L’art de la vie à 2 Rav Its'hak Fanger
AUTEUR Rav Its’hak FANGER • TRADUCTION Noah DAHAN • RELECTURE Tamara ELMALEH • MISE EN PAGE Jérémie ARGAMAN • COUVERTURE Mendel TOUBOUL • COORDINATION Moshé Haïm SEBBAH • DIRECTION Binyamin BENHAMOU Publié et distribué par les EDITIONS TORAH-BOX France Tél.: 01.80.20.5000 Israël Tél.: 02.37.41.515 support@torah-box.com www.torah-box.com © Copyright 2020 / Torah-Box • Imprimé en Israël Ce livre comporte des textes saints, veuillez ne pas le jeter n’importe où, ni le transporter d’un domaine public à un domaine privé pendant Chabbath.
Note de l’éditeur Les Editions Torah-Box ont la joie de vous présenter le livre : « L’art de la vie à 2 » du Rav Its’hak Fanger. Les statistiques sont unanimes : aujourd’hui, un couple sur deux divorce. Pourtant, tout le monde souhaite mener une vie de couple épanouissante. Pourquoi la plupart des couples baissent-ils les bras devant la difficulté de l’entreprise ? Celle-ci serait-elle une utopie ? Rav Its’hak Fanger, thérapeute holistique et spécialiste des questions de couple, nous présente ici son ouvrage sur l’art de réussir son mariage d’après les principes de la Torah et de nos Sages. A travers des exemples tirés du quotidien et avec humour, le Rav Fanger nous aide à cheminer sur la voie du bonheur à deux, qu’il définit comme un « art » à part entière. Au fil des pages, il répond aux questions que célibataires et gens mariés se posent : - Sur quels critères choisir son futur conjoint ? - Mon/ma fiancé(e) est colérique ; peut-il/elle changer après le mariage ? - Comment raviver l’amour dans le couple ? - Quelle est l’importance des marques de reconnaissance envers son mari/sa femme ? Chaque foyer qui se bâtit est une nouvelle pierre apportée à l’édifice de l’avènement messianique, enseignent nos Sages. Puissions-nous tous faire régner la paix au sein de nos couples et voir ainsi le Troisième Temple reconstruit promptement et de nos jours, Amen ! להגדיל תורה ולהאדירה L’équipe Torah-Box
Que ce livre contribue à la réussite du
Collel « Vayizra’ Itshak » Centre d’étude de Torah pour Francophones à Jerusalem
sous l’enseignement du rav Eliezer FALK à la mémoire de M. & Mme Jacques-Itshak- BENHAMOU au Roch-Collel : Rav Eliezer FALK aux Rabbanim : Rav Tséma’h ELBAZ Rav ‘Haïm BENMOCHÉ
et à leurs chers étudiants assidus et dévoués pour la Torah : Rabbi Moché AVIDAN
Rabbi Emmanuel DRAI
Rabbi Binyamin BENHAMOU
Rabbi Amir MADAR
Rabbi Ilan BENHAMOU
Rabbi Jonathan PEREZ
Rabbi David BRAHAMI
Rabbi Raphaël SABBAH
Rabbi Nathan CHEMLA
Rabbi Nathanel OUALID
Rabbi Israël COHEN
Rabbi Guershon ZAFRAN
Que ce livre contribue à la réussite du
Collel « Torat Yé’hia »
Centre d’étude de Halakha pour francophones à la mémoire de M. & Mme Yé’hia TEBOUL au Roch-Collel : Rav ‘Haïm BENMOCHÉ
et à leurs chers étudiants assidus et dévoués pour la Torah : Rabbi Shmaya COHEN Rabbi Moché DABI Rabbi Menahem LALOUM Rabbi Gabriel LEVY Rabbi Jérémy MAHFODA
Table des matières Avant-propos..........................................................................................7 Chapitre 1 : « N’y a-t-il que les imbéciles qui se marient ? ».......................12 Chapitre 2 : Les défis de notre génération................................................ 18 Chapitre 3 : Qu’est-ce que l’amour ?....................................................... 26 Chapitre 4 : Avant le mariage….............................................................48 Chapitre 5 : Des thèmes qui méritent toute notre attention........................ 64 Chapitre 6 : Le jour du mariage – Usages et coutumes..............................74 Chapitre 7 : Après le mariage.................................................................84 Chapitre 8 : Fais le bien ......................................................................104 Chapitre 9 : La critique....................................................................... 126 Chapitre 10 : Parle-moi…...................................................................144 Chapitre 11 : Les familles respectives....................................................158 Chapitre 12 : La complicité................................................................. 172 Chapitre 13 : Demander pardon après l’offense..................................... 184 Chapitre 14 : Le magasin de cadeaux................................................... 198 Chapitre 15 : Améliorer sa relation à soi - Améliorer sa relation de couple... 204 Chapitre 16 : Les événements : réalité ou interprétation ?....................... 222 Chapitre 17 : La colère........................................................................ 234 Pour conclure….................................................................................251 Glossaire............................................................................................ 257
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Avant-propos Texas, États-Unis, 1 h du matin. Cela faisait bien tard pour Georges. – Eh, s’écrie soudain sa femme, on a oublié d’éteindre la lumière de la réserve dans le jardin ! Georges, épuisé, sortit de la maison en direction du jardin lorsque, saisi d’effroi, il découvrit que trois cambrioleurs s’étaient introduits dans la réserve. Il se tenait pétrifié de peur alors que les trois individus ne l’avaient pas remarqué. Ils fourraient indistinctement des objets dans des caisses, vidant pratiquement toute la réserve. Georges s’éloigna discrètement et appela la police. – Bonsoir ! Venez le plus vite possible, trois cambrioleurs se sont introduits dans ma réserve ! débita-t-il d’un trait. – Calmez-vous, Monsieur, et donnez-nous plus de détails ! Êtes-vous en danger de mort ? lui répondit le policier avec flegme. – Moi, non, mais tout ce que je possède dans ma réserve, oui ! répliqua Georges du tac au tac. – Alors, écoutez les directives et suivez-les à la lettre, lui conseilla le policier. Fermez la porte de chez vous à clé, baissez tous les volets, éteignez les lumières et allongez-vous au sol ! Nous n’avons pas de voiture de patrouille disponible pour l’instant, mais dès que nous en aurons une, nous vous l’enverrons. Par contre, cela peut prendre un peu de temps… – Que voulez-vous dire par « un peu de temps » ? demanda Georges incrédule. Vous arriverez quand ma réserve sera vide ?! – Je vous comprends, mais comprenez-nous aussi, pour l’instant, nous n’avons pas de voiture disponible, mit fin à la conversation l’agent de police. – D’accord, merci, répondit poliment Georges.
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Georges raccrocha, compta jusqu’à trente et rappela la police. – Police, bonjour ! annonça le même agent. – Bonjour, c’est à nouveau la personne qui vous a appelé tout à l’heure, se présenta Georges. Il n’y a pas d’urgence, venez quand vous pouvez, je leur ai tiré dessus et je crois qu’ils sont tous morts ! Dès que vous aurez une voiture de patrouille disponible, envoyez-la-moi ! Au revoir ! Trois minutes plus tard, trois voitures de police encerclaient la maison de Georges alors qu’un hélicoptère ordonnait à une unité spéciale d’évacuer les corps des trois cambrioleurs. Plus tard, l’inspecteur de police furieux se tourna vers Georges et lui dit : – Vous nous avez dit que vous leur aviez tiré dessus, dites-moi, vous vous moquez de nous ?! – C’est moi qui me moque de vous ?! lui répondit Georges, vous m’avez dit que vous n’aviez aucune voiture disponible, mais voyez par vous-mêmes… La moitié des agents de police du pays est chez moi avec l’arsenal du FBI ! Conclusion : quand on veut, on peut ! La raison pour laquelle nous manquons à l’accomplissement d’une action découle très souvent du choix de nos priorités. Quand une chose est réellement importante pour nous, nous lui consacrons tout le temps et l’énergie nécessaires. Il est évident que chacun d’entre nous ressent le besoin de vivre une vie de couple réussie et comprend que ce n’est pas possible autrement. Toutefois, la pierre d’achoppement est que l’on ne peut pas sans, mais que c’est pourtant très difficile avec... Pour résumer, tout un chacun éprouve un immense besoin de vivre une vie de couple réellement épanouissante, mais la majeure partie des couples croule devant les difficultés énormes que leur occasionne leur mariage. Surtout une fois que la magie du début s’est dissipée… Une personne mature et honnête prendra conscience que ses sentiments d’angoisse et de souffrance proviennent principalement de sa relation de couple défectueuse.
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Les thérapies en général tournent très souvent autour du sujet de la vie de couple. Ceux qui ne sont pas encore mariés ressentent une appréhension et hésitent quant au choix de leur futur conjoint. Quels critères choisir ? Sur quoi mettre l’accent ? Sur quel sujet être intransigeant ou plus conciliant ? Les célibataires voient autour d’eux des couples épanouis et d’autres, malheureux, dont la vie est devenue un véritable enfer. Sans parler des divorces dont le pourcentage augmente chaque année ! Il faut savoir que les statistiques indiquent qu’aujourd’hui, un couple sur quatre divorce. Les gens mariés, quant à eux, sont confrontés à de nombreuses difficultés et frictions. Nombre d’entre eux pensent avoir commis l’erreur de leur vie en décidant de se marier avec leur conjoint. Sur ce point, il est impératif de préciser : le fait que le mariage occasionne de la souffrance et ne soit pas a priori épanouissant ne prouve en rien une erreur dans le choix du conjoint ! Cela prouve simplement que la vie à deux, qui s’étend d’ailleurs en principe sur plusieurs décennies, représente un grand défi. Telle est précisément la raison qui m’a poussé à écrire ce livre qui est un guide pratique aussi bien pour la période précédant le mariage que pour celle lui succédant. Le but de celui-ci est d’aider à ce que la vie de couple soit réussie et apporte satisfaction et bonheur véritable. Le présent ouvrage vous fournira des outils concrets ainsi que des pistes qui vous permettront de construire correctement votre lien de couple. De nombreux écueils pourraient être évités par la simple prise de conscience que la majeure partie des femmes fonctionnent de la même façon et qu’il en va de même de la majeure partie des hommes, et ce, aussi bien au niveau de leurs comportements que de leurs besoins. Le problème que nous rencontrons chez notre conjoint n’est sûrement pas son problème exclusif, mais au contraire, il est fort probable qu’il s’agisse d’un besoin intrinsèque à la nature masculine ou féminine. Le simple fait d’être conscient de cette donnée de base est susceptible d’engendrer une plus grande compréhension mutuelle au sein du couple et d’accroître le sentiment d’amour. À travers ce livre, nous étudierons d’abord la définition de l’amour et nous la développerons par la suite en
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trois étapes. Ces outils ouvriront dans un premier temps de nouveaux horizons aux personnes à la recherche de leur âme sœur. Puis nous plongerons également dans les profondeurs de la vie de couple en abordant les points sur lesquels la plupart des couples butent. Entre autres, le besoin de compliments, la nécessité ou non d’émettre des critiques et la manière de le faire, les relations avec les familles mutuelles, etc. Tout autant de sujets concrets que chacun pourra adapter à sa propre vie et qui pourront parfois même sauver des couples ! Je voudrais tout d’abord remercier ma femme qui a été mon véritable bras droit dans l’élaboration de ce livre, aussi bien au niveau de son contenu que de sa conception graphique. Toute ma gratitude revient ensuite au Rav Sim’ha Cohen à qui je dois une grande partie de mon savoir sur le sujet. Bonne lecture. Its’hak Fanger
Chapitre Chapitre1 1 « N’y a-t-il que les imbéciles qui se marient ? »
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« N’y a-t-il que les imbéciles qui se marient ? »
Quelles sont les qualités requises pour réussir son mariage ? Le mariage est-il susceptible de résoudre nos problèmes personnels ou nous apportera-t-il son lot de problèmes ? Dans ce chapitre, nous tenterons de répondre à ces questions et à d’autres encore…
« Papa, qu’est-ce que c’est une ânesse ? » Un fils demande à son père : – Papa, qu’est-ce que c’est une ânesse ? – L’ânesse est la femelle de l’âne, lui répond son père. – Ah bon ? Même les ânes se marient ? rétorque le fils étonné. – Bien sûr mon fils ! D’ailleurs, il n’y a que les ânes qui se marient ! Mais moi, je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette blague ! Pour ma part, je pense que seuls les « ânes » réussissent leur vie de couple. Un âne ou un homme de valeur et heureux La Guémara dans Massékhet Erouvin (100b) rapporte : « Rabbi Yo’hanan dit : ‘Si nous n’avions pas reçu la Torah, nous aurions appris la pudeur du chat, l’honnêteté de la fourmi, la fidélité de la colombe…’ » On peut apprendre la pudeur du chat. En effet, contrairement au chien qui fait ses besoins en pleine rue sans se soucier d’être vu, le chat se cache
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non seulement pour faire ses besoins, mais de plus, il les recouvre. C’est d’ailleurs pour cela qu’il se nomme en hébreu ’Hatoul, dont la racine signifie « recouvert », « vêtu ». (Le mot ’Hitoul [lange] en découle également). De son côté, la fourmi aurait pu donner des cours à tous les escrocs, voleurs et manipulateurs en tout genre ! Si une fourmi trouve un grain de nourriture qui a ne serait-ce qu’été touché par une autre fourmi, ce qui signifie qu’il appartient à cette dernière, elle ne s’en emparera pas, et ce, même si elle le désire fortement. Que peut-on apprendre de l’âne ? L’âne ne se plaint jamais, il est capable de porter des fardeaux sur son dos pendant des heures, voire des jours entiers. Il peut porter une très lourde charge sur une route qui monte, il peut même dormir debout alors que la charge se trouve encore sur son dos. L’âne ne tente pas de se révolter ni ne rechigne. Pour mieux comprendre toutes les caractéristiques de cet animal, penchons-nous sur celles du cheval. Contrairement à l’âne, la simple selle posée sur le dos du cheval l’agace à tel point qu’il faut lui faire un bon brossage du dos après la lui avoir retirée. Alors que dire de lui poser une charge sur le dos ?! Ce serait tout simplement impensable ! Il pourrait s’énerver, voire devenir violent. Pour réussir son mariage, il faut apprendre de l’âne ; apprendre à porter le joug, car disons-le clairement : le mariage est un joug. La Méguilat Ekha (3, 27) nous enseigne : « Il est bon pour l’homme de prendre le joug dès sa jeunesse ». Nos Sages nous expliquent qu’il s’agit du joug de la Torah et des Mitsvot ainsi que de celui d’épouser une femme (Yalkout Chimoni, 247). Le joug, lorsqu’il prend sa juste définition, ne fait pas de l’homme un « âne » dans sa connotation négative, mais au contraire, il en fait un homme de valeur, brillant et heureux. Comment ? C’est ce que nous verrons à travers les prochains chapitres. Une erreur à la source de nombreux écueils Il existe une erreur de perception répandue qui, malheureusement, entraîne de nombreux problèmes et même des divorces. C’est le fait de croire que le mariage va résoudre tous nos problèmes… La plupart des gens pensent
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qu’avec le mariage, tous les problèmes qu’ils vivent en tant que célibataires disparaîtront. Mais dans la réalité, il s’avère que non seulement le mariage ne résout pas les problèmes, mais de plus, qu’il apporte en soi son lot de problèmes ! Il est certain que le mariage est un « problème sain », censé apporter bonheur et joie. Mais le fait de croire qu’il sera la solution magique à tous les problèmes constitue un grand problème. En effet, la désillusion qui s’ensuit est l’une des raisons principales des divorces. Soyons honnêtes : en général, les gens n’arrivent pas à se supporter eux-mêmes ! Il est fréquent et assez triste d’entendre des gens dire d’eux-mêmes : « Je me déteste ! », « J’en ai marre de moi ! » ou encore : « Je ne supporte plus mes sautes d’humeur ! »… Si une personne a déjà du mal à se supporter elle-même, comment peutelle prétendre réussir à coexister avec quelqu’un, de surcroît, différent d’elle ?! Même si nous vivions avec notre meilleur(e) ami(e) et passions notre vie à prendre du bon temps, nous serions quand même confrontés à des difficultés. Pourquoi ? Car l’homme apprécie la compagnie d’une tierce personne tant que cette dernière est d’accord avec lui, partage ses volontés et a des aspirations communes aux siennes. Ceci peut effectivement se produire, mais ponctuellement, car à un certain moment, il est évident que des divergences d’opinions surgiront puisque chacun a une échelle de priorités différente (même un tant soit peu) et optera bien entendu pour ses propres priorités. Plus encore, nos Sages nous enseignent : « De la même manière que leurs visages sont différents, leurs opinions sont différentes », ce qui signifie que de la même façon que nous ne nous ressemblons pas physiquement, nous avons des avis différents. La confrontation des opinions étant inévitable, c’est là que commencent les problèmes. Je ne veux pas vous faire peur, mais il faut savoir que le mariage présente des défis que nous n’avions jamais rencontrés jusque-là, entre autres la gestion d’une maison commune, d’un compte en banque commun, l’éducation des enfants et les familles mutuelles qui apportent aussi leur « grain de sel »… Le simple fait d’être un homme et une femme, avec toutes les différences que cela implique, est en soi un vaste terrain, fertile
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aux conflits et divergences d’opinions. En outre, chaque couple, même le plus idyllique, traverse des périodes d’ascension et de régression. Lors des périodes difficiles de descente, il est primordial de préserver notre sens des responsabilités. Un autre point indispensable à un mariage sain est la connaissance. Il est vrai que l’on peut tomber amoureux sans connaissance, mais pour que l’amour perdure, dans la grande majorité des cas, il faut de la connaissance. Très souvent, les problèmes d’entente conjugale ne proviennent pas d’un manque d’amour ou de compatibilité, mais d’un manque de compréhension. Nous ne comprenons pas suffisamment les besoins de l’autre, et ce, dans les deux sens. Il paraît pourtant évident que presque chaque métier nécessite un apprentissage avant d’être pratiqué. Mais où avons-nous appris à être un mari ou une femme ? De nos parents ? L’exemple parental n’est pourtant pas toujours le meilleur. De plus, l’homme et la femme ont reçu des éducations différentes. Ce qui peut être paraître une valeur élémentaire aux yeux de l’un est parfois totalement inconnu de l’autre. Pourtant, n’importe quel métier requiert une formation au préalable permettant à la personne une maîtrise progressive de la discipline afin d’éviter les erreurs. Pour favoriser la réussite, il est évident que la formation et la mise en pratique sont obligatoires. Dans ce livre, nous tenterons, avec l’aide de D.ieu, d’apporter des réponses et des clés ainsi que de traiter les cas et les questions les plus répandus. Toute cette connaissance nous aidera à ouvrir nos yeux et nos cœurs afin de mieux comprendre notre conjoint et d’améliorer notre relation.
Héritage – Maman, de qui ai-je hérité mon intelligence ? demande un petit garçon à sa mère. – De Papa, parce que moi, j’ai gardé la mienne !
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Il est très facile d’accuser son conjoint d’être responsable des problèmes du couple et de l’éducation des enfants. Je voudrais vous adresser une requête, très chers lecteurs : s’il vous plaît, considérez que ces lignes s’adressent à vous ! Ne vous empressez pas de montrer à votre mari ou à votre femme ce qui lui incombe de faire… Faits confirmés Soutenir son conjoint dans les périodes difficiles ou les moments de crise est important et même vital. Mais les gens ont tendance à oublier que manifester son soutien à l’autre dans les moments de réussite est tout aussi important ! Des études effectuées sur le sujet montrent que les couples qui fêtent leurs réussites et leurs victoires petites ou grandes sont plus heureux. Ils sont moins en conflit et jouissent d’une meilleure entente conjugale. Ainsi, la prochaine fois que votre conjoint vivra une réussite quelle qu’elle soit, ou aura tout simplement passé une bonne journée, fêtez cela ensemble ! Il n’est pas nécessaire d’organiser à cette fin une grande fête, mais il vous serait très profitable à tous les deux d’aménager pour l’occasion un moment sympathique ensemble.