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Épernay réclame 5 M€ pour un nouvel IME
La maire Christine Mazy a profité de la venue du ministre des Solidarités pour réclamer le déblocage d'un dossier important pour les Papillons Blancs, qui attendent depuis des années de quitter leur actuel Institut médico-éducatif, vétuste.
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Alors que les visites ministérielles sont habituellement très cadrées et consensuelles, celle de Jean-Christophe Combe à Épernay, lundi 27 février, a été l’occasion de passer quelques messages. Le ministre des Solidarités, de passage au foyer de vie Jacques-Paul-Bru qui accueille des adultes en situation de handicap intellectuel, a été le témoin des difficultés rencontrées par les travailleurs de l’association Les Papillons blancs en Champagne, qui gère 24 établissements adaptés aux enfants et aux adultes porteurs d’une déficience intellectuelle et de troubles associés. Des soucis liés au recrutement, mais aussi pour monter de nouveaux projets. Le déménagement de l’Institut médico-éducatif (IME) Geneviève-Caron d’Épernay en est la preuve. Installé depuis 1964 dans l’avenue Foch, cet établissement accueille 40 jeunes âgés de 6 à 20 ans porteurs de déficiences intellectuelles et de troubles du spectre autistique. Or, le bâtiment, vétuste, n’est pas aux normes d’accessibilité et en 2016, il avait même été convenu que l’établissement fermerait six ans plus tard. L’association a finalement obtenu une autorisation d’ouverture jusqu’en 2025, mais aucun délai supplémentaire ne pourra lui être accordé.
une aide d’un montant de l’ordre de 5 M€ que l’ARS (Agence régionale de santé) ne semble pas vouloir débloquer », selon Christine Mazy.
Un terrain déjà acquis dans l'avenue Foch
Les Papillons blancs ne sont pas restés les bras croisés et ont acquis, en août 2019, un terrain auprès de la ville, toujours dans l’avenue Foch, afin d’y construire un nouveau bâtiment, présenté comme « ambitieux et innovant », par la maire d’Épernay. Le temps presse avant la date fatidique, mais « il manque
La maire d’Épernay a donc pris sa plume pour prévenir le ministre Jean-Christophe Combe de la situation et l’inviter à « une nouvelle visite officielle pour prendre connaissance de façon plus précise de cette problématique ». Contactée par nos soins, l'ARS explique : « Ce dossier est entré dans une phase d’échange qui permettra d’en comprendre le contenu précis et le plan de financement proposés par l’association. L’ARS pourra se prononcer dans le cadre du programme régional d’investissement sur les éventuels soutiens à apporter à ce projet. » La maire d’Épernay espère que son courrier au ministre permettra de débloquer au plus vite ce dossier urgent.
Simon Ksiazenicki
Donnez votre avis sur le transport à la demande
La Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne pourrait proposer un nouveau service de mobilité : le transport à la demande. Déjà mis en place par Mouvéo dans l’agglomération d’Épernay, il s’agit d’un mode de transport en commun, déclenché par réservation téléphonique au minimum 3 heures à l'avance, qui permet d’être véhiculé d'un arrêt à l'autre, sur l’une des dix lignes de ce réseau, dans les communes de l’agglomération qui ne sont pas desservies par les lignes régulières. Afin de connaître l’avis et les besoins des habitants du territoire d'Aÿ sur le sujet, un questionnaire en ligne est ouvert jusqu’au samedi 15 avril.
Infos : 03 26 54 76 30 et ccgvm.com.
Journée shopping de seconde main
Trois amies chineuses de vêtements et d’accessoires de seconde main organisent une vente de vêtement ce dimanche 12 mars, de 10 h à 17 h, à la salle Titali Yoga, au 8, rue HenriDunant à Épernay. Un rendezvous gratuit proposé par La Frip’unique, La P’tite saperie et Maurice en Salopette.