Comment une ville se transforme t-elle lorsqu’elle accueille une exposition universelle?
Etude à travers deux cas : Paris 1900 et Milan 2015
Comment une ville se transforme t-elle lorsqu’elle accueille une exposition universelle?
Etude à travers deux cas : Paris 1900 et Milan 2015
Contexte temporel?
Contexte urbain?
Exposition universelle : vitrine économique, technologique, industrielle et artistique
Modernité liée à son époque
Comment une ville se transforme t-elle lorsqu’elle accueille une exposition universelle?
1) PARIS : Une balade architecturale dans la ville
2) MILAN : Une intégration excentrée
II) Les moyens mis à disposition pour accueillir une exposition universelle
1) PARIS: La création des transports
2) MILAN: Un réaménagement des transports
III) Une pensée architecturale pérenne ou éphémère
1) PARIS : Une exposition universelle durable et qui s’intègre à la ville définitivement
2) MILAN : Une mise à l’abandon
- Chantier très vaste : De la Porte de Vincennes à Trocadéro
- Remédier au manque de place
- Création d’une ville nouvelle dans une autre
- Mettre en scène et valoriser la ville
- 5 ponts sur la Seine utilisés pour - l’exposition universelle
- 6 passerelles
- Permettre aux visiteurs d’aller de site en site sans sortir de l’exposition
- Permettre l’accessibilité de la rive gauche vers la rive droite
Pont Alexandre III Pont d’Iénasitué en périphérie de Milan
- entrepôts désaffectés, lieux délaissés
- Un lieu qui a une fonction unique : lieu d’exposition
- Dynamiser un espace qui n’était pas attractif
- Des innovations technologiques : le tapis roulant
- L’attractivité de l’époque
- Permet d’entourer l’espace d’exposition
- Situé sur un et lente : vue en de la et
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- Faciliter les trajets des visiteurs
- Un site déjà bien desservi par les transports
- Permet de relier le centre ville à la périphérie
L’éloignement de l’exposition universelle favorise-t-elle sa communication aux différents transports ?
Son éloignement favorise-t-elle son économie avec la créations de nouveaux hôtel et logements ?
Une exposition durable et qui s’intègre à la ville définitivement
- Bâtiments construits dans l’empreinte urbaine
- Constructions pensées sur le long terme : Petit Palais
- Une histoire qui se construit avec les édifices de l’Exposition Universelle
- Transformation urbaine
- Paris a fait de l’exposition Universelle, une exposition pérenne et infinie dans le temps ?
- Moyens et les matériaux de construction ont encouragé ce processus
- Moyens de destruction beaucoup trop coûteux
- Est ce que l’image des monuments de l’exposition universelle de 1900, s’efface et laisse place à la fonction qu’ils occupent aujourd’hui ?
- Une dynamique écologique et préservation de l’environnement.
- Déconstruction rapide et facile (bois, acier, …)
- Recyclage ? Future réutilisation ?
- Que devient ce grand espace vacant après l’enlèvement des différents pavillons ?
COMPARER, RASSEMBLER, ÉVOLUER - implantation urbaine ? - enjeux ? - transports ? - pensée architecturale ?
Pour cette étude, nous nous sommes intéressés à la transformation d’une ville lorsqu’elle accueille une exposition universelle. En effet, tous les 5 ans, une ville représente son pays en étant une “vitrine économique, technologique, industrielle et artistique” aux yeux des pays internationaux. Ainsi ce pays va accueillir de nombreux pays, de nombreux visiteurs et doit en conséquence réfléchir sur la disposition des espaces sur l’accessibilité tout en pensant à “l’après exposition”.
Nous avons voulu comparer cette organisation stratégique sur deux époques différentes afin de comprendre son évolution. Nous avons alors choisi l’exposition universelle de Paris de 1900 ainsi que celle de Milan de 2015, plus contemporaine. En effet, on a ici deux façons de “penser” l’exposition universelle selon le contexte temporel et le contexte urbain de l’époque. De plus, les moyens et les enjeux ne sont pas les mêmes et la prise de conscience au niveau de la réutilisation des matériaux a fortement évolué.
Nous avons pu nous rendre à l’exposition universelle de Milan en 2015 et cela nous a permis de comparer avec l’exposition de Paris de 1900 dont nous avons trouvé les documents à la Cité de l’Architecture.
Pour répondre à la question : Comment une ville se transforme t elle lorsqu’elle accueille une exposition universelle? Nous parlerons premièrement de l’insertion urbaine et des enjeux de ces deux expositions universelles. Puis, nous verrons les moyens mis à disposition pour accueillir une exposition universelle. Enfin, on comparera selon les époques une pensée architecturale ou éphémère.
I) Insertion urbaine et enjeux
1. Une balade architecturale dans la ville
2) Une intégration centrale
II) Les moyens mis à disposition pour accueillir une exposition universelle
1. Paris : La création des transports
2) Milan : Un réaménagement des transports
III) Une pensée architecturale pérenne ou éphémère
1. Une exposition universelle durable et qui s’intègre à la ville définitivement
2. Une mise à l’abandon
En 1900, le chantier pour l’exposition universelle de Paris est très vaste : il s’étend de la porte de Vincennes à Trocadéro sur quatre sites : le Trocadéro, le Champ de mars, des Invalides aux Champs Elysées et le parc de Vincennes. Elle s’organise sur la rive gauche et sur la rive droite de la Seine. Le but de cette étendue est de remédier au manque de place. On pourrait penser que ce chantier pourrait encombrer la ville de Paris mais l’approvisionnement se fait uniquement par voie d’eau. Par exemple, le chantier du Grand Palais est alimenté par le port de la Conférence et les berges doivent être renforcées. Cette exposition s’est étalée sur 216 hectares, 10 fois plus grand que l’exposition de 1855. Les Champs Elysées étaient alors l’artère la plus fréquentée du monde.
Une ville nouvelle se crée à l’intérieur de l’autre. Cela a permis de mettre en scène et de valoriser la ville de Paris. Cette “balade” dans la ville permet aux visiteurs d’admirer les monuments qui se sont édifiés au cours des siècles. En 1900, il y a eu également le choix de montrer une ville qui se voit en prenant de la hauteur, qui se renouvelle et qui vit par la présence de ses halles, les crieurs de rue, les commerces, …
De plus, grâce à la multiplicité des lieux de l’exposition universelle, la foule n’est pas compacte et permet un meilleur flux pour accueillir 50 millions de spectateurs. Pour faciliter ce flux, des passerelles et des tranchés sont construites afin de permettre aux visiteurs de se rendre sur chaque site facilement sans quitter l’enceinte de l’exposition. De nouveaux ponts, au dessus de la Seine sont construits ou doublés pour l’exposition universelle. Cependant, la sécurité à cette époque est déjà présente. En effet, des gardes municipaux, à pied et à cheval, circulaient dans Paris pour maintenir l’ordre dans les foules.
Ainsi, les pavillons, s’intègrent à la ville historique et la transforment. Par exemple, on a besoin de détruire certains bâtiments comme le Palais de l’industrie, datant de l’exposition universelle de 1855 pour y installer le Petit Palais. De plus, ils dynamisent vraiment le centre de Paris et concentrent la population au sein de la capitale.
Le site choisi pour l’exposition universelle de 2015 est localisé dans la banlieue proche de Milan, au Nord Ouest de la ville. Alors qu’en 1906, lorsque Milan accueillait sa première exposition universelle, la ville avait des zones peu construites avec seulement 540 000 habitants. Elle pouvait se situer à proximité du centre ville
En 2015, l’aire urbaine milanaise s’est densément peuplé. Ainsi, il n’existait plus d’espaces assez vaste à l’intérieur des limites communales pour y implanter l’Exposition universelle. Ainsi, elle fut installée dans un espace délaissé, d’entrepôts désaffectés aux limites de la ville et des communes de Rho et Pero. Elle se situait dans ce qui allait être un vaste Parc des expositions et Milan a montré ses atouts géographiques pour accueillir ses visiteurs. Ainsi Milan avait des terrains constructibles et qui se situaient dans une zone de reconversion vers des fonctions de services.
On peut parler d’une ville dans la ville. En effet, elle est constituée de 110 hectares, entouré d’un canal de 4.5 km. L’organisation reprend l’urbanisme italien avec la présence d’un axe central, le decumanus (1.5 km) et un axe secondaire, le cardo (325 m ). Ainsi, l’exposition universelle de Milan est recentrée sur elle même et les visiteurs sont focalisés sur un seul et même lieu.
On peut ainsi dire que l’exposition universel de Milan est vue comme un espace d’exposition à part entière, contrairement à l’expo de 1900. Ainsi, les pavillons sont indépendants par rapport au paysage urbain.
On peut également remarquer qu’à Milan il y a une véritable relation entre le thème et le lieu. En effet, l’eau du Canal qui entoure l’exposition, représente l’élément indispensable pour “nourrir la planète”. Cette exposition a permis de redynamiser une partie de la ville qui en avait besoin. Étant repoussé du centre ville, ce dernier n’a pas eu besoin de “faire de la place” et n’a pas été fortement encombré par les visiteurs de l’exposition. Cependant, le tourisme a tout de même été très favorable au cœur de Milan par le développement des transports reliant le centre ville à l’exposition universelle.
II) Les moyens mis à disposition pour accueillir une exposition universelle
La ville de Paris met en place et construit de nombreux monuments et espaces publics pour recevoir les touristes et visiteurs de l’Exposition Universelle. Dans ces derniers on y trouve, le Petit Palais, le Grand Palais, trois nouvelles gares (Lyon, Orsay, les Invalides), et le pont Alexandre III. Paris créé des innovations technologie telles que le trottoir roulant. “Ce trottoir roulant parcourait une boucle de 3,5 kilomètres, autour du site de l'exposition, avec neuf stations. Il était installé sur un viaduc, à 7 mètres au dessus du sol. Il était composé d'une plate forme fixe et de deux plates formes mobiles : la principale (2 mètres de large) qui circulait à 8 km/h, et un marchepied d'accès (80 cm de large) à mi vitesse. Le trottoir rapide permettait de faire le tour de la boucle en 26 minutes”, l’esplanade des Invalides, ou le Palais de l'Electricité.
C'est également la mise en service de la première ligne du Métropolitain avec la création des gares “Porte de Vincennes” et “Porte Maillot”.
L’inauguration du métropolitain n’est pas forcément dû à l’arrivée de l’exposition Universelle, la Ville de Paris pensait depuis quelques années à sa création, celle ci à seulement accélérer les travaux. Malheureusement, les travaux ont pris du retard et l’inauguration n’a pu se faire que quelques mois après l’ouverture de l'événement.
Face au plébiscite des Parisiens, le trafic s'accroît considérablement. On estime qu'environ 16 millions de voyageurs ont pris le métro entre juillet et décembre 1900. Rapidement, le métro parisien est un gigantesque succès.et permet de visiter les différents monuments facilement et plus rapidement.
Par ailleurs pour garder la même dynamique, il y a eu la création de différents ponts pour accéder facilement aux différents édifices en quelques pas. Les questions que nous pouvons nous poser sont les suivantes : La ville est elle suffisamment évoluée pour accueillir des innovations tel que le tapis roulant ? Une vision sur le long terme permet elle une transformation cohérente de l’urbain ? Fallait il attendre l’exposition Universelle pour voir l’évolution de la Capitale ?
Lors de la création d’exposition universelle, plusieurs points sont importants à aborder et à mettre en place pour son bon déroulement. L’un des points essentiel et primordial est la création des transports. Que ce soient des transports ferroviaire, automobile, aérien ou piéton, l'agencement de ces derniers doit être rigoureux et correctement pensé pour accéder facilement au site de l’exposition universelle. C’est un domaine que l’on pourrait approcher avec plus de légèreté mais nous parlons d’un événement international, qui recevra des touristes du monde entier, le but étant de faciliter leurs différents trajets.
Dans un premier temps, nous allons analyser ces derniers, lors de l’exposition universelle de Milan. Pour commencer le choix du site sur lequel elle s’y trouve favorise la desserte des transports déjà existant. En effet, elle est traversée par le grand axe Ouest/Est Italien, qui relie Tunis à Venise par une autoroute. Cette voie permet aussi au niveau européen de rejoindre Lyon à Budapest. Le site est également traversé par l’axe Nord/Sud, et se trouve donc au croisement de ces deux axes majeurs. Ces deux flux sont très empruntés, et beaucoup d’embouteillage se font, c’est pourquoi ils ont décidé de faire travaux permettant l’élargissement des voix et du coup la régulation du passage routier.
En quelques chiffres, les transports pour accéder à l’exposition universelle de Milan devrait se faire à hauteur de 43% au niveau routier, 32% en train et environ 25% en métro. Ce qui permettra d'accueillir en moyenne à 18 700 véhicules par jours. Pour permettre cela différents espaces ont été arpenter pour laisser place à d’immense parking (donner les exemples à l’oral).
Les transports ferroviaires à Milan, est l’un des points délicats. En effet, malgré sa position au carrefour de différentes voies ferrées, l'exposition est mal desservie par les gares, seulement une seule gare passe par l’exposition (Rho Fiera).
Les transports collectifs urbains comme le métro permettent, d’amoindrir cette problématique de desserte. La ville a décidé de mettre en place la création de nouvelles lignes de métro puisqu’il n’y avait que le métro 1 qui accédait à l'événement. Depuis la création du tram à la fin du XIXe siècle, dans la ville de Milan, aucun d’entre eux n’ont été détruit ce qui permet un grand réseau de transport déjà existant permettant de traverser la ville dans les différents et de s’approcher au maximum de l’entrée de l’exposition. Seulement, l’autoroute sépare la gare du tram à celle ci. La mise en place de navettes à donc a été faite.
L’éloignement de l’exposition universelle favorise t elle sa communication aux différents transports ? Son éloignement favorise t elle son économie avec la création de nouveaux hôtel et logements ?
III) Une pensée architecturale pérenne ou éphémère
1. Une exposition universelle durable et qui s’intègre à la ville définitivement
Lors de l’Exposition Universelle à Paris en 1900, la plupart des bâtiments ont été construit dans l’empreinte urbaine comme le Grand Palais ou encore la Tour Eiffel, qui sont encore aujourd’hui des monuments à la fois historiques et touristiques.
Leurs constructions à été pensées sur le long terme, Paris à donc utilisé cette exposition comme une possibilité et une opportunité de développer son histoire a travers ces différents édifices. Malgré la destruction de certains “Pavillons” pour libérer de la place pour de futur projets urbains, On trouve encore de nos jours les monuments présents en 1900. Lors de l’évènement nous pouvions parler directement de transformation urbaine.
Pourrait on dire que Paris a fait de l’exposition Universelle, une exposition pérenne et infinie dans le temps ?
Les moyens et les matériaux de construction ont encouragé ce processus. Les différents matériaux utilisés à l’époque comme la pierre ou le verre ne permettent pas une destruction facile comme avec les nouveaux moyens que l’on peut trouver au XXIe siècle. Le côté financier rentre également en compte dans la manière de pensée au niveau architecturale. Les moyens de destruction étaient beaucoup trop coûteux. De plus, nous ne parlions pas encore ou réellement de réutilisation des matériaux récupéré alors qu'aujourd'hui ce n’est plus un sujet tabou mais un questionnement de l’ordre urgent que nous ne pouvons pas éviter.
Au delà, de toutes ces questions, nous pouvons nous intéresser à la mémoire collective. En effet, nous avons été à la rencontre de personnes habitants à Paris ou ayant l’habitude de fréquenter la Capitale. Nous avons échangé avec eux sur la question suivante : Est ce que l’image des monuments de l’exposition universelle de 1900, s’efface et laisse place à la fonction qu’ils occupent aujourd’hui ?
La majorité des personnes que nous avons rencontrées, ne sont pas au courant que les monuments tel que le “petit palais” ont été créé lors de l’exposition universelle. Selon eux, ils le voient comme un musée et non comme un ancien “pavillons” de 1900. On peut donc dire que sa fonction prend le dessus sur son image.
Après avoir vu comment l’exposition Universelle de 1900 à Paris, à été pensée et réfléchie avec les moyens et solutions par rapport à une époque post révolution industrielle, nous allons comprendre et nous questionner sur celle de Milan et sa gestion quant à sa fin.
Contrairement à Paris, en 2015, date à laquelle l’évènement était présent à Milan, nous étions d’ores et déjà dans une dynamique écologique et de préservation de l’environnement. C’est pourquoi l’utilisation des matériaux était important. En effet, lors de notre visite à cette dernière, nous avons pu remarquer, que peu de pavillons étaient conçus en Béton mise à part une ou deux exceptions comme le pavillon Américain par exemple.
La plupart était construit à l’aide de matériaux comme le bois, le verre ou encore l’acier. L’utilisation de ces derniers pouvait permettre une déconstruction rapide et facile, ou la possibilité de destruction pour un recyclage et une future réutilisation
Seulement le pavillon italien a été conservé dans son état d’origine, la question que l’on peut se poser est la suivante : Que devient ce grand espace vacant après l’enlèvement des différents pavillons ?
En effet, par rapport à Paris, l’utilisation de l’espace est différente, on investit un lieu pour le rendre désert au final. Le patrimoine italien étant déjà inscrit dans l’urbanisme, de plus l’accélération évolutive de la modernité actuelle, favorise la démonstration d’une architecture éphémère qui suit cette dynamique.
En comparant ces deux expositions universelles on a pu comparer :
• Leur implantation urbaine : En 1900, le contexte urbain permettait d’accueillir l’exposition au centre de Paris tandis qu’à Milan, ville dense, on a pensé à la valorisation d’un espace délaissé à sa périphérie. On a alors deux manières de s’implanter et donc deux manières de découvrir l'exposition universelle. Dans les deux cas, des mises à disposition sont à penser permettant de réguler le flux les visiteurs et de mettre en avant les pavillons.
• Les enjeux : Dans les deux cas, l’enjeu principal est de montrer la puissance du pays, la ville devient alors une vitrine vue et critiquée par tous les pays internationaux. L’enjeu économique est très important aussi pour les deux cas. En effet, de nombreux travaux vont être effectués pour pouvoir accueillir les pavillons mais aussi la grande quantité de visiteurs. Ainsi, de nombreuses dépenses sont faites. Cependant, ces évènements permettent également d’enrichir le pays grâce à la venue de milliers de visiteurs. De plus, de nouveaux emplois sont créés et des nouvelles infrastructures permettent de redynamiser la ville.
• La mise en disposition des transports : Dans les deux cas, pour faciliter le flux des nombreux visiteurs vers l'exposition universelle, les moyens de transports ont été repensés. Ce sont des travaux considérables et un budget important qui ont été mis en place. A Paris, alors que les réseaux de transport n’étaient pas encore à l’époque développé, ils étaient vus comme une “attraction” supplémentaire. Cependant, cela a permis la création de métro et de développer les réseaux ferrés au sein de la capitale et qui sert encore aujourd’hui. A Milan, en 2015, la zone où était implanté l’exposition, était excentrée. Même si dans le centre ville, le réseau de transport était déjà développé, il était compliqué d’arriver à cette zone sans la mise en place de nouveaux axes de transports. Pour cela, il a fallu les réaménager. Ainsi cela permet actuellement de redynamiser un morceau de ville qui était délaissé et de la connecter aux grandes villes permettant peut être dans le futur d’y implanter un secteur économique.
• La pensée architecturale : Alors qu’à Paris on pensait plus la pérennité, à Milan on est dans l’optique actuelle. En effet, on voit ces pavillons comme symbole de modernité. Cette dernière étant très évolutive au cours de notre siècle, l’architecture éphémère prend sens. Dans une politique actuelle environnementale, de nouveaux matériaux écologiques ou renouvelables facilement sont à prévoir pour réaliser les pavillons des expositions universelles.