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L'ÉDITO DE LA SEMAINE
D’où puiser des forces ?
Le retour des otages libérés dernièrement des mains du ‘Hamas met en lumière un aspect peu connu du grand public : leur renforcement et celui de leurs familles en Emouna et dans la pratique du judaïsme. Face à l’épreuve, ils ont réalisé qu’ils ne pouvaient placer leur espoir en aucune manœuvre politique ni intervention des Nations, et surtout pas dans le bon vouloir de terroristes assoiffés de sang. Du reste, selon le témoignage des rescapés, ceux-ci ont confirmé leurs craintes en se comportant avec brutalité, en les privant de nourriture et de soins élémentaires.
"Dans la détresse, je T’ai imploré" (Psaumes 118, 5) : devant leur situation douloureuse et incertaine, certains de ces captifs se sont tournés vers la foi qui leur est apparue comme le seul soutien possible. Ils ont trouvé dans ce rapprochement à la fois une source d’espoir pour l’avenir, mais aussi un réconfort dans leur présent.
L’exemple le plus marquant est celui de la famille Berger, de la ville de ‘Holon. Tout au long de la captivité de leur fille, ils ne manqueront pas l’occasion de participer à des actions d’ordre spirituel pour le mérite des otages. Parallèlement, Agam Berger se distinguera par sa Messirout Néfech (dévouement) pour respecter le Chabbath en affrontant avec courage les gardiens qui lui imposaient de travailler. Elle refusera tout autant de consommer leur viande et priera quotidiennement dans un Sidour qu’elle avait trouvé "par hasard" à Gaza.
Au moment de sa libération, on verra Agam, le visage détendu, tenant entre ses mains un message adressé à tout ‘Am Israël : “C’est la voie de la Emouna que j’ai choisie, et c’est avec elle que je reviens.” Sa mère, de son côté, récitera face aux caméras le Chéma’ Israël en guise de remerciements.
De tout temps, le Juif, face à l’épreuve, a recherché dans les Mitsvot une source d’oxygène, indispensable pour tenir et continuer à vivre. Ainsi, durant la Shoah, on se tenait en file chaque jour avant l’aube afin de pouvoir mériter de mettre même un court instant les Téfilin. On allumait des bougies à ‘Hanouka, on formait un Minyan pour les prières des jours de fête, et on allait jusqu’à cuire des Matsot pour Pessa’h, certains se mettant en danger de mort pour accomplir ces actes. La loi juive les en dispensait certes, mais ces prisonniers puisaient dans ces gestes un flux d’énergie qui leur permettait de surmonter leur détresse.
Grâce à D.ieu, la plupart d’entre nous ne connaissons pas ce destin. Malgré tout, l’exemple des Berger et de tous ceux qui se renforcent dans l’épreuve doit nous interpeller. Le joug des Mitsvot est en effet parfois lourd à porter : le Chabbath engendre des privations, la Cacheroute des complications, la pureté familiale une souffrance, la prière quotidienne en communauté des contraintes de temps, et certains évitent la consommation de pain afin de se dispenser du Birkat Hamazon…
Mais ceux qui ont vécu l’enfer nous enseignent qu’au contraire, la prière et les Mitsvot sont celles qui leur ont apporté la rosée de vie pour ne pas sombrer. Certes parfois les commandements demandent des efforts, mais il ne faut pas perdre de vue qu’en finalité, nous en sommes les véritables bénéficiaires.
Voici ce que nous témoigne David Hamélekh dans les Téhilim :
"Ton enseignement m’est plus délectable que des milliers de pièces d’or et d’argent."
"Sans la satisfaction que m’apportent Tes paroles, j’aurais sombré dans ma peine."
Laissons-nous guider par notre psalmiste !
Rav Daniel Scemama
SOMMAIRE
Rav Daniel Scemama
L'Édito - D’où puiser des forces ?
Actualités
Rony Hayot
Trump ose tout : Vers un exil des Gazaouis ?
Réflexion
Yitro : Du prêtre païen au guide spirituel juif
Rav ‘Haïm Bitan
Le message du Grand Rabbin de Tunisie
Vu sur le Net
Devinettes sur la Paracha
Rav Yehonathan Gefen
Parachat Yitro - Il faut absolument commencer par la Émouna !
Shabatik
Histoire
Un Tou Bichvat en Algérie
Flash Chabbath
Spécial Tou Bichvat
Vie Juive
Tou Bechvat or not to be
Sciences & Torah
Tou Bichvat : Les innombrables miracles des arbres
Culture
Tou Bichvat : Ce que nous disent les plantes de notre histoire
Quizz Tou Bichvat
Couple
Les conflits dans le couple : la clé du bonheur
Histoire à suivre - La vie en Froum
Episode 29 : Solde de tout compte
Questions au Rav
La Paracha pour les enfants
Respecter ses parents, c’est respecter D.ieu
Recette
Poulet aux fruits – une touche sucrée-salée pour Tou Bichvat !
Fin du Chéma (2) 09:07 09:09 09:09 09:09 'Hatsot 11:53 11:55 11:56 11:55
Chkia 17:25 17:27 17:28 17:26
Or Lévy, Ohad Ben-'Ami et Eli Char'abi de retour après 491 jours de captivité ; l'opinion et les politiques sous le choc suite aux images et témoignages
Or Lévy (34), Ohad Ben-'Ami (56) et Eli Char'abi (52) ont été relâchés par le 'Hamas 491 jours après avoir été enlevés au kibboutz Bééri et au festival de musique Nova. Les trois hommes décharnés semblaient excessivement fragiles et avaient une démarche instable. Char'abi et Lévy rentrent chez eux et font face au pire : la femme et les deux filles de Char'abi ont été assassinées le 7/10, et l'épouse de Lévy a également été tuée ce jour-là. Les otages
ont livré des témoignages glaçants sur leurs conditions de détention et les tortures subies durant leur captivité. Des sources médicales ont affirmé que leur état ne différait pas de celui des Juifs rescapés des camps de concentration nazis. A la vue de ces images, Netanyahou a de nouveau promis d'anéantir le 'Hamas et Trump a fait part de son indignation et de sa détermination à mettre son plan en œuvre.
"Le 'Hezbollah vaincu ne doit pas faire partie du gouvernement libanais" émissaire US à Beyrouth
L’adjointe de l’émissaire américain pour le Moyen-Orient Morgan Ortagus a affirmé vendredi lors de sa visite à Beyrouth qu’une présence du 'Hezbollah dans le nouveau gouvernement libanais constituerait une ligne rouge, affirmant que le groupe terroriste
soutenu par l’Iran avait été "vaincu" par Israël. La visite d'Ortagus au Liban intervient alors que le nouveau Premier ministre libanais, Nawaf Salam, peine à former un gouvernement sous la pression politique du 'Hezbollah et de ses alliés.
Deux soldats israéliens tués et sept autres blessés par la chute d'une grue dans le nord de Gaza
Tsahal a annoncé la mort de deux soldats dans le nord de la bande de Gaza mercredi. Leur mort a été causée par la chute d'une grue sur leur tente suite aux vents violents soufflant dans la région. Le sergent réserviste Nadav Cohen (21 ans)
du mochav Beth 'Hanan, et le sergent Na'hman Réfaël Ben 'Ami (20 ans) d'Eilat sont les deux victimes.
Sept autres militaires israéliens ont été blessés dans l'incident, dont au moins un grièvement.
Le
diplomate en chef de l’Italie à Sa'ar : "Rome ne travaillera plus avec l’UNRWA"
Rencontrant le ministre des Affaires étrangères Guid'on Saar en Israël, le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani a déclaré jeudi que son pays ne travaillerait pas avec l’UNRWA, l’Office de secours des Nations unies pour les réfugiés de Palestine, qui s'est avéré être largement infiltré par le 'Hamas. "Nous ne voulons
pas travailler avec l’UNRWA et nous condamnons l’utilisation des bureaux de l’UNRWA comme prison pour les otages israéliens", a déclaré Tajani. La mère de l’otage libérée Emily Damari a déclaré la semaine dernière que sa fille avait été détenue dans des installations de l’UNRWA à Gaza.
Israël libère 183 terroristes palestiniens, dont 18 meurtriers condamnés à perpétuité
Israël a libéré samedi 183 terroristes palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël, dont 18 purgeaient des peines de prison à perpétuité pour terrorisme. Cette libération a eu lieu à la suite de la libération de trois otages des geôles du 'Hamas, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu en vigueur dans la bande de Gaza. À leur arrivée en bus dans un centre communautaire de Ramallah, les exprisonniers ont été accueillis par des foules en liesse. Un autre groupe de terroristes a été escorté par des gardiens de prison israéliens jusqu’à Gaza.
Tsahal a déclaré plus tard que ses troupes opèrent pour empêcher les célébrations en l’honneur des terroristes libérés.
Washington annonce une vente d'armes à Israël pour plus de 7 milliards de dollars
Les États-Unis ont donné leur feu vert vendredi à une vente d'armements à Israël d'une valeur de 7,4 milliards de dollars. Selon l'Agence américaine de coopération en matière de défense (DSCA), ces équipements visent à "renforcer la capacité d'Israël à faire face aux menaces actuelles et futures". Ce soutien militaire massif est annoncé dans le sillage de la visite de Netanyahou à Washington, lors de laquelle le président Trump s'est engagé à lever les restrictions sur la livraison de bombes de 900 kg.
Cette promesse marque une rupture avec la politique de Joe Biden, qui avait suspendu ces livraisons.
Urgences
Pénales 24h/24 (hors Chabat) 050-38-18-358
Meurtre | Agression sexuelle | Violence | Délinquance en col blanc | Drogue | Arrestation | Négociation de peine | Préparation en vue d’interrogatoire | Droit des mineurs | Infraction Cyber et Informatique | Appels
Conduite en état d’ivresse | Accident impliquant des victimes | Appel au volant | Excès de vitesse
Représentation devant tous les tribunaux du pays.
Bureaux à Jérusalem et Tel Aviv.
Surendettement | Négociation et réduction de dette | Sortie du territoire | Regroupement et mensualisation des dettes | Levée de saisie sur les comptes / Salaires / Biens | Protection du bien familiale | Protection sur l’héritage | Faillite personnelle ou professionnelle
Jerusalem, Rehov Hillel 24 (centre-ville). Tel Aviv, Tour Alon 2, Yigal Alon 94, 31eme étage, (près de la station de train Hashalom).
Droit Pénal
Droit Routier
Otsaa Lapoal-Faillites
Netanyahou : "La rencontre avec Trump est historique et un tournant majeur pour l'avenir d'Israël"
Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou a qualifié sa récente rencontre avec Donald Trump, qui a duré plusieurs heures et a été qualifiée d'extrêmement chaleureuse, de "tournant majeur pour l'avenir d'Israël", en particulier concernant le plan américain pour Gaza. "Il faut écouter attentivement cette proposition, la première idée originale depuis des années", a-t-il déclaré. Netanyahou a souligné que la force d'Israël provenait "de notre peuple et de nos soldats héroïques, de notre foi et de notre conviction que nous nous battons pour des milliers d'années d'histoire juive et pour notre droit à un État au Moyen-Orient, dans notre patrie historique." L'annonce historique du président Trump a suscité l'enthousiasme général en Israël et dans le monde juif et la consternation dans le monde arabe.
Donald Trump signe un décret de sanctions contre la CPI suite à son hostilité à l'égard d'Israël
Le président Trump a signé un décret présidentiel imposant des sanctions économiques contre les responsables de la CPI impliqués dans les enquêtes visant les États-Unis ou leurs alliés, dont Israël. "Cette décision protégera l'Amérique et Israël de cette cour corrompue, antiaméricaine et antisémite, qui n'a aucune autorité ni aucune base pour nous poursuivre", a réagi Netanyahou sur X, dans un message en anglais. "La CPI a mené une campagne impitoyable contre Israël avant de s’en prendre à l’Amérique. L’ordre du président Trump protège la souveraineté des deux pays ainsi que leurs courageux soldats. Merci, président Trump", a-t-il ajouté. De son côté, la Cour pénale internationale a déploré ces sanctions, affirmant qu'elles visent à "nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial".
Cholestérol : comment l’éviter sans se priver ?
Le cholestérol n’est pas l’ennemi qu’on imagine ! Notre corps a besoin du "bon" cholestérol (HDL) qui fait le ménage dans nos artères, tandis que le "mauvais" (LDL) les bouche. Intégrez ces aliments dans votre alimentation avant votre prochaine prise de sang :
• L’avocat : ½ avocat par jour suffit à faire grimper le bon cholestérol tout en vous régalant ;
• Les sardines, le saumon et le maquereau : Très riches en oméga-3, ces poissons gras boostent votre HDL. 2 portions par semaine suffisent ;
• Les graines de lin et de chia : Si vous avez du mal avec les poissons gras, elles sont LA source première d’oméga-3 naturels. Laissez-les gonfler quelques minutes dans un yaourt pour libérer leurs vertus ;
• Les flocons d’avoine : Véritables éponges à cholestérol grâce à leurs fibres solubles, ils capturent le LDL avant qu’il ne passe dans le sang. Idéaux au petit-déjeuner ;
• L’ail et l’oignon : Ils contiennent des composés qui font naturellement baisser le LDL ;
• Les légumineuses : Lentilles, pois chiches et haricots blancs sont d’excellents capteurs de cholestérol grâce à leurs fibres.
L’équilibre du cholestérol passe avant tout par l’assiette ! Grâce à ces aliments, vous donnez à votre corps les outils dont il a besoin pour maintenir des taux optimaux, sans forcément avoir à renoncer au plaisir de manger.
Sarah Kisielewski
Trump ose tout : Vers un exil des Gazaouis ?
Trump a osé évoquer cette solution de déplacement de population, idée politiquement incorrecte jusqu’à ce jour, que personne n'osait envisager. Même Netanyahou n'avait pas osé proposer un plan pour l'après-guerre à Gaza !
Lors d’une conférence de presse commune avec notre Premier ministre à la Maison Blanche, le président Trump a évoqué l’idée de transférer 1 à 2 millions de Gazaouis hors de Gaza, en construisant des villes pour eux ailleurs. Ses réponses évasives sur un éventuel retour à Gaza laissent penser à une dispersion définitive de la population. L’idée que des Israéliens prennent la place des Gazaouis a également été évoquée.
Pour Trump, la solution à long terme serait de disloquer Gaza, de disperser sa population et de transformer le territoire en une "Riviera" attractive pour les capitaux internationaux, gérée par Israël. Il considère qu’il n’y a rien à attendre d’une population éduquée dès la naissance à la haine des Juifs et à la destruction d’Israël.
Pour Trump, la seule solution réaliste pour vivre en paix dans la région est de neutraliser cette population en la diluant. "
Neutraliser la population : une condition pour la paix ?
Pour Trump, la seule solution réaliste pour vivre en paix dans la région est de neutraliser cette population en la diluant. Il estime que c’est l’unique moyen de garantir la sécurité et l’avenir du pays. Il souligne qu’aucune autre solution n’existe, le passé et le présent de cette bande côtière nous le démontrent tous les jours. Ce lieu même où L’Egypte a échoué, puis les Israéliens, puis les accords d’Oslo qui ont amené Israël à abandonner ce territoire, puis l’Autorité palestinienne et enfin le ‘Hamas.
Malgré le refus de l’Égypte et de la Jordanie d’accueillir les Gazaouis, Trump compte sur l’influence des États-Unis pour les convaincre, ces pays étant largement financés par les USA.
1. Gaza aujourd’hui est inhabitable. Ce territoire a décidé de déclencher une guerre
contre notre pays et il a reçu la monnaie de sa pièce. Résultat : les bâtiments sont détruits, il n’y a plus d’infrastructures, plus de routes, plus d’approvisionnement en eau et électricité, plus de moyens de communication, etc… Le terrain est truffé de bombes du 'Hamas qui n’ont pas explosées, de mines et de maisons piégées.
2. Ce territoire est actuellement dirigé par une bande de terroristes intéressés uniquement par la mort de Juifs et la disparition d’Israël, l’avenir des habitants de la bande de Gaza n’a jamais intéressé ces mafieux avides de sang et de haine. Il n’est donc pas question pour qui que ce soit de négocier avec eux et encore moins de leur confier l’avenir de ce territoire.
3. Il n’est pas question non plus de confier ce territoire à l’Autorité palestinienne dirigée aujourd’hui par un grabataire, antisémite et corrompu, qui ne contrôle plus rien à part l’enrichissement de sa famille à l’étranger. Il a laissé se développer des bandes terroristes et mafieuses sur une partie de la Judée-Samarie afin de continuer à détourner les fonds d’aide venant d’Europe et d’ailleurs, à l’image de ce qu'avait fait son prédécesseur Yasser Arafat, dont la femme et la fille jouissent aujourd’hui d’une fortune de 6 milliards de dollars et vivent tranquillement dans des hôtels particuliers parisiens. Confier la gestion de Gaza à ces voyous, c’est avoir la certitude d’un deuxième 7 octobre sur deux fronts, Gaza et la JudéeSamarie.
4. Le dernier point et non des moindres, c’est l’éducation qu’ont reçu les Gazaouis depuis le berceau concernant les Juifs et Israël. Nous voyons à quel point il n’y a rien à attendre de
cette génération perdue. Une éducation de haine avec pour seul objectif le culte de la mort et de la destruction. Il n’y a qu’à voir le cirque et le carnaval autour de la libération de nos otages tous les samedis. Ils sont irrécupérables, dangereux, fanatisés et soumis eux-mêmes à une tyrannie sans pitié de leurs dirigeants. Les USA et Israël ont enfin compris qu’il n’est pas question d’avoir de pareils voisins.
Briser les tabous
Trump a osé évoquer cette solution de déplacement de population, idée politiquement incorrecte jusqu’à ce jour, que personne n’osait envisager. Même Netanyahou n’avait pas osé proposer un plan pour l’après-guerre à Gaza.
La sagesse de notre Premier ministre a été de faire profil bas pendant l’ère Biden, de laisser se déchaîner certaines chaînes de télévision israéliennes de gauche contre lui arguant de son manque de stratégie pour l’avenir de Gaza, de les laisser également dérouler une campagne anti Trump truffée de mensonges et de malhonnêteté afin de faire réélire Kamala Harris et son équipe – qui avaient bloqué une partie de nos munitions en pleine guerre, refinancé l’UNRWA et redynamisé la haine de nos ennemis... Seul le Ciel sait ce qu’ils nous réservaient pour la suite.
Les véritables amis des Gazaouis
Contrairement aux idées reçues, les véritables amis des Gazaouis ne sont pas les pays européens qui ont été les premiers à refuser de les aider, même temporairement. A leur tête on trouve les Espagnols, les Norvégiens et les Irlandais. Pour ne parler que de l’Espagne, n’oubliez pas que ce pays a accordé la nationalité espagnole et donc européenne aux Israéliens sépharades, peut-être dans l’espoir secret de vider notre pays d’une partie de ses habitants, et d’aider nos ennemis à récupérer notre terre.
La surprise vient de l’Arabie saoudite qui n’exige pas la création d’un État palestinien en contrepartie d’une normalisation des relations avec Israël.
Un avenir optimiste pour Israël ?
Ces plans ambitieux et la volonté d’aller de l’avant dans la région convergent vers un seul but : établir une paix durable dans le sud d’Israël. Les sondages montrent que les Juifs se sentent en sécurité en Israël et s’inquiètent pour ceux vivant ailleurs.
Alors que l’avenir s’annonce sombre pour les Juifs vivant en dehors d’Israël, confrontés à la montée de l’islamisme, de l’antisémitisme, de la violence et à l’impuissance des politiques, Israël voit son avenir avec optimisme. Les projets d’un futur meilleur fusent de toute part, où, par exemple, les USA regardent de plus près les projets des responsables de la Samarie pour construire plus de 300 000 logements, afin de confirmer notre présence sur la terre sainte.
On se demande si le manque de confiance en notre Créateur n’est pas le véritable problème des Juifs de la diaspora, alors qu’Israël vit des "retournements de situations incroyables".
Rony Hayot
RÉFLEXION par Rav Yona Ghertman
Yitro : Du prêtre païen au guide spirituel juif
Ancien prêtre païen, conseiller de Pharaon, beau-père de Moché Rabbénou… Yitro intrigue autant par son parcours que par ses choix. Comment cet homme a-t-il évolué vers la vérité ?
Et pourquoi a-t-il refusé d’entrer en terre d’Israël ? L’histoire de cet homme hors du commun révèle des leçons édifiantes sur la conversion et la Téchouva.
La personnalité de Yitro, le beau-père de Moché Rabbénou, interpelle régulièrement. Il est d’abord présenté comme le "prêtre de Midyan" (Chémot 2, 16). Bien que son nom ne soit pas cité explicitement, le Midrach explique qu’il s’agissait bien de lui : il était alors le grand prêtre des païens. Ayant reconnu la vanité des idoles, Yitro se retira de sa fonction et fut alors mis de côté par ses anciens fidèles.
Un homme aux multiples visages
Certaines traditions le présentent également comme un ancien conseiller du Pharaon, aux côtés de Bil’am et de Iyov. Lorsque le dirigeant égyptien voulut mettre à mort tous les premiers-nés hébreux, Yitro s’opposa clairement à cette décision et prit la fuite vers Midyan afin de marquer sa désapprobation. Il en fut récompensé à travers ses descendants qui siégèrent au Sanhédrin (Sota 11a). A cette époque, il n’était pas encore question de "conversion" ni même de "monothéisme", mais on sent déjà un véritable sentiment de justice parcourir celui qui deviendra le beau-père du plus grand prophète de tous les temps.
En réalité, il n’est pas possible de retracer d’une manière unanime l’histoire de Yitro avant le don de la Torah. Outre les traditions midrachiques parfois contradictoires, il existe un débat de fond entre Rachi et Ramban sur son rapport à l’idolâtrie lors de sa première rencontre avec Moché Rabbénou. Alors que le premier explique qu’il avait déjà tout abandonné, le second considère qu’il était encore en poste à cette époque. Appuyant cette hypothèse, la
Mékhilta (sur Chémot 18, 3) rapporte que Yitro consentit au mariage entre Moché Rabbénou et Tsipora sa fille à la condition que leur premier fils soit consacré à l’idolâtrie. Selon Ba’al Hatourim, Moché feint d’accepter cette condition, car il savait que son beau-père reviendrait rapidement dessus et finirait par abandonner totalement ses anciennes croyances (commentaire sur Chémot 2, 16).
Un cheminement progressif
A ce stade, deux idées fortes peuvent être avancées :
Tout d’abord, le passé d’un converti ou d’un Ba’al Téchouva est toujours entouré d’un certain flou, et cela est mieux ainsi… Certes, il est intéressant de se rendre compte du changement incroyable entre la "vie d’avant" et l’implication présente dans la Torah, mais il n’est pas nécessaire de connaître les détails avec précision. L’important est surtout de considérer celui qui a décidé volontairement de reconnaître Hachem en fonction de qui il est maintenant.
De plus, la conversion et la Téchouva ne sont pas des processus automatiques. Il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton afin que le changement s’opère. Des mécanismes psychologiques se mettent en place progressivement, pour aboutir finalement à une vraie reconnaissance de Hachem et de ce qu’Il attend de chacun. Or, en fonction des personnes, la durée et les étapes de ce cheminement peuvent varier.
De plus en ce qui concerne Yitro, certaines traditions supposent qu’il avait déjà reconnu
Hachem avant l’arrivée de Moché Rabbénou à Midyan. D’autres considèrent que cela lui a pris plus de temps. Quant au passage talmudique le présentant comme un ancien conseiller du Pharaon, il signifie qu’une première remise en cause était déjà intervenue avant sa réflexion concrète sur l’abandon de l’idolâtrie. Cela annonçait déjà son futur revirement.
Pourquoi Yitro a-t-il attendu avant de rejoindre Israël ?
Torah pleinement si l’on ne s’inscrit pas dans le cadre d’une communauté juive. La Torah est la loi du peuple juif, aussi faut-il nécessairement s’associer à la collectivité pour la pratiquer. Or, un rapprochement sentimental avec l’histoire et les souffrances des Bné Israël est indispensable pour cela.
Le passé d’un converti ou d’un Ba’al
En avançant dans notre enquête sur la personnalité de Yitro, une question apparaît : Pourquoi a-t-il attendu pour rejoindre les Bné Israël dans le désert ?
Téchouva est toujours entouré d’un certain flou, et cela est mieux ainsi… "
Les Sages du Talmud (Zéva’him 116a) présentent trois avis différents :
Il entendit parler de la guerre contre ‘Amalek, ce terrible ennemi qui attaqua les Bné Israël sans raison apparente.
Il entendit parler du don de la Torah.
Il entendit parler de l’ouverture de la mer des Joncs.
Ces trois avis représentent trois motivations légitimes et complémentaires, de la conversion au judaïsme :
La sensibilité aux malheurs du peuple juif, et notamment à l’antisémitisme.
Le rapport à la Loi.
Le rapport aux miracles et à la Emouna.
Chaque motivation en elle-même est légitime, mais non suffisante. En effet, se sentir proche du peuple juif n’est pas suffisant pour s’engager à respecter toutes les 613 Mitsvot, avec les strictes exigences quotidiennes qu’elles impliquent.
De même, le rapport à la Loi est indispensable, certes, mais il n’est pas possible de respecter la
Enfin, si le rapport au peuple et à la Loi est fondamental, on ne peut pas concevoir la Torah uniquement comme un code de lois associé à une nation spécifique. Quelle serait alors la différence avec un simple changement de nationalité ? C’est qu’en toile de fond, il y a un fort rapport à D.ieu, le Maître du monde capable de changer les lois de la nature lorsqu’Il le désire dans l’intérêt de Ses créatures. Aussi est-il écrit juste après la traversée de la mer des Joncs : "Et ils eurent foi en Hachem" (Chémot 14, 31).
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L’"outsider"
Malgré tout, Yitro apparaît quelque peu comme un "outsider". Il ne quitte pas l’Egypte en même temps que son gendre et repart finalement chez lui après avoir apporté ses conseils bienveillants. Son départ est rappelé plus tard dans la Parachat Béha’alotékha (ch. 10) :
Après avoir accompagné les Hébreux dans le désert pendant un moment, Moché Rabbénou demande à son beau-père de les suivre en terre d’Israël. La réponse de ce dernier est catégorique : "Je n’irai pas. Je n’irai que vers ma terre et le lieu de ma naissance" (v. 30).
Puisque Yitro reconnaît la grandeur de D.ieu et accepte la mission confiée au peuple d’Israël, pourquoi refuse-t-il de le suivre vers la terre promise ? Plusieurs réponses sont apportées par les commentateurs, tentant notamment de comprendre la répétition apparente dans son discours : "(…) vers ma terre et le lieu de ma naissance".
Rachi explique : "Par rapport à mes biens, et par rapport à ma famille". Le rapport à la propriété apparaît comme la première préoccupation. Il est dur de tout quitter, de tirer un trait sur ses possessions ou sur son compte en banque. Rien ne dit qu’il sera possible de se reconstruire ailleurs. Cependant cette motivation matérielle s’accompagne d’une autre motivation plus noble : la famille.
Le Sifté ‘Hakhamim précise que Yitro désirait rentrer dans son pays natal pour convaincre ses proches de l’importance de la Torah, afin de diffuser la lumière découverte aux côtés de son gendre dans le désert.
Pour Ibn 'Ezra, Yitro déclare : "J’habite làbas aujourd’hui et j’y suis né". Il existe un attachement pour notre terre natale, qui nous renvoie aux souvenirs de notre enfance et audelà. Qui plus est, il s’agit de l’endroit dans lequel nous évoluons. Changer ses habitudes est quelque chose de délicat, peut-être même de
SOLDES
non naturel. Il s’agissait certes de la démarche d’Avraham, mais celle-ci sortait justement d’une logique existentielle classique. On pourrait même avancer que la démarche du Patriarche reflète un idéal, alors que celle de Yitro reflète davantage la réalité pratique.
Enfin pour le Sforno, il convient d’établir une distinction entre les anciennes et les nouvelles générations. "Ma vieillesse ne pourrait pas supporter l’air d’une autre terre et une autre alimentation" dirait Yitro à Moché. Plus l’âge avance, plus le besoin de sédentarisation se fait sentir. La jeunesse rêve d’aventure, elle est davantage nomade, l’absence de biens et de souvenirs accumulés y aidant…
Un héritage éternel
Il y aurait encore beaucoup à dire en ce qui concerne la personnalité de Yitro et la manière dont les commentateurs ont interprété les différents textes le concernant. En guise de conclusion, on se rapportera à la tradition
rapportée par Rachi (Chémot 18, 1) selon laquelle Yitro avait sept noms. L’un de ces noms est Yéter, signifiant "en plus/rajouter", car Yitro apporta une valeur ajoutée dans l’organisation de la justice juive lorsqu’il conseilla à son gendre de s’entourer d’autres Sages pour traiter des cas difficiles (Chémot 18, 21-23).
Rappelons à ce propos que selon le Talmud (op. cit.), Yitro apparaît la première fois comme conseiller de Pharaon. Il abandonne finalement cette charge à cause de l’injustice qu’il ne supporte plus. Ce sentiment de justice est le point de départ de tout son cheminement spirituel. Or, c’est finalement lui qui transmit à tout le peuple juif un enseignement éternel sur la façon dont la justice doit être appliquée. Remarquable !
Rav Yona Ghertman
Auteur des livres "Une identité juive en devenir, la conversion au judaïsme" ravyonaghertman@gmail.com
La
LE MESSAGE DU GRAND RABBIN DE TUNISIE
grandeur de ceux qui embrassent la vérité de la Torah
Au début de la Parachat Yitro, il est dit : “Yitro, prêtre de Midian et beau-père de Moché, apprit tout ce que D.ieu avait accompli pour Moché et pour Israël”. Yitro, bien qu’il fût grand prêtre de Midian, se distinguait par ses qualités exceptionnelles et sa quête de vérité, ce qui le mena à se rapprocher du peuple d’Israël et à embrasser la foi en un D.ieu unique.
Quelles furent les distinctions accordées à Yitro ? Tout d’abord, une Paracha entière de la Torah porte son nom. Ensuite, il eut le mérite d’être le beau-père de Moché, le Rav et guide spirituel du peuple d’Israël. De plus, il contribua à l’ajout d’une Paracha dans la Torah, ainsi que le souligne Rachi en mentionnant que Yitro portait sept noms, dont "Yéter", en raison de l’apport (Yatar en hébreu) qu’il fit à la Torah.
Si un homme se repent sincèrement par amour de D.ieu, même ses fautes délibérées se transforment en mérites. "
La Torah nous dit que Yitro avait sept filles qui vinrent puiser de l’eau et remplir les auges afin d’abreuver les brebis de leur père. Mais les pâtres survinrent et les repoussèrent. Rachi explique que ces bergers les chassèrent parce que Yitro avait renoncé au culte des idoles. En conséquence, il fut mis à l’écart par ses concitoyens et n’avait plus d’ouvriers ni d’esclaves pour s’occuper de son troupeau, contraignant ainsi ses filles à assurer cette tâche elles-mêmes.
Pourquoi Yitro eut-il le mérite de devenir un Guèr Tsédek (un juste converti), d’abandonner le culte des idoles et d’embrasser le judaïsme ? Le Midrach Rabba explique que Pharaon disposait de trois conseillers à cette époque : Bil'am, Iyov et Yitro. Lorsque Pharaon leur demanda leur avis sur l’asservissement des
Juifs, Bil'am y consentit et fut finalement mis à mort par les Juifs. Iyov garda le silence et endura par la suite de terribles souffrances. Yitro, quant à lui, s’opposa à cette décision, ce qui provoqua la colère de Pharaon qui voulut le faire exécuter. Contraint de s’enfuir, Yitro eut le privilège que ses descendants siègent plus tard au Sanhédrin. C’est à partir de ce moment qu’il renonça au culte des idoles. Lorsqu’il apprit le don de la Torah, il se convertit et devint un Guèr Tsédek. Il reçut alors toutes ces récompenses pour avoir fait l’éloge du peuple d’Israël car Hachem aime ceux qui font l’éloge du peuple juif.
On connaît également le converti Onkelos, connu avant sa conversion sous le nom d’Aquilas, qui était le neveu de l’empereur Hadrien. Convaincu par la vérité de la foi juive, il souhaita se convertir, mais craignit l’opposition de son oncle. Afin de masquer ses intentions, il prétendit vouloir voyager et commercer. Hadrien, surpris, lui rappela qu’il ne manquait ni d’or ni d’argent. Aquilas lui expliqua que l’homme doit s’efforcer et apprendre par luimême.
Avant son départ, il demanda un conseil commercial, et Hadrien lui recommanda d’investir dans une marchandise méprisée, mais porteuse de potentiel. Inspiré par cette idée, Aquilas partit pour Israël, étudia la Torah, se circoncit et accomplit toutes les obligations de la conversion. De retour chez son oncle, celui-ci remarqua son apparence changée : “Tu ressembles à un Juif !”, s’exclama-t-il. Aquilas répondit fièrement : “Je ne fais pas que leur ressembler, je suis Juif !”. Stupéfait, Hadrien
l’interrogea sur sa décision, et Aquilas lui rappela ses propres paroles : “Tu m’as conseillé de chercher une marchandise méprisée mais précieuse. J’ai observé les nations et j’ai vu qu’Israël, bien que méprisé, était porteur d’une grandeur unique.” Hadrien tenta de le dissuader : “Tu aurais pu étudier la Torah sans te convertir.” Mais Aquilas lui répliqua : “L’Écriture dit : ‘Il a révélé Ses paroles à Ya’akov, Ses statuts et Ses lois à Israël.’ La Torah ne peut être pleinement comprise que par ceux qui font partie du peuple juif.” Son engagement fut tel qu’il reçut l’honneur de traduire tout le Tanakh (Torah, Névi’im et Kétouvim). Les Sages affirment que cette traduction fut inspirée divinement : l’esprit prophétique reposa sur lui, et son œuvre, le Targoum Onkelos, reste une référence incontournable pour l’étude de la Torah.
Nous voyons ainsi la grandeur des convertis d’autrefois. Bien qu’issus des Nations, ils s’élevaient spirituellement en embrassant le
judaïsme. À plus forte raison, un Juif qui fait Téchouva peut-il atteindre un niveau encore plus élevé que les Justes parfaits. Le Rambam s’interroge : comment un Ba’al Téchouva peutil parvenir à une telle élévation spirituelle ? Il avait auparavant consommé des aliments interdits, profané le Chabbath, comment peut-il mériter tant de grandeur ?
Le Rambam répond que si un homme se repent sincèrement par amour de D.ieu, même ses fautes délibérées se transforment en mérites. C’est pourquoi il est enseigné que "là où se tiennent les Ba’al Téchouva, les Justes parfaits ne peuvent se tenir". Les Tsadikim, bien qu’ayant toujours suivi la voie droite, n’atteignent pas nécessairement la profondeur du repentir et de l’élévation de celui qui revient vers D.ieu avec un amour sincère.
Rav ‘Haïm Bitan, Grand-Rabbin de Tunisie (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)
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Une histoire qui s’est déroulée il y a… une semaine ! Un ami à moi s’est réveillé deux semaines auparavant, sans raison apparente, couvert de plaques et de cloques sur tout le corps. La douleur était insupportable : il ne pouvait ni dormir ni marcher normalement et en souffrait toute la journée. Dans le cadre de son travail à Torah-Box, il a rencontré Rav Moghrabi, un homme qui fut le serviteur de Baba Salé durant les dix dernières années de sa vie et qui est, par ailleurs, marié à sa petite-fille. Cet homme lui a simplement donné une bouteille d’eau bénie par Baba Salé. En effet, il conserve chez lui un grand broc d’eau qu’il remplit en permanence et qui a été bénie par le Tsadik. Mon ami a appliqué cette eau sur son corps… Eh bien, le lendemain (!) il n’avait plus rien ! J’en suis encore bouleversé. Mais je ne devrais pas l’être : c’est un simple manque de Emouna de ma part. Tout cela, comme le disait Baba Salé, ce n’est pas de la magie. L’arak bénie ou l’eau bénie d'un Tsadik (malgré son abnégation totale devant D.ieu) n’ont aucune efficacité en elles-mêmes. C’est uniquement la Emouna de celui qui reçoit qui leur confère la capacité de transformer la matière et d’opérer des miracles.
Thème : Mitsvot positives
Règle du jeu :
Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un א, la deuxième par un ב, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.
ressemble à la colonne vertébrale, un autre aux yeux, un autre aux lèvres, et le dernier symbolise le cœur.
Après avoir fait la Ché’hita de volailles, il y a une Mitsva de le recouvrir.
Depuis Avraham Avinou, chaque père la pratique à ses fils.
Une fois par an, on réalise cette Mitsva avant Pourim, en lisant un passage de la Torah.
Contrairement à la Tsédaka qui ne se fait qu’envers les pauvres, cette Mitsva se pratique aussi envers les riches.
Les honorer et les craindre sont des Mitsvot qui amènent une longue vie.
Cette Mitsva a donné son nom au pain de Chabbath.
Rabbi ‘Akiva a dit que cette Mitsva est un grand fondement de la Torah.
Lorsqu’on acquiert de la vaisselle qui appartenait à un non-juif, il faut faire cette Mitsva avant de l’utiliser.
Cette Mitsva et la Soucca sont les seules Mitsvot qui englobent toute la personne qui les accomplit.
Cette Mitsva est réputée pour amener la Protection divine sur les maisons d’Israël.
Ces personnes ont une Mitsva de bénir les Juifs.
les ustensiles)
Cette Mitsva est très grande, car elle amène à la pratique des Mitsvot.
C’est le moyen d’accomplir la Mitsva d’avoir des enfants.
Si un cadavre a été découvert proche d’une ville, les Anciens de celle-ci doivent procéder à ce rituel.
Cette Mitsva démarre le lendemain de et finit à Chavou’ot
De nos jours, certains disent qu’on a retrouvé la possibilité d’accomplir cette Mitsva avec le fil Tékhélèt/turquoise.
Lors de ce rendez-vous mensuel, on ajoutait un sacrifice au Temple.
Pour accomplir cette Mitsva, il faut un premierné mâle, cinq pièces d’argent et un Cohen.
du
Dans certains cas, il faut être prêt à sacrifier sa vie pour accomplir cette Mitsva et ne pas transgresser la Parole divine.
Noirs et cubiques, on doit les attacher sur le bras et sur la tête.
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Yitro - Il faut absolument commencer par la Émouna !
Le Bita’hon est-il une partie de l’obligation de Émouna ou bien une notion indépendante qui n’est incluse dans aucune Mitsva particulière ?
"Je suis Hachem, ton D.ieu, qui t’ai fait sortir de la terre d’Égypte, d’une maison de servitude." (Chémot 20, 2)
Le premier des dix commandements correspond à la Mitsva de Émouna, de croire en Hachem en tant que D.ieu unique, origine de toute existence, Qui crée constamment et pourvoie aux besoins de toute créature. (Rambam, Séfer Hamitsvot)
Un autre concept se joint à la Émouna, celui du Bita’hon, la foi en D.ieu. Est-ce une partie de l’obligation de Émouna ou bien une notion indépendante qui n’est incluse dans aucune Mitsva particulière ? Le ’Hazon
Ich explique que le Bita’hon est intrinsèquement lié à la Émouna, c’en est même une conséquence logique ; le devoir de Émouna demande de croire à certains principes fondamentaux – la Providence divine, la toute-puissance d’Hachem… – tandis que le Bita’hon, c’est mettre cette croyance en pratique. Si l’individu n’en est pas capable, cela montre une faille dans sa Émouna.
Avoir la foi quand tout va mal
Le Bita’hon, c’est mettre la croyance en pratique. Si l’individu n’en est pas capable, cela montre une faille dans sa Émouna. "
d’Hachem, que sa subsistance provient de D.ieu, qu’il n’y a aucune raison de s’en inquiéter. Un jour, quelqu’un ouvre un commerce concurrent au sien et soudain, la Émouna de Réouven s’affadit ; ce dernier commence à se préoccuper de son avenir. Sa foi semblait inébranlable quand tout allait bien, mais devant l’épreuve, il ne parvint pas à faire preuve de suffisamment de Bita’hon ; ce qui montre en fait que sa Émouna n’était pas si sincère. (‘Hazon Ich, Émouna Vébita’hon, 2ème partie)
Le Nétivot Chalom développe notre compréhension du Bita’hon en précisant qu’il comprend deux niveaux. Il y a le Bita’hon passif et le Bita’hon actif. Le premier s’applique lorsqu’on se trouve dans une situation difficile, mais que l’on ne peut rien changer à la réalité – dans ce cas, notre tâche consiste à croire que tout ce qui arrive est pour le bien. Le Bita’hon actif devient nécessaire quand la personne doit faire quelque chose qui prouve sa confiance en D.ieu.
Rendre l’impossible possible
Prenons l’exemple d’un homme que l’on nommera Réouven et qui exprime constamment sa Émouna. Il déclare que tout ce qu’il a lui vient
Lors de l’ouverture de la mer des Joncs, par exemple, Moché Rabbénou et le peuple juif ont imploré Hachem de les sauver de l’armée égyptienne. Hachem leur dit d’arrêter de prier
et d’entrer dans la mer. Le Nétivot Chalom explique que pour pouvoir mériter un tel miracle, les Bné Israël devaient montrer une foi totale en Hachem Qui est capable de transcender les lois de la nature. Ils devaient croire que si D.ieu souhaitait qu’ils traversent la mer, Il pouvait rendre l’impossible possible.
Nous déduisons des enseignements du ’Hazon Ich et du Nétivot Chalom qu’une réelle Émouna ne se manifeste que chez la personne prête à agir avec une foi totale en D.ieu, au point qu’elle entreprenne, quand telle est la Volonté divine, certaines actions avec l’intime conviction qu’Hachem peut l’aider à réussir.
La Émouna, fruit d’un long travail
C’était le niveau que l’on pouvait trouver chez le Rav Noa’h Weinberg. Il vivait littéralement sa Émouna Lors de ses Chiv’a (semaine de deuil), sa fille, la Rabbanite Guila Manolson, raconta qu’un champion d’échecs arriva un jour à la Yéchiva Aish Hatorah (que Rav Weinberg dirigeait), y étudia quelques jours, puis décida de s’en aller. Rav Noa’h lui lança comme défi une partie d’échecs ; si le disciple gagnait, il pouvait partir, mais dans le cas inverse, l’élève devrait rester. Étonnamment, c’est Rav Noa’h qui remporta la partie. Quand on lui demanda comment il avait osé proposer un tel pari, il répondit qu’il savait qu’Hachem voulait que le jeune homme reste, donc il était sûr qu’Il le ferait gagner.
Ce niveau nous semble difficile à atteindre. Mais il faut savoir que sa grandeur dans ce domaine et dans bien d’autres n’était pas innée – elle était le résultat d’un long travail sur l’amélioration de sa relation avec Hachem. Il enjoignait toujours à ses élèves d’étudier et d’intérioriser les six Mitsvot Tmidiot (que l’on peut accomplir de manière constante), à commencer par la Émouna. C’est la clé pour atteindre le niveau de Bita’hon actif que les Juifs atteignirent lors de la traversée du Yam Souf et qu’incarnait Rav Noa’h Weinberg.
Puissions-nous tous mériter d’apprendre de ce remarquable personnage et de concrétiser son rêve de voir tous les Juifs revenir vers leur Père.
Rav Yehonathan Gefen
Résumé de la Paracha
1 Yitro, beau-père de Moché, entend les miracles accomplis par Hachem en faveur des Bné Israël. Il se rend chez Moché, accompagné de la femme de Moché et de ses deux fils.
2 Yitro constate l’affluence des Bné Israël qui consultent Moché pour résoudre leurs problèmes. Il propose à Moché d’être secondé.
3 Moché suit ce conseil et nomme des juges.
4 Les Bné Israël arrivent devant le mont Sinaï et se préparent à recevoir la Torah. Hachem leur assure d’être Son peuple élu s’ils écoutent Sa voix. Hachem va Se dévoiler à tout un peuple pour la première et unique fois dans l’histoire. Moché monte et descend plusieurs fois du mont Sinaï afin de transmettre au peuple les recommandations d’Hachem.
5 Hachem ordonne aux Bné Israël de se tenir prêts au troisième jour, de se purifier et de ne pas gravir le Sinaï.
6
Hachem descend sur le mont Sinaï dans un nuage épais. Le son du Chofar ainsi que des tonnerres sont entendus, saisissant de frayeur le peuple d’Israël.
7
Les Dix commandements sont transmis aux Bné Israël
8
L’interdit de l’idolâtrie et les lois régissant la construction du Mizbéa’h, l’autel sur lequel les offrandes sont consumées, sont données.
SHA TIK BA
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas
Feuillet parents-enfants pour Chabbath édité par Yitro 5785
USTENSILES À NE PAS OUBLIER :
Un étui pour ranger l’Afikomane
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
JEU PAR ÉQUIPE 1
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
IDENTIFICATION
DES ÉQUIPES 1 JEU
1. 3 Matsot chemourot (rondes, faites à la main)
2. Épaule d’agneau
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies
PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS
:
7.Oeuf
dur 3.
Maror
1. Donnez un nom formé de 2 mots qui riment à votre équipe. 2. points pour le slogan le plus sympa) 3. Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. ( convaincants, 2 points pour les plus drôles)
4.Karpass
3. Maror (laitue romaine)
L’UN, L’AUTRE OU LES 2 ?
4. Karpass (céleri)
5. ‘Hazeret (laitue ou endives)
2.É u 6.‘Harossèt 5.Hazeret
6.‘Harossèt
7. Oeuf dur
8. Bol d’eau salée
• Aimer son prochain comme soi-même
> Pas dans les 10 commandements.
Des récompenses pour les enfants afin qu’ils participent au Séder 1.MatsotChemourot
• Ne pas se tatouer
> Pas dans les 10 commandements.
Pour chacun des éléments suivants, qui saura donner la bonne réponse en premier parmi les réponses suivantes ? Dans les 10 commandements - Pas dans les 10 commandements - Pas une Mitsva 2
Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point
• Ne pas sauter sur le canapé
> Pas une Mitsva.
• Respecter ses parents
• Ne pas tuer
> Dans les 10 commandements.
• Manger Cachère
> Dans les 10 commandements.
> Pas dans les 10 commandements.
QUANTITÉS OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR
• Réciter le “Chéma’ Israël”
• Manger des bonbons
• Prélever le Ma’asser
> Pas dans les 10 commandements.
• Avoir des habits à la mode
> Pas une Mitsva.
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
• Garder le Chabbath
> Dans les 10 commandements.
2 fois par jour
> Pas dans les 10 commandements.
> Pas une Mitsva.
• Ne pas manger d’insectes
• Ne pas envier le bien de son prochain
> Dans les 10 commandements.
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Tsafoun (fin du repas)
• Manger avec une fourchette
• Mettre les Téfilin.
Hidour (au mieux)
> Pas une Mitsva.
• Croire en D.ieu
MAROR
> Dans les 10 commandements.
> Pas dans les 10 commandements.
• Avoir une belle voiture
> Pas une Mitsva.
> Pas dans les 10 commandements.
• Ne pas servir des idoles.
> Dans les 10 commandements.
• Manger de la Matsa la première nuit de Pessa’h
> Pas dans les 10 commandements.
Kazayit
• Manger du pain le lendemain de Pessa’h
Etapes du Séder Maror Kore’h (sandwich) La quantité de Maror 1 Kazayit 1 Kazayit
> Pas une Mitsva.
8. Bold’eau sa l é e
JEU
SHA TIK BA
3 JEU EN ÉQUIPE (SUITE) 2
JEUX
UNE FAMILLE EN OR
(jeu d’intuition)
Quelles sont les parties du poulet qu’on mange ?
Cuisse.
Aile.
Blanc (poitrine).
Foie.
Cœur.
JEU
4
Que font souvent les enfants juste au moment où leurs parents sont au téléphone ?
Crier / hurler.
Se disputer avec leur frère/sœur.
Demander quelque chose d’urgent
Faire une bêtise / Casser quelque chose.
Pleurer / Allumer la musique à fond.
LES DÉFIS DE LA SEMAINE
Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase
• Record : Quel est l’animal vertébré qui vit le plus longtemps, combien de temps vit-il ?
> le requin du Groenland peut vivre jusqu’à 400 ans.
• Quelle plante de la famille des légumineuses produit un fruit qui peut être utilisé pour fabriquer de la dynamite ?
> la cacahuète.
• Que s’est-il passé de particulier au sujet de 2 montagnes lors du don de la Torah sur le Mont Sinaï ?
> le Mont Carmel et le Mont Tabor se sont déplacés pour assister au don de la Torah.
• Fais une poésie qui rime en 4 vers et qui raconte que les peuples ont refusé la Torah alors que les Bné Israël l’ont acceptée.
Citez un légume que la plupart des enfants refusent catégoriquement de manger.
Les épinards.
Les brocolis.
Les choux-fleurs / de Bruxelles.
Les courgettes / Les aubergines.
Les navets.
Écartons ton carton car ton carton nous gêne.”
• Terminez la blague : La preuve que manger des carottes donne une bonne vue, on n’a jamais vu…
> … un lapin porter des lunettes.
• Terminer la phrase : Si tu dors et que tu rêves que tu dors, il faut que tu…
> … te réveilles deux fois pour te lever.
• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.
• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.
• Chante un chant de Chabbath.
Répondez à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.
SHA TIK BA
3 ÉNIGMES
1ère énigme
(pour les petits)
Qu’est-ce qui est pire qu’une girafe avec un torticolis ?
Réponse : Un mille-pattes avec des ampoules.
2ème énigme
Monsieur et madame Oto ont deux fils.
ème énigme
Comment s’appellent-ils ?
Réponse : Ivan, Sam.
HALAKHA QUIZ
Pourquoi les pigeons roux ne savent-ils pas nager ?
Réponse : Parce que les pigeons roucoulent.
Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.
Si ma femme est très triste et dit des propos médisants sur une personne l’ayant blessée, je dois :
1. La réprimander elle aussi.
2. L’écouter sans la croire totalement.
3. Juger favorablement (Lékaf Zékhout) la personne sur qui elle parle.
Réponses : 2 et 3
Quelle solution pour enlever la haine envers autrui ?
1. Couper les ponts avec lui.
2. S’expliquer avec lui en tête-à-tête.
3. Lui montrer un visage souriant en toute occasion.
Réponse : 2
SHA TIK BA 4 JEUX
A RACHI L’A DIT / RACHI L’A PAS DIT
Les participants doivent dire si les commentaires sur la Paracha ci-dessous ont été écrits par Rachi ou non pour gagner 1 point.
> Chap. 18, Verset 1
Yitro entendit tout ce que Élokim fit pour eux : Pour les Bné Israël, par la tombée de la manne, le puits et la défaite de ‘Amalek.
Rachi l’a dit.
> Chap. 19, Verset 11
La chose qu’ils avaient accomplie s’est retournée contre eux : C’est par l’eau qu’ils avaient prémédité de tuer les Israélites et c’est par l’eau qu’ils ont péri.
Rachi l’a dit.
B
> Chap. 19, Verset 12
Aharon vint avec les anciens pour manger du pain avec Yitro : Cette Sé’ouda est l’origine de la fête de Yitro célébrée par certaines communautés.
Rachi l’a pas dit.
> Chap. 12, Verset 29
Yitro retourna vers son pays : Pour convertir les membres de sa famille.
Rachi l’a dit.
(Jeu de rapidité)
Le but de ce jeu est de trouver le mot mystère en s’aidant uniquement d’un mot indice. Une autre indication est le thème du jeu
5. Le sixième jour (On y recevait 2 rations de manne).
4. Commandements.
3. Chofar.
2. Le Mont Sinaï.
1. Yitro (‘Hovav est un autre nom de Yitro)
Envoyez-nous vos commentaires sur www.torah-box.com/shabatik
Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche
Un Tou Bichvat en Algérie
Au cours d’un hiver plus rude que d’habitude, une tempête de neige inattendue et violente ravage en une nuit la plaine agricole de la Mina…
Il y a une centaine d’années, dans la petite communauté juive paisible de Relizane en Algérie, vit Abel, un agriculteur réputé pour son savoir-faire.
Abel est un Juif pratiquant, ressentant un amour très fort pour D.ieu et la Torah. Par ses talents et sa passion pour la terre, Abel est naturellement attaché à Tou Bichvat, le nouvel an des arbres et son traditionnel Séder.
Chaque année, à l’approche de la fête de Tou Bichvat, il prépare une grande célébration dans son jardin pour partager avec la communauté de Relizane un grand Séder, un repas de Tou Bichvat au cours duquel on consomme les sept fruits d’Israël.
Ce Séder communautaire est un grand moment de renforcement pour la communauté de Relizane.
Une surprenante intempérie nocturne
Mais au cours d’un hiver plus rude que d’habitude, une tempête de neige inattendue et violente ravage en une nuit la plaine agricole de la Mina.
Le lendemain de la tempête, Abel se précipite dans son jardin, il craint le pire. Et il a malheureusement raison : il découvre avec une grande tristesse que la plupart de ses arbres
fruitiers ont été déracinés, et ses potagers sont recouverts d’une épaisse couche de neige.
Abel est démoralisé, mais il refuse de se laisser abattre. Au cours de la ‘Amida de la prière de Cha’harit, alors qu’il est arrivé à la bénédiction des années, Abel récite avec une grande concentration chaque mot de cette bénédiction : "Bénis pour nous, D.ieu, toutes les variétés des produits, accorde-nous rosée et pluie pour la bénédiction sur la Terre."
Abel ressort de la synagogue avec une grande détermination. Il veut restaurer la beauté de son jardin à temps pour Tou Bichvat et disposer des sept fruits d’Israël pour le Séder L’agriculteur se met au travail, mais il se rend compte que la tâche est immense. Malgré toute sa volonté, il n’y arrivera pas tout seul.
La force de la communauté
Abel demande de l’aide à la communauté juive de Relizane. La mobilisation dépasse très largement ses attentes : tous ses voisins se présentent dans son jardin et ensemble, ils commencent à replanter les arbres, à secouer la neige des branches et à protéger les plantations vulnérables face au grand froid. Les jours passent, le beau temps revient dans les plaines de la Mina, l’énergie et l’enthousiasme de la communauté ne faiblissent pas.
Nous sommes à quelques petites semaines du 15 Chevat. Alors que la fête de Tou Bichvat approche, le jardin d’Abel commence à reprendre vie. Les arbres dévastés par la tempête de neige reprennent leur vigueur, et les plantes sont revigorées par les soins de la communauté et la main verte d’Abel. L’agriculteur reprend confiance et remercie Hachem avec abondance : il va pouvoir organiser un Séder complet de Tou Bichvat
Malheureusement, il réalise que son grand dattier, le joyau de son jardin depuis des générations, n’a pas pu être préservé de la destruction. Abel est très ennuyé : sans dattes, le Séder de Tou Bichvat ne sera pas le même.
À la sortie du Chabbath suivant, quand Abel récite la Havdala, il prie avec beaucoup d’intensité pour que D.ieu Lui vienne en aide et lui envoie Eliahou Hanavi, le prophète, pour lui annoncer de bonnes nouvelles.
À la recherche d’un dattier
guidé par son amour de la Torah et de la fête de Tou Bichvat, lui explique pendant de longues minutes l’importance de cet arbre pour la communauté et pour célébrer la fête.
"
Le Sidi est ému par la passion d’Abel. Plutôt que de lui vendre le dattier, il accepte même de lui céder gracieusement. Abel remercie avec effusion le seigneur local, et rentre au plus vite à Relizane où la communauté fait le voyage avec lui vers la vallée du Sidi. Toute la communauté s’unit pour transporter le beau dattier jusqu’au jardin d’Abel.
Abel demande de l’aide à la communauté juive de Relizane.
La mobilisation dépasse très largement ses attentes...
Le lendemain matin, un étranger se présente à sa porte. Il recherche du travail, il a entendu parler des champs d’Abel et souhaite l’aider. Abel lui répond : "Malheureusement, je n’ai pas de travail à te confier, mon dattier n’a pas survécu aux intempéries."
L’étranger répond : "Pourquoi n’en achèteraistu pas un ? Je connais un Sidi, un seigneur, qui en a de superbes, ils sont dans une vallée reculée. C’est à quelques jours de marche."
Abel n’avait pas pensé à cette idée. Enthousiaste, il part avec l’étranger à la recherche d’un dattier mature qui pourrait remplacer celui dévasté par la tempête. Après des jours de recherche, ils arrivent enfin aux jardins du Sidi
Le seigneur est affable, mais réticent à vendre ne serait-ce qu’un seul de ses dattiers. Abel,
Le soir de Tou Bichvat, la communauté se rassemble dans le jardin d’Abel éclairé par la lumière des étoiles.
Le Séder est complet et plus majestueux que jamais. Les visages sont illuminés d’une gratitude pour D.ieu qui a orchestré cette grande délivrance et la Sim’ha est sans bornes. Les enfants dansent en célébrant le nouvel an des arbres autour du dattier offert par le Sidi, alors que les adultes échangent des histoires sur la force de la communauté et le pouvoir de la Mitsva. Abel réalise que toute la communauté est présente à ce Séder, sauf l’étranger, qui a disparu aussi mystérieusement qu’il est arrivé.
Voilà comment dans l’Algérie de nos aïeux, la fête de Tou Bichvat, qui aurait pu ne pas se tenir à cause des intempéries, s’est transformée en une célébration des bontés d’Hachem, de la solidarité et de la délivrance. La belle symbolique derrière cette histoire : chaque arbre replanté, chaque acte de bonté symbolise la renaissance et la croissance inéluctable du peuple juif. Elle nous rappelle que, même dans les moments difficiles, la force de la communauté et la pratique des Mitsvot illuminent et continueront toujours d’illuminer notre peuple.
Alexandre Rosemblum
1. S’essuyer la barbe avec une serviette le Chabbath, permis ?
> Oui, mais très délicatement. Attention à ne pas essorer sa barbe en se lavant le visage (Yalkout Yossef Chabbath p.9).
2. Mettre un plat sec contenant un peu de sauce sur la Plata pendant Chabbath, permis ?
> Oui, à condition que le plat ait été entièrement cuit avant Chabbath. On peut donc mettre de la viande sur la plata pendant Chabbath même accompagnée d’un peu de sauce, car celle-ci est négligeable par rapport à la viande. (Choul’han ‘Aroukh 318, 4)
3. Quelle main un gaucher doit-il utiliser pour les bénédictions ?
> La main droite lorsqu’il récite une "bénédiction sur une Mitsva" (exemple : le Kiddouch ou le Loulav) ; mais pour une bénédiction sur un aliment ou une boisson, il tiendra la nourriture de la main qu’il veut. (Or Létsion II, 184)
FLASH CHABBATH
Hiloula du jour
Ce Chabbath 17 Chevat (15/01/2025) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula, le jour anniversaire du décès du Rav ‘Haïm Falaggi. En raison de l’immensité de ses connaissances, il fut nommé le "sage parfait" par son grand-père et occupa successivement les postes de Dayan, de Roch Yéchiva avant d’être Av BethDin et grand-rabbin d’Izmir, sur nomination du sultan de Turquie au 19e siècle. Il érigea également un hôpital avec l’aide de mécènes. On tient de lui une célèbre Ségoula la veille de Chavou’ot pour mériter d’avoir des enfants, consistant à donner à des œuvres saintes une somme équivalente à 104, deux fois la valeur numérique du mot Ben, fils en hébreu. N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !
Les lois du langage
Une perle sur la Paracha
"Moché raconta à son beau-père tous les prodiges d’Hachem…" (Chémot 18, 8)
Le Admour de Belz pose une grande question sur le récit de la Haggada à Pessa’h : pourquoi la Haggada ne mentionne-t-elle pas le nom de Moché, qui pourtant était prépondérant dans la sortie d’Égypte ?
Le premier qui raconta l’histoire de la sortie d’Égypte fut Moché Rabbénou en personne, comme le verset ci-dessus nous l’indique. Puisque Moché ne s’est pas mis en avant dans le récit des miracles, et afin de respecter son humilité proverbiale, son nom ne figure pas dans la Haggada
Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne que certaines déclarations ne constituent pas en soi du Lachon Hara’ puisqu’elles ne spécifient aucun méfait, mais le laissent sous-entendre. Dans ce cas, on parle de ‘Avak Lachon Hara’, "poussière de médisance", ce qui est également interdit. Par exemple, dire de quelqu’un : "Qui aurait pu s’imaginer qu’il arriverait aussi loin ?" est défendu puisqu’on insinue clairement que cette personne en est bien incapable.
Comme d’habitude, l’Occident n’a pas inventé la poudre. Nos textes millénaires rapportent que l’immense Rabbi Yo’hanan Ben Zakaï avait une érudition monumentale dans tous les domaines du sacré et qu’il était également versé dans… la conversation des palmiers ! De quoi s’agit-il ? Essayons d’y voir plus clair.
Chez nous, tout commence dans un jardin : le Gan ‘Eden.
Par jardin, on entend un endroit délimité, clôturé, qui a été pensé, aménagé et n’a pas poussé par hasard : le berceau de l’homme en effet n’est ni un champ ni une forêt.
Chacun possède dans son imaginaire une représentation de ce que devait être le Paradis, qui fait peut-être écho au jardin de son enfance, celui dans lequel on entrait avec émerveillement, où chaque arbre y était un personnage, un ami, et que chaque saison transformait, l’emplissant de couleurs et de sons différents.
L’arbre et la nature dans la Torah ont une place toute particulière, à tel point qu’on leur accorde un nouvel an : Tou Bichvat. C’est dire l’importance qu’ils revêtent. Dans le deuxième paragraphe de la Parachat Béréchit, le mot
‘Ets (arbre) revient sans cesse. Les arbres sont l’élément central du décor : il y en a une multitude et D.ieu ordonne à Adam d’en jouir autant qu’il le désire, à une exception près, comme nous le savons.
Il est évident qu’il y a derrière tout cela une symbolique, mais les commentateurs nous rappellent que le sens littéral du texte ne peut être négligé ; dans ce lieu magique que le premier homme devait se contenter de préserver et faire prospérer, il est intéressant de remarquer que ce sont les arbres qui sont investis de la clef de Vie, ainsi que de celle de la connaissance du Bien et du Mal. Lourde responsabilité qu’ils portent sur leur tronc, leurs branches et leurs fruits.
Jusqu’à la faute d’Adam et de ‘Hava, il y a une proximité intense entre l’homme et son environnement. Le Gan ‘Eden a été conçu
sur mesure par D.ieu pour l’humain, comme cadre idéal qui répondra à tous ses besoins. Et si l’écologie se traduit par la science de l’interaction entre une créature vivante et son habitat, on peut dire que le Paradis était un modèle parfait de symbiose et d’harmonie entre l’un et l’autre.
La CIA au service du langage des plantes…
Il y a 50 ans, on a commencé à envisager que les plantes pensaient, ressentaient et communiquaient, suite à un best-seller écrit par deux journalistes américains, Tompkins et Bird, intitulé "La vie secrète des plantes", sorti en 1975. Les observations sur les végétaux s’appuyaient sur les découvertes d’un employé à la CIA, Cleve Backster, qui utilisa sa machine à détecter les mensonges sur les végétaux. Les deux auteurs établirent avec assurance que les plantes réagissaient aux stimuli extérieurs. Le livre fut un succès mondial. Plus tard, des scientifiques réfutèrent la théorie, la reléguant à la pseudoscience.
Mais comme d’habitude, l’Occident n’a pas inventé la poudre. Nos textes millénaires (Avot Dérabbi Nathan 75 ; Talmud traité Souka 28a) rapportent que l’immense Rabbi Yo’hanan Ben Zakaï avait une érudition monumentale dans tous les domaines du sacré - il n’y avait pas une science de la Torah qu’il ne connaissait pas - et qu’il était également versé dans… la conversation des palmiers ! De quoi s’agit-il ? Essayons d’y voir plus clair.
Les arbres murmurent pour qui sait entendre…
"Le Gan ‘Eden a été conçu sur mesure par D.ieu pour l’humain, comme cadre idéal qui répondra à tous ses besoins.
Plus récemment, en 2015, Peter Wohlleben, ingénieur forestier allemand, soutient à nouveau, dans son livre "La vie secrète des arbres" - le titre est un clin d’œil à l’ouvrage précédent -, que les arbres ont une forme d’intelligence et sont organisés comme une tribu, dont les membres se comprennent, se soutiennent, se protègent cette fois par un réseau complexe de racines souterraines. Ils savent s’écouter et se faire de la place les uns aux autres pour que chacun se développe de façon optimale ; en gros, nous avons, nous humains, de quoi apprendre de nos amis les fougères et les bouleaux. Ils ne sont pas seulement notre principal fournisseur de bonbonnes d’air gratuit, le transformateur génial de carbone en oxygène, mais seraient également des entités palpitantes de vie qui sauraient s’organiser entre elles.
Tout d’abord par palmiers, on entend un mot général pour dire "arbres". Notre Maître Rabbénou Cherira Haï Gaon (939-1038, époque des Guéonim), un des dirigeants du judaïsme de Babylonie au premier siècle de notre ère, explique que les arbres communiquent entre eux et se passent des messages secrets que l’on peut décoder en lisant l’inclinaison de leurs branches. Le Rav précise que pour capter cette douce conversation, il faut attendre une belle journée, sans vent, étendre un drap qui permettra de vérifier qu’il n’y a aucun souffle d’air, et alors, se placer entre deux arbres et lire ce que se racontent les arbres entre eux par le mouvement de leurs branches. C’est uniquement en l’absence de tout souffle d’air qu’on peut expérimenter le phénomène, car bien sûr si c’est le vent qui fait bouger les branchages et leur donne une certaine direction, l’expérience ne vaut plus rien. Le Rav ‘Haïm Kanievsky, dans son commentaire sur le Pérèk Chira (Pérèk Béchir), rapporte cette explication.
Le Rachba lui, pense diamétralement le contraire ; on ne peut entendre ces conversations entre les arbres que lors d’un jour venteux, car c’est ce dernier, en soufflant sur les branches, qui fait naître le son des conversations. Dans ce cas de figure, il ne s’agit
VIE JUIVE
plus de décoder les mouvements des branches, mais bien d’entendre le murmure d’un arbre à son voisin…C’est plus beau qu’une poésie !
Beaucoup plus pragmatiques, le Rachbam (petitfils de Rachi) et le Méïri (éminent talmudiste du XIIIème siècle) pensent tout simplement que le terme "conversation des plantes" englobe en fait les propriétés de chaque plante visant à guérir ou soigner certaines maladies.
En tout cas, le sujet occupe sérieusement nos Maîtres.
Une pousse appelée Machia’h
Tout le vocabulaire utilisé pour parler du Machia’h, de ses ascendants et descendants, fait également appel à l’imagerie des végétaux. Il est comparé à une pousse qui va surgir de la royauté de David Ben Ichaï. Alors que le peuple juif est à son plus bas, exilé, coupé de ses racines, alors qu’on pense que tout est fini, soudain de ce tronc coupé, on voit surgir un petit plant vert, fort, qui relève la tête et redonne vigueur à tout l’arbre.
Dans la ‘Amida, la prière par excellence, on dit dans la quinzième bénédiction : "Fais pousser au plus vite la plante de David, Ton serviteur". Tout le processus d’avènement du Machia’h et de la fin des temps se prépare dans le silence et le secret, comme la pousse qui grandit en terre et pourrit, et qui soudain réapparait, plus vivante que jamais, annonçant le Dénouement. Ecolo bien avant l’heure
Nos Sages nous disent que lorsque l’on déracine un arbre fruitier, son cri de douleurpourtant inaudible à nos oreilles - traverse le monde entier, de même (Yoma 20b) la voix de l’âme humaine au moment où elle sort du corps traverse le monde d’un bout à l’autre.
Le souci de protéger la nature et tout ce qu’elle contient d’intelligence, de richesse, de potentiel pour l’homme, revient sans cesse dans nos textes et dans le vécu du Juif pratiquant.
La jachère obligatoire chaque 7 ans, la Chémita, qui ordonne le repos du travail des champs et des vergers, l’interdiction de couper un arbre,
la sainteté de la terre d’Israël qui se transmet à ses fruits, sont toutes des expressions du respect à notre environnement. Lorsque Adam faute, c’est immédiatement la terre qui en subit les conséquences et dorénavant émettra ronces et mauvaises herbes, comme si leurs destins étaient intimement liés, et que la responsabilité des actes de l’homme retombait immanquablement sur elle.
Les Explorateurs déclencheront une calamité par une médisance sur la terre d’Israël et ses fruits, entraînant la mort d’une génération entière qui ne pourra plus y pénétrer.
Mathusalem for ever
Concluons par un bel anniversaire de longévité : l’arbre répertorié le plus vieux du monde se trouve dans les White Mountains de Californie, et c’est un pin, nommé Pinus longaeva. Il a, selon les spécialistes, 4789 ans, aurait donc vu le jour avant la construction des pyramides égyptiennes et aurait été un contemporain de nos ancêtres.
On l’a surnommé Mathusalem. Les responsables de la réserve gardent son emplacement secret pour éviter tout acte de vandalisme, car le pin qui détenait le record précédent a été abattu par un géographe qui voulait l’étudier. Mathusalem détient le record d’organisme vivant le plus vieux du monde.
L’arbre à une propriété unique : stable, rassurant, son tronc massif et immobile est rattaché par ses racines à son terreau, et cependant il renouvelle à chaque saison sa frondaison. Il est la synthèse parfaite de l’ancrage dans la tradition, accompagné d’une éternelle renaissance.
Puissions-nous vivre sur terre, unis vers l’Uni, en respectant et en protégeant cette nature que D.ieu nous a offerte, nourricière, protectrice et incroyablement belle.
Chana Tova aux arbres et plantes du monde entier !
Jocelyne Scemama
SCIENCES & TORAH par Pr Gilbert Daniel Nessim
Tou Bichvat : Les innombrables miracles des arbres
Quand on réfléchit à toutes les étapes de la croissance d’un arbre fruitier, on remarque que tout se passe selon un programme bien précis. Nous savons aujourd’hui que l’ADN contient un programme informatique qui est infiniment plus complexe que le programme informatique le plus complexe jamais développé ! Analysons quelques aspects incroyables de ce programme.
Tou Bichvat est l’anniversaire des arbres. Qu’ya-t’il de plus naturel que de planter une graine et d’obtenir un arbre ? Certes, cela demande du travail (semer la graine, arroser, fertiliser, etc.) et du temps, parfois plusieurs années. Mais à part cela, un travail de routine qu’on appelle "nature" se met en place. Or, si l’on analyse attentivement de quelle manière on passe de la graine à l’arbre qui donne des fruits, nous verrons d’indicibles prodiges.
La graine, un caillou inanimé ?
Commençons par la graine. Il s’agit d’un objet totalement inanimé qui ressemble à un tout petit caillou. Une graine non plantée dans la terre peut se conserver pendant des milliers d’années ! Oui, tout comme les noyaux des dattes retrouvées à Massada qui, après avoir été plantés plus de 2000 ans après, ont produit un dattier qui a donné des dattes !
Mais une fois ensevelie dans la terre, la graine commence à putréfier et il semble que sa fin est proche. Et pourtant, après quelques jours, des racines se forment et poussent vers le bas. Comment fait la graine pour savoir où se trouve le bas ? Qui lui a chuchoté que les racines doivent pointer vers le bas ? Ceci est tout à fait remarquable si l’on considère que les graines sont semées sans faire attention à leur orientation. Des vidéos ont montré que si une graine est mise sens dessus dessous, les racines vont initialement sortir en haut de la graine et puis vont rebrousser chemin et descendre ! Les racines ont-elles un GPS ou Waze qui leur indique "le bas" ?
Après que les racines ont pris un peu d’ancrage dans la terre, un début du tronc se développe et monte vers le haut. Comment le tronc sait-il où est "le haut" ? Des vidéos ont montré qu’un début de tronc qui commence à pousser vers le bas, va changer son orientation pour pointer vers le haut !
Un script ultra-perfectionné
Quand on réfléchit à toutes les étapes de la croissance d’un arbre fruitier, on peut distinguer la croissance des racines, du tronc, des branches, des branches secondaires, des feuilles, des fleurs et des fruits. Et tout cela se produit, pour chaque type d’arbre, selon un programme bien précis. Mais où est ce programme ? Il devait être contenu dans la graine ! Oui, ce tout petit "caillou inanimé" contient un programme hyper complexe ! Et nous savons aujourd’hui que l’ADN, une molécule très longue, contient un programme informatique qui est infiniment plus complexe que le programme informatique le plus complexe développé depuis la révolution informatique. Analysons quelques aspects incroyables de ce programme. Par exemple, les branches, les branches secondaires et les feuilles doivent croitre de façon à maximiser l’exposition des feuilles au soleil, un facteur crucial pour la photosynthèse, une réaction chimique remarquable qui convertit l’énergie du soleil en énergie chimique et en oxygène. Ceci est loin d’être évident, et ce qui est le plus remarquable est qu’il n’existe pas deux arbres avec une disposition identique des branches et des feuilles. Le programme doit décider où et à quel moment initier la croissance des branches et des feuilles. Le
programme devra aussi gérer la croissance des feuilles, la croissance et la maturation des fruits, l’adaptation de l’arbre aux différentes saisons, etc.
Des trillions d’atomes
A part ce programme complexe, notre graine devra agir comme une usine chimique et puiser des atomes du sol et de l’air pour former des matériaux complexes et distincts tels que la cellulose du tronc et des branches, la chlorophylle des feuilles, les fleurs avec leurs magnifiques couleurs, l’écorce des fruits et leur intérieur. Si l’on s’amusait à calculer le nombre d’atomes présents dans un arbre, l’on pourrait trouver des milliers ou millions de fois le nombre d’Avogadro, qui vaut 6 fois 10 à la puissance 23 (6 suivi par 23 zéros). Et ce nombre immense d’atomes, la plupart du carbone, oxygène, et hydrogène, doivent être disposés et reliés entre eux par des liens atomiques de façon très précise. Tout cela est le résultat de réactions chimiques qui s’opèrent entre les atomes de l’arbre (tronc, branches, feuilles, fruits), ceux de l'air et de la terre, le tout exposé au soleil !
pour croire en Lui. S’il était totalement évident que ce que nous considérons "naturel" est en réalité une série de miracles, il n’y aurait aucune récompense possible pour les croyants.
Quand les eaux se fendent en 2…
conserver notre libre arbitre "
D.ieu Se cache derrière ce que l’on appelle la "nature" pour que nous puissions
En fait, ce concept apparait dans la Parachat Béchala’h qui précède Tou Bichvat, lors de l’un des plus grands miracles énoncés dans la Torah : le partage de la mer des Joncs. Personne ne doute de la grandeur du miracle. Et pourtant la Torah dit juste avant le partage, qu’un fort vent de l’est a soufflé toute la nuit. Y-a-t’il un fou pour penser que c’est le vent qui a fendu la mer ? Eh bien accrochezvous… Le prestigieux National Geographics nous dit que des eaux peuvent être séparées par du vent ; il s’agit d’un phénomène physique connu en anglais sous le terme de "wind setdown" ! Mais, à son crédit, il ajoute qu’un vent aussi puissant aurait emporté avec lui Moïse, et très certainement tous les Israélites qui l’accompagnaient...
Le Rav Avigdor Miller disait que l’orange est verte lorsqu’elle n’est pas mûre, afin de se confondre avec les feuilles. Puis, lorsqu’elle change de couleur à travers de complexes réactions chimiques, elle devient orange et semble crier à notre attention : "Je suis prête ! Mange-moi !"
Et l’on appelle tout ceci "naturel" ? Tout ce que l’on vient de voir, qui n’est qu’une analyse très superficielle, est tout simplement miraculeux.
Le Rav Yossef ‘Haïm Sitruk disait dans un cours sur les miracles que la "nature est le voile pudique de protection que D.ieu étend sur l’homme pour ne pas le forcer à croire en D.ieu." En d’autres termes, D.ieu Se cache derrière ce que l’on appelle la "nature" pour que nous puissions conserver notre libre arbitre et être récompensé
Le Rav Eliahou Dessler compare la résurrection des morts à celle de la graine et explique que la seule différence entre les deux phénomènes est que nous sommes habitués à la résurrection des graines mais pas à celle des personnes. Si la situation était inversée, nous appellerions la résurrection des corps "nature" et la résurrection des graines "miracle". Le Ramban (Nahmanide) enseigne que tout n’est que miracle et que les évènements naturels ne sont qu’illusion car ils sont en définitive tous dirigés par D.ieu. Or lorsqu’on étudie et médite scientifiquement sur les phénomènes "naturels", l’on réalisera que tout est miracle. Et maintenant, dégustons les fruits miraculeux de Tou Bichvat
Pr Gilbert Daniel Nessim
Pour l'élévation de l'âme de mon père, Moché Ben Marcella, décédé le 16 Chevat 5782
CULTURE
Tou Bichvat : Ce que nous disent les plantes de notre histoire
Pr Mordékhaï Kislev, professeur émérite à la faculté des Sciences de la vie de l’Université Bar-Ilan et Talmid ‘Hakham consulté par les Décisionnaires sur des questions d’agriculture et de Halakha, a fait de la découverte et la restauration de la flore qui existait en Erets Israël il y a des milliers d’années sa mission passionannte.
Le professeur Mordékhaï Kislev, botaniste archéologique, a consacré des décennies de recherche à synthétiser les faits agricoles mentionnés dans le Talmud avec les découvertes archéologiques liées à la botanique d’Erets Israël
Pour la plupart des habitants d’Erets Israël, la préparation de Tou Bichvat consiste en une petite virée au marché pour profiter de l’abondance colorée dont la terre sainte a été bénie.
Le botaniste agricole Pr Mordékhaï Kislev ne fait pas exception. Cependant il note que la signification agricole de cette journée a largement disparu. "Aujourd’hui, la plupart des gens vivent dans une société urbaine plutôt que rurale. Combien d’entre nous ont déjà planté un arbre ? Combien travaillent dans l’agriculture ? C’est un monde en voie de disparition. C’est précisément pour cela qu’il est d’autant plus important de renforcer les traditions ancestrales du ‘Am Israël."
Se reconnecter à la terre
toutes les Mitsvot liées à la terre d’Israël. Cette fête devrait réellement occuper une place plus grande dans nos vies."
Pr Mordékhaï Kislev, professeur émérite à la faculté des Sciences de la vie de l’Université Bar-Ilan et Talmid ‘Hakham consulté par les Décisionnaires sur des questions d’agriculture et de Halakha, a fait de la découverte et la restauration de la flore qui existait en Erets Israël il y a des milliers d’années sa mission. Autorité reconnue et citée en Israël, ses recherches occupent une place de choix dans la littérature universitaire mondiale et contribuent à enrichir les connaissances sur les sociétés anciennes. Plus concrètement, de nombreux aspects de son travail permettent aux Talmidé ‘Hakhamim ainsi qu’aux profanes de mieux comprendre le contexte des différentes Halakhot et Minhaguim qui jalonnent notre quotidien.
Séparer le bon grain de l’ivraie
Si aujourd’hui, ceux qui fêtent Tou Bichvat s’attachent souvent à puiser dans l’énergie ésotérique et kabbalistique de cette journée –où, parmi d’autres idées mystiques, les arbres sont une métaphore du renouveau, même en plein hiver –, l’aspect plus terre-à-terre de cette fête, qui a une signification en matière de Halakhot agricoles fondamentales, ne doit pas être négligé.
"Même si le Juif contemporain est bien moins connecté à la terre qu’auparavant, nos Sages ont institué une journée pour célébrer les arbres", explique le professeur Kislev. "Tou Bichvat revêt une importance capitale pour presque
Le professeur Kislev fêtera bientôt ses 81 ans, mais cela ne l’empêche pas de rester actif au sein de la communauté académique. Il se trouve à l’avant-garde des avancées en botanique et poursuit sa contribution à la littérature scientifique. À ce jour, il a rédigé plus de 200 articles scientifiques et espère doubler ce chiffre dans les années à venir.
Mais qu’est-ce que la botanique archéologique ?
Le terme en lui-même ne suffit pas à expliquer l’ampleur et la nature multidimensionnelle de cette discipline.
L’archéologie est plus souvent associée à la découverte de tombes, de bâtiments et de fragments de poterie qu’à celle de plantes.
Pourtant, des vestiges végétaux, aussi petits et fragiles soient-ils, peuvent se révéler tout aussi précieux, sinon plus, pour fournir des informations sur la vie humaine dans le passé.
Dès le début du XXème siècle, des botanistes, géologues et zoologistes collaboraient avec des archéologues pour explorer leur intérêt commun pour le passé. Mais ce n’est que depuis une cinquantaine d’années que les archéologues ont pris conscience de la richesse des connaissances que l’on pouvait tirer d’une collecte minutieuse et de l’étude des restes botaniques anciens, développant ainsi des techniques pour les identifier et les dater.
C’est précisément là qu’intervient le travail du professeur Kislev. "L’objectif de mes recherches est d’approfondir notre héritage à travers le prisme de l’archéologie", explique-t-il. Et il n’a jamais été déçu.
Les nombreuses découvertes qu’il a accumulées au fil des années l’ont émerveillé, lui et son équipe de chercheurs. Sur le bureau de Kislev reposent des grains de blé, d’orge et d’autres graines non identifiables, carbonisés et datant de différentes périodes de l’histoire juive en Erets Israël.
"La plupart des découvertes sont brûlées", indique-t-il en montrant quelques grains noircis. "C’est l’une des raisons pour lesquelles elles ont survécu. Grâce à ces grains, nous pouvons apprendre énormément sur les habitants de ces époques : ce qu’ils cultivaient, ce qu’ils mangeaient, comment ils vivaient."
Pour le professeur Kislev, il n’existe rien de plus exaltant que de trouver des preuves qui corroborent ce qui est écrit dans la Torah, bien qu’il insiste sur le fait que nous n’avons pas besoin de preuves pour savoir que la Torah est vraie.
En Israël, la journée commence tôt. Les gens se lèvent le matin et boivent du café au lait. Après cela, les élèves vont à l’école et les adultes partent travailler. Le soir, les rues sont pleines de monde.
Vocabulaire
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Certains rentrent chez eux retrouver leur famille, et d’autres restent étudier au Beth Midrach D’autres mots avec la racine
(Mat’hil) – commence, débute
(Moukdam) - tôt
(Kamim) – se lèvent
(Kafé Hafoukh) – café "renversé", café au lait
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(‘Avoda) – travail
(Hatalmidim) – les élèves
(Mévougarim) – adultes
(Haré’hovot) – les rues
(Lémichpa’htam) –à leur famille
(Chénicharim) – qui restent
בָּ (Beth Midrach) – maison d’étude
(‘Ovèd) – employé
(Ma’avid) – employeur
– laboratoire
Paru dans la revue Michpa’ha
Une journée en Israël
1. Quelle est la raison du jeûne du 14 Chevat mentionnée dans le texte ?
A. Il marque la fin de la saison des pluies
B. Il s’agit de la veille du Roch Hachana des arbres
C. Il commémore l’anniversaire du siège de Jérusalem par les Romains.
2. Quelle type de prière ne dit-on pas la veille de Tou Bichvat après ‘Hatsot ?
A. Kaddich Titkabal
B. Tsidouk Hadin
C. Vihi No’am
3. Le 15 Chevat, peut-on jeûner pour l’anniversaire du décès d’un proche ?
A. Oui, s’il s’agit de son père ou sa mère
B. Non, le jeûne est interdit
C. Oui, mais seulement jusqu’à ‘Hatsot
4. Quelle est la pratique concernant le Tikoun ‘Hatsot à Tou Bichvat ?
A. On ne récite que le Tikoun Léa
B. On ne récite que le Tikoun Ra’hel
C. On ne récite aucun des deux Tikoun
5. Dans quel cas peut-on prononcer une oraison funèbre à Tou Bichvat ?
A. Pour son père ou sa mère
B. Pour un Sage, et en sa présence
C. Pour son conjoint
6. Un endeuillé peut-il être ‘Hazan à Tou Bichvat ?
A. Oui, sans chercher à s’y soustraire
B. Non, il doit laisser quelqu’un d’autre à sa place
C. Seulement s’il est Cohen
7. Que portaient certains Tsadikim en l’honneur du 15 Chevat ?
A. Des habits de Chabbath
B. Un Talith de prière spécial
C. Un nouveau chapeau
8. Quelle coutume italienne est mentionnée dans le texte ?
A. Réciter tout le livre des Psaumes
B. Allumer des bougies à la synagogue
C. Distribuer des corbeilles de fruits aux pauvres
9. Quelle bénédiction convient-il de réciter sur l’odeur du Étrog à Tou Bichvat ?
A. Boré 'Atsé Bessamim
B. Hanotèn Réa’h Tov Bapérot
C. Boré Péri Ha’ets
10. Que signifie l’expression "‘Hamicha Assar Guelt" ?
A. Une prière spéciale pour obtenir un bel Etrog à Souccot
B. Une somme d’argent distribuée aux jeunes
C. Les quinze fruits en Yiddish
11. Peut-on aller au cimetière à Tou Bichvat ?
A. Oui, mais sans dire la prière de Hachkava
B. Non, cela est formellement interdit
C. Oui, en ayant jeûner au préalable la veille
12. Quelle est l’habitude des Séfarades concernant Lamenatséa’h et Téfila Lédavid ?
A. Ne pas les réciter
B. Les réciter avec les Té’amim
C. Les réciter uniquement à Min’ha
TOU BICHVAT
13. Pourquoi prie-t-on à Tou Bichvat pour un bel Étrog ?
A. Car la sève monte dans les arbres ce jour-là
B. Car c’est un jour propice à l’acceptation de toutes les prières
C. Car l’Étrog est le fruit mangé par Adam et ‘Hava
14. Que faisait Rav Naftali Hirtske de Ratspert à Tou Bichvat ?
A. Il lisait tout le livre des Psaumes
B. Il donnait un cours de Torah sur la signification des arbres
C. Il jeûnait et donnait de la Tsédaka
15. Quelle prière recommande le Ben Ich ‘Haï pour Tou Bichvat ?
A. Une prière pour les vignes
B. Une prière pour la pluie
C. Une prière pour la guérison
16. Pourquoi prier pour les vignes à Tou Bichvat ?
A. Pour qu’elles donnent du bon vin pour le Kiddouch
B. Parce qu’elles sont le symbole d’une famille nombreuse
C. Pour qu’elles ne soient pas abîmées par le gel
17. Pour quelle autre Mitsva peut-on prier à Tou Bichvat ?
A. Avoir des Matsot Cachères à Pessa’h
B. Trouver un ‘Hazan digne pour Yom Kippour
C. Mériter d’avoir une belle paire de Téfilin
18. Quelle habitude avait l’Admour de Rouzhin ?
A. Faire porter un Kitel à l’officiant
B. Jeûner toute la journée
C. Organiser un repas spécial avec de la viande
19. Quels lois convient-il d’étudier à Tou Bichvat ?
A. Les bénédictions avant de consommer des fruits
B. Les Téroumot et Ma’asserot (prélèvement et dîmes)
C. L’interdiction de détruire des arbres fruitiers
20. Quelle ville a la coutume de lire le premier chapitre du traité Roch Hachana à Tou Bichvat ?
A. Eden
B. Tiberiade
C. Jérusalem
21. Selon la Michna de Roch Hachana, combien y a-t-il de Roch Hachana dans l’année ?
A. 1
B. 3
C. 4
FEMMES
COUPLE FAMILLE
Les conflits dans le couple : la clé du bonheur
C’est un mythe de croire que résoudre vos problèmes vous rendra automatiquement heureux, car certains désaccords reviendront encore et encore et ce n’est pas grave. Un couple solide ne cherche pas à tout régler, mais à avancer ensemble malgré les divergences.
Sim’ha et Chmouel venaient à peine de se marier qu’ils ont rapidement été confrontés à des disputes. Pour Sim’ha, chaque conflit prenait des proportions dramatiques. Elle se sentait dépassée, persuadée que leur mariage allait droit dans le mur, peut-être même jusqu’au divorce.
Pourquoi ? Parce que Sim’ha déteste profondément les conflits. Pour elle, la moindre tension est un signe que tout va mal. Chmouel, lui, est plus à l’aise avec les désaccords. Il croit qu’il est parfois préférable d’aller se coucher en colère plutôt que de forcer la réconciliation immédiate.
détermine la solidité d’un couple. Ignorer les tensions ou vouloir les éviter à tout prix peut être plus destructeur que d’apprendre à y faire face.
Le conflit : un révélateur, pas une menace
Ce que Sim’ha ne comprenait pas, c’est cette réalité essentielle : les conflits dans un couple sont inévitables.
Le mythe du mariage sans conflit
Beaucoup pensent qu’un couple heureux ne se dispute pas. C’est faux. Même les histoires d’amour les plus sincères connaissent des hauts et des bas. Le conflit ne signifie pas que le couple est en danger. Il fait simplement partie de la réalité du mariage.
Le roi Salomon nous enseigne dans Michlé (Proverbes 27, 17) :"Comme le fer aiguise le fer, un homme aiguise le visage de son prochain." De la même manière, les désaccords dans le couple sont des occasions d’affiner la relation et de grandir ensemble.
Sim’ha avait tort de croire que l’absence de disputes était le signe d’un mariage réussi. En vérité, c’est la façon de gérer les conflits qui
C’est un mythe de croire que résoudre vos problèmes vous rendra automatiquement heureux car certains désaccords reviendront encore et encore et ce n’est pas grave. L’enjeu n’est pas de tout résoudre, mais d’apprendre à gérer ces désaccords de manière saine et respectueuse. Un couple solide ne cherche pas à tout régler, mais à avancer ensemble malgré les divergences.
Dans la Torah, Avraham et Sarah n’étaient pas toujours d’accord, notamment concernant la conduite à adopter envers Hagar et Ismaël. Pourtant, Hachem dit à Avraham d’écouter Sarah (Béréchit 21, 12), soulignant ainsi l’importance d’écouter son conjoint et de respecter ses ressentis.
Gérer les conflits pour renforcer le couple
Plutôt que de fuir les disputes, il est essentiel d’adopter des stratégies pour mieux les vivre.
Voici six règles essentielles pour naviguer à travers les conflits sans briser l’harmonie du couple :
Prendre du recul pour mieux revenir
Quand la tension monte, faites une pause. Marchez, respirez, isolez-vous pendant
20 minutes. Le temps de vous calmer avant de reprendre la discussion. Cela évite les paroles qui dépassent la pensée. Le Rambam conseille dans le Hilkhoth Dé'ot d’éviter la colère, car elle peut mener à des comportements destructeurs. Se calmer permet d’éviter des paroles regrettables.
Commencer la conversation en douceur
Les reproches n’aident pas. Parlez avec bienveillance, utilisez des phrases commençant par "je" plutôt que "tu". Exprimez vos ressentis sans accuser.
Savoir désamorcer
Un simple "Je suis désolée" ou "Je me suis mal exprimé" peut désamorcer une dispute. Ces petites phrases montrent à l’autre qu’on tient à la relation plus qu’à avoir raison.
Écouter ce qui se cache derrière les mots
Derrière chaque reproche, il y a un besoin non exprimé. Prenez le temps d’écouter les émotions et les attentes de votre conjoint. Qu’est-ce qui le blesse vraiment ?
Dans Pirké Avot (2, 13), Rabbi Eli'ézer enseigne : "Comprends avant de répondre." Écouter sincèrement permet de désamorcer bien des tensions.
Accepter l’influence de l’autre
Reconnaître que votre partenaire a des idées et des points de vue valables est essentiel. Le respect mutuel passe par l’écoute et l’ouverture.
Chercher le compromis
Le compromis ne signifie pas tout perdre. C’est trouver un terrain d’entente où chacun se sent respecté. Aucun couple ne peut tout régler, mais il peut avancer ensemble. Dans le Talmud ('Erouvin 13b), on apprend que les lois suivent l’avis de Beth Hillel parce qu’ils étaient humbles et prenaient en compte les paroles de Beth Chammaï avant d’exprimer
leur propre avis. Le compromis commence par l’écoute et le respect de l’autre.
Conclusion : Transformer les conflits en opportunités Les disputes ne sont pas le signe d’un échec. Elles sont une opportunité de grandir ensemble, de mieux se comprendre et de renforcer les liens du couple. Accepter que les désaccords font partie de la vie conjugale, c’est déjà avancer vers un mariage plus serein et plus solide.
Alors, plutôt que de craindre les conflits, apprenons à les gérer avec intelligence et bienveillance, en s’appuyant sur les enseignements de la Torah. C’est ainsi que l’on construit un mariage durable, fondé sur la confiance, l’écoute et le respect.
Léa Nabet
Directrice du Centre de la Famille Juive www.centredelafamillejuive.com
HISTOIRE À SUIVRE
La vie en Froum – Episode 29 : Solde de tout compte
Chaque semaine, retrouvez les aventures d’Eva, célibattante parisienne de 30 ans… Super carrière, super copines. La vie rêvée ? Pas tant que ça ! Petit à petit, Eva découvre la beauté du judaïsme et se met à dessiner les contours de sa vie. Un changement de vie riche en péripéties… qui l’amèneront plus loin que prévu !
Dans l’épisode précédent : Eva est de retour à Paris. Entre famille, amis et travail, le milieu qui était le sien jusqu’à il y a quelques mois à peine lui semble de plus en plus étranger. Elle rêve d’un retour à Jérusalem…
Un vrai cri du cœur ! Mon avenir, je le voyais à Jérusalem. Je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire ni devenir, mais je savais comme une évidence que ma place était là-bas !
Revenue à Paris, je me sentais comme avec ma paire d’escarpins préférée : j’essayais tant bien que mal de continuer à la porter, même si, elle était passée de mode et ne m’allait plus si bien que ça.
Ma grande décision de faire la ‘Alyah n’était pas ma seule source de tracas. Il y avait un autre point qui me stressait. Depuis mon retour en France, j’avais croisé quelques fois Karen dans les couloirs de l’agence. Plusieurs mois s’étaient écoulés depuis qu’il y avait eu cette “affaire de la rumeur” au travail, où Karen avait fait courir le bruit que Franck mon directeur m’avait confié un nouveau projet parce qu’il y avait une relation “plus que professionnelle” entre nous. A cause d’elle, j’avais expérimenté les dégâts du Lachon Hara’. Avec le temps, la colère avait fini par s’estomper… mais pas l’incompréhension ni le manque de mon amie d’avant.
réfléchir, j’entendis le bip du message : “Ok, je suis à la maison, tu peux passer.” 30 minutes après, je tapai à la porte de son appartement et je priais secrètement pour que ma discussion avec mon ancienne amie ne tourne pas au combat de boxe.
J’entrai dans son salon, mais j’étais hyper mal à l’aise. Elle était là, à me regarder les bras croisés, mais il fallait que je me lance. Sinon, ça voudrait dire que je n’avais rien appris de mon séjour au séminaire : “Voilà, on était amies et je n’ai pas compris ce qu’il s’est passé, ou plutôt, si. Je réalise que j’ai pas mal changé et ça n’a pas dû être simple de me suivre.
- Surtout que tu as cru bon de me laisser hors du coup.
- C’est vrai, mais comment j’aurais pu t’en parler ? Et puis, qu’est-ce que tu m’aurais dit si j’étais venue te voir en te disant : “J’ai décidé de faire Chabbath, de manger Cachère, de jeter mes jeans et mes tops décolletés, d’arrêter les soirées en boîte” ?
- Tu veux savoir ? Eh bien je t’aurais dit que tu es tombée sur la tête ! Pourquoi te mettre autant d’interdits sur la tête ? C’est pas comme si on était des non-croyantes avant, alors pourquoi passer d’un extrême à l’autre ?
Sur une impulsion, j’attrapai mon téléphone et pianotai à la vitesse de l’éclair : “Karen, suis de retour d’Israël, j’ai pas mal pensé à ce qu’il s’est passé et j’aimerais qu’on discute, on peut se voir maintenant ?” A peine le temps de
- Karen, c’est justement ça. Pour pouvoir répondre à tes questions, je devais déjà avoir des réponses pour moi. Je n’étais pas sûre de mes choix, pas sûre qu’une vie religieuse était ce qui me convenait, voilà pourquoi je ne t’ai rien dit.
- Et maintenant, tu sais ? Tu es sûre de toi ?
- Franchement ? Sûre, je ne sais pas, mais oui, je me retrouve tout à fait dans mes choix. Ce ne sont pas des contraintes, au contraire, pour la première fois, tout a un sens pour moi. Karen, tu es ma meilleure amie et j’ai compris que peut-être mes silences t’ont blessée, et si c’est le cas, j’en suis désolée.
- Wouaw… Merci. Je ne m’attendais pas à tout ça ! Je suis tellement désolée d’avoir lancé cette affreuse rumeur au travail. Je ne sais pas ce qui m’a pris… Tu ne me croiras pas, mais je l’ai regrettée à la minute où les mots sont sortis de ma bouche. Mais c’était trop tard, et quand j’ai vu les dégâts que ça a faits, j’avais trop honte pour venir te voir.”
Pour moi, vivre une vie Froum, ce n’était pas uniquement rallonger la taille de mes jupes, c’était appliquer tous les enseignements d’Hachem, même ceux qui faisaient mal à l’égo. Et de la même façon que, plus que jamais, je priais Hachem d’être bienveillant à mon égard, je me devais d’en faire autant avec les autres.
C’était sûr que je n’allais pas être aussi franche sur ma Téchouva avec Franck mon directeur, néanmoins, j’avais envie d’être honnête. “Vous êtes prête à sauter dans un avion ou vous avez le temps d’effectuer votre préavis ?” Il ne perdait pas le nord ! On se mit rapidement d’accord sur une date de départ avec la direction et la RH et le jour-J, je me retrouvais à signer tout un tas de papiers dont le fameux “solde de tout compte”.
J’avais beaucoup de peine à quitter la synagogue et la Rabbanite qui m’avaient tellement bien accueillie. Toutes les femmes étaient venues me saluer à Chabbath, l’une me parlant d’un fils là-bas encore célibataire (“Tu dois absolument le rencontrer !”), l’autre de sa sœur à contacter pour Chabbath (“Elle fait un couscous incroyable !”).
Par contre, la vraie joie du moment était la naissance du fils de Guila ! J’étais venue lui rendre visite à la maternité. En caressant les
minuscules doigts du bébé, je lui racontais ma mélancolie à l’idée de partir et de quitter tout le monde (elle surtout).
“Ton ressenti est normal. Choisir une vie de Torah, une vie à Jérusalem, tout ça, c’est faire des choix. Mais ce sont de bons choix, croismoi. Tu vas voir tout le bonheur que ça va t’apporter !”
Le dimanche d’après, c’était déjà la circoncision du bébé. Quand j’entendis le prénom qu’ils avaient choisi, je ne pus m’empêcher de rire, comme s’il s’agissait d’un clin d’œil : Israël !
Ma famille avait décidé d’organiser un grand repas de famille pour mon départ, dans un restaurant du 17ème arrondissement. Quand je poussais la porte, quelle ne fut pas ma surprise de voir mes parents, ma sœur, mais aussi plein d’amis, dont Karen… et David !
Dans les films, les filles ont toujours la bonne réaction : quelques pleurs, des sourires et la classe. Dans la vraie vie, je sanglotais bruyamment devant tout le monde avec mon visage tout rouge ! Ça devenait vraiment dur de partir. J’étais super heureuse de voir que Karen était présente. Et je ne manquais pas d’aller la voir pour la remercier d’être venue.
Et tout ce temps, je ne quittais pas David des yeux. Qu’est-ce qu’il faisait là au milieu de ma famille et de mes amis ? Toute cette ambiance me donnait mal à la tête, j’avais besoin de sortir quelques minutes souffler un peu.
“Eva ? Eva, il faut qu’on se parle.”
Je fermais les yeux : “David, je ne suis pas sûre que ce soit le moment.”
“Eva, tu ne peux pas quitter Paris sans qu’on se parle, on doit mettre les choses au clair.”
Il avait raison. Je me retournais et lui fis face : “Je t’écoute, qu’as-tu à me dire ?”
"Eva, j'ai beaucoup de sentiments pour toi. Ne pars pas, reste ici et envisageons notre avenir ensemble".
Mia Atlan
Mélange lait & poisson pour un Tunisien
Quel est le Minhag (coutume) tunisien concernant le mélange de lait et de poisson ?
Réponse de Rav Aharon Sabbah
Il faut savoir qu’en Tunisie, la consommation de produit laitier n’était pas courante, il est donc difficile d’établir une coutume unanime à ce sujet. (‘Alé Hadass 21, 22)
Cependant, il était admis par certains Rabbanim tunisiens qu’il ne fallait pas consommer un tel mélange. (Misgav Lada’kh 60, 5 ; ‘Haïm Va’hessed 68, Vaya’an Chmouel 19, 68)
Père tunisien, mère marocaine : quelle coutume pour les enfants ?
Dans le cas où un Juif tunisien épouse une Juive marocaine, quel Minhag doit être adopté par les enfants ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Depuis l’aube des temps, les enfants ont l’habitude de suivre les coutumes du papa.
2. Cette Halakha reste inchangée même si le papa ne respecte pas les Mitsvot.
Dans une telle éventualité, l’enfant adoptera les coutumes du grand-père ou de l’arrièregrand-père qui, vraisemblablement, respectaient les Mitsvot. Exemple : si le papa est d’origine tunisienne, l’enfant adoptera les coutumes tunisiennes, même si le papa ignore l’importance de l’accomplissement des Mitsvot.
(Talmud Pessa’him 50b ; Or Létsion 2, introduction ; Techouvot Véhanhagot 1, 369 ; Maguen Avot 1, 6 de l’introduction)
Si vous faites allusion à un cas bien précis ou s’il s’agit d’une situation délicate / conflictuelle, je vous invite à nous contacter par le biais du service Question au Rav.
Écouter les sons musicaux produits par une femme
Un homme a-t-il le droit d’écouter une femme jouer du piano ou de la guitare ? Et en enregistrements ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Il est permis d’écouter les sons musicaux produits par une femme qui joue d’un instrument de musique. (Gan Na'oul II, 9, 13)
Par contre, il est interdit d’attarder son regard sur elle, surtout si elle n’est pas habillée conformément aux lois de la Tsni’out.
Sept jours après la sortie d’Égypte, lorsque nos ancêtres traversèrent la mer, Myriam, la sœur de Moché Rabbénou, entonna, également, un chant avec les autres femmes. Nos maîtres font remarquer qu’elles utilisèrent des tambourins afin que l’on ne puisse pas entendre leur voix ; c’est une belle preuve pour la Halakha précitée. (Na’hal Kedoumim sur Béchala’h, 21, verset 14 ; Roch David sur Béchala’h, Véyitakhène ; Tiféret Yonathan sur Béchala’h ; Mé’am Loez, Chémot 1, 360)
Porter une Kippa en postiche
Quelle est la position de nos maîtres sur le port de la Kippa en postiche de cheveux pour l’homme ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Si l’on travaille dans un entourage où le port de la Kippa risque d’entraîner des contrariétés, il est conseillé de porter une casquette. Si cela n’est pas possible, le port de la Kippapostiche est absolument permise. Si ce n’est pas le cas, il ne faut pas porter une telle Kippa afin de ne pas laisser penser les autres que l’on dénigre cette Mitsva (Marit Ha’ayin). (Maharchal 72 ; Béer Moché 8, 40 ; Baer Hétev, Ora’h ‘Haïm 2, 6 ; Rabbi ‘Akiva Eiger, Choul’han ‘Aroukh 91, 4 ; Artsot Ha’haïm Malbim, 1, 6 ; Michna Beroura 2, 12 ; Torat Yékoutiel, Ora’h ‘Haïm 12)
Passer Chabbath dans un camping-car
Nous sommes en voyage itinérant en van aménagé (sorte de petit camping-car) dans lequel nous mangeons et dormons. Si nous laissons le van ouvert (pour éviter le problème d’ouverture des portes électriques), est-il possible de faire Chabbath dedans ? Y a-t-il un problème de Mouktsé avec le véhicule ?
Réponse de Rav Aharon Sabbah
Le problème de Mouktsé n’est pas en vigueur vis-à-vis de ce véhicule, car il ne bouge pas véritablement et physiquement. (Michna Beroura 308, 82 ; Har Tsvi Ora’h ‘Haïm 196 ; Chmirat Chabbath Kéhilkhata I, 20, 80 ; Yalkout Yossef Chabbath II, 308-311, 6)
Le problème éventuel serait celui de Marit Ha’ayin, à savoir que le fait de séjourner durant Chabbath dans ce genre de véhicule pourrait être perçu par l’entourage comme si vous aviez voyagé pendant ce jour, comme les Décisionnaires l'ont écrit au sujet d’une voiture classique ; que pour cette même raison, il faut éviter d’y pénétrer, et, ce, même si aucun système électrique n’est activé. (Chmirat Chabbath Kéhilkhata I, 20, 80, Yalkout Yossef Chabbath II, 308-311, 7)
Cependant, au sujet du camping-car, où la structure et l’apparence indiquent clairement que l’on peut y séjourner à l’intérieur sans forcément voyager, il serait logique de le différencier du cas de la voiture classique citée précédemment, et ne pas craindre le problème de Marit Ha’ayin.
Bien entendu, cette permission est en vigueur uniquement si aucun système électrique ne s’active pendant Chabbath, et que l’on ne fait sortir aucun objet de ce véhicule vers le domaine public, ou vice versa.
LA PARACHA POUR LES ENFANTS
Respecter ses parents, c’est respecter D.ieu
Les enfants, cette semaine, il est temps de tout donner pour ceux qui donnent tout pour nous : nos très chers parents…
L'HISTOIRE
"Réouven, tu as fini ton repas ?", demande maman.
Le garçon lève les yeux de son puzzle et répond avec nonchalance. "Oui, depuis un bon moment."
"Alors, que font tes couverts sur la table ?"
Il y a sur la table de la cuisine une assiette sèche avec des reliquats de salade, des restes d’omelette collés sur une fourchette et un morceau de pain sec.
"OK, je m’en occupe."
Un quart d’heure passe. Réouven a bien avancé son puzzle. Mais il a complètement oublié ce que lui a demandé maman.
"Réouven, les restes de ton repas attendent toujours d’être débarrassés", rappelle maman. "Attends", crie Réouven depuis sa chambre. Maman n’attend déjà plus. Elle jette le morceau de pain sec à la poubelle et met dans l’évier la vaisselle sale. On ne peut pas laisser traîner indéfiniment les restes du repas !
Il se fait tard. Réouven a terminé d’assembler son puzzle. Il commence maintenant à dessiner un lion. Il s’y reprend à plusieurs reprises, et il jette les essais infructueux. Résultat, des feuilles froissées jonchent le sol.
L'ENSEIGNEMENT
Nous souhaitons tous accomplir la volonté d’Hachem. Nous nous empressons de notre mieux de réaliser Ses commandements en faisant ce qu’Il nous demande. Nous souhaitons tous bien nous comporter envers Lui.
Et bien… il existe une autre manière de L’honorer. Bien se comporter avec ses parents revient à honorer Hachem Lui-même !
Nos Sages nous enseignent que trois associés sont nécessaires à la conception
Maman entre dans la chambre et s’écrie d’un air stupéfait : "Quelle pagaille ! Peux-tu s’il te plaît ranger tout ce désordre ? Après, c’est l’heure d’aller au lit."
Réouven s’allonge sur son lit et sent la fatigue l’envahir.
"Réouven, ce n’est pas le moment de te coucher. Tu dois d’abord ranger ta chambre et aller te laver. Après seulement tu pourras dormir.
Il regarde sa chambre : sont éparpillés sur le sol des centaines de pièces de puzzle, des feuilles déchirées, des feutres…
Il dit en baillant : "Je n’ai pas la force !
- Alors, qui est censé ranger ta chambre ?", questionne maman.
Au fait, c’est vrai… qui va ranger la chambre de Réouven ?
Les enfants, posons-nous les bonnes questions !
T’arrive-t-il toi aussi de te comporter comme Réouven ?
Selon toi, quel aurait été le comportement idéal dans cette situation ?
d’un homme : Hachem, son père et sa mère.
Lorsqu’une personne honore son père et sa mère, Hachem dit : "Je les récompense en résidant parmi eux." (Kidouchin 30, 2)
Dans la Parachat Yitro, il est dit : "Honore ton père et ta mère." (Chémot 20, 12). Si nous respectons nos parents et réalisons immédiatement ce qu’ils nous demandent, cela équivaut à avoir accompli la volonté d’Hachem avec empressement et donc à L’avoir honoré.
Nos maîtres montrent l’exemple
Le respect des parents et l’honneur d’Hachem sont étroitement liés. Nous retrouvons ces notions à plusieurs reprises.
1 - La Guémara nous relate une histoire à ce propos. Lorsque le Rav Yossef entendait les pas de sa mère, il se levait avec empressement en disant : "Je me lève devant la Présence divine."
(Kidouchine31, 2)
Ce dernier raconte qu’au milieu de la nuit, le Admour sortit soudain une montre de sa poche intérieure et s’exclama : "Oh là là, il est presque minuit !" Il posa alors aussitôt sa Guémara, pris sa valise et en sortit un sandwich à la viande. Il se lava les mains et mangea précipitamment.
2 - Il est connu que les tables de la Loi sont composées de deux parties. À droite se trouvent les commandements concernant l’homme envers Hachem (Ben Adam Lamakom), alors que les commandements destinés à l’homme envers son prochain sont inscrits sur le côté gauche (Ben Adam La’havéro). Partant de là, se pose la question de savoir pourquoi le commandement d’honorer son père et sa mère se trouve justement à la droite des tables, avec les commandements consacrés à Hachem. Ce commandement est placé à cet endroit pour nous montrer le lien étroit existant entre le respect des parents et celui porté à Hachem.
On raconte une histoire à propos du Admour de Gour, Rabbi Avraham Mordekhai Alter.
Il voyageait un jour en train de Varsovie à Bila, pour rendre visite à son beau-père. Il était plongé – comme à son habitude –dans son livre de Guémara. Tout au long du voyage, il étudiait intensément, sans se laisser perturber par quoi que ce soit.
Face à lui se tenait un Juif qui ne le quittait pas des yeux. Ce Juif était stupéfait par les capacités de concentration du Admour.
Le Juif était très étonné par l’attitude du Admour Pourquoi montrait-il tant d’empressement à manger en plein milieu de la nuit ? Sentant l’étonnement de ce Juif, le Admour lui expliqua : "En vérité, je n’ai pas du tout faim. Seulement, avant de voyager, ma mère m’a remis un cassecroûte et m’a demandé de le manger aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle je me suis hâté de l’avaler."
L'exercice de la semaine
Les enfants, cette semaine, faisons particulièrement attention au comportement que nous avons avec nos parents. Efforçons-nous d’accomplir immédiatement ce qu’ils nous demandent.
Imaginons que lorsque nous faisons la volonté de nos parents, Hachem est satisfait comme si nous avions accompli une chose que Lui-même nous avait demandée.
RECETTE
Poulet aux fruits – une touche sucrée-salée pour Tou
Bichvat !
Une recette originale et rapide qui marie harmonieusement le sucré des fruits et le salé du poulet. Un plat savoureux aux notes exotiques, idéal pour surprendre vos papilles !
Ingrédients
• 4 cuisses de poulet (ou blancs de poulet selon préférence)
• 2 pommes, coupées en quartiers
• 1 mangue, pelée et coupée en morceaux
• 1 orange (jus et zeste)
• 2 cuil. à soupe de miel
• 2 cuil. à soupe d’huile d’olive
• 1 cuil. à café de cannelle
• Sel et poivre
• Quelques feuilles de coriandre ou de menthe pour la garniture (facultatif)
Pour 4 personnes
Préparation : 10 min
Cuisson : 30 min
Difficulté : Moyen
Préparation
- Dans une grande poêle, chauffez l’huile d’olive. Salez et poivrez les cuisses de poulet, puis faites-les dorer sur chaque face pendant 5 min. Retirez-les et réservez.
- Dans la même poêle, ajoutez les pommes, la mangue et le jus d’orange. Laissez cuire à feu doux pendant 5 min. Ajoutez le miel, la cannelle et le zeste d’orange, puis remettez le poulet dans la poêle.
- Couvrez et laissez cuire à feu doux pendant 20 à 25 min, jusqu’à ce que le poulet soit tendre et que les fruits soient fondants. Ajoutez un peu d’eau si la sauce épaissit trop.
- Parsemez de coriandre ou de menthe avant de déguster.
Bon appétit !
Murielle Benainous
LE COIN SYMPATIK
Deux blagues
"Maman, comment on écrit nouilles ? - N.O.U.I.L.L.E.S, chéri. Pourquoi ? - Parce que la maitresse nous a demandé d'écrire New-York !"
Appartement Calme & Central
80 mètres + 41 m de balcon
Vendu avec Permis de construire de 120 mètres + 21 m de balcons
3 orientations
Rez de chaussée
Vue sur le Parc
Que fait une fraise sur un cheval ?
Tagada, tagada....
Prions pour la guérison complète de
Karl Daylor
Alphonse ben Clarisse
Moshe ben Danielle Deya
Gad ben Esther
Yvette Simha bat Rachel
Auriel David ben Yéhoudit
Léa Lauren Meirav bat Samantha Levana
Mosché ben Myriam
Stephanie Shoshana bat
Juliette Rachel
Yehia ben Messaouda
Urièl Tchissanbo ben Drisca
David
William ben Edith Dvorah
Jacques Fredj ben Esther Guédalia ben Tasha Rebecca Libi
Chlomo 'Hay ben Guila Yehoudit bat Mazal Miryam
Vous connaissez un malade ? Envoyez-nous son nom www.torah-box.com/refoua-chelema
"Nous ne contrôlons pas le monde... mais nous sommes contrôlés par Celui qui le contrôle !" (Rav Yigal Avraham)