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médecine militaire

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Exercice

Exercice

Dossier

L’école des hautes études de la santé publique, vivier de la réserve Depuis trois ans, le service propose à une vingtaine d’élèves des promotions de directeur d’hôpital, de directeur d’établissement médico-social et de directeur de soins de l’École des hautes études de la santé publique (EHESP) à Rennes, de es intéressés reçoivent un enseignement théorique sur les différentes composantes du Service, puis suivent la formation militaire initiale du réserviste réalisée avec le concours des écoles de Coëtquidan. Ce cycle est complété par une visite à Brest, de la direction régionale et de l’HIA Clermont-Tonnerre. Enfin, ces professionnels de santé bénéficient, pour la plupart, d’une affectation dans les établissements hospitaliers et de formation du Service. Ils apportent une analyse et une expertise de haut niveau. Chaque année, l’accueil chaleureux des responsables de l’EHESP, les L devenir officiers de réserve du candidats de plus en plus nombreux, l’enthousiasme dont ils font preuve Service de santé des armées comme réservistes, témoignent de la qualité des liens tissés grâce à (SSA). Cette démarche est l’école de Rennes, entre le Service et les futurs responsables de la santé soutenue par l’association publique. nationale des officiers de réserve du corps technique et administratif du SSA. Médecin général Jean-Yves Duval Directeur-adjoint

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Un service médical

aux confins de la région

L’activité du service médical de la base aérienne 702 Capitaine Georges Madon d’Avord, située à vingt kilomètres à l’est de Bourges, se caractérise par son éloignement des HIA et la pénurie d’offre de soins en milieu civil.

Éloigné des HIA parisiens, le Service médical d’unité (SMU) s’est rapproché du système de soins local pour les examens complémentaires biologiques, radiologiques et fonctionnels. Il travaille surtout avec le centre hospitalier de Bourges et les spécialistes privés installés dans les environs. La collaboration avec le SAMU 18 et les Services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) du ® photo : ESIS BA 702 Cher est entretenue lors des divers exercices mettant en jeu la chaîne santé. Le meeting de l’air du 13 juillet 2008 a été l’exemple réussi d’un soutien commun par le SAMU, les SDIS et le SMU des 30 000 personnes présentes lors de cette manifestation. Les dix-huit personnes du SMU veillent au quotidien sur la santé de 2 400 militaires et civils. L’offre de soins s’est adaptée à la pénurie locale en praticiens civils. Le matin, les médecins reçoivent sur rendez-vous, à l’exception de l’un d’entre eux qui assure les urgences et les consultations non programmées. Les après-midi sont réservés aux visites systématiques, aux activités de prévention et de formation du personnel. La Base aérienne (BA) 702 a également une activité aéromédicale riche, spécifiquement dévolue au médecin du personnel navigant. En effet, elle héberge l’école de l’aviation de transport et l’escadron de détection et de contrôle aéroporté et ses quatre avions-radars Awacs.

Exercice de désincarcération à bord d’un Xingu.

La BA 702 abrite un Dépôt d’armes et de munitions spécialisées (DAMS) qui assure la maintenance et met en œuvre les missiles porteurs de l’arme nucléaire. Elle accueille régulièrement un escadron de Mirages 2000 N des forces aériennes stratégiques. Cette mission de dissuasion nucléaire justifie la présence d’un Point d’accueil pour blessés radiocontaminés (PABRC). La connaissance, par l’ensemble de l’équipe médicale, des mesures de décontamination nucléaire est régulièrement testée lors d’exercices. Au moins trois exercices sont organisés tous les ans, un obligatoire et d’ampleur nationale, et deux internes à la base.

Médecin en chef Ronan Martin Base aérienne d’Avord

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