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Mercredi 5 novembre : journée de privation

Un seul prélèvement sanguin est effectué à 8h00. Pour prévenir les biais et étudier précisément l’effet du manque de sommeil, aucun stress supplémentaire n’est infligé aux volontaires. A ce stade, les expérimentateurs ont prévu des activités pour maintenir le groupe en éveil toute la journée et la nuit. Au programme : jeux de société et partie de poker. Mais vers 5h00 du matin, les effets de la fatigue se font fortement ressentir. Heureusement, les chercheurs ont prévu une promenade nocturne à l’air frais, pour motiver le groupe avant une journée qui s’annonce bien remplie.

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Jeudi 6 novembre : journée post-privation

La première prise de sang a lieu à 8h30. A la fin de la manipulation, l’analyse des prélèvements permettra d’évaluer la réponse immunitaire et inflammatoire à la privation de sommeil. En termes de prélèvements et de mesures physiologiques, cette journée est strictement identique à la journée témoin. Les volontaires n’ont toujours pas fermé l’œil et la matinée s’avère de plus en plus difficile pour Quentin, Nicolas et Christophe. Seul dans une pièce noire pour réaliser le test de performance, Christophe est sur le point de s’endormir. Son état est immédiatement détecté sur l’enregistrement EEG et un expérimentateur le rappelle à l’ordre. Si l’après-midi est dans l’ensemble mieux vécu, pour Matthieu, qui éprouvait moins de difficultés que ses camarades, le « coup de barre » commence à se faire sentir. A 23h00, après une journée de tests et de prélèvements, les sujets peuvent enfin gagner leur lit. Ils n’ont pas dormi depuis quarante heures.

1 à son arrivée, Mathieu est équipé d’électrodes 2 des parties de Poker et jeux de société sont organisés afin de maintenir les sujets en éveil tout au long de la nuit 3 le « Test Simon » a pour but d’évaluer la capacité à traiter une désorientation spatiale 4 analyse des prélèvements sanguins

Vendredi 7 novembre : journée de récupération

Après une bonne nuit de sommeil et une dernière prise de sang, les volontaires sont raccompagnés à l’IMASSA. Un week-end de repos sera nécessaire. Mais pour les chercheurs, c’est une autre histoire qui débute. Ils doivent désormais trier, étudier et analyser la quantité de données obtenues. D’autres nuits blanches en perspective ?

Emmanuelle Chartier EVDG - Cellule de formalisation des projets de Recherche

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