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Exercice crash d'hélicoptère
Un exercice crash d’hélicoptère s’est déroulé le 21 juin sur la base du 1 er RHC de Phalsbourg. Objectif : vérifier toute la chaîne des secours de la plate-forme aéronautique et entrainer les équipes à la gestion d’un grand nombre de blessés, en coordination avec les équipes de secours civiles.
« Le mardi 21 juin 2016 à 8H30, un NH-90 CAÏMAN victime d’une avarie au décollage. Il se renverse et prend feu avec 5 personnels à bord ». Tel est le scénario de l’exercice crash organisé conjointement par le 1 er RHC, le CMA de Phalsbourg et le SMUR de l’hôpital de Sarrebourg. L’objectif : évaluer la réactivité des moyens de secours militaires mais également le déclenchement des moyens civils par la régulation du SAMU de Metz. Pour davantage de réalisme, les organisateurs ont gardé secret le déclenchement et le déroulement de l’exercice. Le scénario prévoit 8 victimes (dont 3 hors de l’hélicoptère) grimées. Plusieurs types de blessures physiques et psychiques sont simulées pour se rapprocher le plus possible d’une réalité à laquelle le personnel soignant pourrait être confronté. L’alerte crash est très rapidement donnée par le contrôle aérien de la base militaire. Les pompiers aéronautiques du Peloton de Sécurité Incendie Sauvetage (PSIS) sont les premiers à rejoindre les lieux de l’accident pour sécuriser la machine « en flamme », pour faire un premier bilan des victimes et débuter les soins de premier recours. L’antenne médicale engage dans le même temps son équipe d’alerte : un médecin, un infirmier et un auxiliaire sanitaire avec un véhicule ambulance coupent les axes de piste sous contrôle
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radio de la tour selon une procédure bien définie. Elle est rapidement rejointe par une deuxième équipe. Premier médecin sur place, le médecin militaire applique les principes de médecine de catastrophe : bilan des victimes, en lien avec le Commandant des Opérations de Secours (COS), identification des plus graves (plaie cranio-cérébrale avec coma secondaire, hémorragie abdominale avec choc hypo-volémique, grand brulé, et traumatisme rachidien avec déficit neurologique) puis premier bilan au centre 15, afin d’obtenir des renforts et de préparer la destination adaptée pour la prise en charge des patients. Un véhicule d’assistance et de secours aux victimes du centre de secours le plus proche, celui de Phalsbourg, et une UMH (Unité Mobile Hospitalière) du SMUR de Sarrebourg sont alors engagés par le centre 15. Ils sont accueillis à l’entrée de la base puis guidés jusqu’à la zone du crash par l’élément d’intervention de la base. Les équipes de sauvetage civiles et militaires travaillent alors de concert pour réaliser les premiers soins médicaux : abords veineux, remplissage vasculaire, antalgie, intubation et ventilation mécanique, avant que ne débute la phase d’évacuation. Cet exercice a permis de tester toute la chaîne de déclenchement des secours de la base de Phalsbourg, impliquant entre autre le CMA, mais également la synergie civilo-militaire.