Torah-Box Magazine n°31 Israël - Tetsavé

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n°311 5 mars 2025 I 5 Adar 5785 I Tetsavé

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Adar

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L'ÉDITO DE LA SEMAINE

Un général sans ses galons

Le Rav Ya’akov Galinsky, orateur réputé en Israël, avait connu dans sa jeunesse les camps de travail forcé en Sibérie. Comme tous ses compagnons d’infortune, il était soumis à un labeur éreintant toute la journée, sous un froid terrible.

Tous attendaient la trêve du soir pour s’écrouler sur leur lit et reprendre des forces, mais le Rav “volait” de ce temps précieux pour prier et étudier la Torah. Durant ces veillées, il s’aperçut que se trouvait dans son groupe un soldat français qui, discrètement, après s’être assuré que les autres dormaient, avait un rituel déroutant : il sortait un petit paquet contenant son uniforme de général de l’armée française, l’enfilait un court instant, puis le rangeait soigneusement.

Voyant ce rituel se répéter chaque soir, Rav Galinsky se décida à lui en demander l’explication. “J’étais un grand général de l’armée française avant d’être capturé par les Russes, lui expliqua l’homme. Ils cherchent aujourd’hui à m’humilier par tous les moyens. Ils m’imposent des travaux avilissants, me forcent à nettoyer les immondices du camp, dans le but de me faire oublier qui je suis et d’anéantir ma dignité. Pour lutter contre leurs desseins malveillants, je porte mes vêtements de général que j’ai réussi à cacher. Cela me rappelle mes origines et me permet d’espérer un avenir où je retrouverai mon rang et ma fierté.”

Le Rav apprit de cet échange combien, dans une réalité où l’on cherchait à briser toute personnalité, où l’espoir de liberté semblait inexistant, il était encore possible, par de simples gestes, de préserver son moral et sa dignité.

Primo Levi, dans son livre “Si c’est un homme”, rapporte lui aussi le témoignage d’un Juif durant la Shoah qui, au camp d’Auschwitz, s’efforçait de ne pas céder à l’engrenage démoniaque des nazis. Ceux-ci, en affamant les prisonniers, les poussaient à se jeter sur la nourriture et à se battre pour une miette de pain, les réduisant à l’état de bêtes.

Cet homme refusait de céder. Il mangeait avec retenue, même au prix d’une faim accrue. Chaque jour, avec les moyens du bord, il se lavait et nettoyait régulièrement sa tunique de prisonnier. C’était sa manière de résister, et l’avenir lui donna raison.

Notre époque moderne assiste à l’effacement des dernières valeurs humaines et fait disparaître ce qui distingue l’homme de l’animal. Internet et les réseaux sociaux façonnent un monde où l’individu perd son identité, devenant un être impersonnel, sans repères moraux. Se croire à l’abri de cette influence est une illusion, car, insidieusement, ces conceptions s’infiltrent partout, même dans les milieux les plus protégés. Nos Maîtres nous enseignent que la plus grande faute est justement d’oublier que nous sommes des “fils de roi”.

Le premier moyen de retrouver cette dignité est “d’endosser nos vêtements princiers”. Un Juif doit se distinguer par son apparence, son maintien, sa prestance, qui doivent refléter noblesse et pudeur. Son attitude tout entière doit tendre vers ce but. La lecture des Parachiot sur la construction du Tabernacle et les vêtements des Cohanim nous rappelle notre passé glorieux de peuple élu et la mission qui nous a été confiée : élever l’humanité vers les véritables valeurs humaines !

Rav Daniel Scemama

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SOMMAIRE

Rav Daniel Scemama

L'Édito - Un général sans ses galons

Actualités

Rony Hayot

Pourquoi il n'existera jamais d'Etat palestinien

La coutume du Zékher Léma'hatsit Hachékel en un coup d’œil

Rav Yakov Sitruk

Le message d'un rabbin de Jérusalem

Education

Quand mon fils m’a piégée... une leçon de vie inoubliable

Rav Yehonathan Gefen

Parachat Zakhor – Les origines de 'Amalek

Shabatik

Histoire L’odyssée de Mickaël et Yossef

Flash Chabbath

Devinettes sur la Paracha

Dossier Rachi et les Tosfot

Dans les coulisses du Talmud : Qui sont Rachi et les Tosfot ?

A la découverte de l’histoire juive de Troyes

Rabbénou Tam : Pourquoi certains mettent deux paires de Téfilin ?

Femmes

La femme juive, couverte à l’image du Séfer Torah

Questions au Rav

La Paracha pour les enfants

Dis bonjour avant d’entrer !

Recette Biscuits croustillants aux pépites de chocolat pour Pourim

Responsable publication

David Choukroun

Rédacteurs

Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Rony Hayot, Rav Yakov Sitruk, Léa Nabet, Rav Yehonathan Gefen, Rav Alain Weil, Rav Nathaniel Mimoun, Myriam H., Mia Atlan, Rav Gabriel Dayan, Rav Yigal Avraham, Rav Aharon Sabbah, Murielle Benainous

Mise en page Dafna Uzan Anaïa Kessous

Couverture @emes_shots

Secrétariat 02.37.41.515

Publicité

Daniel Peretz daniel26mag@gmail.com 054-24-34-306

Distribution diffusion@torah-box.com

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 Ce magazine contient des enseignements de Torah, ne pas le jeter dans une poubelle

CALENDRIER DE LA SEMAINE

Daf Hayomi Sanhédrin 78

Michna Yomit Chvou'ot 6-7

Daf Hayomi Sanhédrin 79

Michna Yomit Chvou'ot 7-2

Daf Hayomi Sanhédrin 80

Michna Yomit Chvou'ot 7-4

Parachat Tetsavé

Daf Hayomi Sanhédrin 81

Michna Yomit Chvou'ot 7-6

Daf Hayomi Sanhédrin 82

Michna Yomit Chvou'ot 7-8

Daf Hayomi Sanhédrin 83

Michna Yomit Chvou'ot 8-2

Daf Hayomi Sanhédrin 84

Michna Yomit Chvou'ot 8-4

Grand Mazal Tov au Yonathan et Esther Andreu pour la naissance de leur fille Noa !

Grand Mazal Tov à Chlomo et Corinne Kessous pour le mariage de leur fils Chemouel !

Horaires du Chabbath

Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya

Entrée 17:01 17:23 17:23 17:22

Sortie 18:19 18:21 18:21 18:20

Zmanim du 8 Mars

Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya

Nets 05:58 06:00 06:00 06:00

Fin du Chéma (2) 08:54 08:55 08:56 08:55 'Hatsot 11:50 11:52 11:52 11:51

Chkia 17:42 17:43 17:44 17:43

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Antony Blinken a cherché à dissoudre une unité de renseignement de Tsahal en pleine guerre, révèle l'ex-ambassadeur Mike Herzog

Dans une interview accordée au journal Israël Hayom, l'ancien ambassadeur d'Israël aux États-Unis Mike Herzog, a fait des révélations concernant les relations israéloaméricaine sous l'administration Biden. "Il y a beaucoup de gens anti-israéliens au Département d'État qui ont mis un frein aux choses," a-t-il souligné. Dans cette même interview, l'ancien ambassadeur a révélé

un incident particulièrement sensible où le secrétaire d'État Antony Blinken aurait été sur le point d'imposer des sanctions à l'unité 504, l'une des divisions de renseignement les plus secrètes et stratégiques de Tsahal. Herzog affirme être intervenu in extremis pour empêcher cette décision : "Cela avait déjà été décidé, mais nous avons réussi à l'empêcher à la dernière minute."

Après avoir annulé son mandat d'arrêt contre Deif, la CPI poursuit ses investigations contre Israël

La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé jeudi qu'elle poursuivait son enquête sur les "crimes" commis dans les territoires palestiniens ou par des auteurs palestiniens, malgré le retrait du mandat d'arrêt visant l'ancien chef militaire du 'Hamas, Mohammed Deif, éliminé par Israël. Le mandat avait été émis en novembre 2024,

simultanément à ceux visant le Premier ministre Binyamin Netanyahou et l'ancien ministre de la Défense Yoav Galant, pour "crimes de guerre" à Gaza. Suite au retrait du mandat contre Deif, il n'existe actuellement aucun mandat d'arrêt public connu de la CPI visant des terroristes impliqués dans l'attaque du 7 octobre.

Le 'Hamas publie une vidéo de propagande des frères Horn tournée avant la libération de Yaïr

Le 'Hamas a publié une vidéo de propagande montrant l'otage Yaïr Horn, libéré il y a deux semaines, faisant ses adieux à son frère Eitan, toujours retenu dans la bande de Gaza. La vidéo montre également Sagui Dekel-'Hen et un quatrième otage dont l'identité reste inconnue, le 'Hamas ayant flouté son visage. Le bureau du Premier ministre israélien a publié une déclaration en réponse à la vidéo : "L'organisation

terroriste 'Hamas a diffusé ce soir une autre vidéo de propagande cruelle, dans laquelle nos otages sont forcés de relayer une guerre psychologique. Israël ne se laissera pas intimider par la propagande du 'Hamas," poursuit le communiqué, qui affirme que le gouvernement "continuera à œuvrer sans relâche pour rapatrier tous nos otages et atteindre tous les objectifs de guerre d'Israël."

Impasse dans les négociations sur les otages : Israël attend l'arrivée de l'envoyé américain

Steve Witkoff

Après l'échec des pourparlers au Caire et l'annonce du 'Hamas qu'il n'a pas l'intention de prolonger la phase 1, des sources de haut rang en Israël indiquent qu'il n'est pas prévu de "rompre les négociations" pour la libération des otages à ce stade. Ces mêmes sources précisent qu'Israël attendra l'arrivée de Steve Witkoff dans la région la semaine

prochaine avant de prendre d'autres décisions. Une source impliquée dans les négociations déclare : "Aucun progrès n'a été réalisé lors des discussions au Caire. Beaucoup de discussions techniques, mais pas de résultats. Nous approchons d'une impasse."

Douze blessés, dont une jeune femme dans un état critique, dans un attentat près de Pardès 'Hanna

Douze personnes ont été blessées à divers degrés dans un attentat à la voiture bélier au carrefour de Karkour, près de Pardès 'Hanna, selon la police. Une jeune femmede 17 ans était dans un état critique. Un porte-parole des forces de l’ordre a précisé à la chaîne N12 que "le terroriste est entre les mains de la police. Il a été abattu." "La voiture a accéléré et a heurté un groupe de personnes à la jonction de Karkour. Il a heurté un arrêt de bus. De là, il a essayé de continuer avec la voiture. Il a accéléré en direction d’une voiture de police qui se trouvait à proximité et l’a percutée. Les policiers l’ont poursuivi, l’ont rattrapé et l’ont neutralisé."

Washington approuve une vente d'armes de 3 milliards de dollars à Israël, incluant des bombes lourdes et des bulldozers blindés

Le Département d'État américain a informé le Congrès de son intention de vendre près de 3 milliards de dollars d'armement à Israël, comprenant des milliers de bombes et des bulldozers blindés d'une valeur de 295 millions de dollars. Les livraisons de ces engins, utilisés par l'armée israélienne, devraient débuter en 2027.

Dans un communiqué, l'Agence américaine de coopération pour la sécurité et la défense a déclaré que ces ventes proposées "amélioreront la capacité d'Israël à faire face aux menaces actuelles et futures, renforceront sa défense nationale et serviront de dissuasion face aux menaces régionales."

Zelensky entend restaurer la confiance avec les États-Unis après son affrontement avec Trump

Après une confrontation particulièrement tendue avec Donald Trump à la Maison Blanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé croire en la possibilité de sauver la relation de son pays avec Washington. "Bien sûr" que la relation entre les alliés en temps de guerre peut être réparée, a déclaré Zelensky à Brett Baier de Fox News, ajoutant qu'il ne souhaite pas perdre les États-Unis comme partenaire - tout en exprimant son désir que Trump soit "vraiment davantage de notre côté". Le président ukrainien a également reconnu qu'il serait "difficile" pour l'Ukraine de résister aux forces russes sans le soutien américain. La rencontre tant attendue les deux dirigeants a dégénéré en un affrontement d'une rare intensité dans le Bureau ovale en présence des médias ce vendredi.

Rima Hassan, interdite d'entrée en Israël, conteste l'assassinat de la famille Bibas et justifie à nouveau l'attaque du 'Hamas Rima Hassan, membre française du Parlement européen (LFI) récemment expulsée d'Israël dès son atterrissage, a suscité l'indignation en France en affirmant que la famille Bibas n'avait pas été assassinée par ses ravisseurs et en justifiant l'attaque du 7 octobre. "Y auraitil eu le 'Hamas et les attaques du 7 octobre s'il n'y avait pas eu d'occupation illégale et un blocus illégal imposé depuis des décennies ?", a-t-elle demandé, arguant que le 'Hamas s'était engagé dans une "action légitime" au micro de Sud Radio. Suite à ces propos, le ministre de l'Intérieur a annoncé faire un signalement à la justice. Le maire de Cannes, David Lisnard, a déclaré qu'il signalait Hassan au Parquet. Le maire de Nice, Christian Estrosi, a quant à lui affirmé que l'eurodéputée "devrait être poursuivie pour apologie du terrorisme."

L'héroïque Ori Danino avait demandé qu'un Séfèr Torah soit écrit à sa mémoire s'il ne sortait pas vivant de Gaza

Devant un parterre de donateurs réunis à Miami, le père d'Ori Danino a confié certains détails sur l'enlèvement de son fils qui lui ont été racontés par Elia Cohen, récemment libéré de captivité.

Ori, 25 ans, réserviste dans les parachutistes, a eu un comportement

héroïque lors des attaques du 7 octobre : alors qu'il était parvenu à s'enfuir du festival après l'irruption des terroristes, il avait finalement pris la décision d'y retourner pour sauver d'autres personnes. Il a été assassiné après 11 mois de captivité à Gaza. El'hanan Danino a partagé un pacte émouvant conclu entre son fils Ori et Elia Cohen : quiconque sortirait vivant des tunnels de Gaza écrirait un Séfer Torah pour l'autre.

Touché par ce témoignage, le groupe de donateurs s'est engagé à financer ce Séfer Torah en mémoire d'Ori, décrit comme un homme profondément pieux qui "donnait chaque mois son Ma'asser à un jeune homme étudiant la Torah."

Une ex-otage israélienne affirme avoir été détenue dans des locaux de l'UNRWA à Gaza

Israël a soumis dimanche un document relatif aux liens entre l'UNRWA et le 'Hamas à la Cour internationale de justice de La Haye. Dans le document est rapporté le témoignage d'une exotage israélienne, qui affirme avoir été détenue dans des locaux de l'UNRWA à Gaza. En outre, Mandy Damari, la mère d'Emily Damari qui a survécu à l'enfer de la captivité aux mains du 'Hamas, a elle aussi confié au Premier ministre britannique Keir Starmer : "Emily a été détenue dans les locaux de l'UNRWA et s'est vu refuser tout traitement médical après avoir reçu deux balles. Elle a miraculeusement survécu."

Oulpan

Quand j’achète sur Internet, j’utilise ma carte bleue et je vérifie les commentaires des clients. La livraison arrive à la maison depuis le site marchand que j’ai choisi.

Vocabulaire

(Koné) – achète

Israël menace d'intervenir pour protéger les Druzes de Syrie

Le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou et le ministre de la Défense Israël Katz ont ordonné à Tsahal de se préparer à la défense du village druze de Jaramana, situé dans la banlieue de Damas et actuellement sous attaque des forces du régime syrien. "Nous ne permettrons pas au régime terroriste de l'islam extrémiste en Syrie de nuire aux Druzes. Si le régime s'en prend aux Druzes, il sera frappé par nous," ont-ils déclaré dans un communiqué conjoint. Les autorités israéliennes ont également affirmé leur engagement envers la communauté druze d'Israël : "Nous sommes engagés envers nos frères druzes en Israël à tout faire pour empêcher que leurs frères druzes en Syrie ne soient blessés, et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour assurer leur sécurité."

Achats sur Internet

(Michtamech) – utilise

(Kartis Achray) – carte bleue

(Bodèk) - vérifie

(Tegouvot) – commentaires, réactions

(Lako’hot) – clients

(Michloa’h) – livraison

(Magui’a) – arrive

(Atar) – site

(Mis’hari) – commercial, marchand

(Ba’harti) – j’ai choisi

D’autres mots avec la racine ח.ל.ש. (envoyer, livrer, expédier)

(Chala’h) – il a envoyé

(Chalia’h) – messager, livreur

(Cheli’hout) – mission, course

Elyssia Boukobza
VOTRE AVENIR EN ISRAËL

Pourquoi il n'existera jamais d'Etat palestinien

Concernant cet État palestinien qui ne verra jamais le jour, nous disposons d’éléments fiables et sérieux, longtemps tus, qui doivent être exposés sans détour, afin de nommer les choses par leur nom.

Pour ceux qui pourraient trouver le titre provocateur, il est bon de rappeler que celui qui a brisé les tabous au Moyen-Orient en évoquant le départ des Arabes de Gaza est le même qui a récemment marginalisé l’Europe sur le plan diplomatique. Il s’adresse à une assemblée d’États divisée, qui se prétend moralisatrice du monde et qui a abandonné ses prérogatives à une poignée de fonctionnaires non élus. Donald Trump a osé confronter les Européens à leurs responsabilités en matière de liberté d'expression, de "wokisme», de politique de défense et d’armement, ainsi qu’à leurs difficultés économiques, exacerbées par des décisions hasardeuses concernant l’énergie et l’industrie. Cette Europe qui vient de prendre conscience de la nécessité d’assumer ses responsabilités face à la guerre en Ukraine. Oui, ce dirigeant a osé, et ce n’est qu’un début.

Concernant cet État palestinien qui ne verra jamais le jour, nous disposons d’éléments fiables et sérieux, longtemps tus, qui doivent être exposés sans détour, afin de nommer les choses par leur nom.

La preuve en est que toutes les négociations menées avec les représentants de cette entité n’ont jamais abouti.

"Le conflit israélo-palestinien n’est pas d’ordre territorial et, par conséquent, toutes les grandes théories de deux États pour deux peuples sont et seront vouées à l’échec. Toutes les affiches produites par les Palestiniens, et passées sous silence par leurs militants dans le monde, montrent un État palestinien à la place de l’État d’Israël, et cela est encore plus flagrant depuis le 7 octobre 2023.

L’ONU a été l’une des premières à participer à ce mensonge puisqu’elle a créé un statut de réfugié unique au monde, qui se transmet de génération en génération.

Tel que défini par l’ONU et la Cour Internationale de Justice (CIJ), le droit international ne se prononce pas sur les droits des Palestiniens à Gaza et en Judée-Samarie. Il se contente d’affirmer qu’Israël occupe ces territoires illégalement et précise que les Palestiniens doivent résoudre ce problème dans le cadre d’un accord global, sans définir ce cadre ni les frontières.

Rien d’étonnant à cela, puisque cet État n’a jamais existé et que ce peuple, créé de toutes pièces, est le produit des États arabes pour éliminer l’État d’Israël de la région.

Le fait que ce conflit perdure et empoisonne toute la région est dû au fait qu’au départ, on a regroupé des Arabes de toute la région dans des camps en leur faisant croire qu’un jour viendra où ils prendront la place des Juifs vivant en Israël. L’ONU a été l’une des premières à participer à ce mensonge puisqu’elle a créé un statut de réfugié unique au monde, qui se transmet de génération en génération. Elle a même créé une agence (l’UNRWA) qui est chargée depuis 1949 d’entretenir ce rêve. Alors que partout dans le monde l’UNHCR est chargée de trouver des solutions durables pour les réfugiés, l’ONU a mis en place l’UNRWA afin de maintenir des réfugiés dans un statut sans solution et entre les mains d’organisations terroristes qui leur font croire qu’il existe un droit au retour...

En 1948, Gaza était habitée par 100 000 personnes. Très rapidement, elles ont été rejointes par 150 000 personnes supplémentaires, venues d’Égypte et d’ailleurs, à qui l’on a fait croire qu’elles seraient installées à ‘Haïfa, Akko, Ramlé, Yaffo, etc.

Beaucoup de ces Arabes de deuxième et troisième génération ont compris la manipulation ; ceux-là n’aspirent qu’à quitter la région, et d’autres cherchent simplement à vivre en paix en essayant d’obtenir la nationalité israélienne, signe pour beaucoup d’entre eux d’un avenir plus stable. D’ailleurs, aujourd’hui, essayez de trouver un Arabe possédant la nationalité israélienne qui chercherait à devenir palestinien…

Des organisations anti-israéliennes, terroristes et mafieuses telles que l’Autorité palestinienne, le ‘Hamas, le Djihad islamique, les Frères musulmans, etc. ont récupéré le problème palestinien. Leurs objectifs sont clairs :

1. Maintien de cette population sous un régime de terreur pour l’empêcher de fuir ailleurs.

Une formation dès la naissance à la haine et au crime, une Kalachnikov dans une main et Mein Kampf dans l’autre. Et pour les récalcitrants, une terreur militaire sous une dictature sanglante.

2. Conserver un territoire le plus autonome possible afin de pouvoir continuer à s’armer et à exercer leurs activités terroristes en toute tranquillité, tout en bénéficiant des aides internationales largement détournées au profit des Yasser Arafat du XXIème siècle.

3. Mettre en place une politique du tout ou rien qui consiste à rejeter toutes les propositions de paix, d’où qu’elles viennent. Ceci dans l’espoir qu’un jour ils réussiront un 7 octobre global sur l’ensemble de nos frontières.

Les deux événements marquants de la période actuelle sont l’arrivée d'un nouveau dirigeant aux États-Unis et le traumatisme du 7 octobre en Israël. Ils ont ouvert de nouvelles voies pour une paix durable dans la région : la première est le déplacement des Arabes de Gaza et la deuxième est d’admettre l’impossibilité d’une paix avec l’Autorité palestinienne de JudéeSamarie. Nous en avons la preuve tous les jours avec ce que l’on découvre sur le terrain depuis le 21 janvier 2025, début de l’opération «Mur de fer» menée par Tsahal.

Israël et les États-Unis ont enfin compris que nos voisins n’accordent aucune valeur à ce monde : la vie ne compte pas, les biens, les principes, la morale, la famille… Tout ce qui

fait que l’être humain peut vivre en groupe et s’épanouir n’existe pas. Ils fonctionnent en fanatiques et djihadistes pour qui l’Islam passe par le glaive, qui est l’élément moteur. Plus ils tuent d’infidèles, plus ils se rapprochent du sacré. C’est une culture qui ne comprend rien à nos raisonnements occidentaux, et c’est d’ailleurs de là que viennent tous nos problèmes. Nous ne devons, à aucun moment, penser que ce qu’ils vivent depuis plus d’un an à Gaza est dissuasif pour eux. Ils veulent le pouvoir, ils veulent poursuivre leur politique de la force, pour continuer dans la voie du djihad, ils veulent la terre et notre disparition.

La prise de conscience de cette réalité nous permet de voir notre avenir avec plus d’optimisme. Si nous voulons une paix durable en Israël, nous devons tout mettre en œuvre pour qu’un État palestinien ne voie jamais le jour ; c’est la prochaine annonce que nous attendons du président des États-Unis.

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La coutume du Zékher Léma'hatsit Hachékel en un coup d’œil

À l’époque du Temple, chaque Juif devait offrir un demi-Chékel par an. Cet argent servait à financer l’achat des bêtes pour les différents sacrifices expiatoires durant toute l’année.

A l'époque du Temple, dès le 1 (Adar 2 quand nous sommes en année embolismique), les Bné Israël étaient informés qu’il fallait donner le demiChékel, comme l’enseigne la Michna dans le traité Chékalim.

Quand le donner ?

Nous avons l’habitude de donner cet argent depuis le 1er Adar jusqu’au soir de Pourim, avant la lecture de la Méguila.

elle contribue à l’expiation de nos fautes.

Il faut veiller à donner cet argent en disant Zékher Léma’hatsit Hachékel, "en souvenir du demi-Chékel".

Combien donner ?

Il faut donner la valeur véritable du demiChékel qui était donné à l’époque du Beth Hamikdach, c’est-à-dire la valeur de 9,6 grammes d’argent pur.

Cette année, cette somme correspond : pour la France : 10 € pour Israël : 40 ₪

Cependant, une personne dont la situation financière est difficile peut s’appuyer sur l’opinion du Rama (communautés ashkénazes)

Qui doit donner ?

Selon la plupart des décisionnaires, ce devoir incombe à toute personne âgée de 13 ans et plus. Les femmes sont également concernées par ce devoir. Il est bon de donner aussi pour les enfants en bas âge. Certains donnent également pour le bébé d’une femme enceinte.

À qui donner ?

Rabbi ‘Haïm Fallaggi écrit qu’il faut donner cet argent à des Talmidé ‘Hakhamim (érudits en Torah) dont la situation financière est délicate. Il faut donc le donner en priorité à ceux qui consacrent leurs forces à l’étude de la Torah.

Vous pouvez confier votre don Zékher Léma’hatsit Hachékel à Torah-Box : www.torah-box.com/zekher

6.144 familles sont dans l'attente !

Comme les Grands de la Génération, faites votre don de Pourim au Vaad Harabanim

Distribués le jour même de Pourim Aux plus nécessiteux d’Israël Recevez la bénédiction des grands Rabbanim Pour chaque don supérieur à 320€

LE MESSAGE D'UN RABBIN DE JÉRUSALEM

Le mélange dans la Torah : une question d’harmonie

La Paracha de Tetsavé consacre une large partie de son développement à la description des vêtements portés par les différents Cohanim dans le Michkan. Intéressons-nous à un aspect particulier de ces vêtements. Parmi eux, certains sont en lin, d’autres en laine, et certains encore combinent les deux. Or, il est bien connu que le mélange du lin et de la laine est interdit par la Torah, une interdiction relevant des Mitsvot inexpliquées, les ‘Houkim. Toutefois, cette règle renferme une leçon significative. Bien que la Torah défende ce mélange dans un vêtement ordinaire, elle fait exception pour les vêtements du Cohen, qui contiennent justement du lin et de la laine. Plutôt que d’expliquer la Mitsva de Cha’atnez elle-même, nous chercherons à comprendre le sens profond de cette régulation des mélanges.

lin est appelé “Lavan”, ce qui signifie “blanc”. Ainsi, les vêtements de lin du Cohen sont nommés “Bigdé Lavan”, les "habits blancs". À l’inverse, les habits colorés du Cohen, comme le Tékhélet ou l’Argaman, sont tous en laine. Une différence essentielle réside dans leur réaction aux teintures : la laine absorbe la couleur en profondeur, tandis que le lin ne fait que la retenir en surface, sans la fusionner entièrement avec ses fibres.

Ainsi le lin se distingue par sa nature bien définie : ses fibres forment des touffes distinctes qui ne se fondent pas complètement entre elles. Sa couleur ne pénètre pas en profondeur, mais reste en surface.

La Torah établit des règles précises sur les associations et les mélanges. Dans la vie, associer différentes matières permet souvent d’innover et de créer. Mélanger, c’est réunir deux éléments pour en révéler de nouvelles propriétés, plutôt que de les limiter à ce qu’ils sont individuellement. Toute personne ayant cuisiné sait que la réussite d’une recette repose sur le bon équilibre des ingrédients. Chaque composant apporte sa saveur propre, mais c’est leur interaction qui enrichit l’ensemble.

Le lin et la laine représentent deux éléments d’origines distinctes, servant notamment à la fabrication de vêtements. Le lin provient du végétal, tandis que la laine est issue de l’animal. La Guémara explique que le lin pousse en touffes bien distinctes, attachées à des tiges. En revanche, la laine pousse de manière plus anarchique, nécessitant d’être peignée et travaillée pour être utilisée. Selon la Torah, le

Nos Sages en déduisent une leçon essentielle : le lin symbolise l’indépendance, car il pousse de manière ordonnée et autonome, à l’image du fruit de la terre. En revanche, la laine, avec son apparence dense et désordonnée, illustre le concept du mélange et de l’interconnexion. Lorsqu’on lui applique une teinture, celle-ci s’infiltre profondément dans les fibres, les imprégnant totalement, symbolisant ainsi la dépendance.

On voit également que la Torah opère cette distinction dans certaines vocations. Dans la Paracha de Vayigach, dans le livre de Béréchit, lorsque Yossef installe sa famille en Égypte, il choisit pour eux la contrée de Gochen. Pourquoi ? Car, explique-t-il à Pharaon, les Hébreux sont des bergers, alors que les Égyptiens, attachés à l’agriculture, considèrent ce métier comme une abomination. Cette différence culturelle est fondamentale.

L’Égypte était un pays où tout était en place pour assurer l’autosuffisance agricole. Malgré son climat aride, elle ne manquait jamais d’eau, grâce au Nil qui fournissait une irrigation continue, contrastant avec d’autres régions où l’eau provient des précipitations. Dans

ces contrées, pour obtenir de la pluie, il faut lever les yeux vers le Ciel, symbolisant une dépendance envers une force supérieure. En Égypte, au contraire, cette nécessité n’existait pas. Cette autonomie nourrissait une philosophie d’indépendance totale.

La Torah établit donc une distinction significative entre l’agriculteur et l’éleveur, notamment en ce qui concerne les Middot, les qualités humaines. L’agriculteur est attaché à sa terre, vivant au rythme des saisons et de sa récolte. Il cultive, récolte et se nourrit de sa production, créant une relation intime et stable avec son environnement. Son indépendance repose sur le fait qu’il puise sa subsistance dans un sol inerte, sans interagir directement avec d’autres êtres vivants. À l’inverse, l’éleveur est en perpétuel mouvement, cherchant constamment de nouveaux pâturages pour son bétail. Son mode de vie l’amène à anticiper l’avenir et à s’adapter aux changements. Contrairement à l’agriculteur, il ne peut compter sur un terrain fixe ; il dépend d’un équilibre dynamique entre lui et ses animaux. Ce lien crée une interdépendance : l’éleveur veille sur ses bêtes, et celles-ci lui procurent subsistance et statut. Ainsi, tandis que l’agriculteur tire sa vitalité d’une terre immobile, l’éleveur la reçoit d’êtres vivants.

Yossef rappelle donc à Pharaon que le peuple juif vit dans une dimension d’interconnexion et de dépendance mutuelle. En revanche, l’Égypte incarne une autonomie absolue, que ce soit économiquement, militairement ou philosophiquement. Ce peuple créateur ne reconnaît aucune dépendance extérieure, générant ses propres richesses et vivant sous l’illusion de l’autosuffisance. Pharaon lui-même incarne cette idéologie en déclarant : ”Je ne connais pas Dieu.” Toutefois, cette conception est une illusion, car nul ne peut échapper aux interactions et aux influences extérieures.

La Torah établit donc des principes rigoureux concernant les mélanges, nous avertissant qu’ils ne doivent pas être faits au hasard. Ainsi, il est interdit d’associer le lin, qui incarne

l’indépendance, avec la laine, qui provient de l’animal et symbolise une certaine forme de dépendance. De manière générale, la vie exige de la vigilance quant aux associations que nous créons.

Mais qu’est-ce qu’un mélange harmonieux ? C’est celui dans lequel chaque élément contribue positivement à l’autre. À l’inverse, une combinaison inappropriée empêche chacun d’exprimer son plein potentiel. Deux individus peuvent être remarquables séparément, mais ensemble, ils risquent parfois de se freiner mutuellement. Un mélange réussi est donc celui où les éléments permettent à chacun de se révéler sous son meilleur jour. Ainsi, la Torah nous enseigne l’importance de choisir avec soin nos associations pour que chacune soit source d’épanouissement.

C’est pourquoi la Torah met en garde contre certains mélanges. Que ce soit dans l’alimentation, l’agriculture, l’habillement ou les relations humaines, elle fixe des limites précises. Elle définit avec clarté qui l’on peut épouser, avec qui l’on peut tisser des liens et qui il vaut mieux éviter. Ces directives ne sont pas anodines. Quel parent n’a jamais mis en garde son enfant sur l’importance de bien choisir ses amis ? Nous souhaitons tous que nos enfants évoluent dans un environnement sain et qu’ils s’entourent de personnes bienveillantes.

Dans la vie, le mélange est un art subtil. Il ne suffit pas de combiner des éléments pour obtenir un bon résultat, encore fautil comprendre leurs interactions. Certains mélanges enrichissent et renforcent, tandis que d’autres affaiblissent et corrompent. On a mentionné les vêtements, l’agriculture et l’élevage, mais cette leçon s’applique à bien d’autres domaines. L’essentiel est de discerner ce qui favorise l’harmonie et ce qui risque de nuire à l’équilibre.

Rav Yakov Sitruk, conférencier et fondateur de l’association Alef Lédoroth (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)

ÉDUCATION

ÉDUCATION Quand

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COUPLE FAMILLE

mon fils m’a piégée... une leçon de vie inoubliable

À ce moment-là, mon cerveau se met en mode alerte. Toute la classe, chez moi, un jeudi soir, alors que je prépare Chabbath, avec une maison sens dessus dessous ? Non, ce n’est pas possible !

Mon fils de 14 ans m’a joué un mauvais tour.

Jeudi dernier, alors que j’étais en formation avec mon mari, j’ai reçu un appel.

Le nom qui s’affichait sur l’écran était celui du Rav de mon fils. Je me dis : "Ohlala, qu’a-t-il fait ?", mais impossible pour moi de répondre en plein cours. Mon mari, lui aussi en formation, s’isole et décroche.

Quelques secondes plus tard, il revient et me fait un signe discret. Rien d’alarmant, me dis-je, et je poursuis ma matinée sans m’inquiéter.

Quelques heures plus tard, vers 14h, mon fils rentre déjeuner. Je saisis l’occasion pour lui proposer d’assister le soir même à un Chéva’ Brakhot en renfort pour compléter le Minyan. Sa réponse me cloue sur place :

recevoir 30 élèves – et leur Rav. Un cauchemar logistique.

Panique à bord

Je fais un état des lieux rapide. La cuisine, ouverte sur le salon, est en plein chantier pour la préparation du Chabbath. L’espace est restreint, l’organisation inexistante. Je me vois déjà incapable de tout gérer.

Mon fils, sentant la tension monter, tente de me rassurer (ou de sauver sa peau ) : "Maman, ne t’inquiète pas, je vais ranger, faire la vaisselle, t’aider à préparer Chabbath. Compte sur moi !"

Bon. À défaut d’autre solution, j’essaie de me détendre. Après tout, peut-être que cette soirée ne sera pas si catastrophique ?

"Je ne peux pas, maman, toute la classe vient ce soir à la maison pour un Tchount

— Toute la classe ? !"

À ce moment-là, mon cerveau se met en mode alerte. Toute la classe, chez moi, un jeudi soir, alors que je prépare Chabbath, avec une maison sens dessus dessous ? Non, ce n’est pas possible !

Je me tourne vers mon mari, qui me regarde, interloqué.

"Comment ça, toute la classe ? Il m’a juste demandé s’il pouvait inviter des copains !"

Le piège s’est refermé sur nous. Non seulement nous n’étions pas prêts, mais nous allions

20h sonne, et avec elle, l’arrivée des élèves. Ils ne sont pas trente… mais trente-cinq…. Accompagnés de leur Rav. Et d’une enceinte gigantesque. J’imagine déjà le chaos : le bruit, les bébés réveillés, la maison saccagée. Je me prépare mentalement à survivre à la tempête. Mais ce qui se passe dépasse tout ce que j’avais imaginé.

Les élèves ne sont pas là pour simplement manger et discuter. Ils sont là pour vivre un moment unique avec leur Rav. Dès son arrivée, celui-ci met de la musique et commence à danser avec eux. L’énergie qui se dégage est incroyable. Peu à peu, je réalise qu’il ne s’agit pas d’une simple soirée entre adolescents, mais

d’un moment de connexion profonde entre un maître et ses élèves.

Le Rav prend le micro et s’adresse à eux avec une chaleur qui me touche immédiatement :

"Mes enfants, je suis fier de vous. Fier de l’engagement que vous mettez dans la Torah, fier de voir comment vous progressez chaque jour."

Les élèves rayonnent. Puis il leur propose de partager des Divré Torah. Un par un, les jeunes s’empressent de prendre la parole. Ils ne récitent pas mécaniquement ; ils veulent prouver au Rav qu’ils ont compris, qu’ils ont intégré ses enseignements. Je suis stupéfaite.

L’ambiance est électrique. Le Rav continue de danser avec eux, sautant, riant, chantant. Il les traite comme ses propres enfants, avec un amour et une implication qui me bouleversent.

Une éducation par l’amour, pas par la contrainte

Tout au long de la soirée, j’écoute discrètement du couloir. Ce Rav a un impact profond sur ces élèves. Pas en leur imposant des règles strictes, pas en les réprimandant, mais en leur donnant envie d’être meilleurs.

Mon fils m’a confié que certains élèves écoutaient des musiques pas trop cachères ou jouaient à des jeux vidéos mais en voyant combien le Rav croient en eux, ont arrêté tout seuls. Le plus étonnant, c’est que le Rav ne leur a jamais ordonné d’arrêter quoi que ce soit. Il leur a juste montré un autre chemin, plus lumineux.

Et c’est à ce moment-là que mon fils me souffle cette phrase qui restera gravée dans ma mémoire :

"Tu vois ce Rav ? Je l’aime trop, parce qu’il ne nous donne pas que des cours. Il nous donne son cœur."

La plus belle leçon de cette soirée

J’étais entrée dans cette soirée en me sentant submergée, dépassée par l’imprévu. J’en ressors

bouleversée par une découverte : la véritable éducation ne se limite pas à transmettre un savoir. Elle consiste à transmettre un amour, une passion, une vision.

Ce Rav ne se contente pas d’enseigner la Torah. Il la fait vivre. Il la transmet avec une telle intensité que ses élèves veulent naturellement la suivre, sans qu’aucune contrainte ne soit nécessaire.

En voyant ces jeunes si heureux, si inspirés, je me dis que j’ai assisté à quelque chose de rare et précieux : l’éducation dans ce qu’elle a de plus beau.

Et ce qui avait commencé comme une catastrophe s’est transformé en une soirée inoubliable.

Léa Nabet

Directrice du Centre de la Famille Juive

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Zakhor – Les origines de 'Amalek

Qui était ‘Amalek, cet individu qui apprit à ses descendants à se battre de toutes leurs forces contre Israël ? Comment a-t-il développé une haine tellement intense pour le peuple juif, qui n’est nul autre que son peuple cousin ?

Chaque année, pendant le Chabbath qui précède la fête de Pourim, nous lisons la Parachat Zakhor qui nous rappelle l’obligation d’anéantir le peuple maléfique de 'Amalek . La Torah nous en donne la raison. La nation d’Amalek nous attaqua quand nous traversâmes le désert, d’où l’ordre de l’anéantir totalement. Pour mieux comprendre ce que représente ce peuple, penchons-nous sur le personnage d’Amalek lui-même. Qui était ‘Amalek, cet individu qui apprit à ses descendants à se battre de toutes leurs forces contre Israël ? Comment a-t-il développé une haine tellement intense pour le peuple juif, qui n’est nul autre que son peuple cousin ?

Sentiment de rejet et ses conséquences

Dans la Parachat Vayichla’h, la Torah parle des descendants de 'Essav – du fils de ce dernier, prénommé Elifaz et de ses nombreuses relations immorales. "Timna était une concubine d’Elifaz et Elifaz donna naissance à ‘Amalek." (Vayichla’h 36,12) La Guémara (Sanhédrin 99b) nous donne le contexte de cet événement. Timna était une princesse, mais elle voulait se convertir. Elle est allée chez Avraham, Its’hak et Ya'akov (pour se convertir), mais ils ne l’ont pas acceptée. Elle devint alors la concubine d’Elifaz, le fils d’Essav, pensant qu’il valait mieux être une servante au sein de cette nation plutôt qu’une femme importante dans un autre peuple. Par conséquent, ‘Amalek, qui allait causer beaucoup de mal au peuple juif, naquit. C’est le refus

d’accepter Timna qui incita cette dernière à s’unir à Elifaz et à donner naissance à la source ultime du mal, ‘Amalek.

Rav Zéev Leff parle du rôle important de ce rejet dans la haine apparemment irrationnelle d’Amalek envers le peuple juif. Il explique que lorsqu’une personne se sent exclue, elle développe souvent une aversion pour celui ou celle qui l’a rejetée. Le sentiment de rejet est très douloureux et peut engendrer une impression d’insignifiance et d’infériorité. L’un des moyens (certainement pas le plus sain) d’éliminer ce sentiment est le fait de délégitimer la source du refus. En considérant le "rejetant" comme étant lui-même sans importance, l’individu peut effacer cette impression d’inutilité, puisque la cause de ce sentiment est, elle-même, sans aucune valeur !

Le rejet pour contrer le rejet, une approche malsaine

‘Amalek savait que sa mère avait été écartée par les Patriarches. Sa façon de contrer ce rejet fut de rejeter les Avot eux-mêmes, de montrer que les descendants des Patriarches étaient insignifiants. Il put alors affirmer sa propre personne, se sentir important. ‘Amalek aurait peut-être pu adopter une approche plus saine pour rehausser son estime de soi, mais un deuxième incident lui rendit la tâche encore plus difficile.

Le Midrach raconte : "'Amalek demanda [à son père Elifaz] : 'Père, qui héritera de ce monde et

du Monde à venir ?' 'Les enfants d’Israël, répondit Elifaz. Sors et va creuser des puits et réparer les routes pour eux. Si tu le fais, tu seras parmi les plus bas d’entre eux, mais tu auras une part dans le monde à venir'. Quand il entendit cela, ‘Amalek devint l’ennemi et le poursuivant d’Israël." (Tana Débé Eliahou 24, Yalkout Chim’oni, Béchala’h, 268)

L’estime personnelle pour endiguer le désir de vengeance

Si ‘Amalek avait écouté le conseil de son père et qu’il s’était soumis au peuple juif, il aurait pu avoir une part dans le monde à venir. Mais les paroles d’Elifaz eurent exactement l’effet inverse ; elles lui firent haïr le Klal Israël et l’incitèrent à le détruire. Son sentiment de rejet fut exacerbé par le conseil de se rabaisser devant le peuple juif. Les deux incidents lui firent sentir que la seule façon d’affirmer sa supériorité était d’éliminer totalement la nation juive en dépit des miracles accomplis en faveur des Juifs. Cela explique pourquoi il attaqua le peuple juif dans le désert malgré la Providence manifeste qui les aidait et bien que cette attaque fût très dangereuse. D’ailleurs, le peuple de 'Amalek fut grandement affaibli lors de cette bataille, mais cela n’endigua pas son désir intense d’anéantir le peuple juif.

Ainsi, la haine profonde de 'Amalek envers le peuple juif n’est pas due à des différences d’avis sur le plan philosophique. Elle a pour origine le rejet de Timna et le conseil d’Elifaz. Ces deux éléments créèrent une personne amère qui, au lieu de s’améliorer, chercha à détruire la "cause" de son insignifiance.

À l’échelle personnelle, chacun d’entre nous est confronté au défi de 'Amalek. Nous sommes tous, à un moment ou à un autre, rejetés par quelqu’un. Nous apprenons de ce développement qu’il vaut mieux ne pas perdre notre temps et notre énergie à essayer de nous venger de cette personne. Au contraire, nous devons développer notre estime personnelle et réaliser que nous avons une valeur intrinsèque incommensurable, du simple fait que nous soyons créés à l’image de D.ieu.

Résumé de la Paracha

1

Hachem ordonne à Moché de préparer une huile d’olive spéciale pour l’allumage de la Ménora du Michkan

2 Aharon et ses fils doivent se préparer à devenir des Cohanim en servant au Michkan avec leurs futurs habits.

3

Des artisans Sages reçoivent l’ordre de confection des vêtements des Cohanim

4

Pour le Cohen Gadol, le Efod (tablier) est fait de lin et de laine, on y fixe 2 pierres précieuses dans lesquelles sont gravés les noms des 12 tribus selon leur ordre de naissance, soit 6 tribus par pierre. On fixe 12 pierres précieuses sur le ‘Hochen (pectoral), disposé sur le cœur de Aharon. Le Tsits (plaque d’or) est disposé sur le front d’Aharon avec la mention “Kodech Lachem” inscrite. L’ordre de fabrication est également donné pour le Mé’il (longue robe de laine), la Kétonet (tunique de lin), le Mitsnéfet (turban de lin), le Avnet (ceinture), la Migba’at (turban) et les Mikhnassaïm (pantalons de lin).

5 Aharon et ses fils sont nommés lors d’une cérémonie d’investiture au cours de laquelle des Korbanot sont apportés.

6

Les Cohanim s’entraînent pendant sept jours au service dans le Michkan

7

Deux fois par jour, un Korban Tamid est offert sur le Mizbéa’h externe.

8

Hachem fait résider la Chékhina parmi les Bné Israël.

SHA TIK BA

PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :

Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas

Feuillet parents-enfants pour Chabbath édité par Tetsavé 5785

Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête

USTENSILES À NE PAS OUBLIER :

Un étui pour ranger l’Afikomane

JEU PAR ÉQUIPE 1

Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)

Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”

Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »

Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)

Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne

Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !

Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies

Des récompenses pour les enfants afin qu’ils participent au Séder

PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :

Trouvez un Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. (

2.É u 6.‘Harossèt

Pour chacun des éléments suivants, qui saura donner la bonne réponse en premier parmi les Pessa’h - Ni l’un ni l’autre - Dans les deux.

Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point

On a échappé à Pharaon.

• On boit du vin

> Dans les deux.

• On lit la Haggada.

• On offre des cadeaux

> À Pourim

• On boit 4 verres.

• On mange des herbes amères.

> À Pessa’h.

• On mange un gâteau en forme d’oreilles

QUANTITÉS OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR

> À Pourim

> À Pessa’h.

• On lit la Méguila

> À Pourim

> À Pessa’h.

• On dit le Hallel

> À Pessa’h

• On mange de la viande.

A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main

> Dans les deux.

Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) (fin du repas) Minimum

• On mange des Matsot.

> À Pessa’h.

• On dit Al Hanissim.

Kazayit

> À Pourim.

Hidour (au mieux) 2 Kazayit

• On mange du ‘Hamets

> À Pourim

• On fait un Michté

> À Pourim

• On a échappé à Haman.

> À Pourim.

MAROR

Etapes du Séder

• On fait le Séder.

Maror

La quantité de Maror 1 Kazayit

> À Pessa’h.

2

JEU

UNE FAMILLE EN OR

(jeu d’intuition)

Répondez à la question proposée et gagnez 1 point pour chaque réponse qui se trouve dans la liste proposée.

Dans quels pays paie-t-on en dollars ?

États-Unis.

Canada.

Australie

Singapour Salvador

JEU

Citez une langue que beaucoup de gens veulent apprendre.

Anglais. Espagnol.

Français / Italien.

Chinois / Japonais.

Arabe / Russe.

LES DÉFIS DE LA SEMAINE

Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase

• Quelle monnaie a la même Guématria que ‘Amalek ?

> Le Dollar (240).

• Record : Quelle distance record a couru le lituanien Aleksandr Sorokin pendant 24 heures ? (Répondez par “plus” ou par “moins”.)

> 309,4 kilomètres.

• Le savez-vous ? Combien de dents possède le poissonchat ?

> 9000.

• Quel est le pays où l’on ne bronze pas du nez ?

> Le Népal.

• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.

Citez un pays où il fait très froid en hiver.

Canada. Russie.

Norvège.

Suède / Groenland. Finlande / Islande.

“Douze douches douces.”

• Terminez la blague : “Docteur, je crois que j’ai besoin de lunettes...” “Certainement, madame, vous êtes…

> … entrée dans une banque !”

• Le saviez-vous : Quelle entreprise consomme à elle toute seule 1% des réserves mondiales de bois ?

> La firme suédoise d’ameublement IKEA consomme chaque année plus de 16 millions de m3 de bois soit 1% des réserves mondiales

• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.

• Chante un chant de Chabbath.

SHA TIK BA

3 ÉNIGMES

1ère énigme (pour les petits)

Mon premier est ce à quoi le monde aspire. Mon deuxième fait miaou. Mon troisième n’est pas ici mais il est…

Mon quatrième aide à écrire droit. Mon tout se pratique avec une canne.

Un confiseur a une fille. Comment l’appelle-t-il ? Anna, Patricia, Marcela ou Sofia ?

Marcela car c’est l’anagramme de caramel.

Comment appelle-t-on un morceau de patate qui vient de

Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.

Un chirurgien peut-il opérer son père?

1. Oui, si son père insiste.

2. Non.

3. Seulement en cas de danger.

Réponse : 1

Dans quel cas on n’a pas besoin de demander pardon à quelqu’un sur qui l’on a proféré du Lachon Hara’ ?

1. Quand il habite dans un autre pays.

2. Quand ce qu’on a dit est vrai.

3. Quand il risque de nous haïr après cela.

Réponse : 3

SHA TIK BA

A RACHI L’A DIT / RACHI L’A PAS DIT

> Chap. 27, Verset 20

De l’huile d’olive pure (pour allumer la Ménora) : sagesse.

> Chap. 28, Verset 2

Tu feras des vêtements au l’honneur et pour la gloire : prêtre et la gloire de Hachem. Rachi l’a pas dit.

BLes participants doivent dire si les commentaires sur la Paracha ci-dessous ont été écrits par MOTS MYSTÈRES :

Rachi l’a dit.

Vous ferez un holocauste perpétuel : jour apres jour, sans un seul jour d’interruption.

Rachi l’a dit.

(Jeu de rapidité)

Le but de ce jeu est de trouver le mot mystère en s’aidant uniquement d’un mot indice. Une autre indication est le thème du jeu

Envoyez-nous vos commentaires sur www.torah-box.com/shabatik

Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box

Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche

L’odyssée de Mickaël et Yossef

Mickaël se confie à son ami, évoquant avec douleur les antécédents médicaux de sa fille chérie qui la hantent…

Mickaël est un Juif belge qui a fait sa 'Alyah en Israël ; il se rend fréquemment à Bruxelles pour le travail où il a gardé un pied-à-terre.

Un jour, il rencontre à l’aéroport de la capitale belge un homme juif orthodoxe qui s’appelle Yossef. Celui-ci raconte à Mickaël qu’il vient lui aussi d’Israël, et qu’il voyage pour son fils qui est malade. Un grave problème cardiaque a été découvert chez l’enfant et les médecins israéliens recommandent de le faire soigner de toute urgence à l’hôpital de Bruxelles.

Départ précipité

"Nous sommes partis précipitamment parce que l’opération doit être faite urgemment. Peut-être connaissezvous un hôtel Cachère dont les prix sont raisonnables à Bruxelles ?"

ce qu’on va devenir ? Comment réunir une somme aussi colossale instantanément ?"

Mickaël partage son chagrin et son inquiétude. Lui-même n’est pas immensément riche, or là, on parle de 150 000 $, une somme très importante. Il réfléchit et donne de l'espoir à Yossef.

Élans de générosité

"Regardez ce que nous allons faire : je vais casser mes plans d’épargne, et peut-être même emprunter le montant à compléter auprès de mes connaissances. Ensuite, vous me rembourserez. Mais d’abord, prenez l’argent et faites hospitaliser votre enfant, afin qu’il n’y ait aucun retard dans les soins à lui prodiguer pour lui sauver la vie."

Mickaël répond spontanément à son interlocuteur : "Tout le temps que vous êtes à Bruxelles, vous êtes mes invités." Yossef remercie Mickaël et le bénit. Ce dernier, inquiet en devinant le manque d’organisation de Yossef, lui demande s’il a réuni la somme nécessaire à l’opération et à l’hospitalisation de son fils.

Yossef concède : "Pas encore. J’ai appelé l’hôpital de Bruxelles depuis Israël pour leur demander ce qu’il y avait à ma charge. J’ai pris avec moi le peu d’argent que j’avais, ma famille m’a donné ce qu’elle pouvait, j’espère recueillir le reste ici, après l’hospitalisation."

Mickaël lui dit que l’hôpital ne réalisera même pas le premier examen sans un plan de financement établi en bonne et due forme. Yossef tombe des nues : "Oh mon D.ieu, qu’est-

Yossef confus, refuse, mais devant l’insistance de Mickaël, accepte finalement, non sans le remercier et le bénir abondamment.

Trois jours plus tard, Mickaël prête à Yossef la totalité de la somme et l’enfant est admis à l’hôpital. L’opération est réalisée très vite et grâce à D.ieu, le succès est complet.

Mickaël ressent pourtant un certain stress chez Yossef, sûrement au sujet du remboursement. Après avoir fait ses calculs, il lui annonce une incroyable nouvelle, avec un visage rayonnant : "Yossef, tout vient du Ciel. J’ai eu une opportunité d’affaires ces derniers jours, un vrai cadeau d’Hachem. Il a voulu que je vous aide à tout régler et Il m’a envoyé un profit inédit juste après ! Du coup, je suis heureux de vous annoncer qu’il n’est pas nécessaire de me rembourser. Je vous libère de votre dette, repartez en paix et en bonne santé en Israël."

Yossef ne sait pas quoi dire. Il ne connaissait pas Mickaël il y a encore quelques semaines, et voilà que ce grand bienfaiteur vient de l’héberger gratuitement pendant des semaines à Bruxelles et de financer le coût exorbitant de l’opération qui a été un succès. Yossef promet de prier tous les jours pour la réussite spirituelle et matérielle Mickaël, et les deux hommes prennent congé l’un de l’autre dans une grande émotion.

Les années passent. La fille de Mickaël, qui a guéri d’une dangereuse leucémie, est en âge de se marier. Elle a une très belle réputation, on n’entend que des compliments à son sujet de la part des familles qui souhaitent marier leur garçon : "C’est une fille vertueuse, elle a beaucoup de crainte du Ciel, elle est talentueuse, sa famille est pieuse et pleine de bonté."

Rencontre de malades

Mais on entend aussi : "Elle a été gravement malade plus jeune, nous ne savons pas si c’est une bonne idée pour notre fils. Et si elle a, à D.ieu ne plaise, une rechute ?"

Mickaël et Yossef sont très émus par leurs retrouvailles, eux qui s’étaient perdus de vue avec les années. Mickaël se confie à son ami, évoquant avec douleur sa fille chérie, ses antécédents médicaux qui la hantent et ne la lâchent pas. Aucune proposition de mariage à son niveau ne voit le jour.

"Effectivement, c’est triste ! Nous avons le même problème. Mon fils que vous avez sauvé est le meilleur étudiant de sa Yéchiva. Il a une grande crainte du Ciel ainsi que de magnifiques traits de caractère. Avec ses antécédents médicaux, il est difficile d’avancer sur la question du mariage car cela rebute les familles."

La fille de Mickaël, qui a guéri d’une dangereuse leucémie, est en âge de se marier.
Elle a une très belle réputation, on n’entend que des compliments à son sujet "

Mickaël décide de se rendre au Kotel, à Jérusalem, pour épancher son cœur. Sur place, il prie à chaudes larmes : "Maître du monde, tu as essayé de nous éprouver une première fois, puis tu nous as fait un énorme ‘Hessed en sauvant notre fille. Puisse notre fille que tu as sauvée trouver également son Zivoug, son âme sœur, à la hauteur de son âme resplendissante."

Brusquement, il sent une légère tape sur son épaule. "Chalom 'Alékhem Rabbi Mickaël, vous vous souvenez de moi ? Vous avez été l’ange merveilleux envoyé par D.ieu pour sauver mon fils !"

Les deux hommes restent silencieux quelques secondes avant que Yossef ne s’exclame : "Pourquoi ne pas faire rencontrer nos enfants ? Nous sommes de bonnes familles, nos enfants sont versés dans la Torah, le ‘Hessed et la crainte du Ciel !" L’idée de Yossef fait son chemin, les deux jeunes se rencontrent et la fusion a lieu.

Le Midrach enseigne que depuis la Création du monde, D.ieu s’occupe d’être Mézaveg Zivouguim, c’est-à-dire de former des couples. Le Créateur du monde a orchestré les événements de telle sorte que ce merveilleux couple, en parfaite santé, se rencontre et fonde une famille de Torah exemplaire en tous points.

Il est certain que nous devons faire notre Hichtadlout, notre part d’effort dans notre travail, dans notre couple, dans l’éducation de nos enfants. Mais il faut aussi et surtout avoir la Émouna chevillée au corps, en remarquant la façon prodigieuse dont D.ieu organise les événements de notre vie.

FLASH CHABBATH

Une perle sur la Paracha

La source de toutes nos souffrances

"L’un des moutons, tu en feras un sacrifice […]" (Chémot 29, 39)

Par nos nombreuses fautes, le Beth Hamikdach a été détruit et nous n’avons ni Cohen, ni sacrifices pour nous faire pardonner. Mais il existe une plus grande souffrance, celle de l’éloignement après de nombreuses années de cette source de sainteté que représentait le Temple. Et nous ne pouvons pas imaginer quelle perte incommensurable cela représente si ce n’est à travers nos propres souffrances "techniques" journalières : maladie, Parnassa etc.

Un juif rendit visite à un Tsadik et lui raconta son malheur : pendant de nombreuses années, il vivait du commerce de bœufs. Or un jour, la roue tourna et il perdit toute sa fortune. Le Tsadik lui prodigua quelques conseils et bénédictions. Lorsqu’il sortit, le Tsadik dit alors : "Tu te plains au sujet de tes bœufs, mais tu oublies le grand malheur qui est arrivé aujourd’hui au peuple d’Israël : nous n’avons pas accompli aujourd’hui le sacrifice quotidien ! Parce que nous n’avons plus de Beth Hamikdach, plus d’autel, plus de Cohen…"

Les lois du langage

Spécialité médisance

Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne qu’une personne qui émet couramment des propos médisants est qualifiée par nos Sages de Ba’al Lachon Hara’, littéralement maître en médisance.

Cette faute est bien plus grave que le Lachon Hara’ proféré occasionnellement.

Rav Chmouel Auerbach, les étudiants en Torah avant tout

Ce dimanche 9 Adar (09/03/2025) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula de Rabbi Chmouel Auerbach.

Fils aîné du célèbre Rav Chlomo Zalman Auerbach et Roch Yéchiva de Ma’alot Hatorah à Jérusalem, il écrivit un livre de Moussar – d’éthique juive – à la mémoire de son épouse, Ohel Ra’hel. Il développa des liens très forts avec chacun de ses élèves.

N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous !

Halakha x 3

Une femme est-elle obligée d’écouter Parachat Zakhor ?

Non, toutefois il est très conseillé et de coutume qu’elles aillent le Chabbath à la synagogue pour l’écouter. (Yabi’a Omer 8, 54)

Un endeuillé peut-il faire le Michté, le festin de Pourim ?

Oui, il ne devra pas manger seul mais inviter chez lui des amis pour un repas avec viande et vin, mais sans musique. (Zikhron Its’hak 194)

Réviser ses examens à Pourim, permis ?

Oui, mais bien préférable de repousser. (Cha’ar Hatsiyoun 696, 3)

Thème : Moché Rabbénou

Règle du jeu :

Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un א, la deuxième par un ב, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.

Selon le Talmud, c’est Moché Rabbénou qui a écrit ce livre des Hagiographes.

Ce livre de la Torah, c’est Moché Rabbénou qui en a choisi les mots pour le transmettre.

C’est elle qui a nommé Moché Rabbénou ainsi.

Cette Paracha est un cantique que Moché Rabbénou a écrit sur l’Histoire du peuple juif.

Le jour de naissance et de décès de Moché Rabbénou

Le prénom original de Moché Rabbénou que ses parents lui avaient donné à sa naissance.

Le saviez-vous ?

Hachem a félicité

Moché Rabbénou de les avoir brisées.

La première apparition divine à Moché Rabbénou s’est faite par cette scène

Le nom du premier fils de Moché Rabbénou.

Bien qu’ayant grandi dans le palais de Pharaon, Moché Rabbénou est sorti vers ses frères et le verset dit qu’il a fait cela pour partager leurs souffrances.

a vu leurs fardeaux)

Moché Rabbénou a appelé son second fils Eliézer car Hachem l’a sauvé du … de Pharaon.

La maman de Moché Rabbénou.

Par le mérite de Moché Rabbénou, elle est descendue pendant 40 ans dans le désert.

Le papa de Moché Rabbénou.

Moché Rabbénou avait cet handicap, c’est pourquoi il pensait ne pas être en mesure d’aller parler à Pharaon.

Moché Rabbénou est le plus grand … de tous les temps.

Les autres prophètes perçoivent la Parole divine à travers une vision trouble, tandis que Moché Rabbénou parlait de cette manière avec Hachem.

La femme de Moché Rabbénou

Jusqu’à ce jour, personne ne sait où se situe la … de Moché Rabbénou

Moché Rabbénou a qualifié ainsi celui qui lève sa main pour frapper son prochain.

Ya’akov a dit cette phrase suivie de “Baroukh Chem Kevod...”, mais Moché Rabbénou n’a pas dit cette dernière, donc nous, on la dit à voix basse.

À l’image de Noa’h qui s’était réfugié dedans, Moché Rabbénou a été placé dedans pour échapper aux cruels Égyptiens.

Figure incontournable du judaïsme médiéval, Rachi a illuminé l’étude de la Torah et du Talmud par ses commentaires. Ses petits-fils et disciples, connus sous le nom des Tosfot, ont poursuivi son œuvre en enrichissant l’analyse talmudique d’une rigueur et d’une vivacité intellectuelle remarquables. De Troyes aux grandes académies d’Europe, leur héritage continue d’éclairer les générations. Plongez dans l’histoire fascinante de ces maîtres dont l’influence résonne encore aujourd’hui.

Dans les coulisses du Talmud : Qui sont Rachi et les Tosfot ?

Celui qui connaît, ne serait-ce que la configuration classique d’une page de Talmud, sait que ce texte est entouré d’un côté du commentaire de Rachi et de l’autre, de celui des Tosfot (ou Tossaphistes en français).

Si l’on veut résumer de façon lapidaire ce qui les différencie, on peut dire que Rachi vous introduit en quelques mots dans le vif du sujet et vous explique, parfois à l’aide d’un terme français (appelé La’az au singulier, La’azim au pluriel) le sens de certains mots difficiles. Quant aux Tosfot, ils se réfèrent généralement d’abord à l’explication de Rachi, posent ensuite des questions soit sur le commentaire de Rachi, soit en confrontant différents passages

talmudiques où un même sujet est abordé. Ils proposent ensuite une ou plusieurs réponses à ces questions.

Le commentaire de Rachi vise à proposer un Pchat, à offrir une lecture linéaire du texte, même si cette "simplicité" apparente cache des profondeurs insoupçonnées.

Les Tosfot sont rédigés sous forme dialectique. Ils prennent les textes à bras le corps, approfondissent un point précis, en tirent la "substantifique moelle" et vous invitent à les suivre dans les méandres de leur démarche logique qui est tout sauf cartésienne.

Rachi et les Tosfot

Mais qui sont Rachi et les Tossaphistes ?

Rachi est l’acronyme de Rabbi Chlomo Ben Its’hak. Il est probablement né à Troyes en 1040 et a étudié auprès de ses maîtres sur place. Ceux-ci ont rapidement décelé le potentiel énorme de leur élève.

Il semble que ses premiers maîtres furent son père et surtout son oncle maternel Rav Chim’on l’Ancien, qui était l’élève de Rabbénou Guerchom, Lumière de l’Exil. Rachi cite parfois dans son commentaire talmudique des explications tirées du Kountrass Maguentsa, appelé parfois aussi Commentaire de Rabbénou Guerchom. Simon Schwarzfuchs, dans son livre ("Rachi de Troyes") écrit : "Ses écrits témoignent d’une connaissance encyclopédique de la littérature rabbinique… Son savoir n’était limité que par l’insuffisance des bibliothèques".

Rachi avait environ 20 ans quand il entreprit son long et périlleux voyage jusqu’en Rhénanie. Il aboutit d’abord à Mayence où il suivit l’enseignement de Rabbi Ya’akov Ben Yakar, que Rachi appelle dans son commentaire "Mon vieux maître". Après sa mort, Rachi étudia toujours à Mayence auprès de Rabbi Its’hak Ben Yéhouda. Puis il rejoignit son troisième maître à Worms, Rav Its’hak Halévy, surnommé par Rachi "Seguan Lévia". Il resta un certain temps à ses côtés. Même après avoir regagné Troyes, Rachi restera en contact avec son maître.

L’œuvre écrite de Rachi est si vaste qu’on se demande où il a trouvé le temps de la rédiger, surtout quand on sait qu’il y a eu deux moutures de son commentaire sur le Talmud. Rachi n’a accepté de le composer qu’après avoir voyagé dans différentes villes du Sud de la France et dans différents pays pour confronter ses écrits à ceux des maîtres locaux, afin d’être sûr qu’il avait bien interprété le texte. Quant à son commentaire sur le ‘Houmach, il ne l’aurait rédigé qu’après avoir observé 613 jeûnes.

L’œuvre écrite de Rachi est si vaste qu’on se demande où il a trouvé le temps de la rédiger "

Dans son commentaire sur le Tanakh, Rachi souligne qu’il recherche avant tout à donner le sens littéral du verset. Il ne recourt au Midrach que si celui-ci s’harmonise avec le sens obvie. Son commentaire est rempli de remarques grammaticales et il se réfère aux principaux grammairiens de son temps. N’oublions pas le recours aux mots en ancien français qui nous permettent de mieux comprendre le texte biblique, mais aussi qui nous prouvent la maîtrise parfaite que Rachi avait de cette langue, y compris des termes techniques dans les domaines les plus variés.

Le commentaire sur le Talmud procède de la même méthode : il est à la fois précis et concis. Rachi répond aussi à de nombreuses questions de Halakha. Nous disposons d’un ensemble de près de 350 réponses halakhiques de Rachi.

Rachi se mariera, il aura trois filles qui épouseront des élèves de Rachi et donneront naissance à l’école des Tossaphistes. Un de ses gendres, Rabbi Yéhouda Ben Nathan, appelé Rivan en abrégé, complètera le commentaire de Rachi sur le traité Makot. Un de ses petits fils, Rabbi Chemouel Ben Meïr, appelé Rachbam en abrégé, rédigera une grande partie du commentaire sur le traité Baba Batra.

Plus d’écrits qu’une bibliothèque ne peut en contenir

Nous avons aussi un Sidour Rachi sans oublier le Ma’hzor Vitry, œuvre de deux de ses élèves Rav Sim’ha et Rav Chéma’ya, tous les deux de Vitry. Rachi commente des Piyoutim, ces passages liturgiques des fêtes et en rédige certains.

Venons-en aux successeurs de Rachi, les Tossaphistes.

Les "ajouts"

Au début, les Tossaphistes se contentent d’approfondir le commentaire de Rachi et d’y ajouter des remarques, d’où le nom de

Tosfot : ajouts. Mais au fil des années les rajouts deviennent nombreux et finissent par constituer un commentaire en soi.

Contrairement au commentaire de Rachi, qui est l’œuvre d’une seule personne, la rédaction d’un Tosfot, tel que nous pouvons le lire de nos jours, est le résultat d’un amalgame de remarques faites par des maîtres de périodes différentes.

L’œuvre des Tosfot s’étend sur une période d’environ 200 ans, entre 1105 – année du décès de Rachi – jusque 1306 – date de l’une des grandes expulsions des Juifs du royaume de France par Philippe le Bel.

Comme on l’a dit, les premiers Tossaphistes furent les gendres de Rachi. Rabbi Yéhouda Ben Nathan et Rabbi Méir Ben Chemouel, qui ouvrira une Yéchiva à Ramerupt à côté de Troyes. Bien que savant de très haut niveau, il est surtout connu grâce à deux de ses fils : Rabbi Chemouel, appelé Rachbam, et Rabbénou

Ya’akov, plus connu sous le surnom de Rabbénou Tam ( 1100-1171).

Il succéda à son père à la tête de la Yéchiva de Ramerupt et fit de celle-ci le centre du judaïsme européen. Les élèves affluaient de partout non seulement de France, mais aussi d’Allemagne, de Bohême, d’Italie et d’Ukraine.

Un Chass vivant

L’histoire rapporte que parmi les élèves de Rabbénou Tam et de son successeur, son neveu Rabbi Its’hak de Dampierre, surnommé Ri Hazaken (1120-1200), se trouvaient entre autres 60 élèves, dont chacun connaissait un des traités du Talmud par cœur.

De la sorte, quand le Rav donnait son cours, à défaut de pouvoir consulter un Chass complet, il avait à sa disposition un Chass vivant, pouvant poser une question ou proposer une réponse quel que soit le sujet traité. Le Rav lui-même

Fatigue chronique : rechargez vos batteries par l’assiette

Vous vous sentez constamment à plat, comme si quelqu’un avait débranché votre prise ? Sachez que votre assiette peut devenir votre meilleure alliée pour retrouver votre énergie. Voici comment transformer votre alimentation en véritable centrale électrique pour votre corps.

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Avant de vous jeter sur le café, pensez à mieux vous alimenter ! En adoptant ces habitudes alimentaires, vous donnerez à votre corps les ressources nécessaires pour retrouver votre dynamisme. Alors, prêts à faire le plein ?

Sarah Kisielewski

Rachi et les Tosfot

connaissait peu ou prou l’ensemble du Talmud. Vous imaginez le niveau du cours…

Parmi les élèves de Rabbénou Tam, à part le Ri de Dampierre, citons Rabbi Eli’ézer de Metz (auteur du Séfèr Yereïm), Rabbi Yossef d’Orléans (auteur du Békhor Chor sur la Torah), Rabbi ‘Haïm Ben ‘Hananel Hacohen de Paris.

Etant considéré comme l’autorité de son époque (on n’utilisait pas encore l’expression Gadol hador), Rabbénou Tam a répondu à de très nombreuses questions halakhiques. Il s’adonnait à l’étude du Tanakh, a rédigé un livre consacré à la grammaire et composé des Piyoutim. Par ailleurs, son avis était prisé même par les Goyim dans divers domaines.

Alors qu’au départ les Tosfot furent exclusivement français, très rapidement les élèves des maîtres français se mirent à rédiger à leur tour des commentaires du même style en Allemagne, en Italie et en Angleterre.

Tout récemment certaines communes de France où ont vécu des Tossaphistes ont voulu rendre un hommage à ces citoyens célèbres. Elles ont réalisé de belles fresques à leur mémoire sur des bâtiments municipaux. A découvrir !

Rav Alain Weil

Rav Alain Weil, diplômé du Séminaire Israélite de France, a en parallèle suivi des études universitaires. Il fut rabbin de Strasbourg durant plus de 30 ans. Il vit aujourd’hui en Israël.

Pour acheter ses livres : vivalweil@gmail.com

A la découverte de l’histoire juive de Troyes

Lors de cette visite captivante, Torah-Box a exploré l’histoire riche et la culture de la communauté juives de Troyes, ainsi que l’impact de la Seconde Guerre mondiale sur celle-ci. Bien entendu, on parle de Rachi... et la région Champagne !

Dans le judaïsme, le hasard n’existe pas. Pourtant, certaines coïncidences frappent par leur évidence. C’est ainsi qu’Eugenio Di’Gorgi pour Torah-Box, en visite à Troyes, découvre qu’il est arrivé sans le savoir le jour de Yom Rachi, célébration en l’honneur du grand maître médiéval !

Troyes est indissociable de Rabbi Chlomo Ben Its’hak, plus connu sous le nom de Rachi. Né et mort dans cette ville, cet exégète du XIème siècle a marqué à jamais l’étude de la Torah et du Talmud. Ses commentaires sont encore aujourd’hui une référence absolue dans le monde juif. C’est pour préserver cet héritage qu’a été fondée la Maison Rachi, un projet ambitieux qui s’inscrit dans un effort plus large de redynamisation de la communauté juive locale.

l’histoire. Avant la Seconde Guerre mondiale, la population juive y était déjà restreinte, et après la Shoah, il ne restait que quelques familles ashkénazes. La reconstruction de la vie juive s’est faite grâce à des personnalités engagées comme Isidore Frankforter, industriel de la région, et le grand rabbin Abba Samoun.

Dans les années 1950, Troyes manquait cruellement de structures communautaires et de dynamisme religieux. C’est alors que Mr Frankforter et le grand rabbin Samoun prennent une initiative audacieuse : ils partent à Marseille, mégaphone en main, pour convaincre des familles juives du Maghreb de venir s’installer à Troyes. Le pari est réussi : 350 familles marocaines et algériennes débarquent dans la ville, où l’industriel leur trouve du travail dans son usine Babygro. Grâce à cet afflux, la communauté renaît et se développe.

Les rabbins contemporains de Troyes

Le rabbin Mickaël Amar décrit la communauté juive de Troyes comme familiale et marquée par

Mais le renouveau n’a pas été immédiat. Au départ, lorsque le grand rabbin Abba Samoun se propose pour diriger la communauté, il se

Rachi et les Tosfot

voit répondre qu’il n’y a pas besoin de rabbin ! Mais la Providence en décidera autrement : au moment où le rabbin Samoun s’apprête à quitter la ville par le train, un décès survient dans la communauté. L’un des commerçants locaux, Monsieur Lévy, court le rattraper à la gare : "On a un décès, on n’a pas de rabbin, que fait-on ?" Le rabbin Samoun revient sur ses pas et restera finalement 53 ans à Troyes, forgeant l’identité de cette communauté.

Aujourd’hui, la communauté juive de Troyes est vieillissante, et beaucoup de jeunes sont partis poursuivre leurs études ailleurs. Pour maintenir son dynamisme, plusieurs projets ont vu le jour. La synagogue, en ruine, a été restaurée et intégrée à la Maison Rachi, un lieu devenu central pour la vie juive locale.

Le rôle du Consistoire

Joël Samoun, fils du rabbin Samoun et figure importante de la communauté, évoque la signature récente d’une convention d’intérêt public pour faire reconnaître le nom de Rachi au label européen.

européen. Dominique Sabroux, cofondatrice des Passeurs de fresques, explique que ce projet vise à faire revivre l’histoire juive locale à travers la peinture et le patrimoine. Vingt-cinq villages de l’Aube, dont certains comptaient autrefois de prestigieuses académies talmudiques – Dampierre ou encore Ramerupt – sont ainsi mis en valeur.

Samoun revient sur ses pas et restera finalement 53 ans à Troyes "
On a un décès, on n’a pas de rabbin, que fait-on ?" Le rabbin

Le Consistoire de France, représenté par son président Elie Korchia, joue également un rôle crucial dans la préservation des communautés juives à travers le pays. "Fondé en 1808 par Napoléon, le Consistoire fédère et accompagne les communautés depuis plus de deux siècles, leur apportant un soutien dans leur développement et leur préservation. Si certaines communautés connaissent une forte croissance, notamment en Île-de-France, à Nice ou à Lyon, d’autres luttent pour survivre. Le rôle du Consistoire est d’empêcher que ces communautés disparaissent et de les aider à rester vivantes.

Dans cette démarche de transmission, la région Champagne s’inscrit dans une dynamique plus large avec la création de la Route médiévale de Rachi, intégrée à l’itinéraire culturel

Des projets ambitieux

Mais le projet le plus ambitieux reste celui porté par René Pitoun, président de la Maison Rachi. Grand passionné de restauration, Monsieur Pitoun a consacré une grande partie de sa vie à réhabiliter ce lieu emblématique, une aventure qui s’est étalée sur plus de dix ans, avec un souci du détail extrême, siècle après siècle, pierre après pierre.

Son rêve ne s’arrête pas là : au deuxième étage de la Maison Rachi, une Yéchiva, construite selon le modèle du XIIIème siècle mais avec des matériaux modernes, attend désormais l’arrivée d’un maître et de quinze élèves, pour que l’étude de Rachi reprenne vie sur cette terre où il a vu le jour.

À travers ces efforts de mémoire et ces nouvelles initiatives, la communauté juive de Champagne est la preuve que son héritage ne se limite pas au passé. Il se construit encore, jour après jour, pour les générations à venir !

Rabbénou Tam : Pourquoi certains mettent deux paires de Téfilin ?

Saviez-vous que même dans les cieux, la question des Téfilin fait débat ? Si la Halakha tranche en faveur de Rachi, la Kabbale et de nombreux maîtres encouragent à porter aussi les Téfilin de Rabbénou Tam. Mythe, mystique ou nécessité ? Décryptage d’une pratique qui traverse les siècles.

Avez-vous déjà remarqué que votre voisin à la synagogue se comporte de façon étrange ? Vers la fin de la prière, il retire ses Téfilin pour en mettre de nouveaux. Pourquoi donc ? Les premiers seraient-ils compatibles Android et les seconds Apple, à moins que certains soient sous Windows et d’autres sous Linux ? A votre air intrigué, il vous a répondu d’un air entendu : Téfilin de Rabbénou Tam… Mais qu’est ce que cela veut dire ?

Je vous invite à un petit voyage halakhicohistorique.

Rabbénou Yaakov est l’un des plus éminents tossaphistes ayant vécu au XIIème siècle. Il est

aussi le fils de Rabbénou Méir Ben Chmouel et de Yokhévèd, la fille de l'illustre Rachi. Il se trouve donc être le petit-fils de l’illustre commentateur de Troyes. Il vit à Ramerupt, petite ville de Champagne, où il est plus connu sous le nom de Rabbénou Tam, "notre maître intègre". L’histoire veut qu’enfant, ayant entendu sa mère pleurer et s'étant enquis de la raison de ses pleurs, il apprit que son saint grand-père, la lumière d'Israël, venait de quitter ce monde. Il répondit alors : "Je la reprendrai et je la rallumerai".

Il existe cependant de nombreuses discussions entre l’opinion de Rachi et celle de Rabbénou

Urgences

Pénales 24h/24 (hors Chabat) 050-38-18-358

Droit Pénal

Meurtre | Agression sexuelle | Violence | Délinquance en col blanc | Drogue | Arrestation | Négociation de peine | Préparation en vue d’interrogatoire | Droit des mineurs | Infraction Cyber et Informatique | Appels

Droit Routier Otsaa Lapoal-Faillites

Conduite en état d’ivresse | Accident impliquant des victimes | Appel au volant | Excès de vitesse

Représentation devant tous les tribunaux du pays.

Bureaux à Jérusalem et Tel Aviv.

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Jerusalem, Rehov Hillel 24 (centre-ville). Tel Aviv, Tour Alon 2, Yigal Alon 94, 31eme étage, (près de la station de train Hashalom).

Rachi et les Tosfot

Tam. L’une d’entre elles porte sur la fabrication des Téfilin

De droite à gauche et de gauche à droite

Le Talmud (Ména’hot 34b) nous enseigne : “Quel doit être l’ordre des Parachiot à l'intérieur des boîtiers ? “Kadech Li” et “Véhaya Ki Yéviakha” de droite et “Chéma’ Israël” et “Véhaya Im Chamo’a” de gauche.

Mais comment comprendre l’expression “de droite” ou “ de gauche” ? Rachi comprend que lorsque nous sommes face à quelqu’un qui porte des Téfilin, les deux premières Parachiot se trouvent à notre droite et les deux dernières à notre gauche. Ceci signifie que, pour Rachi, les Parachiot sont, de droite à gauche : Kadech, Véhaya, Chéma’, Véhaya Im Chamo’a.

Rabbénou Tam, lui, lit le texte de manière différente : les deux premières Parachiot se placent en partant de la droite et les deux dernières se placent en partant de la gauche. Ce qui nous donne, pour Rabbénou Tam, un ordre

À vendre à Ashdod F2 en bord de mer avec balcon vue sur la mer et le port, 12ème étage

de droite à gauche différent : Kadech, Véhaya, Véhaya Im Chamo’a, Chéma’

En pratique, quels Téfilin devons-nous porter, ceux de Rachi ou ceux de Rabbénou Tam ? Ou pour poser la question de manière plus originale : Les Téfilin que Rabbénou Tam a porté lors de sa Bar Mitsva, qui lui ont peut-être été offerts par son grand-père Rachi, étaient ils des Téfilin de Rachi ou de Rabbénou Tam ? !

La réponse est très inhabituelle. Si les Tosfot et le Roch pensent comme Rabbénou Tam, la majorité des Richonim dont le Rambam et le Rachba s’accordent avec Rachi. C’est pourquoi le Choul’han ‘Aroukh tranche que la coutume globalement acceptée est comme Rachi, mais, ajoute t-il, celui qui craint le Ciel ferait bien de s’acquitter des deux opinions en portant aussi ceux de Rabbénou Tam

Quels Téfilin D.ieu porte-t-Il ?

Mais c’est là que la surprise commence : Rabbi Ya’akov Mimervitch (XIIIème siècle), dans son

À vendre appartement dans la nouvelle résidence "Calaniot"

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Nouveau programme en prévente à Ashdod "Tet Zayin" du 2 au 5 pièces

Rachi et les Tosfot

Chout Min Hachamaïm, témoigne qu’il a posé la question au Ciel et qu’on lui a donné la réponse suivante en rêve : les deux sont vérité, et cette même discussion se retrouve au Ciel, où le ToutPuissant tranche comme Rabbénou Tam, mais où tous les anges l’entourant tranchent comme Rachi.

Si nous nous tournons vers la Kabbala, cette dichotomie devient évidente : les Tikouné Zohar, bien avant Rabbénou Tam, évoquent les deux possibilités et le besoin de mettre deux paires de Téfilin. Le Arizal encouragera justement cette pratique en la définissant, au nom du prophète Elie, comme une loi reçue par Moché au Sinaï.

Le Ben Ich Haï ajoute même que depuis l’époque de Moché Rabbénou, en passant par l’ère des Guéonim, on mettait deux paires de Téfilin… Il est d’ailleurs très intéressant de voir que lors des fouilles de Kumran, on a découvert que certains des Téfilin de l’époque du Second Temple étaient selon Rachi et d’autres selon Rabbénou Tam !

Face à cette vision mystique, de grands maîtres comme le Gaon de Vilna s’opposèrent à cette pratique et se suffirent de mettre les Téfilin de Rachi en disant que pour s’acquitter de toutes les opinions possibles, il faudrait mettre 24, voire 64, paires de Téfilin différentes !

Ceci explique pourquoi, chez les Séfarades ainsi que chez les ‘Hassidim, nombreux sont ceux à mettre les deux, parfois en même temps, avec de tout petits Téfilin pour ne pas dépasser la zone permise sur le front ou le bras. On notera que chez les Juifs marocains, à l’exception de certaines familles, la coutume est de s’en abstenir (Chemech Oumaguen III, Ora’h ‘Haïm 58,4).

Chez les Ashkénazes, par contre, la coutume est de mettre uniquement ceux de Rachi. Cependant, il y a des exceptions : le ‘Hafets ‘Haïm, Rav Chim’on Shkop et Rav Moché Feinstein mettaient les deux à partir de 80 ans jusqu’à la fin de leur vie. Encore plus original, le Roch Yéchiva de ‘Hévron, Rav Yé’hezkel Sarna, mettait les Téfilin de Rabbénou Tam après le coucher du soleil selon les Guéonim jusqu’au coucher du soleil selon Rabbénou Tam, en suivant ici son opinion jusqu’au bout !

La coutume la plus répandue est de commencer à mettre les Téfilin le mariage, alors qu’il est plus facile de se préserver de pensées inappropriées, et que selon le verset “tel un fiancé orne sa tête d'un diadème” (Yicha’ya 61,10) alors que les sont comparés à un diadème ( Où sont les Téfilin du soldat Barazani

Pour conclure, voici le témoignage du soldat Barazani pendant la Seconde Guerre du Liban en 2006. Il venait de commencer à mettre les de Rabbénou Tam lorsque la guerre à commencé et que, faisant partie d’une unité d’élite, il s’est retrouvé en observation très proche des lignes ennemies. Se doutant qu’il lui serait difficile de les mettre, il les a pourtant pris avec lui comme un mérite et une protection supplémentaire, à même de semer la crainte chez nos ennemis (voir Talmud Ména’hot de calme, il a même proposé à un autre soldat de les mettre pour la première fois de sa vie. A cet instant, des terroristes les ont repérés et les balles commencèrent à pleuvoir autour d’eux. Dans le tumulte de la retraite vers un abri, l’ami en question oublia les sur place.

Vu le danger, il était impossible de retourner les chercher, mais son supérieur, touché par sa détresse, organisa le prochain déplacement de telle manière à ce qu’ils repassent par ce point pour retrouver les Téfilin. Au grand désespoir des deux soldats, ils restèrent introuvables.

C’est alors que suite à ses prières, le Ciel permit à l’impossible d’arriver. Dans la radio du commandement, on appelait le soldat Barazani pour lui rendre ses Téfilin !

L’histoire du soldat qui avait perdu ses Téfilin sur le front, était devenue, par le bouche à oreille, le sujet de discussion des soldats, et une autre unité, qui les avait ramassés bien plus tôt, avait compris à qui elle devait les rendre : au courageux soldat Barazani !

Les Téfilin sont un signe entre Hachem et Son peuple et le soin investi dans l’accomplissement de cette Mitsva est une marque d’amour à laquelle le Créateur ne peut rester indifférent… Rav Nathaniel Mimoun

FEMMES

COUPLE

La femme juive, couverte à l’image du Séfer Torah

Le corps est l’enveloppe de l’âme, il garde quelque chose de saint et spirituel, le souffle divin. Il n’est pas question de le banaliser ni de le dévaloriser.

La société actuelle, ne mettant en valeur que le côté esthétique de la femme, incite cette dernière à se concentrer sur son aspect extérieur plutôt que sur son intériorité. A l’ère du XXIème siècle, le message est clair : si vous voulez vous accomplir et vous épanouir en tant que femme, soyez libérée au niveau vestimentaire, c’est-à-dire découvrez-vous le plus possible.

Être ou paraître

La Torah, quant à elle, met l’accent sur l’intériorité de la femme et l’enjoint ainsi, par pudeur, à dissimuler certaines parties de son corps, afin de pouvoir se concentrer sur l’être et non sur le paraître.

En vérité, il ne s’agit pas de cacher son corps, mais plutôt de l’envelopper comme on envelopperait un objet précieux.

qu’elles ne soient pas à la vue de personnes banales qui ne les estimeraient pas à leur juste valeur.

La plus belle comparaison que nous puissions offrir à toutes ces princesses d’Israël est qu’elles sont à l’image du Séfer Torah

"Les choses les plus précieuses sont enveloppées, sont protégées, de façon à ce qu’elles ne soient pas à la vue de personnes banales qui ne les estimeraient pas à leur juste valeur.

En effet, la notion de "cacher" est péjorative, tandis que celle d’envelopper est valorisante. Il n’est pas de pierre précieuse qui n’ait pas son écrin. La perle elle-même vient dans son coquillage, un nourrisson se développe dans sa poche. Les choses les plus précieuses sont enveloppées, sont protégées, de façon à ce

Les rouleaux de Torah sont non seulement enveloppés d’un tissu onéreux orné de décorations précieuses, mais également entreposés dans l’Arche, un endroit fermé qui conserve la sainteté de ces parchemins.

Nous sortons le Séfer Torah à des moments précis, lorsqu’il y a suffisamment d’hommes (un Minyan doit être rassemblé), pour lui faire honneur. Nous chantons et prions lorsque nous le découvrons. Ce dévoilement se fait dans la Kédoucha (sainteté) et la spiritualité.

Visibilité sans valeur

La Torah est l’objet qui caractérise notre peuple depuis des millénaires. Elle est l’objet qui nous unit et nous renforce. Peu importe son degré d’implication dans la religion, un Juif s’émeut à la vue des rouleaux de Torah déroulés. Il prie,

il pleure, car il se sent alors en connexion avec tous les autres Juifs de la planète, à travers les siècles et les continents. La Torah est donc NOTRE objet. Pourquoi donc l’enfermer ? La cacher ? Pourquoi ne pas la laisser à la vue de tous, au milieu de la synagogue, que chaque personne qui rentre à n’importe quelle heure de la journée puisse la voir ?

Parce qu’elle est précieuse, et qu’en la laissant visible ainsi constamment, elle serait banalisée, et perdrait de sa valeur. On discuterait de tout et de rien devant le rouleau ouvert, elle deviendrait un objet de décoration, envers lequel on finirait par montrer de l’indifférence.

Rang d’honneur

De la même façon, Hachem donne une place d’honneur à la femme, et il n’est pas question de la banaliser ou de la dévaloriser.

Le corps est l’enveloppe de l’âme, il garde quelque chose de saint et spirituel, le souffle divin. Ainsi, il ne serait pas convenable de couvrir à moitié, d’un tissu déchiré ou de mauvaise qualité, ce qui nous est le plus cher, ce qui donne toute sa dimension à l’homme.

Lorsque nous comprenons que ce qui est précieux, nous voulons le cacher, le garder pour nous, nous n’hésiterons pas à rajouter quelques

des cils.

Ma’asser des centimes épargnés sur Revolut, obligatoire ?

Sur l’application bancaire Revolut, il y a une possibilité d’épargner les centimes lorsque l’on fait un achat. Faut-il prélever le Ma’asser sur cet argent ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

Il s’agit d’un gain comme les autres ; donc, si vous prélevez le Ma’asser de vos gains, celuici doit également en faire partie. Si vous avez une logique permettant de comprendre pourquoi il n’en serait pas ainsi, je suis preneur.

Bénédiction des cacahuètes enrobées

Les cacahuètes enrobées d’un genre de gâteau [pâte à base de farine de blé] sont-elles Mézonot ou Haadama ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

Certains décisionnaires pensent que la Brakha est Haadama. Selon d’autres, la Brakha est Mézonot, surtout si l’enrobage est épais. (Cha’aré Habrakha 5774, 548-549)

Personnellement, j’opte généralement pour la première opinion étant donné que l’essentiel est toujours la cacahuète (sauf pour certaines cacahuètes dont l’enrobage est vraiment délicieux). L’enrobage est vraiment secondaire, sans importance trop significative. Il y a quelques temps, j’ai, Baroukh Hachem, trouvé cette explication. (Cha’aré Habrakha 5774, 548, 7, au nom de Rav Elyashiv ; Chévet Halevi 6, 24 au nom de Rav Wozner)

Programmer une cafetière électrique avant Chabbath

Peut-on programmer avant Chabbath une cafetière électrique ? La veille, on y met l’eau froide dans le réservoir ainsi que le café moulu et grillé sur le filtre, et on programme l’allumage.

Réponse de Rav Yigal Avraham

D’après la loi stricte, il n’y a pas d’interdiction de commencer un travail qui se finira par lui-même pendant Chabbath (Choul’han Aroukh Ora’h ‘Haïm 251, 1).

Cependant, lorsqu’il s’agit de choses qui ne sont pas habituelles, comme par exemple le cas de votre cafetière électrique, il y a lieu de craindre le problème de Marit ‘Ayin (interdiction concernant l’ensemble des actions qui pourraient éveiller la suspicion des autres).

Comprenez qu’à l’aide d’une minuterie de Chabbath, on pourrait à peu près tout faire pendant Chabbath : programmer la radio, la cafetière électrique, un mixeur, ou encore une machine à laver, mais tout ceci n’est pas dans l’esprit du Chabbath.

En conclusion, on pourra permettre la minuterie de Chabbath pour mettre en marche des appareils qu’on a l’habitude d’utiliser le Chabbath, comme par exemple une plaque de Chabbath, mais pour des appareils que nous n’avons pas l’habitude d’utiliser le Chabbath, cela sera a priori interdit.

Porc végan, Cachère ?

Je voudrais savoir si vous avez un avis sur le porc végan ? Ce n’est pas du porc, mais c’est un produit uniquement conçu à partir de végétaux pour imiter la texture et le goût du porc.

Réponse de Rav Gabriel Dayan

Si le produit en question contient uniquement des ingrédients cachères, il n’est pas interdit de le consommer. Pour en être certain, il faut obligatoirement qu’il soit fabriqué sous la surveillance d’une autorité rabbinique compétente. Le fait qu’il s’agit d’un produit végan n’est absolument pas une garantie. Il peut être traité avec des agents de conservation, des stabilisants ou d’autres additifs qui, eux, nécessitent une certification cachère. Parfois, ces additifs peuvent être dérivés de sources non cachères.

Retirer sa Kippa sur un tapis de course, permis ?

Peut-on faire du tapis de course sans la Kippa ? Est-ce considéré comme si je marchais sans Kippa ?

Réponse de Rav Gabriel Dayan

On ne retire pas sa Kippa même si on ne marche pas et que l›on reste sur place. La Kippa rappelle que l’homme n’est pas au-dessus de tout et qu’il doit se soumettre à Hachem Qui dirige le monde dans les moindres détails. La Kippa rappelle aussi à l’homme qu’il ne doit pas se laisser emporter par l’orgueil et qu’il fait partie du peuple élu, ayant des valeurs et des missions bien particulières. Ces enseignements restent valables même en pleine course sur un équipement de fitness tel qu’un tapis. (Michna Beroura 2, 11 ; Yabi’a Omer 9 ; Halakha Broura 1, 30-31 ; Piské Techouvot nouvelle édition, 2, 9)

Quels Téhilim lire pour m’apaiser ?

Quels Téhilim je peux lire pour apaiser mon esprit tourmenté par plusieurs choses sans grandes gravité, mais qui me perturbent ?

Réponse de Rav Aharon Sabbah

Vous pouvez choisir parmi les Téhilim suivants où sont décrites la confiance et la sérénité que le roi David plaça en l’Éternel, et, ce, malgré toutes les épreuves qui l’entouraient : 3, 6, 16, 20, 22, 23, 27, 31, 40, 54, 56, 57, 62, 69, 86, 91.

LA PARACHA POUR LES ENFANTS

Dis bonjour avant d’entrer !

Les enfants, cette semaine, apprenons à saluer quand nous entrons quelque part, par souci de politesse et pour le bien de tous

L'HISTOIRE

En rentrant à la maison, Réouven sent immédiatement l’odeur des boulettes à la tomate. Il déteste ce plat !

Puisque c’est ça le repas de midi, Réouven ne mangera pas. Au pire, il grignotera quelques biscuits et patientera jusqu’au dîner.

En attendant, il va dans sa chambre et prend le livre qu’il a emprunté hier à la bibliothèque. Il lui reste une heure avant de retourner à l’école. Réouven est captivé par son livre, mais il ne se doute pas un seul instant du drame qui est en train de se dérouler à côté de lui.

Maman se demande où est Réouven qui aurait dû arriver il y a un quart d’heure. Même papa commence à s’inquiéter. Elle téléphone à Gad, son meilleur copain, qui ne sait pas où il est.

Maman regarde papa d’un air effaré. "Ça ne lui est arrivé jamais d’arriver si tard !"

Papa appelle immédiatement l’école, tandis que maman n’arrive plus à tenir debout tant ses jambes tremblent. Le secrétaire prend les choses au sérieux et réagit avec diligence : "Je vais faire un tour dans le bâtiment. Je vous tiens au courant dès que j’ai fini."

L'ENSEIGNEMENT

Maman récite d’une voix éteinte quelques Téhilim. Pendant ce temps, ils n’ont pas prêté attention au bébé qui a renversé de la nourriture tout autour de lui. Il y en a partout !

La grande sœur a vu les saletés par terre. Elle se dirige vers le balcon pour chercher la serpillière. En chemin, elle jette machinalement un coup d’œil dans la chambre des garçons, et elle reste interloquée : Réouven, porté disparu, est là, tranquillement dans son lit, en train de lire un livre !

"Réouven !", crie-t-elle de toutes ses forces. Réouven ne comprend vraiment pas pourquoi tout le monde lui tombe dessus avec colère.

"Mais j’ai fait quoi ?"

Les enfants, posons-nous les bonnes questions !

Pourquoi est-il important de toquer à la porte avant d’entrer ?

Pourquoi est-il nécessaire de dire bonjour quand on arrive quelque part ?

Dans notre Paracha, plus de 40 versets parlent des habits du Cohen Gadol. Étonnant ! Qui est intéressé par la façon dont s’habille le Cohen Gadol ?

Nos Sages tirent un enseignement de chaque détail mentionné dans la Torah. Tout vêtement porté par le Cohen Gadol comporte un élément visant à réparer un défaut dans son comportement.

Ainsi, à propos son manteau : "Tu adapteras à sa bordure [du manteau] […] des clochettes en or […]" (Chémot 28, 33).

Pourquoi le vêtement du Cohen Gadol devait posséder des clochettes en or ?

La Torah mentionne : "Aharon portera ce vêtement pour que le son des clochettes l’annonce lorsqu’il entrera dans le Michkan, devant Hachem." (Chémot 28, 35)

En quoi est-ce important ? On pourrait penser que l’entrée dans le Michkan devait se faire en silence. Le prophète Eliahou déclare d’ailleurs : "D.ieu ne Se tient pas dans le vacarme." (Mélakhim I, 19, 11).

La raison est que le tintement des clochettes exprime une composante essentielle du travail effectué par le Cohen Gadol : il ne doit pas entrer soudainement dans le Michkan, sans s’annoncer.

Des histoires qui inspirent

Dans une petite ville juive d’Europe de l’Est, vivait un jeune homme nommé Moché. érudit et studieux, il passait ses journées au Beth Hamidrach de Torah.

Mais Moché avait un défaut : il entrait souvent chez les gens, même chez son Rav, sans frapper et sans saluer. Il ne faisait pas cela par impolitesse, mais simplement parce qu’il était toujours absorbé dans ses pensées.

Un jour, Rav Mendel, son maître, l’appela après le Chi’our

Il tenta de rouvrir la porte, mais elle semblait bloquée. Il tapa, poussa, appela… Rien.

Le silence pesant l’envahissait. Il se sentait seul, comme coupé du monde.

Alors, il se rappela la leçon du Rav. Prenant une profonde inspiration, il se redressa et dit d’une voix claire :

"Moché", lui dit-il avec "sais-tu que nos Sages nous enseignent à quel point il est important de saluer en entrant quelque part ?

- Oui", répondit Moché, "mais avec notre Séder d’étude de la Torah intensif, pourquoi perdre du temps avec des mots alors que je viens apprendrer la sagesse de la Torah ?"

Le Rav sourit.

"Viens me voir demain matin. J’aimerais te montrer quelque chose."

Le lendemain, Moché se rendit chez Rav Mendel. Comme d’habitude, il ouvrit la porte sans frapper et entra. Mais à peine avait-il posé un pied à l’intérieur qu’un vent violent s’engouffra dans la pièce, éteignant les bougies et claquant la porte derrière lui. Le jeune homme se retrouva plongé dans le noir.

"Rabbi ?", appela-t-il.

Aucune réponse.

Chalom Alékhem !"

Aussitôt, une lumière douce éclaira la pièce, et la porte s’ouvrit. Rav Mendel était là, un sourire bienveillant sur le visage.

"Moché", lui dit-il, "tu viens d’apprendre une en entrant, ce n’est pas seulement une politesse. C’est ouvrir les portes, créer un lien avec son prochain, apporter la paix dans un lieu. Même une maison peut te repousser si tu n’y entres pas avec respect !

Dès ce jour, il ne franchit plus jamais un seuil sans annoncer son arrivée avec un chaleureux Chalom Alékhem. Et partout où il allait, il voyait les visages s’éclairer en retour.

Depuis lors, on raconta que Moché n’était plus seulement un érudit un peu marginal, mais aussi un homme qui réchauffait les cœurs.

L'exercice de la semaine

Les enfants, cette semaine, essayons de dire bonjour à voix haute dès que nous rentrons à la maison.

Biscuits croustillants aux pépites de chocolat pour Pourim

À la fois croquants et gourmands, ces biscuits aux pépites de chocolat et aux noix sont parfaits pour apporter une touche sucrée et festive à Pourim. Faciles à préparer, ils raviront petits et grands et se glisseront à merveille dans vos Michloa’h Manot.

Pour 20 biscuits

Difficulté : Facile

Temps de préparation : 15 min

Temps de cuisson : 10-12 min

Ingrédients

• 200 g de beurre mou ou de margarine

• 100 g de sucre brun

• 100 g de sucre blanc

• 2 œufs

• 250 g de farine

• ½ cuil. à café de bicarbonate de soude

• ¼ cuil. à café de sel

• 340 g de pépites de chocolat (mélange de chocolat noir et au lait si désiré)

• 70 g de noisettes ou noix de pécan hachées

Astuces

Pour une touche originale, ajoutez des morceaux de cerises confites ou des baies séchées pour un léger contraste fruité.

Réalisation

- Mélangez le beurre mou avec les sucres dans un grand bol jusqu’à obtention d’une texture lisse.

- Ajoutez les œufs un par un, en mélangeant bien après chaque ajout.

- Tamisez la farine, le bicarbonate de soude et le sel dans un autre bol, puis incorporez-les progressivement au mélange de beurre. Mélangez jusqu’à ce que la pâte soit presque homogène.

- Ajoutez les pépites de chocolat et les noix, puis mélangez délicatement jusqu’à incorporation complète.

- À l’aide d’une cuillère, prélevez des portions de pâte et disposez-les sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé, en les espaçant légèrement.

- Enfournez à 180 °C pendant 10 à 12 min, jusqu’à ce que les biscuits soient dorés sur les bords.

- Laissez refroidir complètement avant de les ranger dans une boîte hermétique.

Bonne dégustation et joyeux Pourim !

Murielle Benainous

Perle de la semaine par

"Le

principal de la foi, c'est la joie. Le principal de la joie c'est la foi. Celui qui croit est joyeux, celui qui est joyeux, croit !"

(Rav Yigal Avraham)

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