L'Hebdo du Vendredi Châlons 659

Feminista, toujours plus engagé pour l'égalité p.

Châlons célèbre la liberté de la presse

La Duduchothèque célèbre Cabu et la liberté d'expression à l'occasion de la Semaine de la presse. Ce lieu d'exposition et de documentation poursuit le combat du dessinateur châlonnais et de nombreux de ses confrères, assassinés le 7 janvier 2015. P. 4

ÉDITO

Just Fontaine immortalisé au stade

Auguste-Delaune

Afin d’honorer la mémoire de l’ancien buteur du Stade de Reims et de l’équipe de France Just Fontaine, décédé le 1er mars, une fresque a été dévoilée, dimanche dernier, avant la rencontre remportée par les Rouge et Blanc face à Ajaccio (1-0). Le portrait géant, réalisé sur l’un des murs du stade Auguste-Delaune, est signé Arno Kusek, dans le style caractéristique du street artiste rémois, en pochoir. À quelques pas de la statue en bronze de Raymond Kopa, érigée en 2018, les supporters pourront désormais rendre hommage à l'autre légende du Stade de Reims.

Avez-vous vu le loup dans la Marne ?

Quelles émotions suscite la Marne chez ses habitants ?

Et maintenant ?

La préfecture de la Marne a fait savoir qu’un automobiliste avait observé, le 15 février, sur la commune de La Forestière, à côté de Sézanne, un loup gris, authentifié par l’expertise de l’Office français de la biodiversité (OFB). Les services de l’État précisent que le loup, espèce protégée, est revenu naturellement en France en 1992 depuis l’Italie et que depuis 2011, il n’est pas rare d’en apercevoir dans le reste du Grand Est. « Plusieurs observations d’individus isolés et errants ont été faites dans la Marne, mais il n’y a ni meute ni population installée  », indique les services de l’Etat. Il s’agirait d’un individu âgé, contraint par la naissance de jeunes loups à abandonner le groupe pour coloniser de nouveaux territoires. Toute observation peut être signalée au service départemental de l’OFB au 06 99 28 37 65.

L'Agence de développement touristique (ADT) de la Marne propose aux habitants de participer à une expérience collective pour cerner les ressentis émotionnels qu'ils éprouvent vis-à-vis du territoire. Mieux qu'un sondage classique doté d'une liste de questions à choix multiple ou d'avis à formuler, la mini-application Xenia, soutenue notamment par l'Œnotourisme Lab, se base sur une immersion simple, ludique et intuitive. En trois minutes chrono, grâce à des formes colorées et des mots-images, les utilisateurs peuvent illustrer spontanément leur vision de la Marne, puis découvrir leur climat émotionnel à travers différents items : le relationnel, les souvenirs, l'épanouissement ou encore les attentes. À tester ! Infos : tourisme-en-champagne.com.

Guide Michelin : la Marne compte toujours autant d'étoiles

Après Cognac l'an dernier, c'est à Strasbourg, lundi 6 mars, que le célèbre guide rouge a réuni 1 500 invités, dont plus de 500 chefs étoilés venus de toute la France et d'Europe, à l'occasion de sa traditionnelle cérémonie des étoiles. Si une quarantaine de nouveaux restaurants a fait son apparition dans le guide Michelin, c'est le statu quo dans la Marne. Les sept étoilés du département de 2022 le sont toujours en 2023. Avec trois étoiles, Arnaud Lallement, chef de L’Assiette Champenoise à Tinqueux, reste donc au sommet. Juste derrière, les Rémois Philippe Mille, chef du Parc des Crayères, et Kazuyuki Tanaka, chef du Racine, arborent, eux, toujours leurs deux étoiles. Quant à Jacky Louazé, chef du Foch à Reims, Dominique Giraudeau, chef du Grand Cerf à Montchenot, Jean-Denis Rieubland*, chef du Royal Champagne à Champillon et Jérôme Feck, chef de l'Hôtel d'Angleterre à Châlons-en-Champagne, ils conservent tous leur précieux macaron rouge.

* Jean-Denis Rieubland, chef du Royal Champagne à Champillon ces quatre dernières années, a quitté l'établissement le 1er novembre 2022.

La mobilisation du 7 mars contre la réforme des retraites a été un nouveau succès avec des chiffres importants remontés des 260 rassemblements organisés dans toute la France. On ne sait pas exactement qui de la CGT (3,5 millions de manifestants) ou du ministère de l’Intérieur (1,28 million de manifestants) se rapproche le plus de la vérité, mais on peut dire, sans trop se tromper, que la mobilisation a été d’ampleur. En revanche, là où l’intersyndicale a perdu son pari, c’est dans sa volonté de « mettre la France à l’arrêt » et de «  bloquer l’économie ». Qui peut objectivement affirmer que ce fut le cas ? En tout cas pas les sénateurs, qui examinaient, au même moment, le si controversé article 7 du projet de loi, sur le recul de l’âge légal de départ à la retraite, de 62 à 64 ans, finalement adopté dans la nuit de mercredi à jeudi. L’exécutif, qui n’a réussi à convaincre ni les syndicats, malgré trois mois de concertation, ni l’opinion publique, qui rejette encore en majorité cette réforme, a réussi à trouver un allié de poids, la droite sénatoriale, mais sa marge de manœuvre reste étroite. Du côté des opposants au projet, quelle suite donner au mouvement ? Après déjà six promenades dans les rues de France, le gouvernement n'a pas bougé d'un pouce, s'entêtant avec une réforme mal ficelée dès le départ, mal vendue par des ministres interchangeables et en mal de charisme, et surtout objectivement inégalitaire, alors que la promesse d’un système plus juste était la pierre angulaire de la réforme. Pour se faire entendre d’ici à la septième journée de mobilisation, samedi 11 mars, plusieurs secteurs-clés ont reconduit la grève : RATP, SNCF, raffineries, nucléaire… Et une frange radicale entend même aller plus loin. Une séquence repérée par le journaliste Patrick Cohen montre Olivier Mateu, secrétaire général de la puissante CGT des Bouches-du-Rhône, se féliciter d’avoir tenu tête au gouvernement, lors du récent mouvement des raffineries, en ces termes : « On a dit au préfet : À la première réquisition, c’est la guerre. Vous touchez un camarade dans une raffinerie, on vous met le feu au département. » Ce genre de position ultra-radicale peut-elle faire tache d’huile sur ce mouvement ? Les Français, majoritairement opposés à la réforme, mais qui sont près de 8 sur 10 à estimer que celle-ci sera tout de même adoptée, resteront-ils solidaires si les opposants venaient à se radicaliser et à toucher un peu plus leur quotidien ? C’est sans doute tout l’enjeu de ce mouvement social.

L’Hebdo du vendredi édité par la SARL BMDR Editions

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© l'Hebdo du Vendredi

de Simon Ksiazenicki, journaliste

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Perpétuer le combat de Cabu et de tous les autres

Née pour défendre la liberté d'expression et célébrer l'oeuvre du caricaturiste Cabu, châlonnais d'origine, la Duduchothèque vivra, pendant la Semaine de la presse, au rythme des ateliers, des tables rondes et des souvenirs partagés. Ce vendredi, l'emblématique

Citroën Trèfle de Jean Cabut et Georges Schmitt, son ami de toujours, s'installe sur place.

Cette année encore à Châlons, la Duduchothèque réunira bon nombre de temps forts à l'occasion de la Semaine de la presse et des médias. Le tout sous la houlette de Véronique Cabut, veuve du regretté dessinateur, et en présence d'auteurs, de journalistes, de caricaturistes et de proches de Cabu, tous portés par une même envie : célébrer et défendre, à son image, la liberté d'expression et la laïcité. Mais les actions menées au sein de ce lieu d'exposition et de documentation ne sauraient se limiter à une semaine, aussi dense soit-elle. « Nous accueillons en moyenne 5 000 élèves dans l'année, de la maternelle au post-bac, précise Pascaline Watier, responsable de la Duduchothèque. Sans compter les visiteurs non scolaires. »

Quatre ans après le début de l'aventure, l'équipe reste convaincue, sinon plus, de l'importance de ses missions : sensibiliser, dès le plus jeune âge, à la citoyenneté, à l'ouverture d'esprit et au jugement critique. «  On l'a mesuré dès les premières rencontres organisées avec l'association Dessinez Créez Liberté (ndlr : fondée par Charlie Hebdo et SOS Racisme au lendemain des attentats de janvier 2015). Lorsqu'on a évoqué les attentats et la notion de liberté, des élèves de CM1-CM2 nous ont dit que jusqu'ici, ils sentaient

bien qu'il y avait quelque chose de grave, mais qu'ils ne comprenaient pas vraiment quoi. Le fait de leur expliquer, de façon pédagogique et non polémique, prend tout son sens. » Même méthode pour aborder d'autres atteintes aux libertés : la censure et l'emprisonnement de journalistes dans certains pays, l'interdiction pour les filles d'aller à l'école dans d'autres, etc. « Rien n'est acquis. Il y a encore beaucoup à faire pour la liberté et la laïcité. L'actualité nous le rappelle constamment. » Y compris en France.

En marge des projets imaginés avec les scolaires et les jeunes de la Protection judiciaire, notamment un reportage radiophonique sur l'événement, différents rendez-vous s'ouvriront au grand public. Une table-ronde sera consacrée à la lutte contre les discriminations en lien avec la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), plusieurs journalistes na-

tionaux et le chercheur Laurent Jolly, auteur de l'ouvrage « Cabu,  la rafle du Vél d'Hiv », qui rassemble les illustrations réalisées en 1967 par Jean Cabut pour un livre dédié à cette page de l'Histoire. Autre moment phare : la venue de Sylvain Gilbert, le fils du « Père Gilbert », premier à exposer, vers 1950, les œuvres de Cabu dans son salon de coiffure, rue Léon-Bourgeois. Le journaliste châlonnais Fabrice Minuel et Georges Schmitt, tous deux amis de Cabu, partageront également leurs souvenirs, parmi lesquels, forcément, ceux de la mythique Citroën Trèfle. Elle rejoint la Duduchothèque ce vendredi 10 mars, pour leur plus grand bonheur. « Quand ils la verront, les plus anciens se replongeront dans ces belles années, lorsqu'elle arpentait les rues de la ville avec Georges et Cabu à bord, les transportant vers une sortie champêtre ou un énième canular », souligne Fabrice Minuel. Pour la petite histoire, Jean Cabut et Georges Schmit se sont connus au Grand lycée de Châlons - devenu le lycée Bayen - et ont fait les 400 coups ensemble. «  On faisait partie tous les deux du groupe théâtral, se remémore ce dernier. On avait aussi un goût prononcé pour les canulars et les voitures anciennes. En 1959, au cours d'une permission de Jean qui avait été incorporé en Algérie, on est allé acheter la Trèfle près d'Haussignémont, dans le vitryat. J'avais déjà une petite Rosengart des années 30, mais on voulait une décapotable. Elle date de 1923 ! » Et elle leur a valu de sacrées épopées. « Une fois sur deux, on tombait en panne, sourit Georges Schmitt. C'était la croix et la bannière pour la réparer ou trouver

« On était très attaché à cette voiture »

des pièces. Mais on était très attaché à cette voiture. On allait se promener en forêt, on partait en vacances, on a même fait mon mariage avec. Jean était mon témoin. Le voile de mon épouse s'est pris dans les roues de la Trèfle au cours d'une marche arrière ! » Car ce modèle, doté d'une vitesse moyenne de 40 km/h, ne gravissait les grandes côtes qu'en marche arrière. Celles de Verzy ou de Beaulieu s'en souviennent encore. « Les gens se marraient en nous voyant, c'était une autre époque ! Et pour la conduire, c'était quelque chose. L'accélérateur se situe entre le frein et l'embrayage. Pour passer les vitesses, il faut débrayer doublement. Notre dernière sortie avec Jean, c'était en octobre 2014. Trois mois avant qu'il ne soit tué. » Georges Schmitt a cédé sa part à Véronique Cabut, qui a elle-même fait don de la Trèfle à la mairie de Châlons. « La Duduchothèque, c'est le meilleur endroit où elle pouvait être, concède-t-il. Elle sera conservée et valorisée. Elle a été entièrement rénovée il y a une quinzaine d'années. Elle est toute neuve et peut encore très bien rouler ! » Il n'est donc pas impossible de l'apercevoir, un de ces quatre, circuler joyeusement dans les rues de Châlons.

Sonia Legendre

4 Semaine de la presse et des médias, Duduchothèque et auditorium de la bibliothèque Pompidou (68, rue Léon-Bourgeois, Châlons)

Table-ronde avec Laurent Jolly jeudi 16 mars à 18 h Ateliers avec les journalistes et dessinateurs samedi 18 mars de 14 h 30 à 17 h 30 – Rencontre avec Sylvain Gilbert, Fabrice Minuel et Georges Schmitt dimanche 19 mars à 15 h Inscriptions obligatoires : duduchotheque.cabu@chalonsenchampagne.fr.

Hommage aux victimes du terrorisme

À l'occasion de la journée nationale d'hommage aux victimes du terrorisme, une cérémonie se tiendra ce samedi 11 mars à partir de 11 h à la Duduchothèque, en présence du préfet de la Marne, du maire de Châlons et des jeunes conseillers municipaux. Plusieurs textes seront lus solennellement, dont le poème « Liberté » écrit par Paul Éluard en 1942. Accès libre.

La liberté de la presse, que défendaient Cabu et ses confrères de Charlie Hebdo, sera au cœur des débats à la Duduchothèque. © l'Hebdo du Vendredi

La rafle du Vél d'Hiv, vue par Cabu

Souvenirs heureux de Jean Cabut (à g.) et Georges Schmitt (à d.) à bord de leur Citroën Trèfle, en 1959. © Georges Schmitt

La 7e édition de Feminista sur de bons rails

La 7e édition du festival châlonnais Feminista, événement militant pour l'égalité et la création artistique au féminin, multipliera cet été encore les concerts, les découvertes et les débats. Bénévoles, porteurs de projets et nouveaux partenaires plus que bienvenus.

Comme le veut la tradition, le festival Feminista, imaginé en 2016 par l'association Musiques sur la ville, a été présenté dans ses grandes lignes le 8 mars, journée internationale des droits des femmes. Mais dans les faits, il essaime déjà depuis des semaines sur le territoire châlonnais, avec la même vocation : donner aux talents féminins toute la place qu'ils méritent, lutter contre les violences sexistes ou sexuelles et (r)éveiller les consciences sur l'égalité entre les femmes et les hommes. En février, un nouveau cycle d'ateliers créatifs mensuels dédiés aux chansons sexistes s'ouvrait au centre socioculturel du Verbeau. La programmation de l'événement se peaufine et compte déjà à son actif une dizaine de concerts, des temps forts pour le jeune public, des initiations, des ciné-débats, des rencontres artistiques, etc. « On nous a fait remarquer que les groupes programmés sur scène n'étaient pas tous composés uniquement de femmes, dixit Patrick Legouix, directeur de Musiques sur la ville. Feminista valorise des projets portés par des femmes, qui ne représentaient en 2021 que 11 % des projets musicaux. Mais ils peuvent être joués en live par des femmes et des hommes. C'est le principe même de l'égalité !  » Princess Erika a été le premier nom dévoilé par les organisateurs.

Cherche 30 000 euros pour consolider le budget

« C'est une artiste entière, attachante, qui a beaucoup de choses à dire et qui revendique sa place en tant que femme, salue Patrick. Nous accueillerons au total une vingtaine de formations dans des univers très variés.  » Et provenant d'ici comme d'ailleurs. On citera par exemple la compositrice et interprète irlandaise Kaz Hawkins, le mix pop, hip-hop et trip-hop progressif du duo So Lune, made in Dordogne, les polyphonies bulgares du collectif Ipsolin, les déambulations électro-rock des MissTrash ou encore les voyages sonores inspirés des Balkans et d'Amérique latine de Las Baklavas.

Depuis son commencement, dans la lignée des

Musiques d'ici et d'ailleurs, Feminista a su préserver le principe de l'accès libre pour tous les publics et tous les âges. Grâce à son équipe, mais aussi aux bénévoles et aux nombreux acteurs qui participent, le plus souvent gracieusement, à l'aventure. « Le recours aux entrées payantes serait une solution de facilité, d'autant qu'il pourrait ouvrir des portes à d'autres financements publics, explique Sébastien Brady, ancien président de Musiques sur la ville, désormais en charge de la communication et du développement culturel. Mais ça n'a jamais été dans l'ADN de l'association.  » L'enveloppe allouée à ce rendez-vous s'élève à environ 163 000 euros, dont près de la moitié consacrée à l'artistique. « 72 % de nos dépenses alimentent l'économie locale et départementale, chiffre également Patrick Legouix. D'où notre démarche auprès du monde économique pour élargir le champ de nos partenariats. » En lien avec le Centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) de la Marne, partenaire historique du festival, des ateliers de formation et de sensibilisation aux questions des violences faites aux femmes sont proposés aux entreprises. Avec l'espoir, en contrepartie, de fédérer de nouveaux

Des ateliers artistiques pour célébrer l'écoféminisme

Déjà présente lors de précédentes éditions, l'artiste Irène Legouix, originaire de Châlons, souhaite coconstruire cette année une nouvelle création avec les danseurs et chanteurs d'ici. Elle proposera trois ateliers d'avril à juin pour peaufiner « La transe des parapluies » et dénoncer l'impact de l'Homme sur le cycle naturel de l'eau et l'intensification des sécheresses auxquelles nous sommes confrontés. « On nous alerte depuis des dizaines d'années, mais rien n'a été fait, précise-t-elle. Aujourd'hui, on en paie le prix fort. L'idée de ce projet, de cette transe, c'est de mettre en mouvement nos corps et nos cordes vocales, de vibrer tous ensemble vers cet appel de l'eau, du retour aux sources et du cycle de la vie. »

Princess Erika croquée par Lolita

Parmi les artistes locales associée à Feminista, l'illustratrice Lolita, à qui l'on doit le visuel du festival 2022, fait de nouveau partie de l'aventure. Elle vient de dévoiler un quatrième personnage qui agrémente le visuel original, dessiné en clin d'oeil à Princess Erika.

le budget.

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soutiens. Quelque 30 000 euros permettraient de consolider

Sonia Legendre

4 7e festival Feminista, du 4 au 9 juillet, grand Jard de Châlons Infos : musiques-ici-ailleurs.com/feminista.

L'an passé, Feminista a fédéré 4 000 festivaliers au grand Jard de Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

L'Angleterre s'offre une seconde jeunesse

Environ 300 luminaires et éléments de mobilier ont trouvé acheteurs lors du « vide-hôtel » organisé ce mardi par Anne et Jérôme Feck, patrons de L'Angleterre à Châlons. Restaurant, bistrot et hôtel confondus, la rénovation et le rééquipement complets de cet établissement s'achèvent.

C'est ce qui s'appelle faire un carton. En une demi-heure seulement, l'ensemble du mobilier exposé par Anne et Jérôme Feck dans leur bistrot Les Temps Changent a été vendu. Bien sûr, l'esprit « braderie » de la démarche a eu son effet, mais la beauté et la qualité des éléments proposés ont également séduit les acheteurs : luminaires, meubles TV, armoires en chêne massif ou en merisier, secrétaires, etc. «  On a aussi vendu 75 chaises du restaurant et une cinquantaine de fauteuils, indique Jérôme Feck, chef cuisinier dont l'étoile vient d'être renouvelée au Guide Michelin. Les bureaux ont eu énormément

Saint-Memmie lance

de succès. Certains meubles ont une vingtaine d'années, d'autres sont bien plus anciens. L'idée, c'est de leur donner une seconde vie. On a fixé des prix de vente vraiment symboliques. » Les fauteuils à médaillon d'époque, par exemple, sont partis pour une dizaine d'euros la pièce contre environ 400 à l'origine. Parmi les nombreux preneurs, particuliers pour la plupart, quelques professionnels ont pu trouver leur bonheur. « Ces meubles vont avoir une utilité et beaucoup resteront à Châlons, glisse le couple. C'est un cercle vertueux. Et ça nous permet d'apporter une nouvelle touche à l'établissement. »

400 000 euros d'investissement

Lancée fin octobre, la rénovation de l'hôtel s'est opérée par étages et dévoile, depuis ce jeudi, 20 chambres flambant neuves. « On en a transformé cinq en différents espaces supplémentaires : une salle de séminaire qui pourra servir à d'autres usages, comme le yoga ou des activités extérieures, une salle bien-être et une salle de fitness.  » Le restaurant gastronomique L'Angleterre et le bistrot Les Temps Changent, fermés pendant deux semaines, sont aussi métamorphosés des sols aux plafonds, en passant par les luminaires et toute la décoration. «  On a opté pour une moquette qui s'ac-

son premier concours photo

truelle. Depuis le mercredi 8 mars, l'établissement d'enseignement supérieur organise une distribution gratuite de culottes menstruelles sur l'ensemble de ses campus de Reims et Châlons. Confectionnées à partir de coton biologique, 5 000 exemplaires sont ainsi disponibles dans différents points de retrait, notamment dans les épiceries solidaires AGORAé et dans les antennes du Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS), sur simple présentation de la carte étudiante ou d’un certificat de scolarité.

Les habitants de Saint-Memmie, actuels comme anciens, ont jusqu'au 30 avril pour participer au premier concours de photographie initié par la mairie. Objectif : valoriser la commune, son patrimoine bâti et naturel, sa faune et sa flore, ses animations, ses coins insolites, etc. Le règlement impose toutefois certaines conditions : ne pas photographier de personnes reconnaissables, redimensionner l'image envoyée (3 000 pixels pour 6 Mo maximum) ou encore se limiter à des retouches de base pour ne pas dénaturer le cliché original. Deux catégories « enfants » (de 6 à 16 ans) et « adultes » (dès 17 ans) sont ouvertes. Les plus belles œuvres feront l'objet d'une exposition collective en juin. Candidatures par mail : concoursphotosaintmemmie@gmail.com. Infos : mairie-saint-memmie.fr.

5 000 culottes menstruelles offertes aux étudiantes

Après la mise en place de distributeurs de protections périodiques sur l’ensemble de ses campus en 2020, l’université de Reims Champagne-Ardenne (Urca) poursuit sa politique de lutte contre la précarité mens-

Infos : univ-reims.fr/precarite-menstruelle

Les marchés éco-solidaires

s'installent à Schmit et Saint-Memmie

Initiés par l'association Engagements partagés, les marchés éco-solidaires essaiment dans différents quartiers de Châlons et son agglomération. Le principe : proposer aux familles démunies des denrées invendues (pain, fruits et légumes, poulet, etc.) à tarif préférentiel, en partenariat avec les commerçants. Prochains rendez-vous ce dimanche 12 mars à 15 h 30 à Schmit, puis le 26 mars à Saint-Memmie.

Infos : marches.ecosolidaires@gmail.com.

Acalmi livre ses nouveaux paniers culturels

L'Acalmi (comme association culturelle, artistique, locale, militante et inspirée) dévoilera ses nouveaux paniers culturels ce vendredi 10 mars, à partir de 18 h à la Cantine du 111 (avenue de Paris). Et puisque les droits des femmes sont à l'honneur en mars, ils se composent essentielle-

corde avec les tons bleus de la fresque installée dans la salle principale. Les meubles viennent des Ateliers Saley, dans les Vosges. Leur créateur est basé en région vitryate, c'est un ami. On fait également appel à sa sœur, décoratrice d'intérieur. » Les lieux revêtent ainsi une ambiance encore plus cocooning et contemporaine, tant grâce aux tissus qu'aux formes du mobilier, dont cer-

ment des œuvres d'artistes féminines. Plusieurs surprises ponctueront la soirée, en présence des talents locaux. Accès libre. Contact : acalmi@mail.fr.

Des lycéens font la promo des métiers de la sécurité

taines font joliment écho aux courbes des bouteilles de champagne. Travaux et équipement compris, cette cure de jouvence représente un investissement d'au moins 400 000 euros pour les propriétaires.

Sonia Legendre

Rencontre de quartier à la Rive gauche

Les rencontres de quartier organisées par la mairie s'installeront le vendredi 17 mars à la Rive gauche, dans les locaux de la médiathèque Gulliver (rue du Docteur Calmette) à partir de 19 h. Contrairement aux précédentes réunions, aucun sujet n'est annoncé à l'ordre du jour. Les habitants sont toutefois invités à poser leurs questions en amont sur le site chalonsenchampagne.fr. Accès libre, retransmission en direct sur la page Facebook « Châlons & son agglo ».

Gala de boxe anglaise au gymnase Cabot

Comme d'autres établissements marnais, les élèves en bac professionnel « métiers de la sécurité » du lycée Ozanam de Châlons participent au concours national « Je filme ma formation » lancé par le gouvernement. Ils ont réalisé une vidéo de moins de trois minutes pour promouvoir leur cursus, les connaissances théoriques et pratiques qu'il nécessite d'acquérir et ses débouchés. Les jeunes lancent désormais un appel aux « j'aime » des internautes pour tenter de remporter, d'ici le 21 mars, leur ticket en finale. Si la démarche doit leur rapporter des points pour le bac, elle suscitera aussi, peut-être, des vocations chez d'autres. Infos : page Facebook « Lycée Frédéric Ozanam - Châlons ».

Vendredi 17 mars à partir de 19 h 30, à l'occasion de son gala de boxe anglaise, l'IBA (International boxing association) réunira au gymnase Cabot (rue René Lemoine) cinq combats amateurs et trois combats professionnels. Parmi les têtes d'affiche marnaises attendues sur place : David Kotcharian, Samir Slah et Lekhmissi Himeur. Tarif : 10 euros (préventes auprès du Ring Châlonnais).

Contact : 06 07 45 34 48.

Les Gadz'arts en « after work » prolongé

L'association étudiante des Gadz'arts en formation au campus Arts et métiers de Châlons propose une rencontre « after work » jeudi 16 mars place Foch, de 20 h 21 (comme le numéro de la dernière promotion arrivée) à 23 h 30. Au menu : buvette, concert des élèves, DJ set et convivialité. Accès libre.

Anne et Jérôme Feck ont fait des heureux en vendant leur mobilier d'hôtel et de restaurant. © l'Hebdo du Vendredi

© Jean-Marie Chappron

© Lycée Ozanam

Le patio Gantelet laissera bientôt place à Dame Nature

P RÉVENTION

Trois compagnies de théâtre au festival « Mars bleu »

La démolition du patio Gantelet et la reprise de ses arcades se poursuivront jusqu'à la mi‐avril.

© l'Hebdo du Vendredi

'ici quelques semaines, le patio dit « Gantelet », situé au croisement des rues de la Marne et du Gantelet, aura complète ment disparu. La partie supérieure de cette structure, qui arborait plusieurs portraits réalisés par les graffeurs lo caux, a déjà été enlevée. «  Ces fresques visaient justement à égayer les arcades, rappelle Augustin Dela venne, premier adjoint au maire en charge de l'environnement et du cadre de vie. Mais l'ensemble restait très sombre et enclavé.  » Et les travaux réalisés en 2018 pour rénover ses parements de pierres et ses dalles extérieures n'ont, semble-t-il, pas suffi à redorer son image. « C'est un lieu de passage, tant pour les voitures que les piétons, qui ne donne pas forcément envie de s'arrêter. On a d'abord pensé à y aménager un petit jardin, mais l'espace est trop petit et on ne voulait pas qu'il devienne malgré lui un caniparc. » La mairie opte donc pour un enrobé clair qui revêtira le sol, assorti d'un parterre floral et de trois arbres plantés dans le prolongement des spécimens alignés rue du Gantelet. « Ce sont des arbres à miel, ou Tetradium daniellii, détaille l'élu. Ils n'empêcheront pas les riverains de disposer de l'ensoleillement et d'une perspective dégagée. La pente du sol permettra également de rediriger les eaux pluviales vers le parterre puis le système de récupération des eaux.  » Une enveloppe municipale de 97 000 euros TTC sera allouée au projet. La démolition des piliers qui entourent le patio, puis la reprise de ses arcades d'origine, datées de 1970, sur son côté droit, se poursuivront jusqu'à la mi-avril.

Sonia Legendre

CDomme Octobre rose, l'opération Mars bleu vise à sensibiliser le plus grand nombre à l'importance du dépistage du cancer colorectal en l'occurrence. Plus de 43 000 personnes – aussi bien les hommes que les femmes - y sont confrontées chaque année en France, soit l'équivalent d'environ 120 cas diagnostiqués par jour. Il se guérit dans 9 cas sur 10 lorsqu'il est détecté suffisamment tôt, mais reste la deuxième cause de décès par cancer. « La participation au dépistage n'est que de 30 %, précise Jérôme Sicard, le président de l'association châlonnaise Actions Croisées. On considère que le dépistage est efficace pour diminuer les risques de cancers sévères et améliorer la survie des patients à partir de 70 % de réalisation. » L'Assurance maladie organise et finance cette démarche pour les 50-74 ans. Les médecins, et depuis peu les pharmaciens, peuvent leur délivrer le kit d'auto-prélèvement. « C'est indolore, ça ne prend que trois minutes et ça permet, une fois renvoyé au centre national de dépistage, d'avoir une lecture fiable de l'analyse. » Parce que l'échange, la convivialité et le (sou)rire sont les meilleurs alliés de la prévention, l'association lance son premier festival « Mars bleu ». Trois compagnies théâtrales joueront le jeu bénévolement jusqu'à la fin du mois : la troupe rémoise semiprofessionnelle Le Mitch, adepte du théâtre d'improvisation sans décors ni costumes, ainsi que les Sarrybiens et le Café-théâtre de Sarry, adeptes des représentations pour les bonnes causes. Les recettes générées aideront Actions Croisées à financer l'achat d'un buste de palpation mammaire et la création d'ateliers dans les centres socio-culturels.

4 Festival « Mars bleu », vendredis 10, 24 et 31 mars à 20 h, bibliothèque Pompidou (68, rue Léon-Bourgeois, Châlons) – Tarif : 8 euros (réservations : actions.croisees@gmail.com) Infos : actions-croisees.e-monsite.com.

S.L

Le Mitch Impro, impayable, ouvrira le festival « Mars bleu » ce vendredi à Pompidou. © Studio Dieppedalle

E QUIPEMENT

L'Arena, un an déja

Un an après sa mise en service, c'est déjà l'heure du bilan pour la grande salle événementielle rémoise.

C'était le 26 février 2022. Pour son tout premier événement grand public organisé dans ses murs, l'Arena de Reims a accueilli l’Hexagone MMA 3, un gala d'arts martiaux mixtes, devant 3 700 spectateurs. Un chiffre en apparence modeste, par rapport à la capacité maximale de la salle rémoise, officiellement de 9 000 personnes, mais qui est en fait alors un record pour la toute jeune discipline, supérieur aux deux précédents galas organisés en 2022 à Paris par Hexagone MMA, respectivement au Zénith et à La Défense Arena. Depuis, l'Arena de Reims s'est tranquillement installée dans le paysage. En un an, 33 événements s'y sont ainsi déroulés, dont 21 spectacles et concerts, rassemblant au total 90 000 spectateurs. « Les premiers retours, tant de la part des producteurs que du public, ont été très bons, et on essaye de s'améliorer tous les jours », assure la directrice de l'équipement Carole Revel. Le choix de l'artiste belge Angèle de faire de l'Arena sa résidence pour sa tournée Nonante-Cinq, et donc d'y jouer sa première date, le 20 avril, fait partie des faits qui auront marqué cette première année de fonctionnement, tout comme les concerts, entre autres, d'Orelsan devant 8 700 fans, le 26 mars, ou des monstres sacrés de la musique mondiale que sont

90 000 spectateurs en 2022, le double espéré cette année

Iggy Pop et Sting, venus respectivement le 25 mai et le 5 octobre. Dans un tout autre genre, le match de basket-ball opposant le Champagne Basket à Antibes, disputé le 16 décembre devant près de 4 000 supporters, a aussi démontré les capacités d'adaptation de la salle. Après ses débuts plus qu'encourageants, l'année en cours s'annonce encore meilleure. « Avec 57 dates pour l'instant programmées en 2023, dans toutes les esthétiques,

nous allons atteindre notre rythme de croisière  », indique la directrice. Parmi les très grands noms attendus, on peut citer : Michel Polnareff (15 juin), Bigflo & Oli (7 octobre), Michel Sardou (21 novembre) ou Jain (3 novembre). Une pléiade de stars qui doit permettre de doubler le nombre de spectateurs accueillis en 2022, avec l'objectif de dépasser la barre des 180 000 visiteurs sur un an. Soucieuse de montrer sa modularité, l'Arena sera l'hôte d'un événement tout à fait original : la finale du championnat de France de breakdance ! « C'est grâce à Ismaël Taggae qui a porté la bonne parole », précise Carole Revel. La discipline, qui sera olympique lors de Paris 2024, sera ainsi à l'honneur le 30 avril prochain.

Entre le bilan très satisfaisant de l'année écoulée et les promesses de 2023, l'Arena est une réussite pour les élus rémois. Pour Arnaud Robinet, « cet équipement illustre l'ambition de l'équipe municipale qui est de renforcer l'attractivité de Reims et la qualité de vie des habitants ». « Cette salle permet d'accueillir des événements qu'on n’était jusqu'alors pas capable de recevoir », appuie de son côté Catherine Vautrin. Le lieu a évidemment aussi un impact sur son environnement direct, le quartier du Sernam, dont il est la locomotive avec le complexe Aqualudique, et l'hypercentre tout proche. « Ce que je constate, c'est les chiffres concernant la taxe de séjour qui n'ont jamais été aussi importants qu'en 2022, insiste la présidente du Grand Reims. Tous les hôteliers et restaurateurs soulignent la belle activité touristique de notre territoire et c'est aussi grâce à nos équipements. Quand on vient à l'Arena, on va voir un spectacle, mais on va aussi boire un verre ou manger au restaurant. Certains en profitent même pour rester deux ou trois jours à Reims. » L'Arena a évidemment un coût pour la collectivité. Confiée à Reims Events, filiale du groupe GL Events, la construction de cette salle a

représenté un investissement d'environ 50 M€, auquel s'ajoutent plus de 20 M€ pour la transformation du Parc des expositions et les aménagements du Centre des congrès. Financée par un groupement d'entreprises piloté par Eiffage, cette somme est remboursée par la municipalité sous la forme d'un versement annuel d'un montant de 5,745 M€, dont 2,1 M€ pour le fonctionnement, pendant 25 ans. « On n'attrape pas des mouches avec du vinaigre, estime Arnaud Robinet. Nous possédons un magnifique patrimoine et nous avons le champagne, mais il nous fallait aussi de grands événements. »

Avant l'Arena, Reims, pourtant 12e cité la plus peuplée de France, était purement et simplement ignorée des tournées des plus grands artistes ces dernières années, faute de salle adéquate. « On peut être heureux d'avoir résorbé ce déficit grâce à ce vaisseau amiral, se félicite le maire. La ville est redevenue une étape obligatoire pour les artistes, comme à l'époque de l'Empire, à l'image d'Edith Piaf qui y a débuté sa tournée. » Il fait ici référence à l'ultime tournée de la Môme, dont la première date a eu lieu à Reims. Nous sommes en 1962 et Edith Piaf remplit les 1 600 fauteuils de la mythique salle de l'Empire, ouverte en 1921, là où se dresse aujourd'hui le cinéma Opéraims. Le parallèle peut sembler un peu étrange, sauf que l'Empire et l'Arena partagent leur situation en centre-ville. « On aurait pu construire à l'extérieur, en urbanisant des terres agricoles, en construisant de grands parkings, au mieux utilisés une ou deux fois par semaine. Et une fois terminé le spectacle, chacun serait rentré chez soi. On a fait un choix différent, qui cause quelques désagréments, au niveau de la circulation et du stationnement, mais que j'assume totalement ». Le prix à payer de cette présence au cœur de Reims qui fait de l'Arena un cas quasi unique en France.

Julien Debant

Les salles de Châlons et d’Epernay impactées

Avant la construction de l'Arena, l'une des questions qui suscitait le plus de débats était celle concernant son impact sur les autres grandes salles marnaises : le Capitole à Châlons et le Millesium à Epernay. A l'époque, Arnaud Robinet répétait à l'envi que l'Arena serait « complémentaire de l'offre régionale ». Si les équipements ne sont pas comparables, l'Arena se distinguant grâce à une plus grande modularité, force est de constater que depuis sa mise en service, les dates programmées sont moins nombreuses à Epernay comme à Châlons. Moins de quinze événements sont aujourd'hui prévus en 2023 au Capitole comme au Millesium. La concurrence est particulièrement forte pour la capitale du champagne. Heureusement, certaines tournées, comme celles de M, Soprano et Michel Sardou, s'arrêtent à Reims et à Epernay. Pour Châlons, c'est un peu différent. La ville réussit encore à conserver quelques dates inédites dans la Marne, à l'image des Bodin's, qui affichent toujours complet, ou de Jérémy Ferrari, programmé ce samedi 11 mars.

Pour son premier événement, l'Arena a rassemblé 3 700 amateurs de MMA le 26 février 2022. © l'Hebdo du Vendredi

Une mobilisation encore plus forte dans la Marne

On ne dira pas qu’ils ont réussi à mettre « la France à l’arrêt » et «  à bloquer l’économie », comme le réclamait depuis plusieurs semaines l’intersyndicale, mais les opposants à la réforme des retraites ont néanmoins réussi une démonstration de force, mardi 7 mars.

S ECOURISME

La réalité virtuelle au service des gestes qui sauvent

Après trois semaines de pause, qui coïncidaient avec la période des vacances scolaires, la sixième journée de mobilisation a rassemblé, à Reims, entre 10 000 et 12 000 personnes selon les syndicats et 7 500 selon la police, soit la plus grosse manifestation depuis l’entame du mouvement, le 19 janvier. À Châlons, plus de 2 500 personnes ont été recensées et un peu moins à Épernay.

Du côté de Châlons, plus de 2 500 manifestants se sont rendus jusqu'à la zone de Saint‐Martin / Recy. © l'Hebdo du Vendredi

Cette fois-ci, le mouvement pourrait aller plus loin. Alors que le Sénat examine le projet de loi jusqu’au dimanche 12 mars, certains secteurs clés sont prêts à durcir leurs actions, notamment dans l’énergie.

Le matin, les expéditions de carburants étaient bloquées à la sortie des raffineries de TotalEnergies, tandis que les sites Esso-ExxonMobil et Petroineos étaient également perturbés. Plus proche de nous, c’est à la centrale nucléaire ardennaise de Chooz qu’un blocage des activités de redémarrage du réacteur 2, à l’arrêt depuis le 15 décembre 2021 pour un phénomène de corrosion sous contrainte, a été constaté. Depuis vendredi soir, d’importantes réductions de production électrique touchent le pays. Transports, industries, logistique, Éducation nationale… D’autres secteurs étaient partiellement à l’arrêt ce mardi. Plusieurs manifestations sont prévues dans les jours à venir, avec des blocages possibles. Reste à savoir la suite, individuelle et collective, que chacun souhaitera donner à ce mouvement. S.K

Développé par la start-up francilienne PLS Experience, le concept « D'un seul geste » propose une approche innovante et immersive de la formation aux gestes qui sauvent. D'une part, parce qu'il peut s'installer, à la demande, dans différents endroits, d'autre part parce qu'il fait appel à la réalité virtuelle. « Il s'adresse aux collectivités et aux entreprises de tous secteurs, en particulier les cadres dirigeants, détaille JeanPierre Pradeur, président de l'Union nationale des associations de secouristes et sauveteurs (Unass) ChampArdAisne. Nous sommes les seuls à le dispenser sur le Grand Est.  » En une heure chrono, contre deux pour la version classique, ce module invite les participants à s'exercer aux techniques de premiers secours grâce à un mannequin connecté et des lunettes 3D : alerter et protéger la victime, gérer un saignement abondant, un étouffement ou un état d'inconscience, utiliser un défibrillateur et pratiquer un massage cardiaque. D'emblée, la technologie les plonge dans un environnement très réaliste. Le mannequin prend une apparence humaine et d'autres personnages - témoins, passants puis pompiers - rejoignent la scène de l'accident pour aider. Le tout accompagné d'astuces et de curseurs lumineux qui, via les capteurs du mannequin, permettent d'optimiser l'intervention. Notamment la position des mains et l'amplitude du massage cardiaque. Parmi les bons conseils du guide virtuel pour garder le rythme idéal : se caler sur l'emblématique « Stayin' alive » des Bee Gees. Compter environ 150 euros, hors frais de déplacement de l'Unass, pour accéder à cette formation agréée par le ministère de l'Intérieur.

Sonia Legendre

4 Infos : dunseulgeste.fr, unass-champardaisne.fr.

L'Unass propose des formationsimmersives aux gestes de premiers secours.

© Jean‐Pierre Pradeur

A Reims, un hommage aux infirmières en temps de guerre

C APITALEEUROPÉENNE DE LACULTURE

Douche froide pour Reims 2028

lors qu'un hommage national a été rendu, mercredi 8 mars à Paris, à l'avocate Gisèle Halimi, figure du féminisme en France, disparue le 28 juillet 2020 à l'âge de 93 ans, à Reims, le même jour, ce sont les infirmières oubliées des guerres qui ont été mises à l'honneur. A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Patricia Mirallès, secrétaire d'Etat auprès du ministère des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire, est ainsi venue se recueillir devant le monument en hommage aux infirmières du monde, situé place Aristide-Briand. Inauguré en 1924, le monument rémois a été édifié à la mémoire de ces femmes infirmières dont les noms ne figurent jamais sur les monuments aux morts.

La cérémonie s'est déroulée en présence d'un détachement composé de femmes issu du 132e régiment d'infanterie cynotechnique de Suippes. © l'Hebdo du Vendredi

Accompagnée notamment du maire de Reims, Arnaud Robinet, et de la députée de la 2e circonscription de la Marne, Laure Miller, Patricia Mirallès a donc rendu hommage aux infirmières et brancardières de la Première et Seconde Guerre mondiale, « pour rappeler que le rôle des femmes dans la médecine et les soins militaires est un passage obligatoire lorsqu'on célèbre l'engagement des femmes pour la nation ». La secrétaire d'Etat a également remis la Croix du combattant au caporal Florence Hanotel, en présence d'un détachement composé de femmes issu du 132e régiment d'infanterie cynotechnique, bataillon spécialisé en recherche et détection d'explosifs associant militaires et chiens, dont la garnison est à Suippes.

On connait désormais les quatre villes encore en course pour devenir Capitale européenne de la culture en 2028. Les heureuses élues sont Bourges, Clermont-Ferrand, Montpellier et Rouen. Reims est donc éliminée, tout comme Amiens, Bastia, Nice et Saint-Denis. « Cette décision est évidemment une grande déception au regard de la mobilisation qui a été celle de l’association Reims 2028, de notre collectivité et de tous nos partenaires, a réagi Arnaud Robinet qui estime cependant, que le pari de créer une dynamique enthousiaste et partagée autour d’un projet de ville fédérateur est d’ores et déjà gagné ». L'aventure de Reims 2028 n'est donc pas terminée, car le maire de la cité des sacres compte bien mettre à profit le travail réalisé. « A la base de ce projet, il y avait une ambition, un rêve : celui de rassembler et d’unir tous les Rémois, de faire battre le cœur de notre cité à l’unisson, explique l'élu. Cette ambition, nous continuerons de la porter chaque jour. ». Et Arnaud Robinet de poursuivre : « Cette candidature est et restera un projet d’assemblage, fédérateur et durable qui irriguera l’ensemble de nos politiques publiques » promettant, « qu'une centaine des projets imaginés grâce à l’engagement et la mobilisation de Reims 2028 et de ses partenaires fleurira durant les prochaines années ».

C OMMERCE

Le restaurant de Pressoria baisse le rideau

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Copropriété composé de 3 lots principaux.

Charges : 898 € /trimestre, chauffage et eau compris. DPE : E. Pas de procédures en cours. 515 000€ HONORAIRES CHARGE VENDEUR

Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www. georisques. gouv. fr

Ouvert le 19 mai 2021, un mois et demi avant Pressoria, le centre d’interprétation sensorielle des vins de Champagne auquel il est adossé, le restaurant Instant Terroir n’aura pas tenu deux ans. Totalement indépendant du musée, l’établissement proposait, sous la houlette du chef Alexandre Fortuné, une cuisine gastronomique au pied des coteaux historiques d’Aÿ. Il a fermé ses portes au tout début du mois de février. « L’offre n’était sans doute pas adaptée à notre clientèle, grand public et familiale, qui n’a pas forcément les moyens de mettre le montant d’un restaurant gastronomique ou semi-gastronomique dans son déjeuner », explique Victor Canchon, le directeur de Pressoria. Lancé au sortir du troisième confinement, le restaurant a souffert du contexte. « Le covid a également été une circonstance aggravante », estime Victor Canchon. Dès lors, la Société publique locale, gestionnaire de l’équipement, est à la recherche d’un nouveau restaurateur. Le prochain appel d’offres promet d’être plus précis que le premier, afin de tirer les leçons de cet échec. Côté Pressoria, en revanche, le moral de son directeur est au beau fixe : « En 2022, on a accueilli près de 26 000 visiteurs et 2023 se profile déjà très bien. » Avant le lancement de l’équipement œnotouristique, les élus de la Grande Vallée de la Marne avaient imaginé un business model à 50 000 visiteurs annuels, afin d’arriver à l’équilibre en trois ans.

AEliminée de la course, Reims entend capitaliser sur le travail réalisé. © DR

Instant Terroir avait ouvert en mai 2021. © DR

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FOOTBALL L1 (27E J.) : MONACO (3E) - REIMS (8E)

Le grand défi du Stade de Reims

Où s'arrêteront-ils ? Dans une partie délicate face à Ajaccio, dimanche dernier, les joueurs du Stade de Reims sont allés puiser dans leurs ressources pour rendre un bel hommage à Just Fontaine, décédé quatre jours plus tôt, et s'imposer au bout du match. Les supporters ne s’y sont pas trompés en scandant les prénom et nom de la légende rémoise au coup de sifflet final, ivres de bonheur après le but (très) tardif de Jens Cajuste (1-0, 90e+4), inscrit d’une splendide frappe dans la lucarne qui permet aux Champenois d'étirer leur incroyable série à 18 matches sans défaite en championnat. Et d'enfin grimper au classement, avec une 8e place actuelle qui doit leur permettre de regarder plus haut.

Difficile de ne pas voir dans cette victoire à l'arraché le signe des progrès d'une équipe qui doit et sait désormais faire le jeu, comme en attestent ses récentes victoires face à Troyes ou Toulouse. Or, ce ne sera sans doute pas le cas ce dimanche, face à un cador du championnat : l'AS Monaco. Troisièmes, les joueurs du Rocher aiment solliciter le cuir et marquent, comme à leur habitude, beaucoup de buts cette saison (55, deuxième meilleure attaque), sous la houlette de leur inévitable capitaine, Wissam Ben Yedder. Le Stade de Reims aura donc fort à faire s'il entend porter sa série d'invincibilités jusqu'au printemps puisque après ce déplacement en Principauté, c'est la réception de Marseille qui se profile le dimanche 19 mars, avant la trêve. Un sacré défi.

S.K

Cinq à la suite ?

4 Monaco - Reims, dimanche 12 mars, à 17 h 05, au stade Louis II et sur Prime Video

D1F : après Lyon, Paris pour les Rémoises

Tombée avec les honneurs en Coupe de France face à Lyon (2-2, 7 tab à 8), les joueuses du Stade de Reims (6es) devront relever un nouveau défi d'ampleur, ce dimanche 12 mars, à 12 h 45, avec un déplacement sur la pelouse du Paris SG (2e), dans le cadre de la 16e journée de D1.

Timothé Crusol et ses coéquipiers reçoivent

Aix‐Maurienne, vendredi soir à René‐Tys. © l'Hebdo du Vendredi

Le Champagne Basket vit actuellement sa plus belle période de la saison. Depuis début février, fort d'un effectif enfin au complet, Thomas Andrieux et ses hommes déroulent, faisant tomber leurs adversaires avec la régularité d'un métronome. Mardi soir, la large victoire obtenue sur le parquet de Saint-Vallier (92-72) est ainsi venue confirmer le succès autoritaire, acquis quatre jours plus tôt à domicile, contre le 3e du classement, Boulazac (95-65). En grande forme, l'union marnaise est désormais à hauteur du Top 4, en compagnie de Lille. Elle peut même espérer dépasser son adversaire direct dès ce weekend. Pendant que l'équipe nordiste (4e) aura un déplacement périlleux à négocier dans la salle de Chalon-sur-Saône (2e), samedi soir, la formation champenoise recevra, le veille, la lanterne rouge Aix-Maurienne. Capable de renverser les meilleurs à domicile, à l'image du leader Saint-Quentin, qui y a perdu le 3 février dernier (64-75), mais aussi du Champagne Basket, piégé en tout début de saison (77-78), le groupe savoyard rencontre les pires difficultés loin de ses bases. Il ne compte en effet qu'une seule victoire cette saison à l'extérieur. C'était le 18 novembre à Quimper (77-73). Depuis, Aix-Maurienne reste sur une série de huit défaites de rang en déplacement, dont la dernière concédée, mardi soir, à Antibes (70-57). Pour Marquis Jackson et ses coéquipiers, c'est donc l'occasion d'enchaîner un cinquième succès consécutif et d'ainsi préparer au mieux LE gros match à venir, samedi 18 mars, dans le chaudron de Saint-Quentin.

4 Champagne Basket - Aix-Maurienne, vendredi 10 mars, à 20 h, à Reims.

Basket-ball (LF2) : les Pétillantes se rapprochent du Top 4

Aurélie Lopez et ses joueuses tiennent leur victoire référence. A l'occasion de la réception de Feytiat, 3e du classement, samedi dernier, elles ont sorti le grand jeu pour s'imposer 83 à 57. Un succès qui permet aux Pétillantes, 4e exæquo avec trois autres équipes, d'espérer accrocher le Top 4 en vue des play-offs. Le Champagne Basket féminin a l'occasion de confirmer ses bonnes dispositions, samedi 11 mars, à René-Tys (à 20 h), lors de la venue des jeunes filles du Pôle France qui n'ont pas gagné un seul match depuis le début de la saison.

Après le déplacement à Monaco, Thibaut de Smet et ses partenaires recevront Marseille. © l'Hebdo du Vendredi

BASKET-BALL PRO B (23E J.) : CHAMPAGNE BASKET (5E) - AIX-MAURIENNE (18E)

Jérémy Ferrari déclare l'état - de santé - d'urgence

JAZZ

Une étoile nommée

Youn Sun Nah

l'aube de ses 38 ans, Jérémy Ferrari s'impose comme une pépite de la scène humoristique actuelle et multiplie les spectacles à guichets fermés. Aussi bien en France qu'en Angleterre, au Québec, en Belgique ou même aux States. Et les sujets – sensibles, diront certains - qu'il aborde en public sont autant d'occasions de railler pour mieux dénoncer les grands maux de la société : le suicide, la guerre, l'isolement des personnes âgées, l'extrémisme religieux, etc. Il fera escale à Châlons samedi soir avec « Anesthésie générale », dernier seul-en-scène dans lequel il dissèque, plus de trois heures durant, la santé. Bien sûr, on y retrouve sa marque de fabrique : un long travail d'enquête en amont de l'écriture et beaucoup d'humour noir à l'état brut, sans détour, ni pansement. Pourvu qu'on puisse en rire. Des charlatans aux soignants encore plus déprimés que leurs patients, en passant par les lobbies pharmaceutiques, le monde merveilleux de l’homéopathie, les erreurs médicales ou les troubles du comportement, rien ni personne n'est épargné. Surtout pas le gouvernement, à qui Jérémy Ferrari impute l'état déplorable du système de santé et les inégalités sociales qu'il continue de creuser. Ce natif de Charleville-Mézières a parcouru un sacré chemin depuis sa révélation, en 2010, sur le plateau de l'émission télévisée « On n'demande qu'à en rire », de Laurent Ruquier. Mieux, il a su préserver au fil de ses spectacles l'authenticité et le mordant qui le caractérisent. A l'heure où nous rédigeons cet article, quelques places cherchent encore preneurs pour sa venue au Capitole, unique date marnaise de sa tournée.

L'humoriste Jérémy Ferrari fera escale au Capitole de Châlons samedi soir. © Dark Smile Productions

EAn janvier 2022, vingt ans après la sortie de son album Light for the people, qui l'a révélée au public français, la chanteuse coréenne Youn Sun Nah dévoilait un nouvel opus intitulé Waking World et intégralement composé par ses soins. Les onze titres qu'il réunit illustrent, chacun à leur manière, les inspirations qui font la richesse de l'univers de l'artiste. Elle explore le jazz, son domaine de prédilection, mais également la folk, la pop et les musiques du monde pour mieux les réinventer. Surtout, elle y insuffle des morceaux choisis de son vécu, son expérience. La formule quartet s'avère toute trouvée pour sublimer en live cet objet musical. Sur scène, Youn Sun Nah s'entoure du bassiste et contrebassiste américain Bradley Christopher Jones, de Thomas Naïm aux guitares acoustique et électrique et de Tony Paeleman aux pianos. Ensemble, ils embarquent le public dans un voyage poétique et en mouvement où la puissance vocale résonne à l'unisson avec les changements de rythmes, d'intensités musicales et de riffs. A écouter avec les yeux !

Sonia Legendre

4 Jérémy Ferrari, « Anesthésie générale », samedi 11 mars à 20 h, Capitole, Châlons Tarif : à partir de 37 euros - Infos : lecapitole-en-champagne.fr.

Agenda

SPECTACLES VENDREDI 10 MARS

THÉÂTRE – LE MITCH IMPRO

L’association Actions Croisées accueille

Le Mitch Impro de Reims à l’occasion de son festival Mars bleu, dédié à sensibiliser le grand public au dépistage du cancer colorectal.

À 20 h, bibliothèque Pompidou - Tarif : 8 euros Réservations  : actions.croisees@gmail.com.

DANSE ET MUSIQUE – STÉRÉO

L’emblématique chorégraphe et metteur en scène Philippe Decouflé revient à la Comète avec sa dernière création.

Un spectacle rock, virtuose et explosif.

À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros

Infos : la-comete.fr.

SAMEDI 11 MARS

ONE MAN SHOW – JÉRÉMY FERRARI

L’humoriste présente son dernier spectacle : Anesthésie générale.

À 20 h, Capitole en Champagne – Tarifs : à partir de 37 euros

Infos : lecapitole-en-champagne.fr.

DIMANCHE 19 MARS

MUSIQUE – BOND SYMPHONIQUE

ANNULÉ

Infos : www.lecapitole-en-champagne.fr.

MARDI 21 ET MERCREDI 22 MARS

THÉÂTRE

C’EST COMME ÇA (SI VOUS VOULEZ)

D’après l’oeuvre de Luigi Pirandello, la metteuse en scène Julia Vidit explore une nouvelle fois la nature humaine et embarque les spectateurs dans une intrigue haletante, portée par des personnages aussi cruels qu’hilarants.

À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros

Infos : la-comete.fr.

CONCERTS SAMEDI 11 MARS

ROCK – THE FIRE SHOVELS

Le groupe de rock The Fire Shovels partage ses dernières compositions.

À partir de 20 h 30, Shop & Bières Sacobri – Accès libre.

MARDI 14 MARS

MUSIQUE DE BAJAÏA À CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE

Claire Diterzi s’inspire librement des textes de Tassadite Zidelkhile et Christian Billières pour ce nouvel opus entre théâtre et concert, qu’elle porte avec plusieurs musiciens d’exception.

À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros Infos : la-comete.fr.

MERCREDI 15 MARS

THE SOUND OF U2 Infos: lecapitole-en-champagne.fr.

ANNULÉ

JEUDI 16 MARS

JAZZ – YOUN SUN NAH QUARTET

La chanteuse Youn Sun Nah et ses complices musiciens dévoilent en live un savant mélange de jazz, de pop, de folk et de musiques du monde.

À 20 h 30, la Comète - Tarifs : de 6 à 24 euros Infos : la-comete.fr.

LE BOEUF BY DD AU SACOBRI

Chaque troisième jeudi du mois, le bassiste DD et ses potes invitent les musiciens du coin à un boeuf convivial et expérimental. Ambiance rock et impros garanties.

À partir de 20 h 30, Shop & Bières Sacobri – Accès libre.

VENDREDI 17 MARS

SUZANNE VEGA

Depuis la sortie de son premier album épo-

4 Youn Sun Nah quartet, jeudi 16 mars 20 h 30 à la Comète, Châlons - Tarifs : de 6 à 24 euros Infos : la-comete.fr.

Expositions

nyme acclamé par la critique en 1985, Suzanne Vega, conteuse d’histoires mélancoliques, brille toujours de mille feux.

A 20 h - Tarifs : 31 à 40€ - La Cartonnerie, Reims

SAMEDI 18 MARS

MADEMOISELLE K

Depuis les excellents albums « Ça Me Vexe » et « Jamais la paix », Mademoiselle K a fait du chemin. Le groupe est de retour sur scène, après cinq années d’absence, avec un nouvel album sorti en octobre dernier.

A 20 h - Tarifs : 19 à 28€ La Cartonnerie, Reims

LOISIRS

SAMEDI 11 MARS

CLUB D’ÉCRITURE - ENTRE LES LIGNES

Atelier du club d’écriture des médiathèques avec des textes et des jeux dès 10 ans ! À 10h, médiathèque Pompidou Gratuit, sur inscription : bm.chalonsenchampagne.fr.

DIMANCHE 12 MARS

HALLE DES ARTS

Rendez-vous avec les créateurs et artisans locaux en cœur de ville : sculptures, peintures, bijoux, accessoires de mode, céramique, etc.

De 10 h à 18 h, sous les halles du marché couvert Accès libre.

MERCREDI 15 MARS

MANGA CLUB

Présentation de titres et projection d’un animé.

A partir de 13 ans.

À 18h, librairie du Mau - Accès libre.

JUSQU’AU SAMEDI 11 MARS

MOI AUSSI J’AI ÉTÉ JEUNE !

40 séniors châlonnais ont pris la pose et partagé des photographies de leur jeunesse. Une exposition qui donne à réfléchir sur notre perception du temps qui passe et du vieillissement.

Du mardi au samedi, bibliothèque Diderot – Accès libre.

JUSQU’AU DIMANCHE 12 MARS

SOCIÉTÉ ARTISTIQUE LA POSTE ORANGE

Les artistes de la société artistique des groupes La Poste et Orange exposent une cinquantaine d’oeuvres à l’occasion de ce 36e salon régional. Tous les jours de 14 h à 18 h, espace culturel chapelle de Saint-Memmie – Accès libre.

JUSQU’AU SAMEDI 18 MARS

LE REGARD DE LOLA

Laurence Valentin, alias Lola, partage son regard sur l’art de la photographie et ses derniers clichés.

Du lundi au samedi, office de tourisme - Accès libre.

JUSQU’AU DIMANCHE 19 MARS

LES PRÉSIDENTS DE CABU

La Duduchothèque dévoile environ 200 dessins de Cabu qui illustrent son génie et sa façon de dénoncer, toujours avec humour, les petits et grands travers des présidents de la Ve République.

Du mercredi au samedi de 14 h à 18 h, Duduchothèque Accès libre.

JUSQU’AU LUNDI 3 AVRIL DU SILEX À LA TOPKA

Un voyage à travers 5 000 ans d’art et d’histoire en Champagne grâce aux collections muséales et à celles de Pascal Jacob et Marika Maymard, historiens du cirque reconnus au niveau international.

Tous les jours sauf le mardi, Musée des Beaux-arts et d’archéologie - Tarif : 4 euros.

La chanteuse coréenne sera bientôt sur la scène châlonnaise, en quartet. © Youn Sun Nah

Daniel Guichard, le chanteur en résistance

Daniel Guichard sera sur la scène du K, à Tinqueux, le dimanche 26 mars. Celui qui a construit, depuis les années 70, sa carrière de chanteur populaire a à cœur de continuer à sillonner les villes de France pour rappeler au public que le temps passe, mais que la tendresse reste. Qu’est-ce qui motive cette nouvelle tournée ?

Il s’est passé des choses étranges ces trois dernières années… Et je me rends compte que même si on a la volonté de repartir sur des bases nouvelles, rien ne sera jamais comme avant. Nous, les artistes, sommes passés par la case « non-essentiels » et ce n’est pas sans conséquence. Aujourd’hui, je veux aller de l’avant et revenir auprès de mon public. Mais je sais que ce public-là est impacté aussi : il doit être sacrément motivé pour sortir aux spectacles ! Et même s’il se dit « J’irai la prochaine fois… », j’ai toujours envie de répondre : « Et s’il n’y a pas de prochaine fois ? » Le spectacle vivant doit vivre

Cinéma

MEGA CGR MAJESTIC

2 Rue A. Fresnel - Châlons

Du vendredi 10 au mardi 14 mars 2023

65 Lun : 20h00

ALIBI.COM 2 Ven, Lun, Mar : 13h50 | 17h50 | 19h50 |

21h45 Sam, Dim : 13h50 | 16h00 | 17h50 | 19h50 |

21h45

ANT-MAN ET LA GUEPE : QUANTUMANIA

Mar : 21h40 Ven : 14h00 | 20h30 | 21h40 Sam, Dim :

20h30 Lun : 10h50 | 20h30 | 21h40

ANT-MAN ET LA GUEPE : QUANTUMANIA -

3D Sam, Dim : 21h40 Lun : 14h00 Mar : 10h50 | 14h00

ASTERIX ET OBELIX ET L'EMPIRE DU MILIEU

Tous les jours : 11h00 | 13h40 | 15h50

AVATAR : LA VOIE DE L'EAU Dim : 20h00

AVATAR : LA VOIE DE L'EAU - 3D Ven, Sam : 20h00

CREED III - VO Mar : 17h00

CREED III Ven, Sam, Dim, Lun : 10h50 | 13h45 | 17h00

| 20h00 | 21h30 Mar : 10h50 | 13h45 | 20h00 | 21h30

EN PLEIN FEU Tous les jours : 11h00 | 13h40 | 15h30 |

17h30 | 19h45

ET L'AMOUR DANS TOUT CA - VO

Ven : 20h45 Dim : 18h15 Lun : 15h40

ET L'AMOUR DANS TOUT CA Ven : 13h30 | 15h40

|

18h15 Sam, Lun : 13h30 | 18h15 | 20h45 Dim : 13h30 |

20h45 Mar : 13h30 | 15h40 | 18h15 | 20h45

LA CHAMBRE DES MERVEILLES Dim : 13h50

LA SYNDICALISTE Ven, Sam, Dim, Lun : 10h50 |

15h45 Mar : 10h50 | 15h45 | 20h00

LE GRAND CIRQUE Ven : 17h00 Sam, Dim, Mar :

18h00 Lun : 17h30

LES PETITES VICTOIRES Tous les jours sauf Mer :

11h00 | 13h30 | 15h30 | 17h30 | 19h30

LOUISE ET LA LEGENDE DU SERPENT A

PLUMES Sam, Dim : 10h45

MON CRIME Tous les jours : 11h00 | 13h30 | 15h35 | 17h40 | 19h45

PATTIE ET LA COLERE DE POSEIDON Ven, Lun, Mar : 11h00 Sam, Dim : 16h00

maintenant. C’est presque devenu une urgence. Une résistance.

Vous proposez donc des concerts réconfortants ?

Oui, je chante toujours les chansons qui ont fait mes premiers succès. Je sais que le public les attend. Mais je sais aussi que tout a beaucoup évolué depuis des décennies et ces chansons, je les aime, le public les aime, mais je les interprète avec beaucoup plus de simplicité qu’avant. Elles existent, je les transmets, encore et encore. Ce ne sont plus des tubes, ce sont des refrains.

Mais ces chansons, elles sont fédératrices…

Je ne sais pas si les chansons sont fédératrices ou si elles sont la manifestation de quelque chose qui les dépasse et qui fédère… Elles traversent les âges… Elles font presque partie d’une mémoire collective.

Parce que vous êtes témoin de votre époque ? Passeur d’histoires ?

Peut-être, mais je ne veux pas m’inscrire dans l’histoire sociale. Comme je l’ai dit, mes chansons

SACREES MOMIES Sam : 11h00 | 14h00 Dim : 11h00

SAGE HOMME Mar : 19h40

SCREAM VI - VO Dim, Lun : 19h50

SCREAM VI Ven, Sam, Lun, Mar : 14h00 | 16h30 | 21h30 Dim : 14h00 | 21h30

SCREAM VI - 3D Ven, Sam, Mar : 19h50 Dim : 16h30

THE SON - VO Sam, Lun : 18h00

THE SON Ven, Dim : 10h50 | 18h00 Sam, Lun : 10h50

Mar : 10h50 | 17h00

LA COMÈTE

5 Rue des Fripiers - Châlons Du vendredi 10 au jeudi 16 mars 2023

LA ROMANCIÈRE, LE FILM ET LE HEUREUX

HASARD VOST

Ven 10 : 18h Dim 12 : 18h Lun 13 : 14h30

DOMINGO ET LA BRUME VOST

Ven 10 : 20h15 Dim 12 : 20h15 Lun 13 : 17h

LA GRANDE MAGIE Sam 11 : 18h

LA FEMME DE TCHAÏKOVSKI VOST

Sam 11 : 20h15

THE FABELMANS VOST Mer 15 : 17h45

LA SYNDICALISTE Mer 15 : 20h30 Jeu 16 : 18h

L’HOMME LE PLUS HEUREUX DU MONDE

VOST Jeu 16 : 20h15

se simplifient avec le temps. Mais elles se heurtent aussi à l’actualité qui change. L’Indien, par exemple, un texte que j’ai sorti en 1991. J’y parle de « tricheurs », de « prédateurs » et de « moutons », c’est une chanson qu’on redécouvre autrement en 2023, à la lumière de nos actualités. Donc témoin de mon époque, oui, de mes époques ! Et passeur d’histoires, oui aussi, mais pas messager. Je n’ai pas la philosophie du chanteur à message. Je tiens à tout prix à rester complice avec mon public, et dans l’humilité.

C’est important de rester humble ?

C’est primordial. Quand j’ai des gens qui viennent

me voir et qui me disent : « On s’est mariés sur Je t’aime, Tu vois… » ou encore « Mon père a voulu être enterré sur Mon Vieux… », je comprends la place que prennent ces chansons dans la vie des gens. C’est précieux. Ces gens, je les croise, ils disparaissent, ils disparaîtront, je vais disparaître, mais ce qu’ils ont vécu, avec ces chansons, ça dure pour toujours. Si, en étant conscient de ça, on perd son humilité, il faut vraiment être con.

Propos recueillis par Agathe Cèbe

4 Daniel Guichard, dimanche 26 mars, à 16 h au K, à Tinqueux. Tarifs : 54 à 62€ Infos : le-k-reims.com

Samedi 11 Mars 2023 de 10 h à 16 h

EN FAMILLE

MAURICE LE CHAT FABULEUX - DÈS 6 ANS

Sam 11 : 16h

CINÉ ATELIER

LOUISE ET LA LÉGENDE DU SERPENT À

PLUMES - DÈS 5 ANS Dim 12 : 16h. Ciné atelier

LE LION ET LES TROIS BRIGANDS - DÈS 6 ANS

Mer 15 : 16h

NOS RENDEZ-VOUS CINÉ-PSY

PROFESSEUR YAMAMOTO PART

À LA RETRAITE VOST Lun 13 : 20h15. Séance suivie d’un échange avec des membres de l’Association de la Cause freudienne et Georges Jovelet, psychiatre.

Daniel Guichard chante de ville en ville pour retrouver son public, avec une scénographie plus simple que d’habitude, comme un retour à l'essentiel. © DR

Des têtes d'affiche et une pluie d'étoiles montantes

On connaît désormais l'intégralité de la programmation du festival de musique rémois qui se déroulera du 23 au 25 juin prochains, au parc de Champagne.

Amoins de quatre mois de l'événement, la cuvée 2023 de La Magnifique Society s'annonce mémorable. S'appuyant sur une édition précédente record, avec 26 000 spectateurs accueillis, ce nouveau chapitre promet encore trois jours de concerts mêlant tous les publics autour d'artistes intemporels et de talents de demain, mais aussi une véritable expérience dans le décor somptueux du parc de Champagne.

Louise Attaque, Angèle, Phoenix, Sofiane Pamart, Aya Nakamura...

Conforme à son ADN, le festival, orchestré par la Cartonnerie dirigée par Lucas Vionnet, sur une composition artistique façonnée par Cédric Cheminaud, ex-directeur de la salle rémoise, cultive son originalité depuis sa toute première édition, en 2017. Pour s'en convaincre et avant même de parler musique, il suffit de jeter un œil sur la charte graphique de cette année, empruntée à l'univers afro-samouraï. Un choix qui rappelle à la fois le penchant de La Magnifique Society pour les cultures japonaises et sa programmation marquée par les esthétiques de la black music. Travaillée par l'agence Blokk, cette fusion symbolise le classicisme et la modernité, deux marqueurs qui sont chers au festival et que l'on retrouve évidemment sur les différentes scènes. Comme l'année dernière, elles seront au nombre de trois (Central Parc, Club Trotter et Royal Garden) et verront un ballet d'artistes

© DR

venus du monde entier, composant un line up des plus cosmopolites pour faire vibrer toutes les générations. Les piliers de la culture pop-rock française, représentés par Louise Attaque et Phoenix, rencontreront ainsi les nouveaux rois de la scène pop actuelle, comme Aya Nakamura, Sofiane Pamart ou Angèle. Pour l'icône belge, c'est en fait un retour, puisqu'elle figurait tout en bas de l'affiche de La Magnifique Society version 2018, trois mois avant la sortie de son premier album Brol. Une progression météore qui démontre à quel point les talents émergents program-

Chiner Seule et multiple

SAMEDI 11 MARS

més lors de l'événement rémois méritent une oreille attentive. Parmi les derniers représentants des courants afro, rap ou indie, on peut citer : Rema, Meryl, Vacra, Favé, Agar Agar ou Japanese Breakfast. Enfin, La Magnifique Society ne serait rien sans quelques artistes du cru. Cette année, la scène musicale rémoise sera notamment représentée par le musicien et DJ Yuksek, qui mettra de nouveau le feu au dancefloor du Royal Garden, et Léo Blomov, qui partagera ses textes grinçants et oniriques sur une pop colorée. Enfin, l'expérience ne serait pas complète sans La Petite Society qui reviendra avec des propositions toujours aussi ludiques, à partager entre amis ou en famille.

4 La Magnifique Society, 23, 24 et 25 juin au parc de Champagne, Reims. Tarifs : pass un jour 44/47/49€ (-10 ans 5€), pass deux jours 75/85€ (-10 ans 9€) et pass trois jours 105/119€ (-10 ans 12€). Infos : lamagnifiquesociety.com

La Magnifique Society 2023 : la programmation complète

l Vendredi 23 juin, de 17 h à 1 h 30 : Phoenix, Aya Nakamura, Japanese Breakfast, Tobe Nwigwe, Pavé, Meryl, Yuksek DanceO Drome, Marguerite Thiam, Tekass et Bonne nuit, à demain.

l Samedi 24 juin, de 14 h à 1h 30 : Angèle, Rema, Kekra, Earthgang, Ekkstacy, Vacra, Yendry, Agar Agar, 79ers Gang, Lova Lova, Raumm, Fluoresun, La Forge, Moonshiners et Tsugi Radio.

l Dimanche 25 juin, de 14 h à 23 h : Louise Attaque, Sofiane Pamart, Bertrand Belin, Domi & JD Beck, Jehnny Beth, Prince Waly, Zaho de Sagazan, Kabeaushé, Léo Blomov, Croustibass et Pan African Music.

LAVANNES - BOURSE TOUTES COLLECTIONS

8 h 30 à 17 h - Salle des fêtes

Elsa Agnès propose un soliloque pluriel, en incarnant tour à tour plusieurs femmes qui se font échos. © Simon Gosselin

La Comédie de Reims accueille Le Caméléon, un spectacle qui avait présenté une étape de création au public en décembre dernier. Sur scène, seule, Elsa Agnès, artiste résidente du centre dramatique national, est aussi auteure de la pièce. Seule en corps. Mais multiple, plurielle, en interprétations. Multipliée. Elle est caméléon. Elle prend la forme de plusieurs personnages féminins, des anti-héroïnes borderline qui forcent le destin pour faire exploser les cloisons de leurs vies. La mise en scène de Anne-Lise Heimburger, artiste associée à la Comédie, donne vie aux portraits et à la puissance de leurs instincts de vie. Elles sont l’eau qui bout, elles sont la lave en fusion, elles trouvent leurs chemins dans les interstices de leurs territoires, inlassablement.

Dans l’espace scénique, des vêtements. Et la comédienne s’en pare, s’en déleste, elle change de peau, elle s’adapte, prend une forme, puis une autre. Et d’identité en identité, la révolte gronde de plus en plus, entre colère et dépit, à travers un grand voyage existentiel qui change de pays, de ville, de milieu socio-professionnel, de milieu familial… Quoiqu'il arrive, elle est dans l’action, elles sont dans l’action, car la passivité, l’immobilité, ce serait la mort. Et la pièce de théâtre devient un tourbillon hyperactif à la recherche d’un idéal, d’un but, d’une transcendance. Le caméléon refait le monde, elle retapisse tous les murs de sa vie, avec le volume et l’amplitude de ceux qui croient que tout est possible. A.C

4 Le Caméléon, du mardi 14 au vendredi 17 mars à 20 h, samedi 18 mars à 18 h et mardi 21 mars à 20 h, à la Comédie, Reims. Tarifs : 6 à 23€. Infos : lacomediedereims.fr

MONTMORT-LUCY - BOURSE AUX LIVRES & CAPSULES

9 h à 17 h - Salle municipale

PONTFAVERGER - VIDE-POUSSETTES

8 h à 17 h - Salle des fêtes

REIMS - BRADERIE SOLIDAIRE

A partir de 8 h 30 Service du vêtement, 19-25, rue du Jard

REIMS - SALON DES PRINTEMPS Déco, beauté et bien-être

10 h à 17 h - CIS, 21, rue Chaussée Bocquaine

DIMANCHE 12 MARS

BAYE - VIDE-POUSSETTES

7 h à 17 h - Foyer rural

VERTUS - VIDE-POUSSETTES

9 h à 15 h - Salle Wogner

CLAMANGES - BOURSE DU TRACTEUR

9 h à 17 h - Entrée : 2€ - Salle des fêtes

COMPERTRIX - VIDE-GRENIERS

8 h à 17 h 30 - Salle polyvalente

EPERNAY - VIDE-GRENIERS

A partir de 6 h - Rue Henry-Dunant

GUYENCOURT (AISNE) – VIDE-GRENIERS

A partir de 8 h – Place de l'Eglise

LOISY-SUR-MARNE - VIDE-POUSSETTES

9 h à 13 h - Salle des fêtes

MOUSSY - BOURSE AUX CAPSULES

8 h à 18 h - Entrée : 2€ - Salle des fêtes

REIMS - MARCHÉ AUX LIVRES

8 h à 17 h - Halles du Bouligrin

SAINT-HILAIRE-LE-GRAND - VIDE-DRESSING

ADULTE & VIDE-POUSSETTES

9 h à 17 h - Salle des fêtes

DIMANCHE 19 MARS

BRIMONT - PUCES LOISIRS ET CRÉATIVES

9 h 30 17 h 30 - Salle des fêtes

LOIVRE - VIDE-POUSSETTES

8 h 30 à 14 h 30 - Salle des fêtes

MONTMIRAIL - BOURSE

TOUTES COLLECTIONS

8 h à 17 h - Salle des fêtes Roger-Perrin

SARRY - VIDE-POUSSETTES

9 h 30 à 16 h 30 - Salle des fêtes

SAMEDI 25 MARS

REIMS - BOURSE AUX VÊTEMENTS DE L'AFC

9 h 30 à 17 h 30

Salle Saint-Thomas, accès parking rue Périn

La reine du R&B français Aya Nakamura est attendue le vendredi 23 juin.

Ne vous enfermez pas dans vos petites habitudes. Il ya tant de nouvelles expériences à vivre, tant de nouveaux champs de possibles à découvrir. Vouloir prendre en charge les difficultés des autres est une lourde responsabilité. Ce n'est pas à vous de porter les autres.

Votre détermination vous aidera à vous sortir des épreuves difficiles qui sur votre chemin s’amoncellent. La chance, ça n'arrive pas toujours qu'aux autres ! La roue de la providence est de votre coté.

Pour la plupart des natifs, les obligations professionnelles risquent de restreindre sérieusement la disponibilité affective. Soyez fou...n'attendez pas éternellement, il faut mieux agir que regretter! Vous pourrez ainsi obtenir de quelqu'un la faveur que vous désirez ardemment depuis si longtemps.

Les événements n’avancent pas aussi vite que vous le souhaitez. La semaine vous semblera longue et pénible. Tout ce que vous pouvez faire c'est de vous armer de patience. Un grand remue- ménage et de nouvelles voies pourraient s’ensuivre.

Vous avez commencé un travail que vous devez coûte que coûte terminer, faites donc preuve d'un peu plus de volonté et vos efforts serons sûrement récompensés, et plutôt que vous ne le croyez. Vous savez que vous êtes capable de grandes choses.

Coté cœur : attention de ne pas engendrer un malentendu préjudiciable.

Les sous-entendus sont à double tranchant. Vos préoccupations personnelles ou celles d'un proche accapareront beaucoup de votre temps.

Votre goût pour les petites douceurs de la vie vous coûte parfois un peu cher. Vous ne risquez pas de somnoler au bureau. Beaucoup de travail, il va falloir retrousser vos manches.

Réfléchissez à deux fois avant de prendre une décision engageant votre couple. Vous avez raison de vouloir en parler ouvertement avec votre conjoint(e) mais vous savez aussi que toute vérité n'est pas toujours bonne à dire.

Consolidez vos relations existantes et donnez-vous la peine d’en cultiver de nouvelles. C’est l’occasion de tout remettre à plat et de repartir sur de nouvelles bases. Laissez-vous guider par votre intuition.

C’est le moment de programmer rencontres, démarches et autres entretiens. Les résultats pourraient dépasser vos espérances...Vous aurez beaucoup de choses à faire.

Prenez le temps de savoir ce qui vous valorise et ce qui vous sécurise. Des propositions sérieuses se présenteront à vous. Ne vous laissez pas prendre au dépourvu.

C'est le moment d’oublier vos préoccupations. Faites-vous plaisir et consacrez-vous à vos activités. Ne forcez pas les choses, cette sensation d'isolement ne va pas durer, restez vousmême.

Qualité de l’air

La CLCV vous informe

Mesures applicables aux logements classés F ou G

Les logements classés F ou G selon le Diagnostic de Performance Energétique font l’objet de plusieurs mesures entrant en vigueur à différentes dates :

- à compter du 25 août 2022 : gel du loyer des logements classés F ou G en cours de bail, au renouvellement du bail ou entre deux locataires

- à compter du 1er janvier 2023 : interdiction de mise en location des logements classés G ayant une consommation supérieure à 450 kWh/m²

- à compter du 1er janvier 2025 : interdiction de mise en location des logements classés G ayant une consommation comprise entre 420 et 450 kWh/m²

- à compter du 1er janvier 2028 : interdiction de mise en location de tous les logements classés F ou G.

CLCV de la Marne – Reims - Contact : 03 26 05 03 88 ou clcv-marne.over-blog.com