L'ÉDITO DE LA SEMAINE
Des robots de D.ieu ?
Une de mes rubriques préférées lorsque je tiens en main un journal “religieux” (comme le Yated Nééman israélien) est… la nécrologie (!). On y retrace la vie et les actions de personnes récemment décédées, en mettant en lumière ce qu’elles ont apporté à la société. Il peut s’agir de Rabbanim, tout comme de “simples” Juifs qui se sont démarqués dans des domaines particuliers, comme le ‘Hessed, l’enseignement, les responsabilités communautaires, leurs écrits ou bien leurs réalisations. Je puise de ces descriptions une source d’inspiration, souvent plus enrichissante encore que la lecture d’un livre de Moussar.
Mais à travers ces récits, émerge un point très important du judaïsme : l’expression personnelle. On pourrait penser qu’avec le joug des 613 Mitsvot que nous impose la Torah – et qui couvrent tous les aspects de l’existence d’un Juif –, on deviendrait des “robots” soumis et figés. L’apparence extérieure dans certains milieux pratiquants vient aussi renforcer cette impression d’annihilation de toute manifestation et entreprise personnelles. On pourrait alors se demander où et par quels moyens pourraient naître chez un Juif pratiquant l’originalité, l’expression artistique, l’épanouissement, et tant d’autres notions que l’Occident érige en valeurs suprêmes. Dans toute société moderne, la jeunesse trouve un champ très large pour exprimer sa particularité, que ce soit dans les choix vestimentaires, le look, les loisirs, les arts, etc.
Mais en réalité, toutes ces expressions ont trait uniquement au domaine de l’apparence. Car en ce qui concerne l’intériorité, le moi profond, la société n’offre pas grand-chose. La preuve en est l’impact des médias, des réseaux sociaux, des idées préconçues, qui imposent leur moule à des dizaines de millions de jeunes. Ceux-ci croient trouver leur voie personnelle, sans se rendre compte
qu’en réalité, celle-ci leur est subtilement imposée.
La Torah, en revanche, se préoccupe essentiellement du moi véritable de l’homme, de son âme, et lui indique le moyen de la nourrir. De la même façon que chaque être humain a un corps et un visage particuliers, il en est de même pour sa Néchama. Et en fait, les Mitsvot ne viennent pas étouffer l’expression personnelle, mais encadrer et diriger l’homme afin qu’il ne trébuche pas dans le vide matériel et existentiel de la vie. Au contraire, selon le Judaïsme, il est fondamental d’aspirer à trouver son chemin et à réaliser le but pour lequel on a été créé.
Le Rav Moché Boyer, grand conférencier et éducateur en Israël, nous a transmis dans une série de cours à paraître bientôt sur Torah-Box, que celui qui ne fait qu’imiter les autres, se rend quelque part “inutile”. Si D.ieu nous a créés, c’est que nous avons forcément un apport unique à exprimer. À nous de le rechercher, selon nos aptitudes et notre aspiration naturelles. La difficulté, évidemment, réside dans le fait de sortir de sa “zone de confort” qui, en réalité, n’est pas du tout confortable puisqu’elle ne nous correspond pas. Pour certains, il s’agira de faire ressortir des qualités enfouies ; pour d’autres, au contraire, il faudra apprendre à s’accepter tel que l’on est, sans chercher à accéder à des fonctions auxquelles on n’est pas destiné.
La meilleure illustration de cette idée réside dans le fait que le peuple hébreu commence son histoire avec les 12 fils de notre patriarche Ya’akov, qui vont former 12 tribus, installées en terre sainte selon un partage bien défini. En cela, la Torah cherche ainsi à nous indiquer qu’il existe bien différents chemins pour servir D.ieu, et qu’il incombe à chacun d’entre nous de tracer le sien !
Rav Daniel Scemama
SOMMAIRE
Rav Daniel Scemama
L'Édito - Des robots de D.ieu ?
Actualités
Yohan Souffir
Israël en état de guerre permanent jusqu’à la Guéoula ?
Réflexion
Réflexion éclairante à l’aube de ‘Hanouka
Découverte
De Modi’in à Gaza : Les étonnantes découvertes de
Zeev Erlich, historien tué au Liban
Rav Yehonathan Gefen
Parachat Vayichla’h - Des Mitsvot imbibées de spiritualité
Shabatik
Histoire
Pour un simple bonbon oublié
Flash Chabbath
Vu sur le Net
Devinettes sur la Paracha
Rav Jacques Ouaknin
Le message d'un rabbin de Marseille
Ma Téchouva c'est ça...
Denis Adraï : entreprendre l'étude du Talmud à 62 ans et conclure avant 70 ans !
Vie Juive
Nadav, l’homme célèbre pour ne PAS avoir atteint le sommet de l’Everest
Femmes
La flamme de la femme
Histoire à suivre - La vie en Froum
Episode 20 : Un aller simple vers l’inconnu
Questions au Rav
La Paracha pour les enfants
C’est jamais comme je veux !
Responsable publication
David Choukroun
Rédacteurs
Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Yohan Souffir, Rav ‘Haïm Mayer, Rav Yehonathan Gefen, Rav Jacques Ouaknin, Sarah Kisielewski Binyamin Benhamou, Déborah Sarah Cohen, Mia Atlan, Rav Gabriel Dayan, Rav Yehiel Brand, Rav Avraham Garcia, Murielle Benainous
Mise en page Dafna Uzan Anaïa Kessous Secrétariat 01.80.20.5000
Couverture smilingsoldiers
Publicité Yann Schnitzler yann@torah-box.com 04.86.11.93.97
Distribution diffusion@torah-box.com
Remarques & commentaires magazine@torah-box.com
Abonnement torah-box.com/magazine
Les annonces publicitaires sont sous la responsabilité de leurs annonceurs
Ne pas lire pendant la prière
Ce magazine contient des enseignements de Torah, ne pas le jeter dans une poubelle
CALENDRIER DE LA SEMAINE
Daf Hayomi Baba Batra 169
Michna Yomit Baba Batra 9-3
Daf Hayomi Baba Batra 170
Michna Yomit Baba Batra 9-5
Daf Hayomi Baba Batra 171
Michna Yomit Baba Batra 9-7
Parachat Vayichla'h
Daf Hayomi Baba Batra 172
Michna Yomit Baba Batra 9-9
Daf Hayomi Baba Batra 173
Michna Yomit Baba Batra 10-1
Daf Hayomi Baba Batra 174
Michna Yomit Baba Batra 10-3
Daf Hayomi Baba Batra 175
Kislev
Michna Yomit Baba Batra 10-5
Nos sincères condoléances à Mme Kessous, pour le décès de sa mère
Mazal Tov à Rav Emmanuel & Elyssia
Boukobza pour la Bar Mitsva de leur fils Moché !
Horaires du Chabbath
Entrée 16:35 16:38 16:45 16:15
Sortie 17:49 17:47 17:52 17:28
Zmanim du 14 Décembre
Nets 08:37 08:14 08:03 08:14
Fin du Chéma (2)
10:41 10:24 10:18 10:19 'Hatsot 12:45 12:36 12:33 12:24
Chkia 16:53 16:56 17:03 16:33 Paris
Un responsable syrien à i24NEWS : "Les frappes d'Israël nous ont aidés à nous libérer"
Dans un entretien exclusif avec le commentateur pour les affaires arabes d'i24NEWS, Baroukh Yedid, le chef du Front de salut syrien, Fahd Masri, a évoqué la "contribution" d'Israël aux événements dramatiques qui ont conduit à la chute du régime Assad après 24 ans de pouvoir. "Sans les coups que vous avez portés au 'Hezbollah et à l'Iran, nous n'aurions pas pu libérer la Syrie. Merci Israël. C'est une victoire israélienne, nos frères et voisins", a déclaré Masri, ajoutant : "Nous construirons la paix avec vous".
Ces déclarations interviennent alors que les rebelles sont entrés dans Damas aux premières heures de la matinée dimanche, annonçant le renversement du régime d'Assad. Des sources rapportent que le président syrien a quitté le pays pour une destination inconnue.
Maroc : 5 Israéliens, tous 'Hassidé Breslev, tués dans un accident de voiture lors d’un pèlerinage
Cinq Israéliens ont été tués et trois autres blessés vendredi matin dans un accident de voiture au Maroc, près de la ville de Ouarzazate. Il s’agit, selon les médias israéliens, de Nathan Shapira, 37 ans, Chim'on Tefilinski, 33 ans, son frère Yossef Tefilinski, 20 ans, Moché Galant, 18 ans, et Israël Méir Shasha, 25 ans. Selon les rapports, Nathan Shapira et Chim'on Tefilinski laissent derrière eux chacun huit enfants. Les victimes faisaient partie de la communauté 'hassidique Breslev de la ville de Tsfat et se rendaient au Maroc pour visiter des tombes des Tsadikim marocains et d’autres lieux de pèlerinage, selon le site Ynet.
Attentat à la voiture-bélier en JudéeSamarie, deux blessés
Une attaque à la voiture-bélier s'est produite dans le secteur d'Al-Fawar, près de Hévron, samedi soir. Le terroriste a pris la fuite immédiatement après l'attaque, avant de se rendre plus tard aux forces de sécurité. Deux hommes ont été blessé, l'un grièvement, le second plus modérément. Eliram Azoulay, maire du conseil régional du mont 'Hévron, a vivement réagi à l'attentat : "Deux semaines seulement après la réouverture du carrefour d'Al-Fawwar, nous subissons cet attentat. [...] Faire des concessions aux Arabes au détriment de la vie des civils et des soldats est un discours qui appartient au 6 octobre", a-t-il ajouté.
Incendie d’une synagogue à Melbourne : Netanyahou met en cause "l’attitude anti-Israël du gouvernement"
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou, a qualifié de crime "odieux" l'incendie délibéré d'une synagogue de Melbourne, qu’il a lié aux "opinions anti-israéliennes" du gouvernement australien. Dans un message au cours duquel il a dit son "choc" face à "cet incident méprisable et antisémite", le Premier ministre a rappelé le vote de l’Australie en faveur d’une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU appelant Israël à se retirer de "Cisjordanie et de Gaza", cette semaine, ainsi que son refus d’accorder un visa à une ex-ministre israélienne le mois dernier. "Cet acte ne peut être séparé des opinions anti-israéliennes qui émanent du gouvernement travailliste australien", a déclaré Netanyahou.
Gaza : Tsahal élimine un des terroristes qui commandaient le massacre à Na'hal 'Oz le 7 octobre
L'armée israélienne et le service de sécurité intérieure du Chin-Beth ont annoncé dans un communiqué conjoint avoir éliminé le terroriste qui commandait le massacre du kibboutz Na'hal 'Oz le 7 octobre 2023.
D'autres commandants supérieurs du bataillon Chati du 'Hamas ont également été éliminés ont-ils précisé. De plus, un autre terroriste haut responsable de la formation des tunnels dans la division Gaza du 'Hamas a lui aussi été abattu. Il avait également pris part à l'attaque du kibboutz Na'hal 'Oz le 7 octobre. "Le Chin-Beth et Tsahal continueront à s’en prendre à quiconque promeut et s’engage dans le terrorisme contre les citoyens de l’État d’Israël", a conclu le communiqué.
Le 'Hamas remet une première liste d'otages à l'Égypte pour un possible accord
Le journal Al-Arabi Al-Jadid rapporte que le 'Hamas a transmis aux responsables des services de renseignement égyptiens une liste préliminaire d'otages israéliens "âgés et malades" qui pourraient être libérés dans le cadre d'un accord d'échange. La liste, remise dimanche aux médiateurs au Caire, comprend également 4 otages américains. Une délégation israélienne devait se rendre au Caire lundi pour discuter des termes de l'accord. La chaîne israélienne Kan 11 a rapporté que des "progrès positifs" avaient été enregistrés dans les négociations. Selon des sources israéliennes, "un petit accord est actuellement sur la table" concernant la libération d'otages considérés comme des "cas humanitaires", mais Israël œuvre pour augmenter le nombre de personnes libérées.
Israël prend le contrôle du mont 'Hermon et déploie ses forces en territoire syrien
Les forces de défense israéliennes ont lancé dimanche une opération d'envergure en territoire syrien, déployant des unités d'élite sur des points stratégiques, notamment le sommet du mont 'Hermon, sous contrôle du régime Assad depuis plus de 50 ans.
Cette manœuvre, menée sans résistance après le retrait précipité des forces syriennes,
vise à sécuriser des positions clés face à l'avancée des groupes rebelles.
Parallèlement, l'armée de l'air a intensifié ses frappes à travers la Syrie, ciblant notamment des installations de renseignement et le principal centre de recherche militaire syrien, que l'Iran utilisait pour le développement de missiles.
Décès de Mme Errera, mythique directrice de l'école d'Aix-les-Bains pendant plus de 60 ans
Mme Errera, mythique directrice de l'école d'Aix-les-Bains pendant plus de 60 ans, s'est éteinte la semaine passée à Jérusalem, à l'âge de 95 ans. Née en France avant la guerre, Mme Errera avait étudié au séminaire de Gateshead avant d'épouser Rav Chemouel Errera et de s'installer à Aix-les-Bains, où le couple s'attacha très fortement au Rav Chajkin et s'impliqua de manière prépondérante dans l'éducation de la nouvelle génération. En plus de ses 12 enfants, Baroukh Hachem, Mme Errera éduqua dans l'amour et la joie des générations entières d'enfants juifs. Elle reste aussi célèbre pour avoir composé des comptines sur chaque Paracha de la Torah. Puisse son souvenir être une bénédiction.
SYN APP
Votre communauté, vos dons, sans compromis !
Avec SynApp, chaque euro donné va directement à votre communauté !
Nous nous engageons à :
de commission sur vos dons
Le 'Hamas publie une vidéo de Matan Zangauker, retenu otage à Gaza
Le 'Hamas a publié une vidéo de propagande montrant Matan Zangauker, un otage de 25 ans. Dans cette séquence de trois minutes et demie, le jeune homme déclare être captif depuis plus de 420 jours, suggérant un tournage récent. Dans la vidéo, l'otage se présente et lance un appel au public israélien pour qu'il poursuive les manifestations en faveur d'un accord avec le 'Hamas. Cette diffusion s'inscrit dans une série de vidéos similaires publiées par le groupe terroriste, une pratique que les autorités israéliennes qualifient de guerre psychologique déplorable. 'Einav Zangauker, la mère de Matan, a publié une déclaration poignante. "Après 14 mois d'enfer, sans sommeil et une angoisse indescriptible, j'ai enfin un signe de vie de Matan", a-t-elle déclaré.
Le 'Hamas infiltré dans les écoles de l'UNRWA à Gaza, révèlent des documents saisis par Israël
Des documents confidentiels saisis par Tsahal à Gaza et partagés avec le New York Times révèlent qu'au moins 24 employés de l'UNRWA seraient membres du 'Hamas ou du Djihad islamique. Ils travaillaient dans 24 écoles différentes de l'enclave, où ils occupaient des postes d'administrateurs, directeurs, directeurs adjoints ou enseignants. La plupart d'entre eux étaient affiliés aux Brigades Al-Qassam, la branche militaire du 'Hamas. "L'ONU semble déterminée à présenter ce problème comme quelques pommes pourries, plutôt que de reconnaître que l'arbre est pourri", a déclaré Amir Weissbrod, directeur adjoint du ministère des AE pour les organisations internationales.
Plus de 3 200 tonnes de farine livrées à Gaza cette semaine via Israël
Le Coordinateur des activités gouvernementales dans les Territoires palestiniens (COGAT), l’organe du ministère de la Défense israélien supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens, a déclaré samedi que plus de 3 270 tonnes de farine réparties dans 218 camions ont été livrées à Gaza cette semaine via Israël. La farine a été livrée au Programme
alimentaire mondial (PAM) des Nations unies à Gaza via deux points de passage israéliens, "après des inspections de sécurité rigoureuses", a déclaré le COGAT dans un communiqué. Le communiqué indique également "qu’une opération de ravitaillement à grande échelle a été menée cette semaine, fournissant du carburant aux boulangeries du PAM à l’aide d’un camion-citerne".
L’Iran met en orbite sa plus lourde charge utile spatiale
L’Iran a mis en orbite vendredi sa plus lourde charge utile spatiale, qui comprend un satellite et un remorqueur spatial, à l’aide d’un lanceur développé dans le pays, ont rapporté les médias officiels. D’un poids de 300 kilos, la charge utile est composée du satellite de télécommunications Fakhr-1 et du remorqueur spatial Saman-1, selon la télévision d’Etat. Des pays occidentaux, notamment les Etats-Unis, ont à plusieurs reprises mis en garde l’Iran contre de tels lancements, arguant que la technologie utilisée pour les satellites pourrait être appliquée à des missiles balistiques, potentiellement capables de transporter des ogives nucléaires.
Elyssia Boukobza
Attention au sel !
Le sel, même s’il joue un rôle clé dans la répartition de l’eau dans le corps et permet aux nerfs de bien transmettre leurs signaux, peut rapidement se transformer en ennemi : tandis que l’OMS recommande une consommation de 5g par jour, nous avoisinons plutôt le double, augmentant les risques d’hypertension et de maladies cardiovasculaires. Les principaux coupables : les aliments transformés
• Bouillons en cube ou en poudre : de véritables bombes de sodium
• Soupes industrielles : même celles estampillées "saines" en regorgent souvent
• Charcuterie et fromages : pastrami et roquefort sont parmi les plus salés
• Pain et biscuits apéritifs : oui, même le pain de tous les jours en contient une belle dose
• Plats préparés : gratins, pizzas, plats surgelés… toujours prêts à exploser le compteur de sel
Réduire sa consommation de sel : trois gestes simples
1. Cuisiner maison : en évitant les plats préparés, on contrôle la quantité de sel ajoutée. Remplacez-le par des herbes, épices ou jus de citron
2. Lire les étiquettes : choisissez des produits avec moins de 0,3g de sel pour 100g
3. Changer ses habitudes : goûtez avant de saler, et diminuez progressivement votre dose habituelle pour habituer votre palais
L’objectif n’est pas de supprimer définitivement le sel de notre vie, mais d’ajuster nos habitudes, pour en profiter sans excès : moins de sel, plus de saveurs grâce aux innombrables épices qui regorgent par ailleurs de bienfaits pour la santé !
Sarah Kisielewski
Israël en état de guerre permanent jusqu’à la Guéoula ?
Depuis mercredi 27 novembre 2024 matin, un cessez-le-feu de 60 jours a été entériné entre Israël et le ‘Hezbollah, nourrissant l’espoir d’un accord meilleur pour la libération des otages dans la bande de Gaza et pour la paix dans la région. Cependant, pour de nombreux observateurs, l’optimisme n’est pas de mise. Une question se pose alors : l’État juif est-il condamné à être en guerre jusqu’à la délivrance finale ?
Sous l’égide de la France et des États-Unis, mercredi 27 novembre depuis 4 heures du matin, heure de Jérusalem (3 heures à Paris), le cessez-le-feu entre Israël et le ‘Hezbollah, annoncé depuis plusieurs jours, est entré en vigueur.
Plus qu’une trêve, cet arrêt temporaire, fragile, marque un compromis (ne parlons pas d’accord durable). À l’heure où j’écris ces lignes, Tsahal a annoncé avoir frappé un véhicule suspect au sud-Liban, et un drone a été intercepté en Galilée. Et au moment où vous lirez cette tribune, il se pourrait que les combats aient déjà repris. Juste avant l’arrêt des hostilités, l’armée israélienne a frappé par les airs la plus grande base du ‘Hezbollah et poursuivi ses opérations terrestres jusqu’à la région de Salouki, et près du fleuve Litani.
Pendant que les mollahs iraniens déroulaient leur plan diabolique, Israël perdait sa force de dissuasion
Pour de nombreux experts et observateurs de la région, bien que le ‘Hezbollah soit affaibli et que ses principaux chefs, dont Nasrallah, aient été éliminés, cet accord pourrait entraîner Israël dans une nouvelle guerre (en admettant que celle-ci soit terminée) avec le Liban. Bien que l’optimisme soit de mise pour les Américains quant à un accord sur la libération des otages à Gaza, Israël semble, depuis son indépendance, être dans un état de guerre permanent. Le ‘Hamas et le ‘Hezbollah pourraient, en effet, se réarmer dans un délai de deux ans.
Comme je l’ai dit dans une chronique précédente, seul Celui qui dirige le monde
connaît la fin de l’histoire. Mais nous ne sommes pas pour autant des automates manipulés par des ficelles invisibles. La notion de libre arbitre, fondamentale dans la Torah, s’applique aussi bien à nous qu’aux dirigeants politiques et militaires israéliens. Certes, un peu d’Emouna et de Bita’hon ne ferait pas de mal, surtout aux membres qui composent l’actuel cabinet de sécurité. Il en subsiste à l’intérieur de ce dernier, mais peut-être pas assez. Même sans cela, il y a du bon sens et des décisions qu’il ne faut pas prendre, comme rendre des territoires qui risquent d’être gérés militairement et civilement par la "branche politique" d’organisations terroristes comme le ‘Hamas et le ‘Hezbollah.
Le début des années 2000 fut catastrophique pour Israël : seconde Intifada, retrait du Gouch Katif (dans la bande de Gaza) et du sudLiban, la capture de Guil’ad Chalit, échec de la guerre de 2006 avec la fameuse résolution 1701 qui devait tenir la force Radwan (unité d’élite du ‘Hezbollah) loin de la frontière israélienne. Ces événements ont conduit les ennemis d’Israël à penser que, sur le long terme, "l’entité sioniste" pouvait être vaincue. La République islamique d’Iran a donc mis en œuvre les moyens nécessaires pour armer ses proxies et encercler littéralement la seule démocratie de la région.
Pendant que les mollahs iraniens déroulaient leur plan diabolique, Israël perdait sa force de dissuasion et adoptait une stratégie appelée "Conceptia", basée sur des technologies
effectivement de pointe, mais avec une armée réduite. Nous avons malheureusement vu les effets de cette nouvelle doctrine : le 7 octobre n’en est que le pire exemple. En Judée-Samarie et ailleurs, l’odeur du sang attirait, tels des requins, les groupes armés. Les généraux israéliens se sont trompés sur toute la ligne. Certains hommes politiques, de tout bord, ont plongé le pays dans un climat de campagne électorale permanente.
Pour paraphraser une anaphore célèbre d’Émile Zola : J’accuse.
• J’accuse les généraux et stratèges de Tsahal d’avoir fait preuve de naïveté.
• J’accuse ces hommes et femmes politiques d’avoir divisé le pays et de continuer à le faire alors qu’il a besoin d’unité.
• J’accuse la société israélienne de ne pas s’être réveillée avant.
• J’accuse tout le monde, moi le premier, de ne pas avoir fait Téchouva à temps.
• J’accuse les services de renseignement d’avoir eu les informations nécessaires mais de les avoir traitées avec condescendance.
• Et enfin, je m’accuse de tous les maux que je viens de citer, car qui suis-je pour juger ?
La trêve, plus que fragile sur le front nord, est un test pour l’avenir du pays. Soit Israël saisit l’occasion historique d’éliminer ses ennemis sans faire de concessions territoriales, soit il se condamne à vivre, jusqu’à l’arrivée du Machia’h, dans un état de guerre permanent avec une nouvelle guerre tous les deux ans, selon les estimations des experts.
Pourtant, il existe un avenir où les enfants israéliens ne seront plus obligés de faire leur service militaire, où la souveraineté du pays sera respectée, où les enfants pourront jouer librement sans peur, où le Beth Hamikdach sera reconstruit et où la Présence divine reviendra sur terre.
Le 8 décembre 2024, nous apprenons que les rebelles syriens ont renversé le régime de Bachar El-Assad, ce dernier ayant trouvé
refuge en Russie. Si la première réaction serait évidemment la joie de voir un allié de l’Iran tomber, la méfiance doit prédominer. Comme l’a dit le Rav David Touitou : "Damas n’est pas libéré, mais pris par d’autres ; nous devons bouger spirituellement et physiquement."
À l’heure de conclure cette tribune, nous apprenons que pour la première fois depuis 51 ans, Israël mène une opération terrestre en Syrie. C’est peut-être la véritable bonne nouvelle de ce week-end riche en émotions. Certains se prennent même à rêver que les nouveaux pragmatiques "maîtres de Damas" seraient prêts à négocier le corps d’Eli Cohen, le célèbre espion qui aurait eu 100 ans ce vendredi.
Non, Israël n’est pas condamné à vivre en état d’urgence ad vitam aeternam, encore faut-il prendre les bonnes décisions et apprendre des erreurs du passé.
Une visibilité unique
10.000 exemplaires distribués en France
Dans plus de 500 lieux communautaires
Publié sur le site Torah-Box
Envoyé aux abonnés Whatsapp et newsletter
Magazine hebdomadaire
Des prix imbattables
Contactez-nous : Yann Schnitzler yann@torah-box.com 04 86 11 93 97
Réflexion éclairante à l’aube de ‘Hanouka
Pourquoi faut-il à ce point marquer le coup ? On aurait pu se contenter d’allumer chaque soir une bougie. Allons plus loin, ce n’est pas parce que le miracle original a duré huit jours que nous aurions dû être obligés de fêter cette fête huit jours. La sortie d’Égypte s’étend sur une longue période, pourtant nous ne la commémorons qu’en une seule et unique soirée !
À ‘Hanouka se sont produits plusieurs miracles. Les Grecs venaient de rendre impures presque toutes les huiles. Mais les Cohanim trouvèrent une dernière fiole d’huile fermée. Cette fiole d’huile qui ne devait durer qu’un jour dura finalement huit jours.
C’est seulement l’année suivante que les Sages sentirent quelque chose de différent qui se reproduisait et décidèrent de fixer la fête de ‘Hanouka dans le calendrier juif, d’allumer chaque jour une bougie, en ajoutant chaque jour une bougie jusqu’au huitième soir avec huit bougies.
L’unique trace de ‘Hanouka dans la Guémara se trouve dans le traité Chabbath (21b).
Dire merci
La fête de ‘Hanouka dure huit jours, durant lesquels nous rappelons le miracle de la fiole d’huile qui précisément est restée allumée huit jours alors qu’elle aurait dû ne suffire que pour une seule journée. De plus, nous allumons chaque jour une bougie supplémentaire, ce qui a priori n’est pas obligatoire et est même considéré comme un embellissement de la Mitsva
Ainsi, pourquoi faut-il à ce point marquer le coup ? On aurait pu se contenter d’allumer chaque soir une bougie. Allons plus loin, ce n’est pas parce que le miracle original a duré huit jours que nous aurions dû être obligés de fêter cette fête huit jours. La sortie d’Égypte s’étend sur une longue période, pourtant nous ne la commémorons qu’en une seule et unique soirée.
En bons Juifs, répondons à la question par une question. Quelle est la raison pour laquelle nous allumons ces bougies ? C’est assez simple, nous le lisons dans la prière qui suit l’allumage. Nous remercions pour les miracles “afin de remercier et de louer Ton grand nom pour Tes miracles, Tes merveilles et Ta délivrance”. Mais n’y a-t-il pas eu de miracles extraordinaires auparavant ? La sortie d’Égypte, l’ouverture de la mer, les dix plaies… Ici certes, il y a bien eu de prodigieux miracles mais infiniment plus petits, comparés aux précédents qui n’ont pas mérité qu’on y consacre autant d’importance.
Qui sommes-nous ? Nous sommes le peuple juif. Yéhoudi en hébreu vient de Yéhouda, le fils de Léa, épouse de Ya’akov. Et pour quelle raison celle-ci l’a-t-elle appelé Yéhouda ? La Torah nous dit qu’elle a tenu à remercier le Créateur pour cette naissance et donc elle a nommé l’enfant Yéhouda, de la racine Hodaa, qui signifie reconnaître, remercier. Pourtant, il n’y avait pas de raison particulière d’être reconnaissante, elle avait déjà eu trois enfants auparavant, et elle venait d’enfanter son quatrième garçon.
L’enseignement est précisément le suivant. Il est simple et évident de remercier le Créateur pour les merveilles extraordinaires qu’Il nous a faites, que ce soit cette ouverture majestueuse de la mer ou cette sortie d’Égypte fracassante, mais remercions-nous Hachem pour les toutes petites choses de la vie qu’Il nous offre ?
Par conséquent, il nous incombe de remercier surtout pour les petites choses insignifiantes de la vie. C’est même l’ADN de Yéhouda, du peuple
juif, de remarquer pour chaque infime détail de la création, les paysages, notre vie personnelle familiale ou professionnelle. Enthousiasmonsnous de toutes les rencontres anodines de la vie et sublimons-les.
C’est ainsi que ‘Hanouka qui a duré huit jours est aujourd’hui encore célébré huit jours. C’est d’ailleurs pratiquement la seule fête qui est célébrée exactement comme elle s’est produite, en termes de durée. C’est justement au sujet de ces petits miracles, ces petites fioles d’huile qu’Hachem attend nos remerciements.
Vous l’avez compris. Si je sais prendre chacun des petits cadeaux que m’offre la vie et que j’ai l’intelligence non seulement de les remarquer mais de m’en réjouir, j’ai intégré le message de ‘Hanouka.
Les Cohanim, des super chercheurs
Que D.ieu nous en préserve, supposons que vous ayez été cambriolé. Que vous arrivez sur les lieux et que tout votre appartement ait été saccagé : les portes défoncées, les murs explosés, tous les objets de valeurs emportés et le reste, bon à mettre à la poubelle. Vous allez sans doute vous énerver, chercher à désigner un coupable, vous demander à qui la faute. Puis les nerfs lâchent, vous allez pleurer et perdre vos moyens. Épuisé et submergé par les émotions, vous allez sans doute droit vers le lit pour dormir, pas d’humeur à vous doucher, à manger ou à parler avec qui que ce soit.
Mettez-vous en situation : les Cohanim arrivent au Temple et découvrent celui-ci saccagé et rendu impur par les Grecs. Leur réaction et leur absence de réaction sont sources infinies d’inspiration pour nous tous. De suite, ils se mirent à chercher parmi tout ce désordre une fiole d’huile qui n’aurait pas été rendue impure. “Si quelqu’un te dit, ‘J’ai cherché et je n’ai pas trouvé’, ne le crois pas”, nous enseignent les Sages (Talmud Méguila 6b). Effectivement, ils finirent par trouver une fiole d’huile pure apte à être utilisée pour allumer la Ménora. Combien grand est l’enseignement qui nous est délivré !
Face à toute situation, il existe toujours une porte de sortie lumineuse. Seulement, il
convient à chacun d’entre nous de prendre ses responsabilités et de se mettre à travailler.
Que font la majorité des gens ? Ils s’enferment dans la critique destructrice puis dans l’autocritique permanente. De fait, ils perdent espoir, tombent dans la déprime, puis dans la dépression. Enfin, ils accusent toutes sortes de potentiels coupables de la situation, avant l’apothéose : ils finissent par s’accuser euxmêmes.
La leçon en or est la suivante. Face à une situation bien sombre, ne tombez ni dans l’accusation ni dans l’énervement, mais acceptez-là telle quelle. Une fois que vous aurez accepté la situation, vous serez en paix avec elle et vous deviendrez ainsi apte à commencer à chercher la prochaine fiole d’huile pure qui éclairera votre vie.
Vive la Grèce
Le peuple juif, unique en son genre, subit le fait d’être le dénominateur commun de tous les autres peuples, celui de l’avoir pour ennemi juré. De ‘Essav à Ichmaël, des Croisades aux inquisitions, des pogroms aux camps d’extermination, le peuple juif subit la haine portée contre lui du Nord au Sud, d’Est en Ouest depuis la Création, et sans doute jusqu’à la fin des temps.
De leur côté, les Grecs n’ont pas essayé d’exterminer le peuple juif à leur tour mais, comme ils l’avaient déjà fait avec toutes leurs précédentes conquêtes, de l’helléniser. Rappelons que la Grèce antique est la civilisation dominante de son temps, qui impose ses philosophes comme Platon ou Aristote, ses mœurs et son mode de vie, l’amour du sport, la compétition, la beauté du corps, les fameux jeux olympiques qui demeurent jusqu’à aujourd’hui. L’hédonisme qui consiste à profiter des plaisirs de la vie est promulgué.
Ainsi, ils essayent d’influencer chaque Juif vivant en terre sainte de s’ouvrir au monde, de ne faire qu’un avec la pensée grecque et d’épouser leur mode de vie. Ils ne veulent en aucun cas nous détruire ou nous exterminer. Mais ne nous réjouissons pas trop vite. Ils
veulent nous transformer, nous dénaturer en nous faisant renier notre nature profonde, satellite terrestre de notre Créateur : “Et vous, qui vous êtes attachés à l’Éternel, votre Dieu, vous êtes aujourd’hui tous vivants.”
Les Grecs ne détruisent pas le Temple comme les Babyloniens ou les Romains, ils le profanent. Ce n’est pas une lutte contre la spiritualité présente dans le judaïsme ou même le côté ésotérique face au cartésianisme grec, c’est une guerre d’extermination de l’âme juive.
Et il faut bien le dire, ils avaient plutôt réussi.
De nombreux Juifs pieux s’étaient laissés convaincre. Des rabbins, des savants, des Sages, des Anciens s’étaient laissés assimiler.
Aujourd’hui, en 5785, des milliers d’années après, existent en cette même terre sainte des milliers, des centaines de milliers d’enfants innocents qui ne savent absolument pas qu’il existe un Créateur à la création, qui n’ont jamais goûté au feu du Chabbath, qui préfèrent les études universitaires aux études talmudiques, qui se consacrent à leur carrière professionnelle plutôt qu’à la création d’une famille (classique), qui mettent leurs espoirs en la politique plutôt qu’en leur Créateur. Il faut l’admettre, la culture israélienne s’est faite de plein gré l’écho du Juif grec, en opposition totale avec la culture juive authentique.
Combien de “barbus” arborant la Kippa sont encore et toujours des ambassadeurs actifs de cette idéologie grecque ? S’il est vrai que nos ennemis de l’extérieur tuent nos corps, ces ennemis-là, souvent de l’intérieur, tuent nos âmes.
En France, douce France, ce n’est guère mieux, c’est dernièrement Madame Élisabeth Lévy qui reproche à un médecin israélien de garder sa petite Kippa sur la tête sur un plateau de télévision... De l’extrême-gauche à l’extrêmedroite, des Juifs continuent de promouvoir l’idéal grec : restez juifs mais avec nos valeurs, celles de la République, de la mode, de toutes sortes d’idéologies passantes (communisme, socialisme, féminisme, libéralisme, nationalisme, wokisme, universalisme…), fondez-vous dans la
société, soyez ouverts au monde, et pire, au nom des Juifs.
Oui, le judaïsme est en soi universel, porteur de savoirs inégalés, d’une bibliographie astronomique, d’une philosophie et j’en passe. Ce temps de ‘Hanouka est l’occasion de refaire briller pleinement la flamme juive allumée en chacun de nous, de vivre selon le calendrier qui est le nôtre, de s’enthousiasmer le jour du Chabbath et de garder la sainteté du Juif (‘Hodech, Chabbath, Brit-Mila).
Frères et sœurs, fils d’Avraham, d’Its’hak et de Ya’akov, soyez fiers de vos racines, de vos origines, de votre histoire, de votre patrimoine, de votre culture ! Brillez de la lumière de votre âme, de cette flamme de ‘Hanouka. N’essayez pas de ressembler à autre chose qu’à vousmême, vous ne serez qu’un idiot utile de plus. Ne devenez pas l’ennemi de vous-même, les psychanalystes ont trop de travail. Continuez à éclairer le monde de votre lumière.
Vive la lumière
Il est enseigné que les bougies de ‘Hanouka doivent être posées à une certaine hauteur, en-dessous de 10 Tefa’him, équivalant à 80 cm. Il est intéressant de noter que sur une porte inférieure à 10 Tefa’him, on ne pose pas de Mézouza. Quel est donc le message secret enseigné ici ?
Dans la Parachat Vayétsé, deuxième Paracha lue de ce mois de Kislev, Ya’akov quitte Béer Chéva’ pour aller à ‘Haran. Déchu de tout, il a quitté sa famille, sa maison, son patrimoine, sans honneur ni moyens financiers. Pris de doute, il décide de s’endormir. Les commentaires, le Or Ha’haïm Hakadoch et le No’am Élimelekh expliquent que ces versets font allusion à la descente de l’âme du Gan ‘Eden sur terre, où elle se retrouve restreinte et déchue. Ainsi, nous avons tous nos principes, notre vie parfaite que nous espérons réellement vivre. Seulement, nous sommes bien souvent bousculés, voire rattrapés par les réalités de la vie, ce qui entraîne frustrations et déceptions (il y a trop à dire sur ce sujet ici).
Que fit Ya’akov ? Il est écrit “Il atteignit l’endroit”, qui est expliqué par les commentaires : “Il s’est
mis à prier”, c’est la fameuse prière de Ma’ariv. Ensuite, Ya’akov s’exclame : “Assurément, l’Éternel est présent en ce lieu et moi je l’ignorais.” L’enseignement est le suivant : dans toutes nos confusions, nos moments de doute, de panique, même d’abandon face à toutes sortes de situations critiques, Hachem est bel et bien avec nous.
Ainsi, quelques versets après, il est écrit que Ya’akov s’est huilé le visage. Il n’avait absolument rien en sa possession. Le Midrach nous dévoile que cette huile en question lui a été envoyée du Ciel.
Voici la connexion avec ‘Hanouka. L’huile envoyée à Ya’akov, l’huile miraculeuse de la Ménora est l’huile que chacun de nous continue et va continuer à allumer pour l’éternité.
C’est là, l’enseignement extraordinaire. Quand justement tout va mal, quand l’espoir est très éloigné, Hachem, comme avec Ya’akov, nous envoie cette flamme, la voie lumineuse vers la solution à nos problèmes.
Une question simple : quelle est votre saison préférée, l’été ou l’hiver ? Toute personne à qui je pose la question me répond toujours, sans hésiter, l’été. Il fait chaud, on peut profiter de se promener en tee-shirt puis bronzer tranquillement. En hiver, il fait froid, il faut se couvrir, on tombe malade… Que se passe-t-il en hiver ? Il pleut et c’est précisément grâce à cette pluie abondante d’hiver qui pénètre la terre dans ses profondeurs, que les arbres vont pouvoir pousser et produire de magiques fruits l’été suivant. Alors, détestez-vous autant l’hiver ? Non seulement il n’y a pas d’été sans hiver, mais l’hiver est nettement plus important que l’été en termes de productivité.
Lorsque vous allez rencontrer une période maussade dans votre vie, un hiver au travail, un froid dans le couple, une tempête avec vos enfants, la confiance en soi verglacée…, chantez et dansez car vous vous rappellerez que l’été arrive, alors pourquoi donc s’énerver ?
Zoïs ‘Hanouka
Dans la tradition ‘hassidique, le huitième jour de ‘Hanouka est appelé Zoïs (Zot en hébreu)
‘Hanouka, “c’est ‘Hanouka”. Dans les livres saints, le Maharal de Prague explique que le chiffre 8 fait allusion à un dépassement du naturel. En effet la semaine dure sept jours, six jours de travail et le septième jour, le Chabbath, qui apporte toute la bénédiction à la semaine. Ainsi, le 8 est au-dessus de ce système. C’est un jour où l’on peut recevoir la lumière reçue par Adam et ‘Hava au Gan ‘Eden et que recevaient les Tsadikim. Le Rabbi de Rouzhin a déclaré que ce que les Tsadikim intercèdent le jour de Hocha’ana Rabba, le Juif simple peut le faire à Zoïs ‘Hanouka.
Le Bné Issakhar loue en long et en large les forces de ces huit bougies de ‘Hanouka qui sont aptes à amener toutes sortes de bénédictions. Il semblerait aussi que d’après les livres ‘hassidiques et kabbalistiques, il y ait une connexion entre les trois fêtes de Tichri et ‘Hanouka, plus précisément une continuité. En fait, le Maharal de Prague explique que notre but est de passer du Koa’h El Hapo'al, de la théorie à l’application pratique. Des premières Séli’hot jusqu’aux Hakafot Chniot, nous nous sommes renforcés dans la prière, l’étude et la crainte du Ciel ; et c’est maintenant à ‘Hanouka que descendent vers nous toutes les forces que nous avons précédemment créées et alimentées.
Soyons intelligents. C’est dans la période d’abondance qu’il faut préparer les périodes de famine à venir. C’est maintenant à ‘Hanouka qu’arrive sur nous une pluie d’abondance spirituelle, à nous de nous saisir de cette occasion.
Je bénis chacun de trouver la paix avec soimême, la paix dans sa maison, la paix dans son service divin, et à la paix, Hachem ajoutera la joie. Et viendra alors la Brakha dans tout ce que vous entreprendrez, de l’abondance spirituelle, la rencontre de votre âme sœur et de nombreux enfants !
Rav ‘Haïm Mayer
DÉCOUVERTE
De Modi’in à Gaza : Les étonnantes découvertes de Zeev Erlich, historien tué au Liban
Nous avons rencontré Israël Shapira, ami et élève de l’historien et chercheur Zeev Erlich, récemment tué au combat au Sud-Liban. Il nous raconte quelques unes des découvertes les plus troublantes faites par le tandem, de Modi’in jusqu’à Gaza…
Où se situe exactement l’antique cité de Modi’in, à partir de laquelle les Hasmonéens s’insurgèrent contre les Grecs ? Où se trouvent précisément les tombes des Makabim ? Et de quelles preuves disposons-nous pour attester d’une présence juive à Gaza ?
Il s’agit là des quelques questions auxquelles le chercheur et historien Zeev Erlich tenta de répondre à travers ses ouvrages publiés avant qu’il ne trouve tragiquement la mort le 20 novembre dernier, alors que ce septuagénaire accompagnait une division de Tsahal sur le site d’une ruine antique afin d’y débusquer des terroristes qui s’y cachaient.
Israël Shapira, son élève et ami, a partagé avec l’équipe du magazine quelques unes des découvertes les plus troublantes qu’ils ont faites ensemble, depuis Modi’in jusqu’à Gaza…
Où les Makabim ont-ils vécu ?
Les chercheurs se sont longtemps penchés sur la question de savoir où se situe précisément l’ancienne ville de Modi’in (ou Modi’im), celle de laquelle est partie la première révolte des Hasmonéens et où Yéhouda Hamakabi infligea une cuisante défaite à Antiochus, ainsi que nous le rappellerons très prochainement lors de la fête de ‘Hanouka. C’est là également que se situent les restes de la plus ancienne synagogue d’Erets Israël
Nos Sages n’indiquent pas précisément où se situe l’antique Modi’in, mais notent seulement dans les lois concernant les sacrifices Pessa’him rédigées au IVème siècle qu’elle est à15 miles de Jérusalem. Une autre difficulté qui est venue compliquer le travail des chercheurs provient du fait que nos Sages emploient trois noms différents : tantôt Modi’im, tantôt Modi’in, et parfois même Modi’it.
A peu près à la même période, deux abbés écrivirent que Modi’in se situait quelque part entre Lod et Beth ‘Horon. Plus tard, à l’époque des Croisades, de nombreux voyageurs, dont beaucoup de Français, localisèrent chacun à sa façon la cité antique – certains à ‘Hévron, d’autres à Tsova ou encore l’actuelle Telzston. Plus récemment, deux Rabbanim experts de la terre d’Israël, le Rav Goldhart et le Rav Schwarcz, écrivirent que Telzston correspond à Modi’in.
Mais c’est en 1908 qu’eut lieu un tournant important : des élèves sionistes du Gymnasia de Herzliya visitèrent lors d’une excursion ce qui constitua plus tard l’actuelle ville de Modi’in et lorsqu’ils entendirent les villageois arabes affirmer que ce lieu s’appelait Koubou Al-Yehoud (le quartier des Juifs), ils s’emballèrent d’avoir "enfin" réussi à localiser le lieu où les héros juifs d’antan avaient vécu et été enterrés… Il n’en fallut pas plus à ces pionniers qui aimaient à sanctifier la force du poignet pour désigner ce lieu comme celui du repos des Hasmonéens et y envoyer en pèlerinage tous les groupes de jeunes montés en Israël via le Mouvement sioniste…
Au sein de l’une des plus grandes mosquées de Gaza se trouve le dessin d’une Ménora à 7 branches.
Quoi qu’il en soit, c’est ce lieu dont la plupart des historiens pensent qu’il est bien l’antique Modi’in, qui fut désigné par l’Etat d’Israël comme Modi’in et où fut fondée la ville actuelle. Pourtant il est plus probable, comme le pensent certains, que si Modi’in est au pluriel (le suffixe –in en araméen indiquant un pluriel), c’est parce qu’il s’agissait en réalité d’un conglomérat de plusieurs villes et villages antiques –d’où la difficulté à fixer son emplacement exact aujourd’hui…
Une photo de Baba Salé en plein Gaza
Peu de gens le savent, mais l’une des synagogues les plus grandes d’Erets Israël s’est longtemps trouvée à… Gaza ! Elle se situait sur le bord de mer et son sol était orné d’une splendide mosaïque représentant le roi David. Aujourd’hui, les vestiges de cette somptueuse synagogue sont exposés au Musée d’Israël.
Autre curiosité de cet actuel bastion du terrorisme : au sein de l’une des plus grandes et importantes mosquées de Gaza se trouve une colonne où l’on peut apercevoir le dessin d’une Ménora à 7 branches. "Ce qui a suffi à certains pour affirmer que le lieu était originellement une synagogue plus tard
DÉCOUVERTE
transformée en mosquée, précise Shapira. Thèse que Zavo Erlich ne se précipita pas de valider, les preuves pour l’appuyer faisant cruellement défaut."
Dans son livre consacré à la présence juive à Gaza au cours de l’Histoire et intitulé "Gaza depuis l’aube des temps", Erlich rapporte que du temps des Tanaïm et Amoraïm, une florissante et très importante communauté juive vivait sur place. C’est aussi à Gaza, où il vécut au XVIIème siècle, que fut enterré Rabbi Israël Najara, l’auteur du célèbre chant "Y-a Ribon ‘Alam" et de bien d’autres encore. Si on ignore l’emplacement exact de la tombe de cet éminent Sage, on sait situer le périmètre approximatif où elle se trouve.
tressaient des nattes, ce qui correspond à la traduction littérale de ce patronyme !"
Pour un historien, inutile de chercher midi à 14h…
"Autre fait troublant : la photo de Baba Salé ornait
l’un des murs du restaurant
A Gaza encore, vit un important clan familial du nom singulier de… Abi'hssira ! Si important qu’ils ont longtemps possédé, avant que Tsahal ne visite les lieux, une mosquée, un restaurant et même une place à leur nom. Autre fait troublant : la photo de Baba Salé ornait l’un des murs du restaurant Abi'hssira situé en bord de mer à Gaza ! Mais quel peut-être donc le lien entre cette famille musulmane et le Saba Kadicha Baba Salé ?
Abi'hssira situé en bord de mer à Gaza !
Une vie et une fin consacrées au peuple et à la terre
Impossible de conclure cet article sans consacrer quelques mots à la disparition tragique de Zavo Erlich, ce 20 novembre 2024. Ce jour-là, Zavo accepta de participer à une mission spéciale que seul un chercheur de son calibre était capable de mener : accompagner une division de Tsahal sur les lieux d’un ancien fort datant de l’époque des Croisés au Sud-Liban, afin d’y débusquer des terroristes qui s’y étaient retranchés. "Il s’agissait de bénévolat pur, puisque Zavo ne servait plus depuis longtemps dans l’armée en tant que réserviste, vu son âge", précise Israël Shapira. C’est lors de cette mission qui s’avèrera meurtrière que Zavo perdra la vie en compagnie d’un autre militaire. Deux autres soldats furent blessés lors de cet affrontement.
"A nouveau, Erlich se démarque des opinions communément admises, précise Shapira. Là où la famille prétend descendre de Juifs et où d’autres soutiennent qu’elle a vu le jour suite à la bénédiction octroyée par le Abir Ya’akov à un couple musulman restés longtemps sans enfants, Zavo pense tout simplement que le nom Abi'hssira de cette famille prend sa source dans le fait que leurs ancêtres…
Des milliers de personnes toutes tendances confondues – Admourim, ‘Hassidim, membres du Bné ‘Akiva, famille et élèves – accompagnèrent Erlich à sa dernière demeure, lors des obsèques militaires qui furent organisées en son honneur dans le petit cimetière de l’implantation d’Ofra, où il résidait.
Propos recueillis par Elyssia Boukobza
Supplément spécial Chabbath MAGAZINE
Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...
Vayichla’h
- Des Mitsvot imbibées de spiritualité
Si seulement nous avions en tête une motivation plus noble que celle de s’enrichir, si nous pensions à l’aide que l’on apporte à l’autre, d’innombrables actions deviendraient des Mitsvot
Lors de son retour pour Erets Israël, Ya’akov Avinou envoie des porte-paroles vers son frère hostile, ‘Essav, pour lui proposer de faire la paix. C’est ainsi qu’il introduit son message : "J’ai vécu avec Lavan et je m’y suis attardé jusqu’à présent." (Vayichla’h 32, 5) Nos Sages commentent ces paroles : "J’ai vécu avec Lavan et j’ai toutefois gardé (Chamarti) les 613 Mitsvot sans apprendre de ses mauvaises actions." (Rachi sur Vayichla’h 32, 5)
Une difficulté peut être soulevée sur cette interprétation. Ya’akov n’a pas respecté la Mitsva de Kiboud Av Vaèm, d’honorer ses parents, étant donné qu’il n’était pas en contact avec eux durant son absence. Comment, dans ce cas, peut-il parler d’accomplissement de toutes les Mitsvot ?
Accomplir ou garder
Vayéchev, le verset nous dit que quand Yossef raconta ses rêves, Yaacov "garda la chose" (Béréchit 37, 11) Rachi précise que Ya’akov attendait que la prophétie contenue dans les rêves de Yossef se réalise.
"
Notre Kavana peut décupler la force spirituelle de nos
Aussi, durant la période où Ya’akov était loin de ses parents, il attendait, guettait le moment où il pourrait accomplir la Mitsva de Kiboud Av Vaèm. Sa volonté de faire l’action montrait, en un sens, qu’il l’effectuait. D’après le ’Hatam Sofer, il fait partie des gens qui projettent de faire une Mitsva, mais qui en sont empêchés par des circonstances extérieures et inopinées. Dans un tel cas, on considère que la personne a réalisé la bonne action.
Sublimer toutes nos actions
actions.
Le ’Hatam Sofer répond à cette question. Il souligne que le terme utilisé par Ya’akov pour décrire sa pratique des Mitsvot est Chamarti et non Kiyamti, qui est plus courant. En effet, Ya’akov n’a pas accompli la Mitsva d’honorer ses parents, mais il l’a "gardée". (Torat Moché, Béréchit 32, 5)
Il explique que le mot Chmira peut être employé lorsqu’on parle de quelque chose que l’on attend, que l’on anticipe. Dans la Parachat
Cet enseignement du ’Hatam Sofer nous rappelle un principe fondamental à propos de la pratique des Mitsvot : les Kavanot (les intentions) de l’individu sont d’une importance majeure, au point qu’elles peuvent transformer des actions quelconques et matérielles en Mitsvot, et que le désir d’accomplir une Mitsva (même sans la réaliser) est déjà une Mitsva
Notre Kavana peut décupler la force spirituelle de nos actions. Notre quotidien, et en particulier notre carrière, est concerné par cet enseignement. De nombreuses personnes
ont la chance d’exercer un métier dans lequel elles viennent en aide aux autres. Il est néanmoins très facile de ne se concentrer que (ou essentiellement) sur l’argent que l’on gagne pour ces services.
Motivations élevées
Le Rav Pam se faisait un jour soigner par un dentiste et vit combien celui-ci rendait service aux gens en pratiquant cette profession. Ce dernier lui répondit que c’était un "bénéfice secondaire sympathique", ce qui laissait entendre qu’il travaillait principalement pour toucher ses honoraires.
Rav Pam rétorqua qu’en réalité, l’argent qu’il gagnait était l’avantage secondaire et que le but principal devait être d’aider les gens à avoir des dents saines. Si seulement nous avions en tête une motivation plus noble que celle de s’enrichir, si nous pensions à l’aide que l’on apporte à l’autre, d’innombrables actions deviendraient des Mitsvot. Et sans ce genre de pensées, elles restent banales, uniquement physiques.
Rav Pam raconte que Rav Mendel Zacks, qui était le gendre du ’Hafets ’Haïm, voyagea un jour avec ce dernier dans une charrette. À la fin du voyage, Rav Zacks paya le charretier. Le ’Hafets ’Haïm lui fit remarquer qu’il avait donné l’argent sans réfléchir, comme s’il s’agissait d’un acte insignifiant, alors qu’il venait d’accomplir quatre Mitsvot, dont celle de payer un travailleur sans délai.
L’importance de la Kavana dans chaque action étant comprise, prions pour mériter de transformer les actes matériels en Mitsvot imbibées de spiritualité.
Rav Yehonathan Gefen
Résumé de la Paracha
1
Ya’akov craint la rencontre avec son frère ‘Essav. Il divise son camp en deux et implore le secours divin. Il envoie des messagers accompagnés d’animaux afin d’apaiser ‘Essav.
2
Un ange livre à Ya’akov un combat toute la nuit sans parvenir à le vaincre. L’ange blesse Ya’akov à la hanche et essaie de partir, mais Ya’akov le retient jusqu’à ce qu’il le bénisse. L’ange annonce à Ya’akov que son prénom sera désormais Israël.
3
Les Bné Israël auront l’interdiction de consommer du nerf sciatique en souvenir de cet événement.
4 Ya’akov rencontre ‘Essav qui finit par accepter les cadeaux. Il propose à Ya’akov de l’accompagner, mais il refuse pour éviter que sa famille ne soit influencée négativement.
5 Dina, fille de Léa, est abusée par Chekhem qui demande sa main. Chim’on et Lévi tuent les hommes de la ville en réaction à leur méfait. Ya’akov réprouve ces agissements.
6 À Beth El, Ya’akov offre les sacrifices de remerciements à Hachem.
7 Hachem lui confirme que son prénom sera Israël, que sa descendance sera nombreuse et qu’elle héritera de la terre de Canaan.
8 Ra’hel décède pendant l’accouchement de son deuxième et dernier fils, Binyamin. Elle repose à Beth Lé’hem.
9 Its’hak décède à l'âge de 180 ans.
SHA TIK BA
Feuillet parents-enfants pour Chabbath édité par
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas
USTENSILES À NE PAS OUBLIER :
Vayichla’h 5785
Un étui pour ranger l’Afikomane
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
JEU PAR ÉQUIPE 1
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
1 JEU
IDENTIFICATION
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies
PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS
:
DES ÉQUIPES
1. 3 Matsot chemourot (rondes, faites à la main)
2. Épaule d’agneau
7.Oeuf
dur
3. Maror
1.Donnez un nom qui sonne chinois à votre équipe. 2. Trouvez un slogan le plus sympa) 3. Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus drôles)
4.Karpass
3. Maror (laitue romaine)
2
4. Karpass (céleri)
L’UN, L’AUTRE OU LES 2 ?
5. ‘Hazeret (laitue ou endives)
6.‘Harossèt
7. Oeuf dur
8. Bol d’eau salée
• Il vit sous la tente.
> Ya’akov.
Des récompenses pour les enfants afin qu’ils participent au Séder 1.MatsotChemourot
2.É u 6.‘Harossèt 5.Hazeret
Pour chacun des éléments suivants, vous direz s’il concerne Sarah Iménou, Rivka Iménou, aucune des 2 ou les 2. Ya’akov, Essav, aucun des 2 ou les 2.
• Il vit dans les champs.
> Essav.
• Il voulait tuer son frère.
> Essav.
• Il a un frère jumeau.
> Les 2.
• Ichmaëll est son beau-père.
> Essav.
QUANTITÉS OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR
• Il a vendu son droit d’aînesse.
> Essav.
• Sa maman s’appelle Rivka.
> Les 2.
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
• Il aurait bien aimé épouser Dina.
• Il a tué Nimrod.
• Il a 2 frères.
> Aucun des 2.
> Essav.
• Il a pris la tunique de son frère.
> Ya’akov
> Essav.
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas)
• Son grand-père s’appelle Avraham.
> Les 2.
Hidour (au mieux)
• Il meurt en Égypte.
> Ya’akov.
• Son père est idolâtre.
MAROR
> Aucun des 2.
• Il a envoyé des cadeaux à son frère.
> Ya’akov.
Etapes du Séder Maror Kore’h (sandwich)
La quantité de Maror 1 Kazayit 1 Kazayit
JEU
SHA TIK BA
3 JEU EN ÉQUIPE (SUITE) 2
JEUX
UNE FAMILLE EN OR
(jeu d’intuition)
Répondez à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.
Cite des prénoms de trois lettres
Léo / Léa
Ana / Mia / Eve
Max / Tom
Eli / Ben
Sam / Kim / Roy
JEU
Citez un fruit que l’on peut éplucher
Poivron rouge
Tomate
Betterave
Radis / Chou rouge
Piment rouge
LES DÉFIS DE LA SEMAINE
Répète sans te tromper,6 fois, la phrase
• Le nombre-clé : À quoi correspond le chiffre 16 dans notre Paracha ?
• Le nombre de membres de la famille de Ya’akov : 4 femmes, ses 11 enfants et lui.
• Terminer la blague : On ne dit pas “Mon amiral” mais…
> Mon ami rouspète.
• Le saviez-vous : Qu’est-ce que le Tchécoslovaque Victor Lustig a réussi à vendre en 1925 en France ?
> Il a vendu la Tour Eiffel à un ferrailleur, se faisant passer pour un haut fonctionnaire de la mairie, à l’aide de faux-papiers. Il a prétexté que le monument coûtait trop cher à la mairie et qu’elle avait décidé de s’en débarrasser.
• Chante un chant de Chabbath.
• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.
Citez un personnage qui a survécu à un déluge
Noa’h
Chem
‘Ham et Yafet
La femme de Noa’h
Og le géant
“Une meule moud mille moules molles.”
• Le saviez-vous : Qu’est-ce que les astronautes ne peuvent pas faire lorsqu’ils sont dans l’espace ?
> Ils ne peuvent pas pleurer. Les larmes ne tombent pas en l’absence de gravité. Le liquide s’accumule et pique les yeux.
• La liste : Cite au moins 7 pays d’Amérique du Sud.
> (Brésil, Argentine, Pérou, Colombie, Venezuela, Paraguay, Chili, Bolivie, Uruguay...)
• Terminer la phrase : “Personne ne se trouve dans une situation ; on se met dans une situation. Et si vous vous êtes mis dans cette situation,...
> ...vous pouvez vous mettre dans une autre situation. (Rabbi Ména’hem Mendel Schneerson)
• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.
SHA TIK BA
3 ÉNIGMES
1ère énigme
(pour les petits)
Trouvez la solution de cette opération, sachant que le résultat est très particulier. : 1³ + 5³ + 3³
Réponse : : 153
2ème énigme
Terminez la blague : Dans un asile, un fou crie à haute voix : “je suis l’envoyé de D.ieu”.
Un autre lui répond : “Ce n’est pas possible…
Réponse : ... je n’ai envoyé personne.
3ème énigme
Terminez la blague : Glob qui lit un annuaire téléphonique, PaGlob arrive et lui dit : - “Il est bien ton livre ?
Alors Glob répond : - Ouais, mais il y a un peu trop de…”
Réponse : : ... personnages
HALAKHA QUIZ
Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.
Doit-on écouter son père s’il nous ordonne de ne pas faire une Mitsva positive ?
1. Je l’écoute.
2. Je ne l’écoute pas.
3. Tout dépend de quelle Mitsva il s’agit.
Réponse : 2
Doit-on écouter son père s’il nous ordonne de ne plus parler à quelqu’un avec qui il est luimême fâché, mais qui n’est pas une personne dangereuse ni mauvaise ?
1. Je l’écoute.
2. Je ne l’écoute pas.
3. Je frappe la personne.
Réponse : 2
SHA TIK BA 4 JEUX
A RACHI L’A DIT / RACHI L’A PAS DIT
Les participants doivent dire si les commentaires sur la Paracha ci-dessous ont été écrits par Rachi ou non pour gagner 1 point.
Chap. 32, Verset 4
> Ya’akov envoya des “Malakhim” : “C’étaient vraiment des Anges (et non des messagers).”
Rachi l’a dit.
Chap. 32, Verset 23
> Et ses 11 enfants : “Ya’akov avait enfermé Dina dans un coffre pour que Essav ne la voie pas.”
Rachi l’a dit.
Chap. 32, Verset 11
> Au sujet de Ya’akov qui a traversé le Jourdain : “Il a touché le Jourdain de son bâton et celui-ci s’est fendu.”
Rachi l’a dit.
Chap. 33, Verset 17
> Ya’akov partit vers Souccot : Il fit la fête de Souccot
Rachi l’a pas dit.
B
ÉNIGME TRALALA
On lit une première fois l’énigme TRALALA, puis l’équipe 1 décide lequel des mots TRALALA, TRILILI ou TRULULU, elle souhaite qu’on lui dévoile. Elle peut ensuite proposer une solution à l’énigme. Si elle gagne, elle marque 2 points, sinon c’est au tour de l’équipe 2 de dévoiler un mot et de tenter de résoudre l’énigme. (Jeu de réflexion)
Énigme TRALALA
Énigme TRALALA 1 2
Je suis le TRALALA TRILILI attiré par la TRULULU. Je suis le TRALALA qui a toujours un TRILILI TRULULU en tête.
• TRALALA : Le colocataire poilu ou à plumes qui vit chez toi sans payer de loyer.
• TRILILI : Celui qui pourrait faire concurrence à un mur, car il sait très bien qu’il a raison... même s’il a tort !
• TRULULU : Le légume orange dont on dit qu’il rend aimable.
Réponse
L’Âne (Je suis l’animal têtu attiré par la carotte.)
• TRALALA : J’étais dans le ventre de ma mère en colocation..
• TRILILI : La feuille de route que tu as élaborée avec soin.
• TRULULU : Je ne supporte pas la normalité. Je rime avec mordu.
Réponse
un plan tordu en tête.)
‘Essav (Je suis le jumeau qui a toujours
Envoyez-nous vos commentaires sur www.torah-box.com/shabatik
Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche
Pour un simple bonbon oublié
Quand le garçon apprend la nouvelle, il est métamorphosé. "Je vais être le premier de la classe, vous allez être fiers de moi !" L’enthousiasme de Frank réconforte un peu ses parents…
Il y a près d’un siècle à New York. Rav Chraga Mendelovitch, fondateur des institutions Torah Véda’at, réunit des jeunes élèves pour leur enseigner les bases du judaïsme et les faire avancer dans le chemin de la Torah.
À côté de chez lui vit une famille juive appartenant aux communautés religieuses originaires d’Europe centrale, fondatrices du judaïsme orthodoxe ashkénaze. Malheureusement, en arrivant aux États-Unis, l’appel du rêve américain et de sa réussite matérielle a pris le dessus, et cette famille a abandonné toute pratique.
En route pour la Torah
Il se trouve que l’un des enfants de cette famille joue après l’école avec ses copains de quartier, qui sont eux juifs religieux. Rav Chraga se renseigne sur les origines de ce garçon qui s’appelle Frank. Sa situation spirituelle préoccupe le Rav, il profite que le jeune homme joue avec ses élèves pour discuter avec lui.
"Chalom Frank, tu devrais venir dans l’école juive du quartier. Tu seras heureux là-bas, tu retrouveras les amis de ton quartier et tu découvriras tes origines."
Frank ne dit rien. Mais en rentrant chez lui, il dit à ses parents : "Je veux aller au Talmud Torah être avec mes copains et apprendre la Torah !
On est Juifs, non ? Pourquoi je n’apprends jamais la Torah à l’école ?"
Les parents font tout pour dissuader le petit Frank de ce choix, mais rien n’y fait. Ils voient au bout d’une semaine que leur fils fait la tête, il boude dès qu’il doit aller à l’école. Sous la pression de la direction de l’école qui veut sanctionner l’enfant, les parents scolarisent Frank à l’école juive.
Quand le garçon apprend la nouvelle, il est métamorphosé. "Je vais être le premier de la classe, vous allez être fiers de moi !"
L’enthousiasme de Frank réconforte un peu ses parents, contrariés de l’avoir inscrit dans une école juive religieuse.
Frank s’épanouit complètement dans sa nouvelle école, il obtient d’excellentes notes et ses parents sont soulagés.
Une fois par mois, Rav Chraga interroge les enfants pour contrôler leur niveau d’apprentissage. Il a l’habitude de les récompenser avec une sucrerie. Il y a un siècle, la vie à New York n’était pas la même que la vie actuelle, dans l’abondance occidentale. À l’époque, les friandises sont rares…
Un jour, Rav Chraga fait passer l’examen aux élèves et chacun a le droit à sa friandise sauf… Frank ! La raison est simple : rupture de stock,
Rav Chraga s’excuse auprès de son élève et lui dit avec un grand sourire :
"Petit Tsadik, viens me voir demain à mon bureau et je t’offrirai une délicieuse friandise !"
Mais Frank a honte de déranger et Rav Chraga, pris dans les obligations du quotidien, oublie cet épisode.
Quelques semaines plus tard, Frank dit à ses parents : "Papa, maman, Rav Chraga ne m’a pas donné ma friandise, alors que tous les enfants de ma classe l’ont reçu !"
Les parents ont une rancœur contre cette école, ils en profitent : "On t’avait bien dit de ne pas aller dans cette école !"
Mais Frank ne se décourage pas. Il explique à ses parents que Rav Chraga a simplement oublié, ça peut arriver à tout le monde, même aux rabbins…
Le cœur ne s’arrête pas de
battre
Faisons un bond dans le temps. Le jeune homme franchit toutes les étapes de la vie juive : Bar-Mitsva, Yéchiva, mariage… Il fonde une belle et grande famille de Torah. Notre ancien petit élève du Talmud Torah new-yorkais a la cinquantaine. Sa vie trépidante ne lui laisse aucun répit.
Cependant, un jour, tout bascule : il s’effondre, frappé par un infarctus. Son épouse appelle immédiatement une ambulance et il est conduit aux urgences. Elle attend sur un banc attenant au bloc opératoire de chirurgie cardiaque, elle se fait un sang d’encre et sort un livre de Téhilim pour tenter de conjurer le décret. D’un coup, un médecin sort du bloc, l’air dramatique, et ne passe pas par quatre chemins.
"Madame, je vous dois la vérité : votre mari n’en a que plus que pour quelques heures à vivre, sinon moins. Je suis désolé."
L’épouse de Frank manque de tomber, elle prévient les plus grands enfants de venir au chevet de leur papa pour ses derniers instants.
Tout le monde arrive, l’un des enfants s’apprête à réciter le Chéma’ auprès de son père pour
l’accompagner vers le monde de Vérité. Mais l’impensable se produit : le père ouvre les yeux et se lève quelques minutes plus tard comme si de rien n’était, contre l’avis des médecins complètement ébahis ! "Ne vous inquiétez pas", rassure Frank, "je suis en pleine forme !" Les médecins le gardent en observation pendant quelques jours et lui recommandent la plus grande prudence.
Les enfants n’obtiennent aucune explication sur ce qu’il vient de se produire, les médecins non plus d’ailleurs : c’est un vrai miracle.
Vision méritoire
Une fois que Frank est transféré dans une chambre de repos, les enfants lui mettent les Téfilin et Frank prend enfin la parole. "Alors que j’étais au bloc opératoire, j’ai rêvé de mon ancien maître, Rav Chraga Mendelovitch, de mémoire bénie, du Talmud Torah de New York. Le Rav me disait : ‘Le Beth-Din chel Ma’ala, le tribunal rabbinique céleste, m’a permis de venir t’offrir le dédommagement que D.ieu t’a réservé pour la sucrerie que tu n’as pas reçue quand tu étais petit. Il a été décidé de t’offrir au moins trente années de vie en plus, car tu as réussi à te mettre en retrait et à persévérer dans la Torah contre l’avis de tes parents, ce qui était un défi impossible à réaliser’..."
Tout ce que nous considérons dans cette vie comme des manques et des pertes n’en sont pas. Ce sont des épreuves matérielles qui sont à même de nous faire grandir vers davantage de vie spirituelle, le seul investissement garanti pour l’éternité.
C’est aussi une belle histoire qui nous permet de comprendre, même dans un temps long, la valeur du Hakol Létova, tout est pour le bien. Il n’est pas facile de ne pas recevoir ce que l’on considère être comme son dû. Mais les trésors que D.ieu nous réserve seront distribués en fonction de notre réaction, de la façon dont nous allons travailler nos traits de caractère. Même pour un simple bonbon…
Alexandre Rosemblum
1. Étendre du linge le Chabbath, permis ?
> Non. Mais si les vêtements ont été étendus avant Chabbath, on peut les laisser ainsi durant Chabbath. (Choul’han ‘Aroukh 301, 45)
2. Une femme peut-elle acquitter un homme du Kiddouch ?
> Oui, mais préférable d’éviter pour des raisons de pudeur, sauf devant sa famille. (Michna Broura 271, 4)
3. Faire Nétilat Yadaïm avec une bague, permis ?
> Non, une bague sertie d’une pierre est une séparation entre la main et l’eau. Il faut la retirer mais ne pas la garder entre les dents, car la bouche doit être vide lorsque l’on récite une bénédiction (Or Létsion II 11, 10 ; Michna Broura 172, 7).
FLASH CHABBATH
Hiloula du jour
Dimanche 14 Kislev (15/12/2024) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rabbi David Abi’hssira, le ‘Atéret Rochénou
Ce grand Rav du Maroc était connu pour pratiquer abondamment la Tsédaka et le ‘Hessed. Après la mort de ses parents, il entreprit de s’élever davantage dans la sainteté au moyen de l’isolement et pour ce faire, il se retira dans le grenier de sa maison six années durant pour s’adonner à l’étude de la Kabbala avec ses deux compagnons d’étude. Ils n’en sortaient que pour aller au Mikvé. Le grenier possédait une petite lucarne donnant sur la synagogue à proximité, ce qui leur permettait de se joindre au Minyan et d’écouter le Kaddich et la Kédoucha sans avoir à rompre leur isolement.
Une perle sur la Paracha
"הָתָָּעָ דַעָ רַחֵַאֵָוָ ]...[" "[…] je me suis attardé jusqu’à présent." (Béréchit 32, 5)
Parfois, il est nécessaire de dissimuler d’avoir étudié la Torah. Nous apprenons cela de Ya’akov Avinou qui affirma à ‘Essav : "Je me suis attardé jusqu’à présent."
En effet, Ya’akov ne lui dévoila pas qu’il avait étudié pendant 14 ans dans une Yéchiva. Pourquoi ? Il ne voulait pas énerver son frère une fois de plus, car l’étude de la Torah affaiblit ‘Essav. Ainsi, il peut arriver qu’il soit nécessaire de cacher le fait qu’on ait étudié la Torah à une personne susceptible de s’emporter en apprenant cela.
C’est ce qui peut arriver lorsque l’un des conjoints désire ardemment fixer un temps d’étude quotidien. Il est parfois préférable de dissimuler ce fait afin de préserver l’harmonie.
Lorsque les trois hommes finissaient la ‘Amida, ils donnaient quelques coups sur la fenêtre afin de signifier à l’assemblée que l’on pouvait commencer la répétition de la prière.
N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !
Les lois du langage
Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne qu’il est interdit de médire, quel que soit le nombre d’auditeurs. Cependant, plus le public est nombreux, plus la faute est grave.
Ces hommes me fascinent chaque jour un peu plus.
Ils n’ont pas sacrifié 6 mois, ni 3 ans de leur vie, mais toute leur existence.
Ils ont CHOISI de ne jamais être riche et de ne jamais avoir de revenu stable matériellement au profit d'une mission collective.
Ils ont osé aller à contre-courant des valeurs dominantes de ce monde.
Ils ont pris le chemin rare et exigeant d’un Judaïsme vivant.
Ils sont les gardiens de l’héritage spirituel millénaire qui nous a été transmis, notre plus grande protection.
Chaque instant de leur Limoud Torah a des répercussions monumentales.
Leur mérite est trop incalculable pour ce petit monde précaire.
Grâce à eux, le monde continue de tourner, et le peuple juif maintient son lien avec l’Éternel.
Ils sont les sentinelles de notre identité, les bâtisseurs silencieux de notre avenir.
Au nom du peuple d’Israël, merci à vous chers Avrekhim et autres étudiants en Torah
Binyamin Benhamou
Thème : Ya'akov Avinou
par Michaël Lumbroso
Règle du jeu :
Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un א, la deuxième par un ב, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.
Comme on le dit le matin dans le Ouva Letsion, Hachem a donné cette qualité à Ya'akov.
(la Vérité)
La famille de Ya'akov a connu un grand outrage lorsqu’elle a été souillée.
La dernière femme avec laquelle Ya'akov s’est marié.
La signification de ce nom est qu’il a dominé le Divin, c’està-dire l’ange.
Suivant l’ordre de sa mère, Ya'akov a dû utiliser la ruse pour l’obtenir.
(la bénédiction)
Cette bénédiction que Ya'akov a adressée à Yossef est souvent reprise lorsqu’on bénit nos propres enfants.
me délivre…)
Ya'akov est la première personne au monde à s’être retrouvée dans cet état, c’est qu’il demanda à Hachem que chacun puisse avoir le temps de dire ses dernières volontés à ses enfants avant de mourir.
Sur cet “objet céleste “, est gravé le visage de Ya'akov Avinou.
On le dit dans la Haggada de Pessa’h, il a voulu déraciner notre ancêtre Ya'akov.
Les enfants d’Israël ne peuvent consommer cette partie de l’animal en référence à la lutte de Ya'akov et de l’ange.
(le nerf sciatique)
Citez les noms de quatre Parachiot qui sont des actions dont le sujet est Ya'akov.
(Vayetsé, Vayichla’h, Vayéchev, Vayé’hi)
Nos Sages déduisent des versets que Ya'akov était pendant 14 années dans la Yéchiva avant d’aller à ‘Haran.
(le Trône de Gloire)
Ya'akov en a cuisiné un et a acheté avec le droit d’aînesse de son frère.
(un plat de lentilles)
Impressionné de sa rencontre avec Ya'akov, il lui a demandé son âge.
Elle n’est pas enterrée à côté de Ya'akov, car Hachem voulait que plus tard, elle implore la miséricorde pour ses enfants.
Ya'akov en a rêvé d’une, posant ses pieds sur terre et atteignant le ciel.
La première fois qu’on parle de Souccot (cabanes) dans la Torah, c’est lorsque Ya'akov en fit pour lui.
(son troupeau)
Ya'akov, de retour de chez Lavan, a pensé s’installer en toute … , mais voilà qu’ont commencé les péripéties de Yossef.
(enfoui, caché)
Ya'akov les a envoyés pour impressionner 'Essav avant leur rencontre.
(des anges)
Rabbi Chim'on Bar Yo’haï enseigne que c’est une règle immuable : il haït Ya'akov.
Ya'akov a voulu la révéler à ses enfants, mais la Présence Divine l’a quitté.
(la fin des temps)
Il existe un parallèle entre les trois piliers du monde, et les trois patriarches ; Ya'akov représente celui-là.
Ya’akov et Essav, une rencontre porteuse d’enseignements
Dans la Parachat Vayichla’h, Ya’akov prépare sa rencontre avec son frère Essav, une rencontre chargée de tensions et d’incertitudes. Vingt ans se sont écoulés depuis leur dernier échange, marqué par la colère d’Essav après que Ya’akov a obtenu la bénédiction de leur père. Malgré le temps passé, Ya’akov reste prudent, conscient de la haine que son frère pourrait encore nourrir à son égard. Ce récit, au-delà de l’histoire personnelle de ces deux frères, nous offre des enseignements profonds sur la foi (Emouna), la confiance en Hachem (Bita’hon) et l’importance de l’effort personnel (Hichtaldout).
confiance en Hachem. Ils montrent que, bien que nous sachions que tout dépend de Lui, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour résoudre nos difficultés.
"Ya’akov adopte une stratégie en trois volets : la prière, les cadeaux et la préparation à une éventuelle confrontation. Ces actions posent une question essentielle : pourquoi un homme de la stature spirituelle de Ya’akov, qui a reçu les promesses d’Hachem de protection et de bénédictions, prend-il tant de précautions ? Ne pouvaitil pas simplement se reposer sur sa foi et faire confiance à Hachem pour assurer sa sécurité ? La réponse réside dans une notion clé de la Torah : la nécessité de combiner foi et effort.
Avoir confiance en Hachem ne signifie pas attendre passivement que les choses se résolvent, mais agir tout en reconnaissant que le succès dépend entièrement de Lui.
Hachem avait assuré à Ya’akov qu’Il le protégerait et le ramènerait sain et sauf en terre d’Israël. Pourtant, Ya’akov ne se contente pas de cette promesse. Il agit pour maximiser ses chances de succès tout en s’en remettant entièrement à Hachem. Cette combinaison de foi et d’effort, connue sous le nom de Hichtaldout, nous enseigne que la foi en Hachem ne dispense pas de faire des efforts personnels. Au contraire, ces efforts sont une manière d’exprimer notre
L’un des aspects marquants de ce passage est la lutte de Ya’akov avec l’ange la nuit précédant sa rencontre avec Essav. Ce combat symbolique marque un tournant spirituel. L’ange change le nom de Ya’akov en Israël, signifiant “celui qui a lutté avec Dieu et les hommes et qui a triomphé”. Ce changement de nom reflète l’évolution de Ya’akov : il n’est plus seulement celui qui s’adapte aux circonstances par ruse ou par humilité, mais aussi celui qui surmonte les défis par la force de sa foi et de sa ténacité.
Contrairement à Avraham, dont le changement de nom est définitif, Ya’akov continue à être appelé par ses deux noms : Ya’akov et Israël. Cela reflète une dualité essentielle. Ya’akov représente l’humilité, la capacité à baisser la tête face aux épreuves et à chercher des solutions dans un monde hostile. Israël, en revanche, incarne la grandeur et la dignité, la capacité à triompher des adversités et à affirmer sa place dans le monde. Cette dualité reflète l’histoire du peuple juif, qui alterne entre des périodes d’humilité forcée et des moments de triomphe spirituel.
Le combat avec l’ange et le changement de nom de Ya’akov nous rappellent également que chaque épreuve a un but. Hachem ne fait pas simplement vivre des épreuves pour les surmonter, mais pour que nous en sortions transformés. Ya’akov devait devenir Israël,
mais ce passage ne pouvait se faire sans une confrontation, sans un effort intense. De même, dans nos propres vies, les défis auxquels nous faisons face sont souvent des opportunités de transformation spirituelle.
Enfin, la rencontre avec Essav met en lumière un autre aspect de l’attitude de Ya’akov : l’utilisation des moyens matériels pour apaiser les tensions. En envoyant des cadeaux à son frère, Ya’akov reconnaît l’importance des gestes concrets pour désamorcer les conflits. Cette stratégie, utilisée à travers l’histoire juive, montre que la sagesse et la diplomatie sont des outils précieux, même pour ceux qui placent leur confiance en Hachem.
À travers l’histoire de Ya’akov, nous apprenons que foi et effort vont de pair. Avoir confiance en Hachem ne signifie pas attendre passivement que les choses se résolvent, mais agir tout en reconnaissant que le succès dépend entièrement de Lui. Ya’akov nous enseigne aussi l’importance de la résilience face aux épreuves, car c’est
souvent dans ces moments de lutte que nous découvrons notre véritable force.
Le récit de la lutte avec l’ange se termine par un détail fascinant : Ya’akov sort victorieux, mais blessé. Cette blessure, marquée par l’interdiction de consommer le nerf sciatique, est un rappel que chaque victoire spirituelle a un coût. Elle symbolise aussi la persistance du peuple juif à travers l’histoire, toujours victorieux malgré les blessures laissées par les persécutions et les épreuves.
En tant que descendants de Ya’akov, nous portons cet héritage : celui d’un peuple qui sait conjuguer humilité et grandeur, effort et foi, action et confiance en Hachem. Que son exemple nous inspire à surmonter nos propres défis avec force et dignité.
Rav Jacques Ouaknin, ancien grand rabbin de Metz et de Marseille. (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)
Ma téchouva ?
Denis Adraï : entreprendre l'étude
du Talmud à 62 ans et conclure avant 70 ans !
Denis Adraï, 69 ans, est en passe d’achever un accomplissement remarquable : l’étude complète du Talmud, qu’il a entreprise il y a six ans. Retour sur un cheminement personnel et spirituel inspirant.
"Je m’appelle Denis Adraï. Jusqu’à l’âge de 64 ans, je n’avais jamais étudié le Talmud de manière régulière. Aujourd’hui, à presque 70 ans, il ne me reste que deux ou trois pages pour achever cette aventure spirituelle. Pourtant, rien dans ma jeunesse ou dans mon mariage ne me prédestinait à un tel engagement dans l’étude."
Un miracle inattendu
"Lorsque ma femme et moi nous sommes mariés, nous n’avions aucune éducation religieuse. Cependant, nous avions convenu d’élever nos enfants dans le judaïsme. C’est d’ailleurs grâce à elle que notre cheminement a débuté. Lorsque notre fille a atteint l’âge d’entrer à l’école, ma femme, qui était d’origine très libérale, a insisté pour trouver un établissement qui lui correspondrait. Après plusieurs recherches, nous sommes tombés par hasard sur une petite école juive. Ce fut une surprise totale, mais la gentillesse de la directrice, Sarah Lévy, paix à son âme, nous a convaincus. Sans le savoir, ce jour-là, nous avons mis le pied dans le monde des communautés juives."
L’étude et la spiritualité, un chemin initiatique
"Petit à petit, nous avons été immergés dans cet environnement. Ma femme m’a inscrit à un cours d’Oulpan, ce qui m’a permis de découvrir la richesse de la langue hébraïque. Je me suis pris de passion pour les textes, notamment le Pata’h Eliahou, que j’ai étudié avec un professeur de l’école Maïmonide, M. Yicha'ya Berdugo. À travers cette étude, j’ai ressenti un élan spirituel croissant.
Le tournant a eu lieu en 2015, lorsque la synagogue a offert à mon fils, pour sa Bar Mitsva, tout le Chass. Ironiquement, c’est moi, et non lui, qui ai commencé à l’explorer. J’ai découvert Torah-Box, qui a été un véritable outil pédagogique pour moi. Avec le livre d’un côté et les explications en ligne de l’autre, j’ai pu progresser pas à pas. Au début, tout semblait complexe, mais rapidement, l’étude m’a captivé, ouvrant la porte à une spiritualité nouvelle."
L’impact du Daf Yomi
"L’étude quotidienne du Daf Yomi a structuré ma vie. Cela m’a appris la rigueur et la discipline,
des qualités qui me rappelaient ma carrière sportive lorsque je faisais partie de l’équipe de triathlon du Stade Français. Ce sentiment de reconnaissance, que j’avais autrefois trouvé dans le sport, je l’ai retrouvé dans les cercles d’étude et auprès de mes Rabbanim et camarades. Étudier en groupe a créé des liens puissants, m’incitant à persévérer et à approfondir toujours plus."
Un message pour les générations futures
"Je suis convaincu que l’étude est la clé pour transmettre notre judaïsme et l’assumer pleinement." "
"Peu à peu, l’étude s’est inscrite dans notre quotidien familial. Ma femme, d’abord réticente face au temps que j’y consacrais, a fini par trouver cela naturel. Nos enfants, bien qu’ils ne soient pas encore investis dans l’étude, sont fiers de voir leur père engagé dans cette voie. Pour moi, l’exemple est la meilleure
transmission. Mon ambition est qu’un jour mes enfants reprennent ces livres annotés. Si ce n’est pour étudier, peut-être y trouveront-ils une inspiration ou un souvenir de mon engagement."
Un encouragement pour tous
"Ce cheminement m’a appris que l’étude est à la portée de chacun. Avec les outils modernes, comme Torah-Box par exemple, il est possible de consacrer des moments à l’étude, même dans des circonstances imprévues, comme un vol en avion. L’essentiel est de s’engager avec sincérité et discipline. Je suis convaincu que l’étude est la clé pour transmettre notre judaïsme et l’assumer pleinement.
Ma Téchouva, c’est ça !"
Nadav, l’homme célèbre pour ne PAS avoir atteint le sommet de l’Everest
Comme le rappellent les Maximes des Pères (Pirké Avot 4, 1) : "Qui est l’homme (véritablement) fort ? Celui qui maîtrise ses pulsions." Nadav a contenu ses pulsions de gloire, d’argent et d’honneur pour répondre à l’appel de son humanité.
Nadav Ben Yehouda est entré dans l’histoire comme le premier alpiniste "célèbre pour ne PAS avoir atteint le sommet de l’Everest".
Alors qu’il ne lui restait que 300 mètres pour couronner des années de préparation et devenir le plus jeune Israélien à atteindre la plus haute montagne du monde, il a aperçu un alpiniste turc, Aydin Irmak, mourant sur son chemin. Nadav a fait un choix héroïque : renoncer à son rêve pour sauver une vie. Personne auparavant n’a tenté de sauver un autre alpiniste à de telles altitudes. À plus de 8 500 mètres, où chaque respiration est un effort et où le froid peut atteindre -50 °C, la règle d’or dans ce domaine est claire : ne jamais tenter seul de sauver quelqu’un, car cela garantit presque toujours la mort des deux.
Il a raconté : "J’avais déjà vu deux cadavres auparavant. Quand je l’ai trouvé, il était inconscient... il attendait la fin." Nadav l’a attaché à son harnais et a entamé une descente de 9 heures vers le camp de base. "C’était très dur de le porter parce qu’il était lourd. Parfois
il reprenait ses esprits, mais il s’évanouissait ensuite."
Ce choix de sauver une vie n’a pas été sans conséquence : il a souffert de gelures graves aux doigts et aux orteils, et une perte de sensation dans sa main gauche.
C’est une leçon de vie.
Comme le rappellent les Maximes des Pères (Pirké Avot 4, 1) : "Qui est l’homme (véritablement) fort ? Celui qui maîtrise ses pulsions." Nadav a contenu ses pulsions de gloire, d’argent et d’honneur pour répondre à l’appel de son humanité.
En parlant d’humanité, le Talmud enseigne : "Celui qui sauve une vie, c’est comme s’il sauvait l’humanité entière." (Sanhedrin 37a)
La Torah enseigne que l’homme a été créé à l’image de D.ieu (Béréchit 1, 27) et qu’il a à la fois la capacité et la mission de faire le bien, tout comme D.ieu, qui a créé l’homme pour lui prodiguer du bien.
Binyamin Benhamou
FEMMES
COUPLE
La flamme de la femme
Que signifie une femme "belle" ? Si la grâce et la beauté sont mensonge et vanité, que reste-t-il ?
"Tu es trop belle." Ces quatre mots suffisent à mettre des étoiles dans les yeux. Quelle femme ne rêve pas d’être belle ?
Pourtant, on lit dans le poème Échet ‘Hayil du roi Salomon : "Mensonge que la grâce, vanité que la beauté : la femme qui craint l’Éternel, c’est elle qui sera louée !"
Comment comprendre une telle assertion, d’autant plus quand :
- l’on connaît l’importance de l’embellissement des Mitsvot ; - le Talmud dit que "la femme n’est que beauté" (Kétoubot 59b) et que "trois choses élargissent l’esprit de l’homme : de beaux ustensiles, une belle maison et une belle femme." (Brakhot 57b) ?
connaît sa place, sa fonction dans le monde, qui sait pourquoi Hachem l’a créée : pour être ‘Ezer Kénegdo, une aide face à lui, être celle qui sera à l’avant-garde de la nation juive en construisant sa maison juive, en étant la muraille de son mari et sa forteresse, en amenant la Torah dans son foyer, en permettant à son mari de devenir un homme avec des valeurs de bonté, de vérité et d’intégrité, un homme pétri de Torah.
Une telle femme prend soin de son âme, apprend les lois qui la concernent, travaille son caractère pour acquérir plus de patience, de tolérance, de compréhension, est convaincue de la vérité de sa tâche, œuvre en silence et, malgré les difficultés et les injustices, sait que D.ieu lui fait confiance et l’aime à l’infini.
Appréhender la vraie beauté et la vivre
D.ieu a créé ‘Hava, exceptionnellement belle. Il l’a coiffée, lui a mis des bijoux avant de la présenter à Adam. Combien d’occurrences avons-nous dans la Torah où nous apprenons que nos Matriarches étaient des femmes très belles ! Mais que signifie une femme "belle" ? Si la grâce et la beauté sont mensonge et vanité, que reste-t-il ?
Nos maîtres commentent : "Mensonge que la grâce, vanité que la beauté à elles seules. Cependant, une femme qui craint D.ieu est digne de louanges avec sa grâce et sa beauté." (Gaon de Vilna) Tout l’enjeu est de savoir si la femme a la crainte du Ciel ou non. Si oui, sa beauté physique en est sublimée, sinon elle n’a aucune consistance. La beauté plastique que l’on cultive aujourd’hui est éphémère, vide.
Une femme qui craint D.ieu. Une femme qui s’inscrit dans le projet divin. Une femme qui
Quand la beauté intérieure reflète sur l’extérieur
Une telle femme est magnifique, et pas seulement intérieurement : cette femme qui craint D.ieu prend évidemment soin de son physique ! Cela va de soi, car le corps féminin n’est que beauté. Il est l’écrin de son âme si précieuse. Il est le reflet de sa personne unique, de son caractère, de son intérieur raffiné.
Tous les efforts, les dépenses, les soins qu’elle investira pour être belle sont autant de cordes qu’elle ajoute à son arc ! Ses vêtements, sa coiffure, son maquillage, son goût esthétique, son parfum, toute la beauté qu’elle va déployer seront inclus dans la louange de son identité : une femme belle, intérieurement et extérieurement.
Les femmes dans la Torah n’étaient pas juste de grandes Tsadkaniot, elles étaient belles
d’apparence et d’aspect car elles rayonnaient de toute la beauté de leur être, et cette lumière du Néfech transparaissait à l’extérieur sur leur visage et leur corps.
Combien aurions-nous aimé contempler, nous inspirer de ces modèles de notre peuple ! Nous aussi, femmes juives, soyons pleines de cette conscience de notre grandeur, ce qui revient à craindre D.ieu, notamment de Le décevoir car Il fait confiance à chacune d’entre nous pour réussir nos vies.
Progresser vers la perfection
Chaque personne a le devoir de se dire : "le monde a été créé pour moi." (Sanhédrin 37a) Ce n’est pas un orgueil démesuré, plutôt une conscience aiguë de notre Moi, de ma valeur inestimable dans ce monde et de ma responsabilité à chaque choix pour le bien comme pour le mal. Cet univers n’est que pour moi, pour que j’atteigne ma perfection, que j’arrive au sommet.
D.ieu –,n’aura aucun mal à être belle dans son corps et dans son être. Son être, elle le connaît et le parfait chaque jour un peu mieux. Son corps qui habite cette âme précieuse mérite amplement des soins, du temps, et quelques dépenses afin de se plaire à elle-même et en être heureuse, afin de rejaillir sur le monde : mari, enfants, proches et tout Son peuple.
"Tout l’enjeu est de savoir si la femme a la crainte du Ciel ou non. Si oui, sa beauté physique en est sublimée, sinon elle n’a aucune consistance.
La femme juive n’est pas parfaite. Elle se fâche, se trompe, tombe, se décourage, mais jamais elle n’abandonne car elle est belle ! Elle est remplie du sentiment d’accomplissement et d’amour de Son Créateur qui l’a "faite selon Sa volonté". Elle se remet toujours en question, prête à recommencer, à se transformer comme la pâte à pain dont elle prélève la ‘Halla. Jamais elle ne se prêtera au jeu de l’autosuffisance… tout comme elle ne tombera pas dans la dépréciation d’elle-même, le déni de sa personne et de son existence.
"La sagesse des femmes édifie la maison ; leur folie la renverse de ses propres mains." (Michlé 14, 1) "Le principe de la sagesse, c’est la crainte de D.ieu." (Téhilim 111, 10) Une femme qui aura à cœur de s’estimer à sa juste valeur sans chercher à être parfaite pour être aimée, mais aimée pour qui elle est – une fille de
A contrario, le roi Chlomo dénonce une femme belle mais sans goût, littéralement sans sens ou signification, comprenons sans intériorité. Elle ressemblerait à un "anneau en or au nez d’un porc", absolue incongruité… (Michlé 11, 22) Notre beauté n’existe que lorsqu’elle est reliée à nos âmes. Ainsi, l’essence de la beauté dans le monde est la femme qui représente aussi la Torah. La beauté est l’harmonie entre l’intériorité et l’extériorité, Jérusalem étant la cité de la beauté, ville où les mondes spirituel et matériel se rejoignent pour ne former qu’un. C’est l’une des raisons pour lesquelles embrasser de son regard cette terre divine est un privilège.
Toutes ces femmes qui passent tant de temps à dépenser tant d’argent en espérant avoir enfin le corps parfait… Quel dommage, quelle illusion ! Jamais le corps parfait ne se substituera à l’accord parfait : l’accord entre le corps et l’âme. D’ailleurs, les hommes intelligents ne s’y trompent pas et, d’instinct, seront enclins à aller vers une femme qui "dégage" quelque chose, subtil, abstrait, une féminité d’un autre goût qui renvoie à l’être et à la spiritualité.
Étoffez chaque jour un peu plus votre lien avec votre Créateur, soyez des femmes craignant D.ieu et soyez ainsi les plus belles !
Déborah Sarah Cohen
HISTOIRE À SUIVRE
La vie en Froum – Episode 20 : Un aller simple vers l’inconnu
Chaque mercredi, retrouvez les aventures d’Eva, célibattante parisienne de 30 ans… Super carrière, super copines. La vie rêvée ? Pas tant que ça ! Petit à petit, Eva découvre la beauté du judaïsme et se met à dessiner les contours de sa vie. Un changement de vie riche en péripéties… qui l’amèneront plus loin que prévu !
Dans l’épisode précédent : Après avoir réussi à fermer ses valises, Eva débarque au séminaire à Jérusalem. Elle se retrouve guidée par une des jeunes filles qui l’amène face au bureau de la directrice, Mme Charbit.
Je rencontre Mme Charbit qui me fait tout de suite penser à la Rabbanite de Paris. D’ailleurs, elle me parle d’elle et des chaudes recommandations qu’elle a faites de moi pour que je puisse intégrer le programme, même en cours de route. Ça me fait chaud au cœur de savoir que même à 4000 km de chez moi, je ne suis pas totalement une inconnue.
Mme Charbit m’explique le programme, le règlement (tout ça me paraît assez strict pour la trentenaire que je suis, mais pour la première fois, j’ai envie de jouer le jeu). Elle me laisse aller trouver ma chambre, non sans me remettre une pile de livres avant (je n’ai pas osé lui demander si je pouvais me les faire livrer, parce que je suis déjà encombrée).
Ma chambre est sans surprise : petite et avec deux lits. Je me suis préparée psychologiquement à partager mon espace, mais ça reste une épreuve. Pourtant, je n’ai pas le temps de m’appesantir sur le manque d’espace : d’après l’emploi du temps que j’ai reçu, je dois être dans le Beth Hamidrach où j’ai un cours d’étude du ‘Houmach
Je ne comprends pas tout à l’intitulé, mais c’est ça le problème de prendre un séminaire en
cours de route ! Je vais devoir me débrouiller pour tout déchiffrer en un temps record ! Après de nombreuses minutes d’errance dans les couloirs, je finis (enfin !) par trouver le Beth Hamidrach et j’entre dans un vacarme ahurissant… Ça parle fort ! Ça crie presque et je me demande comment on peut étudier au milieu d’un tel volume sonore.
Une petite dame qui doit être arrière grandmère s’approche de moi et me demande avec un grand sourire : “Vous cherchez ?” Je me présente et son sourire se fait encore plus grand : “Ah, enchantée Eva, je suis Mme Kriegel, je vous attendais. Allez vous asseoir ici à côté de Sonia et prenez le cours en route”. C’est drôle, de loin, elle avait l’air d’une très vieille dame, mais dès qu’elle s’est mise à parler, on aurait dit qu’elle avait le visage d’une jeune fille (note pour plus tard : lui demander son secret de beauté).
Je m’assois sagement là où on m’a indiqué. Il y a une fille qui a l’air plus jeune que moi qui étudie seule avec au moins 3 livres ouverts étalés devant elle.
“Bien mesdemoiselles, on s’arrête et on reprend ensemble la lecture de la Paracha. Jessica, tu commences.”
D’un coup, c’est le silence, on n’entend plus un mot, si ce n’est la fameuse Jessica qui se met à lire avec beaucoup d’aisance… en hébreu !
Et moi, à ce moment-là, je me sens complètement perdue : qu’est-ce que je fais là ? A quel moment j’ai cru que je pouvais arriver et en une minute être capable d’apprendre et de lire l’hébreu comme si c’était inné ? Moi qui ai toujours été forte dans les études, je me sens plus nulle que nulle. Les larmes me montent aux yeux pendant que je tourne les pages de mon grand livre sans savoir où on en est. C’est de l’hébreu tout ça ! C’était une mauvaise idée de venir au séminaire, j’aurais pu me contenter de suivre les cours à Paris et je ne me serais pas ridiculisée ainsi à ne rien comprendre.
D’un coup, au milieu des larmes qui inondent mes yeux, je vois un doigt. Un index qui s’est posé sur une de mes pages et qui parcourt les lignes au même rythme que la lecture de Jessica. Je relève la tête et, sans un mot, la fille à côté de moi, Sonia, a posé sa main sur mon livre et m’aide à suivre le texte.
Oulpan
J’ai de nouveau envie de pleurer, touchée par cette attention silencieuse. Mais je tiens bon et m’applique à suivre chacun des mots en hébreu en me concentrant sur leur prononciation.
A la fin du cours, je n’ai pas plus compris qu’au début, mais pendant que toutes ramassent leurs affaires, je vais voir Sonia que je tiens à remercier pour son geste.
“Ne t’inquiète pas, tu es nouvelle, tu as dû te sentir perdue l’espace d’une minute. On a toutes été à ta place, donc c’est cool. Ici, tu vas vite découvrir que la meilleure façon d’apprendre, c’est de le faire à plusieurs. Et on va le faire ensemble”.
Waouh ! Première leçon apprise : l’entraide. Là, à cet instant précis, je comprends que je suis à la bonne place. Même s’il reste encore beaucoup, beaucoup de chemin à faire…
Mia Atlan
Au cabinet médical
Vocabulaire
(Koupat ‘Holim) – caisse de santé, cabinet médical
(Likboa’) – fixer, prendre (un rendez-vous)
(Tor) – rendez-vous, tour
Je dois prendre un rendez-vous à la Koupat ‘Holim (cabinet médical). Le jour qui me convient est mercredi, le matin. Y a-t-il un rendez-vous disponible ? Je préfère un médecin de famille, mais si ce n’est pas possible, un autre médecin suffira aussi. Merci beaucoup ! D’autres mots avec la racine
(Hanoa’h Li) – qui me convient
(Baboker) – le matin
(Panouy) – disponible, libre
(Ma’adif) - préfère
(Rofé) – médecin
(Michpa’ha) – famille
(Yaspik) – suffira
(Toda Raba) – merci beaucoup
suffit, c’est suffisant
- fournisseur (Internet par ex.)
(Sipouk) – satisfaction
Donner un cadeau à une femme : acquiert-elle le statut "mariée" ?
Est-ce que le don d’un homme à une femme d’une somme d’argent, établit un accord, une première étape pour une relation, un mariage ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
D’une manière générale, il faut éviter, à tout prix, de donner un cadeau à une femme (excepté dans certains cas), soit, pour des raisons de Tsni’out, soit, du fait que dans certains cas, cela pourrait lui conférer le statut "mariée". Un seul moment d’imprudence peut causer mille regrets. Le jour de Pourim, les hommes n’envoient pas de Michloa’h Manot aux femmes pour éviter des complications semblables. (Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm 695, 4 ; Maguen Avraham 15) Ci-dessous, quelques détails concernant votre question :
1. Si la femme est mariée, la somme d’argent n’a aucune influence sur son statut, elle reste mariée à son époux. (Choul’han ‘Aroukh Even Ha’ézer 44, 6 ; ‘Arokh Hachoul’han Even Ha’ézer 44, 7)
2. Si ce n’est pas en présence de deux témoins cachères, le cadeau ne peut pas entraîner un quelconque statut. D’après certains décisionnaires, un seul témoin cachère pose déjà un sérieux problème. (Choul’han ‘Aroukh Even Ha’ézer 42, 2)
3. Même si les témoins n’ont pas été désignés en tant que tels, ils ont un statut de témoin.(Choul’han ‘Aroukh Even Ha’ézer 42, 4)
4. Dans certains cas, même si le garçon ne dit rien au moment de la transmission du cadeau, la fille peut prendre le statut "mariée". (Choul’han ‘Aroukh Even Ha’ézer 27, 8 ; ‘Arokh Hachoul’han 27, 36-37)
5. Si le cadeau a été soulevé par la fille et qu’il n’a pas été transmis par le garçon : d’après certains de nos maîtres, elle prend, tout de même, le statut "mariée". (Beth Chmouel 1 sur Choul’han ‘Aroukh Even Ha’ézer 30 ; Pit’hé Téchouva 27, 3 ; ‘Arokh Hachoul’han Even Ha’ézer 30, 19)
Conclusion : "On ne mesure pas la profondeur d’une rivière avec les deux pieds." Rien n’est sans conséquence, même les petits gestes. Il faut bien réfléchir avant d’agir car les actions imprudentes ou irresponsables entraînent souvent des conséquences disproportionnées.
Pourquoi n’avoir caché que Dina lors de la rencontre avec ‘Essav ?
Dans la Paracha Vayichla’h, Rachi dit que Ya’akov a caché Dina dans un coffre pour ne pas qu’Essav la voit, et plus tard dans la Paracha, Rachi dit qu’à chaque fils, il y avait une sœur jumelle. Pourquoi Rachi nous parle de Dina et non des sœurs jumelles ? Qu’a fait Ya’akov des sœurs jumelles lors de la rencontre avec ‘Essav ?
Réponse de Rav Yehiel Brand
Lavan avait deux filles et sa sœur Rivka avait deux garçons. Tout le monde disait : la grande (Léa), pour le plus grand (‘Essav), et la petite (Ra’hel), pour le plus petit (Ya’akov). (Béréchit Rabba 70, 15 ; Rachi, Béréchit 29, 17). Ya’akov se maria avec les deux sœurs, ce qui aurait pu froisser ‘Essav. Dina était la fille de Léa, et elle lui ressemblait fortement, comme le laisse entendre le verset. (Rachi, Béréchit 34,1) Or, ‘Essav aurait pu s’intéresser à elle. Les sœurs jumelles, en revanche, n’avaient pas la classe et les qualités de Léa ou de Dina pour qu’Essav s’intéresse à elles.
Cookies Kinder, Cachères ?
J’aimerais savoir si les cookies de la marque Kinder sont Cachères ?
Réponse de Dan Cohen
Non, ce produit n’est pas autorisé.
S’asseoir par terre, permis ?
Est-il permis de s’assoir sur le sol sans raison particulière en temps normal ?
Réponse de Rav Avraham Garcia
Selon la Halakha, il n’y a pas d’interdit de s’asseoir sur le sol (Choul’han ‘Aroukh 552, 7). Mais selon la Kabbala, il faudra mettre un vêtement, un tissu, ou un tapis, etc. pour faire séparation entre le sol et la personne. (Ben Ich ‘Haï, Vayichla’h 11 ; Kaf Ha’haïm 1, 19)
Puisque cette solution est assez facile à réaliser, il faudra essayer de s’y appliquer. (Cha’aré Téchouva 552, 8)
Néanmoins, certains nous écrivent que si l'on s'assoit sur un sol avec des dalles ou autre, et que ce n'est pas à même la terre, cela est permis et ce n'est pas la peine de s'appliquer à poser un tapis entre le sol et la personne. (Kaf Ha’haïm 552, 39 ; Yalkout Yossef 1, 44 ; Yabi’a Omer Yoré Déa’ 9, 39, 2)
Musique de femme dans un restaurant Laméhadrin ?!
A-t-on le droit de manger dans un restaurant Cachère Laméhadrin s’il y a de la musique de femme dedans, qui est normalement interdite dans la Halakha ? Qu’en est-il si on s’en rend compte une fois installé dedans ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Si le restaurant est affiché Laméhadrin – un niveau de Cacheroute correspondant à ceux qui cherchent à accomplir les Mitsvot de la meilleure manière –, vous pouvez en informer les employés du restaurant afin qu’ils puissent satisfaire votre requête.
Si vous vous en rendez compte une fois installé et que les employés font la sourde oreille (ce qui serait étonnant), ne restez pas bouche bée, prenez votre repas et rayez cet établissement de votre liste.
N’oubliez pas : la parole douce est la clé des cœurs fermés ; on attrape plus de mouches avec du miel qu’avec du vinaigre.
LA PARACHA POUR LES ENFANTS
C’est jamais comme je veux !
Les enfants, cette semaine, apprenons à aller un peu plus loin que les demandes de notre entourage pour faire toujours mieux et toujours plus de bien autour de nous.
L'HISTOIRE
Le repas de midi ne se déroule jamais correctement. Pourquoi ? Simon ne sait pas vraiment. Mais rien ne se passe comme il le souhaite.
À chaque fois qu’il veut manger du riz, maman prépare des pâtes, tandis que le jour où il aimerait des pâtes, Maman prépare justement des pommes de terre !
Il entend bien exprimer son mécontentement : "Pourquoi des pommes de terre ? Aujourd’hui, je voulais des pâtes !"
Simon ne comprend pas pourquoi papa n’apprécie pas sa remarque et maman fait une drôle de tête. Bah quoi, qu’est-ce qu’il a fait ? Il a juste dit qu’il voulait manger autre chose !
Pour s’asseoir à table et prendre les repas, c’est toujours la même histoire. C’est compliqué et jamais au goût de Simon. Lui, il aime s’asseoir sur la chaise contre le mur. Et à chaque fois, quelqu’un lui prend la place. Simon s’énerve, il rouspète, il demande qu’on lui laisse la chaise en question. En général, ses frères ne sont pas d’accord. Alors, que fait-il ? Il essaie d’arriver
L'ENSEIGNEMENT
le premier pour attraper la place convoitée. Mais, là aussi, les autres continuent de l’énerver.
Un de ses frères lui marche sur le pied. Sa petite sœur l’éclabousse avec de la soupe. Et puis, le temps que son assiette lui parvienne… le repas est déjà froid ! En bref, Simon bouillonne…
Même pendant le repas de Chabbath, rien ne marche comme il le faudrait. Simon demande toujours à s’asseoir à côté de papa. Et toujours pareil… Ses frères ne sont en général pas disposés à lui céder la place. Quelquefois, papa se mêle aux disputes et demande à ce que Simon s’assied à côté de lui. Ce qui est bizarre, c’est que même à ce moment-là, Simon n’est pas content. Il aurait finalement préféré s’asseoir près de maman ! Étrange, n’est-ce-pas ?
Les enfants,
posons-nous
les bonnes questions
!
Comment tu te comportes à table ? Est-ce que tu as déjà agi comme Simon ?
Comment tu définirais le problème de Simon ?
Dans notre Paracha, Ya’akov se prépare à rencontrer avec ‘Essav, son méchant frère qui lui veut du mal.
‘Essav lui dit : "Garde tes cadeaux, j’en ai beaucoup." (Béréchit 33, 9) ‘Essav sousentend qu’il possède beaucoup plus de choses qu’il n’a besoin ; pourtant, cela ne lui suffit pas.
Que répond Ya’akov ? "J’ai tout." (Béréchit 33, 11) Il veut faire savoir à son frère qu’il ne lui manque rien.
‘Essav a 400 hommes sous ses ordres et possède de nombreux biens, mais il n’est
pas satisfait. Ya’akov ne possède pas autant de biens, mais se satisfait de ce qu’il a.
"Personne ne quitte ce monde en ayant réalisé la moitié de ses désirs." (Kohélet Rabba 3, 13)
Il est dans la nature de l’être humain de vouloir toujours plus. L’homme ne pourra vaincre ce penchant qu’en travaillant ses Midot.
Nos Sages enseignent : "Qui est riche ? Celui qui se satisfait de ce qu’il a." (Avot 4,
Nos maîtres montrent l’exemple
Rav Eliahou Lopian fait une remarque à propos du verset "Ceux qui recherchent Hachem ne manqueront de rien." (Téhilim 34, 11) Il demande pourquoi il n’est pas plutôt écrit "Ceux qui recherchent Hachem recevront tout ?"
Il répond à cette question par une parabole. Une personne entre chez un ami qui lui dit : "Voilà mon armoire à pharmacie. Elle contient toutes sortes de médicaments, même de très chers qui viennent de l’étranger. Personne dans cette ville n’en possède autant."
De retour à la maison, la maman demanda à ses enfants comment ils avaient trouvé leur excursion.
L’un dit : "C’était super. On a vu plein d’animaux : des éléphants, des lions, des singes, des zèbres… Comme il faisait un peu chaud, on s’est rafraîchis avec de l’eau et une glace. Il y avait beaucoup de monde, le zoo est très grand et nous n’avons pas eu le temps de tout voir. La prochaine fois, si D.ieu le veut, nous pourrons encore découvrir de nouvelles choses."
Puis il se tourne vers son ami : "Et toi ? Comment est ton armoire à pharmacie ?"
Il lui répond : "Je suis en bonne santé, grâce à D.ieu. Je n’ai pas besoin de tous ces médicaments. Et je suis heureux de ne pas en avoir besoin."
À partir de cette métaphore, le Rav
Lopian explique le verset des Téhilim cité ci-dessus de la façon suivante : ceux qui recherchent Hachem n’ont pas besoin de recevoir des biens, car il ne leur manque rien. Ils sont déjà heureux de ce qu’ils ont.
Un jour de vacances, une famille alla se promener au zoo.
L'exercice de la semaine
L’autre dit : "Je me suis beaucoup ennuyé. Qu’y a-t-il d’intéressant à voir ces animaux ? On a beaucoup marché, il faisait trop chaud. L’eau ne m’a pas beaucoup aidé et la glace m’a sali les mains. Il y avait tellement de monde qu’on n’a pas pu bien profiter et on n’a même pas fini la visite ! Cela ne valait pas le coup."
Ces deux enfants portent un regard différent sur une même excursion. La différence réside dans la façon dont chacun se satisfait, ou non, de ce qui lui arrive.
Les enfants, cette semaine, essayons de nous satisfaire des situations qui se présentent à nous.
Par exemple, mangeons tout ce que maman nous sert sans demander autre chose. Ne nous disputons pas non plus pour une place plutôt qu’une autre. Essayons d’apprécier les choses qui nous sont attribuées.
Soufganiot en forme de croissant
Essayez ces détonantes Soufganiyot, savoureuses et originales, en l'honneur du miracle de la fiole d'huile !
Ingrédients
• 500 g de farine
• 4 cuil. à soupe de sucre
• ½ cuil. à café de sel
• 300 ml d’eau
• 1 œuf
• 2 cuil. à soupe d’huile
• 1 cuil. à soupe de vodka ou d’arak
• 1 cuil. à café d’extrait de vanille
• 1 ½ cuil. à soupe de levure sèche
• Huile pour friture
• Sucre en poudre pour la décoration
• Crème de votre choix pour la garniture
Pour 15 beignets
Temps de préparation : 40 min + 2h de repos
Réalisation
- Mélangez le sucre, la levure et l’eau dans un bol de mixeur et laissez reposer 10 minutes.
- Ajoutez la farine, l’huile, l’extrait de vanille, la vodka et l’œuf. Mélangez avec un crochet pétrisseur pendant 1 min.
- Ajoutez le sel, puis pétrissez à vitesse élevée pendant 7 min, jusqu’à obtenir une pâte lisse.
- Couvrez le bol et laissez lever dans un endroit tiède pendant 1h30, jusqu’à ce que la pâte double de volume.
- Sur une surface farinée, étalez la pâte sur 1 cm d’épaisseur. Découpez des triangles et roulez-les pour former des croissants. Déposez-les sur des carrés de papier sulfurisé.
- Couvrez les croissants et laissez-les lever 30 min supplémentaires.
- Chauffez l’huile à 160 °C. Faites frire les croissants jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés et gonflés des deux côtés. Égouttezles sur du papier absorbant.
- Une fois refroidis, remplissez-les de crème de votre choix. Saupoudrez généreusement de sucre en poudre et servez aussitôt.
Bon appétit !
Murielle Benainous
Une
* Excepté Sidourim, Mahzorim et ' Houmachim tout en Hébreu