






Après avoir signé un accord avec le ‘Hamas concernant le retour des otages détenus depuis le 7 octobre en échange de la libération de centaines de terroristes palestiniens, on s’attendait à ce que le ‘Hamas respecte scrupuleusement cet accord – qui n’a d’ailleurs pas été facile à accepter pour Israël. Pourtant, chaque phase de l’échange de prisonniers est entravée : tantôt en refusant de transmettre la liste des captifs à libérer, tantôt en repoussant la date de leur transfert, allant même jusqu’à échanger le corps de Chiri Bibas contre celui d’une inconnue.
De plus, la libération des otages s’accompagne d’un cérémonial particulier : on les fait monter sur une estrade, entourés de terroristes armés dont le visage est dissimulé sous une cagoule, et on les contraint à tenir des objets symboliques (comme un sablier portant le nom d’un otage) ou à recevoir des "cadeaux" cyniques tels que des certificats commémorant leur captivité. Une mise en scène déroutante !
En vérité, le ‘Hamas poursuit trois objectifs :
1 Renforcer son image auprès des Gazaouis. Ce groupe, qui a perdu une grande partie de ses dirigeants et de ses soldats, tient à prouver qu’il "tient toujours tête à ses ennemis et continuera à diriger Gaza".
2 Attirer l’attention des Nations sur le sort des Palestiniens, afin que leur situation ne soit pas reléguée au second plan face à d’autres préoccupations internationales.
3 Exercer une pression psychologique sur les familles des otages et sur la société israélienne. En humiliant les captifs, en les exposant publiquement dans des conditions dégradantes, le ‘Hamas cherche à faire monter le prix des autres captifs, qu’Israël aspire tant à ramener chez eux. C’est aussi dans ce but qu’il diffuse régulièrement des vidéos des otages, éreintés et suppliants ; le but, là aussi, est d’exercer une pression psychologique intense sur Israël.
Certains pourraient s’étonner de voir comment un comportement aussi puéril, adopté par une organisation terroriste, peut influencer Israël, un pays composé de citoyens intelligents et réfléchis. Pourtant, ce stratagème fonctionne à merveille : une partie de l’opinion publique israélienne est convaincue que le gouvernement Netanyahou ne cherche pas sincèrement à libérer les otages et que seule la pression de l’opposition et des puissances étrangères le pousse à agir. De plus, pour de nombreux citoyens, le retour des captifs n’a aucun prix.
La technique du ‘Hamas ne s’adresse pas tant à l’intellect qu’au cœur. Le peuple juif a toujours accordé une importance capitale au rachat des captifs, et l’État hébreu en a fait l’un de ses principes moraux fondamentaux. Avraham Avinou lui-même n’a-t-il pas risqué sa vie pour sauver son neveu Loth, capturé comme prisonnier ? Le ‘Hamas exploite ces nobles sentiments pour fragiliser Israël de l’intérieur, en semant des divisions profondes au sein du peuple.
Israël dispose d’un avantage militaire évident. Pourtant, face à un ennemi qui semble plus faible, l’État hébreu se retrouve ébranlé par une arme redoutable : celle de la manipulation psychologique, jouant sur le remords, la frustration, la perte de moral et le déséquilibre politique.
Cette stratégie perverse d’exploitation des émotions se retrouve d’ailleurs dans bien d’autres contextes, pouvant causer détresse et destruction, que ce soit dans une société ou dans un couple. C’est pourquoi nos Sages ont toujours insisté sur l’importance d’un bon moral, de la paix entre les individus et de l’espoir, pour préserver notre équilibre et notre force intérieure.
En espérant le retour de tous les otages, sains et saufs, des mains de ces bourreaux, et que cette épreuve soit la dernière pour le Klal Israël Amen !
Rav Daniel Scemama
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Rédacteurs
Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Léa Jabès, Sarah Kisielewski, Rav Nathaniel Mimoun, Binyamin Benhamou, Rav Yehonathan Gefen, Rav Richard Wertenschlag, Rav Mordékhaï Bitton, Léa Nabet, Nathalie Seyman, Mia Atlan, Rav Gabriel Dayan, Rav Yigal Avraham, Rav Avraham Garcia, Dan Cohen, Murielle Benainous
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Les 6 otages Elia Cohen, 'Omer Chem Tov, 'Omer Wenkart, Tal Choham, Avera Mengistu et Hicham Al-Sayed enfin en Israël
Les 6 otages Elia Cohen, 'Omer Chem Tov, 'Omer Wenkart, Tal Choham, Avera Mengistu et Hicham Al-Sayed ont été libérés samedi dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu signé entre Israël et le 'Hamas.
Les familles des 4 premiers otages ont affirmé que leurs proches ont été soumis à la torture, à la violence physique, à des abus psychologiques et à la famine pendant 16
l'exception des quelques jours ayant précédé leur libération, les terroristes mangeant délibérément devant eux. Choham et Wenkart ont été détenus ensemble pendant 8 mois tandis que Chem Tov a été détenu seul dans un tunnel. Ses amis
Itay et Maya Réguev, eux aussi capturés le 7 octobre, avaient été libérés en novembre 2023.
Elia Cohen a également été détenu seul et
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Puisse D.ieu venger leur sang : L'assassinat par le 'Hamas de Chiri Bibas et de ses enfants confirmée, après une macabre mise en scène
Les dépouilles de 'Oded Lifshitz et des enfants Kfir et Ariel Bibas ont été restituées par le 'Hamas dans la nuit de jeudi à vendredi. Une quatrième dépouille, censée être celle de leur mère Chiri, s'est avérée être celle d'une femme gazaouie non identifiée.
Le corps de Chiri Bibas a finalement été libéré dans la nuit de vendredi à samedi. "Nous pouvons confirmer que le bébé
Après la libération de 6 otages, signe de vie de l'otage Guy Guilbo'a Dalal
Ilan, le père de Guy Guilbo'a Dalal, otage à Gaza, a rapporté en fin de semaine avoir reçu le premier signe de vie de son fils depuis 8 mois. Il a précisé que cette information provenait de l'un des six otages libérés ce samedi : "Nous avons reçu un signe de vie de Guy par l'un d'entre eux. Il a été détenu avec Guy pendant une longue période. C'est le premier signe de vie durant ces 8 derniers mois. Cela nous encourage énormément". Ces propos ont été tenus lors d'une interview accordée à Kan Réchet Beth. "Nous attendons de recevoir d'autres détails d'une source officielle concernant son état et ses conditions de détention. Nous attendons bien sûr la phase B de l'accord" a dit Ilan Dalal.
Kfir Bibas, âgé d’à peine 10 mois, et son frère aîné Ariel, âgé de 4 ans, ont été brutalement assassinés par des terroristes alors qu’ils étaient retenus en otages à Gaza, au plus tard en novembre 2023", a déclaré le porte-parole de l’armée israélienne. Contrairement aux mensonges du 'Hamas, ils n’ont pas été tués par une frappe aérienne mais ont été tués de sang froid par des terroristes."
Le suspect syrien de l'attaque au couteau à Berlin voulait "tuer des Juifs"
Un touriste espagnol de 30 ans a été grièvement poignardé vendredi soir à Berlin, dans l'enceinte du Mémorial de la Shoah. L'agresseur, un réfugié syrien de 19 ans, a été arrêté par la police allemande. Selon un communiqué conjoint de la police et du parquet, le terroriste aurait prémédité son acte pendant plusieurs semaines, avec l'intention explicite de "tuer des Juifs". Bien que grièvement blessé, le pronostic vital du touriste espagnol ne serait heureusement pas engagé. Les autorités ont ouvert une enquête pour comprendre les circonstances exactes de cette attaque.
Un terroriste palestinien libéré la semaine passée par Israël mort après avoir chuté d'un balcon
Un ex prisonnier palestinien incarcéré pour atteinte à la sécurité en Israël et libéré lors de l’échange de prisonniers et d’otages de la semaine dernière, est mort après être tombé d'un balcon à Issawiya, on rapporté samedi les médias palestiniens locaux. Condamné à sept peines de prison à perpétuité et
à 30 ans de réclusion supplémentaires, le terroriste avait été reconnu coupable d'avoir participé à un attentat-suicide à la bombe en 2003 au Café Hillel au centreville de Jérusalem. Il n'a purgé que 21 ans de prison avant d’être libéré. On ignore encore la cause de sa chute.
La BBC retire un documentaire sur un enfant de Gaza après la découverte des liens de son père avec le 'Hamas
La BBC a annoncé vendredi le retrait de son documentaire "Gaza : How to Survive a Warzone" pour "réexamen", après qu'il a été révélé que le père du garçon qui y tient le rôle principal est un haut responsable du 'Hamas et ancien vice-ministre de l'Agriculture dans la bande de Gaza. Le journaliste indépendant David Collier a récemment affirmé que de nombreuses parties du programme diffusé étaient mises en scène. Selon ses dires, l'enfant qui figurait dans le documentaire britannique avait également été interviewé par Channel 4 en novembre 2023. Lors de cette interview, il s'était présenté sous un nom de famille différent et avait même présenté un étranger comme son père afin de dissimuler ses liens avec l'organisation terroriste.
Trump soutiendra Israël, quelle que soit sa décision sur Gaza
Dans une interview accordée à Fox News, le président américain Donald Trump a affirmé qu'il était "vraiment" disposé à soutenir toute décision d'Israël concernant la poursuite de la trêve à Gaza ou la reprise des combats. Interrogé sur la position du Premier ministre Binyamin Netanyahou, Trump a répondu : "En réalité, il n’hésite pas. Vous savez où il en est, il aimerait intervenir, et il est tellement en colère, et il a raison de l’être." Trump a également été interrogé sur son plan d’après-guerre pour la bande de Gaza : "Nous versons des milliards de dollars par an à la Jordanie et à l’Égypte et j’ai été un peu surpris qu’ils disent cela, mais ils l’ont fait. Je vais vous dire, mon plan est ma façon de procéder. Je pense que c’est le plan qui fonctionne vraiment", a déclaré Trump.
Des avions de Tsahal brisent le mur du son au-dessus de Beyrouth lors des funérailles de Nasrallah
Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées dimanche à Beyrouth pour les funérailles du chef du 'Hezbollah 'Hassan Nasrallah, près de cinq mois après son élimination par Israël. L'événement, qui rendait également hommage à son successeur désigné Hachem Safi al-Din, tué quelques jours après lui, a été marqué par une démonstration de force israélienne.
Au moins quatre avions de combat israéliens ont survolé à basse altitude le stade "Cité sportive Camille Chamoun".
"Les avions de l'armée de l'air israélienne qui survolent actuellement Beyrouth transmettent un message clair : quiconque menace de détruire Israël connaîtra le même sort", a déclaré le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.
Famille Bibas : L'Argentine décrète deux jours de deuil national
Le président argentin Javier Milei a officiellement décrété jeudi soir deux jours de deuil national en mémoire d'Ariel et Kfir Bibas, qui possèdent aussi la nationalité argentine. Dans un communiqué officiel, le président Milei a fermement condamné le 'Hamas pour ces meurtres. "Selon l'évaluation du Centre national israélien de médecine légale, les enfants ont été brutalement assassinés en captivité par des terroristes du 'Hamas en novembre 2023. Il est monstrueux que de tels actes se produisent en ce siècle, et que leurs morts découlent d'une seule motivation : être juifs", a déclaré Milei. Le président argentin a également réitéré que l'Argentine exige "la libération immédiate de tous les otages". En parallèle, la ville de Buenos Aires a rendu hommage à la famille Bibas en projetant leur image sur l'Obélisque, monument national de la capitale.
Judée-Samarie : Des chars Merkava déployés à Djénine pour la première fois en 22 ans
À la suite du miracle des bombes posées dans des bus du centre d'Israël, revendiquées par une cellule terroriste basée à Tulkarem, le gouvernement israélien a ordonné une intensification des opérations antiterroristes en Judée-Samarie. Dès samedi soir, Tsahal a annoncé l'envoi de trois nouveaux bataillons dans le nord de la région, avec des interventions déjà en cours à Kabatiya. Tsahal a redéployé ses forces sur trois bastions terroristes principaux : Nour Shams, Djénine et Kabatiya. "Les forces de la brigade Na'hal, de l’unité Douvdevan et des divisions blindées interviendront dans d’autres villages de la brigade de Ménaché", a confirmé un porte-parole de Tsahal.
Les services de sécurité israéliens recommandent de limiter l'accès au mont du Temple pendant le ramadan
À l'approche du ramadan, les services de sécurité israéliens devraient recommander de limiter l'accès au mont du Temple, dans la Vieille ville de Jérusalem, en raison des craintes accrues d'attentats, a rapporté N12 lundi. Cette recommandation devrait être présentée à l'échelon politique dans les prochains jours. Des sources israéliennes ont déclaré à N12 que "la stabilité pendant le ramadan dépendra largement de la situation à Gaza".
"Si le cessez-le-feu perdure, on s'attend à ce que la situation reste calme, mais si ce n'est pas le cas, les forces de sécurité seront déployées en plus grand nombre en prévision d'une éventuelle escalade".
Miracle quintuple dans le centre d'Israël : 5 bombes munies de minuteurs mal réglés explosent dans des bus heureusement vides
Le chef de la police du district de Tel Aviv, 'Haïm Sargarof, a déclaré que 5 engins explosifs identiques qui ont explosé ou ont été désamorcés jeudi soir sur des parking de bus étaient équipés de minuteries typiques des bombes confectionnées en JudéeSamarie. Les engins étaient censés exploser le lendemain, lorsque les bus seraient en service. Les engins contenaient chacun 5 kg d'explosifs. La chaîne N12 a rapporté que
son véhicule, après qu'une femme a fait état d'un objet suspect à bord. Quelques minutes après avoir été évacué, le bus a explosé. Lors des consultations sécuritaires suite aux explosions, le Premier ministre Netanyahou a ordonné à l’armée de mener un vaste coup de filet antiterroriste en Judée-Samarie.
Elyssia Boukobza
Chercher un appartement en Israël
En Israël, trouver un appartement n'est pas une mince affaire. Les prix sont élevés et la demande est forte. Beaucoup de gens cherchent sur Internet, auprès d'agents immobiliers ou préviennent leurs amis. Certains louent un appartement, tandis que d'autres préfèrent acheter. Et toi, que préfères-tu ?
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(Dira) – appartement
(Méssima) – tâche, mission •
(Hamé’hirim) – les prix
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(Bikouch) – demande •
(Mé’hapsim) – cherchent
(Métavkhim) – agent immobilier, intermédiaire •
(Sokhèr) – loue
(Koné) – achète
(Ma’adif) – préfère(s)
D’autres mots avec la racine
(Diyour) – logement
(Dayar) – occupant
(Dir) – bergerie/étable/enclos
La maman d’un otage disait il y a peu à la radio israélienne : "On s’évertue à parler avec nos pires ennemis un langage occidental et diplomatique au lieu de parler le leur : celui de la force armée." La Providence a placé le mois passé un nouveau locataire à la Maison-Blanche, qui ne s’embarrasse jamais de formulations ambigües qui couvriraient la brutalité des faits par un halo d’apitoiement et d’“humanisme”.
L’Homme, éternellement à la recherche de conquêtes, désireux de repousser ses limites, a cru trouver dans les cieux ce territoire infini qu’il pourrait annexer, élargissant ainsi son espace vital, toujours trop étroit à ses yeux. Comme s’il n’y avait pas assez de guerres à éteindre, de différends à aplanir, de détresse à réconforter ici-bas, Homo Sapiens voit dans l’exploration spatiale l’apothéose de sa supériorité.
Si l’on regarde la chronologie de la recherche spatiale, étonnamment (ou pas… !), ce sont les Allemands sous le IIIème Reich qui envoyèrent la première fusée capable de dépasser le plafond des 176 km à la verticale, perçant ainsi la limite entre l’atmosphère et le cosmos.
Tout de suite après la guerre, USA et Union Soviétique ne cesseront de se disputer la suprématie de l’espace. Les Trente Glorieuses (années 1945 à 1975) seront complètement fascinées par la conquête des cieux, alors qu’en parallèle, les anciens lieux de culte de l’Occident se videront.
Mars Climate Orbiter
La lune, désormais conquise et perdant donc son attrait, sa rivale lointaine et mystérieuse, Mars, deviendra la nouvelle égérie des ingénieurs aérospatiaux.
En 1998, la NASA lance une sonde conçue pour étudier l’atmosphère martienne mais le
La vitamine D : pourquoi on en manque tous (et comment y remédier)
Environ 60% de la population mondiale est en carence ! Cette vitamine joue pourtant un rôle crucial dans notre immunité et la solidité de nos os. Mais avec notre climat capricieux, faire le plein n’est pas si simple. Voici comment booster naturellement vos réserves :
• Le soleil : C’est LE producteur naturel de vitamine D ! 15-20 minutes d’exposition par jour suffisent, mais attention : en hiver, les UV sont trop faibles pour déclencher sa production. Profitez de chaque rayon entre avril et octobre (n’oubliez pas votre SPF 50 !) ;
• Les poissons gras : Saumon, sardines, hareng... Ils contiennent jusqu’à 10 fois plus de vitamin D que les autres aliments ! 2 portions par semaine sont idéales pour soutenir vos réserves ;
• Les œufs : Le jaune est une petite mine d’or de vitamine D ! Parfaits au petit-déjeuner pour bien démarrer la journée ;
Les champignons : Les seuls "végétaux" naturellement riches en vitamine D, surtout s’ils ont été exposés aux UV ;
• Les produits enrichis : Certains laits et yaourts sont enrichis en vitamine D (à vérifier sur l’étiquette).
Si vous ne pouvez pas vous exposer régulièrement au soleil ou consommer ces aliments, parlez-en à votre médecin : une supplémentation pourrait être nécessaire, surtout pendant la saison froide.
Sarah Kisielewski
nouvel engin super-sophistiqué sera pulvérisé en entrant dans l’orbite de la planète rouge.
La raison ? Une simple erreur de conversion des unités de mesure. L’équipe de la NASA utilisait le système métrique tandis que les ingénieurs de Lockheed Martin, chargés d’une partie des calculs, travaillaient en unités impériales.
Inch contre centimètre, si vous préférez.
L’histoire de Mars Climate Orbiter illustre parfaitement le paradoxe humain : d’un côté, une technologie toujours plus avancée, capable d’explorer l’infini ; de l’autre, une faillibilité persistante qui, à elle seule, peut anéantir des années de travail et des centaines de millions de dollars.
Mais au-delà de l’erreur technique, cette catastrophe révèle une vérité plus profonde. Ce fut une incompatibilité de codes de mesures qui a conduit à ce désastre. Si, dans le domaine scientifique, on ne peut se permettre d’ignorer la rigueur de ces unités, dans l’appréciation des relations humaines et sociétales, ce genre d’erreurs ne sont pas moins explosives.
Saül perdra la royauté pour avoir épargné Agag, le descendant de ‘Amalek. Le roi d’Israël concevait et parlait un langage de compassion devant le Mal incarné qui devait être éradiqué : cette erreur de jugement gravissime lui vaudra, à vie, la perte de la couronne.
Lire la carte à la bonne échelle
La maman d’un otage disait il y a peu à la radio israélienne : "On s’évertue à parler avec nos pires ennemis un langage occidental et diplomatique au lieu de parler le leur : celui de la force armée.“
La Providence a placé le mois passé un nouveau locataire à la Maison-Blanche. Sa conception du Bien et du Mal est claire et le vocable qu’il utilise dans ses discours résonne à merveille aux oreilles des semeurs de terreur. Trump ne s’embarrasse jamais de formulations ambigües qui couvriraient la brutalité des faits par un halo d’apitoiement et d’“humanisme”.
Les événements de la semaine passée et le retour de 4 cercueils, extirpés des entrailles du ‘Hamas, ne laissent aucun doute sur l’abjecte matière dont est fait notre ennemi.
Pourtant, certains s’évertuent à chercher un bénéfice du doute à l’innommable. Dans les sphères des ONG, dans des médias très respectables, chez des politiques et dans les Hauts Tribunaux de Justice, le narratif du ‘Hamas est systématiquement adopté. Ces discours policés et tendancieux, qui nivellent bien et mal, donnant l’impression que toutes les conceptions se valent, mettent en péril notre monde.
L’Occident en général et l’Europe en particulier, risquent de bientôt exploser, comme cet orbiteur se désintégrant lorsqu’il entre dans une atmosphère différente, s’il n’ajuste pas au plus vite ses appréciations morales à la réalité.
A bon entendeur… !
Les débuts des Juifs à New York sont loin d’être idylliques, mais leur ténacité leur a permis de s’ancrer durablement dans l’histoire de la ville. Dès les grandes explorations, des Juifs, souvent marranes, participent à la conquête du Nouveau Monde. À l’ombre des gratte-ciel de la Skyline, ils ont su façonner leur place dans le rêve américain.
Pour le peuple juif, New York, surnommée
"The Big Apple", s’est révélée être une terre d’asile providentielle, telle une somptueuse pomme généreusement enrobée d’un miel exquis, offrant à la fois la douceur d’un refuge et la promesse d’une vie nouvelle riche en opportunités.
Selon les données les plus récentes, New York abrite la plus grande communauté juive en dehors d’Israël, avec environ 1,6 à 2 millions de Juifs, soit plus de trois fois le nombre de Juifs français ! Cette population représente environ 8,8% de la population totale de New York. Concentrés à l’origine dans l’historique Lower East Side, point de chute de nombreux immigrants juifs, ceux-ci se sont désormais dispersés dans de nombreux quartiers. On les retrouve dans de vastes communautés à Brooklyn, comme à Crown Heights, quartier général du mouvement Loubavitch, ou à
Williamsburg, un des plus grands centres de la communauté juive orthodoxe aux États-Unis, ou encore à Borough Park. Des communautés juives sont également présentes dans le Bronx et le Queens, bien qu’en moindre proportion. Enfin, la communauté juive de New York étant très diverse, allant des Juifs ultra-orthodoxes aux Juifs non pratiquants, en passant par les communautés réformées et conservatrices, on retrouve cette diversité dans la variété des quartiers juifs de la ville.
Les Juifs participent activement à la vie économique et culturelle de la mégalopole et ont une part essentielle dans son influence mondiale. Il suffit de se rappeler les trois maires juifs de New York (Abe Beame, Ed Koch et Michaël Bloomberg, à ne pas confondre avec les trois mères juives de Woody Allen) pour percevoir le lien intime qui relie le peuple juif à l’histoire de la ville qui ne dort jamais.
Les premiers Juifs du Nouveau Continent
Mais cette lune de miel a une longue histoire, et pour être tout à fait honnête, les débuts ont été quelque peu difficiles. C’est grâce à leur patience active et industrieuse, ainsi qu’à leur rare ténacité que les Juifs font intimement partie de l’histoire de New York : ils ont su s’y tailler une place dans le rêve américain, à l’ombre des gratte-ciel de la Skyline.
Tout commence en 1524 avec les débuts de la conquête de l’Amérique : Giovanni de Verrazano (dont l’un des célèbres ponts de la ville porte fièrement le nom), florentin et capitaine du bateau français La Pensée, découvre la baie de New York, et nomme l’endroit Angoulême, en l’honneur du roi de France, François Ier. En 1609, l’île de Manhattan sera découverte par Henry Hudson, qui y abordera sur le Half Moon, et remontera ensuite la rivière du Nord qui portera le nom de "Hudson River". Le Mayflower accoste en 1620 à Cape Code, y déposant les premiers colons sur le sol américain.
et fondent Fort Orange (future Albany) et la ville de la Nouvelle Amsterdam (future New York). Pierre Minuit achète l’île de Manhattan aux Indiens pour la somme surréaliste de 60 guilders, soit 24 dollars. L’année suivante, le montant global des exportations de la colonie s’élèvent déjà à plus de 56 mille guilders.
"New York abrite la plus grande communauté juive en dehors d’Israël, avec plus de trois fois le nombre de Juifs français !
En parallèle, la guerre entre la Hollande et le Portugal fait rage au Brésil. En 1630, les forces hollandaises conquièrent la ville de Recife. Sous leur nouveau régime plus tolérant à leur égard, les Juifs qui avaient échappé à la terrifiante Inquisition portugaise ou qui s’étaient convertis de force, reviennent ouvertement à la foi de leurs ancêtres. Mais pour leur plus grand malheur, le 25 janvier 1654, Recife retombe dans les mains de l’armée portugaise du général Barretto. Le retour en force de l’Inquisition sera impitoyable. Les Juifs qui sont retournés à leur foi sont dénoncés, retrouvés et brûlés en autodafé. Ceux qui ne s’étaient pas convertis sont expulsés.
Mais les Juifs font déjà partie intégrante de la conquête du nouveau continent : il y a Christophe Colomb, bien sûr, dont l’origine juive vient d’être enfin confirmée par des examens génétiques ; c’est lui qui a découvert les Bahamas et prouve l’existence d’un continent inconnu des Européens ; mais il y a surtout Luis de Carabajal y Cueva, un converso (c’est à dire un marrane), conquistador espagnol qui met le pied au Texas en 1570. Il sera suivi par Joachim Gans en 1584, puis en 1621 par Elias Legardo, Juif séfarade venant du Languedoc, qui s’installe à James City, en Virginie. Il avait été appelé afin d’enseigner aux colons comment cultiver des vignes pour la vinification. En 1624, les premiers colons hollandais s’installent dans l’île de Manhattan
Le 26 février 1654, vingt-trois Juifs se trouvent à bord du navire hollandais le Valck. Ces pauvres gens ont, pour la plupart, tout perdu car, suite à l’inventaire de leurs biens par les Portugais, ils avaient été payés en "bois du Brésil", un bois précieux utilisé pour la teinture. Mais, au dernier moment, ce bois avait été en grande partie jeté à la mer, à cause du nombre excessif de passagers hollandais au départ du bateau.
Le 4 septembre 1654, après un voyage éprouvant et un séjour dans les prisons de la Jamaïque, les vingt-trois premiers Juifs de New York foulent enfin la grève de l’Hudson. Ils y sont accueillis par Jacob Barsimson, voyageur Juif hollandais qui s’y trouvait de passage.
Leur installation est difficile. Ils sont poursuivis en justice par le capitaine du St Charles (ou de la Ste Catherine, le bateau ayant changé de nom pour des motifs troubles et malhonnêtes), un corsaire français du nom de Jacques de la Motthe : le Valk ayant été arraisonné puis coulé par les Espagnols, les passagers ont dû payer un nouveau droit de passage sur son navire. Les Juifs, ruinés, n’ont plus les moyens de régler le solde de leur voyage, deux fois supérieur à celui des autres passagers, et doivent attendre qu’une aide leur arrive des Pays-Bas, ce qui prendra plusieurs mois.
Le pluralisme religieux, profondément ancré dans les traditions néerlandaises, combiné au fait que les Juifs font partie des plus gros actionnaires de la Compagnie, poussent les hauts dirigeants de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, siégeant à Amsterdam, à désavouer la position du gouverneur Stuyvesant et à lui imposer une attitude plus tolérante.
"Le gouverneur de la Nouvelle Amsterdam, Peter Stuyvesant, voit lui aussi d’un mauvais œil l’arrivée de Juifs dans son fief et s’en plaint directement à Amsterdam. Il les considère comme des miséreux mais surtout comme une menace pour la toute puissance locale de l’Eglise réformée calviniste hollandaise. Son secrétaire, Van Tienhoven, est un antisémite déclaré, qui tentera même de faire expulser les Juifs de la Nouvelle Amsterdam, ce que son supérieur refusera.
Certains deviendront des acteurs importants du commerce du sucre avec les Caraïbes, d’autres développeront le commerce de détail, tous participant à l’essor de la ville naissante.
Il y a, malgré tout, de bonnes âmes comme Solomon LaChair, un avocat qui les aide à défendre leurs droits, ou comme le révérend Polheymius, qui a fait le voyage avec eux depuis Recife, qui a apprécié leur courage et qui les aidera à faire face aux premières difficultés en participant à leur intégration.
Les multiples tracasseries administratives et autres discriminations, comme l’interdiction de monter la garde de la cité mais l’obligation de payer une taxe comme ceux qui ne souhaitent pas y prendre part, ne parviennent pas à triompher de la détermination et de la pugnacité des Juifs, qui voient leurs rangs s’élargir avec l’arrivée de nouvelles familles.
En 1656, les Juifs obtiendront l’attribution d’un cimetière pour enterrer les leurs. En février 1657, Asher Levy van Swellem, l’un des vingt-trois premiers immigrants et leader de la communauté, obtiendra officiellement les petits droits de cité de la ville puis l’autorisation de monter la garde. Les Juifs obtiennent progressivement le droit d’exercer diverses professions. Les métiers de boulanger, menuisier, potier leur étaient à l’origine inaccessibles, les cantonnant à la vente au détail, ce qui les prive de participer au négoce des peaux de castor, premier grand produit commercial local. Ils acquièrent deux îlots de terrain pour y établir une synagogue mais la construction leur en sera interdite.
Le coup de théâtre arrive le 28 Août 1664, lorsque la flotte britannique s’ancre au large de la Nouvelle Amsterdam et en demande la reddition. La population, se refusant à se battre contre des forces qu’elle pense supérieures, s’oppose au gouverneur Stuyvesant et refuse de résister. Suite à la capitulation, la ville s’appelle désormais New York, en l’honneur du duc d’York, dont le fort Amsterdam, devenu Fort James porte le nom.
En 1673, en l’absence du Gouverneur Lovelace, les Hollandais reprennent la ville, mais le 19
février 1674, le traité de Westminster marque la fin de la guerre anglo-néerlandaise et met fin à la présence hollandaise sur le continent nord-américain en attribuant définitivement les nouveaux Pays-Bas à la Grande-Bretagne.
L’attitude anglaise est plus tolérante envers les Juifs : conformément aux instructions britanniques sur la liberté de culte, la communauté juive de New York, vingt ans après l’arrivée de ses premiers membres, se réunit officiellement pour la première fois à la fin de l’année 1674 pour une cérémonie religieuse dans une synagogue qu’ils nommeront Cheérith Israël (les survivants d’Israël). La première synagogue, qui portera d’ailleurs ce nom, sera érigée en 1729 sur Mill Street. Le bâtiment est accompagné d’un Mikvé (bain rituel) connecté à une source voisine. Les rescapés de l’Inquisition portugaise établissent la première communauté juive, première de beaucoup d’autres, dans une ville à laquelle ils ont et vont encore beaucoup donner.
Certains deviendront des acteurs importants du commerce du sucre avec les Caraïbes, d’autres développeront le commerce de détail, tous participant à l’essor de la ville naissante.
Les Juifs prennent activement part à la Révolution et à la Guerre d’Indépendance américaine, où certains se hissent même à des postes de responsabilité. Au terme de ce conflit, ils obtiendront enfin la pleine citoyenneté américaine.
Les premiers Juifs et la statue de la Liberté
La mémoire des vingt-trois premiers Juifs de New York se verra évoquée sur l’un des symboles les plus célèbres de la ville : la Statue de la Liberté. A son pied, un poème intitulé “Le nouveau colosse” rédigé par Emma Lazarus, descendante de Juifs portugais, transmet aux futures générations l’espoir de ses ancêtres : “Donne-moi tes pauvres, tes exténués, Tes masses innombrables aspirant à vivre libres, Le rebus de tes rivages surpeuplés,
Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête me les rapporte
Je dresse ma lumière au-dessus de la porte d’or !”
Vision juive de l’Exil
La Kabbale juive offre une interprétation profonde de l’Exil : au-delà de sa dimension historique, il serait une quête mystique visant à rassembler les étincelles de sainteté dispersées dans le monde, préparant ainsi la venue du Messie. Dans cette optique, la présence tardive mais significative des Juifs dans le Nouveau Monde peut prendre une dimension fascinante. Cette concentration remarquable sur des terres lointaines pourrait être vue comme une accélération inattendue de ce processus spirituel, transformant l’Exil en un catalyseur de la rédemption finale, et tissant un lien subtil entre géographie, histoire et mystique kabbalistique.
Rav Nathaniel Mimoun
Ce monde est un vestibule, dommage de le prendre pour un endroit éternel. Le monde futur et éternel nous attend, et nous en profiterons d’autant plus si nous avons mieux rempli nos poches ici-bas…
Hier, j’ai pris l’avion. Ça me permet de sortir de mon petit cocon de temps en temps. J’habite Jérusalem, dans un quartier plutôt très pratiquant du judaïsme, alors je vous livre mes impressions depuis l’avion. Désolé si je suis un peu direct, c’est ma nature, mais surtout mon ressenti.
Autour de moi, à bord, des passagers d’apparence distinguée : des hommes, des chefs d’entreprise, des mères actives et expérimentées. Et pourtant, leur programme dans l’avion semble bien léger : un film après l’autre, une "série" comme on dit de nos jours, pleins de violence et de débauche pour le coup. Ils enchaînent les divertissements comme des moutons suivant le troupeau de la vie. Aucun but, aucune direction. Leur voyage en l’air se rythme au gré des messages de l’hôtesse de l’air. Le repas est servi ? Les voilà qui mangent automatiquement, sans attendre une seconde, pour reprendre leur film. Ils essayent et lancent tous les programmes de divertissement proposés par El Al. S’il n’y avait eu que des dessins animés, ils les auraient regardés. Et si l’hôtesse leur avait distribué de la drogue, ils en prendraient tout aussi machinalement. Comme si la vie elle-même n’était qu’une suite d’instants vides, à remplir sans but ni réflexion.
Puis mon regard s’est posé sur un jeune Juif religieux, assis un peu plus loin. C’était frappant, car il était entouré de gens comme ceux que je viens de décrire. J’ai voulu le prendre en photo, mais j’avais un peu honte de paraître ridicule ; beaucoup m’avaient reconnu. Son programme à lui, ce jeune Juif, était clair et résolu : des lignes et des pages d’enseignements de Torah défilaient sous ses yeux, minute après minute, heure après heure. Du texte rude et exigeant, pourtant. Quand le repas est arrivé, il n’a pas levé les yeux, n’a pas interrompu sa lecture. Rien ne dictait sa vie à part sa propre volonté. Son programme n’a pas changé depuis 3 000 ans, depuis le don de la Torah. Connaître pour se parfaire, une discipline millénaire. Plus personne ne lit même un... bouquin de développement personnel ?
Quelle leçon sur l’importance de se fixer une discipline dès la jeunesse ! On raconte d’ailleurs que le frère de Rabbi ‘Haïm de Volozhin, Rav Zalmélé, était un jour sur son lit de mort, et tous avaient remarqué à quel point il se tordait de douleur. Mais il continuait malgré tout à partager des enseignements de Torah tant que sa vie n’était pas terminée !
Parfois, quand vous allez dans des maisons de retraite, vous apercevez des gens âgés qui sont encore bien portants. Ils se trouvent dans
un cadre plaisant, il y a de l’herbe, des bancs, et que font-ils ? RIEN ! Ils attendent de mourir, surtout s’ils n’ont aucun visiteur. Ils considèrent la vie derrière eux, ne savent plus quoi faire et ne peuvent plus satisfaire leurs désirs, souvent physiques et assez vains.
Et puis, vous en apercevez d’autres, il y en a de nombreux comme ça dans mon quartier, qui ont toujours leur Talmud posé devant eux, étudiant et révisant, avec le sentiment que ce n’est jamais suffisant. Dans d’autres milieux, cela pourrait être une autre forme de développement personnel.
Il faut commencer à s’y mettre dès maintenant. Un homme âgé qui ne lâche rien, c’est qu’il a déjà pris cette habitude un peu plus jeune, et il a fait de la Torah son bonheur et sa consolation toute sa vie. D’autres personnes âgées, au contraire, n’ont rien fait dans leurs trente dernières années à part écouter la radio, la désinformation, les nullités et le vide de tous
ces chroniqueurs télé qui parlent pour plaire, sans aucune recherche de vérité.
On prend de l’âge. Ne nous laissons pas emporter par les modes éphémères qui nous distraient, nous dispersent et, lentement mais sûrement, nous éloignent de nos valeurs profondes. La vie dans ce monde est courte, elle passe très vite — demandez à vos grandsparents. Ce monde est un vestibule, dommage de le prendre pour un endroit éternel. Le monde futur et éternel nous attend, et nous en profiterons d’autant plus si nous avons mieux rempli nos poches ici-bas.
P.S : Soyons tout à fait clairs : je ne vise personne en particulier ici. Je parle d’une réalité que je constate, et convenez qu’il y a mieux à faire dans la vie que de rester plongé dans une illusion de distractions vides. Si mes mots vous touchent ou vous dérangent... Dites-moi, quelle série suivez-vous en ce moment ?
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Nous devons nous sentir incomplets dans notre connaissance en Torah et ne jamais estimer en savoir suffisamment…
La Paracha dit : "Ils feront l’arche en bois d’acacia, deux coudées et demie de long, une coudée et demie de large et une coudée et demie de hauteur." (Chémot 25, 10)
Derrière la description apparemment banale des ustensiles du Michkan (Tabernacle), les commentateurs voient dans les détails de sa construction une symbolique profonde. L’un des exemples marquants se rattache au Aron Hakodech (l’Arche sainte). De tous les ustensiles du Michkan, seules les mesures de l’Arche ne correspondent pas à des chiffres entiers – deux coudées et demie ou une coudée et demie. Tous les ustensiles représentent divers aspects de la ‘Avodat Hachem (le service divin) et le Aron est lié à la Torah, plus particulièrement à son étude. Plusieurs commentateurs écrivent que les demi-mesures nous enseignent l’attitude à adopter pour étudier la Torah ; nous devons nous sentir incomplets dans notre connaissance en Torah et ne jamais nous sentir satisfaits, ou estimer en savoir suffisamment.
Échanger pour progresser
Ce principe peut être mis en pratique de plusieurs manières. Rav Steinman écrit que chacun a besoin de l’aide de son prochain pour grandir, s’améliorer dans l’étude de la Torah ; cet apport peut parfois provenir d’une personne du même niveau, voire d’un niveau inférieur, comme nous l’enseigne la Guémara : "J’ai beaucoup appris de mes maîtres, davantage de mes amis, mais c’est de mes disciples que je
me suis le plus instruit." (Ta’anit 7a ; Makot 10) Ceci nous montre qu’une personne ne peut pas apprendre en vase clos, se suffire de ses livres d’étude. Les échanges permettent à l’individu de découvrir d’autres aspects, d’autres points de vue sur un certain sujet, ce qui lui permettra d’acquérir une optique plus large.
De plus, peu importe le niveau que la personne pense avoir atteint (même dans un domaine en particulier), elle doit garder à l’esprit qu’il lui reste encore beaucoup à apprendre. Et même si elle pense avoir une compréhension complète d’un certain sujet, le fait de l’étudier une fois de plus peut le mener à une conception tout autre.
La Guémara affirme d’ailleurs que l’on ne peut comparer celui qui a étudié un sujet 100 fois à celui qui l’a exploré 101 fois.
C’est la raison pour laquelle un érudit en Torah est appelé Talmid 'Hakham qui signifie littéralement "sage disciple". Quelle que soit la quantité de Torah apprise, nous devons toujours nous sentir comme un élève qui doit en apprendre davantage.
Toujours plus
L’un des Guédolim qui incarnait cette attitude – celle de se sentir incomplet en Torah malgré son savoir exceptionnel dans tous les domaines – fut Rav ‘Ovadia Yossef. Il est connu pour l’utilisation qu’il faisait de chaque moment de libre au service de l’étude. On lui demanda un jour de fermer son livre pour
évoquer un sujet qui ne justifiait pas, selon lui, l’arrêt de son étude. Très sérieux, il demanda rhétoriquement : "Voudriez-vous que je reste ‘Am Haarets (ignorant) toute ma vie ?" Si Rav ‘Ovadia avait une telle attitude, nous devons à plus forte raison développer la même mentalité.
On apprend également qu’il ne faut jamais penser avoir entièrement raison dans notre opinion, au point de ne pas accepter d’entendre des points de vue contraires ou des questions sur cette approche. Au contraire, nous devons être prêts à admettre le bien-fondé de l’opinion opposée. C’est une tâche très difficile, qui demande beaucoup d’humilité. Malgré tout, la Guémara suivante nous enjoint de le faire.
L’erreur est humaine
Le Tana (Sage de la Michna) Chim'on Ha'amsoni expliquait tous les mots Èt de la Torah, comme un ajout aux termes qu’ils accompagnent.
(Kidouchine 57a) Par exemple, la Mitsva d’honorer ses parents est introduite par le mot Èt, duquel on apprend qu’elle concerne également les grands frères et sœurs. Mais, quand il dut commenter le verset Èt Hachem Elokékha Tira ("Tu craindras Hachem, ton D.ieu"), il fut incapable de trouver quelqu’un d’autre à révérer. Ses élèves lui demandèrent ce qui adviendrait des autres Èt expliqués. Il répliqua : "De la même façon que j’ai été récompensé de les avoir commentés, je serai récompensé d’abandonner ces interprétations."
Rabbi ‘Akiva enseigna ensuite que le mot Èt de ce verset vient inclure les érudits en Torah que nous devons craindre et respecter. Le Alter de Kelm souligne la grandeur du Tana qui n’hésita pas à abandonner la théorie qu’il avait développée toute sa vie dès qu’il ne fut plus en mesure de la justifier. De plus, il enseigna à ses disciples une leçon inestimable : le fait de renoncer à sa thèse en un instant valait autant que toutes les recherches et interprétations qu’il avait faites tant d’années durant ! Peu importe les efforts qu’une personne investit dans un certain domaine, elle doit toujours se poser des questions et envisager, avec humilité,
la possibilité de s’être trompé. Un tel aveu ne serait pas honteux, au contraire !
Rav Chakh était connu pour arrêter son Chi'our (cours de Torah) si on lui posait une question qui récusait la base de son enseignement.
Puissions-nous marcher dans les pas des Guédolim et savoir admettre nos imperfections dans l’étude de la Torah pour grandir exponentiellement dans notre connaissance du sacré.
1 Hachem ordonne aux Lui construire un lieu de résidence sur terre, le Michkan, dans lequel ils Le serviront.
2
Les Bné Israël réunissent les matériaux nécessaires à l’édification du Michkan ainsi qu’à la fabrication de certains ustensiles.
3
De nombreux ordres de construction sont donnés : le Aron Hakodech (l’arche) servira à entreposer les Tables de la loi, le Kaporet (le couvercle), deux Kérouvim (les chérubins), le Choul’han Hapanim (la table des pains de proposition) et ses ustensiles, la Ménora (le chandelier) dotée de 7 branches et d’ornements en forme de coupes, fleurs et boutons, le toit du Michkan, 48 poutres verticales pour soutenir les tentures, le Massakh (le rideau) à l’entrée du Michkan, le Mizbéa’h (autel) et ses accessoires.
4
Le Michkan était divisé en 2 parties : le Saint (Kodech) et la partie interne, le Saint des Saints (Kodech Hakodachim).
Des instructions sont données concernant l’emplacement des ustensiles du Michkan.
5
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas
USTENSILES À NE PAS OUBLIER :
Un étui pour ranger l’Afikomane
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline” slogan
Des récompenses pour les enfants afin qu’ils participent au Séder
PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :
Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. (
2.É u
Pour chacun des éléments suivants, qui saura donner la bonne réponse en premier parmi les Dans le Michkan - Dans la synagogue - Ni l’un ni l’autre - Dans les deux.
Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point
Ticha’ Béav Dans la synagogue.
• La ‘Hanoukia
> Dans la synagogue.
• Les Tables de la Loi.
> Dans le Michkan.
• Le Mizbéa’h Hané’hochèt (L’Autel en cuivre)
> Dans le Michkan.
• La ‘Ezrat Nachim
• Le Mizbéa’h Hakessef (L’Autel en argent).
> Ni l’un ni l’autre.
OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR
> Dans les deux.
• Le Kiyor
• Le bâton de Moché Rabbénou
> Ni l’un ni l’autre.
Le sacrifice d’un bœuf.
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
• L’Arche sainte.
> Dans le Michkan.
• La Téva
Hidour (au mieux)
> Dans la synagogue.
• Deux Chérubins / Kérouvim
> Dans le Michkan.
MAROR
• La Table des 12 pains.
> Dans le Michkan.
Etapes du Séder Motsi Kore’h (fin du repas)
> Dans le Michkan.
Kazayit
• Le trône du Roi.
> Ni l’un ni l’autre.
Kazayit
• Le Mizbéa’h Hazahav (L’Autel en or.)
> Dans le Michkan.
Etapes du Séder
• La lecture de la Méguila d’Esther
> Dans la synagogue.
La quantité de Maror 1 Kazayit
(jeu d’intuition)
Dans quels endroits fait-on la queue ?
Supermarché.
Docteur / Dentiste.
Station service
Aéroport.
Administration.
Que font les gens quand ils sont en retard le matin ?
Ils font la Téfila à toute vitesse.
Ils sautent le petit-déjeuner.
Ils courent / restent à la maison.
Ils oublient quelque chose
Ils prennent un taxi.
Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase
• Record : Combien mesurait le Népalais Chandra Bahadur Dangi qui détient le record de l’homme le plus petit du monde ? (Répondez par “plus” ou par “moins”.)
> 54,6cm.
• Le savez-vous ? Combien y a-t-il de touches noires sur un piano normal ?
> 32
• Qui est l’intrus : Kyor, Mizbéa’h Hané’hochèt, Ménora ?
> Seule la Ménora se trouve à l’intérieur et non pas dans la cour du Michkan.
• Monsieur et Madame Majinassion ont une fille. Comment s’appelle-t-elle ?
> Kelly.
Où cache-t-on les clés de secours ?
Sous le paillasson
Chez un voisin.
Dans un pot de fleurs.
Dans la boîte aux lettres.
Dans le garage / Dans la voiture.
“Un plein plat de blé pilé”
• Chante un chant de Chabbath.
• Terminez la blague : Non, l’hyperbole n’est pas un énorme…
> … coup de chance.
• Le saviez-vous : Qu’est-ce que le volcan Kawah Ijen sur l’île de Java a de particulier ?
> La lave qui en coule est bleue à cause de la très forte présence de soufre dans le lac proche du volcan, et de gaz qui s’enflamment au contact de la chaleur.
• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.
• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.
(pour les petits)
1ère énigme
Un pêcheur est dans une barque sur un lac au nord du Canada. Au milieu de celui-ci se trouve une minuscule petite île. Le pêcheur est curieux et s’en approche. Arrivé à quelques mètres, il est surpris d’y voir un tracteur. Pourtant il n’y a pas de pont, l’eau est profonde et il n’est pas possible d’accoster sur l’île.
Il a été emmené sur l’île au Comment le tracteur est-il arrivé jusque-là
Avec quoi mange-t-on les papayes ?
Avec une cui cuillère.
Une femme signe un contrat dont l’une des clauses peut paraître un : elle n’a pas le droit de changer de chaussures sans en
Un jour, elle oublie cette règle et met des chaussures avec des talons.
Pourquoi ?
Elle travaille dans un cirque pour un lanceur de couteaux.
Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe. Est-ce que Chim’on peut mentir à Lévi et lui dire qu’il a besoin d’argent pour récupérer l’argent qu’il lui a prêté ?
1. Oui, il peut mentir dans ce cas.
2. Non, il n’a pas le droit de mentir.
3. Cela dépend de la somme qu’il lui doit.
Réponse : 1
2 sortes de gâteaux sont devant moi, sur lequel dois-je réciter la bénédiction ?
1. Le plus beau.
2. Celui qui est entier.
3. Le plus gros.
Réponse : 2
> Chap. 25, Verset 4
Ils amèneront de l’azur : sang du ‘Hilazon, de couleur verte.
> Chap. 25, Verset 5
… et des peaux de bélier teintes en rouge : pour expier les fautes dues à la colère… Rachi l’a pas dit.
BLes participants doivent dire si les commentaires sur la Paracha ci-dessous ont été écrits par MOTS INDICES :
Tu plaqueras du cuivre sur les côtés de l’autel : Rachi l’a dit.
(Jeu de rapidité)
Le but de ce jeu est de trouver le mot mystère en s’aidant uniquement d’un mot indice. Une autre indication est le thème du jeu
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Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche
Tout le monde part ? Non, pas Rav Gefner qui reste pour prier. Il ne veut pas retourner à sa routine sans prendre sur lui une nouvelle résolution pour le sauvetage des Juifs irakiens…
En 1949, un accord de cessez-le-feu est conclu entre Israël et certains États arabes qui combattent la présence juive en terre sainte. Il semble que le calme dans la région soit enfin rétabli.
Toutefois, l’Irak ne signe pas cet accord. Bien que sa situation géographique et les circonstances l’empêchent d’attaquer la toute jeune nation juive, la communauté juive irakienne ancestrale, formée par des dizaines de milliers de personnes, est traitée avec brutalité et cruauté : ses biens sont pillés et des pogroms meurtriers ont lieu. Le désir des Juifs d’Irak de rejoindre Israël, la terre de leurs ancêtres, grandit de jour en jour.
Mais le gouvernement irakien les empêche de partir. Malgré les souffrances qu’ils doivent endurer, ils n’ont aucune possibilité de quitter le pays qui est devenu une prison à ciel ouvert pour eux. De nombreux Juifs sont incarcérés sur la base de fausses accusations. S’ils essayent de passer clandestinement la frontière, ils sont arrêtés et le châtiment est implacable : ils sont immédiatement qualifiés d’ennemis d’État et soumis à des tortures sans fin.
Les rumeurs sur la situation difficile des Juifs d’Irak touchent le cœur du peuple juif en Israël. À Jérusalem, des pancartes sont affichées partout pour annoncer des rassemblements de
prières afin que les Juifs irakiens obtiennent la permission de faire leur 'Alyah, de monter en terre d’Israël. L’un de ces rassemblements a lieu à la synagogue Yéchou’ot Ya’akov, dans le quartier religieux de Méa Ché’arim. Hommes, femmes et enfants, jeunes et personnes âgées se rassemblent dans la cour. Les orateurs enflamment la foule, et chacun verse d’abondantes larmes sur le sort des Juifs d’Irak.
Résolution surhumaine
Dans un coin de la cour se tient l’un des rabbins les plus vénérables de Jérusalem, Rav Chmouel Gefner. C’est un saint homme, humble et discret. Il tient un petit magasin de bonbons qui lui permet de gagner sa vie. Assis à son comptoir, il ne cesse jamais d'étudier. Les habitants de Jérusalem sont toujours émerveillés lorsqu’ils le voient travailler, tenant toujours un livre de Torah dans une main et servant ses clients avec l’autre main.
À la fin des discours, Rav Gefner se lève et reste à l’écart. On peut lire l’inquiétude sur son visage, il ressent une profonde douleur pour ses frères juifs qu’il ne connaît pas personnellement, mais qui se trouvent dans une situation désespérée. Il tient un livre de Téhilim dans sa main, et ses larmes coulent alors qu’il se remet à prier pour leur délivrance. La prière prend fin et les gens se dispersent pour regagner leur maison.
Tout le monde part ? Non, pas Rav Gefner qui reste pour prier. Il ne veut pas retourner à sa routine sans prendre sur lui une nouvelle résolution pour le sauvetage des Juifs irakiens. Il décide de prendre une décision très lourde à mettre en œuvre : parvenir à lire au moins mille fois le livre complet des Téhilim pour le bien des Juifs d’Irak, ce qui veut dire parvenir à lire 150 000 chapitres de Téhilim ! Il connaît bien la force miraculeuse et protectrice des Psaumes, dont chaque lecture constitue un bouclier surnaturel pour Israël.
Rav Chmouel Gefner n’est plus très jeune, et il est déjà bien occupé avec son travail et un programme d’étude de Torah très dense. Mais il ne cherche pas à s’accorder la moindre indulgence et veut réaliser son objectif le plus rapidement possible. Il parvient à trouver des heures en plus de son temps déjà précieux et réussit à terminer trois fois le livre des Psaumes chaque jour.
de prières qui a eu lieu pour les Juifs d’Irak ?
Les terribles nouvelles que nous y avons entendues m’ont vraiment marqué. Aussi, j’ai décidé de réciter mille livres de Téhillim pour eux. Je viens de terminer cet engagement par bonté d’Hachem. Maintenant, je suis sûr que la délivrance des Juifs irakiens est à portée de main…"
Miraculeux répit
constitue un bouclier surnaturel pour Israël. "
Il connaît bien la force miraculeuse et protectrice des Psaumes, dont chaque lecture
Rav Gefner n’a parlé à personne de son engagement. Nous n’en aurions jamais rien su si son fils Mendel n’était pas venu lui rendre visite quelques mois plus tard, un Chabbath après-midi…
Lorsque Rabbi Mendel arrive, il voit son père occupé à réciter des Téhilim comme à son habitude. Rav Gefner est proche de la fin du livre, et son fils le voit prier avec une émotion encore plus grande que d’habitude. Au moment de terminer le dernier Téhilim, Rav Gefner laisse échapper un profond soupir de soulagement, ce qui éveille la curiosité de son fils.
Rav Gefner s’explique : "Voilà mon fils, je pensais que je ne le dirais à personne, mais parce que tu es venu maintenant, c’est peutêtre du Ciel que l’on veut que tu saches… Tu te souviens sûrement du grand rassemblement
Peu de temps après, les résidents d’Israël apprennent qu’un sursis est accordé aux Juifs d’Irak. Le gouvernement répressif laisse les Juifs quitter leurs maisons et leurs biens pour rejoindre Israël. La nouvelle exceptionnelle devient le sujet du jour, et Rabbi Mendel est profondément marqué par la piété de son père qui a contribué à libérer, quelques jours avant Pourim, les Juifs d’Irak d’un sort cruel par la force des Téhilim. De la même façon que le décret d’Haman a été annulé à Pourim, la prière nous rappelle à quel point elle est notre meilleure arme pour battre en brèche nos ennemis.
Nous ne mesurons pas toujours le pouvoir de nos engagements pour Hachem, en particulier la lecture des Téhilim qui peut annuler les décrets les plus difficiles dans le Ciel. La récompense est proportionnelle à l’effort, et Rav Gefner a fait un effort considérable pour les Juifs d’Irak, sans retourner à son quotidien et en éprouvant une peine authentique pour eux.
Nous sommes dans une période où le peuple juif a un besoin essentiel des prières de chacun. Puissions-nous toutes et tous, nous surpasser, à notre niveau, dans la prière et dans notre Téchouva quotidiennes.
Alexandre Rosemblum
S’essuyer la barbe avec une serviette le Chabbath, permis ?
Oui, même les femmes ont la coutume de donner avant Pourim de l’argent (environ 9€ cette année) à la Tsédaka en disant : "en souvenir du demi-sicle". Pour donner : torah-box.com/zekher (Ye’havé Da’at 1, 86)
Quand donner le don Zékhèr Léma'hatsit Hachékel ?
Du 1er Adar jusqu’au jeûne d’Esther avant la lecture de la Méguila (moment privilégié). En cas d’oubli, jusqu’à la fin du mois de Adar. (Piské Techouvot 694, 3)
Prendre le métro le Chabbath pour aller à la synagogue, permis ?
Non, il est interdit de prendre le métro, bus ou voiture pendant Chabbath, même pour aller à la synagogue ou pour une autre Mitsva. Mais on pourra le faire en cas de danger de "vie", par exemple pour une femme qui doit accoucher. (Piské Téchouvot 248, 2)
Ne pas répondre au mal par le mal
Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne qu’il est interdit de dénigrer une personne qui a tenu des propos médisants sur notre compte, et ceci pour deux raisons : première raison, il est interdit de croire qu’on nous a dénigrés. Deuxième raison, l’objectif visé n’est certainement pas constructif, mais motivé par un désir de vengeance.
Ce jeudi 29 Chevat (27/02/2025) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rabbi Nathan Tsvi Finkel, connu comme le Saba de Slabodka. Né en Lituanie et décédé à Jérusalem en 1927, il fonda les Yéchivot Slabodka et Knesset Israël. Ses étudiants devinrent dirigeants de nombreuses Yéchivot de style lituanien aux États-Unis et en Israël N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !
"Et tu feras deux chérubins […]" (Chémot 25, 18) Rachi enseigne que ces chérubins avaient un visage d’enfants. Nos Sages disent que les ustensiles du Michkan pouvaient être confectionnés à partir de n’importe quelle matière s’il n’y avait plus la possibilité d’avoir de l’or. Exception : les chérubins devaient impérativement être réalisés en or pur.
Rav Méir Chapira s’interroge au sujet d’une telle différence avec les autres ustensiles du Michkan. Les chérubins représentent de jeunes enfants qui reposent sur l’arche sainte, c’est-à-dire la Torah. Cela vient nous apprendre notre devoir d’éduquer nos enfants selon les principes de la Torah. Et pour accomplir notre obligation, il n’est pas permis d’utiliser de l’argent ou du cuivre, mais uniquement de l’or pur, symbolisant le meilleur de notre personne. Afin de réussir une éducation en or, il n’y a aucun compromis possible : il faut le meilleur.
Yarden Bibas a été le seul otage libéré de sa famille, tandis que sa femme et ses enfants ont été à priori arrachés à la vie. Une douleur immense, un drame qui dépasse notre compréhension.
La Paracha de la semaine, Michpatim, expliqué par le Zohar (II, 98a) résonne avec une intensité troublante : "La femme et les enfants seront à D.ieu, et lui, il sortira seul." (Chemot 21,4).
Shiri, Ariel et Kfir sont retournés à leur Créateur, car tout Lui appartient. Nous ne comprenons pas toujours Ses décrets, Son projet pour le monde. La souffrance est réelle, la perte est déchirante, mais nous devons nous rappeler que seul Hachem détient la vision d’ensemble de Son projet.
Que D.ieu donne la force à Yarden Bibas pour avancer malgré l'insupportable. Et nous, qui avons encore nos femmes, nos enfants, profitons d’eux, chérissons-les, remplissons nos foyers d’amour et de Torah.
« Mes pensées ne sont pas vos pensées » (Yéchayahou 55,8).
L'équipe Torah-Box
Michaël Lumbroso
Règle du jeu :
Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un א, la deuxième par un ב, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.
L’endroit où sont rangés les Sifré Torah.
sainte)
Lorsqu’on lit dans la Torah, on la pose sur ce meuble
Il est interdit d’en prononcer à la synagogue, surtout pendant la prière.
C’est lui, le responsable de service à la synagogue.
Les Séfaradim le font avant la lecture de la Torah, tandis que les Achkénazim le font après,
Beaucoup de synagogues possèdent des tableaux avec les noms de personnes disparues, en leur …
Chaque synagogue en propose à la disposition des fidèles, c’est bien pratique, surtout pour le Chabbath où il n’est pas facile de venir avec le sien.
Ce qu’il faut faire avec de l’eau avant de commencer la prière.
Lorsque quelqu’un le transporte, on doit se mettre debout en son honneur.
… mais tout le monde s’accorde pour réciter ce verset à ce moment.
Une synagogue doit en posséder, car cela permet de voir le ciel, certains préconisent qu’il y en ait douze.
Grace à cet objet, on montre à l’assemblée où commence le passage qu’on va lire à la Torah.
Il y a une Mitsva de s’efforcer à faire partie des premiers qui vont former le … .
Certains ont la coutume de les vendre aux enchères.
enlèvent leurs chaussures, se recouvrent de leur Talith et bénissent l’assemblée.
En général dans la synagogue, leur salle se situe au-dessus de celle des hommes.
Cette première étape de la sortie de la Torah est aussi proposée à la vente.
Chaque synagogue a cette boîte, qui sera redistribuée aux nécessiteux.
Il est interdit de détériorer les murs d’une synagogue, ni même son … , tels que les bancs, les pupitres etc.
Les personnes endeuillées font plus attention de venir à la synagogue pour pouvoir le réciter.
En règle générale, il est choisi pour l’être, car il prie avec crainte du Ciel et d’une voix mélodieuse.
À la synagogue, on la lit le lundi, le jeudi, le Chabbath, les jours de fêtes et les jours de jeûne.
L’essentiel n’est pas l’apparence mais l’intériorité
Nous connaissons tous ce magnifique verset de la Paracha de Terouma : “Faites-Moi un sanctuaire, et Je résiderai au milieu de vous.”
Cela nous enseigne que notre engagement ne doit pas se limiter à la construction physique du Michkan, du Tabernacle, même à l’époque du désert, mais que le véritable objectif est qu’Hachem réside en chacun des Bné Israël, les enfants d’Israël, bien au-delà de l’édifice matériel.
Il y a une anecdote rapportée par un maître : un homme très riche avait offert à son fils un beau portefeuille en cuir. Cela déclencha la jalousie de son ami qui disait : “Oh, c’est lui qui a un si beau portefeuille ? Moi aussi, j’aimerais en avoir un !”
de femmes qui prennent à cœur la construction et l’entretien d’édifices religieux en l’honneur du judaïsme. Il est émouvant d’observer la splendeur des synagogues en Israël et à travers la diaspora.
Malgré les épreuves endurées par le peuple juif, y compris les périodes où des synagogues furent incendiées ou détruites, nous avons su résister et reconstruire. Toutefois, l’essence véritable d’une synagogue ne réside pas dans ses murs, aussi somptueux soient-ils, mais dans la présence de la Chékhina. Nous avons le devoir de préserver ces lieux et de les sanctifier pour qu’Hachem y réside pleinement.
Malheureusement, cet ami n’avait pas les fonds nécessaires pour s’en acheter un.
Il tenta alors de rassembler toutes ses pièces de monnaie pour se payer un joli portefeuille comme celui de son camarade. Mais quand le fils prodigue vit ses difficultés, il lui dit : “Mais tu perds ton temps ! Ce n'est pas tout d'avoir un portefeuille. Astu pensé à ce qu’il contiendra ? As-tu les moyens d’y mettre de nombreux billets ? C’est cela le plus important : avoir de quoi le remplir.
Le reste n’est qu’apparence.”
Ce n’était pas l’or et l’argent qui comptaient, mais l’espace spirituel destiné à la Présence divine. "
C’est ainsi que nous comprenons que les enfants d’Israël furent appelés à contribuer à la construction du Michkan, un Tabernacle fait d’or et d’argent, un temple magnifique itinérant de halte en halte dans le désert. Mais pour Hachem, l’essentiel n’était pas la construction du Michkan. Ce n’était pas l’or et l’argent qui comptaient, mais l’espace spirituel destiné à la présence divine.
Dans cette optique, nous devons voir nos synagogues comme un Mikdach Mé’at, un sanctuaire en miniature. Un tel sanctuaire ne peut exister sans l’engagement d’hommes et
Une synagogue, aussi majestueuse soitelle, ne peut se réduire à un simple édifice historique. Si elle n’accueille plus de fidèles qui prient chaque jour, si elle devient un lieu de discussions futiles, de médisances, ou un espace où l’on se réunit davantage pour des collations que pour la prière, alors la Chékhina s’en éloigne. Nous devons prendre conscience de l’importance de nos lieux de prière et d’étude. Par l’étude constante de la Torah et les prières quotidiennes du matin, de l’après-midi et du soir, nous donnons vie à ces lieux. Une synagogue ne doit pas seulement être un témoin du passé, elle doit être un pont vers l’avenir, un repère vers la venue du Machia’h
Ainsi l’objectif fondamental n’est pas seulement d’ériger des synagogues magnifiques, mais surtout d‘y inviter Hachem à résider. Nous devons donc bannir les conversations vaines et veiller à la profondeur et à la sincérité de chaque mot de nos prières.
Dans le livre Oznaim Latorah, il est enseigné que dans notre monde, une institution qui ne suscite pas d’intérêt aux yeux de l’État, qui ne
touche pas un large public ou qui ne lui paraît pas essentielle, ne peut espérer un soutien financier public. Elle doit alors s’appuyer sur ses membres et leurs contributions pour perdurer. En revanche, lorsqu’une institution est perçue comme bénéfique pour l’ensemble de la société et répond à un besoin collectif, l’État est enclin à lui accorder des subventions, dans la mesure où celles-ci sont justifiées et servent un objectif d’intérêt général. Toutefois, certaines circonstances exigent un soutien inconditionnel. Il devient alors primordial de tout mettre en œuvre pour assurer la pérennité d’une institution indispensable. Dans ces situations, l’État peut décider d’en assumer l’intégralité des coûts pour lui permettre de subsister.
Ainsi, en ce qui concerne nos synagogues, on pourrait penser qu’elles n’ont pas lieu d’exister si elles ne suscitent pas l’intérêt des fidèles. Mais si elle est un centre d’étude où l’on apprend la pensée juive, les Halakhot, la Guémara, la Michna, l’hébreu, si elle est une véritable ruche d’activité spirituelle, alors elle mérite d’être soutenue, et il serait logique que l’État s’en préoccupe. En Israël, cela devrait être une priorité de permettre à Hachem de résider dans ces synagogues, qui sont des modèles d’amour de la Torah, de la prière et de la Tsédaka
On pourrait être tenté de dire que l’État devrait tout prendre en charge. Mais Hachem nous enseigne le contraire : “Ce n’est pas à Moi de vous financer.” Il veut voir notre générosité. Les Yéchivot et les synagogues ne doivent pas attendre uniquement des aides de l’État, mais compter sur ceux qui aiment le monde de la Torah, pour donner du mieux possible. Cela nous rappelle combien nos synagogues ont besoin d’adhérents et de bienfaiteurs, d’âmes généreuses prêtes à investir pour leur communauté.
Il en fut de même pour le Michkan : il devait être construit par les dons volontaires du peuple. Quant au troisième Beth Hamikdach, bien qu’il nous soit promis comme un don du Ciel à l’ère
messianique, chacun devra aussi fournir un effort.
Le peuple juif se distingue par sa générosité. Même ceux qui ne sont pas profondément impliqués dans la pratique religieuse apportent leur soutien aux Yéchivot et aux institutions de Torah. Car c’est là l’essence du judaïsme : la Téfila, la Téchouva et la Tsédaka. Les enfants d’Israël, dans le désert, donnèrent de bon cœur leur or et leur argent pour la construction du Michkan, nous léguant ainsi une leçon intemporelle de dévouement et de générosité. En suivant leur exemple, nous pouvons, nous aussi, ouvrir nos cœurs et nos ressources pour préserver et renforcer nos lieux de prière et d’étude. Par cette union dans le don et la foi, nous espérons mériter la venue du Machia’h, pour enfin vivre dans une ère de paix, de vérité et d’amour sous la guidance d’Hachem.
Rav Richard Wertenschlag, grand rabbin émérite de Lyon et la région Rhône Alpes (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)
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C’est un secret que je veux partager avec toi et que je te demande de garder pour toi : le peuple juif ne s’est jamais aussi bien porté que depuis cette date du 7 octobre 2023 !
Mon cher ami,
Depuis le 7 octobre 2023, tu n’es plus le même. Depuis le massacre perpétré par les terroristes du ‘Hamas, qui ont volé, torturé, brûlé, abusé, assassiné et, pour finir, emmené des soldats et des civils, morts comme vivants, en otages à Gaza, tu as redécouvert “l’hébreu” qui sommeillait en toi. Tu as redécouvert, me dis-tu, la condition juive. "À la suite de ces massacres, nous aurions dû être soutenus et surtout compris ( ? !) par l’ensemble de l’humanité. Le monde entier aurait dû se tenir à nos côtés face à cette barbarie !", me cries-tu dans les oreilles du soir au matin. Et pourtant, c’est l’inverse qui s’est produit.
Nous sommes devenus un objet de réprobation quasi universelle. Certes, nous comptons beaucoup de soutiens, d’amis, d’alliés. Mais la voix de la haine est allée en s’amplifiant, en se renforçant… Jusqu’au récent pogrom d’Amsterdam, jusqu’à l’inculpation par la CPI des dirigeants de l’État qui se défend contre un crime contre l’humanité, pour… crimes contre l’humanité !
Seul oui, mais fort
Tu m’écris que tu as perdu des amis. Des musulmans, des libres penseurs, des hommes
et des femmes de tous horizons ne veulent plus t’adresser la parole ; ils t’ont tourné le dos.
Tu te sens seul, abandonné, trahi et, surtout, terriblement déçu : quelle injustice ! Quelle félonie de la part de ces gens avec lesquels tu as tout partagé : l’idéologie, le rêve d’une société plus juste, plus accueillante… jusqu’à ton intimité.
Tu es seul, terriblement seul. Ou, à tout le moins, tu te sens rejeté.
J’ai de la peine à te voir dans cet état, en te lisant et en t’écoutant.
Sais-tu pourquoi, mon très cher ami ?
C’est parce que je vis pour ma part au milieu de mon peuple, au milieu des miens, de tous les miens. Les tiens aussi. Et j’ai une grande nouvelle pour toi. C’est un secret que je veux partager avec toi et que je te demande de garder pour toi : le peuple juif ne s’est jamais aussi bien porté que depuis cette date du 7 octobre 2023 !
Non ! Cela n’est pas dû aux raisons auxquelles tu penses certainement : par exemple, qu’il aurait retrouvé un esprit de résilience dans l’adversité ; qu’il aurait retrouvé son sens de l’unité sur le champ de bataille ; qu’il aurait à nouveau éprouvé le sentiment de sa force et
de son invincibilité face à toutes les haines et tous les appels au meurtre. Je te rassure… Je ne pense pas que tout cela soit faux ! Et, vois-tu, mon cher ami, je suis heureux que ces sentiments soient partagés par le plus grand nombre de nos frères et sœurs de par le monde.
Le secret de notre survie
Mais en fait, là n’est pas l’essentiel : ce que je veux te dire, c’est que nos ennemis ont commis une faute, une faute irréparable même, qui provoquera leur défaite et qui nous permettra de continuer notre route. Ils ont tenté de nous exterminer et ils ont donné à leur projet génocidaire un commencement d’exécution. C’est là que se trouve notre secret.
Notre peuple, mon cher ami, n’est pas né avec l’État d’Israël. Il n’est pas né avec le mouvement sioniste en 1897, à Bâle, lors du premier congrès sioniste. Il n’est pas né, non plus, avec la chute des murs des ghettos en Europe. Il est né au pied d’une montagne, il y a 3 336 ans, lorsqu’il a reçu la Torah. Depuis cette date, chaque fois que la Torah a disparu de la vie juive en tant que valeur centrale et structurante, le judaïsme a disparu, puis ce sont les Juifs eux-mêmes qui ont disparu. Ils se sont assimilés et se sont fondus dans les populations d’accueil.
ceux qui veulent nous détruire réactivent malgré eux l’alliance éternelle qui nous unit à D.ieu. Ils ne le comprennent pas, mais nous, nous connaissons ce secret.
Les chiens et… la caravane
"D.ieu nous a sauvés de leurs mains, de leurs épées, de leurs canons, de leurs salles de torture, de leurs chambres à gaz
Haman a voulu nous détruire ; il a activé le sauvetage divin. Les nazis ont tout fait pour nous anéantir ; ils ne sont que ruines et mauvais souvenirs. Celui qui se lève pour nous détruire est un éternel futur perdant. Relis et médite ces versets tirés du livre du prophète Yirmiyahou/ Jérémie (31, 34-35) : "Ainsi parle le Seigneur qui créa le soleil pour la lumière du jour, donna mission à la lune et aux étoiles d’éclairer la nuit, qui agite la mer et fait mugir ses flots, lui qui a Nom l’Eternel-Tséva-ot : Si ces lois cessaient d’être immuables devant Moi, dit le Seigneur, alors seulement la postérité d’Israël pourrait cesser de former une nation devant Moi, dans toute la durée des temps."
Or ces fameuses lois, celles de la Torah, sont immuables. Elles ne disparaîtront jamais. Le peuple qui les a reçues, le peuple juif, dont toi et moi faisons partie, est éternel, indestructible. Les génocidaires se lèvent et le peuple juif passe…
Notre peuple, mon cher ami, a vécu avec sa spiritualité, ses lois, ses croyances, ses structures familiales, son étude quotidienne des textes transmis depuis la révélation du mont Sinaï. C’est ainsi qu’il a garanti sa pérennité. Régulièrement, des génocidaires se sont levés pour nous exterminer. Et lorsque nous étions au plus bas, vulnérables, défaits, à leur merci, nous avons élevé nos prières vers le Maître du monde. Et le miracle s’est produit : D.ieu nous a protégés de leur projet final, de leurs mains, de leurs épées, de leurs canons, de leurs salles de torture, de leurs chambres à gaz… et de leur tentative de génocide. Tous
Cesse donc de réagir aux péripéties de l’Histoire. Ne sois plus une feuille morte ballotée au gré des tempêtes et des folies meurtrières. Tu n’es pas déterminé par le regard de l’autre. Tu ne dois pas ta survie au bon vouloir des puissants ou à l’échec des tueurs en série.
Ils veulent notre disparition : montre-leur donc qui tu es ! Laisse ta voix intérieure te guider. Tu as une étincelle divine en toi. Elle crie plus fort dans ce genre de périodes. Tends l’oreille et laisse-la te dire combien tu existes… au milieu d’un peuple qui compte des millions de vivants.
Tu n’es plus seul. Tu n’as jamais été seul.
Rav Mordékhaï Bitton
La Torah a-t-elle toujours été écrite avec les lettres que nous connaissons ? Les Tables de la loi sculptées par le feu du Verbe divin que Moché Rabbénou a reçues au Sinaï portaient-elles les mêmes lettres ?
C’est toujours avec une certaine émotion que nous levons nos yeux vers les lettres du Séfèr Torah lors de la Hagbaha, lorsque nous présentons le livre de la loi à l’assemblée. Les lettres de la Torah avec leur élégance plurimillénaire nous inspirent et nous rendent le sourire.
Cette écriture porte le nom de Ktav Achouri, qui provient du mot Méouchar (Sanhédrin 21b), ce qui signifie “droit”, car elle est particulièrement régulière, mais aussi “réjouissante” par sa splendeur et son esthétique. Ceci semble nous rappeler aussi que nous l’avons ramenée lorsque nous sommes revenus de Babylone, Achour.
Mais la Torah a t’elle toujours été écrite avec ces lettres ? Les Tables de la loi sculptées par le feu du Verbe divin que Moché Rabbénou a reçues au Sinaï portaient-elles les mêmes lettres ?
L’alphabet de la Création
Les pièces et autres sceaux trouvés en Judée, datant de l’époque des deux Temples, portent
une écriture inconnue. Cette écriture appelée Ktav ‘Ivri Kadoum, “écriture hébraïque antique”, ou encore paléo-hébreu, est d’origine punique, et était alors utilisée par de nombreux peuples alentour.
Il y aurait donc deux alphabets hébreux : l’un appelé Ktav ‘Ivri Kadoum, qui a disparu dans les limbes du temps, et l’autre le Ktav Achouri que nous connaissons. Mais ce Ktav ‘Ivri n’est elle pas l’écriture juive authentique et originelle, figurant sur les Tables de la loi ?
Cette question, loin d’être anodine, touche au cœur même de la tradition juive. Le Zohar, texte fondamental de la mystique juive, enseigne que le monde fut créé par la parole divine exprimée en hébreu, utilisant les lettres sacrées de l’alphabet Achouri. Cette affirmation soulève une interrogation profonde : peut-on concevoir, nous interpelle le Radvaz (Rabbi David Ibn Zimra 1479-1513), que les Tables de la loi, gravées par le Doigt divin, aient pu être écrites dans une autre forme que celle qui aurait présidé à la création du monde ? Moché Rabbénou n’a t’il pas vu Hachem Lui-même
attacher les couronnes, inexistantes en Ktav ‘Ivri, sur ces lettres avant de nous donner la Torah ?
En effet, conclut Rabbi Yéhouda Hanassi, la Torah nous a été donnée en Ktav Achouri, mais nos fautes en ont causé l’oubli, nous faisant préférer l’usage du Ktav ‘Ivri, jusqu’à ce que ‘Ezra nous fasse faire Téchouva et remette le Ktav Achouri à l’honneur.
Des lettres en équilibre
Mais, le Talmud (Sanhédrin 21b) rapporte l’opinion surprenante de Rabbi Yossi et Rav ‘Hisda, selon lesquels la Torah a bien été donnée en Ktav ‘Ivri et que ce sera ‘Ezra Hassofer qui instituera le Ktav Achouri, lors du retour du peuple d’Israël sur sa terre, lors de la construction du second Temple.
Ceci signifierait-il, selon eux, que l’écriture sur les Tables de la loi n’était pas celle que nous connaissons ? Comment expliquerions-nous que ce même Rav ‘Hisda nous enseigne un peu plus loin que les lettres perçaient le saphir des tables de part en part, et que le Mem et le Samekh, lettres parfaitement circulaires, tenaient par miracle ? Or, ce n’est que dans l’écriture Achourit, que nous connaissons, que ces lettres sont circulaires. Si les lettres étaient écrites en Ktav ‘Ivri, il n’y a absolument aucun miracle !
Je souhaiterais partager avec vous, la réponse d’une incroyable simplicité du Radvaz, ce qui lui donne d’ailleurs tout son génie.
D’après toutes les opinions, les premières tables, sculptées de la Main d’Hachem, étaient
écrites en Ktav Achouri : c’est le Ma’assé Elokim, la création divine, où s’inscrit le Mikhtav Elokim, l’écriture divine, telle que nous la connaissons. Sur ces tables, le Mem et le Samekh tenaient par miracle, même selon Rabbi Yossi.
Les secondes tables, taillées par Moché Rabbénou, ont été écrites par Hachem en Ktav ‘Ivri selon Rabbi Yossi et en Ktav Achouri selon les autres opinions.
Frayeur au palais mède
En fonction de cette brillante explication, on redécouvrira d’un œil nouveau un célèbre événement biblique. En ces temps troublés suivant la destruction du premier Temple, plane au-dessus de la tête des souverains de Babylone, telle une épée de Damoclès, la promesse du prophète Jérémie : “Après 70 ans, l’exil prendra fin”.
jaillit de nulle part, écrit sur le mur : MANÉ, MANÉ, TAKEL OUFARSIN.
Personne ne sait lire cette mystérieuse inscription, jusqu’à ce que Daniel, prince et sage d’Israël, la décrypte et l’interprète comme annonçant la fin prochaine de Balthazar, qui tombera cette même nuit sous le glaive de Darius le Mède et Cyrus le Perse, annonçant la fin de l’exil, exactement 70 ans après la destruction du Temple.
Comment se fait-il qu’aucun juif, sauf Daniel, n’était capable de lire le message en lettres Achourit ?
Personne ne sait lire cette mystérieuse inscription, jusqu’à
ce que Daniel, prince et sage d'Israël, la décrypte et l'interprète comme annonçant la fin prochaine de Balthazar
Balthazar, empereur de Babylone, voit arriver la fin des 70 ans depuis le début du règne de Nabuchodonosor. Ivre d’orgueil et de triomphe, il organise une orgie débridée, où il se permet même d’exhiber les vases du Temple de Jérusalem.
A sa grande terreur, splendidement décrite par Rembrandt dans son célèbre tableau, une main
D’après Rabbi Yossi, selon le Radvaz, ceci devient tout à fait compréhensible. En effet, depuis de longues années, les livres de Torah sont écrits en Ktav ‘Ivri et seuls quelques Sages dont Daniel, puis ‘Ezra, connaissent encore les saintes lettres originelles du Ktav Achouri. Ce n’est que quelques années plus tard que ‘Ezra les fera remonter sur le devant de la scène du peuple juif.
Nouveau départ, nouvelle écriture
L’histoire du Ktav Achouri prend une tournure particulièrement significative avec le retour d’exil de Babylone. ‘Ezra, figure centrale de cette période, réintroduit et réaffirme
l’usage du Ktav Achouri. Ce choix n’était pas anodin : il permettait de distinguer clairement les textes sacrés authentiques des versions altérées écrites en Ktav ‘Ivri par d’autres peuples comme les Samaritains ou les Kutéens. C’était aussi l’occasion d’un nouveau départ spirituel, marquant la transition entre l’ère de la prophétie directe et celle de l’étude approfondie des textes.
Désormais, écrit le Rambam (Responsa 2, 268) le Ktav ‘Ivri ne servait plus que pour les documents profanes, comme les documents officiels, tablettes ou pièces que les archéologues ont découvertes, tandis que le Ktav Achouri restait réservé aux livres de Torah, comme en témoignent les parchemins retrouvés.
Le Maharal de Prague voit dans cette évolution scripturale un symbole puissant. Le Ktav ‘Ivri, temporaire, représenterait la période limitée de la prophétie, tandis que le Ktav Achouri,
éternel, incarnerait la pérennité de la Torah écrite et orale.
Cette transition aurait fourni au peuple juif les outils nécessaires pour maintenir sa connexion avec la sagesse divine à travers les vicissitudes de l’exil.
Ainsi, l’histoire du Ktav Achouri n’est pas simplement celle d’une évolution graphique. Elle est le reflet des transformations spirituelles et historiques du peuple juif, un témoignage de sa résilience et de sa capacité à préserver l’essence de sa tradition tout en s’adaptant aux défis de chaque époque. Cette saga millénaire nous rappelle que dans la tradition juive, chaque lettre, chaque trait, est porteur d’une signification profonde, où l’étude de la sagesse de notre Torah, en nous connectant à ses valeurs, devient la clé de l’éternité du peuple juif face aux tumultes de l’Histoire.
Rav Nathaniel Mimoun
FEMMES
COUPLE
Question au psy : Je veux me reconvertir professionnellement, mais je ne sais pas dans quelle voie !
Voilà 18 ans que je fais le même métier, je suis secrétaire dans un cabinet médical et je vais mourir d’ennui. J’aimerais vraiment trouver un travail qui m’épanouisse et qui me tire vers le haut, mais comment faire pour se reconvertir à 42 ans ? Comment savoir ce que je suis capable de faire ?
Ce que j’aime ? Comment avoir le courage de reprendre des études à ce stade avancé de ma vie ? Chaque fois que je me heurte à ces questions, je me décourage et je laisse tomber l’idée d’une reconversion possible.
Réponse de Mme Nathalie Seyman, psychologue
Nos ambitions reflètent en général ce pour quoi nous sommes faits. Mais, prisonniers de nos peurs, freinés par la société, rassurés par notre routine, nous avons parfois du mal à identifier nos véritables envies. Or, avec du courage et de la détermination, nous pouvons tous construire la vie dont nous rêvons.
Comment surmonter sa peur ?
Tout d’abord, il faut savoir que la peur est un mécanisme de défense qui agit comme un signal d’alarme à l’approche d’un danger. Comme tous les sentiments, elle peut être bénéfique (lorsqu’elle sert à nous préserver) mais aussi nocive lorsqu’elle agit sur notre vie comme un frein à notre ascension. En l’occurrence, ici, le danger est la sortie de la routine qui représente votre zone de confort. La peur nourrit vos doutes et vous empêche d’avancer.
Rabbi Na’hman de Breslev a dit cette phrase très célèbre : "Tout le monde doit traverser un pont très étroit dans ce monde. L’important, c’est de ne pas avoir peur." En d’autres termes, le monde est chaque jour effrayant à traverser ou même parfois dangereux, mais le seul moment où l’être humain est vraiment en danger, c’est lorsqu’il perd l’équilibre à cause de sa propre peur, celle qu’il se crée lui-même.
Mais il est vrai que réussir à surmonter sa peur du changement et de l’inconnu est toujours plus facile à dire qu’à faire. Donc, pour y parvenir, la meilleure solution est d’avancer en terrain connu ! Il faut savoir exactement de quoi vous avez peur, qu’est-ce qui vous freine, où se trouvent vos hésitations :
commencez par exemple par bien réfléchir et exprimer vos peurs sur papier, de manière à savoir ce qui se cache vraiment derrière ce sentiment ;
listez les avantages et les inconvénients d’une éventuelle reconversion et évaluez ce
qui fait pencher la balance d’un côté ou de l’autre ;
fixez-vous des objectifs réalisables (par exemple, évitez d’envisager les reconversions qui nécessitent plus de 5 ans d’études ou qui demandent trop d’investissement d’argent) ; échangez avec des gens qui sont passés par là. Posezleur toutes vos questions et exposez-leur tous les problèmes que vous avez peur de rencontrer. Toutes ces informations pourront vous aider à franchir le pas si vous en avez vraiment le désir.
Par où commencer ?
En priorité, faites un bilan de compétences. Il s’agit d’un test de plusieurs heures qui permet d’évaluer vos compétences sur différentes matières mais aussi de passer un test de personnalité et de mettre le tout en adéquation afin de savoir exactement dans quelle voie vous diriger sans vous tromper ;
Avec du courage et de la détermination, nous pouvons tous construire
la vie dont nous rêvons "
Je vais déjà vous rassurer : la majorité des personnes qui veulent entamer une reconversion ne savent pas vers quoi se diriger. Et c’est normal ! Car après des années où l’on est resté dans un moule, on a du mal à en sortir. Ce que vous devez retenir, c’est que vous avez envie de donner un nouveau sens à votre vie et c’est le début de la voie que vous devez emprunter pour savoir où vous diriger.
La première étape sera de trouver ce que vous aimez dans la vie. Notez tout, même ce qui vous semble anodin. Tout doit être pris en compte : "J’aime rendre service, j’aime m’occuper des enfants, j’aime photographier…" Ne freinez aucune envie. Vous n’êtes pas encore dans une phase de réalisation, donc ne vous mettez pas de barrières pour le moment. Cherchez ce qui vous fait plaisir, même si cela n’a, a priori, rien à voir avec une activité professionnelle et même s’il s’agit d’activités que vous effectuez actuellement sans rémunération (comme passer des heures à lire, à cuisiner, relooker vos amies, etc.) Tout a un sens ! La bonne voie, c’est celle vers laquelle Hachem vous destine et pour cela, Il vous envoie des signaux : le bonheur que vous ressentez en le faisant. Par conséquent, tout ce qui vous rend heureuse est la bonne voie, celle vers laquelle vous diriger.
une fois que vous avez identifié ce que vous avez vraiment envie de faire, faitesvous un programme, une feuille de route où seront notées les étapes pour arriver jusqu’à votre objectif ; ne laissez pas votre âge être un frein ! À l’ère du changement permanent, être sur les bancs de la fac à plus de 40 ans n’est plus une bizarrerie et encore moins un problème ; avant de commencer, organisez un conseil de famille avec votre mari et vos enfants afin de discuter de votre projet avec vos proches. Leur avis est important et peut vous aider à prendre en compte des éléments auxquels vous n’aviez pas pensé ; testez vos envies, pour être sûre que vous ne vous trompez pas et que cela vous plaît vraiment ! Par exemple, prenez une semaine de congé de votre travail et inscrivez-vous à un stage qui vous permettra de sonder votre motivation sur ce nouveau métier qui vous intéresse.
Le meilleur moyen de réussir, c’est d’avoir confiance en Hachem et d’oser. La route sera peut-être longue mais si à la clé, vous sentez que c’est pour vivre une vie plus épanouie, alors il n’y a plus à hésiter.
Béhatsla’ha !
Nathalie Seyman
Chaque semaine, retrouvez les aventures d’Eva, célibattante parisienne de 30 ans… Super carrière, super copines. La vie rêvée ? Pas tant que ça ! Petit à petit, Eva découvre la beauté du judaïsme et se met à dessiner les contours de sa vie. Un changement de vie riche en péripéties… qui l’amèneront plus loin que prévu !
Dans l’épisode précédent : Maintenant résidente à Jérusalem, Eva stresse à l’idée de trouver un travail qui lui convienne. Elle finit par décrocher un poste de chargée d’évènementiel chez Israël ‘Hessed, un organisme religieux d’entraide. Tout se met en place dans sa nouvelle vie. Tout… ou presque !
Au milieu de ma vie israélienne à 100 à l’heure, il y avait mon petit plaisir du matin : m’asseoir aux terrasses de café ensoleillées, apprécier un bon café avec un max de lait et m’offrir quelques minutes de pur plaisir avant de me jeter à corps perdu dans mon nouveau travail ! Déborah et Léa ne m’avaient pas menti : il ne fallait pas compter ses heures. Entre l’organisation d’une collecte géante pour les familles démunies, la fête pour les personnes âgées dans les hôpitaux, la Bar-Mitsva de ce garçon dont les parents ne pouvaient financer une fête… ça ne s'arrêtait jamais !
Et j’étais consciente que je ne pourrais pas le faire avec n’importe qui.
Au début, un peu naïve, j’acceptais toutes les gentilles propositions de rencontrer les fils, les neveux, le collègue du mari de la voisine… Tous, des garçons décrits comme des Moché Rabbénou, sportifs, gentils et drôles. Mais après quelques cafés pris avec chacun de ces Tsadikim, je m’étais rendue compte que si, bien sûr, ils avaient de nombreuses qualités, il ne suffisait pas d’être Juif, pratiquant et célibataire, pour que ça garantisse une compatibilité.
Mon amie Dana, qui s’était mariée 6 mois plus tôt, avait bien sûr essayé de jouer les entremetteuses avec un des amis de son mari. Mais là non plus, ça n’avait pas collé. Et un soir qu’on s’était retrouvées à une soirée
Pour la première fois de ma vie, j’avais l’impression d’avoir un but. Et je me sentais utile. C’était un sentiment euphorique, même si certains jours, je m’endormais tout habillée sur mon lit, tellement j’étais épuisée.
Et puis, il y avait un phénomène très étonnant que j’avais découvert en Israël : tout le pays cherchait à me marier ! Dès que je disais que j’avais 30 ans, c’était : “Et tu es mariée ?” Ici on vivait dans une gigantesque famille, donc ça revenait très, très, très fréquemment !
Ce n’était pas l’envie de fonder un foyer qui me manquait, mais je n’avais pas non plus envie de me précipiter sous la ‘Houpa avec le premier venu. J’avais envie de construire réellement.
Hafrachat ‘Hala ensemble, j’en profitais pour lui confier mes convictions secrètes par rapport aux projets divins.
"Ah c’est sympa, me dit Dana avec la plus grande des ironies. Je ne savais pas que Hachem te confiait tous Ses projets.
- Très drôle Dana, mais c’est vrai ! Regarde, je sors en Chidoukh, et ça ne colle jamais. Ni à Paris, ni ici, et c’est pas faute d’avoir galéré ! Ça veut donc dire que le mariage pour moi, n’est pas dans un futur proche.
- Ok madame “je sais tout”. Déjà, est-ce que tu sais quels sont les critères que tu recherches en priorité chez l’autre ?
- Euh… oui, bien sûr, fonder un foyer Cachère, je répondais à demi-voix.
- Ça, c’est pas un critère, je te parle de traits de caractère. Moi, quand j’ai rencontré mon mari, je voulais à tout prix quelqu’un qui soit optimiste et je voulais un mari qui étudie à plein temps.
- C’était voulu dès le départ d’épouser un Avrekh qui étudie toute la journée au Collel ?
- Bien sûr ! Je souhaitais créer un Beth Hamikdach, un foyer où les valeurs juives seraient des piliers. Et pour pouvoir réaliser tout ça, je souhaitais rencontrer un homme qui étudie tous les jours.
- C’est fou ! Moi aussi j’ai envie de construire un foyer spirituel. Mais attends, excuse-moi de te poser cette question, mais ça ne t’angoisse pas, côté finance, qu’il ne travaille pas ? "
Elle partit dans un grand éclat de rire.
"Mais pas du tout ! On fait équipe. Moi je travaille et lui m’apporte la bénédiction dont j’ai besoin pour réussir. On a pris cette décision d’un commun accord avant le mariage. C’est vrai que c’est une grande responsabilité pour moi, mais c’est aussi une grande source de fierté. Tu as l’air étonnée…
- Non pas du tout, mais j’ai du mal à le concevoir. En France, si tu n’as pas de carrière, tu as raté ta vie.
- Baroukh Hachem, c’est pour ça qu’on a étudié au séminaire, pour pouvoir penser de la bonne façon !"
3 semaines après cette drôle de soirée avec Dana, j’organisais un grand rassemblement devant les portes d’un supermarché de Jérusalem. L’objectif était de rassembler un maximum de produits pour les familles nécessiteuses et j’avais soumis à mes responsables l’idée de faire une journéeévénement festive, où on encouragerait en musique et avec des animations les clients à donner pour les familles. Je courais dans tous les sens depuis les premières heures de la journée, j’avais attribué les rôles des bénévoles, expliqué au magicien à quel moment il devait faire son spectacle et j’avais réceptionné les
banderoles pour annoncer l’opération. C’était mon premier évènement pour l’association Israël ‘Hessed, et plus que l’envie de réussir, je voulais aider un maximum de familles.
Cette journée fut au-delà de mes espérances ! Les familles qui entraient pour faire leurs courses s’arrêtaient pour participer aux animations, échangeaient quelques mots, donnaient des conseils… et surtout participèrent à la collecte ! J’étais émue aux larmes. Je n’avais jamais vu une solidarité à si grande échelle, c’était la véritable beauté du ’Am Israël, où chacun se souciait de l’autre.
Après 9h à piétiner à droite, à gauche, l’animation prit fin. J’étais dans un état d’épuisement que j’avais rarement connu, et j’étais au téléphone à raconter les détails de la journée à Déborah, quand une équipe de bénévoles arriva pour récupérer les colis. D’un geste de la main, je leur indiquais les cartons qui étaient prêts à partir. Étrange, au lieu d’aller vers les cartons, un des jeunes hommes vint dans ma direction.
"Eva ? Comment vas-tu ? C’est toi qui as organisé tout ça ?"
Michaël ! Devant moi. Avec un grand sourire. Michaël que j’avais rencontré en Chidoukh l’été dernier. Michaël que j’avais trouvé génial, mais qui m’avait effrayé quand il m’avait expliqué vouloir consacrer toutes ses matinées à l’étude de la Torah. Michaël que j’avais refusé de continuer à voir, parce que je ne me sentais pas prête pour cette vie.
Tous les éléments du passé se rejoignent devant mes yeux, telles les pièces d’un puzzle qui s’emboîtent naturellement les unes aux autres.
"Eva ? Tu me reconnais ? Je m’appelle Michaël, on nous a présentés l’été dernier."
Visiblement, j’avais buggé suffisamment longtemps pour avoir l’air figée. Il fallait que je me ressaisisse !
Mia Atlan
Ma fille de 22 ans a connu un garçon durant 6 mois et ça s’est terminé. Deux ans plus tard, j’apprends qu’elle fréquente le frère de ce dernier et qu’ils s’entendent très bien. Ont-ils le droit de se marier ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Il est permis à votre fille de se marier avec le frère [B] du premier garçon [A] qu’elle a connu, étant donné qu’elle n’était pas liée à lui [A] par un mariage religieux.
2. Si votre fille avait été mariée religieusement avec [A] puis divorcée, il lui aurait été interdit de contracter un mariage avec son frère [B]. (Rambam, Hilkhot Issouré Bia 2, 1 ; Choul’han ‘Aroukh Even Ha’ézer 15, 22)
3. Il est à noter que le frère [A] peut ressentir de la gêne, de la tristesse, voire de la trahison en voyant son frère [B] avec votre fille [son "ex"]. Sa réaction peut dépendre de la manière dont la relation s’est terminée. Il est vivement conseillé de discuter avec lui pour comprendre son ressenti et éviter des conflits inutiles.
Lorsque la date de Bar-Mitsva tombe exactement un samedi, doit-on mettre les Téfilin le lendemain (dimanche) et lire la Paracha qui suit (Térouma), ou peut-on lire la Paracha de Michpatim et mettre les Téfilin le lendemain ?
Réponse de Yigal Avraham
Le ‘Hatan Bar-Mitsva devra monter et lire à la Torah le jour de sa Bar-Mitsva, et le lendemain, il posera les Téfilin. Il est à noter qu’il est habituel d’organiser une pose des Téfilin deux ou trois semaines avant la Bar-Mitsva afin que le jour venu, le garçon soit habitué à les poser correctement, sans la moindre faille.
Est-ce permis de représenter un temple ou une église dans un logiciel de 3D ?
Réponse de Rav Avraham Garcia
En soi, le temple ou l’église ne posent pas trop de problème pour être représentés. Par contre, les signes idolâtres qui s’y trouvent sont interdits à la représentation, c’est-àdire les croix, JC, bouddha etc. (Radbaz 8, 117 ; Maharcham 4, 12 ; Maharam Chik Yoré Dé’a 152 ; Har Tsvi 1, 85]
Ce sont des idoles qu’il est pour nous interdit de dessiner ou même de posséder. (Chabbath 149a et Tossefot ; ‘Avoda Zara 50a et Tossefot ; Chévet Halévi 4, 94]
Si vous faites cela pour la Parnassa et que vous perdez de l’argent en refusant, on pourra tolérer de représenter une église de l’extérieur, même s’il y a une croix au sommet de celle-ci. En effet, la croix extérieure est réalisée uniquement comme symbole, mais non pas comme un objet de culte. (‘Avoda Zara 42b, Ritva ; Rama Yoré Dé’a 141, 1 ; Yéhouda Ya’alé 1 Yoré Dé’a 177 ; Iguérot Moché Yoré Dé’a 1, 69)
Considérant que la Torah interdit de faire souffrir un animal, je cherche à comprendre comment est-il possible que la consommation du foie gras soit autorisée, sachant que le gavage des oies provoque très probablement de la souffrance à l’animal ?
Réponse de Rav Avraham Garcia
Pour y répondre, il faut avant tout savoir qu’en règle générale, il n’y a pas d’interdiction de causer une souffrance à un animal quelconque si l’homme en a besoin. (Rama Even Ha’ézer 5, 14) Ainsi, nous pouvons chevaucher un cheval ou mettre un fardeau sur un âne. (Teroumat Hadechen 2, 105).
Le Choul’han ‘Aroukh Harav tire comme référence de cette dérogation la permission d’exercer la Ché’hita, l’abattage rituel). (Halakhot Tsa’ar Ba’alé ‘Haïm 4)
La raison de cette règle est que l’animal a été créé pour être au service de l’homme (Kidouchine 82a), et c’est ainsi que la Torah nous indique : "Commandez aux poissons [...]" (Béréchit 1, 28 ; Talmud Chabbath 154b, Ritva ; Talmud ‘Avoda Zara, ‘Hatam Sofer, Ramban)
Par contre, s’il n’y a pas de besoin, ou que l’on pose un fardeau trop lourd pour la bête, ou qu’on la frappe alors qu’elle n’a pas la force d’avancer etc., c’est là une grave interdiction de la Torah. (Séfer ‘Hassidim 44 et 666 ; Kitsour Choul’han 'Aroukh 2 ,191)
Même le non-juif est concerné par cet interdit, comme nous pouvons le constater au sujet de Bil’am qui a frappé son ânesse et qui a été réprimandé. (Bamidbar 22, 32, Rabbénou Efraïm ; Guide des égarés 3, 17)
Voilà pourquoi le gavage est autorisé, car il est exercé pour le besoin de l’être (Iguérot Moché Even Ha’ézer 4, 92, 3).
Est-ce que le bœuf de Kobé est Cachère ?
Réponse de Dan Cohen
Le bœuf de Kobé est une race de bovins comme une autre. Elle est absolument Cachère. D’ailleurs, en France, on élève des bœufs de Kobé (ou plutôt des bœufs Wagyu, car l’appellation bœuf de Kobé est réservée aux bœufs élevés au Japon) en les faisant porter par des vaches charolaises (ce qui montre qu’elles sont finalement très proches). Il existe d’ailleurs des organismes de Cacheroute qui ont fait des abattages Cachères sur des bœufs de Kobé. Donc, si vous souhaitez vous lancer dans la commercialisation de viande Kobé, bon courage, mais vous ne serez pas le premier !
Les enfants, cette semaine, donnez aux autres et faites du ‘Hessed pour alimenter vos économies réelles et éternelles !
L'HISTOIRE
"On toque à la porte !", crie Réouven. Son petit frère adore ouvrir la porte et voir qui vient leur rendre visite. Maman le suit de près.
Sur le pas de la porte se tient un vieil homme hirsute, aux vêtements usés, qui tend la main et dit simplement : "Tsédaka". Maman se dirige vers la cuisine. Sur l’étagère se trouve une boîte contenant de la petite monnaie.
Depuis le canapé du salon où il est installé, Réouven observe l’homme qui se tient sur le pas de la porte. Pendant ce temps, son petit frère court dans sa chambre, attrape le porte-monnaie qu’il a reçu pour son anniversaire et en retire deux pièces.
"Qu’est-ce que tu fais ?", demande Réouven depuis son fauteuil.
"Ben, je donne la Tsédaka", répond fièrement le petit frère, en tendant les pièces au mendiant.
Le pauvre homme remercie le petit frère ainsi que maman avant de s’en aller. Réouven se tourne vers son frère et questionne : "Pourquoi tu lui as donné ton argent ?"
Sur la défensive, le petit frère répond : "Maman m’a permis !"
Réouven avait autre chose en tête. Il s’explique : "Pourquoi tu lui as donné de
L'ENSEIGNEMENT
ton propre argent ? Tu n’en as pas beaucoup, et maintenant, tu n’as presque plus rien ! - Hachem rajoute à celui qui donne la Tsédaka !", affirme le petit frère, sûr de lui.
Réouven se tourne vers maman et demande : "En fin de compte, pourquoi il faut donner la Tsédaka ? Si Hachem voulait que cet homme soit riche, il lui aurait donné de l’argent ! Hachem peut donner à qui Il veut et autant qu’Il veut ! S’Il a décidé de ne pas donner d’argent à ce pauvre, alors pourquoi nous devons, nous, lui en donner ?"
Les enfants, posons-nous les bonnes questions !
Les arguments de Réouven sontils justes ?
Demande à chaque enfant autour de toi, de combien d’argent de poche il dispose.
Si nous demandons à un enfant combien d’argent il a, il va bien sûr compter les pièces et les billets en sa possession, et nous donner la somme qu’il aura trouvée. La vérité est pourtant différente. Notre vrai patrimoine – l’argent qui est à nous – est en fait l’argent que nous utilisons pour faire une Mitsva !
Dans la Paracha de cette semaine, il est écrit : "Hachem parla à Moché en disant : ‘Parle aux enfants d’Israël : qu’ils prennent pour Moi une offrande’ (Térouma)." (Chémot 25, 2)
Or, une offrande se donne et ne se prend pas. Il semble donc qu’il aurait fallu ici employer le verbe "donner" et non le verbe "prendre". Alors, pourquoi Hachem emploiet-Il cette terminologie ?
Lorsqu’une personne donne la Tsédaka, elle fait un don pour une cause noble, comme construire le Michkan, aider les autres… En fait, la personne qui donne le fait pour son propre bien, parce qu’un bienfait comme cette Tsédaka l’accompagne tout au long de sa vie, et même après.
Lorsque nous donnons de l’argent à un pauvre, nous réalisons une Mitsva qui nous appartient pour l’éternité.
Ce qui nous reste vraiment est ce que l’on a donné, c’est-à-dire le ‘Hessed que nous avons fait. Nous n’emporterons rien de matériel dans l’autre monde… Ces histoires vont nous aider à intérioriser cette idée.
Turnus Rufus le Racha’ a posé la question suivante à Rabbi ‘Akiva :
"Si votre D.ieu aime les pauvres, pourquoi ne leur donne-t-Il pas de quoi subsister ?"
Rabbi ‘Akiva a répondu : "Pour que nous soyons sauvés de l’Enfer" (par les dons
Baba Batra 10a).
Hachem nous donne la possibilité d’acquérir de grands mérites grâce à la Mitsva de la Tsédaka
La pratiquer peut nous sauver de bien des situations difficiles.
Un roi demande à l’un de ses ministres de lui faire un rapport financier détaillé de chaque bien en sa possession.
Connaissant pertinemment l’énorme richesse de son ministre, le roi s’étonne de la somme négligeable que celui-ci lui déclare en fin de compte. Il est même furieux. Comment son ministre a-t-il osé ne pas déclarer la plupart de ses biens ?
Lorsque le ministre prend connaissance de la colère du roi, il s’explique en ces termes apaisants :
"Sa majesté m’a demandé de lui déclarer les biens qui m’appartiennent vraiment. J’ai agi selon sa volonté. L’argent que j’ai donné à la Tsédaka et au ‘Hessed est en fait mon argent personnel, celui qui m’appartient vraiment. C’est ce que j’ai déclaré, car même le roi ne peut me prendre cet argent. Le reste n’est pas vraiment à moi car, si le roi le désire, il peut saisir ces biens sur-le-champ."
En hébreu, l’expression ונתנו (Vénatnou) qui signifie "nous donnerons" est un palindrome, c'est-à-dire un mot qui peut se lire aussi bien de droite à gauche que de gauche à droite.
Le Ba’al Hatourim donne une explication intéressante de ce phénomène. Il explique que lorsque l’on donne, on reçoit en retour, afin de pouvoir donner à nouveau.
Les enfants, cette semaine, essayons de donner beaucoup d’argent à la Tsédaka.
À la fin de la semaine, nous compterons combien chacun a vraiment gagné !
Cette recette est simple mais originale, avec une belle combinaison de saveurs sucrées et épicées, parfaite pour un repas de Chabbath !
• 1 filet de bœuf (numéro 1 en Israël, 600-700 g)
• 2 cuil. à soupe de miel
• 2 cuil. à soupe de moutarde de Dijon
• 1 cuil. à soupe de sauce soja
• 2 cuil. à soupe d'huile d'olive
• 1 gousse d'ail hachée
• 1 branche de romarin frais (ou 1 cuil. à café de romarin séché)
• 1 cuil. à soupe de thym frais (ou séché)
• Sel & poivre
Pour 4 personnes
Préparation : 10 min
Cuisson : 35-40 min
Difficulté : Facile
Réalisation
- Mélangez dans un bol le miel, la moutarde, la sauce soja, l’huile d’olive, l’ail, le romarin et le thym. Assaisonnez de sel et de poivre.
- Déposez le filet de bœuf dans un plat et massezle avec la marinade. Laissez reposer 20 à 30 min à température ambiante.
- Préchauffez le four à 200°C. Faites chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle allant au four et faites dorer le filet 2 à 3 min de chaque côté pour sceller les sucs.
- Placez la poêle dans le four et laissez cuire 20 à 25 min pour une cuisson saignante à misaignante (ajustez selon vos préférences).
Vérifiez la température interne : 50-55°C pour saignant, 60-65°C pour à point.
- Sortez la viande du four et laissez-la reposer 10 min avant de la trancher, afin qu’elle absorbe ses jus.
- Découpez en tranches fines et disposez-les sur un plat avec un peu de jus de cuisson. Servez avec des pommes de terre dorées au four aux herbes fraîches.
Bon appétit !
Parsemez la viande de noix de pécan grillées ou de graines de sésame avant de servir ; pour une touche croquante et savoureuse.
Murielle Benainous
4 & 5 Yehidot en hébreu ou en français
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"La charité réalisée discrètement est la plus noble. Mais certains sont si discrets que D.ieu lui-même ne les voit pas donner..."
(Rabbi Mena'hem Mendel Schneerson)