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Réfléchir avec les acteurs de terrain

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À la demande du directeur central, deux séminaires ont été organisés pour faire participer les acteurs de terrain à la réflexion en cours sur les évolutions du Service. Compte-rendu de quatre journées de travail.

Évolution de la médecine hospitalière

L’environnement des armées s’est profondément modifié ces deux dernières années. Pour le service de santé, trois dimensions particulières ont marqué son environnement : une évolution du contrat opérationnel, une forte contrainte sur les ressources humaines et financières, une nécessaire réduction de l’empreinte financière relative à la composante hospitalière.

C’est dans ce contexte que le directeur central a souhaité réunir un panel d’acteurs hospitaliers afin de réfléchir ensemble à l’amélioration de la performance de notre dispositif tout en renforçant la coopération avec les autorités civiles.

Après des exposés liminaires relatifs au diagnostic flash des hôpitaux d’instruction des armées, basé sur une méthodologie de la direction générale de l’offre de soins ainsi qu’une présentation de la démarche de lean

management entreprise par les Hospices civils de Lyon, les quarantecinq participants ont travaillé sur une vingtaine de thématiques visant à définir un plan d’actions de retour à l’équilibre financier de nos établissements hospitaliers. Après un mois de traitement au niveau hospitalier, ces éléments sont en cours de finalisation au niveau de la sousdirection « hôpitaux ».

Évolution de la médecine d’unité

Mi-décembre 2010, le directeur central a fait connaître ses axes d’effort pour conduire le service à l’horizon 2015 en inscrivant celui-ci dans le plan stratégique des armées. Parmi ceux-ci, la consolidation de la qualité du soutien opérationnel et l’adaptation du Service à son nouveau contrat comme de la médecine d’unité à son nouveau cadre d’action revêtent une importance particulière. Au-delà du maintien du niveau de compétence du personnel, du fort degré de modernité de nos équipements, de l’ouverture du Service à la coopération internationale, du renforcement de la prévention ou encore du développement d’un véritable parcours de soins au profit de la communauté de défense, il y avait lieu d’élargir les réflexions déjà initiées. En effet, le renforcement de l’interarmisation et la mutualisation, rendus possibles par les nouvelles bases de défense, doivent s’accompagner d’une redéfinition précise des missions relevant de la médecine d’unité, en associant aux réflexions en cours les acteurs de terrain qui la vivent et la pratiquent au quotidien.

C’est en ce sens que le directeur central a organisé un séminaire afin de réfléchir sur l’évolution de la médecine d’unité. Après quelques présentations sur l’impact de la loi HPST (1) sur la médecine d’unité, sur le parcours de soins, sur la perception par les militaires de leur médecin d’unité et sur le premier recours, près de 70 acteurs se sont penchés sur une vingtaine de thématiques relatives à l’exercice de la médecine d’unité. Ces éléments, en cours de traitement au niveau régional et local, feront l’objet d’une agrégation au niveau central dans les deux prochains mois afin d’en dégager des éléments d’orientation stratégique qui permettront de bâtir la médecine d’unité de demain.

© O. Merlin / BCISSA © S. Lemaire / BCISSA Médecin chef des services Éric Darré DCSSA - Bureau études et pilotage

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