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La Marne sous la menace
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Un nouvel espace pour l’inclusion numérique p.6
S UBVENTIONS
Un demi-million d'aides pour soutenir les entreprises p.7
Une journaliste américaine renoue avec ses racines châlonnaises p. 8
La culture s'installe dans le quotidien des détenus p. 9
Comme partout en France, les nappes phréatiques dans la Marne affichent des niveaux particulièrement bas pour la saison. Une situation qui place le département parmi ceux présentant un « très fort » risque de sécheresse estivale, selon le Bureau de recherches géologiques et minières. p. 4 et 5
E XPOSITION
André Chapsal, aquarelliste passionnant p. 14
Matmatah et bien d'autres à la Poule des champs
Après les Moissons Rock et La Magnifique Society, c'est au tour de la Poule des Champs de lever la programmation de 17e édition qui se déroulera les 8 et 9 septembre prochains dans la petite commune marnaise d'Aubérive. Avec plus 7 000 spectateurs attendus en deux jours, « le plus petit des grands festivals », dixit les organisateurs, ouvrira le vendredi avec Charlie Winston, Suzane et Cats on Trees. Le samedi, ils laisseront le chapiteau à Malo, Danakil et Matmatah. A noter que le groupe breton, qui a fait salle comble à la Cartonnerie le 23 mars dernier, fera son retour à La Poule après un passage en 2016. Ce joli line-up sera complété par les performances des artistes du cru (Celtic Tramps, Les 3 Fromages, San-Nom, Le Grôs Tour et Les Boules de feu), durant les transitions, sur la petite scène. Infos : lapouledeschamps.com
Le bonsaï s'expose à Damery
Morne plaine
C’est le nombre de bières américaines, qui portaient l’inscription « The Champagne of Beers », qu’ont fait détruire le Comité Champagne et l’administration générale belge des douanes, lundi dernier. Imaginé par le brasseur étasunien Miller High Life, poids lourd mondial de la mousse, ce produit est tout à fait légal aux États-Unis, grand consommateur de bulles qui ne reconnaît ni ne protège l’appellation Champagne, mais pas en Europe. Selon la réglementation de l'UE, il porte atteinte à l’appellation d’origine protégée (AOP) Champagne et constitue donc une contrefaçon. La cargaison, à destination de l’Allemagne, a été interceptée début février dans le port d’Anvers avant d'être détruite « dans le plus grand respect des préoccupations environnementales », précise le Comité Champagne.
Le Bonsaï club de Reims organise une grande exposition consacrée à l'art du bonsaï, ces samedi 22 et dimanche 23 avril, de 10 h à 18 h, à la salle Debussy de Damery. Au programme, plus de 70 arbres venus de tous les clubs de la région Grand Est seront présentés en version miniature, comme le veut cet art ancestral né en Chine et popularisé par les Japonais à partir du XIXe siècle. Des professionnels seront également présents pour expliquer toutes ces subtilités et vendre les fameux arbres en pot. Entrée libre.
Succès fou pour les poules de Châlons
Jeudi 13 avril, les élus de Châlons Agglo votaient le renouvellement de l'opération « poules », qui vise depuis plusieurs années à réduire les déchets ménagers des foyers volontaires. Moyennant un investissement de près de 1 900 € pour la collectivité, mais aussi une économie à venir de 31 tonnes de déchets, 210 gallinacés ont d'ores et déjà rejoint leurs 70 familles d'adoption. Et puisqu'elles restent des animaux très sociables, ces poules ont été confiées par lots de trois, au tarif préférentiel de 15 euros le trio pour les foyers participants. Vu son succès, nul doute que le concept reviendra l'an prochain.
Que peut-on faire en 100 jours ? En 1815, Napoléon Ier avait quitté l’île d’Elbe, reconquis le pouvoir, rétabli son contrôle sur l’administration, l’armée et la Constitution, repris la guerre contre les monarchies européennes, pour finalement être défait dans la campagne de Belgique, abdiquer une seconde fois et être définitivement exilé à Sainte-Hélène. Nul doute qu’Emmanuel Macron était bien au fait de cette expression historique lorsqu’il a prononcé son allocution télévisée, lundi dernier. En retrait durant la procédure législative de la réforme des retraites, le chef de l’État a annoncé « 100 jours d’apaisement, d’unité, d’ambition et d’action au service de la France », au sortir d’une séquence politique pas tout à fait terminée qui a sérieusement écorné sa popularité, jusque dans ses soutiens de la première heure. Dès le lendemain, Gerald Darmanin et d’autres ministres parlaient déjà de durcir les conditions de versement du RSA, entretenant le cliché des pauvres assistés et profiteurs. Mercredi, Olivier Véran dévoilait le programme de ces 100 jours en ces termes : « travail, ordre, progrès », ce qui ne manquait pas d’éveiller, là aussi, quelques références historiques très spécifiques. Enfin, jeudi, Emmanuel Macron faisait, dans l’Hérault, des annonces sur l’augmentation des enseignants, conditionnées à des missions supplémentaires, pierre d'achoppement des premiers concernés. Si l’on ajoute le projet de loi immigration, il y a sans doute meilleurs débuts pour apaiser une France chauffée à blanc... Il n'y a qu'à voir la manière dont le président et ses ministres sont accueillis, ces derniers jours, pour se rendre compte de la fracture totale avec une partie de la population. Les concerts de casseroles, auxquels le chef de l'État a une nouvelle fois répondu par la raillerie, quoiqu'exacte (« Ce ne sont pas des casseroles qui feront avancer la France »), le déploiement des forces de l’ordre à chaque déplacement, les oppositions politiques systématiques et la détestation dont il fait l’objet font craindre une suite d'exercice calamiteuse. Les outils constitutionnels à la disposition du président, tels qu’ils ont été prévus par la Ve République pour gérer une crise, à savoir le référendum, la dissolution de l’Assemblée nationale ou le remaniement ministériel, n’y changeront rien, le dialogue semble totalement rompu. Et il ne faudra pas compter sur l’opposition, entre un Rassemblement national qui croit dur comme une croix de fer qu’il suffit d’attendre 2027 pour tirer les marrons du feu et une Nupes à moitié unie qui n’a pas vraiment fait montre d’une grande sagacité ces dernières semaines, le reste du quinquennat devrait être pénible pour tout le monde. Et on imagine mal comment inverser la tendance en 100 jours. Le spectre de Waterloo plane sur Emmanuel Macron.
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