreuses ;
"
On peut tuer avec des
Il est indispensable de ne laisser passer aucun dérapage verbal. L’autre doit savoir ce que vous ressentez. Même s’il pense qu’il n’y a pas eu de mauvaises paroles, l’important est ce que ressent la personne à qui ces mots ont été adressés. Il s’agit de poser ses limites et d’inviter l’autre à en tenir compte sans jamais nier la peine ressentie. S’il est dans le déni, il faudra continuer dans le dialogue jusqu’à ce qu’il comprenne. Si ce n’est pas le cas, il sera indispensable de se faire aider par un thérapeute pour ne pas s’engager dans une guerre conjugale qui ne pourra mener, au mieux, qu’au ras-le-bol.
Conseils
mots ! Il faut absolument en prendre conscience.
retrouvez-vous au restaurant ou, si possible, lors d’un week-end en amoureux. Avec le stress de la vie, on tend à se centrer sur soi et à oublier l’autre. Le fait de se retrouver ensemble pourra permettre de vous reconnecter l’un à l’autre et peut-être de mieux vous comprendre afin d’aborder le problème différemment.
Conseils à votre mari
"Si ta femme est petite, penche-toi vers elle", dit le Talmud. Un homme doit entendre l’avis de sa femme, ses sentiments, ses inquiétudes. Faire la sourde oreille ne peut que mettre en danger le couple. Peu importe que votre épouse exagère ou que vos paroles ne vous semblaient pas vexantes : ce qui compte, c’est ce que votre femme ressent et pourquoi elle s’est sentie rabaissée.
Continuer à communiquer à votre mari votre ressenti. Il finira par comprendre et maîtriser ses paroles afin qu’elles ne vous blessent plus ;
gardez à l’esprit qu’un couple est en perpétuel apprentissage. Il ne faut pas baisser les bras, il y a très peu de choses qui sont irréversibles et ce cas n’en fait pas partie. Tout peut changer, votre mari peut apprendre à mieux agir et à s’améliorer ;
il faut comprendre ce qui le pousse à parler ainsi. S’il ne parvient pas à s’analyser ou
Vous devez comprendre ce qui vous incite à faire ces remarques : avez-vous conscience de vexer ? Avez-vous besoin de lui envoyer un message ?
Se pencher sur ce qui ne va pas permet de ne pas rester bloqué et d’avancer. La Rabbanite Dina Weinberg disait : "Il n’y a pas de problèmes, seulement des tremplins pour progresser." En particulier pour le couple !
Béhatsla’ha !
Nathalie Seyman
Cet homme était dans le coma depuis 7 jours.
Sa femme n'avait pas vu ses yeux ouverts depuis tout ce temps.
Nos bénévoles de Torah-Box passent dans les couloirs de l'hôpital et entrent dans sa chambre, remplis d'énergie. Ils commencent à chanter et à danser autour de lui. On lui souffle doucement à l'oreille : "Ta femme a besoin de toi..."
Et là, le miracle se produit : il ouvre un œil (comme vous pouvez le voir dans cette vidéo), puis le second... comme s'il répondait à cette incroyable vague d'amour.
Des moments comme celui-ci, nous en vivons régulièrement. L'amour et la générosité peuvent accomplir des merveilles.
P.S. : Chaque année, Torah-Box apporte du réconfort à 33 000 malades, grâce à l'engagement de 200 bénévoles répartis en 12 équipes. Tous les vendredis, ces équipes interviennent dans 5 hôpitaux situés à Jérusalem, Achdod, Netanya, 'Hadéra et Achkelon. Vous souhaitez participer à cette belle mission ?
Contactez-nous à : hessed@torah-box.com.
Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...
Quand on attend impatiemment un événement particulier, le temps qui nous en sépare semble passer très lentement. Comment est-ce possible que dans le cas de Ya’akov, l’attente de son mariage avec Ra’hel eut l’air si courte ?
Quand Ya’akov alla chez Lavan, il accepta de travailler sept ans pour pouvoir se marier avec Ra’hel. La Torah dit que cette période lui parut très rapide. "Ya’akov travailla sept ans pour Ra’hel ; ils furent à ses yeux comme quelques jours tant il l’aimait." (Béréchit 29, 20)
Plusieurs commentateurs mettent en relief une difficulté évidente. En général, quand on attend impatiemment un événement particulier, le temps qui nous en sépare semble passer très lentement. Comment est-ce possible que dans ce cas, l’attente eut l’air si courte ?
Que c’est long !
Pour répondre, il nous faut d’abord comprendre pourquoi d’ordinaire, le temps s’écoule si lentement. Dans la plupart des cas, la personne attend impatiemment qu’un événement se produise et considère le temps qui l’en sépare comme un obstacle. On sait que les choses désagréables ou douloureuses semblent durer longtemps. Donc, celui pour qui l’attente est un obstacle la considère comme pénible, qui paraît interminable.
Mais Ya’akov vécut ces sept années avec une toute autre approche. Son amour pour Ra’hel n’était pas basé sur l’aspect physique, c’était un amour profond, par lequel il reconnaissait sa grandeur et souhaitait être le meilleur mari possible. Il réalisa que les années qui le séparaient de son union avec Ra’hel n’étaient pas un contretemps, mais une excellente opportunité de s’améliorer. Il considéra donc chaque moment comme une chance unique de
se préparer au mariage. Puisqu’il valorisait cette période, elle ne lui fut pas difficile ; au contraire, il l’apprécia. Et, de la même manière que les situations désagréables passent lentement, celles qui sont plaisantes s’écoulent très vite. C’est pourquoi les sept années lui apparurent comme quelques journées. (Ta’am Vada’at)
Bien exploiter l’attente d’un événement
Un autre incident célèbre de la Torah nous informe que le peuple juif "trébucha" dans ce domaine de l’attente en vue d’événements futurs. Dans la Parachat Ki-Tissa, après avoir reçu les dix Commandements, Moché Rabbénou passa quarante jours sur le mont Sinaï à apprendre toute la Torah et à recevoir les Lou’hot (les Tables de la Loi), qu’il devait redescendre au peuple. Ce dernier se trompa dans le compte des quarante jours et s’attendait à ce que Moché revienne plus tôt que prévu. ’Hazal nous racontent que le Satan leur attesta que Moché était décédé. C’est ce qui entraîna la faute du Veau d’or. Pourquoi fallut-il placer le peuple dans une telle épreuve – celle de voir leur vénéré dirigeant mort ? En réalité, le Satan ne pouvait affecter le peuple que s’il montrait une faille dans ce domaine. Dans le cas du Veau d’or, la faille des Bné Israël fut leur impatience quant au retour de Moché qui devait leur donner la Torah. Cette hâte provoqua leur panique lorsque Moché ne revint pas quand ils l’escomptaient. Par conséquent, la Satan avait alors une possibilité d’agir…
La période durant laquelle Moché Rabbénou était au mont Sinaï fut donc mal exploitée, et c’est ce
qui généra cette terrible faute. Le peuple attendait impatiemment que le temps passe, pour pouvoir franchir l’étape suivante de leur adhésion à la Torah. Il aurait dû vivre cette période comme Ya’akov utilisa les sept ans d’attente avant son mariage avec Ra’hel – c’est-à-dire comme une occasion de s’améliorer et de se préparer davantage à recevoir les Lou’hot. Avec une telle attitude, il se serait moins focalisé sur la fin de l’attente, et plus sur la façon de l’optimiser (Rav Efraïm Kramer). Comme toujours, il convient de noter que les failles de personnages illustres, comme celles de la génération qui reçut les Tables de la Loi, sont grossies par la Torah pour que l’on puisse s’y référer, à notre niveau, et en tirer les leçons appropriées.
Savoir bien patienter, un mode de vie
Bien évidemment, c’est un défi que tout le monde doit affronter, constamment. Que ce soit pour des événements importants, comme l’attente de trouver un bon parti, ou pour des plus petites attentes, courantes, comme les embouteillages ou bien les longues queues au supermarché… Peu importe le temps d’attente et peu importe la raison de l’attente, le principe sous-jacent est le même – il ne faut pas regarder ces occurrences comme des désagréments qui nous empêchent d’atteindre notre objectif.
Nous devons décider de ne pas gaspiller ces périodes, ou pire encore, d’en être frustré, aigri ou en colère. Nous devons plutôt savoir que ce sont des opportunités envoyées par D.ieu pour nous rapprocher de Lui. Ainsi, la personne qui attend le bon Chiddoukh doit savoir que ces années ne sont pas un arrêt dans le temps jusqu’à ce qu’elle trouve le conjoint idéal. Il s’agit plutôt d’un temps précieux, durant lequel elle peut travailler sur ses traits de caractère pour préparer son futur mariage. Et quand on fait la queue en magasin, on peut exploiter ces minutes en étudiant ou en s’occupant autrement à des fins utiles.
L’enseignement que l’on peut tirer de Ya’akov dans cette Paracha est très important – l’attente est une possibilité de grandir et non un fardeau qui encombre. Puissions-nous tous mériter d’utiliser ce temps de manière optimale.
Rav Yehonathan Gefen
1 Ya’akov rêve d’anges qui montent et descendent d’une échelle jusqu'au ciel. Hachem Se révèle à lui et lui promet la terre d'Israël, une descendance nombreuse et la protection. Ya’akov se trouve sur le lieu saint où sera érigé le Beth Hamikdach et d’où les prières montent vers le ciel.
2 Ya’akov rencontre Ra’hel près d’un puits à ‘Haran. Il demande sa main à Lavan qui accepte contre sept années de travail pour lui.
3 Le soir du mariage, Lavan trompe Ya’akov et lui remet Léa, la grande sœur de Ra’hel. Lavan lui promet la main de Ra’hel contre sept années de travail supplémentaires, Ya’akov accepte.
4 Léa accouche de Réouven, Chim’on, Lévi et Yéhouda.
5 Ra’hel, stérile, remet sa servante Bilha à Ya’akov comme épouse. Bilha accouche de Dan et Naftali.
6 Zilpa, servante de Léa, accouche de Gad et Acher.
7 Léa accouche de Yissakhar et Zévouloun, et d’une fille, Dina.
8 Ra’hel accouche de Yossef.
9 Lavan refuse que Ya’akov rentre dans son pays. À la demande d’Hachem, Ya’akov prend la fuite avec femmes, enfants et troupeaux. Ra’hel subtilise les idoles de son père.
10 Lavan rattrape Ya’akov, mais Hachem met en garde Lavan de ne pas l’importuner.
11
Les deux hommes concluent un pacte de non-agression.
N°404
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas
USTENSILES À NE PAS OUBLIER :
Un étui pour ranger l’Afikomane
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies
:
1. 3 Matsot chemourot (rondes, faites à la main)
2. Épaule d’agneau
dur
1.Donnez un nom qui sonne turc à votre équipe. 2. Trouvez un slogan slogan le plus sympa) 3. Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus drôles)
3. Maror (laitue romaine)
4. Karpass (céleri)
5. ‘Hazeret (laitue ou endives)
6.‘Harossèt
7. Oeuf dur
8. Bol d’eau salée
2.É u 6.‘Harossèt 5.Hazeret
• Elle est la préférée de Ya’akov.
> Ra’hel.
Des récompenses pour les enfants afin qu’ils participent au Séder 1.MatsotChemourot
• Elle était promise à ‘Essav.
> Léa.
Pour chacun des éléments suivants, vous direz s’il concerne Sarah Iménou, Rivka Iménou, aucune des 2 ou les 2. Ra’hel, Léa, aucune des 2 ou les 2.
• Elle est enterrée avec Ya’akov.
> Léa.
• Son mari a épousé sa sœur.
• Elle est la grand-mère de Ménaché.
> Ra’hel.
> Les 2.
• Sa servante s’appelle Bilha.
> Ra’hel.
• Elle est mariée à Ya’akov.
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
• Elle a beaucoup pleuré.
> Les 2.
• Elle a eu des jumeaux.
> Aucune des 2.
Hidour (au mieux)
• Elle a sauvé sa sœur de la honte.
> Ra’hel.
> Léa.
• Elle est la mère de Dina.
> Léa.
• Elle est la mère de Gad.
> Aucune des 2.
MAROR
• Elle a pris la statuette de son père.
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas)
> Ra’hel.
• Elle a eu 6 fils.
> Léa.
Etapes du Séder Maror Kore’h (sandwich)
• Elle est la mère de Réouven.
> Léa.
La quantité de Maror 1 Kazayit 1 Kazayit
(jeu d’intuition)
à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.
Quels accessoires amène-t-on habituellement à la plage ?
Orange / Pomme
Banane / Ananas
Kiwi / Mangue
Pamplemousse
Pêche / Poire
Serviette / Sac de plage
Crème solaire / Livres ou magazines
Lunettes de soleil / Chapeau ou casquette
Parasol / Chaise de plage
Bouée ou matelas gonflable / Jeux de plage
Répète sans te tromper,6 fois, la phrase
• Le saviez-vous : Quel est le nouveau nom de la ville de Koromo au Japon, dans laquelle se trouve le siège d’un constructeur automobile ?
> Elle s’appelle Toyota depuis 1959 en hommage au constructeur automobile qui a établi son siège dans la ville.
• Le saviez-vous : Qu’y a-t-il de particulier dans le parcours de la Seine par rapport au quartier parisien de Passy et à la ville de Passy-sur-Seine ?
> La Seine passe par Passy, mais pas par Passy-surSeine.
• Chante un chant de Chabbath.
• Le saviez-vous : En quoi croient les kopimistes, mouvement reconnu comme religieux en Suède depuis 2010 ?
> Ils estiment que l’information est sacrée et que chacun a un devoir de la partager en la copiant. Leur geste le plus sacré est : CTRL C et CTRL V sur le clavier de leur PC.
Citez un article que les gens perdent souvent dans leur maison.
Télécommande / Chargeur
Clés / Chaussettes
Lunettes / Documents importants
Téléphone portable / Couteau de cuisine
Portefeuille / Stylos
“Panier, piano.”
• Mr et Mme Jette ont un fils, comment s’appelle-t-il ?
> Gad.
• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.
• Question en “u” : Purku luhu pluru tut’ lu jurnu (Pourquoi Léa pleurait toute la journée ? )
> Parce qu’elle se croyait destinée à ‘Essav. Tout le monde disait : “Rivka a deux fils et Lavan a deux filles.
L’aînée sera pour l’aîné et la cadette sera pour le cadet.”
Citez au moins 5 noms de pays qui commencent par un “P”.
> Pakistan, Panama, Papouasie, Paraguay, Pays-Bas, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal…
• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.
1ère énigme
(pour les petits)
Comment appelle-t-on une poule qui a froid en Angleterre ?
Réponse : : Liverpool
2ème énigme
Je suis toujours la première à rentrer et la dernière à sortir.
Qui suis-je ?
Réponse : La clé
HALAKHA QUIZ
3ème énigme
Je me trouve toujours à la fin. On me donne à l’école en signe de récompense.
Qui suis-je ?
Réponse : : Le point.
Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.
Que dit le ‘Hafets ‘Haïm sur le Lachon Hara’ ?
1. Le Lachon Hara’, ce sont des propos péjoratifs.
2. Le Lachon Hara’, c’est une parole qui peut créer un dommage chez quelqu’un.
3. Le Lachon Hara’, c’est pas si grave.
Réponses : 1 et 2
Dans quel cas on n’a pas besoin de demander pardon à quelqu’un sur qui l’on a proféré du Lachon Hara’ ?
1. Quand il habite dans un autre pays.
2. Quand ce qu’on a dit est vrai.
3. Quand il risque de nous haïr après cela.
Réponse : 3
Les participants doivent dire si les commentaires sur la Paracha ci-dessous ont été écrits par Rachi ou non pour gagner 1 point.
Chap. 28, Verset 11
> Il atteignit l’endroit et y passa la nuit : “Il s’agit du Mont Moria.”
Rachi l’a dit.
Chap. 28, Verset 13
> Il vit une échelle : “L’échelle avait 12 marches.”
Rachi l’a pas dit.
Chap. 28, Verset 21
> Je retourne vers la maison de mon père en paix (Ya’akov va chez Lavan) : “le mot ‘Chalom’ (paix) signifie ‘intégrité’, car Ya’akov ne veut pas apprendre des manières de Lavan.”
Rachi l’a dit.
Chap. 28, Verset 26
> Lavan courut à la rencontre de Ya’akov : “Il croyait que Ya’akov était chargé d’argent comme Éliézer lorsqu’il était venu (pour proposer à Rivka d’épouser Its’hak).
Rachi l’a dit.
On lit une première fois l’énigme TRALALA, puis l’équipe 1 décide lequel des mots TRALALA, TRILILI ou TRULULU, elle souhaite qu’on lui dévoile. Elle peut ensuite proposer une solution à l’énigme. Si elle gagne, elle marque 2 points, sinon c’est au tour de l’équipe 2 de dévoiler un mot et de tenter de résoudre l’énigme. (Jeu de réflexion)
Je suis la TRALALA où l’on se dit TRILILI pour TRULULU tout. Je suis le TRALALA ou les TRILILI TRULULU faire la fête.
• TRALALA : Quand tu te lances à la conquête du monde sans préparation. Ça rime avec confiture.
• TRILILI : Le petit mot qu’on dit en hochant la tête.
• TRULULU : L’acte héroïque de donner un morceau de ton gâteau
Réponse
se dit “oui” pour partager tout.)
Le mariage (Je suis l’aventure où l’on
• TRALALA : Se dit “réga” en hébreu et rime avec maman.
• TRILILI : Les petites lumières du ciel qui se disputent l’attention et brillent comme des célébrités.
• TRULULU : Ce que font les gens pour prendre l’air…
Réponse
La nuit (Je suis le moment où les étoiles sortent faire la fête.)
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Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche
Soudain, Rabbi Its’hak entend un foule agitée. Il regarde par la fenêtre et comprend très vite la gravité de la situation…
1929. La terre d’Israël est alors sous mandat britannique. De nombreuses familles juives habitent à ‘Hévron, près du caveau des Patriarches.
Un jeudi soir en août, un mariage a lieu à Jérusalem. Yossef, l’oncle du ‘Hatan, vient spécialement de ‘Hévron pour participer à la joie des mariés. La Sim’ha bat son plein dans une atmosphère de grande Kédoucha. La fête se finit tard et il n’est pas possible pour Yossef de rentrer à ‘Hévron. Il passe donc la nuit à Jérusalem chez la famille de sa sœur.
À cette époque, près de 20 ans avant la création de l’État hébreu, les transports sont peu développés. Il n’y a qu’un bus qui part vendredi de Jérusalem à destination de ‘Hévron.
Préavis d’émeutes
La gare se trouve porte de Damas, jouxtant le Souk arabe de la vieille ville de Jérusalem. Yossef arrive à la gare bien avant l’heure de départ du bus. Il attend, attend… mais le bus ne vient toujours pas. Un mécanicien annonce aux usagers qui attendent : "En raison d’un risque
d’émeutes, il n’y aura pas de bus aujourd’hui. Je vous remercie de votre compréhension."
Yossef est très ennuyé par cette information. Des émeutes ?! Il y a bien eu quelques échauffourées ces derniers mois sur la question de l’accès au Kotel pour les Juifs, mais Yossef ne pensait pas que cela irait plus loin.
En général, Yossef évite de voyager le vendredi afin de ne pas être pris de court pour Chabbath ; mais surtout, il a la tradition de ne pas du tout sortir de la ville vendredi après-midi, et il ne veut pas revenir sur cette habitude, même si nous sommes en été et que la tombée de la nuit est assez tardive. Il voit dans ce contretemps une épreuve du Ciel pour tester sa fidélité à son habitude. Yossef décide de conserver sa coutume, et plutôt que de trouver une voiture, il revient chez sa sœur à Jérusalem.
Alors qu’il regagne le domicile de sa sœur, il entend depuis le mont du Temple le discours de l’imam, diffusé par haut-parleurs, qui semble particulièrement agressif, suivi de coups de feu. Yossef sent que les choses se gâtent : il ne sait pas que l’imam est en train de répandre
de fausses rumeurs sur un prochain raid de Juifs sur la mosquée al-Aqsa et de prétendus meurtres de musulmans à Jérusalem.
La tempête se lève
Après la prière islamique du vendredi, des villageois arabes s’organisent par groupes, s’arment de bâtons, d’outils tranchants et contondants, puis commencent à déferler sur les quartiers juifs. La peur est effroyable alors que les familles préparent tranquillement Chabbath. Tout le monde se barricade.
Vu la rage des émeutiers, les foyers juifs se préparent à ce que leur défense de fortune soit franchie, et ils s’arment avec les moyens du bord, tout en priant du fond du cœur de ne pas avoir à en venir là.
Chez Rabbi Its’hak, l’un des plus anciens résidents du quartier de Méa Ché’arim, la tranquillité et l’insouciance règnent. Il a l’habitude de toujours terminer plus tôt les préparatifs de Chabbath afin d’étudier tranquillement et de se préparer à recevoir la sainteté du Chabbath. Soudain, il entend une foule agitée hurlant en arabe. Il regarde par la fenêtre et comprend très vite la gravité de la situation.
Il se dit qu’il doit essayer de faire quelque chose. Il se souvient qu’il a chez lui un Mauser, un pistolet automatique allemand sophistiqué qu’il possède depuis son service militaire en Pologne. Il se déguise en villageois arabe et sort discrètement de chez lui. Mauser en poche, il s’embusque dans un immeuble stratégique, disposant d’une vue dégagée sur la porte de Damas.
Fine gâchette
"D.ieu, viens-moi en aide !", supplie Rabbi Its’hak. Depuis la fenêtre étroite d’une cage d’escalier de l’immeuble, il se saisit de son arme automatique et neutralise les terroristes les plus armés. Une panique générale s’empare de la horde, voyant que leurs "meilleurs éléments" ont été mis hors d'état de nuire.
Quelques minutes plus tard, la police anglaise, alertée par les tirs de Rabbi Its’hak, arrive sur les lieux et finit de disperser les émeutiers. Le Rav rentre chez lui, non sans remercier D.ieu de l’avoir sauvé de la mort et d’avoir pu neutraliser le mouvement de terreur.
De son côté, Yossef a très peur pour sa famille, espérant que le mouvement ne se déclenche pas à ‘Hévron. Dimanche, après un Chabbath finalement calme, Yossef boucle sa valise et se prépare à rentrer chez lui. Alors qu’il patiente à la gare de bus, il entend des rumeurs terribles sur un massacre perpétré par les Arabes de ‘Hévron sur les habitants juifs de la ville.
En rentrant chez lui, il constate avec soulagement que sa famille est sauvée, mais il apprend avec consternation l’ampleur du pogrom : 70 victimes juives, une cinquantaine de blessés tandis que de nombreuses maisons et synagogues ont été pillées. Le massacre de ‘Hévron du 24 août 1929 laisse un souvenir noir dans la mémoire de nombreuses familles juives.
Yossef est atterré, mais il ne prend conscience du miracle dont il a bénéficié que quand sa femme lui dit : "Yossef ! Grâce à D.ieu, tu n’es pas rentré pour Chabbath. Les émeutiers te cherchaient partout en tant que chef de la communauté locale. Heureusement que tu n’es pas rentré !"
Yossef réalise la grandeur du miracle. D’un côté, il est endeuillé par ce Chabbath sanglant qu’a vécu la communauté juive. Il a perdu de nombreux amis et voisins au cours du massacre. D’un autre côté, impossible de passer à côté du miracle évident qu’il a vécu. Est-ce sa rigueur dans le respect du Chabbath qui l’a sauvé de la mort ? Seul D.ieu le sait, et personne ne peut prétendre être dans Ses comptes. Mais le Chabbath n’en reste pas moins une protection surnaturelle dans de nombreuses circonstances. La fidélité au Chabbath est le gage de notre éternité.
Alexandre Rosemblum
1. Est-on obligé de consommer trois repas pendant Chabbath ?
> Oui, cela est obligatoire pour les hommes et les femmes. Il faut aussi procéder au Motsi sur deux pains entiers, au moins pour les deux premiers repas. (Choul’han ‘Aroukh 291, 6)
2. Une femme a-t-elle la Mitsva d’écrire un Séfer Torah ?
> Non, cette Mitsva concerne les hommes. Néanmoins, il est conseillé aux femmes d’acheter des lettres d’un Séfer Torah, et ce sera considéré comme une Mitsva pour elles. (Téchouvot Véhanagot 2, 520)
3. Après une tartine au beurre, peut-on manger de la viande ?
> Oui, à condition de nettoyer sa bouche en mangeant du pain ou des fruits, car la graisse contenue dans le beurre adhère aux gencives et aux dents. Mais après un verre de lait, il suffit de se rincer la bouche.
(Yé’havé Da’at 3,58)
Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne qu’il est interdit de faire une offre d’association dans le cas où l’on aurait soi-même rejeté une telle proposition, de peur des préjudices encourus..
Une perle sur la Paracha
"Ya’akov leur dit : ‘Mes frères, d’où êtes vous ‘?" (Béréchit 29, 4)
Pourquoi Ya’akov engagea-t-il la conversation par "mes frères ?"
Le Rav de Poniewicz répond à cette question en nous donnant un exemple.
Une personne se rend dans une station de taxis en constatant que tous les chauffeurs jouent aux cartes. Elle s’écrie alors : "Mais que faites-vous ?
Si vous êtes des employés, vous volez votre patron en ne travaillant pas ! Et même si les taxis vous appartiennent, vous êtes des parasites car vous ne faites rien !"
Il est fort probable qu’en leur parlant ainsi, les chauffeurs ne réservent pas un accueil très chaleureux à cette personne…
Ainsi, Ya’akov Avinou nous apprend ici un grand enseignement : il n’est jamais agréable d’être la cible d’une réprimande, donc lorsque vous voulez faire une remarque à votre prochain, commencez toujours par un compliment ou un mot gentil : "Mes frères, d’où êtes vous ?"
Mercredi 10 Kislev (11/12/2024) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rav Isser Zalman Meltzer. Rabbin lituanien, Roch Yéchiva et Possek. Son influence sur le judaïsme orthodoxe fut importante au cours du 20ème siècle. Auteur du monumental commentaire Even Haezel sur le Rambam, il fut une figure clé dans le renforcement de l’étude de la Torah en Israël après son émigration en 1925.
N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !
Derrière les coulisses d’une famille nombreuse !
Si l’État juif a le taux de fécondité le plus élevé de tous les États de l’OCDE, il y a bien sûr des raisons sociologiques mais aussi des raisons spirituelles : la vision d’une belle et grande famille est perçue comme une bénédiction divine. Dans l’ADN du Juif résonnent en effet le rire d’Avraham et Sarah à l’annonce d’un enfant, les innombrables prières d’Itshak et Rivka confrontés à la stérilité et la vie débordante de la grande famille de notre ancêtre Ya’akov. Plongez avec nous le temps d’un dossier dans les coulisses de la famille nombreuse juive !
Une fois n’est pas coutume, Israël fait exception : alors que le taux de fécondité en Europe baisse lentement mais sûrement et atteint 1,53 enfants par femme, alors que même la France, qui faisait exception avec un taux de 1,83, laisse loin derrière elle le seuil de renouvellement des générations (au minimum 2,05 enfants par femme, nécessaire pour que chaque génération en engendre une suivante de même effectif), l’État juif a le taux de fécondité le plus élevé
de tous les États de l’OCDE, soit 3 enfants par femme. Pour éviter tout malentendu, il est important de préciser que le taux de fécondité moyen des femmes juives israéliennes en 2022 était de 3,03, supérieur aux taux de 2,91 des femmes musulmanes.
Comment expliquer cette statistique surprenante ? Il y a bien sûr des raisons sociologiques mais aussi des raisons
spirituelles : la vision d’une belle et grande famille est perçue comme une bénédiction divine. Dans l’ADN du juif résonnent le rire d’Avraham et Sarah à l’annonce d’un enfant, les innombrables prières d’Itshak et Rivka confrontés à la stérilité, et la vie débordante de la grande famille de notre ancêtre Ya’akov.
Le Midrach compare nos Patriarches aux quatre espèces du bouquet de Souccot : le cédrat à Avraham, le palmier à Its’hak, la myrte à Ya’akov et le saule à Yossef. Explication : de la même manière que la branche de myrte est recouverte de feuilles, Ya’akov est couvert d’enfants, signe de fraîcheur et de vitalité.
Nos enfants sont une bénédiction sur de nombreux plans mais nous pouvons résumer leur impact en 4 axes : personnel, conjugal, national et messianique.
La bénédiction de la famille
renforcée par l’arrivée d’un nouvel enfant. De plus, chaque nouveau-né apporte l’abondance nécessaire à sa subsistance.
"Un couple en bonne santé voit son union renforcée par l'arrivée d'un nouvel enfant.
Sur le plan du peuple juif, nos maîtres nous enseignent que notre nom "Israël" est l’acrostiche en hébreu de "il y a soixante myriades de lettres dans la Torah". Ceci signifie que chaque juif porte en lui une parcelle de Torah qu’il lui revient de révéler au monde. Personne ne peut remplacer l’expression du message propre à chaque Juif. Mettre au monde un enfant juif c’est écrire une nouvelle lettre dans le Sefer Torah divin et contribuer à la diffusion du message d’Hachem dans chacune de ses facettes, qui toutes ensemble, constituent la vérité.
De plus, chaque nouveau-né apporte l’abondance nécessaire à sa subsistance.
Sur le plan personnel, mon enfant m’aide à grandir. Il me donne accès à l’éternité puisqu’il poursuivra mon œuvre même lorsque je ne serai plus de ce monde. Mais surtout, élever des enfants nous pousse à développer des capacités jusque-là en latence. Sollicités à haute fréquence, nous travaillons notre muscle du don pour être à la hauteur de la situation et donner le meilleur de nous-mêmes à nos enfants. Nous devenons plus sages, plus réellement patients (même si nous nous impatientons plus souvent), plus altruistes.
Sur le plan du couple, un enfant est défini comme la fusion du mari et de sa femme. Lorsque le texte dit que l’homme "s’unit à sa femme, et ils deviennent une seule chair" (Béréchit 2, 24), il parle de la naissance d’un enfant portant en chacune de ses cellules le mélange génétique de ses deux géniteurs. Un couple en bonne santé voit son union
Sur le plan métahistorique, nous savons que "le Machia’h, fils de David, ne viendra que lorsque seront nées toutes les âmes du corps originel" (Talmud, Nida 13b). La délivrance finale ne pourra se dévoiler que lorsque se seront exprimées toutes les âmes contenues en Adam, le premier homme créé à l’image de D.ieu, et qui naissent au fur et à mesure révélant un nouvel aspect de cette empreinte divine. Lorsque l’enfant paraît, c’est un nouveau pas vers la délivrance finale.
3 Mitsvot en 1
Au niveau purement halakhique, chaque couple est tenu d’accomplir trois Mitsvot :
1) "Perou Ourvou" : Cette Mitsva, à la fois bénédiction et injonction de la Torah, nous enjoint : "Croissez et multipliez ! Remplissez la terre et soumettez-la !" (Béréchit 1, 28) et sera par la suite répétée à Noa’h à sa sortie de l’arche. Cette Mitsva est la première de la Torah, car elle permet à toutes les autres Mitsvot d’être réalisées (‘Hinoukh, Mitsva 1).
Les maîtres du Talmud (Yébamot 61b) en discutent des conditions de réalisation : Beth Chamaï pensent que pour la réaliser, il faut donner naissance à deux garçons, tandis que selon Beth Hillel, ceci implique la naissance d’un garçon et d’une fille. La Halakha est fixée par le Choulkhan ‘Aroukh (Even Ha’èzer 1, 4) conformément à l’opinion de Hillel : un garçon et une fille.
"
De plus, vu les fréquentes persécutions que subirent les Juifs, ce verset s’est avéré parfois d’une cruelle exactitude. Pour ne citer qu’un exemple, le Rav Chakh (1899-2001) faisait partie d’une fratrie de 9 enfants. Seuls sa sœur et lui survécurent, un frère décédant jeune et les autres furent assassinés durant la Shoah.
À l'issue de sa vie, lorsque l'homme se présente devant le jugement divin, l'une des 3 premières interrogations portera sur son engagement dans la construction d'une famille
2) "Lachévèt Yétsara" : Ce verset, issu du prophète Isaïe (40, 18) voit le monde destiné à être peuplé et civilisé : "D.ieu a créé la terre non pour demeurer déserte mais pour être habitée". Selon le Taz, cette obligation est remplie avec la naissance d’un garçon et d’une fille, ce qui équivaut à la Mitsva de Perou Ourvou Selon le Netsiv, Rav Naftali Tsvi Yéhouda Berlin, dans son ‘Emek Chééla, la naissance d’un seul enfant, garçon ou fille, nous permet d’accomplir la Mitsva
3) "La’èrev ‘Al Tanakh Yadékha" : cette Mitsva est comme la précédente Midivré Kabala, dévoilée par les prophètes. Elle se trouve dans les paroles du roi Salomon dans Kohélèt (11, 6) : "Dès le matin, fais tes semailles, et le soir encore ne laisse pas chômer ta main, car tu ignores où sera la réussite, ici ou là, et peutêtre y aura-t-il succès des deux côtés."
Qu’est-ce qui s’appelle "procréer" ?
De ce verset, le Talmud dans Kétouvot (62b) apprend que même si quelqu’un a déjà des enfants, il devra continuer à procréer car on ne peut savoir "lequel sera le plus réussi".
Ceci peut s’entendre au sens simple, lorsque la mortalité infantile était particulièrement élevée. Des fouilles archéologiques ont révélé que les enfants occupaient 30 à 40% des cimetières antiques. Au Moyen Âge, à peine un enfant sur deux atteignait l’âge de 10 ans.
Dans des temps moins troublés, le sens figuré reste vrai, car personne ne peut savoir lequel de ses enfants s’élèvera le mieux dans son service divin.
Si le Rambam et le Rif y voient une Mitsva de nos Maîtres au sens plein du terme, le Ramban y voit une obligation morale qu’on ne peut imposer. En pratique, le Beth Chemouel et le Taz voient ici une Mitsva de nos Maîtres, même si on ne peut obliger quelqu’un à la respecter.
Pourtant, l’impact de cette dernière Mitsva est différent des deux précédentes. Nos maîtres n’ont pas défini le nombre d’enfants à avoir pour l’accomplir. L’expression utilisée par le Rambam "de continuer à avoir des enfants tant qu’il en a la force" implique une certaine subjectivité. Cette question est individuelle et chacun devra donc prendre conseil avec un maître compétent en la matière.
Pour un planning familial juif ?
Pour résumer l’aspect pratique de la question, au-delà de la satisfaction et de la beauté d’une famille nombreuse, ce que la pensée occidentale a baptisé (le terme étant sciemment choisi) "planning familial" relève d’une problématique halakhique complexe et l’utilisation de contraceptifs nécessite toujours une autorisation rabbinique.
Rav Moché Feinstein écrivait qu’il s’agit d’une question complexe réservée à une "réelle
autorité rabbinique" qui devra donner une réponse personnelle à chaque couple.
S’il est extrêmement rare d’autoriser à un jeune couple l’utilisation de contraceptifs car ils n’ont encore réalisé aucune de ces trois Mitsvot, par la suite, certaines possibilités peuvent être envisagées car un certain délai, à définir, entre deux grossesses est parfois souhaitable.
Bien entendu, le choix du moyen de contraception (pilule combinée ou non, stérilet hormonal ou non, spermicides etc…) fait aussi partie de la question car certains moyens comme la pilule sont préférables et d’autres comme le préservatif sont interdits par la Halakha.
À l'issue de sa vie, lorsque l'homme se présente devant le jugement divin, l'une des 3 premières interrogations portera sur son engagement dans la construction d'une famille, tel que mentionné dans le Talmud (Chabbath 31a). Cette question ne se focalise pas sur
l’accomplissement tangible de la Mitsva, mais plutôt sur l’investissement personnel consenti. En effet, dans ce domaine où tant de facteurs échappent à notre contrôle, c’est l’effort et la volonté qui priment.
Certains n’auront peut-être pas eu la chance de se marier ou d’avoir des enfants, mais leur mérite réside dans leur dévouement et leur tentative sincère. L’éducation des enfants est un voyage continu, un engagement qui s’étend sur de nombreuses années. Malgré nos efforts, la réussite ultime repose entre les mains d’Hachem.
C’est pourquoi rien n’est plus précieux que la prière d’un père ou d’une mère qui implore Sa bénédiction pour qu’Il nous accorde la satisfaction et l’épanouissement de chacun de nos enfants
Rav Nathaniel Mimoun
Torah-Box est allé interroger Mme Emsallem, maman francophone de 14 enfants à Bné-Brak, pour savoir d’où a-t-elle puisé les forces d’élever une si grande famille et à quoi ressemble son quotidien !
Mariée à un Avrekh Kollel, maman de 14 enfants, grand-mère de nombreux autres et hi-techeuse de profession, nous étions suffisamment intrigués de savoir à quoi ressemble le quotidien de Mme E. Emsallem pour aller l’interroger : d’où a-t-elle puisé les forces d’entreprendre un tel projet ? Comment s’en sort-on financièrement avec une si grande famille ? Et enfin quels conseils peut-elle donner aux jeunes couples intéressés d’avoir eux aussi une grande famille ?
Avoir une grande famille, c’est quelque chose dont vous aviez toujours rêvé ? Ou est-ce venu avec le temps ?
Venant moi-même d’une famille de 11 enfants, j’ai toujours souhaité avoir une grande famille à l’image de ce que j’avais connu. Mon mari quant à lui vient d’une famille qualifiée de "moyenne" dans le monde religieux (6 enfants). Mais cela a toujours été pour nous un idéal auquel nous aspirions. Et grâce à D.ieu, la Brakha a suivi à tel point que nous avons pu surpasser nos familles respectives !
Y a-t-il eu des moments où vous vous êtes dit : "stop, c’est trop difficile, j’arrête ?"
Non, je n’en ai pas le souvenir. Le fait d’avoir beaucoup d’enfants a toujours été pour moi une source de bonheur et non d’angoisse ou de difficulté. On raconte qu’un jour, une femme enceinte de son quatrième enfant alors que son aîné n’était âgé que de 3 ans alla pleurer chez le Rav Ya’akov Kaniewsky, qu’on surnommait le Steipeler, déclarant qu’elle ne s’en sortait plus et qu’elle ne souhaitait plus avoir d’enfants si rapprochés. Après l’avoir écoutée et encouragée, le Rav lui dit : "Sache que la dose de difficultés qu’endure l’homme dans ce monde est fixée par Hachem. Si tu n’acceptes pas de bon cœur les difficultés liées à l’éducation des enfants, elles ne disparaitront pas pour autant ; elles se
manifesteront dans un autre domaine". Dans les moments de difficulté, cette histoire m’a toujours accompagnée et c’est d’elle que j’ai puisé des forces.
Comment s’en sort-on financièrement lorsque l’on a Baroukh Hachem une si grande famille, surtout avec un mari qui étudie au Kollel ?
Si nous nous sommes toujours efforcés de faire notre part de Hichtadlout (efforts), il est indéniable que la Brakha d’Hachem nous a constamment accompagnés, à tel point que grâce à D.ieu, mon mari n’a jamais quitté les bancs du Kollel et a toujours pu rester étudier la Torah ! Il prie beaucoup pour ma réussite et pour que nous bénéficions d’une bonne Parnassa. Nous voyons tous les jours des miracles !
Des exemples ?
Oui ! Dans la société où je travaille, il est plusieurs fois arrivé que des coupes budgétaires soient entreprises et que des vagues de licenciements aient lieu. A chaque fois, il se trouve que j’ai été épargnée ; soit je venais d’accoucher, soit on venait de me confier un projet important, etc. Et cela s’est produit à plusieurs reprises ! Autre exemple : lors du mariage de l’un de mes enfants, nous avions choisi une salle très simple de Bné-Brak, car nous préférions aider le jeune couple à bien démarrer sa vie plutôt que d’organiser une fête somptueuse. Cette salle fait partie d’un complexe de 2 étages, le premier très simple donc et le second avec de bien meilleures prestations. Or le matin même du mariage, le directeur du complexe nous a appelés pour nous annoncer que la seconde salle étant restée vide, il était possible de l’occuper avec toutes les prestations qu’elle inclut et ce, sans aucun frais supplémentaire ! Nous avons eu droit à un magnifique mariage, avec un succulent repas et le tout, pour un prix dérisoire. Et il en fut ainsi
avec chacun de nos enfants : à chaque mariage son miracle !
Comment s’occupe-t-on, techniquement parlant, de beaucoup d’enfants en même temps ?
Ce que les gens oublient souvent, c’est qu’on ne met pas au monde 14 enfants d’un seul coup. Une famille nombreuse se construit petit à petit, on a le temps d’acquérir de la technique et de redéfinir ses priorités. Du reste, je n’ai jamais eu tous les enfants en même temps à la maison : les plus petits sont nés après que nous en ayons mariés quelques uns, les garçons étudiaient à la Yéchiva, etc. Mais je me rappelle tout de même de la fois où mon premier petit-fils est né : après une nuit éreintante auprès de ma fille qui venait d'accoucher, mon mari m’a appelée à 6h du matin : "Notre petit hurle de faim, il faut vite venir !" (Rires)
Que répondez-vous à ceux qui pensent qu’il est impossible pour des parents de famille nombreuse de donner de l’attention à tous leurs enfants, que les enfants de famille nombreuse manquent d’amour, etc ?
C’est faux ! Tout est question de priorité. En ce qui nous concerne mon mari et moi, notre priorité n°1 a toujours été l’éducation de nos enfants. C’était là notre projet, notre réalisation. La carrière et le reste passaient en second plan. Nous prenions chaque jour le temps de parler de chaque enfant, de la manière de régler certains problèmes qui pouvaient survenir etc. Je pense que les couples pour qui la famille n’est pas la priorité ne s’en sortiront pas même avec 2 ou 3 enfants seulement. Mais lorsqu’il s’agit là de la chose la plus importante, alors nous y consacrons toute notre énergie et toutes nos capacités. Chacun de nos enfants s’est toujours senti spécial, unique. Personne ne s’est senti lésé ou délaissé. Il y a quelques temps, nous avons fêté mon anniversaire ; mes enfants se sont querellés en riant, chacun arguant que je n’étais qu’à lui ! Je me souviens d’ailleurs que lors des réunions de parents d’élèves, systématiquement, les maîtresses me disaient :
"c’est votre petite dernière, n’est-ce pas ? On sent qu’elle est choyée !", alors que ça n’était pas du tout le cas !
Y a-t-il eu des tensions, de la jalousie entre vos enfants ?
La jalousie ou les antagonismes entre enfants peuvent survenir comme dans toutes les familles, mais cela n’a rien à voir avec le fait qu’ils grandissent dans une famille nombreuse.
Maintenant que grâce à D.ieu une bonne partie de vos enfants sont mariés, souhaitent-ils à leur tour fonder une grande famille ? Ou est-ce que l’expérience ne les tente pas ?
Ils le veulent dans leur majorité, même s’ils n’y parviennent pas tous. D.ieu octroie à chacun des forces différentes, pas tout le monde n’est logé à la même enseigne. Je remarque que chez ceux qui ont une nature anxieuse, c’est plus nuancé. Mais ils souhaitent presque tous une grande famille à leur tour.
Comment arrive-t-on à avoir du temps pour soi quand on a une grande famille ? Pour son couple ?
Il est vrai qu’on dispose de moins de temps pour nous-mêmes, mais on parvient tout de même à dégager quelques petits moments, que ce soit pour soi-même ou pour son couple. Nous avons par exemple une règle chez nous : au moment du repas, pas de téléphone ! Nos enfants le savent et si quelqu’un nous réclame au téléphone alors que mon mari et moi sommes à table, ils demandent toujours de rappeler plus tard.
Mme Emsallem, pour conclure, quels conseils donneriez-vous aux couples qui souhaiteraient eux aussi fonder une grande et belle famille ?
Pas vraiment de conseils, mais une petite réflexion : élever une famille nombreuse est le plus grand cadeau qu’Hakadoch Baroukh Hou puisse nous offrir. Si Hachem donne, il faut dire merci ! Tout ce qui relève de l’organisation et de la logistique suit de manière naturelle.
Propos recueillis par Elyssia Boukobza
“Chaque enfant est une étoile” : Quand les Juifs se vengent de leurs oppresseurs
Dans leur folle tentative d’anéantir le peuple juif, les nazis espéraient éteindre une civilisation vieille de plusieurs millénaires, le peuple élu porteur du message de D.ieu. Pourtant, face à ses ennemis, le peuple juif a choisi la vie. Après la guerre, nombre de survivants meurtris dans leur chair et leur esprit ont relevé un défi inouï : se relever de leurs cendres et fonder de nouvelles familles. Un acte de foi mais aussi une revanche spirituelle de la lumière sur les ténèbres.
Durant les sombres années de la Shoah, ce sont deux tiers du peuple juif qui disparurent dans les cendres des camps et des persécutions. Des familles entières sont décimées, des villages sont rayés de la carte d’Europe, des lignées ancestrales sont interrompues, des dynasties anéanties.
Si dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, certains rescapés ne peuvent envisager de se reconstruire (ou vont même recourir au suicide), d’autres vont entreprendre l’impossible : se relever de leurs cendres et bâtir à nouveau des familles.
Les lignes qui suivent vous présentent certains de ces parcours hors du commun.
Sang, feu et colonnes de fumée : L’exemple du Rabbi de Tsanz-Klausenburg
Pour beaucoup de survivants qui avaient tout perdu, l’idée de fonder à nouveau une famille représentait plus qu’un défi personnel, il s’agissait avant tout d’une mission sainte : redonner vie aux communautés ravagées, poursuivre la chaîne millénaire des générations du peuple juif.
L’un des exemples les plus frappants de cette ambition est sans conteste celui de Rabbi Yékoutiel Yéhouda Halberstam, le fameux Rabbi de Tsanz-Klausenburg. Rescapé des camps de concentration où il perdit son épouse et ses onze enfants, le Rabbi de Tsanz consacra le reste de sa vie à la reconstruction spirituelle
et matérielle du peuple juif. Monté en Israël en 1960, il fonda des écoles, des synagogues, des institutions et un hôpital qui continuent aujourd'hui encore de rayonner. Il se maria une seconde fois et eut encore 7 enfants ! Le Rabbi fonda le quartier de Tsanz à Natanya, où vit et fleurit jusqu’à aujourd’hui une belle et grande communauté ‘hassidique composée de milliers de familles, qui à leur tour perpétuent la chaîne des
A ceux qui l’interrogeaient sur son incroyable capacité à relever la tête après le drame qui s’était abattu sur sa famille, sa communauté et son peuple, le Rabbi répondait : “Je reconstruirai ce qu’ils ont détruit”.
Chaque naissance était pour le Rabbi une victoire sur les ennemis du peuple juif. Lors d’un discours, il déclara : “Chaque enfant est une étoile qui brille dans le ciel, un témoignage que le peuple juif est éternel !”
Rav Israël-Méir Lau, le petit "Loulek"
Rav Israël-Méir Lau, ancien Grand Rabbin ashkénaze d’Israël, est un autre exemple vivant de cette revanche spirituelle. Rescapé du camp de Buchenwald, il fut l’un des plus jeunes survivants de la Shoah. Sauvé par son frère aîné Naftali, il grandit avec le poids de cette mémoire, mais aussi avec une mission sacrée : perpétuer l’éternité du peuple juif. C’est ainsi que ce jeune rescapé monta en Israël, se maria et eut 8 enfants – ses fils et ses gendres occupant tous d’importants et prestigieux postes rabbiniques.
En plus de ses fonctions officielles au rabbinat d'Israël, le Rav Lau consacra sa vie à perpétuer la mémoire de la Shoah à travers le monde, notamment par l'édition de son livre "Loulek", où il relate son sauvetage miraculeux des griffes génocidaires nazies.
Lors de l’une de ses interventions publiques, Rav Lau déclara un jour : “Chaque enfant juif qui naît est un coup porté à ceux qui voulaient nous faire disparaître.”
Survivre et faire vivre
Mme Dorette Blum est la fille du docteur Charles Merzbach, figure prépondérante de la renaissance du judaïsme français d’après-guerre, et de Elle Suzy Meyer, la petite dernière de la grande famille Meyer d’Alsace. Durant la guerre, c’est depuis la Belgique que Dr Merzbach orchestra le sauvetage de milliers d’enfants juifs persécutés par les nazis sous l’égide d’une organisation clandestine fondée en 1942, le Comité de Défense des Juifs (CDJ). Dorette a grandi à Paris, avec ses 9 frères et sœurs, dans un immeuble cossu de l’avenue Malakoff, auprès de parents exceptionnels, qui ont transmis à leurs enfants joie de vivre, ténacité, et un amour sans limites pour la Torah. Aujourd’hui, sa descendance compte plus de 90 membres.
mérite d’élever une famille de 10 enfants, grâce à D.ieu, dans la Torah et l’amour des Mitsvot !
"
Face aux ténèbres et à la destruction, le peuple juif rallumera le flambeau, il se relèvera de ses cendres pour illuminer l’humanité du message dont il est porteur.
Le livre Eikh Lo Yada’ti ("Comment n’ai-je pas su", paru en français sous le titre : "Un jour j’ai compris") relate comment les 4 enfants de la famille Horowitz, une famille juive orthodoxe d’Anvers en Belgique, ont grandi dans l’amour et la chaleur de leur parents, en ignorant absolument tout du sombre passé de leurs parents, tous deux rescapés d’Auschwitz. Ce n’est qu’à l’âge adulte alors que les enfants étaient déjà eux-mêmes devenus parents, qu’ils découvrirent ce qu’avaient enduré leurs parents durant la Shoah. Aujourd’hui, de très nombreux descendants composent la famille Horowitz, preuve là encore de l’exceptionnel résilience de ces Juifs déterminés à perpétuer envers et contre tout la chaîne des générations.
Face aux ténèbres, la lumière juive
L’histoire des familles juives après la Shoah n’est pas seulement une leçon pour le peuple juif. Elle porte un message universel : face aux ténèbres et à la destruction, le peuple juif rallumera le flambeau, il se relèvera de ses cendres pour illuminer l’humanité du message dont il est porteur.
La Rabbanite Simone Kohn, rescapée de la Shoah, a récemment partagé l’histoire passionnante de sa vie face aux caméras de Torah-Box. Elle y raconte son enfance bouleversée par la guerre, marquée par une fuite incessante pour échapper aux nazis. Sauvée miraculeusement avec son frère et sa sœur aînés, Mme Kohn et son mari ont ensuite dédié leur vie à transmettre les valeurs du judaïsme partout en France, notamment avec la création du séminaire de jeunes filles à Marseille. Rav Philippe et Mme Kohn ont eu le
Comme le Rabbi de Tsanz-Klausenburg et Rav Lau l’ont exprimé, chaque naissance est une déclaration d’espoir. Chaque enfant est une étoile qui éclaire l’avenir. La lumière du peuple juif continue ainsi de briller éternellement, en dépit des forces qui s’emploient à l’étouffer.
À travers leurs familles nombreuses éduquées dans la voie de leurs ancêtres, ces survivants de la Shoah ont prouvé que le message d’Israël résonne encore. Puisse leur descendance et la nôtre être aussi nombreuse que les étoiles du ciel !
Elyssia Boukobza
En Israël, une famille religieuse compte en moyenne huit enfants. À première vue, cela peut sembler impressionnant : des piles de linge à laver, plier et repasser, des montagnes de vaisselle à nettoyer et ranger… Pourquoi choisir une vie avec autant de responsabilités ? Une petite famille, ce n’est pas plus simple, plus pratique ? Pourtant, une grande famille n’est pas synonyme de chaos, bien au contraire. Comme le disait le "Steipler", père du Rav ‘Haïm Kaniewski, les femmes se trompent en pensant qu’elles auront une vie plus facile avec moins d’enfants. La réalité montre souvent que la joie et la satisfaction augmentent avec une grande famille.
L’entraide, le secret des familles nombreuses
La première clé pour comprendre le fonctionnement d’une famille nombreuse, c’est l’entraide. Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, les parents ne portent pas seuls tout le poids des responsabilités. Les enfants, même les plus jeunes, apprennent rapidement à contribuer aux tâches quotidiennes. Les aînés aident les plus jeunes, chacun contribue à sa manière, et tous apprennent très vite l’autonomie. Résultat ?
Le travail est partagé, et les parents peuvent se concentrer sur d’autres priorités.
Dans ces foyers animés, il n’y a pas de place pour l’ennui. Les enfants jouent ensemble, se soutiennent et créent des liens fraternels solides. Cette dynamique, propre aux grandes familles, contribue à une atmosphère de joie et de partage. Là où certains parents de petites familles doivent constamment occuper leurs enfants, dans une famille nombreuse, les frères et sœurs deviennent les meilleurs compagnons de jeu, réduisant ainsi la charge mentale des parents.
Bien sûr, avoir beaucoup d’enfants implique aussi des dépenses conséquentes : cartables, vêtements, fournitures scolaires… Sans parler des courses interminables pour nourrir toute la famille. Mais les grandes familles ont leurs astuces. À partir du troisième enfant, les coûts diminuent : les vêtements, poussettes et mobilier passent d’un enfant à l’autre, réduisant ainsi les achats nécessaires. Et comme l’enseignent nos Sages, chaque enfant vient au monde avec une
bénédiction spéciale. La Providence divine se manifeste souvent de manière subtile, permettant aux parents de gérer malgré tout.
Même si, matériellement, un enfant de grande famille ne reçoit pas autant qu’un enfant unique, il gagne quelque chose de bien plus précieux : une préparation exceptionnelle pour sa vie adulte. En effet, les enfants y apprennent des compétences essentielles pour leur avenir : partager, gérer des conflits, faire des compromis. Ils développent également une résilience face aux difficultés, une capacité à se contenter de l’essentiel, et une aptitude à maintenir l’harmonie autour d’eux. Ces qualités sont des trésors qui les accompagneront dans leur vie d’adulte, leur permettant de bâtir des foyers solides et épanouis.
Une richesse pour les générations futures
Pour les parents, un des trésors d’une grande famille apparaît avec le temps. Quelle joie pour des parents de voir leurs enfants grandir, se marier et construire à leur tour des foyers pleins d’amour ! Imaginez une table de Chabbath entourée de dizaines de petits-enfants et arrièrepetits-enfants, avec des rires, des discussions animées et une chaleur unique. Beaucoup de parents décrivent cela comme le plus grand bonheur.
L’impact de ces grandes familles va bien au-delà de leur foyer. Une famille avec dix enfants, où chacun a à son tour dix enfants, donne 100 petitsenfants en trois générations, 1 000 en quatre, et 10 000 en cinq. Ce n’est pas juste un chiffre impressionnant : c’est une véritable force pour le peuple juif, une richesse humaine et spirituelle extraordinaire.
Finalement, peu importe le nombre d’enfants qu’une personne aura, l’essentiel est de vivre cette mission avec joie. Chaque enfant est un cadeau et une bénédiction unique. Que tous ceux qui élèvent des enfants soient bénis pour leur dévouement, et qu’ils voient grandir leurs descendants dans la lumière de la Torah et des bonnes actions.
Deborah Lemmel
par Michaël Lumbroso
Règle du jeu :
Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un A, la deuxième par un B, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en français. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.
Ya’akov Avinou a institué cette prière.
Premier enfant de Bilha, servante de Ra’hel.
Premier enfant de Zilpah, servante de Léa.
Grâce au travail de Ya’akov et sa bénédiction, le peu que Lavan avait, est devenu très nombreux.
Ses pieds étaient sur terre, e t son sommet arrivait au ciel.
Ya’akov a bien précisé à Lavan, qu’il voulait se marier avec Ra’hel, sa fille, la plus … .
Le sixième enfant de Ya’akov.
Le nombre d’années qu’a dû travailler Ya’akov pour Lavan afin de se marier avec Ra’hel.
Selon Lavan, la coutume était de ne pas marier cette fille avant la grande.
Suspectant que Ya’akov lui avait volé ses idoles, Lavan a fait cela dans toutes ses affaires.
Ra’hel a nommé son fils Yossef, car Hachem en lui donnant un fils, lui a retiré cela d’elle.
porte bien son nom, celle d’une couleur qui n’engage en rien, où tout est possible.
En Israël, ce point cardinal est désigné par le côté de la mer.
Léa a appelé son quatrième fils Yéhouda, par … pour Hachem qui lui a donné autant d’enfants.
Le cinquième fils de Léa.
Sur l’échelle, Ya’akov voyait des anges … et descendre.
Elles se sont disputées pour être sous la tête de Ya’akov.
Les Matriarches l’étaient, et c’est suite à leur prières qu’elles ont pu enfanter.
Eliphaz avait reçu l’ordre de faire à Ya’akov, finalement il le dépouilla de tous ses biens.
Ya’akov en formula un après avoir eu cette vision prophétique au Mont Moria.
Ceux de Léa étaient devenus fragiles, tellement elle avait pleuré à l’idée de devoir se marier avec Essav.
Le sixième fils de Léa.
Yeux
Chaque semaine, retrouvez les aventures d’Eva, célibattante parisienne de 30 ans… Super carrière, super copines. La vie rêvée ? Pas tant que ça ! Petit à petit, Eva découvre la beauté du judaïsme et se met à dessiner les contours de sa vie. Un changement de vie riche en péripéties… qui l’amèneront plus loin que prévu !
Dans l’épisode précédent : Eva dit au revoir à ses amies (et à David) et s’apprête à partir quelque temps étudier la Torah dans un séminaire à Jérusalem, avec en plus une mission pour son travail. Est-ce que ce nouveau cadre de vie lui conviendra ?
Comment ? Cooooomment ?! Comment réussir à caser autant de vêtements dans une pauvre petite valise de 20 kg ? Il était hors de question que je me sépare du tas de vêtements étalés sur mon lit que j’avais pris grand soin de sélectionner pour mon séjour à Jérusalem. Moins j’arrivais à fermer ma valise, plus je stressais : comment serait la vie là-bas, même pour quelques semaines ? Est-ce que j’allais me retrouver toute seule ou, au contraire, je ferai de nouvelles rencontres ? Et si j’étais incapable d’apprendre quoi que ce soit ou d’étudier en hébreu ? Bref, la valise était un peu à l’image de ma tête : ça débordait de partout et impossible de ranger tout ça !
Après une crise de larmes et deux-trois tutos sur l’art du pliage de vêtements, je réussis enfin à terminer mes bagages (au passage, je sacrifiais ma super paire de bottes en daim qui devrait attendre mon retour).
Mon téléphone vibrait toutes les 5 minutes : des messages d’au revoir, de bon voyage… ça me mettait le cafard ! Ok, je ne partais pas éternellement, mais ce saut dans l’inconnu m’angoissait et j’avais hâte d’y être pour arrêter d’appréhender. Seul le message de ma cousine m’avait mis un peu de baume au cœur : “Tu vas voir, Jérusalem c’est génial, tu vas t’y sentir tellement bien que tu ne voudras plus revenir”.
Voilà, le grand jour arrive et tel un automate, j’attrape mes valises, mon taxi, je m’installe dans l’avion et je me retrouve… en Israël.
Première sensation ? Il fait chaud ! A peine sortie de l’avion, c’est une douce chaleur qui m’envahit, comme une caresse sur le visage, et, d’un coup, je sors de mon sommeil d’automate : je suis en Israël ! Yallah !
Un regain d’énergie, je n’arrive pas à y croire, je vais enfin pouvoir vivre mon rêve du moment : étudier la Torah !
Heureusement que je parle anglais, ce n’est pas avec mon hébreu limité “Efo Hamakolèt” (“Où est l’épicerie ?”) que je vais réussir à arriver au séminaire. Direction la borne de taxi et me voilà partie pour la ville de D.ieu.
En guise de bienvenue, toute la durée du trajet, j’ai le droit à des chants israéliens des années 70 qui crient depuis le poste de radio du chauffeur de taxi. Comme je ne parle pas hébreu et que lui ne comprend pas bien mon anglais, je subis sa musique en priant pour la survie de mes tympans !
Mais d’un coup, je n’entends plus la musique, au détour d’une montée sinueuse entre des bordées d’arbres, je l’aperçois : Jérusalem en haut des collines. C’est incroyable ! Je ressens à la fois une force et un apaisement qui m’envahissent. Le spectacle est si beau que je me sens émue aux larmes. Cette ville qui surplombe le paysage est majestueuse et je vais à sa rencontre. Je me sens plus que privilégiée, je me sens comme une invitée de marque. J’en pleure presque (oui, ok, j’ai une tendance à pleurer facilement, mais quand même, l’instant est historique pour moi).
45 minutes plus tard, j’ai quitté mon chauffeur de taxi-DJ et je suis dans un quartier très haut qui domine toute la ville de loin : Ramot. Face à moi, ce grand bâtiment “Baté Sarah” et je me sens bien petite (même si je porte mes plus hautes bottines pour l’occasion).
“Allez, courage, inspire, expire”, me dis-je intérieurement. Je me sens toute intimidée à l’idée de franchir la porte, quand d’un coup, c’est elle qui s’ouvre en grand… et une volée de jeunes filles sortent dans un grand éclat de rire !
L’une d’entre elles me remarque et me dit : “Salut, tu es nouvelle ?” “Oui, je m’appelle Eva et j’ai rendez-vous avec…” “Avec Mme Charbit ! Enchantée, moi c’est Hanna, les filles, avancez ! Viens, je vais t’accompagner.”
Ça va mieux d’un coup, je suis touchée par cette gentille attention et je me laisse guider avec plaisir.
La caissière : "Vous payez en espèces ou par carte bancaire ?" L’homme : "Par carte bancaire". L’homme a tendu sa carte, la caissière l’a insérée dans la machine et a dit : "Saisissez le code s’il vous plait."
Dans les couloirs, je suis docilement Hanna qui parle plus vite encore qu’elle ne marche : “Tu vas voir, ici, c’est génial ! C’est sûr, on étudie beaucoup et des fois, le soir, on a qu’une envie, c’est de dormir toute habillée sur notre lit, mais l’ambiance est top et les profs de folie. Bon, on ne va pas se mentir, la cantine c’est l’horreur, mais on a tous les bons plans : on connaît la meilleure pizza et les meilleurs frozen yoghurts de tout Jéru !”
Ça en fait un paquet d’informations, mais même si je n’enregistre pas tout, je comprends en quelques phrases qu’elle est adorable et qu’apparemment, l’ambiance ici l’est tout autant.
Hanna me laisse devant la porte de Mme Charbit, la directrice. Elle repart comme une tornade, mais ce coup d’air frais m’a fait du bien !
Mia Atlan
Après avoir tapé son code, l’homme a demandé : "Vous avez un sachet ?" La caissière a répondu : "Oui, cela coûte 10 Agourot." Il a dit : "D’accord, ajoutez-le."
Vocabulaire
(Koupaït) – caissière
(Méchalem) - payez
(Mézouman) – espèces
(Kartiss Achray) – carte de crédit
(Makhchir) – appareil, machine •
(Takich) – tape, tapez (un code, sur une touche) •
(Siyem) – fini, terminé
(Sakit) – sachet
(‘Olé) - coûte
A l’épicerie
Suite
(Agourot) –centimes
(Tossifi) – ajoute/ajoutez (impératif féminin)
D’autres mots avec la racine .מ.י.ס
(Siyoum) – conclusion, fin, clôture
(Histayèm) – s’est fini, s’est terminé
(Messouyam) – spécifique, déterminé
Est-ce que la scarification est interdite dans le judaïsme ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Si la scarification est réalisée dans un but médical, cela est permis si et seulement si, elle est prescrite par un médecin.
2. Pour toute autre finalité : strictement interdit, quelle que soit la méthode utilisée.
Je suis étudiant en médecine. Je suis adhérent à une association de chirurgie où je dois manipuler du porc. Cela est-il toléré d’un point de vue religieux ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Cela est absolument permis. Il n’existe aucune interdiction à ce sujet.
Peut-on utiliser un lave-vaisselle durant Chabbath ?
La réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Durant Chabbath, il est interdit d’utiliser le lave-vaisselle.
2. L’interdiction est en vigueur même s’il est branché sur minuterie. (Iguerot Moché Ora’h ‘Haïm 4, 60 ; ‘Oz Véhadar Levoucha 460, 4 ; ‘Aroukh Hachoul’han 338, 5 ; ‘Helkat Ya’akov Ora’h ‘Haïm 70)
3. Il est permis de retirer la vaisselle se trouvant dans le lave-vaisselle afin d’y ranger celle qui n’est pas propre, utilisée durant Chabbath. Cependant, il ne faut pas la disposer "avec soin et ordre", de telle sorte que le lave-vaisselle soit prêt à être mis en marche. (Iguerot Moché Ora’h ‘Haïm 4, 74, Re’hitsa, 4 ; Kavod Véhadar 8, 11)
4. Attention ! Il est interdit d’ouvrir le lave-vaisselle durant Chabbath (si la porte est fermée de telle sorte que le contacteur est enclenché), après la fin du programme déclenché avant Chabbath, car cela peut entraîner des choses graves, liées aux interdictions du Chabbath. (Halakha Broura 13, 518 ; Ye’havé Da’at 3, réponse 18 ; Yalkout Yossef Chabbath 1, éd. 5771 p. 415, 4 ; Yabi’a Omer 3, 17 ; Chemirat Chabbath Kéhilkhata 42, 43 ; Or Létsion 2, 16, 10 ; Iguerot Moché Ora’h ‘Haïm 5, 22, 38 ; Min’hat Chlomo 1, 9 ; Piské Techouvot éd. 5771, 252, 5)
L’importance de l’arc-en-ciel
Quelle est l’importance de l’arc-en-ciel dans le judaïsme ?
Réponse de Rav Shimon Griffel
L’arc-en-ciel est le rappel de la promesse qu’Hachem fit à Noa’h de ne plus détruire totalement le monde. Il indique qu’Hachem est en colère contre les hommes et que si ce n’est à cause de Sa promesse, Il aurait envoyé un nouveau déluge. (Béréchit 9, 8-17)
Peut-on accrocher la Kétouba dans la chambre à coucher ? Si non, pourquoi ? Cela peutil porter préjudice au Chalom Bayit ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Il est permis d'accrocher sa Kétouba dans la chambre à coucher. Mais attention ! S'il y a des versets (ce n'est pas toujours le cas), ce n'est pas permis. (Kaf Ha'haïm 40, 18 ; Guinzé Hakodech 4, 13)
2. Après la signature de la Kétouba par les deux témoins, le 'Hatan la reçoit dans ses mains afin de la remettre à sa Kala. Dans certaines communautés, le Rav qui a dirigé le mariage la remet directement à la Kala ou à sa maman.
3. Dans la plupart des communautés, la Kétouba est conservée par la maman de la Kala. (Michnat Yéhochoua' Iroussin Vénissouïn 17, 59-60 ; Yalkout Yossef Sova Sma'hot I, 9, 224, 25)
4. Cependant, Il n’est pas interdit de la conserver, chez soi, étant donné que, de nos jours, il existe un "double" chez les autorités rabbiniques ayant organisé la ‘Houpa - et l’on ne craint pas que le mari la détruise ou la fasse disparaître. (Michné Halakhot 9, 295 ; Techouvot Véhanhagot 1, 360)
J’aimerais savoir quels Téhilim faut-il lire avant de passer un examen de santé important ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Les Téhilim suivants sont très bénéfiques si vous les lisez avec leur traduction : 6, 13, 20, 22, 23, 25, 27, 31, 70, 81, 86, 94, 121, 127. Il n’est pas obligatoire de les lire tous.
Il est à noter que la récitation des Brakhot avant la consommation de chaque aliment et du Birkat Hamazon après la consommation de pain ainsi que l’étude et le respect des lois du Chabbath et de Nétilat Yadaïm sont d’une importance majeure.
Est-ce que le poisson omble chevalier est Cachère ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
L’omble chevalier (en hébreu Terouta / en anglais Rainbow trout) est Cachère à condition que les écailles soient visibles. (Maor Lacacheroute 417, Encyclopédia Lécacheroute Hamazone - Mazone Mine Ha’haï 214 ; Bémaré Habazak 2, 66) En français, ce poisson porte aussi le nom de truite saumonée.
Les enfants, cette semaine, apprenons à quel point il est important de ne pas faire honte à quiconque.
Ce matin, Gadi est arrivé parmi les premiers à l’école : il y a une sortie scolaire !
Comme ça, il a le temps de bavarder avec ses copains du programme de la journée, du car, de la météo et… des gourmandises que chacun a amenées : il a eu du mal à fermer son sac qui est plein à craquer ! Gadi attend avec impatience le moment où la conversation portera sur les confiseries.
Les enfants discutent de la sortie qui s’annonce inoubliable. "Dommage qu’il soit interdit de prendre nos appareils photo", fait remarquer Gadi.
Gadi n’aime pas vraiment marcher longtemps. Lui, ce qu’il préfère dans les sorties, c’est ce qu’il y a autour, les confiseries et les photos. À côté de lui, Simon chuchote : "Heureusement qu’ils ne nous ont pas permis de prendre des appareils photo, on n’en a pas chez nous..."
Gadi le regarde, il remarque que Simon porte sur ses épaules un tout petit sac. La différence avec son sac est criante.
pas le dixième de ce que Gadi a mis dans le sien.
Enfin ! Il entend que le sujet de conversation porte enfin sur les confiseries que chacun a apportées. Il veut montrer à ses copains tous ses trésors, mais… quelque chose le retient de le faire.
Comment Simon va-t-il se sentir en voyant les quantités que Gadi a, alors que lui n’a pratiquement rien ?
Les parents de Simon n’ont sans doute pas les moyens de lui acheter des friandises. Peutêtre même qu’ils ont réglé avec difficulté le montant élevé de cette excursion ?
Gadi se demande si c’est vraiment le bon moment de montrer aux copains son sac ?
Gadi se demande si ce sac modèle réduit peut contenir des gourmandises ? Ce qui est sûr, c’est que le sac de Simon ne contient
L'ENSEIGNEMENT
Notre Paracha raconte comment Ra’hel a transmis à sa sœur Léa les signes qu’elle avait convenus avec son futur mari, Ya’akov.
Ra’hel savait qu’elle risquait de perdre le mérite de devenir l’épouse de Ya’akov, et par conséquent, le mérite d’engendrer les tribus d’Israël.
Malgré tout, elle a préféré sauvegarder l’honneur de sa sœur au détriment de son propre avenir. Elle savait que sa décision la mettrait en difficulté, introduisant ainsi de sérieuses complications pour son futur mariage.
Les enfants, posons-nous les bonnes questions !
Est-ce que tu t’es déjà retrouvé dans une situation similaire ?
Qu’est-ce que tu as fait ?
Certains commentateurs disent que son comportement a fait mériter à Ra’hel une grande récompense : la protection de ses enfants. D’autres expliquent que non seulement Ra’hel n’a rien perdu, mais, qu’elle a eu ainsi le mérite d’avoir des enfants.
Hachem S'est souvenu des signes que Ra’hel avait transmis à Léa pour lui éviter d’avoir honte, et Il lui a permis, alors qu’elle était jusque-là stérile, d’accéder à la fécondité. (Béréchit 30, 22)
Le Massé’het Kala précise : "Fais passer ta volonté après celle de ton prochain, comme l’ont fait Ra’hel envers Léa, et David envers Chaoul."
Le directeur de la ‘Hévra Kadicha est assis à son bureau, plongé dans son étude. Soudain, il entend un cri venant de la cuisine. C’est sa femme !
Que s’est-il passé ? Elle vient de finir de préparer le repas, mais un gros coup de vent a fait tomber la bouteille de lait posée sur le rebord de la fenêtre. Du lait s’est renversé dans la marmite de viande, rendant le plat interdit à la consommation !
Le couple se rend chez le Rav Chmouel Salanter pour savoir quoi faire. Le Rav les écoute et leur demande de revenir dans quelques heures.
À leur retour, il leur permet finalement de manger le contenu de la marmite. Il ajoute qu’il est prêt à venir lui-même goûter le plat.
Bien plus tard, avant de mourir, le laitier du village fait venir chez lui les membres de la ‘Hévra Kadicha. Il confesse que pendant des années, il a pris l’habitude de diluer le lait qu’il vendait avec de l’eau… Jusqu’au jour où Rav Salanter lui demanda si, effectivement,
il mettait de l’eau dans le lait. Le laitier implora le Rav de ne pas raconter son acte déshonorant à la communauté, et le Rav le réprimanda.
Après que le laitier promit de ne pas recommencer, le Rav affirma qu’il était d’accord pour ne raconter cette histoire à personne. Le Rav calcula la quantité de lait qui s’était renversée dans le plat de viande en tenant compte du fait qu’il était dilué dans de l’eau. Il arriva à la conclusion que la quantité renversée était largement inférieure à 1/60e du contenu de la marmite de viande.
C’est pour cette raison qu’il avait considéré le plat comme étant Cachère et donc autorisé à la consommation.
Rav Chmouel Salanter a préféré proposer au couple de manger du plat en question pour les rassurer sur sa Cacheroute, plutôt que de déshonorer le laitier en dévoilant les raisons pour lesquelles le plat était en fait resté Cachère.
Voici des exemples de situations à travailler cette semaine : Les enfants, essayons de nous comporter comme Ra’hel Iménou, en faisant bien attention de ne jamais vexer personne, ni de faire honte à notre prochain.
Éviter de demander à un autre élève sa note (si elle est bonne, il la dira de lui-même) ;
Ne pas apporter de bonbons en classe, pour ne pas faire honte à celui qui n’en a pas ;
Aider un camarade en difficulté en classe plutôt que de lui dire qu’on est "meilleur" que lui ; Ne se moquer de personne.
Pour 6-8 personnes
Temps de préparation : 20 min
Temps de cuisson : 1h50 à 2h
Difficulté : Facile
Ingrédients
Un classique marocain combinant la douceur des fruits secs et la saveur du poulet, idéal pour une table festive de Chabbath ! Réalisation
• 8 cuisses ou hauts de cuisse de poulet
• 4 gros oignons émincés
• 2 cuil. à soupe de sucre
• 250 g d’abricots secs vérifiés
• 250 g de pruneaux dénoyautés et vérifiés
• 100 g de raisins secs
• 1 bâton de cannelle
• 3 cuil. à soupe de Silan (miel de dattes)
• 1 cuil. à café de poivre
• 1 cuil. à café de sel
• 500 ml d’eau
- Faites revenir les oignons dans une casserole adaptée au four avec un peu d’huile. Ajoutez le sucre et remuez jusqu’à obtenir une belle couleur foncée et caramélisée.
- Incorporez les abricots, pruneaux et raisins secs. Faites revenir le tout pendant 5 min pour que les saveurs se mêlent.
- Placez les morceaux de poulet dans la casserole. Ajoutez le Silan, la cannelle et les épices. Faites dorer le poulet de tous les côtés. Versez ensuite l’eau dans la casserole puis portez à ébullition à feu vif pendant 5 min. Réduisez le feu et laissez mijoter à couvert pendant environ 1h30.
- Préchauffez votre four à 190 °C. Retirez le couvercle de la casserole et enfournez pendant 15 à 20 min pour bien caraméliser le poulet.
Bon appétit et Chabbath Chalom !
Murielle Benainous
Prions pour la guérison complète de
Gérard Yehia
ben Itshak
Barouch Yossef ben Miriam
Shaina bat Ina
Naomie
Esther bat
Ilana Hanna
Ilana bat Myriam
Colette Chouchana
Messaouda bat Marie Myriam
Mazal bat Sandrine
Mazal bat Fortuné Sandrine
Haim Itshak ben Djora
Ist'hak Aaron ben Sarah
Aharon Tsion ben Noémie Batchéva
Haya Hanina Nouna bat Mouni
Avraham ben Myriam
Hermance Rihma bat Alice Rihma
Hannah bat Eztria
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Un type va chez le dentiste. En apercevant de loin le médecin, il se dit : "Ce gars me dit quelque chose… Mais d’où ? Ah mais oui, on était ensemble en classe il y a 20 ans ! C’est dingue ce qu’il a vieilli ! Le pauvre !!!"
Son tour arrive, le type s’installe sur le siège et dit au dentiste : "Tu te rappelles de moi ? On était ensemble au lycée !"
L’autre répond : "Ah bon ? Vous étiez prof de quoi ??"
"Plus
les hommes s’éloignent de la vérité et plus fou leur apparaît celui qui s’éloigne du mal." (Rabbi Na'hman de Breslev)