Torah-Box Magazine n°301 France - Mikets

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n°301 25 déc. 2024 I 24 Kislev 5785 I Mikets

Offices sépharades / ashkénazes

Cours de Torah

Animation non-stop

Excursions

Sédarimes privés

Kiddouch royal

Haute gastronomie

Repas en buffets

Somptueuse mimouna

Chefs : Français et Israélien

Bar à Vin

En présence du grand Hazan de Luxembourg Michel Heymann

L'ÉDITO DE LA SEMAINE

Lorsque nos ennemis se volatilisent

Nous voici à la veille de la fête de ‘Hanouka, qui célèbre la victoire d’une poignée de Juifs face à l’immense et redoutable armée grecque – un miracle incroyable et inexplicable. Pourtant, nos Sages ont choisi de marquer cette fête par l’allumage de bougies, évoquant un autre miracle survenu à la même époque : celui d’une fiole d’huile pure, dont la quantité suffisait à peine pour éclairer la Ménora un seul jour, mais qui a duré huit jours.

La question qui se pose naturellement est de comprendre pourquoi ce "petit" miracle est commémoré au détriment du "grand", celui de la victoire militaire, qui a permis aux Hébreux de retrouver leur liberté et de reprendre le service au Temple, interrompu pendant l’occupation grecque en terre sainte.

Un peu plus d’un an s’est écoulé depuis le 7 octobre 2023, lorsque nous avons été ébranlés par l’attaque terroriste du ‘Hamas. La facilité avec laquelle les terroristes ont perpétré leur pogrom et la "réussite" qu’ils en ont tirée, avaient plongé tout le pays dans une stupeur mêlée de frayeur. On redoutait une attaque imminente du ‘Hezbollah, de l’Iran et des milices terroristes de JudéeSamarie – une éventualité qui, selon les experts, aurait pu être catastrophique. Les discours médiatiques et même certains politiciens exprimaient alors un profond désespoir et un sentiment de découragement.

En réalité, l’allumage des bougies ne se limite pas à la commémoration d’un miracle. Il est également un puissant symbole : celui de la flamme qui brûle dans le cœur. La victoire des Makabim n’a pas commencé par la force du glaive, mais par un réveil intérieur. Face aux décrets grecs menaçant d’éteindre toute trace de judaïsme, cette famille de Cohanim ne s’est pas laissé décourager par un rapport de force écrasant, qui aurait dissuadé toute tentative de révolte. Leur foi en D.ieu et dans l’éternité d’Israël les a poussés à agir, prêts à sacrifier leur vie. C’est cette flamme intérieure qui leur a donné l’espoir d’un avenir meilleur et la motivation de se battre, malgré leurs maigres ressources. Et voilà que le miracle s’est produit : les Grecs ont quitté la terre sainte, vaincus !

Depuis, nous marquons cette victoire par la fête de ‘Hanouka. Elle enseigne aux générations futures, confrontées à des situations similaires, comment tenir tête aux "géants" qui les menacent, physiquement ou spirituellement : l’Empire romain, la chrétienté, les "Lumières", le communisme…

Et pourtant, aujourd’hui, la situation d’Israël s’est totalement renversée. La réalité actuelle dépasse tout ce que l’on aurait pu concevoir, même en rêve : le ‘Hamas est détruit, les menaces du ‘Hezbollah, de la Syrie et de l’Iran ont été écartées par un effet domino, il n’y a plus de Russes à proximité de nos frontières, et Donald Trump s’apprête à reprendre le pouvoir avec un discours réconfortant. On se frotte les yeux et on se demande : "Tout cela est-il bien réel ?"

Nous sommes témoins d’un renouvellement du miracle de ‘Hanouka, sans aucun doute grâce au mérite de ceux qui ont cru en la pérennité d’Israël, convaincus que D.ieu ne nous abandonnera jamais. Un récent sondage révèle d’ailleurs un rapprochement significatif de la jeunesse israélienne envers la Émouna (foi) et une plus grande application aux Mitsvot depuis le 7 octobre. Cette année, il est certain que ‘Hanouka sera célébré avec une ardeur décuplée, de par son actualité. Nous ne pouvons que souhaiter que l’évolution favorable d’Israël continue à se développer – avec la libération de tous les otages –, à l’image des bougies que l’on ajoute chaque jour, illuminant toujours davantage nos vies.

Rav Daniel Scemama

SOMMAIRE

Rav Daniel Scemama

L'Édito - Lorsque nos ennemis se volatilisent

Actualités

Jonathan-Simon Sellem

Quand Le Monde se perd dans sa haine

Couple

Quand la misère rentre, l’amour s’en va ?

Spécial 'Hanouka

Toupie or not Toupie, telle est la question !

Rav Daniel Abdelhak

Le message d'un rabbin de Netanya

Communauté

Des centaines de dépouilles juives sur le point d'être exhumées en France !

Rav Yehonathan Gefen

Parachat Mikets - Trop de Ségoulot tue la Ségoula

Shabatik

Histoire

‘Hanouka en train devant la Gestapo

Flash Chabbath

Vu sur le Net

Devinettes sur la Paracha

Spécial 'Hanouka

La lumière de Yossef et celles de ‘Hanouka

‘Hanouka, une fête aussi vraie que belle

Questions-réponses sur ’Hanouka

Quiz de 'Hanouka

Femmes

Histoire vécue : du mannequinat à la Tsni’out !

Histoire à suivre - La vie en Froum

Episode 22 : Rendez-vous chez la Chadkhanit

Questions au Rav

La Paracha pour les enfants

Merci Hachem, vraiment pour tout !

Recette

Churros croustillants avec une sauce au chocolat onctueuse

Responsable publication

David Choukroun

Rédacteurs

Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, JonathanSimon Sellem, Rav ‘Hanania Yéchouroun, Rav Nathaniel Mimoun, Sarah Kisielewski, Rav Daniel Abdelhak, Rav Yehonathan Gefen, Léa Nabet, Mia Atlan, Rav Gabriel Dayan, Moshé 'Haïm Sebbah, Rav David Cohen, Rav David Haddad, Rav Avraham Garcia, Murielle Benainous

Mise en page Dafna Uzan

Anaïa Kessous

Secrétariat 01.80.20.5000

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 Ce magazine contient des enseignements de Torah, ne pas le jeter dans une poubelle

CALENDRIER DE LA SEMAINE

25 déc.

24 Kislev

26 déc.

25 Kislev

27 déc.

26 Kislev

28 déc.

27 Kislev

29 déc.

28 Kislev

30 déc.

29 Kislev

31 déc.

30 Kislev

Roch 'Hodech

Daf Hayomi Sanhédrin 8

Michna Yomit Sanhédrin 3-2

'Hanouka 1er jour

Daf Hayomi Sanhédrin 9

Michna Yomit Sanhédrin 3-4

'Hanouka 2ème jour

Daf Hayomi Sanhédrin 10

Michna Yomit Sanhédrin 3-6

'Hanouka 3ème jour

Parachat Mikets

Daf Hayomi Sanhédrin 11

Michna Yomit Sanhédrin 3-8

'Hanouka 4ème jour

Daf Hayomi Sanhédrin 12

Michna Yomit Sanhédrin 4-2

'Hanouka 5ème jour

Daf Hayomi Sanhédrin 13

Michna Yomit Sanhédrin 4-4

'Hanouka 6ème jour

Daf Hayomi Sanhédrin 14

Michna Yomit Sanhédrin 5-1

Mercredi 25 Décembre

Rav Mass'oud Chetrit

Rav Aharon Leib Steinman

Jeudi 26 Décembre

Rav Ya'akov Ettlinger

Rav Avraham Mordékhaï Nissim Rafoul

Rav 'Haïm Meotinia Bar Baroukh

Vendredi 27 Décembre

Rav Avraham Ben David

Horaires du Chabbath

Paris Lyon Marseille Strasbourg

Entrée 16:42 16:44 16:51 16:21

Sortie 17:56 17:55 17:59 17:35

Zmanim du 28 Décembre

Paris Lyon Marseille Strasbourg

Nets 08:44 08:21 08:10 08:21

Fin du Chéma (2) 10:48 10:31 10:25 10:25

'Hatsot 12:52 12:42 12:40 12:31

Chkia 17:01 17:03 17:10 16:40

L'Iran recrute des mineurs pour mener des attaques anti israéliennes en Europe

Une enquête explosive de Bloomberg révèle un phénomène inquiétant en Scandinavie : l'Iran recrute activement des mineurs via les réseaux sociaux pour perpétrer des attaques contre des cibles israéliennes en Suède et en Norvège, profitant de leur immunité pénale.

Le tarif est édifiant : 1.500 euros pour un assassinat, tandis qu'une attaque au cocktail

Molotov ne "coûte" que 120 euros. Les autorités européennes sont particulièrement préoccupées car ces mineurs, notamment ceux de moins de 15 ans, ne peuvent être poursuivis ni en Suède ni en Norvège. Un haut responsable européen en charge du dossier souligne que l'affaiblissement des réseaux régionaux de l'Iran ('Hamas, 'Hezbollah) par Israël n'a pas diminué la menace d'attaques soutenues par Téhéran en Europe.

Attaque de Magdebourg : Le bilan monte à 5 morts

Le bilan de l’attaque sur le marché Noël de Magdebourg perpétrée par un médecin saoudien, s’est alourdi à cinq morts et plus de 200 blessés. Venu se recueillir sur les lieux avec plusieurs ministres, Olaf Scholz a lancé un appel à la cohésion nationale après l’attaque "folle" dont l’auteur présumé de 50

ans, installé en Allemagne depuis 2006, a été arrêté vendredi peu après le carnage.

Vers 19H00 vendredi, une voiture BMW puissante s’est engouffrée dans les allées du marché de Noël en fauchant un à un les visiteurs sur son passage sur quelque 400 mètres.

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Yaffo : Un missile 'houthi atterrit dans un parc en pleine nuit, faisant 16 blessés

Un missile tiré par le groupe terroriste des 'Houthis du Yémen a explosé dans un parc public du sud de Tel Aviv dans la nuit de vendredi à samedi. Le système de défense aérienne n'a pas réussi à l'intercepter. Selon les secours, seize personnes ont été légèrement blessées par des débris de verre – dont une fillette de trois ans – alors qu’elles se ruaient vers les abris.

Des images du parc ont montré un cratère à l’endroit où le missile s’est écrasé. Le tir de missile a fait retentir les sirènes dans tout le centre d’Israël à 3h44, poussant des millions de personnes à se précipiter dans les abris. C’est la deuxième fois en deux jours qu’un missile des 'Houthis fait retentir les sirènes dans le centre du pays au beau milieu de la nuit.

Israël : le nombre de demandeurs d'emploi au plus bas depuis le début de la guerre

Selon les chiffres publiés par le Service national de l'emploi israélien, le nombre de demandeurs d'emploi en Israël a atteint son niveau le plus bas depuis le début de la guerre, avec moins de 165 000 personnes en novembre.

On compte désormais six demandeurs pour cinq postes vacants, ce qui représente une amélioration par rapport à octobre. Cette tendance positive suggère une reprise progressive de l'activité économique, malgré le contexte de guerre qui continue d'influencer le marché du travail israélien.

Le cessez-le-feu dans le nord du pays, signé fin novembre, n'a pas encore eu d'impact mesurable sur les statistiques globales.

Pologne : Netanyahou n'assistera pas au 80ème anniversaire de la libération d'Auschwitz par crainte d'être arrêté

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou ne se rendra pas en Pologne pour les commémorations du 80ème anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz le 27 janvier prochain, par crainte d'être arrêté. Cette décision fait suite au mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale, a rapporté vendredi le journal libéral polonais Rzeczpospolita. Selon le média, des dizaines de chefs d'État devraient y participer, et Israël pourrait être représenté par le ministre de l'Éducation Yoav Kish. Le président israélien, Its'hak Herzog, n'est lui non plus pas attendu à la cérémonie.

Le bureau de Netanyahou affirme que Barghouti ne sera pas libéré en cas d’accord

Réagissant à une information parue dans les médias selon laquelle la famille de Marwan Barghouti, s’est récemment rendue au Qatar pour discuter de sa libération vers la Turquie dans le cadre d’un accord pour la libération des otages, le bureau du Premier ministre Netanyahou a publié un communiqué déclarant que "le terroriste Marwan Barghouti ne sera pas libéré si et lorsqu’un accord sera conclu pour libérer les otages".

Barghouti purge cinq peines de réclusion à perpétuité pour avoir participé à la planification de trois attentats terroristes qui ont tué cinq Israéliens au cours de la Seconde Intifada.

Les États-Unis frappent plusieurs cibles 'houthies au Yémen

L'armée américaine a mené des frappes aériennes de précision contre un entrepôt de missiles et un centre de commandement et de contrôle des 'Houthis à Sanaa, la capitale du Yémen, moins de 24 heures après qu'un missile balistique tiré par les rebelles a touché le centre de Tel Aviv, faisant 16 blessés.

Selon la chaîne Al-Arabiya, l'une des frappes visait une maison utilisée par les 'Houthis comme centre de commandement. Sky News Arabic, citant des sources yéménites, rapporte que "des dirigeants 'Houthis se trouvaient probablement dans l'un des sites ciblés".

Sa'ar : Le gouvernement irlandais est composé "d’antisémites et d’anti-Israël obsessionnels"

Le gouvernement irlandais est composé "d’antisémites et d’anti-Israël obsessionnels", a réaffirmé le ministre des Affaires étrangères Guid'on Sa'ar lors d’un rassemblement de diplomates israéliens qui s'est tenu jeudi à Jérusalem. Les tensions entre l’Irlande et Israël ont atteint des

sommets ces dernières semaines, après que Dublin s’est joint à la plainte pour "génocide" déposée devant la Cour internationale de justice (CIJ) contre l’État juif, et après que Sa'ar a annoncé la fermeture de l’ambassade d’Israël dans ce pays de l’Union européenne (UE).

Tsahal rase des kilomètres de tunnels à Beth Lahiya, dans le nord de Gaza

Tsahal a déclaré vendredi que l’unité d’élite du Corps du Génie Militaire

Yahalom et d’autres soldats du Corps du Génie Militaire avaient inspecté puis démoli plus de 8 km de tunnels du 'Hamas dans le nord de la bande de Gaza, à Beth Lahiya. L’armée a ajouté que dans l’un des tunnels, les troupes avaient découvert du matériel de Tsahal volé par les terroristes lors du pogrom du 7 octobre, ainsi que des armes et des cartes des localités frontalières israéliennes.

Le député Tsvi Soukot fête la clôture de l'étude d'un traité talmudique sur la tribune de la Knesset !

A l'occasion de la clôture du traité talmudique de Baba Batra dans le cadre du Daf Hayomi, le député Tsvi Soukot (Sionisme religieux) a célébré un Siyoum à la tribune de la Knesset. "Travailler à la Knesset est un grand mérite mais c'est également très prenant", a-t-il expliqué, ajoutant que l'étude du Daf Hayomi constituait ainsi des instants d'éternité et poussant ses collègues à en faire de même. Il a rappelé qu'un quart de millions de Juifs étudiaient le Daf Hayomi à travers le monde, citant notamment de nombreux soldats de Tsahal qui combattent actuellement à Gaza et dans le Nord du pays.

Toronto : Une école 'Habad pour filles ciblée par des tirs pour la 3ème fois cette année

La police de Toronto enquête sur les coups de feu qui ont été tirés dans la nuit de vendredi à samedi en direction de Bais Chaya, une école juive pour filles du mouvement 'Habad. Il s’agit de la troisième attaque de ce type depuis le mois de mai. Comme cela avait été le cas lors des incidents précédents, aucun blessé n’est heureusement à déplorer. Cette fusillade survient quelques jours seulement après l’incendie criminel d’une synagogue de la région de Montréal. Il s’agit de la dernière d’une série d’attaques contre des institutions juives canadiennes depuis le pogrom perpétré par le 'Hamas, le 7 octobre 2023. Elyssia Boukobza

Quand Le Monde se perd dans sa haine

Liberté de plume ou poison d’opinion ?

À l’ombre des presses où naguère s’imprimait la noblesse du journalisme, le temps semble avoir fissuré la grandeur du quotidien Le Monde. Jadis porteur des faits, il s’offre aujourd’hui (et depuis 20 ans) en un pamphlet où la réflexion cède la place à une fureur aveugle et militante. Les maux qu’en dénonce depuis des lustres la communauté juive sont enfin portés à la lumière, grâce à l’investigation courageuse de la journaliste Eugénie Bastié dans un article accablant paru le 17 décembre au Figaro

Depuis des années, ce journal, "de référence" pour les uns, a choisi le camp des militants contre l’examen des faits. Mais lorsque l’encre devient poison, il faut s’interroger : comment se peut-il qu’une frange d’érudits, censée prêter voix à la vérité, s’égare dans des penchants si marqués, allant jusqu’à frôler l’antijudaïsme le plus abject ? Les récents événements au sein de la rédaction du Monde – cette énigmatique "loi du silence", cet édifiant "mur de Gaza" – ont été révélés, tel un défi cynique à la neutralité attendue des scribes modernes.

Le "mur de Gaza" – oui, tel un rempart idéologique… ou tel le "mur des c..." – s’impose dans les bureaux de la rédaction, où s’alignent images macabres d’enfants palestiniens en sang, caricatures ordurières (on y voir une carte d’Israël recouverte intégralement du drapeau palestinien et, à côté, une main appuie sur le pressoir d’un flacon de lave-vitre. Mais il ne sort pas de l’eau bleu, plutôt du sang. Et sur la bouteille on peut lire : "nettoyage ethnique" entouré de deux étoiles de David. En gros, le slogan : "cela n’a jamais été un conflit, cela a toujours été un génocide") et slogans d’une violence sans égard pour les victimes juives. Qu’y voit-on d’autre ? Des caricatures de la liberté défigurée, baignant dans un sang imaginaire attribué à l’État d’Israël, le tout accompagné de chronologies falsifiées qui érigent la haine en doctrine. Or, la question se pose : ce mur est-il un cri sincère ou une manifestation de complotisme aux relents nauséabonds ? Bastié, interrogeant des membres du journal sous couvert d’anonymat,

révèle un malaise profond : "Les gens ont peur, c’est l’omerta."

Dès lors, qui donc ose rompre le silence ? Quelques âmes lucides et intrépides dénoncent ce climat asphyxiant, où quiconque ose questionner cette dérive s’expose aux foudres d’une majorité militante. Mais plus troublant encore est le silence complice de la direction, laquelle, face à l’affaire Benjamin Barthe – un rédacteur dont l’épouse palestinienne affiche des positions ouvertement antisionistes et en faveur des massacres de juifs –, prétend que l’objectivité demeure intacte. Benjamin Barthe, rédacteur adjoint aux pages internationales, semble tout entier consacré à un narratif radical, qualifiant les actions israéliennes de "génocide" tout en occultant les horreurs du ‘Hamas. Sa proximité avec sa femme Muzna Shihabi – ancienne négociatrice de l’OLP – n’a rien d’un hasard.

Les tweets de Mme Shihabi, publiés au soir des massacres du 7 octobre, se réjouissant de l’"international surprise day" ou glorifiant les assaillants du ‘Hamas, résonnent avec trop de facilité dans les articles de son époux. Pire encore, la direction du Monde, loin de sanctionner ces connivences, rejette les critiques en brandissant le spectre d’une "campagne d’intimidation", comme si l’indépendance journalistique ne souffrait jamais de l’ombre des influences domestiques. Ce déni éthique a fait naître un malaise palpable dans la rédaction, où certains journalistes, ulcérés par ce deux poids, deux mesures, n’hésitent plus à s’exprimer.

L’affaire Barthe n’est qu’un symptôme d’un mal plus profond. Le Monde vit une fracture, à la fois idéologique et générationnelle. Une jeune garde, acquise aux thèses radicales, impose peu à peu son agenda tandis qu’une rédaction plus ancienne, attachée à la rigueur factuelle, observe avec stupeur cette métamorphose. Comme le confie un journaliste sous couvert d’anonymat :

"Il y a une jeune génération qui est très à gauche, acquise aux discours militants. Entre les moins et les plus de quarante ans, c’est un clivage que nous n’avions jamais connu."

Certains rappellent à juste titre la (fausse) prudence d’un New York Times, réputé pour sa couverture équilibrée du même conflit. Mais au Monde, cette balance n’est plus qu’un reliquat. Le ton est donné, la plume penche, et la partialité réclame son prix. Les abonnés le sentent et s’en vont, une vague de désabonnements marquant la rupture d’une fidélité qui se croyait éternelle.

Un comité de journalistes est organisé : "On a un problème avec la communauté juive, ils sont hostiles !" On aurait envie de crier "Boker Tov !"

Il est des limites qu’un journal digne de ce nom ne saurait franchir. Comment réconcilier les principes d’une presse libre avec l’indulgence à peine voilée pour des discours de haine, si ouvertement véhiculés au sein même de la rédaction ? Et si l’éthique journalistique réclame que la plume n’appartienne à aucun parti,

pourquoi donc le Monde se mure-t-il dans une idéologie partisane ? La neutralité factuelle n’est pas un caprice : c’est le fondement de la confiance des peuples en leurs journaux. Sans elle, il n’est plus qu’une feuille militante, un vecteur de haine et d’opinion travestie.

Comme le souligne si justement le directeur de l’institut Fondapol Dominique Reynié : "Le Monde ne peut plus prétendre être le journal de référence : c’est une formule usurpée."

Peut-on encore espérer que ce bastion de la presse française retrouve raison et intègre enfin le chemin des faits vérifiés ? Que les militants palestiniens quittent les bancs de la rédaction pour que demeure une rigueur digne des démocraties libres ? Car sans un sursaut urgent, Le Monde cessera d’être un miroir de la vérité pour devenir un prisme de colère et de divisions. La liberté d’information vaut mieux que cela. La vérité aussi.

FEMMES

COUPLE FAMILLE

Quand la misère rentre, l’amour s’en va ?

La vie est parfois plus complexe que nos idéaux de jeunesse. En devenant thérapeute de couple, j’ai vu des couples vaciller sous le poids de difficultés financières, et j’ai compris que ces épreuves révélaient souvent bien plus qu’un problème d’argent…

“Quand la misère rentre, l’amour s’en va.”

C’est une phrase que ma mère me répétait souvent, surtout quand elle entendait parler d’un couple qui se disputait ou divorçait après un revers de fortune du mari. Elle disait cela comme une évidence, presque une fatalité.

A 15 ans, ces mots me heurtaient. Je trouvais ça triste de résumer une histoire d’amour à une question d’argent. Étaitce possible que l’amour puisse s’envoler simplement parce que les finances s’effondrent ?

À mes yeux d’adolescente, cela paraissait réducteur, presque cynique. Je m’étais promis que jamais cela ne m’arriverait.

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couples vaciller sous le poids de difficultés financières, et j’ai compris que ces épreuves révélaient souvent bien plus qu’un problème d’argent.

Perdre son emploi ou affronter une faillite, c’est bien plus qu’un choc matériel.
Pour beaucoup d’hommes, cela ébranle l’estime de soi

Mais la vie est parfois plus complexe que nos idéaux de jeunesse. En devenant thérapeute de couple, j’ai vu des

Quand les difficultés financières frappent

Perdre son emploi ou affronter une faillite, c’est bien plus qu’un choc matériel. Pour beaucoup d’hommes, cela ébranle l’estime de soi et remet en question leur rôle de soutien de famille.

Ce sentiment d’échec peut les pousser à se replier sur euxmêmes, hésitant à demander de l’aide ou à partager leurs doutes.

De leur côté, certaines femmes, confrontées à une réduction de leur train de vie, réagissent parfois avec colère ou déception : “Comment as-tu pu

COUPLE

FEMMES

COUPLE FAMILLE

laisser cela arriver ?”

Ces reproches, bien que compréhensibles, peuvent exacerber les tensions.

Mais ces réactions sont rarement liées à l’argent en soi. Elles révèlent plutôt des blessures personnelles : une femme ayant grandi dans un contexte de précarité pourra réagir de manière disproportionnée face à l’insécurité financière, tandis qu’un homme qui lie sa valeur personnelle à son rôle financier vivra un échec comme une atteinte à son identité.

Ces moments de crise fonctionnent comme un miroir. Ils dévoilent des attentes souvent inconscientes que chacun porte vis-à-vis de son partenaire. Peut-être espérait-elle être protégée de toute insécurité ? Peut-être comptait-il sur un soutien inconditionnel de sa femme ?

Mieux se comprendre

Ces situations ne sont pas des “défauts”, mais des réflexes liés à nos histoires personnelles. Le problème, c’est que si ces réflexes ne sont pas compris ou discutés, ils deviennent des obstacles à l’entente dans le couple.

Quand ces tensions apparaissent, il est souvent difficile pour les conjoints de prendre du recul. C’est là que consulter un professionnel peut être salvateur.

Cela permet de créer un espace où chacun peut parler de ce qu’il ressent, sans être jugé, et surtout, apprendre à mieux se comprendre.

Dans ces moments de crise, il est crucial de se rappeler que vous formez une équipe. Si l’un des deux tombe, l’autre doit le relever. Cela ne signifie pas nier les difficultés ni éviter les conversations difficiles, mais les affronter ensemble.

Dans la Torah, il est écrit que la Parnassa (les revenus) est décidée par D.ieu à Roch Hachana Les épreuves financières ne sont pas le fruit du hasard ni le signe d’une faute personnelle. Elles sont des défis spirituels, envoyés par le Ciel pour nous faire grandir, individuellement et en tant que couple.

Conclusion : L’amour peut triompher de la misère

Quand la misère frappe à la porte, l’amour ne doit pas nécessairement s’enfuir par la fenêtre. Au contraire, un couple capable de traverser ensemble les crises financières est un couple qui se découvre une force insoupçonnée.

Il ne s’agit pas d’éliminer les difficultés, mais de transformer chaque défi en un tremplin pour un amour plus mature, plus authentique.

Peut-être, alors, que la phrase de ma mère mérite une révision : “Quand la misère rentre, l’amour… peut devenir plus fort.”

Léa Nabet, directrice du Centre de la Famille Juive www.centredelafamillejuive.com

Toupie or not Toupie, telle est la question !

Que signifient donc les lettres inscrites sur le pourtour de la toupie ? ‘Hanouka, petite lumière au cœur du sombre hiver, nous transmet un message d’espoir, même au travers de la virevoltante toupie.

‘Hanouka ne serait pas ‘Hanouka sans la douce lueur dansante des bougies, le délicat arôme des beignets flottant dans l’air, le sourire des enfants et…. la ronde endiablée des toupies tournant à l’infini !

Mais, d’où nous vient ce jouet à la forme très particulière ? De forme cubique, la toupie ou Sévivon en hébreu, Dreydel en yiddish, tourne sur sa pointe grâce à l’effet gyroscopique. La roue est lancée à grande vitesse mais tend à résister aux changements d’orientation. Contraint, le corps gyroscopique réagit de façon paradoxale : en se déplaçant non pas dans la direction de la force qu’il subit comme on s’y attend mais dans une direction perpendiculaire : la toupie tourne sur elle-même.

Le Sévivon est la variante juive du “totum” romain, connu depuis l’Antiquité. Comme son nom l’indique (totum signifiant tout), cette toupie est un jeu de hasard, où chacun des participants peut miser et gagner en fonction du résultat donné par la toupie.

Les sources juives relient le jeu du Sévivon à la sombre période où le peuple juif était soumis à la domination grecque, aux environs de l’an -175 avant l’ère vulgaire. Devant l’interdiction formelle d’étudier la Torah, les enfants juifs se rassemblent pour étudier par cœur tout en jouant à la toupie, afin de détourner l’attention des patrouilles ennemies ou donner l’alerte.

Un code secret sur le Sévivon ? quiz

Mais que signifient donc les lettres inscrites sur le pourtour de la toupie ? Et pourquoi les toupies israéliennes sont-elles différentes des toupies de la diaspora ?

La variante romaine porte les lettres ADPT sur chacune des quatre faces du pourtour : A (accipe,"reçois"), D (da, "donne"), P (pone, "pose") et T (totum, "tout", prends tous les enjeux).

Au XVIème siècle, en Angleterre, la toupie, appelée “teetotum” arbore les lettres TNHP : T (take all, "prends tous les enjeux"), H (half,

"moitié"), P (put down, "pose") et N (nothing, "rien ne se passe"). De l’autre côté de la Manche, la version allemande de la toupie, devenue “torrel” ou “trundel”, porte les faces N (nichts, "rien"), G (ganz, "tout"), H (halb, "moitié") et S (stell ein, "dépose").

Ceci nous rappelle très nettement la version juive qui porte les lettres Noun, Guimel, Hé et Chin

Les lettres de la toupie seraient donc en fait… les règles du jeu. Mais, s’y cachent aussi d’autres niveaux de sens. Tout d’abord, le plus classique acrostiche de “Ness Gadol Haya Cham” : “Un grand miracle eut lieu là-bas”. En effet, pour le Juif européen ou oriental qui se rappelle des miracles de la victoire de ‘Hanouka et de la fiole d’huile qui dura huit jours, le miracle eut bien lieu “là-bas”, en terre d’Israël. On comprendra alors pourquoi, pour les Juifs présents sur la terre ancestrale, la dernière lettre, un Chin, deviendra un Pé, transformant le Cham, là-bas, en Po, ici, tout cela… sans changer bien sûr les règles du jeu !

Quatre lettres pour quatre exils

Mais si nous creusons encore plus profond, avec Rabbi Tsvi Elimelekh de Dinov dans son “Bné Yissakhar”, d’autres surprises nous attendent. Les 4 lettres symbolisent les 4 empires qui oppressèrent le peuple d’Israël : Noun de Nabuchodonosor, empereur de Babylone, Guimel de Gog, autre nom de la Grèce, Hé de Haman, ministre de Perse et de Médie qui tenta de nous exterminer, et enfin Sin de Sé’ir, toponyme devenu surnom de Edom et de Rome.

En parallèle, les quatre lettres symbolisent les quatre niveaux de l’être juif : le Néfech (l’instinct basique), le Gouf (le corps), le Sékhel (l’intellect), Hakol (l’entité globale qui réunit le tout).

Or, chacun de nos ennemis nous a atteints à un niveau différent : les Babyloniens ont détruit le Temple et nous ont exilés en blessant nos corps et notre autonomie nationale ; les Perses ont

tenté de nous séduire par leurs richesses et leur course aux plaisirs charnels, dans des festins débridés, parlant aux bas instincts ; les Grecs, dans leurs tentatives d’hellénisation, parlèrent principalement à l’intellect juif en lui faisant miroiter les mirages de la philosophie grecque ; les Romains, enfin, ont pu faire des ravages dans nos rangs en combinant toutes ces approches à la fois.

Tous ces empires nous encerclent de leurs chaînes, tournent encore et encore autour de nous, avant de finir par s’effondrer, avec la chute de la toupie.

Ceci devient encore plus significatif, lorsque nous remarquons que la somme des valeurs numériques de toutes les lettres inscrites sur la toupie nous donne 358 (50+3+5+300), équivalent à celle du Na’hach, le serpent qui enserre dans ses anneaux mais qui, finalement, se transforme en un mot à la signification absolument antagoniste, mais de même valeur numérique : Machia’h. Lorsque en effet apparaît le Messie, le serpent, symbole du mal absolu, arrête alors sa ronde infernale et disparaît…

Une toupie et son message d’espoir

‘Hanouka, petite lumière au cœur du sombre hiver, nous transmet donc un message d’espoir, même au travers de la virevoltante toupie. Et si, à Pourim, les enfants jouent de la crécelle, à ‘Hanouka, ce sont des toupies qu’ils font tourner : la main qui agite la crécelle se trouve sous l’instrument, symbolisant l’action dissimulée de D.ieu Qui Se cache derrière la complexité des intrigues du palais d’A’hachvéroch/Assuérus. Mais à ‘Hanouka, la main qui lance la toupie tient ce jouet par en haut, figurant l’intervention divine éclatante, au travers du miracle surnaturel de la fiole d’huile.

Que de profondeurs derrière ce simple jeu ! Pour paraphraser Flaubert : Rien n’est plus sérieux que le jeu…

C’est donc bien là une interrogation existentielle : toupie or not toupie , telle est la question, et nous sommes loin d’en avoir fait le tour… !

La margarine : cet ennemi qui se cache dans votre frigo

On nous l’a vendue comme la solution miracle pour remplacer le beurre, plus légère, meilleure pour le cœur… Mais savez-vous vraiment ce qui se cache derrière cette pâte jaune à l’apparence inoffensive ? Plongeons dans les coulisses de sa fabrication et découvrons pourquoi notre corps la déteste tant.

Imaginez une huile végétale manipulée chimiquement en usine pour la faire durcir artificiellement. L’huile, naturellement liquide, est forcée à devenir solide pour ressembler à du beurre. Cette transformation crée des graisses modifiées, appelées «graisses trans», véritables poisons pour notre organisme.

Pourquoi notre corps la rejette ? C’est simple : il ne reconnaît pas cette substance artificielle ! Tel un agent infiltré, la margarine perturbe nos cellules qui, ne sachant qu’en faire, finissent par la stocker.

Résultat ?

Une accumulation toxique pouvant engendrer :

1. Une augmentation du mauvais cholestérol ;

2. Un risque accru de maladies cardiovasculaires ;

3. Une inflammation chronique (rhumatismes…) ;

4. Un bouleversement dans le fonctionnement de base de notre corps (prise de poids…)

La prochaine fois, laissez cette bombe artificielle au fond du rayon et optez pour du vrai beurre, de l'huile d'olive ou d'autres graisses naturelles (telles que l’huile de coco pour la pâtisserie), que votre corps saura reconnaître et utiliser à bon escient.

Sarah Kisielewski

LE MESSAGE D'UN RABBIN DE NETANYA

Chaque effort est source de récompense inimaginable

Le Midrach Tan’houma explique que tout ce que Yossef a reçu lui revenait de droit, car il l'a mérité par sa conduite exemplaire. Chaque partie de son corps, qui a refusé de participer à la faute, a été honorée d’une manière unique. La bouche qui n’a pas embrassé la faute a mérité que tout le peuple égyptien obéisse à ses paroles. Le cou qui ne s’est pas penché pour commettre la faute a été orné d’un collier d’or serti de diamants. Les mains, qui ont refusé de toucher la faute, ont mérité de porter le sceau royal offert par Pharaon. Les pieds, qui ne se sont pas avancés vers l’interdit, ont été honorés en montant sur la calèche royale. Les yeux, qui n’ont pas cédé à la tentation, ont été protégés contre le mauvais œil, une bénédiction transmise à toute la descendance de Yossef.

Une histoire illustre cette idée : la femme du Gaon de Vilna collectait des fonds pour la Tsédaka avec une amie. Un jour, elles frappèrent à la porte d’un homme connu pour sa générosité, mais il n’était pas chez lui. Alors qu’elles continuaient leur chemin, elles croisèrent cet homme dans la rue. La femme du Gaon, avec détermination, le montra du doigt à son amie, disant : “Voilà notre opportunité ! Sollicitons-le.” Leurs efforts furent récompensés lorsqu’il fit un don généreux. Après son décès, l’amie apparut en rêve à la femme du Gaon, rayonnante, et lui confia : “Ce simple geste d’avoir levé le doigt pour m’inciter à agir a multiplié ton mérite bien au-delà de ce que l’on peut imaginer ici-bas.”

Rabbi Yo’hanan, descendant de Yossef Hatsadik, lorsqu’on lui fit remarquer sa grande beauté, expliqua que le mauvais œil ne pouvait le dominer. Il disait : "Moi, je descends de Yossef Hatsadik, et Yossef a su maîtriser son regard en toutes circonstances." Cette maîtrise était bien connue et s’était manifestée lorsqu’il avait délibérément ignoré les avances des filles égyptiennes, qui allaient jusqu’à jeter des bijoux sur son chemin pour capter son attention. Yossef, concentré sur la volonté d’Hachem, préserva ainsi la sainteté de sa vue. Cette qualité exemplaire a conféré à Yossef et à toute sa descendance une protection durable contre le mauvais œil, comme le rappelle le verset : "Ben Porat Yossef, Ben Porat ‘Alé ‘Ayin".

Hachem, dans Sa justice infinie, ne donne pas une récompense globale. Chaque effort est comptabilisé de manière précise. La bouche, les mains, les yeux, le cœur, chaque membre est jugé individuellement. Cette approche nous enseigne que chaque petit geste pour éviter une faute ou accomplir une Mitsva a une valeur immense aux yeux d’Hachem, même si, à nos yeux, il paraît insignifiant.

Une autre histoire illustre cette idée : Ra’hav, qui avait sauvé deux espions envoyés par Yéhochoua’ Bin Noun, les avait cachés et leur avait permis de fuir grâce à une corde. Plus tard, lorsqu’elle se convertit au judaïsme, elle eut une descendance prestigieuse, dont le prophète Yirmiyahou. Mais lorsque ce dernier fut sauvé d’un puits par une corde, il ressentit un inconfort et souhaita avoir une échelle. Hachem lui rappela que son aïeule, Ra’hav, n’avait utilisé qu’une corde pour sauver les espions, et donc il ne pouvait bénéficier d’une échelle. Chaque acte, même simple, a ainsi des conséquences déterminées par une justice divine précise. Nous voyons que chaque effort pour accomplir une Mitsva ou éviter une faute est scrupuleusement consigné. Rien n’est insignifiant dans le service d’Hachem. Une vie dédiée à Ses Mitsvot, même dans les plus petits détails, a une valeur inestimable.

Qu’Hachem nous aide à saisir chaque opportunité pour Le servir avec sincérité et dévotion, afin de mériter Ses récompenses infinies !

Rav Daniel Abdelhak, Rav de la communauté Yisma’h Moché à Netanya. (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)

COMMUNAUTÉ

Des centaines de dépouilles juives sur le point d'être exhumées en France !

Alarmant ! Depuis longtemps, mon équipe Torah-Box enquête sur la saturation des cimetières parisiens.

Information dramatique du jour : au cimetière de Thiais, des centaines de tombes sont programmées pour être déterrées dans quelques mois courant 2025 (division 82). Regardez les noms des défunts : AMSELLEM, MELLOUL, AMAR, SOLAL, TOUBOUL... Cliquez sur le lien pour voir la liste : torahbox.com/EUXA ou scannez le QR code ci-dessus.

Mais le problème est encore plus grand : environ 80 000 tombes juives à travers la France ont des concessions expirées (droits d'usage du tombeau) ! Sans une intervention des familles de ces défunts, des concessionnaires ou de leurs ayants droit (ceux qui ont payé le droit d’enterrer), les dépouilles de vos parents, grands-parents ou arrière-grands-parents, risquent également d’être retirées de la terre dans les années à venir !

Nos Sages nous enseignent que l'honneur dû à un être humain est le même de son vivant qu'après sa mort. Déterrer un défunt sans raison, c'est lui infliger une souffrance indescriptible. D.ieu promet d'honorer ceux qui respectent les morts et, inversement, de châtier ceux qui les méprisent... (Chemouel I)

La seule solution est que les familles concernées transforment la concession (l’espace du défunt) en durée "à perpétuité" auprès des cimetières concernés (au lieu de "durée temporaire").

Contactez rapidement les cimetières où reposent vos défunts ou une société de pompes funèbres comme par exemple Sportes (01.43.43.62.94) ou Darmon (06.21.05.67.97) ou autre pour vous aider !

Binyamin Benhamou

En savoir plus sur la saturation dans certains cimetières français, tapez "L'enterrement Juif de A à Z" sur Internet.

Voici les emails de différents cimetières parisiens, ils ont l'obligation légale de vous répondre par email :

cimetiereparisien.pantin@paris.fr ; cimetiere.montparnasse@paris.fr ; cimetiere.montmartre@paris.fr ; cimetiere.perelachaise@paris.fr ; cimetiereparisien.bagneux@paris.fr ; cimetiereparisien.thiais@paris.fr ; cimetiereparisien.ivry@paris.fr ; cimetiereparisien.saint-Ouen@paris.fr

Communiqué du Consistoire sur le sujet : torahbox.com/2WGY

Scannez le QR code pour consulter la liste des personnes qui seront déterrées en 2025

MAGAZINE

Supplément spécial Chabbath

Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...

Mikets - Trop de Ségoulot tue la Ségoula

Dans la vie, pour atteindre quelque chose, l’individu doit aller d’un certain endroit à un autre, en passant par un dur labeur, en faisant de gros efforts.

Après la deuxième rencontre entre Yossef, déguisé en vice-roi, et ses frères, celui-ci les renvoie et enjoint à son fils de cacher sa coupe en argent dans le sac de Binyamin. Alors que les frères sont en route pour rentrer chez eux, Yossef envoie son fils les convoquer, prétendant que l’un d’entre eux lui a volé sa coupe. Le fils décrit l’ustensile comme "celui duquel mon maître boit et par lequel il prophétise (Na’hech Yéna’hech)". (Béréchit 44, 5) Ainsi, l’importance de la coupe se trouve dans son aptitude à prédire l’avenir.

Quand les frères reviennent chez le vice-roi, Yossef lui-même met l’accent sur l’importance de la coupe, sur le fait qu’un homme de sa stature en a besoin. Rav Issakhar Frand demande pourquoi l’accent est tellement mis sur le Ni’houch (la sorcellerie). Pourquoi Yossef devait-il, à ce point, montrer à ses frères sa confiance en cette forme de magie ?

Un Juif qui respecte la Torah sait que la seule manière de s’élever dans ce monde est de bien se conduire, de pratiquer

n’avance pas en ligne droite, il zigzague. Dans la vie, pour atteindre quelque chose, l’individu doit aller d’un certain endroit à un autre, en passant par un dur labeur, en faisant de gros efforts. C’est le principe de causalité — on travaille, on gagne de l’argent ; on se comporte bien, on est récompensé.

les Mitsvot

Mais il y a une façon de contourner l’effort, pour atteindre le but sans passer par le travail habituellement requis. C’est la sorcellerie, qui peut correspondre au Ni’houch. Dans le cas de Yossef, c’était par une coupe spéciale qui lui permettait de prédire l’avenir. Rav Frand explique que Yossef voulait convaincre ses frères qu’il était Égyptien. Un Juif qui respecte la Torah sait que la seule manière de s’élever dans ce monde est de bien se conduire, de pratiquer les Mitsvot. Une récompense est attribuée à ceux qui la méritent.

Le raccourci de la superstition

Travailler pour grandir : l’anti Ségoula qui amène la Brakha

Rav Chimchon Raphaël Hirsch nous éclaire en analysant le mot Ni’houch. Il souligne qu’il est apparenté au terme Na’hach, serpent. Contrairement aux autres animaux, le serpent

Les Égyptiens ne réfléchissent pas ainsi. Ils veulent les honneurs, le pouvoir, sans œuvrer pour ces causes. Ils souhaitent avoir une grandeur non méritée. En laissant la superstition gérer sa vie, l’homme se dispense du labeur nécessaire pour grandir. Si tout dépend des

"astres", des "cartes", selon sa philosophie, il peut obtenir certaines choses, même sans le mériter. Et cela autorise alors un comportement médiocre, voire répréhensible – il peut faire ce que bon lui semble.

Yossef – tentant de se déguiser en Égyptien devant ses frères – leur montre qu’il a besoin de cette coupe, c’est la sorcellerie qui lui a permis de gravir les échelons et d’être vice-roi.

Une telle idéologie est étrangère aux enfants de Ya’akov et devrait être étrangère à toute personne ayant des valeurs basées sur la Torah. Nous savons que l’on reçoit une récompense si l’on en est digne. On ne peut pas compter sur des raccourcis superstitieux.

L’épreuve, essentiel pour progresser

Il y a une certaine tendance, même chez les Juifs pratiquants, à "miser" sur des Ségoulot pour résoudre les problèmes ou alléger des souffrances. Rav Its’hak Berkovits affirme que dans ce cas, on risque de laisser passer l’essentiel. Par exemple, si Hachem envoie des difficultés, ce n’est pas pour que l’on fasse une quelconque Ségoula (bien qu’elle puisse s’avérer efficace pour apaiser la douleur), mais pour que l’on s’améliore. Cela ne signifie pas que toutes les Ségoulot soient négatives, mais il ne faut pas oublier l’objectif des Yissourim (épreuves) : Hachem nous incite à grandir.

C’est pourquoi, quand on demande aux Guédolim des Ségoulot pour divers maux, leurs propositions sont souvent liées à une meilleure pratique des Mitsvot ou à une étude de la Torah plus sérieuse ou importante.

Un jeune marié demanda à un Rav quelle Ségoula pouvait l’aider à améliorer son Chalom Bayit (harmonie conjugale), la veille de Chabbath, quand la tension est palpable. Le Rav lui répondit qu’il devait prendre un balai et aider à nettoyer la maison ! Le message était clair : les meilleures Ségoulot ne sont pas celles qui nous font prendre des raccourcis, mais elles demandent du travail et une amélioration constante de notre ‘Avodat Hachem.

Rav Yehonathan Gefen

Résumé de la Paracha

1 Dans un premier rêve, Pharaon rêve de sept belles vaches suivies de sept vaches hideuses dévorant les premières. Dans un deuxième rêve, sept épis de blé maigres poussent derrière sept beaux épis avant de les dévorer.

2 Yossef les interprète ainsi : sept années d’abondance seront suivies de sept années de famine.

3 Yossef est nommé vice-roi et fait constituer durant les sept année d'abondance des réserves de nourriture.

4 Yossef épouse Osnat, ils ont deux garçons nommés Efraïm et Ménaché.

5 La famine éclate, les frères de Yossef descendent en Égypte afin d’acheter des céréales.

6 Yossef les reconnaît et les accuse d’espionnage. Il retient Chim’on prisonnier.

7 Ses frères retournent auprès de leur père puis repartent en Égypte à sa demande. Yossef fait remplir leurs sacs de céréales et dépose sa coupe dans le sac de Binyamin.

8 Aussitôt après avoir quitté l’Égypte, Yossef envoie son intendant rattraper ses frères et leur reprocher d’avoir subtilisé la coupe de son maître. Les frères démentent cette accusation, mais une fouille est faite dans leurs sacs et la coupe est découverte dans celui de Binyamin.

9

Les frères de Yossef sont conduits devant lui. Yossef leur dit que celui dont la coupe a été découverte dans son sac sera esclave.

SHA TIK BA

Feuillet

parents-enfants

PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :

Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas

N°407

pour Chabbath édité par Mikets 5785

USTENSILES À NE PAS OUBLIER :

Un étui pour ranger l’Afikomane

Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »

JEU PAR ÉQUIPE 1

Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête

Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)

Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)

Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne

Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !

Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”

IDENTIFICATION

DES ÉQUIPES 1 JEU

1. 3 Matsot chemourot (rondes, faites à la main)

2. Épaule d’agneau

Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies

PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :

3. Maror
7.Oeuf dur

1. Donnez un nom qui sonne anglais à votre équipe 2. Trouvez un slogan le plus sympa) 3. Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( 2 points pour les plus drôles)

2.É u

4.Karpass

3. Maror (laitue romaine)

2

4. Karpass (céleri)

L’UN, L’AUTRE OU LES 2 ?

5. ‘Hazeret (laitue ou endives)

6.‘Harossèt

7. Oeuf dur

8. Bol d’eau salée

• Rabbi ‘Akiva nous a combattus.

> Les Romains.

Des récompenses pour les enfants afin qu’ils participent au Séder 1.MatsotChemourot

• Antiochus est un de nos Rois.

> Les Grecs.

6.‘Harossèt
5.Hazeret

Pour chacun des éléments suivants, vous direz s’il concerne Sarah Iménou, Rivka Iménou, aucune des 2 ou les 2. Les Grecs, Les Romains, Les 2 ou Aucun des 2.

• On a fait traduire la Torah dans notre langue.

> Les Grecs.

• On a affronté les Maccabim.

• On a volé les ustensiles du Temple.

> Les Romains.

QUANTITÉS OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR

> Les Grecs.

• On a détruit le 1er Temple.

A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main

• On a organisé un grand festin.

> Aucun des 2.

• On a tué des Sages.

> Aucun des 2.

• On est polythéistes.

Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas) Minimum

> Les Romains.

• On prétend être un peuple de lumière.

• On a brisé la révolte de Bar Kokhva.

> Les Romains.

> Les 2.

Kazayit 1 Kazayit

• On a poursuivi Rabbi Chim’on Bar Yo’haï.

> Les Romains.

• On n’aime pas les toupies.

> Les Grecs.

Hidour (au mieux) 2 Kazayit 2 Kazayit

> Les Grecs.

MAROR

• On a souillé le Temple.

> Les Grecs.

• On a détruit le 2ème Temple.

Etapes du Sé Kore’h (sandwich)

> Les Romains.

La quantité de Maror 1 Kazayit

8. Bold’eau

JEU

SHA TIK BA

3 JEU EN ÉQUIPE (SUITE) 2

JEUX

UNE FAMILLE EN OR

(jeu d’intuition)

et

Citez une mer ou un fleuve important dans la Bible.

Mer Rouge

Jourdain

Tigre / Euphrate

Mer morte

Mer Méditerranée

JEU

point

Citez de objets que l’on met par erreur dans la machine à laver.

Téléphone portable

Pièces de monnaie / Billets

Briquets / Clés

Lunettes de soleil

Élastiques à cheveux / mouchoirs en papier

LES DÉFIS DE LA SEMAINE

Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase

Citez des épisodes de la Bible en rapport avec l’eau.

Le Déluge de Noé

Le Passage de la Mer Rouge

L’Eau jaillissant du rocher / Les eaux de Mara

Jonas et le poisson

La traversée du Jourdain

“Seize jacinthes sèchent dans seize sachets secs.”

• Le nombre-clé : À quoi correspond le nombre 30 dans notre Paracha ?

> C’est l’âge de Yossef lorsqu’il a interprété les rêves de Paro’.

• Quizz Paracha : Comment Paro’ a su que Yossef avait correctement interprété ses rêves ?

> Car il a rêvé de l’interprétation de ses rêves, et il l’avait oubliée.

• Blague Marambar : Pourquoi ne faut-il jamais raconter d’histoires drôles à un ballon ?

> Car il pourrait éclater de rire.

• Yossef connaissait 71 langues… Saurais-tu dire “Merci” en plus de 6 langues ?

• Chante un chant de Chabbath.

• Le saviez-vous : Quels animaux volent en avant et en arrière ?

> Les abeilles et les bourdons.

• Terminer la blague : On ne dit pas “Mon amiral” mais…

> Mon copain rouspète.

• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.

• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.

Répondez à la question proposée
gagnez 1
pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.

SHA TIK BA

3 ÉNIGMES

1ère énigme

(pour les petits)

Lors d’un cross, chaque élève reçoit un dossard. Avant le départ, un professeur fait l’appel dans sa classe et remarque que ses élèves portent tous les numéros du 21 au 35.

Combien y a-t-il d’élèves dans la classe ?

Réponse : : 15

2ème énigme

Un clochard aime bien fumer mais ne peut pas acheter de cigarettes. Il a trouvé une combine. Il récupère des mégots et avec le tabac qu’il reste, il roule des cigarettes. Avec 3 mégots, notre homme est capable de rouler une cigarette.

Combien de cigarettes peut-il fumer avec 9 mégots?

3ème énigme

Réponse : 4 cigarettes (après avoir fumé les 3 premières cigarettes, il peut reconstituer encore une cigarette).

Très présent en ville, je traîne souvent dans les parcs.Les escrocs voient en moi une proie facile.

Réponse : : Un pigeon.

HALAKHA QUIZ Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.

Un invité est-il acquitté de la Mitsva si quelqu’un d’autre allume la ‘Hanoukia chez lui ?

1. Oui

2. Non

3. Oui, seulement si on allume une ‘Hanoukia en plus

Réponse : 1

Lorsqu’on rend visite à de la famille et qu’on participe avec eux à l’allumage, doit-on payer quelque chose pour être acquitté de la Mitsva ?

1. Non.

2. Oui.

3. Oui, si l’on a l’intention de rester 3 jours.

Réponse : 2

SHA TIK BA 4 JEUX

A RACHI L’A DIT / RACHI L’A PAS DIT

Les participants doivent dire si les commentaires sur la Paracha ci-dessous ont été écrits par Rachi ou non pour gagner 1 point.

> Chap. 41, Verset 1

Ce fut la fin des 2 années… Pharaon rêva : “Pharaon avait fait les mêmes rêves toutes les nuits pendant 2 ans.”

Rachi l’a pas dit.

> Chap. 41, Verset 4

Les vaches maigres mangèrent les vaches grasses : “Signe que toute la joie et l’abondance seront oubliées quand viendront les jours de famine.”

Rachi l’a dit.

B

ÉNIGME TRALALA

> Chap. 41, Verset 8

Et nul ne les interpréta à Pharaon : “...Car ils lui disaient qu’il aurait 7 filles et qu’il les enterrerait toutes.”

Rachi l’a dit.

> Chap. 41, Verset 14

On fit accourir Yossef du cachot : “C’était le jour de Roch Hachana.”

Rachi l’a pas dit.

On lit une première fois l’énigme TRALALA, puis l’équipe 1 décide lequel des mots TRALALA, TRILILI ou TRULULU, elle souhaite qu’on lui dévoile. Elle peut ensuite proposer une solution à l’énigme. Si elle gagne, elle marque 2 points, sinon c’est au tour de l’équipe 2 de dévoiler un mot et de tenter de résoudre l’énigme. (Jeu de réflexion)

Je suis le TRALALA du peuple qui a TRILILI les TRULULU. D’habitude TRALALA, je suis le TRILILI du don de la TRULULU.

• TRALALA : Celui qui a une couronne et qui passe ses journées à donner des ordres.

• TRILILI : Quand deux armées se tapent dessus très fort.

• TRULULU : Ces guerriers juifs armés de courage, de ‘Houtspa et d’huile.

Réponse

les

Antiochus (Je suis le roi du peuple qui a

• TRALALA : L’art de passer inaperçu. (adjectif)

• TRILILI : Synonyme d’endroit.

• TRULULU : Quand Hachem a décidé de distribuer des règles à tout le monde… avec des éclairs et du tonnerre.

Réponse

Envoyez-nous vos commentaires sur www.torah-box.com/shabatik

Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box

Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche

‘Hanouka

en train devant la Gestapo

Arrivée à la frontière, la famille est attendue par un comité d’accueil bien sinistre : SS, police allemande et Gestapo s’apprêtent à monter dans le train…

Allemagne, 9 novembre 1938. Des émeutes populaires géantes orchestrées par les Nazis enflamment synagogues, maisons et commerces juifs à travers le pays. Le bilan de la nuit de Cristal est dramatique : plus de 100 Juifs tués, 30 000 arrestations et déportations, 267 synagogues détruites, 7500 commerces saccagés et pillés. Ce terrible pogrom scelle cruellement le sort des Juifs d’Allemagne et d’Europe.

Le 24 décembre suivant, à la tombée de la nuit, pendant que l’Allemagne s’apprête à fêter Noël en cette soirée glaciale de décembre, c’est le huitième soir de ‘Hanouka.

Fuir la bête immonde

La famille Geier a réussi à survivre, mais elle a entendu parler d’un pogrom imminent dans son village, ce qui est tristement habituel à cette date depuis des siècles en Allemagne. Après la nuit de Cristal, Yéhouda et Regina, son épouse, se sont mis en tête de fuir vers l’Amérique. Ils ont pu obtenir un visa pour eux et leurs deux enfants, Arnold et Ruth.

La famille s’installe dans le train BerlinRotterdam, espérant réussir à échapper à la cruauté nazie. Quand le train part, la famille est partagée entre soulagement, nostalgie de quitter sa terre natale, tension mais aussi espoir.

Yéhouda était jusqu’à ce matin le chantre d’une petite communauté observante dont l’existence est clairement menacée. Il a un gros pincement au cœur : ce soir, c’est le dernier soir de ‘Hanouka, et il ne pourra pas allumer la Ménora. Si Yéhouda allume les bougies dans le train, cela attirera certainement l’attention des Nazis qui ne manqueront pas de faire le rapprochement avec la fête juive, et qui sait ce qui attendra alors la famille Geier ?

Regina ressent le dilemme de son mari. "D.ieu veut que l’on sauve notre vie, comme les ‘Hachmonaïm à l’époque des Grecs. L’heure n’est pas à l’allumage. Hachem comptera cette soirée comme si tu avais allumé, et je suis convaincue qu’Il nous permettra de célébrer de nombreuses autres fois ‘Hanouka dans les meilleures conditions !" Les mots de Regina touchent Yéhouda mais ne dissipent pas complètement sa frustration de ne pas pouvoir allumer sa ‘Hanoukia.

La traversée de l’angoisse

L’inquiétude de la famille grandit alors que le train progresse vers la frontière germanonéerlandaise. Arrivée à la frontière, c’est un comité d’accueil bien patibulaire qui les attend : SS, police allemande et Gestapo s’apprêtent à monter dans le train pour une ultime vérification des passeports et des documents de voyage.

À chaque minute qui passe, le danger monte encore d’un cran. À la moindre erreur, la famille Geier risque l’arrestation, et la mort probable. Les officiers nazis se rapprochent du wagon et, pistolets Luger à la ceinture, ils s’apprêtent à vérifier l’identité des voyageurs.

Brutalement, la gare entière et chaque recoin du train plongent dans l’obscurité totale. Toutes les lumières s’éteignent en même temps, laissant les passagers et les officiers qui approchent tâtonner dans l’obscurité.

"

Yéhouda a d’un coup un instinct complètement fou : d’un geste rapide, il sort de sa poche une bougie et l’allume, puis dispose huit autres bougies sur le bord de la fenêtre du wagon. Sa femme paniquée chuchote : Mais Yéhouda, tu es devenu fou ou quoi ? On va se faire tuer !" En guise de réponse, Yéhouda prononce à voix basse les bénédictions d’usage précédant l’allumage des bougies de ‘Hanouka. Ses enfants sont émerveillés par la lumière des bougies qui percent l’obscurité sinistre de la sinistre frontière germano-néerlandaise.

L’allumage de tous les dangers

Le chef de la police frontalière en personne s’avance vers la famille. Il inspecte les passeports avec beaucoup de sévérité, puis il regarde fixement Yéhouda. Le papa comprend que c’est terminé, il pense : "Ça y est, c’est fini. D.ieu, aide-nous à survivre, prends-nous en pitié !" Un instant passe, une éternité… et d’un coup, le visage du chef de la police s’éclaire : "Bravo d’avoir prévu de voyager avec des bougies, tout le monde devrait faire comme vous !"

Malgré les battements de son cœur qui s’accélèrent, Yéhouda maintient son attention sur les lumières de ‘Hanouka alors que les officiers montent dans le wagon

La famille Geier est sous le choc. Les officiers n’ont pas compris que la famille venait de célébrer ‘Hanouka en douce, et ont apprécié la présence de ces bougies pour accomplir leur travail.

Les parents et les enfants restent assis, en silence, pendant près d’une demiheure, les yeux fixés sur la ‘Hanoukia en chantant à voix basse Ma’oz Tsour Yéchou’ati. Juste au moment où les bougies commencent à vaciller, toutes les lumières de la gare se rallument d’un coup.

Les flammes dansantes au milieu de la nuit attirent très vite l’attention de la Gestapo et de la police des frontières. Le son rapide des bottes des officiers nazis sur le quai résonne dans le silence glacial et terrorisant de la gare. Malgré les battements de son cœur qui s’accélèrent, Yéhouda maintient son attention sur les lumières de ‘Hanouka alors que les officiers montent dans le wagon, et il chuchote Hanérot Hallalou, la prière suivant l’allumage des bougies.

Avec la lumière des bougies, les officiers peuvent maintenant inspecter les passeports et les papiers du compartiment de la famille Geier avec suffisamment de lumière. Yéhouda se rend compte qu’il a peut-être commis une énorme erreur.

Yéhouda et Regina sont encore émerveillés par l'immense miracle qu’ils viennent de vivre, et serrent fort leurs enfants dans leurs bras. Regina s’adresse à Yéhouda, non sans émotion : "Souviens-toi de ce moment, comme aux jours des Makabim, un grand miracle s’est produit ici."

Pendant que le train reprend sa route vers le port de Rotterdam et ouvre la voie vers l’Amérique, sortant des ténèbres nazies, la lumière vibrante et éternelle de ‘Hanouka brille, rappelant le miracle vécu par les Juifs de Judée à l’époque de ‘Hanouka et par la famille Geier qui a pu quitter, par miracle, les tragédies de l’avant-guerre, prélude à la Shoah.

Alexandre Rosemblum

1. Samedi soir, Havdala ou ‘Hanoukia en premier ?

> Commencer par la Havdala, suivie de l’allumage de ‘Hanouka, selon le principe que lorsque deux Mitsvot se présentent en même temps, on réalise en priorité la plus fréquente.

2. ‘Hanouka & Noël coïncident, offrir un cadeau à mon enfant ?

> Oui, sans craindre quoi que ce soit. Le cadeau sera remis après l’allumage, en précisant si possible qu’i est "en l’honneur de ‘Hanouka." (Rav Gabriel Dayan)

3. Oubli d’allumer les bougies de ‘Hanouka hier soir, que faire ?

> Avant l’aube, il est possible de les allumer en récitant la bénédiction ; entre l’aube et le lever du soleil, sans réciter de bénédiction ; à partir du lever du soleil, il n’est plus possible d’allumer la ‘Hanoukia pour ce jour. (Mitsvat Ner Ich Oubéto 6-8)

Hiloula du jour

Ce mercredi 24 Kislev (25/12/2024) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rabbi Aharon Yéhouda Leib Steinman. Roch Yéchiva de Poniewicz à Bné Brak, il fut l’un des grands de la génération.

Parti à l’âge de 104 ans, il a laissé de nombreux écrits derrière lui, dont 15 volumes de commentaires sur le Talmud, ainsi qu’Ayélet Hacha’har, un commentaire sur la Torah.

Alors qu’il écrivit dans son testament que "dix Juifs me suffisent à mes funérailles", 600.000 personnes y assistèrent. Pour le président israélien d’alors, Réouven Rivlin, "le Rav portait sur ses épaules toute l’existence du peuple juif […]Il savait transmettre ses messages avec douceur et grand amour pour son peuple. Sa sagesse n’était surpassée que par son humilité." N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !

FLASH CHABBATH

Une perle sur la Paracha

"[...] Et Pharaon rêve […]" (Béréchit 41, 1)

Généralement, nous avons un rapport particulier avec les rêves que nous considérons comme des choses futiles, sans réalité concrète. Et c’est ainsi que la Torah les caractérise dans la Guémara

Un jour, un juif demanda au Steipler, le père de Rav ‘Haïm Kanievsky : "Pourquoi dit-on que les rêves n’ont pas de réalité concrète ? Il y a quelques semaines, j’ai rêvé que mon frère mourrait. Et j’ai appris que la nuit même où j’ai rêvé, mon frère quittait ce monde !"

Le Rav lui répondit : "Cela ressemble à une personne que l’on qualifie de ‘menteur’ Cependant, il n’est pas juste de dire que cette personne ne dit pas la vérité de temps en temps. Par exemple, si elle dit qu’elle a faim et qu’elle veut manger, c’est vrai. En fait, cette personne a l’habitude de mentir, mais cela ne veut pas dire qu’elle ment tout le temps."

La plupart du temps, les rêves ne sont pas fiables et véridiques, mais il est possible que, de temps en temps, ils soient vrais.

Les lois du langage

Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne qu’il est interdit de dénigrer son prochain en rapportant les fautes qu’il a commises envers D.ieu tout comme son inconduite dans la vie de tous les jours, même si ces faits sont avérés.

Quand ma mère voulait nous appeler à table, elle ne disait jamais simplement : "Venez manger !" Elle nous demandait plutôt de faire Nétilat Yadaïm (le rituel d'ablution des mains). Cela suffisait à nous faire comprendre qu’un délicieux repas nous attendait, mais cette Mitsva s’imposait comme un préalable naturel et indissociable de nos repas. De même, au moment d’aller dormir, elle ne disait pas : "Allez vous coucher !" mais plutôt : "C’est l’heure de réciter le Chéma’…" Ainsi, cette Mitsva devenait intimement liée à notre rituel du soir. Et c’était pareil pour toutes les Mitsvot.

Plutôt que de les présenter comme des rites annexes à la vie quotidienne, ma mère avait l’art de les intégrer harmonieusement à nos gestes de tous les jours. Ce faisant, elle nous a transmis une vision où les Mitsvot faisaient partie intégrante de notre existence. Résultat ? Ces gestes remplis de sens ont imprégné notre vie au point de devenir inébranlables.

Comment inculquer les Mitsvot à nos enfants pour toute une vie ? En les ancrant dans leur quotidien, comme des trésors qui accompagnent chaque instant. (Témoignage du fils du Rav Its'hak Zylberstein, auteur, entre autres, des ouvrages A'hat Chaalti, publiés par les Éditions Torah-Box.)

Thème : 'Hanouka

Règle du jeu :

Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un א, la deuxième par un ב, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.

Un petit peu d’elle repousse beaucoup d’obscurité.

(lumière)

Cet endroit sera entouré de Mitsvot, à sa droite la ‘Hanoukia et à sa gauche, la Mézouza.

“Tu as livré les … aux mains des assidus à l’étude de la Torah. “ (extrait de ‘Al Hanissim).

(les scélérats)

Le fils Maccabi qui a succédé à son père Mattitiaou.

Il faut en prononcer trois avant l’allumage de la première bougie.

(bénédictions)

“Tes fils […] ont établi ces huit jours de louanges et d’… ” (extrait de ‘Al Hanissim).

(actions de grâce)

En ce jour, nous célébrons l’… de l’Autel, ce qui est l’origine du nom de la fête.

Les Grecs nous ont interdit de pratiquer cela à nos garçons.

La ‘Hanoukia ne doit pas être placée trop haute ni dépasser cette limite.

(l’inauguration)

Le mois où débute la fête.

coudées)

Pendant les huit jours de ‘Hanouka, on lit à la Torah ceux que les Nessïm (chefs de tribus) ont offerts lors de l’inauguration du Michkan.

(sacrifices)

36, Qui sait ce que c’est ? C’est le nombre total de … ‘Hanouka.

du miracle)

“ Tu as livré … aux mains du petit nombre. “ (extrait de ‘Al Hanissim).

(la multitude)

“Tu as livré les … aux mains des faibles.” (extrait de ‘Al Hanissim).

(les forts)

“Les Grecs […] ont souillé toutes les huiles, et … des fioles, un miracle s’est produit. ” (extrait de Maoz Tsour).

de la dernière)

(et

Les miracles dévoilés nous font comprendre qu’elle est en fait un miracle auquel nous nous sommes habitués.

Notre allumage correspond en fait au plus haut niveau d’embellissement de la Mitsva.

(Laméhadrin min haméhadrin)

Tout chauds et tout sucrés, on les consomme car ils rappellent le miracle fait avec l’huile.

L’allumage de la ‘Hanoukia doit contribuer à faire cet effet sur le public. “ [Nous Te rendons grâce] pour les miracles, pour le salut, pour les exploits, pour les “ (extrait de ‘Al Hanissim).

(beignets)

La coutume répandue est d’allumer la ‘Hanoukia à ce moment de la journée.

(sortie des étoiles)

Les Grecs ont décrété contre ce jour saint.

(Chabbath)

(les délivrances)

La lumière de Yossef et celles de ‘Hanouka

La Torah de Yossef chasse l’obscurité des Hellènes en scandant : nous avons part dans le D.ieu d’Israël !

La lecture des péripéties de Yossef dans la Torah coïncide toujours avec la fête de ‘Hanouka. Cela n’est pas fortuit, bien au contraire. On retrouve cette coïncidence dans le Talmud : une ‘Hanoukia placée au-dessus de 20 Amot (environ 10 mètres) est invalide. Cette loi est suivie par une Dracha du même maître, mais cette fois au sujet du puits de Yossef. (Chabbath 21b-22a)

Dans Mégalé ‘Amoukot, Rav Nathan Chapira écrit que l’exil grec est une réparation spirituelle de la vente de Yossef dont la valeur numérique est égale à celle des mots Mélekh Yavan (Antiochus). Il amène comme preuve l’un des principaux décrets grecs : "Écrivez sur la corne d’un taureau que vous n’avez pas de part dans le D.ieu d’Israël."

Maîtres

et possesseurs de la nature

Rav Eliahou Dessler y voit une référence au rapport des Hellènes à la nature. En effet, le taureau, surtout dans les temps anciens, symbolise la force de la nature. Ceci est d’autant plus vrai pour la corne du bovin. Jusqu’à aujourd’hui, des hommes testent leur bravoure en chevauchant des taureaux durant des rodéos ou en les combattant lors de corridas.

À l’instar du labourage, ces jeux expriment le pouvoir hégémonique de l’homme sur la

nature. L’homme, être suprême, contrôle et utilise la Création à sa guise par le biais de son intelligence. Les Grecs imposèrent aux Juifs une adhésion profonde et complète à cette conception du monde. Rav Nathan Chapira nous révèle qu’il y a aussi dans ce décret une allusion directe à Yossef. Car Yossef est appelé "taureau" dans la Torah : "Puisse-elle reposer sur la tête de Yossef, sur le front de l’élu de ses frères ! Le taureau, son premier-né, qu’il est majestueux ! Ses cornes sont celles du Réem." Cela dit, que nous révèle cette allusion à Yossef ? Et en quoi la fête de ‘Hanouka constitue une réparation de sa vente ?

Yossef, qui es-tu ?

La Torah et nos Sages donnent une description apparemment contradictoire de Yossef, tout d’abord présenté comme l’essentiel de la descendance de Ya’akov. Rachi explique que son visage était identique à celui de son père. Le visage est appelé ici Ziv Hikounim (lumière de la forme ou de l’image) et non Panim (face). (Michlé 27, 19)

Cela nous enseigne que la ressemblance n’était pas simplement physique, mais spirituelle. Yossef possède une âme extrêmement élevée, semblable à celle de Ya’akov. Nos Sages nous enseignent au sujet de Ya’akov que sa beauté évoque celle d’Adam Harichon (Baba Batra 58a).

d’Israël pour Yossef, soit le niveau le plus accompli de Ya’akov. Cet amour résulte apparemment du simple fait qu’il était le fils de sa vieillesse, ce qui paraît très superficiel. Mais là encore, Rachi nous éclaire sur le sens complet du mot Zikounim (vieillesse). Rachi rapporte la traduction du Targoum Onkelos : Bar ‘Hakim (fils de sa sagesse).

Il ajoute que Ya’akov a transmis toute sa Torah à Yossef, d’où son amour. Rachi dit également que la ressemblance physique de Yossef avec Ya’akov était aussi une raison de son amour. Il ressort de ces versets une description très favorable de Yossef. Il possède une âme extrêmement élevée et détient toute la sagesse de son père. Néanmoins, la Torah dresse d’autre part un portrait beaucoup moins élogieux du fils chéri d’Israël. Yossef est appelé Na’ar (gamin). Rachi explique qu’il agissait de façon puérile en arrangeant ses cheveux et ses yeux, conduite qu’il poursuivra lors de son servage en Égypte. Cette attitude de Yossef est difficilement conciliable avec le géant spirituel décrit précédemment. Comment interpréter les agissements enfantins de Yossef ? Pourquoi Yossef prenait-il tant soin de son apparence ? Pourquoi arrangeait-il ses cheveux et ses yeux ?

La Torah de Yossef

C’est là toute la Torah de Yossef : utiliser la matière et la beauté pour sanctifier D.ieu dans l’obscurité d’un monde matérialiste.

Rachi explique que le nom de D.ieu était constamment sur les lèvres de Yossef. C’est là toute la Torah de Yossef : utiliser la matière et la beauté pour sanctifier D.ieu dans l’obscurité d’un monde matérialiste. Il n’y a pas de contraction dans l’attitude de Yossef qui arrange ses cheveux et ses yeux pour la gloire de D.ieu. Néanmoins, ses frères ont condamné ce type de comportement. À défaut de le tuer, ils l’ont vendu. Selon eux, Yossef représentait un danger pour le peuple d’Israël. Or il s’avère qu’il n’était pas un danger, mais un sauveur. Le Midrach enseigne effectivement que son rejet des avances de la femme de Potifar a donné aux enfants d’Israël la force de résister aux perversions de l’Égypte. Sa condamnation, et par conséquent sa vente, était donc une erreur de la part de ses frères.

Selon Rav Ye’hezkel Chraga Halberstam, Yossef s’embellissait pour paraître agréable aux yeux des gens. Il espérait ainsi les rapprocher de la Torah. Yossef utilisait la matière et la beauté pour sanctifier le nom de D.ieu.

À la lumière de ces explications, on comprend le rapport de Yossef avec ‘Hanouka, tout particulièrement avec la vente de Yossef. La Torah de Yossef éclaire notre relation avec la matière et la nature. Certes, l’homme contrôle et utilise la nature, mais il le doit à D.ieu. La Torah de Yossef chasse l’obscurité des Hellènes en scandant : nous avons part dans le D.ieu d’Israël ! Sa Torah nous invite à élever la matière, à réellement vivre avec D.ieu et à propager la lumière de Sa gloire dans le monde. Puisse la lumière de Yossef et celles de ‘Hanouka illuminer notre existence.

‘Hanouka, une fête aussi vraie que belle

Les Makabim ont triomphé des Grecs dans une guerre où l’être a vaincu le paraître. ‘Hanouka nous enseigne ainsi une leçon essentielle : la beauté n’a de valeur que lorsqu’elle sert la vérité.

La fête de ‘Hanouka, si souvent perçue comme une célébration simple et joyeuse, cache en réalité des enseignements profonds et essentiels. Au-delà de l’allumage des bougies et des louanges insérées dans nos prières, ‘Hanouka offre une opportunité unique de réfléchir à notre identité et à nos valeurs.

Pourtant, la simplicité apparente de cette fête peut nous faire passer à côté de son message central.

Il est courant de comparer ‘Hanouka et Pourim, deux fêtes séparées par environ 200 ans. Alors que Pourim rappelle une tentative d’extermination physique du peuple juif, ‘Hanouka symbolise une guerre idéologique, une confrontation entre la spiritualité juive et la culture hélléniste.

Chem et ‘Ham : la spiritualité contre la matérialité

Pour mieux comprendre ce conflit, retournons à un moment clé de la Torah : l’histoire de Noa'h et de ses fils. Après le déluge, Noa'h, dans un moment de faiblesse, s’enivre et s’expose dévêtu.. Son fils ‘Ham entre dans la tente et voit la nudité de son père. Au lieu de réagir avec respect, ‘Ham se moque de la situation, révélant une vision où le corps et ses besoins immédiats prennent toute la place. Cette approche reflète une culture qui valorise exclusivement la matérialité et le plaisir instantané, faisant du corps une fin en soi, détachée de toute considération spirituelle ou morale. En contraste, Chem entre avec un profond respect. Il couvre la nudité de son père avec soin, marchant à reculons pour éviter de voir ce qui doit être protégé. Par cet acte, Chem affirme une vision spirituelle : le corps est une enveloppe pour l’âme, et il doit être traité avec dignité et discrétion. Ce geste

véhicule un message intemporel : préserver la spiritualité au-dessus de la matérialité.

Chem et Yéfèt : quand le vrai rencontre le beau

Dans cette histoire, un troisième acteur joue un rôle crucial : Yéfèt, le troisième fils de Noa'h. La Torah nous raconte que Yéfèt s’est joint à Chem pour couvrir le corps de leur père. Ensemble, ils sont entrés à reculons, évitant soigneusement de voir la nudité de Noa'h, et ont couvert son corps. Cependant, bien qu’ils aient accompli le même acte, leurs motivations étaient fondamentalement différentes. Chem agissait avec une intention profondément spirituelle. Pour lui, le corps n’est qu’une enveloppe de l’âme et doit être traité avec respect et dignité. Yéfèt, en revanche, avait une perspective différente. Fidèle à son nom, qui signifie " beauté ", Yéfèt était motivé par des considérations esthétiques. Il ne supportait pas la vue de la nudité non pas pour des raisons spirituelles, mais parce qu’elle lui semblait disgracieuse et inacceptable d’un point de vue visuel.

Ainsi, bien qu’ils aient collaboré, leurs actions reflétaient deux approches distinctes : celle de Chem, fondée sur la spiritualité et la dignité humaine, et celle de Yéfèt, guidée par un souci de l’esthétique.

Les Makabim, l’être, face aux Grecs, le paraître

Une guerre de cultures se dessine alors. ‘Ham promeut une culture du corps, valorisant la performance physique et le plaisir. Les descendants de ‘Ham développent des capacités corporelles impressionnantes, où le corps devient une finalité en soi. En revanche, Chem représente une priorité donnée à l’intellect et à la spiritualité. Pour Yéfèt, c’est

opposition entre les Bné Israël et les Yévanim, entre les Makabim et les Grecs.. Mais comme on l’a dit, ce n’était pas une guerre physique, mais une guerre de culture, de pensée. Le danger de la beauté, tel qu’incarné par Yéfèt et ses descendants, est qu’elle peut faire perdre l’essentiel. Ce n’est pas parce qu’une chose est belle qu’elle a le droit d’exister. Les Grecs, en mettant l’accent sur le spectacle et l’esthétique, ont créé une culture où l’apparence prime sur tout. Cette vision déformée perdure jusqu'à nos jours. Que ce soit dans la musique, le cinéma, l’art ou le sport, le message essentiel est souvent occulté au profit de l’esthétique. Des paroles de chansons peuvent inciter à la violence ou à des comportements répréhensibles, mais tant que la musique est belle, cela semble suffisant.

seulement lorsqu’elle sert une vérité plus profonde.

rappelle que la beauté physique ou esthétique doit être mise au service de la spiritualité.

Ainsi, la fête de ‘Hanouka nous enseigne que la beauté a une place, mais seulement lorsqu’elle est au service de la vérité. Être vrai et beau, c’est la combinaison parfaite. Que ce soit dans nos actions, nos maisons ou nos relations, l’essentiel est d’avoir une vérité intérieure, rehaussée par une beauté extérieure authentique.

Rav ‘Hanania Yéchouroun

CONCIERGERIE

VOUS AVEZ UN APPARTEMENT EN

Le beau au service du vrai, et non à son détriment

C’est ici que Noa'h intervient. Après avoir compris les enjeux de ce qu'il s’était passé lorsqu’il était îvre, il s’adresse à Yéfèt en ces termes : “Yéfèt peut avoir une place, mais uniquement dans les tentes de Chem”. Cela signifie que la beauté peut exister, mais seulement lorsqu’elle sert une vérité plus élevée.

Dans les une célébration où les Sages ont donné une place à la beauté, mais dans un cadre précis. La Halakha

Gestion des clés Ouverture et fermeture sécurisée

des bougies : le strict minimum où seulement le chef de famille allume une bougie , le

QUESTIONS-RÉPONSES SUR ’HANOUKA

’Hanouka en 18 questions/réponses !

Je suis étudiant en dentaire à Madrid. Je n’ai pas d’huile d’olive cachère pour allumer la ‘Hanoukia. Comment accomplir la Mitsva ?

Il n’est pas nécessaire d’adopter une attitude rigoureuse. Vous pouvez acheter au supermarché du village de l’huile d’olive non certifiée cachère ou toute autre huile : huile de tournesol, huile d’arachide, huile de colza, huile de sésame, huile de lin, etc.

Le jour de la Azkara de ma maman tombe durant ‘Hanouka. Dois-je jeûner ? Qu’en est-il de la visite au cimetière ?

On ne jeûne pas durant ‘Hanouka. Vous jeûnerez durant l’un des jours qui précèdent ‘Hanouka ou vous le repousserez après ‘Hanouka. Pour la visite au cimetière : cela est permis durant ‘Hanouka, à condition d’être certain de ne pas verser des larmes.

Est-il permis de réchauffer des beignets pendant Chabbath en les posant sur la Plata ?

Oui, c’est permis même s’ils contiennent de la confiture. Un petit conseil : ne les posez pas directement sur la Plata. Ils sont meilleurs lorsqu’ils sont posés sur un support métallique.

On me dit que ‘Hanouka ne doit pas être appelée la fête des lumières ou ‘Hag Haourim. Pourriez-vous m’indiquer une référence à cela ?

La fête de ‘Hanouka doit être appelée ‘Hanouka et pas autrement ! Pourquoi modifier une appellation que nos Sages ont attribuée à cette si belle fête ? Qui sommes-nous pour apporter un changement à une instauration ayant vu le jour il y a plus de 21 siècles ? Nous ne sommes pas plus importants que ces géants, ni en nombre, ni en sagesse. Le Ramban sur Bamidbar 8, 2 cite un Midrach dans lequel nous voyons explicitement que l’appellation de

‘Hanouka a été attribuée par Hachem Luimême. Qui oserait donc Le contredire ?

Je suis responsable d’une synagogue en Province. Les lampes de la ‘Hanoukia de notre synagogue sont électriques. Peut-on réciter la Brakha pour l’allumage entre Min’ha et ‘Arvit ?

Il n’est pas possible d’accomplir la Mitsva avec de telles lampes, que ce soit à la synagogue ou à la maison.

Je suis un soldat séfarade. En ce moment, nous sommes au Liban. A quelle heure doit-on allumer la ‘Hanoukia, sachant qu’il nous est interdit d’allumer quoi que ce soit après la tombée de la nuit ?

Si vos parents allument à la maison, vous êtes acquitté par leur allumage. Si ce n’est pas le cas, vous allumez sans Brakha tant que les flammes ne restent pas allumées 30 min après la tombée de la nuit.

On m’a dit que ‘Hanouka ne tombe jamais un certain jour de la semaine. On n’a pas su me dire lequel ?

En effet, comme cela est mentionné dans le Choul’han ‘Aroukh, Ora’h ‘Haïm 428, 1, le premier jour de ‘Hanouka ne tombe jamais un mardi [lundi soir].

Je suis marié. Je suis séfarade. Je passe toute la fête de ‘Hanouka chez mes parents. Ai-je l’obligation d’allumer la ‘Hanoukia ? Si oui, à quel endroit ? Même question si je passe uniquement quelques jours dont Chabbath.

Vous n’avez aucune obligation d’allumer la ‘Hanoukia lorsque vous vous trouvez chez eux car vous faites partie de leur "cellule familiale". De même, il n’est pas nécessaire de participer à l’allumage en donnant une pièce.

Pourquoi ne fait-on aucune allusion concrète à la victoire de la guerre des Makabim contre les Grecs mais uniquement au miracle de l’huile ?

Lorsqu’on est Tsadik et que l’on étudie la Torah comme les Makabim, la victoire de quelques soldats contre des milliers n’est pas un miracle, c’est une chose naturelle.

En cette période difficile avec l’antisémitisme, doit-on allumer aux fenêtres ?

Si vous craignez le moindre risque, vous n’allumez pas à la fenêtre même si vous habitez au rez-de-chaussée ou au premier étage ! Vous allumez à la gauche de la porte d’entrée, en face de la Mézouza.

Mon oncle organise son anniversaire le premier soir de ‘Hanouka. Puisje allumer la ‘Hanoukia à mon retour de l’anniversaire ?

Dans les quatre parties du Choul’han ‘Aroukh, il y a 1705 paragraphes. L’une des rares fois où Rabbi Yossef Karo ne se suffit pas d’indiquer un horaire et nous met en garde en écrivant : "Pas avant et pas après", c’est à propos de l’allumage des bougies de ‘Hanouka ! (Choul’han ‘Aroukh, Ora’h ‘Haïm 672, 1). Donc il est strictement interdit d’agir comme mentionné dans votre question et de retarder consciemment et délibérément l’allumage de la ‘Hanoukia. L’heure c’est l’heure ! Si vous craignez d’arriver en retard [c.q.f.d.] et de ne pas recevoir un morceau du gâteau, passer un coup de fil et mettez les en garde. Si votre retard à cet anniversaire risque de provoquer des histoires de famille, veuillez consulter un Rav compétent.

Mes parents habitent en France. J’étudie à la Yéchiva en Israël. Ai-je l’obligation d’allumer la ‘Hanoukia ?

Si tu es séfarade : aucune obligation. Si tu veux faire la Mitsva et ne pas être acquitté par leur allumage, cela est possible et tu réciteras les Brakhot. Si tu es ashkénaze, il faut allumer.

Mon fils a mis la bouteille d’huile d’olive sous un lit et s’est endormi.

L’huile reste cachère pour l’allumage.

Ne pouvant pas assister à l’allumage de la ‘Hanoukia chez moi, serai-je acquitté si je vois en vidéo l’allumage de mon mari ?

Vous êtes acquittée de la Mitsva sans assister à l’allumage. Vous pouvez voir l’allumage en direct, mais cela ne rajoute strictement rien à la Mitsva.

Je suis dentiste. A l’heure de l’allumage, je suis encore au cabinet. Comment faire pour l’allumage ?

Si cela ne vous dérange pas ni vous ni votre épouse, vous dites à votre épouse d’allumer en temps et en heure et vous êtes acquitté par son allumage. Rav ‘Ovadia Yossef agissait ainsi lorsqu’il parcourait le pays en hélicoptère pour renforcer nos frères et sœurs en diffusant la Torah, les soirs de ‘Hanouka.

J’ai entendu que l’on doit retirer le briquet ou l’allumette uniquement après que la majorité de la mèche est enflammée. Est-ce vrai ? Si oui, pourquoi ?

Si on allume uniquement une minorité de la mèche et que la majorité s’enflamme "d’ellemême", l’allumage [essentiel] est considéré comme s’étant fait sans notre participation. Il y a donc un manque dans notre action/Mitsva (Ben Ich ‘Haï, année 2, Parachat Noa’h, Halakha 15).

Ma femme a fait une erreur ; elle a allumé les bougies de Chabbath alors que je n’avais pas encore allumé la ‘Hanoukia. Que fait-on ?

Aucun problème ! Il vous est encore possible d’allumer la ‘Hanoukia. Ceci est valable même si vous êtes ashkénaze.

J’ai oublié ‘Al Hanissim dans la ‘Amida. Qu’en est-il pour Birkat Hamazon ?

On est tout de même acquitté et on ne recommence pas. Rav Gabriel Dayan

'HANOUKA

A. Que se passa-t-il le 25 Kislev ?

1. L’intronisation de Yo’hanan en tant que Cohen Gadol.

2. La date de la mort d’Alexandre le Grand.

3. Les ‘Hachmonaïm entrèrent dans le Beth Hamikdach, vainquirent les Grecs et rétablirent la royauté en Israël

B. Que firent les ‘Hachmonaïm lorsqu’ils trouvèrent une seule fiole d’huile ?

1. Ils la gardèrent comme symbole du miracle de la libération.

2. Ils l’utilisèrent pour allumer la Ménora, et un miracle se produisit : l’huile dura 8 jours

3. Ils décidèrent de la mélanger avec d’autres substances pour la rendre plus durable.

C. Les enfants séfarades doivent-ils allumer les bougies de ‘Hanouka ?

1. Les enfants en âge d’éducation (à partir de l’âge de 5-6 ans) sont encouragés à allumer des bougies "de magnificence". Les toutpetits peuvent allumer le Chamach.

2. Les enfants ne doivent jamais allumer, mais doivent assister et répondre aux bénédictions

3. Les enfants allument, mais uniquement la première bougie de chaque soirée.

D. Les femmes sépharades sont-elles concernées par la Mitsva d'allumer les bougies de ‘Hanouka ?

1. Oui, elles sont concernées, mais acquittées par l'allumage du mari ou du père.

2. Non, les femmes sont exemptes de ce commandement puisqu’il est lié au temps

3. Les femmes doivent uniquement assister à l’allumage et répondre "Amen" aux bénédictions

. Que doit faire un homme absent de chez lui pour l’allumage ?

1. Il peut demander à son épouse ou à son fils majeur d’allumer à la maison avec les bénédictions d’usage, et il sera ainsi acquitté.

2. Il doit allumer les bougies à l’endroit où il se trouve, même si une personne allume déjà pour lui à la maison.

3. Il est toujours dispensé d’allumage et de bénédictions en cas d’absence.

F. Que fait un homme rentrant tard chez lui ?

1. Il doit attendre de rentrer et allumer les bougies même tard dans la nuit.

2. Il est dispensé d’allumer ce soir-là et devra se rattraper avec une bougie supplémentaire le lendemain.

3. Il est préférable qu’il informe son épouse d’allumer à l’heure prescrite, plutôt que d’allumer lui-même tardivement.

G. Un invité doit-il allumer les bougies de ‘Hanouka ?

1. Il est dispensé d’allumage car l’obligation repose sur le chef de famille qui l’héberge.

2. Si l’invité n’a pas de famille allumant pour lui, il doit participer à l’allumage de son hôte en donnant de l’huile ou de l’argent. Il peut aussi allumer avec bénédiction s’il le souhaite.

3. Il doit allumer une seule bougie avec bénédictions.

H. Peut-on utiliser de l’huile abîmée pour l’allumage ?

1. Non, une huile impropre à la consommation et répugnante ne peut pas être utilisée.

2. Oui, à condition que l’huile soit encore dans un état liquide et ne dégage pas de mauvaises odeurs.

3. Oui, mais uniquement si l’huile est utilisée en petites quantités.

I. L’huile d’olive non consommable vendue dans les magasins est-elle valide ?

1. Non, seules les huiles destinées à la consommation peuvent être utilisées pour l’allumage des bougies de ‘Hanouka.

2. Oui, mais seulement si son prix est inférieur à celui d’une huile consommable

3. Oui, elle est valable pour l’allumage, sans qu’il soit nécessaire de chercher une autre huile plus chère.

J. Quel est le type de mèches préféré pour l’allumage ?

1. Les mèches à base de laine sont les meilleures, car elles rappellent la Mitsva du Tsitsit.

2. Les mèches synthétiques sont recommandées pour obtenir une flamme plus stable.

3. Les mèches en coton sont préférées, et il est conseillé d’utiliser des flotteurs si on ne sait pas les préparer.

K. Que faire si la quantité d’huile était insuffisante au moment de l'allumage ?

1. Il faut remplacer l’huile par une autre huile et allumer de nouveau avec bénédiction.

2. On doit éteindre les bougies, ajouter la quantité d’huile nécessaire, et rallumer sans bénédiction.

3. On peut ajouter de l’eau à l’huile pour augmenter la quantité globale sans affecter la combustion.

L. Peut-on prononcer une bénédiction si on doit éteindre les bougies peu après l’allumage ?

1. Non, il faut s’assurer que les bougies restent allumées une demi-heure pour pouvoir réciter la bénédiction.

2. Oui, car l’essentiel est l’allumage et non le temps de combustion.

3. Oui, mais seulement si les bougies ont brûlé pendant 15 minutes au minimum.

M. Peut-on éteindre les bougies après une demi-heure ?

1. Non, elles doivent rester allumées toute la nuit pour bien diffuser le miracle.

2. Non, à moins qu’elles aient déjà brûlé pendant 2 heures au minimum.

3. Oui, mais si elles sont allumées à une fenêtre donnant sur un lieu public, il est préférable de les laisser allumées.

N. Pourquoi place-t-on la ‘Hanoukia à gauche de l’entrée ?

1. Parce qu’on privilégie souvent la gauche dans l’accomplissement des Mitsvot

2. Pour être entouré de Mitsvot : la Mézouza à droite, la Ménora à gauche et les Tsitsit sur son corps

3. Pour des raisons pratiques.

O. Que faire s’il n’y a pas de Mézouza à l’entrée de la cour ?

1. La ‘Hanoukia sera placée à gauche quoi qu’il arrive

2. La ‘Hanoukia devra être placée à droite, qui est le côté principal.

3. La ‘Hanoukia peut être placée au choix à droite ou à gauche

P. Que faire si la ‘Hanoukia est placée à la fenêtre, à plus de 20 Amot (9,60 m) par rapport à la chaussée ?

1. On est quitte a posteriori

2. On allume sans réciter de bénédiction

3. Il est préférable de placer la ‘Hanoukia au seuil de la maison, du côté gauche. Moshé 'Haïm Sebbah

Réponses

FEMMES

COUPLE

Histoire vécue : du mannequinat à la Tsni’out !

Je rencontrai alors un Rav qui me donna 40 jours pour "sauver ma vie" […] Allez, essaie durant 40 jours, et si ça ne te plaît pas, tu arrêtes tout…

J’avais à peine 17 ans, lorsqu’une célèbre agence de mannequin me repéra devant mon lycée. Je fus instantanément prise sous le charme ! Comment résister à la tentation de pouvoir sortir de mon petit monde de jeune fille juive, parisienne, traditionaliste… afin de défiler sur les plus grands podiums internationaux ?

Et sous le regard des personnalités les plus éminentes !

Sur le piédestal du paraître

Ce monde était rempli de concurrence féroce, de personnages atrocement superficiels et orgueilleux qui nous traitaient comme des "moins que rien". Mais malgré tout, je me sentais la reine du monde, notamment lorsque la seule limousine de Paris venait me chercher en bas de chez moi, impressionnant toutes mes voisines et mes amies... J’ai côtoyé beaucoup de grandes stars en étant invitée dans les endroits les plus prestigieux de Paris, Milan et Tel Aviv !

Et j’ai ainsi évolué, dans ce monde où le superficiel était l’essentiel. C’était une course incessante à la perfection dans le paraître, le top de la "femme objet", le culte du superficiel et du succès matériel à tout prix…

À 25 ans, lorsque je me faisais déjà âgée pour continuer ma carrière de mannequin, j’arrêtai avec tout ce jeu vicieux et je m’envolai pour

aller travailler à New York où l’on m’offrit un poste de cadre dans la mode.

Le sinistre jour du 11 septembre 2001, lorsque je vis les deux tours du World Trade Center s’écrouler devant moi, voyant les gens arriver en courant et en hurlant, je crus que c’était la fin des temps ! Et en rejoignant leur course, je disais à Hachem : "C’est bon, je fais Téchouva, j’arrête mes bêtises !"

Mais je me suis encore laissée happée par ma vie très mouvementée de business woman dans la mode, découvrant une ville trépidante où tout était possible.

Quitte ou double

Quelques années plus tard, je vécus un réel déclic. Cette vie superficielle ne me convenait plus et je sentais un vide intérieur. Je ne supportais plus ces pics de hauts, et ces chutes qui ne dépendaient que d’une réussite extérieure plutôt que d’une construction solide et personnelle.

On me conseilla alors d’aller prier sur le tombeau du Rabbi de Loubavitch. Une fois arrivée là-bas, je ne savais pas quoi faire, je me sentais mal face à tous ces gens qui priaient… N’ayant jamais fréquenté une école juive, je ne connaissais donc rien, je ne savais même pas lire un de ces nombreux livres que tout

le monde utilisait, les Téhilim. Alors, je fis une prière sincère et très simple en deux mots : "Aide-moi !" Puis des larmes coulèrent sur mes joues…

J’entendis retentir le son du Chofar et je ressentis que mon ancienne vie était enterrée derrière moi "

Et à partir de là, ma vie devint comme un film. Chaque rencontre, chaque endroit que je fréquentais était destiné à ce que je puisse faire une véritable Téchouva ! Il me suffisait de saisir les perches et de faire les changements nécessaires. Je rencontrai alors un Rav qui me donna 40 jours pour "sauver ma vie", comme il disait. J’en profitai alors pour commencer à arrêter de manger mon saumon dans les endroits non Cachères, à mettre des jupes le Chabbath, puis la semaine. Je me dis : "Allez, essaie durant 40 jours, et si ça ne te plaît pas, tu arrêtes tout."

Jackpot

Et là, ma vie évolua en osmose avec mes changements. Je me sentais mieux, plus sereine. J’étais moins dépendante des regards des autres et de leur reconnaissance. Puis j’adoptai les jupes et les robes tout le temps, et je jetai plusieurs dizaines de cartons, avec beaucoup de vêtements "dernier cri" sans le moindre pincement au cœur, car je me sentais bien. Et surtout je sentais une force au-dessus de moi, qui voulait de moi, et qui m’aidait dans chacun de mes pas ! Je n’étais plus l’objet de regards mal placés, d’amitiés intéressées, mes vêtements Tsni’out jouant automatiquement le rôle de filtre pour les bonnes fréquentations.

Le miracle fut que la fin de mes 40 jours tomba pile le jour de Roch Hachana. J’entendis retentir le son du Chofar et je ressentis que mon ancienne vie était enterrée derrière moi, et que devant m’attendait ma nouvelle destinée, en tant que fille d’Israël, fière de servir le maître du monde !

Seulement quelques jours après, une amie parisienne que j’avais rencontrée à New York me téléphona, me proposant un garçon

pour un Chiddoukh (rencontre en vue d’un mariage) qui devint grâce à D.ieu mon futur mari. Je quittai alors New York pour aller vivre définitivement en Terre Sainte, et plus particulièrement à Jérusalem que je ne connaissais pas, afin de construire un foyer juif.

Je ne serai jamais assez reconnaissante envers le maître du monde pour m’avoir sauvé la vie, et m’avoir offert une vraie vie, pleine de sens, au goût si doux et agréable. Et si par mon histoire, je pouvais aider ne serait-ce qu’une seule femme d’Israël à trouver les forces en elle de transformer sa vie, de franchir le cap, alors je serai la plus heureuse du monde et j’aurai un tout petit peu pu "rendre" à Hachem les bontés qu’Il m’a procurées…

Témoignage reçu (anonyme)

HISTOIRE À SUIVRE

La vie en Froum – Episode 22 : Rendez-vous chez la Chadkhanit

Chaque semaine, retrouvez les aventures d’Eva, célibattante parisienne de 30 ans… Super carrière, super copines. La vie rêvée ? Pas tant que ça ! Petit à petit, Eva découvre la beauté du judaïsme et se met à dessiner les contours de sa vie. Un changement de vie riche en péripéties… qui l’amèneront plus loin que prévu !

Dans l’épisode précédent : Eva commence à s’adapter au séminaire, entourée de nouvelles amies. Elle commence aussi à découvrir ce que sont les Chidoukhim, un mode de rencontre sur lequel elle a beaucoup de préjugés, mais qui est monnaie courante parmi les filles du séminaire !

C’est vrai que je n’avais jamais imaginé les rencontres arrangées sous cet angle, ça donnait presque envie. Pendant que j’étais en train de réfléchir à tout ça, Léa ajouta : “Tu connais Mme Friedman ? C’est elle qui s’occupe des Chidoukhim pour les filles de Baté Sarah Elle vient ici une fois par semaine, tu devrais la rencontrer pour discuter avec elle. Qui sait ? Elle connaît peut-être quelqu’un parfait pour toi ?”

Sur cette dernière phrase, Léa éteignit la lumière et me laissa seule avec toutes mes pensées. Ce qu’elle m’avait dit me faisait sacrément réfléchir. C’est vrai que Dana avait l’air très heureuse de se préparer pour son rendez-vous, bien plus que moi j’avais pu l’être dans le passé. Je ne pouvais pas m’empêcher de repenser à David, resté à Paris. Peut-être que si on s’était rencontré de cette façon-là, on n’aurait eu une autre fin ? Si dès la première rencontre j’avais pu mieux comprendre ses intentions (de ne pas s’engager, de penser d’abord à lui avant de penser à “nous”), sans doute que j’aurais économisé des crises de larmes et des paquets de mouchoirs. Après tant de prises de tête entre nous et aucun signe de projet à deux, je ne trouvais plus du tout notre rencontre romantique. Peut-être qu’après tout, le vrai romantisme aujourd’hui, c’était de réussir à garder son cœur et sa dignité intacts ? Comme par hasard, le lendemain, alors qu’on terminait notre cours d’histoire juive dans le Tanakh, une femme que je n’avais jamais vue

entra dans la salle pour discuter avec Mme Gueitz, notre enseignante. De l’autre côté de la salle de classe, Léa me fit des grands signes en mimant : “C’est elle Mme Friedman ! Va lui parler !”

Léa avait beau être super intelligente, ce n’était pas la reine du mime et toutes les filles avaient compris le message en même temps que moi. Sonia, ma super copine de cours, à côté de qui je m’asseyais toujours, me murmura : “Elle a raison, va lui parler, elle est super”. Ok, si tout le monde s’y mettait, je n’avais pas vraiment le choix.

Légèrement intimidée, j’allais donc voir Mme Friedman pour me présenter et prendre rendez-vous chez elle en début d’après-midi.

Note pour plus tard : arrêter de croire que les rues de Jérusalem ressemblent aux rues de Paris ! C’est avec vingt bonnes minutes de retard et à bout de souffle que j’arrivais chez Mme Friedman qui vivait en haut d’une côte qui devait être aussi haute que le mont Everest (au moins) !

Chez Mme Friedman, c’était très épuré. Pas de tableaux ni de plantes. Par contre, il y avait une bibliothèque gigantesque qui prenait tout un mur du salon avec ce que je devinais être des livres de Torah.

Je m’attendais à répondre à des questions type entretien d’embauche, mais pas du tout ! Autour d’un verre de thé à la menthe, Mme Friedman me demanda de lui raconter comment j’étais arrivée au séminaire. Et, sans m’en rendre compte, je lui fis tout le récit de ma Téchouva. Je me sentais tellement en confiance que je me livrais et lui parlais pêlemêle de mes Chabbath à Paris, de mon travail,

des changements survenus et de mon histoire ratée avec David.

J’avais l’impression d’avoir parlé pendant des heures et j’avais même un peu honte de n’avoir mis aucun filtre à mon récit. Mais le sourire de Mme Friedman semblait me dire le contraire.

Sans détacher son regard du mien, elle me dit : “En fait, tu es une jeune fille courageuse et pleine d’énergie. Et tu as une grande Emouna (foi en D.ieu). Suffisamment grande pour être capable de changer de vie et de pays. Tu es volontaire et curieuse de la vie. Ce sont de très belles Midot, des traits de caractère. Il te faut quelqu’un qui saura les apprécier. Évidemment, un garçon religieux, mais surtout loyal et attentionné.”

Les filles avaient raison, elle était vraiment peu commune, Mme Friedman. Elle avait un sens de l’écoute et une finesse que j’avais rencontré peu de fois dans ma vie. En rentrant au séminaire,

Oulpan

Au bureau de change, les gens échangent de l’argent à différents taux. Parfois, le taux n’est pas très avantageux, et on essaie de trouver le taux le plus intéressant.

Vocabulaire

je repensais à ce qu’elle m’avait dit. Je n’avais jamais fait le lien entre mon récent parcours et mon caractère. J’étais toute fière, même si j’étais consciente que je devais tout ce chemin à Hachem.

Bien sûr, Léa m’attendait de pied ferme dans la chambre, et “Alors ?” fut sa première question, avant même que je ne puisse poser mon sac.

“Tu avais raison, elle est super. Mais je ne suis toujours pas convaincue d’avoir envie d’aller en Chidoukh”.

“Mais raconte, qu’est-ce qu’elle t’a dit ?” J’allais commencer mon récit quand mon téléphone sonna. De l’autre côté, c’était de nouveau Mme Friedman : “Allo Eva, figure-toi que je repensais à ce que tu m’as raconté et je crois avoir quelqu’un pour toi. Ça t’intéresse ?”

Au bureau de change

(Limtso) – trouver

(Tchandj)/

(‘Halfan Ksafim) – bureau de change

(Kessef) – argent

(Chi’our) – taux, cours, mesure

(Ma’hlifim) – échangent

(Lo Kol Kakh) – pas tellement

(Michtadlim) – on essaye, on s’efforce

(Michtalem) – avantageux

(Kéday) – intéressant / qui vaut le coup

(Béyotèr) – le plus

D’autres mots avec la racine פ.ל.ח. (changer)

– échange

– remplaçant

Un même fusil pour les couteaux Bassari & ‘Halavi ?!

J’ai des questions sur un outil de cuisine qui s’appelle un fusil pour aiguiser les couteaux. C’est une sorte de tige métallique abrasive. Puis-je utiliser le même "fusil" avec les couteaux Bassari (viande), ‘Halavi (lait) et Parvé (neutre) ? Faut-il le tremper ? En vous remerciant.

Réponse de Rav Gabriel Dayan

1. Il n’est pas nécessaire de tremper au Mikvé un tel ustensile étant donné qu’il n’est pas en contact avec les aliments.

2. Il est permis de l’utiliser tantôt pour des couteaux Bassari, tantôt pour des couteaux ‘Halavi et Parvé. (Massoret Moché IV, 190, 21 ; Moria, Nissan 5755)

3. Il va sans dire qu’après une utilisation pour des couteaux de viande ou de lait, il faut dégraisser soigneusement le fusil avant une autre utilisation !

Laver de la vaisselle dans les WC

Serait-il possible de laver de la vaisselle lait dans un évier qui serait situé dans un WC, mais séparé de celui-ci par un rideau ? Si oui, faudrait-il la faire égoutter dans une autre pièce ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

Il est permis de laver la vaisselle dans une pièce où il y a des toilettes. Il n’est pas nécessaire de faire quoi que ce soit avant de la laver ou de l’égoutter dans une autre pièce après l’avoir lavée. L’impureté y résidant s’attache uniquement à l’être humain et aux aliments consommables, non aux ustensiles. (Tsits Eli’ézer 14, 2)

Réserver ses plus beaux habits pour Chabbath ou pour Yom Tov ?

Faut-il réserver ses plus beaux habits pour Chabbath ou pour Yom Tov ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

Les habits de Yom Tov doivent être plus honorables que ceux de Chabbath (dans la mesure du possible) car durant les jours de fête, nous avons une Mitsva supplémentaire d’ordre Toraïque : la Sim’ha (se réjouir). Les beaux habits contribuent à l’accomplissement de cette Mitsva. (Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm 529, 1 ; Michna Beroura 12 ; Hagahot Véhé’arot 7 Choul’han ‘Aroukh éd. Makhon Yérouchalaïm p. 207)

Bénédiction des Frosties

Quelle Brakha dit-on sur les céréales Frosties ?

Réponse de Rav David Cohen

Les Frosties sont faits à partir de pétales de maïs, la bénédiction est donc Boré Péri Haadama. (Choul’han ‘Aroukh 203, 1) On n’oubliera pas de réciter la bénédiction finale Boré Néfachot, si l’on en consomme une quantité supérieure à 27 Samak (ce qui correspond à ce que l’on pourrait faire rentrer dans une petite boîte d’allumettes).

Couvrir le pain pendant le Birkat

Pourquoi a-t-on la coutume de couvrir le pain au moment du Birkat Hamazon ?

Réponse de Rav David Haddad

Certains décisionnaires expliquent que cette coutume vise à éviter que l’eau des Mayim

A’haronim ne tombe sur le pain (Birké Yossef 180, 102). On couvre le pain également parce que la bénédiction ne s’applique que sur une chose cachée du regard (Chout Béer Echek 27). Enfin, selon d’autres avis, cette coutume provient du fait que parfois, on prononce le Birkat Hamazon sur une coupe de vin. On couvre donc le pain pour lui épargner l’humiliation de voir qu’on honore le vin plus que lui-même (Echel Avraham de Butzatz 182).

Avoir un sapin, permis ?

Est-il autorisé d’avoir un sapin sans décoration de Noël dans une maison juive ?

Réponse de Rav David Cohen

La Torah nous dit : "Ouv’houkotéhèm Lo Télékhou" (Vayikra 18,3), c’est-à-dire qu’il existe un interdit de la Torah d’imiter les comportements des non-juifs. (Choul’han ‘Aroukh Yoré Dé’a 178,1]. Étant donné que le sapin de Noël est une coutume qui a pour source un culte nonjuif, il sera donc strictement interdit d’en posséder (même si ce n’est que dans un but commercial ou autre). Cet interdit est de vigueur bien évidemment même si on ne souhaite pas "embellir" ce sapin.

Pourquoi certaines personnes ne disent pas "noël" ?

J’ai une question par rapport aux fêtes non-juives. D’où certaines personnes prennent l’habitude de ne pas dire le nom "noël", sachant qu’il veut simplement dire "naissance" en latin ?

Réponse de Rav Avraham Garcia

Il y a une interdiction de souhaiter "joyeux noël" ou bonnes fêtes à un non-juif, car cela pourrait témoigner de notre accord avec l’idolâtrie. Nos Sages sont très stricts à ce sujet et nous interdisent même certains actes qui pourraient témoigner de notre accord avec l’idolâtrie. (Yoré Dé’a 149, 150 ; ‘Haïm Béyad 28 ; Yéhouda Ya’alé 1-170) C’est certainement pour cette raison que certains sont réticents pour dire le mot "noël" en soi, qui rappelle le jour de la naissance d’un idolâtre. Mentionner ce jour tel quel pourrait laisser croire que nous sommes d’accord. (Rambam, Pirouch Hamichnayot, ‘Avoda Zara) Certes, il n’y a pas d’interdiction en soi, mais il y a une réticence naturelle pour ne pas donner de l’importance à ce jour pour nous.

LA PARACHA POUR LES ENFANTS

Merci Hachem, vraiment pour tout !

Les enfants, et si on remerciait Hachem pour chaque chose de notre vie, y compris (et surtout) pour les petites choses qui nous paraissent sans importance ?

L'HISTOIRE

Simon est cloué au lit. Il n’a pas le moral, il n’arrive pas à se débarrasser d’une méchante angine. Cela fait déjà trois jours qu’il a de la fièvre et qu’il est sous antibiotiques. Pourtant, la fièvre persiste et son état ne s’améliore pas. Son corps est envahi de frissons. Il a mal à la gorge et en a assez de boire du thé toute la journée.

Le téléphone sonne. Maman entre dans la chambre et lui tend l'appareil : "Tiens, un ami à toi". C’est Gadi qui s’enquiert de sa santé.

Simon est heureux de lui parler de son triste état et de cette angine qui n’en finit pas. Immédiatement après Gadi, Yéhouda est au bout du fil. Lui aussi prend de ses nouvelles et demande quand il reviendra à l’école.

Après ces conversations, Simon est encore plus fatigué, mais il est de bien meilleure humeur. Savoir que ses amis ne l’ont pas oublié lui fait vraiment plaisir.

Maman s’empresse de lui préparer une nouvelle tasse de thé. C’est déjà la huitième aujourd’hui !

"Tu peux remercier Hachem d’avoir des amis", dit-elle en lui tendant sa tasse.

Simon s’étonne : "Remercier Hachem d’avoir des amis ? Mais tout le monde en a ! Pourquoi faudrait-il Le remercier pour cela ? On Le remercie pour les grandes choses ou pour les miracles qu’Il fait. Pourquoi devrais-je lui dire merci d’avoir deux bras, deux jambes, un nez ou d’avoir les cheveux châtains ? Je dois Le remercier parce qu’on m’a acheté une chemise neuve ? Non, je dois Le remercier seulement s’il m’arrive un grand miracle ! Par exemple, si soudain ma fièvre disparaissait, que mon angine s’envolait et que je ne souffrais plus !"

Cette toux qui le harcèle se rappelle soudain à lui. Il tousse encore et encore. Sa gorge est en feu. Simon gémit.

L'ENSEIGNEMENT

‘Hanouka a été instaurée pour louer Hachem et Le remercier pour Ses miracles.

En vérité, de nombreux miracles se produisent tous les jours sans que nous nous en rendions compte.

Pourquoi faudrait-il remercier Hachem pour toutes sortes de choses normales, comme être en bonne santé, avoir de gentils parents, pouvoir étudier la Torah, avoir des amis… ?

Sans en avoir vraiment conscience, nous profitons des multiples bienfaits dispensés par Hachem.

Les enfants, posons-nous les bonnes questions !
À

votre avis, est-ce qu’il faut être reconnaissant et remercier même pour les petites choses ? Pourquoi ?

Quand quelque chose vient à nous manquer, nous avons beaucoup de peine, et c’est en général à ce moment-là que nous nous rendons compte de la "chance" que nous avions.

Nous devons remercier Hachem pour tout, même pour les petites choses. Nous développons ainsi notre penchant à la gratitude, nous apprenons à être reconnaissants. Si nous oublions de remercier, nous développons en nous des sentiments d’ingratitude.

Des histoires qui inspirent

Daniel a grandi chez sa grand-mère. Ses parents sont décédés tous les deux dans un tragique accident de la route alors qu’il n’avait que trois ans. Quand elle a pris la garde de Daniel, son mari était décédé depuis quelques mois seulement. Tout le pense pensait qu’elle ne pourrait jamais faire face, mais elle répondait : "Pas le temps de penser à ce que j’ai perdu. Je dois me concentrer sur ce qui me reste !"

Daniel récupère les affaires de mamie, l’épouse de Daniel ouvre le haut du piano et s’écrie : "Daniel ! Viens voir !"

Les années ont passé. Mamie ne peut plus continuer à habiter chez elle sans un contrôle médical constant. Après en avoir parlé avec Daniel, elle décide d’aller dans une maison de retraite où elle pourra recevoir des soins adaptés à son état de santé.

Le jour où elle doit déménager, Daniel l’aide à ranger ses affaires. "Je voudrais aussi emporter le piano avec moi !" ditelle. Depuis le jour du tragique accident, elle n’a plus joué de piano. Mais Daniel ne dit rien. Cela facilitera certainement l’intégration de mamie dans son nouvel environnement.

Quelques mois passent, et Daniel rencontre une jeune fille avec laquelle il souhaite se marier.

Lorsque sa fiancée rencontre mamie, elle remarque immédiatement le piano dans la chambre de la maison de retraite. Elle aussi est une pianiste douée et comprend tout de suite que cet instrument est d’une qualité exceptionnelle.

Peu après, mamie assiste au mariage de Daniel et quitte ce monde quelques semaines plus tard.

Le piano est rempli de morceaux de papiers soigneusement pliés. Il en ouvre un, c’est l’écriture de mamie ! "Merci mon D.ieu pour le miracle dont Tu m’as gratifiée : Daniel s’est marié avec une jeune fille tellement bien."

Sur un autre : "Merci mon D.ieu : je voulais que Daniel vienne me rendre visite et il est venu.", "Merci mon D.ieu, d’avoir eu suffisamment d’argent pour payer ma facture d’électricité"…

Les heures passent. Daniel et sa femme sont émus aux larmes en lisant les centaines de mots de remerciements que mamie avait écrit à Hachem.

Chaque bonne chose qui lui arrivait était un miracle. Elle trouvait toujours de bons côtés, même dans les situations difficiles. Sur le dernier papier au fond du piano –certainement celui sur lequel elle avait commencé – était écrit : "Mon D.ieu, Tu m’as pris mon mari, mon fils et ma bellefille, mais mon petit-fils Daniel est sain et sauf. Je te suis tellement reconnaissante du miracle que tu as fait pour moi : j’ai une raison de vivre !"

L'exercice de la semaine

Les enfants, on va essayer de remercier Hachem chaque jour pour Ses bienfaits, même lorsqu’ils nous paraissent anodins.

Churros croustillants avec une sauce au chocolat onctueuse

Churros, la version espagnole des beignets - plus croquants que le beignet traditionnel !

Ingrédients

Pour les churros :

 50 g de beurre

 150 ml d’eau

 ½ cuil. à soupe de sucre

 1 pincée de sel

 60 g de farine

 1 œuf moyen

 ½ cuil. à café d’extrait de vanille

 Pour l’enrobage :

 75 g de sucre

 2 cuil. à café de cannelle

 Huile pour friture (au moins 5 cm de profondeur)

Pour la sauce au chocolat :

 100 g de chocolat noir (70 %), finement haché

 100 ml de crème sucrée

 15 g de beurre

Pour 4 personnes

Temps de préparation : 30 min

Difficulté : Facile

Réalisation

- Faites cuire dans une casserole le beurre, l’eau, le sucre et le sel. Portez à ébullition, puis ajoutez la farine. Mélangez énergiquement jusqu’à former une boule compacte. Retirez du feu, laissez refroidir légèrement, puis incorporez l’œuf et l’extrait de vanille en mélangeant vigoureusement.

- Transférez la pâte dans une poche à douille munie d’une douille étoilée de taille moyenne.

- Mélangez le sucre et la cannelle dans une assiette. Préparez une plaque avec du papier absorbant pour y déposer les churros après friture.

- Faites chauffer l’huile à 185 °C dans une casserole. Pochez des bandes de pâte de 10 à 15 cm directement dans l’huile chaude, coupez-les avec des ciseaux pour les séparer. Faites frire les churros jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés en les retournant régulièrement. Égouttez-les sur le papier absorbant. Prenez garde aux éclaboussures !

- Une fois légèrement refroidis, roulez les churros dans le mélange sucre-cannelle pour bien les enrober. Servez immédiatement avec la sauce au chocolat à préparer de manière suivante :

- Placez le chocolat haché dans un bol. Faites chauffer la crème et le beurre dans une petite casserole, retirez juste avant l’ébullition et versez sur le chocolat. Patientez 20 secondes, puis mélangez jusqu’à obtenir une sauce lisse et onctueuse.

Bon appétit !

Murielle Benainous

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