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Epernay toujours aussi mobilisée
On ne dira pas qu’ils ont réussi à mettre « la France à l’arrêt » et « à bloquer l’économie », comme le réclamait depuis plusieurs semaines l’intersyndicale, mais les opposants à la réforme des retraites ont néanmoins réussi une démonstration de force, mardi 7 mars.
Après trois semaines de pause, qui coïncidaient avec la période des vacances scolaires, la sixième journée de mobilisation a rassemblé, à Reims, entre 10 000 et 12 000 personnes selon les syndicats et 7 500 selon la police, soit la plus grosse manifestation depuis l’entame du mouvement, le 19 janvier. À Châlons, plus de 2 500 personnes ont été recensées et un peu moins à Épernay. Cette fois-ci, le mouvement pourrait aller plus loin. Alors que le Sénat examine le projet de loi jusqu’au dimanche 12 mars, certains secteurs clés sont prêts à durcir leurs actions, notamment dans l’énergie. Le matin, les expéditions de carburants étaient bloquées à la sortie des raffineries de TotalEnergies, tandis que les sites Esso-ExxonMobil et Petroineos étaient également perturbés. Plus proche de nous, c’est à la centrale nucléaire ardennaise de Chooz qu’un blocage des activités de redémarrage du réacteur 2, à l’arrêt depuis le 15 décembre 2021 pour un phénomène de corrosion sous contrainte, a été constaté. Depuis vendredi soir, d’importantes réductions de production électrique touchent le pays. Transports, industries, logistique, Éducation nationale… D’autres secteurs étaient partiellement à l’arrêt ce mardi. Plusieurs manifestations sont prévues dans les jours à venir, avec des blocages possibles. Reste à savoir la suite, individuelle et collective, que chacun souhaitera donner à ce mouvement.
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É DUCATION
Fermetures de classes
annoncées à Épernay
Le directeur académique des services départementaux de l’Éducation nationale de la Marne avait convié, lundi 6 mars, les représentants syndicaux au traditionnel comité social d'administration spécial départemental (CSA-SD), au cours duquel la proposition de la carte scolaire du 1er degré a été présentée. Ces premières perspectives d’ouvertures et de fermetures de classes seront soumises à la validation du conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN) le 23 mars. L’inspecteur d’académie a assuré « que chaque situation des 407 écoles de la Marne a été véritablement étudiée de près », dans un contexte de baisse de 2 705 élèves dans le département depuis 3 ans.
C’est la raison pour laquelle on devrait compter des fermetures dans les zones où la démographie baisse et elles sont nombreuses dans la Marne. À Épernay, des fermetures de classes sont annoncées dans les maternelles Horticulture, Jancelins et Belle Noue (suppression du dispositif moins de 3 ans) et dans l’école élémentaire Vignes Blanches. Des suppressions sont également programmées à la maternelle de Tours-sur-Marne, dans les élémentaires du Mesnil-sur-Oger, de Saint-Martin-d’Ablois et de Sézanne Centre et dans les primaires de Cramant et Mardeuil. Du côté de Blancs-Coteaux, une Ulis (unité localisée pour l'inclusion scolaire) devrait ouvrir. Enfin, à Aÿ-Champagne, les élémentaires Lucie-Aburac et Alphonse-Pierlot vont fusionner et se regrouper sur ce second site. Des projections qui pourraient évoluer jusqu’à la rentrée 2023. S.K
P OLITIQUE