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On peut considérer que l’humanité se divise en deux catégories : les croyants et ceux qui ne le sont pas. Mais même parmi ceux qui croient en Son existence, nombreux sont ceux qui estiment que D.ieu S’est retiré des affaires de ce monde. Ils L’imaginent “allongé” sur un divan, somnolant, jetant de temps en temps un coup d’œil rapide sur ce qu’il se passe ici-bas, intervenant parfois ponctuellement mais jamais de manière constante. Il est vrai qu’il y a bien longtemps, Il a créé le monde, observé la conduite de l’homme et jugé lorsque cela était nécessaire. Il n’a d’ailleurs pas hésité à engloutir Ses créatures à l’époque de Noé ou à diviser les peuples lors de la construction de la tour de Babel. Il a aussi sauvé Avraham de la fournaise ardente et bouleversé les lois de la nature lors de la sortie d’Égypte.
Mais tout cela remonte à une époque ancienne, où Il Se révélait aux prophètes pour leur faire connaître Ses desseins. Chez les Hébreux, on pouvait alors savoir si D.ieu était satisfait de Son peuple en observant les pluies tomber en leur temps. À l’inverse, une sécheresse ou une invasion étrangère étaient perçues comme des signes de Son mécontentement. Aujourd’hui, cette relation de cause à effet semble s’être estompée, et il devient difficile de discerner ce que l’Éternel attend de l’homme. Certains en viennent alors à penser que, peut-être par déception ou pour toute autre raison, D.ieu aurait décidé de Se détourner du monde, voire même de Son peuple.
Une telle perception peut avoir des conséquences désastreuses. La Torah établit en effet un lien direct entre bénédiction – et malédiction – et notre soumission à D.ieu. Mais si l’on suppose que l’Éternel S’est retiré du monde et qu’Il n’agit plus selon le pacte énoncé dans la
Torah, certains se sentiront libres d’agir selon leur propre jugement. C’est ainsi que, sous le règne d’Ahachvéroch, des Juifs participèrent au festin qu’il offrit, malgré l’immoralité qui y régnait, considérant qu’il était essentiel de respecter les volontés du souverain sous lequel ils vivaient. Tout au long de l’Histoire, le peuple d’Israël se retrouvera dans des situations similaires et, parfois, s’égarera en pensant que, si (‘Has Véchalom) D.ieu ne Se manifeste plus, alors il leur revient de prendre en main leur destin.
Mais Mordékhaï et Esther avaient une toute autre compréhension de l’attitude de D.ieu en Galout (exil). L’une des malédictions mentionnées dans la Torah stipule que si les Bné Israël s’éloignent de Lui, alors D.ieu cachera Sa face. Il n’est pas dit qu’Il S’éloignera, mais qu’Il deviendra difficile à percevoir. En vérité, “Il ne S’endort ni ne sommeille, le Gardien d’Israël” (Psaumes 121, 4). Ainsi, face au décret de Haman visant à anéantir tous les Juifs, Mordekhaï et Esther comprennent qu’un acte d’accusation pèse forcément sur eux dans le Ciel. Leur participation au festin, neuf ans plus tôt, leur apparaît comme une faute évidente. Seule une Téchouva collective peut les sauver, et trois jours de prière et de jeûne sont alors décrétés.
C’est ainsi que la situation se renverse : les Juifs prennent le dessus sur leurs ennemis, et Haman, ainsi que ses dix fils mécréants, sont pendus. Les miracles successifs relatés dans la Méguila prouvent sans équivoque que non seulement D.ieu ne S’est pas retiré, mais qu’Il demeure omniprésent. Ce message, célébré chaque année, nous accompagne tout au long de notre long exil, nous éclairant à travers la Emouna face aux événements qui se succèdent continuellement.
Pourim Saméa’h ! Rav Daniel Scemama
Rav Daniel Scemama
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Rédacteurs
Rav Daniel Scemama, Alexandre Rosemblum, Elyssia Boukobza, Sarah Kisielewski, Rav Yehonathan Gefen, Rav Avraham Baroukh Pevzner, Rav Chalom Guenoun, Audrey K., Jocelyne Scemama, Rav Yits’hak Assuli, Batya Berdugo, Rav Gabriel Dayan, Rav Gabriel Dayan, Dan Cohen, Murielle Benainous
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Daf Hayomi Sanhédrin 85
Michna Yomit Chvou'ot 8-6
Jeûne d'Esther
Daf Hayomi Sanhédrin 86
Michna Yomit 'Edouyot 1-2
Jeudi 13 Mars
Rav Moché Feinstein
Samedi 15 Mars
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Rav Tsvi Hirsch Kaindanover
Mardi 18 Mars
Rav Chim'on Abi'hssira
Rav Alexandre Ziskind
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Daf Hayomi Sanhédrin 90
Michna Yomit 'Edouyot 1-10
Daf Hayomi Sanhédrin 91
Michna Yomit 'Edouyot 1-12
Horaires du Chabbath
Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya
Entrée 17:06 17:28 17:28 17:27
Sortie 18:24 18:26 18:26 18:25
Zmanim du 15 Mars
Jéru. Tel Aviv Achdod Natanya Nets 05:49 05:51 05:52 05:51
Fin du Chéma (2)
L'ex-otage Eli Char'abi rencontre le Premier ministre britannique Keir Starmer
L'ancien otage Eli Char'abi a rencontré le Premier ministre britannique Keir Starmer à Downing Street, selon un communiqué publié en son nom. Char'abi avait été enlevé de son domicile au kibboutz Bééri le 7 octobre 2023 et libéré de sa captivité le mois dernier.
Son épouse Lian, de nationalité britannique, et ses filles adolescentes Noya et Yahel ont été assassinées au kibboutz par le 'Hamas. Son frère Yossi, également enlevé,
a été tué lors de sa captivité à Gaza. Sa dépouille est toujours détenue par les terroristes. Selon le communiqué, Starmer a confié à Char'abi avoir lu la transcription d'une récente interview qu'il a accordée en Israël, et que celle-ci l'avait "profondément ému".
"Inhumain est un mot trop souvent utilisé, mais votre expérience justifie ce terme", aurait déclaré Starmer à Char'abi, qui a perdu 40% de son poids en captivité et n'a appris le sort tragique de sa famille qu'à son retour en Israël.
Cha'rabi et 6 autres otages avaient été invités par Trump à la Maison Blanche l'avant-veille, où ils avaient témoigné de leurs conditions de détention et plaidé pour la libération des otages restants à Gaza.
Trump bloque 400 millions de dollars de financements à Columbia pour inaction contre l'antisémitisme
L'administration Trump a annoncé la suspension immédiate de 400 millions de dollars de subventions fédérales destinées à l’université de Columbia. Cette décision fait suite aux critiques sur le manque de réaction de l’établissement face aux actes antisémites sur son campus. Il s'agit de la première mesure de ce type depuis l'arrivée de Trump au pouvoir en janvier 2025. Elle intervient dans un contexte marqué par des manifestations propalestiniennes qui ont agité les universités américaines au printemps 2024. Le gouvernement justifie cette suspension par l'inaction de Columbia face à des cas de harcèlement visant des étudiants juifs.
L’administration précise que cette sanction pourrait être la première d’une série visant les institutions ne remplissant pas leurs obligations
Times Square : 7000 jeunes du monde entier rassemblés en prière pour la libération des otages
A l'issue du grand Chabbath pour jeunes organisé chaque année par le mouvement Loubavitch, 7000 jeunes Juifs du monde entier se sont rassemblés en plein Times Square à Manhattan pour prier en faveur de la libération des otages détenus par le 'Hamas à Gaza. Parmi les personnes présentes, on a pu aussi compter l'ambassadeur israélien à Washington Dani Danon. La séquence le plus émouvante de cet événement a été sans doute été lorsque sur des écrans géants, les noms des otages défilaient alors que les jeunes scandaient en chœur le Chéma' Israël et des chapitres des Téhilim. Il a été rapporté que même des passants non-juifs, impressionnés par la ferveur et l'union des participants, ont spontanément demandé à se joindre aux prières ! Un beau moment d'émotion.
Les donateurs qui s'engageront pour un virement mensuel de 100 euros pendant un an recevront un contrat de signé par les Grands d'Israël qui dirigent la Yéshivat Mir. "protection de la Torah"
3,000,000€ Objectif
Selon une enquête du New York Times, 41 otages ont été tués en captivité à Gaza
Selon une enquête publiée samedi par le New York Times, 41 otages israéliens qui avaient été enlevés vivants le 7 octobre 2023 ont été tués pendant leur captivité dans la bande de Gaza. La majorité de ces victimes seraient décédées après la fin du précédent cessez-le-feu de novembre 2023. L'enquête, basée sur l'analyse de rapports judiciaires et d'enquêtes militaires sur ces décès, ainsi que
sur des entretiens avec plus d'une douzaine de soldats et responsables israéliens et sept membres des familles d'otages, révèle des informations sur le sort des captifs. Selon les données recueillies, certains otages ont été tués par le 'Hamas et d'autres organisations terroristes, d'autres sont morts sous les tirs des forces israéliennes, tandis que la cause du décès de plusieurs victimes reste inconnue.
Tel-Aviv bannit les smartphones des écoles à partir de septembre
Les écoles de Tel-Aviv interdiront l'usage des smartphones à partir de septembre prochain, a annoncé jeudi le maire Ron 'Houldaï, rejoignant ainsi la tendance mondiale consistant à limiter l'utilisation des appareils digitaux dans les établissements scolaires. "Nous ne laisserons pas la technologie nous contrôler - nous retirons les smartphones des écoles", a déclaré 'Houldaï dans un communiqué officiel.
"Mon rêve est que nous réussissions ensemble à nous pousser, ainsi que le système éducatif de notre ville, en dehors de notre zone de confort, et que nous réapprenions l'importance de l'attention et d'être pleinement présents au bon endroit et au bon moment", a-t-il ajouté. Selon ce plan, les smartphones seront complètement retirés de tous les établissements éducatifs de Tel-Aviv lors de la rentrée scolaire de septembre.
La proposition américaine au 'Hamas : libération d'otages contre prolongation du cessez-le-feu
Les États-Unis ont proposé au 'Hamas de libérer plusieurs otages vivants, dont le soldat israélo-américain Idan Alexander, en échange d'une prolongation du cessez-lefeu de deux mois et de la poursuite de l'aide humanitaire à Gaza, selon des informations publiées dans la nuit de jeudi à vendredi par le Washington Post. Selon Sky News en arabe, citant une source palestinienne, les Américains auraient demandé la libération de 10 otages dans le cadre de cette proposition. D'après le quotidien américain, le 'Hamas n'a pas encore répondu à cette offre, qui constitue l'une des options discutées lors des rencontres entre Adam Boehler, émissaire du président Trump, et des responsables du 'Hamas, dont Khalil Al'Haya, chef du mouvement terroriste à Gaza.
Washington rejette le plan égyptien pour Gaza
Le Département d'État américain a déclaré que l'initiative égyptienne pour Gaza ne correspond pas aux attentes fixées par le président Trump. "Ce plan ne répond pas aux exigences, la nature de ce que le président Trump demandait", a affirmé la porte-parole du Département d'État, Tammy Bruce, lors d'un point presse.
"Le président Trump a clairement indiqué que le 'Hamas ne peut pas continuer à gouverner Gaza", a déclaré Brian Hughes, porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, ajoutant que "si le président maintient sa vision audacieuse pour Gaza après la guerre, il accueille favorablement les contributions de nos partenaires arabes dans la région. Il est clair que ses propositions ont incité la région à rejoindre la table des négociations plutôt que de laisser cette question dégénérer en une nouvelle crise."
"Les donateurs de la Yéshivat Mir seront comblés d'un flot de bénédictions et de réussite dans tout ce qu'ils entreprendront car la Torah est notre meilleure Ségoula!"
3,000,000€
Syrie : Après les avoir massacrés, A'hmad El-Chareh lance un ultimatum aux insurgés pro-Assad
Le nouveau président syrien A'hmad ElChareh a lancé un appel à la reddition aux insurgés alaouites dans le nord-ouest du pays, leur demandant de "déposer leurs armes avant qu’il ne soit trop tard". Cet appel intervient dans un contexte de violence accrue entre les groupes rebelles et les partisans de l'ancien régime d'Assad, après des massacres d'Alaouites, la minorité dont est issu l'ex-président. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a rapporté
l'exécution de 162 civils alaouites, victimes de cinq massacres distincts dans la région côtière, perpétrés par des forces affiliées au ministère de la Défense et de l'Intérieur. En réponse, le nouveau gouvernement, issu d'une coalition rebelle islamiste, a intensifié ses opérations militaires dans deux bastions de la minorité alaouite. La violence a causé plus de 250 morts depuis le début des affrontements jeudi.
Trump à l'Iran : "Je préfère négocier, mais ils ne doivent pas avoir d'arme nucléaire"
Le président américain Donald Trump a confirmé vendredi avoir envoyé une lettre au Guide suprême iranien Ali Khamenei, dans laquelle il propose des négociations concernant le programme nucléaire de Téhéran. "Je préférerais négocier avec l'Iran", a déclaré Trump à Fox News, ajoutant que
"l'alternative serait de 'faire quelque chose' - car l'Iran ne peut pas posséder d'armes nucléaires". "J'aimerais conclure un accord avec l'Iran sur le nucléaire, je préfère cela plutôt que de les bombarder", avait alors affirmé le président américain au New York Post.
Elyssia Boukobza
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Jeudi 13 mars au soir et vendredi 14 mars 2025 (Jérusalem : du jeudi 13 mars AU SOIR au dimanche 16 mars 2025)
Histoire de la fête
Mitsvot
Lois & coutumes
L’histoire de Pourim traverse le temps pour nous délivrer de grands messages qui nous concernent tous encore aujourd’hui…
Le peuple juif : l’unité à tout prix !
A l’époque de Pourim, le peuple juif était dispersé parmi les peuples (suite à un exil forcé), et il était aussi éclaté intérieurement, car il n’y avait pas d’union entre ses membres. La reine Esther, en demandant le rassemblement de tous les Juifs, avait compris que c’est en retrouvant cette unité que le peuple serait sauvé… Ceci est toujours valable de nos jours, et c’est en nous rapprochant les uns des autres que nous connaîtrons la délivrance éternelle.
Le mal : un moyen pour le bien
Le récit de Pourim nous montre également à quel point le décret émis à l’encontre du peuple juif
Dates & horaires
s’est finalement retourné contre nos ennemis ! De même, de nos jours, tous les événements qui nous semblent mauvais ne sont que des moyens de nous donner de la bénédiction. Et c’est seulement rétrospectivement que nous comprenons le sens des événements et la bonté divine à notre égard, parce que nous ne pouvons pas entrevoir la finalité des événements au moment où ils se déroulent.
Croire en la Providence divine : une protection éternelle
Enfin, les Juifs ont connu un déclin de leur foi en la Providence divine, ce qui donna à Haman la force de menacer leurs vies. Ce n’est qu’après avoir reconnu qu’Hachem dirige tout, les événements heureux autant que les plus tristes ou fâcheux, qu’ils méritèrent d’être sauvés.
Puissions-nous également aujourd’hui mériter de voir la Main d’Hachem dans tout ce qui se déroule autour de nous…
Haman, ennemi des Juifs en exil
En l’an 357 avant l’ère vulgaire, les Juifs étaient dispersés dans l’Empire perse depuis 70 ans... Le 1er Temple avait été détruit et dans leur exil, ils commençaient à perdre espoir et à oublier leur judaïsme. C’est alors que l’ennemi se leva contre eux : Haman, descendant de la tribu d’Amalek, décida d’exterminer tous les Juifs, sans exception, et tira au sort la date du 13 Adar... Il obtint un décret qui annonça le massacre, de la part du roi de Suse, Assuérus, qui avait pour épouse Esther (mais dont il ne connaissait pas l’identité juive...).
Le renforcement des Juifs dans leur foi… et la victoire !
Mordékhaï, l’oncle d’Esther, se revêtit de cilices, couvrit sa tête de cendres et implora tous les
Juifs de Suse de prier et revenir à la Torah. Il demanda à sa nièce d’intervenir auprès du roi, mais elle décida d’abord de jeûner durant 3 jours et exigea des siens d’en faire autant. C’est tout le peuple juif qui retourna à la Torah et à ses commandements, en implorant la délivrance. Puis Esther, au péril de sa vie, révéla au roi sa judéité et le complot de Haman. Ce dernier fut pendu et le 14 Adar devint, à la place d’un jour de deuil, un jour de fête, célébrant la victoire des Juifs sur leurs ennemis.
Ce récit (rapporté dans la Méguila d’Esther lue pendant la fête) nous rappelle à quel point toutes les situations, même les pires décrets, peuvent se retourner en notre faveur si nous savons nous tourner vers D.ieu d’un cœur sincère et fidèle, avec Emouna (foi). Par le mérite d’Esther et de Mordékhaï, le peuple Juif put ensuite retourner en Israël et y reconstruire le Temple…
Urgences
Pénales 24h/24 (hors Chabat) 050-38-18-358
Meurtre | Agression sexuelle | Violence | Délinquance en col blanc | Drogue | Arrestation | Négociation de peine | Préparation en vue d’interrogatoire | Droit des mineurs | Infraction Cyber et Informatique | Appels
Office@sitbon-law.com 050-38-18-358 www.sitbon-law.com
Conduite en état d’ivresse | Accident impliquant des victimes | Appel au volant | Excès de vitesse
Représentation devant tous les tribunaux du pays.
Bureaux à Jérusalem et Tel Aviv.
Surendettement | Négociation et réduction de dette | Sortie du territoire | Regroupement et mensualisation des dettes | Levée de saisie sur les comptes / Salaires / Biens | Protection du bien familiale | Protection sur l’héritage | Faillite personnelle ou professionnelle
Jerusalem, Rehov Hillel 24 (centre-ville). Tel Aviv, Tour Alon 2, Yigal Alon 94, 31eme étage, (près de la station de train Hashalom).
Jeudi 13 mars au soir et vendredi 14 mars 2025
(Attention ! À Jérusalem, les points 2 & 4 = dimanche 16 mars 2025)
Ecouter la Méguila d’Esther
1
Nous sommes tenus d'écouter 2 fois la Méguila : une première fois jeudi soir après la tombée de la nuit et une deuxième fois le lendemain vendredi dans la journée.
Pendant toute la lecture, nous devons rester silencieux. Et pour effacer le souvenir de Haman, il est de coutume de faire du bruit dès que son nom est prononcé (en tapant du pied ou en agitant des crécelles... coutume respectée scrupuleusement par les enfants !)
* Renseignez-vous sur les horaires de lectures organisées dans les synagogues à proximité de chez vous.
2 Envoyer des présents (Michloa’h Manot)
Pour nous rappeler l’unité du peuple juif et l’importance d’exprimer amour et fraternité envers notre prochain, nous avons l’obligation d’offrir à nos amis des mets dans la journée de vendredi. (dans la journée de dimanche à Jérusalem)
Envoyez au moins 2 mets à une personne. Il s’agit d’aliments prêts à consommer. Exemple : 2 aliments ou 1 aliment + 1 boisson. Les hommes donnent aux hommes et les femmes aux femmes. Les quantités minimales : 30 g de mets et 8,6 cl de boisson. Essayez d’en donner à des personnes avec qui vous n’êtes pas en très bons termes.
3 Donner aux pauvres (Matanot Laévyonim)
Particulièrement ce jour, c’est une obligation de soutenir les personnes nécessiteuses et rappeler ainsi à nos enfants l’importance de réjouir le cœur des pauvres !
Le vendredi, on fera un don à 2 pauvres différents, soit directement soit par le biais d’organismes de collecte, à condition qu’ils transmettent ces sommes le jour de Pourim
Le montant minimal est l’équivalent d’un repas, soit environ 5€. Mais celui qui peut donner avec largesse, DOIT LE FAIRE ABSOLUMENT, telle est la coutume et la plus grande Mitsva de Pourim.
4
Faire un repas de fête (Michté)
La fête de Pourim est célébrée avec une joie indescriptible : autour d’un repas spécial contenant de la viande, en buvant du vin et dans une ambiance extrêmement joyeuse (avec chants, danses et déguisements...), tant pour les parents que pour les enfants !
Cette année, Pourim tombe un vendredi et on commencera le Michté 1h30 avant 'Hatsot (la mi-journée). A Jérusalem, on célèbre le Michté dimanche. Idéalement, on le commencera au moins 1h30 avant le coucher du soleil.
(Cf. horaires page 16)
Jeudi 13 mars 2025
• Le jeûne d’Esther
En commémoration des jours de prières et de jeûne que les Juifs ont observés, et qui ont permis leur délivrance (cf. horaires page 16).
• Souvenir du demi-Chékel
Nous avons l’habitude de donner de l’argent à la Tsédaka ou aux institutions de Torah, en souvenir du demi-Chékel offert au Temple. Donnez au moins 10€ par personne, en disant “Zékher Léma’hatsit Hachékel”. Si possible, donnez bien plus, ce don contribuant à réparer nos fautes. Essayez de donner pour votre conjoint et vos enfants si vos moyens vous le permettent. Pour donner le Zékher Léma'hatsit Hachékel, rendez-vous sur : www.torah-box.com/zekher
• Les prières spéciales
Dans les prières de la ‘Amida (18 bénédictions) et du Birkat Hamazon (action de grâce après le repas), on ajoute le passage appelé “'Al Hanissim”. Cette année, à Jérusalem (et dans les villes entourées de murailles), on ajoute le passage “'Al Hanissim”, le vendredi 14 mars au soir et la journée du samedi 15 mars 2025. Dans la prière du matin, une lecture de la Torah spéciale (Vayavo ‘Amalek) est faite à la synagogue. Cette année, à Jérusalem (et dans les villes entourées de murailles), la lecture de la Torah spéciale sera faite le samedi 15 mars 2025.
Vous avez décidé de vous mettre au sport ? Bravo ! Mais attention, sans une alimentation adaptée, c’est comme construire une maison en commençant par le toit. Voici comment aligner simplement vos repas avec vos objectifs.
Objectif perte de gras :
• Créez un léger déficit calorique (-200 à -300 calories/jour par rapport à votre apport de base) ;
• Privilégiez les protéines (légumineuses, tofu, viandes maigres, œufs, poissons) pour préserver vos muscles ;
• Gardez les glucides complexes (céréales complètes, patate douce) autour des entraînements ;
• Buvez comme si vous étiez dans le désert : l’eau est votre meilleure amie !
• Consommez des légumes à volonté, et évitez les jus, sodas et alcool.
Objectif prise de masse :
• Surplus calorique modéré (+200 à +400 calories/jour) ;
• Protéines en quantité (1,6 à 2g par kg de poids de corps) ;
• Glucides généreux, avant et après l’effort ;
• Ne négligez pas les bonnes graisses (avocat, huile d’olive, noix) ;
• Fractionnez vos repas (4-5 par jour) pour optimiser l’absorption des protéines et maintenir un apport régulier en nutriments.
Rappelez-vous : transformer son corps est un projet, pas un coup de baguette magique ! La clé du succès ? Cohérence dans l’assiette et persévérance à la salle. Votre meilleure alliée ? La patience. Alors armez-vous de motivation, équipez-vous des bons réflexes alimentaires et lancez-vous, les résultats en valent la peine ! Sarah Kisielewski
JEÛNE D’ESTHER 13/3/2025
LECTURE MEGUILA SOIR 13/3/2025
SÉOUDAT POURIM 14/3/2025 Jérusalem :16/3/2025
Début Fin Après Commencer avant (de préférence)*
Paris 05h34 19h37 19h37 11h30
Lyon 05h29 19h26 19h26 11h20
Marseille 05h30 19h22 19h22 11h15
Strasbourg 05h13 19h15 19h15 11h10
Jérusalem 04h40 18h20 18h20 16h15
Tel Aviv-Jaffa 04h42 18h22 18h22 10h20
Ashdod 04h42 18h22 18h22 10h20
Netanya 04h41 18h22 18h22 10h20
Bruxelles 05h23 19h30 19h30 11h20
Montréal 05h42 19h39 19h39 10h30
Genève 05h23 19h21 19h21 11h20
Casablanca 05h30 19h12 19h12 11h10
Los Angeles 05h52 19h35 19h35 11h30
New York 05h50 19h39 19h39 11h35
À vendre à Ashdod F2 en bord de mer avec balcon vue sur la mer et le port, 12ème étage
À vendre appartement dans la nouvelle résidence "Calaniot" 81 m2 + 8 m2 balcon, 3ème étage
Nouveau programme en prévente à Ashdod "Tet Zayin" du 2 au 5 pièces
partir de
Lorsque Chouchan Pourim tombe Chabbath, des changements interviennent sur le calendrier des Mitsvot pour les habitants de Jérusalem. L’équipe Torah-Box vous propose un calendrier pour vous préparer au mieux.
Dates
Jeudi 13 Adar
Vendredi 14 Adar
Journée : jeûne d’Esther
Soir : première lecture de la Méguilat Esther
Journée :
Deuxième lecture de la Méguilat Esther
Matanot Laévyonim (don aux pauvres)
Vendredi soir et Samedi 15 Adar
(Chabbath, jour de Chouchan Pourim)
Dimanche 16 Adar
*Facultatif : Préparer un plat supplémentaire en l’honneur de Pourim et boire un peu plus que d’habitude.
Envoyer un mets à son prochain s’il existe un ‘Erouv.
Journée :
Michloa’h Manot : envoi de deux mets à son prochain.
Michté Pourim : grand repas de Pourim. Il est vivement recommandé de porter des habits de fête
Pas de récitation du ‘Al Hanissim dans la ‘Amida et le Birkat Hamazon
Pas de récitation du ‘Al Hanissim dans la ‘Amida et le Birkat Hamazon
Pas de lecture de la Torah
Récitation du ‘Al Hanissim dans la ‘Amida de ‘Arvit de Chabbath et dans toutes les autres prières, ainsi que dans le Birkat Hamazon des trois repas. En cas d’oubli, on ne reprend ni la prière, ni le Birkat Hamazon.
Samedi matin :
Sortie de deux Sifré Torah : Premier : Paracha de la semaine
Second : lecture dans le second Séfer Torah du passage relatif à ‘Amalek (Chémot 17, versets 8 à 16)
Haftara : Chmouel 1, chapitre 15, verset 1 à 34
Min’ha de Chabbath : on ne dit pas
Tsidkatékha après la ‘Amida
Pas de récitation des Ta’hanounim lors de Cha’harit et Min’ha
Pas de récitation du ‘Al Hanissim dans la ‘Amida et le Birkat Hamazon
Facultatif : donner à nouveau les Matanot Laévyonim. Il est préférable de ne pas travailler ce jour.
Prochains Pourim Méchoulach : 5785 (2025) et 5805 (2045)
Source : Choul’han Aroukh, chapitre Ora’h ‘Haïm 688, Halakha 6
Une série de jeux pour animer votre repas de Pourim !
• Whisky
> ALCOOL
• Coca-Cola
> PAS ALCOOL
• Liquide vaisselle
> PAS BOISSON
• Limonade
> PAS ALCOOL
• Cognac
> ALCOOL
Pour chacun des liquides suivants, vous devez dire s’il est :
ALCOOL, PAS ALCOOL ou PAS BOISSON.
• Soupe à la grimace
> PAS BOISSON
• Mojito
> ALCOOL
• Thé
> PAS ALCOOL
• Jus de chaussettes
> PAS BOISSON
• Saké
> ALCOOL
“Qui sont ces six singes suisses ?”
LA PHRASE BIZARRE
• Milkshake au gruyère
> PAS BOISSON
• Armagnac
> ALCOOL
• Limoncello
> ALCOOL
• Oasis
> PAS ALCOOL
• Brandy
> ALCOOL
“C’est l’évadé du Nevada qui dévalait dans la vallée.”
“À Cuba, Anna a bu ça” “Bon sport, trop snob”
Qu’est-ce que ces deux phrases ont de particulier ?
Il s’agit de palindromes, ces phrases se lisent indifféremment de gauche à droite et de droite à gauche.
Connaissez-vous des prénoms palindromes ?
Anna, Eve, Bob, Natan
Et des mots palindromes ?
gag, ici, kayak, non, pop, radar, ressasser, rêver…
Pourquoi faut-il toujours enlever ses lunettes lors de l’alcootest ?
Parce que ça fait toujours deux verres en moins.
Quelle est la différence entre Tintin et Milou ?
Milou n’a pas de chien.
Que disent deux escargots qui croisent une limace ?
Waouh, t’as vu la décapotable.
Ça alors, Gilbert ! C’est fou ce que tu as changé : Tes cheveux, ton nez…
C’est pas croyable !
-Mais je ne m’appelle pas Gilbert !
-Ah ben ca alors, tu as…
… aussi changé de prénom !
Sacré Gilbert !
Qu’est-ce qu’une voyelle ?
La femme d’un voyou.
Qu’est-ce qui est vert et a la chair de poule ?
Un cornichon.
Une dame ver de terre rencontre une amie ver de terre qui n’arrête pas de pleurer.
-Mais que t’arrive-t-il ? lui demande la première.
-C’est mon mari…
-Que lui arrive-t-il à ton mari ? Il est malade ?
-Non, c’est pire… Il est parti…
Répétez à votre voisin ce que vous avez entendu en chuchotant !
Phrases à répéter :
• “Haman a participé à un concours de grimaces et a gagné parce qu’il a accidentellement souri.”
• “Les oreilles de Haman étaient si grandes qu’on le prenait pour un lapin.”
Posez des questions à vos invités, ils ne doivent jamais répondre par oui ou par non.
Chaque membre de la famille a convié un invité imaginaire au repas. Il doit expliquer son choix.
L’invité peut être un chanteur célèbre, un personnage historique...
À son retour, celui qui est sorti doit deviner qui est le chef d’orchestre. à la pêche…
Une personne sort et on désigne un des convives qui sera le chef d’orchestre.
Tous les convives doivent reproduire les gestes du chef d’orchestre : lever les bras, se toucher le nez…
BON MICHTÉ !
1. Combien de temps a duré l’exil de Babylone selon la prophétie de Jérémie ?
A. 50 ans
B. 70 ans
C. 15 jours
2. Pourquoi Assuérus organisa-t-il un grand festin ?
A. Pour prouver que la prophétie de Jérémie était fausse
B. Il avait gagné une partie de pêche
C. Pour mettre à l’honneur les Juifs de son royaume
3. Que fit Assuérus lors de son festin ?
A. Il fit une déclaration de guerre
B. Il revêtit les habits du Grand Prêtre
C. Un tour de magie
4. Pourquoi Vachti refusa-t-elle d’apparaître devant Assuérus ?
A. Elle était malade
B. Elle avait rendez-vous pour un vernis gel
C. Elle était en voyage
5. Quelle fut la punition de Vachti ?
A. L’exil
B. La mise à mort
C. Manger un plat de gelfite fisch
6. Pourquoi Esther n’a-t-elle pas révélé son origine ?
A. Elle craignait d’être exécutée
B. Mordekhaï le lui avait ordonné
C. Elle était de nature cachotière
7. Qui a découvert le complot contre Assuérus ?
A. Balthazar
B. Esther
C. Mordekhaï
8. Pourquoi Haman voulait-il exterminer tous les Juifs ?
A. Par vengeance contre Mordekhaï
B. Parce qu’ils étaient riches
C. Par ordre d’Assuérus
9. Quelle fut la réaction des Juifs en apprenant le décret de Haman ?
A. Ils se barricadèrent
B. Ils jeûnèrent et prièrent
C. Ils fuirent en Égypte
10. Que fit Esther avant de se présenter à Assuérus ?
A. Elle finit les Téhilim
B. Elle écrivit une lettre au roi
C. Elle jeûna trois jours
11. Pourquoi Esther a-t-elle invité Haman à son premier festin ?
A. Pour qu’il soit présent et peut-être l’incriminer devant le roi
B. Pour l’empoisonner
C. Pour voir son déguisement
12. Pourquoi Esther a-t-elle repoussé sa requête au roi après le premier festin ?
A. Elle voulait gagner du temps
B. Elle attendait un signe divin
C. Elle devait faire Min'ha
13. Pourquoi le roi Assuérus ne trouvait-il pas le sommeil ?
A. Il avait perdu son doudou
B. Il avait bu trop de vin
C. L’ange du sommeil le réveillait sans
14. Que découvre le roi en consultant le livre des Annales ?
A. Que Mordekhaï lui a sauvé la vie
B. Que Haman a comploté contre lui
C. La recette du complet poisson
15. Que proposa Haman comme honneur pour celui que le roi désire gratifier ?
A. Recevoir un coffre d’or
B. Porter la couronne et être promené sur un cheval royal
C. Un voyage en jet privé
16. Que répondit Esther lorsque le roi demanda qui voulait nuire à son peuple ?
A. "Je crains de vous dévoiler son identité"
B. "Ce méchant Haman que voilà !"
C. "Je vous en parlerai lors de notre conseil hebdomadaire"
17. Que fit l’ange Gabriel à Haman au second festin ?
A. Il le chatouilla
B. Il lui fit perdre la parole
C. Il le poussa sur Esther pour qu’elle crie au scandale
18. Comment Haman fut-il exécuté ?
A. Il fut décapité
B. Il fut pendu sur la potence qu’il avait préparée pour Mordekhaï
C. Il fut jeté aux lions
19. Que fit le roi de la maison d’Haman après sa mort ?
A. Il l’offrit à Esther
B. Il la détruisit
C. Il la donna aux pauvres
20. Pourquoi les Juifs ne prirent-ils pas le butin de leurs ennemis ?
A. Par peur du roi
B. Pour montrer qu’ils ne tuaient pas par intérêt
C. Parce qu’il n’y avait rien d’intéressant à prendre
21. Comment les dix fils d’Haman furent-ils punis ?
A. Ils furent lapidés
B. Ils furent emprisonnés
C. Ils furent pendus
22. Quelle est la principale leçon de l’histoire de Pourim ?
A. La Providence divine guide les événements
B. Il faut toujours se méfier des puissants
C. La vengeance est indispensable
Pour en profiter, veuillez le détacher avant Chabbath...
Ne dit-on pas que l’argent est la racine de tous les maux ? C’est peut-être une exagération, mais il est souvent utilisé de manière préjudiciable et est à l’origine de plusieurs défauts comme la jalousie ou la cupidité.
Dans notre Paracha Ki-Tissa, il est écrit : "Ceci sera donné par quiconque passera le compte ; un demi-Chékel, selon le poids du sanctuaire, soit vingt Guéra ; un demiChékel comme don à Hachem." (Chémot 30, 13)
Rachi explique sur les mots "Ceci sera donné" : Il [Hachem] lui montra [à Moché] la forme d’une pièce en feu qui pesait un demi-Chékel, et Il lui dit : "Ils donneront comme ceci."
Hachem demanda à Moché d’enjoindre au peuple d’accomplir la Mitsva de Ma’hatsit Hachékel – donner un demi-Chékel pour le Michkan. Cette Mitsva devait servir d’expiation pour les fautes des Bné Israël.
Moché avait beaucoup de mal à saisir qu’une pièce, symbole de l’argent, puisse servir de réparation pour une faute. "
d’une pièce. On peut comprendre que pour la Ménora, Moché Rabbénou eut besoin d’une référence, mais qu’y a-t-il de compliqué à visualiser l’aspect d’une pièce ?
Dans son commentaire sur le ‘Houmach, Rav Zalman Sorotskin propose une réponse intéressante. (‘Oznaïm Latorah 30, 13) Quand nos Sages affirment que Moché ne parvint pas à concevoir la pièce, ils ne font pas référence à son apparence physique. En réalité, Moché avait beaucoup de mal à saisir qu’une pièce, symbole de l’argent, puisse servir de réparation pour une faute.
L’apparence trompeuse d’une pièce
Rachi rapporte un Midrach nous informant qu’Hachem montra à Moché l’apparence de la pièce. Le Midrach raconte que Moché avait du mal à se représenter un demi-Chékel, donc Hachem lui fit une représentation en feu. Il se passa la même chose pour la Ménora – Moché n’arrivait pas à se l’imaginer, alors Hachem lui en montra le modèle.
Les commentateurs s’interrogent sur la difficulté à concevoir mentalement la forme
Ne dit-on pas que l’argent est la racine de tous les maux ? C’est peut-être une exagération, mais il est souvent utilisé de manière préjudiciable et est à l’origine de plusieurs défauts comme la jalousie ou la cupidité.
Le feu et l’argent
Ainsi, Moché voulait comprendre comment ce qui est la source de tant de mal et d’ennuis peut aider l’homme à se rapprocher de son Créateur. Hachem lui répondit à travers l’image d’une pièce faite en feu. Le feu est un exemple classique de ce qui peut entraîner énormément
de bien ou provoquer de gros dégâts. Le feu a tué de nombreuses personnes et a causé des dommages considérables. Pourtant, il a aussi permis aux hommes de se chauffer et donc de survivre en hiver et de cuire leur nourriture.
Hachem véhiculait à Moché le message suivant : l’argent est au niveau spirituel ce que le feu est à la matérialité. En effet, si la richesse peut être nuisible, elle peut être élevée et devenir un ‘Hefets chel Mitsva, un objet utilisé pour accomplir une Mitsva. On peut pratiquer la charité avec ses biens et ainsi aider d’autres personnes. L’argent est nécessaire pour soutenir l’étude de la Torah, pour bâtir et entretenir des maisons d’étude et des synagogues.
Le bien et le mal devant nous
Dans le cas du Ma’hatsit Hachékel, l’argent était utilisé pour les Mitsvot relatives au Michkan ; un usage si noble pouvait certainement servir d’expiation pour les fautes du peuple juif. Un enseignement similaire peut être tiré de la Méguilat Esther. Haman proposa au roi A’hachvéroch dix mille pièces d’argent pour que celui-ci l’autorise à éliminer le peuple juif. (Méguilat Esther 3, 9)
Sur ce verset, la Guémara cite Rech Lakich qui affirme qu’Hachem savait qu’Haman proposerait cette somme pour avoir le droit de tuer les Juifs. C’est pourquoi Il fit précéder l’argent des Bné Israël, sous forme du Ma’hatsit Hachékel qu’ils allaient donner chaque année. (Talmud Méguila 13b)
La mauvaise utilisation qu’Haman allait faire de l’argent fut contrebalancée par le peuple juif qui en fit le meilleur usage.
L’exemple du Ma’hatsit Hachékel nous apprend comment considérer l’argent – un moyen pour accomplir la Mitsva de Tsédaka. Et le souci de Moché Rabbénou concernant l’utilisation négative de la richesse vient nous rappeler son potentiel dévastateur.
Puissions-nous tous mériter de ne l’utiliser que pour le bien.
Rav Yehonathan Gefen
1 Bné Israël sont décomptés au moyen du demi-Chékel.
2 L’ordre de fabrication du Kiyor est donné pour l’ablution des Cohanim avant leur service.
3 L’ordre de l’allumage de la Ménora est donné.
4
D.ieu remet à Moché les Tables de la Loi.
5 Les Bné Israël s’impatientent du retour de Moché et fabriquent un veau d’or chargé de les guider.
6
Hachem est furieux contre les Bné Israël qu’Il envisage d’anéantir. Moché implore Sa miséricorde.
7 Moché aperçoit le veau d’or et brise les Tables de la Loi.
8 Le veau d’or est réduit en poussière et les coupables doivent boire de l’eau mélangée à la poussière du veau d’or.
9 Moché s’installe hors du camp et demande à Hachem de conduire les Bné Israël en terre d’Israël, sans intermédiaire. Hachem accepte cette demande.
10 Les deuxièmes Tables de la Loi sont fabriquées par Moché et Hachem y inscrira les 10 commandements.
11
Plusieurs commandements sont donnés : interdiction de l’idolâtrie, Chabbath, les trois fêtes de pèlerinage, lois concernant les premiers-nés, les prémices ainsi que l’interdiction du mélange lait-viande.
12 Hachem rédige la Torah. Moché est illuminé par des rayons de lumière et se voile la face sauf quand il parle à Hachem.
PRÉPARATIONS GÉNÉRALES :
Bougies de Yom Tov : s’assurer qu’elles sont sufisamment grandes pour tenir jusqu’à la fin du repas
USTENSILES À NE PAS OUBLIER :
Un étui pour ranger l’Afikomane
Un grand foulard pour recouvrir le plateau avant le chant « Ma Nichtana »
Préparer une ou deux bougies de 24h pour les besoins de la fête
Préparer les kazétim (mesures) de Matsa et Maror pour tous les invités (voir ci-dessous)
Une Haggada par personne (si possible, la même pour tout le monde)
Un verre de 9 à 10 cl (1 réviit) par personne
Formez deux équipes qui s’affronteront au cours des jeux des pages 1, 2, 3 et 4 !
Si Pessah tombe un jeudi, ne pas oublier le “Erouv tavchiline”
Une bassine jetable pour y verser le vin lors de l’énumération des 10 plaies
Des récompenses pour les enfants afin qu’ils participent au Séder
PLATEAU DU SÉDER : ORDRE DES ALIMENTS :
Trouvez un Expliquez pourquoi vous êtes les plus forts. (
2.É u
Pour chacun des éléments suivants, qui saura donner la bonne réponse en premier parmi les Or - Argent - Aucun des 2 - Les deux.
Le premier qui donne la bonne réponse remporte le point
A servi pour fabriquer les Kérouvim,
> Or.
• Sert pour le recensement.
> Argent.
• Est apprécié en bijouterie.
• Était utilisé pour fabriquer le Chofar
> Aucun des 2.
premier-né.
> Argent.
• Se dit Zahav en hébreu.
> Or.
QUANTITÉS OBLIGATOIRES DE MATSA & MAROR
> Les 2.
• Se dit Kessef en hébreu.
> Argent.
• Était utilisé pour fabriquer les trompettes.
A savoir : 1 Kazayit = 28g | 1 Kazayit de Matsa correspond à ½ Matsa chémoura ronde faite à la main
• Monnaie d’échange lors de la vente de Yossef.
> Argent.
> Argent.
Etapes du Séder Motsi Kore’h (sandwich) Minimum
• Élément constitutif de la Ménora
> Or.
Kazayit
• Moyen de paiement pour la caverne de Makhpéla.
> Argent.
Hidour (au mieux) 2 Kazayit
• Était plaqué sur le Aron Hakodech
> Or.
• On en a fait le Kyor
MAROR
> Aucun des 2.
• Les Bné Israël en avaient beaucoup en sortant d’Égypte.
Etapes du Séder Maror
> Les 2.
La quantité de Maror 1 Kazayit
• Moyen de paiement pour le rachat du
(jeu d’intuition)
Citez des animaux qui commencent par un “C”
Chien / chat.
Coq / cochon.
Canard / corbeau.
Chameau.
Chouette / crapaud.
Nommez une excuse typique que les enfants donnent pour ne pas aller se coucher.
“J’ai soif !” / “J’ai faim !”
“Je dois faire pipi.”
“Je n’ai pas sommeil.”
“Encore une histoire s’il te plaît !”
“J’ai peur du noir / du monstre.”
Répète sans te tromper, 7 fois, la phrase
• Record : À quelle vitesse record peut voler en piqué un faucon pèlerin (8 réponses possibles ; répondre par “plus” ou “moins”) ?
> 350 km/h.
• Le savez-vous ? Quelle est l’attraction la plus visitée en Europe ?
> Disneyland Paris (15 millions de visiteurs en 2022).
• Pourquoi les Japonais veulent-ils devenir cheval ?
> Parce qu’ils sont déjà poney !
• Pourquoi un fabricant de costumes n’est-il jamais là où on l’attend ?
> Parce qu’il est tailleur !
• Chante un chant de Chabbath.
Ce que les enfants arrivent à négocier avec leurs grands-parents mais pas avec leurs parents.”
Des bonbons / sucreries.
Rester debout plus tard.
Des jouets / cadeaux hors occasions.
Un deuxième dessert / de l’argent.
Ne pas finir son assiette.
“L’ongle de l’oncle, l’angle de l’ongle.”
• Le saviez-vous ? Combien de temps faut-il pour parcourir la Grande Muraille de Chine en marchant ?
> Environ 18 mois (8000 km de long).
• Le saviez-vous : Quelle est la particularité du drapeau national du Belize, petit pays du Commonwealth d’Amérique du Sud ?
> Il est le plus coloré du monde avec 12 couleurs.
• Le participant sort de table. Les convives retirent 2 objets de la table. Le participant revient et doit deviner quels objets ont été retirés en moins d’une minute.
• Tu as 30 secondes pour faire rire au moins 2 personnes assises autour de la table.
1ère énigme (pour les petits)
Mon premier tient la tête. Mon deuxième est une couleur.
Mon troisième est plus familier que vous.
Mon quatrième est au bout de la terre.
Pourquoi le jeune homme pleure-t-il
Parce qu’il est sans cible.
Dans ce QCM sur la Halakha, il peut y avoir une ou plusieurs bonnes réponses. Chaque bonne réponse rapporte 1 point à son équipe.
Celui qui se met en colère est considéré comme :
1. Ayant commis un meurtre.
2. Ayant pratiqué l’idolâtrie.
3. Un orgueilleux.
Réponse : 2
Pourquoi mentionne-t-on les fautes de nos pères ?
1. Car eux aussi ont fauté.
2. Pour leur venir en aide.
3. Ce sont les fautes que l’on a commises dans une réincarnation précédente.
Réponse : 3
> Chap. 30, verset 12 :
“Ils ne seront pas affectés suite au dénombrement…” : mauvais œil et entraîne des épidémies.
> Chap. 30, verset 23 :
“Et tu prendras du qui se dit “mandragore” en français..
Rachi l’a pas dit.
BLes participants doivent dire si les commentaires sur la Paracha ci-dessous ont été écrits par MOTS MYSTÈRES :
Aharon leur dit : “Prenez les anneaux d’or des oreilles de vos femmes et enfants…” :
il a voulu gagner du temps, sachant que les femmes et les enfants tiennent à leurs bijoux.
Rachi l’a dit.
“Ils se sont fait un veau de métal” : le veau est le symbole de la force de travail.
Rachi l’a pas dit.
(Jeu de rapidité)
Le but de ce jeu est de trouver le mot mystère en s’aidant uniquement d’un mot indice. Une autre indication est le thème du jeu
Envoyez-nous vos commentaires sur www.torah-box.com/shabatik
Shabatik est une publication hebdomadaire éditée par l'association Torah-Box
Textes : Chlomo Kessous et Yael Allouche | Responsable : Rav Michael Allouche
Yoni est touché par l’attention de la Yéchiva , mais encore plus par son père. Jamais il n’aurait pensé qu’il avait l’intention de lui organiser une célébration pour son étude de la Torah.
Yoni est le cadet de sa famille, et son père nourrit pour lui de grandes ambitions. Dès son plus jeune âge, le benjamin fait preuve d’une intelligence particulière, et son père attend avec impatience qu’il puisse entrer dans le monde des affaires où une brillante carrière l’attend.
Mais à l’âge de 15 ans, des changements spirituels se font sentir chez l’adolescent qui se rapproche de la pratique juive… jusqu’au jour où il annonce à ses parents qu’après le baccalauréat, il étudiera la Torah à la Yéchiva en Israël.
Sur les chapeaux de roues
Cette annonce est un séisme pour son père qui tente de l’en dissuader, mais Yoni reste ferme et son père finit par céder, à contrecœur. Quant à sa mère, l’idée d’envoyer son fils à la Yéchiva loin de la maison ne l’enchante pas, mais elle ressent la volonté intense de son fils.
Le bac en poche, Yoni monte en Israël pour y étudier la Torah. Les débuts sont difficiles, mais à force de prières et d’efforts inlassables, il remonte l’écart qui le sépare des autres étudiants. Rapidement, il se lance dans un programme ambitieux : étudier le Talmud en plus de la Yéchiva pour faire un Siyoum Hachass, à l’occasion de ses 20 ans, à deux jours de Pourim, à raison de quatre pages par jour.
L’étude de l’intégralité du Talmud est déjà en soi colossale, mais Yoni s’ajoute une difficulté supplémentaire, de le finir dans un temps très court, ce qui implique un volume de travail considérable.
Deux ans ont passé… et Yoni a réussi son incroyable défi ! Ses parents viennent spécialement en Israël pour l’occasion et passent les fêtes de Pourim à l’hôtel, demandant à Yoni de le rejoindre. Le jeune homme est heureux d’être avec ses parents même s’il aurait tellement aimé passer Pourim à la Yéchiva.
Après la lecture de la Méguilat Esther du matin, les parents de Yoni descendent prendre une collation au lobby pendant que Yoni se repose un peu dans la chambre.
Quelques minutes plus tard, ses parents reviennent, émus. "Yoni, une surprise t’attend au lobby !"
Une immense table avec de somptueux mets est dressée. De nombreuses personnes de sa Yéchiva sont rassemblées dans le hall. Yoni lit un pannonceau : "À l’attention de Rabbi Yoni". Sur le buffet se trouve un magnifique cadre avec les paroles d’une chanson vantant les mérites des étudiants en Torah et de leurs soutiens, accompagnée d’une bénédiction de la Yéchiva.
Son père annonce avec enthousiasme à la foule : "On voulait lui organiser une grande fête après Pourim, mais on dirait que la Yéchiva a été plus rapide que nous !" Yoni n’y croit pas : il est touché par la magnifique attention de la Yéchiva, mais il l’est encore plus par son père. Jamais il n’aurait pensé qu’il avait l’intention de lui organiser une célébration pour son étude de la Torah.
Puis des danses commencent sur les chansons de Pourim. La maman de Yoni essuie ses larmes pendant que le père danse comme un jeune marié.
Après cet inoubliable Michté, le père de Yoni demande à son fils d’aller étudier avec lui une heure à la Yéchiva. Yoni ne s’attendait pas à cela ! À son retour, il raconte tout à sa femme, avec des étoiles dans les yeux. "Tu aurais dû voir tous ces jeunes hommes sérieux, affairés à la Torah !"
Michté, je suis resté habiter en Israël, et j’ai le privilège de continuer à étudier la Torah jusqu’à aujourd’hui."
Rav Yossef se met à rougir. "Je te dois la vérité. Ce Michté… en réalité, il n’était pas pour toi. Il était prévu pour l’un de nos donateurs qui séjournait également à l’hôtel. Il s’appelle Yoni, lui aussi. Nous avions préparé une chanson sur la Torah et l’avions envoyée à l’hôtel. Si tu lis attentivement cette chanson, tu verras qu’elle s’attarde davantage sur le soutien à la Torah que sur l’étude…"
La maman de Yoni essuie ses larmes pendant que le père danse comme un jeune marié. "
Yoni est abasourdi : "Mais, le donateur pour qui ce buffet était prévu n’a rien dit que je le prenne à sa place ?
Yoni remercie Hachem pour le merveilleux Pourim qu’il a passé. Cette journée lui fait vraiment prendre conscience qu’il ne peut pas concevoir son avenir sans étudier assidûment la Torah. Son père téléphone au Roch Yéchiva et lui demande de visiter les lieux. Après la visite, à la surprise de tous, il sort un chèque et inscrit un montant élevé en se justifiant : "Alors quoi ? Je ne peux pas contribuer à la Yéchiva de mon fils ?!" Les parents comprennent désormais qu’il existe des valeurs élevées, et que la Torah est plus importante que tout dans le monde.
Une erreur de destinataire providentielle
Les années ont passé depuis cet incroyable Pourim. Yoni s’est marié et habite désormais à Jérusalem. Un matin, il rencontre dans le bus un ancien enseignant de sa Yéchiva, Rav Yossef, qui lui dit : "Je voulais te raconter quelque chose au sujet du Michté, tu t’en rappelles ?
- Bien sûr, quelle question ! J’y pense tous les jours. C’est ce moment qui a scellé mon entrée dans le monde de la Torah. Grâce à ce
- Regarde sur les photos, tu le verras, il est un peu à l’écart, souriant. Après la fête, il nous a dit : ‘Vous avez fait une belle chose avec ce Michté.’ Quand nous avons compris notre erreur, nous nous sommes immédiatement excusés, il nous a dit : ‘Surtout pas ! J’ai vu de mes propres yeux qu’un jeune étudiant en Torah allait progresser par le mérite de cette surprise. Et surtout, je ne voulais pas casser la joie du père.’
Yoni n’en revient pas ! Mais Rav Yossef continue : "Ne te méprends pas, Rabbi Yoni. Il est clair que c’est Hachem qui t’a préparé ce somptueux Michté. Regarde la valeur que tu as à Ses yeux, combien Il voulait que tu sois proche de Lui, que tu continues à étudier, que tu fondes un foyer de Torah et de crainte du Ciel. Je t’ai raconté cette histoire pour t’en faire prendre conscience. Ton abnégation a renforcé de nombreux élèves et de nombreux Juifs feront Téchouva grâce à ton parcours."
Le Michté de cette merveilleuse journée de Pourim a un goût encore plus savoureux, celui de l’amour du Ciel…
Alexandre Rosemblum
"Moché ayant achevé de parler, couvrit son visage d’un voile." (Chémot 34, 33)
Lorsque Moché parlait, il avait le visage découvert, comme le dit le verset : "[…] ton maître ne se dérobera plus à ton regard, tes yeux pourront voir ton maître." (Yéchayahou30, 20). Voici ce que nous enseignent nos Maîtres : "Rabbi a dit : ‘La raison pour laquelle je suis devenu plus aiguisé (dans l’étude) que mes compagnons, c’est parce que j’ai mérité de voir Rabbi Méir de dos’ ; et Rachi d’expliquer : ‘Lorsque j’étudiais près de lui, j’étais assis une rangée derrière lui, mais si je l’avais vu de face, j’aurais été encore plus aiguisé !'" (Erouvin 13b)
Un soir, un Rav se rendit chez le Rav Chakh afin de lui poser une question d’éducation urgente.
Il fut invité à s’asseoir lorsque tout à coup, Rav Chakh, qui souffrait déjà d’une très mauvaise vue, éclata en sanglots. Il posa ses mains sur le ‘Houmach devant lui et dit : "Quelle faute ai-je commise pour ne plus voir les lettres de Rachi ?!" Il continua à pleurer en versant de chaudes larmes.
Rabbi Moché Feinstein, lumière de la loi juive
Ce jeudi 13 Adar (13/03/2025) tombe dans le calendrier hébraïque la Hiloula, le jour anniversaire du décès de Rabbi Moché Feinstein. Il fut l’un des principaux Maîtres de la génération au 20e siècle. Ses décisions halakhiques d’une grande perspicacité, dans pratiquement tous les domaines de la loi juive, sont compilées dans les ouvrages Iguerot Moché. Rabbi Feinstein est tenu en grande estime par tous les grands maîtres de notre génération. N’oubliez pas d’allumer une bougie en son honneur afin qu’il prie pour vous ! "]…[ "׃הוֶסְמַ
Son petit-fils, Rav Acher Bergman, accourut et le rassura : "Grand-père ! Je vais lire Rachi pour toi !" Le Rav répondit alors d’une voix tremblante : "Certes ! Mais je ne verrai pas le Rav (Rachi) !"
Parlez-en… ou mieux, n’en parlez pas
Le ‘Hafets ‘Haïm nous enseigne qu’il est interdit de colporter, même si les faits que l’on rapporte peuvent être interprétés en bien ou en mal, tant que le côté négatif semble l’emporter. Même dans le cas où l’interprétation positive semble plus probable que la négative, il est interdit de rapporter les faits à une personne que l’on connaît pour ses commérages et ses dénigrements.
Aller au cimetière à Pourim, permis ?
C’est permis, mais comme pour Roch ‘Hodech, ‘Hol Hamo’ed ou ‘Hanouka, on fera attention de ne pas s’attrister ni d’en venir à pleurer. On ne se rend pas au cimetière Chabbath ou Yom Tov. (Yalkout Yossef, Avelout 654)
Se marier à Pourim, permis ?
Oui, si besoin, en fin de journée. (‘Hazon ‘Ovadia Pourim)
Donner les Michloa’h Manot pendant le festin de Pourim ?
Non, on s’acquitte de la Méguila, du don aux pauvres et des Michloa’h Manot avant le repas de Pourim. Halakha x 3
Thème : Pourim
par Michaël Lumbroso
Règle du jeu :
Dans ce jeu, des questions correspondent aux lettres de l’alphabet. La première réponse commence par un א, la deuxième par un ב, etc. Les participants doivent trouver le mot exact en hébreu. Le point est attribué à celui qui donne la bonne réponse en premier. Il y a des devinettes pour tous les âges. Le mot surligné dans la devinette indique ce qu’il faut chercher.
Une des Mitsvot de Pourim est de leur donner de l’argent.
Le nom du fils d’Esther et d’A’hachvéroch.
Lui et Térech ont fomenté un complot contre A’hachvéroch.
L’autre nom d’Esther.
Ce qu’on souhaite pour ‘Harbona.
soit rappelé pour le bien)
La force du miracle de Pourim, c’est qu’il a eu lieu de manière tout à fait
(naturelle)
Haman avait décrété de faire cela à tous les Juifs du royaume en un jour.
(détruire exterminer et anéantir)
Le métier de Haman Haracha’ avant de rentrer dans la politique.
(coiffeur)
Cette année, dans cette ville, on y fêtera Pourim Méchoulach (en trois).
(Jérusalem)
Cette Mitsva du jour a pour but de renforcer l’unité et la solidarité dans notre peuple.
(envoi de présents)
On a la Mitsva de boire du vin jusqu’à cette quantité
ne plus distinguer …)
Ce qu’Esther a demandé à Mordékhaï et aux Juifs de Suse de faire avant qu’elle n’entre chez A’hachvéroch.
Le nom du grand-père de Mordékhaï.
(jeûner)
Lorsqu’arrive le mois d’Adar, on doit la multiplier.
« Lala lala hayéhoudim, héma bésonéhem ».
(et ce fut le contraire)
Si une ville en était entourée depuis l’époque de Yéhochoua, on y fêtera
peu de ton pour montrer que c’est là le récit principal du … .
Haman a utilisé ce moyen pour décider de la date d’exécution de son décret.
La coutume est de faire tourner cet objet lorsqu’on entend le nom de Haman lors de la lecture de la Méguila.
La coutume est que les enfants s’en revêtissent le jour de Pourim.
La Paracha de cette semaine relate l’épisode de la brisure des Tables de la Loi, un moment clé où Moché Rabbénou, en descendant du mont Sinaï, les fracassa en voyant que le peuple d’Israël s’était adonné à l’idolâtrie du Veau d’or. Par la suite, Hachem lui ordonna d’en tailler de nouvelles. Il lui demanda également de recueillir les fragments des premières Tables et de les déposer au même endroit que les secondes. Plus tard, ces fragments furent conservés dans la même arche, le Aron Hakodech, d’abord dans le Michkan, puis dans le Beth Hamikdach, aux côtés des nouvelles Tables de la Loi, intactes et complètes.
Le Rabbi de Loubavitch, dans son Likouté Si’hot, analyse cet événement, mettant en lumière le fait que la brisure des Tables de la Loi par Moché Rabbénou semblait inévitable. Il appliqua un raisonnement de Kal Va’homèr : si, pour Pessa’h, qui n’est qu’une Mitsva de la Torah, la viande de l’agneau pascal ne peut être donnée à un apostat, alors ici, où il s’agit de la Torah dans son ensemble, il était inconcevable de la transmettre aux Bné Israël après leur faute d’idolâtrie. Dès lors, briser les Tables de la Loi était une nécessité.
fasse l’éloge ? N’aurait-il pas été préférable que les premières Tables de la Loi restent intactes, plutôt que d’en concevoir une seconde version, qui semble à première vue moins parfaite ? En effet, les premières Tables étaient directement façonnées par Hachem, tandis que les secondes furent taillées par Moché lui-même avant qu’Hachem n’y grave à nouveau les Dix Commandements.
Le Midrach Chemot Rabba relate que Moché Rabbénou fut profondément attristé après avoir brisé les premières Tables de la Loi. Hachem le consola en lui disant de ne pas s’inquiéter ni se tourmenter au sujet des secondes Tables.
À première vue, cet acte pourrait sembler uniquement négatif. Pourtant, nos Sages insistent sur le fait qu’il représente en réalité un bienfait. En effet, ils enseignent que la brisure des Tables de la Loi fait partie des trois décisions prises par Moché Rabbénou de son propre chef et approuvées par Hachem. Comme le mentionne la Guémara, Hachem a même loué Moché Rabbénou pour cet acte. Cela soulève une question essentielle : pourquoi cet acte est-il non seulement justifié, mais également considéré comme positif et même un mérite au point qu’Hachem lui en
Pourquoi ? Parce que les premières ne contenaient que les Dix Commandements, tandis que les secondes furent enrichies par Hachem, incluant les Halakhot, les Midrachim et les Agadot, absents dans la première version. Un autre Midrach enseigne qu’avant la faute du Veau d’Or, si les Bné Israël étaient restés fidèles, ils n’auraient reçu que la Torah écrite et le livre de Yéhochoua', sans accès aux Midrachim, aux Halakhot ni aux Agadot. Ce n’est qu’après la destruction des premières Tables de la Loi qu’Hachem leur offrit un enseignement oral bien plus vaste, enrichissant leur compréhension de la Torah.
Pourquoi en était-il ainsi ? Pourquoi les Midrachim, les Halakhot et les Agadot n’ont-ils pas été intégrés dès les premières Tables de la Loi ?
Le Rabbi enseigne que la Torah est la sagesse divine, un don précieux qu’Hachem a offert aux hommes. Tout comme la grandeur d’Hachem dépasse notre entendement, notre compréhension de la Torah reste limitée tant que nous restons attachés à notre condition
humaine. Pour recevoir pleinement la Torah, il ne suffit pas d’un apprentissage intellectuel : il faut s’élever au-delà de soi-même, s’effacer devant sa vérité et l’accueillir avec humilité. Nos Sages enseignent que pour véritablement intégrer la Torah, il faut faire preuve d’humilité, tant envers Hachem qu’envers les autres.
Comme le dit le Guémara : "Si un Juif se rend semblable au désert, où chacun peut circuler librement, alors la Torah s’ancrera en lui." Tant qu’une personne reste focalisée sur elle-même et accorde trop d’importance à ses propres qualités, elle n’est pas nécessairement un réceptacle approprié pour la Torah dans toute sa dimension sacrée.
C’est précisément pour cette raison que la brisure des premières Tables de la Loi était nécessaire : elle a permis aux Bné Israël de traverser une épreuve qui les a conduits vers une humilité authentique, les préparant ainsi à recevoir la Torah orale. En effet, lors du don de la Torah, ils avaient atteint un niveau spirituel très élevé et se sentaient infiniment petits devant Hachem.
une dimension dynamique, une sagesse en perpétuelle évolution et approfondissement. La Torah écrite peut sembler limitée, figée dans la pierre, alors que la Torah orale, elle, est infinie.
Comme l’exprime le verset : "Sa mesure est plus vaste que la terre et plus large que la mer." Par la Torah orale, la sagesse divine se déploie sans limites, s’adaptant et se renouvelant à travers les générations.
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Pour véritablement intégrer la Torah, il faut faire preuve d’humilité, tant envers Hachem
qu’envers les autres.
Pourtant, paradoxalement, ils n’avaient pas encore intégré l’humilité face aux autres. Leur élévation les empêchait de s’annuler totalement. Ce n’est qu’après la destruction des premières Tables de la Loi que cette transformation intérieure a pu s’opérer. Lorsqu’ils ont constaté que ce qu’ils possédaient de plus précieux, les Tables de la Loi gravées par Hachem Luimême, avait été brisé, ils ont ressenti un impact profond. Ils ont alors pris conscience que, malgré leur élévation spirituelle, ils n’étaient rien sans cette capacité à s’effacer et à faire preuve d’humilité.
Ainsi les premières Tables de la Loi ne contenaient que la Torah écrite, sans l’oralité qui l’accompagne. La Torah écrite fixe des lois immuables, tandis que la Torah orale introduit
Les Bné Israël, dans leur état initial, n’étaient pas encore prêts à l’accueillir pleinement. Leur compréhension était limitée à la Torah écrite, figée dans un cadre précis. Il leur manquait cette ouverture, cette humilité essentielle pour embrasser la Torah dans toute sa profondeur. La brisure des premières Tables de la Loi a alors marqué un tournant décisif, leur permettant d’accéder à cette transformation intérieure. En prenant conscience de leur fragilité et en réalisant que la Torah ne se résume pas à des lettres gravées dans la pierre, ils ont pu devenir réceptifs à la Torah orale, qui reflète l’infinité de la sagesse divine.
C’est pourquoi la Torah orale constitue le cœur vivant de l’étude et de la transmission. Elle ne se limite pas à répéter la Torah écrite, mais l’éclaire, l’explique, l’approfondit et l’adapte aux différents contextes. Cette richesse est née de l’humilité acquise à travers la brisure des premières Tables de la Loi. Ainsi, ce qui paraissait être une perte s’est en réalité révélé être une reconstruction encore plus grande, ouvrant la voie à une compréhension plus profonde et plus vaste de la Torah.
Rav Avraham Baroukh Pevzner, du Rabbinat Loubavitch de Paris (retranscrit d’un cours paru sur torah-box.com)
La reine Esther se trouva devant le choix le plus douloureux de sa vie : sacrifier son mariage pour sauver le peuple d’Israël.
Combien sommes-nous prêts à sacrifier pour les autres ? De l’argent, du temps, des efforts, parfois même plus… mais notre vie, serionsnous prêts à la sacrifier ? L’histoire est remplie de gens qui sacrifièrent leur propre vie pour sauver celle d’autrui. C’est l’acte de bravoure suprême du genre humain que très peu ont le courage d’atteindre.
Mais il existe une autre forme de sacrifice dont l’histoire nous a fait part, celui de renoncer à son histoire d’amour pour sauver un peuple. C’est le sacrifice d’Esther.
Esther, une femme aimée de tous
Orpheline dès sa naissance, Esther fut recueillie très tôt par Mordékhaï qui l’épousa lorsqu’elle fut en âge de se marier. (Méguila 13) Lui était un Sage reconnu par l’ensemble du peuple d’Israël, siégeant au Sanhédrin (le grand tribunal), il était le guide spirituel de l’assemblée dont la sagesse n’avait d’égale que la piété… De sa femme Esther, les textes nous révèlent l’extrême piété qui transparait déjà dans son nom, signifiant littéralement "cachée", ce qui évoque la pudeur de cette grande dame.
Ainsi, le couple s’occupait des aléas quotidiens de la vie juive comme beaucoup de ces dirigeants communautaires qui dévouent leur vie à la communauté juive en diaspora. Mordékhaï et Esther étaient à la fois les piliers mais aussi des exemples pour tous les Juifs de Perse. Ils reflétaient l’idéal juif dans sa quintessence.
Mais alors que leur vie se déroulait de façon tout à fait ordinaire, de l’autre côté des hautes murailles du palais d’A’hachvéroch, la reine Vachti fut exécutée sur ordre du roi. (Méguila 1, 21)
Après cela, les événements s’enchaînèrent à une vitesse vertigineuse : Esther fut capturée, mise en rang derrière des milliers de femmes toutes aussi abasourdies les unes que les
autres, avec pour ordre de comparaître devant le monarque lorsqu’elles seraient suffisamment apprêtées. Le roi allait faire son choix parmi toutes ces femmes pour finalement n’en garder qu’une seule en tant que reine… (Méguila 2, 2-3)
Toutes les femmes furent conduites à Chouchan (Suse), la capitale de l’empire, dans le harem du roi, confiées au soin du parfumeur des femmes du palais, Egué. Durant de longs mois qui lui semblaient interminables, Esther fut enduite des meilleures huiles et parfumée des meilleures senteurs de la cité impériale, enfermée dans cette prison dorée aux fresques persanes. Les valets avaient beau disposer les mets les plus exquis du palais royal sur des tables d’or, Esther ne consommait que des herbes et des racines de plantes, par souci du respect des lois alimentaires de la religion juive.
Loin de son mari et privée de sa liberté, Esther attendait patiemment son tour de paraître devant le dictateur perse, espérant de toutes ses forces ne pas être à son goût…
C’est après douze longs mois d’attente qu’Esther fut appelée à comparaître devant le souverain. La peur au ventre, elle s’avança toute tremblante au sein de l’immense salle dorée dans laquelle se trouvait l’imposant trône royal fait à l’image de celui du roi Salomon. Une fois arrivée au milieu de la salle, le roi A’hachvéroch la vit et, au premier regard, il en tomba éperdument amoureux… (Méguila 2, 17)
Reine malgré elle
À présent, c’était officiel, Esther était reine de tout le royaume persan - son pire cauchemar. Tous se courbaient à son passage et des servantes la suivaient dans ses moindres déplacements. Elle occupait le palais en journée mais, lorsqu'elle le pouvait, elle s’échappait de sa forteresse pour aller rejoindre son mari, Mordékhaï.
Prise au piège par un dictateur sanguinaire, elle vivait entre la peur et la tristesse de devoir abandonner son mari. Mordékhaï lui avait fait jurer de ne pas révéler ses origines, espérant ainsi que le roi se lasse d’une telle femme et qu’il puisse enfin retrouver sa bienaimée (Midrach Esther 2, 10).
La loi juive stipule qu’une femme prise de force, comme dans le cas présent, n’est pas défendue à son mari (Choul’han ‘Aroukh Even Ha’ézer 178). Elle n’avait donc d’autre choix, elle si pieuse, de vivre son idylle en cachette de ce roi fou qui avait déjà exécuté son ancienne femme pour bien moins que cela…
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Mordékhaï et Esther étaient à la fois les piliers mais aussi des exemples pour tous les Juifs de Perse
La reine Esther se trouva devant le choix le plus douloureux de sa vie : sacrifier son mariage pour sauver le peuple d’Israël, être défendue à jamais au mari qu'elle aime pour sauver son peuple. Nous connaissons son choix… Le cœur déchiré, elle regarda son mari, sachant que ce regard serait sans doute le dernier, et s’en alla le cœur lourd en direction du palais d’A’hachvéroch…
Puis les événements dégénérèrent à l’échelle nationale. Un ministre antisémite nommé Haman fit tout pour que le roi donne son accord pour exterminer le peuple juif. De médisance en médisance, il convainquit le roi, déjà convaincu, d’opérer un génocide en exterminant jusqu’au dernier des Juifs sur terre (l’empire perse de l’époque s’étendait sur 127 provinces, soit sur la plus grande partie de terre connue. Peu de Juifs vivaient en dehors des frontières de son royaume). Le roi signa l’accord de son sceau royal…
Sauver en se condamnant
Mordékhaï, déjà profondément touché par la captivité de sa femme (Méguila 13), devait faire face à une nouvelle épreuve, cette fois-ci concernant le destin du peuple juif tout entier…
Ensemble, le couple avait autrefois dirigé la communauté main dans la main avec amour, il l’avait accompagnée et portée durant des années et savait à présent que la seule solution pour sauver la nation serait qu’Esther implore le roi de Perse en personne… mais Esther et Mordékhaï savaient également ce que signifierait de pénétrer de gré dans l’intimité du roi ; Esther serait définitivement interdite à Mordékhaï…
Entrant dans le palais, la mort dans l’âme, elle referma la porte derrière elle, sauvant des millions de ses frères mais se condamnant du même coup à vivre une vie sans amour. Elle devint l’héroïne de notre nation ; au même titre que les matriarches qui enfantèrent notre peuple, Esther le sauva d’une fin certaine.
Rav Chalom Guenoun
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Le mot Léhit’hapess (se déguiser) peut signifier également "se chercher". Et si les déguisements de Pourim avaient le pouvoir de nous aider à dévoiler le potentiel caché de nos enfants ?
Avec son cortège de déguisements, de Michlo’hé Manot, de friandises et de réjouissances, il ne fait aucun doute que Pourim est l’une des fêtes les plus appréciées de notre calendrier, et pas que des enfants !
Sous leurs aspects colorés et festifs, les déguisements de Pourim sont en réalité révélateurs des aspirations et des rêves qui sont enfouis en chacun de nous... Comme nous l’enseignent nos Sages, le mot Léhit’hapess (se déguiser) peut signifier également "se chercher". Et si les déguisements de Pourim avaient le pouvoir de nous aider à dévoiler le potentiel caché de nos enfants ?
aînés ? Comment lui faire accepter les règles dans la joie et la bonne humeur ?
"Éduque le jeune selon sa voie", nous enseigne avec sagesse le roi Chlomo. Il n’est ni sain ni réaliste de chercher à briser les traits de caractère de nos enfants ; il convient plutôt de les aider à canaliser leurs tendances vers la bonne voie afin de leur permettre de tirer le meilleur du potentiel qui est en eux.
Développer le potentiel de tous nos enfants, même les plus "difficiles"
Il suffit de jeter un œil sur les déguisements choisis par nos petites filles à Pourim pour détecter rapidement où se situent leurs aspirations… Pourtant, si une reine sommeille en chacune d’elles, il est de ces petites filles qui prennent leur rôle de leader un peu trop au sérieux… De ces enfants à la personnalité forte, au caractère bien trempé, au sujet desquels les maîtresses aiment à vous répéter qu’ils doivent apprendre à faire de la place aux autres et cesser de distribuer des ordres à leurs troupes.
Si la maman à qui sont adressés ces reproches ne paraît pas étonnée outre mesure, elle reste néanmoins impuissante. Comment tempérer le caractère de sa fille ? Comment lui faire comprendre qu’elle n’est qu’une enfant et qu’elle doit se soumettre à l’autorité de ses
Pour reprendre notre exemple, il s’agira pour nous autres, mamans, d’aider notre fille à diriger ses inclinations vers des idéaux élevés : et si elle utilisait son aura et son charisme pour redorer le blason des enfants plus faibles et plus effacés ? Et si elle utilisait son influence pour faire régner une atmosphère de joie et d’entraide dans sa classe ? Nous pourrions aussi lui confier des responsabilités à la maison, évidemment, en fonction de son âge et de ses préférences...
Notre rôle de maman consistera à porter son attention sur ses capacités et de lui suggérer des moyens de les mettre en œuvre, pour que votre petite fille rayonne autant que la reine Esther !
Oser être soi-même !
Si l’on est un tant soit peu observateur, on réalisera qu’un nombre non négligeable d’individus n’attendent pas Pourim pour se parer de toutes sortes de masques. Ceuxci visent généralement à dissimuler ce qu’ils pensent être les parties les moins reluisantes de leur personnalité.
Nous-mêmes, par moment, ne nous arrivet-il pas de succomber à la tentation de nous parer d’un masque ? Une amie nous demande un service que nous ne sommes pas en mesure de lui rendre et, pourtant, nous ne trouvons pas la force de dire non. Notre famille s’invite sans nous prévenir et nous n’osons pas faire valoir que nous ne sommes pas disposés à les recevoir. Les exemples sont innombrables dans la vie de tous les jours…
En fait, ces masques nous entraînent vers un malaise identitaire dans la mesure où ils créent une dissonance entre notre volonté profonde et nos actes. Apprenons à assumer nos choix et sentons-nous libres d’être nous-mêmes !
Faire tomber le masque
Chez nos enfants, le schéma peut se reproduire avec plus de facilité encore : il suffit d’une fois
où leurs sentiments ont été réprimés pour qu’ils apprennent la leçon qu’il est préférable de dissimuler leurs pensées et leur ressenti, plutôt que de s’exposer à la honte, la moquerie ou le rejet des autres.
Pour aider nos enfants à exprimer librement leurs sentiments sans avoir à les cacher sous un "masque", apprenons-leur à poser des mots sur ce qu’ils éprouvent. Apprenons-leur à formuler leurs émotions, sans accuser les autres ni les rabaisser. Valorisons leurs points forts et encourageons-les dans ce qu’ils font de positif, ce qui les aidera à acquérir davantage d’estime, oser être eux-mêmes et aller de l’avant.
En leur aménageant un espace pour s’exprimer librement et avec respect, nous leur offrons un présent précieux qui leur sera d’utilité pour toute la vie...
Audrey K.
approche ! !אָבָּוּ
Pourim approche ! J’ai cherché des déguisements originaux pour les enfants. J’ai habillé le grand en juge d’un concours de cuisine, la moyenne en pot de miel et le petit en oreille d’Haman géante ! Cette année, des amis nous ont invités pour le festin, et je prépare déjà des Michloi’hé Manot remplis de gourmandises !
Vocabulaire
(Karev Ouba) – approche, bientôt
(‘Hipasti) – j’ai cherché
(Ta’hpossot) – déguisements
(Hilbachti) – j’ai habillé
(Chofèt) – juge
(Ta’harout) – concours
(Tsintsénèt Dvach) – miel
(‘Anakit) – géante
(Hizminou) – nous ont invité(e)s
(Mékhina) – prépare
(Mat’amim) – gourmandises
D’autres mots avec la racine מ.ע.ט. (goût, saveur)
(Ta’am) – goût
(Lit’om) – goûter
(Té’amim) – saveurs
"Le vin entre" disent nos Sages, "et le secret sort." Et c’est là peut-être le véritable "test" de notre éducation. Si nos valeurs sont trop superficielles, alors à Pourim , on découvrira avec étonnement ce que nos enfants ont absorbé de nous dans le quotidien.
Il y a de cela quelques années au Mexique, au pays de la tequila et des pots de v…, pardon, et des arrangements à l’amiable sous la table, la pieuse et fastueuse communauté juive de Mexico City avait organisé comme chaque année un Pourim dans la synagogue "Magen David" du Rav Tawil.
Au milieu des festivités, alors que le banquet, la joie, les Divré Torah fusaient, le capitaine des pompiers fit irruption dans la salle. L’homme, le plus haut gradé de la hiérarchie de la brigade du feu mexicaine, ne se déplace en général que dans des cas de catastrophes majeures, d’inondations ou de tremblements de terre meurtriers, qui demandent des secours urgents et une logistique appropriée.
Le Rav Tawil, un rien étonné et inquiet, interrogea avec tact l’hôte impromptu au sujet de sa présence en ce lieu.
Et l’honorable señor d’expliquer ainsi :
"Rabbénou, vous savez que dans notre capitale, la criminalité ne manque pas. Des hommes en civil de notre brigade se sont infiltrés dans la ville et observent les faits et gestes de la population et ce qui s’y trame. Ces détectives m’ont fait savoir qu’une grande commande d’alcool a été effectuée par votre synagogue cette nuit, à l’occasion d’un certain rassemblement, et la chose a éveillé nos soupçons. Chez nous, grosse quantité d’alcool égale bagarres dans le meilleur des cas, et généralement casse, blessés graves, morts et violence. Mes hommes se sont donc glissés ici même, incognito, et m’ont fait leur compte-rendu ainsi :
‘On n’en croit pas nos yeux, el capitan. Les Juifs boivent dans la salle de la synagogue, ils sont complètement ivres, ils chantent, se tombent dans les bras l’un de l’autre, s’embrassent, louent chacun son voisin et font des discours… Y’a pas de grabuge, el commandante !!! Du jamais vu alors que l’alcool coule à flots.’"
Le haut gradé d’expliquer alors au Rav Tawil :
"Lorsque mon policier m’a décrit l’événement, je n’y ai pas cru. J’étais sûr qu’on l’avait corrompu pour qu’il se taise et laisse faire les débordements, la débauche et les excès. Je suis donc venu moi-même faire mon constat. J’avoue que c’est ahurissant ! Je n’ai jamais vu ça…"
Autobus impérial
Un autobus chargé de Ba’houré Yéchivot – étudiants en Talmud – fraye sa route dans les bouchons de Bné Brak.
On a fini Pourim dans une partie du pays, mais on s’en va continuer la fête à Jérusalem, où elle va bientôt commencer. Le car est plein. Joyeux brouhaha et effluves de vin se mélangent, ça “chauffe” dans le véhicule, et une fine couche de buée se colle aux fenêtres. Quelques jeunes gens bien éméchés commencent à chanter à pleins poumons un psaume lié à la fête, interrompant leur ode par des passages du Messilat Yécharim - "La voie des Justes -", chef-d’œuvre d’éthique juive du 18ème siècle, qu’ils connaissent par cœur. Deux autres, assis l’un à côté de l’autre échangent :
"Tu as entendu ce ‘Hidouch (idée novatrice d’un texte saint) du Min’hat Its’hak (commentateur célèbre) sur la Mitsva d’effacer le nom de ‘Amalek pour les femmes ?" Et son voisin de banc, rétorque, soufflant sur l’ami une haleine de vin mi-doux :
"LeMin'hat Its’hak n’a pas compris le passage..." "Quoi ?!" s’insurge l’autre. "Tu sais de qui tu parles… ?!" Et ils entrent ensemble, dans une dispute talmudique enflammée et complètement pacifique, que seule l’étude de la Guémara peut générer.
Un autre élève, nommé Yanki, commence un Dvar Torah : il s’assied les jambes croisées sur le sol du bus, dans le couloir entre les sièges, et parle, parle, parle, sans fin, de Limoud, dans la joie, les fous rires, les chants, les Vortim, les buées d’alcool… et le bus qui tangue.
Le Rav Ganot, qui raconte ce voyage pourimesque auquel il participa, assis lui aussi dans cet autobus hallucinant, conclut :
“Ce fut là le trajet Bné Brak-Jérusalem le plus magique auquel je n’ai jamais assisté…"
Un Mézik qui ne perd pas l’nord…
Et que dire de cette salle à manger de Yéchiva, où les cuisiniers ont mis les bouchées doubles pour "gâter" les étudiants, et au centre de la table, ont déposé un magnifique gâteau rose, avec des cerises et beaucoup de crème. On vient, on se sert, on s’en coupe un beau morceau, on déguste, et on retourne danser au son de l’orchestre avec violon et clarinette.
Na’houm est là, penché sur son Stender, ivre mais debout, il a mis son Talith sur la tête et fredonne en boucle, sans se lasser, un air plein d’entrain. Mais le jeune homme, que faire, bien éméché, balance très haut une de ses jambes, bercé au rythme de son refrain, si haut qu’il met un pied dans le gâteau… !!! C’est du burlesque, mais la tarte à la crème est désormais immangeable et sa chaussure dégoulinante de matière rose et collante.
Les copains effarés de voir leur dessert dans cet état lui crient "Mézik !!!" (statut d’une personne qui a abîmé un objet dans le Talmud).
Et notre doux ivrogne, sans perdre le nord, cite, avec tous les tenants et aboutissants du sujet, précis, aiguisé et lucide comme un avocat qui connaît parfaitement son affaire, tous les cas de figure talmudiques face à l’irréparable dégât : est ce qu’il doit rembourser, combien, et à qui ?
Est-ce que le gâteau appartient à la Yéchiva, ou alors aux 800 élèves qui y résident, et alors, il n’y a pas d’obligation de remboursement, etc… (hips !)… etc. (hips !!)
Vin, révélateur…
"Le vin entre" disent nos Sages, "et le secret sort."
Les perles qui sortent de la bouche de ceux qui aiment la Torah et se penchent sur ses Écrits jour et nuit, révèlent une intériorité intacte, pure comme celle d’un enfant.
Relativement facile de donner à nos enfants lors des fêtes solennelles, des limites, car elles s’imposent d’elles-mêmes, clairement
circonscrites par l’atmosphère solennelle d’un Roch Hachana ou d’un Kippour ; c’est autre chose dans les jours de festin, de pétard, de cigarettes en douce, alors que "tout est permis".
Et c’est là peut-être le véritable "test" de notre éducation. Si nos valeurs sont trop superficielles, nos Mitsvot accomplies machinalement, alors à Pourim, baromètre de notre station spirituelle authentique, on découvrira avec étonnement ce que nos enfants ont absorbé de nous, dans le quotidien.
Épilogue
"Un roi voulait transporter sa couronne d’un palais à un autre. Sertie à merveille et chère au souverain, il l’entoura de chiffons, de vieux tissus, et la plaça dans un carrosse bancal, de bois usé, pour ne pas éveiller les soupçons des brigands de grand chemin."
Les choses les plus précieuses, celles qui cachent en elles les charges spirituelles les plus puissantes, ont très souvent été entourées de torchons pour distraire le Satan, qui cherche à mettre son nez là où tout semble "comme il faut"
Ainsi Loth, va avoir une descendance par les voies les plus obscures possibles, car Machia’h doit sortir de sa lignée : tout se passe alors "sous les radars", dans la pénombre, pour ne pas éveiller l’attention du Yétser, qui guette.
De même, ce sont les relations déroutantes entre Yéhouda et Tamar qui vont engendrer l’ascendant du Messie. Et David, notre roi, vaillant soldat et poète de l’Éternel, issu de cette tortueuse lignée qui doit donner naissance à notre Libérateur, sera longtemps considéré par sa propre famille, comme un enfant illégitime. Pourim, aux airs guillerets, un peu ivre, léger, cache sous ses guenilles et son apparente désinvolture une couronne étincelante, une profondeur et une possibilité de se rapprocher du D.ieu vivant, comme aucune autre fête.
Mon D.ieu, quel rendez-vous ! Jocelyne Scemama
Pourquoi rions-nous ? Quel est le lien entre le rire, le mois d’Adar et l’histoire de Pourim ? Une exploration fascinante du mécanisme du rire et de sa signification spirituelle.
Le Séfer Yétsira enseigne que le mois d’Adar est lié au rire. Le rire est un phénomène qui résulte en fait d’un bouleversement inattendu, d’une rupture dans la logique habituelle. Lorsqu’un événement va prendre une tournure imprévue, le cerveau déclenche une réaction de surprise qui se traduit par le rire. Une blague vous fait rire ?
Vous remarquerez que c’est parce que la fin était inattendue.
Plus elle l'est, plus la blague est drôle !
Imaginez un homme distingué qui marche fièrement dans la rue puis glisse soudain sur une peau de banane. Son attitude initiale, la respectabilité, opposée à la situation finale, un homme étalé à terre, crée un contraste qui provoque le rire, même involontaire.
Dans la Torah, l’un des exemples les plus notables de rire est celui de Sarah Iménou qui apprend qu’elle va enfanter et qui se met à rire. Cette annonce allait en effet à l’encontre de toute logique naturelle.
Pourim, la fête du renversement
Le mois d’Adar est un autre exemple de situation qui se retourne de manière inattendue. L’histoire de Pourim est une succession de retournements de situation (le célèbre Vénafhokhou !) : le vizir Haman planifie l’extermination des Juifs le 13 Adar, mais ce jour devient finalement celui de leur triomphe ; il prépare une potence pour y pendre Mordékhaï, mais finit pendu sur cette même potence. A ce sujet, le Yalkout Esther raconte une anecdote assez parlante : Haman avait demandé à ses serviteurs de confectionner une potence de 25 mètres de hauteur, afin que la pendaison de Mordékhaï soit rendue publique. Or les recherches des serviteurs restèrent infructueuses jusqu’à ce qu’une telle poutre soit effectivement trouvée :
elle soutenait l’un des murs de la maison de Haman. Or dans sa folie meurtrière, Haman ordonna la destruction de sa propre maison afin de récupérer la poutre ! Comme on le sait, c’est finalement lui qui sera pendu à cette même poutre sur ordre du roi. Comme on le constate maintes fois au cours de l'Histoire, chaque complot contre le peuple juif se retourne contre son instigateur.
Le Maharal de Prague explique qu’en réalité, s’en prendre aux Juifs, c’est défier Hachem Luimême. Rav Dessler rapporte la parabole d'un homme qui essaie d'abattre un mur blindé avec un caillou. Evidemment, le caillou rebondit dans un effet boomerang et blesse l'homme ! Il en est de même avec celui qui s'en prend à Hachem par le biais de Son peuple. C’est ainsi que Haman avait minutieusement planifié d’exterminer Israël ; il ne fit que précipiter sa propre chute. Il savait que Moché Rabbénou avait quitté ce monde un 7 Adar, il était donc parvenu à la conclusion bien hâtive que ce mois réservait un sort défavorable aux Juifs. Ce qu’il ignorait, c’est que le libérateur d’Israël était aussi né un 7 adar !
Rav Dessler souligne que non seulement Haman causa sa propre perte, mais en plus il y prit une part active : en conseillant à A’hachvéroch de mettre à mort Vachti, il permit lui-même à Esther d’accéder au trône et de contrecarrer ses plans démoniaques. De même, ironie du sort, c’est Haman qui prodigua à Mordékhaï les honneurs royaux qu’il escomptait recevoir !
Il en fut de même avec Pharaon : Après avoir ordonné de tuer tous les premiers-nés mâles qui naissaient aux Hébreux, c’est finalement lui qui élèvera des années durant le libérateur d’Israël dans son palais, sur ses propres genoux !
Le rire, la signature de D.ieu
L’homme, contrairement à l’animal qui vit au jour le jour sans perspective d’évolution, est en perpétuelle quête d’amélioration. C’est pourquoi il peut rire en entendant une blague ; en elle, il retrouve inconsciemment l’espoir que les choses peuvent se retourner d’une manière inattendue.
Ce phénomène du rire est capable d’apporter la joie à l’homme, car il est heureux quelque part de savoir que les choses peuvent changer pour le bien. Comme il espère naturellement des bouleversements positifs, il rit instinctivement face à des retournements de situation inattendus.
Mais il n’y a pas que l’homme qui rit. Hachem rit aussi, comme l’évoque le Psaume 2,4 : "Celui qui siège dans les cieux rit". Que cela signifie-t-il ?
En Maître absolu de l’Histoire qu’Il est, Hachem orchestre des revirements spectaculaires, renversant les situations les plus sombres en délivrances éclatantes !
La Délivrance, un grand éclat de rire
Comme un écho du rire qui a toujours accompagné le peuple juif au cours de son Histoire, le Téhilim 126,2 annonce : "Alors notre bouche se remplira de rires et notre langue de chants". À la fin des temps, un bouleversement absolu aura en effet lieu, transformant toutes les souffrances endurées par notre peuple en bonheur indescriptible. Ce changement soudain déclenchera un rire sans fin, comme un signe de la révélation ultime de la vérité. Nous vivons une époque de bouleversements incessants.
Aujourd’hui comme à Pourim, les plans les plus sombres de nos ennemis peuvent se retourner contre eux et se transformer en sources de lumière et de rire !
Puisse ce mois d’Adar être porteur de délivrances, individuelles et collectives, et puisse Hachem éclairer le monde de Sa vérité.
Pourim Saméa’h !
Rav Yits’hak Assuli
FEMMES
COUPLE
J’avais sacrifié du temps avec mes enfants et des heures de sommeil pour essayer de rivaliser avec un niveau de perfection inatteignable. Dommage d’avoir perdu de vue mon sens des priorités pour des choses finalement un peu futiles…
Ah… Pourim ! Cette fête où tout est joie, rires et cotillons… et où on atteint le pic de la pression sociale ! C’est le moment de l’année où on ne peut pas tricher : si on n’est ni une pâtissière hors pair ni une pro du maquillage-coiffure, alors nos "lacunes artistiques" éclateront au grand jour, sous le regard affûté des mères parfaites et de leurs enfants impeccablement apprêtés.
En Israël, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, on doit préparer une bonne quinzaine de Michloa’h Manot… faits maison bien sûr ! Certaines profitent de l’occasion pour exposer leurs talents culinaires et insidieusement s’installe un concours de la meilleure pâtissière : tartelettes citron meringuées absolument identiques, baguettes qui sortent du four et même des macarons ! À chaque distribution, j’ai envie de m’enfoncer un peu plus dans le sol avec mes petits pains aux formes bizarroïdes… qui, pourtant, sont très bons, je tiens à le préciser.
Côté déguisements, c’est plutôt bon enfant pour les garçons. Mais les filles ! On bascule dans une autre dimension. Je me demande si les mères n’ont pas toutes suivi des cours de maquillage-coiffure intensifs à la maternité. J’ai dû accoucher dans le mauvais hôpital, c’est sûr…
Les filles sont toutes sublimes et une en particulier. Mention spéciale à cette maman qui a déguisé sa fille en paon. Oui, en paon ! Tulles et plumes bleu roi, turquoise et vert émeraude, maquillage dégradé parfaitement assorti… Incroyable !
Une compétition imaginaire et nuisible
Pendant des années, toute cette compétition ne m’a pas vraiment aidée à être joyeuse pendant Pourim, ce qui, rappelons-le, est une Mitsva de la fête. Depuis Roch ‘Hodech Adar, d’ailleurs, on doit multiplier les joies. Mais le coup des macarons… ça, je n’arrivais pas à m’en remettre ! Une année, alors que je rentrais de la distribution des Michloa’h
Manot complètement démoralisée, mon mari m’interrogeait sur ma petite mine. Après lui avoir expliqué mon problème existentiel, il balayait ça du fameux : "Mais qu’est-ce que tu t’en fiches ?" Phrase qui se veut aidante et dédramatisante mais qui a le don d’ouvrir un gouffre de solitude.
Mais finalement, après réflexion, pourquoi cela me touchait autant ? Je savais très bien que je ne sais pas me servir de mes dix doigts, ce n’était pas une surprise.
Ce qui m’embêtait, donc, c’est que les autres aient conscience de mes lacunes, surtout qu’elles excellent précisément là où je suis nulle !
Ding dong. Une retardataire sonne à ma porte : ma voisine Léa. Perfect Mum avec sa Perfect Girl, elle va m’achever, c’est sûr. Pourtant, elle me tend un Michloa’h Manot assez simple, qu’elle justifie par le fait qu’elle ne s’en sort pas en ce moment avec son rythme effréné. "Au moins une qui est honnête, elle gagne mon respect celle-là !", me dis-je à moi-même. Je la félicite donc sincèrement d’avoir trouvé le temps de si bien apprêter sa fille malgré tout.
"Ah ça ? Tu rigoles ? Ce n’est pas moi, j’ai pris une jeune fille pour la préparer !"
Voyant mon air hébété, elle enchaîne avec un naturel déconcertant : "Attends, on est plein à faire ça. J’ai pas le niveau et surtout pas le temps !"
Sens des priorités
Le mythe s’effondre ! Elle poursuit : "Et les Michloa’h Manot, faut se calmer, c’est pas l’essentiel de Pourim ! Je vais pas coller les enfants devant une tablette ou me coucher à 2h du mat’ pour préparer un truc ‘Waouh’ ! Moi, mes priorités, c’est ma famille et mon bien-être."
La gifle ! En deux secondes elle avait réussi à briser un complexe installé depuis des années. Pas mal, la thérapie ! Moi, en revanche, j’avais sacrifié du temps avec mes enfants et des
heures de sommeil pour essayer de rivaliser avec un niveau de perfection inatteignable.
Dommage d’avoir perdu de vue mon sens des priorités pour des choses finalement un peu futiles. Et si vraiment j’avais voulu briller, j’aurais dû prendre du renfort moi aussi pour investir mon énergie là où ça compte vraiment.
Finalement, quitte à se comparer, autant le faire dans un but de s’élever plutôt que de se miner le moral. Avec Esther Hamalka, par exemple. Esther n’était pas qu’une reine, elle était une femme de foi, de courage et de détermination. Elle savait exactement où étaient ses priorités et n’a jamais perdu de vue l’essentiel, aussi dur que ça ait été.
Alors oui, Perfect Mum, c’est sympa. Mais une femme qui sait ce qui compte vraiment et qui reste toujours focus sur sa mission ? Ça, c’est bien mieux !
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J’ai des problèmes de concentration depuis que je suis enfant. Il m’est impossible de ne pas me déconnecter au moins une fois lors de la lecture de la Méguila ; après, j’essaye de m’y remettre, mais je me perds et tout tombe à l’eau... la lecture va trop vite. 30 minutes de concentration sur une lecture telle que la Méguila est quelque chose d’impossible pour moi. Suis-je quand même quitte de la lecture ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Nos Sages affirment : "La Torah n’a pas été donnée aux anges." (Talmud Yoma 30a). Cela signifie qu’Hachem attend de chacun d’entre nous de faire ce qui est possible. Il attend que nous agissions le plus parfaitement possible, mais Il ne nous en voudra pas si nous ne finissons pas le travail (à condition qu'il ne s'agisse pas de négligences ou de laisser-aller, etc.), car nos capacités sont limitées. (Talmud Brakhot 25b, Yoma 30a, Kidouchin 54a, Mé’ila 14b ; Pirké Avot 2, 16)
Vous avez fait tous les efforts pour parvenir à un accomplissement de la Mitsva, donc, rien de plus ne vous est exigé.
2. Si vous pensez que lire, vous-même [à la maison] dans une Méguila en parchemin, est une solution, essayez ! Une personne se tiendra à vos côtés pour corriger des éventuelles erreurs de lecture. De cette manière, vous pourrez marquer des temps d’arrêt à votre guise.
3. Vous pouvez également inviter chez vous, à la maison, une personne qui lira la Méguila et qui marquera des poses en fonction de vos besoins.
Peut-on lire dans une synagogue la Méguila d’Esther avec un micro pour que tout le monde soit acquitté ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
1. Il n’est pas permis d’utiliser un micro pour acquitter les fidèles de leur obligation d’écouter la Méguila !
2. Le son provenant des haut-parleurs n’est absolument pas la voix de l’officiant. Donc, il faut penser à une autre solution. Exemples : 1. Organiser plusieurs "services" = plusieurs lectures, l’une à la suite de l’autre afin de réduire les risques de bruits empêchant d’être acquitté 2. Si la synagogue dispose de plusieurs salles : organiser plusieurs lectures simultanées.
(Tsits Eli’ézer 8, 11 ; Min’hat Chlomo 1, 9 ; Iguerot Moché 2, Ora’h ‘Haïm, 108 et 4 Ora’h ‘Haïm 91 et 126 ; Yabi’a Omer 1, Ora’h ‘Haïm 19 ; Chévet Halévi 5, 84 ; Torat Hamo’adim Pourim 175 ; Techouvot Véhanhagot 1, 155 ; Torat Hamo’adim Pourim 5, Halakha 21 ; Yé’havé Da’at 2, 68 ; 3, 54)
Des cornichons avec Hekhcher O.U, c’est permis ?
Réponse de Dan Cohen
Oui.
Est-il permis de payer un club Cachère de vacances en échange d’un Cerfa fourni par ce dernier ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Ça sent le roussi. Je ne suis pas juriste, mais je crois que c’est exactement le genre d’affaires qui finit - tôt ou tard - dans un tribunal.
Explication : si le paiement est versé dans le compte bancaire de l’organisme de vacances et que cet organisme est en fait, une association dont les statuts officiels englobent les activités offertes durant le séjour, cela pose également un problème, étant donné que le Cerfa doit être la justification d’un don gratuit «sans» compensation. Si l’organisme-association offre un cadeau dont la valeur est trop importante, le don pourrait être requalifié en achat, et le reçu Cerfa ne donnerait plus droit à une réduction d’impôts.
L’association peut offrir un petit cadeau symbolique : un autocollant, un stylo, etc. à condition que sa valeur reste faible.
L’administration fiscale tolère que la valeur du cadeau soit au maximum 25% du don, avec un plafond d’environ 73€ en 2024.
Je pense que le prix de votre séjour est supérieur à 73€, donc, il faut trouver un autre financement, mieux adapté et non problématique.
J’espère que vous aimez les uniformes, parce que ça sent (aussi) la visite des forces de l’ordre !
Est-ce une Mitsva d’organiser le repas de Pourim chez soi ? Y a-t-il marqué quelque chose à ce sujet ?
Réponse de Rav Gabriel Dayan
Lorsque la Mitsva du Michté de Pourim est organisée chez soi, il y a un petit avantage supplémentaire et une petite valeur ajoutée, étant donné que cela investit la maison d’une sainteté supplémentaire. C’est une chose à rechercher vu que l’on peut en tirer un grand bénéfice. (Yalkout Chim'oni 423 sur Yéch’aya ; Haïgoud 9, année 10, 94 ; Tan’houmékha Yéchayahou Nafchi 664 ; Derouchim Lekhol ‘Heftséhèm 1, 194)
Les enfants, cette semaine, on va honorer nos parents encore plus et mieux que d’habitude ! Par exemple, on pourrait se lever quand ils entrent dans la pièce où nous sommes…
"Bonjour !", dit papa en rentrant à la maison. Aussitôt, le bébé rampe jusqu’à lui avec enthousiasme : "Papa, papa !"
Papa lui sourit, accroche son chapeau sur le porte-manteau et répond : "Bonjour, mon chéri !"
Réouven a entendu son père rentrer et lance un : "Bonjour papa", en continuant à lire sa bande dessinée.
À vrai dire, Réouven a déjà lu cinq ou six fois cette BD. Il peut presque réciter les dialogues par cœur. Mais c’est une histoire captivante, avec de très belles illustrations. Il adore lire ce livre, encore et encore.
Papa entre dans le salon. Le petit frère, qui était occupé à colorier, se lève et tend son dessin à papa "Papa, regarde ce que j’ai dessiné !"
Papa regarde le dessin et félicite le dessinateur en herbe : "C’est beau, très beau !"
Ensuite, Papa se tourne vers Réouven. Mais ce dernier est plongé dans son livre, la mine renfrognée.
Réouven lève lentement la tête et répond à nouveau : "B’jour" en s’empressant de reprendre sa lecture.
Papa s’adresse alors à Réouven en disant : "Tu n’as pas appris qu’il fallait se lever quand papa ou maman entre dans une pièce ? Viens, nous allons étudier ensemble la Paracha de la semaine. Elle parle justement de la façon dont nous devons nous conduire avec nos parents !"
"Bonjour, Réouven !", lance papa en le regardant.
L'ENSEIGNEMENT
Dans la Paracha de cette semaine, il est dit : "Lorsque Moché sortait vers la tente, tout le peuple se levait." (Chémot 33, 8)
Nos Sages expliquent que c’est à partir de ce verset que nous apprenons qu’il faut se lever devant une personne âgée et devant
Les enfants, posons-nous les bonnes questions !
Pourquoi est-il important de se lever quand nos parents entrent dans la pièce où nous sommes ?
un Sage en Torah. (Midrach Tan’houma, KiTissa 27)
La Guémara signale d’ailleurs qu’il n’est pas cohérent de se lever devant un Séfer Torah, et pas devant un Talmid ‘Ha’ham, pour l’honorer. (Makot 22b)
Un jour, Rabbi Chalom Chvadron attendait pour célébrer une Brit-Mila Soudain, une des membres de la famille annonça que le Rav Chakh arriverait dans quelques instants et serait le Sandak du bébé.
Rabbi Chalom Chvadron s’assit immédiatement sur un banc afin de pouvoir honorer le Rav Chakh en se levant devant lui lorsqu’il entrerait.
L’histoire suivante est rapportée dans Béréchit Rabbati (Vayichla’h).
Rabbi Yéochoua’ rêva un jour à sa situation lorsqu’il sera au Gan ‘Eden. Eliahou Hanavi apparut et lui dit : "Réjouis-toi, car toi et Ninous, le boucher du village de Kitor, serez ensemble au Gan ‘Eden. Ta part et la sienne sont équivalentes."
Rabbi Yéochoua’ se réveilla. En se souvenant de son rêve, son cœur fut envahi d’une grande peine. Depuis sa naissance, il a toujours craint son Créateur. Il n’a œuvré et peiné que pour la Torah. Il n’a jamais marché plus de quatre coudées sans Tsitsit ni Téfilin et a formé de nombreux élèves. Rabbi Yéochoua’ se demanda vraiment pourquoi ses bonnes actions et sa Torah étaient au même niveau que celles d’un simple boucher ?
Le cœur gros, Rabbi Yéochoua’ s’adressa alors à ses élèves en leur disant : "Sachez que je ne reviendrai pas au Beth Midrach tant que je n’aurai pas vu qui est l’homme qui sera mon compagnon au Gan ‘Eden et quelles sont ses actions." Sur ce, Rabbi Yéochoua’ se rendit en ville accompagné de ses élèves. Là-bas, il se renseigna
Un jour, le Saba de Slobodka entendit dire que le Roch Yéchiva Rabbi Moché Mordékhaï Epstein était en route pour lui rendre visite. Le Saba de Slobodka s’allongea immédiatement sur le lit qui était à côté de lui. Lorsque Rabbi Moché Mordékhaï Epstein arriva, le Saba de Slobodka se leva ainsi complètement de toute sa hauteur pour honorer le Roch Yéchiva
Ce qui est valable avec les Talmidé ‘Hakhamim l’est également avec nos parents. Il nous faut nous lever en leur honneur.
auprès des habitants à propos du boucher. On lui indiqua où le trouver. Lorsqu’il le rencontra, Rabbi Yéochoua’ le questionna sur ses bonnes actions.
"J’ai des parents très âgés. Ils ne peuvent ni se tenir debout, ni s’asseoir. Chaque jour, je m’occupe d’eux moi-même. Je les habille, leur donne à manger et les lave."
En entendant cela, Rabbi Yéochoua’ se leva sur-le-champ, embrassa Ninous sur la tête et lui dit : "Heureux est mon sort, puisque j’ai le mérite d’être ton compagnon au Paradis."
Combien grande et merveilleuse est la récompense que méritent ceux qui honorent leurs parents !
Les enfants, cette semaine, essayons de trouver des façons d’honorer nos parents dès le début de notre journée.
Essayons de nous lever lorsque papa ou maman entre dans la pièce où nous nous trouvons.
Idéale pour Pourim, cette recette propose un plat raffiné et savoureux, tout en restant simple à préparer. Le vin rouge apporte une richesse à la sauce et sublime la tendreté de la viande.
• 1,2 kg de rôti de bœuf
• 2 oignons coupés en quartiers
• 3 gousses d’ail écrasées
• 2 tasses de vin rouge
• 1 tasse de bouillon de légumes
• 2 branches de thym
• 1 feuille de laurier
• 2 cuil. à soupe d’huile d’olive
• 1 cuil. à soupe de sucre brun ou de miel
• Sel, poivre
Pour 6 personnes
Préparation : 15 min
Cuisson : 1h15-1h30
Difficulté : Facile
- Faites dorer le rôti dans une poêle avec l’huile d’olive.
- Disposez les oignons, l’ail, le thym et le laurier dans un plat. Placez le rôti pardessus.
- Déglacez la poêle avec le vin, le bouillon et le sucre, puis versez le tout dans le plat.
- Couvrez et enfournez à 180°C pendant 1h15 à 1h30.
- Laissez reposer le rôti quelques minutes, filtrez la sauce et servez avec les légumes.
Pourim Saméa’h !
Servez ce rôti avec des pommes de terre ou des légumes rôtis pour un repas complet.
Murielle Benainous
Perle de la semaine par
"La plupart des hommes s’inquiètent pour leur ventre à eux, et pour les âmes des autres. Mais nous devrions être inquiets pour nos âmes à nous, et le ventre des autres." (Rav Israël Lipkin Salanter)