L'Hebdo du Vendredi Châlons 656

attendant l'ouverture de sa boutique solidaire, espérée au printemps, la recyclerie de Châlons, confiée à l'association d'insertion Isciaé, lance un appel aux usagers pour collecter et donner une seconde vie à leurs déchets. p. 3

Les créatures du FMTM

ÉDITO de Simon Ksiazenicki, journaliste

2023 s'affichent ! Un pilote sans avion

La prochaine édition du Festival mondial des théâtres de marionnettes (FMTM) se déroulera du 16 au 24 septembre, à Charleville-Mézières. En attendant la tenue de cet événement qui accueillera 75 compagnies issues de 20 pays, donnant à voir 350 représentations, les organisateurs viennent de dévoiler l'affiche de cette 22e édition. Signée par les graphistes de My fish is fresh, elle met en scène des créatures étranges et familières voulant sortir du cadre pour mieux envahir la ville. Quant au programme du FMTM, il faudra patienter jusqu'au mois de juin, tout comme pour le service de réservations qui ouvrira dans la foulée.

Le « Fool tour » de Jain passera par l'Arena de Reims

Après quatre ans d’absence, loin de la scène et des projecteurs, Jain fait son retour, riche de nouvelles explorations musicales. Promettant un juste équilibre entre electro, pop et folk, son nouvel album, après « Zanaka » et « Souldier » respectivement sortis en 2016 et en 2018, sera à découvrir en live lors de son « Fool tour », qui visitera d'abord les festivals, cet été, puis les plus grandes salles de France, à la rentrée, dont l'Arena de Reims, le 3 novembre prochain. L'ouverture de la billetterie est prévue ce vendredi 17 février, à 10 h. A noter également que deux autres dates viennent d'être ajoutées à l'agenda de la grande salle rémoise : le ballet-orchestre Casse-Noisette, le 19 décembre prochain, et le Showgirl tour de Véronic Dicaire, le 3 février 2024.

Barcella fera son Charabia

La programmation de la prochaine édition du Charabia Festival, qui se tiendra à l'automne prochain, se dévoile peu à peu. Après l'annonce de la venue de l'auteur, compositeur et interprète Hervé, le 25 novembre, c'est au tour de Barcella de rejoindre la liste des invités. Créateur de l'événement avec Ulysse Maison d’Artistes, en 2017, l'artiste rémois, dont le nouveau et 5e album est attendu le 28 avril, sera ainsi le 22 novembre sur la grande scène de la Cartonnerie. Infos : charabiafestival.com

Au moment où une délégation rémoise s’envolait pour l’Ukraine le week-end dernier (lire par ailleurs), le président de ce pays en guerre clôturait sa tournée européenne qui l’a mené devant les responsables politiques anglais, français, allemands et européens. Un an après l’invasion de son pays par la Russie, Volodymyr Zelensky a décroché un succès d’image évident. Ses rencontres avec le roi Charles III, Emmanuel Macron ou encore les eurodéputés sont fortes en symboles. Son hymne ukrainien chanté dans l’hémicycle bruxellois, main sur le cœur, alors que seule « L’Ode à la joie » y est habituellement entonnée, en est un aussi. Mais qu’en est-il des questions diplomatiques et militaires, les plus pressantes pour Zelensky ? Alors qu'une nouvelle offensive russe est redoutée au printemps, voire plus tôt, aucun engagement concret n’a été dévoilé. Le chef d'État ukrainien a loué des discussions « positives », mais, a-t-il reconnu, « il n’y a pas grand-chose que je puisse annoncer publiquement ». Des livraisons de chars en quantité sont programmées, en plus des 67 milliards d’euros d’aides déjà distribuées par l’UE, mais le président ukrainien n’a pas obtenu les avions de chasse qu’il était venu chercher. Zelensky est dans l’urgence, il en va de la survie de son armée et a fortiori de sa nation. Les Européens ne le sont pas forcément. La zone euro se préoccupe avant tout de l’effet de la guerre sur son économie et ses populations, de l’inflation, de la crise énergétique et des questions migratoires, quand les débats ne sont pas vampirisés par une réforme des retraites. Et dans cette assertion, point de jugement moral. Qui peut dire quel sujet est prééminent pour le peuple, si ce n’est le peuple lui-même ? Certes, les Ukrainiens ne sont pas des Syriens ou des Irakiens qu’on refoule à l’entrée du continent, mais ils ne sont pas non plus des Anglais, des Allemands ou des membres de l’OTAN qu’il faudrait défendre, quoi qu’il en coûte. Les opinions publiques européennes ne sont sans doute pas prêtes à engager leur pays plus intensément dans une guerre inédite, aux objectifs finaux mal définis, face à un adversaire qui brandit régulièrement la dissuasion nucléaire. Et cela, Monsieur Poutine l'a bien compris.

L’Hebdo du vendredi

édité par la SARL BMDR Editions

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Parution le vendredi matin - Imprimé par l’imprimerie de L’Union C.P.P.A.P 1225 Q 94414

Provenance du papier : Suéde. Les papiers utilisés sont certifiés PEFC/FSC. Taux de fibres recyclées : supérieur à 70%.

McDonald's

croque la Foulée des sacres

À l'occasion de la onzième Foulée des sacres, qui aura lieu le samedi 27 mai à Reims, près de 3 500 coureurs parcourront deux boucles de 4 kilomètres autour de la cathédrale Notre-Dame et la basilique Saint-Remi. Cette année, les organisateurs que sont les sapeurs-pompiers de Reims pourront compter sur un soutien de poids, McDonald’s. Déjà partenaire de l’événement, l’enseigne de restauration rapide va accoler son nom, dans le cadre d’un contrat de naming, à celui de l’épreuve, qui s’appellera désormais : la Foulée des sacres by McDonald’s. Un rapprochement a été opéré entre Sébastien Verrier, pompier et président de l'association Scap 18, et Cédric Boret, gérant des dix restaurants implantés à Reims et Fismes. Sur chaque dossard vendu, un euro sera reversé à la Fondation Ronald McDonald.

Renaud à Châlons, Foresti à Epernay

L'emblématique chanteur Renaud se produira en concert au Capitole de Châlons le samedi 2 décembre, dans le cadre de sa nouvelle tournée intimiste baptisée « Dans mes cordes ». Pour ce retour sur scène, il s'accompagne du pianiste Alain Lanty et d'un ensemble d'instruments à cordes. Plusieurs grands noms de l'humour rejoignent aussi la programmation du Capitole : Guihome (le 25 novembre), Michaël Gregorio (le 9 décembre), Booder (le 19 janvier 2024) et Artus (le 2 avril 2024). Le Millesium d'Epernay, quant à lui, accueillera le nouveau spectacle de Florence Foresti le 8 juin prochain. Infos : lecapitole-en-champagne.fr, lemillesium.com.

© Ville de Reims

La recyclerie de Châlons sur les rails

Confiée par l'agglo à l'association d'insertion Isciaé, la future recyclerie de Châlons s'installe progressivement au pôle technique environnemental. En attendant l'ouverture de sa boutique solidaire, espérée au printemps, les usagers peuvent déjà apporter les objets dont ils souhaitent se débarrasser pour les valoriser.

En novembre dernier, l'association Isciaé - comme Incubateur social club d'insertion par l'activité économique - décrochait déjà l'appel à projets pour la gestion et la maintenance des trottinettes électriques à Châlons. Et depuis ce 1er janvier, la voici officiellement en charge de la recyclerie solidaire, suite au marché public remporté pour trois ans auprès de la communauté d'agglomération. Entre temps, le directeur d'Isciaé, Romain Janssens, conseiller municipal par ailleurs, a quitté son poste de conseiller communautaire. Il gère également la matériauthèque, avenue Ampère, née en juin pour récupérer puis valoriser des matériaux en tout genre, et subventionnée à hauteur de 15 000 euros par l'agglomération. Le point commun de tous ces projets ? Ils concourent à l'insertion des personnes éloignées de l'emploi grâce à des contrats spécifiques, cofinancés par le Département de la Marne et l'Etat. Pour l'heure, l'équipe de la recyclerie se compose de trois postes classiques - le directeur et deux encadrants – et de six agents en contrat à durée déterminée d'insertion (CDDI) de deux ans. «  Ils travaillent à mi-temps et sont rémunérés au Smic, détaille Romain Janssens. On les forme pour qu'ils puissent orienter le public et être polyvalents.  » Tant sur la collecte que sur la réparation, voire la transformation, des objets recyclables. «  L'idée, c'est de donner une place à ces salariés et une seconde vie aux déchets. A terme, on aimerait arriver à 25 agents. On lance aussi un appel aux bénévoles, notamment les seniors, qui souhaiteraient partager leur expérience en matière de bricolage. C'est encore un peu

Insertion et bénévolat

le bazar sur place, on s'organise petit à petit. » Canapés, tables basses, vélos, livres, luminaires, jouets, œuvres d'art, téléviseurs, armoires et autres objets du quotidien, anciens comme récents, ont en effet pris leurs quartiers dans les locaux mis à disposition par Châlons Agglo au pôle technique environnemental, chemin des Grèves. L'équivalent de 320 m 2 pour les ateliers et de 180 m 2 pour la future boutique. «  On espère l'ouvrir au printemps, mais rien n'est sûr  », glisse le référent. D'ici là, qu'il s'agisse

Un concurrent pour les autres assos ?

Livres, textiles, vélos, meubles, jouets ou encore déchets électriques et électroniques : la recyclerie solidaire invite les usagers à lui confier bon nombre d'objets déjà collectés, recyclés et valorisés par les éco-organismes présents au pôle environnemental et d'autres associations châlonnaises. On citera par exemple la communauté Emmaüs et Aitre (anciennement Abi 51), qui œuvrent elles aussi pour l'insertion. Et puisque Isciaé se verra rémunérer à la tonne de déchets collectée, d'aucuns s'interrogent sur une possible mise en concurrence avec des structures implantées de longue date sur le territoire. Romain Janssens s'en défend : «  Nous leur avons demandé si elles s'étaient positionnées sur la recyclerie avant de candidater, assuret-il. Deux conventions ont justement été passées pour éviter toute concurrence. On s'appuie sur Aitre pour la formation des agents et on lui transférera les textiles, les jouets et les livres, hors BD, qu'on reçoit. On aura aussi quelques vélos en vente à la recyclerie, mais la totalité de ces recettes reviendra à Emmaüs.  »

d'électroménager, de meubles, de matériel informatique, de bibelots ou de vaisselle, tous les dépôts sont les bienvenus. D'une part pour consolider les stocks, d'autre part pour assurer à Isciaé une rémunération des prestations rendues, en fonction de la quantité de déchets collectés.

Objectif : collecter 138 tonnes de déchets à l'année

Si la communauté d'agglomération préfère taire le montant à la tonne qu'elle reversera à l'association, elle lui fixe un objectif précis : collecter 138 tonnes à l'année, encombrants compris, mais uniquement auprès des usagers qui se rendent à la déchetterie, sur le site du pôle environnemental. Autrement dit, les habitants de l'agglo qui possèdent une carte d'accès à cet équipement, sachant qu'une réflexion est en cours concernant l'ouverture, ou non, du magasin aux publics extérieurs. «  Nous avons atteint les 10 tonnes sur le seul mois de janvier, alors que nous venons de lancer le concept, chiffre Romain Janssens, confiant. On développe également le démantèlement des objets trop abîmés ou qui

Prix solidaires et vente en ligne

ne peuvent plus servir en l'état, pour réutiliser les pièces et les matériaux.  » Autre projet en ligne de mire : la création d'un catalogue numérique qui permettra de réserver, peut-être même d'acheter en ligne, les articles de la recyclerie. Car tous ne seront pas forcément mis en avant dans la boutique. En revanche, tous seront vendus à des prix solidaires. «  Ce canapé est proposé à 10 euros, par exemple. On pourra aussi customiser tel ou tel meuble en fonction des goûts des gens qui veulent l'acheter.  » Ces recettes, tout comme l'adhésion annuelle de 3 euros à Isciaé pour profiter du magasin, aideront l'association à financer ses dépenses. Notamment l'achat de véhicules, puisque ceux qu'elle utilise actuellement lui sont prêtés par des entreprises locales.

Sonia Legendre

4 Recyclerie, chemin des Grèves à Châlons. Ouverture le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9 h 15 à 12 h et de 14 h à 16 h.

Six agents « valoristes » oeuvrent dans les ateliers de la recyclerie. © l'Hebdo du Vendredi

PATRIMOINE

Le pont « des fainéants » partiellement détruit

Situé au centre-ville de Châlons, le pont du Nau, également surnommé le pont « des fainéants », a été percuté de front par une voiture. En attendant l'évacuation des pierres qui gisent toujours dans le cours d'eau, certaines balades en barque doivent être suspendues.

Construit en 1829, l'emblématique pont du Nau, surnommé le pont « des fainéants » et situé au cœur de Châlons, près de l'Office de tourisme et de son embarcadère, porte les stigmates d'un accident survenu dans la nuit 11 au 12 février. Une voiture s'est littéralement encastrée dans l'ouvrage d'art, provoquant la démolition partielle de son parapet et la chute de plusieurs blocs de pierre. L'accident n'a tué ni blessé personne, par chance. «  C'est généralement l'heure à laquelle les pilotes ramènent les barques en saison estivale lors des balades nocturnes

Métamorph'eau'ses, glisse Laurence Padiou, directrice de l'Office. Les morceaux de pierres tombés au pied du pont et dans le cours d'eau pèsent plusieurs centaines de kilos. Ils devront sans doute être évacués à l'aide d'une grue. » Reste à savoir quand, puisque l'entreprise mandatée dès lundi par la municipalité pour

s'y atteler n'a pas encore daté cette intervention. « Elle a sécurisé le parapet ce mardi matin  », indique-t-on toutefois au cabinet du maire. Quant aux réparations, il

Les balades spéciales « SaintValentin » maintenues ce samedi

faudra attendre le rapport détaillé d'expertise puis le lancement des procédures entre les assurances de la mairie, propriétaire de l'ouvrage, et du conducteur.

Appel aux dons pour la Turquie et la Syrie

Le séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie le 6 février dernier a fait plus de 40 000 morts pour l'heure, mais le nombre de victimes ne cesse d'augmenter. L'Organisation des nations unies a d'ailleurs déclaré qu'il pourrait encore doubler. A Châlons, des initiatives commencent à poindre. Plusieurs associations, dont le Lions club Saint-Vincent, relaient les appels nationaux et internationaux aux dons. La mairie installera prochainement une urne à l'accueil de l'Hôtel de ville, place Foch.

La Ville de Châlons renouvelle son aide à l'Ukraine

Pour ne prendre aucun risque, les balades en barque traditionnelles sont suspendues. « Pas question que le pilote effectue les manœuvres du bateau en étant seul à bord, explique Laurence Padiou. On espère pouvoir relancer les balades ces jours-ci, mais rien n'est sûr. On conseille aux visiteurs de nous contacter ou de consulter notre site internet avant de réserver. » Les excursions spéciales « Saint-Valentin » programmées ce samedi 18 février dès 14 h, en revanche, sont maintenues. « Elles empruntent un circuit en direction du pont des Mariniers et de la collégiale Notre-Dame sans passer sous le pont démoli, avec deux pilotes. Le niveau d'eau devrait leur permettre de démarrer les barques en évitant les pierres et le pot de fleurs qui sont toujours dans le Nau. » Un nouveau coup dur pour l'Office de tourisme, sachant que les travaux visant à consolider le mur qui s'est effondré dans le Mau, rue Carnot, vont seulement débuter. Près de trois ans après les premiers éboulements...

Sonia Legendre

4 Infos : chalons-tourisme.com.

l'accès à la parcelle voisine, propriété d'une banque. Le conseil municipal vient d'acter la vente de cet ensemble immobilier d'environ 400 m² habitables, construit en 1949, à Sébastien Dias, entrepreneur bien connu à Châlons, au prix de 186 500 €

Embarquement pour le Canada depuis les halles du marché

Paru au Journal officiel du 1er janvier, le décret portant sur les nominations et les promotions dans l'ordre national de la Légion d'honneur distingue 340 personnalités, dont 16 adoubées par le ministère de la Culture pour leur engagement. Aux côtés d'Enki Bilal, Florian Zeller ou encore Louis Chedid, la directrice du Centre national des arts du cirque (Cnac) à Châlons, Peggy Donck, figure parmi les nouveaux acteurs culturels nommés au grade de chevalier. Ses 28 ans de carrière dans le monde du spectacle et du cirque contemporain lui ont valu cette reconnaissance.

L'an passé, l'agglomération et la ville de Châlons votaient chacune un don de 5 000 euros pour soutenir les victimes du conflit ukrainien face à l'offensive russe. Les élus municipaux viennent de l'acter : la mairie versera de nouveau 5 000 euros au Fonds d’action extérieure des collectivités territoriales (FACECO) mis en place par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Depuis sa création, ce dispositif a permis de réunir près de 7 millions d'euros et d'acheminer 900 tonnes de biens vers l'Ukraine.

L'immeuble de la rue Prieur de la Marne enfin vendu

En vente depuis l'automne 2021, mais faute de trouver acheteur, l'immeuble communal sis aux 3 et 5 rue Prieur de la Marne a fait l'objet d'une procédure dite « au mieux offrant », moyennant une mise à prix de 176 000 euros correspondant à sa valeur vénale. En contrepartie, son acquéreur doit s'engager à murer

Le collectif de commerçants châlonnais « 5 prime » remet ça ! Après les soirées « tout schuss » et la fête du Mexique, direction le Canada avec l'événement « Attache ta tuque » programmé samedi 4 mars sous les halles du marché couvert. Costumes plus que bienvenus, d'autant que les organisateurs ont mis les petits caribous dans les grands pour que la fête soit belle. Tarif : 25 euros (comprenant un repas au choix et deux boissons). Pass à retirer en boutique : A l'Est d'Eden, Boucherie Vachet, Ludoptique et The Red Fish.

Pré-inscriptions aux classes « danse » et « arts de la scène »

Les familles ont jusqu'au 5 mars pour pré-inscrire leurs enfants aux classes à horaires aménagés « danse » et « arts de la scène » prochainement mises en place à l'école élémentaire Lavoisier et aux collèges Duruy et Perrot d'Ablancourt. Ces dispositifs sont orchestrés par le conservatoire Jean-Philippe Rameau de Châlons et l'Education nationale.

Infos : conservatoire.chalonsenchampagne.fr.

Peggy Donck nommée chevalier de la Légion d'honneur

Le pont du Nau démoli et ses pierres toujours visibles dans l'eau intriguent les promeneurs. © l'Hebdo du Vendredi

S TREET- ART

Les commerçants de Notre-Dame bientôt dédommagés

Une œuvre en clin d'œil aux artisans rue Gobet-Boisselle

Sur le modèle de celui proposé en 2019 suite à la requalification de la place de la République, la mairie de Châlons va instaurer un dispositif visant à indemniser les commerçants et artisans de l'îlot Notre-Dame, en travaux depuis octobre 2022. A titre exceptionnel, et sous certaines conditions. Seules les entreprises ayant subi des préjudices directement liés aux chantiers sur leurs bénéfices et étant en mesure de le prouver pourront prétendre à ces aides. Les exercices 2020 et 2021 impactés par la crise du covid n'entrent pas en ligne de compte. Quant aux demandes d'indemnisation, elles seront étudiées par une commission ad hoc composée d'un expert indépendant, des finances publiques et des services municipaux. Sans grande surprise, le conseil municipal s'est prononcé en faveur dudit dispositif. Mais l'élu socialiste Rudy Namur a déploré l'absence de concertation en amont avec les premiers concernés et leur instance représentative, à savoir l'UCIA. « Beaucoup de commerçants nous disent qu'ils manquent de précisions sur les modalités de ces aides, a-t-il rapporté. De quel périmètre parle-t-on exactement ? Est-ce qu'il intègre toute la rue Grande-Etape, par exemple ?  » Réponse très pragmatique de Martine Lizola, adjointe au maire en charge du centre-ville : « Il s'agit du périmètre des travaux, tout simplement. Permettez à l'assemblée de délibérer avant de concerter. Si on avait concerté sans délibérer, vous auriez aussi été le premier à nous le dire. » Les entrepreneurs pour qui le flou subsisterait sur l'aspect technique ou géographique n'ont « plus qu'à » prendre attache avec la ville...

Les commerçants du secteur Notre‐Dame devront cohabiter avec les travaux jusqu'à la fin de l'année. © l'Hebdo du Vendredi

Comme beaucoup de promeneurs ce lundi après-midi, Maguy et Patrick Pierrejean, anti quaires depuis plus de 40 ans à Châlons, ont découvert avec plaisir une œuvre réalisée en leur honneur par Clément Bodot. «  Elle mesure 2,44 mètres de large sur 2,18 de haut, a précisé l'artiste tandis qu'il l'installait rue GobetBoisselle. Ce mur est mis à ma disposition par la Semcha (ndlr : société d'économie mixte, qui en est propriétaire), mais il ne s'agit pas d'une commande. Je ne suis pas payé pour le travail réalisé. » L'emplacement, en revanche, offrira à son savoir-faire une jolie vitrine, ainsi qu'à celui des artisans d'art implantés dans cette rue emblématique du cœur de ville. Les brocanteurs, mais également une tapissière, qui bénéficie temporairement des locaux de la Semcha, et une créatrice d'objets en cuir, qui ouvrira prochainement ses ateliers partagés avec d'autres talents marnais. Intitulée «Le brocanteur n°2 », l'œuvre dévoilée se trouve sublimée tantôt par la lumière naturelle, tantôt par celle d'un réverbère. Elle représente une nature morte composée d'un broc, de deux pommes et d'une étoffe ancienne. « Je l'ai peinte à la bombe sur deux panneaux en contreplaqué, explique Clément Bodot, de retour dans sa ville natale depuis peu. Elle est à vendre, même si ce n'est pas l'objectif premier. J'avais envie de m'éloigner des lettrages et des techniques un peu exubérantes du street-art, tout en valorisant l'identité artisanale et l'ambiance de cette ruelle. Elle restera ici de façon indéterminée. » En espérant qu'elle ne soit pas la cible de détériorations gratuites, malheureusement plutôt fréquentes dans le coin.

Sonia Legendre

O2 fait du service à la personne et de l’aide à domicile un bien essentiel, accessible à tous.

Dans la Marne, les trois agences de Reims, Châlons et Epernay, offrent des prestations de qualité à ses clients, et un cadre de vie agréable à ses intervenants.

Présent sur toute la France avec près de 400 agences et 14 000 communes desservies, le réseau O2 gère les tâches ménagères et le service à la personne pour de nombreux foyers. A Reims, l’agence gérée par Mme Malter, située boulevard Général Leclerc, propose son savoir-faire aux familles de la cité des sacres et des villes alentours avec bonheur. Ses 72 intervenants s’occupent du ménage, du repassage, de la garde d’enfants, de l’aide aux devoirs et de l’accompagnement de personnes âgées, permettant ainsi aux rémois de prendre du temps pour eux.

Chaque intervenant, selon ses envies et ses compétences, pratiquent un, deux, ou trois métiers et organise son planning horaire comme il le désire. Une opportunité pour éviter la fatigue, car le bien-être des collaborateurs est un des axes majeurs de la réussite d’O2.

Bien implantées localement, les antennes du bassin marnais, à l’instar de toutes les agences du territoire, recherchent en permanence de nouveaux collaborateurs et sont ouvertes à tous les profils. Le géant du service à la personne offre en effet la possibilité de se former tout au long de son parcours au sein de l’entreprise. Cet avantage permet également de changer de poste et d’évoluer à son rythme. Ainsi, des intervenants entrés en fonction comme assistants ménagers ou gardes d’enfants ont pu se former facilement sans perte de salaire pour devenir auxiliaires de vie. Et chaque salarié peut profiter de la formation aux gestes de premier secours par exemple. Madame Malter confie même : « Mon assistante d’agence a commencé en tant qu’aide-ménagère. L’évolution interne n’est pas un vain mot. Nous sommes fiers d’offrir de réelles perspectives de carrière. » Le réseau des 400 agences O2 est enfin une force pour la mobilité de ses collaborateurs. S’il est amené à déménager, un intervenant peut ainsi retrouver son emploi dans l’agence de sa région d’adoption. Une souplesse intéressante dans un parcours professionnel et personnel.

Dans sa recherche constante de services, O2 met en place des activités, telles des concours de dessins, des chasses aux œufs, pour les en-

fants, comme lors de la Semaine de la petite enfance ou les vacances de Pâques. Chaque garde d’enfant bénéficie de plus d’un kit créatif et d’un guide d’activités créés par O2 pour éveiller l’intérêt des bambins.

Par ailleurs, O2 participe activement au partage intergénérationnel en faisant se rencontrer enfants et séniors lors d’événements ou en cultivant le lien familial avec les grands-parents.

Enfin, grâce aux aides et crédits d’impôt, tous ces services et bien plus encore sont accessibles au plus grand nombre.

Vous pouvez respirer, O2 s’occupe de tout !

✔ O2 Reims, 9 bis Boulevard General Leclerc

Mail : reims@o2.fr

✔ O2 Epernay, 6 Rue Chocatelle

Mail : epernay@o2.fr

✔ O2 Châlons, 1 place Saint Jean

Mail : chalons@o2.fr

Tel. 02 43 72 02 02 - Site : www.o2.fr

Clément Bodot revisite la nature morte façon street‐art. © l'Hebdo du Vendred

Dix ans d'expertises et de négociations pour 4 M€ d'indemnisation

Plus de dix ans après la construction du Capitole de Châlons, deux protocoles d'accord donneront lieu à une indemnisation de 4 M€ pour la ville, suite aux défaillances constatées sur l'équipement. Sous réserve d'un énième rebondissement.

Le Capitole en Champagne a été inauguré à l'automne 2012. L'année suivante, faute d'accord trouvé à l'amiable avec le maître d'ouvrage, à savoir le groupement d'entreprises Genecomi, le maire de Châlons, Bruno BourgBroc à l'époque, déposait un recours en référé auprès du tribunal administratif pour faire expertiser les dysfonctionnements constatés suite à la livraison de l'équipement. À commencer par les gradins modulables de sa salle de spectacles, dont le montage et le démontage se sont révélés bien plus complexes et coûteux que prévu : deux à trois jours de manipulation et une facture de 20 000 euros à chaque intervention, contre 5 000 estimés à la base. D'autres défaillances ont convaincu la municipalité d'engager cette démarche, notam-

ment l'absence de système d'aspiration dans le hall 1, des fissures longues de plusieurs mètres aux sols, une mauvaise répartition de la puissance

électrique et l'inondabilité de certains boîtiers enterrés. Cinq ans d'expertises plus tard, la ville de Châlons a obtenu gain de cause. «  On nous a donné raison sur toute la ligne, a rappelé Benoist Apparu, maire depuis 2014, lors du dernier conseil municipal. Mais avant une éventuelle action en justice, nous avions l'obligation de recourir à une conciliation. » Les négociations se multiplient alors entre la mairie, les différents sous-traitants, leurs avocats et leurs cabinets d'assurance pour aboutir à deux protocoles d'accord. Avec à la clé, un dédommagement pour la ville réparti comme suit : 1 M€ au titre des gradins, 3,2 M€ pour les défaillances électriques et de dallage.

Une erreur sur le coût des boîtiers électriques

Seul bémol, les partenaires ont relevé une erreur dans la rédaction du second protocole. «  On a compté deux fois le coût du remplacement des boîtiers électriques, dixit Benoist Apparu. On doit donc déduire 226 000 euros pour arriver à une indemnisation de 2,9 M€, au lieu de 3,2.  » Soit 4 M€ à l'arrivée et de quoi financer les travaux nécessaires au bon fonctionnement de l'équipement. « Sous réserve d'un énième rebondissement et en espérant qu'il n'y aura pas d'autres déboires sur ces travaux », a toutefois prévenu le premier édile.

Sonia Legendre

TLe Capitole dans le viseur de la Chambre des comptes

Le pôle national cirque sera soutenu à hauteur de 270 000 euros par la mairie cette année. © l'Hebdo du Vendredi

ous secteurs confondus, les subventions attribuées aux associations par la mairie de Châlons représentent, pour l'année 2023, une enveloppe globale de 2,1 M€. Sans compter l'aide spécifique au fonctionnement du Centre communal d'action sociale (CCAS) qui passe de 2,8 à 3,6 millions du fait des augmentations de salaire liées au Ségur. Le sport bénéficie d'un coup de pouce de 517 000 euros, partagé entre une soixantaine de structures. On citera, parmi les mieux loties, la Renaissance gymnastique (44 000 euros), le centre de formation du Champagne Basket (47 000 euros) ou encore l'ASPTT (plus de 60 000 euros dont quasiment 13 000 euros pour la section football et 10 000 pour le handball). Etrangement, la Ligue régionale du sport universitaire, qui percevra une subvention de 20 000 euros pour l'organisation de la course colorée 4C, se trouve classée dans la catégorie des « affaires économiques ». Ce même tableau comporte une seconde ligne pour planet A et les 400 000 euros consacrés à son institut de formation. Contre 456 000 l'an dernier. Le volet culturel, quant à lui, réunit 43 associations et se dote de près de 859 000 euros. Le Palc, labellisé pôle national cirque, remporte la plus belle part du gâteau avec 270 000 euros, suivi de Musiques sur la ville (210 000 euros, dont 191 000 dédiés au festival des MIA), Furies (147 000 euros) et la Comète (132 000 euros, dont 47 000 pour War on Screen). Parce que leur modèle associatif le permet, deux médias locaux sont également soutenus par la municipalité : Radio chrétienne francophone - RCF pour les intimes - et Radio Mau Nau, respectivement à hauteur de 1 500 et de 2 000 euros.

La Chambre régionale des comptes du Grand Est a examiné la gestion financière de la mairie de Châlons depuis 2016. Elle fait état d'une dette par habitant inférieure de 30 % à celle des communes de la même strate (745 euros à Châlons, contre 1 041 euros ailleurs en moyenne), mais précise que la moitié de cette dette provient du remboursement du Capitole. Son rapport chiffre à 3 M€ le coût annuel de l'équipement et l'estime, hors Foire de Châlons, «  surdimensionné pour l'accueil d'événements de taille plus modeste. » Il pointe aussi du doigt l'ancien délégataire du Capitole (la Sepec, jusqu'en 2019) pour avoir « réalisé un résultat comptable trois fois supérieur à celui qu’il avait prévu et, sur sept ans, versé à ses actionnaires des dividendes représentant 18 fois leur investissement initial. Malgré ce bon niveau de rentabilité, le contrat actuel de délégation (20192026) prévoit une augmentation substantielle de la participation financière de la commune, qui s'élève à 435 000 euros en moyenne annuelle. Entre 2016 et 2020, elle a dépensé 14 M€ pour cet équipement. » Une somme non justifiée au regard du peu de contraintes imposées au délégataire en matière de service public, selon la Chambre des comptes.

Un nouveau matériel sonore et des créneaux pour les associations

Le conseil municipal a acté plusieurs changements dans la délégation de service public (DSP) qui encadre, jusqu'en 2026, l'exploitation du Capitole. L'organisation d'un nouveau salon professionnel, initialement rendue obligatoire par une clause spécifique, n'est plus à l'ordre du jour. Un avenant intègre également à la DSP la création d'un fonds de réserve d'occupation des espaces dédié aux associations châlonnaises, moyennant un budget de 250 000 euros pour le financer. « L'exploitant n'a pratiquement pas eu de dépenses pendant la période covid, mais a tout de même perçu nos subventions », a expliqué le maire, Benoist Apparu. Et lorsque ce bénéfice dépasse un certain montant, il se partage à part égale entre la ville et le délégataire. « On affecte donc ces 250 000 euros à ce fonds pour en faire profiter les associations. C'est un dispositif exceptionnel qui durera quatre ans et qui n'a pas vocation à être reconduit. » Autre modification à noter : l'installation d'un nouveau matériel sonore, lui aussi financé par la mairie, pour les spectacles à petites jauges.

Le Capitole de Châlons, inauguré en septembre 2012. © l'Hebdo du Vendredi

Le sport, la culture et planet A se taillent une belle part du gâteau

C HAMPAGNE

Le Comité Champagne muscle son budget face à la crise climatique

L'interprofession champenoise a annoncé une augmentation de 10 M€ de ses moyens annuels, d'ici à 5 ans, principalement pour lutter contre les effets du réchauffement global. Un nouveau centre de recherche et d'innovation doit notamment voir le jour en 2025.

Le Comité Champagne a choisi Paris, et plus particulièrement la porte de Versailles, où se tenait, du 13 au 15 février, le Wine Paris & Vinexpo Paris, pour une annonce d’envergure. À l’occasion de ce grand salon professionnel du vin, qui a réuni 30 000 visiteurs et 3 000 exposants, les coprésidents Maxime Toubart et David Chatillon ont affiné les esquisses tracées en décembre dernier, à l’occasion de l’assemblée générale de l’Association viticole champenoise. Outre les excellents résultats du millésime 2022 (326 millions de bouteilles expédiées, plus de 6 milliards d’euros de chiffre d’affaires), l’ambition pour la filière d’atteindre, en 2050, le « net zéro car-

C HAMPAGNE

bone » y avait été martelée.

« On ne part pas d’une feuille blanche, on a commencé il y a 20 ans », assure David Cha-

Le grand projet de Ruinart à Reims

tillon, président de l’Union des maisons de Champagne (UMC). Comme l’interprofession aime à le rappeler, elle a été, en 2003, la première région viticole au monde à réaliser son bilan carbone et à se fixer des objectifs de baisse. En 15 ans, les émissions par bouteille ont été réduites de 20 % et la baisse devrait atteindre 25 % en 2025. «  On est l’une des seules filières professionnelles de France à être sur la trajectoire de l’accord de Paris, à savoir -75 % en 2050, se félicite le patron de l’UMC. Pour les émissions résiduelles, on développera des puits de carbone et pour les émissions incompressibles, on compensera. »

ment, de trouver des solutions pour réduire son impact environnemental et pour s’adapter au changement climatique. Avec son futur centre de recherche, le Comité Champagne poursuit le même but. « Le défi principal est de continuer à produire du raisin de qualité, en quantité suffisante, dans un contexte climatique changeant et de développement des maladies de la vigne  », détaille David Chatillon.

Ce futur centre accueillera des équipements de pointe, notamment une cuverie et des caves, un laboratoire, une salle de dégustation et une plateforme expérimentale d’un hectare. Un projet qui viendra compléter le domaine viticole de Plumecoq, à Chouilly, un terrain d’étude et de recherche pour les nouvelles techniques viti-vinicoles, géré par le Comité Champagne. « Aujourd’hui, il y a 450 nouvelles variétés qui y sont cultivées, il faut ensuite s’assurer de ce qu’elles peuvent donner en matière de vins. Ça suppose d’avoir une cuverie susceptible d’accueillir tous ces petits cépages, c’est aussi à ça que servira le centre de recherche.  » Selon l’interprofession, la recherche sur les cépages est l'un des axes majeurs pour l’adaptation au réchauffement climatique et une réponse aux attentes du public vis-à-vis de la réduction des pesticides.

Vers des cépages plus résistants

En plus de cet objectif structurant, le Comité Champagne a annoncé la création d’un nouveau centre de recherche, de développement et d’innovation qui verra le jour d’ici à 2025, sur un site qui reste à définir. Un projet rappelant celui du groupe Moët Hennessy, qui a inauguré, en 2021, le centre de recherche

Pour mener à bien tous ces projets, il faut de l’argent, c’est le nerf de la guerre. Le Comité Champagne prévoit donc d’augmenter son budget annuel de 10 M€ en cinq ans, soit une hausse de 50 %. Les vignerons et les maisons y contribueront à parts égales (lire par ailleurs). «  En décembre 2021, le bureau exécutif du Comité Champagne a fait le constat que nos moyens n’étaient pas suffisants, raconte David Chatillon. Cette augmentation de budget historique doit nous donner les moyens financiers, techniques et humains pour mieux accompagner les professionnels et relever les défis qui se présentent à nous pour les dix prochaines années.  » Pour maintenir la bonne santé de la filière, l'exemple doit venir d'en haut.

Simon Ksiazenicki

Première et plus ancienne maison de champagne fondée en 1729, Ruinart s’offre un coup de jeune. La marque du groupe LVMH a dévoilé un grand projet de transformation de son site historique, installée sur la colline Saint-Nicaise de Reims depuis 1768. Déjà commencés, les travaux prévoient l’agrandissement du siège situé au 4, rue des Crayères, où le parc classé accueillera le nouveau pavillon Nicolas Ruinart. Ce bâtiment résolument moderne, que l’architecte japonais Sou Fujimoto a imaginé en pierre calcaire et en forme d’un flacon de la maison, sera doté de salons de dégustation, d'un bar à champagne, d'une boutique et d'une terrasse. À l’extérieur, la marque entend aménager des espaces culturels, notamment un jardin d’artistes, qui accueillera des œuvres commandées par la maison. Actuellement ouverte au public, la visite des crayères entend s'enrichir avec ces nouvelles propositions. Ruinart promet un projet vertueux et bas-carbone, avec un label HQE (haute qualité environnementale) pour le bâtiment et BiodiverCity (prise en compte de la biodiversité dans les projets immobiliers) pour le parc de 7 000 m². Le pavillon devrait être inauguré en septembre 2024. Ensuite, la maison rémoise espère attirer 50 000 visiteurs chaque année, soit deux fois plus qu’à ce jour.

Robert-Jean-de-Vogüé à Oiry, afin, notam -

D'où vient l'argent du Comité Champagne ?

Le budget du Comité Champagne est élaboré grâce aux contributions des vignerons et des maisons de champagne. Un récoltant-livreur verse à l’interprofession 112 € par hectare exploité, soit 1,33 centime par kilo vendu (chiffres 2021). Pour un négociant expédiant 100 000 bouteilles, sa participation au Comité s’élève à 4 566 euros. Cette année-là, le Comite Champagne a récupéré 19 M€, dans le sillage d’une reprise spectaculaire des expéditions, et dépensé un peu plus de 18 M€ pour réaliser ses missions : protection de l’appellation (0,5 centime par bouteille), accompagnement technique (1 centime par kilo), communication à l’étranger (0,75 centime par kilo) et la gestion de la réserve et du casier viticole informatisé (30 € par hectare). «  Les taux sont calculés de sorte que la contribution des vignerons soit égale à celle des maisons et que la contribution issue des ventes de raisins soit identique à celle issue des ventes de bouteilles », explique David Châtillon, coprésident du Comité Champagne.

Les coprésidents du Comité, David Chatillon et Maxime Toubart, lors du salon Wine Paris & Vinexpo Paris, le 15 février dernier. © Comité Champagne

L'objectif -75 % d'émissions est jugé tenable

Avec le futur pavillon Nicolas Ruinart, la maison rémoise espère doubler sa fréquentation annuelle. © Ruinart

Mission accomplie pour la délégation rémoise en Ukraine

Dans le cadre du partenariat que Reims noue depuis plusieurs mois avec la ville de Tchernihiv, une délégation s'est rendue sur place,cette semaine. Une visite très forte pour ses membres sur le plan émotionnel.

Mobilisée dès le début de l'invasion russe en Ukraine, en soutenant l’organisation de gestes de solidarité envers les populations touchées, la ville de Reims a souhaité rapidement aller plus loin dans son aide au peuple ukrainien. Depuis cet été, la mairie s'est ainsi rapprochée de la cité de Tchernihiv, située à 130 km de la capitale Kiev, sur la route menant à la Biélorussie, alliée de la Russie. Une ville martyre, assiégée durant 35 jours, au début du conflit.

« C'est d'abord un devoir moral, car il y a un peu plus de 100 ans, c'était notre ville qui était durement touchée par la guerre », rappelle Dimitri Oudin, adjoint au maire de Reims délégué aux relations internationales, l'un des trois membres de la délégation rémoise qui s'est rendue en début de semaine à Tchernihiv, avec Rémi Grandemange, directeur adjoint du cabinet du maire de Reims et de la présidente du Grand Reims, et le street artiste Arno Kusek. « Lors de cette visite, il a bien sûr été question des axes de coopération entre les deux villes, poursuit l'élu, mais c'était aussi une action très symbolique, marquant notre solidarité qui est très importante pour les Ukrainiens. » «  L'accueil qu'on a reçu, lors des rencontres officielles, comme au contact des gens anonymes, a été incroyable, appuie Arno Kusek. Nous ne sommes pas des gens importants, mais nous étions toujours très très attendus. C'était visiblement un honneur pour eux de nous recevoir, mais au

final, c'était surtout un honneur encore plus grand pour nous. C'était de l'émotion à l'état pur. » Alors que Dimitri Oudin et Rémi Grandemange ont assuré la partie protocolaire, l'artiste de son côté a été invité à peindre ses portraits rendant hommage à l'armée ukrainienne, dans

différents points de la ville, d'après des photos d'authentiques soldats. Une thématique qui lui tient à cœur et qu'on peut d'ailleurs observer à Reims où, rue des Augustins, l'une de ses œuvres réalisée à l'aide de pochoirs, représente un des leaders de la révolution de Maïdan de

2014, mort sur le front il y a six mois. Loin des batailles qui ébranlent l'Est du pays, Tchernihiv reste une ville dans un pays en guerre, où chaque habitant ou presque a perdu un proche, un membre de sa famille ou un ami. « Par deux fois, il y a eu des alertes données via les téléphones, raconte Arno Kusek, mais les gens y sont habitués, si bien que l'ambiance la plus surréaliste, c'est presque le soir quand à 22 h démarre le couvre-feu. Il n'y a plus aucun éclairage public, mais surtout plus aucune lumière nulle part, car les habitants doivent aussi éteindre. Les barres d'immeubles, imposantes le jour, disparaissent alors totalement. C'est le noir complet. On n'entend plus rien, pas même une voiture au loin, seulement le vent et parfois quelques oiseaux. » L'autre moment marquant de ce périple fut l'arrivée en Ukraine, via la gare de Kiev, le dimanche matin de très bonne heure. « La gare était remplie de militaires et il y avait juste assez de lumière pour ne pas tomber, rendant l'ambiance particulièrement pesante. Les hommes que j'ai vus, souvent jeunes, attendaient dans le froid, avec en fond une étrange musique, qu'on vienne les chercher pour repartir au combat. Tous les visages étaient fermés, personne ne parlait, ni même ne fumait une cigarette. Ils étaient totalement prostrés. »

La délégation rémoise est marquée à jamais par cette expérience. « La plus intense que je n'ai jamais vécue », insiste Arno Kusek. « C'est tellement intense que c'est difficile à exprimer, avoue Dimitri Oudin, les larmes aux yeux. Il y a beaucoup de leçons à retenir de toutes ces personnes rencontrées, humainement formidables, qui continuent à vivre presque normalement, dans la dignité, sans pour autant oublier la situation. Tous les discours portent sur le futur. C'est un message de résilience extrêmement puissant. »

Julien Debant

L'artiste Rémois a signé plusieurs œuvres à Tchernihiv, dont ces portaits de soldats ukrainiens, comme ici sur ce qui reste d'un bureau de poste. © Arno Kusek

« De l'émotion à l'état pur »

Arno Kusek a notamment rencontré Vitali Klitschko, ex‐champion du monde de boxe devenu maire de Kiev. © Arno Kusek

Symbole de tout un pays, le chien démineur Patron pose ici devant sa représentation sur un mur de Tchernihiv, réalisée par l'artiste rémois Arno Kusek. © Arno Kusek

Enquête ouverte pour agression

sexuelle présumée à la région

La procureure de Colmar a ouvert une enquête pour des faits présumés d’agression sexuelle suite au dépôt de plainte d’une élue du conseil régional à l’encontre d’un autre élu du groupe majoritaire « Les Républicains, Centristes et Indépendants ».

« C’est une enquête préliminaire », a déclaré à l’AFP Catherine Sorita-Minard.

É

110 postes en moins dans l'académie de Reims à la rentrée

Les gendarmes de Strasbourg auditionnent depuis quelques jours des salariés et des élus du conseil régional. © l'Hebdo du Vendredi

Selon le journal « Les Dernières nouvelles d’Alsace », ce conseiller alsacien se serait introduit au domicile d’une de ses collègues et l’aurait agressée sexuellement. Les faits remonteraient à l’été dernier et auraient été portés à la connaissance de la justice en janvier dernier.

Le président de la région Grand Est, Franck Leroy, en poste depuis six semaines, a indiqué, lundi soir, dans un communiqué de presse, que son directeur de cabinet avait immédiatement pris contact avec les deux élus. Franck Leroy a ensuite pris acte de la décision de l’élu régional concerné de se mettre en retrait du groupe majoritaire et de l’assemblée. « Si les faits étaient avérés, il est évident qu’ils seraient incompatibles avec la poursuite de tout mandat électif », précise l’ancien maire d’Épernay, ajoutant qu’il « prendrait alors les mesures conservatoires de son ressort ».

Simon Ksiazenicki

Le département réinjecte

2,5 M€ dans Vatry

éunis en session extraordinaire le vendredi 10 février, les élus du conseil départemental de la Marne ont acté l'attribution d'une subvention supplémentaire de 2,5 M€ à l'aéroport de Vatry. Une sacrée rallonge, puisque l'enveloppe prévue en 2023 pour financer le fonctionnement de l'infrastructure, déficitaire depuis des années, s'élevait initialement à 600 000 euros. La voici donc dotée de 3,1 M€, auxquels s'ajoutent les aides de la région Grand Est (666 000 euros) et de Châlons Agglo (333 000 euros). Sous réserve d'autres coups de pouce à venir si la situation de Vatry ne s'améliore pas. L'année 2022 s'est soldée par une activité fret en berne, avec 18 400 tonnes de marchandises traitées. Bien mieux que les 3 000 tonnes enregistrées en 2019, mais aussi bien loin de l'objectif fixé à 45 000 tonnes pour 2023. En novembre dernier, le département abondait déjà les caisses de l'aéroport, dont il est propriétaire, à hauteur de 3 M€ par le biais d'une subvention dite « exceptionnelle ». Dans un communiqué de presse, la collectivité marnaise évoque des difficultés « liées à la conjoncture économique mondiale et la hausse des coûts des matières premières », tout en précisant qu'à travers ce nouveau soutien financier, « les élus confirment leur confiance envers cet équipement et les agents qui y travaillent. » Certains décèlent toutefois en cette ritournelle une légère dissonance. Il y a un mois, le conseil départemental confirmait également l'instauration d'un plan social au sein de l'aéroport et son ouverture à la vente.

L'aide supplémentaire actée par le département porte à 3,1 M€ le soutien financier qu'il versera à Vatry cette année. © Aéroport de Vatry

Sonia Legendre

En septembre, l’académie devrait encore perdre

2

Ala veille des vacances scolaires, le rectorat de l’académie de Reims a présenté la répartition des moyens d’enseignement pour la rentrée 2023, c’est-à-dire les effectifs du premier et du second degré. Ils seront en baisse de 58 équivalents temps plein (ETP) en primaire et de 52 ETP pour les collèges et lycées des quatre départements de l’ancienne région Champagne-Ardenne. Si le nombre de postes sera encore en baisse à la rentrée prochaine, c’est que l’académie fait partie des territoires où les effectifs d’élèves chutent une nouvelle fois : il est ainsi prévu une baisse de 1 663 élèves dans le premier degré (-1,6 %) et de 939 élèves dans le second degré (-1 %) par rapport à l’année précédente. Une tendance de fond puisque depuis 2018, l’académie de Reims a perdu 10 110 élèves dans le primaire et 3 499 dans le secondaire. Des données corrélées à la baisse globale du nombre d’habitants dans l’académie : selon les dernières estimations démographiques de l’Insee, l’ancienne région ChampagneArdenne aurait perdu près de 30 000 habitants lors des dix dernières années. Le rectorat note néanmoins que le taux d’encadrement dans l’académie de Reims reste supérieur à la moyenne nationale, avec 6,57 professeurs pour 100 élèves, contre 5,93 dans l’Hexagone. Il précise toutefois que « la répartition des moyens peut être ajustée jusqu’à la rentrée » et qu’aucune école dans les communes de moins de 5 000 habitants ne pourra fermer sans l’accord du maire. La carte scolaire pour la rentrée 2023, qui établira les ouvertures et fermetures de classes, devrait être connue en mars prochain.

F INANCES

collectivités soutiennent le Parc de la Montagne de Reims

Les

Comme bon nombre de structures à vocation touristique et environnementale, le Parc naturel régional (PNR) de la Montagne de Reims, qui s'étend sur une surface de 530 km², se heurte au contexte inflationniste actuel. Combinée à la revalorisation des salaires de 21 agents, l'envolée des coûts afférents à son fonctionnement – gaz, eau, électricité, transport, matières premières pour les travaux de maintenance – pèse sur son budget global (1,7 M€ en 2022). Environ 50 000 euros manquent à l'appel pour boucler l'exercice 2023. Et puisqu'elles composent le comité administrateur du syndicat mixte qui gère le PNR, les collectivités adhérentes sont logiquement invitées à le soutenir financièrement. La région Grand Est s'est d'ores et déjà engagée à augmenter de 6,7 % sa contribution annuelle (soit 350 000 euros, contre 328 000 euros initialement). Même effort du côté du département de la Marne, qui prévoit une aide supplémentaire de 16 000 euros (257 000 euros au total). Autre piste en cours de réflexion : faire évoluer de 6 % la participation au pot commun des 65 villes et villages du PNR, sachant qu'elle équivaut pour l'heure à 2,45 euros par habitant et qu'elle n'a été revue à la hausse qu'une seule fois ces dix dernières années. Cette augmentation permettrait de réunir 5 000 euros. Reste à savoir qui apportera l'ultime pierre de 7 000 euros pour atteindre l'équilibre budgétaire. L'Etat, l'Europe, le Grand Reims, Epernay et Châlons Agglo figurent parmi les financeurs du Parc. Des volontaires ?

600 élèves. © l'Hebdo du Vendredi

RLa région et le département augmentent leur contribution annuelle de 6,7 % pour soutenir le PNR face à l'inflation. © PNRMR‐MCM

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Une équipe qui Azur

Irrésistibles dimanche dernier face à Troyes, les Rémois se déplacent, samedi, chez l'une des équipes en forme du championnat, Nice. L'occasion pour les hommes de Will Still de confirmer les progrès entrevus depuis le début de l'année.

Il se passe quelque chose, ces dernières semaines, au stade Auguste-Delaune. Même si l'antre du Stade de Reims était encore loin d'être pleine, dimanche, pour le derby face à Troyes (14 000 spectateurs), l'ambiance était au beau fixe, comme rarement ces derniers mois.

Thomas Foket prolonge

jusqu'en 2025

Le latéral droit Thomas Foket a prolongé son contrat avec le Stade de Reims jusqu’en 2025. Arrivé en 2018 en provenance de La Gantoise (D1 belge), l’international belge s’est rapidement installé dans le couloir droit du club champenois grâce à sa solidité et sa régularité. Le Bruxellois de 28 ans, gêné par des blessures aux ischio-jambiers ces deux dernières saisons, a néanmoins toujours gardé la confiance de ses entraîneurs. Il totalise aujourd’hui 146 apparitions sous le maillot Rouge et Blanc.

La fermeture des stades pendant la crise sanitaire et la morne saison dernière sont en passe d'être effacées par la nouvelle dynamique insufflée par Will Still et ses hommes. Après une formidable remontée face à Lorient (4-2), au début du mois, voilà que les partenaires de Yunis Abdelhamid ont étrillé, devant leur public, l'autre équipe champenoise de l'élite. « Tous les voyants étaient au vert pour remporter ce derby. On a fait ce qu’il fallait, on a été récompensé. On est content de gagner 4-0 le derby, pour tout le club, tous les supporters et tous ceux qui attendaient cette victoire », réagissait le capitaine rémois après ce large succès.

En effet, dimanche, le public rémois était tout heureux de voir enfin son équipe triompher du voisin aubois au stade Delaune, une première en Ligue 1. Avec une maîtrise totale des événements inédite cette saison, ponctuée d'une quinzième réalisation pour l'attaquant anglais Folarin Balogun, en tête du classement des buteurs. Quinze, comme le nombre, aussi, de matches sans défaite du club rémois en championnat, une sacrée série. À douze journées de la fin de la saison, jusqu'où cette invincibilité mènera le Stade de Reims ? « On ne s’est pas fixé d’objectif chiffré précis, répond Will Still. Je sais que vous aimeriez m’entendre dire qu’on joue le top 8, mais ce n’est pas le cas. Si on gagne encore quelques

places, ce ne sera que du bonus. » Afin de poursuivre cette belle dynamique, sa formation devra se montrer aussi consistante ce samedi, face à un adversaire d'un autre calibre que Troyes. Les Rémois ont rendez-vous sur la pelouse de l'OGC Nice, une équipe transfigurée depuis la nomination du jeune entraîneur Didier Digard sur son banc. L’ancien joueur du Paris SG (36 ans) et le technicien rémois (30 ans), plus jeunes coaches de Ligue 1, se retrouvent un mois seulement après une première manche ani-

mée, mais sans éclat (0-0). Depuis, les Niçois, qui visent l’Europe, ont remporté leurs quatre rencontres face aux cadors lillois, lensois et marseillais. Un véritable test pour cette formation rémoise qui a, elle aussi, progressé et montré qu’elle était devenue « une équipe mature », dixit Abdelhamid. À eux de le prouver encore une fois ce week-end.

Simon Ksiazenicki

4 Nice - Reims, samedi 18 février, à 17 h, à l’Allianz Riviera et sur Prime Video

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Champagne Basket féminin affiche un nouveau visage, plus conquérant, depuis l'arrivée de l'Américaine

Jill Townsend. © Elodie Sainte

En gros progrès depuis le début de l'année, le Champagne Basket féminin a l'opportunité, presque idéale, de raccrocher le haut de tableau, lors de la réception de Mondeville (11e), ce samedi 18 février, puis en déplacement, le weekend suivant, à Calais (10e). Face à deux formations en difficulté, les Pétillantes ont en effet l'occasion de confirmer leur regain de forme, tout en se rapprochant des leaders de la LF2. «  Ces deux rencontres sont capitales pour nous, admet l'entraîneure Aurélie Lopez. On peut s'éloigner de deux adversaires et assurer notre maintien, ce qui nous permettrait de jouer plus relâchées. Et en même temps, avec deux victoires, on se rapprocherait du top 4, notre objectif initial ». Ce nouvel élan, le Champagne Basket féminin le doit notamment à l'apport de sa recrue américaine Jill Townsend, signée en début d'année. Depuis son arrivée, les Pétillantes présentent un bilan de trois victoires, face à des adversaires directs (Graffenstaden, Montbrison et La Tronche-Meylan) et deux défaites, mais contre les deux meilleures équipes de la division (Charnay et Chartres).

« L'apport de Jill a clairement été un élément déclencheur. Elle amène de l'impact des deux côtés du terrain et a permis à certaines joueuses de se libérer. Mais si on en est là aujourd'hui, c'est aussi grâce à l'investissement de toutes les joueuses qui ont su prendre la mesure de ce championnat très dense » Fortement touché par les blessures lors de la première partie de saison, le Champagne Basket féminin peut aussi compter actuellement sur un effectif au complet. Si les feux sont au vert, le public de RenéTys a aussi son rôle à jouer. « On a besoin de bruit et d'être poussé », insiste la coach champenoise.

à 20 h, complexe René-Tys, Reims.

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Devant 15 000 spectateurs, les Rémois ont glâné leur plus large victoire de la saison, dimanche, face à Troyes. © l'Hebdo du Vendredi

« Pas d’objectif chiffré précis » - Will Still

4 Champagne Basket - Mondeville, samedi 18 février,

C ONCERTS - FAGNIÈRES

La Nuit du blues souffle sa 20e bougie

Accueillie à Fagnières pour la deuxième année, la Nuit du Blues, que chapeaute l'association Musiques sur la ville, célèbrera sa 20e édition en compagnie d'artistes renommés. Parmi lesquels, le guitariste Charlie Fabert et son duo Rozedale.

Malgré une pause de quatre ans, un déménagement à Fagnières et un retour à la billetterie payante pour le public, la Nuit du blues a fédéré plus de 400 mélomanes l'an passé, sans compter les entrées gratuites des enfants et des invités. La venue de Fred Chapellier, habitué des événements proposés par Musiques sur la ville, y est sans doute pour beaucoup, d'autant que ce guitariste d'exception avait choisi cette occasion pour fêter la sortie de son nouvel album. Mais l'ambiance et la qualité des artistes programmés font également le succès du rendez-vous, dont la 20e édition s'articulera autour d'une thématique toute trouvée : « power women & guitare heroes ». Avec à l'affiche, les projets de deux pépites de la scène blues rock actuelle, en couple dans la vie. « C'est une façon pour nous de soutenir ces formations qu'on suit depuis longtemps et de faire (re)découvrir leurs univers au public, dixit

Agenda

SPECTACLES

MARDI 21 FÉVRIER

JEUNE PUBLIC

LA MÉCANIQUE DE L’ABSURDE

La compagnie rémoise Mister Fred propose un savant mélange de magie, de clown, de machinerie et de jonglerie. Burlesque à souhait !

À 20 h, centre culturel Napoléon III de Mourmelon-le-Grand

Tarif : 8 euros (2 euros pour les moins de 12 ans) Infos : mourmelonlegrand.fr.

VENDREDI 24 FÉVRIER

CIRQUE – KALEIDING

Accueillie en résidence artistique, la compagnie allemande Lily&Janick présente une étape de travail de sa première création, Kaleiding, à la croisée de la danse et du cirque.

À 19 h, salle Rive gauche – Accès libre - Infos : lepalc.fr.

MERCREDI 1ER MARS

THÉÂTRE

ON NE BADINE PAS AVEC L’AMOUR

Le metteur en scène Laurent Delvert et son équipe revisitent un grand classique d’Alfred de Musset et interrogent notre regard sur le vivre ensemble.

À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros Infos : la-comete.fr.

VENDREDI 3 MARS

DANSE ET MUSIQUE - CELTIC LEGENDS

Sous la houlette artistique de Sean McCarthy et Jacintha Sharpe, le collectif Celtic Legends et ses vingt danseurs sont de retour à Châlons avec leur dernier spectacle.

À 20 h, Capitole en Champagne - Tarifs : de 42 à 50 euros Infos : lecapitole-en-champagne.fr.

SAMEDI 4 ET DIMANCHE 5 MARS

FESTIVAL MONDIAL DE LA MAGIE

L’événement s’installe pour la première fois à Châlons et regroupe sur scène, deux heures

Patrick Legouix, directeur artistique de l'association. Tout en célébrant la musique blues et son patrimoine. Cette année encore, la ville de Fagnières met à notre disposition la salle André Gallois.  » Les recettes de la billetterie et de la buvette permettront d'honorer en partie les frais liés à l'organisation : location de matériel, équipement de la salle, droits Sacem, paie-

ment des artistes et des techniciens, etc.

Puissance vocale et solos percutants

Le duo Lee O’Nell Blues Gang, que forment le guitariste vosgien Lionel Wernert et la chanteuse Gipsy Bacuet, ouvrira le bal grâce à un savant mix de soul, de puissance vocale, de riffs subtils et de solos percutants. La soirée se poursuivra en compagnie de Rozedale, déjà présent à la Nuit du blues en 2017, lorsqu'elle se déroulait

à Châlons. Au chant, la voix inimitable d'Amandyn Roses s'accorde parfaitement avec les guitares de Charlie Fabert, vitryat d'origine, également compositeur, interprète et producteur. Depuis sa rencontre avec Fred Chapellier en 2004, ce passionné de blues a multiplié les concerts, en France comme à l'étranger, et les collaborations artistiques. Auprès de Chapellier, évidemment, mais aussi de Janet Robin ou encore Paul Cox. Sur scène, Rozedale s'entourera de trois instrumentistes pour un set débordant d'énergie, à son image.

Sonia Legendre

4 20e Nuit du blues, vendredi 24 février à 20 h, salle André Gallois à Fagnières

Tarifs : de 10 à 15 euros (gratuit pour les moins de 12 ans) - Infos : musiquessurlaville.com.

Les prochains rendez-vous de Musiques sur la ville

l Premier atelier du festival Feminista (« Les chansons sont-elles sexistes ? »), samedi 25 février à 14 h, centre socio-culturel du Verbeau.

l Speed-meeting des musiciens, vendredi 3 mars à 19 h, espace Solana.

l Rencontre avec Leo Blomov autour de la création artistique du F'estival des musiques d'ici et d'ailleurs, samedi 4 mars à 18 h, chapelle des Récollets.

l Présentation publique du festival Feminista, mercredi 8 mars à 18 h, médiathèque Pompidou.

durant, les magiciens les plus en vogue de la scène actuelle.

À 20 h 30 samedi et à 15 h dimanche, Capitole en Champagne Tarifs : de 35 à 70 euros – Infos : lecapitole-en-champagne.fr.

MERCREDI 8 MARS

JEUNE PUBLIC – LE COMPLEXE DU PINGOUIN

Une création drôle et émouvante qui mêle paysages sonores, vidéos et marionnettes, sur les pas d’un pingouin en quête de liberté et de hauteur.

À 15 h, salle Rive gauche – Dès 3 ans – Tarif : de 6 à 10 euros Infos : la-comete.fr.

SAMEDI 11 MARS

ONE MAN SHOW – JÉRÉMY FERRARI

L’humoriste présente son dernier spectacle : Anesthésie générale.

À 20 h, Capitole en Champagne – Tarifs : de 27 à 41 euros Infos : lecapitole-en-champagne.fr.

CONCERTS

SAMEDI 18 FÉVRIER

REPRISES – BLENDY

Le trio acoustique guitare, chant et percussions

Blendy revisite les plus beaux tubes de la variété française et internationale.

À partir de 20 h 30, Shop & Bières Sacobri – Accès libre.

VENDREDI 24 FÉVRIER

NUIT DU BLUES

20e édition de la Nuit du blues, made in Musiques sur la ville, en compagnie de deux pépites de la scène blues rock actuelle : Lee

O’Nell Blues Gang puis Rozedale.

À 20 h, salle André Gallois à Fagnières – Tarifs : de 10 à 15 euros (gratuit pour les moins de 12 ans) - Infos : musiquessurlaville.com.

MERCREDI 15 MARS

THE SOUND OF U2

À 20 h 30, Capitole en Champagne – Tarifs : de 45 à 65 euros Infos et réservations sur www.lecapitole-en-champagne.fr.

CONFÉRENCES

SAMEDI 18 FÉVRIER

LES ROSES NOUVELLES

La Société horticole de Châlons et le conférencier Michel Adam proposent un focus sur la création de roses nouvelles dans nos jardins.

À 14 h 30, espace Roger-Bertrand de Saint-Martin-sur-le-Pré

Tarif : 5 euros (gratuit pour les adhérents) Contact : 03 26 68 01 62.

SAMEDI 25 FÉVRIER

ATELIER FEMINISTA

En amont du festival Feminista, l’association Musiques sur la ville et ses partenaires (CIDFF, centre social, l’écrivaine Lydie Sulmona, etc.) ouvrent la réflexion et les échanges sur une thématique toute trouvée : les chansons sont-elles sexistes ?

À 14 h, centre socio-culturel du Verbeau – Accès libre.

LOISIRS

VENDREDI 17 FÉVRIER

LA PEUR N’EST QU’UN JEU

Soirée de sélection jeux vidéo sur la thématique de la peur

À 18 h, médiathèque Pompidou - Accès libre.

SAMEDI 18 FÉVRIER

BALADES EN BARQUE

SPÉCIALES SAINT-VALENTIN

Spécialement concoctées pour les duos, ces balades en barque sur le Nau proposent de (re)découvrir le patrimoine châlonnais de façon romantique.

À partir de 14 h, Office de tourisme

Tarif : 20 euros par couple, avec une rose et deux flûtes de champagne – Réservations : chalons-tourisme.com, 03 26 65 17 89.

VENDREDI 24 FÉVRIER

VISITE INSOLITE À LA LAMPE FRONTALE

Les bibliothécaires proposent de découvrir de nuit, muni d’une lampe frontale, les magasins

de Pompidou et leurs ouvrages les plus effrayants...

À 18 h, bibliothèque Pompidou – Dès 14 ans Gratuit, sur réservation : bm.chalonsenchampagne.fr.

Expositions

JUSQU’AU SAMEDI 25 FÉVRIER

ERIC DELABY

Membre du collectif Art contemporain 51, Eric Delaby fait partie des artistes peintres amateurs et passionnés du cru. Il dévoile ses toiles colorées et ses clins d’oeil au patrimoine châlonnais.

Du lundi au samedi, office de tourisme - Accès libre.

JUSQU’AU VENDREDI 3 MARS MOI AUSSI J’AI ÉTÉ JEUNE !

40 séniors châlonnais ont pris la pose et partagé des photographies de leur jeunesse. Une exposition qui donne à réfléchir sur notre perception du temps qui passe et du vieillissement.

Du mardi au samedi, bibliothèque Diderot – Accès libre.

JUSQU’AU SAMEDI 11 MARS

LES PRÉSIDENTS DE CABU

Environ 200 dessins de Cabu illustrent son génie et sa façon de dénoncer, toujours avec humour, les petits et grands travers des présidents de la Ve République.

Du mercredi au samedi de 14 h à 18 h, Duduchothèque Accès libre.

JUSQU’AU LUNDI 3 AVRIL DU SILEX À LA TOPKA

Un voyage à travers 5 000 ans d’art et d’histoire en Champagne grâce aux collections muséales et à celles de Pascal Jacob et Marika Maymard, historiens du cirque.

Tous les jours sauf le mardi, musée des Beaux-arts et d’archéologie - Tarif : 4 euros.

Le duo Rozedale, en concert lors de la 20e Nuit du blues à Fagnières. © Philip Corsant‐Colat

SORTIES

Quand les anciens partagent leurs photos de jeunesse

S PECTACLE - L E M ILLESIUM

Balade irlandaise musicale et dansante

40 seniors ont accepté de prendre la pose pour concevoir l'exposition. ©

En fin d'année dernière, l'exposition « Moi aussi j'ai été jeune ! » a apporté de sacrées couleurs à l'Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Sarrail, à Châlons. La voici installée à la bibliothèque Denis-Diderot jusqu'à début mars. Elle réunit les portraits émouvants, d'hier et d'aujourd'hui, de 40 résidents châlonnais habitant dans différentes structures municipales. De 65 à 93 ans, tous ont accepté de partager une photographie de jeunesse puis de prendre peu ou prou la même pose, des années plus tard. Les instigateurs du projet – le CCAS, le pôle communication numérique de la mairie, l'institut Yves Rocher et la coiffeuse Kathy Zaluski-Dolet – ont spécialement aménagé un studio photo pour mettre à l'aise les aînés, échanger avec eux, les maquiller, les coiffer et optimiser la composition, notamment lumineuse, des images. Le tout peaufiné grâce à un montage « avant / après », qui place en perspective les clichés. Cette exposition, désormais visible du grand public, donne à s'interroger quant aux parcours de ces seniors, leur rapport au temps qui file et leur perception, souvent revigorante, du vieillissement. À découvrir sans hésiter !

Sonia Legendre

4 Exposition « Moi aussi j'ai été jeune ! », visible du mardi au samedi, jusqu'au vendredi 3 mars, bibliothèque Diderot (11, rue du Groupe Libération Nord, Châlons) – Accès libre.

C ONCERT - L E M ILLESIUM

Embarquement immédiat pour la tournée de Soprano

Depuis qu’il a lancé sa carrière solo à la fin des années 2000 après avoir connu le succès avec les Psy 4 de la Rime, Soprano n’en finit plus d’enchaîner les succès. Le carton de ses deux dernières tournées, pour la sortie de ses cinquième et sixième albums « L’Everest » et « Phoenix », permettent de se convaincre de l’immense notoriété de celui qui a délaissé le hip-hop marseillais de ses débuts pour s’installer tout en haut des charts de la pop urbaine et de la world music. « L’Everest Tour » avait été la plus grosse tournée française de l’année 2017 avec plus de 100 dates complètes, puis en 2018 et 2019, la tournée « Phoenix », album certifié disque de diamant, avait permis à « Sopra M'Baba » de remplir deux fois les stades de Marseille et de Lille, ainsi que l'immense salle de Paris La Défense Arena.

Porté par le titre « Près des étoiles », adapté du hit du groupe Gold, son nouvel album, « Chasseurs d’étoiles », embarque des titres festifs, colorés et légers, d’autres moins, plus introspectifs, enrichis de huit morceaux en novembre dernier avec une réédition baptisée « Multiverse edition ». La tournée de l’artiste marseillais a démarré l’été dernier dans quelques grands stades de l'Hexagone, mais c’est au Millesium d’Épernay qu’il lance son tour de France des zéniths. Plus de 50 dates sont annoncées jusqu’à la mi-décembre, quand le rappeur clôturera son circuit dans sa ville natale, au Dôme de Marseille, évidemment.

4 Soprano, samedi 18 février, à 20 h, Le Millesium, Épernay. Tarifs : de 38 et 69 €. Infos : lemillesium.com

Paddy Flynn, un vieil irlandais alcoolique, tient un pub familial dans lequel résonnent musiques traditionnelles, rires et discussions des clients. Son fils, Diarmuid, fainéant et insouciant, va être mis au fait de son identité culturelle et de son histoire familiale lors d'un voyage initiatique où se mêleront valeurs, légendes et traditions. Une balade irlandaise, qui met l'accent sur le thème de la transmission entre générations, nommée Le Chemin des Légendes, troisième opus du spectacle « Irish Celtic ». Cette superproduction musicale et dansante a été créée en 2011 par la société française Indigo Productions. À l'époque, la chorégraphie est confiée à Jim Murrihy, grand nom de la danse irlandaise, lui-même formé par le légendaire Michael Flateley, ex-danseur principal de « Riverdance », créateur de « Lord of the Dance » et recordman du monde de vitesse de claquettes, avec 35 pas à la seconde ! De tournée en tournée, « Irish Celtic » séduit des centaines de milliers de spectateurs à travers la France, l'Europe et le monde entier grâce à cette grande fresque touristique et musicale rendant hommage au folklore irlandais et à sa fameuse « tap dance » (claquettes). Pendant deux heures, une trentaine de danseurs et de musiciens de haut niveau, des décors hauts en couleur et des séquences humoristiques se succèdent à un rythme effréné pour le plus grand bonheur d'un public friand de l'île d'Émeraude. Avec « Irish Celtic », « Celtic Legends », « Lord of the Dance » ou encore « Riverdance », la popularité des spectacles de danses, chants et musiques irlandais ne se dément pas.

4 « Irish Celtic », mardi 22 février, à 20 h, Le Millesium, Épernay. Tarifs : 45 à 53 €. Infos : lemillesium.com

Cinéma

MEGA CGR MAJESTIC

2 Rue A. Fresnel - Châlons

Du vendredi 17 au mardi 21 février 2023

ALIBI.COM 2 Tous les jours : 11h00 | 13h50 | 15h45 |

18h00 | 20h00 | 21h50

ANT-MAN ET LA GUEPE : QUANTUMANIA

Tous les jours sauf Jeu : 10h50 | 16h45 | 22h00 Jeu : 10h50 | 22h00

ANT-MAN ET LA GUEPE : QUANTUMANIA3D

Tous les jours : 13h45 | 19h30

ASTERIX ET OBELIX ET L'EMPIRE DU MILIEU

Tous les jours : 11h00 | 13h40 | 15h50 | 17h40 | 19h50 | 22h00

AVATAR : LA VOIE DE L'EAU Tous les jours : 16h00

AVATAR : LA VOIE DE L'EAU - 3D

Tous les jours : 20h00

BABYLON Tous les jours : 20h00

KNOCK AT THE CABIN

Tous les jours : 19h45 | 21h50

LE CHAT POTTE 2 : LA DERNIERE QUETE

Tous les jours : 11h00

LE GRAND CIRQUE Ven, Dim, Mar : 11h00 | 13h40 |

15h30 | 17h30 | 19h40 Sam, Lun : 11h00 | 13h40 |

15h30 | 17h30 | 19h40 | 21h30

LE PIRE VOISIN AU MONDE Tous les jours : 17h40

MAURICE LE CHAT FABULEUX

Tous les jours : 11h00 | 13h50

PATTIE ET LA COLERE DE POSEIDON

Tous les jours : 13h50 | 15h50 | 17h50

PROJET WOLF HUNTING Tous les jours : 21h45

SACREES MOMIES Tous les jours : 11h00 | 13h40 |

S.K

15h30

SUPERASTICOT Ven, Sam, Dim, Mar : 10h50

TITANIC - 3D - VO Dim : 20h10

TITANIC - 3D

Tous les jours sauf Dim : 14h00 | 20h10 Dim : 14h00.

TITINA Lun : 11h00

UN HOMME HEUREUX Ven, Dim, Mar : 11h00 | 14h00 | 16h00 | 18h00 | 19h50 | 21h45 Sam, Lun : 11h00 | 14h00 | 16h00 | 18h00 | 19h50

ZODI ET TEHU FRERES DU DESERT

Tous les jours : 17h20

LA COMÈTE

5 Rue des Fripiers - Châlons Du vendredi 17 au jeudi 23 février 2023

ASHKAL, L’ENQUÊTE DE TUNIS VOST

Ven 17 : 18h Sam 18 : 20h15 Lun 20 : 14h30

NOS SOLEILS VOST Ven 17 : 20h15

LA FAMILLE ASADA VOST

Sam 18 : 17h30 Lun 20 : 20h15 Jeu 23 : 17h45

BABYLON VOST Dim 19 : 18h

POUR LA FRANCE Mer 22 : 18h

TÁR VOST Mer 22 : 20h15

LE RETOUR DES HIRONDELLES VOST

Jeu 23 : 20h15

EN FAMILLE

PATTIE ET LA COLÈRE DE POSÉIDON - DÈS 6 ANS Mer 22 : 16h

NOS RENDEZ-VOUS FESTIVAL TÉLÉRAMA ENFANTS

Tarif à 4€ avec le pass Télérama

TITINA - DÈS 8 ANS Ven 17 : 16h Dim 19 : 16h

Jeu 23 : 16h

DOUNIA ET LA PRINCESSE D’ALEP - DÈS 6

ANS Sam 18 : 16h Lun 20 : 16h30

Michaël Michaud / Ville de Châlons

« Chasseur d'étoiles » est le septième album du chanteur Soprano. © DR

Le spectacle « Irish Celtic » embarque une trentaine de danseurs et musiciens.

9h - 9h30

Musique dulundiauvendredi

Mentaliste depuis l’enfance et heureux de vivre depuis sa naissance, Fabien Olicard communique avec aisance, conquiert son public, et distille la curiosité partout où il passe. Ça tombe bien pour Reims : il sera au K, à Tinqueux, le 3 mars prochain.

En quoi consiste votre nouveau spectacle Archétypes ?

Comme d’habitude, je me présente comme mentaliste et humoriste. Je pars du principe que tout le monde est mentaliste, depuis toujours. Mais qu’il y a quatre archétypes de mentalistes, et que chacune et chacun appartient à un de ces archétypes. Je détaille tout ça, pendant le spectacle, et c’est un prétexte à faire des numéros, des expériences…

Comment reliez-vous l’humour et le mentalisme ?

Je suis convaincu que le mentalisme n’a pas besoin de mystère pour être évoqué. Il peut être léger, et l’humour le recouvre comme une se-

Chiner

VENDREDI 17 FÉVRIER

ECRIENNES - BOURSE TOUTES COLLECTIONS

11 h 30 à 16 h - Salle des fêtes

SAMEDI 18 FÉVRIER

CHÂLONS – BOURSE AUX LIVRES

9 h à 12 h – Salle CCT, Cité Tirlet

MONTMIRAIL - BOURSE AUX CAPSULES

14 h à 17 h - Salle André-Guyot, 28, rue du Faubourg de Paris

DIMANCHE 19 FÉVRIER

EPERNAY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Esplanade Charles de Gaulle

REIMS – VIDE-GRENIERS

7 h30 à 17 h 30 – Salle Goulin, rue de la Neuvillette

REIMS - BOURSE MILITARIA

9 h à 18 h - Innovteam le showroom, 2, rue du Commerce

DIMANCHE 26 FÉVRIER

REIMS - BROC'N BRUNCH

10 h à 17 h - Ma Bouteille s'appelle reviens, 19, rue de la Magdeleine

TOURS-SUR-MARNE - VIDE-POUSSETTES

8 h 30 à 14 h 30 - Salle des fêtes

SAMEDI 4 MARS

PLIVOT - VIDE-POUSSETTES

9 h à 13 h - Salle polyvalente

REIMS 35E SALON DU VÉHICULE CHAMPENOIS

9 h à 18 h - Entrée : 14€

Parc des expositions

DIMANCHE 5 MARS

CORMONTREUIL - VIDE-POUSSETTES

9 h à 16 h - Salle polyvalente

conde peau. Je m’amuse d’un humour de situation, je fais aussi pas mal d’improvisation. De toute façon, je ne suis pas crédible quand je suis trop sérieux !

Depuis quand travaillez-vous cette discipline ?

J’ai toujours été un enfant curieux. Je voulais savoir comment fonctionnent les choses. J’étais toujours à me demander : quel est le secret de ça,

de ça, de ça ? Alors à 8 ans, j’ai démarré avec la magie. Et je me souviens que j’avais à cœur de surprendre mes parents. Je me disais : mais pourquoi leurs cerveaux se font-ils avoir ? Alors, je suis venu au mentalisme, pour plonger dans les profondeurs du cerveau et de son fonctionnement.

J’imagine que vous jouez d’une certaine interactivité avec les gens ? Évidemment ! Il faut être au minimum deux pour

expérimenter le mentalisme. Le public est activement participatif. Mais ne montent sur scène que les personnes volontaires. Et il n’y a pas de 4e mur : les personnes assises vivent aussi pleinement les effets du mentalisme.

La tournée se passe bien ?

Parfaitement bien. En fait, j’ai un processus créateur particulier : entre janvier et juin 2022, j’ai fait 50 représentations dans 50 villes. Je pars avec un carnet blanc et je crée mon spectacle en temps réel. C’est un rodage in situ. Et le public sait que je suis en train de créer mon spectacle. C’est comme ça qu’est né « Archétypes ». Depuis septembre, il a eu un très bon accueil à Paris. Et là, jusqu’en juin, je vais faire 80 dates. Et je suis tellement heureux de venir faire rire, bluffer, et voir les gens se bluffer eux-mêmes. J’arrive sur scène chaque soir avec beaucoup d’humilité, mais ce que je veux à tout prix, c’est que les gens se passionnent pour ma passion.

Propos recueillis par Agathe Cèbe

4 Fabien Olicard, Archétypes, vendredi 3 mars, à 20 h, au K, à Tinqueux. Tarif : 34€. Infos : le-k-reims.com

Le Manège de Reims recherche des jumeaux et des jumelles

EPERNAY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Esplanade Charles-de-Gaulle

GERMAINE - VIDE-POUSSETTES

8 h 30 à 13 h 30 - Salle des fêtes

ISLES-SUR-SUIPPES - VIDE-POUSSETTES

9 h à 16 h - Salle des fêtes

L'EPINE - VIDE-POUSSETTES

9 h à 16 h - Salle des fêtes

REIMS - MARCHÉ AUX PUCES

7 h à 16 h - Halle Boulingrin

REIMS

35E SALON DU VÉHICULE CHAMPENOIS

9 h à 18 h - Entrée : 14€

Parc des expositions

TINQUEUX - BOURSE AUX CAPSULES

9 h à 17 h - Salle des fêtes Guy-Hallet

WARMERIVILLE - 16E SALON DU PIN'S

8 h à 17 h - Salle Le Cercle

Dans le cadre du projet artistique « Jumelage au canal », qui sera mené dans le département des Ardennes entre mars et juin 2023, la scène nationale rémoise recherche des frères jumeaux et des sœurs jumelles, âgés de plus de 16 ans, pour un spectacle créé par le chorégraphe Laurent Pichaud. Artiste de terrain, il prépare pour le 11 juin prochain, une cérémonie de jumelage inédite entre les communautés de communes des Crêtes Préardennaises et des Portes du Luxembourg qui prendra la forme d’une déambulation champêtre au fil du Canal des Ardennes. Ce parcours sera ponctué de performances poétiques, sonores et chorégraphiques conçues par l’équipe artistique, en relation avec des structures associatives ardennaises et des habitants. La première réunion d'information est programmée le 1er mars, à 19 h à la médiathèque de la commune ardennaise de Vendresse, tandis que les ateliers de préparation sont prévus entre avril et juin.

4 Infos : 06 46 80 68 49 ou relationspubliques@manege-reims.eu.

La salle de spectacle recherche des jumeaux pour un spectacle participatif organisé en juin prochain. © Maw

TURE T TÉÔC CUL xpos. , e , festivals, ciné, TV

Fasciné par les méandres du cerveau humain, Fabien Olicard surprend et fait rire, tout en même temps. © Laura Gilli

O NEMANSHOW - L E K

« Je veux que les gens se passionnent pour ma passion ! »

L’horoscope Météo

BÉLIER du 21.03 au 20.04

Le secteur privé occupera le haut de l’affiche. Le développement de vos réseaux relationnels sera au centre de votre activité. Côté cœur, l’influence astrale vous soutiendra.

TAUREAU du 21.04 au 20.05

Ce sera une période globalement positive, car vos projets vous rapporteront. Attention toutefois à ne pas vous engager dans des frais ou des investissements sans garanties.

GÉMEAUX du 21.05 au 21.06

Les décisions à prendre ne seront pas toujours aisées, mais elles seront nécessaires. Un profond et intense travail est en cours : la route est longue, mais elle vous mènera loin !

CANCER du 22.06 au 22.07

Aujourd’hui, vous devriez avoir de bonnes raisons de vous sentir rassuré(e), notamment sur le plan affectif. Attention tout de même à ne pas pécher par excès de confiance !

LION du 23.07 au 22.08

Emergeant(e) d’une période d’inertie, vous voudrez repartir du bon pied. Dans ce cas, ne misez pas seulement sur les résultats immédiats : situez-vous dans une perspective à long terme.

VIERGE du 23.08 au 22.09

Il est temps de prendre des décisions claires, pour vous inscrire dans un sillage à long terme. Côté cœur, les célibataires ne manqueront pas d’occasions de faire des rencontres.

BALANCE du 23.09 au 22.10

La semaine commencera de façon assez prometteuse et assurément, elle portera ses fruits. Que ce soit en amour ou sur le plan professionnel, vous pourrez initier de nouveaux projets.

SCORPION du 23.10 au 22.11

Vous serez amené(e) à vous surpasser, le jeu en vaudra vraiment la chandelle. L’expérience acquise vous permettra d’entrer dans le vif du sujet et tant mieux, car c’est là que vous excellez !

SAGITTAIRE du 23.11 au 22.12

Les opportunités à saisir seront nombreuses. Il faudra vous fixer des objectifs déterminés, sans chercher les solutions de facilité et en veillant au respect de certains principes.

CAPRICORNE du 23.12 au 20.01

Une semaine structurante, car elle démarre sur une phase de récolte. Vous cueillerez le fruit de vos efforts. Les gratifications sont nombreuses, mais sachez rester raisonnable et humble.

VERSEAU du 21.01 au 19.02

Vos affaires auront le vent en poupe et tout particulièrement en fin de mois. Ne vous arrêtez pas en si bon chemin, car vous n’avez pas épuisé toutes vos ressources.

POISSONS du 20.02 au 20.03

Le renouveau est là, qui frappera à votre porte, mais pour faire les bons choix, vous devrez vous donner de bonnes assises. Coté affectif, la vie amoureuse se portera à merveille.

Benoît Melvhille

Qualité de l’air

La CLCV vous informe

Le carnet d’information du logement

Depuis le 1er janvier 2023, un nouveau carnet d'information sur le logement (CIL) est entré en vigueur. Il concerne les logements neufs dont le permis de construire ou la déclaration préalable a été déposé(e) depuis le 1er janvier 2023 et les logements existants ayant fait l’objet de travaux de rénovation énergétique depuis cette date. Le CIL est établi par le propriétaire du logement à partir des informations transmises par le professionnel qui a réalisé les travaux de rénovation du logement. Il doit comporter un certain nombre de documents et d’informations concernant la performance énergétique du logement, ainsi que les matériaux utilisés et les équipements ayant une incidence directe sur la performance énergétique.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com

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