Questions au Rav Dayan Tome 1 Florilège de questions posées depuis les quatre coins du monde...
AUTEUR Rav Gabriel DAYAN • RELECTURE Sarah GUEITZ • MISE EN PAGE Dafna UZAN • COUVERTURE Zelda LEOTARDI • DIRECTION Binyamin BENHAMOU
Publié et distribué par les
EDITIONS TORAH-BOX France Tél.: 01.80.91.62.91 Israël Tél.: 077.466.03.32
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• Imprimé en Israël Ce livre comporte des textes saints, veuillez ne pas le jeter n’importe où, ni le transporter d’un domaine public à un domaine privé pendant Chabbath.
Note de l’éditeur L’équipe Torah-Box est fière de vous présenter cette série de livres “Questions au Rav Dayan” dont voici le Tome 1. Elle est composée de questions véritablement reçues par des Juifs à travers le monde entier sur le site Torah-Box depuis l’année 2014 à partir de laquelle Rav Gabriel Dayan a commencé à y répondre avec une précision rare et une persévérance de tous les instants, tant les cas pouvant être urgents. Aujourd’hui, le Rav a répondu à plus de 10.000 questions écrites, sans compter les appels téléphoniques qu’il reçoit tout au long de la journée. Vous tenez entre les mains un ouvrage de plus de 200 questionsréponses dans tous les domaines de Halakha, de pensée juive, de religion en général, etc. Ces questions, vous vous les êtes posés un jour, ou vous vous les poserez dans l’avenir… Il est fortement recommandé d’ouvrir ce livre à la table familiale pour dynamiser les échanges ! Qu’Hachem bénisse le Rav Gabriel Dayan et toute sa famille pour cette contribution énorme à l’élévation de la communauté francophone. Nos vifs remerciements à Mme Sarah Gueitz pour sa relecture, ses remarques judicieuses et son souci de vérité quant à chacune des réponses des Rabbanim du service “Question au Rav”.
להגדיל תורה ולהאדירה L’équipe Torah-Box
A la mémoire de notre très cher père
Messod ben Sarah Dayan ז"ל
מסעוד בן שרה דיין ז"ל Qui nous a toujours montré l’exemple en ayant un livre en main, en enseignant ce qu’il savait aux autres et en se remplissant de joie lorsqu’il étudiait. Il a quitté ce monde à Yéroushalaïm, en allant faire une Mitsva.
נלב"ע ה' אדר א' תשע"ו
.ה.ב.צ.נ.ת ● Qu’Hachem envoie une très bonne santé à notre très chère maman
Messody Bat ‘Hanna 'שתחי Et qu’elle puisse accueillir Machia’h, très bientôt.
Maman, Yoheved, Sarah, David, Daniel, Hannah, Gabriel
Note introductive C’est avec une immense joie que nous sommes informés de la parution de ces ouvrages, édités par Torah-Box, incluant une partie des questionsréponses figurant sur le site et ce, dans de nombreux domaines de la Halakha et de la religion. Torah-Box n’est plus à présenter. Il suffit d’avoir connaissance du nombre de questions, des appels téléphoniques que reçoit l’équipe de Rabbanim et des visites journalières sur le site, pour s’apercevoir qu’il s’agit d’une œuvre de Torah et de ‘Hessed, parmi les plus grandes au monde. Mais l’intention de ce descriptif partiel n’est pas de mettre en relief des statistiques qui pourraient émerveiller tout un chacun mais plutôt pour faire connaître celui qui a été choisi par le Maître du monde pour être à la tête de ce si grand et important projet. Nos Sages disent qu’il faut toujours introduire son discours en s’attardant sur les mérites de son hôte. Talmud Brakhot 63b. Vous avez, peut être, deviné, il s’agit du bien aimé d’Hachem, Rabbi Binyamin Benhamou, qui, grâce à son savoir-faire et son investissement sans bornes, met sa Torah au service de tous nos frères à travers le monde afin que le plus grand nombre puisse se délecter de la saveur de notre si douce Torah. Il a choisi d’aller sur le chemin de nôtre ancêtre, Binyamin, le fils de Ya’acov Avinou, qui a mérité d’accueillir le Beth-Hamikdach sur son territoire et grâce à qui, l’honneur d’Hachem fut dévoilé dans le monde entier. Voir Dévarim, chapitre 33, verset 12. Nos Sages disent, également, que nous avons le devoir d’être reconnaissant envers son hôte, le maître de maison, et de l’honorer car il n’est pas simplement celui qui nous accueille ou qui nous donne de son pain ; il est l’envoyé d’Hachem pour remplir cette mission, et là, les choses prennent une proportion totalement différente. Voir Massékhet Sema’hot, chapitre 8, Halakha 14, Talmud Brakhot 33b, 58a, Talmud Chabbath 32a et Talmud Sanhédrin 8a. Celui qui œuvre pour l’honneur d’Hachem et de Sa Torah, sera inéluctablement exaucé et méritera tous les moyens pour concrétiser ses pensées, comme nous le voyons dans le Talmud Ta’anit 19b, à propos de Nakdimone Ben Gourion. Mais ne rien dire est impossible. Donc…
Nous le remercions tous, et nous le bénissons afin qu’il puisse bénéficier de toutes les faveurs d’Hachem pour poursuivre ces actions qui de nos jours, et plus particulièrement, à l’approche de la venue du Machia’h, doivent occuper chacun d’entre nous. Voir Talmud Sanhédrin 98b. Il n’est pas possible de passer à la suite de cette introduction sans mentionner le sérieux de la secrétaire du service Question au Rav - et de bien d’autres services - qui n’auraient pas été ce qu’ils sont aujourd’hui sans son investissement et son application. A maintes reprises, nous avons bénéficié de ses remarques judicieuses et réfléchies et nous l’en remercions chaleureusement. Avant de conclure cette entrée en matière, il faudrait que certains détails importants soient portés à la connaissance des lecteurs et des lectrices afin qu’ils puissent tirer le plus grand profit des réponses apportées aux différentes questions. 1. Lire attentivement l’énoncé des questions et des réponses - Il est vivement conseillé de lire attentivement l’énoncé des questions avant de plonger dans la réponse. Il y a, assez souvent, certaines nuances à ne pas manquer afin de comprendre correctement la réponse apportée. 2. La réponse n’a aucun caractère encyclopédique. Il est fort possible que toutes ses facettes et toutes les références ne soient pas présentées, et ce, du fait que nous l’avons jugé suffisante pour permettre à l’auteur de la question de connaître le chemin à prendre et de savoir comment se comporter ; ce qui, en général, est le but recherché à travers le service Question au Rav. 3. La raison n’est pas toujours apportée - En général, les raisons ne sont pas apportées, excepté dans les cas où l’auteur de la question a formulé son souhait de les connaître. 4. Lorsqu’il y a plusieurs avis. Dans la majorité des cas, lorsque plusieurs avis sont proposés, c’est au lecteur de faire comme bon lui semble sauf s’il est indiqué autrement. 5. Une « même » question peut avoir plusieurs réponses différentes Parfois, on peut avoir l’impression qu’il y a plusieurs réponses différentes pour une même question. Cela est dû au fait que certains détails sont différents et à certains facteurs qu’il faut découvrir dans l’énoncé de la question.
6. Certaines réponses ont été rédigées en urgence - Certaines réponses ont été rédigées quelques minutes avant l’entrée du Chabbath ou à l’approche de la fête, c’est pourquoi, vous ne nous en voudrez pas si vous remarquez qu’elles sont amaigries. 7. Nous sommes à l’écoute - Il est toujours possible de nous joindre à travers le site, si certains éclaircissements s’avèrent nécessaires. 8. Le but recherché à travers la diffusion des questions-réponses - Le but recherché à travers la diffusion écrite de ces réponses est surtout leur mise en pratique mais aussi, la volonté de montrer à tous l’immense richesse de notre Torah et comme le roi David écrit : “La Torah d’Hachem est parfaite, elle réconforte l’âme. Les préceptes de Hachem sont droits, ils réjouissent le cœur. Les commandements de l’Eternel sont lumineux, ils éclairent les yeux. Les jugements de l’Eternel sont vérité, ils sont parfaits. Plus désirables que l’or, que beaucoup d’or fin, plus doux que le miel” ? Téhilim, 19, versets 8-11. Je remercie Hachem ne m’avoir permis d’être consacré à l’étude la Torah et surtout à la diffusion de Sa Torah à travers le monde et je Le prie qu’il en soit ainsi dans le futur afin que tous nos enfants et petits enfants puissent, eux aussi, mériter d’être plongés dans l’étude la Torah, nuit et jour. Que nous puissions tous, accueillir, très bientôt, le Machia’h que nous attendons depuis si longtemps afin de voir se réaliser toutes les prophéties de nos Néviim et de pouvoir montrer du doigt Celui qui depuis la création du monde s’est voilé dans cette Torah. Pour conclure, permettez-moi de vous souhaiter le meilleur et qu’Hachem vous protège et vous bénisse :) Bonne lecture, euh, bonne étude. Gabriel Dayan
Que ce livre contribue à la réussite du
Collel « Vayizra’ Itshak » Centre d’étude de Torah pour Francophones à Jerusalem
sous l’enseignement du rav Eliezer FALK à la mémoire de M. & Mme Jacques -Itshak- BENHAMOU au Roch-Collel : Rav Eliezer FALK aux Rabbanim : Rav Tséma’h ELBAZ Rav ‘Haïm BENMOCHÉ Rav Eliahou UZAN
et à leurs chers étudiants assidus et dévoués pour la Torah : Rabbi Moché AVIDAN
Rabbi Amir MADAR
Rabbi Binyamin BENHAMOU
Rabbi Nethanel OUALID
Rabbi David BRAHAMI
Rabbi Mikhael RIMOKH
Rabbi Yossef COHEN
Rabbi Raphael SABBAH
Rabbi Anthony COOPMANS
Rabbi Franck SAYADA
Rabbi Aaron DANA
Rabbi David SITBON
Rabbi M. Moché GOLDBERGER
Rabbi Itshak ZAFRAN
Rabbi Binyamin JAMI
Que ce livre contribue à la réussite du
Collel « Torat Yé’hia »
Centre d’étude de Halakha pour francophones à la mémoire de M. & Mme Yé’hia TEBOUL au Roch-Collel : Rav ‘Haïm BENMOCHÉ
et à leurs chers étudiants assidus et dévoués pour la Torah : Rabbi Shlomo AFLALO Rabbi Réouven GAMRASNI Rabbi Gamliel LEVY Rabbi Lionel SELLEM
Table des matières N°1 : « Batèl Bérov », c’est quoi ? ���������������������������������������������������������������������������������� 17 N°2 : « Mévatel Kéli Méèkhano », c’est quoi ? ��������������������������������������������������������� 20 N°3 : « Vort » = fiançailles, pourquoi ? ������������������������������������������������������������������������ 21 N°4 : Afficher ce que l’on a attire le mauvais œil ? ������������������������������������������������ 23 N°5 : Brûler des journaux contenant des Divré Torah ���������������������������������������� 25 N°6 : Comment faire Chnaïm Mikra Vé’had Targoum ? �������������������������������������� 26 N°7 : Comment mériter d’avoir des enfants ? ��������������������������������������������������������� 27 N°8 : Comment peut-on bénir Hachem ? ������������������������������������������������������������������ 30 N°9 : Différence entre « Sassone » et « Sim’ha » ���������������������������������������������������� 33 N°10 : Différence entre ‘Onèg et Kavod ������������������������������������������������������������������� 35 N°11 : Effacer un Dvar Torah écrit sur un tableau ����������������������������������������������� 38 N°12 : Etudier les sciences profanes �������������������������������������������������������������������������� 39 N°13 : Expliquer à mon père que la Parnassa vient d’Hachem ����������������������� 40 N°14 : Hachem décide-t-Il vraiment de tout ? �������������������������������������������������������� 45 N°15 : J’ai fait mon lacet droit en premier ! ������������������������������������������������������������� 46 N°16 : Je ne veux pas les œufs, faire Chiloua’h Hakèn ? ������������������������������������ 47 N°17 : L’environnement selon la Torah ���������������������������������������������������������������������� 50 N°18 : Les fraudeurs du métro passent derrière moi ! ��������������������������������������� 52 N°19 : Luxation à l’épaule, pourquoi ? ������������������������������������������������������������������������ 53 N°20 : Ma femme a dévoilé le nom de notre futur fils à ses copines ! ��������� 54 N°21 : Passer sous une échelle et casser un verre, superstitions ? ��������������� 55 N°22 : Posséder des poupées en porcelaine ����������������������������������������������������������� 57 N°23 : Les décisionnaires agissent différemment ? ���������������������������������������������� 58 N°24 : Prononciation du ‘Ayin final vocalisé ������������������������������������������������������������ 60 N°25 : Qu’est-ce qui rallonge la vie ? �������������������������������������������������������������������������� 62 N°26 : Quand les interdits de « Ben Hamétsarim » prennent fin ? ���������������� 65 N°27 : Question sur la « Katlanit » ������������������������������������������������������������������������������� 67 N°28 : Se couper les ongles le soir ������������������������������������������������������������������������������� 68 N°29 : Source du « Ribit Dévarim » ����������������������������������������������������������������������������� 69 N°30 : Se lever devant une personne âgée �������������������������������������������������������������� 70
N°31 : Statut d’un enfant de Cohen et divorcée ���������������������������������������������������� 73 N°32 : Torah « Tavline » : en quoi est-ce une « épice » ? ������������������������������������� 74 N°33 : Un « Rav » qui touche des femmes ? ! ���������������������������������������������������������� 77 N°34 : Yom Haatsmaout & Barbecue d’après la Torah ��������������������������������������� 79 N°35 : Mariée, demander la permission à mes parents ? ����������������������������������� 82 N°36 : Donner son avis en Torah, permis ? ��������������������������������������������������������������� 83 N°37 : Chemita et Chabbath, quel rapport ? ����������������������������������������������������������� 84 N°38 : Femmes qui dansent avec le Séfer Torah à Sim’hat Torah ������������������ 86 N°39 : Diminuer les relations au début d’une grossesse ? �������������������������������� 87 N°40 : Non-juifs & mauvais œil ������������������������������������������������������������������������������������� 87 N°41 : Ma femme porte la perruque, mais bon... ��������������������������������������������������� 88 N°42 : 9 Av Motsaé Chabbath et Bessamim ����������������������������������������������������������� 89 N°43 : Pourquoi dire « Vétsivanou » pour des Mitsvot d’ordre rabbinique ? ��� 90
N°44 : Faire Téchouva pendant les ‘Assérèt Yémé Téchouva, hypocrite ? � 91 N°45 : Envoyer nos enfants en « classe découverte » ���������������������������������������� 93 N°46 : Combien de fois est-il écrit d’aimer le converti ? ������������������������������������ 94 N°47 : Yom Tov Motsaé Chabbath : allumer une bougie pour la Havdala ? �� 94 N°48 : A l’heure de Chabbath dans l’avion ! ������������������������������������������������������������ 96 N°49 : Allaiter Chabbath �������������������������������������������������������������������������������������������������� 97 N°50 : Chabbath : utiliser un aspirateur robot ������������������������������������������������������� 98 N°51 : Chabbath : accompagner des chants en frappant sur la table ������� 100 N°52 : Faire Kiddouch avec du vin entamé ����������������������������������������������������������� 102 N°53 : Faire une entaille sur le pain avant Motsi ����������������������������������������������� 103 N°54 : Je me fais licencier pour respecter Chabbath ! ������������������������������������ 104 N°55 : Jus de raisin de la Havdala : un cauchemar �������������������������������������������� 105 N°56 : Les femmes et le vin de la Havdala ������������������������������������������������������������� 106 N°57 : Lors du Kiddouch, mon père dit « Sabré Cohanim » ��������������������������� 107 N°58 : Ma commande va être traitée Chabbath ������������������������������������������������ 108 N°59 : Porter Chabbath : même une miette ? ! ��������������������������������������������������� 109 N°60 : Presser une olive le Chabbath, interdit par la Torah ? ����������������������� 110 N°61 : Quels travaux sont interdits au crépuscule de Chabbath ? ������������� 112 N°62 : Sé’ouda Chlichit avant Min’ha ����������������������������������������������������������������������� 113
N°63 : Verser le vin de la Havdala sur la bougie ������������������������������������������������� 114 N°64 : Birkat Halévana de sa fenêtre ���������������������������������������������������������������������� 115 N°65 : Birkat Hamapil après ‘Hatsot selon Rav Ovadia ���������������������������������� 116 N°66 : Brakha A’harona : combien de temps ai-je et où la réciter ? ����������� 118 N°67 : Comment procéder au Nétilat Yadaïm du Motsi ? ������������������������������ 121 N°68 : Dire la bénédiction « Malbich ‘Aroumim » en s’habillant ������������������ 122 N°69 : Elle a installé la Mézouza sans Brakha, la refaire ? ����������������������������� 123 N°70 : J’ai fait « Ha’etz » sur une banane ��������������������������������������������������������������� 124 N°71 : J’ai oublié de prélever la ‘Halla ! ������������������������������������������������������������������ 126 N°72 : Poser le Kéli lors de Nétila, obligatoire ? ������������������������������������������������� 127 N°73 : Pourquoi ne pas faire la Brakha des Bessamim jusqu’à mardi ? ���� 127 N°74 : Refaire une Brakha en cas de doute ���������������������������������������������������������� 128 N°75 : « Kol Brakha ‘Ovèr La’assia » ������������������������������������������������������������������������ 131 N°76 : S’acquitter de la Havdala par téléphone �������������������������������������������������� 133 N°77 : Birkat Cohanim après Birkat Hatorah : pourquoi ? ���������������������������� 134 N°78 : Chéma’ : pourquoi dire 2 fois le nom de D.ieu ? ������������������������������������ 135 N°79 : Ecouter la Téfila en direct par téléphone = prier en Minyan ? ������� 138 N°80 : Faire Birkat Cohanim avant le Plag lors d’un jeûne ���������������������������� 139 N°81 : Min’ha après l’allumage de Chabbath pour une femme �������������������� 140 N°82 : Mon bébé a fait dans sa couche pendant ma prière ! ������������������������ 141 N°83 : Ouvrir ses mains à « Potéa’h Ete Yadékha » ������������������������������������������� 143 N°84 : Quand s’asseoir après la Kédoucha ? �������������������������������������������������������� 144 N°85 : Questions sur les « Esser Zékhirot » ���������������������������������������������������������� 145 N°86 : Zimoun pour les femmes �������������������������������������������������������������������������������� 147 N°87 : Aller au Mikvé un jour plus tôt ��������������������������������������������������������������������� 148 N°88 : Mikvé & extension de cheveux et cils ������������������������������������������������������� 149 N°89 : Mikvé & tympan perforé ��������������������������������������������������������������������������������� 150 N°90 : Mikvé Motsaé Ticha’ Béav ����������������������������������������������������������������������������� 152 N°91 : Pourquoi est-il déconseillé de se laver après le Mikvé ? ������������������� 152 N°92 : Préparatifs du Mikvé, le jour-même ? ! ���������������������������������������������������� 153 N°93 : Règles peu abondantes, à partir de quand compter les 5 jours ? � 154 N°94 : Une seule Bdika le 1er jour des Chiva’ Nékiim ������������������������������������� 155
N°95 : Se peigner les cheveux avant le Mikvé, indispensable ? ������������������� 156 N°96 : Comment s’acquitter des Téfilines ? ���������������������������������������������������������� 157 N°97 : Emplacement des Téfilines de la tête, important ? ������������������������������ 159 N°98 : Enrouler les Téfilines à la main ��������������������������������������������������������������������� 161 N°99 : J’ai sorti mes Téfilines avant mon Talith ��������������������������������������������������� 162 N°100 : La logique des Téfilines Rabbénou Tam ������������������������������������������������� 163 N°101 : Pourquoi le nœud des Téfilines de la tête est carré ? ���������������������� 165 N°102 : Que signifie « Téfilines » ? ���������������������������������������������������������������������������� 165 N°103 : Regarder les Chine avant de poser les Téfilines �������������������������������� 166 N°104 : Après ma conversion, que faire de ma vaisselle ? ����������������������������� 167 N°105 : Définitions de « Liboun » & « Kébol’o Kakh Polto » �������������������������� 169 N°106 : Faire mes courses de lait et viande en même temps ����������������������� 171 N°107 : Gâteau ‘Halavi puis Parvé dans moule en silicone ���������������������������� 171 N°108 : Interdit de manger des animaux chasseurs, et les poissons ? ������ 173 N°109 : Tremper un ustensile au Mikvé avant de l’offrir �������������������������������� 174 N°111 : « Méoré Haèch » après Kippour, pourquoi ? ��������������������������������������� 175 N°110 : Kapparot pour un fœtus, combien donner ? ���������������������������������������� 176 N°112 : Kippour : laver les biberons et nettoyer un bébé ������������������������������ 178 N°113 : Mon poulet des Kapparot était agité ����������������������������������������������������� 179 N°114 : Suivre les prières de Kippour sur internet ������������������������������������������� 179 N°115 : 2 Guéhinam, pour qui ? ��������������������������������������������������������������������������������� 180 N°116 : Aller au cimetière entre Roch Hachana et Kippour ������������������������� 181 N°117 : Deuil à respecter pour un suicidé ������������������������������������������������������������ 182 N°118 : Enterrement veille de Chavou’ot, pas de deuil ? �������������������������������� 184 N°119 : Revenir sur une même tombe dans la même journée ��������������������� 185 N°120 : « Ne soyez pas comme des serviteurs... » ��������������������������������������������� 186 N°121 : Les Bné Israël, circoncis lors du Veau d'Or ? ��������������������������������������� 188 N°122 : Pourquoi David Hamélèkh a été maltraité ? ��������������������������������������� 189 N°123 : Pourquoi Pin’has est écrit avec un petit Youd ? ��������������������������������� 191 N°124 : Signification du prénom « Nitsévèt » ������������������������������������������������������ 193 N°125 : Je fréquente une divorcée, respecter les lois de Nidda ? �������������� 194 N°126 : Marié, aller au restaurant avec sa mère ������������������������������������������������ 196
N°127 : Relations hors mariage, suis-je considérée « mariée » ? ���������������� 196 N°128 : S’asseoir à côté d’une femme dans un avion ��������������������������������������� 197 N°129 : Veuve, puis-je inviter un ami veuf ? ��������������������������������������������������������� 198 N°130 : Combien de Kazaït le soir du Séder de Pessa’h ? ������������������������������ 199 N°131 : Ils viennent en Israël Yom Tov, leur cuisiner Yom Tov 2 ? �������������� 201 N°132 : Pessa’h : cuisiner des aliments ayant une apparence ‘Hamets ���� 202 N°133 : Vente du ‘Hamets sans louer les lieux ���������������������������������������������������� 203 N°134 : Hilkhot Ribit dans Yoré Déa, pourquoi ? ����������������������������������������������� 204 N°135 : J’ai emprunté 40 shékels et j’en rends 50, Ribit ? ������������������������������ 206 N°136 : Réclamer mon dû à mon patron ou à D.ieu ? ��������������������������������������� 207 N°137 : J’ai des vertiges, refuser de monter à la Torah ? �������������������������������� 208 N°138 : Ribit : rendre un produit de qualité supérieure à son habitude ���� 209 N°139 : Il relève toutes les fautes du Ba’al Koré, lui dire d’arrêter ? ��������� 210 N°140 : Toucher un Séfer Torah rend impur ? ����������������������������������������������������� 211 N°141 : Elle a trompé son mari avec un Goy ! ����������������������������������������������������� 213 N°142 : Garder ses ‘Houmrot de jeune fille pour Pessa’h ������������������������������ 214 N°143 : Imposer ses goûts vestimentaires à sa femme ����������������������������������� 215 N°144 : J’ai été circoncis à 12 jours ! ����������������������������������������������������������������������� 216 N°145 : Pourquoi ne pas inviter à une Brit-Mila ? ��������������������������������������������� 217 N°146 : Qui doit amener le bébé au Sandak ? ����������������������������������������������������� 217 N°147 : Comment arriver à Roch Hachana ? ������������������������������������������������������� 218 N°148 : Où mentionne-t-on Roch Hachana dans la Torah ? �������������������������� 221 N°149 : Pourquoi ne pas se lever pendant le Chofar ? ������������������������������������ 222 N°150 : Balcon au-dessus du mien, faire une Soucca ? ������������������������������������ 222 N°151 : Mon père ne veut pas m’acheter de Loulav ! �������������������������������������� 223 N°152 : Jamais eu de relation avec mon mari, Guèt obligatoire ? �������������� 225 N°153 : Quand lire « Véavraham Zakèn » pour un ‘Hatan ? �������������������������� 226 N°154 : « Léhit’atèf Bétsitsit » sur le Talith ? �������������������������������������������������������� 227 N°155 : Source de la Mitsva du Talith Gadol �������������������������������������������������������� 228 N°156 : A quel Rav demander une Brakha sur Paris ? ������������������������������������� 229 N°157 : Chovavim : jeûner 40 jours de suite �������������������������������������������������������� 231 N°158 : Comment se rappeler des ‘Esser Zékhirot ? ���������������������������������������� 234
N°159 : Je sais qu’elle m’a volé, le lui dire ? ����������������������������������������������������������� 237 N°160 : Lire un livre d’éducation non-juif �������������������������������������������������������������� 239 N°161 : Pèleriner des Tsadikim = idolâtrie ? �������������������������������������������������������� 240 N°162 : Sommes-nous un peuple élu ou maudit ? ���������������������������������������������� 241 N°163 : Suite à un jeu, suis-je réellement marié ? ! ������������������������������������������� 242 N°164 : Par quoi remplacer l’étude pour une femme ? ������������������������������������ 245 N°165 : Pourquoi faire « Mézonot » sur le riz ? ��������������������������������������������������� 246 N°166 : La date du décès est-elle celle déclarée par les médecins ? ��������� 247 N°167 : Dire « Haré Ate Mékoudéchèt Li » suffit-il pour être marié ? ����� 248 N°168 : Haman et la date de naissance de Moché �������������������������������������������� 249 N°169 : Mariée, j’ai rencontré un autre homme ! ���������������������������������������������� 252 N°170 : Voyager en France le jour de Yom Tov Chéni ������������������������������������� 253 N°171 : Téfilines, où est la partie molle de la tête ? ������������������������������������������� 254 N°172 : Envie de manger des aliments Taref ! ����������������������������������������������������� 255 N°173 : Monté à la Torah lors des « réprimandes » ������������������������������������������ 257 N°174 : « Mi Kamokha » avec et sans point, pourquoi ? ��������������������������������� 258 N°175 : Attendre d’autres fidèles alors qu’on a déjà Minyan ����������������������� 259 N°176 : Kavana à avoir dans « Ata Kadoch » ������������������������������������������������������� 260 N°177 : Pas de Ta’hanounim en Nissan, pourquoi ? ������������������������������������������� 262 N°178 : Téfila : mettre son Talith sur la tête ��������������������������������������������������������� 263 N°179 : ‘Erouv Tavchilin pour l’allumage des bougies de Chabbath ? ������� 264 N°180 : Peut-on consommer du pain à la Mimouna ? �������������������������������������� 265 N°181 : Utiliser à Pessa’h des aliments ouverts avant Pessa’h �������������������� 266 N°182 : Chabbath : mouiller ses manches lors de Nétila ������������������������������� 267 N°183 : Quitte d’une Havdala sans Kavana ? ������������������������������������������������������� 268 N°184 : « Chovavim », que pour les hommes ? ���������������������������������������������������� 269 N°185 : Bikour ‘Holim à un non-juif ������������������������������������������������������������������������� 269 N°186 : Animaux issus de l’élevage intensif, Cachères ? ��������������������������������� 270 N°187 : Birkat Haoréa’h chez soi sur un repas fait par un ami �������������������� 272 N°188 : Complimenter sa femme avec des phrases de Chir Hachirim ����� 273 N°189 : Coupeur de feu, permis ? ����������������������������������������������������������������������������� 274 N°190 : Naissance d’un garçon dans l’année de deuil, bon signe ? ������������� 275
N°191 : La raison de la Mitsva de Hachavat Avéda ������������������������������������������ 276 N°192 : Ezra & le décret des mariages mixtes ����������������������������������������������������� 277 N°193 : Quand les interdits de « Ben Hamétsarim » prennent fin ? ���������� 277 N°194 : Lits en face de la porte de la chambre ��������������������������������������������������� 280 N°195 : Quand les Léviim chantaient-ils le « Chir Chel Yom » ? ������������������ 280 N°196 : Se couper les cheveux vendredi après-midi ���������������������������������������� 281 N°197 : Souhaiter le nouvel an à un juif ����������������������������������������������������������������� 282 N°198 : Un petit Séfer Torah de décoration est tombé ����������������������������������� 282 N°199 : Yi’houd avec sa belle-mère ������������������������������������������������������������������������� 283 N°200 : Lévi arrivé pendant la montée du Cohen, qui faire monter ? ������� 285 N°201 : Compagnon goy, notre bébé peut-il s'appeler « Cohen » ? ��������������� 286 N°202 : Comment relativiser ? ����������������������������������������������������������������������������������� 286 N°203 : Ribit : rendre un produit de qualité supérieure à son habitude � 288 N°204 : Pourquoi ne pas lire de Méguila à ‘Hanouka ? ������������������������������������ 289 N°205 : Avoir des relations un jour de jeûne ������������������������������������������������������� 290 N°206 : Birkat Cohanim : que répondre après le Cohen ? ����������������������������� 291 N°207 : Comment se pencher dans la Téfila ? ������������������������������������������������������ 292 N°208 : Faire Chéma’ chez soi pour ne pas dépasser l’heure ����������������������� 294 N°209 : Lire un Dvar Torah avant Birkot Hacha’har ����������������������������������������� 295 N°210 : Pérek Chira VS Min’ha ���������������������������������������������������������������������������������� 296 N°211 : Prier pendant mes tâches ménagères, permis ? �������������������������������� 296 N°212 : Réciter Kaddich pendant les Psouké Dézimra ����������������������������������� 297 N°213 : Se lever durant « Hachem Mélekh » si j’ai avancé ma Téfila ��������� 298 N°214 : « Chéhé’héyanou » sur des nouveaux Téfilines ���������������������������������� 298 N°215 : Faire Nétila avec de l’eau chaude ������������������������������������������������������������� 299 N°216 : Inclinaison des Mézouzot ���������������������������������������������������������������������������� 300 N°217 : Le mode de cuisson change-t-il la bénédiction du pain ? ��������������� 300 N°218 : Minyan obligatoire pour la pose de Mézouza ? ���������������������������������� 302 N°219 : Pourquoi changer la bénédiction des Matsot ? ���������������������������������� 303 N°220 : Sur quoi faire les « Bessamim » ? �������������������������������������������������������������� 304 N°221 : A quel enterrement peut assister un Cohen ? ������������������������������������ 305 N°222 : Après le mois, continuer autant de Kaddich ? ������������������������������������ 307
N°223 : Azkara : de quand à quand faire Kaddich ? ������������������������������������������ 308 N°224 : Distance minimale entre une tombe juive et non-juive ����������������� 309 N°225 : Enterrement veille de Chabbath, statut d’endeuillé suspendu ? ��� 310 N°226 : Pourquoi séparer les tombes juives et non-juives ? ������������������������� 311 N°227 : ‘Akédat Its’hak & interdit de tuer ������������������������������������������������������������� 312 N°228 : Pourquoi avoir tué les premiers-nés égyptiens ? ������������������������������ 313 N°229 : Pourquoi Hachem a envoyé un ours à Yossef ? ���������������������������������� 316 N°230 : Mélanger du lait et de la viande dans une poubelle ������������������������� 317 N°231 : Viande & insémination artificielle ������������������������������������������������������������ 318 N°232 : J’ai mis mes Téfilines avant le Zman, les remettre ? ������������������������� 320 N°233 : Aller dans un magasin ouvert Chabbath ����������������������������������������������� 320
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N°1 : « Batèl Bérov », c’est quoi ? Question de Angelique le 2 Juillet 2017
Pourriez-vous expliquer « Batèl Bérov » et donner des exemples concrets de quand cela s’applique et quand cela ne s’applique pas ? Réponse Batel signifie considéré comme inexistant. Bérov : dans la majorité. Lorsque nous sommes en présence d’un mélange constitué d’aliments permis à la consommation et d’autres qui ne le sont pas ; si la majorité du mélange est permise à la consommation, selon la Torah, tout le mélange est consommable. Cependant, dans la grande majorité des cas, nos Sages ont interdit la consommation d’un tel mélange si le goût de l’aliment interdit est ressenti. Il faudra que le volume de l’aliment permis soit 60 fois supérieur à celui de l’aliment interdit afin de pouvoir le consommer. Dans certains cas, il faudra 100 fois plus et dans d’autres, 200 fois plus. Il est strictement interdit de mélanger un aliment interdit dans un aliment permis dont le volume est 60 fois supérieur afin de consommer le mélange. Lorsque, selon les lois du mélange, il est permis de consommer un mélange, c’est uniquement si celui-ci s’est formé involontairement. Il en est de même si l’on est en présence d’un mélange où le volume de l’aliment permis n’est pas 60 fois supérieur à l’aliment interdit : il est strictement interdit de rajouter de l’aliment permis afin d’augmenter son volume. Voir Choul’han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 99, Halakha 5.
D’après certains décisionnaires, le fait d’acheter un produit auquel il a été mélangé volontairement, un aliment interdit, rentre dans le cadre de cette interdiction. Si l’aliment interdit est reconnaissable, il est obligatoire de le retirer du mélange avant de consommer le reste.
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Questions au Rav Dayan
Si le goût de l’aliment interdit est ressenti, le mélange est strictement interdit à la consommation, même si la quantité de l’aliment permis est mille fois plus importante que l’aliment interdit. Voir Choul’han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 98, Halakha 8 Kitsour Choul’han ‘Aroukh - Hilkhot Taarovet [Rav Aharon Pfoïffer], pages 42-46.
Si la couleur de l’aliment interdit est visible dans le mélange, celui-ci est interdit à la consommation, même si la quantité de l’aliment permis est mille fois plus importante que l’aliment interdit. A ce sujet, voir d’autres avis dans Kitsour Choul’han ‘Aroukh - Hilkhot Taarovet [Rav Aharon Pfoïffer], pages 83-85.
Si l’aliment interdit permet de donner une certaine consistance au mélange, il est interdit de le consommer, même si la quantité de l’aliment permis est 1000 fois plus importante que l’aliment interdit. Voir Choul’han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 87, Halakha 11.
Durant Pessa’h, si une miette de ‘Hamets se mélange à un aliment, il est interdit de consommer le mélange même si la quantité de l’aliment non‘Hamets est 1000 fois plus importante que la miette. Si, avant Pessa’h, une miette de ‘Hamets a été annulée dans un aliment [conformément aux lois du mélange], durant Pessa’h, il est permis de le consommer. Selon les Ashkénazes, il est interdit de le consommer [principe de ‘Hozère Véné’or]. Les insectes et les vers, lorsqu’ils sont entiers, ne s’annulent pas même si la quantité de l’aliment permis est 1000 fois plus importante. Un aliment interdit dont l’interdiction est uniquement momentanée [et disparaîtra plus tard] ne s’annule pas même si la quantité de l’aliment permis est 1000 fois plus importante. Il faudra, obligatoirement, attendre pour consommer le mélange. Lorsqu’un cas de mélange se présente, il faut s’adresser à un Rav afin qu’il puisse l’analyser le plus précisément possible car il y a de nombreux détails à prendre en considération. Il faut distinguer 5 catégories de mélange [essentielles] : 1. Ta’arovèt Yavèch Béyavèch - Mine Bémino Les deux aliments [solides] ne forment pas un mélange homogène et ils ont un goût identique. Exemple : deux morceaux de viande permis et un
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morceau de viande interdite. Si le morceau de viande interdit a un certain volume, il ne s’annule pas. Voir Choul’han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 109, Halakha 1. Dans une telle éventualité [uniquement], il n’est pas nécessaire de 60 fois plus. Il suffit d’une majorité [Rov] pour permettre le tout. Voir Choul’han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 109, Halakha 1.
Il faut que les deux goûts soient vraiment identiques. Sinon, il faut adopter une attitude rigoureuse. Voir passage suivant. A ce sujet, voir Peri Mégadim, Cha’ar Hata’arovot, volume 3, chapitre 4 et Kaf Ha’haïm - Yoré Déa, chapitre 98, passages 18-36. Est-il permis de consommer les trois morceaux de viande ? Si oui, de quelle manière ? Il est préférable de retirer l’un des morceaux avant de consommer le reste. Voir Choul’han ‘Aroukh - Yoré Déa, chapitre 109, Halakha 1 et Kaf Ha’haïm, passage 24. A ce sujet, voir d’autres détails dans Kitsour Choul’han ‘Aroukh - Hilkhot Taarovet [Rav Aharon Pfoïffer], pages 18-23.
2. Ta’arovèt Yavèch Béyavèch - Mine Béchééno Mino Les deux aliments [solides] ne forment pas un mélange homogène et ils n’ont pas un goût identique. Exemple : deux morceaux de viande permis et un morceau de foie interdit. Kaf Ha’haïm - Yoré Déa, chapitre 98, passage 18.
Dans une telle éventualité, c’est uniquement si le volume de l’aliment permis est 60 fois supérieur à celui de l’aliment interdit que le mélange est permis. Voir Kitsour Choul’han ‘Aroukh - Hilkhot Taarovet [Rav Aharon Pfoïffer], pages 50-57.
3. Ta’arovèt La’h Béla’h - Mine Bémino Les deux aliments sont liquides et ils ont un goût vraiment identique. Deux catégories de farines ont le statut de deux aliments liquides car lorsqu’ils se mélangent, ils forment un tout homogène.
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Questions au Rav Dayan
Dans une telle éventualité, c’est uniquement si le volume du liquide permis est 60 fois supérieur à celui du liquide interdit que le mélange est permis. Voir Kitsour Choul’han ‘Aroukh - Hilkhot Taarovet [Rav Aharon Pfoïffer], pages 24-27.
4. Ta’arovèt La’h Béla’h - Mine Béchééno Mino Les deux aliments sont liquides et ils ont un goût différent. Dans une telle éventualité, c’est uniquement si le volume du liquide permis est 60 fois supérieur à celui du liquide interdit que le mélange est permis. Voir Kitsour Choul’han ‘Aroukh - Hilkhot Taarovet [Rav Aharon Pfoïffer], pages 36-39.
5. Un aliment solide permis ayant été cuit dans un liquide interdit ou vice versa Si l’aliment solide est interdit, on ne pourra consommer le liquide [permis] que si son volume est 60 fois supérieur à celui de l’aliment solide interdit. Voir Kitsour Choul’han ‘Aroukh - Hilkhot Taarovet [Rav Aharon Pfoïffer], pages 28-30.
Dans le cadre des réponses données sur le site, il est difficile de cerner toute la question. Il y a encore de nombreux détails à connaître.
N°2 : « Mévatel Kéli Méèkhano », c’est quoi ? Question de Etane le 7 Novembre 2017
Pouvez-vous m’expliquer ce qu’est : « Mévatel Kéli Méèkhano » ? Réponse 1. Durant Chabbath, nos Sages ont interdit de placer un objet ou une chose Mouktsé [en cas d’erreur ou lorsqu’il est permis de les avoir en
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main - déchets alimentaires après une consommation] sur un ustensile non Mouktsé, car alors, il n’est plus possible de le déplacer et il n’est plus utilisable comme auparavant. Voir Choul’han ‘Aroukh, chapitre 310, Halakha 6.
En agissant de la sorte, on fait une action qui « s’apparente » à la fixation d’un objet à l’aide de colle ou de mortier. Voir Rachi, passage Kéli sur Talmud Chabbath 42b.
2. Certains de nos maîtres expliquent : le fait même que l’ustensile ne soit plus utilisable tant que le Mouktsé y est posé est considéré comme une « destruction » et nos Sages ont jugé utile d’interdire une telle action. Voir Rambam, Hilkhot Chabbath, chapitre 26, Halakha 23, Rachi, passage Véha sur Talmud Chabbath 128b, Tossefot, passage Demévatel sur Talmud Chabbath 43a.
3. Si dans l’ustensile où l’on pose le Mouktsé, il y a déjà un objet non Mouktsé plus important, l’interdiction n’est plus en vigueur, car l’ustensile est encore utilisable et reste déplaçable. Voir Michna Broura, chapitre 265, passage 6.
4. Il est permis de mettre des déchets dans une poubelle vide, étant donné qu’elle est destinée à cet usage et à rien d’autre. Or’hot Chabbath, chapitre 19, Halakha 326. Il y a de nombreux autres détails à ce sujet.
N°3 : « Vort » = fiançailles, pourquoi ? Question de Arie le 19 Janvier 2016
Pourquoi les fiançailles religieux s’appellent « un vort » ? Réponse En fait, le « Vort » ne correspond pas très précisément avec les fiançailles, il correspondrait plutôt à la « promesse de vente » connue dans le secteur de l’immobilier.
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Questions au Rav Dayan
Ce serait donc une officialisation du futur mariage en question. Le mot Vort signifie parole. 1. Selon le Admour de Gour [Le Pné Ména’hem], l’officialisation porte le nom de Vort car, durant ces festivités, les parents du jeune homme et ceux de la jeune fille s’engagent verbalement d’aider les futurs mariés. Il est vrai que dans certaines communautés, il est habituel de rédiger un contrat « Tnaïm » - mais ceci est uniquement pour éviter l’oubli. Cette explication est basée sur un enseignement de nos Sages dans le Talmud Kiddouchin 9b et Kétoubot 102b : Kama Ata Notène Lébinkha.... Lébitekha, Hène Hène Hadvarim Haniknim Béamira. 2. Avant la naissance du bébé, une voix retentit dans le ciel et annonce : « La fille de untel se mariera avec untel ». Voir Talmud Sota 2a, Mo’èd Katan 18b et Sanhédrin 22a. La concrétisation de cette annonce est appelée « Vort » pour se rappeler de cette voix céleste qui annonça le futur mariage. 3. Nos sages disent : Un homme doit vendre tout ce qu’il possède pour épouser la fille d’un Talmid ‘Hakham ou pour marier sa fille à un Talmid ‘Hakham. S’il agit de la sorte, c’est une belle chose et souhaitable. Sinon, c’est un mélange exécrable, qu’il faut éviter. Quiconque marie sa fille à un homme qui ne donne pas suffisamment d’importance à l’étude la Torah, c’est comme s’il la ligotait et la plaçait face à un lion affamé... - Pessa’him 49a - 49b. C’est pourquoi, il est habituel de donner la parole au jeune fiancé afin qu’il puisse prouver par ses dires qu’il ne répond pas aux critères de ‘Am Haarets-ignorant. D’où le nom « Vort » évoquant la parole du jeune fiancé. 4. Hachem a créé le monde par le biais de dix paroles pour qu’il soit peuplé et habité. Voir Pirké Avot, chapitre 5, Michna 1. Ceci est possible uniquement grâce à la Mitsva du mariage. Voir Yéchaya [Isaïe], chapitre 45, verset 18.
En se mariant dans la sainteté, les futurs époux prolongent l’existence de ce monde. Leur union prend l’importance de l’une des paroles d’Hachem ayant était à l’origine de la création du monde. D’où le nom « Vort », attribué au début de la procédure du mariage.
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N°4 : Afficher ce que l’on a attire le mauvais œil ? Question de Eric le 11 Août 2016
J’ai vu un cours très intéressant sur le ‘Ayin Hara’ du Rav Menahem Berros de Marseille, que je vous invite à voir. Il nous dit que, d’après la Guémara, il ne faut pas afficher ce que l’on possède et rester discret sur ses affaires, son patrimoine et sa famille. Mais est-ce que le fait d’afficher des photos de soi, de ses proches, de ce que l’on fait, et de ce que l’on a sur les réseaux sociaux attire le mauvais œil ? Depuis, j’ai enlevé les photos de mes proches, qui n’étaient destinées qu’à la famille éloignée ! Réponse Vous écrivez : « D’après la Guémara, il ne faut pas afficher ce que l’on possède et rester discret sur ses affaires, son patrimoine et sa famille » Ceci est mentionné dans les Midrashim et le Talmud à plusieurs endroits. Voir Talmud Baba Métsia 42a, fin du Rachi sur Béréchit, chapitre 48, verset 16 et fin du Rachi sur Béréchit, chapitre 49, verset 22. Vous écrivez ensuite : « Mais est-ce que le fait d’afficher des photos de soi, de ses proches, de ce que l’on fait, et de ce que l’on a sur les réseaux sociaux attire le mauvais œil ? » Réponse Oui. Vous écrivez : « Depuis, j’ai enlevé les photos de mes proches, qui n’étaient destinées qu’à la famille éloignée ! » Vous n’avez pas retiré les photos « de ce que l’on fait, et de ce que l’on a ». Le ‘Hazon Ich [Rabbi Avraham Yéchayou Karelits] nous enseigne :
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Questions au Rav Dayan
L’un des secrets du monde est que l’homme, par ses pensées, peut avoir des incidences dans le monde de la réalité, et sa pensée, aussi légère soitelle, peut déclencher la ruine d’éléments matériels les plus stables. Voir ‘Hazon Ich, ‘Hochen Michpat, Baba Batra, Likoutim, chapitre 21, page 255, passage « Cham, Yahvou Béh Rabbanane ».
Il existe différents moyens permettant de causer un préjudice à l’autre. Le ‘Ayin Hara’ est l’un d’entre eux. Il a été « mis en place » par Sa volonté. De la même façon qu’une personne peut briser un objet appartenant à l’autre en le jetant à terre, il peut l’endommager par le biais du ‘Ayin Hara’. Dans tous les cas, Hachem a permis un tel résultat. Pourquoi ? L’une des raisons, affirme le ‘Hazon Ich : tout est fixé à Roch Hachana. Les pertes de chacun, également. Le ‘Ayin Hara’ est, donc, un moyen parmi tant d’autres permettant d’exécuter une sentence divine. Ce qui est certain : La Torah donne une solution pour contrer le ‘Ayin Hara’ : l’étude de la Torah et l’accomplissement des Mitsvot d’une manière scrupuleuse. Les forces régissant le ‘Ayin Hara’ ne peuvent agir contre la volonté d’Hachem. En conséquence, toute personne prenant garde de ne pas commettre de fautes peut être sûre de ne pas être l’objet d’attaques de la part de telle ou telle force. Par ailleurs, de même qu’il est possible de mettre ses objets à l’abri afin que personne ne puisse les endommager, il est possible d’éviter le ‘Ayin Hara’ en vivant dans la discrétion et la simplicité et sans étaler ses biens face aux yeux des autres. Il y a de nombreuses lois basées sur la prudence face au ‘Ayin Hara’.La liste qui suit est loin d’être exhaustive. 1. Deux frères ou un fils et son père ne montent pas au Séfer Torah, l’un après l’autre. Voir Choul’han ‘Aroukh - Ora’h ‘Haïm, chapitre 141, Halakha 6.
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2. D’après certains, on ne célèbre pas le mariage de deux couples, simultanément, sous la même ‘Houppa. Voir Choul’han ‘Aroukh - Even Haézer, chapitre 62, Halakha 3. 3. D’après certains, on ne fait pas la Brit Mila de deux garçons l’un à la suite de l’autre en récitant uniquement une Brakha. Voir ‘Aroukh Hachoul’han Yoré Déa, chapitre 265, Halakha 25 . 4. Pour s’assurer de la présence de dix personnes au Beth Haknesset, on ne les compte pas d’une manière habituelle. Voir Pri ‘Hadach, passage 1 sur Choul’han ‘Aroukh, chapitre 55.
N°5 : Brûler des journaux contenant des Divré Torah Question de Michel le 10 Mars 2014
J’ai des tas d’anciens journaux « Actualité Juive », et je voudrais les jeter. Dois-je auparavant sélectionner tous les Divré Torah qui s’y trouvent pour les déposer à la Gueniza (ce qui suppose beaucoup de temps passé à lire chaque page...) ? Réponse Il est strictement interdit de jeter à la poubelle ou de brûler les Divré Torah se trouvant dans des encarts prévus à cet effet et figurant dans les journaux ‘Hol. Il faut obligatoirement séparer les pages en question et les placer respectueusement dans une Gueniza. Voir Guinzé Hakodech, chapitre 14, Halakha 3.
Il est permis de placer le journal dans la Gueniza sans séparer les pages où se trouvent les Divré Torah. Voir Guinzé Hakodech, chapitre 14, Halakha 4.
Il est préférable de mettre tous les journaux à la Gueniza, sans les vérifier au préalable, plutôt que de risquer de jeter des Divré Torah à la poubelle.