KAKTĂœM la culture des potes septembre 2014
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Au menu 2 survie urbaine Génie éthylique Peu chère
24 ludique
4 a savoir ou non
Têteketa ! Retrouve la ville !
Ce n’est pas jean valjean
qui remplira mon frigo
22 CURIOSITés
6 littérature
r.i.p J’y étais pas
De Groodt allant
8 MUSIQUE
Spatialement
20 REGARD SUR
pink floyd
L’anglicisme
11 divagations 15 Science infuse
18 Art
Astuce de sioux
Street ghost
16 projet d’étudiant Remerciements :
Synapse
KOPECK
Participation :
La fièvre de l’écriture vous prend soudainement ? La page blanche ne vous effraie plus du tout ? Un projet personnel vous tient à coeur ? Eh bien vous êtes des petits veinards car nous invitons quiconque le veut à participer à Kaktum. Pour cela une seule adresse : kaktum.magazine@gmail.com
Boum. L’étape du numéro 3 est franchie. Ça n’a pas été facile non plus. Nous aurions voulu vous l’offrir plus tôt. L’essentiel était d’y arriver. Car le schéma est classique. Vous publiez une nouvelle revue. Le premier numéro cartonnera toujours. C’est une loi de la nature. Rien que par curiosité, on y jettera un œil au moins curieux, au mieux attentif. Vous titillez le lecteur. Le deuxième numéro, dont vous n’espérez pas être le dernier, doit continuer dans la lignée du premier jet tout en corrigeant ses défauts. Il faut montrer que votre rage première n’était pas qu’un fulgurant coup de génie ou de bluff. Vous commencez à convaincre le lecteur. Puis, certains s’arrêtent là, ou végètent dans un état peu recommandable. D’autres passent ce cap. Celui où vous fidélisez définitivement le lecteur, où vous affirmez votre style qui n’attend plus que de conquérir de nouveaux yeux, excités à l’idée d’ouvrir cet étonnant magazine qu’ils tiennent entre leurs mains. Nous espérons qu’il vous plaira. Mais une bonne nouvelle ne vient pas sans une mauvaise. Effectivement, la moitié de notre équipe s’en va dorloter son joli petit derrière sous d’autres lattitudes, en profitant pour siroter agréablement un délicieux cocktail exotique au nom imprononçable. Oui, nous sommes des salauds. L’autre moitié, quant à elle, n’étant pas plus charmée que cela par cette promesse tropicale, s’en va croupir sous un travail harassant ou sous des cieux bien grisâtres. Veuillez respecter ici une solennelle minute de silence pour leurs âmes dévotes. Vous l’aurez compris, Kaktüm disparaîtra si personne n’a le courage de le reprendre.
A bon entendeur. Les Potes
Peu chère Adopte une capote La peau de banane € Ouvrir la peau de banane, sortir la banane présente, et la remplacer par l’outil adapté. Sa peau protectrice évitera l’ajout de lubrifiant supplémentaire tout en s’occupant de la protection d’une autre. Cette enveloppe est très riche en potassium, ce qui favorise la pousse et l’huile contenue agit comme un parfait antidouleur contre les brûlures et les éraflures.
Le pq €
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survie urbaine
Dérouler le rouleau et choisir la longueur de papier adaptée. Pour une douceur toujours plus intense, lors de la pause, favoriser un papier toilette « ultra doux ». Existe en simple, double ou triple épaisseur selon vos envies. Risque de décomposition, peu recommandé.
Le cellophane €
Le préservatif € Nous ne somme pas là pour faire de la publicité pour cet objet suffisamment connu et reconnu mais plutôt pour le faire redécouvrir, alors sors tes couverts. Élu définitivement le meilleur rapport qualité/prix.
Fini les baisses de plaisir au moment de se protéger, le cellophane fait en sorte d’allier protection et plaisir en proposant un jeu. Celui ci se déroule en trois manches au cours desquelles les participants doivent lier stimulation et rapidité. Il est fortement recommandé de placer un maximum de cellophane sur l’ensemble des corps afin d’éviter tout risque lié aux rapports. La première manche est remportée par le plus rapide à recouvrir le second participant de cellophane. Viennent alors la deuxième, puis la troisième manche. Il s’agit alors d’enlever le plus rapidement possible le cellophane placé préalablement. Le petit plus : Il épousera les formes de votre corps à merveille et convient particulièrement en prévention d’une insertion dans un réfrigérateur.
« La vraie nouveauté, c’est ce qui ne vieil it pas, malgré le temps. » Yasujiro Osu
Cisailler le goulot de la bouteille, et y insérer l’outil masculin. A la fin de l’utilisation, ouvrir le bouchon, afin de laisser sortir le liquide. Plusieurs utilisations possibles. Parfaitement étanche, sa texture nervurée permet des sensations hors du commun à la femme. L’homme cependant, se plaindra de la rigidité de la bouteille, ne ressentant ainsi pas assez de sensations. Existe en différents formats : 25cl, 50cl, 1l ou 2l.
Il suffit de glisser le cubis discrètement dans ce qui semblera être un simple sac à main aux yeux des autres et hop : « Verre vide je te plains, verre plein je te vide. » Cela peut aussi sauver une journée si vous êtes obligé de suivre votre copine pour faire les magasins par un beau jour d’été, « parce que c’est les soldes ». « Toi t’achètes, moi j’me mets casquette. » Encore faut-il lui faire accepter de porter jusqu’à 5 kg sur l’épaule, à moins que vous ne portiez vous même un sac à main. Dans ce cas là il suffit d’insérer les glaçons autour du cubis et c’est parti. Et oui Jakob a pensé à tout et même à le rendre stable pour pouvoir le ramener à sa place d’origine : sur la table, entouré des Potes.
TH_
La dinde de noël €€€ Bien en chair, c’est sa texture qui se rapproche le plus de celle du corps humain. Peu importe la taille de votre outil monsieur, désormais, la dinde avec sa taille imposante se charge de tout. La seule difficulté réside dans l’insertion en raison de cette taille quelque peu imposante. Banab
« La poésie et l’épée peuvent parfois faire un bout de chemin ensemble. » Hugo Pratt
génie éthylique
Jakob Wagner, le designer du Baggy Wine Coat, est-il un alcoolique notoire ou veut-il simplement rendre plus aisées les beuveries de tout un chacun ? Je n’ai pas la réponse, mais les objectifs affichés de ce sac-à-cubis étant la discrétion et la proximité permanente du cubis, je me doute bien de la clientèle visée : nous tous. Grâce au Baggy Wine Coat plus besoin de se rapprocher du buffet à chaque fois que l’on veut se resservir un verre.
La bouteille en plastique €€
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survie urbaine
ce n’est pas jean valjean Cette assertion vous l’avez sûrement déjà entendue. A quelques variations de personnages ou de notions près. Combien se sont plaints lors de fastueuses heures de collège, que rien de ce qu’ils apprenaient leur seraient un jour utile pour nourrir leurs hypothétiques gosses. Ils n’ont que partiellement raison. Certes Jean Valjean, ne sortira pas de son misérable roman pour remplir et porter vos sacs de courses, bien que cette option nous séduise. Mais il peut vous y aider d’au moins deux manières.
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A savoir ou non
La première est très simple. Tout comme la lionne dans sa savane, elle consiste avant tout à observer puis analyser. Faisons de même. Que fait donc notre personnage pour nourrir sa famille sans aucun denier ? Il utilise une technique ancestrale, le vol avec effraction. Malheureusement pour lui, n’ayant pas développé les techniques ninja adéquates, il se fait rattraper par la
patrouille et en fait les frais en passant de longues années de sa courte vie – quoique bien longue pour l’époque – au trou. Ici, on retiendra la première phase de l’action de notre bagnard. Le vol avec explosion de la vitrine. On vous conseillera toutefois d’éviter de faire cela avec votre propre bras parce que : de un ça fait mal, de deux vous risquez de ne pas y arriver, et de trois c’est par son bras ensanglanté que notre cher Jean est inculpé. Préférez une barre de fer pour les plus musclés, sinon un bon calibre fera l’affaire pour les plus sanguins. Enfin, soyez un peu plus futé que notre bagnard, évitez de foutre le boxon pour un minable bout de pain. Alors oui à l’époque, c’était suffisant, mais bordel on est au XXIe siècle, portez un peu vos couilles merde, prenez le beurre, l’argent du beurre et le cul de la crémière. à la marseillaise, cousin. Si tout ceci vous effraie, il reste la deuxième
qui remplira mon frigo ! manière plus douce, voire perfide. On reconnaîtra qu’elle est plus alambiquée mais beaucoup moins risquée. Première étape, lisez les 5 tomes des Misérables. Ou alors faites semblant de les lire, Pierre Bayard vous expliquera comment faire. Pour les plus feignants d’entre nous, un rapide tour sur notre chère encyclopédie en ligne suffira. Une fois que vous maîtriserez les tenants et les aboutissants de l’histoire, vous serez prêt à enclencher la deuxième phase du processus. Commencez subtilement, en glissant des anecdotes ou citations glanées dans cette fresque réaliste à vos divers collègues de bureau, en précisant bien leur provenance. Débutez par exemple avec un : « les galères font le galérien. », poursuivez par un superbe : « voyager, c’est naître et mourir à chaque instant. », et finissez avec un magistral : « n’être pas écouté, ce n’est pas une raison
pour se taire. » du plus bel effet. Peu à peu apparaîtra la rumeur comme quoi vous n’en êtes pas la moitié d’un. Elle se propagera doucement pour arriver aux oreilles de votre patron. Et celui-ci ne manquera sûrement pas de se dire : « Ce Perkins en connaît un max sur Les Misérables. Il doit en avoir une sacré paire dans le pantalon. Je vais le convoquer pour l’augmenter. » Là où Georges Perec luttait pendant des dizaines d’années pour obtenir ne serait-ce qu’un rendez vous avec son chef de service, vous n’aurez pas à bouger le petit doigt pour qu’on vienne vous chercher sans sommation. Une fois la formalité de l’entretien passée, vous voila donc augmenté de manière plutôt conséquente, tout cela en étalant judicieusement une partie congrue de votre culture insondable. En corollaire de ceci, il vous sera dorénavant plus aisé de remplir votre frigidaire. Hood
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A savoir ou non
DE GROODT ALLANT
8 littérature
Vous le savez peut-être, sinon « savonsle ensemble » – ne cherchez pas « c’est une conjugaison qui {lui} est propre » – mais tout les dimanches dans l’emission Le Supplément de Canal Plus, Stéphane de Groodt joue avec les mots. On ne savait pas trop comment en parler, donc on a passé un accord à l’aimable – entre gentils – pour faire honneur – ou à l’heure si vous avez une montre – au roi du calembour. Nous n’avons pas la prétention de l’égaler – sur la plage – mais nous essaierons de vous transmettre notre « admirage, c’est une admiration qui n’en croit pas ses yeux », pour ce jongleur du verbe. Pourquoi l’admirons-nous ? Pour sa diction, l’air de rien ça doit pas être facile, pour ses références – ou référentiel si vous
êtes galiléen – pour sa façon de raconter des histoires sans queue ni tête, qui finalement gardent un fil passager – si vous avez trop bu – et forcent le respect, ou le resprout pour les pas terribles, les bofs quoi. Son imagination est sans limites, comme la compléxité de ses phrases dictées par le prompteur – et pas le promptologue, c’est pas la même chose. Son excellente intonation ne suffit pas à une totale compréhension de toutes ses contrepèteries – ou papéterie, si vous êtes plus pour les pas que pour les contres – dès la première écoute. Un deuxième visionnage voire un troisième est conseillé !! Il en va de même, en tout cas nous l’espérons – ou l’épée pointue parce que c’est plus efficace – pour cet article. Revenons à de Groodt. Sous ses airs d’humo-
« La mer n’a véritablement pas de couleur propre. Elle n’est qu’une vaste réverbération du ciel ! » Jules Verne
« Modestement, humblement, avec son chapeau mais sans melon, il me répond avoir trouvé sa voie à une époque où le cinéma muait. »
« On m avait dit : « tu verras, en sortant du métro pour trouver Marine, tu prends à droite, puis à droite, puis à droite, puis encore à droite ». Le problème avec ce genre de chemins, c'est qu'on se met rapidement à tourner en rond. »
« Jeanne d Arc, une flamme formidable qui fut la première gagnante de « The voice ». En même temps, elle avait beaucoup bûché pour y arriver, surtout sur la fin . » riste beau parleur – ou haut parleur si vous le criez sur un tabouret – il nous offre la possibilité de s’ouvrir à une certaine culture par le rire. Les anecdotes de ses histoires sont toujours en rapport avec l’imbécile sur papier – contexte – du personnage principal ou avec l’actualicafé – ou l’actualité si vous êtes anglais – et devant toutes ces références, on s’agenouille, ou on s’agepatte. Bref il part loin, sans trop digresser, ou s’engraisser si vous rajoutez un zéro. Il a un parcours atypique – comme les indiens – derrière le volant – sans le cerf c’est mieux quand on conduit – au début de sa carrière, il devient par la suite comédien et réalisateur. C’est en 2013 qu’il commence ses chroniques Retour vers le futur, sur Canal Plus, et nous regardons notre écran tout
les dimanches avec beaucoup d’étonation, c’est un étonnement explosif, et de plaisir !! Cela ne s’arrête pas au petit écran – ou à cran si vous n’en pouvez plus de cet article – on n’est pas dans la rubrique « Littérature » pour rien, et Dieu sait que lire des ratures c’est éprouvant et prouvé !! Ses élucubrations verbales ont fait l’objet d’un livre paru en novembre 2013, aux éditions Plomb, et intitulé Voyage en Absurdie. Pour info, on a cherché – cher Guevara si vous êtes à Cuba – c’est un pays qui n’existe pas... Conclusion, scions du bois, boîte aux lettres, etc.. C’est un humoriste qu’on vous recommande. Vivement dimanche, et on espère que vous avez compris qu’il est bien meilleur que nous en jeux de mots !!
« Dormir c’est se distraire du monde. » Jorge Luis Borges
Frère et Ocheune
9 littérature
spatialement PINK FLOYD ONE OF THESE DAYS ANALYSE Le vent. Une tempête. Un battement. Deux. Plusieurs. Il devient fond. Il prend de l’ampleur. On augmente le volume et la rondeur. Lourd, régulier, prévisible, on l’attend. Et il vient. Mais un quart de seconde après ce que nous attendions. Il traîne la pâte, il est lent, mais décidé, constant : il nous enveloppe.
VISIONS
Bruisse, le vent. Tempête de montagne. Et lui. Seul.
Reverse.
10
musique
Une note longue vient structurer le temps. Elle donne une première échelle d’appréciation. Toute les 8 mesures d’abord, puis 4. Mais elle semble inversée, comme si on avait commencé par la « tenir » avant de « l’attaquer ». Elle est à l’envers. Et spatialement devant. Elle s’enrichie : ce qui nous semblait être une note de synthé se tinte de sons plus sablés, dans les aigus : une cymbale. Puis d’autres son, étranges, fantomatiques... En nappe, ils survolent le morceau, ils sont en périphérie. 1:42 : Deux éléments viennent s’ajouter à cette introduction lentement évolutive. Une batterie d’une profonde gravité, sourde, et calage rythmique. Elle est éphémère, et ne fait qu’un court «break ». Elle masque l’apparition de la guitare,
Un éclair le frôle. Un second, et disparaît à son tour. La terre s’ouvre pour leur passage. Elle flambe de vive voix. Et eux, ils sont plus massifs à chaque fois. Ils se rapprochent. Et la terre gronde. Le bruit est une matière, et floute la vue. Le sol vrombit, se tord et craque, et projette ses rancœurs explosives...
Folie. Il tombe. Il vrille. Sa tête regarde à 360°.
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ém Sil er ca e ge rd nce at io du gr ci am el m ... e.
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Electrocardiogramme. Silence Et la terre émergeat du ciel ...
agressive, excentrique, qui entame un solo, mais pas vraiment de façon officielle : elle reste dans un espace de fond, elle est en retrait. Mais elle se rapproche : elle s’annonce, elle monte dans son volume, ses fréquences, et la vitesse de sont jeu. (Quoiqu’il en soit, chez Pink Floyd, « vitesse » est relatif.) 2:24: Rupture. Un son, découpé, fragmenté, comme si on entendait au ralenti. Elle a remplacé la basse. Des interventions sonores viennent l’accompagner. Et chacun en fera l’interprétation qu’il en veut. Il verra ce qu’il entendra. Et vice versa. Les pink floyd ont aussi une musique visuelle. Ici, on entendra le coté flippant. On tremble, on sue, on a peur. Pink floyd, c’est mélodiquement effrayant. Un juste milieu entre terreur et plénitude. Pour accentuer le tout, le premier break de batterie revient à la charge, perturbant. Et cette voix. Auuuuu Secoours !!!! 3:21 : Reprise .Sur le même principe de reverse que dans l’introduction, la basse revient,accompagnée de la guitare, son saturé, planante, posée. Elle parle,
IOUR PF% ejq ohfe MvtZ ev....,.;jd q fbqd sqda ù¨£Qirkseidza£KDZ...¨Dz$^...
Toc. Touché... Et il tombe, observant, lentement, vision clignotante. Rouge, aucune stabilité. Tête contre le sol pourtant...
Il pense « ...... », et voit de ses yeux tordus, les éléments qui se déchaînent L’eau, la terre, le feu, l’air ne forment plus qu’un.
Tremblement, secousse, crescendo. Une danse violente, engloutie avale le vivant avec une majestuosité sans nom.
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musique
ic le ud
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ém Sil er ca e ge rd nce at io du gr ci am el m ... e.
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musique
Electrocardiogramme. Silence Et la terre émergeat du ciel ...
elle s’exprime : elle chorus. Jamais trop vite, on joue des répétitions, on préfère les bonnes notes aux bons moments, plutôt que la multitude et la surcharge. On est dans la puissance. Emporte nous. Et déjà on se lève fou, sautant d’une rage vivace et incontrôlée sur son canapé, ayant l’air de vouloir annihiler toute la misère du monde au moyen de notre seul corps. Nous sommes déchaînés. On appelle ça la danse. Ou la transe.. Je ne sais plus. La batterie les a enfin rejoint, munie d’un lourd groove, bien en fond dans le temps et dans l’espace, et des cymbales qui crachent. Un synthé vient aussi sur les côtés étoffer le fond musical, par de petites interventions « chirurgicales ». Sans bavures. 4:30 : La guitare monte d’un octave, plus aiguë, elle se fait moins présente, elle passe en fond, une seconde guitare lui répond. On à l’impression d’un « Fade out », car le volume diminue lentement... Mais Pink Floyd, ce n’est pas vraiment là où on l’aurait attendu : le morceau se termine brusquement : un dernier murmure de guitare, un écho... écho... écho... écho... Echoes, c’est d’ailleurs le premier morceau de la face B de ce disque, Meddle (1971) : One of these Days annonce plutôt bien la suite. Zephyr
Une apocalypse bien haineuse. et magnifique. Un air de vengeance.
La planète reprend ses droits, un spectacle à l’échelle de l’humanité. Torturé. Colossal. Mais merveilleux.
Saccade, dézoom..
Plus je m’éloigne, plus je trouve qu’elle ressemble à Saturne... Juste avant qu’elle ne ressemble à plus rien du tout.
« You loose. »
Moesta
Astuce de sioux Vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous avez pas prévenu! La même playlist tourne en boucle depuis 3 jours sur votre ordinateur, et elle commence sérieusement à vous sortir par les oreilles ? Ne vous en faites pas, nous avons plus d’un tour dans la manche. La flemme vous gagne et vous n’avez pas la force de choisir un artiste en particulier ? Vous souhaitez continuer à vous complaire dans l’écoute mollassonne d’une mélopée douceâtre sans prendre la peine d’en retenir les auteurs ? Pour cela deux sites : Le Son des Chefs et La Détente Générale. Le premier vous propose de faire tourner un cube où un style différent est attribué à chaque face. Chaque semaine, un nouveau cube avec des variations subtiles des genres. Chacun y trouvera son plaisir : rock, électro, funk, rap, abstract. Le second vous propose un lot rafraîchissant de découvertes et deux playlists chaque week-end : Samedi in the Mix et la Playlist du dimanche dont on raffole. Pas de prise de tête, juste un plaisir reposant. C’est dimanche, et oh, miracle divin, vous avez du temps pour vous. Ni une, ni deux, vous voulez regarder un film. Mais, oh désespoir, vous êtes en panne d’inspiration. Vous faites le tour de votre disque dur, de celui de votre colocataire, mais rien ni fait, vous n’y trouvez
pas la perle rare. Pas de panique. Nous avons trouvé un nouveau moyen de choisir son film dominical en toute sérénité. Un seul site cette fois : CultCut. Le principe est extrêmement simple : un extrait (cut) bien senti de 14 secondes d’un film culte ou en devenir. Les créateurs du site ont même eu la délicate attention de classer les cuts par thème et par humeur : salutation, plaisir, explosion, à bout de nerf, cool… Une fois que vous avez trouvé le cut à votre humeur, jetez vous sur le film. Petit conseil, faites comme nous, n’hésitez pas à flâner au gré des pages, des surprises vous y attendent indéniablement. Après dimanche, on le sait tous, vient le moment tant redouté du lundi. Et pas de bol, lundi rime avec rendu, à quelques syllabes près. Et rendu rime de la même manière avec références. Aïe, aïe, aïe, quel moment crucial que celui de choisir la petite image que fera s’exclamer votre professeur d’un ton surpris : « Mais c’est qu’il en a dans la caboche le petit con ! » Mais cette fois-ci, vous ne pourrez pas vraiment la jouer à l’esbroufe, et ressortir sempiternellement le même artiste qui n’a qu’un très vague et lointain rapport avec votre projet. Alors, allez faire un petit tour sur le site suivant : Wall Magazine. Au lieu de vous échiner dans les tréfonds de la toile à débusquer la référence ultime, les contributeurs du site le font pour vous et gratuitement ! Chaque jour apporte son lot de découverte graphique, artistique, photographique tutoyant le pur génie. Hood
« Au vrai, personne n’avance à visage découvert, personne. » François Mauriac
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science infuse
synapse Synapse est une association créée en 2013 par des étudiants de l’école d’architecture de Marseille. Devant un désir de construire et d’expérimenter au-delà des murs de l’école, l’association permet d’établir de nouvelles zones de contacts et d’échanges. Elle se positionne alors comme interface entre l’école et la ville, ses dynamiques et ses acteurs. Le principe est simple : tout étudiant ou jeune diplômé peut proposer une idée, une collaboration avec des entités extérieures (centres sociaux, associations, artisans, etc.), des habitants, des lieux, et trouver à travers Synapse le soutien nécessaire pour donner vie au projet.
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projet d’étudiant
En l’espace d’une année, Synapse a ainsi permis le développement d’une série d’initiatives telles qu’un jardin collectif dans une cité au nord de la ville, un atelier de construction dans une école primaire… ou encore le lancement du journal libre « Kaktüm ». En Février 2014, un nouveau questionnement émerge : pourquoi ne relier que les étudiants de l’Ensam avec la ville, quand tant d’autres disciplines portent un intérêt et une réflexion sur ce territoire ? Et si nous donnions une dimension interdisciplinaire à nos expérimentations ? Le mot est lancé, « Apprentis acteurs du territoire, et si l’on se rencontrait ? », des affiches sont placardées à l’Ensp (École Nationale Supérieure de Paysage de Marseille) et à l’Iuar (Institut d’Urbanisme et d’Aménagement Régional à Aix). Le premier rendez-vous est un succès, près de 40 étudiants, doctorants et jeunes diplômés sont réunis et expriment leur désir de se rencontrer, de constituer une pla-
Contact:
synapse.association@gmail.com
teforme d’échange, mais aussi de prendre part à des expérimentations concrètes autour de projets collectifs. S’en suivront jusqu’au mois de juin six rencontres au Point de Bascule, lieu de rencontres et de partages qui deviendra le théâtre de réflexions sur la ville, d’ateliers, de projections ou encore d’interventions d’invités (Yes we Camp, Robins des Villes, Collectif Etc…). C’est ainsi qu’on été lancées tout un tas de projets en cours et à venir : une scénographie dans le centre urbain du Merlan à l’occasion des rencontres du cadre de ville (en collaboration avec les Robins Des Villes), un projet de construction dans l’espace public de la Belle de Mai (projet sélectionné pour être exposé lors des 24heures de l’architecture), la participation à un appel à idées européen « Idea Camp » (en partenariat avec le Bureau de l’Envers Urbain), ou encore l’animation d’un atelier de cartographie subjective (proposé par le centre de création Zinc)... Si l’accumulation d’expérimentations de nature diverses représente un bon prétexte pour mieux nous connaître et échanger sur nos pratiques, elles ont aussi pour intérêt d’alimenter une réflexion de fond à plus long terme. En effet, peu d’entre nous ont eu vent de l’affaire, mais un projet prévu pour 2020 annonce un changement radical dans nos pratiques. Ce projet, c’est celui de l’Institut Méditerranéen de la Ville et du Territoire (IMVT), l’utopie d’une nouvelle école située en centre-ville et qui regroupera les étudiants de l’institut d’urbanisme, de l’école
« Elle connaissait à présent la petitesse des passions que l’art exagérait. » Gustave Flaubert
Site:
http://synapseassociation.wix.com/latelierbouillonnant
de paysage, et de l’école d’architecture. Nous avons la conviction que ce changement ne peut se faire sans enclencher un processus « bottum-up » c’est à dire dans lequel les étudiants auraient une place à part entière et pourraient participer à la préparation de cette réforme. Pour cette nouvelle année, Synapse est ainsi déterminée à s’affirmer comme groupe de concertation étudiante, pour prendre part activement aux réflexions menées sur l’Imvt. Vous l’aurez compris, les champs d’actions de Synapse sont aussi variés qu’ouverts. Désormais ancrée dans les trois écoles, elle est composée d’une dizaine de membres actifs issus de différentes disciplines (urbanisme, paysage, architecture, design, graphisme) et constitue le noyau dur autour duquel gravite une multitude d’étudiants et jeunes diplômés qui prennent part ponctuellement aux rencontres et/ou aux expérimentations communes. Synapse trouve un équilibre instable entre cette appartenance et implication dans les écoles, en menant des questionnements liés aux contenus pédagogiques et à l’avenir de nos professions tout en maintenant une grande liberté à travers des expérimentations spontanées et informelles. Rien n’est figé, les opportunités sont nombreuses, Synapse avance à tâtons en suivant les intuitions et les rencontres. Et parce qu’on est jamais assez nombreux, nous comptons sur votre énergie et votre optimisme pour prendre part à l’aventure ! L’équipe synapse
« Garder un secret consiste à ne le répéter qu'à une seule personne à la fois. » Michel Audiard
STREET
20 art
à qui appartient notre image ? Simple question, multiples réponses. Avec l’avènement du numérique, la fracture entre l’intime et le public semble étonnamment s’estomper. Prenons l’exemple de Google, et plus spécifiquement les logiciels Google Earth et Google Street View. Comment cette entreprise a t-elle pu photographier librement tous ces paysages, toutes ces villes ? Et surtout, comment Google a t-il pu disposer librement des photographies de tous les êtres ayant croisés de manière malheureuse la Google Car lors de son passage ? En déambulant sur Google Street View, on croise des centaines de personnes aux visages légèrement floutés, s’affairant, sorte de fantômes pixélisés dénués de visage, à jamais immortalisés à leur insu sur le net. Ces considérations n’ont pas laissé indifférent l’artiste contemporain italien Paolo Ciro. Ses œuvres questionnent notre rapport à la virtualité, au numérique et la notion d’appropriation des données personnelles diffusées sur le net par certaines
grandes entreprises comme Facebook ou Google. La série Street Ghost est à ce titre, particulièrement intéressante. Il s’agit d’un jeu d’aller-retour entre espace virtuel et espace matériel au travers des photos prises par l’œil intrusif de la Google Car. L’artiste choisit au hasard des silhouettes sur Google Street View, les imprime en dimension réelle et les réintroduit dans l’espace urbain, à l’endroit exact où l’objectif de la Google Car les a capturé. Ainsi les silhouettes immortelles, à jamais enregistrées sur Google Street, hantent l’espace urbain, sorte de témoignage troublant de notre identité perdue. « Google n’a pas demandé l’autorisation pour s’approprier les images de toutes les villes et villages du monde, ni n’a rien payé pour le faire. Il vend des publicités à côté de ces contenus, et revend l’information collectée aux mêmes annonceurs, récoltant des milliards qui ne sont même pas taxés. C’est une sorte d’exploitation par un parasite social
ghost « Comme ces images accessibles sont celles d'individus prises sans leur autorisation, je renverse l'acte. J'ai pris les images des individus sans l'autorisation de Google et je les ai posté sur les murs publics. Une manière de recontextualiser ces données numériques. » Paolo Ciro géant qui nous revend ce qui a été collectivement créé par l’activité des gens. » commente l’artiste. Ces interventions, sorte de néoStreet Art, dénoncent le stockage illimité que Google fait de nos vies, de nos corps jusqu’à créer des fantômes. Pourquoi « fantômes » ? Car « tués » par la caméra de Google, ces « personnages » continuent de vivre numériquement dans les archives de l’entreprise. « Ils sont des fantômes, les victimes d’une guerre de l’information ou cyberguerre entre les entreprises qui veulent recueillir des données et le gouvernement. […] Ils sont un spectre à partir des archives de Google.
Ces entreprises conservent ces données pour toujours, même quand nous mourons. Et ils l’exploitent commercialement. » A New-York, Google s’est chargé lui même de fermer la boucle élaborée par Paolo Cirio, lorsque les neuf yeux affamés de la Google Car se sont emparés d’un des fantômes de l’artiste italien. Google, monstre de narcissisme, se met à capturer des photos de lui-même ! Et l’entreprise californienne stocke ainsi le fantôme d’un fantôme dans ses archives ! Triste mise en abime… Aougoustine
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art
L’anglicisme
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REGARD SUR
Ici on enfonce une porte ouverte. Quelque chose de dit et redit ici et là. Mais l’on s’en moque, l’anglicisme est un sujet grave, qui nous tient à cœur. Essayons d’éviter tous les poncifs du genre, mais rien n’est moins sûr en ce domaine. Qu’avons-nous contre l’anglicisme, soit l’emprunt de mots anglais par la langue française ? Dans le fond, ces mots sont bien utiles puisque utilisés au quotidien. Certains ont un petit côté suranné des années 90, ou plutôt des nineties, comme le fun, le web, ou bien même le bon vieux hasbeen. D’autres sont so 2014, avec notamment la hype, les hoax et les smartphones. D’autres sont là depuis si longtemps qu’on a du mal à les déceler, comme le football, les mails, ou tout simplement l’expression ok dont l’origine reste sujette à bien des controverses. Ce qui nous préoccupe est plutôt la prolifération de termes peu porteurs de sens, qui sonnent à la limite du ridicule. Ils sont une preuve d’une paresse intellectuelle qu’on ne peut qu’abhorrer. On songe notamment à l’apparition de blogs dédiés au lifestyle ou aux after-work entre collègues après d’intenses séances de brain-storming. Quand un tel changement se produit on ne peut que s’en alarmer, comme le font si bien Michel Serres ou Claude Hagège. Il en résulte un appauvrissement de notre langue chère à Molière. Je vous arrête tout de suite, nous ne sommes pas des vieux cons réactionnaires ayant une peur morbide de l’hégémonie anglo-saxonne. Laissons ce rôle à Rudy Ricciotti qui lui sied si bien.
Nous savons qu’il en va de notre survie dans la jungle contemporaine d’appréhender la langue de Shakespeare. Elle a des subtilités qu’on ne retrouve pas dans la notre, la réciproque étant valable. Toute langue est belle, il suffit de savoir la manier avec élégance pour la faire chanter. Observez par exemple la délicatesse de cette réplique de Lambert Wilson dans Matrix 2 : « Nom de dieu de putain de bordel de merde de saloperie de connard d’enculé de ta mère. » Ce n’est certainement pas avec des ersatz de notions que vous parviendrez à un tel degré de raffinement dans l’injure. Soyons inventifs, et refusons d’adopter des termes insipides alors que nous en avons tant à notre disposition. Creusons nous les méninges pour retranscrire l’esprit de ces mots, ou bien restons-en à notre vocabulaire qui en vaut la peine. Pourquoi une école de commerce devient-elle subitement une business school ? Pour s’internationaliser ? Pour être dans le coup et attirer plus de charmantes bouilles étrangères ? Un tel changement est tout simplement grotesque, il tient de la farce, de la piètre comédie. La langue a toujours été le reflet de la richesse intellectuelle et culturelle d’une civilisation. Après des siècles à l’avant-garde intellectuelle, il convient de se demander vers quel avenir se dirige t-on ? Celui d’une masse parlant une novlangue bien terne, ou celui d’un peuple intégré ayant encore des traits spécifiques qu’on ne peut lui retirer. Hood
« Seule une fleur qui tombe est une fleur totale, a dit un japonais. On est tenté d’en dire autant d’une civilisation. » E.m Cioran
«Nom de dieu de putain de bordel de merde de saloperie de
connard
enculé de ta mère.» d’
Lambert Wilson
r.i.p
1942-2013
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CURIOSITés
Performance du graffeur Jef Aerosol dit JR, sur le mur à l'angle de la rue Crudère et du Cours Julien (disparue depuis lors), en hommage à Lou Reed, 23 Novembre 2013. Sur le graff, on peut lire les paroles de la chanson « Rock and roll » du Velvet Underground, dont nous reproduisons un extrait ci-contre. Ocheune
« Jenny said, when she was just five years old There was nothin' happening at all Every time she puts on the radio There was nothin' goin' down at all, not at all Then, one fine mornin', she puts on a New York station You know, she couldn't believe what she heard at all She started shakin' to that fine, fine music You know, her life was saved by rock'n'roll Despite all the imputations You know, you could just go out And dance to a rock'n'roll station And it was all right, hey baby, You know, it was all right Jenny said, when she was just about five years old `You know, my parents are gonna be the death of us all Two TV sets and two Cadillac cars Well, you know, ain't gonna help me at all »
J’y étais pas mais... ça s’est sûrement passé comme ça
! la circulation alternée
Il y a quelques mois a été déclaré une circulation alternée dans Paris et ses environs, qualifiée justement d’arbitraire et trop rapide par ses habitants. Notre journaliste du dimanche Thierry-Olivier Biquot est allé à la rencontre d’un des trop rares parisiens à accepter cette mesure, Jacky Laroue, militant cyclo-politique plutôt centré : T.O.B. : Bonjour M Laroue, quels sont vos sentiments à propos de cette mesure de régulation de la circulation ? J.L. : Oui, alors je trouve cet avertissement écolo vraiment génial ! C’est tout à fait personnel puisqu’elle m’arrange bien cette histoire! Un ***** de voisin me réveille tous les matins en démarrant son épave à essence! Mais ca, c’était avant ! Avec cette mesure, peut-être qu’il va enfin se décider à se déplacer gratuitement tout en faisant son petit sport du jour, les neurones à l’air libre, plutôt que de (se) payer tous les jours dix minutes de trajets mobiles, plus vingt de trajets immobiles, plus dix de tours d’îlots pour trouver une place ! T.O.B. : C’est vrai qu’il a l’air con votre voisin, je devrais l’inviter à diner! Pouvez-vous nous expliquer quand avez-vous décidé de changer complètement de moyen de transport en vous paxant avec votre vélo , et pourquoi ? J.L. : Petit, j’étais toujours à cheval, puis j’ai décidé de me positionner après une chute : les freins sont plus faciles à vérifier sur un vélo que sur un canasson ! Ensuite, j’ai testé les transports en communs, pratiques mais
bluffants par leur capacité à être en retard même au commençus d’une ligne! Après ça, je me suis converti au cyclisme. Je trouvais génial d’être à la fois le moteur et le passager de mon véhicule tout en étant assis dans le paysage ! Dans le cyclisme, il y a deux philosophies : le vélo – silhouette profilée fluo lancée à soixante kilomètres heure – et la bicyclette – deux jeunes femmes côte à côte le long de la corniche. Soit on court, soit on promène. Ah j’aimerais tellement, si la réincarnation existait, me transformer en une selle de vélo pour dames. T.O.B. : Merci M Laroue, un dernier mot pour la fin peut-être ? J.L. : Merci à vous T.O.B., et surtout, n’oubliez pas que vélo rime avec Geluck : « S’endormir au volant c’est très dangereux. S’endormir à vélo, c’est très rare. S’endormir à pied, c’est très con. » Rem’s
« Car rien n’est plus vivant, quand on sait déceler la vie, que ces lieux où l’air et les eaux semblent dormir. » Henri Bosco
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CURIOSITés
tetêketa
!
Par Rem’s CALVITIE NAISSANTE
PAUPIERES LOURDES
L’âge a raison de vos cheveux, mais votre esprit se rapproche du cosmos. Persévérez ! On dit bien : « Qui perd un cheveu gagne aux jeux ». Les casinos vous attendent.
A force de vouloir tout voir et être partout, vos yeux n’en veulent plus. Laisser les au repos et essayez de voir là bas si j’y suis. Bravo, vous avez gagné.
MOU DU GENOUX
TETE CARRéE
La flemingite vous a eu ! Un peu d’entraînement et vous réussirez à quitter ce satané canapé. Un autre plus confortable vous attend ailleurs.
retrouve la ville
A force de vous infliger toutes ces contraintes, ça vous modèle la tête. La géométrie est votre devise, les nombres n’ont pas de secret : Loto, à qui le tour ?
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Par TH_ 26 ludique
a.Barcelone b.Marseille c. Londres d.Amsterdam
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