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Aucun œil n’est resté sec devant les images des captives qui, après plus d’un an dans le Guéhinam (l’enfer) de Gaza, retrouvent enfin leur liberté et rejoignent leur famille. En contrepartie, nous avons dû libérer des dizaines de terroristes meurtriers, sans qu’un accord concernant tous les captifs ne soit conclu. Si tout le monde s’accorde sur l’impératif de libérer ces otages, les questions concernant le prix payé sont nombreuses. “Est-ce que ce traité a été bien géré ? Ne pouvions-nous pas obtenir un meilleur échange ?”, peut-on légitimement s’interroger.
Mais en réalité, ces questions n'ont pas lieu d’être, car il n’y avait pas de choix : Donald Trump a utilisé tous les moyens pour “convaincre” qu’il fallait fixer un accord entre Israël et le ‘'Hamas coûte que coûte. Il lui était important que, le jour de son intronisation au Capitole, il puisse montrer au monde qu’avant même de prendre ses fonctions de président, il était capable de trouver des solutions là où les autres avaient échoué. Comment pouvait-on refuser l’offre, même si l’on aurait aimé la bonifier ?
Après plus de 70 ans d’existence, au cours desquels l’État hébreu a aspiré à être libre d’assurer son destin, il s’avère que, dans des décisions cruciales, il dépend de l’opinion d’un boss étranger qui lui dicte ce qu’il doit faire. Triste, n’est-ce pas ?
L’accord signé marque aussi l’arrêt de l'offensive que mène Tsahal à Gaza, destinée à démanteler totalement le ‘'Hamas. En attendant, l’armée israélienne se tourne vers la Judée-Samarie, où pullulent des terroristes qui constituent eux aussi un grand danger pour le pays. En fait, alors que, du côté Nord, tous ceux qui représentaient la plus grande menace pour Israël ont été miraculeusement écartés (le ‘Hezbollah au
Liban, la Syrie et l’Iran), à l’intérieur du pays et au Sud, le péril persiste. Les desseins de D.ieu nous échappent ; car si nous sommes vraiment méritants, Il peut nous débarrasser de tous nos ennemis, même de ceux qui vivent en terre sainte !
Peut-être la réponse à cette question se trouve-t-elle dans la forme symbolique de notre situation : l’ennemi venant du Nord est en fait extérieur au pays ; par contre, celui qui subsiste vit parmi nous. Il peut être notre voisin de palier, il travaille parmi nous, plaisante avec nous, fréquente les mêmes universités et hôpitaux. Mais voilà qu’un jour, il se réveille sans prévenir, avec l’intention – qu’à D.ieu ne plaise – de réaliser un acte terroriste. Devant un tel danger, on reste perplexe : comment s’en protéger ? Comment prévenir ?
À défaut de solution militaire et politique, le Juif a toujours cherché des solutions d’ordre spirituel. Si le danger est en ton sein, cela signifie qu’il y a un mal en toi que tu laisses s’installer, un mal intérieur qui n’est autre que le Yétser Hara’. Ce n’est que si tu décides de l’affronter et que tu parviens à le faire plier que D.ieu S’occupera de tes ennemis qui agissent dans ton propre pays, car pour Lui rien n’est difficile ni impossible !
Dans le même esprit, on pourrait tout aussi bien dire que si le Juif accepte D.ieu comme unique Boss, alors il n’a plus à craindre qu’un boss de chair et d’os, avec sa grosse crinière, lui dicte sa conduite. Ce dernier ne représente qu’un pantin dans le théâtre de l’Histoire. Ce n’est que lorsque l’on s’éloigne du Créateur que nous tombe le joug des hommes et des Nations. Difficile défi ? Peut-être, mais c’est la seule solution. Si nous le relevons, alors nous verrons très vite l’avènement de Machia’h Tsidkénou !
Rav Daniel Scemama
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Rédacteurs
Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Rav Gad Allouche, Rav Daniel Torgmant, Nathalie Seyman, Rav Yehonathan Gefen, Rav Nathaniel Mimoun, Rabbanite Penina Elkrief, Rav Zamir Cohen, Mia Atlan, Rav Binyamin Ammar, Rav David Cohen, Rav Gabriel Dayan, Rav Saadia Avrami, Murielle Benainous
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Mercredi 29 Janvier
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Jeudi 30 Janvier
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Vendredi 31 Janvier
Rabbi Méchoulam Zousha d'Anipoli
Rav Sim'ha Bounam Kalich
Rav Yossef Messas Acher
Horaires du Chabbath
Paris Lyon Marseille Strasbourg
Entrée 17:28 17:27 17:31 17:08
Sortie 18:39 18:34 18:36 18:18
Zmanim du 1er Février
Paris Lyon Marseille Strasbourg
Nets 08:20 08:02 07:54 07:58
Fin du Chéma (2) 10:42 10:28 10:23 10:20
'Hatsot 13:04 12:54 12:52 12:43
Chkia 17:48 17:46 17:50 17:27
Liri Albag, Karina Ariev, Na'ama Lévi et Daniela Guilbo'a de retour en Israël après 477 jours de captivité
Liri Albag, Karina Ariev, Na'ama Lévi et Daniela Guilbo'a ont été libérées samedi matin lors d'une mise en scène orchestrée par le 'Hamas sur la place Palestine à Gaza. Vêtues d'uniformes fournis par l'organisation, elles ont été contraintes de monter sur une estrade face à une foule de militants, où elles ont dû sourire et faire des signes à la foule.
Les quatre femmes, qui faisaient partie d'une unité d'observation militaire à Na'hal 'Oz, ont ensuite été remises aux représentants de la Croix-Rouge au cœur de la place, entourées de terroristes du 'Hamas.
Une fois aux mains d'Israël, les images diffusées par Tsahal montrent les quatre femmes retirant les uniformes donnés par le 'Hamas, embrassant avec émotion
les officières israéliennes et souriant aux caméras. Elles ont finalement été conduites au centre d'accueil de Ré'im, où elles ont pu retrouver leurs familles dans une émotion intense, après 477 jours de séparation. Une cinquième observatrice militaire, Agam Berger, reste captive à Gaza. Le 'Hamas n'a pas non plus libéré l'otage civile Arbel Yahoud, qui devait faire partie de ce groupe de libération.
En parallèle, malgré la décision ferme du cabinet de sécurité israélien d'interdire toute célébration liée à la libération de prisonniers palestiniens, plusieurs rassemblements ont eu lieu ce weekend à Jérusalem et en Judée-Samarie pour accueillir les meurtriers libérés par Israël, comme le révèlent des images diffusées sur les réseaux sociaux.
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Trump propose à nouveau d'encourager l'émigration des Gazaouis vers des pays musulmans
Des responsables israéliens ont déclaré ce dimanche que les propos du président américain Donald Trump sur l’émigration des Gazaouis vers l'Egypte et la Jordanie ne constituaient pas un simple dérapage verbal.
Betsalel Smotrich, ministre des Finances et chef du parti Sionisme religieux, a salué la proposition de Trump et a annoncé qu’il travaillerait rapidement à l’élaboration d’un plan opérationnel. Itamar Ben Gvir, chef du
parti 'Otsma Yéhoudit, a lui aussi applaudi l’idée de Trump, affirmant : "Je félicite le président des États-Unis pour son initiative de relocalisation des habitants de Gaza en Jordanie et en Égypte. (...) Maintenant que Trump, le président de la plus grande puissance mondiale, propose lui-même cette idée, le gouvernement israélien doit agir immédiatement : encourager l’émigration, maintenant !"
Après avoir de nouveau violé l'accord, le 'Hamas fournit finalement une liste de l'état de santé des otages
Les familles des otages ont été informées dimanche soir tard des derniers développements, notamment d'une étape de libération supplémentaire ce jeudi en plus de celle de samedi. Au cours de cette nouvelle étape, Agam Berger et Arbel Yahoud doivent être libérées. Les familles ont également été informées par l'armée israélienne de la liste transmise par le 'Hamas au sujet de l'état des otages. Ces développements font suite à une nouvelle violation de l'accord par le 'Hamas qui, contrairement à ce qui avait été convenu, devait fournir cette liste samedi soir avant minuit.
Le président irlandais Higgins déclenche un vif incident lors de la Journée internationale de la Shoah
Le président irlandais Michael Higgins a provoqué une vive polémique lors de la cérémonie commémorative de la Journée internationale de La Shoah à Dublin ce dimanche.
Malgré les supplications des survivants de la Shoah qui avaient expréssément demandé de ne pas aborder le sujet, Higgins à parlé de la situation à Gaza en constituant un parallèle avec la Shoah, déclenchant des protestations et des tensions.
Des participants qui protestaient ont été expulsés avec violence par les services de sécurité, dont une femme enceinte.
Emily Damari a demandé à ses geôliers de libérer Keith Siegel, 65 ans, avant elle
Emily Damari, qui a été relâchée par le 'Hamas dimanche dernier, avait demandé à ses geôliers de libérer d’abord Keith Siegel, le père de son amie Shir Siegel, a rapporté la chaîne N12. Emily a été blessée par balle par des terroristes du 'Hamas lorsqu’elle a été enlevée de chez elle au kibboutz Kfar 'Aza et a perdu deux doigts. Keith, âgé de 65 ans, serait dans un état plus grave qu’Emily.
Il devrait être libéré plus tard, au cours de la première phase de 42 jours de l’accord de cessez-le-feu.
En réponse, Shir Siegel a écrit sur Instagram : "Peu importe à quel point j’ai essayé, et continuerai d’essayer, de décrire Emily, j’échouerai sans aucun doute. Une telle amie n’arrive qu’une fois par génération", a-t-elle écrit.
Transports
Sud-Liban : 22 morts lors d'affrontements avec Tsahal, le 'Hezbollah évoque un "jour glorieux"
La journée de dimanche qui marque l'expiration du cessezle-feu de 60 jours conclu entre Israël et le 'Hezbollah a été marquée par des escalades meurtrières au Sud-Liban, avec des affrontements entre l'armée israélienne et des émeutiers libanais. 22 personnes ont été tuées par des tirs de Tsahal, et plus de cent ont été blessées, rapporte le ministère de la Santé du Liban. Le 'Hezbollah a salué le mouvement des populations libanaises qui tentent de regagner leurs villages. Dans un communiqué, le mouvement terroriste a célébré la résilience du peuple libanais, parlant de "jour glorieux" et affirmant que la "résistance" est l'arme la plus puissante.
L’UNRWA sommée d'évacuer ses bureaux de Jérusalem jusqu'au 30 janvier
L'agence onusienne préposée aux réfugiés palestiniens (UNRWA) doit cesser ses opérations à Jérusalem et quitter tous les bâtiments qu’elle utilise d’ici le 30 janvier, a écrit vendredi l’ambassadeur israélien à l’ONU Dany Danon dans une lettre adressée au secrétaire général. Israël a fourni des preuves que l’agence était largement infiltrée par des éléments du 'Hamas et que certains de ses employés avaient participé aux massacres du 7 octobre 2023. Ces "développements sont une réponse directe aux risques graves de sécurité (...) et au refus de l’agence de répondre aux inquiétudes graves et matérielles soulevées par Israël", a souligné Danon dans sa lettre.
Trump autorise la livraison de bombes puissantes à Israël refusée par Biden
Une source israélienne a confirmé ce samedi soir que les États-Unis ont débloqué la livraison de bombes haute capacité qui avait été suspendue par l'ex-président américain Joe Biden. Il s'agit de 800 bombes puissantes MK-84, prêtes et stockées aux États-Unis depuis plus de six mois. Le gel de cette livraison avait été décidé par
l'administration Biden en avril 2024, avant l'opération militaire à Rafia'h. Cette décision, à la fois symbolique et opérationnelle, visait à limiter la puissance militaire israélienne à Gaza par crainte d'une "catastrophe humanitaire", selon les Américains. Selon les informations diffusées, la livraison devrait partir vers Israël dans les prochains jours.
Kidouch Hachem : Conformément aux souhaits de sa mère, Agam Berger sera libérée jeudi, sans profanation du Chabbath !
Sa demande héroïque avait fait le tour du monde juif : Mérav Berger, maman d'Agam Berger détenue par le 'Hamas à Gaza, avait demandé la semaine passée que la libération de sa fille - initialement prévue pour vendredi soir dernier - ne soit pas l'occasion de profaner le Chabbath. Des témoignages passés de captives ont déjà rapporté
Dans ma maison, il y a un salon agréable, une petite cuisine, une chambre à coucher et une salle de bain. Le canapé est confortable et la bibliothèque remplie de livres saints. Dans la salle de bain, il y a un panier à linge. Notre maison est petite, mais pleine de chaleur et d’amour !
(Babaït) – à la maison
(Salon) – salon
(Mitba’h) – cuisine
qu'Agam continue héroïquement d'observer le Chabbath, même dans les geôles de Gaza. Miraculeusement, le souhait de Berger sera finalement honoré : le 'Hamas a en effet annoncé lundi matin qu'Agam serait libérée jeudi et non samedi prochain, comme c'était initialement prévu !
Elyssia Boukobza
(‘Hadar Chéna) – chambre à coucher
(Ambatya) – salle de bain •
(Sapa) – canapé
(No’ha) – confortable (féminin singulier)
(Aron Sfarim) – bibliothèque
לַס (Sal Kvissa) – panier à linge
(‘Hom) –chaleur
D’autres mots avec la racine ח.ו.נ (repos, confort) :
(Noa’h) – confortable, pratique (masculin singulier)
(Ménou’ha) – repos
(Lanoua’h) – se reposer
"Priez tous les jours pour ma fille Emily en otage
Quelques minutes plus tard, depuis le fond de l’avion, une femme juive, visiblement non pratiquante, s’approcha de mon fils. Elle lui confia qu’elle avait été profondément touchée par la délicatesse avec laquelle il avait formulé sa demande et par la maîtrise dont il avait fait preuve face à la réaction hystérique de la femme…
"Mon fils est un ‘Hassid qui habite à Londres, nous raconte une Israélienne orthodoxe originaire d'Angleterre. Il est venu passer les derniers jours de Souccot avec nous en Israël.
Lors de son vol de retour vers l’Angleterre, son siège était attribué à côté d’une femme. Avec respect, comme nous l’avons toujours éduqué, il lui demanda poliment si elle accepterait d’échanger sa place avec une autre personne, afin qu’il puisse s’asseoir à côté d’un homme, conformément à ses convictions religieuses personnelles, si cela était possible.
La femme refusa catégoriquement de changer de place, allant même jusqu’à l’humilier à voix haute pour sa demande (!) Mon fils, fidèle à l’éducation de notre ‘Hassidout Vizhnitz, réussit à rester calme. Il ne répliqua pas et accepta la situation avec sérénité, se disant : "Si cela doit se passer ainsi, c’est que c’est voulu par Hachem. Hakol Tov (tout est pour le bien)."
La force de celui qui cède
Quelques minutes plus tard, depuis le fond de l’avion, une femme juive, visiblement non pratiquante, s’approcha de lui. Elle lui confia qu’elle avait été profondément touchée par la délicatesse avec laquelle il avait formulé sa demande et par la maîtrise dont il avait
fait preuve face à la réaction hystérique de la femme.
Elle lui proposa d’échanger son siège avec le sien : elle s’assiérait à côté de la femme, et lui, à côté d’un homme. Avant de retourner à sa place, elle fit une requête à mon fils :
"J’ai une fille qui a été enlevée à Gaza. S’il vous plaît, priez pour elle chaque jour afin qu’elle soit libérée saine et sauve. Elle s’appelle Emily Tehila Bat Amanda Francis."
Depuis ce jour, mon fils a prié quotidiennement pour cette jeune fille. La captive dont il s’agit est Emily Damari, qui a été miraculeusement libérée dimanche dernier, le 19 janvier 2025."
Ce jeune juif a parfaitement incarné son rôle de lumière dans ce monde. Par son comportement exemplaire, il a réalisé un véritable acte de Kiddouch Hachem, démontrant à tous les passagers de l’avion que D.ieu et la volonté d’accepter chaque situation avec sérénité, sont au centre de sa vie. Son attitude a touché profondément le cœur de la mère de la captive, qui a dû se dire : "Cet homme est digne de prier pour ma fille." Et lorsque l’on sait que celui qui accepte et cède avec humilité ouvre les portes des cieux, on peut imaginer l’immense rôle qu’il a joué dans ce miracle !
Saviez-vous que derrière ce goût sucré se cache une symbolique bien plus amère pour nous, Juifs ? En effet, derrière cette galette apparemment anodine, il y a des origines plutôt ténébreuses.
Bizarre, non ? En janvier, les pâtisseries, Cachères bien sûr, nous sortent des galettes à la frangipane. Bon, c’est Cachère, commercial et c’est bon, alors pourquoi s’en priver ?
Un peu d’histoire
Saviez-vous que derrière ce goût sucré se cache une symbolique bien plus amère pour nous, Juifs ? En effet, derrière cette galette apparemment anodine, il y a des origines plutôt ténébreuses.
D’abord, tout le monde s’accorde à dire que cette coutume a commencé lors des Saturnales romaines, où des esclaves déguisés en "rois" d’un jour jouaient à celui qui trouverait la fève, et deviendrait le roi d’un jour. Il s’agissait d’une fête où débordaient banquets et jeux en l’honneur de Saturne, divinité liée à l’agriculture (d’où la fève).
de conversion forcée et d’oppression. Ce qui marque l’acceptation d’une "nouvelle alliance" et envoyant un message aux Juifs : vous êtes rejetés pour l’éternité.
Certes, selon la Halakha pure, une tarte frangipane qui est Cachère peut être consommée en temps normal. Mais le jour de l’Épiphanie, c’est une autre histoire.
Ensuite, les Chrétiens se sont emparés de cette galette pour célébrer l’Épiphanie. L’Épiphanie, qui signifie "révélation", célèbre une scène bien connue : des rois mages qui débarquent à Bethléem, les bras chargés de cadeaux pour un certain nouveau-né, guidés par une étoile. Enfin… à chacun sa "star". Mais derrière ce récit enchanteur, c’est surtout le coup d’envoi d’une vaste campagne d’évangélisation, qui va dès lors marquer la mise au placard officielle du judaïsme. Et c’est aussi le point de départ des persécutions, justifiées par la mission de répandre cette "bonne parole" à tout prix. Ironique, non, quand on sait que nous, avec la Torah, avons traversé les siècles malgré toutes les tentatives d’extermination ?
La couronne sur la galette, c’est celle de ce même enfant qui rappelle les siècles de rejet,
Participer à une coutume liée à la ‘Avoda Zara, même indirectement, c’est interdit selon la Halakha.
Malgré cela, une question mérite d’être posée : souhaitezvous vraiment déposer une galette des rois sur votre table ? Comment revendiquer l’héritage d’Avraham, qui a brisé les idoles de son père, tout en consommant un gâteau associé à des rituels dédiés à la divinité romaine Saturne ? Comment accepter de manger un mets qui, chaque année, célèbre notre rejet et véhicule un message niant l’essence même de notre identité ?
Ce que nous mangeons nous influence
Vous pourriez dire "ce n’est qu’un gâteau parmi d’autres, non ?" Eh bien, la réponse est claire : non ! En effet, lorsque quelqu’un revient à la Téchouva, la première Mitsva conseillée par nos Sages est de rendre sa cuisine Cachère. Pourquoi ? Parce que ce que nous mangeons devient partie de nous, cela fait grandir notre corps et notre âme, "chair de notre chair". Nos repas ne se limitent pas à de simples aliments : ils sont une source de transformation et un moyen de nous connecter à la dimension spirituelle qu’ils renferment.
Alors, sans même en être conscients, cette galette nous plonge dans une dimension païenne et dans une religion qui nous exclut.
Nos repas, des histoires vraies
Contrairement à cette galette, nos repas racontent notre véritable histoire : celle dont on veut s’inspirer. Des ‘Halot pétries avec les prières d’une mère pour ses enfants. Un ‘Harosset qui évoque chaque larme et chaque espoir de nos ancêtres. Et ces bénédictions, récitées à chaque étape de la préparation au repas, qui déposent un goût intangible, nourrissant à la fois notre corps et notre lien avec Hachem.
Dans chaque maison juive, la table n’est pas un simple meuble. Elle devient un autel, où chaque plat porte une prière et un message : les lumières de Chabbath, une Ménora et les mets comme des offrandes, sur lesquels nous attendons que la Présence divine réside. C’est ce message que nous devons transmettre à nos enfants ! Souvent, la table est l’ancre qui relie le Juif à sa religion. Ce n’est pas un hasard : la nourriture nous transforme et nous élève.
Les vertus cachées de la cuisine juive
plats de leur enfance, jusqu’à ce qu’ils se fassent "prendre les mains dans le plat" ? Et au final, se sont retrouvés à épouser une spécialiste en cuisine juive ? Il faut le dire, l’odeur de la cuisine juive, c’est plus puissant que n’importe quelle tentation !
Choisir ce que l’on met sur sa table,
c’est choisir à qui l’on veut ressembler.
Dans une société obsédée par le vide et les plaisirs éphémères, chaque acte peut être une opportunité de nous élever. Manger, ce n’est pas juste se remplir. C’est se connecter, raconter, transmettre. Nos plats, remplis d’amour, de sens et d’histoire, nourrissent autant l’âme que le corps. Choisir ce que l’on met sur sa table, c’est choisir à qui l’on veut ressembler.
Mais le problème est bien plus profond que ça. Pourquoi, à l’heure où tout devient "fun", se contenter d’une galette des rois ? Pourquoi ne pas aller plus loin et confectionner des ‘Halot en forme de croix ou de Bouddha pour pimenter un peu le dîner ? Allez, franchement, aujourd’hui, dans une époque où le wokisme s’impose comme la nouvelle norme, qui va se poser des questions ?
Le Ben Ich ‘Haï raconte une anecdote puissante : un jeune homme juif, accablé par ses épreuves, décide de changer de religion. En chemin, un simple juif l’interpelle et lui demande naïvement : "Mais si tu te convertis, tu ne feras plus le Chabbath. Et donc, plus de Dafina, plus d’œufs marrons mijotés toute la nuit gorgés des saveurs de la viande, des pommes de terre et du blé, et cette odeur divine qui emplit la maison au réveil !" Le jeune homme réfléchit, et revient sur sa décision : il retourne à la synagogue prier.
La cuisine juive, empreinte de spiritualité, peut raviver l’attachement à nos racines. Combien de Juifs ayant une amie non-juive sont allés manger en cachette chez maman, savourer les
Mais bon, tout de même, peut-être vaudrait-il mieux s’en éloigner… pas juste en janvier, mais toute l’année, vu ce que cette galette représente, surtout pour un Juif qui ne vit pas que pour manger et dont les ancêtres sont montés sur le bûcher, parce qu’ils ont refusé de plier devant des symboles étrangers.
Mais ne vous inquiétez pas, les enfants de ces familles qui dégustent leur galette des rois en janvier, eux, ils n’y verront absolument rien de dérangeant. Après tout, grandir avec un peu de wokisme et des traditions bizarres, ça les prépare à bien vivre dans ce monde moderne, non ?
Rav Gad Allouche
Dans la Parachat Bo, nous découvrons les dernières étapes avant la sortie d’Égypte. Elle relate les trois dernières plaies qui frappent l’Égypte. Nous nous attarderons ici sur l’avant-dernière : la plaie des ténèbres. Cette obscurité particulière offre l’occasion de réfléchir aux messages qu’elle portait pour son époque et à ceux qu’elle transmet encore aujourd’hui.
Hachem ordonne à Moché : “Étends ta main vers le ciel, pour que des ténèbres couvrent le pays d’Égypte.” Un brouillard opaque et dense s’abat alors sur l’Égypte durant trois jours. Le verset suivant précise : “Personne ne pouvait voir son prochain ni se lever de sa place.” On ne dit pas qu’ils ne voyaient pas leur environnement, mais qu’ils ne pouvaient plus percevoir leur prochain. Les Égyptiens semblent alors avoir été punis directement dans l’aspect même où ils avaient failli : leur incapacité à considérer les Hébreux avec bienveillance. En effet, après les avoir initialement accueillis avec bienveillance, sous l’impulsion de Yossef et avec l’approbation enthousiaste de Pharaon, leur attitude va progressivement se dégrader. Les Hébreux, autrefois perçus comme des invités, seront peu à peu déshumanisés et privés de leur dignité. Ils seront empêchés de s’épanouir, de se mouvoir librement, et même de disposer de leurs propres forces. Ces dernières seront réquisitionnées pour les réduire à l’état d’esclaves, symbole d’une oppression totale.
En étant privés de toute mobilité, peut-être réalisent-ils : “Nous avons limité ces êtres, ces esclaves, en entravant leur développement et en freinant leur épanouissement.”
Le Midrach offre un éclairage fascinant sur l’origine de cette obscurité. Deux explications y sont rapportées : selon Rabbi Yéhouda, les ténèbres provenaient des sphères supérieures, tandis que Rabbi Né’hémia affirme qu’elles émanaient des éléments obscurs de l’enfer. Selon Rabbi Yéhouda, cette obscurité représente une conséquence directe du refus des Égyptiens de reconnaître D.ieu, la source ultime de lumière. Elle agit comme une correction, les forçant à faire face à leur incapacité à se tourner vers le divin. Rabbi Né’hémia, quant à lui, explique que les Égyptiens furent punis pour avoir plongé les Hébreux dans la servitude, privés de liberté et de dignité. Leur châtiment, une obscurité épaisse et oppressante, était un reflet de leur propre cruauté envers les Bné Israël. En les déshumanisant, les Égyptiens se condamnèrent à expérimenter à leur tour un néant absolu, une représentation de l’enfer. Ces deux perspectives illustrent des objectifs distincts : l’une cherche à éveiller les Égyptiens à la réalité de l’éternité divine, tandis que l’autre leur impose une sanction proportionnelle à leur comportement, leur renvoyant l’image de leurs propres actions.
Les Égyptiens pourraient avoir trouvé dans cette plaie une occasion de réfléchir à leurs actes. La plaie ne survient pas par hasard. Incapables de se voir ou de se reconnaître les uns les autres, ils ont peut-être pensé : “Et si nous avions échoué à reconnaître les Hébreux pour ce qu’ils étaient, au lieu de les percevoir uniquement comme une menace pour l’avenir de notre pays ? Et si nous les avions laissés libres, plutôt que de chercher à les asservir ?”
Une autre explication, plus récente, a été apportée par Rabbi Dr. Norman Lamm, ancien président de la renommée Yeshiva University. Il considérait que, pour les Égyptiens, la solitude et l’isolement constituaient une véritable forme d’enfer. Cela reflète aussi une réalité universelle : lorsque l’on est coupé de toute interaction avec autrui, on plonge dans un vide profond, une situation extrêmement nuisible pour le bien-être et la santé mentale. Cependant, Rabbi Lamm souligne qu’il existe
une dimension positive à une solitude choisie, qui n’est pas une coupure mais une forme de retraite. Il interprète ainsi l’obscurité “d’en haut”, mentionnée par Rabbi Yéhouda, comme une opportunité de réflexion personnelle, de méditation et de recentrage. Cet isolement peut être une bénédiction, offrant un moment de régénération avant de renouer avec les autres, avec plus de force et de clarté.
Notre époque est souvent décrite par de nombreux analystes comme marquée par un repli excessif de l’individu, un hyperindividualisme qui affaiblit les fondements mêmes de la vie en société. C’est peut-être le moment de s’interroger sur les conséquences désastreuses d’un isolement prolongé et d’une rupture avec les autres. Cet isolement n’est bénéfique que lorsqu’il est ponctuel et destiné à favoriser une introspection ou une progression personnelle. Une fois renforcé et régénéré, chacun peut alors retrouver les autres et contribuer à la vie communautaire, évitant ainsi l’enfer que constitue la solitude
absolue. Ce rappel est d’autant plus pertinent que les ténèbres égyptiennes étaient une leçon universelle enseignée par D.ieu : apprendre à voir et reconnaître l’autre, et permettre à chacun de vivre pleinement est une base indispensable à toute société saine. Sans cela, une société risque de sombrer dans un vide social et spirituel.
Dans la parachat Bo, l’obscurité n’est pas simplement décrite comme une absence de lumière physique. Elle incarne une coupure de lien, une absence de reconnaissance mutuelle, et l’incapacité de percevoir l’autre comme un être humain à part entière. Ces ténèbres, tout comme celles qui peuvent s’abattre sur notre époque, lancent un appel à dépasser l’indifférence et l’égoïsme, à recréer des ponts avec les autres, et à édifier une société où chacun trouve sa place, guidé par la lumière de la Torah et des valeurs humaines.
Rav Daniel Torgmant, rabbin de la synagogue Edmond J. Safra à Monaco (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)
Régimes express : la fausse bonne idée
Perdre du poids en mode turbo, c’est parfois tentant : un mariage, une BarMitsva en vue et quelques kilos dont on aimerait se défaire rapidement, pourquoi pas ? Cependant, ces régimes express comportent de véritables risques pour votre santé :
fonte musculaire : un régime trop restrictif va faire fondre le muscle avant la graisse. Or, le muscle a besoin d’énergie et de glucides pour se maintenir. Résultat ? Le chiffre sur la balance va certes diminuer, mais il deviendra rapidement plus difficile de brûler des calories, préparant le terrain à une reprise de poids inévitable ;
carences nutritionnelles : en éliminant des aliments, vous privez votre corps de vitamines essentielles. Conséquence : fatigue et baisse des défenses immunitaires, accentuant les risques de problèmes de santé ;
frustration : la privation génère stress et envies irrépressibles. Le risque ? Des crises de compulsions alimentaires qui anéantissent tous vos efforts ;
effet yo-yo garanti : après le régime, retour à une alimentation normale = reprise de poids, souvent doublée. Un cercle vicieux compliqué à briser !
Notre corps est un précieux moteur. Plutôt que de le malmener, choyez-le. Visez un léger déficit calorique, mangez varié et équilibré. La perte de poids sera peut-être moins rapide que vous l’espériez, mais saine et durable.
Sarah Kisielewski
FEMMES
COUPLE
Depuis que j’ai des enfants, je ne supporte plus leur désordre, ça me rend malheureuse. Je n’en peux plus : je dois toujours "passer derrière eux", je passe mon temps à ranger, à les gronder et à être frustrée de ce désordre permanent. Mon mari m’a dit que je suis peut-être maniaco-dépressive. Qu’en pensez-vous ? C’est vrai que je n’ai jamais été aussi triste que depuis que ma maison n’est pas comme je le voudrais.
Réponse
de Mme
Nathalie Seyman, psychologue
La discipline, le rangement et la rigueur ont une place essentielle dans la Torah puisqu’ils sont l’expression de la maîtrise de la matière. Et la propreté et l’ordre sont un facteur de bien-être. Il est donc normal que nous aimions tous ranger ou nettoyer nos affaires d’une certaine façon, mais, pour certains, cette tâche, somme toute banale, devient une obsession qui pèse sur leur quotidien et sur celui de leur entourage. Alors, d’où vient le problème et surtout, comment séréniser l’atmosphère familiale ?
Maniaco-dépression ?
La maladie maniaco-dépressive, plus communément appelée trouble bipolaire, concerne 1,3% de la population générale. Elle se définit par des troubles de l’humeur caractérisés par des épisodes alternant euphorie et dépression. Durant l’épisode maniaque ou euphorique, le malade a l’impression de vivre intensément. Il se sent infatigable et il l’est. Tout lui semble familier, rien ne l’intimide. Tout est perçu avec ravissement. Il échafaude des projets grandioses et se voit capable de tout entreprendre et de tout réussir. Lors de l’épisode dépressif, il a un sentiment de tristesse importante, d’abattement, de désespoir, de découragement.
Je vais donc tout de suite vous rassurer : ce que vous me décrivez de votre situation ne correspond pas à une maladie maniacodépressive. Il semblerait qu’il faudrait penser,
au mieux, à une personnalité obsessionnelle, maniaque de l’ordre – il y en a beaucoup dans le même cas –, et, au pire, à une véritable obsession du rangement proche du trouble obsessionnel. Comment savoir où vous vous situez ? Le baromètre est l’impact que cette obsession a sur votre qualité de vie et celle de vos proches.
Les maniaques de la propreté nettoient la maison à l’excès tous les jours, rangent les choses toujours à la même place, et se sentent mal à l’aise dès qu’elles trouvent un grain de poussière. Elles revoient sans cesse les tâches que d’autres exécutent, car personne ne peut faire mieux qu’elles. Elles finissent par conséquent par rendre la vie difficile à ceux qui les entourent, mais sont complètement conscientes de leur trouble. Même s’il existe plusieurs niveaux d’intensité de la maniaquerie, certains symptômes sont communs à tous les maniaques :
l’obsession du détail ; le besoin de contrôle ; la vérification plusieurs fois par jour ; la grande anxiété ; l’impossibilité de ne pas effectuer les rituels ; la souffrance psychologique.
Cette manie, qui parfois peut être sans conséquence sur le quotidien et même parfois positive, peut devenir un trouble obsessionnel compulsif quand elle rend esclave et crée des problèmes dans notre entourage. La manie peut
se transformer en obsession très rapidement et c’est ça qui est inquiétant.
L’obsession du rangement
Cela devient une obsession, ou aussi appelée une névrose obsessionnelle, dès lors que la manie du rangement nous empêche de vivre une vie normale, si nous investissons beaucoup de temps dans sa mise en œuvre et que nous nous sentons agacés parce que les choses ne sont pas à leur place. Si on fait passer son ménage avant le reste, ou si on est incapable de se coucher tant que la maison n’est pas impeccablement briquée, on peut légitimement s’interroger sur les vraies raisons de ce comportement. Nous sommes donc sur le chemin du trouble obsessionnel nécessitant une aide professionnelle.
Origines
Parfois, l’origine se trouve dans notre enfance : des reproches de vos parents sur votre manque de soin, par exemple, auraient pu déclencher un désir de leur faire plaisir en se conformant inconsciemment à la petite fille idéale qu’ils voulaient que vous soyez ; cela peut être une réaction à un désordre intérieur. La personne ne parvient pas à classer ses pensées et, par conséquent, dépense toute son énergie à ordonner autre chose, sa maison en l’occurrence. Cela lui permet d’avoir les idées plus claires ;
beaucoup de personnes maniaques sont également obsédées par les maladies et les microbes (parfois excessivement) ; cet état peut aussi être dû à l’anxiété et au manque de confiance en soi. La personne se rassure et utilise le nettoyage, le rangement et le contrôle pour mettre à distance sa souffrance et son stress.
Conseils
Vous possédez une qualité énorme : vous êtes consciente de votre excès sur le ménage. Vous possédez donc la force de le surmonter et de le remplacer par quelque chose de plus sain et de
moins anxiogène pour votre famille. Pour cela, quelques conseils à mettre en pratique afin qu’en quelques mois, vous puissiez changer vos habitudes et retrouver la sérénité :
Il va vous falloir apprendre à relativiser. Les enfants mettent tout en désordre : c’est normal, c’est le propre d’un enfant, car un enfant, c’est la vie, et la vie, c’est le mouvement. Ce qui est figé, ce sont les musées, c’est-à-dire le passé ;
obligez-vous à laisser la chambre des enfants en désordre. Il faut que cela soit leur espace, leur monde. Fermez la porte si cela est trop pénible pour vous. En laissant cet endroit dérangé, vous travaillez positivement sur votre manie ;
remplacez l’activité de nettoyage par une autre activité qui vous intéresserait et que vous pouvez partager avec votre mari, par exemple ; déléguez les corvées à tous les membres de la famille et interdisez-vous de passer par derrière. Si vous passez derrière la réalisation d’un enfant, vous pouvez cultiver chez lui un manque de confiance : "Je ne fais pas bien les choses" ;
privilégiez votre bien-être pour diminuer votre anxiété (massage, relaxation, méditation, sophrologie, yoga...) ;
si cela ne passe pas, ou même envahit de plus en plus votre quotidien, il serait important de faire une thérapie cognitive et comportementale auprès d’un psychothérapeute.
Vous parvenez à dompter vos instincts primaires par la maîtrise de votre environnement grâce au rangement, c’est une Mida immense ! Car elle vous permet d’arriver à l’image d’Hachem par votre dépassement quotidien. Mais ne laissez pas cette qualité devenir une difficulté pour votre vie de famille. Pensez toujours que votre maison, c’est avant tout votre mari et vos enfants.
Je vous souhaite beaucoup de réussite ! Nathalie Seyman
Il y a plus de 10 ans, nous avons étudié au Kollel de Nice le sujet de la conversion dans le Talmud et la Halakha. Nous avions conclu notre étude avec l’ouvrage du Rav Moché Klein, plus connu du public francophone sous le nom du Admour de Ungvar.
Par la suite, j’ai travaillé à l’écriture de mes deux livres sur la conversion en français. Concernant la partie halakhique, je me suis beaucoup appuyé sur Michnat Haguèr, le livre du Admour de Ungvar.
Aujourd’hui, j’ai eu le mérite de le rencontrer, de participer à son cours au Kollel du CEJ à Nice où il est venu, d’échanger avec lui, et surtout de recevoir ses encouragements pour continuer mon activité concernant les conversions au judaïsme en France.
Le Rav a insisté sur l’importance du Kollel à Nice. Le Gala approchant, tout soutien est essentiel pour la diffusion de la Torah dans notre ville.
J’ai également profité de cette rencontre exceptionnelle pour faire dédicacer mon exemplaire de son livre et lui offrir mes propres ouvrages sur la conversion. Dans sa grande gentillesse, le Admour a accepté de prendre une photo pour immortaliser ce moment.
Un grand merci à Torah-Box d’avoir rendu cette rencontre possible !
Yona
Ghertman
Thème :
par
Michaël Lumbroso
Règle du jeu :
Il y a une discussion au sujet de la Mézouza, pour savoir si elle se fixe à la verticale ou à l’horizontale, alors la coutume ashkénaze est de la placer ainsi.
Elle doit être noire et non effaçable.
Dans les Téfilines, il y a une discussion entre Rachi et Rabbénou Tam pour savoir si ce passage doit être positionné en 3ème ou 4ème position.
(Véhaya Im Chamo'a
Selon Rachi, ce mot qui désigne les Téfilines, signifie “ 2 et 2 “.
Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un א, la deuxième par un ב, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.
Lorsqu’on les amène au Sofer pour qu’il fasse cela, il peut le faire seul, ou s’aider de l’ordinateur.
STA''M : Séfer Torah, Téfilines et Mézouzot (vérification)
Ce avec quoi on coud le Séfer Torah et les Téfilines.
Les versets ne décrivent pas quelles doivent être la forme et la couleur des Téfilines, on apprend cela de cette manière.
“ Et ce sera pour toi en signe sur ton bras, et en … entre tes yeux “ (Chémot 13, 9).
La qualité indispensable que doit avoir un scribe pour être apte à écrire STA’’M.
Les Téfilines du bras sont placées au même niveau que ce membre pour nous rappeler de l’utiliser au service d’Hachem.
Pour travailler la peau et en faire un parchemin, la première étape était de la faire tremper dans cette substance
‘Has Véchalom, on voit un Séfer Torah tomber, la coutume est de faire cela
Ils sont les professionnels pour mettre les Téfilines à tous les Juifs du monde.
Certains en font confectionner une magnifique en argent et ornent ainsi le Séfer Torah
La forme que doivent avoir Téfilines.
Sofer la taille, puis écrit avec sur les parchemins.
La Mézouza se pose sur les portes des maisons et aussi sur les portes de ces endroits.
L’écriture des STA’’M se fait sur ce support, dont la racine hébraïque signifie “ éplucher “.
Les Téfilines en contiennent quatre et la Mézouza en contient deux.
Chez les Séfaradim, la coutume est de donner aux enfants à les placer sur le Séfer Torah
Pour écrire bien droit, le Sofer effectue cette action sur le parchemin avant de commencer.
Certaines lettres portent trois petits traits sur elles, certaines un seul, et les autres aucun.
4 et 5 Yehidot en hébreu ou en français
Avec l’approbation de :
Rav Yehia TEBOUL chlita Av Beit -Din de Lyon
Rav Alain Shlomo SENIOR chlita Grand Rabbin de Paris 16 è
Rav Yossef ELIAHOU chlita Rosh Collel à Jerusalem
INFOS ET INSCRIPTIONS
M.Nissim BENTSVI
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+33 (0) 6 06 59 81 81
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L’honneur du nom de D.ieu est extrêmement important et sa profanation tellement grave que Moché ne pouvait la tolérer, ne serait-ce qu’un instant.
Moché dit : "Ainsi a parlé Hachem : ‘Vers la moitié de la nuit, Je sortirai au milieu de l’Égypte. Tout premier-né mourra dans le pays d’Égypte’."
(Chémot 11, 4-5)
Moché Rabbénou prévient Pharaon de l’imminente plaie tuant les premiersnés, et précise qu’elle surviendra aux alentours de minuit. La Guémara explique pourquoi Moché parla de la sorte, alors qu’il aurait pu simplement dire "à minuit". Moché craignait que les astrologues égyptiens calculent l’heure de façon erronée et qu’ils le déclarent menteur, étant donné qu’il n’a pas prédit le moment exact où le fléau sévirait.
"Bien que les Égyptiens fussent malhonnêtes, Moché ne voulait pas leur donner une quelconque opportunité de trouver un aspect négatif dans ses actes.
Pourquoi Moché se soucia-t-il de ce que les Égyptiens allaient penser ?
Leurs préjugés défavorables étaient si ancrés qu’ils n’auraient pas considéré objectivement les prodiges qui se déroulaient. Et même si le souci portait sur le fait que l’horloge de minuit sonnerait un peu après celle des Égyptiens, ceuxci auraient quand même reconnu la véracité des paroles de Moché et auraient avoué avoir mal réglé leurs montres.
Pas un instant de profanation
Ce qui préoccupait Moché, c’était le risque de ’Hiloul Hachem – profanation du Nom de D.ieu. Certes, même si la plaie s’était produite quelques instants après le moment estimé, les Égyptiens n’auraient pas accusé Moché d’être un fabulateur,
mais durant les quelques secondes où rien ne se serait passé, il y aurait eu un grand ’Hiloul Hachem. Moché voulut absolument éviter cela, même temporairement. Bien que les Égyptiens fussent malhonnêtes, Moché ne voulait pas leur donner une quelconque opportunité de trouver un aspect négatif dans Ses actes. Cette approche nous enseigne deux leçons importantes à propos du ’Hiloul Hachem : tout d’abord, il ne suffit pas de se préoccuper du ’Hiloul Hachem causé chez des personnes intelligentes et posées, dont la mauvaise interprétation de nos actions pourrait être justifiée. Il faut veiller à ne donner aucune excuse, même aux spectateurs cyniques qui tordent la réalité pour trouver à redire sur nos faits et gestes.
Deuxièmement, même si le ’Hiloul Hachem est très bref, il est extrêmement grave et doit être évité à tout prix.
Rav Issakhar Frand explique ce second enseignement à l’aide de l’analogie suivante : quelqu’un est accusé à tort dans le journal du matin. Même s’il y a rectification dans l’édition du lendemain matin, cela ne règle pas le problème. L’accusé ne laissera pas l’éditeur publier les informations de la mi-journée sans correction, se basant simplement sur la simple et vague promesse : "Ne vous inquiétez pas, nous corrigerons l’erreur de l’histoire dans l’édition de demain matin." Il voudra que la rectification soit publiée sur-le-champ – pas seulement dans
le journal de l’après-midi, mais il voudra que son nom soit blanchi dès le matin même, avant la publication. L’honneur du Nom de D.ieu est extrêmement important et Sa profanation tellement grave que Moché ne pouvait la tolérer, ne serait-ce qu’un instant.
Une vie à sanctifier D.ieu
Il est également important de se souvenir qu’un ’Hiloul Hachem n’est pas seulement le résultat d’une faute apparente, mais de toute action qui semble inappropriée à celui qui l’accomplit. La Guémara donne des exemples de ce qui peut être considéré comme du ’Hiloul Hachem. Rava estime qu’à son niveau, le fait de ne pas payer le boucher à temps est une profanation du Nom divin, si cela ne se fait généralement pas, parce que l’on pourrait le suspecter de ne pas vouloir payer. Rabbi Yo’hanan dit que pour lui, le fait de marcher quatre Amot sans étudier et sans porter les Téfilin serait un ’Hiloul Hachem. Ces hommes étaient si vertueux que même des actions théoriquement permises pouvaient entraîner un ’Hiloul Hachem, car les gens risqueraient de penser que de tels érudits en Torah font quelque chose de mal.
Tous ambassadeurs de notre peuple
Nous ne sommes pas jugés à un niveau si sévère, mais chaque Juif est un représentant du peuple juif. Par conséquent, chaque acte qui pourrait être interprété de manière négative peut entraîner un ’Hiloul Hachem si, à cause de lui, les gens jugent défavorablement la Torah et la communauté qui la représente. Ce peut être en laissant ses enfants jeter des déchets sur le sol, en ne respectant pas le code de la route, en dépassant l’autre dans une file d’attente, en manquant d’amabilité, en ne se montrant pas conciliant... Bien que ce genre de comportements "arrive à tout le monde", les Juifs sont jugés plus sévèrement, car on attend davantage de leur part. Et comme dans le cas de Moché, nombreuses sont les personnes qui guettent l’occasion de trouver quelque chose de négatif ou à redire sur notre attitude, d’où la nécessité de redoubler de vigilance.
Par ailleurs, quand un Juif veille à bien se comporter (par exemple, en se montrant affable envers les autres, en ramassant des déchets, en pratiquant la charité…), il remplit bien le rôle de l’ensemble de notre peuple, celui d’être une "lumière pour les nations"
Puissions-nous tous être inspiré par le souci de Moché Rabbénou et éviter tout ’Hiloul Hachem, même éphémère.
Rav Yehonathan Gefen
1
Des nuées de sauterelles dévorent le peu de verdure restée après la grêle.
2 Pharaon demande que la plaie cesse pour renvoyer les hommes. Moché répond que tous les Bné Israël et leurs troupeaux doivent partir. Pharaon refuse et menace de mort Moché s’il réapparaît devant lui.
3 La plaie de l’obscurité s’abat sur l’Égypte pendant six jours.
4 Pharaon persiste dans son refus de libérer le peuple une fois la plaie finie.
5 La Mitsva de Kiddouch Ha’hodech - la sanctification du premier jour du mois - est donnée.
6
Hachem ordonne aux Bné Israël de déposer le sang du Korban Pessa’h sur le linteau et les battants de la porte d’entrée de leur maison.
7 Hachem frappe les premiersnés égyptiens. Les Bné Israël sortent d’Égypte.
8 L’ordre est donné de consommer de la Matsa et de ne pas consommer de ‘Hamets pendant Pessa’h pour les générations à venir, ainsi que de raconter aux enfants le récit de la sortie d’Égypte.
9
Chassés par les Égyptiens, les Bné Israël n’ont pas le temps de faire lever les pâtes préparées en vue du voyage, d’où la Matsa.
10 La Mitsva des Téfilin est donnée.
Tous les aînés des Bné Israël sont sanctifiés et doivent être rachetés par le Cohen
11
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
USTENSILES À NE PAS OUBLIER :
Un étui pour ranger l’Afikomane
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies
:
dur
1. 3 Matsot chemourot (rondes, faites à la main)
2. Épaule d’agneau
3. Maror (laitue romaine)
2
1. Donnez un nom formé de 2 mots qui riment à votre équipe. 2. points pour le slogan le plus sympa) 3. Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( convaincants, 2 points pour les plus drôles)
4.Karpass
4. Karpass (céleri)
5. ‘Hazeret (laitue ou endives)
6.‘Harossèt
7. Oeuf dur
2.É u 6.‘Harossèt 5.Hazeret
Pour chacun des éléments suivants, vous direz s’il apparaît ou non dans la Paracha Bo. Bo, Pas Bo.
8. Bol d’eau salée
• Pharaon en pyjama.
> Bo.
• Des grenouilles dans la baignoire de Pharaon.
> Pas Bo.
Des récompenses pour les enfants afin qu’ils participent au Séder 1.MatsotChemourot
> Pas Bo - plaie des bêtes sauvages.
• Trois Égyptiens sont venus m’acheter de l’eau
> Pas Bo - plaie du sang.
• Ma femme a voulu faire du pain, mais la pâte n’est pas montée.
> Bo.
• On a mis du sang sur le linteau de notre porte.
> Bo.
• Je suis composé des 2 premières lettres de l’alphabet hébreu.
> Bo.
• J’vois plus rien !
> Bo - plaie de l’obscurité.
• Le fils aîné de mon voisin égyptien est mort.
• Hachem promet de libérer les Bné Israël d’Égypte.
• Vite, vite, vite… il faut partir !
> Bo.
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
• J’ai emprunté de l’argenterie et des bijoux à mon voisin égyptien.
> Pas Bo.
> Bo.
• Aujourd’hui, Hachem libère les Bné Israël d’Égypte.
> Bo.
• J’ai visité les appartements de mes voisins pendant qu’ils étaient immobiles.
> Bo - plaie de l’obscurité.
• J’ai mis un costume pour aller à la synagogue.
> Beau.
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas) Minimum 1 Kazayit
Hidour (au mieux) 2 Kazayit
> Bo
• Toutankamion s’est fait attaquer par un tigre
MAROR
• Amonbofis s’est fait percuté par une centaine de sauterelles.
> Bo.
• La mer s’est ouverte en deux.
> Pas Bo.
• Le bâton d’Aharon a mangé les bâtons des sorciers égyptiens.
> Pas Bo.
• J’ai vu des Égyptiens se gratter très fort.
> Pas Bo - plaie des poux.
Kazayit
Etapes du Séder Maror Kore’h (sandwich) La quantité de Maror 1 Kazayit 1 Kazayit
(jeu d’intuition)
Citez des vêtements qui contiennent des poches.
Pantalon / Short.
Veste.
Manteau / Blouson.
Chemise / Robe.
Salopette / Gilet / Tablier.
Citez des animaux perturbateurs dans la Bible.
Le Serpent de la faute d’Adam.
L’âne de Bil’am.
Les grenouilles / Le corbeau de Noa’h.
Les sauterelles / Les poux.
La baleine de Yona.
Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase
• Record : Combien de bouteilles de bières différentes possède Ron Werner ? (10 propositions. Répondez par plus ou moins)
> 25866.
• Savez-vous quel est l’âge moyen de la population dans le monde ?
> 41 ans pour les hommes et 43 ans pour les femmes.
• Monsieur et Madame Ouquoi ont deux fils, comment s’appellent-ils ?
> Ted et Bill.
• Énigme : Plus j’ai de gardiens, moins je suis gardé, moins j’ai de gardiens, plus je suis gardé, qui suis-je ?
> Un secret.
•Termine la blague : La vitamine C …
> … mais elle ne dira rien.”
Citez des peuples qui apparaissent dans le ‘Houmach.
Égyptiens.
Cananéens. Moabites / Ammonites. Édomites / Amalécites. Midyanites.
Même maman m’a mis ma main dans mon manchon.
• Le saviez-vous : Combien mesure la statue de l’unité qui se trouve en Inde et qui est la plus grande statue du monde ? (10 propositions. Répondez par plus ou moins)
> Elle mesure 182 mètres. Elle symbolise l’indépendance du pays.
• Le saviez-vous : Qu’est-ce que le piment “Dragon’s break” a de particulier ?
> Il est potentiellement mortel. Il est susceptible de brûler les voies respiratoires de celui qui le mange et de les boucher.
• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.
• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.
• Chante un chant de Chabbath.
(pour les petits)
Qui est l’intrus dans cette liste ? TrompetteCasquette - Étiquette - Squelette - Ramette.
Réponse : :squelette est le seul mot masculin de la liste
Un homme est devenu sourd, muet et aveugle.
Combien de sens lui reste-t-il ?
Réponse : Il lui reste 3 sens car la parole n’est pas un sens. Il a perdu la vue et l’ouïe. Il lui reste le goût, le toucher et l’odorat.
Termine la blague : Une poule sort de son poulailler et se plaint : “Quel froid de canard aujourd’hui !”
Au même moment, un canard qui passait par là lui répond : “Ne m’en parle pas…
Réponse : : … j’en ai la chair de poule !”
HALAKHA QUIZ Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.
Quel est le problème de prier devant des photos ?
1. Idolâtrie.
2. Manque de concentration.
3. Réveil des sentiments.
Réponse : 2
Est-il permis d’accrocher des portraits de Rabbanim dans les synagogues ?
1. Oui.
2. Seulement les portraits en 3D.
3. Non, car cela peut déconcentrer les personnes qui prient.
Réponse : 3
Les participants doivent dire si les commentaires sur la Paracha ci-dessous ont été écrits par Rachi ou non pour gagner 1 point.
> Chap. 10, Verset 1
Hachem demande à Moché de se rendre chez Paro : “Mets le en garde.”
Rachi l’a dit.
> Chap. 10, Verset 4
J’enverrai les sauterelles dans ta limite : les sauterelles sont restées à l’intérieur des frontières de l’Égypte.
Rachi l’a pas dit.
> Chap. 10, Verset 19
Il ne resta pas une seule sauterelle en Égypte : pas même celles qui avaient été conservées dans le sel.
Rachi l’a dit.
> Chap. 12, Verset 29
Hachem frappa tout premier-né non juif : même s’il appartenait à un autre peuple, dès lors qu’il se trouvait en Égypte.
Rachi l’a dit.
On lit une première fois l’énigme TRALALA, puis l’équipe 1 décide lequel des mots TRALALA, TRILILI ou TRULULU, elle souhaite qu’on lui dévoile. Elle peut ensuite proposer une solution à l’énigme. Si elle gagne, elle marque 2 points, sinon c’est au tour de l’équipe 2 de dévoiler un mot et de tenter de résoudre l’énigme. (Jeu de réflexion)
TRALALA en TRILILI pour les TRULULU. Il TRALALA sur le TRILILI de son TRULULU.
• TRALALA : Décoration en or ou en métal que l’on porte sur soi.
• TRILILI : Rond.
• TRULULU : Ceux qui s’unissent pour la vie.
Réponse
• TRALALA : Monte.
• TRILILI : Face postérieure du tronc de l’homme.
• TRULULU : Un animal au galop.
Une alliance (Bijou en cercle pour les mariés.) Un cavalier (Il grimpe sur le dos de son cheval.)
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Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche
Chmouel revient à la charge, demandant avec encore plus de force que son père soit enterré dans un cimetière juif…
Chmouel Zemrisky est un érudit en Torah qui habite Israël. Un jour, il reçoit un message d’un avocat aux États-Unis.
"Nous sommes désolés de vous informer de la disparition de votre père, Moché Zemrisky, de son nom américain Stephen Klimpton. Il laisse un testament dans lequel il partage son héritage estimé à 50M$ entre vous et votre demi-frère, Richard Klimpton, à concurrence de moitié. Il vous faut prendre contact avec votre demifrère pour les modalités de l’enterrement, à l’issue duquel vous recevrez votre héritage."
Une histoire familiale bouleversante
Chmouel pleure en apprenant la disparition de son père, sans réaliser qu’il est héritier d’une fortune de 25M$. Ce message dramatique le replonge dans son passé lointain.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il vit dans un ghetto en Pologne quand les Nazis raflent sa mère et la déportent dans les camps de la mort. Moché, son père, le prend sous sa protection mais rapidement, le petit Chmouel est capturé et placé dans un couvent catholique.
À la libération, un Rav entre dans le couvent où est placé Moché et récite à voix haute dans le réfectoire le Chéma’ Israël. Une soixantaine d’enfants lèvent la tête et répondent en
chœur. C’était la technique utilisée par Rav Kahaneman pour retrouver les enfants juifs réfugiés, capturés ou placés dans les couvents.
Le Rav dit aux enfants, dont Chmouel qui a répondu à l’appel : "Mes chers enfants, vous êtes juifs, je suis venu vous prendre avec moi vers Erets Israël, afin que vous puissiez grandir dans la Torah." Chmouel pleure tant cela lui rappelle les souvenirs de sa petite enfance.
Quelques mois plus tard, le garçon arrive en Israël. Il étudie la Torah à la Yéchiva, se marie des années plus tard et fonde une grande famille.
À cette époque, Chmouel n’a aucune nouvelle de son père. Il ne sait pas que, pour échapper aux Nazis, il s’est marié avec une femme nonjuive avant de s’installer aux États-Unis où il fait fortune dans l’industrie automobile. Un jour, Chmouel apprend que son père est bien vivant. Il réunit toutes ses économies et réserve un vol pour les États-Unis. Il retrouve enfin son père dans une grande émotion, ils s’enlacent mais les retrouvailles ne se déroulent pas comme prévu. Moché Zemrisky ne porte plus son nom mais se fait appeler Stephen Klimpton. Chmouel se rend compte que son père s’est complètement assimilé au
mode de vie américain, et a délaissé tout son judaïsme : pas de Cacheroute, pas de Chabbath, pas de Téfilin… Même la culture juive, comme le yiddish, a été volontairement abandonnée, ce qui rend la communication entre père et fils assez morne.
Chmouel rentre en Israël mitigé, content d’avoir retrouvé son papa mais horrifié par ce qu’il est devenu. Les liens restent distants pendant des années : une lettre occasionnelle, un appel téléphonique de temps en temps, sans plus.
Un demi-frère peu recommandable
Et ce matin, Chmouel reçoit le fameux message de l’avocat qui lui apprend le décès de son père et l’existence d’un demi-frère. Chmouel prend le premier vol pour les États-Unis où il fait la rencontre de son demi-frère non-juif, Richard.
Richard refroidit Chmouel d’entrée :
"Papa sera enterré au cimetière chrétien de la ville.
- Pas du tout ! Mon père est Juif et, selon la loi juive, il n’a pas le droit d’être enterré ailleurs que dans un carré juif !"
L’enterrement est bloqué, et Chmouel cherche à recueillir des indices ou des témoignages prouvant que son père a eu des liens avec ses racines juives au cours de sa vie. Il rencontre dans la journée des fidèles de la synagogue qui confirment que son père venait lors des fêtes de Kippour et de Roch Hachana à la synagogue, sans dire mot.
Chmouel revient à la charge, demandant avec encore plus de force que son père soit enterré dans un cimetière juif. S’il a vécu très éloigné de son judaïsme, sa présence à la synagogue lors des fêtes de Tichri prouve qu’il n’a jamais renié sa foi juive.
Retour de boomerang
Pour Richard, tout cela n’est que du folklore. Il profite de la situation car dans le fond, il se fiche que son père soit enterré ou même incinéré. Il propose un marché malhonnête : il
est prêt à accepter que leur père repose dans un cimetière juif à condition que Chmouel renonce intégralement à son héritage, soit la bagatelle de 25 M$, à son profit.
Chmouel est prêt à accepter cette proposition scandaleuse car il connaît la grandeur de l’honneur dû à un mort, d’autant plus qu’il s’agit de son propre père ; mais lui-même est père d’une famille nombreuse qui vit dans la précarité, et il est clair qu’une somme pareille changerait sa vie du tout au tout. Face à un tel dilemme, Chmouel contacte un des plus grands décisionnaires de Halakha d’Israël.
Le Rav tranche la question : “D’abord, l’héritage ne t’appartient pas encore. Ensuite, la première Mitsva que tu dois accomplir ici, c’est d’enterrer ton père dans un cimetière juif, quel qu’en soit le prix !"
Chmouel a sa confirmation. Devant l’obstination de Richard, il cède à l’exigence de son demifrère, et la grandeur de son action permet que son père, Moché Zemrisky, repose dans un cimetière juif, conformément à la Halakha. C’est un immense sacrifice, mais Chmouel est soulagé d’avoir sauvé la Néchama de son père.
L’histoire ne s’arrête pas là... Quelques années plus tard, Richard décède. Son épouse est décédée avant lui, et le couple n’a pas eu d’enfants. Sans testament, Moché est désigné comme étant l’héritier réservataire de son demi-frère, et touche une fortune colossale, l’héritage intégral de son père auquel s’ajoutent tous les biens de son demi-frère.
Par la force de sa renonciation à une fortune colossale au profit d’une Mitsva désintéressée, il se trouve que Chmouel et toute sa famille sont aujourd’hui versés dans la Torah et les bonnes actions, sans aucun souci matériel pour de nombreuses générations. Au prix d’un immense sacrifice matériel, Chmouel a été récompensé spirituellement, matériellement, et sans aucun doute pour l’éternité.
Alexandre Rosemblum
1. Plier son Talith pendant Chabbath, permis ?
> Oui, mais il vaut mieux (pas obligatoire) le plier sur des plis inhabituels. (Yé’havé Da’at 2, 40)
2. Peut-on étendre du linge humide le Chabbath ?
> Non, il est strictement interdit de le faire sécher, dans un lieu public comme privé. S’il a déjà été étendu avant Chabbath, il n’est pas obligatoire de le retirer avant Chabbath. (Choul’han ‘Aroukh 301, 45)
3. Si une femme doute d’avoir récité le Birkat Hamazon, recommencer ?
> Non. Mais dans ce cas, il est bon qu’elle le récite en pensée, ou qu’elle l’écoute d’une autre personne qui doit le réciter, qui aura l’intention d’acquitter son auditeur et vice-versa ; l’homme, lui, recommencera. (Kaf Ha’haïm 186, 5 ; Yé’havé Da’at 4, 10)
Hiloula du jour
Une perle sur la Paracha
"Et pour tous les Bné Israël, les chiens n’ont pas aboyé…" (Chémot 11, 7)
Il existe une coutume le soir de Pessa’h que les enfants s’empressent de "dérober" l’Afikoman.
Sur chaque détail de la sortie d’Égypte, la Torah nous demande de faire un rappel le soir du Séder, comme par exemple le ‘Harosset en souvenir de l’argile, le Maror en souvenir de l’amertume etc.
Un des miracles de la sortie d’Égypte fut que les chiens n’ont pas aboyé au passage des Bné Israël.
La Guémara nous raconte que Rav a donné un conseil à son fils Rav Assi : "N’habite jamais dans une ville où les chiens n’aboient pas, car s’il n’y pas de chiens, les voleurs peuvent venir plus facilement commettre leurs méfaits." (Pessa’him 113a) Ainsi, la veille de la sortie d’Égypte, les voleurs se sont manifestés car les chiens n’ont pas aboyé.
C’est donc en souvenir de ce miracle que les enfants ont l’habitude de "voler" ce morceau de Matsa à leur papa. Ce vendredi 2 Chevat (31/01/2025) tombe dans le calendrier hébraïque
la Hiloula de Rabbi Méchoulam Zousha d’Anipoli. Maître ‘hassidique extrêmement érudit et d’une grande piété, il fut le disciple du second leader du mouvement ‘Hassidique, le Maguid de Mézéritch. Frère du célèbre Rabbi No’am Élimélekh de Lizensk, Rabbi Zousha se distinguait par sa modestie et son effacement de soi. Il avait très peu de moyens et était absolument incapable de voir le mal chez l’autre. N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !
Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne que l’interdiction de tenir des propos diffamatoires pour vrais s’applique aussi dans le cas où le locuteur bénéficie de notre confiance ou est réputé comme une personne digne de foi.
Qui ne souhaite pas voir la bénédiction reposer sur l’œuvre de ses mains et le fruit de son labeur ? La Paracha de Bechala'h que nous lirons la semaine prochaine, propice à déclencher l'abondance matérielle, est l'occasion de revenir sur les précieux conseils livrés par nos Sages pour une Parnassa avec largesse et sérénité.
Du cœur de la Galicie, au pied des Carpates, nous provient un précieux conseil devenu célèbre : la lecture de la Paracha de la manne, deux fois dans le texte original et une fois dans sa traduction araméenne, le mardi de la Paracha de Bechala’h, peut nous ouvrir les portes de la subsistance. Mais de quoi s’agit-il, et comment comprendre le fonctionnement de cette Ségoula ?
Qui était Rabbi Ména’hem Mendel de Rimanov, auteur de la Ségoula ?
Son auteur est l’un des géants de la troisième génération de la ‘Hassidout : Rabbi Ména’hem Mendel de Rimanov (1745-1815). Petit-fils du Mégalé ‘Amoukot, Rav Nathan Néta’ Shapira et du Taz, Rabbi David Halévy Segal, il poursuivra son évolution comme élève du Maguid de Mézeritch, de Rabbi Shmelke de Nickelsburg et de Rabbi Elimélekh de Lizensk. Reconnu comme un prodige talmudique dès ses dix-huit ans, ce jeune érudit attire l’admiration de nombreux disciples de Rabbi Elimélekh de Lizensk. Même parmi les plus âgés, beaucoup choisissent de le suivre après la disparition de leur maître vénéré.
Rabbi Ména’hem Mendel deviendra un des premiers maîtres de la ‘Hassidout en Pologne, connu pour son ardente crainte du Ciel et ses nombreux miracles. Son élève, Rabbi Yé’hezkel Fanet, rapporte qu’il a consacré une grande partie de sa vie à approfondir le sujet de la manne et que ses discours chabbathiques durant 22 ans portaient sur la Parachat Haman Ce lien très étroit qui relie le Sage et son sujet se retrouve dans leur nom : MENa’hem MENdel de RiMANov, passionné par la MANne.
Dans le livre de son élève, le Yalkout Ména’hem, il est rapporté en son nom que la lecture de la section de la manne le troisième jour de la semaine où nous lisons la Paracha de Bechala’h est une Ségoula, un remède spirituel, pouvant amener l’abondance.
Pour comprendre son fonctionnement, penchons-nous sur un fait assez surprenant.
Une vision prodigieuse
La Torah nous décrit la manière dont le pain de la génération du désert descendait du ciel et était récolté : pour les justes, il tombait à l’entrée
de leurs maisons ; les personnes moyennes devaient sortir pour le ramasser ; et les impies erraient pour le collecter. Enfin, il est dit : "Ils le ramassaient matin après matin, chacun selon sa consommation". Rabbi M. Mendel de Rimanov s’interroge : "Matin après matin", signifie au petit matin, c’est-à-dire avant même la prière. Est-ce vraiment possible ?! La génération de la connaissance, ceux qui se sustentaient de manne et qui reçurent la Torah, n’avaient-ils pas d’autre occupation pour commencer leur journée que de courir après la nourriture et chercher leur subsistance ?
Dans un éclair de génie dont il est coutumier, Rabbi Mendel de Rimanov répond : La génération du désert eut le mérite de voir de ses propres yeux comment sa subsistance descendait du ciel. Cette vision elle-même leur servait d’inspiration sublime et de préparation appropriée à la prière. Le spectacle impressionnant des dunes du désert recouvertes d’une fine couche de givre étincelant, recelant leur pain journalier, la générosité infinie avec laquelle Hachem prenait soin d’eux, stimulaient leur esprit pour prier avec ferveur et reconnaissance !
Le pain du commun des mortels
tout vient d’Hachem. C’est Lui uniquement qui nous nourrit et subvient à nos besoins, et c’est de Sa main large, grande ouverte et sainte que nous mangeons. C’est Sa bénédiction qui injecte la réussite dans nos entreprises et nous permet de les voir prospérer.
Lire la Paracha de la manne, ce n’est pas pousser le bouton d’une machine à sous spirituelle qui fera se déverser sur nous le jackpot. Évoquer la manne, c’est semer profondément en nous une conception de vie qui fait germer la vraie vision de la source de l’abondance. L’abondance provient d’Hachem et, au-delà de nos efforts raisonnables, il faut prier pour la subsistance.
La lecture de la Paracha de la manne peut nous ouvrir les portes de la subsistance.
La prière est indispensable à notre réussite. Le Choul’han ‘Aroukh (Ora’h ‘Haïm 51, 7) écrit : "Il faut se concentrer dans le verset ‘Potéa’h Et Yadékha’ (‘Tu ouvres Ta main et Tu rassasies tout être vivant’).
En revanche, nous, qui gagnons notre pain “à la sueur de notre front” pensons parfois que notre subsistance dépend de nos capacités, de nos compétences, de notre investissement. Un juteux contrat signé est le résultat de nos fines capacités de négociateur, un programme qui fonctionne sans anicroche est la suite logique de notre soin et de notre précision de programmeur, un bon diagnostic provient de nos larges connaissances et de notre riche expérience clinique… La subsistance nous semble naturelle et non miraculeuse, c’est pourquoi il nous est interdit de commencer la journée par des préoccupations de subsistance. Au contraire, nous devons commencer par la prière et le service divin, afin d’intérioriser que
Si l’on ne s’est pas concentré, il faut le répéter à nouveau". Il est frappant de constater que dans aucun autre passage de la prière, il n’y a de règle de répétition due à un manque d’intention, sauf pour deux versets : "Potéa’h Et Yadékha" et "Chéma’ Israël", qui proclame notre foi en Hachem. Le lien est évident : un Juif qui gagne sa vie peut voir la main d’Hachem à chaque instant et l’obligation de prier pour la subsistance transforme son travail quotidien en une proclamation de foi en D.ieu.
La Parachat Hamanne, mode d’emploi
Si nous approfondissons un peu les sources, nous verrons que nos maîtres, à commencer par le Choul’han ‘Aroukh, recommandent de lire la Paracha de la manne tous les matins au moment de la prière.
Sa source est le Tachbets, un auteur médiéval, qui cite le Talmud de Jérusalem pour qui quiconque récite quotidiennement la Paracha de la manne est assuré que ses ressources ne diminueront point. Il ajoute même : "Et je m’en porte garant". Il est merveilleux de noter avec le Yafé Lalev
que la Paracha de la manne contient 486 mots, valeur numérique de Pito (son pain), suggérant ainsi que celui qui lit quotidiennement ce passage verra son pain assuré et ne connaîtra jamais la faim.
Il ajoute aussi que la manne pouvait prendre 546 saveurs, valeur numérique du mot Matok (doux), suggérant que la vertu de la lecture quotidienne de cette Paracha est de rendre la subsistance douce comme le miel, car elle provient directement de la Main divine. Cela rappelle la manne elle-même, qui venait directement de D.ieu et dont le goût évoquait les gâteaux au miel.
La clef du phénomène est exposée par le Beth Yossef dans son premier chapitre sur Ora’h ‘Haïm (1, 5) : réciter la Parachat Hamanne nous permet de renforcer la conviction que toute notre subsistance provient de la Providence divine. De même, Rabbénou Béh’ayé précise que la simple récitation ne suffit pas, mais qu’il faut méditer les versets et reconnaître les merveilles divines. Il précise : "L’intention ne peut pas être de simplement réciter ou lire les versets de la Paracha sans réfléchir à leur signification".
Le Michna Broura conclura donc : "C’est pour croire que toute notre subsistance provient de la Providence divine attachée à chaque individu, comme le décrivait le texte : ‘Celui qui en avait ramassé beaucoup n’en avait pas trop, celui qui en avait ramassé peu n’en manquait pas’. Ceci vient nous enseigner que l’excès d’efforts dans le domaine de la Parnassa n’apporte aucun bénéfice supplémentaire".
Une subsistance abondante
Pour pousser plus loin notre réflexion, nous remarquons que la manne tombait en extrême abondance et que les restes que les enfants d’Israël n’avaient pas ramassés fondaient en ruisseaux auxquels des cerfs et autres antilopes venaient s’abreuver. Le message prend ici une profondeur supplémentaire : le cerf est appelé Tsvi, dont la valeur numérique équivaut à 102, soit exactement le mot Emouna, la foi, et dont les lettres sont les initiales des mots du verset
"Tsadik Béémounato Yi’yé", "Le juste vivra par sa foi" (‘Habakouk 2, 4). Ce verset est encore plus profond puisque le mot Tsadik vaut 204, équivalant au double de Emouna, sous-entendu par le terme Tsadik = Beth-Emounato, le Tsadik vaut deux fois sa Emouna !
L’abondance de manne revient au cerf, le Tsvi, dont la peau est extensible, nous disent nos Maîtres. L’abondance de la manne et de la subsistance revient donc à celui qui est capable de dépasser sa condition et ses limites humaines en associant l’infini divin à son existence et son labeur. La manne apporte donc une infinie bénédiction au détenteur de Emouna, de foi.
Nos Maîtres rapportent d’autres attitudes qui peuvent attirer l’abondance sur notre foyer :
Le Zohar ‘Hadach ainsi que le ‘Hinoukh (Mitsva 436) au nom de ses Maîtres, témoignent que celui qui prend soin de réciter le Birkat Hamazon avec ferveur ne manquera de rien toute sa vie. Nous retrouvons ici le même concept de savoir reconnaître la source de notre subsistance en exprimant notre reconnaissance.
Enfin, le Talmud (Baba Métsia’ 59a) nous donne aussi un excellent conseil par la bouche de Rabbi Halbo : Il faudra toujours prendre garde à l’honneur du à sa femme car la bénédiction ne repose dans une maison que par le mérite de la maîtresse de maison. Rava enseignait aux habitants de Mé’hoza de choyer leur femme car c’est comme cela qu’ils s’enrichiraient.
Au-delà du niveau mystique, un couple lié par de saines relations, où chacun se soucie du bonheur de l’autre et œuvre à la réussite du conjoint, est logiquement le réceptacle de la bénédiction. Un conjoint qui se sait aimé et apprécié dispose de la confiance en soi nécessaire aux plus grandes entreprises.
La Paracha de la manne nous aide donc à prendre conscience de notre bonheur de manger directement à la table du Tout-puissant et à ne pas oublier que le carton d’invitation se trouve dans notre livre de prière !
Rav Nathaniel Mimoun
La Parachat Hamanne, reconnue pour son pouvoir d’attirer la Parnassa, est lue chaque année le mardi de la semaine de Parachat Bechala’h. Un rendez-vous incontournable pour des milliers de Bné Israël !
Lorsqu’on évoque la Parachat Hamanne, c’est une lumière particulière qui jaillit. Ce passage de la Torah nous ramène en effet à l’époque où nos ancêtres errant dans le désert recevaient, chaque matin, ce pain céleste tombé du ciel. Ce "manteau blanc" recouvrait délicatement le sol, tel un voile de bénédictions déposé par Hachem.
Chaque année, le mardi de la semaine de Parachat Bechala’h devient un rendez-vous incontournable pour des milliers de Bné Israël. Nous lisons alors dans le ‘Houmach l’extrait de la Torah qui relate ce miracle extraordinaire. La Parachat Hamanne est bien plus qu’un récit ; c’est une véritable clé pour attirer sur soi les trésors de l’abondance divine !
Origine et signification
Lire les mots de la Parachat Hamanne, c’est réactiver la bénédiction contenue dans chaque lettre et chaque mot, comme si la manne
elle-même descendait de nouveau ce jour-là, apportant avec elle des bienfaits matériels et spirituels.
Lors de la sortie d’Égypte, les Bné Israël étaient encore un peuple d’esclaves, profondément enracinés dans la matérialité. En leur envoyant la manne, ce pain céleste venu des sphères spirituelles les plus élevées, Hachem leur a offert bien plus qu’une simple nourriture ; il s’agissait d’un moyen de s’élever sur le plan spirituel. Ce pain n’était pas une matière ordinaire, mais un condensé de spiritualité, formé par les lettres mêmes de la Torah et par lesquelles le monde avait été créé.
Jour après jour, les enfants d’Israël se nourrissaient de la manne et s’élevaient ; une manière de se préparer à recevoir la Torah au mont Sinaï.
La Guémara (Brakhot 4b) nous enseigne que celui qui récite le texte de Achré trois fois par
jour est assuré d’avoir une place dans le monde futur. Ce psaume composé par le roi David est structuré autour des 22 lettres de l’alphabet hébraïque, comme un rappel de la création du monde qui elle aussi s’articula autour des lettres de l’Alef-Beth. Tel un écho à la création, la Parachat Hamanne elle aussi comporte ces 22 lettres, ce qui lui confère un pouvoir unique.
Rabbénou Bé’hayé explique que cette puissance réside dans la reconnaissance que la Parnassa dépend exclusivement d’Hachem. Lire la Parachat Hamanne, c’est réaffirmer que notre véritable “travail” consiste à placer notre confiance en Hachem, qui pourvoit à nos besoins au-delà de ce que nous pouvons imaginer !
La Ségoula et son auteur
quitta l’Europe pour s’installer aux ÉtatsUnis, que les Juifs de l’époque avait baptisés la Golden Medine ("la terre d’or"). Certes, les opportunités financières ne manquaient pas ; mais elles étaient bien souvent accompagnées de défis spirituels de taille. Pour certains, chaque semaine le même dilemme se posait : transgresser Chabbath ou bien se mettre à la quête d’un nouvel emploi dès le lundi matin ? S’ils furent nombreux hélas à trébucher, beaucoup d’autres Juifs parvinrent à consolider leur foi afin de maintenir leurs principes sans flancher.
"
La lecture de la Parachat Hamanne, reconnue pour son pouvoir d’attirer la Parnassa, est mentionnée dans le Beth Yossef, l’œuvre magistrale de Rabbi Yossef Karo, qui constitue la base du Choul’han ‘Aroukh. Elle fut ensuite citée et développée par de nombreux grands sages, notamment Rabbi Ména’hem Mendel de Riminov. Le Rabbi ne tarit pas d’éloges au sujet de la Ségoula, étant d’avis que celle-ci a le pouvoir d’attirer la bénédiction dans la Parnassa. C’est ainsi qu’il montait chaque Chabbath à la Bima pour délivrer des enseignements nouveaux sur la Parachat Hamanne et les secrets qu’elle renferme. Le point qu’il soulignait avec le plus d’insistance était que la manne, ce pain céleste, était descendue sur le camp d’Israël grâce au mérite de Moché Rabbénou ; en effet, la véritable subsistance, c’est-à-dire celle sur laquelle repose la Brakha, puise son origine dans la Torah elle-même.
La manne et ses particularités
La Parachat Hamanne est bien plus qu’un récit ; c’est une véritable clé pour attirer sur soi les trésors de l’abondance divine !
Les commentateurs expliquent que dans le désert, la distance nécessaire à parcourir pour récolter la manne était proportionnelle au niveau spirituel de l’individu. Les Tsadikim la trouvait posée à l’entrée de leur tente tandis que ceux qui doutaient d’Hachem et s’attachaient à la matérialité devaient parcourir de grandes distances pour s’en procurer. Aujourd’hui encore, les choses n’ont pas changé : plus l’homme s’attache à Hachem et place sa confiance en Lui, moins il aura d’efforts à fournir pour assurer sa substance ; et à l’inverse, plus il mise sur les facteurs matériels et plus il devra s’y investir !
Un jour, le saint Tana Rabbi Chim’on Bar Yo’haï partagea un enseignement avec ses disciples. Ceux-ci lui demandèrent : "Pourquoi Hachem ne donnait-Il pas la manne aux enfants d’Israël une fois par an, comme un père qui fournirait à son fils un chèque annuel pour subvenir à ses besoins ?"
Plus récemment, le Admour de Ungvar, Rabbi Moché Klein, a rapporté l’histoire de son propre père, Rabbi Ménaché Klein, qui
Rabbi Chim’on expliqua alors que si un père agissait ainsi, il ne verrait son fils qu’une fois par an. Hachem, dans Son amour infini, choisit
plutôt de pourvoir aux besoins de Son peuple chaque jour, les incitant ainsi à se tourner quotidiennement vers Lui. Chaque soir, lorsque les enfants d’Israël constataient que leurs réserves étaient vides pour le lendemain, ils levaient alors les yeux au Ciel et imploraient : "Hachem, ne nous abandonne point !"
Le Gaon de Vilna explique qu’à l’époque du désert, une petite quantité de manne fut conservée dans une jarre spéciale, qu’on plaça ensuite dans le Michkan près de l’Arche Sainte afin de servir de témoignage pour les générations futures. Bien plus tard, lorsque le prophète
Jérémie admonesta les Bné Israël en leur reprochant de délaisser l’étude sainte pour aller gagner leur vie, il brandit la jarre en disant : "Vos ancêtres dans le désert, comment ont-ils vécu ?
"
La réussite d’une Ségoula va dépendre de notre capacité à nous effacer et nous soumettre à la Volonté divine.
Hachem leur fit tomber la manne sans qu’ils n’aient à se soucier de leur subsistance.
De même, quiconque consacre du temps à l’étude de la Torah verra Hachem pourvoir à ses besoins !"
La clé des délivrances
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, une Ségoula n’a rien à voir avec des croyances superstitieuses ou des pratiques irrationnelles.
La Ségoula tire sa force de la foi du peuple juif. Si l’on n’est pas prêt à recevoir, il n’y a pas de place pour la bénédiction. En réalité, la réussite d’une Ségoula va dépendre de notre capacité à nous effacer et nous soumettre à la Volonté divine.
Car c’est précisément en se conformant à la Volonté divine, quand bien même son sens nous échappe complètement, que l’on ouvre la porte aux miracles. L’acceptation de l’inexplicable est la clé des délivrances !
Le Maguid de Douvno raconte la parabole suivante : un pauvre homme chargé de sacs
avançait péniblement sur une route boueuse. Un cocher qui passait par là lui proposa de monter dans sa calèche. L’homme accepta. Il s’installa sur les sièges douillets de la calèche mais étonnamment, il n’y posa pas ses sacs, qu’il choisit plutôt de placer sur ses genoux et ses épaules. Il resta dans cette posture inconfortable tout au long du voyage… Intrigué, le cocher l’interrogea sur sa conduite, ce à quoi l’homme répondit : "Vous êtes déjà si gentil de me prendre, je ne vais pas en plus vous obliger à porter mes sacs…"
Le cocher, c’est Hachem ; le pauvre homme, c’est celui qui n’a pas compris qu’il peut remettre entre les mains de son Créateur tous ses fardeaux ! Vouloir "aider" Hachem en multipliant inutilement les efforts en vue d’augmenter sa subsistance, c’est peine perdue ; car tout repose en réalité sur la confiance totale que l’on place en Lui…
Enfin ne perdons pas de vue l’essentiel, à savoir la bénédiction qui réside dans ce que nous entreprenons. Le coût de la vie en constante augmentation aidant, l’on peut être facilement tenté de réduire la notion de Parnassa à un simple chiffre sur un compte bancaire. Mais c’est oublier que la Brakha n’est pas qu’une question d’argent, loin de là ; elle englobe le confort, la satisfaction et l’harmonie dans tous les aspects de la vie d’un homme. Une personne peut posséder toutes les richesses de la terre, si son foyer baigne dans la discorde et la mésentente, la bénédiction et la sérénité n’y résident pas ! A l’inverse, l’homme que la grâce d’Hachem accompagne voit la Brakha reposer non seulement sur son gagne-pain mais aussi sur sa santé, son couple, ses enfants et toute son existence !
Couple : Voilà ce que vous devez faire pour avoir
Brakha dans la subsistance !
L’essentiel de la Parnassa, ce n’est pas une longue liste de chiffres sur un compte en banque, mais c’est un ensemble de bénédictions qui vont permettre à l’homme de mener une existence sereine et heureuse. Mode d’emploi !
La Brakha, cette bénédiction divine qui repose sur nos efforts, qui ne la souhaite pas ? Si la Parnassa correspond aux moyens matériels que D.ieu met à notre disposition pour subvenir à nos besoins, la Brakha quant à elle transcende ces moyens et leur confère une dimension exponentiellement supérieure. Elle les transforme en une richesse véritable, imprégnée de sérénité, de plénitude et de bonheur.
Mais attention, cette bénédiction ne se manifeste pas automatiquement. Elle nécessite une préparation, des efforts et un environnement favorable pour être méritée, fixée et conservée. Découvrez dans les lignes qui suivent tout ce que vous devez savoir pour attirer sur vous la Brakha !
Une richesse sans Brakha, à quoi bon ?
L’essentiel de la Parnassa, ce n’est pas une longue liste de chiffres sur un compte en banque, mais c’est un ensemble de bénédictions qui vont permettre à l’homme de mener une existence sereine et heureuse. La richesse, telle que la Torah la conçoit, ne se mesure pas à la quantité de possessions accumulées, mais au sentiment d’être comblé des bienfaits d’Hachem, de ne manquer de rien. A l’inverse, celui qui possède de nombreuses richesses matérielles mais qui ne connait pas la Brakha ne peut pas goûter à la sérénité.
Je me rappelle de l’histoire suivante qui est arrivée à une femme que je connais. Il y a longtemps, cette femme et son mari, qui habitaient Paris, commencèrent à envisager de faire leur ‘Alyah. Comme beaucoup, ils étaient persuadés qu’il était de leur devoir de se constituer un certain capital avant d’entreprendre le grand saut. Et c’est ainsi que le mari, qui gagnait déjà péniblement sa vie,
décida de faire les marchés… le samedi ! Son épouse, qui observait Chabbath, essaya de l’en dissuader, arguant du fait que l’argent gagné le Chabbath n’avait pas de Brakha, mais ce fut peine perdue : l’homme avait pris sa décision.
Pendant les dix prochaines années, cet homme sacrifia la sérénité du Chabbath pour vendre des marchandises le samedi, et il accumula ainsi une certaine somme. Peu après, la famille décida de faire le pas et de monter en Israël, non sans avoir au préalable étudié un peu le marché en Israël pour essayer de comprendre s’il était possible là-bas aussi de faire du commerce et de vendre des marchandises. L’homme prépara soigneusement les marchandises qu’il décida de vendre et les plaça dans des caisses avec son cadre. A son arrivée en Israël, un homme de sa connaissance lui conseilla de ne pas déclarer les marchandises car, à ses dires, les chances d’être contrôlé étaient quasi-nulles.
Mauvais conseil que l’homme suivit ; hélas sa supercherie fut découverte par les officiers de la douane, qui lui imposèrent une très forte amende et ne lui restituèrent sa marchandise que des années après, alors qu’elle était invendable. Tout ce que cet homme avait construit s’écroula. Son épouse avait raison : l’argent gagné le Chabbath n’avait aucune Brakha. Et sans Brakha, aucun effort ne pouvait porter de fruits !
On raconte l’histoire d’un ‘Hassid très pauvre qui alla une fois chez son Rabbi solliciter une Brakha ou un conseil pour améliorer son sort. Le Rabbi lui conseilla lors de se rendre chez Rabbi Zousha d'Anipoli - dont c'est la Hiloula ce vendredi - qui, dit-il, était lui aussi très pauvre et pourrait le conseiller. Le ‘Hassid se mit en route ; il demanda son chemin à des passants qui lui indiquèrent où se trouvait la demeure
de Rabbi Zousha. Arrivé à l’endroit indiqué, il aperçut une minuscule masure sur le point de s’écrouler. En s’approchant de la fenêtre, il découvrit un homme chantonnant, plongé dans le dénuement total ; ni meuble, ni vaisselle ni même nourriture ne se trouvaient à l’intérieur. Lorsqu’il accosta Rabbi Zousha en lui expliquant avoir été envoyé par son maitre afin qu’il l’aide à traverser l’épreuve de la pauvreté avec sérénité, Rabbi Zousha, étonné, répondit : "Il doit y avoir erreur, je ne sais pas de quelle pauvreté ton Rabbi parle-t-il ! Hachem m’a toujours comblé de Ses bienfaits…"
La richesse intérieure
Comme on le voit, la Brakha ne se manifeste pas uniquement à travers l’abondance matérielle. Elle agit dans le cœur, apportant dans son sillage la paix et la sérénité. Une femme ayant fait son ‘Alyah me confia une fois : "Nos revenus ont chuté de moitié depuis que nous sommes ici, mais je ne retournerais en France pour rien au monde." Comment cela peut-il s’expliquer ?
Parce qu’en Israël, cette femme ressentait chaque jour la Présence divine auprès d’elle. Cette proximité, cette conscience presque palpable d’être constamment sous la Providence divine, vaut toutes les richesses matérielles !
C’est précisément là que réside la puissance de la Brakha. La Brakha transforme le regard que nous portons sur nos possessions. Notre part, même si elle est limitée, devient suffisante pour nous combler. Elle nous apprend à voir le positif dans chaque situation et à reconnaître la main d’Hachem dans tous les aspects de notre existence.
Le Chalom, le réceptacle pour la Brakha
Nos Sages enseignent : "Hakadoch Baroukh Hou n’a pas trouvé de meilleur réceptacle pour la Brakha que le Chalom." La paix est en effet la clé pour attirer et maintenir la bénédiction d’Hachem dans notre vie.
La Guémara nous enseigne que Rava avait l’habitude de dire : "Honorez vos femmes afin que vous vous enrichissiez." Or honorer sa
femme ne se limite pas à répondre à ses besoins matériels ; il s’agit de la combler certes sur le plan matériel mais aussi par de l’attention et surtout de la considération. Nous connaissons tous l’histoire de Rabbi ‘Akiva qui, malgré sa pauvreté extrême, racontait à sa femme à quel point il souhaitait lui offrir un magnifique bijou en or représentant Jérusalem. Rabbi ‘Akiva avait compris que le fait de ne pas pouvoir offrir le bijou à son épouse ne devait pas servir de prétexte à l’indifférence. Il continua de promettre à sa femme qu’un jour, il lui offrirait un bijou digne d’elle. Et Rabbi ‘Akiva tint parole : dès que sa situation s’améliora, il s’empressa d’acheter à Ra’hel le merveilleux bijou représentant Jérusalem. L’histoire de Rabbi ‘Akiva est porteuse d’enseignements pour nous : même sans grands moyens, un homme peut offrir à sa femme l’estime et la considération qu’elle mérite par des paroles douces à même de toucher son cœur et d’instaurer la Brakha dans leur foyer.
Avraham et Sarah, un couple modèle
Le couple d’Avraham et Sarah est l’exemple parfait d’un foyer où baigne la bénédiction. Le Midrach raconte que trois miracles se produisaient constamment dans leur maison : la pâte à pain était bénie, les bougies de Chabbath ne s’éteignaient jamais et une nuée divine planait constamment sur leur tente. Dès le décès de Sarah, ces miracles prirent fin ; ce n’est que lorsqu’Its’hak amena Rivka dans la tente de Sarah que les miracles apparurent de nouveau. Ce Midrach illustre également le rôle complémentaire du mari et de la femme dans l’attraction de la Brakha. Tandis qu’Avraham attirait la bénédiction par sa foi et ses prières, Sarah la fixait dans les détails concrets du foyer : l’éducation des enfants, l’harmonie dans le couple, l’atmosphère de sainteté.
J’ai une fois entendu l’histoire d’un couple dans lequel le mari, âgé et malade, ne pouvait plus travailler. La femme quant à elle continuait de travailler et de ramener un salaire à la maison. Que faisait-elle ? Au lieu de déposer l’argent sur
son compte personnel, elle le déposait chaque mois sous l’oreiller de son mari et lorsqu’elle avait un besoin, elle s’adressait à lui : "Chéri, j’ai besoin d’acheter du pain, chéri peux-tu me donner de l’argent pour faire les courses ?" Certes, c’était elle qui gagnait l’argent, mais plutôt que de donner à son mari un désagréable sentiment d’infériorité, elle avait la sagesse d’instaurer une atmosphère de respect et Chalom et d’ouvrir ainsi la porte à la Brakha
Nos Sages enseignent que la Brakha est un cadeau de D.ieu qui se mérite. Ils la comparent à un robinet d’huile : la quantité que vous recevrez dépendra de la taille du récipient présenté. Plus une personne cultive la gratitude et l’attachement à Hachem, plus elle élargit sa capacité à recevoir cette bénédiction.
Dans la Torah, nous voyons qu’Its’hak Avinou, avant de bénir son fils ‘Essav, lui demanda au préalable de lui préparer un mets. Nos Sages s’interrogent sur ce passage : notre saint patriarche avait-il besoin d’être rassasié d’un bon plat pour pouvoir bénir son fils ? Et de
répondre : en lui préparant son mets favori, ‘Essav s’attachait par là-même à son père. Par ce processus, il rendait ainsi l’impact de sa Brakha encore plus important et en décuplait l’effet !
Il en est de même lorsque nous allons solliciter la Brakha de nos Tsadikim. Plus nous nous préparons à accueillir l’abondance divine, plus celle-ci se manifestera avec force ! Les bénédictions des Tsadikim agissent comme un entonnoir, canalisant l’abondance divine vers ceux qui la recherchent avec foi et sincérité.
Un trésor à cultiver
Si maris et femmes veulent voir la Brakha résider au sein de leurs foyers, ils doivent savoir que celle-ci ne s’épanouit que dans un environnement où règnent la paix et l’harmonie. Nos Sages comparent cela à une flamme qui serait allumée le soir du mariage et que l’on devrait entretenir et faire grandir tout au long de la vie.
Retranscrit d’après un cours de la Rabbanite Penina Elkrief sur torah-box.com
Moins d’enfants, plus d’argent et plus tranquille ?
"Je suis mariée depuis 10 ans, nous avons 4 enfants. Mon mari ne veut plus avoir d’enfants pour des raisons financières. Est-ce un manque de foi ?"
Cette question, nous sommes nombreux à nous la poser. Il se trouve qu’elle a été posée au Rav Zamir Cohen, l’un des principaux orateurs d’Israël dont les apparitions médiatiques attirent un large public. Et la réponse du Rav va vous surprendre…
Une recherche d’envergure a été publiée il y a quelque temps : les familles nombreuses sont beaucoup plus heureuses que les familles comptant peu d’enfants.
Dans quel but les gens veulentils être établis financièrement ?
Afin d’être heureux et d’avoir une vie confortable. Ils veulent de l’argent afin que chaque enfant puisse avoir tout ce dont il a besoin et soit heureux : son mobilier, ses jouets...
Chaque enfant vient et amène avec lui sa bénédiction
que jusqu’à présent, la famille se résumait au couple des parents, et un enfant fait son apparition. Puis, un an après, un autre enfant naît : la difficulté s’accroît car il faut maintenant s’occuper de deux enfants. C’est un nouveau saut en avant. Le troisième enfant, la difficulté augmente encore un peu…
Mais, à partir du quatrième, il est beaucoup plus facile de s’en occuper car les enfants jouent ensemble et s’occupent les uns les autres.
Les recherches prouvent que les familles nombreuses sont beaucoup plus heureuses. Les premiers enfants sont plus difficiles à éduquer, notamment le premier enfant qui constitue un tournant. Pourquoi ? Parce
Mais ça coûte cher, les enfants !
Également du point de vue financier, les parents comparent toujours : "Si j’ai dépensé tellement pour le premier enfant, pour le
deuxième…, alors il semblerait qu’il en aille de même pour le quatrième, pour le cinquième, pour le sixième."
C’est faux ! Pour les suivants, on dépense beaucoup moins que pour les premiers. En effet, on possède déjà le mobilier nécessaire, nous ne sommes pas obligés d’acheter une nouvelle poussette. Les habits, également, peuvent passer d’un enfant à l’autre. Il en va de même pour les jeux.
Un enfant qui grandit dans une famille nombreuse apprend à s’occuper des autres, apprend à faire face et apprend même à se disputer. Il se développe beaucoup mieux. C’est pourquoi il ne faut pas avoir peur d’une famille nombreuse, bien au contraire.
Quant à la Parnassa (moyens de subsistance), les livres de Kabbala en parlent. Même lorsque les enfants sont plus âgés, les parents se souviennent : "Lorsque celui-ci est né, nous avons acheté un appartement, tels meubles…" Chaque enfant vient et amène avec lui sa bénédiction. C’est un fait vérifié et reconnu.
Il convient d’introduire à ce stade le sujet de la Émouna et, également, prendre en compte la valeur ajoutée par les enfants : "Ceux qui ont semé dans les larmes récolteront dans la joie." (Téhilim 126, 5) Même lorsqu’une famille n’est pas tellement établie financièrement mais qu’elle "investit" dans un enfant, encore un autre et ainsi de suite, les parents arrivent à l’âge de la vieillesse et sont remplis de satisfaction : "Tes fils seront comme des plants d’oliviers autour de ta table." (Téhilim 128, 3)
Il n’existe pas de plus grand bonheur que celuici : des parents assis avec dix, douze enfants et encore davantage lorsque chacun d’entre eux arrive lui aussi avec dix, douze enfants. Qu’y a-t-il de mieux que cela ? Pour la nuit du Séder de Pessa’h, on loue l’hôtel Hilton de Jérusalem et tous sont assis ensemble : "des frères assis ensemble." (Téhilim 133,1) !
Comme les étoiles du ciel
Nous avons rapporté une fois le compte effectué par Rav Bentsion Abba-Chaoul : "Quelle est la contribution d’une famille nombreuse au peuple juif ?" Il explique : "Généralement, les enfants copient les parents. Si les parents ont eu deux enfants, alors les enfants ont deux enfants également. Si les parents en ont eu dix, alors les enfants aussi en ont dix. Ainsi, celui qui brise la barrière pour élargir le cercle contribue aux générations à venir."
Il fait un calcul simple. "Regarde une famille où l’on met au monde deux enfants. À combien arrivent-ils après cinq générations ?
La première génération compte deux enfants ;
chacun en met au monde deux, la seconde génération en compte donc quatre ; la troisième génération en compte huit ; la quatrième seize ; et la cinquième trente-deux.
Grâce à D.ieu, trente deux enfants, c’est magnifique.
Passons maintenant à une mère de dix enfants.
Première génération, dix enfants.
Chacun en met au monde dix : la seconde génération compte ainsi cent enfants ; la troisième génération mille enfants ; la quatrième génération dix mille ; la cinquième génération cent mille."
La famille nucléaire classique "à l’occidentale" compte 32 descendants à la cinquième génération, tandis que la famille nombreuse arrive à 100 000. Un calcul mathématique simple qui nous questionne face à notre propre responsabilité vis-à-vis du peuple juif. Et ne nous y trompons pas, il s’agit d’une responsabilité énorme.
Rav Zamir Cohen
Chaque semaine, retrouvez les aventures d’Eva, célibattante parisienne de 30 ans… Super carrière, super copines. La vie rêvée ? Pas tant que ça ! Petit à petit, Eva découvre la beauté du judaïsme et se met à dessiner les contours de sa vie. Un changement de vie riche en péripéties… qui l’amèneront plus loin que prévu !
Dans l’épisode précédent : Eva est de retour à Jérusalem après une réunion prometteuse avec les responsables de l’agence d’évènementiel à Tel-Aviv. Et justement au cours de sa troisième rencontre avec Michaël, le sujet du travail est abordé… Eva appelle la Chadkhanit pour lui faire part de sa réponse.
J’entendais ma voix trembler pendant que je parlais à la Chadkhanit au téléphone : “Mme Friedman, j’ai revu Michaël hier soir, on a discuté et j’ai pris ma décision… Je ne vais pas pouvoir poursuivre le Chidoukh”.
J’avais fait la liste de tous les arguments pour lui démontrer que ça n’était pas possible de continuer, mais elle me demanda juste : “Tu es sûre de toi ?” Ben… comment être sûre ? Je n’avais aucune idée de comment serait mon avenir et, avant d’aller à ce Chidoukh, je n’avais jamais imaginé qu’il puisse être en Israël, donc non, je n’étais pas vraiment sûre.
Après tout, j’étais Eva ! La super parisienne qui était venue au séminaire pour découvrir la Torah. Pas une nouvelle immigrante israélienne en quête d’un mari et d’une vie à Jérusalem ! Donc oui, je restais sur ma décision.
Je consacrais toute mon énergie sur ma présence au séminaire et tout ce que j’y vivais à l’intérieur. C’était une parenthèse enchantée qui ne devait durer que 3 mois encore, donc autant m’y investir à fond. En plus, je découvrais un univers tellement riche avec tous ces nouveaux cours. Au fur et à mesure, je comprenais de mieux en mieux les lois, leur sens, la façon de les respecter et elles faisaient à présent partie de moi.
Mon bonheur, c’était d’étudier la Paracha de la semaine avec les commentaires. En plus, on l’étudiait en ‘Havrouta, c’est-à-dire en petit groupe de deux ou trois filles. On avait chacune notre façon de comprendre et souvent, on confrontait nos points de vue. C’était d’une beauté incroyable, réellement, on apprenait à
déchiffrer les messages d’Hachem ! Et ça nous soudait les unes aux autres.
La fin de l’été arriva plus vite que prévu et avec lui… la fin du programme au séminaire !
La veille du départ, toutes les filles s’étaient donné rendez-vous au Kotel le soir en guise d’au revoir. J’avais une boule dans la gorge qui ne me quittait plus...
Je connaissais ces filles depuis quelques mois seulement, mais le lien qui s’était tissé entre nous était aussi fort que si je les avais connues pendant des années. On avait beau ne pas avoir le même âge et des centres d’intérêt différents, on s’était toutes retrouvées au même endroit au même moment parce qu’on avait toutes en commun de vouloir connaître notre Torah et nous rapprocher d’Hachem. Je savais qu’elles auraient pour toujours une place à part dans mon cœur, même si, dès demain, on allait chacune reprendre des chemins différents...
Par exemple, Léa, qui partageait ma chambre, avait décidé de rester en Israël, elle avait commencé des démarches pour faire son ‘Alyah et potassait même ses cours en hébreu !
Dana aussi restait en Israël… mais elle, c’est parce qu’elle venait officiellement de se fiancer ! Donc c’était l’euphorie dans le groupe. Toutes les filles la questionnaient sur la demande et comment elle avait su que c’était lui le bon.
Elle avait l’air si sereine, Dana. Je l’observais, elle était resplendissante. Et forcément, ça me renvoyait à Michaël et étrangement, je ne ressentais pas le même calme, celui qu’on a quand on sait qu’on a fait le bon choix. Pourtant, d’un autre côté, j’avais hâte de rentrer à Paris, de retrouver ma famille, Guila et la Rabbanite… mes repères quoi !
Debout la main contre le mur, je ne pouvais m’empêcher de lever la tête vers le ciel. C’était à peine croyable ! On aurait dit que j’étais arrivée la veille. Même si je savais que je reviendrai (le mariage de Dana serait dans quelques mois à peine), je ressentais une tristesse tellement grande. Comme si je quittais la personne que
j’aimais le plus au monde. Les larmes coulaient sans aucune retenue et je répétais en boucle : “Si je t’oublie Jérusalem”, cet incroyable psaume 137 qui faisait écho à la profondeur de ma peine et la douleur de l’exil.
Et ce sentiment était toujours là le lendemain alors que je contemplais l’aéroport depuis le hublot de l’avion.
Pendant tout le vol retour, je remerciais Hachem de m’avoir donné le mérite de venir en Israël, d’avoir pu y rester ne serait-ce que quelque temps. Je me fis la promesse de ne pas oublier tout ce que j’avais appris là-bas. J’avais ressenti une connexion avec D.ieu et en très, très haut débit, donc pas question de perdre le signal wi-fi, même à distance !
Comme j’avais pressenti un retour plus que déprimant, avant même de quitter Israël, j’avais donné rendez-vous à mes copines parisiennes chez ma sœur pour une soirée de retrouvailles… Mia Atlan
Est-ce qu’un enfant peut faire le Zimoun et les deux adultes répondent, ou n’a-t-il le droit que de répondre ?
S’il y a un Ashkénaze, un Séfarade, et un enfant, cela change ?
Réponse de Rav Binyamin Ammar
Un enfant de 9 ou 10 ans peut être associé à deux adultes pour répondre au Zimoun, mais il ne pourra pas faire lui-même le Zimoun (Choul’han ‘Aroukh Ora’h ‘Haïm 199, 10 ; Michna Beroura 27). Le Rama dit que la coutume ashkénaze est de ne pas associer un enfant de moins de 13 ans et un jour pour répondre au Zimoun.
En conclusion :
- pour les Séfarades, on peut associer un enfant de 9 ou 10 ans pour répondre au Zimoun, mais pas pour faire lui-même Zimoun ;
- pour les Ashkénazes, on ne peut pas associer un enfant de moins de 13 ans au Zimoun.
J’ai entendu que, d’après Rav ‘Ovadia Yossef, il serait interdit de porter une casquette le Chabbath. Est-ce vrai ?
Réponse de Rav David Cohen
Il s’agit d’une décision rapportée dans le Choul’han ‘Aroukh (301, 40). En effet, le fait de mettre une casquette ou un chapeau dont le rebord dépasse de 8 cm est considéré comme réaliser une tente, si cela nous permet de nous protéger du soleil. (Michna Beroura 301,152).
Mais étant donné que, de nos jours, la plupart des chapeaux/casquettes sont portés à titre décoratif, et non pour se protéger du soleil, il n’y aura plus lieu d’interdire, et cela d’autant plus pour les casquettes/chapeaux dont le rebord n’est pas rigide. (Michna Beroura Ich Matslia’h 301, 2 ; Or’hot Chabbath I, 9, 68 au nom de Rav Elyachiv ; Ménou’hat Ahava III 23, 13)
J’aimerais savoir pourquoi les bébés naissent avec des cheveux, des ongles… mais pas avec des dents ? Quelle est l’explication dans la Torah pour la douleur des bébés quand ça pousse ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Si les bébés naissaient avec des dents, les mamans n’auraient pas envie/auraient craint de leur offrir du lait maternel.
2. Les dents ont été "à l’origine" de la faute originelle. "Elles" ont participé à la faute de la consommation du fruit défendu. Les douleurs et les larmes accompagnant la pousse des dents sont une allusion à la leçon suivante : les dents incarnent bien plus qu’un simple outil du corps humain. Elles sont une image des profits de ce monde. Elles mâchent, mordent, croquent et broient, mais sans une réflexion bien dirigée, elles peuvent mener vers la destruction. (Nazir 23a, Horayot 10b) Il est très facile de se laisser emporter par l’abondance des "produits" à consommer se trouvant dans notre entourage et par le sentiment de vouloir posséder toujours plus. Mais ne pas respecter les limites fixées par la Torah et dictées par la raison, peut mener vers des conséquences douloureuses, voire, des larmes. C’est ce que l’on veut enseigner au nouveau-né : consomme avec modération et fais attention à ce dont tu profites, sans quoi, tu risques de le regretter et pleurer comme une fontaine.
Est-il permis qu’une femme épouse son fiancé sachant qu’il reste à son fiancé peu de temps à vivre, car condamné par la médecine ? Quelles sont les règles et les démarches à suivre ? Quel sera alors le statut de la femme au décès de son époux ?
Réponse de Rav Saadia Avrami
Tout d’abord, je voudrais dire mon admiration pour cette fiancée ! Les mots ne suffisent pas pour exprimer la considération que l’on ressent pour une personne capable de si grande abnégation et d’amour de l’autre.
Sur le plan halakhique, il n’y a aucun empêchement à contracter un tel mariage. D’autant que "condamné par la médecine" n’a absolument aucune signification dans le langage juif : "Même quand une épée tranchante se pose sur ton cou... garde espoir en la miséricorde d’Hachem", affirment nos Sages. (Brakhot 10a)
Seules les Téfilot, l’étude de la Torah, la lecture sincère des Téhilim et la Tsédaka sont nos repères pour exister dans ce monde organique. Un élément reste cependant à retenir : l’épouse très vertueuse doit se renseigner auprès d’une autorité rabbinique très compétente concernant les éventuelles lois de Yiboum et ‘Halitsa. Il est possible de faire ce que l’on appelle un Tnaï avant le mariage. (Rama, Even Ha’ezer 157,4) C’est cette même autorité rabbinique qui pourra alors fixer son statut.
Est-ce que la boutargue à base d’œufs de mulet peut être considérée comme du poisson lors des repas de Chabbath ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Même si la boutargue a un goût de poisson, elle n'est pas du poisson (de la même manière que les œufs de poule ne sont pas considérés comme de la "viande"). Donc, pour accomplir la Mitsva de consommer du poisson durant les repas du Chabbath, il faut consommer du poisson et non ses œufs. (Kovets Mibeth Lévi, Yoré Déa, page 87, Or Torah [année 5771, volume 518], pages 34-37, Ma'yan Omer, édition 5779, volume 13, page 278).
Dans les deux premières références, on trouve la permission de cuire les œufs de poisson avec de la viande.
Dans la troisième référence, Rav 'Ovadia Yossef tend à être rigoureux, en ce qui concerne la cuisson des œufs de poisson avec de la viande s'il s'agit d'un endroit où il n'y a pas de coutume précise à ce sujet mais il est certain que pour Chabbath, ce n'est toujours pas du poisson. (Ma'yan Omer, édition 5779, volume 13, page 278.)
2. Par contre, si vous êtes friand de boutargue, c'est une immense Mitsva d'en consommer durant Chabbath. (Michna Broura, chapitre 242, passage 1.)
Les enfants, cette semaine, faites plaisir à vos parents et faites-vous du bien : levez-vous aussitôt que le réveil sonne ou que vos parents vous réveillent !
L'HISTOIRE
"Bonjour !", dit maman en entrant dans la chambre des enfants.
Réouven se tourne sur le côté et continue à dormir.
Maman insiste pour le réveiller tandis qu’il s’emmitoufle sous sa couverture.
Maman sort de la chambre, elle a beaucoup de travail le matin et n’a pas de temps à perdre.
Alors que Réouven s’est rendormi, la maison est en effervescence. Ses frères et sœurs sont déjà levés et habillés. Ils ont pris leur petit déjeuner et préparé leur repas de midi.
Après une demi-heure, Maman retourne voir Réouven. Stupéfaction : il ronfle
Elle retire sa couverture, et Réouven marmonne : "Encore un peu, M’man !"
- Comment ça, encore un peu ? Tu es en retard !", s’exclame-t-elle.
Réouven avance comme un escargot malgré l’heure tardive et les nombreux appels lancés depuis la cuisine.
Maman connait bien son fils chéri, elle se tient à ses côtés et dirige les opérations.
"Mets ton pantalon… Peux-tu ranger ton pyjama ? Tes chaussures sont sous la chaise... Tu as boutonné lundi avec mardi…
Dépêche-toi un peu !"
Réouven n’a pas le temps de boire son chocolat chaud, mais il sort tout juste à l’heure de la maison.
Sur le chemin, Réouven devine les pensées de Maman à travers ses soupirs retenus, comme si elle disait : "Mon chéri, jusqu’à quand les matins vont-ils ressembler à une course où l’athlète n’est pas concerné par ce qui se passe ?"
Réouven se décide enfin à ouvrir un œil. Il se traîne paresseusement jusqu’au lavabo pour faire Nétilat. Oulala, que c’est dur !
Dans la Paracha de cette semaine, il est écrit : "Vous surveillerez les Matsot" (afin qu’elles ne fermentent pas en devenant ‘Hamets). (Chémot 12, 17)
Rachi explique ce verset, au nom du Mé’hilta. Rabbi Yochi’a dit : "Ne lis pas Matsot, mais Mitsvot."
De la même façon que nous ne devons pas laisser fermenter les Matsot, nous ne
Les enfants, posons-nous les bonnes questions !
Est-ce que tu te lèves facilement le matin ?
Parfois au réveil, il est difficile de se lever. Comment surmonter la fatigue ou la paresse qui s’empare de nous le matin et bondir du lit avec enthousiasme ?
devons pas non plus laisser "fermenter" les Mitsvot, c’est-à-dire tarder à accomplir un commandement divin.
Si une Mitsva se présente à nous, il nous faut la réaliser immédiatement, sans attendre. De là nous apprenons l’importance de la Zérizout, l’empressement dans l’accomplissement des Mitsvot
Bien que déjà âgé, le Rav Eli’ézer Mena’hem Mann Chakh faisait attention à se lever très rapidement le matin, dès son réveil.
Lorsqu’on lui demandait la raison d’un tel comportement, il répondait que s’il n’agissait pas comme cela, il y aurait de fortes possibilités pour qu’il reste au lit.
Le Yétser Hara' aurait pu arriver à le convaincre que ce n’est pas la peine de se lever.
Le Rav Nathan Wachtfogel raconte qu’un jour, avant la Téfila du matin, il a essayé d’aider - en vain - deux prisonniers.
Malgré la peine qu’il éprouvait pour eux, il n’a pas réussi à les sortir de leur situation.
Ces élèves s’enquirent de l’identité des prisonniers. Le Rav répondit qu’il avait vu deux de ses élèves qui ne s’étaient pas levés à temps pour prier Cha’harit, les considérant comme des détenus retenus par un vieux roi détestable au grand royaume : le Yétser Hara’.
Rav Baroukh Béer Leibovitch raconte que chaque jour à son réveil, il s’imaginait que le Chaagat Arié et le Nétivot se tenaient devant lui, attendant impatiemment qu’il se lave les mains afin qu’il puisse étudier leurs enseignements.
Dès son réveil, le Saba de Kelm bondissait de son lit, comme s’il agissait sous la contrainte d’une arme. Le dernier jour de sa vie, alors qu’il était très faible et agonisant, il arriva encore à se lever du lit avec empressement.
Les enfants, cette semaine, essayons de nous lever avec empressement le matin. Faisons cet exercice quand nous devons aller à l’école, et aussi quand nous sommes à la maison, le jour du Chabbath tout particulièrement.
Ces délicieux cigares, croustillants et savoureux, sont un véritable atout pour votre table de Chabbath. Farcis d’un mélange riche en saveurs, ils sont parfaits pour accompagner vos plats principaux ou servir d’entrée gourmande !
1 paquet de feuilles de brick
300 g de Parguiot
300 g de foies de poulet grillés
3 oignons finement hachés
2 cuil. à soupe d’huile
1 cuil. à café de sel
1 cuil. à café de paprika (doux ou fort)
1 cuil. à café de cumin
½ cuil. à café de cassonade
½ tasse de farine
½ tasse d’eau
Huile pour la friture
Pour 6 personnes
Temps de préparation : 45 min
Temps de cuisson : 15 min
Difficulté : Moyenne
Réalisation
- Faites cuire les Parguiot dans un peu d’huile jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés, puis hachezles finement avec les foies de poulet grillés.
- Dans une grande poêle, faites revenir les oignons à feu moyen jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Ajoutez les épices et laissez-les libérer leurs arômes pendant environ 30 secondes. Incorporez ensuite le mélange de volaille hachée et faites revenir le tout 3 à 5 min. Retirez du feu et laissez refroidir légèrement.
- Préparez la colle en mélangeant la farine et l’eau dans un bol. Étalez une feuille de brick et badigeonnez la moitié des bords avec ce mélange.
- Placez une portion de farce au bas, au centre de la feuille (du côté où les bords ne sont pas badigeonnés). Repliez les côtés et roulez fermement pour former un cigare.
- Faites frire les cigares dans de l’huile chaude, en les retournant pour qu’ils prennent une belle couleur dorée uniforme. Égouttez-les sur du papier absorbant.
- Chabbath : Vous pouvez réchauffer les cigares sur la Plata pour un résultat croustillant !
Bon appétit et Chabbath Chalom !
Murielle Benainous
CONDITIONS D'ACHAT INÉDITES :
20 % LA SIGNATURE TOUT LE RESTE A LA REMISE DES CLÉS
SANS INDEXATION
PLAN ADAPTABLE SELON VOS GOÛTS
AVANTAGE SPÉCIAL POUR LES INVESTISSEURS